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AgendaDu 16 au 19 marsretour sur l’inauguration du centre de santéde Kolobo (lire page 4).

Maimanifestation théâtrale de la troupeAnopée : lecture de textes adaptésde témoignages recueillis à Gentillyet Kolobo.

Le 19 mars sera l’occasion de fêter à Gentilly l’ouverture du centre desanté communautaire de Kolobo, ce projet qui lie la ville de Gentillyavec le village malien.En effet l’inauguration de cet équipement destiné à la populationde Kolobo et ses environs a eu lieu au début du mois de février.Cela a été l’occasion de vivre un moment inoubliable et forten émotions pour toute la délégation que j’ai conduite. Je souhaite à cette occasion vous faire vivre ces moments et lespartager avec tous les Gentilléennes et Gentilléens autour d’un film,d’une exposition photographique du voyage, d’échanges,de discussions, d’une animation musicale et festive assurée notammentpar l’association des jeunes du 162…Ce Kolobo info vous expliquera tout sur cette initiative.

Yann Joubert, Maire de Gentilly

“Aw dan si”(“Soyez le bienvenu”, en Bambara)

n°5 mars 2005

Kolobo infosPôle Relations InternationalesHôtel de Ville14, place Henri-Barbusse94257 GENTILLY CEDEX01 47 40 58 51

Contact :cooperation.mali@ville-gentilly.fr

Retrouvez-nous surwww.ville-gentilly.fr

Le CScom de Kolobo, le jour de son inauguration.

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Au début du mois de févrierdernier, une délégation de onze

Gentilléens s’est rendue à Kolobo,au Mali, pour inaugurer le centre desanté communautaire. Cet équipe-ment, cofinancé par les villes deD u g u -Wo l o -Wila (dont fait partieKolobo), Gentilly, et les autoritésfrançaises et maliennes, permettra dedévelopper des soins de proximité etde faire office de maternité pour leshabitants du village. Voici le pointde vue des membres de la déléga-tion sur l’événement…

§ Yann Joubert, maire de Gentilly :“Si un homme ne nourrit, ne muscle,ne développe qu’une seule de sesdeux jambes, il finit par boiter. Etbien, le monde boite ! L’humanité a

besoin de tous ses membres, elle abesoin du Nord et du Sud. C’estainsi que nous concevons les chosesà Gentilly.” *

§ Nama Camara, président de l’as-sociation des Jeunes du 162 : “MerciKolobo, de m’avoir fait prendreconscience que j’ai un rôle à jouerdans ce monde !” *

§ Garba Fofana, chargé de missionpour les Jeunes du 162 : “Ce centrede santé, c’est plus de sept ans detravail et beaucoup de persévéran-ce : l’enthousiasme des Kolobois estpour nous une belle récompense !”

§ Bamoussa Fofana, membre du col-lectif Kolobo et originaire du village :“Je suis ravi, très heureux du résul-tat. Il fallait aller si loin pour se soi-gner avant l’ouverture du centre desanté communautaire.”

§ Michèle Cosnard, adjointe aum a i r e : “Les contacts avec les femmesm’ont beaucoup touchée : elles sonttrès chaleureuses, nous ont tout aulong de notre séjour simplifié aumaximum les tâches matérielles,cuisiné des plats délicieux. Leur sou-rire, leur joie de nous voir chez elles,nous ont accompagnés à chaqueinstant…”

§ Bamadi Sanokho, conseiller muni-cipal en charge des relations interna-tionales : “Nous envisageons main-tenant la création d’une charte dela coopération avec notre ville amiede Dugu-Wolo-Wila pour l’automne2006 afin de formaliser des objectifsà long terme.”§ Marie-Agnès Melin, conseillère mu-n i c i p a l e : “J’ai été frappée par l’accueildes habitants de Kolobo. Ils étaientheureux de voir que le projet s’estconcrétisé, qu’il ne s’agissait pasd’une promesse en l’air.”§ Véronique Solano, médecin respon-sable du CMS : “Il y a encore beau-coup de projets à mener sur place

Onze fois Kolobo !

* extraits de leurs discours prononcés à Kolobolors de l’inauguration.

en termes de santé. Et il faut égale-ment travailler avec le médecin deKolobo pour développer les échangesentre Kolobo et Gentilly.”§ Jean-Jacques Bourcart, médecinau CMS : “J’ai effectué un voyageenthousiaste avec une délégationhétérogène qui, du départ à la fin du

séjour, a baigné dans une fraternitésans égal. Tous les partenaires se sontengagés à la poursuite d’une réussitecomplète, du chef de village aux au-torités du pays.”

§ Élodie Signorini, chargée du projetKolobo en Mairie de Gentilly : “Cevoyage a été très riche en rencontreset en émotions, je reviens en Franceavec le sentiment que cette coopé-ration a un bel avenir.”

§ Fabien Franey, cinéaste documen-tariste : “J’ai près de dix heures defilm, il ne doit en rester que 26 mi-nutes à la fin ! J’espère surprendreles spectateurs en montrant commeles gens vivent à Kolobo, le travailde la terre, l’âpreté de la vie…” (lirepage 4).

Gentilly joue collectifSi les Kolobois sont mobilisés sur

place pour faire avancer le projetde centre de santé, c’est également lecas à Gentilly où les habitants fontvivre la coopération avec enthousias-me. La création d’un “collectif Kolo-bo”, qui regroupe citoyens et asso-ciations locales, a ainsi permis decoordonner les différentes initiativesorganisées dans notre commune. Cegroupe travaille autour de diversesthématiques : les questions de santébien sûr (le CMS organise par exempledes séances de dépistage du diabètepour les migrants africains), mais aussi

le sport, ou encore les prob l é m a t i q u e sliées à l’alphabétisation.L’ a s s o c i a t i o n “Échanges” fait ainsipartie du collectif : «Nous souhaitonsétablir une collaboration avec“Retraités sans frontières”, qui créedes écoles et forme des maîtres enAfrique, pour voir ce qu’il est pos-sible d’envisager à Ko l o b o», expliqueainsi Christiane Morel, présidented’Échanges. Un exemple parmid’autres de ce qu’il est possible defaire depuis Gentilly pour participeractivement à ce grand projet decoopération avec nos amis maliens.

actuxactuxactuxactuxactuFOCUS sur…

le CScomUn centre de santé communau-taire (CScom, prononcer “césco-me”) est un centre de soin, dontla gestion - sans but lucratif - estassurée par une associationd ’ u s a g e r s : l’association de santécommunautaire (ASACO).Les CScom comprennent générale-ment un dispensaire, une maternitéet un dépôt de médicaments.Chaque villageois paie ses consul-tations et ses médicaments. Les tarifssont fixés de manière à ce que lessoins soient accessibles à tous. Avecles recettes, l’ASACO assure le réap-provisionnement en médicaments,la rémunération du personnel etl’entretien du CScom. Les résultatsdu CScom pourraient devenir posi-tifs dès la troisième année de fonc-tionnement : son financement de-viendra alors indépendant de touteparticipation extérieure. En atten-dant, une aide est apportée par laVille de Gentilly pour les salaires etpar celle de Dugu Wolo Wila pourl’entretien.

Les CScom au MaliEn 1989, le premier CScom ouvraitses portes à Bamako : on en comptedésormais plusieurs centaines danstout le pays. Ce principe de santé“communautaire” est porteur d’es-p o i r : d’essence démocratique, c’estun outil de la décentralisation quiencourage la responsabilisation deshabitants et leur pleine consciencedes problèmes de santé. L’aide del’association Santé Sud est précieusedepuis le début du projet. Son ana-lyse du fonctionnement des C S c o ma permis de prendre les mesures né-cessaires pour éviter certains écueilsexistant ailleurs : insuffisance de viedémocratique au sein des associa-tions, manque de transparence,manque de formation, etc.

Le Docteur Cissé avec ses deux confrères gentilléens

Expositiondu mercredi 16au vendredi 18 mars

Cette exposition sera l’occasion deprésenter le village de Kolobo etl’inauguration de son centre de santécommunautaire.Elle permettra également à ses visi-teurs de constater l’évolution de lacoopération menée par la mairie deGentilly depuis trois ans avec cettecommune malienne. Un diaporamasur les habitants de Kolobo sera dif-fusé, accompagné d’une bandesonore, ainsi que “Quartier Gabriel-Péri : de Gentilly à Kolobo”, le pre-mier documentaire réalisé en 1998par le cinéaste Fabien Franey.

OUVERTURE AU PUBLIC :mercredi de 9 h 30 à 12 h

et de 14 h à 18 h,jeudi de 9 h 30 à 12 h

et de 14 h à 20 h,vendredi de 9 h 30 à 12 h.

Soirée festivesamedi 19 mars

§ dès 19 h 30accueil musical par DjeourCissokho, joueur de koraCette harpe africaine à vingt et unecordes est l’instrument des griotsmandingues, conteurs d’histoiresqui transmettent la mémoire ances-trale de leurs peuples par la voix etla musique. C’est dans les années 90que Djeour a créé, à Dakar, son propregroupe : Allalaké. Sa notoriété s’esttrès vite étendue à toute l’Afrique del’Ouest. Depuis 2001, il se produits u r de nombreuses scènes musicalesparisiennes et de l’hexagone. No-blesse, énergie vitale, luminosité,science et beauté rythmique etvocale, caractérisent ce musicien etson groupe qui prolongent et renou-vellent la tradition mandingue.§ à 20 hprésentation du documentairede Fabien Franeyréalisé en février 2005 à l’occasionde l’inauguration du centre de santéde Kolobo.Cette projection sera suivie d’échan-

ges entre le réalisateur, les membresde la délégation gentilléenne (lirepages 2 et 3) et les personnes enga-gées dans cette coopération par lebiais du collectif Kolobo.§ à partir de 21h 30dégustationde spécialités africainesavec un buffet malien préparé parles membres de l’association desJeunes du 162. Cet instant gastrono-mique sera accompagné par unnouvel intermède musical de DjeourCissokho.§ tout au long de la soiréeinterventions de la troupeAnopée-théâtrequi donnera lecture de textes écritsgrâce aux témoignages d’habitantsde Kolobo, recueillis dans le villagemalien au début du mois dedécembre.

Fêter - à Gentilly - l’inauguration du CScom

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I N F O P R A T I Q U EToutes les festivités

se dérouleront dans lasalle des fêtes de la mairie14, place Henri-Barbusse