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Avis Technique 3/09-632 Mur à coffrage et isolation intégrés Ne peuvent se prévaloir du présent Document Technique d’Application que les productions certifiées, marque CSTBat dont la liste à jour est consultable sur Internet à l’adresse : www.cstb.fr rubrique : Evaluations Certification des produits et des services Précoffré TH Titulaire : Société FEHR S.A Route de Froeschwiller FR-67110 REICHSHOFFEN Tél. : (33) 03 88 06 27 90 Fax : (33) 03 88 06 27 91 E-mail : [email protected] Internet : www.fehr-technologies.com Usines : Société FEHR Technologies Préfabrication Route de Strasbourg – BP 46 FR-67242 BISCHWILLER Cedex Tél. : (33) 03 88 06 27 90 Fax : (33) 03 88 06 27 91 Société FEHR Technologies Rhônes-Alpes SAS Lieu-dit l’Armailler FR-26300 CHATEAUNEUF-SUR-ISERE Tél. : (33) 04 75 25 98 80 Fax : (33) 04 75 25 98 81 Commission chargée de formuler des Avis Techniques (arrêté du 2 décembre 1969) Groupe Spécialisé n° 3 Structures, planchers et autres composants structuraux Vu pour enregistrement le 6 mai 2010 Secrétariat de la commission des Avis Techniques CSTB, 84 avenue Jean Jaurès, Champs sur Marne, FR-77447 Marne la Vallée Cedex 2 Tél. : 01 64 68 82 82 - Fax : 01 60 05 70 37 - Internet : www.cstb.fr Les Avis Techniques sont publiés par le Secrétariat des Avis Techniques, assuré par le CSTB. Les versions authentifiées sont disponibles gratuitement sur le site internet du CSTB (http://www.cstb.fr) © CSTB 2010

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Avis Technique 3/09-632

Mur à coffrage et isolation intégrés

Ne peuvent se prévaloir du présent Document Technique d’Application que les productions certifiées, marque CSTBat dont la liste à jour est consultable sur Internet à l’adresse :

www.cstb.fr

rubrique :

Evaluations Certification des produits et des

services

Précoffré TH Titulaire : Société FEHR S.A

Route de Froeschwiller FR-67110 REICHSHOFFEN

Tél. : (33) 03 88 06 27 90 Fax : (33) 03 88 06 27 91 E-mail : [email protected] Internet : www.fehr-technologies.com

Usines : Société FEHR Technologies Préfabrication Route de Strasbourg – BP 46 FR-67242 BISCHWILLER Cedex

Tél. : (33) 03 88 06 27 90 Fax : (33) 03 88 06 27 91

Société FEHR Technologies Rhônes-Alpes SAS Lieu-dit l’Armailler FR-26300 CHATEAUNEUF-SUR-ISERE

Tél. : (33) 04 75 25 98 80 Fax : (33) 04 75 25 98 81

Commission chargée de formuler des Avis Techniques (arrêté du 2 décembre 1969) Groupe Spécialisé n° 3

Structures, planchers et autres composants structuraux

Vu pour enregistrement le 6 mai 2010

Secrétariat de la commission des Avis Techniques CSTB, 84 avenue Jean Jaurès, Champs sur Marne, FR-77447 Marne la Vallée Cedex 2 Tél. : 01 64 68 82 82 - Fax : 01 60 05 70 37 - Internet : www.cstb.fr

Les Avis Techniques sont publiés par le Secrétariat des Avis Techniques, assuré par le CSTB. Les versions authentifiées sont disponibles gratuitement sur le site internet du CSTB (http://www.cstb.fr) © CSTB 2010

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Le Groupe Spécialisé n° 3 « Structures, planchers et autres composants structuraux » de la Commission chargée de formuler les Avis Techniques, a examiné le 18 novembre 2009 le procédé de murs à coffrage et isolation intégrés « Précoffré TH » présenté par la société FEHR S.A.. Il a formulé sur ce procédé l’Avis Technique ci-après. Cet Avis a été formulé pour les utilisations en France européenne. L’Avis Technique formulé n’est valable que si la certification CSTBat visée dans le Dossier Technique, basée sur un suivi annuel et un contrôle extérieur, est effective.

1. Définition succincte

1.1 Description succincte Procédé de mur à coffrage et isolation intégrés constitué de deux parois minces préfabriquées en béton armé, maintenues espacées par un cylindre de liaison et des connecteurs en résine vinylester armés de fibres de verre entre lesquelles on intègre un isolant et servant de coffrage en œuvre à un béton prêt à l’emploi, pour réalisation de murs articulés ou encastrés.

Le procédé est destiné à la réalisation de parois porteuses ou non porteuses, de superstructure, de murs périphériques pouvant contenir des poutres voiles, des poutres et des poteaux.

Des aciers de liaison sont insérés en œuvre dans le béton coulé sur place ; les panneaux de coffrage peuvent être associés à des éléments structuraux complémentaires coulés sur place ou préfabriqués.

Les menuiseries sont rapportées en œuvre. Les huisseries métalliques peuvent être incorporées.

Revêtements • extérieur : parement de la paroi extérieure en béton brut ou

complété par un revêtement mince type peinture ou enduit

• intérieur : finitions classiques sur béton lisse

2. AVIS L’Avis porte uniquement sur le procédé tel qu’il est décrit dans le Dossier Technique joint, dans les conditions fixées au Cahier des Prescriptions Techniques (§2.3).

L’Avis ne vaut que pour les fabrications faisant l’objet d’un certificat CSTBat délivré par le CSTB.

2.1 Domaine d’emploi accepté Murs de superstructures de locaux d'habitation, bureaux, établissements recevant du public, locaux industriels. Les limites de hauteur résultent de l’application des règles de dimensionnement définies et approuvées ci-après, ainsi que d’une limitation à 10 niveaux (R+9).

L’utilisation dans les ouvrages à la mer ou exposés aux embruns ou aux brouillards salins, ainsi que les ouvrages exposés à des atmosphères très agressives n’est pas visée dans le présent Avis.

Possibilité d'emploi en zone sismique moyennant les dispositions spécifiques définies dans le Dossier Technique et complétées par les prescriptions techniques correspondantes ci-après.

Les planchers suspendus présentés au paragraphe 3.341 du Dossier Technique, ainsi que les liaisons avec boîtes d’attente présentées à la Figure 12, ne sont pas visés par le présent Avis pour une utilisation en zone sismique.

2.2 Appréciation sur le procédé

2.21 Satisfaction aux lois et règlements en vigueur et autres qualités d’aptitude à l’emploi

Stabilité La stabilité des ouvrages à laquelle peuvent être associés, dans les limites résultant de l’application du Cahier des Prescriptions Techniques ci-après, les murs réalisés selon ce procédé, peut être normalement assurée.

Les systèmes associés à ce procédé de mur, et en particulier les systèmes de plancher, doivent être vérifiés suivant les prescriptions des textes de référence s’y rapportant (DTU ou Avis Technique suivant la traditionalité ou non du système concerné).

Pour la construction en zone sismique, la résistance aux efforts tangents des jonctions de rives de panneaux constituant des pans de contreventement ne peut être prise en compte que moyennant l’adjonction en œuvre d’aciers de liaison.

Sécurité au feu Le parement en béton bénéficie conventionnellement du classement de réaction au feu M0.

Les tableaux de l’Annexe 7 donnent les champs de température dans les parois. Les organes de suspension sont vérifiés d’après les formules données en Annexe 7, page 73. La résistance du voile structurel est calculée selon les règles en vigueur.

Les organes de suspension ne doivent pas être positionnés au-dessus des linteaux : la distance minimale entre le linteau et l’emprise de l’organe de suspension est de 1 m.

En tant qu’éléments de façades, le procédé Précoffré TH doit respecter les prescriptions de l’instruction technique n°249, notamment la mise en place d’une coupure feu de type laine minérale par exemple, tous les deux niveaux pour éviter des effets de cheminée et sur le pourtour des ouvrants pour empêcher la propagation d’un étage à l’autre.

Prévention des accidents lors de la mise en œuvre et de l'entretien Le système permet de l’assurer normalement.

Isolation thermique Elle est assurée par l’isolation intégrée au panneau préfabriqué. Ce système d'isolation thermique par l'extérieur permet d'éviter les ponts thermiques courants.

Afin que l’isolant joue convenablement son rôle, la présence en parement extérieur d’une garniture de joint apte à assurer, au droit des joints, sa protection à l’eau est indispensable.

Le calcul du coefficient de transmission thermique du procédé Précoffré TH Up se fait par la formule suivante :

1702

121 ,

eeeeU

n

i

iP

+++

+=

λ

platplatcylindrecylindreconnecteur nn χχχ +++4

Où :

iλ : Conductivité thermique de l’isolant, certifiée ACERMI, en W/(m.K)

sconnecteurχ : Coefficient de transmission thermique ponctuel lié à la

présence d’un connecteur et déterminé selon le fascicule 4/5 des « Règles Th-U », en W/K

cylindreχ : Coefficient de transmission thermique ponctuel lié à la

présence d’un cylindre et déterminé selon le fascicule 4/5 des « Règles Th-U », en W/K

platχ : Coefficient de transmission thermique ponctuel lié à la

présence d’un plat de renfort et déterminé selon le fascicule 4/5 des « Règles Th-U », en W/K

cylindren : Nombre de cylindre par m² de paroi, en m-2

platn : Nombre de plat de renfort par m² de paroi, en m-2

021 b,b,b,bi : Epaisseurs des différentes couches représentées sur le

schéma ci-dessous, en m :

b2 b 1 bi b0

Extérieur Intérieur

Peau préfabriquée

Isolant

Béton coulé en place

3/09-632 3

Le calcul des coefficients de ponts thermiques de liaison doit se faire selon le fascicule 5/5 des « Règles Th-U », suivant le paragraphe traitant de l’isolation par l’extérieur.

La justification de la conformité à la réglementation thermique doit se faire au cas par cas selon les « Règles Th-U ».

Les éléments validés par le CSTB sont donnés dans le tableau en annexe du présent Avis. Ces valeurs sont données pour des isolants en polystyrène expansé, certifiés ACERMI, définis au paragraphe 2.2 du Dossier Technique.

Isolation acoustique A défaut de résultat expérimental, l'indice d'affaiblissement acoustique des murs extérieurs vis-à-vis des bruits de l’espace extérieur peut être déterminé sur la base de l’application de la loi de masse, en assimilant les panneaux à des panneaux homogènes de masse égale à la masse de la partie structurelle (paroi préfabriquée intérieure et noyau coulé en place).

Il est alors estimé que la constitution des murs de ce procédé peut permettre d’obtenir la valeur d’isolement minimale de la réglementation fixée à 30 dB.

Etanchéité des murs extérieurs Moyennant le choix de l’organisation appropriée par application des critères définis dans le Dossier Technique, et un bétonnage très soigneux (utilisation de goulottes de bétonnage notamment) en particulier au voisinage des points singuliers (allèges, raccordements entre panneaux...), l’étanchéité des ouvrages et bâtiments du domaine d’emploi accepté peut être considérée comme normalement assurée.

Risques de condensation superficielle Etant donné l’isolation thermique par l'extérieur intégrée dans le procédé, les ponts thermiques les plus courants sont évités et les risques de condensation superficielle sur ces murs sont donc très limités.

Confort d'été Pour la détermination de la classe d'inertie thermique quotidienne des bâtiments, qui constitue un facteur important du confort d'été, les murs extérieurs de ce procédé appartiennent à la catégorie des parois lourdes à isolation rapportée à l’extérieur. Leur inertie est déterminée au moyen des règles TH-I et la masse surfacique utile à prendre en compte dans les murs extérieurs est celle de la paroi préfabriquée intérieure et du noyau coulé en place.

Finitions-Aspect Les finitions prévues sont à l'extérieur et à l’intérieur les finitions classiques sur béton. Leur comportement ne devrait pas poser de problème particulier si leurs conditions de mise en œuvre satisfont au Cahier des Prescriptions Techniques ci-après. Il ne peut être cependant totalement exclu que, malgré la présence nécessaire d'aciers de liaison, de fines fissures, sans autre inconvénient que leur aspect, se manifestent au droit de certains joints entre panneaux de coffrage non revêtus. En cas d’absence d’aciers de liaison dans les jonctions intérieures, une fissuration du mur au droit des joints est probable.

2.22 Durabilité-Entretien La garniture extérieure des joints est constituée d’un mastic élastomère à bas module présentant une bonne déformabilité. Une telle caractéristique est indispensable compte tenu de l’amplitude des variations dimensionnelles des joints verticaux entre panneaux et des joints entre menuiseries et paroi extérieure par suite du choix du noyau en béton coulé en place pour recevoir la fixation.

Les acrotères constitués par un prolongement des panneaux du dernier niveau doivent comporter des armatures de sections conformes à celles prévues dans les Prescriptions Techniques des panneaux sandwiches à voile extérieur librement dilatable (cf. Cahier du C.S.T.B. n° 2159, livraison 279, référence 2).

Moyennant les précautions de fabrication et de mise en œuvre, et les limitations précisées dans le Cahier des Prescriptions Techniques, la durabilité d'ensemble des murs de façade de ce procédé peut être considérée comme équivalente à celle de murs traditionnels en béton.

Elle requiert :

• l'exécution des travaux normaux d'entretien des façades en béton,

• la réfection, selon une périodicité de 10 à 15 ans, des garnitures de mastic extérieures.

2.23 Fabrication et contrôle Réalisée en usine fermée spécialement équipée, la fabrication des panneaux de coffrage, qui fait appel pour l’essentiel aux techniques de la préfabrication lourde bénéficie de la précision que permet ce mode classique de fabrication.

Le retournement de la moitié de panneau coulée en première phase constitue l’opération la plus délicate du point de vue de la précision d’assemblage des deux lames ; la précision requise est obtenue

moyennant le contrôle régulier et l’ajustement, si nécessaire, des paramètres de la machine de retournement.

Le présent Avis est formulé dans l’hypothèse de l’existence d’un autocontrôle de la fabrication, surveillé par le CSTB et reconnu par une certification CSTBat. Les « Précoffré TH » bénéficiant d’un certificat valide sont identifiables par la présence du logo CSTBat suivi du numéro de marquage apposé sur eux.

2.24 Mise en œuvre La mise en œuvre de ce procédé nécessite la prise en compte, à tous les stades de l'exécution et par l'ensemble des intervenants, des conséquences de la libre dilatation du voile extérieur des panneaux.

Effectuée par des entreprises en liaison dès la phase de conception avec le fabricant titulaire de l'Avis, qui leur livre les panneaux de coffrage accompagnés du plan de pose complet, elle présente d'importantes différences par rapport aux méthodes traditionnelles définies dans le DTU n° 23.1, entre autres :

• présence de raidisseurs segmentant le volume à bétonner ;

• épaisseur du béton de remplissage pouvant être inférieure à 12 cm ;

• absence de vibration du béton ;

• limitation à l'épaisseur du seul voile coulé en œuvre des sections de continuité en rives des panneaux ;

• relative difficulté de mise en place d'aciers de continuité horizontaux dans les jonctions verticales ;

• impossibilité d'observer la qualité du bétonnage en partie courante.

Ces caractéristiques engendrent des limitations précisées dans le Cahier des Prescriptions Techniques ; elles nécessitent en outre de l'entreprise de mise en œuvre des précautions particulières et un entraînement des équipes de montage. Le titulaire de l'Avis fournira aux entreprises un Cahier des charges de montage et mettra à leur disposition, sur leur demande, des possibilités de formation du personnel.

Il leur diffusera le contenu du présent Avis Technique et notamment le domaine d’emploi accepté et les prescriptions techniques dont il est assorti.

2.3 Cahier des Prescriptions Techniques.

2.31 Conditions de conception 1. Les justifications de calcul de stabilité et de résistance des murs

doivent prendre en compte la présence des joints entre panneaux de coffrage et donc n’être arrêtées qu’après calepinage de l’ouvrage.

2. Les murs Précoffré TH doivent être conçus sur la base des hypothèses suivantes. Pour chaque panneau :

a) la peau extérieure est librement dilatable

b) elle est fixée au voile intérieur par un seul cylindre positionné au centre de gravité

c) si le positionnement au centre de gravité n’est pas envisageable ou si la capacité portante du cylindre n’est pas suffisante pour reprendre le poids propre de la paroi extérieure, le cylindre est décentré et un plat de renfort est ajouté.

3. Les murs réalisés suivant le procédé Précoffré TH peuvent être considérés comme porteurs lorsque l’épaisseur structurelle (épaisseur de la paroi intérieure + épaisseur du noyau coulé en place) est supérieure à 16cm.

4. Pour la détermination de la capacité résistante en section courante du mur à coffrage intégré, la résistance équivalente à la compression prise en compte pour l’épaisseur structurelle du mur (paroi intérieure + noyau coulé en œuvre) correspond à :

)f),)bb(

bb(E.fmin(F n,cn,vp,ceq,c 201

014

28311103

+×××+−= −

avec :

fc,p = résistance caractéristique du béton des parois préfabriquées

fc,n = résistance caractéristique du béton du noyau coulé en place

Ev,n = module élastique différé du béton du noyau coulé en place

b1 = épaisseur de la paroi préfabriquée intérieure

b0 = épaisseur du noyau coulé en place

Cette résistance sera prise en compte pour l’ensemble des éléments intégrés dans le mur à coffrage intégré (poteau, poutre voile…).

De plus, les effets de second ordre (liés au retrait différentiel des bétons préfabriqués et coulés en œuvre) doivent être pris en compte dans le dimensionnement des panneaux conformément au paragraphe 3.22 du Dossier Technique établi par le demandeur.

5. L’organisation des panneaux doit être conçue de telle sorte que chacun des voiles extérieurs en béton soit librement dilatable

4 3/09-632

grâce notamment à l’absence de tout contact rigide avec un autre voile, une façade perpendiculaire ou un autre corps de bâtiment.

6. Sauf à rétablir par armatures rapportées la continuité des raidisseurs, les jonctions horizontales des panneaux sont à considérer comme articulées. Des poteaux verticaux, disposés à un espacement compatible avec un effet de plaque, peuvent utilement être utilisés en renfort, le cas échéant.

7. Sauf justification explicite de la stabilité des panneaux, les joints horizontaux entre panneaux doivent se situer au droit des planchers, et en aucun cas entre deux planchers.

8. Si l’enrobage intérieur des armatures de structures est supérieur à 1 cm, le périmètre utile ui (cf. art. A.6.1.3. des règles BAEL) n’est pas minoré. Si l’armature est tangente à l’interface de reprise, ui est multiplié par 0,8. Si l’armature est sécante au plan de reprise, ui est multiplié par 0,5.

ii Périm. utile : 0.5uPérim. utile : 0.8uiPérim. utile : u

1 cm

9. Les enrobages côté intérieur des armatures au droit des joints

doivent respecter les règles en vigueur, en fonction de l’agressivité intérieure.

10. Le bétonnage s'effectue dans les conditions de vitesse et de hauteur de chute spécifiées au paragraphe 5.2 du Dossier Technique.

11. Dispositions parasismiques

d) Généralités

La détermination des efforts induits par les actions sismiques sur un voile réalisé en mur à coffrage et isolation intégrés peut se baser sur la section homogène équivalente au voile banché substitué.

Dans le cas de figure où le voile est libre sur l’un de ces côtés, on pourra se reporter à la vérification de la stabilité de forme effectuée pour les poutres voiles.

e) Liaisons entre Précoffré TH en zone courante :

Le joint doit être vérifié au cisaillement. L’effort tranchant sollicitant doit être comparé aux efforts tranchants résistants mobilisables en fonction du type de liaison (horizontale ou verticale) et du cas de charge étudié, suivant la méthode de calcul présentée à l’Annexe 5 du Dossier Technique. Cette vérification est réalisée par le Bureau d’Etudes Interne du titulaire et permet de déterminer le type de liaison à utiliser pour le panneau étudié.

f) Liaisons entre Précoffré TH au droit d’une dalle :

Afin de s’assurer du non glissement du voile par rapport à la dalle sous les sollicitations dynamiques, le joint doit être vérifié au cisaillement conformément à l’Art. 11.8.2.1.3 des règles PS92 sur la base du noyau (béton coulé en place) du Précoffré TH.

g) Liaisons à l’intersection de deux ou plusieurs voiles :

Les intersections de voiles nécessitent systématiquement la mise en œuvre d’un chaînage vertical. Ce chaînage peut être incorporé dans le mur à coffrage intégré ou mis en œuvre par le biais des armatures de coutures. Le choix entre ces deux solutions sera fonction de la section du tirant, de l’épaisseur du mur à coffrage intégré et des contraintes de mise en œuvre. Les dispositions minimales des règles PS92 doivent être respectées, notamment les dispositions de l’Art. 11.4.3.

h) Exigences relatives au façonnage des armatures :

Les armatures transversales des poutres et poteaux doivent respecter les dispositions constructives définies dans les règles PS92.

12. Dans le cas de calfeutrement des joints de murs, tenir compte pour la justification des Précoffré TH de la réduction de section de béton au droit de ces joints.

13. La tenue au feu des organes de suspension (cylindre + plat de renfort) doit être vérifiée en fonction de leur taux de chargement (chargement à chaud/capacité résistante à froid) qui doit rester inférieur au coefficient kfi donné en Annexe 7 du Dossier Technique.

2.32 Conditions de fabrication Compte tenu de la minceur des voiles de coffrage, les raidisseurs métalliques doivent être fabriqués avec une grande précision pour respecter les exigences d’enrobage minimal et assurer la couture de la paroi intérieure et du béton coulé en place.

Ces raidisseurs doivent faire l’objet d’une certification par un organisme extérieur. Les critères de certification sont les suivants :

• hauteur déclarée avec une tolérance de +/-2mm sur cette dimension,

• résistance des soudures :

Ce contrôle porte sur la résistance des soudures du treillis aux aciers longitudinaux inférieurs et supérieurs. Il s'agit de la résistance au cisaillement d'une seule soudure sollicitée par traction exercée sur une diagonale du treillis, l'effet éventuel de la seconde soudure de la boucle étant neutralisé par le sciage préalable de la boucle.

Statistiquement, avec un fractile de 5% et un niveau de confiance de 90%, les résistances de ces soudures doivent être supérieures aux valeurs données, en fonction des diamètres des diagonales, dans le tableau ci-après :

Tableau 1

Le béton des panneaux de coffrage doit faire l'objet d'un contrôle régulier.

L’isolant utilisé dans les panneaux Précoffré TH doivent faire l’objet d’une certification ACERMI, comme le prévoit le Dossier Technique établi par le demandeur.

2.33 Conditions de stockage et de transport Dans les panneaux de façade comportant une ou plusieurs baies, il est rappelé que l’on doit mettre en œuvre, au moins pour les opérations de manutention, des tirants ou entretoises de rigidité suffisante pour équilibrer, sans déformation sensible, les moments susceptibles d’être engendrés dans le plan du panneau par les efforts concentrés au droit des points de levage.

La manutention des éléments, dans une position verticale, s’effectue uniquement par les câblettes incorporées dans les deux peaux de l’élément Précoffré TH. En aucun cas la manutention ne peut s’effectuer par les raidisseurs.

Lors du transport vertical des panneaux et de leur stockage vertical, on doit prévoir des cales prenant simultanément l’appui des deux voiles.

Le stockage sur chantier des éléments doit être effectué sur une aire régulièrement plane et stable à la charge de l’entreprise ; l’aire de livraison doit être facile d’accès pour les camions.

2.34 Conditions de mise en œuvre Pour la stabilité en phase provisoire, le dimensionnement des douilles doit être réalisé pour la valeur de vitesse de vent spécifiée dans les DPM. En l’absence de vitesse de vent spécifiée dans les DPM, une valeur de 85 km/h, quelle que soit la direction du vent, sera retenue (en référence à la norme NF P 93 350 relative aux banches, art. 6.3.1.6).

Le bétonnage en œuvre doit être réalisé conformément aux prescriptions du paragraphe 5.2 du Dossier Technique.

Une attention particulière doit être portée à la protection en tête de panneau de l’isolant pour éviter toute infiltration du béton.

Avant de procéder au bétonnage, les parois coffrantes doivent être humidifiées, au jet d’eau par exemple ; tout excès d’eau en pied de coffrage doit être évacué avant bétonnage. On doit s’assurer avant bétonnage, que les dispositifs d’étanchéité des coffrages en rive basse et dans les joints ont été correctement mis en place.

Si l’utilisation de coupleurs d’armatures est prévue, ces derniers doivent bénéficier d’un certificat délivré par l’AFCAB.

Le désaffleurement éventuel entre panneaux de coffrage côté intérieur doit être traité avec un mortier de ragréage avant la mise en œuvre des revêtements.

Les menuiseries doivent être conçues pour permettre la mise en place, dans le joint entre dormant et panneaux en béton, d’une garniture extérieure d’étanchéité à l’eau (mastic sur fond de joint) et d’une garniture intérieure d’étanchéité à l’air.

Pour constituer la garniture extérieure des joints de panneaux, on doit choisir un mastic élastomère à bas module.

Les garnitures de mastic des joints entre panneaux doivent être mises en place entre des lèvres de joints dépoussiérées, non mouillées et traitées, si nécessaire, avec un primaire prescrit par le fournisseur de mastic.

∅ des Diagonales (sinusoïdes)

Résistance de la soudure R [daN]

Force disponible à la limite élastique FS

[daN]

∅ 5 mm 980 982

∅ 6 mm 1180 1414

3/09-632 5

2.35 Contrôle et certification Les contrôles doivent permettre de garantir les caractéristiques certifiées suivantes :

• la résistance caractéristique à la compression à 28 jours du béton des parois préfabriquées, fc,p

• épaisseur des parois, b1 et b2

• enrobages des armatures

• profondeur d’ancrage des cylindres, des connecteurs et des plats de renfort éventuels

Conclusions

Appréciation globale A condition que chaque fabrication bénéficie d’une certification CSTBat, l’utilisation du procédé dans le domaine d’emploi visé est appréciée favorablement.

Validité 3 ans, jusqu’au 30 novembre 2012.

Pour le Groupe Spécialisé n°3 Le Président

J.P. BRIN

3. Remarques complémentaires du Groupe Spécialisé

Le procédé PRECOFFRE TH a un fonctionnement assimilable aux murs à voile extérieur librement dilatable. A ce titre, le Groupe tient à souligner que l’organisation des panneaux doit permettre ce fonctionnement grâce notamment à l’absence de tout contact rigide avec un autre voile, une façade perpendiculaire ou un autre corps de bâtiment.

Par ailleurs, il est rappelé que le dimensionnement des panneaux doit être réalisé par le titulaire, sur la base d’une étude de stabilité de l’ensemble de l’ouvrage réalisée par un bureau d’étude technique extérieur.

Le Groupe n’a pas pu disposer des informations concernant les caractéristiques du béton des voiles faisant l’objet du PV d’essai sur les câblettes de levage, ni du détail du dispositif maintenant l’écartement des voiles au droit des câblettes pendant le levage. En conséquence, les valeurs de charge de levage du Dossier Technique sont données à titre indicatif, sans avoir été confirmées par le Groupe.

Les raidisseurs doivent faire l’objet d’une certification par un organisme extérieur. Cette certification porte sur le contrôle de la hauteur et de la résistance des soudures des raidisseurs.

Le Rapporteur du Groupe Spécialisé n°3 N. RUAUX

6 3/09-632

Dossier Technique établi par le demandeur

A. Description

1. Destination et principe

1.1 Domaine d’emploi Le procédé de murs à coffrage intégré « Précoffré TH» est destiné à la réalisation de murs porteurs ou non porteurs en superstructure, de murs de refends, de murs façades, de poutres voiles, de poutres et de poteaux.

1.2 Description succincte Ces murs sont constitués de panneaux coffrants destinés à être remplis avec du béton coulé sur place. Ils sont constitués de deux parois préfabriquées en béton armé reliées par des connecteurs pultrudés, en fibres de verre et résine vinylester, et par un cylindre métallique entre lesquelles on intègre un isolant. L’épaisseur totale du mur est comprise entre 26cm et 50cm (Cf. Figure 1).

Les Précoffrés TH peuvent être associés à divers éléments de structure : poteaux et poutres préfabriqués ou coulés en place, prédalles, dalles alvéolaires,…

Les liaisons entre Précoffrés TH sont assurées par des armatures rapportées disposées dans la partie coulée en œuvre, ou par des armatures intégrées aux murs.

L’encastrement entre Précoffrés TH dans les angles ou avec d'autres ouvrages est réalisé par des armatures intégrées aux Précoffrés TH ou disposées dans le béton coulé en place.

Des armatures de poteaux, longrines, linteaux, encadrements d’ouvertures peuvent être incorporées au Précoffré TH ou rapportées sur chantier. De même, les huisseries, menuiseries, gaines, boîtiers, platines, négatifs, goujons, et autres équipements ou inserts, peuvent être incorporés aux Précoffrés TH ou rapportés sur chantier dans des réservations prévues à cet effet.

2. Matériaux utilisés Les matériaux mis en œuvre sont:

• le béton des parois préfabriquées

• l’isolant en polystyrène, ou polyuréthane selon les cas

• les connecteurs : des tiges filetées en fibres de verre et résine vinylester

• les cylindres de liaison en acier inoxydable, les plats d’ancrage complémentaires éventuels (éléments du procédé « MVA », AT n°1/04-806)

• le béton de remplissage,

• les aciers,

• les matériaux de traitement des joints,

• les matériaux d'habillage ou de traitement intérieur et extérieur.

2.1 Béton des parois préfabriquées Les bétons réalisés en usine sont conformes à la norme NF EN 206-1 concernant la classe d’environnement XF1.

Granulométrie : sable 0/4, gravier 8/16.

La résistance caractéristique minimale est de 40 MPa à 28 jours.

2.2 Isolant L’isolant mis en œuvre se présentera sous forme de plaques rigides, découpées, à bord droits et d’épaisseur comprise entre 6 et 15cm, pour s’adapter aux exigences thermiques requises par les ouvrages.

L’isolant fait l’objet d’un classement ACERMI, garantissant le coefficient l de conductivité thermique. Le niveau de performances minimales requis pour l’isolant est I2S1O2L2, et l’isolant retenu dispose d’un PV de classement au feu.

La masse volumique, les caractéristiques dimensionnelles, la résistance de l’isolant font l’objet de contrôles par le fabricant.

L’isolant utilisé usuellement est un polystyrène expansé certifié ACERMI de conductivité thermique λ = 0,035 W/(m.K).

Pour des performances thermiques meilleures, un isolant de type mousse rigide de polyuréthanne de conductivité thermique certifiée ACERMI λ = 0,023 W/(m.K) est utilisé.

La laine de roche est utilisée pour les dispositions spécifiques à la résistance au feu et à sa propagation.

2.3 Connecteurs Les connecteurs participent à la tenue des deux peaux pendant la coulée du béton. En phase définitive, ils participent à la stabilité globale du mur pour la reprise des effets de vent.

Le connecteur est un barreau pultrudé de diamètre 12mm, en fibre de verre et résine vinylester, usiné afin d’apporter des performances d’adhérence similaires aux fers à béton.

Il est fabriqué par la société SCHÖCK.

Le connecteur choisi est le COMBAR annelé.

Limite d’élasticité de calcul fyd 435 MPa

Module d’élasticité Es 60 GPa

Conductivité thermique 0,5 W/(m.K)

Section 113 mm²

Inertie 1.103 mm4

2.4 Cylindres de connexion et ancrages complémentaires

Cylindres Des cylindres de retenue de type Halfen MVA (Avis Technique n°1/04-806) en acier inoxydable 1.4571 de diamètre 255mm, d’épaisseur 1.5mm de type Halfen MVA servent à reprendre le poids propre de la paroi extérieure qui reste librement dilatable. (Cf. Figure 2).

Les dimensions de ces systèmes d’accroche ponctuels dépendent de l’épaisseur totale du mur.

Ces cylindres ont pour fonction de reprendre le poids du voile extérieur en phase provisoire et en phase définitive, en situation de séisme et en cas d’incendie. Leur capacité résistante est définie dans le Dossier Technique de l’Avis Technique n°1/04-806 du procédé « MVA » et reprise ci-dessous :

Ep. Isolant (mm)

60 70 80 90 100 110 120 130 140 150

Capacité résistante (kN)

49(*) 44(*) 40(*) 38(*) 32,4 30,4 28,7 27,1 25,7 24,5

(*)Valeurs reprises du cas du cylindre d’épaisseur 1mm.Le cylindre est armé dans chaque voile avec 2 x 2 barres HA6 en acier inoxydable austénitique, positionnées perpendiculairement dans ce dernier (cf. Figure 2).

2 x 2 barres HA 6 d’ancrages complémentaires peuvent être prévues dans le noyau suivant les exigences de sécurité au feu requises (cf. Annexe 7).

Ancrages complémentaires - plats Des ancrages complémentaires sont intégrés dans le mur pour assurer la tenue de la paroi extérieure lorsque le cylindre est insuffisant. Ces ancrages sont des plats en acier inoxydable austénitique de 3 mm d’épaisseur et 320mm de longueur Leur capacité résistante est définie dans le Dossier Technique de l’Avis Technique n°1/04-806 du procédé « MVA » et reprise ci-dessous.

Ep. Isolant (mm)

60 70 80 90 100 110 120 130 140 150

Capacité résistante (kN)

44,2 41,2 38,4 35,8 33,7 31,8 30,0 28,4 27,0 25,9

Ils sont ancrés dans chaque voile avec 8 barres HA6 en acier inoxydable austénitique (cf. Figure 2).

8 barres HA 6 d’ancrages complémentaires peuvent être prévues dans le noyau suivant les exigences de sécurité au feu requises (cf. Annexe 7).

L’enrobage des armatures d’ancrages sera conforme à l’article 2.6. L’enrobage des éléments de connexion ci-dessus doit être conforme à l’Avis Technique 1/04-806. Au minimum, son enrobage est supérieur à 1 cm et son ancrage dans le béton est d’au moins 5 cm.

2.5 Béton de remplissage Béton Prêt à l’Emploi, conforme au projet et à la norme NF EN 206-1 et de résistance caractéristique minimale à 28 jours de 25 MPa (classe de résistance mini C25/30).

• pour une épaisseur de remplissage de béton inférieure à 9 cm : microbéton avec un Dmax 8 ou un Dmax 10.

3/09-632 7

• pour une épaisseur de remplissage supérieure ou égale à 9 cm : Dmax 16.

Classe de consistance S4 ou S5 (affaissement au cône d’Abrams ≥ 160 mm) selon la norme NF EN 206-1.

La consistance fluide est obtenue par ajout d’un superplastifiant haut réducteur d’eau conforme à la norme NF EN 934-2.

Pour une utilisation en murs porteurs, l’épaisseur nominale du vide rempli de béton coulé en place est au moins de 10cm.

2.6 Armatures B500 : acier en barres filantes ou façonnées, intégrées aux murs Précoffrés TH conforme à la norme NF A35-016-1.

TSHA B500 : panneaux de treillis soudés intégrés aux murs Précoffrés TH, ou utilisés en acier de liaisons conforme à la norme NF A35-016-2.

La paroi préfabriquée côté isolant comprend un ferraillage minimum de 0,2% de la section de béton.

La paroi préfabriquée côté noyau porteur comprend au minimum :

• 1,2 cm²/ml d’aciers verticaux

• 1,2 cm²/ml d’aciers horizontaux

• avec des espacements maximums entre armatures de 33 cm dans les deux directions.

Dans la direction parallèle aux raidisseurs, la section d’armature des raidisseurs est prise en compte dans cette section minimale.

Enrobage des armatures :

L’enrobage des armatures est choisi en fonction de la nature agressive ou non du milieu ambiant dans lequel sera placé le mur. C’est le cas aussi bien pour les parois intérieures et extérieures, que pour la partie béton coulé en place, au droit des joints.

Nota : Les enrobages minimaux définis dans ce paragraphe sont compris toutes tolérances épuisées.

Moyennant les résistances caractéristiques minimales visées au paragraphe 2.1, l’enrobage minimal est au moins égal à 2cm pour les façades exposées.

Pour les parois situées dans des locaux couverts et clos et qui ne seraient pas exposées aux condensations, l’enrobage minimal est de 1cm.

Côté isolant, les armatures de la paroi extérieure du Précoffré TH respecteront un enrobage minimal de 1,5 cm.

Les armatures positionnées dans l’épaisseur de béton coulé en place respecteront un enrobage de 3 cm du côté de l’isolant.

Raidisseurs :

Des raidisseurs métalliques (Cf. FIGURE 3) espacées d'au plus 60cm assurent la liaison entre la paroi intérieure du Précoffré TH et le noyau coulé en place.

Elles peuvent être :

• de section triangulaire, type KAISER OMNIA KT800 ou équivalent, filant sup. ∅8, filants inf. 2∅5, et diagonales ∅5.

• de section triangulaire type KAISER OMNIA KT900 ou équivalent, filant sup. ∅8, filants inf. 2∅5, et diagonales ∅5 ou ∅6.

• de section triangulaire (KAISER OMNIA KTW ou équivalent) filant sup. ∅8, filants inf. 2∅6 ou 2∅7, et diagonales ∅6 ou ∅7.

• de section carrée, réalisées sur mesure par les ateliers FEHR. Les cadres sont triangulés de manière à raidir la poutrelle vis-à-vis du glissement.

Le choix du type de raidisseur se fera en fonction des sollicitations de cisaillement à l’interface précoffré TH / noyau.

2.7 Douilles Elles assurent la liaison des parois du Précoffré TH avec les étais tire-pousse pendant le montage et le bétonnage. Elles peuvent assurer la fixation d’équipements de sécurité.

Les douilles métalliques de type Pfeiffer ou équivalent sont scellées dans l’une des parois du panneau (cf. FIGURE 4).

Elles sont utilisées en combinaison avec des boulons métalliques adaptés (M12, M16, M20, etc…) et autorisent des usages multiples de serrages – desserrages.

2.8 Câblettes Les câblettes de manutention sont réalisées en câbles inoxydables. Elles ont fait l’objet d’un PV d’essai. Les câblettes de diamètre 9 mm sont prévues pour reprendre une charge maximale de 25kN et les câblettes de 12 mm, une charge maximale de 50kN.

2.9 Matériaux de jointoiement et d’étanchéité • Fond de joint type Bande d’étanchéité expansive, en mousse

polyuréthane ou cordon néoprène, pour blocage de la laitance,

• Mastics élastiques de classement SNJF F 25 E,

La mise en œuvre de ces produits est réalisée conformément aux recommandations et cahiers techniques dont ils font l’objet.

Le fournisseur des produits employés justifie leur compatibilité avec les environnements auxquels ils seront exposés.

En tête de murs :

• Chaperon béton

• Couvertine métallique

2.10 Matériaux de traitement du parement des murs (selon leur destination)

• Lasure

• Peinture

• Enduit hydraulique

• Résine

• RPE

3. Conception des Précoffrés TH suivant leur destination.

3.1 Généralités Les Précoffrés TH sont dimensionnés selon les règles usuelles de la résistance des matériaux et du béton armé en compression, en flexion simple ou composée avec le cas échéant vérification de la stabilité de forme.Le dimensionnement des murs courants se fera sur la base des règles usuelles du béton armé : DTU 23.1. Art 4.3.3 et BAEL

Les aciers de liaison doivent assurer la continuité mécanique entre :

• La fondation et le Précoffré TH

• Entre deux Précoffrés TH

• Le Précoffré TH et les ouvrages avoisinants

Les Précoffrés TH sont composés de deux parois en béton préfabriqué d’épaisseurs nominales au moins égale à 6cm pour la paroi intérieure et 7cm pour la paroi extérieure, reliées par un cylindre et maintenues par des connecteurs en matériaux composites d’entraxe égal à 50 cm.

L’épaisseur nominale des Précoffrés TH est supérieure ou égale à 26 cm. L’épaisseur nominale du béton coulé en place est au moins de 8cm.

Le panneau contre isolant est fractionné pour permettre sa libre dilatation. La longueur maximale de dilatation dépend de la dimension des panneaux.

Sous réserve de la vérification de la capacité résistante du cylindre par ailleurs (cf. paragraphe 2.4), les dimensions sont limitées pour un cylindre positionné au centre de gravité du panneau contre isolant suivant le tableau ci-dessous :

Epaisseur d’isolant (mm) Dimension maximale du panneau (m)

(sous réserve de dimensionner le cylindre par ailleurs, cf. § 2.4)

60 2,80x2,80

70 3,60x3,60

80 5,30x3,65

90

6,00x3,65

100

110

120

130

140

150

L’épaisseur nominale des joints entre panneaux est de 15 mm, soit une épaisseur minimale toutes tolérances épuisées de 10mm.

3.2 Bases de calcul

3.21 Résistance caractéristique du béton équivalent Pour le dimensionnement des éléments en Précoffré TH, on définit pour le béton une « résistance caractéristique équivalente » fc.eq28 à 28 jours, prise en compte pour l’épaisseur de la partie structurelle du mur, et égale à :

)f),)bb(

bb(E.fmin(F n,cn,vp,ceq,c 201

014

28311103

+×××+−= −

avec :

fc,p = résistance caractéristique du béton des parois préfabriquées

fc,n = résistance caractéristique du béton du noyau coulé en place

Ev,n = module élastique différé du béton du noyau coulé en place

8 3/09-632

b1 = épaisseur de la paroi préfabriquée intérieure

b0 = épaisseur du noyau coulé en place

Cette résistance sera prise en compte pour la justification de l’ensemble des éléments réalisés en Précoffrés ou intégrés dans les Précoffrés TH (poteaux, poutres, poutre voiles…).

Au niveau des joints entre panneaux de Précoffré TH, ou entre panneau de Précoffré TH et autre structure (radier…) la résistance caractéristique équivalente fc,eq28 à 28 jours, prise en compte est égale à fc,n.

Au droit des joints entre éléments de Précoffré TH ou entre élément et parties coulées en place, la section résistante à la compression est calculée en considérant l’épaisseur de la partie structurelle du mur, réduite des chanfreins éventuels, si:

• le joint présente une épaisseur nominale ≥ 3 cm , ou

• la pose est réalisée sur un mortier de calage de résistance au moins égale à la valeur fc,n prise en compte dans les calculs.

Dans le cas contraire, la section résistante est réduite à la section de béton du noyau.

La hauteur utile du mur prise en compte dans les calculs est évaluée en fonction des dispositions prises pour le remplissage effectif des joints de calage, déduction faite des enrobages et des positions relatives des armatures. Les dispositions propres à chaque élément sont décrites dans les paragraphes correspondants.

3.22 Prise en compte des effets du second ordre La prise en compte des effets du second ordre du au retrait différentiel du béton du noyau par rapport au béton de la paroi n’entraine pas de modification de la capacité résistante du mur lorsque l’on se trouve dans le domaine d’emploi suivant :

Epaisseur de la partie structurelle 16 cm 20 cm 25 cm

Hauteur limite du Précoffré TH 4 m 5 m 7 m

Hors de ces limites, la détermination de la capacité portante du Précoffré TH doit être effectuée en tenant compte d’une excentricité additionnelle eadd égale à :

( )210

4

161051

Hbb

EIE,

eeq

n,vadd ⋅

⋅⋅

⋅⋅=

− avec

( ) ⎟⎟⎠

⎞⎜⎜⎝

⎛⋅+⋅+⎟

⎟⎠

⎞⎜⎜⎝

⎛⋅+⋅= 2

10

302

01

311

3434bb

bEbb

bEEI n,v,v

eq

et H la hauteur du mur

3.23 Vérification de la contrainte de cisaillement à l’interface Précoffré / noyau

La présence d’un plan de reprise de bétonnage entre la paroi intérieure et le béton coulé en place, nécessite d’établir le monolithisme de la section structurelle.

La contrainte tangente à l’interface paroi / béton coulé en place est prise conventionnellement égale à :

b.lVu,uc ⋅= 11τ

L’effort tranchant Vu étant évalué pour une bande de largeur l, b étant l’épaisseur du noyau porteur (b = b0 + b1, avec b0 épaisseur du noyau et b1 épaisseur de la paroi préfa intérieure).

b

Suivant l’article 6.2.5 de l’EN 1992-1-1, la valeur limite de la contrainte de cisaillement τulim est telle que :

τulim = min (vRdi ; 0,5 ν fcd) et

vRdi = c·fctd + ρα·ft (μ·sinα + cosα)+ ρα’·ft (μ·sinα’ + cosα’)

avec :

fcd : valeur de calcul de la résistance en compression du béton de remplissage

fctd : valeur de calcul de la résistance en traction du béton de remplissage

ft = Min (fyk / γs ; R / (Ad · γs))

fyk = limite caractéristique d’élasticité des aciers

ν = 0,6.(1 – fc,n / 250)

c tel que :

• cas de charges à caractère principalement statiques : c = 0,35/2

• cas de charges dynamiques ou de fatigue : c = 0,35/4

μ = 0,6

α et α’ : inclinaisons des diagonales dans le plan longitudinal

ρα et ρα’

: pourcentages des armatures transversales ancrées de part et d’autre du plan de reprise, suivant l’angle α ou α’ calculé comme présenté ci-dessous.

Le plan de reprise peut être renforcé en resserrant les raidisseurs ou en disposant des raidisseurs de renforts pour augmenter la valeur de ρ.

Si la valeur limite de la contrainte de cisaillement est telle que : τulim > 0,07·fc,eq28/γb, alors il est nécessaire de disposer des armatures transversales d’effort tranchant.

Exemples :

Avec les raidisseurs courants type KAISER OMNIA KT800 constituées de diagonales ∅5mm et espacées de 60cm on a :

st20cm

ρα = ρα’ = (2.Ad·sinβ)/(st·e) avec : Ad : sections d’une diagonale (cm²)

e : espacement des poutrelles (m)

st : pas de sinusoïde (m)

β = 86°, soit sin β = 0.997

On obtient ρα = ρα’ = 0.0326%

Avec les poutrelles courantes type KAISER OMNIA KTW constituées de diagonales ∅6 et espacées de 60cm on a :

ρα = ρα’ = (2·Ad·sinβ)/(st·e)

avec : Ad : sections d’une diagonale (cm²)

e : espacement des poutrelles (m)

st : pas de sinusoïde (m)

β = 86°, soit sin β = 0.997

On obtient ρα = ρα’ = 0.0313 %

3.3 Type de liaison

3.31 Articulation entre panneaux

3.311 Joint vertical droit, d’angle droit et en T L’armature de liaison disposée dans le noyau permet de transmettre les efforts tranchants d’un mur à l’autre (Cf. FIGURES 10-11-12). La

3/09-632 9

section des armatures est fonction de l’effort tranchant à transmettre. En l’absence de justification précise, elle sera égale à la section des armatures horizontales disposée dans le Précoffré TH.

3.312 Joint horizontal droit Le principe de fonctionnement et de détermination des armatures est identique à la solution précédente (Cf. FIGURE 13).

3.32 Articulation couturée entre panneaux Les aciers de forme U intégrés au Précoffré TH en partie intérieure et disposés aux abouts permettent de garantir une couture optimale de la liaison entre les murs. La chronologie de mise en œuvre de ce type de joint est décrite en figure 16 pour les joints droits.

L’ensemble de ces solutions nécessite une fenêtre de tirage en partie inférieure du Précoffré TH pour permettre la bonne mise en place du panier d’armature de liaison.

3.321 Joint vertical droit : L’armature de couture disposée dans le noyau permet de transmettre les cisaillements d’un voile à un autre (Cf. Figure 16) les armatures en about de chaque Précoffré TH assurent la couture du panier d’armature de liaison.

3.322 Joint d’angle droit vertical : La solution C2 (Cf. Figure 17) est basée sur le même principe que la solution C1. Elle permet en même temps la réalisation des armatures de poteau à disposer à l’intersection de deux murs.

3.323 Joint d’angle vertical en T : Les solutions C3 et C4 (Cf. Figure 17) sont basées sur le même principe que la solution C1. Elles permettent en même temps la réalisation des armatures de poteau à disposer à l’intersection de trois murs.

3.324 Joint horizontal droit : La solution C5 (Cf. Figure 16) est basée sur le même principe que la solution C1.

3.33 Encastrement entre panneaux

3.331 Joint vertical droit La continuité du moment et du cisaillement entre deux panneaux le long d’un joint vertical est assurée par la mise en œuvre d’une clé mécanique réalisée par le croisement des paniers d’armatures (Cf. Figure 18).

Le décalage entre les deux parois sera fonction de la section d’armature à recouvrir. Le tableau fourni avec la liaison E1 permet de le déterminer.

Cette conception avec décalage de joints d’une face à l’autre permet de conserver une hauteur utile de flexion suffisante pour la transmission de moments de flexion, et couture efficacement la liaison d’un mur à l’autre pour la réalisation d’une étanchéité constructive.

La liaison E2 est une variante de la liaison E1, utilisée lorsque les sollicitations sont trop importantes pour être reprises par une liaison E1, ou lorsque le type de liaison en pied de mur ne permet pas de réaliser une liaison E1 (ripage impossible).

3.332 Joint d’angle droit vertical Le principe constructif est similaire à la solution pour les joints verticaux droits (Cf. Figure 20). La solution E3 permet de mobiliser un bras de levier optimal.

La solution E4 garantit l’encastrement par la mise en place d’armatures de coutures dans le noyau. Cette solution permet de mobiliser des efforts importants mais nécessite la mise en œuvre d’un coffrage de rive.

3.333 Joint d’angle vertical en T Ces deux solutions permettent de transmettre un moment à l’intersection de 3 panneaux, la différence entre les solutions E5 et E6 se fera en fonction des sollicitations à reprendre et des contraintes de chantier (Cf. Figure 20).

3.334 Joint vertical biais Le principe constructif de la solution est fonction de l’angle entre les deux murs :

Pour un angle supérieur à 135° le ferraillage de l’angle peut être intégré dans le Précoffré TH selon la même méthode que la solution pour les joints droits (Cf. Figure 21).

Pour les angles inférieurs à 135° l’armature sera rapportée dans la partie coulée en place.

10 3/09-632

La figure 21 décompose la cinématique de pose des armatures pour cette solution.

Pour des sollicitations importantes une variante basée sur l’ouverture du joint permet de préserver un bras de levier optimal.

3.335 Joint horizontal droit Le principe constructif est basé sur deux systèmes constructifs :

• La solution E8 (Cf. Figure 22) :

Les armatures en attente dans le mur sont calculées avec une hauteur utile réduite.

Les aciers disposés dans les parois du Précoffré sont calculées pour équilibrer le moment sollicitant qui se développe dans la section droite située immédiatement au-dessus de l’extrémité supérieure des attentes.

Les murs sont posés sur des cales d’au moins 2 à 3 cm d’épaisseur de manière à permettre le remplissage du joint au bétonnage, et la transmission des efforts de compression de la zone comprimée du Précoffré vers le mur inférieur. Ces joints seront coffrés pour éviter les fuites de laitance.

• La solution E9 (Cf. figure 22) est basée sur le même principe constructif que la solution E1.

Le choix de la solution se fera en fonction des sollicitations à reprendre et des contraintes de chantier.

3.34 Liaison voile/dalle

3.341 Liaison courante Ce type de liaison correspond à une liaison de type rotule.

La dalle peut être posée en tête de mur Précoffré TH ou suspendue à l’aide de boite d’attentes type STABOX (ou équivalent) disposées dans le mur.

3.342 Liaison encastrée Afin d’assurer la mobilisation d’un moment entre la dalle et le Précoffré TH, des aciers sont intégrés en tête de mur pour permettre de retourner le moment d’encastrement (Cf. Figure 23).

3.35 Type de Précoffrés TH

3.351 Murs courants Le dimensionnement des murs courants est fait sur la base des règles usuelles du béton armé : DTU 23.1 Art 4.3.3 « Préfabrication », et BAEL.

Les joints de calepinage horizontaux et verticaux sont positionnés de façon à ne pas réduire la raideur du voile dans son sens porteur privilégié.

Pour des murs ayant un fonctionnement principal vertical, les joints horizontaux seront disposés en proximité immédiate des diaphragmes (dalles, poutres, couvertures contreventées,…). Les joints verticaux sont sans incidence.

Pour des murs ayant un fonctionnement principal horizontal, les joints verticaux seront disposés en proximité immédiate des raidisseurs (refends, poteaux, goussets,…).

Le ferraillage des parois, des réservations, et de la partie coulée en place est fonction des sollicitations, du mode de fonctionnement des murs, et des conditions aux limites. Il est déterminé par l’étude de structure.

Les ouvertures et baies sont obtenues au moyen de mannequins fixés sur les tables coffrantes. Elles sont renforcées par des armatures périphériques intégrées aux parois.

Ces armatures pourront être réalisées conformément aux prescriptions du paragraphe 3.39 si les conditions du domaine d’emploi sont respectées.

3.352 Poteaux

3.3521 Définition La distinction entre « mur » et « poteau » se fera sur la base du critère usuel suivant :

• est considéré comme « mur » tout élément dont la longueur est supérieure ou égale à 5 fois l’épaisseur du noyau porteur.

• est considéré comme « poteau » tout élément dont la longueur est inférieure à 5 fois l’épaisseur du noyau porteur.

Si L ≥ 5e : Analyse du mur en voile selon l’Art 3.351

Si L< 5e : Analyse du mur en poteau selon l’Art 3.352

3.3522 Méthode de vérification Le dimensionnement du poteau se fait selon les règles de calcul usuelles du béton armé (cf. BAEL Art A.4.3.5 , A.4.4 & B.8.4), en prenant pour la résistance du béton la valeur fc,eq28 définie à l’Art 3.21.

Si le béton est surabondant et que l’effort appliqué peut être repris par le béton seul sans renfort d’armatures de compression, le Précoffré TH « poteau » peut être ferraillé comme un Précoffré classique (Cf FIG.1 et ANNEXE 1).

FIG.1

Si pour reprendre l’effort appliqué le poteau doit être renforcé par des armatures comprimées, le Précoffré TH est ferraillé classiquement comme un poteau.

Pour permettre un bétonnage correct l’espacement entre les armatures transversales doit être supérieur ou égal à 15cm. La section d’armatures est intégralement intégrée dans le Précoffré TH lors de sa fabrication en usine, à l’exception des armatures d’éclissage et de continuité qui sont ajoutées sur chantier (FIG.2).

FIG.2

3.36 Poutres

3.361 Définition Le dimensionnement d’une « poutre » en Précoffré TH se fait selon les règles de calcul usuelles du béton armé.

3/09-632 11

La section de calcul est prise égale à la section complète de la poutre, les parties préfabriquées et partie coulée en place étant considérées comme monolithiques.

Deux vérifications complémentaires sont cependant à faire :

• la vérification de l’intégrité de la section,

• la vérification des contraintes de cisaillement du béton sur appuis et des contraintes de compression dans les bielles d’about, dans les cas où les poutres ne posent sur leurs appuis que par l’intermédiaire de la section coulée sur place.

L’armature de la poutre est intégrée dans les parois préfabriquées du Précoffré TH. Des renforts d’armatures de flexion ou d’ancrage de bielles d’abouts peuvent être mis en place sur chantier dans la partie coulée en place. Le cas échéant elles seront indiquées sur le plan de pose.

3.362 Méthode de vérifications complémentaires L’intégrité de la section consiste à s’assurer du monolithisme du noyau porteur en place par la détermination des contraintes de cisaillement qui s’exercent à l’interface de la paroi préfabriquée et du béton coulé en place, et par la mise en place d’aciers de couture.

Effort traversant le plan de cisaillement S1 (en kN/ml) :

⎥⎦⎤

⎢⎣⎡

⋅⋅

⋅⋅

=AszAsV;

bzbVmaxF uu 11

avec :

Vu= effort tranchant maxi ELU en KN

As1=section en cm² des aciers tendus dans la peau préfabriquée intérieure

Z=0,9·d (en m)

On en déduit la contrainte de cisaillement maxi qui s’exerce sur le plan de couture (en MPa) :

h,F

uc ⋅⋅= −

6010 3τ

Avec h (en m) la hauteur totale de la poutre.

La valeur limite de la contrainte de cisaillement τulim est calculée suivant les prescriptions du paragraphe 3.23.

Au niveau des appuis, la largeur bapp permettant la transmission des efforts de cisaillement est limitée par les valeurs suivantes :

⎟⎟⎠

⎞⎜⎜⎝

⋅⋅⋅

⋅≥

28

52

eq,c

bu

u

urédapp fa

V,;d

Vmaxb γτ

avec :

Vuréd effort tranchant ELU réduit

Vu effort tranchant ELU non réduit

d hauteur utile de la poutre

a longueur d’appui de la bielle (a ≤ 0,9·d)

bapp largeur efficace au droit de l'appui

Cas 1 : bapp correspond à l’épaisseur coulée en place : b0

Cas 2 : bapp correspond à l’épaisseur coulée en place et à l’épaisseur de la paroi intérieure : b0 + b1

3.37 Poutre voiles Les poutres voiles réalisées entièrement ou en partie en Précoffrés TH, sont dimensionnées selon la méthode habituelle exposée en Annexe E.5 et E.6.2.5 des règles BAEL, auxquelles s’ajoutent les vérifications complémentaires suivantes :

• vérification de la stabilité d’ensemble de la poutre voile,

• vérification des joints,

• vérification de la faisabilité de mise en œuvre des armatures.

Les cas de figures usuellement rencontrés sont exposés en ANNEXE 2.

3.371 Stabilité d’ensemble Une des vérifications effectuée pour le calcul des poutres voiles consiste à s’assurer, lorsque son âme n’est pas raidie par des nervures (voiles perpendiculaires, planchers latéraux…), que son épaisseur (inertie transversale) est suffisante vis-à-vis du déversement. (Art. E.5.3 BAEL)

Or la présence des joints dans la poutre voile en Précoffrés TH peut diminuer cette inertie.

Il est nécessaire alors de vérifier que l’épaisseur du noyau coulé en place b0 est seule suffisante pour assurer le non déversement de la poutre voile, c’est-à-dire que b0 doit être au moins égale à la plus grande des deux valeurs suivantes :

si h ≤ l, ou si h > l

⎟⎟

⎜⎜

⎛3

28140

h.fp.l..

eq,c

avec : p = charge ELU par unité de longueur

l = portée de calcul de la poutre voile

h = hauteur totale de la poutre voile

Si la condition n’est pas satisfaite, l’épaisseur du noyau coulé en place au droit des joints est augmentée :

• soit par l’épaississement l de la poutre voile,

• soit par l’ouverture partielle ou complète des joints.

Cette vérification est inutile dès lors que l’âme de la poutre voile est raidie par des nervures (voiles perpendiculaires, planchers latéraux…).

3.372 Vérification des joints La vérification des joints consiste à s’assurer de leur aptitude à transmettre les cisaillements (efforts tranchants), qui transitent dans la poutre voile vers les appuis :

RdiEdi VV ≤

hl

fp.eq,c 28

75328

753ceqfp.

12 3/09-632

avec : VEdi = effort tranchant ELU maxi dans la poutre voile

VRdi = effort tranchant résistant du joint

Le calcul de la résistance VRdi du joint est fait selon la méthode explicitée en ANNEXE 4.

Le choix du type de joints entre les Précoffrés TH formant la poutre voile sera ainsi fonction de la capacité résistante VRdi à atteindre.

L’armature de liaison des joints est déterminée par le calcul de VRdi. Elle sera au moins égale à la section d’armatures horizontales et verticales nécessaire pour la poutre voile, dont elle assurera le recouvrement

3.38 Acrotères La conception des acrotères doit répondre aux prescriptions générales du DTU 20.12 et aux prescriptions particulières ci-après.

Les acrotères en Précoffré TH sont réalisés soit par prolongement des Précoffrés TH de façade, soit par une pièce complémentaire rapportée au-dessus de la toiture.

Pour le traitement des acrotères en Précoffrés TH, on distingue les acrotères bas et les acrotères hauts.

3.381 Acrotères bas Les acrotères bas sont incorporés aux Précoffrés TH du dernier niveau et sont réalisés par le prolongement de ces derniers au-dessus de la toiture (cf Figure 27 et Figure 28)

FIG.5

L’étanchéité est protégée par une engravure réalisée dans l’épaisseur du mur, la face intérieure de l’acrotère étant coffrée en place. Selon le DTU 20.12 7.2.4.1.1, il est nécessaire que l’épaisseur de l’acrotère soit supérieure à 100mm.

Le ferraillage longitudinal des acrotères est éclissé au droit de chaque joint vertical de Précoffré TH par la mise en place d’armatures de section équivalente dans le noyau coulé en place.

3.382 Acrotères hauts Les acrotères hauts peuvent être incorporés aux Précoffrés TH du dernier niveau et sont réalisés par des pièces complémentaires rapportées au-dessus de la toiture. (Cf Figure 29 et Figure 30)

Ils sont constitués :

• d’une partie basse contenant un ferraillage en attente, et

• d’une partie supérieure fractionnée, exempte d’armatures de liaisons et dont les joints restent vides sur toute l’épaisseur des murs.

Cette dernière disposition sera obtenue par l’insertion dans le joint, au moment du remplissage des murs, d’une planche de polystyrène traversant toute l’épaisseur du mur et disposée sur la hauteur du fractionnement.

Les joints de fractionnement seront espacés d’au plus 8 mètres dans les régions sèches ou à forte opposition de température, 12 mètres dans les régions humides ou tempérées (par référence au DTU 20.12). Ils seront confondus avec les joints de Précoffrés TH.

Lorsque la longueur des Précoffrés TH dépasse les limites fixées ci-dessus, ils seront recoupés sur la hauteur de la partie fractionnée par un joint de construction réalisé au moment de la fabrication.

Sur la hauteur du bandeau continu inférieur les Précoffrés sont équipés au droit des joints d’une fenêtre disposée côté toiture, permettant le bon éclissage des armatures de la partie continue de l’acrotère.

3.383 Protection du faîtage La tête des acrotères sera systématiquement protégée des infiltrations d’eau qui pourraient se produire entre les parois du Précoffré TH et la partie coulée en place. Cette protection sera réalisée conformément aux dispositions de l’Art 4.3.

Les joints d’acrotères sont traités à l’identique des joints courants de façade et en continuité de ceux-ci. (voir Art.3.41)

Ce traitement sera mis en œuvre sur tout le contour de l’acrotère, en dehors de la partie protégée par la remontée d’étanchéité.

3.39 Dispositions constructives Les renforcements des ouvertures et des bords libres usuellement prévus dans les voiles selon les dispositions du paragraphe 4.2.2.5. du DTU 23.1, pourront être réalisés dans les Précoffrés TH à l’aide des raidisseurs définis à l’Art. 2.6.

Equivalent

Le choix du raidisseur de substitution sera fait sur la base des équivalences données dans le tableau donné en annexe 3.

Nota : les types de raidisseurs sont donnés à titre indicatif. Ils sont sujets à variation en fonction des enrobages des aciers du Précoffré TH.

Façonnage des armatures

Aciers structuraux Si l’enrobage intérieur des armatures de structures est supérieur à 1 cm, le périmètre utile ui (cf. art. A.6.1.3. des règles BAEL) n’est pas minoré. Si l’armature est tangente à l’interface de reprise, ui est multiplié par 0,8. Si l’armature est sécante au plan de reprise, ui est multiplié par 0,5.

Poteaux, poutres et poutres-voiles Les règles d’ancrages d’armatures sur appuis sont celles du BAEL (Art A.5.1.312 pour l’appui simple d’about et Art A.5.1.321 pour l’appui intermédiaire).

Ces armatures sont soit intégrées dans le Précoffré TH, soit mises en œuvre dans la partie coulée en place.

Lorsqu’elles sont mises en œuvre dans la partie coulée en place, le nombre maximal de barres est de 2 par lit et le diamètre maximal φmax est donné par :

- 2

712520 )D.,;mmmax(eb maxmin,nmax

−−=φ pour l’éclissage des armatures

horizontales

- 2

412520 )D.,;mmmax(eb maxmin,nmax

−−=φ pour l’éclissage des armatures

verticales

avec : bn,min l’épaisseur minimale du noyau de béton coulé en place, toutes tolérances épuisées.

e0 tel que : e0 = 0 si les armatures sont accolées et

e0 = 1,7 Dmax si elles sont espacées

Ces dispositions permettent d’assurer, toutes tolérances épuisées un espace de 2.5 cm entre les armatures d’éclissage et la peau intérieure.

Les deux armatures peuvent être remplacées par une seule de section équivalente.

En zone fléchie, les longueurs de recouvrement des armatures d’éclissage seront majorées de 20% pour prendre en compte les tolérances de positionnement des armatures dans le noyau.

3.310 Dispositions parasismiques

3.3101 Principe Lors d’un séisme, les voiles ont pour rôle, outre leur fonction d’éléments porteurs vis à vis des charges verticales, de constituer un contreventement vertical du bâtiment en assurant les deux fonctions suivantes :

• de former un diaphragme dans leur plan afin de transmettre les efforts sismiques horizontaux acheminés par les planchers vers les fondations.

• de maintenir la cohérence et le monolithisme de la structure.

Les dispositions suivantes ne concernent que les murs participant à l’ossature principale du bâtiment au titre de l’Art 11.11 des règles PS 92. Pour les voiles considérés comme éléments secondaires, les

3/09-632 13

liaisons entre panneaux sont similaires aux liaisons préconisées en dehors des zones sismiques.

Le comportement de l’ensemble du voile est monolithique :

3.3102 Domaine d’application

3.31021 Stabilité d’ensemble Afin de s’assurer de la stabilité d’ensemble d’un voile réalisé en Précoffré TH, on s’attachera à vérifier que ce dernier présente une rigidité suffisante dans le sens perpendiculaire aux joints entre Précoffrés TH.

Dans le cas de figure où le voile est libre sur l’un de ses côtés on pourra se reporter à la vérification effectuée pour les poutres voiles (voir Art 3.3.4.1, 3.3.4.2)

3.31022 Choix des liaisons entre Précoffrés TH Les joints restent des points singuliers qu’il faut traiter comme tels en fonction des sollicitations dynamiques à reprendre.

a) Joints horizontaux

On distingue deux cas :

- La liaison horizontale avec une dalle

Afin de s’assurer du non glissement du voile par rapport à la dalle sous les sollicitations dynamiques, le joint doit être vérifié au cisaillement conformément à l’art 11.8213 des règles PS 92 sur la base du noyau du Précoffré TH.

- La liaison horizontale en partie courante du mur (Précoffrés TH superposés)

Le joint doit être vérifié au cisaillement. L’effort tranchant sollicitant doit être comparé aux efforts tranchants résistants mobilisables en fonction du type de liaison et du cas de charge étudié (voir ANNEXE 4 Tableau 1).

Cette vérification permet de déterminer le type de liaison à utiliser pour le voile étudié.

b) Joints verticaux

On distingue deux cas :

- La liaison verticale en zone courante.

Le joint doit être vérifié au cisaillement. L’effort tranchant sollicitant doit être comparé aux efforts tranchants résistants mobilisables en fonction du type de liaison et du cas de charge étudié (voir ANNEXE 4 Tableau 2).

- La liaison verticale d’intersection de deux ou plusieurs voiles.

Les intersections de voiles nécessitent systématiquement la mise en œuvre d’un chaînage vertical. Ce chaînage peut être incorporé dans le Précoffré TH ou mis en œuvre par le biais des armatures de coutures. Le choix entre ces deux solutions sera fonction de la section du tirant, de l’épaisseur du Précoffré TH et des contraintes de mise en œuvre (voir ANNEXE 4 Tableau 3).

3.4 Traitement des parois et des joints Nota: Les produits de traitement des parois et de traitement des joints seront mis en œuvre conformément aux prescriptions des cahiers de charges des fournisseurs, tant pour la préparation des supports que pour les dispositions propres de mise en œuvre. En particulier les supports seront préparés de manière à être plans, exempts de laitance, dépoussiérés et secs.

3.41 Traitement des joints

3.411 Murs courants en superstructure (cf Figure 32) Pour les murs courants en superstructure on distinguera la paroi extérieure soumise aux intempéries de la paroi intérieure.

Le pied du mur sera traité de sorte qu’une évacuation d’eau soit possible (Figure 31).

3.4111 Face extérieure Les murs restant bruts de décoffrage, peints, lasurés ou avec enduit nécessitent le traitement du fond de joint à l’aide d’un élastomère de première catégorie type SIKAFLEX CONSTRUCTION, ou tout autre mastic élastique de classement SNJF F 25 E mono composant à base de polyuréthane qui polymérise sous l'action de l'humidité de l'air et prévu pour le traitement des joints de façades préfabriquées exposées.

Le chanfrein doit rester marqué.

Dans tous les cas on veillera à la compatibilité du produit de traitement du joint et de la lasure ou peinture utilisée.

3.4112 Face intérieure Pour les locaux ne présentant pas de contraintes particulières, le traitement du joint est réalisé à l’aide d’un enduit souple type SIKA KATAROC PREDALLES ou tout mortier hydraulique de réparation à retrait compensé.

Le joint peut aussi rester non traité si ce dernier vient à être masqué par un bardage ou un doublage ou si les contraintes architecturales ne nécessitent pas sa fermeture.

3.42 Traitement de la tête des Précoffrés exposés aux intempéries

Les têtes de murs exposées aux intempéries sont protégées contre les infiltrations d’eau le long des plans de reprise de bétonnage entre les parois et le béton coulé en place par l’un des moyens suivants:

• un chaperon béton

• une couvertine métallique

• un revêtement d’imperméabilisation type SIKATOP 107 PROTECTION, appliqué sur une imprégnation époxydique type SIKADUR IMPREGNATION ou tout revêtement d'imperméabilisation à base de liant hydraulique, flexible, résistant au gel, et imperméable à l'eau.

3.5 Aspects des parements Tous les panneaux présentent une surface brute de décoffrage.

3.51 Etat de surface L’état de surface courant correspond à une surface brute de décoffrage contre moule. Dénomination E (3-3-0) d’après la norme NFP 18-503.

Une des deux faces du Précoffré TH peut présenter un aspect structuré grâce à l’utilisation de matrice caoutchouc type RECKLI ou équivalent.

L’empreinte doit néanmoins être de forme régulière afin de permettre le raboutage des matrices caoutchouc sur les tables de coffrages et le calepinage de ces zones.

3.52 Teinte La teinte du parement des Précoffrés TH peut varier d’un mur à l’autre. L’homogénéité de la teinte n’est pas un paramètre qui peut faire l’objet d’une garantie.

Lorsque la finition du Précoffré TH est une lasure dont l’aspect doit être uniforme sur toute la surface du parement, il est impératif de préparer le support à l’aide d’un opacifiant appliqué au préalable, de manière à garantir l’aspect final de la lasure.

3.6 Préparation du support La forte compacité du béton des Précoffrés TH doit être prise en compte lors du choix du type de revêtement qui sera appliqué sur le support. (Lasures, peinture, imprégnation, plot de colle pour fixation des plaques de placoplâtres…)

Les désaffleurements éventuels au droit des joints font l’objet d’un ragréage avant la mise en place des finitions qui comportent elles-mêmes des travaux préparatoires habituels propres au type de finition retenu.

4. Fabrication des Précoffrés TH

4.1 Fabrication Le panneau est réalisé en usine à l’aide d’un outil automatisé.

Les opérations se déroulent dans l’ordre suivant :

1. Mise en place automatique des joues de coffrage de la première paroi, et traçage par le robot des positions d’inserts, de réservations et d’ouvertures.

Joint intermédiaire (Transmission des cisaillements)

14 3/09-632

2. Projection manuelle d’un décoffrant.

3. Mise en place manuelle des inserts, douilles, réservations, et ouvertures.

4. Débit automatique aux longueurs nécessaires des armatures courantes avec cales d’enrobages sur les aciers de répartition, et leur mise en place sur le moule.

5. Mise en place manuelle du cylindre de liaison avec les barres de répartition en acier inoxydable austénitique, des plats de renforts et des épingles constituant le dispositif anti-couple.

6. Fabrication du béton dans la centrale située sur le site.

7. Acheminement du béton.

8. Coulage du béton à l’aide d’un répartiteur automatique qui garantit la constance de l’épaisseur mise en place.

9. Débitage et perçage des panneaux d’isolant suivant le plan de calepinage et pose des panneaux d’isolation sur le béton frais.

10. Pose des connecteurs dans les réservations pré-percées de l’isolant suivant le plan de calepinage.

11. Remplissage de l’intérieur du cylindre avec de l’isolant

12. Mise en place manuelle des barres de répartition en acier inoxydable austénitique dans le cylindre pour la 2ème face et le cas échéant, dans la partie coulée en place.

13. Vibration automatique, programmée et adaptée pour ce type de fabrication.

14. Durcissement à 40° C pendant 8 heures dans une chambre de durcissement.

15. Opérations 1 à 4 et 6 à 8 identiques pour la deuxième face du Précoffré TH.

16. Mise en place des raidisseurs et des corbeilles de ferraillage préparées préalablement par les ateliers FEHR.

17. Transport et retournement de la première face sur la seconde avec centrage et mise en appui sur des cales extérieures préréglées.

18. Vibration automatique.

19. Enlèvement du moule supérieur.

20. Entreposage dans la chambre de durcissement à 40° C pendant 8 heures.

21. Démoulage et stockage sur un conteneur métallique.

4.2 Contrôle de fabrication

4.21 Contrôle des bétons Les bétons utilisés pour la réalisation des parois du coffrage sont fabriqués dans les centrales FEHR, installées sur les sites des usines de préfabrication.

Les formulations des bétons sont établies par le laboratoire du Service Qualité FEHR.

Le laboratoire FEHR situé 62 route de Strasbourg F-67240 BISCHWILLER contrôle la production de béton des usines conformément à la norme NF EN 206-1 et aux normes de contrôle auxquelles elle fait référence.

4.22 Contrôle de qualité La totalité de la production est soumis à chaque stade de la fabrication à un autocontrôle défini pour chaque poste dans le manuel qualité des usines, et avant expédition.

Le contrôle porte sur les dimensions et la rectitude des parois, les dimensions et la localisation des réservations, la nature et la quantité des armatures sur la base des plans établis par le bureau FEHR, dans la limite des tolérances de fabrication définies à l’Art. 5.2.3 ci-après.

4.23 Caractéristiques des éléments • Poids propre du Précoffré TH au m² :

325 à 400 kg/m² suivant l’épaisseur des parois + poids des armatures supplémentaires.

• Dimensions maximales, largeur x longueur : 3,80 x 12,00 m ou 4,20 x 8,50 m.

• Epaisseurs courantes : de 26 à 50 cm.

• Tolérances dimensionnelles :

- classification P (3) d’après norme NF P 18-503

- Largeur et longueur : ±10 mm

- Planéité de la face extérieure : 4 mm à la règle de 2 m

- Epaisseur du Précoffré : -0 / +5 mm

- Epaisseur des parois : -0 / +8 mm

- Rectitude des arêtes (bords de pièces) : ±5mm

- Positions des réservations : ±10mm

- Position du cylindre : ±30mm

5. Chronologie générale de la mise en œuvre des Précoffrés

5.1 Chronologie pour les murs courants 1. Réalisation des fondations.

2. Implantation et traçage des murs avec repérage des joints.

3. Déchargement des murs PRECOFFRES à l’aide d’une grue automotrice, d’une grue à tour, ou par tout autre moyen de levage compatible avec le poids des Précoffrés.

4. Pose des Précoffrés sur des cales d’épaisseur 1 à 2cm, côté intérieur.

5. Stabilisation des Précoffrés par deux étais tire-pousse par mur, ou par une système d’équerrage.

6. Mise en place des armatures de liaisons des joints verticaux, des éclisses et chaînages éventuels.

7. Mise en place d’une bande d’arrêt en mousse dans les joints, pour empêcher les fuites de laitance lors du bétonnage.

8. Pose éventuelle des prédalles, dalles alvéolaires.

9. Coulage du béton de remplissage conforme aux prescriptions de l’Art. 2.2, par banchées successives de 50 à 70 cm. Une pause de 1 heure est respectée entre deux banchées. Les hauteurs de chute du béton frais seront limitées suivant les prescriptions de l’Art. 5.21. La vitesse de bétonnage peut être adaptée suivant les prescriptions de l’Art. 5.22.

Le coulage de la dalle peut être réalisé en même temps que la dernière banchée des Précoffrés.

10. Mise en place des armatures de liaisons des joints horizontaux en tête de Précoffrés.

11. Finition des joints en fonction de la destination de l’ouvrage (voir paragraphe 5.)

5.2 Critères de bétonnage

5.21 Hauteur de chute du béton A défaut de justification particulière, la hauteur maximale Hmax de chute du béton des murs n’excèdera pas 3 m quelque soit l’épaisseur de béton coffré (en référence à l’art. 1.3 « Déversement par bennes » de la norme NF P 18-504 « Mise en œuvre des bétons de structure »).

Lorsque les hauteurs de panneaux sont supérieures à cette hauteur maximale et ne permettent donc pas le bétonnage par trémie disposée en tête de panneau, le bétonnage doit être réalisé par introduction d’un tube souple dans le vide coffré (lorsque l’épaisseur du vide le permet) ou par une lumière pour trémie latérale respectant cette même hauteur limite (Figure ci-dessous).

Dans ce cas on doit s’assurer du bon remplissage des murs à coffrage intégré par l’examen des joints verticaux entre panneaux, par le contrôle du volume du béton déversé ainsi que par une observation directe par les ouvertures éventuelles dans les panneaux.

3/09-632 15

5.22 Vitesse de bétonnage La vitesse de bétonnage est invariablement limitée aux valeurs suivantes, quelque soit l’espacement des connecteurs :

• Température du béton ≥ 15°C : 70cm/h

• Température du béton = 10°C : 60cm/h

• Température du béton = 5°C : 50cm/h

Néanmoins pour les températures inférieures à 15°C, la vitesse de bétonnage peut être maintenue à 70cm/h à condition d’utiliser un accélérateur de prise.

5.3 Manutention, Montage, Transport Les panneaux sont manutentionnés avec des grues à tour ou automotrices. Les câblettes sont accrochées au crochet de la grue depuis le sol.

Les câblettes sont dimensionnées selon la charge du panneau à reprendre. Elles restent dans l'ouvrage (dans l'épaisseur de béton coulé en œuvre) une fois le mur posé.

5.31 Mise en place Après la pose, le mur PRECOFFRE TH est maintenu en position par des étais tire-pousse, fixés aux murs par l’intermédiaire de douilles prévues à cet effet dans le Précoffré TH lors de sa fabrication.

Il s’agit usuellement de douilles Métalliques sur lesquelles les étais sont fixés à l’aide de tire-fonds.

Pour les murs de grandes dimensions exposés au vent ou reprenant des charges provisoires particulières, il s’agit de douilles métalliques, sur lesquelles les étais sont fixés à l’aide de boulons.

Les douilles sont dimensionnées par le bureau d’étude FEHR.

Le titulaire de l’Avis Technique propose des systèmes de mise en sécurité à la pose, basés sur l’incorporation de douilles ou d’un système plus élaboré à base d’équerres embases de garde-corps ou de passerelles. Il diffuse systématiquement auprès des utilisateurs un guide de pose.

5.32 Transport et stockage Les PRECOFFRES TH sont stockés sur des conteneurs métalliques et livrés par remorque auto-déchargeuse. Ils restent stockés sur les conteneurs jusqu’à leur mise en œuvre dans l’ouvrage.

6. Divers

6.1 Conditions d’exploitation du procédé

Calcul des structures : Il est fait par le Bureau d’Etudes Techniques (B.E.T.) de l’opération, en tenant compte des spécificités du procédé développées dans le présent Avis Technique. Le calepinage est effectué par FEHR Technologies et approuvé par le B.E.T.

Fabrication : Elle est réalisée dans les usines de la société FEHR Technologies :

FEHR Technologies Préfabrication

Route de Strasbourg – BP 46

F-67242 BISCHWILLER Cedex

FEHR Technologies Rhônes-Alpes SAS

Lieu-dit l’Armailler

F-26300 Chateauneuf-sur-Isère

Mise en œuvre : Elle est réalisée par l’entreprise titulaire du marché.

6.2 Aide à la mise en œuvre La société FEHR Technologies fournira systématiquement au client une documentation sur les spécificités de mise en œuvre des MURS PRECOFFRES TH

De plus, l’ensemble des nouveaux clients ou des clients utilisant pour la première fois une technologie de Précoffrés particulière seront assistés par un expert de la société FEHR Technologies lors de la préparation et de la mise en place des premiers MURS PRECOFFRES TH.

Cette démarche pourra aussi être mise en place au cas par cas pour l’ensemble des clients utilisateurs du Précoffré.

B. Références ATEX pour le centre de secours de Wissembourg (605 m²)

Avis de chantier Véritas pour les bureaux ADP à Wisous (580 m²)

Avis de chantier Veritas pour la construction de vestiaires à Wingersheim (245 m²).

Construction d’une prison à Genève (1200 m²)

Avis de chantier pour la construction de l’Etuve usine Fehr Technologie à Chateauneuf-sur-Isère (712 m²)

Chantier Maison Individuelle A Ferstler à Diemeringen (180 m²)

Chantier Centre de Première Intervention à Drusenheim (126 m²)

Chantier Usine Terreal à Chagny (1148 m²)

Centre de Secours de Erstein (167 m²)

16 3/09-632

Tableaux et figures du Dossier Technique

Figure 1 – Perspective Précoffré TH

3/09-632 17

Armatures derépartitions

Enrobage > 2cm

Armatures1er Lit

e > 2cmcoté extérieur

Armatures2ème Lite > 2cm

coté Isolant

Figure 2 – Détail / Position des cylindres, des dispositifs anti-couple, des plats de renfort

CYLINDRES

PLATS DE RENFORT / DISPOSITIF ANTI-COUPLE

SOLUTIONS POUR MURS COUPE - FEU

Armatures derépartitions

Enrobage > 2cm

Armatures1er Lit

e > 2cmcoté extérieur

Armatures2ème Lite > 2cm

coté Isolant

Armatures derépartitions

Enrobage > 2cm

2231

Armatures derépartitions

8 Ø6 L=40cm

Plat épaisseur30mm

Cylindre Plat de renfort / Dispositif anti-couple

Armatures derépartitions

Enrobage > 2cm

22

Armatures derépartitions

8 Ø6 L=40cm

Plat épaisseur30mm

18 3/09-632

Figure 3 – Raidisseurs

diag

onal

es Ø

6 à

Ø 7

à bo

ucle

s en

velo

ppan

tes

filan

ts s

ur m

esur

6 à

Ø 2

5

cadr

es s

ur m

esur

6 à

Ø 1

2

3/09-632 19

Figure 4 – Douilles en métal

Douilles côté intérieur

Douilles côté extérieur

1 acier HA10(ou HA12)

grugé

1 acier HA10(ou HA12 suivant douille)

L = 0,30 m

1 acier HA10(ou HA12)

grugé

Capuchonà enleverà la pose

Capuchonà enleverà la pose

1 acier HA10(ou HA12 suivant douille)L = 0,30 m

Douille métal(M16, M20,...)

Douille métal(M16, M20,...)

20 3/09-632

Figure 5 – Coupes verticales courantes

acier deliaison

acier deliaison

plancherà prédalles

acier enattente

jeu de pose

Coupe courantesur étage intermédiaire

Liaison sans plancher(cage d'escalier)

Jointd'étanchéité

expansif

Longrine BAou Fondation

Dispositifdrainant

Béton depropreté

Longrineintégrée

Eclissessur joints

Dispositifdrainant

Fondationisolée

Jointd'étanchéité

expansif

Jointd'étanchéitéexpansif

Jointd'étanchéitéexpansif

3/09-632 21

Figure 6 – Détails indicatifs sur l’intégration des menuiseries

Coupes sur menuiseries avec et sans caisson de volets roulants

Bavetted'angle

Habillagelatéral

Bavettecourante

Chassismenuiserie

Détail angles

22 3/09-632

Figure 7 – Linteaux incorporés

Variante 1linteau dansla retombée

Variante 2linteau toute

hauteur

Variante 4pour faibles

portées

Variante 3linteau toute

hauteur

3/09-632 23

Figure 8 – Poteaux incorporés

Poteauentre 2

éléments.

Poteaupréfa.

Poteauen renfortsur place

acier deliaison

acier deliaison

Poteauintégré

au mur.

24 3/09-632

Figure 9 – Murs sur pignons

AA

CO

UPE

A -

A

CO

UP

E B

- B

CO

UP

E C

- C

CO

UP

E C

- C

CO

UPE

C -

C

varia

nte

sans

dal

le

Reh

auss

eriv

e de

dal

le

30.0

30.0 1.

030.0

30.0 1.

030.0

30.0

Ecl

isse

s da

nsle

s jo

ints

3/09-632 25

Figure 10 – Liaisons verticales entre murs avec ep béton coulé sur place ≥ 8cm

Liaisond'angle

treillis soudéouacier plié

Liaisond'angle

treillis soudéouacier plié

Liaisondroite

Jointd'étanchéitéexpansif

jeu de pose1cm

treillis soudéouacier plié

Liaisonentre plusieurs

murs.

treillis soudéouacier plié

Liaisonentre plusieurs

murs.

treillis soudéouacier plié

L ia is o ndroite

Joint d'étanchéitéexpansif

Jointd'étanchéitéexpansif

Jointd'étanchéitéexpansif

Join

td'

étan

chéi

téex

pans

if

Join

td'

étan

chéi

téex

pans

if

26 3/09-632

Figure 11 – Liaisons verticales entre murs avec ep béton coulé sur place ≥ 10cm

Liaisond'angle

Liaisond'angle

Liaisonentre plusieurs

murs.

Liaisonentre plusieurs

murs.

Liaisondroite

jeu de pose1cm

Liaisondroite

Liaisondroite

jeu de pose1cm

Liaisondroite

Joint d'étanchéitéexpansifJoint

d'étanchéitéexpansif

Jointd'étanchéitéexpansif

Join

td'

étan

chéi

téex

pans

if

Join

td'

étan

chéi

téex

pans

if

Joint d'étanchéitéexpansif

3/09-632 27

Figure 12 – Liaisons verticales entre murs avec ep béton coulé sur place ≥ 10cm et liaisons avec boites d’attentes murs ep béton coulé sur place ≥ 8cm

Liaisons avec boites d'attentes, avec et sans chaînages

Liaisond'angle

Joint d'étanchéitéexpansif

Liaisonentre plusieurs

murs.

Join

td'

étan

chéi

téex

pans

if

Liaisondroite

Jointd'étanchéitéexpansif

jeu de pose1cm

Joint d'étanchéitéexpansif

Joint d'étanchéitéexpansif

(non visées en zone sismique)

28 3/09-632

Figure 13 – Liaisons horizontales courantes (murs superposés avec et sans dalle)

acier deliaison simple

rupteur thermiquetype Schöck

Liaison de murssuperposésavec dalle. acier de

liaison doubleJointd'étanchéitéexpansif

rupteur thermiquetype Schöck

Liaison de murssuperposésavec dalle.

acier deliaisonsimple

Join

td'

étan

chéi

téex

pans

if

acier deliaisonen U

acier deliaisondouble

Join

td'

étan

chéi

téex

pans

if

Join

td'

étan

chéi

téex

pans

if

Jointd'étanchéitéexpansif

3/09-632 29

Figure 14 – Liaisons horizontales courantes (mur de rive avec dalle)

Liaisonde murs de rive

superposésavec dalle.

Liaisonde murs de rive

superposésavec dalle.

Liaisonmur intermédiaire

avec dalle.

Liaisonmur de riveavec dalle.

acier deliaisonsimple

acier deliaisondouble

Join

td'

étan

chéi

téex

pans

if

acier deliaisonacier de

liaison

rupteur thermique type Schöck

acier deliaison

Join

td'

étan

chéi

téex

pans

if

30 3/09-632

Figure 15 – Liaisons horizontales avec dalle suspendue (non visées en zone sismique)

Liaison parboite d'attente

avec plancher à prédalles.

Liaison parréservations

avec plancher à prédalles.

Liaison variante parboite d'attente

avec plancher à prédalles.

Liaison parboite d'attente avec

plancher coulé en place.chaînage incorporéà la demande

plancher à prédallessuspendues

3/09-632 31

Figure 16 – Liaisons droites couturées

a

a

Jointd'étanchéité

expansif

bc

2cm 2cm

Liaison C1

Liaison Verticale couturée

a

a

b

Jointd'étanchéité

expansif

2cm 2cm

Liaison C5

Liaison horizontale Couturée

32 3/09-632

Figure 17 – Liaisons verticales d’angles et de refend couturées

Joint d'étanchéitéexpansif

cb

a

a

Liaison C2

Jointd'étanchéitéexpansif

a

cb

a

Joint d'étanchéitéexpansif

2cm 2cmb

c

a

Liaison C3 Liaison C4

3/09-632 33

Figure 18 – Liaisons verticales droites encastrées

ab

c

D Jointd'étanchéitéexpansif

Jointd'étanchéitéexpansif

2cm 2cm

ab

ba

b = ?

Liaison E1 Liaison E2

34 3/09-632

Figure 19 – Liaisons verticales d’angle encastrées

Joint d'étanchéitéexpansif

ba

b a

Liaison E3

Jointd'étanchéité

expansif

Liaison E4

Joint d'étanchéitéexpansif

Liaison E3b

3/09-632 35

Figure 20 – Liaisons refend encastrées

b a

b a

b a

Jointd'étanchéitéexpansif

Joint d'étanchéitéexpansif

Jointd'étanchéité

expansif

Liaison E5 Liaison E6

36 3/09-632

Figure 21 – Liaisons verticales en biais encastrées

3/09-632 37

Figure 22 – Liaisons horizontales encastrées

2cm 2cm

2cm2cm

ab

ab

Liaison E8 Liaison E9

38 3/09-632

Figure 23 – Liaisons encastrées plancher-mur

3/09-632 39

Figure 24 – Liaisons sismiques droites couturées

Liaison I1

Liaison I2

Liaison I3

Liaison I4

40 3/09-632

Figure 25 – Liaisons sismiques d’angle couturées

Liaison I5

Liaison I6

Liaison I7

3/09-632 41

Figure 26 – Liaisons sismiques en T couturées

Liaison I8

Liaison I9

42 3/09-632

Figure 27 – Acrotères bas

H

A ≥ 0,5 x S100

A = Section d'armatures de l'acrotèreS = Section hachurée

3/09-632 43

Figure 28 – Détail aux joints des acrotères bas

jeu de pose desmurs précoffrés

Traitement du jointtoute hauteur

Eclissesmises en placedans le bétoncoulé en place

Coupe a-a

Eclissesmises en placedans le bétoncoulé en place

44 3/09-632

Figure 29 – Acrotères hauts

Couvertineou traitementd'étanchéité

Bandede

solin

3/09-632 45

Figure 30 – Détail aux joints des acrotères hauts

Traitement du jointtoute hauteur

jeu de pose desmurs précoffrés

Eclissesmises en place

dans le bétoncoulé en place

Joint fractionné:ni acier de liaison,ni bétonnage.

Eclissageet bétonnagesur la hauteur continue

Eclissesmises en placedans le bétoncoulé en place

Joint fractionné:ni acier de liaison,ni bétonnage. ha

uteu

rfra

ctio

nnée

haut

eur

cont

inue

Coupe a-a

46 3/09-632

Figure 31 : Détails indicatifs pour le traitement des pieds de murs

Soubassementlongrine ou radierDispositif

drainant

Grillage deprotection

anti-rongeur

Soubassementlongrine ou radier

Dispositifdrainant

Grillage deprotection

anti-rongeur

Retrait de l'isolant pourdispositif anti remontécapillaires

Joint d'étanchéitéexpansif

Soubassementlongrine ou radier

Grillageanti-rongeur

Dispositifdrainant

Remblaidrainant

3/09-632 47

Figure 32 – Traitements des joints en superstructure

Partie courante des joints

Jointd'étanchéité

expansiffond de joint

Enduit souple typeKATAROC PREDALLES

Jointd'étanchéité

expansif

Mastic élastique SNJF F 25 Etype SIKAFLEX CONSTRUCTION Joint

d'étanchéitéexpansif

fond de joint

Intersection des joints

Bavette collée auxintersections des jointsverticaux et horizontaux

Joint d'étanchéitéexpansif

Jointd'étanchéitéexpansif

Bavettecollée

Mastic élastique SNJF F 25 Etype Sikaflex constructionOuverture assurant

l'évacuation de l'humidité

Bavettecollée

48 3/09-632

Figure 33 – Exemple d’implantation des éléments de connexion des deux parois

15

30 <50

<50

15

30 <50

<50

15

de 10 à 30

de 1

0 à

30

ancrage principalancrage principal

connecteur

axe du centre de gravitédu voile extérieur du mur

connecteur

ancr

age

com

plém

enta

ire

axe du centre de gravitédu voile extérieur du mur

PRINCIPE D'IMPLANTATION

15

3/09-632 49

ANNEXE 1 : Poteaux et poutres en Précoffré TH

POTEAUX Poteau ne nécessitant pas

de renforts d’armatures Poteau nécessitant

des renforts d’armatures

Enrobage mini intérieur

Diamètre maxi des attentes et éclisses Epaisseur du mur

précoffré Ø maxi

16 cm Ø10 18 cm Ø12 20 cm Ø20 22 cm Ø20 24 cm Ø25 25 cm Ø32 ≥ 30cm Ø32

50 3/09-632

POUTRES

Principes de ferraillage de poutres en Précoffrés

ferraillage courantdu mur précoffréhoriz. et vert.

ferraillage courantdu mur précoffréhoriz. et vert.

ferraillage =cadres, épingles,et filants de lacorbeille de poutre

Poutre avec Uinférieur et supérieur

Poutre avec corbeilleCFA classique de

Poutre avec Uinférieur et supérieur

Principes d’appuis de poutres en murs précoffrés

Appui complet de toute l’épaisseur de la poutre précoffré sur l’appui. Eclisses hautes, mises en place sur chantierdans la partie coulée en place. Aciers d’ancrage d’effort tranchant intégrés au Précoffrés (U à plats ou barres droites)

Arrêt de la poutre Précoffré avant l’appui avec joint de 1cm. Eclisses hautes, mises en place sur chantierdans la partie coulée en place. Eclisses basses, mises en place sur chantierdans la partie coulée en place.

Ouverture d’une face de la poutre Précoffré sur appui Eclisses hautes, mises en place sur chantierdans la partie coulée en place. Aciers horizontaux dépassants côté peau ouverte. Eclisses basses, mises en place sur chantierdans la partie coulée en place.

3/09-632 51

ANNEXE 2 : Cas types de poutres voiles en Précoffré

CAS 1

Mise en place des aciers de liaisons après pose des murs.

La cage d’aciers de liaison est descendue verticalement dans la partie à couler en place.

• POUTRE VOILE réalisée d’un seul tenant, avec intégration du tirant dans le Précoffré. • Etant donné l’absence de joints, cette solution ne nécessite pas de vérifications particulières par rapport au calcul classique de poutre voile.

CAS 2

Vérificationdu joint

• POUTRE VOILE réalisée en plusieurs Précoffrés superposés. • Cette solution nécessite la vérification de la résistance du joint horizontal à l’effort tranchant. • Le type de liaison est choisi parmi celles de l’ANNEXE 6 TABLEAU 1, en fonction de l’effort à reprendre. • Ce type de configuration nécessite la présence de refends afin de raidir la poutre voile.

Vérification du joint

52 3/09-632

CAS 3

Vérificationdu joint

Vérificationdu joint

(c = 0.25)

• POUTRE VOILE réalisée en plusieurs parties. • Le tirant de la poutre voiles est coulé en place ou préfabriquée. • La partie au-dessus du tirant est réalisée en Précoffrés. • Cette solution nécessite la vérification de la résistance des joints horizontaux et verticaux à l’effort tranchant. • Les types de liaisons sont choisis parmi celles de l’ANNEXE 6, TABLEAU 1 pour le joint horizontal, TABLEAU 2 pour le joint vertical.

CAS 4

coupe a-a

Vérificationdu joint

Vérificationdu joint

(c = 0.25)

• POUTRE VOILE placée au-dessus d’une dalle, laquelle est suspendue à la poutre voile. • Le tirant de la poutre voile est disposé dans l’épaisseur de la dalle. • Cette solution nécessite la vérification de la résistance des joints horizontaux et verticaux à l’effort tranchant. • Les types de liaisons sont choisis parmi celles de l’ANNEXE 6, TABLEAU 1 pour le joint horizontal, TABLEAU 2 pour le joint vertical.

Vérification du joint (c=0.25)

Vérification du joint

Vérification du joint (c=0.25)

Vérification du joint

3/09-632 53

CAS 5

coupe a-a

Vérificationdu joint

• POUTRE VOILE placée au-dessus d’une dalle, « VARIANTE ». • Le tirant de la poutre voile est disposé en partie inférieure des Précoffrés. • Une lumière permet d’éclisser les filants du tirant au droit des joints. • Cette solution ne nécessite que la vérification de la résistance des joints verticaux à l’effort tranchant. • Le joint inférieur entre dalle et poutre voile n’est pas cisaillé, la dalle n’étant que suspendue. • Les types de liaisons sont choisis parmi celles de l’ANNEXE 6, TABLEAU 2 pour le joint vertical.

CAS 6

• POUTRE VOILE réalisée en deux parties. • La partie inférieure est réalisée en béton coulé en place, la partie supérieure est réalisée en Précoffrés. • Cette solution nécessite la vérification de la résistance des joints horizontaux et verticaux à l’effort tranchant. • Les types de liaisons sont choisis parmi celles de l’ANNEXE 6, TABLEAU 1 pour le joint horizontal, TABLEAU 2 pour le joint vertical.

Vérification du joint

Lumière

Eclisses

Vérification du joint

Vérification du joint

54 3/09-632

CAS 7

coupe a-a

• POUTRE VOILE réalisée entièrement en Précoffrés, avec continuité sur une ou plusieurs travées. • Les tirants de la poutre voile sont intégrés en partie inférieure et supérieure des Précoffrés, et éclissés au droit des joints. • Une lumière en partie basse permet d’éclisser les filants du tirant inférieur au droit des joints. • Les filants du tirant supérieur ne nécessite en principe pas de lumières. Elles peuvent néanmoins être prévues si besoin. • Cette solution ne nécessite la vérification de la résistance des joints verticaux à l’effort tranchant. • Les types de liaisons sont choisis parmi celles de l’ANNEXE 6, TABLEAU 2 pour le joint vertical.

• Variantes :

- le tirant supérieur peut être disposé entièrement dans la partie coulée en place (dans une dalle par exemple). - le tirant inférieur peut être disposé dans un élément préfabriqué ou dans une dalle (à l’image des CAS 3, 4 et 5 ci-dessus).

Vérification des joints

Lumière Eclisses

Eclisses

3/09-632 55

ANNEXE 3 : Dispositions constructives Equivalence entre raidisseurs et armatures en U ou épingles Le tableau d’équivalence proposé à l’art 3.3.7 est basé sur le calcul de l’effort résistant au niveau du plan de cisaillement oblique, donné par la formule :

et

ss fs

FA /sincos..2 ⎟⎟⎠

⎞⎜⎜⎝

⎛ +=

αα

avec: Fs = min(At.fe ; R)

R : résistance garantie de la soudure des sinusoïdes sur les armatures longitudinales du raidisseur. At : section de l’armature transversale du raidisseur.

Précoffré ép.[cm]

Type de raidisseur

Section cm²/ml

Equivalence Ø / espacement [cm]

Ø6 Ø8 Ø10

16 KT 811 8-5-5 2,77 11 19 29

18 KT 813 8-5-5 2,75 11 19 29

20 KT 815 8-5-5 2,72 11 19 29 KTW 214 2,66 11 19 30

22 KT 817 8-5-5 2,69 11 19 30

KTW 216 2,66 11 19 30

24 KT 819 8-5-5 2,65 11 19 30

KTW 218 2,65 11 19 30

25 KT 820 8-5-5 2,63 11 20 30

KTW 219 2,65 11 19 30

30 KT 825 8-5-6 3,68 8 14 22

KTW 225 3,52 9 15 23

35 KT 830 8-5-6 3,58 8 15 22

KTW 230 3,44 9 15 23

40 KTW 235 3,36 9 15 24

Nota : - Ces valeurs sont mobilisables pour un enrobage intérieur minimal de 1,7 cm conformément aux éléments décrit dans la documentation Allemande de DELTA DRAHT. - Les types de raidisseurs sont donnés à titre indicatif. Ils sont sujets à variation en fonction des enrobages des aciers du Précoffré.

56 3/09-632

FERRAILLAGES CONSTRUCTIFS AUTOUR D’OUVERTURES, PORTES ET FENÊTRES

SUBSTITUÉS PAR DES RAIDISSEURS Les renforcements des ouvertures et des bords libres usuellement prévus dans les voiles selon les dispositions du paragraphe 4.2.2.5. du DTU 23.1, pourront être réalisés dans les Précoffrés à l’aide des raidisseurs définis à l’article 2.6. Les barres de chaînages périphériques sont intégrées dans les parois du Précoffré. Les U de fermeture constructifs sont remplacés par des raidisseurs.

SOLUTION TRADITIONNELLE SOLUTION EN MUR PRECOFFRE

FERRAILLAGES CONSTRUCTIFS A L’AIDE D’EPINGLES, DE CADRES OU D’ETRIERS SUBSTITUÉS PAR DES RAIDISSEURS

Les ferraillages constructifs constitués de cadres, d’épingles ou d’étriers, pourront être réalisés dans les Précoffrés à l’aide des raidisseurs définis à l’article 2.6. Les filants sont soit intégrés en renforts dans les parois du Précoffré, soit remplacés par les filants des raidisseurs si la section est équivalente. Les U, Cadres, Epingles, et Etriers constructifs sont remplacés par des raidisseurs.

SOLUTION TRADITIONNELLE

3/09-632 57

ANNEXE 4 : Calcul des efforts résistants des liaisons de Précoffré TH

La méthode de calcul est basée sur les critères définis dans l’EUROCODE prEN 1992-1-1 Art 6.2.5 intitulé « Cisaillement le long des surfaces de reprise ».

Les principales adaptations apportées à cette méthode concernent les valeurs des coefficients c et µ, qui dépendent de la rugosité de l’interface de reprise.

L’Eurocode préconise les coefficients suivants en fonction de l’état de surface de la zone de reprise :

Pour les Précoffrés on retiendra les valeurs de c et µ suivantes :

µ = 0,9

Pour une surface de reprise paroi préfabriquée / béton coulée en place :

Pour une reprise non couturée c = 0,35/3

Pour une section couturée c = 0,35/2

Pour une surface de reprise béton coulée en place / béton coulée en place :

Pour une section non couturée c = 0,5

Pour une section couturée c = 1,0

Les efforts résistants déterminés pour chaque type de liaison sont à comparer aux valeurs des efforts sollicitants définis par le BET.

En ELU accidentel (séisme) les valeurs de "c" et "μ" prises en compte sont les valeurs ci-dessus divisées par 2.

TYPE DE SURFACE c µ

Très Lisse 0,25 0,50

Lisse 0,35 0,60

Rugueuse 0,45 0,70

Avec Indentation 0,50 0,90

58 3/09-632

EXEMPLE :

Pour un mur de CONTREVENTEMENT, l’effort dans les joints peut être pris égal à F/L.

Pour une POUTRE-VOILE, l’effort dans les joints peut être pris égal à V.

3/09-632 59

TABLEAU 1 : LIAISONS HORIZONTALES CAS 1

Effort résistant VRd de la liaison :

Rd2)V;Rd1min(VRdV = avec :

VRd1 : effort résistant le long du 1er plan de rupture

1.Ss

feρ.nσμ.

c

noyauftc1.Rd1V

⎥⎥⎦

⎢⎢⎣

⎡⎟⎟⎠

⎞⎜⎜⎝

⎛γ

++γ

=

VRd2 : effort résistant le long du 2eme plan de rupture

2.Sc

noyauft.2cRd2V

γ=

µ = 0,9 c1 = 0,5 à l’ELU (non couturé) c1 = 0,25 en Accidentel (séisme) c2 = 0,35/3à l’ELU (non couturé) c2 = 0,35/6 en Accidentel (séisme) ftnoyau = contrainte de traction admissible du béton coulé en place = ftctk,0.05 / γc (ftctk,0.05 suivant Tableau 3.1 règles pEN 1992-1-1) γc = 1,5 à l’ELU, = 1,2 en Accidentel (séisme) γs = 1,15 à l’ELU, = 1,00 en Accidentel (séisme)

S1 = Surface du 1er plan de rupture = 2e

S2 = Surface du 2eme plan de rupture = 24.h22e +

h

CAS 2

Effort résistant VRd de la liaison :

Rd2)V;Rd1min(VRdV = avec :

VRd1 : effort résistant le long du 1er plan de rupture

1.Ss

feρ.nσμ.

c

noyauft.1cRd1V

⎥⎥⎦

⎢⎢⎣

⎡⎟⎟⎠

⎞⎜⎜⎝

⎛γ

++γ

=

VRd2 : effort résistant le long du 2eme plan de rupture

''2.S

c

noyauft.2c'

2.Sc

noyauft.1cRd2V

γ+

γ=

µ = 0,9 c1 = 0,5 à l’ELU (non couturé) c1 = 0,25 en Accidentel (séisme) c2 = 0,1 à l’ELU (non couturé) c2 = 0,05 en Accidentel (séisme) ftnoyau = contrainte de traction admissible du béton coulé en place γc = 1,5 à l’ELU, = 1,2 en Accidentel (séisme) γs = 1,15 à l’ELU, = 1,00 en Accidentel (séisme)

S1 = Surface du 1er plan de rupture = 2e

S2’ = Surface partielle du 2ème plan de rupture = 2e

S2’’ = Surface partielle du 2ème plan de rupture = 2.h

h

60 3/09-632

CAS 3

Effort résistant VRd de la liaison :

.Ss

feρ.nσμ.

c

noyauft.cRdV

⎥⎥⎦

⎢⎢⎣

⎡⎟⎟⎠

⎞⎜⎜⎝

⎛γ

++γ

= avec :

µ = 0,6 c = 1,0 à l’ELU (couturé) c = 0,5 en Accidentel (séisme) ftnoyau = contrainte de traction admissible du béton coulé en place γc = 1,5 à l’ELU, = 1,2 en Accidentel (séisme) γs = 1,15 à l’ELU, = 1,00 en Accidentel (séisme)

S = Surface du plan de rupture = 2e

σn = contrainte normale sur le plan de rupture = 2e

N

N = effort normal sur la liaison (N>0 en compression)

ρ = 2ecA

CAS 4

Effort résistant VRd de la liaison :

.Ss

feρ.nσμ.

c

noyauft.cRdV

⎥⎥⎦

⎢⎢⎣

⎡⎟⎟⎠

⎞⎜⎜⎝

⎛γ

++γ

= avec :

µ = 0,6 c = 1,0 à l’ELU (couturé) c = 0,5 en Accidentel (séisme) ftnoyau = contrainte de traction admissible du béton coulé en place γc = 1,5 à l’ELU, = 1,2 en Accidentel (séisme) γs = 1,15 à l’ELU, = 1,00 en Accidentel (séisme)

S = Surface du plan de rupture = ( )3e-e

σn = contrainte normale sur le plan de rupture = ( )3e-e

N

N = effort normal sur la liaison (N>0 en compression)

ρ = ( )3e-ecA

3/09-632 61

TABLEAU 2 : LIAISONS VERTICALES CAS 1

Effort résistant VRd de la liaison :

( ) .Snσμ.c

noyauft.cRdV

⎥⎥⎦

⎢⎢⎣

⎡+

γ= avec :

µ = 0,9 c = 0,5 à l’ELU (non couturé) c = 0,25 en Accidentel (séisme) ftnoyau = contrainte de traction admissible du béton coulé en place γc = 1,5 à l’ELU, = 1,2 en Accidentel (séisme) γs = 1,15 à l’ELU, = 1,00 en Accidentel (séisme)

S = Surface du plan de rupture = 2e

σn = contrainte normale sur le plan de rupture = 2e

N

N = effort normal sur la liaison (N>0 en compression)

CAS 2

Effort résistant VRd de la liaison :

Rd2)V;Rd1min(VRdV = avec :

VRd1 : effort résistant le long du 1er plan de rupture

1.Ss

feρ.nσμ.

c

noyauft.1cRd1V

⎥⎥⎦

⎢⎢⎣

⎡⎟⎟⎠

⎞⎜⎜⎝

⎛γ

++γ

=

VRd2 : effort résistant le long du 2eme plan de rupture

''2.S

c

noyauft.2c'

2.Sc

noyauft.1cRd2V

γ+

γ=

µ = 0,9 c1 = 0,5 à l’ELU (non couturé) c1 = 0,25 en Accidentel (séisme) c2 = 0,35/3 à l’ELU (non couturé) c2 = 0,35/6 en Accidentel (séisme) ftnoyau = contrainte de traction admissible du béton coulé en place γc = 1,5 à l’ELU, = 1,2 en Accidentel (séisme) γs = 1,15 à l’ELU, = 1,00 en Accidentel (séisme)

S1 = Surface du 1er plan de rupture = 2e

S2’ = Surface partielle du 2ème plan de rupture = 2e

S2’’ = Surface partielle du 2ème plan de rupture = 2.h

h

62 3/09-632

CAS 3

Effort résistant VRd de la liaison :

.Ss

feρ.nσμ.

c

noyauft.cRdV

⎥⎥⎦

⎢⎢⎣

⎡⎟⎟⎠

⎞⎜⎜⎝

⎛γ

++γ

= avec :

µ = 0,9 c = 1,0 à l’ELU (couturé) c = 0,5 en Accidentel (séisme) ftnoyau = contrainte de traction admissible du béton coulé en place γc = 1,5 à l’ELU, = 1,2 en Accidentel (séisme) γs = 1,15 à l’ELU, = 1,00 en Accidentel (séisme)

S = Surface du plan de rupture = 2e

σn = contrainte normale sur le plan de rupture = 2e

N

N = effort normal sur la liaison (N>0 en compression)

ρ = 2ecA

CAS 4

Effort résistant VRd de la liaison :

.Ss

feρ.nσμ.

c

noyauft.cRdV

⎥⎥⎦

⎢⎢⎣

⎡⎟⎟⎠

⎞⎜⎜⎝

⎛γ

++γ

= avec :

µ = 0,9 c = 1,0 à l’ELU (couturé) c = 0,5 en Accidentel (séisme) ftnoyau = contrainte de traction admissible du béton coulé en place γc = 1,5 à l’ELU, = 1,2 en Accidentel (séisme) γs = 1,15 à l’ELU, = 1,00 en Accidentel (séisme)

S = Surface du plan de rupture = 2e

σn = contrainte normale sur le plan de rupture = 2e

N

N = effort normal sur la liaison (N>0 en compression)

ρ = 2ecA

3/09-632 63

CAS 5

Effort résistant VRd de la liaison :

.Ss

feρ.nσμ.

c

noyauft.cRdV

⎥⎥⎦

⎢⎢⎣

⎡⎟⎟⎠

⎞⎜⎜⎝

⎛γ

++γ

= avec :

µ = 0,9 c = 1,0 à l’ELU (couturé) c = 0,5 en Accidentel (séisme) ftnoyau = contrainte de traction admissible du béton coulé en place γc = 1,5 à l’ELU, = 1,2 en Accidentel (séisme) γs = 1,15 à l’ELU, = 1,00 en Accidentel (séisme)

S = Surface du plan de rupture = ( )3e-e

σn = contrainte normale sur le plan de rupture = ( )3e-e

N

N = effort normal sur la liaison (N>0 en compression)

ρ = ( )3e-ecA

64 3/09-632

TABLEAU 3 : LIAISONS ENTRE VOILES CAS 1

Mise en place des aciers de liaisons après pose des murs.

La cage d’aciers de liaison est descendue verticalement dans la partie à couler en place.

• Epaisseur minimale : 20cm. • Bâtiments relevant des règles PS-MI 89. • Section du tirant limité en fonction de la dimension de la partie

coulée en place : Ø filants ≤ min (d1;d2) / 10.

• Zone Ia : 4Ø8 ; Zone Ib : 4Ø10 ; Zone II : 4Ø12CAS 2

Pose des murs avec aciers de liaisons insérés au préalable.

Tirage de l’acier de liaison dans le mur muni de fenêtres de tirage, puis introduction des filants verticaux du chaînage.

Fenêtres de tiragetous les 2,50m mini

• Epaisseur minimale : 25cm. • Bâtiments relevant des règles PS-92. • Section du tirant limité en fonction de la dimension de la partie

coulée en place : Ø filants ≤ min (d1;d2) / 10.

• L’effort résistant de la liaison est déterminé selon la méthode du CAS3-TABLEAU 2

CAS 3

Pose des murs avec aciers de liaisons insérés au préalable.

Tirage de l’acier de liaison dans le mur muni de fenêtres de tirage, puis introduction des filants verticaux du chaînage.

Fenêtres de tiragetous les 2,50m mini

• Epaisseur minimale : 20cm. • Bâtiments relevant des règles PS-92. • Section du tirant limité en fonction de la dimension de la partie

coulée en place : Ø filants ≤ min (d1;d2) / 10.

• L’effort résistant de la liaison est déterminé selon la méthode du CAS3-TABLEAU 2.

3/09-632 65

CAS 4

Pose des murs avec aciers de liaisons insérés au préalable.

Tirage de l’acier de liaison au travers de la lumière, puis introduction des filants verticaux du chaînage.

Lumière de tiragesur toute hauteur

• Epaisseur minimale : 18cm. • Bâtiments relevant des règles PS-92. • Section du tirant limité en fonction de la dimension de la partie

coulée en place : Ø filants ≤ min (d1;d2) / 10.

• L’effort résistant de la liaison est déterminé selon la méthode du CAS5 TABLEAU 2.

CAS 5

Mise en place des aciers de liaisons après pose des murs.

La cage d’aciers de liaison est descendue verticalement dans la partie à couler en place.

• Epaisseurs : 18cm. • Bâtiments relevant des règles PS-MI 89. • Ø filants ≤ 12mm.

• Zone Ia : 4Ø8 ; Zone Ib : 4Ø10 ; Zone II : 4Ø12.

LIAISONS en X ou en T

Pose des murs avec aciers de liaisons insérés au préalable.

Tirage de l’acier de liaison dans le mur muni de fenêtres de tirage.

Les CAS 1 à 5 exposés ci-dessus sont valables et transposables pour toute jonction de deux murs faisant entre eux un angle ≠ 90°, ou pour toute jonction de plus de deux murs. Elles sont adaptées en conséquence en gardant l’esprit des liaisons d’angles CAS 1 à 5 ci-dessus.

66 3/09-632

k: coefficient géométrique =

As1 = (0.25x25.0)/(1.0x5.00/1.15) + (0.04x25.0/(5.00/1.15) =As2 = As1 =

Choix diamètre pour As1 ⇒ soit 4 HA8Choix diamètre pour As2 ⇒ soit 3 Cad HA6

As3 = constructif 4HA6, 4HA8 ou 4HA10

Ru [T]

1.0

1.67 cm²

As1: 4 HA8 As2: 3 Cad HA6 As3: constructif

1.67 cm²

HA6

25

HA8

ANNEXE 5 : Justification des renforts de Précoffré sous appui ponctuel de poutres

Cette justification est basée sur les principes de calcul défini à l’ANNEXE A8 des règles BAEL91.

Données :

Ru :Réaction d’appui pondérée ELU fe :Limite élastique de l’acier γs :coef. de sécurité pour l’acier = 1.15 à l’ELU k :coef. géométrique = 1.00 pour une réservation en rive de mur = 1.50 pour une réservation au centre du mur

s/γefuR0.04

s/γefkuR0.25

As2As1×

×==

onconstructideacierAs3 =

Exemple de calcul :

Coupe A-A

corbeille de frettage transversalintégrée au mur précoffré

filants de frettage longitudinal (As1)intégrés sur chantier dans la partie

coulée en place

Pose sur joint souple

A

A

Coupe C-C

Poutre préfabriquée oucoulée en place

filants de frettage longitudinal (As1)intégrés sur chantier dans la partie

coulée en place

corbeille de frettage transversal (As2)intégrée au mur précoffré

A

A

Poutre préfabriquée oucoulée en place

corbeille de frettage transversal (As2)intégrée au mur précoffré

filants de frettage longitudinal (As1)intégrés sur chantier dans la partie

coulée en place

Coupe B-B

3/09-632 67

ANNEXE 6 : Coefficients de transmission thermique

valables pour les deux types d’isolants certifiés décrits au paragraphe 2.2 du Dossier Technique

(rapports CSTB DER/HTO 2008-08-154 RB/LS, Aff 08-021 et DER/HTO 2009-325-RB/LS, Aff 09-074)

PONTS THERMIQUES INTEGRES χ (W/K)

χ (W/K) Epaisseur d’isolant bi

Elément ponctuel 10 cm 11 cm 12 cm 13 cm 14 cm 15 cm

Cylindre acier 0,3686 0,3583 0,3480 0,3378 0,3275 0,3172

Connecteur COMBAR 0,0005 0,0004 0,0004 0,0004 0,0004 0,0003

Plat acier 0,0964 0,0921 0,0879 0,0836 0,0794 0,0751

COEFFICIENTS DE TRANSMISSION THERMIQUE LINEIQUE DES PONTS THERMIQUES DE LIAISON Ψ (W/(m.K))

Note : les caractéristiques des éléments non décrits par le procédé (isolant en toiture terrasse, sous dallage, ..) sont prises égales aux valeurs thermiques de référence définies dans le fascicule 1/5 des Règles Th-U, édition 2007.

Liaison Coupe indicative Géométrie du mur Ψ

b1 (cm)

b0 (cm)

bi (cm)

b2 (cm)

W/(m.K)

Deux murs empilés

Jointd'étanchéitéexpansif

jeu de pose1cm

treillis soudéouacier plié

6 8 12 7 0,01

Angle saillant Joint d'étanchéitéexpansif

6 8 12 7 0,09

Angle rentrant 6 8 12 7 0,07

Refend vertical

Join

td'

étan

chéi

téex

pans

if

6 8 12 7 0,06

b 2 b1 bi b0

Extérieur Intérieur

Peau préfabriquée

Isolant

Béton coulé en place

68 3/09-632

Liaison Coupe indicative Géométrie du mur Ψ

b1 (cm)

b0 (cm)

bi (cm)

b2 (cm)

W/(m.K)

Plancher intermédiaire (ép. = 20cm) acier de

liaison

plancherà prédalles

Jointd'étanchéité

expansif

6 8 12 7 0,06

Acrotère bas

6 8 12 7 0,10

Acrotère haut

Couvertineou traitementd'étanchéité

Bandede

solin

6 8 12 7 0,32

Plancher bas isolé sous face

6 8 12 7 0,32

Isolant en sous face

≥ 30 cm

3/09-632 69

Liaison Coupe indicative Géométrie du mur Ψ

b1 (cm)

b0 (cm)

bi (cm)

b2 (cm)

W/(m.K)

Plancher bas isolé sous chape

6 8 12 7 0,28

Liaisons avec la menuiserie : bord extérieur de la menuiserie aligné avec le bord intérieur de l’isolant

Isolant laine de roche : λ = 0,038 W/(m.K) Linteau avec coffre de volet roulant

6 8 12 7 0,19 + 0,007.m *

Linteau sans coffre de volet roulant

6 8 12 7 0,31 + 0,007.m *

Tableau

6 8 12 7 0,31 + 0,007.m *

Appui / seuil

6 8 12 7 0,33 + 0,007.m *

* m : nombre de pattes de fixation par mètre linéaire de liaison, en m-1

Isolant sous chape

≥ 30 cm

70 3/09-632

ANNEXE 7 : Sécurité au feu

Tableaux de détermination de la température dans les panneaux PRECOFFRE TH

Températures dans le voile exposé du procédé « PRECOFFRE TH » après 60 minutes d’exposition à l’incendie conventionnel ISO R834 – hypothèses de calcul DTU.

Distance à la face exposée

[cm] 0 0,5 1 2 3 4 6 8 10 12 14 16 18 20 22 24 26

Épai

sseu

r du v

oile

[cm

]

14 884 780 690 541 425 336 212 135 88 64 56

16 883 780 690 541 424 336 212 134 85 57 42 37

18 883 780 690 541 424 336 212 133 85 55 39 30 28

20 883 780 690 541 424 336 212 133 84 55 38 29 25 23

22 883 780 690 541 424 336 212 133 84 55 38 29 24 22 21

24 883 780 690 541 424 336 212 133 84 55 38 29 24 22 21 21

26 883 780 690 541 424 336 212 133 84 55 38 29 24 22 21 20 20

Températures dans le voile exposé du procédé « PRECOFFRE TH » après 90 minutes d’exposition à l’incendie

conventionnel ISO R834 – hypothèses de calcul DTU.

Distance à la face exposée

[cm] 0 0,5 1 2 3 4 6 8 10 12 14 16 18 20 22 24 26

Épai

sseu

r du v

oile

[cm

]

14 962 868 785 644 529 435 301 213 156 124 114

16 962 867 784 643 528 433 297 206 145 105 83 76

18 962 867 784 643 527 433 296 204 141 99 72 57 52

20 962 867 784 643 527 433 296 204 140 97 68 50 41 38

22 962 867 784 643 527 433 296 204 140 96 67 49 37 31 29

24 962 867 784 643 527 433 296 204 140 96 67 48 36 29 26 25

26 962 867 784 643 527 433 296 204 140 96 67 48 36 29 25 23 22

3/09-632 71

Températures dans le voile exposé du procédé « PRECOFFRE TH » après 120 minutes d’exposition à l’incendie

conventionnel ISO R834 – hypothèses de calcul DTU.

Distance à la face exposée

[cm] 0 0,5 1 2 3 4 6 8 10 12 14 16 18 20 22 24 26

Épai

sseu

r du v

oile

[cm

]

14 1014 927 849 716 605 513 374 283 223 189 178

16 1014 926 847 713 602 508 366 269 202 158 133 124

18 1014 925 847 712 600 506 363 264 193 144 112 93 87

20 1014 925 847 712 600 505 362 262 190 139 103 80 66 62

22 1014 925 847 712 600 505 362 261 189 137 100 74 58 49 46

24 1014 925 847 712 600 505 362 261 189 137 99 73 55 43 37 35

26 1014 925 847 712 600 505 362 261 189 137 99 72 54 42 34 30 29

Températures dans le voile exposé du procédé « PRECOFFRE TH » après 60 minutes d’exposition à l’incendie

conventionnel ISO R834 – hypothèses de calcul Eurocodes.

Distance à la face exposée

[cm] 0 0,5 1 2 3 4 6 8 10 12 14 16 18 20 22 24 26

Épai

sseu

r du v

oile

[cm

]

14 897 784 685 524 401 309 184 121 88 69 63

16 897 784 685 523 401 308 182 119 83 60 48 44

18 897 784 685 523 401 308 182 118 82 58 43 35 33

20 897 784 685 523 401 308 182 118 81 57 42 33 28 26

22 897 784 685 523 401 308 182 118 81 57 41 32 27 24 23

24 897 784 685 523 401 308 182 118 81 57 41 32 26 23 22 21

26 897 784 685 523 401 308 182 118 81 57 41 32 26 23 22 21 21

72 3/09-632

Températures dans le voile exposé du procédé « PRECOFFRE TH » après 90 minutes d’exposition à l’incendie conventionnel ISO R834 – hypothèses de calcul Eurocodes.

Distance à la face exposée

[cm] 0 0,5 1 2 3 4 6 8 10 12 14 16 18 20 22 24 26

Épai

sseu

r du v

oile

[cm

]

14 971 871 781 627 504 408 270 185 139 119 113

16 971 871 780 626 503 405 265 176 128 101 86 81

18 971 871 780 625 502 404 264 173 123 93 73 62 58

20 971 871 780 625 502 404 263 172 122 91 69 54 46 44

22 971 871 780 625 502 404 263 171 121 90 67 52 41 36 34

24 971 871 780 625 502 404 263 171 121 90 67 51 40 33 29 28

26 971 871 780 625 502 404 263 171 121 89 67 50 39 32 28 25 25

Températures dans le voile exposé du procédé « PRECOFFRE TH » après 120 minutes d’exposition à l’incendie conventionnel ISO R834 – hypothèses de calcul Eurocodes.

Distance à la face exposée

[cm] 0 0,5 1 2 3 4 6 8 10 12 14 16 18 20 22 24 26

Épai

sseu

r du v

oile

[cm

]

14 1021 931 848 702 582 485 343 251 195 165 156

16 1021 930 846 699 578 480 334 237 174 140 125 120

18 1021 930 846 698 576 477 330 230 163 128 106 94 90

20 1021 930 845 698 576 477 328 228 159 122 97 80 71 67

22 1021 930 845 697 576 476 328 227 157 120 93 74 61 54 52

24 1021 930 845 697 576 476 328 226 156 119 92 72 57 48 42 41

26 1021 930 845 697 576 476 328 226 156 118 91 71 56 45 39 34 33

3/09-632 73

Détermination du coefficient de réduction kfi de la capacité portante des organes de suspension dans les panneaux PRECOFFRE TH

( )connec,t,fianc,t,fifi k;kmink =

anctfik ,, : Facteur de réduction de la capacité résistante des ancrages des connecteurs après une durée d’exposition t, avec

⎩⎨⎧

+=

coulé_anc,t,fipréfa_anc,t,fi

préfa_anc,t,fianc,t,fi kk

kk

sisi

préfacoulé

coulé

NNN

== 0

avec :

Npréfa le nombre de barres d’ancrage complémentaires disposées dans la peau préfabriquée,

Ncoulé le nombre de barres d’ancrage complémentaires disposées dans la zone coulée en place,

préfaanctfik _,, : Facteur de réduction de la capacité résistante des ancrages des connecteurs dans le voile préfabriqué (cf. tab ci-après).

couléanctfik _,, : Facteur de réduction de la capacité résistante des ancrages des connecteurs dans le voile coulé en place (cf. tab ci-après).

connectfik ,, : Facteur de réduction de la capacité résistante des connecteurs au niveau de l’isolant (cf. tableaux ci-après)

Armaturesd'ancrage

ANCRAGE(CYLINDRE OU PLAT)

FEU

Armaturesd'ancrage

ANCRAGE(CYLINDRE OU PLAT)

FEU

4

ANCRAGE(CYLINDRE OU PLAT)

FEU

Niveau considéré pour le calcul de kfi,t,anc préfa

Niveau considéré pour le calcul de kfi,t,anc coulé

Niveau considéré pour le calcul de kfi,t,connec

74 3/09-632

Coefficient de réduction à chaud des ancrages (dans le voile préfabriqué ou dans la partie coulée en place) et des

connecteurs (cylindriques ou plats) après 60 minutes d’exposition – Approche thermique DTU.

Epaisseur du voile [cm] 14 16 18 20 22 24 26

préfaanctfik _,, : Facteur de réduction ancrage voile

préfabriqué 0,58 0,58 0,58 0,58 0,58 0,58 0,58

couléanctfik _,, : Facteur de réduction ancrage voile

coulé en place 0,86 0,90 0,95 0,97 0,99 0,99 1,00

connectfik ,,

(Facteur de réduction de la résistance du connecteur au niveau de l'isolant)

0,95 0,98 0,99 1,00 1,00 1,00 1,00

Coefficient de réduction à chaud des ancrages (dans le voile préfabriqué ou dans la partie coulée en place) et des

connecteurs (cylindriques ou plats) après 90 minutes d’exposition – Approche thermique DTU.

Epaisseur du voile [cm] 14 16 18 20 22 24 26

préfaanctfik _,, : Facteur de réduction ancrage voile

préfabriqué 0,41 0,41 0,41 0,41 0,41 0,41 0,41

couléanctfik _,, : Facteur de réduction ancrage voile coulé

en place 0,80 0,85 0,88 0,93 0,96 0,98 0,99

connectfik ,,

(Facteur de réduction de la résistance du connecteur au niveau de l'isolant)

0,88 0,92 0,96 0,98 0,99 0,99 1,00

Coefficient de réduction à chaud des ancrages (dans le voile préfabriqué ou dans la partie coulée en place) et des

connecteurs (cylindriques ou plats) après 120 minutes d’exposition – Approche thermique DTU.

Epaisseur du voile [cm] 14 16 18 20 22 24 26

préfaanctfik _,, : Facteur de réduction ancrage voile

préfabriqué 0,30 0,30 0,30 0,30 0,30 0,30 0,30

couléanctfik _,, : Facteur de réduction ancrage voile coulé

en place 0,80 0,80 0,85 0,88 0,92 0,95 0,97

connectfik ,,

(Facteur de réduction de la résistance du connecteur au niveau de l'isolant)

0,84 0,88 0,91 0,94 0,96 0,98 0,99

3/09-632 75

Coefficient de réduction à chaud des ancrages (dans le voile préfabriqué ou dans la partie coulée en place) et des

connecteurs (cylindriques ou plats) après 60 minutes d’exposition – Approche thermique Eurocodes.

Epaisseur du voile [cm] 14 16 18 20 22 24 26

préfaanctfik _,, : Facteur de réduction ancrage voile

préfabriqué 0,59 0,59 0,59 0,59 0,59 0,59 0,59

couléanctfik _,, : Facteur de réduction ancrage voile coulé

en place 0,87 0,91 0,94 0,97 0,98 0,99 1,00

connectfik ,,

(Facteur de réduction de la résistance du connecteur au niveau de l'isolant)

0,94 0,97 0,98 0,99 1,00 1,00 1,00

Coefficient de réduction à chaud des ancrages (dans le voile préfabriqué ou dans la partie coulée en place) et des

connecteurs (cylindriques ou plats) après 90 minutes d’exposition – Approche thermique Eurocodes.

Epaisseur du voile [cm] 14 16 18 20 22 24 26

préfaanctfik _,, : Facteur de réduction ancrage voile

préfabriqué 0,42 0,42 0,42 0,42 0,42 0,42 0,42

couléanctfik _,, : Facteur de réduction ancrage voile coulé

en place 0,82 0,86 0,89 0,93 0,95 0,97 0,98

connectfik ,,

(Facteur de réduction de la résistance du connecteur au niveau de l'isolant)

0,88 0,92 0,95 0,97 0,98 0,99 0,99

Coefficient de réduction à chaud des ancrages (dans le voile préfabriqué ou dans la partie coulée en place) et des

connecteurs (cylindriques ou plats) après 120 minutes d’exposition – Approche thermique Eurocodes.

Epaisseur du voile [cm] 14 16 18 20 22 24 26

préfaanctfik _,, : Facteur de réduction ancrage voile

préfabriqué 0,30 0,31 0,31 0,31 0,31 0,31 0,31

couléanctfik _,, : Facteur de réduction ancrage voile coulé

en place 0,80 0,83 0,86 0,88 0,92 0,94 0,96

connectfik ,,

(Facteur de réduction de la résistance du connecteur au niveau de l'isolant)

0,86 0,88 0,90 0,94 0,96 0,97 0,98