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Avis Technique 16/06-503 Révision de l’Avis Technique 16/03-458 Procédé de mur en blocs à blancher Ne peuvent se prévaloir du présent Avis Technique que les productions certifiées, marque CSTBat, dont la liste à jour est consultable sur Internet à l’adresse : www.cstb.fr rubrique : Produits de la Construction Certification Vertical Bloc Titulaire : Vertical Bloc Engenierie 7 rue de la Rimberdière F-50870 Sainte Pience Tél. : 02 33 58 00 99 Fax : 02 33 58 01 90 Internet : www.verticalbloc.com Commission chargée de formuler des Avis Techniques (arrêté du 2 décembre 1969) Groupe Spécialisé n°16 Produits et procédés spéciaux pour la maçonnerie Vu pour enregistrement le 26 juillet 2006 Secrétariat de la commission des Avis Techniques CSTB, 84 avenue Jean Jaurès, Champs sur Marne, F-77447 Marne la Vallée Cedex 2 Tél. : 01 64 68 82 82 - Fax : 01 60 05 70 37 - Internet : www.cstb.fr Les Avis Techniques sont publiés par le Secrétariat des Avis Techniques, assuré par le CSTB. Les versions authentifiées sont disponibles gratuitement sur le site Internet du CSTB (http://www.cstb.fr) © CSTB 2006 Remplacé le : 03/12/2009 par le n° 16/09-597 Avis Technique non valide

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Page 1: Avis Technique 16/06-503 Avis Technique non valide

Avis Technique 16/06-503Révision de l’Avis Technique 16/03-458

Procédé de mur en blocs à blancher

Ne peuvent se prévaloir du présent Avis Technique que les productions certifiées, marque CSTBat, dont la liste à jour est consultable sur Internet à l’adresse :

www.cstb.fr

rubrique :

Produits de la Construction Certification

Vertical Bloc Titulaire : Vertical Bloc Engenierie

7 rue de la Rimberdière F-50870 Sainte Pience Tél. : 02 33 58 00 99 Fax : 02 33 58 01 90 Internet : www.verticalbloc.com

Commission chargée de formuler des Avis Techniques (arrêté du 2 décembre 1969) Groupe Spécialisé n°16 Produits et procédés spéciaux pour la maçonnerie

Vu pour enregistrement le 26 juillet 2006

Secrétariat de la commission des Avis Techniques CSTB, 84 avenue Jean Jaurès, Champs sur Marne, F-77447 Marne la Vallée Cedex 2 Tél. : 01 64 68 82 82 - Fax : 01 60 05 70 37 - Internet : www.cstb.fr

Les Avis Techniques sont publiés par le Secrétariat des Avis Techniques, assuré par le CSTB. Les versions authentifiées sont disponibles gratuitement sur le site Internet du CSTB (http://www.cstb.fr) © CSTB 2006

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Le Groupe Spécialisé n° 16 de la Commission chargée de formuler les Avis Techniques a examiné le 8 février 2006, le procédé de mur portant la dénomination commerciale VERTICAL BLOC exploité par la Société VERTICAL BLOC INGENIERIE. Il a formulé, sur ce procédé, l'Avis Technique ci-après. Cet Avis annule et remplace l’Avis Technique 16/03-468. Cet Avis a été formulé pour les utilisations en France Européenne. Cet Avis ne vaut que pour les fabrications bénéficiant d'un Certificat de qualification CSTBat attaché à cet Avis, délivré par le CSTB.

1. Définition succincte 1.1 Description succincte Système de gros œuvre constitué :

- de murs en maçonnerie de blocs coffrages de 15 cm d’épaisseur en béton de granulats courants destinée à la ré-alisation de murs par empilage à sec et remplissage à l’aide de micro-béton ;

- d’éléments de soubassement préfabriqués réalisés à l’aide de ces mêmes blocs, et posés sur les éléments en béton FONDABLOC disposés en fond de fouille.

Le procédé comporte une gamme de blocs permettant la réalisation des murs et des points singuliers de la construction (blocs courants, blocs d'about, linteaux constitués du prélinteau armé PLA), et com-porte notamment des blocs coulissants destinés à faciliter la mise aux cotes des ouvrages. L'isolation thermique des murs extérieurs est rapportée côté intérieur. Revêtements intérieurs : * complexe de doublage plaque de plâtre-isolant ; enduit tradition-

nel au plâtre projeté. Revêtements extérieurs : * enduit traditionnel exécuté conformément aux prescriptions du

DTU 26.1 ; * enduit d'imperméabilisation monocouche bénéficiant d'un certifi-

cat CSTBat garantissant son aptitude à l'emploi sur maçonnerie traditionnelle en blocs de béton de granulats courants.

1.2 Identification des produits Les blocs sont stockés par palettes et identifiables par la marque VERTICAL BLOC, la date de fabrication et le marquage correspondant à la certification CSTBat apposé sur 5 % des blocs au moins.

2. 2. AVIS 2.1 Domaine d'emploi accepté Le procédé VERTICAL BLOC est destiné à la réalisation de murs, porteurs ou non, de bâtiments d'habitation de niveau R+2 au plus,, placés dans les conditions admises pour les murs de type I, IIa, IIb ou III au sens du DTU 20.1, de locaux industriels ou agricoles, sur fonda-tions superficielles. Les conditions d’application en zone sismique sont définies ci-après en 2.34. Le procédé peut être utilisé pour la réalisation de murs de sous-sol enterrés sur un niveau de sous-sol au maximum. Les murs de soutè-nement ainsi que les acrotères, dont la réalisation n’est d’ailleurs pas prévue dans le Dossier Technique, ne sont pas visés par le présent Avis.

2.2 Appréciation sur le procédé 2.21 Satisfaction aux lois et règlements en vigueur

et autres qualités d'aptitude à l'emploi. stabilité La stabilité des murs VERTICAL BLOC est normalement assurée dans le domaine d'emploi visé et dans les conditions de conception et de mise en oeuvre précisées dans le Cahier des Prescriptions Techniques et le Dossier Technique ci-après. En particulier, on doit considérer que la transmission des charges verticales ne s’effectue que par le noyau du béton de remplissage. Par rapport aux solutions traditionnelles, le coulage du béton de se-melle s’opère après pose de l’élément constituant mur de soubasse-

ment, ce qui permet une meilleure liaison mécanique de ce dernier aux fondations.

étanchéité des murs L'étanchéité des murs repose sur l'intégrité du revêtement extérieur. Cette étanchéité peut être considérée comme équivalente à celle conférée, dans les bâtiments courants tels que définis dans le DTU 20.1, par les maçonneries traditionnelles revêtues par un enduit, dans les mêmes conditions d’exposition (cf. DTU 20.1 partie 3 « Guide pour le choix des types de murs de façade en fonction du site »). Dans l’emploi en mur enterré de sous-sol, la réalisation de l’étanchéité est à organiser conformément aux prescriptions particulières à ces murs, données au § 6.32 de la partie 2 « Règles de calcul et disposi-tions constructives minimales » du DTU 20.1. Dans le domaine d'emploi prévu, cette étanchéité est normalement assurée.

isolation thermique La satisfaction des exigences réglementaires ne peut être obtenue que par une isolation rapportée. La paroi support peut être, en première approximation, prise en compte dans les calculs avec une résistance thermique égale à celle d'un mur de même épaisseur en béton de granulats courants.

isolement acoustique Sous réserve d'un remplissage soigné et de l'application d'un enduit, le comportement d’une paroi en blocs VERTICAL BLOC peut être assimi-lé à celui d’une paroi homogène en béton de masse surfacique équiva-lente.

sécurité incendie Le procédé ne se distingue pas de ce point de vue, d'une maçonnerie de blocs pleins d’épaisseur équivalente.

finitions - aspect Les finitions prévues sont celles classiques pour les maçonneries de blocs en béton.

2.22 Durabilité - entretien Les matériaux constitutifs du mur ne posent pas de problème de dura-bilité intrinsèque. La durabilité des parements intérieurs en plaques de plâtre peut être estimée équivalente à celle des parements identiques appliqués sur supports traditionnels. La durabilité des maçonneries en blocs VERTICAL BLOC est équiva-lente à celle des maçonneries traditionnelles en blocs de béton de même nature.

2.23 Fabrication et mise en oeuvre La fabrication des blocs VERTICAL BLOC ne diffère pas dans son principe de celle, classique, des blocs en béton de granulats courants. Elle nécessite néanmoins un soin particulier pour assurer la précision dimensionnelle des produits. Elle fait l'objet d'un autocontrôle suivi par le CSTB et le CERIB dans le cadre de la procédure des Certificats de qualification CSTBat. Les produits bénéficiant d'une telle Certification sont repérables par la présence du logo CSTBat suivi du numéro de marquage apposé sur 5 % au moins de la production. Le procédé permet à l’entreprise de réaliser des longrines en atelier ou sur chantier. La pose des longrines sur chantier nécessite l’utilisation d’engins de levage adaptés ainsi que les précautions habituelles en matière de manutention de pièces lourdes. La préfabrication des longrines permet au maçon d’être moins tributaire des aléas climatiques lors de la réali-sation des soubassements. La mise en oeuvre des blocs en élévation, simple par son principe d'empilage à sec, nécessite cependant une attention particulière pour la pose du premier rang, la réalisation correcte de la géométrie des murs et la mise en oeuvre des éléments spéciaux destinés à la réalisa-

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tion des points singuliers. Les mises aux cotes des murs sont facilitées par l’utilisation des blocs coulissants spécialement prévus à cet effet. Le titulaire de cet Avis Technique est tenu d'apporter son assistance technique aux concepteurs des bâtiments qu'il est prévu de réaliser selon ce procédé ainsi qu'aux entreprises le mettant en oeuvre, no-tamment au démarrage des chantiers.

2.3 Cahier des prescriptions techniques 2.31 Prescriptions de conception et calcul Le dimensionnement et la mise en oeuvre des armatures des murs sont réalisés conformément au DTU 23.1, sauf en ce qui concerne les armatures de peau, qui ne sont pas nécessaires ici. Pour les calculs de stabilité, on applique les règles du DTU 23.1 au noyau du béton de remplissage dont l’épaisseur est égale à 9 cm. Le calcul de l'élancement du mur est effectué en prenant en compte l'épaisseur totale des blocs utilisés. A défaut d'autre justification par le calcul et sous réserve d'utiliser un béton de remplissage de résistance caractéristique d'au moins 20 MPa, la charge limite ultime d'un mur en blocs VERTICAL BLOC de 15 cm d’épaisseur en partie courante pourra être prise égale aux valeurs données ci-dessous :

Hauteur libre (m)

Charge limite ultime (kN/m)

2.60 437

3.00 381

3.40 332

3.60 311

Tableau des charges limites (en kN/m)

Pour les murs reposant directement sur fondation (cas des dallages), la hauteur libre comprend la hauteur de la longrine formant soubasse-ment. Les dimensions verticales des ouvrages doivent être si possible multi-ples des modules propres au procédé afin de simplifier l'exécution des arases des murs. Le dimensionnement des linteaux doit être réalisé conformément aux indications donnée dans le dossier technique établi par le demandeur. Le calcul des fondations superficielles doit être conduit conformément aux prescriptions du DTU 13.12, en considérant des semelles filantes non armées transversalement. La hauteur totale de la semelle doit être au moins égale à sa largeur diminuée de l’épaisseur des blocs, soit 35 cm au minimum. Les armatures minimales de chaînage sont celles données dans ce DTU.

2.32 Prescriptions de fabrication Les tolérances sur les dimensions et les variations dimensionnelles des blocs doivent répondre aux spécifications de la norme NF P 14-301 "Blocs en béton de granulats courants pour murs et cloisons" sauf pour la hauteur des blocs pour laquelle le procédé impose une tolé-rance plus réduite : • Précision dimensionnelle sur la hauteur des blocs : ± 1,5 mm • Précision dimensionnelle sur la hauteur d'un muret constitué de 5

rangs : les cotes extrêmes mesurées aux 4 angles supérieurs ne doivent pas s'écarter de plus de 5 mm.

La résistance caractéristique minimale à la compression des blocs pour le fractile 0,05, mesurée comme indiqué dans la norme NF EN 1052-1 doit être au moins égale à 6 MPa. En outre, aucun résultat ne doit être inférieur à 0.8 fois la valeur de cette résistance. Les produits doivent faire l'objet d'un autocontrôle suivi par le CSTB et le CERIB, présentant des garanties équivalentes à celles attachées à la licence d'apposition de la marque NF "Blocs en béton de granulats courants". Les linteaux doivent être conformes aux prescriptions de la norme EN 845-2.

2.33 Prescriptions de mise en oeuvre Ce sont celles qui sont données dans le Dossier Technique établi par le demandeur. L’attention est attirée sur la nécessité d’étayer les tru-meaux en raison de leur instabilité avant coulage. L’exécution des fouilles et des ouvrages de fondation doit être réali-sées conformément aux prescriptions du DTU 13.11. Dans le cas de murs de sous-sol soumis à la pression latérale des terres, il convient de suivre les dispositions prévues dans le paragra-phe 6.6 du Dossier Technique. Le dimensionnement du ferraillage devra faire l’objet d’une étude particulière.

2.34 Applications en zones sismiques La continuité du voile permet un renforcement horizontal et vertical par positionnement des aciers dans les zones nécessaires. Le procédé peut être utilisé pour la réalisation de constructions dans les zones de sismicité I et II par application des Règles PS 92 avec les limitations suivantes : • Les trumeaux de contreventement doivent être bordés par des

chaînages verticaux, devant satisfaire aux prescriptions de l’article 12.2.2.2.5,

• Les distances entre chaînages verticaux parallèles doivent satis-faire aux prescriptions de l’article 12.2.2.2.3.

Dans le cas de petits bâtiments construits dans ces mêmes zones, le procédé permet la mise en œuvre des dispositions constructives défi-nies dans les « Règles PS-MI 89, révisées 92 » dont l’application assure le respect des Règles PS 92 sans nécessité de vérification par calcul, moyennant le remplacement de la section d’acier de fondations précisée dans ces règles par 2 fils de 12 mm de diamètre posés sur les blocs Fondabloc. Il est rappelé que les chaînages verticaux sont à disposer à tous les angles de la construction, aux jonctions entre murs, ainsi qu’en enca-drement d’ouvertures de hauteur supérieure à 1.80m. La section d’acier des chaînages horizontaux et verticaux pour la nuance FeE500 doit être au moins égale à 2 cm2 en zone Ia, 3.14 cm2 en zone Ib et 4.52 cm2 en zone II.

Conclusions Appréciation globale Pour les fabrications bénéficiant d'un Certificat de qualification CSTBat délivré par le CSTB, l'utilisation du procédé dans le do-maine d'emploi visé est appréciée favorablement

Validité jusqu’au 28 février 2009

Pour le Groupe Spécialisé n°16 Le Président E. DURAND

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3. Remarques complémentaires du Groupe Spécialisé (pour mémoire)

En associant technique de mur en élévation en blocs coffrages et système de soubassement préfabriqué, le procédé facilite la réalisation des parties enterrées, assure une bonne liaison mur-fondation et permet un positionnement précis des armatures longitudinales de fondations. L’absence d’armatures transversales nécessite toutefois la réalisation de semelles rectangulaires, dimensionnées selon les règles de calcul du DTU 13.12, de géométrie respectant les proportions minimales indiquées dans le Cahier des Prescriptions Techniques. A l’occasion de la présente révision, la gamme des produits s’est enrichie d’un élément de coffrage de linteau intégré permettant une bonne homogénéité du support d’enduit à cet endroit ainsi qu’un cof-frage et un coulage simultanés des linteaux et des murs. Le retour d’expérience favorable constaté sur ce procédé a permis d’étendre le domaine d’emploi du procédé à la réalisation de bâtiments d’habitation jusqu’à R+2, cette limitation n’étant pas conditionnée par des critères d’étanchéité à l’eau mais plutôt par l’utilisation systémati-que des semelles de fondation superficielles sur blocs Fondabloc, pour lesquelles le dossier technique établi par le demandeur ne prévoit pas la possibilité de mise en œuvre d’un ferraillage transversal.

Le Rapporteur du Groupe Spécialisé n°16

Ménad CHENAF

Remplacé le : 03/12/2009 par le n° 16/09-597

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Dossier Technique établi par le demandeur

A. Description 1. Principe et domaine d’application Maçonnerie de blocs coffrages en béton de granulats courants VERTICAL BLOC destinée à la réalisation de murs par empilage à sec et remplissage à l’aide de micro-béton. Ce procédé comporte un système de soubassement constitué de longrines préfabriquées réalisées à l’aide de ces mêmes blocs, et posées sur les éléments en béton FONDABLOC disposés en fond de fouille. Le procédé "VERTICAL BLOC" est destiné à la réalisation : • de pavillons et petits collectifs, caves enterrées • de bâtiments industriels, agricoles et para-agricoles. Il permet la réalisation des différents types de murs définis par le DTU

20.1, à savoir les types I, IIa, IIb, et III.

Utilisation en zone sismique L’utilisation du Vertical Bancheur dans les zones sismiques simplifie la mise en œuvre des aciers de renforts. Le décaissé des cloisons trans-versales permet un positionnement précis des aciers horizontaux. La mise en œuvre d’aciers verticaux, dans le voile de micro béton, offre la possibilité de renforts sur toute la paroi. La mise en œuvre des aciers de renfort au tour des ouvertures est également simplifiée. La plasticité, et la résistance du micro béton, permet un remplissage, et un enrobage des aciers de qualité, et contribue à la résistance des murs.

2. Définition des produits 2.1 Nature Blocs creux en béton de granulats courants.

2.2 Spécifications 2.21 Caractéristiques dimensionnelles Désignation Epaisseur

(cm) Hauteur

(cm) Longueur

(cm) Poids (kg)

Vertical Bancheur courant

15 20 55 ou 60 16.7

Bloc about droit 3/3

15 20 55 ou 60 17.2

Bloc about droit 2/3

15 20 35 ou 40 13.4

Bloc about droit 1/3

15 20 20 7.2

Elément coulissant

15 20 20 6.4

Vertical planelle

15 25 25 7.0

FONDABLOC 20 20 50 19.4 Pour des raisons de fabrication et de transport, la longueur des blocs peut être réduite de 60 à 55 cm, et de 40 à 35 cm, selon les sites de production. Les blocs de hauteur de 15 cm peuvent être associés aux blocs de 20 cm pour ajustement des hauteurs de murs.

Palettisation. La palette est constituée de 91 éléments, soit 8,2 m², répartis sur 7 rangs de la façon suivante : - - 42 blocs courants : 15 x 20 x 60 - 14 blocs about droit : 15 x 20 x 60 - 14 blocs about droit : 15 x 20 x 40 - 7 blocs about droit : 15 x 20 x 20 - 14 éléments coulissants : 15 x 20 x 20 - Poids de la palette = 1295 kg La composition des palettes peut différer selon les sites de produc-tion.

3. Système de soubassement Les opérations de coulage de béton dans les tranchées de fondation, et de mise en place d’armatures métalliques verticales et horizontales sont, jusqu’ici, réalisées de manière empirique. Le délai nécessaire à la prise du béton de fondation, avant la mise en œuvre des rangs de soubassement, expose à la contamination par ruissellement d’eaux boueuses, en période de pluie. Le procédé permet de simplifier la réalisation des parties enterrées d’un ouvrage et de réduire le temps de mise en œuvre sur le chantier, pour éviter tous risque d’inondation et de glissement de terre sur le béton. Il facilite la pénible tache de l’implantation du premier rang en fond de tranchée, et élimine le traitement des remontées capillaires. L’élément principal du système a pour fonction de définir la mise à niveau de l’ouvrage, et l’implantation des murs avec précision. Il assure également le maintien dans l’espace de tous les éléments constituant le soubassement « Armatures – Attentes – Murs enduits » avant de procéder à la mise en place du béton de fondation, par bé-tonnage en sous œuvre. Cette solution garantit une parfaite liaison de l’ensemble. Le procédé permet à l’entreprise de réaliser des longrines : - soit en atelier sur un banc d’assemblage, en utilisant des blocs

bancheurs, l’application de l’enduit de soubassement peut être ef-fectuée sur le banc d’assemblage ;

- soit sur chantier en utilisant le procédé bloc FL. Ce système est prévu pour être utilisé avec le logiciel « Vertical Déve-loppement » spécialement développé à cet effet, qui fournit à partir des plans d’architecte et des caractéristiques techniques propres au chan-tier le dimensionnement des longrines ainsi que le quantitatif et le positionnement des aciers longitudinaux et de levage.

4. Condition de fabrication et de contrôle 4.1 Fabrication des blocs La fabrication des blocs "VERTICAL BLOC" fait appel aux mêmes techniques que celles des blocs courants ; elle fait l'objet d'un auto-contrôle suivi par le CSTB et le CERIB dans le cadre de la procédure des Certificats de qualification CSTBat.

4.2 Tolérances dimensionnelles Les tolérances dimensionnelles des blocs "VERTICAL BLOC" doivent répondre aux spécifications de la norme NF P 14-402, sauf en ce qui concerne :

• la hauteur de bloc dont les écarts admissibles ont pour valeurs ± 1,5 mm (sur la hauteur nominale)

• la hauteur sur muret constitué de 5 rangs de 2 ou 3 blocs dont les cotes extrêmes mesurées aux 4 angles ne doivent pas s'écarter de plus de 5 mm.

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4.3 Résistance à la compression La résistance à la compression des blocs mesurée, comme indiqué dans la norme NF P 14-301, doit être Rc > 6 MPa correspondant à la classe de résistance B 60.

5. Mise en oeuvre 5.1 Mise en œuvre du soubassement La mise en œuvre sur le chantier et simple et rapide : - ouverture des tranchées. - Réglage au laser des FONDABLOC sur le béton de propreté ou

sable compacté ; - Mise en place des aciers horizontaux dans les rainures du

FONDABLOC. - Pose des longrines sur les FONDABLOC à l’aide de l’engin de

terrassement. - Mise en place des blocs blancheurs, pour réaliser le clavetage

entre les longrines. - Mise en œuvre du béton de fondation par bétonnage en sous œu-

vre. La mise à disposition de documents techniques édités par le logiciel Vertical Développement permet à l’entreprise de réaliser la mise en œuvre du procédé vertical fondation, sans avoir recours à des interpré-tations personnelles sur la méthode à employer.

Réalisation des longrines. La réalisation des longrines peut s’effectuer en atelier sur un banc d’assemblage en utilisant des blocs bancheur. L’application de l’enduit de soubassement peut être effectuée également sur le banc d’assemblage. La réalisation peut également s’effectuer sur chantier en utilisant le procédé poutrelle-bloc. La mise en œuvre des longrines est réalisée à l’aide de documents techniques édités par le logiciel Vertical développement. Ces documents fournissent le dimensionnement des longrines, et les éléments nécessaires à la mise en place des aciers verticaux – hori-zontaux – et des ancrages (Schéma 23 & 24)

Mise en œuvre des FONDABLOC. La mise à niveau et l’alignement des FONDABLOC, en fond de tran-chée est réalisée sur du béton sec. La partie supérieure du FONDABLOC sert de repère pour la mise à niveau des longrines, la butée latérale permet l’alignement aux cotes extérieures de l’ouvrage. (Schéma 25)

Positionnement des armatures. La mise en place des armatures, dans les gorges latérales, et dans la gorge centrale, permet un positionnement précis des aciers dans le béton de fondation (Schéma 26). Les armatures minimales de chaînage sont celles données dans le DTU 13.12.

Mise en place des longrines. La mise en place des longrines est réalisée à l’aide d’un engin de levage. Les longrines sont positionnées sur la partie supérieure du FONDABLOC, et en appui de la butée latérale. Les attentes verticales insérées dans la longrine sont maintenues dans l’espace le temps de la mise en place du béton de fondation. (Schéma n° 27). La mise en œuvre des longrines peut être envisagée sur chantier, en positionnant sur les fondablocs une poutrelle treillis superposée d’un rang de blocs FL. La hauteur du soubassement est ensuite obtenue par empilage de vertical bancheur. Le remplissage est effectué au micro-béton hydrofugé pour permettre de traiter la coupure de capillari-té. (schémas 37 et 38)

Mise en œuvre du béton de fondation. La mise en œuvre du béton de fondation, s’effectue par bétonnage en sous œuvre. La partie haute du béton de fondation doit être supérieur à la partie basse des longrines d’environ 3 cm pour assurer une parfaite liaison de l’ensemble. Cette opération peut être réalisée soit en utilisant un béton de fondation traditionnel, soit un micro-béton B25. Utilisation conseillée : « Agilia MI Fondations », béton autonivelant pour semelles filantes, de Lafarge Béton.

Applications en zones sismiques. L’utilisation du FONDABLOC dans les zones sismiques, permet un positionnement simple et rigoureux des armatures, horizontales et verticales, dans le béton de fondation, mais également dans les longri-nes. L’association des semelles filantes et des longrines renforce le soubassement. La liaison du soubassement et de l’élévation, est également renforcée lorsque la hauteur du soubassement et au moins égale à deux rangs de blocs Vertical bancheur, et qu’il n’est pas nécessaire de procéder à la mise en œuvre de coupure de capillarité (cf Rapport d’essais 03 DQI 345 référencé en « B : Résultats expérimentaux »).

5.2 Pose des blocs en élévation Mise en œuvre Outillage : L’outillage utilisé pour la mise en œuvre du Vertical bancheur ne diffère pas de l’outillage utilisé pour la pose de blocs traditionnels. - Fil à plomb. - Niveau. - Laser. - Règle - Outil de coupe - Coffrage vertical bloc.

Le remplissage des blocs peut-être effectué de deux façons, soit au seau pour de petites surfaces, soit en utilisant une pompe à mortier, avec approvisionnement du micro-béton par camion malaxeur, cette solution permet le remplissage sur une hauteur d’étage. Système d’étaiement en phase provisoire : Dans le but de sécuriser les chantiers la société VERTICAL BLOC ingénierie a développé le système STABLOC. Ce système est composé de triangles, de broches et de clavettes métallique, pour faciliter : la mise en œuvre des blocs VERTICAL BANCHEUR, le réglage de l’aplomb et le contreventement des murs dans leurs phases provisoires de montage : « meneaux isolés – pilas-tres – pointes de pignons ». Mode opératoire : La broche métallique, gainée dans un fourreau plastique, et position-née entre deux blocs VERTICAL BANCHEUR lors de la mise en œu-vre du premier rang. Le triangle métallique est ensuite plaqué contre les blocs dans l’axe de la broche, le serrage de l’ensemble est réalisé par deux clavettes coniques. Le réglage de l’aplomb du triangle est obtenu, à l’aide de la partie mobile placé à l’angle de la base et de la tangente du triangle. Le brochage peut être renouvelé en partie haute du mur. Le système STABLOC permettre différentes applications. Des étais peuvent être associé aux STABLOCS, pour renforcer la stabilité des murs et des pointes de pignons. Le système STABLOC est fabriqué et commercialisé par la société : TECHNIREC Route de la libération 50410 Villebaudon Tel : 02.33.61.08.93. Fax : 02.33.61.44.48.

Pose des blocs. Le réglage du niveau et de l’aplomb du premier rang, est effectué sur un joint de mortier. Une attention particulière, doit être apportée à cette opération, de façon à faciliter la pose des rangs suivants. Ensuite on procédé à l’empilage à sec du rang supérieur, en respectant un déca-lage des abouts de bloc, par rapport au rang inférieur, au moins égale a 15 cm « une largeur de bloc » (Schéma n° 15). La pose à sec du premier rang peut être envisagée, lorsqu’elle s’effectue sur un béton autonivelant.

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L’utilisation des blocs avec abouts droits simplifie la réalisation des tableaux d’ouvertures, des abouts de murs et des angles. L’utilisation de l’élément coulissant facilite la mise aux cotes. L’empilage peut s’effectuer sur une hauteur d’étage avant de procéder au remplissage. Les meneaux isolés exigent une attention particulière : Pour assurer leur stabilité lors de la mise en œuvre, un étaiement est conseillé. Un étaiement est également à prévoir avant de procéder au remplis-sage, lorsque les tableaux d’ouvertures sont réalisés avec des blocs d’abouts droits 15x20x20 ou des l’éléments coulissants, de façon à contenir la poussée exercée par le micro-béton. (Schéma n° 16).

5.3 Remplissage Mise en place du micro-béton. Le remplissage Des blocs peut s’effectuer sur une hauteur d’étage à l’aide d’une pompe à mortier, type Lancy–mixjet, l’approvisionnement du micro béton sur le chantier peut être assuré par camion malaxeur ou par silo de mortier sec. Quantité de micro-béton au m² = 70 L.

Schéma (n° 17 - page M)

Qualité du micro béton. Composition pour un m3. - Ciment : 350 kg - Eau : 200 kg - Sable 0 / 6 1643 kg - plastifiant : 3,5 kg - _________ - Total : 2197 kg

Super plastifiant type : Chrysofluide CB : 1,2% du poids de ciment. Le tableau ci-dessous donne les valeurs des résistances moyennes obte-nues (en MPa).

Rc (MPa) Rf (MPa)

7 jours 22.9 5.0

28 jours 32.3 6.2

Le remplissage du Vertical bancheur, pour les murs en élévation et la partie Fondabloc, peur être également effectué, en employant les mortiers référencés suivants : Lafarge BC Bloc MAXIT 920P m25

_______________________ Adresses pratiques. 5.311 Pompes à mortier : Lancy-mixjet 26 av des Mondaults 33.270 FLOIRAC Tel : 05.57.54.27.27. www.lancy.com Plastifiants : Chryso 7, rue de l’Europe Z.I. 45.300 Sermaises du Loiret Tel : 00.33 (0)38.34.58.00. LAFARGE BETON 5 Boulevard Louis Loucheur BP 302 92214 Saint Cloud Cedex www.lafarge-béton.fr WESER SA 37130 Mazières de Touraine

Tél : 02.47.96.23.23

6. Traitement des points singuliers Les tableaux d’ouvertures, ainsi que les abouts de murs sont réalisés avec des blocs d’about droit. L’ajustement des dimensions des me-neaux entre deux ouvertures est simplifié par la mise à disposition de blocs de différentes longueurs, et des éléments coulissants. L’amorce de rupture au droit des cloisons transversales des blocs apporte une solution supplémentaire de fractionnement. (Schéma n° 18)

6.1 Renforts verticaux et horizontaux. Le décaissé des parois transversales du Vertical Bancheur, et la conti-nuité du voile de micro-béton permettent le renfort horizontal et vertical du mur par simple positionnement d’acier dans les zones si néces-saire : tableaux d’ouvertures – angles – reprises de charges – me-neaux porteurs – trumeaux inférieurs à 80 cm - linteaux – dessous d’appui de fenêtres – chaînages intermédiaires.

6.2 Rampannage La mise en œuvre décalée des blocs bancheurs par rapport au rang inférieur permet d’ajuster au mieux la pente. Lorsque la prise du micro-béton de remplissage est effectuée, le ré-glage précis du rampannage est obtenu par coffrage rempli au micro béton. Des inserts peuvent être utilisés pour la mise en place des pannes (Schéma n° 22).

6.3 Refends Le Vertical bancheur permet sans difficulté de harper les murs de refends dans les murs extérieurs. Toutefois il est possible de ne pas les harper, du façon à permettre la continuité du doublage, dans ce cas un raidisseur est à prévoir en bout de refend. (Schéma n°21) Pour les refends non « calpiné », horizontalement et verticalement. La jonction à joint vertical filant, peut être envisagée. Des encoches sont à prévoir, pour permettre le passage du micro béton entre les murs. La liaison de l’ensemble peut être renforcée par des aciers (Schéma 21 bis).

6.4 Enduits et doublages intérieurs Enduits intérieurs Le Vertical bancheur permet l’utilisation des produits de revêtements intérieurs conformes aux prescriptions du DTU 25.1 et 55.1 ou d’un avis technique concluant favorablement pour application sur support en blocs de béton de granulats courants.

Doublages intérieurs Les doublages intérieurs doivent être effectués selon les indications de l'annexe 1, article 3 du DTU 20.1 Partie 1 (Cahier des clauses techni-ques). En ce qui concerne la mise en oeuvre des doublages autres qu'en maçonnerie, on se référera :

• pour les cloisons en plaques de parement en plâtre sur ossa-ture, au DTU 25-41 ;

• pour les cloisons non traditionnelles et les complexes d'isola-tion thermique, aux Avis Techniques formulés sur ces procédés et au DTU 25.42.

6.5 Enduits et revêtements extérieurs Le Vertical bancheur offre un support de qualité : absence de joint – remplissage des blocs au micro béton plastifié. Les enduits applicables sur ce support sont les suivants :

• mortier bâtard conforme aux prescriptions du DTU 26.1 • enduit d'imperméabilisation monocouche bénéficiant d'un certi-

ficat CSTBat visant l'emploi sur maçonnerie traditionnelle de blocs en béton de granulats courants.

6.6 Murs de sous-sol L’utilisation des blocs Vertical bancheur peut être envisagée pour la réalisation de caves enterrées, de hauteur courante. Des renforts peuvent être réalisés en insérant des cages triangulaires d’armatures dans le micro béton. (Schéma n°29)

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6.7 Eléments en BA associés Eléments béton préfabriqués Le Vertical bancheur permet l’association d’éléments béton préfabri-qués : « Poutres – prélinteaux ». L’ajustement entre les éléments béton préfabriqués, et les blocs bancheurs est réalisé par tronçonnage, l’assemblage est effectué par clavetage avec le micro-béton de rem-plissage.

Appuis de fenêtre L’arase est obtenu par arrêt du micro béton, 2 cm environ en dessous de la cote demandée. L’ajustement de la hauteur des parois du bloc est réalisé par casse ou tronçonnage, une fois la prise du micro-béton effectuée. La mise en œuvre de l’appui de fenêtre sur un joint de mortier facilite le réglage de la hauteur. Le Vertical Bancheur offre la possibilité de positionner un acier hori-zontal sous l’appui de fenêtre, de façon à limiter les risques de fissu-res. (Schéma n° 19&19bis) Appui type Weser : AP 23

6.8 Chaînages et abouts de planchers Le chaînage est réalisé par le positionnement de deux aciers de Ø 10 mm : - soit dans l’épaisseur du plancher ; - soit len premier acier positionné dans le dernier rang de Vertical

bancheur, le deuxième dans l’épaisseur du plancher. La planelle est posée à sec. Le clavetage est réalisé par

remplissage au micro béton, de la partie inférieur de la planelle, Le décaissé permet la liaison avec le Vertical bancheur. Lorsque la prise du micro-béton est effectuée, on procède à la mise en œuvre du plancher. (Schéma n° 20) Le coffrage du plancher peut également être réalisé à l’aide du VERTICAL BANCHEUR en cassant la paroi côté plancher pour permettre le positionnement des poutrelles. Le chaînage est réalisé par aciers filants positionné dans le décaissé des cloisons transversales: « un acier Ø 10 mm dans le dernier rang du mur, le deuxième dans l’épaisseur du plancher ». (Schéma n° 20 bis)

6.9 Linteaux Les linteaux sont obtenus à partir de blocs linteaux en béton agglomérés B60 « Blocs FL », posé sur un pré-linteau, et ensuite remplis en micro-béton B25 (voir schémas 30 à 32). Les pré-linteaux sont composés :

- d’un talon béton de 10,5 cm de largeur sur 5 cm d’épaisseur ;

- d’une poutrelle triangulaire à treillis métallique soudés, fai-sant l’objet de l’Avis Technique 3/98-311, et certifié CSTBat,

- Les deux armatures filantes de la poutrelle triangulaire sont enrobées dans le talon. (schémas 33 et 34)

Les pré-linteaux sont référencés PLA « Pré-Linteaux Armé ». Une description complète de cette gamme de pré-linteaux et des caractéristiques techniques figurent (Schéma 36 & 36bis). Fabrication des pré-linteaux Les pré-linteaux sont fabriqués par le tenant de système dans son site de production situé à SAINTE PIENCE (50870) ou par les concessionnaires du procédé selon les indications figurant sur l’avis technique du tenant de système. Les principales opérations consistent à enrober dans un talon béton les 2 armatures basses filantes de la poutrelle triangulaire à treillis métalliques soudés, au marquage des produits et au conditionnement. Mise en œuvre Les pré-linteaux PLA sont placés de niveau au dessus des ouvertures. La partie béton du pré-linteau repose de 5cm de chaque côté sur la

maçonnerie. La longueur totale d’ancrage des armatures des pré-linteaux et de 20 cm minimum sur chaque appui. On procède ensuite à la pose sur les pré-linteaux, d’une rangé de blocs linteaux « Bloc FL », le bétonnage du linteau est ensuite réalisé par remplissage des blocs linteaux d’un micro-béton B25. « Une atten-tion particulière doit être apportée à la mise en œuvre du béton de remplissage ». Le remplissage des murs et des linteaux peut être réalisé en une phase unique Consigne de mise en œuvre : Un étai est à prévoir pour les grandes longueurs, dans la phase provi-soire de montage.

6.10 Joints de fractionnement Des joints de fractionnements sont à prévoir dans les grandes surfaces de maçonnerie. Ces joints peuvent être réalisés de deux façons : soit par montage des blocs à joints verticaux filants, soit par tronçonnage, conformément au dimensionnement prescrit par le D.T.U. 20.1.

6.11 Coupures de capillarité L’utilisation des blocs Vertical Bancheur pour la réalisation des sou-bassements ne nécessite pas la mise en œuvre d’une coupure de capillarité, lorsque la hauteur entre le haut du béton de fondation, et le dessous « du vide sanitaire, ou du terre-plein », est au moins égale à deux hauteurs de blocs : (Schéma 28). Rapport d’essais : 03 DQI 345 (cf chapitre B : Résultats expérimen-taux).

7. Exploitation du procédé Le procédé est exploité par la Société VERTICAL BLOC INGENIERIE. La formation à l’utilisation du procédé est assurée par la Société CFTB sur la base du programme transmis par le Titulaire de l’Avis : (descrip-tion du procédé, réalisation des points singuliers, respect des prescrip-tions visées dans l’Avis technique, utilisation du logiciel Vertical Développement,…) CFTB ZI de Vaux le Penil 1055 rue du Maréchal Juin 77000 VAUX LE PENIL tel : 01 64 10 38 26 fax : 08 73 69 65 16

B. Résultats expérimentaux 1- Essais de résistance à la pluie Rapport d’essais CERIB n° 03 DPO 217 du 16 mai 2003 Essais réalisés selon les modalités indiquées dans la Cahier du CSTB n°39 d’août 1959 précisées dans le protocole du 12 octobre 2001 validé par le Groupe Spécialisé n°16. Conformément à ce protocole, des fissures conventionnelles d’épaisseur 0,35mm environ sont réali-sées sur l’enduit extérieur, le long d’une diagonale du mur et au droit d’un joint horizontale.

2- Essais de remontées capillaires Rapports d’essais CERIB n° 03 DQI 339 et 345 du 16 juillet 2003. Sur l’ensemble des éprouvettes testées, avec chacun des deux micro-bétons visés au dossier technique, aucune remontée d’eau par capilla-rité n’est observée sur les blocs empilés situés au-dessus du bloc inférieur immergé dans l’eau. La remontée capillaire s’arrête au pre-mier jointoiement au sommet du bloc inférieur.

C. Références Plusieurs maisons individuelles ont été réalisées dans le département de la Manche, de la Gironde et du Lot. Deux logements collectifs ont également été réalisés dans la Manche.

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Tableaux et figures du Dossier Technique

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Schéma 20 : coffrage de plancher par planelle

Schéma 20 bis : coffrage de plancher par blocs VERTICAL BANCHEUR

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Bloc FL

Schéma 30 : bloc linteau FL, vue de face

Schéma 31 : bloc linteau FL, vue de dessus

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Schéma 32 : Montage sur pré-linteau armé (PLA)

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Pré-linteau armé PLA Caractéristiques techniques

ML ARMATURES

Modèles

Portée libre

Longueur

Béton

Longueur

acier

Poutrelles

type

Ø

treillis

Ø

supérieur

Ø

base

PLA 40

PLA 60

PLA 80

PLA 100

PLA 120

PLA 140

PLA 160

PLA 180

PLA 200

PLA 220

PLA 240

0,40

0,60

0,80

1,00

1,20

1,40

1,60

1,80

2,00

2,20

2,40

0,50

0,70

0,90

1,10

1,30

1,50

1,70

1,90

2,10

2,30

2,50

0,80

1,00

1,20

1,40

1,60

1,80

2,00

2,20

2,40

2,60

2,80

12/20

12/20

12/20

12/20

12/20

12/20

12/20

12/20

12/20

12/20

12/20

5

5

5

5

5

5

6

6

6

6

6

10

10

10

10

10

10

12

12

12

12

12

2Ø10

2Ø10

2Ø10

2Ø10

2Ø10

2Ø10

2Ø12

2Ø12

2Ø12

2Ø12

2Ø12 Béton égale ou supérieur à B25. Enrobage des aciers 1,5 cm. Aciers de classe FeTE 500. Poids 15 kg/ml.

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Montage bloc FL sur fondabloc Schéma : N° 37

Schéma : N° 38

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SYSTEME D’ETAIEMENT STABLOC

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