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AVEC MARIJO

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AVEC MARIJO. LES TEMPLES DE BANGKOK. - PowerPoint PPT Presentation

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Page 1: AVEC MARIJO

AVEC MARIJO

Page 2: AVEC MARIJO

LES

TEMPLES DE

BANGKO

K

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Capitale de la Thaïlande,

Bangkok est l’une des plus grandes villes du monde.

Même si, en 2009, sa population

serait de plus de 6 millions

d’habitants, c'est loin d'être le

chiffre réel, bon nombre

d'entre eux restant enregistrés

dans leur ville d’origine.

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A première vue, Bangkok apparaît comme une ville démentielle à cause de sa circulation. Ce n’est plus la paisible cité lacustre découverte par les Occidentaux au milieu du XIXe siècle ! Toutefois, sortant des artères principales, il faut savoir trouver les îlots de sérénité que sont les temples de la ville, les « wats » dont cours et jardins sont protégés du monde extérieur, souvent par de hauts murs. La ville en contiendrait trois cent quatre-vingt-un qui sont des sources permanentes de spiritualité pour les Thaïlandais. Alors, pourquoi n’en serait-il pas de même pour apaiser le touriste pressé ? J’aime les « wats » de Bangkok et je vais vous en présenter quelques-uns.

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Dans le cloître entourant le Wat Phra Kaeo, de

nombreuses fresques illustrent l’histoire du Ramakien, version thaïlandaise du Ramayana.

Peintes durant le règne de Rama III, elles durent être

restaurées à plusieurs reprises

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Contigu au Palais-Royal et partie intégrante de sa visite, le Wat Phra Kaeo, temple du Bouddha d’émeraude, constitue en quelque sorte la chapelle du Palais. Il est composé d’un nombre imposant de flèches dorées, de pavillons divers et, bien sûr, du sanctuaire qui renferme le célèbre Bouddha. Ce lieu joue un grand rôle dans la vie des Thaïlandais. Ils viennent se prosterner devant l’autel doré, déposer des offrandes de fleurs ou des bâtonnets d’encens alors que le Bouddha semble les toiser, imperturbable, perché sur un autel mesurant II m de hauteur …

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Les gardiens du temple, couple de démons Yakshas, sont particulièrement imposants par

leur hauteur et leur air féroce !

Ci-dessus, Kinari,

mi-femme,

mi-oiseau.

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Sur une vaste terrasse de marbre, s’élèvent

le Prasad Phra Thepbidon, le

panthéon royal, le Phra Mondop, la bibliothèque et un remarquable stupa

doré érigé par Rama IV. Cette terrasse fut

construite sur les ruines de bâtiments plus anciens détruits par un incendie sous

le règne de Rama Ier, fondateur des Chacri,

dynastie régnante actuelle.

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Le Phra Mondop est une bibliothèque

construite au milieu d’un étang pour éviter que les

termites puissent s’attaquer aux

documents bouddhiques. On y

réalisait, entre autre, la traduction des correspondances étrangères. Ses

portes dorées sont remarquables.

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Le Prasad Phra Thepbidon, le Panthéon royal,

contient des statues grandeur nature de toute la

dynastie des Chacri. Il n’est ouvert au public

qu’une fois par an, le 6 avril, jour du

Chacri.

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Voici l’extérieur de la chapelle royale accueillant le Bouddha d’émeraude.

Les piliers sont incrustés de mosaïque de verre.

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Le Bouddha d’émeraude mesure

75 cm. Il est surmonté d’un parasol à cinq

étages. Notez que, malgré son nom, il

n’est pas en émeraude mais en jade. Trois fois par

an, le roi change les vêtements de ce

bouddha: robe dorée avec diamants pour la saison chaude,

émaillée bleue pour celle des pluies, en

mailles d’or pur pour la saison fraîche !

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Vue d’ensemble prise de l’une des extrémités des constructions.

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A proximité du Palais royal se trouve le Wat Pho, le temple du Bouddha couché. C’est le plus ancien et le plus vaste de Bangkok. Il est entouré de hauts murs percés de seize portes dont deux accessibles au public. Ce lieu est si encombré de pavillons, de statues et de jardins qu’il est difficile de s’y retrouver ! Il apparaît, de plus, hérissé d’une forêt de chédis (stupas).

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Quatre grands chédis près de la chapelle principale , chacun

recouvert de faïences de couleurs différentes, honorent la mémoire des quatre premiers

rois de Bangkok. Entourant les cloîtres, on en retrouve encore 91. Les 71 plus petits

contiennent les cendres de différents membres

des familles royales tandis que les 20 plus grands sont occupés par des reliques de

Bouddha.

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Les cloîtres sont peuplés de bouddhas.

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Ces diverses sculptures de pierre

servaient de lest aux bateaux

royaux revenant de Chine après y avoir

livré le riz !

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Les premiers rois du pays avaient donné à ce temple une mission d’enseignement public. On l’a même appelé « la première université de Thaïlande ». On y retrouve toutes sortes d’objets et de personnages non reliés au bouddhisme, mais permettant d’acquérir des connaissances de tous genres : techniques de massage et de méditation, défense, morale, littérature, astrologie, médecine, pharmacie, etc.La principale attraction reste, toutefois, l’immense Bouddha couché, le plus grand de la Thaïlande, mesurant 46 m de long et 15 de haut. Il est entièrement recouvert de feuilles d’or.

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Chapelle renfermant le Bouddha couché.

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Sur les pieds, des incrustations de nacre

illustrent les 108 marques distinctives permettant de

reconnaître un vrai Bouddha.

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En haut, à droite, les boucles qui ornent l’arrière de la tête du Bouddha.

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A l’arrière du Bouddha, tout le long du mur de la chapelle sont installés des bols à aumône. Les fidèles déposent une pièce dans

chacun !

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Encore des sculptures ayant servi de lest !

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Voici maintenant le Wat Traïmit, le

temple du Bouddha d’Or. Il

contient un bouddha en or 18 carats de 3 m de hauteur et pesant

cinq tonnes et demie.

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Il faut monter au 2e étage pour trouver le sanctuaire. En-dessous se trouve un petit

musée.

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Portes et culte de Bouddha

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Ce Bouddha fut découvert, par hasard, lors de l’extension du port, en 1953. Il était

recouvert d’une carapace de stuc qui, ramollie par

la pluie, se brisa lors d’une chute durant son transport, en 1955. Il

viendrait d’Ayuthaya et aurait été recouvert au

XVIIIe siècle pour le dissimuler aux

envahisseurs birmans ! Les Thaïlandais

l’ignorèrent eux-mêmes durant près de 200 ans !

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Autre bâtiment du temple

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La Grande balançoire est un

souvenir de la ville d’autrefois. Chaque année, des jeunes

gens se balançaient pour tâcher

d’attraper l’un des grands sacs pleins

de monnaie, suspendus à un

poteau de 23 m de hauteur.

Le Wat Suthat a été construit, en

face, dans le deuxième quart du

XIXe siècle.

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Le Wat Suthat, temple de la balançoire

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Une galerie, ornée de

bouddhas, entoure un imposant

wiham, édifice où sont

conservés des objets sacrés.

Ces photos, placées à la base des stèles recevant les

bouddhas, montrent qu’ils ont été érigés en mémoire de

défunts.

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Ce bouddha, le Phra Phutta Si Sakayamuni, a été fondu au XIVe siècle pour un temple de Sukhothaï, ancienne capitale

du premier royaume thaï indépendant, au XIIIe siècle.

Surprise : alors que des fidèles se recueillent, d’autres

s’installent pour prendre leur repas dans le temple…

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Comme il y avait une colline artificielle au centre d’Ayuthaya, capitale avant Bangkok, le roi Rama III décida d’en faire ériger une dans cette ville. Ce fut difficile car le sol était trop meuble et les travaux ne se terminèrent que sous Rama V. C’est la Montagne d’Or qui mesure 78 m de hauteur. Elle fut longtemps le point le plus élevé de la ville. A ses pieds se trouve le Wat Sa Ket qui, lui, fut construit durant la période d’Ayuthaya. Il fut célèbre à cause de ses crémations. Les simples citoyens devaient se faire incinérer hors des murs de la ville et ce temple était situé juste à proximité de l’une des principales portes de la cité.

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Pour atteindre le sommet de la

Montagne d’Or, il faut gravir 318 marches,

pas très hautes cependant, en empruntant un

escalier circulaire.

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En route, nous croisons quelques statues et cette

reproduction du site.

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Du haut de la colline, les visiteurs jouissent d’une vue à 360 degrés. Ci-dessous , nous pouvons voir le Wat Sa Ket.

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Un peu partout dans la ville, de grands portraits du roi

comme le montre cette photo au zoom.

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Un chédi doré domine la colline. Il abrite des

reliques de Bouddha. Sous le chédi, quatre bouddhas

sont placés dos à dos.

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Le Wat Benchama Bophit, le temple de marbre, est le plus récent des temples royaux de Bangkok. C’est le roi Chulalongkorn qui en commença la construction, en 1901, en confiant la réalisation à son demi-frère, architecte. Celui-ci s’est souvent éloigné du style traditionnel. On remarque, notamment, la profusion de marbre de Carrare, la cour fermée et les tuiles chinoises jaunes des toits. Le temple fut terminé quelques jours après la mort du roi. Son nom signifie : « temple du cinquième roi ». Pour moi, il marque aussi une aventure qui m’arriva lors de ma visite, en 1991 : je m’y suis laissée enfermer alors que je m’appliquais à trouver un Bouddha particulier, le Bouddha jeûnant !

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De chaque côté de l’entrée, un singha, grand lion, monte la garde.

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Les fenêtres sont garnies de vitraux selon une influence occidentale.

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Au centre, ce bouddha auquel on accède de trois côtés de l’édifice.

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Autour de la cour de marbre, de style Renaissance, une galerie abrite 51 bouddhas de styles différents, représentant toutes les époques de l’art bouddhique en Thaïlande, Inde, Chine, Japon et

Tibet…

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Quelques styles différents : Bouddha debout et Bouddha

marchant, Bouddha assis.

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Et voici le bouddha jeunant, cause de mes alarmes. Quand j’ai réalisé que j’étais

enfermée, j’ai martelé la porte en criant

« Open the door », sans succès ! Puis, environ dix minutes

plus tard, une femme est entrée, par une

autre issue, avec seau et balai. Elle venait

faire le ménage et j’ai filé au plus vite sans

même savoir où j’allais me retrouver à la

sortie !!!

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Côté cour intérieure

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Un petit canal sépare le temple du

quartier des bonzes.

Là, le roi actuel fit sa retraite bouddhique.

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Une école est située en arrière du temple et j’ai vu les enfants, encadrés par

leurs professeurs, arriver et s’asseoir sagement le long

du canal.

Puis un pique-nique leur fut distribué. Ils se sont alors

installés sur la pelouse, étalant des journaux pour s’asseoir et y déposer leur

nourriture…

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Et pour terminer, un temple que j’aime particulièrement. On y accède en bateau car il est sur l’autre rive du Chao Phraya, ce fleuve plein de vie à toute heure, ce qui constitue un premier enchantement. Le Wat Arun, temple de l’Aube, est situé à Thon buri, la ville-sœur, mais il est quand même devenu l’un des symboles de Bangkok. Haute de 86 m, sa flèche domine le fleuve et permet une vue magnifique. C’est Rama II qui, au XIXe siècle, décida d’agrandir ce temple ancien en surélevant sa tour centrale. La grande flèche arrondie est complètement recouverte de morceaux de porcelaine chinoise multicolore. Celle-ci vint à manquer et le roi demanda à ses sujets d’apporter tous leurs morceaux disponibles pour achever la décoration ! Il en reçut autant que nécessaire.

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Le Wat Arun vu du fleuve

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Quelques édifices entourant la tour centrale.

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Les tours décorées de porcelaine

chinoise.

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Pour jouir de la vue il faut grimper, et cela monte dur

en devenant de plus en plus étroit! Personnes

sujettes au vertige, s’abstenir!

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Ainsi s’achève la tournée des temples que je préfère dans Bangkok. C’est en y retournant maintes fois que j’ai appris à les aimer, à mesurer leur beauté bien différente de ce à quoi nous sommes habitués, nous, Occidentaux.La première fois que j’ai visité le Palais royal et donc le Wat Phra Kaeo, j’ai eu l’impression de me retrouver dans un décor des Mille et une nuits…Je souhaite donc ardemment avoir pu vous communiquer quelques uns des plaisirs que m’ont procurés mes découvertes.

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Musique : Thaï Treasure – Ra’nad solo Sa ti ka keaw

Documentation : Le grand guide de Thaïlande (Gallimard)

Photos, conception et réalisation :Marie-Josèphe Farizy-Chaussé

Mars 2011

[email protected]

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AU

REVOIR

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