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Avec le soutien du Conseil de l’Europe et de l’Union européenne

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Avec le soutiendu Conseil de l’Europe

et de l’Union européenne

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C O L O P H O N

LES JOURNÉES DU PATRIMOINESONT ORGANISÉES SOUS LES AUSPICES

DU CONSEIL DE L’EUROPE ET DE L’UNION EUROPÉENNE

à l’initiative du Ministre wallon du Patrimoine,

AVEC L’AIDE du Gouvernement wallon et de ses services,

LA COLLABORATION de la Communauté germanophone, des Maisons du Tourisme, de Pro Velo asbl et de la Société régionale wallonne du Transport (Groupe TEC),

LE SPONSORING de ÉTHIAS, partenaire officiel des Journées du Patrimoine,

LE SOUTIEN de la RTBF.

COMITÉ DE PILOTAGE Monsieur William Ancion, Président des Journées du Patrimoine, Monsieur Freddy Joris, Administrateur général de l’Institut du Patrimoine

wallon (IPW), Monsieur Nicolas Grégoire, Chef de Cabinet adjoint du Ministre wallon

du Patrimoine, Monsieur Jacques Deveseeler, Attaché au Cabinet du Ministre wallon du

Patrimoine, Madame Anne-Françoise Cannella, Directrice a.i. (IPW), Madame Nicole Plumier, Directrice (IPW), Madame Corinne Roger, Directrice (IPW), Monsieur Jacques Barlet, Expert (IPW), Monsieur Pierre Paquet, Inspecteur général a.i., Département du

Patrimoine du Service public de Wallonie (DGO4 – SPW), Madame Anne-Françoise Pierrard, Représentante de Monsieur Pierre Paquet,

Cellule Communication du Département Patrimoine (DGO4 – SPW), Monsieur Bernard Chantrain, Représentant de Madame Martine Marchal,

Direction de la Restauration (DGO4 – SPW), Madame Catherine Dhem, Attachée à la Direction générale de

l’Aménagement du Territoire (DGO4 – SPW), Madame Francine Ronveaux, Représentante de Madame Françoise

Duperroy, Direction de la Protection du Patrimoine (DGO4 – SPW), Monsieur Bruno Merckx, Attaché au Ministère de la Fédération Wallonie-

Bruxelles, Service général des Lettres et du Livre, Monsieur Jean-Marie Duvosquel, Professeur émérite, Section d’Histoire,

Faculté de Philosophie et Lettres, ULB, Monsieur Michel Lefftz, Docteur en Histoire de l’Art, Enseignant et

Chercheur, FUNDP, Madame Geneviève Xhayet, Directrice du Centre d’Histoire des Sciences

et des Techniques, Madame Charlotte Dumont, Gestionnaire de projet, Secrétariat des

Journées du Patrimoine (IPW), et Madame Jessica Vander Heyden, Gestionnaire de projet, Secrétariat

des Journées du Patrimoine (IPW).

SECRÉTARIAT La coordination générale du programme, de la publication, de la promotion et du matériel a été assurée par le Secrétariat des Journées du Patrimoine au sein de l’Institut du Patrimoine wallon.

PUBLICATION

Rédaction Charlotte Dumont et Jessica Vander Heyden avec la collaboration de Norbert Kreusch (Communauté germanophone) et d’organisateurs locaux.

Semaine Jeunesse et Patrimoine Sophie Denoël, Charlotte Dumont et Jessica Vander Heyden avec la colla-boration de Anne-Catherine Nullens, Laurence Plumier et Frédéric Remacle.

Transfrontalier Sophie Denoël et Charlotte Dumont.

Secrétariat Anne-Catherine Nullens, Laurence Plumier et Frédéric Remacle.

Photographies Guy Focant (DGO4), IPW et organisateurs locaux.

Graphisme Emmanuel van der Sloot et Sandrine Gobbe (IPW) pour les pages de cou-verture et le service de l’imprimerie Massoz pour l’intérieur de la brochure.

Impression Imprimerie Massoz.

COORDINATION GÉNÉRALE Sophie Denoël et Charlotte Dumont.

En couverture, représentation de trois grandes figures en Wallonie : Christine de Lalaing, Jules Destrée et Charlemagne.

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I N T R O D U C T I O N

INTRODUCTION

De chair et de pierre

C’est de pierre et de chair que sont faits les « monuments » que les Journées du Patrimoine vous invitent à découvrir ce deuxième week-end de septembre. Oui, ce sont les grandes figures et les remarquables lieux de Wallonie que nous voulons vous faire apprécier au seuil de l'automne. Après « des pierres et des

lettres », thème des Journées du Patrimoine 2011, voici venu le temps « des pierres et des hommes ». Des femmes et des hommes qui ont bâti, transformé, habité, illustré voire hanté ces lieux qui forcent notre admiration ou excitent notre curiosité. Châteaux, églises, écoles, monastères, grottes, palais ou humbles chaumières ont abrité un temps celles et ceux qui peuplent nos imaginations ou qui font honneur à notre région. Hommes de guerre ou femmes de sciences, artistes ou sportifs, personnages réels ou imaginaires, tous ont marqué notre territoire et laissé leur empreinte sur notre patrimoine.

Ce qui semblait une gageure se transforme en succès car ce ne sont pas moins de 400 propositions de découverte qui s'offrent à vous, chacune d’elles associant un monument ou un site remarquable à un personnage hors du commun.

Au détour des chemins, vous découvrirez les lieux qui ont inspiré Magritte, Paulus, Heintz, Bury, Folon, van Gogh, Rops, Redouté, etc. Vous apprécierez les espaces qu'ont aménagés nos grands urbanistes : Lemaire, Strebelle, Blonden, etc. ou encore les monuments construits par nos célèbres architectes : Horta, Beyaert, Renard, Vierset-Godin, etc. Vous suivrez la trace de nos inventeurs : Zénobe Gramme, Schmerling, Légipont,etc. et revivrez l'aventure de nos savants : Van Beneden, Bordet, Bollandus, Ulysse Capitaine, etc.

Avec émotion vous vous ferez raconter à nouveau l'histoire du caporal Trésignies, chère à notre enfance scolaire où vous vibrerez aux exploits du baron de Beaulieu, de Robert de Cassel ou de Théroigne de Méricourt. À moins que vous ne vous laissiez bercer par le violon d’Arthur Grumiaux ou de Yehudi Menuhin, les complaintes de Sax ou les orgues de Micha.

Et nous n'oublierons pas ceux qui ont contribué à la prospérité de notre région : les Empain, Cockerill, Nagelmackers, Tesch, Warocqué et autre Solvay.

Nous nous efforcerons donc de retrouver les traces de nos héros du jour en parcourant les lieux qui ont suscité ou abrité leur célébrité. De Philippe le Bon au château d'Ath au père Pire à Tihange, de Robert de Cassel à Warneton à Hergé à Céroux-Mousty, ils seront des centaines à exciter votre imagination tout en vous faisant découvrir ou redécouvrir des lieux et monuments enchanteurs.

Les Journées de septembre 2012 seront une excellente opportunité de redécouvrir leurs exploits au travers des lieux qu'ils ont aimés et que nous avons voulu conserver. Nous rencontrerons en route ces héros qui ont embelli notre enfance : Tchantchès en Outre-Meuse, les quatre fils Aymon sur leur cheval Bayard ou encore le dragon du Doudou classé Patrimoine de l'humanité.

Voici donc le temps venu d'une balade en forme de réminiscence de notre histoire et de stimulation de notre fierté d'être Wallons. C'est aussi l'occasion de vérifier que notre patrimoine ne peut être dissocié des humains qui l'ont façonné.

William Ancion

Président des journées du Patrimoine

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P R É F A C E

PRÉFACE

Grandes figures en Wallonie

Éveiller les consciences sur la nécessité de préserver et sauvegarder le patrimoine alors que la société se tourne vers une recherche de rentabilité, tel est l’objectif que le Conseil de l’Europe a voulu donner aux Journées du Patrimoine.

Organisé en Wallonie depuis 1989, cet évènement contribue à informer et sensibiliser un public toujours plus nombreux.

Pour la troisième année consécutive, l’accent est mis sur « l’humain ». En 2010, les métiers manuels et intellectuels indispensables à la sauvegarde du patrimoine étaient mis à l’honneur. L'édition 2011 a mis un coup de projecteur sur les auteurs dont le rôle est essentiel à la transmission de notre histoire. Cette année, les grandes figures qui ont contribué à la beauté de la Wallonie et de son histoire seront au cœur de nos découvertes dans plus de 400 lieux patrimoniaux wallons.

Des centaines d’organisateurs locaux, d’associations et d’institutions publiques mettront en exergue la qualité, la compétence, le génie, la créativité et la recherche de ces hommes et de ces femmes qui ont tant œuvré pour la Wallonie. Les personnalités qui, parfois plus localement, ont contribué à l’essor et à la reconnaissance de leur région ne seront pas oubliées.

Qu’ils soient princes, artistes, architectes, chercheurs, industriels, tous ont un jour laissé leur empreinte sur les terres wallonnes et marqué les esprits par leurs œuvres. C’est grâce à eux que la Wallonie peut s’enorgueillir de son passé, de son présent et des perspectives d’un avenir dirigé vers le progrès.

C’est dans cette perspective que je vous convie à partir à la découverte du patrimoine wallon et de vous laisser imprégner par ces grandes figures qui ont contribué à sa mise en valeur et à sa grandeur.

Le Ministre wallon du Patrimoine

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4e édition de la Semaine Jeunesse & PatrimoineDe 22 au 26 avril 2013, une quinzaine de lieux ouvriront leurs portes aux élèves de la 5e primaire à la 2e secondaire.

Au programme � Découverte d’un lieu exceptionnel � Visite de qualité � Rallye pédagogique

Plus d’informations sur www.journeesdupatrimoine.be

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P R O V I N C E D U B R A B A N T W A L L O N

O T T I G N I E S / L O U V A I N - L A - N E U V E

R E B E C Q

R I X E N S A R T

V I L L E R S - L A - V I L L E

W A T E R L O O

W A V R EJODOIGNE/Jodoigne. Chapelle Notre-Dame du Marché.

Cliché G. Focant © SPW.

B E A U V E C H A I N

B R A I N E - L ’ A L L E U D

B R A I N E - L E - C H Â T E A U

C H A S T R E

C H A U M O N T - G I S T O U X

C O U R T - S A I N T - É T I E N N E

G E N A P P E

H É L É C I N E

I N C O U R T

I T T R E

J O D O I G N E

L A H U L P E

N I V E L L E S

Braine-l'Alleud

Chastre

Court-Saint-

ÉtienneGenappe

Chaumont-GistouxOttignies-LLN

Hélécine

Incourt

JodoigneLa Hulpe

Lasne

Nivelles

Orp-Jauche

Beauvechain

Braine-le-Château

Ittre

Rebecq

Wavre

Tubize

Villers-la-Ville

RamilliesWalhain

Rixensart

Grez-Doiceau

Perwez

Mont-St-

Guibert

Waterloo

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B E A U V E C H A I N - B R A I N E - L ' A L L E U D - B R A I N E - L E - C H Â T E A U

• Organisation : Administration communale de Beauvechain et Max van der Linden asbl.• Ouverture : dim. de 14h à 18h.• Départ : place Communale, 3.• Visite guidée : dim. à 14h30 par groupe de 50 visiteurs max. (durée : 1h).

Réservation obligatoire avant le ven. 07/09.• Renseignements et réservation : 010/86 83 09 (du lun. au ven. de 8h30 à 16h30)

ou par courriel à [email protected].

B R A I N E - L’A L L E U D

Ophain-Bois-Seigneur-IsaacRue Armand De Moor, 3

CHÂTEAU ET PARC DE BOIS-SEIGNEUR-ISAAC

Le château de Bois-Seigneur-Isaac est construit au 12e s. par les descen-dants d’Isaac de Valenciennes pour défendre ce qui était à l’époque la frontière du comté de Hainaut. De la forteresse médiévale, il reste des fondations ainsi qu’une tour circulaire encore dotée de ses meurtrières. Le château est transformé en demeure de plaisance au 18e s. Il contient une belle collection de portraits, y compris ceux de plusieurs membres de la famille Snoy qui jouèrent un rôle politique dans l’arrondissement de Nivelles dont celui du comte Jean-Charles Snoy et d’Oppuers (1907-1991), négociateur et signataire du Traité de Rome pour la Belgique aux côtés de Paul-Henri Spaak. Les visiteurs admireront le magnifique hall d’entrée d’où part un des plus beaux escaliers de Wallonie, le grand salon de style Empire et le très beau parc « à l’anglaise », dessiné au début du 19e s. Le château et la chapelle abbatiale voisine, qui remonte au 15e s., ont été classés Patrimoine exceptionnel de Wallonie. Les façades du château ont été restaurées récemment avec l’aide de la Région wallonne et environ 70 arbres remarquables du parc ont également fait l’objet d’un arrêté de classement.

• Organisation : Les Amis du château de Bois-Seigneur-Isaac asbl.• Ouverture : sam. et dim. de 14h à 18h.• Visites guidées : sam. et dim. de 14h à 17h30 toutes les demi-heures par groupe

de 25 visiteurs max. (durée : 50 min.).• Renseignements : 067/84 07 10 (du lun. 03/09 au ven. 07/09 de 9h à 12h).• Site Internet : www.bois-seigneur-isaac.be

B R A I N E - L E - C H ÂT E A U

Braine-le-Château Grand-Place, 1

PARC DU CHÂTEAU DES COMTES DE HORNES

Le parc du château des comtes de Hornes sera accessible à l’occasion des Journées du Patrimoine. Cette ancienne seigneurie dont l’origine remonte au 11e s. tire son nom des comtes qui l’ont occupée depuis 1434 et durant les 15e et 16e s. Durant la visite guidée du parc du château, les visiteurs recevront des explications sur les évolutions architecturales de l’édifice féodal. Le château a, en effet, subi d’importants dégâts lors des guerres de religion au 16e s. Il a été partiellement incendié pendant l’occupation française en 1667 puis restauré et transformé par les grandes familles qui

B E A U V E C H A I N

Beauvechain Place Communale, 3

BALADE AU PAYS DE MAX VAN DER LINDEN DIT « MIQUI »

La Commune de Beauvechain vous propose une balade à la découverte de l’œuvre et de l’univers de Max van der Linden, célèbre céramiste du 20e s., surnommé « Miqui ». Issu d’une famille importante, Max van der Linden est né à Nodebais le 1er juin 1922, dans la commune de Beauvechain. Après une enfance villageoise et un début de formation au séminaire de Malines durant la Seconde Guerre mondiale, il se formera à la céramique à la Cambre puis s’installera, dès 1952, dans un coin de la ferme familiale d’Agbiermont à Nodebais. Il y travaillera jusqu’à sa mort en 1999. Max van der Linden a créé une importante œuvre céramique tout au long de la seconde moitié du 20e s., œuvre reconnue mondialement. Inspiré par un sens profond du sacré, ancré dans la ruralité quotidienne de la Hesbaye brabançonne, Max van der Linden aborde dans ses créations, de manière très poétique, des thèmes religieux ou en lien avec l’existence : vie, mort, naissance, solitude, etc. Ouvert sur le monde, Miqui a également été à l’initiative d’une dynamique culturelle par la mise en place des annuelles « fêtes de la Saint-Martin », à et autour de Tourinnes-la-Grosse, qui ont déjà rassemblé de nombreux artistes belges et étrangers.

La balade vous emmènera visiter certains lieux emblématiques de la commune qui ont compté dans l’œuvre de Miqui :

- l’imposante ferme familiale d’Agbiermont, véritable cense hesbignonne, lieu de vie et de travail de l’artiste ;

- la chapelle Gossin, chapelle construite en 1836 par Marie-Thérèse Gossin et entièrement décorée par Max van der Linden entre 1950 et 1965 ;

- l’église Saint-Martin de Tourinnes-la-Grosse, vaste vaisseau roman et gothique classé Patrimoine exceptionnel de Wallonie et récemment restauré, qui compte quelques œuvres de Miqui dont la châsse de saint Corneille ;

- la chapelle Saint-Corneille du 15e s. à Mille ;

- le « Vert Galant » à Beauvechain, ancien cabaret du 18e s., restauré en maison de village qui accueille, depuis l’été 2011, une imposante collection des œuvres de Max van der Linden.

BEAUVECHAIN/Beauvechain. Ferme d’Agbiermont. © Max van der Linden asbl.

BRAINE-LE-CHÂTEAU/Braine-le-Château. Château des comtes de Hornes. Cliché G. Focant © SPW.

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B R A I N E - L E - C H Â T E A U - C H A S T R E - C H A U M O N T - G I S T O U X - C O U R T - S A I N T - É T I E N N E

Dion-Valmont Place Communale

LE MARQUIS DE DION-BOUTON AU CHÂTEAU DE DION-LE-VAL

En 1210, Henri, seigneur de Dion, devient Henri de Dion et reçoit du duc de Brabant la seigneurie de Dion-le-Val. Le château, datant de 1542, est le berceau de la famille de Dion où le marquis Albert de Dion (1856-1946), pionnier de l’automobile et fondateur de la marque de Dion-Bouton, revenait régulièrement pour s’incliner sur la tombe de ses ancêtres. Ce château, actuellement en réfection, appartient aujourd’hui à un propriétaire privé. Une stèle à la mémoire du marquis Albert de Dion a été érigée sur la place de Dion-le-Val. Les tombes des ancêtres de Dion sont visibles au cimetière en face de cette place.

Un accès exceptionnel au parc du château sera autorisé le dimanche.

• Organisation : Cercle historique de Chaumont-Gistoux.• Ouverture : sam. et dim. de 14h à 18h.• Animations :

- conférence à propos de « de Dion-Bouton » par Monsieur Ville, spécialiste, ferme Rose, place Communale, dim. à 14h30 ;

- exposition consacrée à « de Dion-Bouton », ferme rose, place Communale, dim. de 10h à 18h ;

- rallye d’ancêtres, place Communale de Dion-le-Val, dim. à 10h ; - accès au parc du château, dim. de 10h à 18h.

• Renseignements : 010/68 90 82 (du ven. au dim. de 12h à 13h30) ou 0478/31 53 72 (du ven. au dim. de 12h à 18h) ou par courriel à [email protected].

DE PLUS…

Toujours à Dion-le-Val, exposition « Historique de 38 noms de rues portant le nom de personnages célèbres de chez nous », place Communale de Dion-le-Val, sam. et dim. de 14h à 18h.

Le Cercle historique a répondu à l'appel à projets « Générations Rurales » lancé par le Service public de Wallonie. Il s’agit de « l’entretien de la mémoire collective liée à la toponymie ». Les rues Frères Poels, Bodin d’Arnelle, Del-forges, Chevalier d’Escalada, Arsène Matton, A. Bidoul, Saint Bavon et bien d’autres portent le nom de ces personnages célèbres, aujourd’hui oubliés, qui ont habité la commune. En tout, 38 plaques de rues ont été créées et placées sous les plaques de rues existantes. Ces personnalités entreront ainsi dans la mémoire collective des habitants.

• Organisation : Cercle historique de Chaumont-Gistoux.• Ouverture : sam. et dim. de 14h à 18h.• Renseignements : 010/68 90 82 (du ven. au dim. de 12h à 13h) ou 0478/31 53 72

(du jeu. au dim. de 12h à 20h) ou par courriel à [email protected].

C O U R T - S A I N T - É T I E N N E

Court-Saint-Étienne Rue Belotte, 3

COURT-SAINT-ÉTIENNE AU CŒUR DE LA SCIENCE, DE L’INDUSTRIE ET DES RELIGIONS

l’ont habité depuis le 17e s. L’histoire des huit familles qui s’y sont succédé sera abordée lors des visites, les plus connues étant les Trazegnies, les Hornes, les Tour et Taxis et les Robiano. Le parc et le château sont classés depuis 1949.

• Organisation : Royal Syndicat d’Initiative de Braine-le-Château asbl.• Visites guidées : sam. et dim. à 10h30, 11h30, 13h, 14h, 15h, 16h et 17h par

groupe de 30 visiteurs max. (durée : 50 min.).• Renseignements : 02/366 93 49 (du mar. au dim. de 13h30 à 17h30) ou par

courriel à [email protected].• Site Internet : www.braine-le-chateau.org

C H A S T R E

Gentinnes Rue du Couvent, 140

LE COMTE ALFRED DE LIMMINGHE AU CHÂTEAU DE GENTINNES

Le château de Gentinnes, propriété des pères du Saint-Esprit depuis 1903, est une ample bâtisse de style classique du milieu du 18e s. avec nombre d’ajouts du 19e et du 20e s. L’enduit et la peinture cachent la brique et la pierre bleue de sa façade principale constituée de 11 travées sur deux niveaux surmontée d’un fronton. Son occupation comme école au 20e s. a dénaturé le décor intérieur. Néanmoins, le hall d’entrée présente un escalier monumental remarquable et la charpente des combles convertis en chapelle est exceptionnelle par ses poutres incurvées. Au premier étage, un tableau représente le château au 18e s. Le site, avec son étang et ses bois, comprend également le mémorial Kongolo, construit par Charles Jandrain en 1967.

Après les d’Udekem, le domaine devient la propriété des Limminghe. Parmi eux, Alfred de Limminghe (1834-1861), botaniste passionné, publie, à l’âge de 23 ans, une description scientifique des mousses du Brabant wallon. Au château de Gentinnes où il réside, il réunit des herbiers importants et une précieuse bibliothèque botanique. Membre de sociétés botaniques belges et étrangères, Alfred de Limminghe meurt assassiné à Rome le 17 avril 1861. Âgé de seulement 26 ans, il était au début d'une brillante carrière scientifique.

• Organisation : Cercle d’Histoire de Chastre (CHERCHA).• Ouverture : sam. et dim. de 14h à 17h.• Visites guidées : sam. et dim. à 14h, 15h et 16h par groupe de 15 visiteurs max.

(durée : 45 min.).• Renseignements : 010/65 72 34 (du lun. au ven. de 9h à 18h).• Site Internet : www.chercha.be

C H A U M O N T - G I S T O U X

Chaumont-Gistoux Rue Inchebroux, 8

UN SITE PRÉHISTORIQUE DU NÉOLITHIQUE MOYEN

En 1965, deux notables du village de Chaumont-Gistoux, Marcel Louette et Maurice Jamar, sont intrigués par la configuration particulière du lieu-dit « Les Bruyères ». Un archéologue leur apprend qu’il s’agit d’un site préhis-torique du néolithique moyen. Après une fouille de 40 jours en 1965, M. Louette et M. Jamar se mobilisent pour préserver le site. Le bois de Bruyère est classé comme site naturel depuis 1971. Belle occasion de mettre à l’honneur l’homme de Michelsberg qui vivait chez nous il y a plus ou moins 4.000 ans. Les grattoirs, lames, haches, pointes de flèches, objets de la vie quotidienne, outils, armes de chasse et de nombreux débris de tailles trouvés sur le site témoignent de la présence, à cette époque, en ce lieu, de petits groupes humains ayant des notions d’élevage et d’agriculture.

• Organisation : Cercle historique et guide particulier.• Départ : maison de l’Environnement, rue Inchebroux, 8.• Visites guidées : sam. et dim. à 14h30 par groupe de 40 visiteurs max. (durée :

2h30).• Animation : exposition de nombreux documents attestant de la présence de cette

civilisation sur le site, maison de l’Environnement, rue Inchebroux, 8, sam. et dim. de 14h à 18h.

• Renseignements : 02/673 26 96 ou 0488/28 34 52 (du lun. au ven. de 18h à 19h30) ou 0478/31 53 72 ou 010/68 90 82 (du lun. au sam. de 11h à 19h) ou par courriel à [email protected].

COURT-SAINT-ÉTIENNE/Court-Saint-Étienne. Mausolée Goblet d'Alviella. Cliché G. Focant © SPW.

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C O U R T - S A I N T - É T I E N N E - G E N A P P E - H É L É C I N E - I N C O U R T

– Armand Pellegrin, ancien instituteur et créateur du musée communal qui porte son nom ;

– Robert Vanorlé, ancien président du Syndicat d’Initiative, membre fon-dateur de la compagnie théâtrale du centre culturel d’Hélécine. Tout au long de la journée, des saynètes rappelant les créations (sketches en wallon) de cet acteur, écrivain et metteur en scène seront présentées au public.

• Organisation : Syndicat d’Initiative d'Hélécine et musée communal A. Pellegrin.• Ouverture : dim. de 10h à 18h (église) et dim. de 10h à 21h (musée).• Animation : petite restauration.• Renseignements : 019/65 69 90 (du lun. au ven. de 10h à 15h) ou 019/65 50 23

(du lun. au ven. de 9h à 11h45) ou par courriel à [email protected].• Site Internet : www.helecine.be

I N C O U R T

Roux-Miroir Rue de Patruange

ANTOINE CONSTANT, LE BARON JEAN-PIERRE DE BEAULIEUET LES CHOUANS DE LA HESBAYE BRABANÇONNE

Durant l’automne 1798-1799, la Hesbaye brabançonne se soulève contre les armées républicaines. Commandés par Antoine Constant de Roux-Miroir, les Chouans luttent plusieurs semaines avant d’être anéantis par les armées françaises. Capturé lors de la bataille d’Hasselt, Antoine Constant est jugé par un tribunal militaire et fusillé pour avoir pris la tête d’un rassemblement armé s’opposant à la République. Vous êtes invités à effectuer une partie du parcours que les insurgés ont accompli, à l’époque, avant de chasser les armées républicaines de Jodoigne. À partir de la maison Constant, de style brabançon du 18e s., sise aux abords de l’église Saint-Martin de Roux-Miroir, le circuit proposé vous emmènera jusqu’au château de Beaulieu à Lathuy dont le parc sera ouvert tout au long du week-end. En 1798, ce domaine appartenait au baron Jean-Pierre de Beau-lieu, officier général des armées régulières autrichiennes, dont les proches et membres du personnel encadraient le mouvement insurrectionnel. Une exposition consacrée au baron de Beaulieu est à découvrir à Jodoigne (voir p. 10). Le site a conservé un parc classique aménagé au 18e s. Le circuit, long d’environ 3,5 km, sera effectué en compagnie de personnages costumés et de deux chariots tels qu’utilisés à l’époque. Il permettra aussi de découvrir de superbes paysages de la Hesbaye brabançonne.

• Organisation : Cultura Nostra Incourt.• Ouverture : sam. et dim. de 10h à 18h.• Départ : maison Constant, rue de Patruange.• Visites guidées : circuits sam. et dim. à 10h et 15h par groupe de 25 visiteurs

max. (durée : 1h30) et visites du parc sam. et dim. de 10h à 17h toutes les heures.• Renseignements : 010/88 02 54 (du lun. au dim. de 18h à 20h).

Trois grandes figures marquent l’histoire récente de Court-Saint-Étienne : Émile Henricot (1838-1910), le fondateur des usines qui furent toujours à la pointe des progrès techniques ; Auguste Piccard (1884-1962), « savant » majeur du 20e s. et inventeur du bathyscaphe qui fut construit dans les usines Émile Henricot ; Eugène Goblet d’Alviella (1846-1920), qui consacra une grande partie de sa vie à l’étude des religions.

Vous aurez l’occasion de découvrir ces personnages en visitant le foyer populaire, bâtiment classé en 2000, construit en 1913 par les propriétaires des usines pour le délassement de son personnel. La façade de style clas-sique est rehaussée d’un fronton portant la devise « Solidarité et Délassement 1913 ». Richement ornée de stucs, la salle de 300 m2 pouvait accueillir 280 spectateurs. Vous découvrirez également le mausolée Goblet d’Alviella, Patrimoine exceptionnel de Wallonie, qu’Eugène Goblet d’Alviella fit construire en 1889 pour exprimer, dans la pierre, sa pensée à travers un choix de maximes issues de diverses religions et philosophies du monde.

• Organisation : Le Patrimoine stéphanois asbl et Cercle d’Histoire, d’Archéologie et de Folklore asbl.

• Ouverture : dim. de 10h à 18h.• Visites guidées : dim. toutes les heures par groupe de 20 visiteurs max. (durée : 30 min.).• Animation : visite du mausolée Eugène Goblet d'Alviella, cimetière du Centre, rue

Defalque.• Renseignements : 0484/02 77 57 (du lun. au dim. de 10h à 20h) ou 010/45 54 04

ou 010/61 37 34 (du lun. au sam. de 19h à 21h) ou par courriel à [email protected].

• Site Internet : www.patrimoine-stephanois.be

G E N A P P E

Bousval Place Communale

ÉGLISE SAINT-BARTHÉLEMY ET PROMENADE VERS LA CHAPELLE DU TRY-AU-CHÊNE

D’origine romane, l’église Saint-Barthélemy est une bâtisse néoclassique dont la nef fut agrandie par l’architecte E. Coulon en 1857. Elle conserve des parties du 12e s. et du 18e s. dont son très beau portail en pierre bleue de goût Louis XIV provincial datant de 1738.

L’église contient le char Saint-Barthélemy du 17e s. restauré avec l’aide de la Région wallonne, les dalles funéraires de trois maîtres verriers dont les familles furent à l’origine de l’industrie verrière moderne ainsi que celle du maître d’œuvre de la chapelle du « Try-au-Chêne » en 1608. Cette chapelle est située sur le champ de Renoussart, terre qu’Ida d’Ardenne donna à l’abbaye de Saint-Hubert en 1096 lors du départ de ses trois fils à la première croisade.

Une promenade vous emmènera vers le site classé de la chapelle du Try-au-Chêne qui fut occupé par les armées de Louis XIV en 1693. Vous passerez devant le château de Bousval qui a appartenu, entre autres, aux comtes Vander Stegen et à la famille Solvay au 20e s. ainsi que par « La Baillerie » ancienne. Cette seigneurie a vu naître Martin Cupis de Camargo, un abbé de Villers, une des abbesses de la Ramée au 17e s. ainsi que la descendance de Théophile Lejeune qui compta des musiciens honorés tant en France qu'en Belgique au 18e s.

• Organisation : Centre de Documentation de la Motte.• Ouverture : sam. de 13h à 18h et dim. de 12h à 18h.• Visites guidées : à 14h, 15h et 16h.• Renseignements : 067/77 23 43 (du lun. au ven. de 9h à 16h).• Site Internet : www.lesamisdebousval.be

H É L É C I N E

Neerheylissem Rue des Charrons

DEUX FIGURES MARQUANTES DU FOLKLORE ET DE LA CULTUREÀ HÉLÉCINE : ARMAND PELLEGRIN ET ROBERT VANORLÉ

La très belle église Saint-Sulpice, de style roman pour la majeure partie, se carac-térise par une tour carrée massive en tuffeau. Élevée au 12e s. et classée en 1938, elle abrite de belles sculptures du 15e au 18e s. et a conservé un très beau mobilier, dont un maître autel du 17e s. L’édifice ainsi que le musée Armand Pellegrin accueil-leront des expositions présentant deux figures marquantes de l’entité d’Hélécine :

JODOIGNE/Lathuy. Château de Beaulieu.© J. Tordoir.

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I T T R E - J O D O I G N E

premier bourg s’était constitué, s’est retrouvée hors des murs. Une première petite chapelle aurait déjà existé dans les murs de la nouvelle ville à la fin du 13e s. Au début du 14e s., bourgeois et membres des confréries de métiers demandent aux autorités, dont le duc de Brabant Henri Ier, l’autorisation d’éle-ver un nouveau sanctuaire sur la place triangulaire du Marché. En août 1353, cette chapelle est consacrée à la Vierge Marie. Des dons en provenance du duc Jean III, de plusieurs dignitaires ecclésiastiques, de Winand de Glymes, etc. ont permis à la chapelle d’être reconstruite au 17e s., suite à l’incendie qui l’avait ravagée. L’exposition rappellera le contexte de cette construction, sa spécificité en lien avec l’église Saint-Médard, son évolution et les nombreux combats menés pour arriver à sa récente restauration. Elle mettra en valeur celles et ceux qui, à chaque époque, ont participé à sa préservation. Une place privilégiée sera réservée au prêtre qui, originaire de Nivelles, a fait connaître au grand public le passé de cet édifice, en écrivant, en 1941, deux tomes sur « L’histoire de la ville de Jodoigne » : l’abbé Robert Hanon de Louvet (1895-1957).

Ce lieu prestigieux sera aussi l'écrin d'une exposition destinée à célébrer les 50 ans du Vicariat général du Brabant wallon. Seront mis en valeur les nouvelles structures, le développement des paroisses, les services et mouvements, le renouveau liturgique et architectural dans l'esprit du Concile Vatican II dont on fêtera également, en 2012, les 50 ans d'ouverture par le bon pape Jean XXIII.

• Organisation : CHIREL BW asbl, paroisse Saint-Médard et Vicariat général du Brabant wallon.

• Ouverture : sam. et dim. de 9h30 à 13h et de 13h45 à 17h30.• Visites guidées : sam. et dim. à 10h, 11h45, 14h et 16h par groupe de 15 visiteurs

max. (durée : 45 min.).• Renseignements : 010/23 52 79 (du lun. au ven. de 9h à 16h) ou 0485/82 79 57

(du lun. au dim. de 8h à 20h) ou par courriel à [email protected].• Site Internet : www.chirel-bw.be

Jodoigne Chaussée de Hannut, 61

DÉCOUVERTE DU PARC ET DU CHÂTEAU DES CAILLOUX,PROPRIÉTÉ D’HECTOR DEFOËR

Cet imposant édifice de style néorenaissant, implanté au sein d’un vaste parc paysager, a été construit entre 1881 et 1883, par l’architecte Charles-

I T T R E

Ittre Grand Place, 1

ÉGLISE SAINT-RÉMY

L’église d’Ittre, édifice de style néogothique, fut reconstruite de 1896 à 1898. La nouvelle construction intègre une chapelle gothique datant du 16e s. dédiée à Notre-Dame d’Ittre, vestige de l’église précédente. Cette chapelle abrite une Sedes Sapientae du 13e s. et des vitraux illustrant l’histoire de la célèbre statue. L’église contient un intéressant trésor comportant notamment la châsse de sainte Lutgarde en argent repoussé, orfèvrerie liégeoise de 1614. Elle illustre des scènes de la vie de la fondatrice de l’abbaye d’Aywières détruite lors de la Révolution française. Sainte Lutgarde est née à Tongres en 1182 et fut mise très jeune en pension chez les bénédictines. Elle y deviendra religieuse dès l’âge de 18 ans. Peu après, elle choisit d’entrer à l’abbaye cistercienne d’Aywières. Lutgarde y demeurera jusqu’à sa mort en 1246. Le trésor comporte également un reliquaire de la Sainte-Croix datant du 15e s. ainsi que la châsse de sainte Sybille de Cages et de beaux ornements sacer-dotaux. L’ensemble de ce trésor fut offert jadis par les dernières moniales d’Aywières en reconnaissance de l’accueil de la communauté ittroise. Ce trésor est passé, en 1827, de l’ancien château de Fauquez, détruit lors de l’élargissement du nouveau canal, à l’ancien château d’Ittre, détruit en 1875. Le trésor est alors définitivement placé à l’église Saint-Rémy de Ittre.

• Organisation : Syndicat d’Initiative et du Tourisme d’Ittre.• Ouverture : dim. de 10h à 18h.• Animations :

- visites organisées en minibus au départ de la Grand-Place ; - ouverture de la forge-musée, dim. de 10h à 18h, rue Basse.

• Renseignements : 067/64 87 74 (du mar. au dim. de 10h30 à 16h30).• Site Internet : www.siti-ittre.be

Virginal Rue Fauquez

FAUQUEZ, LA CITÉ FANTÔME D’ARTHUR BRANCART

Fauquez doit son essor et sa renommée à un homme : Arthur Brancart. Né à Thulin en 1870, il devient apprenti verrier à l’âge de 15 ans. Il suit des cours de décoration artistique à l’Académie de Mons et perfectionne son art en s’expa-triant pendant deux ans en Pologne. Repéré par Émile Delcommune, adminis-trateur de la S.A. Verrerie de Fauquez, Arthur Brancart revient au pays et entre-prend de redresser la gestion déficitaire de l’entreprise. En 1919, son invention la « marbrite », verre opacifié ressemblant au marbre et décliné en de nombreuses couleurs, fait de la société verrière une des plus importantes industries du pays. Le développement des verreries est tel que la main d’œuvre belge n’est pas suffisante. C’est ainsi que bon nombre d’ouvriers et d’ouvrières proviennent de Pologne, d’Italie, de Hollande et d’Afrique du Nord. Arthur Brancart instaure une véritable société qui se suffit à elle-même. Les habitants vivent en autarcie avec la création d’une briqueterie, d’un dispensaire, d’une gare, de plusieurs quartiers de maisons ouvrières, de la chapelle Sainte-Lutgarde, d’une école et d’une salle de fêtes dont la façade, toujours existante, constitue un véritable témoin de ce passé révolu. La cité est construite dans le style Art déco, dans un environnement de verdure. Plus tard, le procédé de fabrication de la marbrite est copié par les Anglais et la chute de « l’empire » est progressive. Après avoir compté plus de 3.000 ouvriers, avoir été reprises par les enfants d’Arthur Brancart, les verreries de Fauquez ferment définitivement leurs portes en 1979.

• Organisation : Syndicat d’Initiative et de Tourisme d’Ittre.• Ouverture : dim. de 10h à 18h.• Départ : en face de la maison d’Arthur Brancart ou en bus, Grand-Place, 2 à Ittre.• Visites guidées : dim. de 10h à 18h par groupe de 20 visiteurs max. (durée : 1h).• Renseignements : 067/64 87 74 (du mar. au dim. de 10h30 à 16h30).• Site Internet : www.siti-ittre.be

J O D O I G N E

Jodoigne Place du Marché

NAISSANCE ET RENAISSANCE D’UNE CHAPELLE – HOMMES ET FEMMES AU SERVICE DE L’ÉVANGILE

La chapelle Notre-Dame du Marché constitue un des fleurons du patrimoine jodoignois. Récemment restaurée avec l’aide de l’Institut du Patrimoine wal-lon, elle renoue avec la vie culturelle locale. Son existence même est liée à l’engagement des habitants. À la suite de la construction de remparts par le duc de Brabant à la fin du 12e s., l’église Saint-Médard, autour de laquelle le

JODOIGNE/Jodoigne. Chapelle Notre-Dame du Marché. Cliché G. Focant © SPW.

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Dans le monde de l’histoire militaire, le baron Jean-Pierre de Beaulieu (voir p. 8) est une figure du 18e s. connue à l’échelle internationale. Né à Lathuy en 1725 et mort à Linz en Autriche en 1819, cet officier a fréquenté ou combattu quelques-unes des figures politiques et militaires les plus importantes du 18e s. et de la fin de l’Ancien Régime.

Le baron de Beaulieu a encouragé la révolte des Chouans en Hesbaye brabançonne durant l’hiver 1798. Les insurgés ont pris Jodoigne et chassé les républicains français de la ville et de l’hôtel de Ville.

Cette exposition vous fera découvrir le destin hors du commun de cette figure militaire au travers de plans de batailles, campagnes militaires, souvenirs divers et pièces d’archives.

• Organisation : Maison du Tourisme de la Hesbaye brabançonne, centre culturel de Jodoigne et Cultura Nostra.

• Ouverture : sam. et dim. de 10h à 18h.• Renseignements : 010/22 91 15 (du lun. au dim. de 9h à 17h) ou par courriel à

[email protected].• Site Internet : www.hesbayebrabanconne.be

Jodoigne-Souveraine Chaussée de Charleroi, 165

PARC DU CHÂTEAU DE JODOIGNE-SOUVERAINE, PROPRIÉTÉ DE LA FAMILLE DE GLYMES

À la fin du 14e s., Guillaume de Glymes possédait déjà un petit manoir à Jodoigne-Souveraine. Un de ses descendants, Winand de Glymes, hérita de son père Charles du titre de vicomte de Jodoigne et de cette propriété. Ruinée et reconstruite à trois reprises, la cense de l’Hostel devient un temps la résidence principale d’Ernest de Glymes, un des petits-fils de Winand, quand il abandonne le fief de la vicomté. Le comte Antoine de Glymes et son demi-frère, baron Ernest de Spangen, décident de faire rebâtir la cense durant l’année 1764, comme l’atteste un cartouche armorié inséré dans la façade principale de l’actuel château. L’ensemble dessine un plan en U ponctué de trois tours et fait un large usage de la brique et de la pierre blanche ou bleue. Le corps de logis, aux toitures complexes, occupe une position centrale, encadré d’une aile se terminant par un pavillon d’entrée coiffé d’une toiture à huit pans. Au 19e s., le domaine s’enrichit d’un parc aménagé après l’arasement de plusieurs dépendances de la ferme. Tel qu’il se présente encore aujourd’hui, l’ensemble constitue un exemple particu-lièrement parlant d’une architecture mêlant logis seigneurial et ferme dans la lignée des grands domaines fonciers héritiers du Moyen Âge. Demeuré dans la même famille, le bien, classé dès 1944, est aujourd’hui occupé par le baron Bernard de Traux de Wardin. Ne seront accessibles que le parc et la cour du château. Lors des visites guidées, des portraits des membres de la famille seront présentés dans le hall d’entrée.

• Organisation : Maison du Tourisme de la Hesbaye brabançonne et centre culturel de Jodoigne.

• Ouverture : sam. et dim. de 10h à 18h.• Visites guidées : sam. et dim. à 11h, 14h et 16h par groupe de 40 visiteurs max.

(durée : 1h).• Renseignements : 010/22 91 15 (du lun. au dim. de 9h à 17h) ou par courriel à

[email protected].• Site Internet : www.hesbayebrabanconne.be

L A H U L P E

La Hulpe Drève de la Ramée, 6A

FONDATION FOLON, SOUVENIR D’ENFANCE

Nichée au cœur du domaine régional Solvay (voir p. 11), la ferme du châ-teau de La Hulpe abrite la Fondation Folon. Édifiée en 1833 par le comte de Béthune sous la direction de l’architecte J.P. Cluysenaar, à qui l’on doit les fameuses galeries royales Saint-Hubert à Bruxelles, cette bâtisse de caractère, constituée de bâtiments chaulés disposés autour d’une cour pavée, a retrouvé son aspect d’origine.

Folon se voit offrir d’y installer sa Fondation par le Gouvernement de la Région wallonne, soucieux de maintenir l’intégrité du domaine et de lui conserver sa vocation culturelle. Ce sera pour l’artiste un retour émouvant et mystérieux aux sources de l’enfance.

« Nous avons vécu le temps de la guerre au lac de Genval. Lorsque l’école n’était pas fermée à cause de la guerre, nous apprenions le français. Mon père nous expliquait les mots compliqués. Par exemple le mot rhododendron. « Je vais vous montrer » dit mon père. Nous sommes partis en voiture du côté

Émile Janlet, pour Hector Defoër. Ce Jodoignois d’origine modeste est parti en Égypte en 1863 pour rentrer à l’administration des domaines privés du vice-roi d’Égypte. Il revient en Belgique après un séjour de 20 ans nanti d’une fortune considérable avec le titre de « Bey » (colonel). Le château, de composition monumentale, est ponctué de tours asymétriques. Le relief est accentué par l’utilisation de la brique rouge mêlée à la pierre blanche et au noir des ferronneries dans un souci de jeu chromatique. La vaste toiture d’ardoises a disparu à la suite d’un incendie survenu en 1952. De nombreuses dépendances complètent la propriété comme le remarquable château d’eau composé de deux tours octogonales reliées par une passerelle à la balustrade en fer forgé. Le domaine est actuellement la propriété de la Communauté française, plus exactement de la Société publique d’Administration des Bâtiments scolaires. L’Athénée royal de Jodoigne gère le château et l’ensemble du domaine.

• Organisation : Maison du Tourisme de la Hesbaye brabançonne et centre culturel de Jodoigne.

• Ouverture : sam. et dim. de 10h à 18h.• Visites guidées : sam. et dim. à 11h, 14h et 16h par groupe de 40 visiteurs max.

(durée : 1h30).• Renseignements : 010/22 91 15 (du lun. au dim. de 10h à 17h) ou par courriel à

[email protected].• Site Internet : www.hesbayebrabanconne.be

Jodoigne Grand-Place, 1

SUR LES TRACES DU BARON DE BEAULIEU, GÉNÉRAL DES ARMÉES AUTRICHIENNES

Dans l’écrin de son ancien hôtel de Ville, l’hôtel des Libertés, Jodoigne rend hommage au baron Jean-Pierre de Beaulieu. L’édifice, positionné au centre de la Grand-Place, est un beau bâtiment de style classique, dû à l’architecte Verreucken qui en reçut commande en 1730, après la destruction partielle de l’ancien bâtiment lors d’un incendie survenu en 1710. La façade complète de la bâtisse de cinq travées sur deux niveaux est habillée en pierre de Gobertange. Le noyau en style traditionnel de briques et pierre blanche remonterait à la deuxième moitié du 16e s.

JODOIGNE/Jodoigne. Portrait du baron de Beaulieu par Germain Hallez. Cliché A. Breyer © BAM/Musées communaux, Ville de Mons.

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Nivelles Grand-Place

COLLÉGIALE SAINTE-GERTRUDE - LAURENT DELVAUX, SCULPTEUR OFFICIELDE LA COUR DU DUC CHARLES DE LORRAINE

Laurent Delvaux (1696-1778) naît à Gand de parents originaires du Brabant wallon. Il apprend son métier à Bruxelles auprès du sculpteur Pierre-Denis Plumier. En 1721, il se rend à Londres où il réalise une première série d’œuvres influencées par le classicisme anglais. De 1728 à 1733, il séjourne en Italie pour y étudier les chefs-d’œuvre de l’Antiquité et de l’art baroque. À son retour, il s’installe à Nivelles où il établit son atelier. Nommé sculpteur officiel de la cour du gouverneur général des Pays-Bas autrichiens, Charles de Lorraine, il reçoit beaucoup de commandes civiles et religieuses. Laurent Delvaux participe aux chantiers de réaménagement de la collégiale de Nivelles qui s’étendent de 1735 à 1772. Il forme en outre des jeunes sculpteurs qui seront des représentants marquants du néoclassicisme tels que Leroy, Anrion et Godecharle. Plusieurs de ses œuvres sont visibles dans la collégiale Sainte-Gertrude : la « Conversion de saint Paul » (1736), la chaire de vérité représentant « Élie secouru par un ange du désert » (1743-1744), etc. Le musée de Nivelles possède également une belle collection de projets en terre cuite de Laurent Delvaux.

• Organisation : Office du Tourisme de Nivelles asbl.• Ouverture : sam. et dim. de 14h à 18h.• Visites guidées : sam. et dim. de 14h à 18h par groupe de 25 visiteurs max.

(durée : 1h).• Renseignements : 067/21 54 13 (du lun. au jeu. de 14h à 17h et ven. de 14h à

17h) ou 067/84 08 64 (du lun. au dim. de 8h30 à 18h) ou par courriel à [email protected].

• Site Internet : www.tourisme-nivelles.be

de La Hulpe. Devant une haie merveilleuse de fleurs roses et blanches, il nous a dit : « Voilà le jardin aux mille rhododendrons. Ils protègent le château de La Hulpe ». Le jardin aux mille rhododendrons et son château lointain sont devenus la huitième merveille du monde de notre enfance. » (Folon)

La Fondation Folon présente depuis octobre 2000 quelque 40 ans de créa-tion et les 500 œuvres qui y sont exposées retracent le riche parcours de l’artiste : sérigraphies, aquarelles, affiches, sculptures, présentées dans une scénographie originale et interactive, invitent les visiteurs de tous âges à voyager dans le livre de la vie de Folon.

• Organisation : Fondation Folon.• Ouverture : sam. et dim. de 10h à 17h.• Renseignements : 02/653 34 56 (du mar. au dim. de 10h à 17h) ou par courriel à

[email protected].• Site Internet : www.fondationfolon.be

La Hulpe Chaussée de Bruxelles, 111

DOMAINE DU CHÂTEAU DE LA HULPE

Vous êtes invités à participer à une visite guidée du vaste domaine de 227 ha du château de La Hulpe, anciennement propriété d’Ernest Solvay (1838-1922). Le château ne sera pas visitable mais la balade dans le parc permettra aux guides de mettre en évidence l’histoire de la famille Solvay et de raconter plusieurs anecdotes peu connues. En outre, durant la balade, vous aurez vue sur deux propriétés voisines, à savoir celle du baron de Caters et celle de Jean Jadot, deux éminentes personnalités de Wallonie dont la vie sera également évoquée. Pierre de Caters (1875-1944) fut le premier pilote d’avion belge ; Jean Jadot (1862-1932) dirigea, pour la société Empain, les travaux de construction du tram au Caire (1894) et, pour le compte de Léopold II, les travaux de construction du chemin de fer Pékin-Hankow en Chine. Lors de cette promenade, vous partirez donc à la découverte de ces trois personnalités wallonnes.

• Organisation : Cercle d’Histoire de La Hulpe.• Ouverture : sam. et dim. de 9h à 20h.• Départ : entrée du domaine, chaussée de Bruxelles, 111.• Visites guidées : sam. et dim. à 14h (durée : 2h30).• Renseignements : 02/654 06 38 (du lun. au ven. de 9h à 19h) ou 0477/36 24 87

(du lun. au dim. de 9h à 19h) ou par courriel à [email protected].

LA HULPE/La Hulpe. Fondation Folon. © ADAGP Folon 2012.

NIVELLES/Nivelles. Collégiale Sainte-Gertrude. Cliché G. Focant © SPW.

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N I V E L L E S

de Trente. Avec la même fermeté, elle encourage, auprès du pape Paul V, la béatification de la sainte nivelloise Marie d’Oignies. Pratiquant la charité, intervenant avec courage lors des épidémies de peste, elle a à cœur de créer et doter une maison des orphelins. Un portrait de l’abbesse, portant son habit comme on porte une armure, est exposé au musée communal.

Pour lui servir de résidence de campagne, l’abbesse fait ériger la Tourette, une élégante construction de style traditionnel en briques et pierre blanche qui a connu peu de transformations au cours du temps. Le corps princi-pal, de plan carré sur trois niveaux, est flanqué d’une tourelle d’escaliers semi-circulaire et prend la lumière par de grandes fenêtres à croisée de pierre bleue. L’accès se fait par une jolie porte cintrée précédée d’un perron de trois marches. À l’intérieur, chaque niveau accueille une grande pièce chauffée par une imposante cheminée. Au premier étage, la poutre centrale porte le blason de Marguerite de Haynin. Classée depuis 1965 et tout récemment rénovée, la Tourette accueille aujourd’hui, au deuxième étage, l’atelier d’un marionnettiste.

• Organisation : Office du Tourisme de Nivelles asbl et musée communal.• Ouverture : sam. et dim. de 14h à 17h.• Visites guidées : sam. et dim. à 14h, 15h, 16h et 17h par groupe de 25 visiteurs

max. (durée : 1h).• Renseignements : 067/21 54 13 (du lun. au jeu. de 9h à 17h et ven. de 14h à

17h) ou 067/84 08 64 (du lun. au dim. de 8h30 à 18h) ou par courriel à [email protected].

• Site Internet : www.tourisme-nivelles.be

Nivelles Grand-Place

PÉPIN, ITTE, GERTRUDE, ERMENTRUDE ET LES AUTRESMÉROVINGIENS ET CAROLINGIENS DU HAUT MOYEN ÂGE

Dès sa fondation au 7e s., l’abbaye dispose de trois églises : l’église parois-siale Notre-Dame, l’oratoire Saint-Paul et l’oratoire cimetérial Saint-Pierre. Ce dernier est le seul encore visible du monastère du Haut Moyen Âge. Outre les tombes de Pépin Ier, de sainte Itte et de sainte Gertrude, on peut y voir la sépulture d’Ermentrude ainsi que d’autres défunts. Dès l’inhumation de sainte Gertrude, les pèlerins affluent et son culte se propage dans toute l’Europe. Au 9e s., grâce à l’empereur Charlemagne, descendant en ligne directe de Pépin Ier, père de la dynastie des Pipinides, l’abbaye devient impériale. Les pèlerins déjà nombreux se multiplient et le bâti de l’église funéraire évolue. Une des dernières inhumations, aux alentours de l’an mil, est celle d’Ermentrude. Elle est enterrée, ce qui est exceptionnel, avec une croix de plomb sur laquelle on peut lire qu’elle est la fille d’Edwige, fille d’Hugues Capet, et de Regnier IV, comte de Hainaut, descendant de Charlemagne. Des anonymes ensevelis, nous savons qu’ils devaient être des personnages importants. L’abbaye étant double, la moniale et le moine de base ne pouvaient être ensevelis dans l’oratoire Saint-Pierre.

• Organisation : Office du Tourisme de Nivelles asbl.• Ouverture : sam. et dim. de 14h à 18h.• Visites guidées : sam. et dim. de 14h à 18h par groupe de 25 visiteurs max.

(durée : 1h).• Renseignements : 067/21 54 13 (du lun. au jeu. de 9h à 17h et ven. de 14h à

17h) ou 067/84 08 64 (du lun. au dim. de 8h30 à 18h) ou par courriel à [email protected].

• Site Internet : www.tourisme-nivelles.be

DE PLUS...

Toujours à Nivelles, distribution de feuillets pour une promenade libre pas-sant par les « monuments et maisons d’illustres citoyens », sam. de 10h à 18h et dim. de 13h à 18h.

Au départ de la collégiale, regardez le jaquemart, symbole de la ville. On l'appelle Jean de Nivelles, il mesure plus de deux mètres et pèse 350 kg. Passez par la fontaine du Perron, sa restauration est due à une dotation du baron Louis Seutin. Entrez dans les vieux quartiers de Nivelles, vous y verrez les maisons jadis habitées par Hubert Kersan, traducteur d'Érasme, et par Laurent Delvaux, sculpteur. Admirez les hôtels particuliers de L. de Rifflart, capitaine général des armées d'Espagne ; de Taye, marquis de Wemmel ; de la famille Dept, la maison du Bailly ; etc. Prenez le temps de vous arrêter au musée communal d'Archéologie, d'Art et d'Histoire.

• Organisation : Office du Tourisme de Nivelles asbl.• Départ : accueil, collégiale Sainte-Gertrude.• Renseignements : 067/21 54 13 (du lun. au jeu. de 9h à 17h et ven. de 14h à

17h) ou 067/84 08 64 (du lun. au dim. de 8h30 à 18h) ou par courriel à [email protected].

• Site Internet : www.tourisme-nivelles.be

Nivelles Rue de Charleroi, 25

DEUX HÉROS CARITATIFS NIVELLOIS AUX RÉCOLLETS : MARIE DE OIGNIES ET LE BARON LOUIS SEUTIN

Née à Nivelles en 1177, Marie de Nivelles dite « de Oignies » s’installe, à 14 ans, dans la léproserie de Nivelles. En 1207, elle se retire dans un petit béguinage à Oignies, où elle décède en 1213. Elle est devenue la seconde patronne de Nivelles, par décret papal, en 1962. Ses reliques reposent dans une châsse de 1608, exécutée par l’orfèvre Henri Libert. Celle qui avait donné tous ses biens aux pauvres de Nivelles repose dans l’ancien oratoire d’un ordre pauvre, les Récollets, bâtiment inscrit sur la liste de l'Institut du Patrimoine wallon.

Louis Seutin, né à Nivelles en 1793, débute en tant que médecin-chirurgien dans la garde impériale napoléonienne. Après la bataille de Waterloo, de retour à Nivelles, il soigne, dans le couvent des Récollets, les combattants français blessés et mutilés. Il sera l’un des fondateurs de l’Université libre de Bruxelles et de l’Académie royale de médecine, chirurgien en chef de l’hôpital Saint-Pierre, médecin du roi Léopold Ier, sénateur du parti libéral et enfin médecin en chef de l’hôpital général de Nivelles. À sa mort, Louis Seutin a légué des sommes importantes à l’hôpital et à l’école maternelle de Nivelles. Dans son testament figurait une donation de 6.000 francs or destinée à la réfection de la fontaine du perron de la Grand-Place. Il léguera son cœur à sa ville natale.

• Organisation : Office du Tourisme de Nivelles asbl.• Ouverture : sam. et dim. de 14h à 16h.• Visites guidées : sam. et dim. de 14h à 16h par groupe de 25 visiteurs max.

(durée : 1h).• Renseignements : 067/21 54 13 (du lun. au jeu. de 9h à 17h et ven. de 14h à

17h) ou 067/84 08 64 (du lun. au dim. de 8h30 à 18h) ou par courriel à [email protected].

• Site Internet : www.tourisme-nivelles.be

Nivelles Avenue de la Tour de Guet

LA TOURETTE, RÉSIDENCE DE CAMPAGNE D’UNE GRANDE ABBESSE

Marguerite de Haynin fut abbesse de Nivelles de 1604 à 1623. Décidée à y faire souffler l’esprit de la contre-réforme, elle a marqué la ville de son empreinte en favorisant la fondation du séminaire épiscopal et l’installation de couvents, celui des jésuites en particulier. Elle fait aussi entreprendre de grands travaux pour adapter la collégiale aux prescriptions du concile

NIVELLES/Nivelles. La Tourette. Cliché R. China © Office du Tourisme de Nivelles.

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O T T I G N I E S - L O U V A I N - L A - N E U V E

Limelette Avenue Lambermont, 65

LE DOMAINE DU CHÂTEAU DE LAMBERMONT ET SON BARON

Le baron Auguste Lambermont est une figure importante d’Ottignies au 19e s., tant au niveau local que pour le développement économique de la Belgique. Ministre d’État et secrétaire du ministre des Affaires étrangères, il servit sous Léopold Ier, négocia le rachat de droits de péage sur l’Escaut avec les Pays-Bas et favorisa la création du chemin de fer. La famille Lambermont fut également à l’origine de la paroisse de Rofessart. Auguste Lambermont fut anobli en 1863 pour services rendus à son pays. Un boulevard à Bruxelles et une avenue de Limelette portent son nom. La propriété où vécurent le baron et sa famille est située à Rofessart et se compose d’une villa, d’une ferme, d’un verger et d’un grand jardin entouré d’arbres. Les portes du mur d’enceinte s’ouvriront, pour la première fois à l’occasion des Journées du Patrimoine, afin de permettre aux visiteurs de découvrir l’extérieur de cet ensemble classé et de mieux connaître son ancien propriétaire.

• Organisation : Office du Tourisme - Inforville d’Ottignies-Louvain-la-Neuve.• Ouverture : sam. et dim. de 10h à 17h.• Visites guidées : sam. et dim. à 10h, 11h, 13h, 14h, 15h et 16h par groupe de

25 visiteurs max. (durée : 45 min.).• Renseignements : 010/47 47 47 (du lun. au ven. de 9h à 17h et sam. de 11h à

17h ; sam. 08/09 et dim. 09/09 de 10h à 18h) ou par courriel à [email protected].

• Site Internet : www.tourisme-olln.be

Louvain-la-Neuve Place des Sciences, 3

JULES WABBES, DESIGNER DU MOBILIER DE LA BIBLIOTHÈQUEDES SCIENCES ET TECHNOLOGIES

La bibliothèque des Sciences et Technologies a été édifiée en 1973 par l’atelier d’architecture de Genval, sous l’autorité d’André Jacqmain. Ce vaisseau de modernité en pleine campagne a longtemps été le symbole du développement de la nouvelle ville universitaire. Construite sur six niveaux, elle regroupe les ouvrages et revues de toutes les disciplines enseignées dans les trois facultés du secteur des sciences. Jules Wabbes (1919-1974), designer du mobilier de la bibliothèque des Sciences et Technologies, crée en 1951 un bureau d’études d’architecture et de design industriel et s’asso-cie avec l’architecte André Jacqmain. Dans le cadre de cette collaboration, il est introduit dans les années 1970 à l’UCL, pour laquelle il accomplira plusieurs réalisations : l’aménagement complet de la bibliothèque des Sciences et Technologies, les bureaux du recteur et de l’administrateur général, la conception du mobilier des logements étudiants. À l’occasion des Journées du Patrimoine, vous pourrez découvrir cette bibliothèque sous un jour nouveau, à travers le travail de Jules Wabbes. Des interlocuteurs de qualité seront présents une partie du week-end, notamment Madame Marie Wabbes, l’épouse du designer et l'architecte André Jacqmain, qui viendra témoigner de son travail et de sa collaboration avec Jules Wabbes.

Une galerie de portraits disséminés dans les étages de la bibliothèque des Sciences et Technologies vous propose de retrouver en un clin d’œil une

OTT IGNIES -LOUVAIN -L A -NEUVE

Céroux-Mousty Rue de la Station

L’ÉGLISE DE MOUSTY AU TRAVERS DES PERSONNAGES QUI ONT MARQUÉ SON HISTOIRE

À travers plus de 1.000 ans d’histoire, bien des gens ont foulé le sol de l’église de Mousty. Cette remarquable bâtisse en moellons de grès et briques relève de l’architecture mosane du 11e s. et a été remaniée au 18e s. par l’archi-tecte Everaert. Certains y ont laissé des traces matérielles, souvent des personnages importants issus des institutions de la communauté comme des prêtres ou membres d’une famille seigneuriale. Ils ont influencé l’état actuel du bâtiment en participant aux nombreux travaux qu’il a connus ou en gravant leur nom sur quelque pierre tombale. D’autres ont marqué son histoire en la racontant. Professionnels ou amateurs, ecclésiastiques ou laïques, ils ont laissé des pages qui nous permettent aujourd’hui de connaître l’histoire de cette église. Un homme d’exception appartient à ces deux catégories : Victor Chambille, curé du lieu pendant près de 40 ans durant la deuxième moitié du 20e s. Par ailleurs, certains personnages, fictifs ou réels, sont indissociables des origines de la paroisse à la fin de l’Antiquité. Observer les traces de tous ces témoins disparus permet, aujourd’hui, d’admirer l’église de Mousty sous un éclairage insolite et vivant.

• Organisation : Office du Tourisme - Inforville d’Ottignies-Louvain-la-Neuve.• Ouverture : sam. de 10h à 18h et dim. de 12h à 18h.• Visites guidées : sam. à 11h, 13h, 15h et 17h et dim. à 13h, 15h et 17h par

groupe de 25 visiteurs max. (durée : 30 min.).• Renseignements : 010/47 47 47 (du lun. au ven. de 9h à 17h et sam. de 11h à

17h ; sam. 08/09 et dim. 09/09 de 10h à 18h).• Site Internet : www.tourisme-olln.be

Céroux-Mousty Place Communale de Céroux

PARCOURS HERGÉ

Une promenade guidée sur les traces d’Hergé est proposée par Dominique Maricq, auteur du livre « Hergé, côté jardin – un dessinateur à la campagne ». C’est dans cette campagne, à Céroux, que vous emmène ce passionné de la vie de Georges Remi, artiste aux talents multiples. Vous pourrez admirer le patrimoine historique de Céroux datant, pour le plus ancien monument, du 12e s., son église néogothique et les fermes du hameau. De nombreuses histoires, anecdotes inédites et rencontres vous seront contées au fil de ce parcours pédestre, de la place Communale de Céroux à la tour de Morien-sart, en passant par la rue Hergé, sa maison de campagne et celle de Jacques Martin. Inspiré par les paysages de la campagne brabançonne, le créateur de Tintin et Milou vous sera révélé sous un nouveau jour.

• Organisation : Office du Tourisme - Inforville d’Ottignies-Louvain-la-Neuve.• Départ : devant le restaurant « Maison Communale ».• Visites guidées : sam. et dim. à 10h30 par groupe de 25 visiteurs max. (durée :

1h30). Réservation obligatoire.• Renseignements et réservation : 010/47 47 47 (du lun. au ven. de 9h à 17h et

sam. de 11h à 17h ; sam. 08/09 et dim. 09/09 de 10h à 18h) ou par courriel à [email protected].

• Site Internet : www.tourisme-olln.be

OTTIGNIES-LOUVAIN-LA-NEUVE/Céroux-Mousty. Église de Céroux-Mousty. © M.C. Dufrene.

OTTIGNIES-LOUVAIN-LA-NEUVE/Louvain-la-Neuve. Bibliothèque des Sciences.Cliché G. Focant © SPW.

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O T T I G N I E S - L O U V A I N - L A - N E U V E

Planifié sur le plateau de Lauzelle avant même que le transfert de l’Uni-versité ne soit décidé, le « cyclotron » est réalisé de 1969 à 1972, sous la direction de l’architecte Roger Bastin (1913-1986), pour accueillir un projet inter-universitaire d’accélérateur de particules. Le projet est soutenu par le professeur Marc de Hemptine (1902-1986) qui a développé, à partir des années 1930 et surtout après la guerre, la recherche en physique nucléaire à l’UCL. C’est dans le hall des cibles fraichement achevé que se déroule, le 2 février 1971, la cérémonie de pose de la première pierre de Louvain-la-Neuve, en présence de S.M. le roi Baudouin Ier. Le cyclotron de Louvain-la-Neuve est, à l’époque de sa construction, l’un des plus per-formants au monde. Il permettra à l’UCL de jouer un rôle moteur dans le développement de traitements contre le cancer. Monseigneur Luc Gillon (1920-1998), ancien professeur et doyen de la faculté des Sciences, occupe également une place de choix dans l’histoire de la physique nucléaire à l’UCL. Bâtisseur et recteur de l’Université de Lovanium où il fait construire le premier réacteur nucléaire du continent africain, il occupera le poste prestigieux de gouverneur pour la Belgique auprès de l’Agence interna-tionale de l’énergie atomique de Vienne.

À l’occasion des Journées du Patrimoine et du 40e anniversaire du premier faisceau dans le cyclotron, le centre de Ressources du Cyclotron vous fera découvrir, avec l’aide de Jean Vervier et de Remy Reding, le Cyclotron (casemate et hall des cibles), son histoire et ses grandes figures. Professeur émérite de physique à l’UCL, Jean Vervier a suivi la construction du bâtiment et côtoyé les architectes Roger Bastin et Guy van Oost, il a également bien connu Marc de Hemptine et Monseigneur Luc Gillon. Ancien étudiant de l’UCL d’origine ottintoise, Remy Reding a participé à l’organisation de la cérémonie de pose de la première pierre de Louvain-la-Neuve.

• Organisation : Office du Tourisme - Inforville d’Ottignies-Louvain-la-Neuve en collaboration avec le centre de Ressources du Cyclotron.

• Ouverture : sam. et dim. de 13h à 18h.• Départ : bâtiment Marc de Hemptinne, près du parking UCL no 1.• Visites guidées : sam. et dim. de 13h à 18h en continu (durée : 1h).• Renseignements : 010/47 47 47 (du lun. au ven. de 9h à 17h et sam. de 11h à 17h ;

sam. 08/09 et dim. 09/09 de 10h à 18h) ou par courriel à [email protected].• Site Internet : www.tourisme-olln.be

Louvain-la-Neuve Place de l’Université, 1

LES HALLES UNIVERSITAIRES, SIÈGE DES AUTORITÉS ACADÉMIQUES

En juillet 1969, l’État accorde un prêt de 764 millions de francs belges à l’UCL pour l’acquisition d’une vaste étendue de terrains essentiellement agricoles à 30 km de Bruxelles. C’est le départ d’une aventure universitaire qui débouchera sur la naissance de l’une des villes les plus dynamiques du Brabant wallon. La création de Louvain-la-Neuve et de Woluwe mobilise tous les talents. Tout est à concevoir, dessiner, programmer, financer, promou-voir. Les urbanistes, les architectes et les équipes de programmation sont en première ligne pour réaliser l’impossible : construire une ville avec les budgets que l’État alloue pour la réalisation de simples campus, entamer le transfert au plus vite et le mener à bien le plus rapidement possible. Mais en réalité, toutes les facultés et tous les services collaborent à ce que chacun considère comme la grande aventure des années 1970. Le recteur Monseigneur Édouard Massaux, l’administrateur général Michel Woitrin et le président du conseil d’administration André Oleffe jouent,

sélection des grandes figures qui seront mises en avant à Louvain-la-Neuve et à Ottignies en lien avec notre riche patrimoine. Une occasion aussi de visiter, avant transformations, le futur écrin du musée universitaire de Louvain-la-Neuve, dont l’installation est prévue en 2015.

• Organisation : Office du Tourisme - Inforville d’Ottignies-Louvain-la-Neuve et la bibliothèque des Sciences et Technologies (UCL).

• Ouverture : sam. de 13h à 18h et dim. de 11h à 18h.• Visites guidées : sam. à 13h, 14h, 15h, 16h et 17h et dim. à 11h, 12h, 14h, 15h, 16h

et 17h par groupe de 25 visiteurs max. (durée : 45 min.). Intervention de Madame Wabbes, sam. de 14h à 18h et de Monsieur Jacqmain, dim. de 14h à 18h.

• Renseignements : 010/47 47 47 (du lun. au ven. de 9h à 17h et sam. de 11h à 17h ; sam. 08/09 et dim. 09/09 de 10h à 18h) ou par courriel à [email protected].

• Site Internet : www.tourisme-olln.be

Louvain-la-Neuve Place Cardinal Mercier, 31

AU CŒUR DU COLLÈGE ÉRASME, SUR LA TRACE DES HOMMES DE LETTRES

Le collège Érasme abrite, au rez-de-chaussée, le musée de Louvain-la-Neuve et aux étages, la faculté de Philosophie, Arts et Lettres ainsi que la biblio-thèque des Arts et des Lettres qui communique avec le musée grâce à un puits de lumière. L’imbrication très étroite de ces différentes activités en fait un modèle unique en son genre à Louvain-la-Neuve. En effet, pour les professeurs, chercheurs et étudiants, que rêver de mieux que de travailler, enseigner ou étudier au cœur même des collections documentaires et des œuvres d’art. C’est dans ce « laboratoire » que d’illustres hommes de lettres tels les professeurs Roger Aubert, Jacques Ryckmans, Léopold Genicot, Luc-Francis Genicot et bien d’autres ont mené leurs recherches en histoire, orien-talisme, histoire de l’art, histoire de l’Église, etc. et ont transmis leur passion à des centaines d’étudiants. À portée de main, on dispose d’une collection de plus de 250.000 volumes, sans compter les 1.600 revues scientifiques ainsi que l’immédiate proximité d’une diathèque et d’une salle de consultation pour les ouvrages précieux. Des visites vous amèneront sur les pas de ces professeurs célèbres et évoqueront le passé, mais aussi le présent et le futur de la BFLT, bibliothèque universitaire confrontée aux enjeux de son époque. À cette occasion, la bibliothèque de Théologie sera également accessible.

• Organisation : Bibliothèque des Arts et des Lettres et de Théologie (UCL).• Ouverture : sam. et dim. de 10h à 17h.• Visites guidées : sam. et dim. à 10h, 11h, 12h, 14h, 15h et 16h par groupe de

20 visiteurs max. (durée : 45 min.).• Renseignements : 010/47 49 01 (du lun. au ven. de 9h à 17h) ou 010/47 47 47

(du lun. au ven. de 9h à 17h et sam. de 11h à 17h ; sam. 08/09 et dim. 09/09 de 10h à 18h) ou par courriel à [email protected]. Centre-ville exclusivement piétonnier avec des parkings payants en sous-sol. Parking gratuit, dim. dans les zones bleues et UCL (voir le plan des parkings sur http://www.uclouvain.be/9913.htm).

• Site Internet : www.tourisme-olln.be ou http://www.uclouvain.be/bflt.html

Louvain-la-Neuve Chemin du Cyclotron, 2

L’ARCHITECTURE, LA PHYSIQUE NUCLÉAIRE, L’INAUGURATION DE LOUVAIN-LA-NEUVEET LE CYCLOTRON

OTTIGNIES-LOUVAIN-LA-NEUVE/Louvain-la-Neuve. Cyclotron.© Archives UCL.

OTTIGNIES-LOUVAIN-LA-NEUVE/Louvain-la-Neuve. Halles universitaires. Cliché G. Focant © SPW.

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O T T I G N I E S - L O U V A I N - L A - N E U V E

• Organisation : Atelier théâtre Jean Vilar.• Ouverture : sam. et dim. de 10h à 18h.• Renseignements : 010/47 07 11 (du lun. au ven. de 9h à 17h) ou 010/47 47 47

(du lun. au ven. de 9h à 17h et sam. de 11h à 17h ; sam. 08/09 et dim. 09/09 de 10h à 18h) ou par courriel à [email protected]

• Site Internet : www.tourisme-olln.be ou www.atjv.be

Louvain-la-Neuve Place de l’Université, 1

PETITES HISTOIRES DES GRANDES FIGURES DE LOUVAIN-LA-NEUVE

Une visite au fil des rues de Louvain-la-Neuve vous fera découvrir de nom-breuses anecdotes. La pose de la première pierre de Louvain-la-Neuve au cyclotron en compagnie de S.M. le Roi Baudouin Ier en 1971 (voir p. 14), la visite du pape Jean-Paul II en 1985, le collège Descamps baptisé du nom du dernier recteur de l’Université unitaire, la visite de sœur Emmanuelle au centre sportif du Blocry, la maison de Michel Woitrin, la légende de la chapelle du Blanc T'chfau, la proclamation de Paul Delvaux comme chef de gare honoraire à Louvain-la-Neuve, Ignace Vandevivere, le fondateur du musée de Louvain-la-Neuve (voir ci-contre), la reconstitution du Doudou sur la Grand-Place, la Sedes Sapientiae patronne de l’Université, les « petites histoires d’une grande université » de Claude Rahir, la collection de fossiles du professeur De Dorlodot, etc. Au fil des plaques commémoratives, des noms de bâtiments et de rues, des œuvres d’art et des traces parfois inso-lites qu’ils ont laissées, découvrez ces personnages historiques ou légen-daires qui ont côtoyé Louvain-la-Neuve et son Université. Jean-Marie Pierret, professeur émérite de la faculté de Philosophie, Arts et Lettres, André Ransart, responsable de la programmation du transfert de l’Université, ancien directeur financier de l’UCL et Roland Mauhin prendront en charge les visites.

• Organisation : Office du Tourisme - Inforville d’Ottignies-Louvain-la-Neuve, Service d'archives UCL et Fondation wallonne.

• Départ : Office du Tourisme-Inforville.• Visites guidées : sam. et dim. à 11h et 15h30 par groupe de 25 visiteurs max.

(durée : 1h30).• Renseignements : 010/47 47 47 (du lun. au ven. de 9h à 17h et sam. de 11h à 17h ;

sam. 08/09 et dim. 09/09 de 10h à 18h) ou par courriel à [email protected]. • Site Internet : www.tourisme-olln.be

Louvain-la-Neuve Place des Sciences, 3

RAYMOND LEMAIRE ET LOUVAIN-LA-NEUVE

Né le 28 mai 1921, Raymond Lemaire obtient en 1949 un doctorat en Archéologie et Histoire de l’art. De 1946 à 1949, il participe à la Com-mission chargée de retrouver les œuvres d’art volées par les Allemands. En 1953, il devient professeur ordinaire à la faculté de Philosophie et Lettres à l’UCL, à Leuven puis à Louvain-la-Neuve. Sans être architecte ni ingénieur, il prend part à de nombreux projets architecturaux et urbanis-tiques : la restauration du grand béguinage de Louvain, la conception de Louvain-la-Neuve, la rédaction de la charte de Venise pour la conservation des monuments, la Fondation du Conseil international des Monuments et Sites (ICOMOS), la sauvegarde et la restauration de bon nombre de grands monuments de par le monde tels que les temples de Borobudur et l’Acropole d’Athènes.

De la place des Sciences à la place de l’Hocaille, à travers le dédale des rues de Louvain-la-Neuve, un interlocuteur privilégié vous emmène sur les traces de Raymond Lemaire. Qui était-il ? Quel rôle a-t-il joué dans la création de Louvain-la-Neuve ? Quels étaient ses grands principes urbanistiques et comment se traduisent-ils dans la ville d’aujourd’hui ? Un parcours à la découverte d’un grand esthète et humaniste dont la vision a profondément marqué l’avenir et le succès de Louvain-la-Neuve. Luc Boulet, ancien direc-teur de la Coordination des Travaux urbains et André Mertens, architecte et urbaniste de La Cambre, membre de l’équipe « Urbanisme et Architec-ture » de l’UCL sous l’autorité de Raymond Lemaire, prendront en charge les visites.

• Organisation : Office du Tourisme - Inforville d’Ottignies-Louvain-la-Neuve.• Départ : bibliothèque des Sciences et Technologies près du parking UCL P22,

accessible via avenue du Jardin Botanique.• Visites guidées : sam. et dim. à 10h30 et 15h par groupe de 25 visiteurs max.

(durée : 1h30).• Renseignements : 010/47 47 47 (du lun. au ven. de 9h à 17h et sam. de 11h à 17h ;

sam. 08/09 et dim. 09/09 de 10h à 18h) ou par courriel à [email protected].• Site Internet : www.tourisme-olln.be

chacun à leur poste de responsabilité, un rôle essentiel. Une visite guidée des halles universitaires par le proche collaborateur de Michel Woitrin, Jean-Marie Lechat, vous fera voyager dans le temps et dans l’espace du quartier général de l’Université. Construit en 1977 sous la direction de l’architecte Yves Lepère, le bâtiment abrite les bureaux du recteur, de l’administrateur général et de l’administration centrale, le secrétariat des étudiants, quelques espaces de réception ainsi que les salles de réunions des autorités académiques où bon nombre de décisions déterminantes pour la construction de Louvain-la-Neuve ont été prises.

• Organisation : Office du Tourisme - Inforville d’Ottignies-Louvain-la-Neuve et Service des archives UCL.

• Ouverture : sam. et dim. de 11h à 18h.• Départ : salle André Oleffe, halles universitaires (4e étage).• Visites guidées : sam. et dim. à 11h, 12h, 14h, 15h et 16h par groupe de

15 visiteurs max. (durée : 45 min.).• Animation : une exposition présentée en 2009, en hommage à Michel Woitrin et

à ses collaborateurs, sera reconstituée à la salle de la Tapisserie. Elle évoquera la création de Louvain-la-Neuve en s'appuyant notamment sur d'anciennes maquettes, des photos et des documents d'archives, dim. à 14h (durée : 3h).

• Renseignements : 010/47 47 47 (du lun. au ven. de 9h à 17h et sam. de 11h à 17h ; sam. 08/09 et dim. 09/09 de 10h à 18h) ou par courriel à [email protected]. Centre-ville exclusivement piétonnier avec des parkings payants en sous-sol. Parking gratuit, dim. dans les zones bleues et UCL (voir le plan des parkings sur http://www.uclouvain.be/9913.htm).

• Site Internet : www.tourisme-olln.be

Louvain-la-Neuve Place Blaise Pascal, 1

À LA RENCONTRE DES GRANDS DONATEURS DU MUSÉE DE LOUVAIN-LA-NEUVE

Le musée universitaire de Louvain-la-Neuve possède un patrimoine d’art et civilisations de près de 20.000 œuvres. La diversité de ses collections s’explique à l’origine par les nombreux cours enseignés par d’illustres professeurs de l’Université catholique de Louvain. Par la suite, l’enrichis-sement des collections est le fruit de la générosité de collectionneurs privés. La visite permettra au public de découvrir les personnalités qui sont derrière les différents legs et donations du musée : le Fonds du professeur d’archéologie classique, Fernand Mayence, l’industriel Frans Van Hamme et sa collection de sculptures anciennes, l’abbé Adolphe Mignot et sa passion pour la céramique grecque et italiote, le docteur Charles Delsemme et sa collection couvrant une diversité d’époques et de cultures, etc. Une vraie rencontre avec les donateurs du musée, leur parcours et leur passion est promise aux visiteurs.

• Organisation : Service éducatif du musée de Louvain-la-Neuve.• Visites guidées : sam. à 14h30 et 16h30 (durée : 1h30).• Renseignements : 010/47 48 45 (du mar. au ven. de 10h à 18h et sam. de 14h à

18h) ou 010/47 47 47 (du lun. au ven. de 9h à 17h et sam. de 11h à 17h ; sam. 08/09 et dim. 09/09 de 10h à 18h) ou par courriel à [email protected]. Centre-ville exclusivement piétonnier avec des parkings payants en sous-sol. Parking gratuit, dim. dans les zones bleues et UCL (voir le plan des parkings sur http://www.uclouvain.be/9913.htm).

• Site Internet : www.tourisme-olln.be ou www.muse.ucl.ac.be

Louvain-la-Neuve Place de l’Hocaille, 6

DEUX FIGURES MARQUANTES DU THÉÂTRE JEAN VILAR

La ferme du Blocry, qui accueille dans une ancienne grange transformée en salle intimiste de 116 places les activités de l’atelier Jean Vilar depuis 1975 (anciennement atelier théâtral de Louvain-la-Neuve), ouvre ses portes pour une exposition qui met en lumière le passage marquant du metteur en scène Otomar Krejca (1921-2009) et du directeur-scénographe Josef Svoboda (1920-2002). Otomar Krejca, réputé pour son sens de l’innovation et son audace artistique, connaît une brillante carrière d’acteur avant de devenir un incontournable metteur en scène. Il participe aux débuts de l’aventure de l’atelier théâtral de Louvain-la-Neuve où il met notamment en scène « En attendant Godot » de Samuel Beckett (1979), « Les Trois Sœurs » d’Anton Tchekhov (1980) ou encore « Au Perroquet vert » d’Arthur Schnitzler (1981).

Josef Svoboda est Tchèque et a été le directeur-scénographe du théâtre national de Prague. Il est une des figures marquantes et emblématiques de l’intégration des technologies de projection d’images à la scène. Il reçoit le titre de docteur honoris causa de l’Université catholique de Louvain en 2001. Josef Svoboda a collaboré maintes fois avec l’atelier théâtre Jean Vilar pour la scénographie de spectacles dont « La Mouette » d’Anton Tchekhov (1988), « Le Pélican » d’August Strindberg (1989), « Le Bourgeois gentilhomme » de Molière (1990) ou encore « Six Personnages en quête d’auteur » de Luigi Pirandello (1991).

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O T T I G N I E S - L O U V A I N - L A - N E U V E - R E B E C Q

• Organisation : Pages de Mémoire.• Ouverture : sam. et dim. de 10h à 18h.• Animations :

- pour les enfants, séances de dédicaces d’ouvrages traitant de l’Histoire à destination de la jeunesse ;

- présentation de l’ouvrage « Ambitions de Destin : Itinéraire du premier consul belge à Sydney en 1851 », lors du salon du Livre d’Histoire de Rebecq 2012 ;

- conférences sur le thème « Les Institutions de la Belgique : Histoire de nos Libertés » par M. Francis Balace, professeur émérite d’Histoire de l’ULg, M. Francis Delperrée, professeur de droit constitutionnel et sénateur, etc.

• Renseignements : 067/63 89 97 ou 0479/24 51 48 (du lun. au sam. de 9h à 18h) ou par courriel à [email protected].

• Site Internet : www.salon-du-livre-de-rebecq.com

Rebecq-Rognon Rue Docteur Colson, 8

À LA RENCONTRE DES MAÎTRES DES CARRIÈRES

Une visite guidée du musée du Porphyre et de la carrière Sagrex, en autocar, vous fera découvrir l’évolution d’une exploitation millénaire et l'histoire de ses fondateurs : Joseph Zaman, Adolphe Urban et Léon Jacques.

- Joseph Zaman (1812-1874), ingénieur de formation, se rend à Quesnast en 1844 à la demande de son oncle, directeur de la carrière de porphyre, et lui succède en 1846. À cette époque, le gisement de porphyre est partagé en 18 carrières privées s’étendant de Quesnay à Rebecq. Homme très énergique, J. Zaman rachète les carrières l’une après l’autre et crée en 1851 la commandite Zaman & Cie. Il donne une impulsion énergique à l’exploitation des carrières. Il imagine, en 1864, un chemin à ornières de fer reliant Quesnay au canal Bruxelles-Charleroi à Clabecq. La même année, il fonde la S.A. des carrières de porphyre de Quesnast. Cinq années plus tard, Zaman nomme Adolphe Urban comme successeur.

- Adolphe Urban (1830-1908) succède à J. Zaman comme directeur des carrières. Travailleur et intransigeant, il fait connaître Quesnast et son porphyre à toute l’Europe et étend sa renommée aux autres continents. Il installe le système des chaînes flottantes pour la remontée des ber-lines et le forage des mines à air comprimé. Très exigeant avec son personnel, il réprime durement les grèves de 1889. Il est néanmoins un grand patron qui s’ingénie à développer la carrière et à améliorer la qualité de la production. Adolphe Urban a dirigé les carrières jusqu’à sa mort en 1908.

- Léon Jacques, ingénieur aux carrières de Quesnast, débute en 1933 comme spécialiste de l’organisation du travail. Il devient directeur en 1948 et prend sa retraite en 1986.

• Organisation : Office communal du Tourisme de Rebecq.• Ouverture : sam. de 13h à 17h et dim. de 9h30 à 12h et de 13h à 17h.• Visites guidées : sam. à 14h, 15h et 16h et dim. à 11h, 14h, 15h et 16h par

groupe de 20 visiteurs max. (durée : 1h).• Animation : pour les enfants, visite sur site d’une des plus grandes carrières à ciel

ouvert d’Europe.• Renseignements : 067/63 82 32 (du mer. au ven. de 9h30 à 12h et de 13h à 17h).• Site Internet : www.rebecq.be

Rebecq- Rognon Rue Docteur Colson, 8

SUR LES PAS DES PERSONNAGES CÉLÈBRES À REBECQ

Une visite du village, avec des guides en costume, vous emmènera sur les pas des grandes figures qui ont mis leur savoir, leur énergie et leurs rêves au service de la Société :

- Les ducs d’Arenberg ont exploité les anciens moulins banals, devenus moulins d’Arenberg (voir ci-contre), dès 1606 ;

- Marie de Rethel, dame d’Enghien, veuve de Walter Ier, seigneur d’Enghien et prince de Rebecq a fondé les hospices vers 1302 ;

- Plusieurs membres de la famille Solvay : né à Rebecq en 1838, Ernest Solvay est un grand scientifique et humaniste qui a marqué son siècle. Chercheur et travailleur acharné, il crée des usines, des Instituts de Sociologie et de Sciences. Il est le premier à industrialiser l’électrolyse à mercure qui libère le chlore dont on connaît les usages multiples. Alfred Solvay, son frère cadet, travaille avec son frère et s’occupe de la gestion financière du groupe Solvay. Théodore Solvay, leur oncle, est né à Rebecq en 1821. Il est pianiste et compositeur. Professeur au Conservatoire de Bruxelles, il sera le dernier élève de Chopin et professeur de piano du duc de Brabant, Léopold II ;

Louvain-la-Neuve Boulevard de Lauzelle

BALADE CONTÉE AU BOIS DE LAUZELLE

Il était une fois, un bois et ses secrets… Laissez-vous conter les histoires du bois de Lauzelle et les légendes d’Ottignies-Louvain-la-Neuve. Cette balade vous emmène sur les traces du Blanc T’chfau, personnage légendaire et folklorique, ainsi que d’autres mystères et drôles d’histoires. Parfois surprenants, parfois effrayants, partez à la recherche des héros de ces récits au travers du bois jusqu’à la chapelle du Blanc T’chfau, en suivant les conteuses.

• Organisation : Office du Tourisme - Inforville d’Ottignies-Louvain-la-Neuve.• Visites guidées : sam. et dim. à 14h30 (durée : 2h).• Renseignements : 010/47 47 47 (du lun. au ven. de 9h à 17h et sam. de 11h à

17h ; sam. 08/09 et dim. 09/09 de 10h à 18h) ou par courriel à [email protected].

• Site Internet : www.tourisme-olln.be

Ottignies Espace du Cœur de Ville

LES GRANDES FIGURES D’OTTIGNIES À DÉCOUVRIR EN VÉLO

Un parcours à vélo de 22 km à travers Ottignies vous fera découvrir les lieux patrimoniaux où vécurent les grands personnages de la ville. Écoutez les histoires liées au château d’Ottignies, à l’hôtel de Ville et ses alentours. Roulez jusqu’à la clinique Saint-Pierre fondée par le docteur Laduron et admirez la demeure du baron Lambermont à Rofessart (voir p. 13). Après un détour par Céroux où vécut Hergé (voir p. 13), vous reviendrez au centre d’Ottignies pour en découvrir d’autres richesses telles que les anciennes tanneries ou le château de Spangen, où vous terminerez le parcours.

• Organisation : Office du Tourisme - Inforville d’Ottignies-Louvain-la-Neuve.• Départ : espace du Cœur de Ville.• Visite guidée : dim. à 10h par groupe de 25 visiteurs max. (durée : 2h).

Réservation obligatoire.

• Renseignements et réservation : 010/43 62 50 (du lun. au ven. de 9h à 15h30) ou 010/47 47 47 (du lun. au ven. de 9h à 17h et sam. de 11h à 17h ; sam. 08/09 et dim. 09/09 de 10h à 18h) ou par courriel à [email protected].

• Site Internet : www.tourisme-olln.be

R E B E C Q

Rebecq Rue Docteur Colson, 6

LES MOULINS D’ARENBERG

Les deux moulins à eau dits d’Arenberg se dressent dans le centre du village de Rebecq. Remontant aux 15e et 16e s., ils ont été cédés en 1606 aux ducs d’Arenberg. Lors de la Révolution française, ces derniers ont perdu leurs privilèges et les moulins ont été acquis par des meuniers privés. Agrandis et aménagés au cours des siècles, leurs activités ont évolué vers la fabrication de bas de soie puis comme entrepôts à grains. Fermés depuis les années 1970, les moulins, rachetés par la Commune, accueillent aujourd’hui un musée consacré au porphyre de Quenast.

Ces moulins ont vu naître Édouard Wyvekens, frère du meunier des moulins de Rebecq à la moitié du 19e s. Né en 1817, il s’engage dans la toute jeune armée belge (1839) puis entre au ministère des Affaires étrangères en tant qu’employé. Des circonstances particulières l’amènent à partir à la décou-verte de l’Australie dans le but d’y installer une représentation commerciale belge. Après bien des péripéties, il revient en Belgique nanti de commandes de denrées de toutes sortes fabriquées en Belgique. Il rédige un rapport très détaillé sur les possibilités que la Belgique peut faire valoir afin de présenter, dans les nouvelles colonies australes, ses productions commer-ciales et industrielles. L’industrie textile, entre autres, prendra tant d’expan-sion que la cité de Verviers sera, pendant un demi-siècle, la place mondiale de la laine. Le roi Léopold Ier remarque Édouard Wyvekens et le nomme consul de Belgique à Sydney. Il est le premier diplomate belge à prendre des fonctions consulaires sur le continent austral. Il s’embarque à nouveau vers les mers d’Océanie et atteint Adélaïde en septembre 1851. Après une escale de deux semaines, il repart vers Sydney afin d’y prendre son poste. Il n’atteindra jamais sa destination finale, une violente tempête fait sombrer le navire ne laissant aucun survivant.

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R E B E C Q - R I X E N S A R T - V I L L E R S - L A - V I L L E - W A T E R L O O

parfaitement dans un même espace. L’abbaye vous convie à la rencontre d’Hildegarde de Bingen, abbesse et visionnaire rhénane qui fut en contact avec les moines de Villers. Ses écrits ont inspiré le tout nouveau jardin de l’abbaye, niché au cœur des ruines. Vous rencontrerez aussi une autre vision-naire, sainte Julienne de Cornillon, initiatrice de la Fête-Dieu, enterrée dans l’abbatiale de Villers. Deux regards féminins dans une histoire d’hommes.

• Organisation : Abbaye de Villers-la-Ville asbl.• Ouverture : sam. et dim. de 10h à 18h.• Visites guidées : sam. et dim. à 13h30, 14h30, 15h30 et 16h30 par groupe de

25 visiteurs max. (durée : 1h).• Renseignements : 071/88 09 80 (du lun. au dim. de 10h à 18h).• Site Internet : www.villers.be

W AT E R L O O

Waterloo Chaussée de Bruxelles, 147

LE DUC DE WELLINGTON, RENCONTRE AVEC L’HOMME QUI MIT FIN À LA BATAILLE DE WATERLOO

La venue du duc de Wellington marquera l’Histoire à jamais. Au terme d’une bataille qui coûtera la vie à des milliers de soldats, les journées de Waterloo furent les dernières d’une longue série de guerres napoléoniennes. Le duc de Wellington qui dirigeait les forces alliées, responsables de cette grande victoire, séjourna et établit son quartier général dans l’ancienne auberge qui abrite aujourd’hui le musée Wellington. Grâce aux quelques mots d’introduction du rapport de victoire rédigé par le duc au lendemain de la bataille, le nom de Waterloo est entré dans l’Histoire pour l’éternité.

Une occasion de découvrir quelques facettes du duc de Wellington : sa vie militaire et l’homme politique, mais également de visiter la galerie d’archives

- Émile Colson (1870-1940), médecin de village, est évacué avec les autres Rebecquois en mai 1940 et soigne les blessés français. Il est fusillé par l’ennemi à Blessy en France.

• Organisation : Office communal du Tourisme de Rebecq. • Ouverture : sam. de 13h à 17h et dim. de 9h30 à 12h et de 13h à 17h.• Visites guidées : sam. à 14h et 16h et dim. à 11h, 14h et 16h par groupe de

20 visiteurs max. (durée : 1h).• Animation : pour les enfants, visite didactique sur la vie et le fonctionnement des

moulins, histoire du duc d’Arenberg, Solvay et nos héros.• Renseignements : 067/63 82 32 (du mer. au ven. de 9h30 à 12h et de 13h à 17h).• Site Internet : www.rebecq.be

R I X E N S A R T

Rixensart Rue de l’Église, 40

CHÂTEAU DE RIXENSART - FÉLIX DE MERODE

Bâti sur l’emplacement d’un donjon du 13e s., le château de Rixensart, inscrit sur la liste de l'Institut du Patrimoine wallon, est une demeure privée, propriété de la famille de Merode depuis le 18e s. Le comte de Bruay en est l’instigateur fin du 16e s. et ce sont ses descendants, les Spinola, qui en seront les bâtisseurs au 17e s. L’édifice est de style brabançon Renaissance espagnole. Il s’ouvre sur la basse cour séparée de la cour d’honneur par une tour-porche au portail baroque. La brique espagnole rosée mêlée à la pierre blanche, les nombreuses fenêtres à meneaux et la galerie couverte, limitée par des arcs surbaissés soutenus par des colonnes toscanes, confèrent à l’ensemble un climat de quiétude. Les pièces sont chaleureuses dans leurs dimensions et leur mobilier.

En 1830, ce château, relais de chasse à l’époque, était la propriété du comte Félix de Merode. Cet homme est une grande figure liée à l’indépendance de la Belgique : il faisait partie du Gouvernement provisoire. Il lui fut même proposé la couronne royale. Son frère Frédéric de Merode a chassé les Hollandais hors du pays et a été mortellement blessé à la bataille de Berchem. Des guides en costume d’époque vous feront découvrir le château et ce ministre d’État.

• Organisation : Syndicat d’Initiative de Rixensart asbl.• Visites guidées : sam. à 10h, 11h, 14h, 15h, 16h et 17h par groupe de 20 visiteurs

max. (durée : 1h). Réservation obligatoire avant le lun. 03/09.• Renseignements et réservation : 0477/78 30 68 (du lun. au ven. de 10h à 18h)

ou par courriel à [email protected]. • Site Internet : www.si-rixensart.be

V I L L E R S - L A - V I L L E

Villers-la-Ville Rue de l’Abbaye, 55

DEUX FEMMES VISIONNAIRES À VILLERS-LA-VILLE

Les ruines de l’abbaye cistercienne de Villers, fondée en 1146 sous l’impulsion de saint Bernard, constituent un haut lieu historique et touristique de Wallonie. Huit siècles d’histoire ont façonné ce monument dont la richesse réside sans aucun doute dans la diversité des styles architecturaux qui s’harmonisent

RIXENSART/Rixensart. Château de Rixensart. Cliché G. Focant © SPW.

VILLERS-LA-VILLE/Villers-la-Ville. Abbaye de Villers-la-Ville. © A-S Conotte.

WATERLOO/Waterloo. Portrait du duc de Wellington. © Musée Wellington.

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W A T E R L O O - W A V R E

• Animation : séance de dédicaces par la princesse Léa du livre qu’elle à dédié à son époux, le prince Alexandre, fils du roi Léopold III, dim. de 14h à 16h.

• Renseignements : 071/90 99 61 (du lun. au ven. de 10h à 12h) ou 02/352 09 10 (sam. 08/09 et dim. 09/09 de 10h à 12h et de 13h à 16h) ou par courriel à [email protected].

W AV R E

Wavre Chaussée de Bruxelles, 15

LES FRÈRES DE L’ESCAILLE ET LES MÉCÈNES WAVRIENS DE LABIENFAISANCE PUBLIQUE AU 19e S. : D’UN HOSPICE À UN AUTRE

Les services administratifs du CPAS de la Ville de Wavre sont installés dans les locaux de l’ancien hospice des frères de l’Escaille situés rue de Bruxelles, près du cœur historique de la cité. C’est dans le hall d’entrée de ce bâtiment, dont la façade nous ramène au 18e s., que seront présentés des documents relatifs à la famille de l’Escaille et à ses propriétés wavriennes qui furent léguées aux pouvoirs publics dans le but de contribuer au développement, à l’échelle locale, de la bienfaisance publique. À différents moments du week-end, des guides emmèneront les visiteurs à travers le centre-ville dans le but de découvrir quelques autres sites clés liés à l’histoire de la bienfaisance publique, principalement l’hospice Fiérain et l’orphelinat Fortune fondés eux aussi au 19e s. et implantés dans un immeuble sis aux abords immédiats de l’hôtel de Ville de Wavre.

• Organisation : Cercle d’Histoire, d’Archéologie et de Généalogie de Wavre et du Brabant wallon.

• Ouverture : sam. de 10h à 12h et de 13h à 17h et dim. de 10h à 17h.• Visites guidées : sam. et dim. à 11h, 14h et 16h par groupe de 25 visiteurs max.

(durée : 45 min.).• Renseignements : 010/24 43 77 (du lun. au mer. de 10h à 17h) ou par courriel à

[email protected].

de toutes les célébrités qui firent le « pèlerinage » au musée pour y découvrir les témoignages de la bataille. Archives, photos, peintures, lectures, visites guidées thématiques et ateliers rendront cette visite très vivante.

• Organisation : Les Amis du musée Wellington asbl. • Ouverture : sam. et dim. de 9h30 à 18h.• Visites guidées : sam. et dim. à 11h, 14h, 16h et 17h par groupe de 20 visiteurs

max. (durée : 1h).• Animation : pour les enfants, ateliers figurines et questionnaire adapté à

l’actualité du musée.• Renseignements : 02/357 28 60 (du lun. au ven. de 10h à 17h) ou par courriel à

[email protected].• Site Internet : www.museewellington.be

Waterloo Chaussée de Bruxelles, 218

EXPOSITION DE PHOTOS DU VOYAGE DU ROI LÉOPOLD III AU MUSÉE DE WATERLOO

Le musée de Waterloo est établi au premier étage de la maison du Tourisme de Waterloo, située sur la place Albert Ier. Cet ancien presbytère, par la suite maison communale jusqu’en 1995, fait face au musée Wellington (voir p. 17).

Le musée de Waterloo se propose de mettre à l’honneur un de ses habi-tants des plus prestigieux, le roi Léopold III, qui termina sa vie au château d’Argenteuil. Le musée présente en permanence la reconstitution du dernier bureau du roi, tel qu’il se présentait au château d’Argenteuil à l’époque de son décès.

Vous découvrirez, en outre, une exposition temporaire, en collaboration avec le « Fonds Léopold III pour l’exploration et la conservation de la nature », présentant une partie des photos du roi prises dans les années 60, lors de ses voyages successifs au Mato Grosso et dans différentes régions d’Amazonie.

• Organisation : Musée de Waterloo asbl.• Ouverture : sam. et dim. de 10h à 12h et de 13h à 16h.

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L’art de construire

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P R O V I N C E D E H A I N A U T

P O N T - À - C E L L E S

Q U É V Y

S E N E F F E

S I L L Y

S I V R Y - R A N C E

S O I G N I E S

T H U I N

T O U R N A I

Aiseau-Presles

Antoing

Ath

Beaumont

Belœil

Bernissart

Binche

Boussu

Braine-le-Comte

Charleroi

Chièvres

Chimay

Momignies

Comines-Warneton

Courcelles

Dour

Ellezelles

Enghien

Estaimpuis

Fontaine-l'Évêque

Ham-sur-Heure-Nalinnes

Honnelles

La Louvière

Estinnes

QuévyLobbes

Merbes-le-Château

Mons

Les BonsVillers

Pecq

Péruwelz

Saint-Ghislain

Seneffe

Soignies

Thuin

Tournai

Écaussinnes

Jurbise

Lessines

Silly

Pont-à-Celles

Fleurus

Montigny-le-Tilleul

Morlanwelz

Mouscron

Celles

Mont-de-l'Enclus

Frasnes-lez-Anvaing

Flobecq

Leuze-en-Hainaut

Rumes

Brunehaut

Hensies

Quiévrain

Quaregnon

Colfontaine

Frameries

Lens

Brugelette

Le Roeulx

ManageChapelle-Lez-Herlaimont

Anderlues

Erquelinnes

Farciennes

Châtelet

Gerpinnes

Froidchapelle

Sivry-Rance

ESTINNES/Vellereille-les-Brayeux.

Abbaye de Bonne-Espérance. Cliché G. Focant © SPW.

A N T O I N G

A T H

B E A U M O N T

B E L ΠI L

B E R N I S S A R T

B I N C H E

B O U S S U

B R A I N E - L E - C O M T E

B R U G E L E T T E

B R U N E H A U T

C H A R L E R O I

C H Â T E L E T

C H I È V R E S

C H I M A Y

C O M I N E S - W A R N E T O N

C O U R C E L L E S

D O U R

E N G H I E N

E R Q U E L I N N E S

E S T I N N E S

F L E U R U S

F R A M E R I E S

G E R P I N N E S

H A M - S U R - H E U R E - N A -L I N N E S

H O N N E L L E S

J U R B I S E

L A L O U V I È R E

L E N S

L E S B O N S V I L L E R S

L O B B E S

M O M I G N I E S

M O N S

M O N T I G N Y - L E - T I L L E U L

M O R L A N W E L Z

M O U S C R O N

P E C Q

P É R U W E L Z

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A N T O I N G - A T H

du phénomène gigantesque : l’histoire, les techniques de fabrication, la tradition des porteurs, etc. Il pourra se familiariser avec les héros de la ducasse d’Ath, reconnue chef-d’œuvre du Patrimoine de l’humanité en 2005. Cette année, les Journées du Patrimoine coïncideront aussi avec la fin des festivités de la ducasse.

• Organisation : Office du Tourisme d’Ath.• Ouverture : sam. et dim. de 14h à 18h.• Renseignements : 068/26 51 70 (du mar. au ven. de 10h à 18h).• Site Internet : www.ath.be/tourisme

Ath Rue du Gouvernement

PHILIPPE LE BON AU CHÂTEAU BURBANT D’ATH

En l’an 1452, Philippe le Bon, surnommé le « Grand-duc d’Occident », est au sommet de sa puissance. En quelques années, il a constitué un vaste territoire en associant au duché de Bourgogne, les comtés de Flandre, de Hainaut, de Namur, de Hollande, de Zélande ainsi que les duchés de Brabant, de Limbourg et de Luxembourg. Néanmoins, il doit aussi faire face à des sujets rebelles à l’instar des bourgeois de la ville de Gand qui pillent plusieurs localités de Flandre et de Hainaut. Le 15 avril 1452, accompagné de son fils Charles, il arrive au château comtal d’Ath où il rassemble l’armée bourguignonne. Le conflit dure de longs mois durant lesquels Ath sert de base arrière. La tour Burbant, puissant donjon du château, est utilisée comme prison pour garder les rebelles gantois dont certains seront exécutés.

Les visiteurs pourront découvrir le château et la tour Burbant. Exception-nellement, les deux prisons surnommées « l’Enfer » et « le Paradis », situées dans les sous-sols du donjon, seront accessibles au public. La visite se prolongera par une exposition, à la maison des Géants (voir ci-contre), sur la ville d’Ath à l’époque bourguignonne et mettra en évidence un portrait de Philippe le Bon récemment restauré.

• Organisation : Office de Tourisme d’Ath.• Ouverture : sam. et dim. de 14h à 18h.• Visites guidées : sam. et dim. à 14h, 15h et 16h par groupe de 30 visiteurs max.

(durée : 1h30).• Renseignements : 068/26 51 70 (du mar. au ven. de 10h à 18h).• Site Internet : www.ath.be/tourisme

Houtaing Rue du Carnier, 5

LE MAUSOLÉE, L’HOSPICE ET LE JARDIN ROMANTIQUE SOUS LA COMTESSE CLÉMENTINE D’OULTREMONT

Le village de Houtaing doit beaucoup de sa notoriété à la famille d’Oul-tremont, plus particulièrement au comte Adhémar d’Oultremont et à son épouse Clémentine. C’est pourquoi la localité de Houtaing a décidé de mettre à l’honneur ces deux personnalités.

Née en 1857 et décédée à La Berlière en 1893, Clémentine d’Oultremont, princesse de Croÿ, s’implique activement dans la vie de la petite commu-nauté de Houtaing. Elle contribue ainsi à l’évolution du centre du village et fait construire un hospice, ce qui constitue une première à l’époque. L’hospice Saint-Clément sera destiné à accueillir le personnel âgé ayant travaillé pour le domaine du château de La Berlière. Cette maison de repos, en briques et pierre calcaire, présente un plan en forme de U et s’inscrit dans le courant éclectique. Les deux ailes de l’édifice protègent

A N T O I N G

Antoing Place Bara, 18

CHARLES DE GAULLE AU CHÂTEAU DES PRINCES DE LIGNE D’ANTOING

Déjà mentionnée au 12e s., la seigneurie d’Antoing devient extrêmement puissante au 14e s. sous la maison de Melun. Au 17e s., le château d’Antoing passe à la famille de Ligne qui en est toujours propriétaire aujourd’hui. Situé sur un plateau dominant la rive droite de l’Escaut, cet ensemble est composé en grande partie d’une enceinte du 13e s., d’un châtelet d’entrée et d’une barbacane du 15e s. Dans le parc du château, à côté d’une demeure du 16e s., s’élève un imposant donjon du 15e s. qui fît l’objet de restaurations et de plusieurs réaménagements au 19e s.

En 1901, le ministre français Émile Combes promulgue la séparation de l’État et de l’Église. Il signe ainsi « la loi Combes » qui entraîne l’expulsion du sol français de nombreuses congrégations religieuses et particulièrement des jésuites. À cette époque, le château des princes de Ligne est libre d’occupation. Suite aux inconvénients causés par l’exploitation des fours à chaux dans le voisinage, le prince de Ligne a déserté les lieux. Les jésuites profitent de cette opportunité pour louer le château et y installer une école. En 1907, Charles de Gaulle, âgé d’environ 16 ans, possède déjà deux bac-calauréats. Malheureusement, il n’a pas l’âge minimum pour entrer à l’école militaire de Saint-Cyr où il veut entamer une carrière d’officier. En attendant, il poursuivra, pendant un an, ses études au sein de l’école des jésuites à Antoing. En 1916, les Allemands ferment l’école pour y installer un « lazaret » ou hôpital militaire. Plus tard, en 1990, une stèle est inaugurée en l’honneur de cet illustre pensionnaire.

• Organisation : Office du Tourisme de la Ville d’Antoing.• Ouverture : sam. et dim. de 10h à 12h30 et de 14h à 17h30.• Visites guidées : sam. et dim. de 10h à 12h30 et de 14h à 17h30 toutes les demi-

heures par groupe de 25 visiteurs max. (durée : 30 min.).• Renseignements : 069/44 17 29 (du lun. au dim. de 8h à 12h et de 13h à 16h)

ou par courriel à [email protected].• Site Internet : www.antoing.net

AT H

Ath Rue de Pintamont, 18

À PAS DE GÉANTS

Dans les carnavals, les kermesses et les ducasses de Wallonie, les géants sont des personnages incontournables. Les plus anciens, Goliath et le cheval Bayard, ont vu le jour à la fin du Moyen Âge. Très vite, ils ont suscité l’enthousiasme des populations et sont devenus les emblèmes de leur cité. Aujourd’hui, Goliath, Samson, Ambiorix et tous les autres géants sont considérés comme les véritables ambassadeurs de la ville d’Ath.

Depuis l’an 2000, les géants ont leur propre musée. Situé dans un ancien hôtel particulier, le château Cambier a été édifié à la fin du 18e s. et agrandi en 1909 par l’ajout d’une aile de style Art nouveau. En déambulant dans le musée et grâce aux visites guidées, le public découvrira tous les aspects

ATH/Ath. Château Cambier – maison des Géants.Cliché J. Flament © Office du Tourisme d’Ath.

ATH/Ath. Château Burbant.Cliché J. Flament © Office du Tourisme d’Ath.

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À partir du 19e s., l’exploitation de la pierre de Maffle connaît un développe-ment industriel et les maîtres de carrière se transforment en « capitaines d’industrie ». Pierre et Auguste Rivière ainsi que Jean-Baptiste Durieux sont à l’origine d’une révolution qui va marquer durablement la localité. Les sites d’exploitation s’étendent, des machines à vapeur y font leur apparition et des centaines d’ouvriers y travaillent.

Si l’exploitation des carrières a cessé depuis 1960, elle a laissé de nom-breuses traces. Au départ du musée de la Pierre, l’itinéraire et la visite guidée proposés au public relieront différents témoins de cette révolution :

- l’ancienne maison du maître de carrière Jean-Baptiste Durieux ;

- les vestiges des anciens sites d’extraction (pont-roulant, four à chaux, etc.) ;

- la brasserie Rivière, classée depuis 1992, elle témoigne de la diversification des activités de ses chefs d’entreprise. La brasserie a été restaurée sur la liste des biens de l’Institut du Patrimoine wallon ;

- les maisons ouvrières de la rue de la Fosse (classées depuis 1980) qui permettent de découvrir la condition ouvrière et les conséquences de la politique patronale.

• Organisation : Musée de la Pierre (OTA).• Ouverture : sam. de 14h à 18h et dim. de 10h à 18h.• Visites guidées : sam. à 15h et dim. à 10h, 14h et 16h par groupe de 30 visiteurs

max. (durée : 2h).• Renseignements : 068/26 92 36 (du mar. au ven. de 14h à 17h).• Site Internet : www.ath.be/Tourisme

Moulbaix Place Henri Stourme, 1

SUR LES TRACES DES MARQUIS DU CHASTELER À MOULBAIX

Depuis 1318, les Chasteler occupent la seigneurie de Moulbaix. De nom-breux membres de cette illustre famille ont marqué l’histoire de ce lieu tant au niveau local que national. Le chevalier Guillaume (14e s.), surnommé le « Sarrasin », était châtelain de la ville d’Ath. Jean-Gabriel (1763-1825), général d’artillerie, combattit lors des guerres napoléoniennes. Albert- François (1794-1836) a participé aux événements de la Révolution belge. Enfin, Marie-Caroline (1859-1936), marquise de Moulbaix, s’impliqua acti-vement dans la vie du village.

Les Chasteler ont également marqué de leur empreinte différents monu-ments à Moulbaix. Grâce à l’initiative de François-Gabriel, l’église Saint- Sulpice a été édifiée en 1750. Le moulin de la Marquise, classé depuis 1944, rappelle les efforts de Marie-Caroline pour sauvegarder ce monument. Ces deux lieux seront librement accessibles à l’occasion des Journées du Patrimoine. L’église Saint-Sulpice accueillera une exposition consacrée aux membres de la famille du Chasteler.

• Organisation : Moulin de la Marquise asbl.• Ouverture : dim. de 10h à 18h.• Départ : moulin de la Marquise, rue du Moulin de Moulbaix, 20.• Visites guidées : dim. à 10h30, 14h et 16h par groupe de 30 visiteurs max.

(durée : 1h30).• Renseignements : 068/28 27 91 (du lun. au ven. de 9h à 18h) ou par courriel à

[email protected].• Site Internet : www.athinfo.be/moulindemoulbaix

une petite cour en pavés dotée de deux massifs à la française. Le potager romantique, avec ses rosiers et ses arbres fruitiers, est chargé d’histoire et de souvenirs de l’époque de Clémentine d’Oultremont. Le mausolée de la comtesse a été édifié en 1894 suivant les plans de l’architecte bruxellois Victor Evrard. Chapelle de style néogothique flamboyant, elle porte les armes des familles d’Oultremont et Croÿ. Elle est aussi inscrite sur la liste du Patrimoine exceptionnel de Wallonie.

Ce bel ensemble de 30 ares sera exceptionnellement ouvert au public. Au cours de visites guidées et contées, le visiteur découvrira le mausolée, l’hospice, le jardin romantique, mais aussi l’histoire et les symboles des arbres fruitiers.

• Organisation : Houtaing Oultre Monts et Collines et association familiale d’Oultremont.• Ouverture : sam. et dim. de 14h30 à 17h30.• Visites guidées : sam. et dim. à 14h30, 15h30 et 16h30.• Renseignements : 068/65 80 51.

Maffle Chaussée de Mons, 419

LES MAÎTRES DE CARRIÈRE À MAFFLE

ATH/Houtaing. Clémentine d’Oultremont. © Y. d'Oultremont.

ATH/Maffle. Brasserie Rivière.Cliché J. Flament © Office du Tourisme d’Ath.

ATH/Moulbaix. Moulin de Moulbaix.Cliché J. Flament © Office du Tourisme d’Ath.

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que les dais ajourés, le mobilier, les contreforts sont tous moulurés suivant la grammaire gothique, l’anatomie et l’attitude des corps ainsi que les vêtements des femmes annoncent la Renaissance. Grâce à la renommée de Robert Moreau, la petite église de Renlies figure au nombre des joyaux d’art à visiter.

• Organisation : Office du Tourisme de Beaumont asbl.• Visites guidées : dim. à 10h30, 14h et 16h (durée : 1h30).• Renseignements : 071/58 81 91 (du lun. au dim. de 9h à 17h).

B E L ΠI L

Aubechies Rue du Croquet

SUR LES TRACES DE LÉONCE DEMAREZ, FONDATEUR DE L’ARCHÉOSITE ET DU MUSÉE D'AUBECHIES

Située sur un ancien site gallo-romain et à proximité de l’ancienne chaussée Bavay-Velzeke, l’église paroissiale Saint-Géry est une construction de style roman d’inspiration sonégienne. Fondée en 1077 par l’évêque de Cambrai Gérard II, elle sert d’abbatiale au monastère bénédictin. À la fin du dernier quart du 11e s. ou au début du 12e s., commencent les travaux d’une nouvelle église qui ne seront jamais terminés. Cet édifice est bâti en moellons de grès de Grandglise avec remploi de matériaux gallo-romains (briques plates, tuileaux, mortier). Une crypte couloir transversale abrite un petit bassin hexagonal romain découvert grâce aux fouilles archéologiques de Léonce Demarez passionné d’archéologie et fondateur de l’Archéosite d’Aubechies. Ce musée en plein air est composé d’un important ensemble de reconsti-tutions archéologiques retraçant 5.000 ans de civilisation, des premiers agriculteurs jusqu’à l’époque gallo-romaine. Toutes les reconstitutions à l’échelle réelle ont été aménagées et équipées avec du mobilier directement reproduit d’après des pièces originales mises au jour lors des fouilles.

L’exposition consacrée au travail de Léonce Demarez qui se tiendra dans l’église Saint-Géry vous permettra de bénéficier d’une entrée gratuite à l’Archéosite et au musée d’Aubechies. L’église Saint-Géry fait partie inté-grante d’un circuit en bus qui relie différents lieux patrimoniaux tels que le château de Rameignies, le château Daudergnies et le château de Belœil.

• Organisation : Office du Tourisme de Belœil ASPB.• Ouverture : dim. de 11h à 18h. • Animation : circuit en bus au départ de l’église Saint-Géry, dim. à 13h30 et 16h

par groupe de 40 visiteurs max. Réservation obligatoire au 069/68 95 16.• Renseignements et réservation : 069/87 58 55 (du lun. au ven. de 10h à 12h) ou

par courriel à [email protected] ou [email protected].• Site Internet : www.beloeil.be

B E R N I S S A R T

Bernissart Rue des Iguanodons

EMMANUEL DE CROŸ PRÉSENTE LE CARROUSEL DU DIAMANT NOIR ET LA MACHINE À FEU DE BERNISSART

Le Terhistoire (projet européen Interreg IV A) fait revivre le duc Emmanuel de Croÿ, personnage emblématique du territoire et fondateur de la compagnie des mines d’Anzin. Ce militaire a accompagné les premières décennies pionnières dans la découverte des veines de charbon au 18e s. Il deviendra maréchal de France à la fin de sa vie. Il fut aussi un visionnaire : tour à tour naturaliste, scientifique, urbaniste et cartographe. Il apparaît comme l’une des grandes figures du siècle des Lumières.

Le personnage du duc de Croÿ invite les visiteurs à découvrir la machine à feu de Bernissart et l’histoire des pionniers de la mine à travers une déam-bulation contée en forêt de Bon-Secours où gisent encore des vestiges miniers de cette époque. En 1712, Thomas Newcomen met au point l’une des premières machines à vapeur qui permettent, sans recourir à la force animale ou humaine, d’extraire l’eau des galeries de mines. Ce système et l’usage des machines à feu seront encore améliorés grâce à James Watt. En 1782, à l’initiative du duc Emmanuel de Croÿ, une machine à feu est installée à Bernissart dans une imposante bâtisse afin de permettre l’exploitation d’une veine de charbon. Après la promenade, un spectacle son et lumière sur le bâtiment de la machine à feu vous expliquera son fonctionnement et son histoire.

B E A U M O N T

Barbençon Place Paul de Barchifontaine

LES COLNET : MAÎTRES VERRIERS DE BARBENÇON

L’église paroissiale Saint-Lambert est un édifice en pierre calcaire composé de trois nefs de quatre travées de style gothique hennuyer et d’une tourelle en façade datée de 1589. De 1967 à 1975, l’architecte S. Brigode s’occupe de la restauration de l’édifice. Lors de ces travaux, les voûtes néogothiques de la nef centrale sont détruites et les berceaux lambrissés sont reconstruits.

Au milieu du 15e s., les Colnet, probablement originaires de Venise, auraient apporté l’art de la verrerie à Fontaine-l’Évêque. Ayant obtenu des privilèges successivement de Charles le Téméraire, de Louis de Bourbon, de Charles Quint et du roi Philippe II, les Colnet s’établissent à Barbençon et gèrent une verrerie en un lieu appelé « la Fournaize aux verres ». Il s’agit d’une des premières verreries belges installées de façon permanente. Au sein de l’église Saint-Lambert, une pierre tombale renseigne le décès de Gilles Colnet en 1535. Un extrait de comptes (1666) provenant de la seigneurie de Barbençon indique que le four à verre aurait été concédé aux Colnet par Louis de Ligne (1475-1540). Durant cinq siècles, la renommée des verres de Barbençon a gagné toute l’Europe grâce au succès des gobelets appelés « vaisseaux à boire » et des verres de vitrage surnommés « gros verres plats ». À l’apogée de la verrerie, plus de 500.000 verres sortent de ses murs.

• Organisation : Office du Tourisme de Beaumont.• Ouverture : dim. de 14h à 16h.• Visite guidée : dim. à 14h.• Renseignements : 071/58 81 91 (du lun. au dim. de 9h à 17h) ou par courriel à

[email protected].

Leval-Chaudeville Place Dupuis

SUR LES TRACES DE SAINTE ALDEGONDE

Le territoire de Beaumont a été marqué par de nombreuses personnalités qui ont façonné l’histoire de la cité. Les localités de Leval, Chaudeville, Reugnies et Solre-Saint-Géry ont sélectionné, parmi les nombreux seigneurs de l’entité, la personnalité de sainte Aldegonde. Fille de saint Walbert et de sainte Bertille, sainte Aldegonde naît au début du 7e s. Sœur de sainte Waudru, patronne de Mons, elle fonde le couvent des chanoinesses de Maubeuge dont les propriétés s’étendaient de part et d’autre de la frontière française. Sainte Aldegonde eut tellement de succès à son époque que son culte s’est répandu dans de nombreuses églises de la région.

La vie de sainte Aldegonde sera abordée sur deux sites :

- l’emplacement probable de l’ancien oratoire de la sainte sur le site de l’église Saint-Martin de Leval-Chaudeville où vous sera présenté le chantier de restauration du portail du cimetière organisé dans le cadre du projet Interreg IV-Transformation du patrimoine ;

- la ferme Sainte-Aldegonde à Solre-Saint-Géry dont l’exploitation fut révé-latrice de la richesse économique de la localité.

• Organisation : Office du Tourisme de Beaumont asbl.• Visites guidées : dim. à 11h, 13h30 et 15h.• Renseignements : 071/58 81 91 (du lun. au dim. de 9h à 17h).

Renlies Place Tilly

LE RETABLE DE L’ÉGLISE SAINT-MARTIN

Renlies est un petit village situé en bordure de la Hantes. Plantée sur un petit éperon, l’église Saint-Martin est un édifice rural de calcaire daté de la fin de la période gothique. Le chevet du chœur porte le millésime de 1572 et le clocher a été construit en 1664 par les frères Coppée. Cet édifice présente trois nefs et deux travées ainsi qu’une tour occidentale légèrement saillante. De 1967 à 1969, l’église Saint-Martin fit l’objet d’une restauration.

Le retable de la Passion sort vers 1530 de l’atelier anversois du sculpteur Robert Moreau. Cet artiste d’origine parisienne s’était établi à Anvers. Il devient rapidement membre de la guilde de saint Luc. Vers 1532, il acquiert le droit de cité et devient bourgeois de la ville d’Anvers. Le travail de Moreau est très vite apprécié et il reçoit de nombreuses commandes. Ses œuvres sont disséminées dans toute l’Europe. Le retable de l’église Saint-Martin est un parfait exemple du travail de ce sculpteur. L’ensemble polychromé présente un éventail de couleurs où le doré prédomine. Alors

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B E R N I S S A R T - B I N C H E - B O U S S U

Au cours de ce circuit, d’autres personnalités vous seront présentées. Dans la salle des mariages de l’hôtel de Ville, une exposition mettra en évidence d’autres grands artistes binchois, dont Roger Glotz, Christian Leroy, Marcel Quinet, Remy Van den Abeele, René Mallet, Berthe Dubail ou encore Louis Buisseret.

• Organisation : Office du Tourisme asbl.• Visites guidées : sam. à 15h et 16h30 et dim. à 11h, 14h30, 15h30 et 16h30 par

groupe de 25 visiteurs max. (durée : 2h).• Renseignements : 064/33 67 27 (du lun. au ven. de 10h à 17h) ou par courriel à

[email protected].

B O U S S U

Boussu Rue du Moulin, 43

JACQUES DU BRŒUCQ ET LE CHÂTEAU DE BOUSSU

Sur un site occupé dès la période gallo-romaine, l’architecte montois Jacques Du Brœucq, maître artiste de l’empereur Charles-Quint, construit, dès 1539, pour Jean de Hennin-Liétard, son grand écuyer, un somptueux palais de style Renaissance. À cette époque, cette demeure est considérée par ses contemporains comme digne d’un roi et comme l’une des plus belles de tous les Pays-Bas. Aujourd’hui, de cet ensemble architectural, il ne subsiste que le châtelet d’entrée.

À l’origine, le château était composé de quatre ailes cantonnées de tours quadrangulaires disposées autour d’une cour en carré. Le châtelet d’entrée constituait l’entrée principale et était encadré de puissantes tours. En 1554, l’ensemble fut incendié par les troupes d’Henri II de France. Au début du 17e s., le château fut restauré et remplacé, en 1810, par la demeure du comte de Caraman. En 1944, la résidence du comte fut détruite par l’explosion d’un dépôt de munitions. Le châtelet, unique témoin de cette demeure, est doté d’un portail cintré. Il conserve, au sud, deux niches encadrées de pilastres à entablement décorés de pointes de diamant.

Depuis novembre 2010, une restauration fidèle du château dans son état d’origine a été entreprise. Elle permet de mettre en valeur le travail de l’architecte et sculpteur Jacques Du Brœucq, un des artistes les plus pres-tigieux des Pays-Bas méridionaux au 16e s.

• Organisation : Administration communale de Bernissart, Terhistoire.• Ouverture : sam. de 18h à 23h.• Visites guidées : sam. à 18h, 19h et 20h par groupe de 60 visiteurs max. (durée : 1h).• Animations pour enfants et adultes :

- découverte et animation autour du carrousel du diamant noir ; - cabaret-concert ; - spectacle de feu et effets pyrotechniques en fin de soirée.

• Renseignements : 069/59 05 64 ou 069/59 05 60 (du lun. au ven. de 8h à 17h) ou par courriel à [email protected].

• Site Internet : www.bernissart.be

Pommerœul Place Hautchamp

L’ÉGLISE NOTRE-DAME ET SON SEIGNEUR GÉRARD DE BERLAYMONT

Située à l’est de la place Hautchamp, l’église paroissiale de la sainte Vierge est une construction de style gothique à la croisée des influences tournai-sienne et hennuyère. Bâti en grès de Grandglise, cet édifice est composé d’une tour de façade, de trois nefs de trois travées à bâtières indépendantes à la manière des églises-halles, d’un chœur et d’une chapelle latérale au nord. Cette église est dotée d’un important mobilier religieux ainsi que de nombreuses dalles funéraires, dont le tombeau de Gérard de Berlaymont et de sa femme. Ce dernier est décoré de deux hommes sauvages et de deux anges qui présentent les armoiries de la famille Berlaymont. Durant la deuxième moitié du 15e s., Gérard de Berlaymont, chevalier et seigneur des villes de Pommerœul et de Matagne, fonde une confrérie et instaure une procession. En 1459, d’après des documents d’archives, Gérard de Berlaymont se voit confirmer par Philippe le Bon, duc de Bourgogne, l’auto-risation de tenir un marché et une fête annuelle à Pommerœul. Des visites guidées et une exposition mettront en avant l’histoire et la personnalité de Gérard de Berlaymont ainsi que les différentes étapes de construction de l’église de la sainte Vierge de 1100 à 1630.

• Organisation : Comité du 15 août.• Ouverture : sam. et dim. de 13h30 à 17h30.• Visites guidées : sam. et dim. à 14h et 16h par groupe de 30 visiteurs max.

(durée : 1h15).• Animations :

- documentaire sur l’inclinaison de la flèche de l’église de Pommerœuil ; - visuel panoramique 360°.

• Renseignements : 0476/99 50 80 (du lun. au ven. de 14h à 18h).• Site Internet : www.pommeroeul.net

B I N C H E

Binche Grand-Place

ARCHITECTES, PEINTRES ET PERSONNAGES LÉGENDAIRES À BINCHE

Partez sur les traces des personnalités et des bâtiments qui ont contribué au rayonnement de la ville de Binche :

- Paul Saintenoy (1862-1952) était un architecte bruxellois influencé par l’Art nouveau et le célèbre architecte Viollet-le-Duc. En 1902, il construit, en grès de Bray, le palais de Justice de style néogothique et le théâtre communal à Binche ;

- Charles-Émile Janlet (1839-1919) est un architecte bruxellois, mais aussi l’un des initiateurs du renouveau de l’architecture Renaissance flamande en Belgique. En 1895, il conçoit les plans de l’hôtel des Postes ;

- Laurent-Benoît Dewez (1731-1812) est l’un des grands maîtres du style néoclassique. Spécialiste de l’architecture religieuse, il est nommé premier architecte du gouverneur des Pays-Bas autrichiens. En 1770, il réalise l’hôtel de Ville et le beffroi de la ville de Binche ;

- Pierre Langerock (1859-1923) était architecte et s’occupa de la promotion du style néogothique. Il est à l’origine de nombreuses constructions et rénovations, entre autres, à Binche. En 1905, il commence la construc-tion de la nouvelle gare, inaugurée en 1910. De 1896 à 1899, il rénove l’hôtel de Ville ;

- Samuel Glotz, né à Binche en 1916, est un historien et folkloriste belge. Docteur en philologie romane à l’Université catholique de Louvain, il consacre une grande partie de sa vie à l’étude du carnaval de Binche et à son « Gille ». En 1975, il fonde le musée international du Carnaval et du Masque et en devient le conservateur.

BINCHE/Binche. Gare.Cliché G. Focant © SPW.

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B O U S S U - B R A I N E - L E - C O M T E

Il comprend également une école, un établissement de bains, une salle de danse et une bibliothèque.

Pour l’aider dans sa réalisation, Henri De Gorge a fait appel à l’un des grands architectes de son temps, Bruno Renard. Professeur de dessin à l’Académie de Tournai, il est l’un des maîtres du néoclassicisme. Aujourd’hui, on peut admirer plusieurs de ses réalisations majeures à Tournai comme la place Saint-Pierre, les abattoirs et la salle de concert. L’ensemble architectural hor-nutois est marqué par le style de l’architecte : clair, précis et sans fioriture.

Au travers d’une installation dans le centre de Documentation du site du Grand-Hornu, vous découvrirez le contexte temporel de cette création remarquable. Une évocation graphique des particularités architecturales du site du Grand-Hornu et de sa cité ouvrière présentera les qualités et diversités stylistiques de l’ensemble du site. Au cours de conférences, des orateurs mettront en évidence les caractéristiques architecturales de ces bâtiments et de l’urbanisme.

• Organisation : Grand-Hornu Images asbl.• Ouverture : sam. et dim. de 10h à 18h.• Visites guidées : sam. et dim. à 10h, 11h, 14h, 15h, 16h et 17h par groupe de

20 visiteurs max. (durée : 1h). Réservation souhaitée via le site internet. • Animations :

- pour les enfants, animation-atelier autour de Bruno Renard, sam. à 14h et dim. de 14h à 16h ;

- conférence de David Marchal : « Le Grand-Hornu, un exemple d’architecture et d’urbanisme ».

• Renseignements : 065/65 21 21 (du mar. au dim. de 8h à 18h).• Site Internet : www.grand-hornu.be

B R A I N E - L E - C O M T E

Braine-le-Comte Rue de Mons, 80

LES IMPRIMERIES ZECH

Le public est invité à découvrir l’histoire de la famille Zech, illustres impri-meurs de père en fils. Aujourd’hui, de nombreux monuments portent encore la trace de cette famille tels que le complexe industriel et le château des Bises. Au cours d’une promenade dans les rues de la ville au départ du château familial, les visiteurs découvriront l’impact des imprimeries Zech sur l’industrie locale ainsi que d’autres personnalités qui ont marqué l’entité de Braine-le-Comte. L’itinéraire relie différents lieux patrimoniaux :

- la cheminée et les bâtiments de l'imprimerie dominent aujourd’hui le paysage de la ville de Braine-le-Comte ;

- le château des Bises, appelé château Zech, est l’une des nombreuses réalisations de l’architecte Saintenoy. Le hall d’entrée accueillera une exposition de documents illustrant la richesse artistique des réalisations et du savoir-faire des imprimeries Zech ;

- le kiosque et l’hôtel d’Arenberg daté du 16e s. ont appartenu à la famille d’Arenberg. Pendant longtemps, l'hôtel a accueilli l’hôtel de Ville avant d'être occupé par le centre culturel de Braine-le-Comte ;

- l’ancienne église des Dominicains ;

- la maison du docteur Renée Brancart. Cet homme généreux, grand joueur de balle pelote, était le bourgmestre de Braine-le-Comte.

• Organisation : Centre culturel de Braine-le-Comte.• Ouverture : sam. et dim. de 10h à 12h et de 14h à 17h.• Départ : château des Bises.• Visites guidées : sam. et dim. à 10h par groupe de 15 visiteurs max. (durée : 2h).• Animation : conférence-promenade de présentation archéologique par Gérard

Bavay, chapelle des Récollectines, dim. à 16h.• Renseignements : 067/87 48 93 (du sam. 01/09 au ven. 07/09 de 9h à 15h30)

ou 0479/23 39 86 (sam. 08/09 et dim. 09/09 de 10h à 17h) ou par courriel à [email protected].

• Site Internet : www.ccblc.canalblog.com

Ronquières Rue Arthur Brancart, 100

ARTHUR BRANCART, CAPITAINE D’INDUSTRIE ET PÈRE DE FAMILLE

La chapelle de Fauquez, surnommée « la chapelle de verre », est entière-ment revêtue d’un matériau local, la marbrite. Cet édifice, construit en

• Organisation : Gy Seray Boussu asbl.• Ouverture : sam. et dim. de 10h à 18h.• Visites guidées : sam. à 10h, 15h, 16h et 17h et dim. à 11h, 15h, 16h et 17h par

groupe de 20 visiteurs max. (durée : 45 min.).• Animations :

- pour les enfants, apprentissage de la céramique et des métiers de l’artisanat ; - saynètes sur l’histoire du lieu réalisées par les enfants des écoles de Boussu.

• Renseignements : 0475/84 40 07 (du lun. au ven. de 9h à 17h) ou par courriel à [email protected].

• Site Internet : www.chateaudeboussu.be

Hornu Rue du Grand-Hornu

L’ARCHITECTURE DU GRAND-HORNU : BRUNO RENARD, UNE FIGURE DE SON TEMPS

Le Grand-Hornu est un ancien complexe minier représentatif de la Révo-lution industrielle. Érigé entre 1810 et 1830 par Henri De Gorge, capitaine d’industrie français, l’ensemble du site constitue un véritable projet de ville. Sur le continent européen, il est un exemple unique d’urbanisation fonctionnelle. Ce site, inscrit sur la liste du Patrimoine exceptionnel de Wallonie, est aujourd’hui propriété de la Province du Hainaut. Il représente l’un des plus beaux témoignages architecturaux de l’ère industrielle et com-prend une des plus anciennes cités ouvrières du monde. Cet ensemble est composé de 400 maisons disposées de part et d’autre d’artères rectilignes.

BOUSSU/Boussu. Château de Boussu. Cliché G. Focant © SPW.

BOUSSU/Hornu. Portrait de Bruno Renard. © E. Gauchot.

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l’objet d’une restauration. Dans l’église Saint-Martin d’Attre, reconstruite vers 1777-1780, seront évoqués les souvenirs des familles Franeau de Gomegnies, de Duval de Beaulieu et de Meester de Heyndonck qui se sont transmis le château d’Attre depuis 1752.

• Organisation : L’Envolée des Arts à Brugelette, association Marcel Thémont pour la défense du Patrimoine brugelettois et maison culturelle d’Ath.

• Départ : église paroissiale Saint-Martin.• Visite guidée : sam. à 14h30 (durée : 1h30).• Renseignements : 068/26 99 99 (mar. de 14h à 18h et du mer. au sam. de 10h à

13h et de 14h à 18h) ou par courriel à [email protected].• Site Internet : www.maisonculturelledath.be

Brugelette Grand-Place

DE SAINT-DENIS DES JAUCHE-MASTAING À GABRIELLE PETIT

L’église paroissiale de la sainte Vierge est un édifice en briques et pierre calcaire. Ce bâtiment présente deux parties. La première, néoclassique, est datée de 1834 par un chronogramme au-dessus de l’entrée. Elle regroupe une tour de façade ainsi qu’une nef de cinq travées avec collatéraux. Datée de 1557, la seconde partie est composée d’un chœur de style gothique tardif construit en briques noires du côté nord. Le chœur de l’église de Brugelette conserve un important ensemble de monuments funéraires des 15e s. au 18e s. des Jauche-Mastaing et de leurs héritiers ainsi que des Ongnies, seigneurs de Brugelette et Hérimez. Ces quatre mausolées marquent la transition entre le gothique tardif et la Renaissance.

Au cours d’un parcours au départ de l’église paroissiale de Brugelette, l’histoire des familles dont les monuments funéraires reposent dans le chœur sera

1930 par Arthur Brancart, représente l’aboutissement du rêve utopiste de ce capitaine d’industrie. D’origine ouvrière, Arthur Brancart (1870-1934) était passionné par le verre et ses nombreuses techniques de fabrication. Pendant la Première Guerre mondiale, il invente en secret le procédé de la marbrite. Dans un premier temps, ce verre opacifié et teinté dans la masse est conservé en Belgique. La période de 1925 à 1935 représente l’âge d’or des verreries de Fauquez (voir p. 9). Le décès d’Arthur Brancart, la Seconde Guerre mondiale, le changement de mode et le fonctionnement autarcique du village mettront fin aux activités industrielles en 1981.

• Organisation : La chapelle de Verre asbl.• Ouverture : sam. et dim. de 10h à 18h.• Animations :

- projection de deux films en continu ; - petite restauration.

• Renseignements : 067/64 88 93 (du lun. au dim. de 10h à 21h).• Site Internet : www.chapelledeverre.be

B R U G E L E T T E

Attre Place d'Attre

DIEUDONNÉ DUVAL DE BEAULIEU, UN COMTE D’EMPIRE EN QUÊTE D’UN ROI DES BELGES

Situé dans une vaste propriété, le château d’Attre est un édifice élevé en 1752 dans un style Louis XV épuré. Il est entouré, d’une part, d’un somp-tueux jardin français du début du 20e s. au sud et à l’ouest et, d’autre part, d’un parc romantique à l’est. À l’origine, cette demeure était un manoir fortifié entouré de douves et doté d’une basse-cour citée depuis le début du 15e s. Au siècle suivant, le château d’Attre est successivement occupé par Guillaume de Lalaing, par Michel de Croÿ et enfin par les Buignies. Dès 1563, les Franeau d’Hyon, devenus comtes de Gomeignies en 1814, occupent également le lieu. Malgré une campagne de reconstruction en 1640, l’ancien manoir est détruit au profit d’un nouveau château construit en 1752 par François-Philippe Franeau. Bordant la cour d’honneur, les remises à carrosses de style Louis XVI dateraient de la fin du 18e s. et sont attribuées à Jean-Baptiste Dewez.

Lorsqu’éclate la Révolution belge en 1830, Dieudonné Duval de Beaulieu (1786-1844) est à la fois propriétaire du château d’Attre, hérité de sa mère, et de l’ancienne abbaye cistercienne de Cambron, achetée en 1803 par son père Joseph. À la tête d’une des plus grosses fortunes du Hainaut, Dieudonné Duval de Beaulieu est élu en novembre 1830 au Congrès national pour l’arrondissement de Mons. En juin 1831, il est un des membres influents de la délégation envoyée à Londres pour convaincre Léopold de Saxe- Cobourg-Gotha d’accepter la couronne de Belgique. Cet important épisode sera rappelé dans les remises à carrosses du château qui viennent de faire

BRUGELETTE/Attre. Château d’Attre. Cliché G. Focant © SPW.

BRUGELETTE/Brugelette. Gabrielle Petit. © Pierre Ronvaux.

BRAINE-LE-COMTE/Ronquières. Chapelle de Fauquez. Cliché G. Focant © SPW.

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B R U G E L E T T E - B R U N E H A U T - C H A R L E R O I

gardiste en utilisant, pour la première fois, le béton armé apparent dans un édifice religieux. Par ce choix, il s’inscrit dans les mouvements modernistes en ce début du 20e s. Henry Lacoste se distingue de ces courants en faisant référence aux civilisations d’Europe et du Moyen-Orient. L’élaboration du mobilier (autel, ambons, chaire, fonds baptismaux) de l’église Saint-Aybert en est l’exemple parfait. Moulé dans un béton solidaire, ces pièces sont recouvertes de granito, matériau composé de pierre et de marbre coloré aggloméré. Grâce au travail d’Henry Lacoste, l’église Saint-Aybert est l’une des premières églises de conception moderne en Belgique et représente une étape majeure dans la carrière de cet architecte.

• Organisation : Administration communale de Brunehaut.• Ouverture : sam. de 13h à 17h et dim. de 11h à 17h.• Visites guidées : sam. à 13h, 14h30 et 16h et dim. à 11h, 14h30 et 16h (durée : 1h).• Renseignements : 0476/52 36 45 (lun. de 10h à 17h).• Site Internet : www.brunehaut.be

Howardries Place d'Howardries

HOWARDRIES ET SES INCROYABLES PERSONNAGESHISTORIQUES ET LÉGENDAIRES

L’église Sainte-Marie-Madeleine est un édifice en briques, au chœur de tradition gothique et doté d’un chevet plat de la fin du 16e s. Située au sud, une chapelle est dédiée à sainte Marie-Madeleine. Au nord, la chapelle dite du comte a été partiellement remaniée en 1860 lors de la construction de la nef néoclassique. Ce lieu de culte possède une importante collection de monuments funéraires de la famille du Chastel de la Howardries. Vous découvrirez trois personnalités :

- Gérard du Chastel, seigneur d’Howardries en 1379, enfant miraculé qui ressuscita grâce à une prière adressée à Notre-Dame de Malaise. Ce personnage sera évoqué devant la chapelle construite en remerciement de ce miracle ;

- Gérard du Chastel qui donna sa vie en 1488 pour sauver son souverain, l’archiduc Maximilien d’Autriche, au pont des Chaudronniers à Gand. Cet épisode vous sera raconté au pied de l’ancien château seigneurial ;

- Nicolas du Chastel, seigneur en 1544, mécène et promoteur des arts de la Renaissance qui fut à l’origine de l’importante collection de monuments funéraires dans l’église de Howardries.

Au cours d’un circuit déambulant dans les rues de Howardries, ces destins extraordinaires vous seront contés.

• Organisation : Administration communale de Brunehaut.• Départ : église Sainte-Marie-Madeleine de Howardries.• Visites guidées : sam. à 11h, 14h30 et 16h et dim. à 10h, 13h et 16h par groupe

de 35 visiteurs max. (durée : 1h).• Renseignements : 069/34 40 84 (du lun. au dim. de 8h à 20h).• Site Internet : www.brunehaut.be

C H A R L E R O I

Charleroi Boulevard général Michel, 1a

L’ACTE DE BRAVOURE DU CAPORAL TRÉSIGNIES EN AOÛT 1914

L’ancienne caserne « Trésignies » abrite aujourd’hui le musée des Chas-seurs à pied. À l’origine, ce bâtiment prend place sur l’emplacement vide d’anciennes fortifications. Construit en style néogothique, cet ensemble de briques se présente sous la forme d’un U et met en avant un porche de style néomédiéval daté de 1887. À la fin du 19e s., la caserne abritait le premier régiment des Chasseurs à pied. En 1919, le deuxième régiment prend possession des lieux jusqu’en 1974, date du départ de la troupe pour la caserne de Spich en République fédérale d’Allemagne. Dans les années 1920, la caserne du « ravin de Charleroi » est rebaptisée du nom du caporal Trésignies. Vous serez amenés à découvrir, lors de visites guidées, la personnalité de ce caporal dont l’acte héroïque a marqué août 1914.

• Organisation : ANCAP musée des Chasseurs à pied de Charleroi.• Ouverture : sam. et dim. de 10h à 17h.• Visites guidées : sam. et dim. à 10h et 14h par groupe de 25 visiteurs max.

(durée : 45 min.).• Renseignements : 071/59 29 45 (du lun. au dim. de 9h à 18h) ou par courriel à

[email protected].• Site Internet : www.chasseurs-a-pied-belges.be

évoquée. C'est le cas d’Henry-Othon d’Ongnies, prince de Grimberghe (18e s.), qui joua un grand rôle à la cour des Pays-Bas autrichiens. Une promenade vous conduira ensuite jusqu’au rocher de la Tannerie, appelé « locus typicus de la dolomie des Montils », pierre oolithique du viséen identifiée par Raphaël Conil (1930-1990), géologue de renommée mondiale originaire de Brugelette.

Un hommage tout particulier sera rendu à l’héroïne Gabrielle Petit (1893-1916), fusillée en tant que résistante. Figure emblématique du combat des femmes belges lors de la Première Guerre mondiale, Gabrielle Petit est également un personnage d’une grande importance pour la commune de Brugelette. Pendant six ans, elle réalisa ses études au couvent des sœurs de l’Enfant-Jésus, actuel Institut médico-pédagogique Sainte- Gertrude, bâtiment dont les origines datent d’avant 1243.

• Organisation : L’Envolée des Arts à Brugelette, association Marcel Thémont pour la défense du Patrimoine brugelettois et maison culturelle d’Ath.

• Départ : église paroissiale de la sainte Vierge.• Visites guidées : sam. à 17h et dim. à 16h (durée : 1h30).• Animation : pour les enfants et les adultes, spectacle de théâtre retraçant la

vie de Gabrielle Petit, sam. à 19h et dim. à 18h. Entrée payante. Réservation

obligatoire.

• Renseignements et réservation : 068/26 99 99 (mar. de 14h à 18h et du mer. au sam. de 10h à 13h et de 14h à 18h) ou par courriel à [email protected].

• Site Internet : www.maisonculturelledath.be

Gages Place de Gages

LA SAINTE ET LE FRANC-MAÇON

Au cours d’un circuit au départ de l’église paroissiale Saint-Lambert, le public découvrira différents lieux qui ont été marqués de près ou de loin par Sybille la Bienheureuse et par l'un de ses descendants, le marquis de Gages.

Bâtie en 1785, l’église Saint-Lambert de Gages est un exemple de l’archi-tecture religieuse hennuyère de la fin du 18e s. Au sein de cet édifice, un coffret-reliquaire daté d’avant 1661 et un vitrail du 20e s. commémorent la figure de sainte Sybille. Née à la fin du 12e s., Sybille était la fille de Gilles, seigneur de Gages. Elle entra au couvent cistercien à l’abbaye d’Aywières et y décéda en 1250 en odeur de sainteté.

Parmi les autres monuments patrimoniaux proposés, vous découvrirez :

- le mausolée néoclassique de la famille de Lichtervelde ;

- la dalle funéraire d’un des lointains petits-neveux de la sainte, Philippe du Mont, seigneur de Gages qui fut l’une des figures majeures de la franc-maçonnerie belge du 18e s. ;

- le site de l’ancienne maison forte des sires de Gages au temps de Sibylle ;

- la ferme du Blocus datée des 17e et 18e s. ;

- la motte féodale où s’élevait le donjon encore perceptible ;

- les possibles vestiges de la chapelle-fontaine autrefois dédiée à la sainte.

• Organisation : L’Envolée des Arts à Brugelette, association Marcel Thémont pour la défense du Patrimoine brugelettois et maison culturelle d’Ath.

• Départ : église paroissiale Saint-Lambert.• Visite guidée : dim. à 11h (durée : 1h30).• Renseignements : 068/26 99 99 (mar. de 14h à 18h et du mer. au sam. de 10h à

13h et de 14h à 18h) ou par courriel à [email protected].• Site Internet : www.maisonculturelledath.be

B R U N E H A U T

Bléharies Rue Wibault-Bouchart, 18

HENRY LACOSTE, ARCHITECTE À LA CROISÉE DE L’ART DÉCO,DE L’ÉCLECTISME ET DE LA MODERNITÉ

En 1919, Henry Lacoste (1885-1968) est chargé de l’élaboration des plans d’urbanisation du village de Bléharies, dévasté par les bombes lors de la Première Guerre mondiale. Dans le cadre de ce projet de reconstruction, Henry Lacoste s’attèle à la rénovation de l’église Saint-Aybert. Pendant les travaux, cet architecte fait étalage d’un savoir-faire techniquement avant-

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ceront l’histoire d’une famille qui a marqué le développement économique et social de Charleroi. Le public découvrira la vie de cette illustre famille dans un écrin où lambris, natures mortes, miroirs, verres gravés, carreaux de Boch et vitraux Art nouveau se côtoient. Les visites guidées seront assurées par deux historiens, propriétaires des lieux.

• Organisation : Maison Regniers.• Ouverture : dim. de 10h à 19h.• Visites guidées : dim. toutes les demi-heures par groupe de 20 visiteurs max.

(durée : 1h).• Renseignements : 0476/45 31 57 (du lun. au dim. de 10h à 18h) ou 071/32 89 49

(du lun. au dim. de 10h à 18h) ou par courriel à [email protected].

Charleroi Boulevard Roullier, 1

PARCOURS LECTURE À TRAVERS LA VILLE HAUTE ET SES LIEUX CULTURELS

Jacques Bertrand, René Magritte, Sarah Bernhardt, Jules Destrée, Constantin Meunier, Auguste Cador, Léon Vandenhouten, Jules Des Essarts, etc. Toutes ces personnalités apparemment si dissemblables ont un point commun : elles ont toutes marqué la vie intellectuelle et artistique de Charleroi. Afin de retrouver leur influence dans le paysage de la ville haute, la bibliothèque de l’Université du Travail vous convie à une promenade pédestre. Ce circuit passera par trois lieux patrimoniaux :

- l’Université du Travail est un vaste complexe de bâtiments en briques et calcaire disposés autour d’une esplanade pavée. Il présente, d’une part, une aile de style éclectique datée de 1907 et construite par l’archi-tecte Dumont et, d’autre part, une aile néoclassique édifiée en 1911 par l’architecte Devreux ;

- l’Eden, situé sur l’angle de la rue de France, est un ancien complexe récréatif bâti par l’architecte Cador en 1883. Cet édifice de briques et de calcaire met en avant une façade de trois niveaux et de cinq travées de baies vitrées sous fronton triangulaire. Dans ce lieu, sera évoqué le passage de Sarah Bernhardt ;

- le palais des Beaux-Arts, créé en 1957, comporte l'une des plus grandes salles de concert de Wallonie.

Charleroi Rue de Tumelaire, 15

LA MAISON DORÉE ET LE JOURNALISTE JULES DESTRÉE

La maison Dorée se situe à l’angle du boulevard De Fontaine. Étonnante habitation de style Art nouveau, cet édifice a été bâti en 1899 par l’architecte A. Frère pour l’industriel verrier A. Chausteur. Immeuble de briques colorées et de pierre sous toiture en zinc, le bâtiment présente trois niveaux sur caves hautes. Cette demeure s’inspire notamment de l’architecte bruxel-lois Hankar. La façade est percée de baies à structure métallique et est animée de sgraffites. Elle est aussi dotée d’un balcon et d’une véranda aux ferronneries ouvragées.

Figure politique importante de la fin du 19e s. et du début du 20e s., Jules Destrée fut également un journaliste pour le moins actif. Au sein de la maison Dorée abritant aujourd’hui la maison de la Presse, le public est amené à découvrir cette personnalité au cours d’une exposition retraçant sa vie et son parcours et mettant en exergue différentes pièces originales.

• Organisation : Maison de la Presse.• Ouverture : sam. et dim. de 10h à 18h.• Renseignements : 071/50 91 90 (du lun. au ven. de 8h30 à 17h) ou par courriel à

[email protected].• Site Internet : www.maison-presse.org

Charleroi Boulevard Devreux, 6

GEORGES LEMAÎTRE, UN CAROLO DANS L’UNIVERS

Située dans le centre de Charleroi, la maison Georges Lemaître est une imposante bâtisse de maître. En 1882, elle a été construite par l’architecte Auguste Cador, l’un des plus célèbres architectes carolos du 19e s. La conception de cet immeuble reflète parfaitement la stratification sociale de l’époque. Au 19e s., les propriétaires et les invités de marque pénétraient par une imposante porte cochère et arrivaient dans de somptueuses salles de réception au rez-de-chaussée. Aux premier et deuxième étages, se trouvaient les chambres et les pièces de séjour. Le grenier était habité par les domestiques. Depuis 1995, ce bâtiment est l’une des propriétés de l’Université catholique de Louvain. En 1996, la maison a été entièrement rénovée afin d’accueillir les services de l’Université.

Cette maison porte également le nom d’un célèbre scientifique : Georges Lemaître. Né à Charleroi en 1894, Georges Lemaître était un chanoine, astronome et physicien. Au terme d’un long parcours académique, il choi-sit, dans un premier temps, la carrière de professeur. En 1920, il décide d’entrer au séminaire et est ordonné prêtre trois ans plus tard. Passionné de physique, il rencontre, au cours de sa carrière, Albert Einstein. En 1927, il crée l’une des théories les plus connues dans le domaine de la physique : la théorie du Big Bang qui décrit l’origine et l’évolution de l’univers. En 1935, il devient chanoine honoraire. En 1962, il fonde, en collaboration avec le philologue Gérard Garitte (1914-1990), l’association du Personnel scientifique de l’Université de Louvain (ACAPSUL). En 1966, il décède d'un infarctus.

• Organisation : Université catholique de Louvain (UCL).• Ouverture : dim. de 10h à 18h.• Renseignements : 071/20 25 00 ou 071/20 25 14 (du lun. au ven. de 9h à 17h)

ou par courriel à [email protected].• Site Internet : www.uclouvain.be/charleroi

Charleroi Quai de Brabant, 25

LA MAISON REGNIERS : TROIS GÉNÉRATIONS D’ACTIVITÉSÉCONOMIQUES, PHILANTHROPIQUES ET CITOYENNES

La maison Regniers fut érigée en 1873 sur les terrains libérés par la dé-molition des fortifications de la ville basse. Cet édifice porte le nom de son illustre propriétaire : Émile Regniers. Spécialisé dans l’import-export de verre produit à Charleroi, cet homme d’affaires s’est impliqué dans la gestion politique de la cité tout en s’investissant dans le soutien aux enfants handicapés.

À la mort de son père, Arthur, à la tête de la société, renforce l’implication philanthropique et citoyenne des Regniers. Son fils Jean ira encore plus loin dans cette tradition familiale. Engagé dans la résistance internationale durant le second conflit mondial, il créa, dès l’après-guerre, les ateliers, le club de rencontre et la Fondation Jean Regniers dévolue aux handicapés moteurs et cérébraux.

Les salons et la véranda de la maison Regniers accueilleront une exposition de documents, de photos, d’objets, de médaillons et de tableaux qui retra-

CHARLEROI/Charleroi. Maison Regniers.© W. Carloni.

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• Organisation : Maison du Tourisme du Pays de Charleroi.• Visites guidées : sam. et dim. à 13h30 par groupe de 25 visiteurs max. (durée :

3h30). Réservation obligatoire.• Renseignements et réservation : 071/86 14 14 (du lun. au sam. de 9h à 18h et

dim. de 9h à 15h) ou par courriel à [email protected].• Site Internet : www.paysdecharleroi.be

Charleroi Rue de Montigny, 29

DEUX ARCHITECTES BIEN DANS LEUR TEMPS : MARCEL ET JACQUES DEPELSENAIRE

Ancré dans sa région, mariant la modernité à la tradition, Marcel Depelse-naire (1890-1981), architecte de l’entre-deux-guerres, a travaillé essentiel-lement à Charleroi. Il a construit, le long des boulevards arborés, plusieurs maisons bourgeoises aux accents Art déco et les premiers immeubles à appartements tantôt d’inspiration hollandaise, tantôt d’influence moder-niste. Après la Seconde Guerre mondiale, il se consacre à ses passions que sont l’aquarelle, la peinture, les voyages et passe le relais à son fils, Jacques. Ralliant le mouvement moderne des années 1960, Jacques Depelsenaire (1923-2009) a laissé à Charleroi deux bâtiments d’envergure : le palais de Justice et le palais du Verre. Pendant sa carrière, il participe davantage à des concours d’architecture qu’à la conception de logements sociaux et de bâtiments publics.

Marcel, le père, et Jacques, le fils, seront mis à l’honneur à travers une exposition en collaboration avec les Archives de la Ville. Au cours d’un circuit pédestre dans le centre de Charleroi, le visiteur partira à la décou-verte des réalisations majeures de ces deux architectes. Certains bâtiments ouvriront exceptionnellement leur porte : la maison Bertinchamps de Marcel Depelsenaire, le palais de Justice et le palais du Verre.

• Organisation : Espace Environnement asbl.• Ouverture : dim. de 10h à 17h.• Visites guidées : dim. à 10h30 et 14h par groupe de 25 visiteurs max. (durée :

2h).• Renseignements : 071/30 03 00 (du lun. au ven. de 9h à 12h et de 13h à 17h)

ou par courriel à [email protected]. Pour avoir accès aux monuments, un passeport est à retirer à partir de 10h, maison de l’Urbanisme et de l’Environnement, rue de Montigny, 29.

• Site Internet : www.espace-environnement.be

Le parcours sera émaillé de lectures et d’anecdotes mettant en évidence une effervescence culturelle souvent méconnue. Pour les personnes inté-ressées, le parcours sera précédé d’une visite du bureau de Paul Pastur.

• Organisation : Bibliothèque de l’Université du Travail.• Ouverture : sam. et dim. de 9h30 à 12h et de 13h à 14h30.• Visites guidées : sam. et dim. à 10h30 (bureau Pastur), 11h (départ parcours),

13h30 (bureau Pastur) et 14h (départ parcours) par groupe de 20 visiteurs max. (durée : 1h30).

• Renseignements : 071/53 12 72 (du lun. au ven. de 9h à 16h) ou par courriel à [email protected].

• Site Internet : www.biblio.ut.be

Charleroi Place du Manège

JULES DESTRÉE ET PAUL PASTUR

Natif de Marcinelle, Jules Destrée a été ministre des Sciences et des Arts, écrivain et journaliste. En 1912, il publie sa « Lettre au Roi » sur la séparation de la Wallonie et de la Flandre. Jusqu’à sa mort le 2 janvier 1936, Jules Destrée multiplie les actions et les publications, effectuant un immense travail pour son parti, pour les plus défavorisés, mais aussi pour une prise de conscience wallonne. Destrée s’est énormément investi pour Charleroi notamment à l’occasion de l’exposition internationale de 1911. Il fut éga-lement un grand ami de Paul Pastur, fondateur de l’Université du Travail (voir p. 27).

Lors de cette visite, un guide vous permettra de découvrir la personnalité de Jules Destrée en remontant le cours de sa vie :

- le cimetière de Marcinelle où se trouvent les sépultures de Jules Destrée et de Paul Pastur ;

- l’espace Jules Destrée situé dans l’hôtel de Ville de Charleroi ;

- la maison de Destrée à Marcinelle ;

- le bureau de Paul Pastur à l’Université du Travail.

• Organisation : Maison du Tourisme du Pays de Charleroi.• Visites guidées : sam. et dim. à 13h30 par groupe de 25 visiteurs max. (durée :

3h30).• Renseignements : 071/86 14 14 (du lun. au sam. de 9h à 18h et dim. de 9h à

15h) ou par courriel à [email protected].• Site Internet : www.paysdecharleroi.be

Charleroi Place Charles II, 20

JOSEPH ANDRÉ DANS LA VILLE DE CHARLEROI

Joseph André (1885-1969) a profondément marqué l’architecture de Charleroi. Dès la Première Guerre mondiale, la Ville a reconnu son talent en lui confiant la reconstruction de nombreux immeubles. Il maniait avec brio différents styles et s’adaptait ainsi aux souhaits des commanditaires, leur proposant une architecture en harmonie avec leurs ambitions et leur position sociale. Il est un des principaux représentants de cette période transitoire entre la Belle Époque et l’ère moderne.

À travers un parcours dans les rues de Charleroi vous découvrirez quelques-unes de ses réalisations majeures :

- l’hôtel de Ville de Charleroi est sans conteste le chef-d’œuvre de sa carrière. Ce monument se présente sous la forme d’un quadrilatère irrégulier. Construit en pierre bleue et blanche, il présente deux niveaux d’étages sous une toiture d’ardoises. La façade a été traitée dans un esprit éclectique teinté d’Art déco ;

- le beffroi, tour de 70 m, est inscrit au Patrimoine mondial de l’Unesco depuis le 1er décembre 1999 ;

- la basilique Saint-Christophe (1956) est un sanctuaire baroque construit au 17e s. ;

- le palais des Beaux-Arts (1956) pour lequel René Magritte a signé une fresque intitulée « La Fée ignorante ».

CHARLEROI/Charleroi. Beffroi.Cliché Gina Santin © Gina Santin.

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DE PLUS…

Toujours sur le site de l’ancien charbonnage du Bois du Cazier, « Fourcault ou le verre révolutionné », rue du Cazier, 80, sam. et dim. de 10h à 18h.

Le musée du verre prend place dans un édifice construit principalement en verre et en acier. Il regroupe une importante collection qui retrace l’histoire et les techniques du verre à travers les siècles. En 1901, Émile Fourcault, en collaboration avec l’ingénieur Gobbe, dépose le brevet de fabrication mécanique de l’étirage du verre à vitre. La découverte de ce nouveau procédé révolutionnera l’industrie verrière. Au cours d’une expo-sition, vous découvrirez la carrière et l’impact d’Émile Fourcault, figure emblématique de l’industrie verrière à Charleroi. Un parcours chronologique à rebours vous présentera un panel d’œuvres en verre des plus actuelles aux plus anciennes.

• Organisation : Musée du Verre et Ville de Charleroi.• Visites guidées : sam. et dim. à 10h30 et 14h30 par groupe de 35 visiteurs max.

(durée : 1h).• Animation : pour les enfants, gravure sur verre.• Renseignements : 071/88 08 56 (du lun. au ven. de 9h à 17h) ou par courriel à

[email protected].

C H ÂT E L E T

Châtelet Rue Pierre Paulus, 10

LA MAISON PAULUS : UNE FAMILLE D’ARTISTES

La maison est construite en 1881 par Sylvain Paulus, père du célèbre peintre Pierre Paulus. La famille, composée des parents et de trois enfants, occupe le bâtiment durant une quarantaine d’années. Sylvain, le père, joue un rôle dans la vie culturelle de Châtelet. Il fut à l’origine de la création d’une école d’art qui est devenue l’Académie des Beaux-Arts de Châtelet. Céramiste de valeur, il réalisa de nombreuses œuvres et participa, lors du développement immobilier châtelettain du 19e s., à la décoration de nombreuses façades. Le fils aîné, Eugène Paulus, fut lui aussi un sculpteur et céramiste de valeur. Il enseigna son art à l’école industrielle et de dessin de Châtelet et réalisa, entre autres, les bas-reliefs qui ornent la façade de l’hôtel de Ville. Quant au second fils, Pierre, peintre de renommée mondiale, il est surtout connu pour ses œuvres immortalisant la Sambre, qui deviendra pour lui un sujet inépuisable. Anobli par le roi en 1951, l’autorisation lui fut accordée d’ajouter à son nom, celui de sa ville natale. Il devint ainsi le baron Pierre Paulus de Châtelet. Louise, la cadette, née dans le nouveau logis, s’adonnera plus tard à la musique. Pianiste de talent, elle fut professeur de piano de 1910 à 1918.

Rachetée par la Ville en 1981, la maison Paulus est, depuis 30 ans, mise à la disposition de la Société royale d’Histoire « Le Vieux Châtelet ». Depuis, elle est devenue un lieu de culture important puisqu’elle abrite de très nombreuses œuvres d’art (peintures, sculptures, céramiques) ainsi que les archives historiques de l’entité châtelettaine et du « Vieux Châtelet ».

La maison Paulus ouvre exceptionnellement ses portes au grand public. Une exposition prendra place au sein de ses murs. Elle présentera les œuvres majeures et les réalisations de cette famille d’artistes.

• Organisation : Société royale d’Histoire « Le Vieux Châtelet ».• Ouverture : sam. et dim. de 10h à 18h.• Renseignements : 071/38 27 12 (du lun. au dim. de 10h à 18h).• Site Internet : www.vieux-chatelet.be

Châtelet Rue des Gravelles, 95

RENÉ MAGRITTE ET SA MAISON D’ENFANCE

En 1911, le père de René Magritte fait bâtir une maison bourgeoise en briques et en pierre. Cette demeure familiale fait partie d’un ensemble de bâtiments de style Art nouveau du début du 20e s. Aujourd’hui, l’architecture intérieure y est encore telle que l’a connue l’artiste René Magritte. Une fois passé la porte d’entrée à la découpe originale, vous arriverez dans le hall où deux carya-tides distribuent les accès aux différentes pièces de l’habitation. Le salon au sol parqueté est décoré de deux colonnes sur balustrade créant un heureux effet de séparation qui rompt la longueur de la pièce. Deux très belles chemi-nées en marbre sont encore occupées par de gros poêles. Le plafond, comme il était pratiqué à cette époque, est décoré de motifs en stuc. Dans la cuisine, les murs sont entièrement revêtus de faïences de Bouffioulx.

Lodelinsart Place du Gros-Fayt

LE QUARTIER DU GROS-FAYT LIEU-DIT AUX MULTIPLES PERSONNALITÉS

Situé sur une hauteur, le Gros-Fayt est un des lieux-dits de la commune de Lode-linsart. Ce quartier est déjà cité dans une liste des biens de l’abbaye de Lobbes, rédigée vers 868-869 par Jean, évêque de Cambrai, sur l’ordre de Lothaire II. Le premier habitant de Gros-Fayt est un dénommé Jean Le Mal dont la demeure se trouvait côté rue Courbe à l’orée du bois de Gros-Fayt. Aux 19e et 20e s., la commune de Lodelinsart était si riche que tous les quartiers étaient appelés « le petit Paris ».

Au cours d’une balade dans le quartier pittoresque de Lodelinsart, vous décou-vrirez, à travers le patrimoine architectural et les lieux-dits, les Gros-Faytois et Gros-Faytoises qui ont marqué l’entité depuis la Préhistoire. Sur la place du Gros-Fayt se situait le château de Monsieur Goffe, directeur et fondateur d’une verrerie. François Dupret était, quant à lui, le propriétaire d’un château qui prend place à l’angle de la rue qui porte aujourd’hui son nom. En 1870, cet avocat de formation donna à l’Administration communale des cours de culture maraîchère et d’arboriculture. Entre 1850 et 1960, P.-J. Thys était maître verrier et propriétaire du château située rue Jules Destrée. Rue des Hauchies, vous admirerez l’un des témoignages de la Première Guerre mon-diale. Sur ce site, un bunker a été construit par les Allemands afin de stocker les munitions affectées à la « Défense contre les aéronefs » (DCA). À cet endroit, seront évoqués des faits de résistance ainsi que trois Gros-Faytois : les instituteurs Octavien Collard et Pierre Rock et l’échevin Jean Dardenne. Ces trois personnalités ont été déportées pendant la guerre et sont décédées dans des camps. La cité Boisseau est un ensemble de maisons ouvrières, les corons, qui témoignent des rapports entre les patrons et les ouvriers au 19e s. En compagnie de passionnés et d’historiens locaux, vous continuerez votre promenade sur les pas de ces maîtres verriers, résistants, artistes et révolutionnaires qui ont façonné l’histoire du quartier du Gros-Fayt.

• Organisation : Tribu Gros-Fayt.be.• Ouverture : sam. et dim. de 9h à 11h30 et de 14h à 16h30.• Visites guidées : sam. et dim. à 9h et 14h par groupe de 50 visiteurs max. (durée : 2h).• Renseignements : 0495/82 20 81 (du lun. au ven. de 19h à 20h) ou par courriel

à [email protected].

Marcinelle Rue du Cazier, 80

SUR LES TRACES DES GRANDES FIGURES DU PAYS NOIR ET DES HÉROS DE LA BATAILLE DU CHARBON

Le site de l’ancien charbonnage du Bois du Cazier est caractérisé par trois bâti-ments construits, vers 1930, en briques et pierre parallèles sous bâtières d’ar-doises. Le 8 août 1956, un tragique accident entraîne la mort de 262 mineurs et provoque la fermeture du charbonnage en 1967. Au sein du cimetière de Marcinelle, deux monuments aux mineurs témoignent de cette catastrophe. Au milieu d’une pelouse d’honneur, 70 tombes se dressent marquées par des dalles blanches dont 17 sont gravées d’un laconique « inconnu ».

Dans le cadre de la candidature du Bois du Cazier au Patrimoine mondial de l’Unesco, l’ancienne partie de ce lieu de repos a fait l’objet d’un classement. Quelques grandes figures sont enterrées dans le cimetière de Marcinelle :

- Jules Destrée, célèbre homme politique belge né à Marcinelle en 1863 ;

- Paul Pastur, député permanent de la Province du Hainaut, originaire de Marcinelle. Vous pourrez y lire la célèbre maxime « Unis dans la vie, réunis dans la mort » ;

- Eugène Mascaux, bourgmestre de Marcinelle de 1907 à 1934 ;

- Georges Lemaître, chanoine catholique, astronome et physicien belge à l’origine de la théorie du Big Bang.

Une pelouse d’honneur est notamment dédiée aux combattants locaux des deux Guerres mondiales. Celle-ci est entourée de deux zones d’inhumation militaire, l’une française, l’autre du Commonwealth. Enfin, un cimetière juif, l’un des deux seuls de Wallonie, présente un patrimoine mixte entre Art déco et époque contem-poraine. Pour rejoindre le Bois du Cazier, cette découverte est aussi l’occasion de parcourir la drève de la Mémoire qui se trouve à proximité du cimetière.

• Organisation : Le Bois du Cazier.• Ouverture : sam. et dim. de 10h à 17h.• Départ : rue des Sarts.• Visites guidées : sam. et dim. à 11h et 15h par groupe de 25 visiteurs max. (durée : 1h30).• Renseignements : 071/88 08 56 (du lun. au ven. de 9h à 16h) ou par courriel à

[email protected].• Site Internet : www.leboisducazier.be

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C H Â T E L E T - C H I È V R E S - C H I M A Y

Huissignies Rue de l’Église

À LA DÉCOUVERTE DU MONUMENT DE JACQUES DE SAINT-GENOIS, SEIGNEUR DE LADEUZE

L’église Saint-Martin de Huissignies est une construction de tradition clas-sique. Principalement en pierre siliceuse de la région de Nimy-Maisières, ce sanctuaire est bâti probablement vers 1583. Il présente une nef de cinq travées avec collatéraux, une tour carrée occidentale et un chœur plus bas à chevet plat. En 1903, cette construction est restaurée sous la direction de l’architecte tournaisien Alphonse Dufour. L’ensemble est monté sur un soubassement à assises régulières de grès et de calcaire ponctué de pierres d’angle largement espacées.

Au sein de cette église, le visiteur découvrira la pierre funéraire de Jacques de Saint-Genois, seigneur de Ladeuze, et celle de son épouse Catherine Van Utenhove, fille de Nicolas Van Utenhove, seigneur d’Audenarde. Cette pierre tombale sera mise à l’honneur dans une exposition retraçant l’his-toire de Saint-Genois et de ses blasons, de l’église Saint-Martin de Huis-signies et de ses cloches parrainées au 18e s. par le duc d’Arenberg et son épouse.

• Organisation : Office du Tourisme de la Ville de Chièvres.• Ouverture : sam. et dim. de 10h à 18h.• Visites guidées : sam. de 14h à 18h par groupe de 25 visiteurs max. (durée :

1h30).• Renseignements : 069/68 61 80 ou 068/64 59 61 ou 0473/84 17 96 (du lun. au

ven. de 9h à 16h30) ou par courriel à [email protected] ou [email protected].

• Site Internet : www.officedutourismechievres.be

C H I M AY

Chimay Rue de Forges, 2

LE BARON FRANZ DE VOGHEL ET L’HÔTEL POCHET

Située entre une cour et un beau jardin à la française, cette ancienne demeure d’une branche de la famille des notables Pochet a été construite durant la deuxième moitié du 18e s. Bâti en briques et calcaire, le bâtiment présente une façade classique dont l’entrée est flanquée de pilastres à refends ponctués d’une sphère d’amortissement. Reposant sur un sou-bassement en pierre, il est composé de deux niveaux et de six travées de baies de type tournaisien.

En 1947, le baron Franz de Voghel, ancien ministre belge, tombe sous le charme de cet hôtel. Avec l’aide de l’architecte Jean-Caneel Claes, il décide de redessiner les jardins. Dans le cadre des Journées du Patrimoine, les jardins à la française, classés depuis 1973, seront exceptionnellement accessibles au public.

• Organisation : Syndicat d’Initiative de la Ville de Chimay.• Ouverture : sam. de 10h à 11h30 et de 15h à 16h30 et dim. de 10h à 11h30 et

de 14h30 à 16h.• Renseignements : 060/21 18 46 ou 060/51 00 74 (du lun. au ven. de 9h à 17h)

ou par courriel à [email protected].• Site Internet : www.si-chimay.be

Chimay Rue de Noailles, 6

LES MUSICIENS D’AUTREFOIS À LA DÉCOUVERTE DE CHIMAY

Chimay est une ville riche pour son patrimoine architectural et son histoire. Elle est également connue pour avoir accueilli de nombreux musiciens et compositeurs à la renommée internationale. Les princes de Chimay, passionnés de musique, ont été, à de nombreuses occa-sions, des mécènes. Leur demeure, le château des princes de Chimay, se situe sur un éperon rocheux. Elle est entourée à l’ouest et au nord par la vallée de l’Eau Blanche et par les vestiges d’une ancienne forte-resse en pierre calcaire. Édifié à l’emplacement d’un ancien donjon, cet édifice a connu plusieurs phases de construction. Au 19e s., le prince François-Joseph de Riquet de Caraman (1771-1843) fait restaurer le château familial. En 1863, le même prince construit pour sa femme, Thé-résia Cabarrus, le théâtre dont la scène reçut de nombreux musiciens de 1958 à 1985. De 1991 à 2007, le théâtre accueille le « concours de Chant baroque » et le « festival de Musique baroque » créés par l’actuelle princesse de Chimay.

• Organisation : Service de la Culture de la Ville de Châtelet.• Ouverture : sam. de 10h à 12h et de 13h à 18h et dim. de 14h à 18h.• Visites guidées : sam. à 10h30 et 14h par groupe de 20 visiteurs max. (durée :

1h).• Animation : promenade Magritte, dim. à 15h.• Renseignements : 071/24 49 26 (du lun. au ven. de 8h à 17h et du lun. 02/07 au

ven. 31/08 de 7h à 13h) ou par courriel à [email protected].

C H I È V R E S

Chièvres Rue du Grand Vivier, 2

LE CHÂTEAU DES COMTES D’EGMONT : SON HISTOIRE, SES LIGNAGES ET SON PATRIMOINE ARCHITECTURAL

Après l’extinction de la famille de Chièvres à la fin du 12e s., l’alleu et le bourg castral passent aux mains de divers seigneurs : les de Rumigny, les de Gavre, les de Croÿ (15e s.), les Egmont (17e s.) et les Pignatelli (fin du 18e s.). Ces familles appartiennent à de puissants lignages dotés de vastes domaines et de charges publiques. Vers 1560, Charles de Croÿ fait bâtir, à front de la Grand-Place, un hôtel seigneurial de style Renaissance. Il sera occupé par les baillis de Chièvres qui exerçaient des fonctions politiques, administratives et judiciaires déléguées par leur seigneur. Vers 1700, les Egmont, même s’ils n’y résident pas, agrandissent cet hôtel d’une aile d’architecture traditionnelle.

Au début des années 1900, à l’arrière de l’actuelle résidence des comtes d’Egmont, s’établit la brasserie Victor Bréda. Vers 1920, un habitant d’Attre va marquer l’histoire de Chièvres, le dénommé Florent Declercq, jeune diplômé ingénieur brasseur. Il épouse Jeanne Bréda, fille de Victor Bréda et va donner une autre dimension à la brasserie du comte d’Egmont rebaptisée « brasserie Declercq-Bréda » (ou DB). La DB sera propriétaire de plus de 90 cafés et sa production annuelle atteindra 12.000 hectolitres dans les années 1970. La brasserie occupait approximativement 30 personnes jusqu’à ce qu’elle cesse son activité le 30 juin 1980. Le château, classé le 31 juin 1945, est depuis lors transformé en une paisible maison de retraite : la résidence des comtes d’Egmont.

L’histoire de ce château et de ses brasseurs vous sera racontée par le biais des visites guidées et d’une exposition située à l’hôtel de Ville.

• Organisation : Office du Tourisme de la Ville de Chièvres en collaboration avec l’Administration communale de la Ville de Chièvres.

• Ouverture : sam. et dim. de 10h à 18h.• Visites guidées : sam. à 10h30 et 14h et dim. à 10h30 par groupe de

25 visiteurs max. (durée : 1h30). Réservation souhaitée. • Animation : conférence sur « Chièvres et ses blasons », hôtel de Ville de

Chièvres, sam. à 11h.• Renseignements et réservation : 068/64 59 61 (du lun. au ven. de 9h à 16h30)

ou 069/68 61 80 ou 0473/84 17 96 (du lun. au ven. de 9h à 16h30) ou par courriel à [email protected] ou [email protected].

• Site Internet : www.officedutourismechievres.be/otchievres/

Chièvres Rue d'Ath, 90

DOMAINE DU MOULIN DE LA HUNELLE

Le domaine du moulin de la Hunelle comprend la ferme, le moulin cité dès 1574 comme moulin à papier, restauré et réaffecté au 19e s. ainsi que la chapelle de la Ladrerie remontant au 12e s. et transformée en ateliers sociaux « Travail pour tous ». Cette ancienne léproserie fut établie par Eva de Chièvres (1115-1181) hors des murs de la ville entre 1167 et 1181. Cette dernière sera mise à l’honneur tout comme Robert Flament, ancien bourgmestre de Chièvres et fondateur de l'associa-tion « Atelier protégé » qui s’est installée au domaine du moulin de la Hunelle en 1972.

Une représentation de la fanfare royale « Les Amis réunis de Chièvres Vaudignies » se tiendra dans la cour du domaine le dimanche. Le lieu sera animé de concerts donnés par des ensembles musicaux amateurs issus de Wallonie. Chorales, harmonies, fanfares, etc. interpréteront des œuvres de leur répertoire. La journée se clôturera par une prestation d'ensemble qui réunira plus de 100 musiciens. Ceci est une initiative de la fédération musicale du Hainaut.

• Organisation : Fanfare royale Les Amis réunis de Chièvres Vaudignies.• Animation : concert, dim. de 14h30 à 18h15.• Renseignements : 0477/18 98 75 ou par courriel à [email protected].

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C H I M A Y - C O M I N E S - W A R N E T O N - C O U R C E L L E S

Au cours d’un parcours historique au départ de l’église Saint-Pierre-et-Saint-Paul, vous découvrirez l’histoire et la topographie de la petite ville, le site du château, de l’abbaye et celui des anciens remparts disparus.

• Organisation : Société d’Histoire Comines-Warneton et Office du Tourisme de Comines-Warneton.

• Ouverture : sam. et dim. de 14h à 18h.• Visites guidées : sam. à 14h15 (visite ville) (durée : 2h) et dim. à 14h15 et 16h

(visite église) par groupe de 30 visiteurs max. (durée : 1h15).• Renseignements : 056/55 79 66 (du lun. au ven. de 8h30 à 16h30) ou

056/55 56 00 (du lun. au ven. de 9h à 17h) ou par courriel à [email protected] ou [email protected].

C O U R C E L L E S

Courcelles Rue Philippe Monnoyer, 46

QUATRE PERSONNALITÉS QUI ONT MARQUÉ COURCELLES

Située rue Monnoyer, « La Posterie » est un ancien relais postier du 18e s. Abandonné au milieu du 19e s., cet ensemble a été construit en briques et pierre calcaire sur un soubassement en moellons de grès.

Quatre personnalités qui ont rayonné à et au-delà de Courcelles seront présentées :

- André Henreaux, peintre natif de Courcelles, se révèle dans la peinture ornementale et décorative. Passionné de photographies, il s’adonnait à son passe-temps en prenant des clichés des monuments de son village natal. En 1963, il découvre la technique du fusain et devint très rapidement le célèbre caricaturiste du RAF dans le Journal de Charleroi ;

- Jean Ransy (1910-1991) était un artiste polyvalent qui pratiquait la peinture, la confection de tapisseries, etc. Professeur à l’Académie de Bruxelles et de Charleroi, il a notamment réalisé les mosaïques et les peintures murales de l’église Saint-Christophe ;

- Le peintre Waljé était un artiste graphique très actif à Courcelles. La majorité de ses œuvres présente des compositions figuratives teintées de symbolisme. ;

- Ernest Glinne était un homme politique socialiste, licencié en sciences politiques. Député de Charleroi de 1961 à 1997, il a été ministre de l’Emploi et du Travail de 1973 à 1974. En 1979, il devint chef du groupe socialiste au Parlement européen.

• Organisation : Centre culturel de Courcelles.• Ouverture : sam. et dim. de 10h à 18h.• Visites guidées : sam. et dim. de 10h à 18h.• Animation : possibilité de visites guidées pour les enfants de l’entité lun. 10/09.• Renseignements : 071/45 66 87 ou 071/46 17 57 (sam. 08/09 et dim. 09/09

de 10h à 18h).• Site Internet : www.laposterie.be

Trazegnies Place Albert Ier, 32

LE CHÂTEAU DE TRAZEGNIES ET SES GRANDES FIGURES

Le château de Trazegnies est mentionné pour la première fois en 1155 dans le cartulaire de l’abbaye de Floreffe mais il semble que la seigneurie soit antérieure à cette date. De la demeure construite par Gilles Ier, il ne subsiste qu’une cave romane du 11e s. En 1554, le château est incendié par les troupes du roi de France Henri II. À l’exception du châtelet d’entrée daté du 13e s., l’ensemble est reconstruit à la fin 16e s. Au début du 17e s. Gillion-Othon fait construire le corps de logis en style Louis XIII. En 1614, le domaine est érigé en marquisat et reste dans les mains de la famille de Trazegnies jusqu’en 1862. En 1891, l’ensemble des terres et du château est racheté par la société des Charbonnages de Bascoup qui le céda plus tard, en 1913, à l’État belge. En 1926, l’association des « Amis de Trazegnies » devient propriétaire des lieux. Aujourd’hui, le château de Trazegnies est inscrit sur la liste de l’Institut du Patrimoine wallon.

Des générations d’hommes se sont succédé entre les murs du château de Trazegnies de Gilles le Brun à Charles Delporte en passant par Jean III chevalier de la Toison d’Or, François Dubois le Grand Condé, les architectes Dubroeucq, Alexandre Beyart, Simon de Brigode ou encore le légendaire chevalier bigame. Toutes ces personnalités ont été séduites par cette

Le temps d’un circuit, venez découvrir l’histoire de Chimay à travers ces virtuoses de la musique. Vous passerez devant les monuments embléma-tiques de la cité et découvrirez les personnages qui y ont vécu ou qui ont fréquenté les lieux. Luigi Cherubini (1760-1842), ami des princes de Chimay, retrouva le goût de la composition dans cette même ville. Il y créa et termina sa « messe en Fa ». Daniel-François-Esprit Aubert (1782-1871), proche de François Joseph de Riquet de Caraman, composa l’un des opéras les plus connus de la région, « Jean de Chimay ». D’autres maestros pour lesquels la ville de Chimay fut une source d’inspiration seront évoqués pendant la visite.

• Organisation : Syndicat d’Initiative de la Ville de Chimay.• Visites guidées : sam. à 10h, 11h, 15h, 15h (NL) et 16h30 et dim. à 10h, 11h30,

14h, 14h (NL) et 15h par groupe de 25 visiteurs max. (durée : 1h).• Animations :

- présentation d’orchidées en hommage à Alfred Cogniaux, hôtel de Ville de Chimay, sam. et dim. de 10h à 16h30 ;

- concert de carillons, collégiale Saint-Pierre-et-Saint-Paul, sam. à 16h et dim. à 11h ;

- concert exceptionnel de clôture par la chorale Guillaume Dufay, Grand-Place, dim. de 16h à 17h.

• Renseignements : 060/21 18 46 ou 060/51 00 74 (du lun. au ven. de 9h à 17h) ou par courriel à [email protected].

• Site Internet : www.si-chimay.be

C O M I N E S - W A R N E T O N

Warneton Place de l’Abbaye, 3

WARNETON AU FIL DU TEMPS, SEIGNEUR... CHÂTELLENIE ET VILLE

Si le passé historique de Warneton ne se révèle pas ostensiblement, la disposition de ses rues, ses lieux-dits et ses abords de Lys, l’évoquent indéniablement.

Succédant à un premier édifice du 7e s., l’église paroissiale Saint-Pierre-et-Saint-Paul a été détruite en 1915 et reconstruite en 1924 d’après les plans de l’architecte Raison. Cet édifice de style néobyzantin est une ample et claire bâtisse de briques reposant sur un soubassement en pierre. Elle comporte une nef bordée de collatéraux, un transept et un chœur en abside à deux travées droites flanquées de chapelles. Lors de la reconstruction de l’église paroissiale détruite au cours de la Première Guerre mondiale, deux tombeaux polychromés ont été découverts. Ces tombes classées représentent un exemple rare de l’art funéraire du 14e s. L’une est celle d’un abbé du 14e s., l’autre celle de Robert de Cas-sel, fils du comte de Flandre Robert de Béthune, seigneur de Warneton de 1320 à 1331. Ce dernier séjourna régulièrement dans son château de Warneton et choisit comme lieu de sépulture l’abbaye voisine de sa résidence. L’église Saint-Pierre-et-Saint-Paul conserve de maints souvenirs de l’abbaye dont les stalles baroques de 1700. Le décor de céramiques flammées (autels, chaire de vérité, confessionnaux) donne à l’édifice un cachet particulier et unique.

COMINES-WARNETON/Warneton. Tombeau polychromé. © Office du Tourisme de Comine.

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C O U R C E L L E S - D O U R - E N G H I E N

• Organisation : Administration communale de Dour - service Bibliothèque.• Ouverture : sam. et dim. de 10h à 18h.• Animation : concert de la Société royale des Fanfares de Dour, sam. et dim. de

16h à 20h. • Renseignements : 065/76 18 44 (du lun. au jeu. de 8h à 18h) ou 0478/67 22 94

(du lun. au jeu. de 8h à 18h) ou par courriel à [email protected].

Dour Rue du Roi Albert, 56

ISABELLE BLUME AU TEMPLE PROTESTANT DE DOUR

Classé en 1977, le temple protestant de Dour est l’un des seuls à posséder un coq érigé sur son clocher. Dès la fin du 16e s., la communauté pro-testante s’organise à Dour. Elle fut victime de nombreuses persécutions avant que le temple protestant ne soit inauguré en 1827. La communauté fut déterminante pour le développement économique de Dour en étant à l’origine de nombreuses industries : charbonnage, corderie, câblerie, fonderie, minoterie, tannerie, brasserie et distillerie.

Le personnage d’Isabelle Blume est une figure emblématique de la cause féminine. Fille d’un pasteur protestant qui fréquente Defuisseaux, elle épouse David Blume qui, en 1913, deviendra le pasteur de Dour. Élue députée en 1936 sans avoir pu voter, elle milite pour l’égalité des sexes, organise la journée internationale de la femme et obtient notamment le droit de vote pour celles-ci. Pendant la guerre, elle rejoint Londres où elle participe au Gouvernement de Camille Huysmans en tant que secrétaire d’État à la marine. Plus tard, elle s’implique intensément dans le Conseil mondial de la Paix dont elle devient présidente vers 1966-69. Son fils, Jean Blume, et son petit-fils, Alain Goldschlager, continueront le combat pour plus d’égalité et de tolérance.

• Organisation : La Roulotte théâtrale.• Ouverture : sam. et dim. de 14h à 18h.• Visites guidées : sam. et dim. toutes les 45 min. par groupe de 40 visiteurs max.

(durée : 30 min.).• Renseignements : 065/65 55 92 ou 0478/25 95 54 (du lun. au dim. de 10h à

18h) ou par courriel à [email protected].

E N G H I E N

Enghien Rue Montgomery, 7

LA MAISON JONATHAS ET SA LÉGENDE

La maison Jonathas est l’un des plus anciens édifices de la ville d’Enghien. Cette imposante bâtisse a été identifiée en 1980 comme l’ancien donjon d’habitation du castrum d’Hugues d’Enghien, fondateur de la cité. Cette demeure porte le nom de Jonathas en souvenir de l’un de ses hypothétiques propriétaires. Le dénommé Jonathas, de confession juive, aurait vécu durant la deuxième moitié du 14e s. et aurait été assassiné non loin de sa maison. De nombreux Enghiennois sont encore, de nos jours, persuadés que son fantôme hante cette demeure.

demeure dont de nombreuses parties ont disparu aujourd’hui. De l’édifice qui comptait à l’origine quatre tours et une enceinte fortifiée, il ne reste qu’une seule tour et deux ailes.

Au cours de visites guidées, vous parcourez les caves, les salles de récep-tion, la salle des chevaliers avec ses fresques murales et passerez devant le châtelet d’entrée.

• Organisation : Les Amis du château de Trazegnies asbl.• Ouverture : sam. et dim. de 10h à 18h.• Visites guidées : sam. et dim. sur demande de 10h à 18h par groupe de

25 visiteurs max. (durée : 1h). • Animations :

- pour les enfants, visite didactique du château sur les traces des grandes figures ; - exposition d’œuvres d’artistes locaux ; - petite restauration.

• Renseignements et réservation : 071/45 10 46 (du lun. au jeu. de 9h à 16h).• Site Internet : www.chateaudetrazegnies.be

D O U R

Blaugies Planche à l’Aulne, 47

LA MAISON DU JUGE ALBERT LIBIEZ

Bâti en 1789, cet ancien logis de ferme fut acquis en 1922 par Albert Libiez pour servir de maison de campagne à sa famille domiciliée à Pâturages. Né en 1877 à Wihéries, il était juge de paix des cantons de Dour et de Pâturages. Grande figure de la résistance belge pendant les deux guerres mondiales, il a créé le journal clandestin « La Liberté ». Entre 1922 et 1940, il séjournait souvent dans sa maison de campagne à Blaugies et y organisait avec ses amis des parties de chasse dans les bois de Colfontaine. Celles-ci se terminaient la plupart du temps par de joyeuses agapes préparées par le couple de concierges qui vivait dans une autre partie de la demeure. Arrêté en juin 1942, il a été déporté dans les camps d’Esterwegen et y décéda le 9 août 1943. Au sein de cette bâtisse, venez découvrir la personnalité et l’histoire de ce héros de la résistance, le juge Albert Libiez. Une seule pièce de la maison sera visitable. Vous pourrez y admirer une étonnante cheminée ouverte et un plafond composé de petites voûtes de briques typique des anciennes demeures de la région du Tournaisis.

• Organisation : Propriétaire privé.• Ouverture : sam. et dim. de 10h à 18h.• Renseignements : 065/65 51 81 (sam. 08/09 et dim. 09/09 de 10h à 18h) ou

par courriel à [email protected].

Dour Rue des Croix

SI L’HISTOIRE DU BELVÉDÈRE ET DE SON PROPRIÉTAIRE ÉMILE CAVENAILLE M’ÉTAIENT CONTÉS

Situé à proximité du chemin des Croix, le site du belvédère s’étend sur une large superficie. Dès 1830, les propriétaires, Wauquiez et Julia Thon, décident d’exploiter l’endroit sous la forme d’une mine à ciel ouvert. En 1865, le site est vendu à la Société des Charbonnages Sainte-Croix et Sainte-Claire de Boussu. Quelque temps plus tard, le puits no 6 est creusé et prend le nom de « Tapatout » et est revendu, 3 ans plus tard, à la même société. Il sera modernisé, notamment, par l’implantation d’une machine d’extraction appelée « châssis à molette » ainsi que l’établissement d’une salle des machines. Grâce à ces deux inventions, le charbon pouvait être extrait à une profondeur de 460 m. En 1901, l’exploitation prend fin et la famille Cavenaille rachète le site ainsi que les ruines de la tour Malakoff. Elle installe également une brasserie qui se développe assez rapidement dans la région. En 1910, les Cavenaille font appel à l’architecte Pary pour restaurer les ruines de la tour et les réaffecter en hôtel.

Le belvédère dourois vous sera présenté à travers la figure d’Émile Cave-naille, brasseur bien connu dans la région. Il a dynamisé le site en y aménageant une hostellerie et un parc qui ont accueilli des activités créatrices et sportives pour les jeunes de la région. Émille Cavenaille est aussi reconnu pour avoir organisé les célèbres fêtes de la bière sur le site.

Une représentation de la Société royale des Fanfares de Dour se tiendra sous un chapiteau au belvédère de Dour. Le lieu sera animé de concerts donnés par des ensembles musicaux amateurs issus de Wallonie. Chorales, harmonies, fanfares, etc. interpréteront des œuvres de leur répertoire. La journée se clôturera par une prestation d'ensemble qui réunira plus de 100 musiciens. Ceci est une initiative de la fédération musicale du Hainaut.

DOUR/Dour. Temple protestant. © Roulotte théâtrale.

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E N G H I E N - E R Q U E L I N N E S

Charles d’Arenberg, il acheta le domaine à Henry IV en 1606. Le génie du père Charles permit de créer, entre autres, les cinq jardins historiques du parc d’Enghien. La visite se poursuivra par un tour en ville qui vous fera décou-vrir la personnalité d’Anne de Croÿ. Ce circuit se terminera au couvent des capucins, fondé vers 1616 par le prince comte Charles d’Arenberg. Il abrite actuellement le musée du Cercle archéologique dont les collections renfer-ment de nombreux documents ayant trait à la famille d’Arenberg.

• Organisation : Office du Tourisme.• Ouverture : sam. de 14h à 18h et dim. de 10h à 12h et de 14h à 18h.• Visites guidées : sam. à 14h et dim. à 10h par groupe de 30 visiteurs max.

(durée : 1h30).• Renseignements : 02/397 10 20 (du lun. au ven. de 8h à 16h) ou 02/397 10 25

(du sam. au dim. de 10h à 18h) ou par courriel à [email protected].• Site Internet : www.enghien-edingen.be

E R Q U E L I N N E S

Solre-sur-Sambre Route de Mons, 182

PERSONNAGES HISTORIQUES ET LÉGENDES DE LA HAUTE SAMBRE

Construite entre les 18e et 19e s. par Charles Halbrecq, la ferme au Clocher se présente sous la forme d’un quadrilatère entourant une cour pavée. Cette demeure, bâtie en grande partie en moellons, doit son nom à un imposant clocher qui domine l’ensemble. Dans le prolongement de l’axe d’entrée, se situe un logis en briques et pierre calcaire daté de 1792 par une inscription sur le linteau d’une porte. Le clocher est une tour en briques et pierre de trois niveaux couronnée d’une flèche octogonale à girouette.

Au cours d’un parcours intitulé « personnages historiques de la Haute Sambre », vous partirez sur les traces des grandes figures qui ont marqué l’histoire de la région telles que Nicolas de Barbençon, fondateur de l’abbaye de la Thure en 1244. Une promenade théâtrale révélera au visiteur les légendes de la région. Pour la période romaine, la personnalité de Jules César qui a modelé géographiquement et culturellement la région sera évoquée. Pour la période autrichienne, Marie-Thérèse de Hongrie, à l’origine de la construction de la route Mons-Beaumont, sera mise en lumière. Toutes ces personnalités seront ramenées à la vie le temps d’un week-end.

• Organisation : Propriétaire privé et Cercle d’Histoire d’Erquelinnes.• Ouverture : sam. de 10h à 12h et de 13h à 18h et dim. de 10h à 12h et de 14h30

à 18h.• Animations :

- pour les enfants, parcours du bâtisseur, circuit explicatif des techniques de construction à l’ancienne avec jeu-questionnaire ;

- reconstitution du bivouac du 1er corps d’armée du lieutenant-général Jean-Baptiste Drouet.

• Renseignements : 0477/51 84 41 (du lun. au sam. de 8h à 20h) ou par courriel à [email protected].

• Site Internet : www.lafermeduclocher.be

Au cours de visites guidées, le public aura l’occasion de se replonger dans les mystères et les légendes de la ville d’Enghien à travers le personnage de Jonathas.

• Organisation : Office du Tourisme.• Ouverture : sam. de 14h à 18h et dim. de 10h à 12h et de 14h à 18h.• Visites guidées : sam. à 14h et dim. à 10h par groupe de 30 visiteurs max.

(durée : 1h30).• Animation : exposition autour de l’artiste Bagher, rez-de-chaussée du centre

culturel d’Enghien.• Renseignements : 02/397 10 20 (du lun. au ven. de 8h à 16h) ou 02/395 10 25

(du sam. au dim. de 10h à 18h) ou par courriel à [email protected].• Site Internet : www. enghien-edingen.be

DE PLUS…

Toujours à Enghien, découverte du cimetière d’Enghien, porte d’Hérinnes, avenue Élisabeth, sam. de 14h à 17h et dim. de 13h à 17h.

Plusieurs personnalités qui ont marqué l’entité reposent au sein du cimetière d’Enghien telles que Louis Parmentier, rosiériste célèbre du 19e s., Clotilde Ortegat, fondatrice et abbesse du couvent des Clarisses, des concessions des Capucins, des pères jésuites, des sœurs augustines, la famille Empain, Ernest Matthieu, avocat et historien célèbre du 19e s. et la famille Delannoy dont Pierre Delannoy qui a été le bourgmestre d’Enghien pendant 50 ans et donna son nom à la Grand-Place.

• Organisation : Office du Tourisme.• Départ : chaussée d’Enghien, 1541.• Visites guidées : sam. à 14h et dim. à 13h par groupe de 30 personnes max.

(durée : 1h)• Renseignements : 02/397 10 20 (du lun. au ven. de 8h à 16h) ou 02/397 10 25

(du sam. au dim. de 10h à 18h) ou par courriel à [email protected].• Site Internet : www.enghien-edingen.be

Enghien Rue du Parc, 5

LA FAMILLE EMPAIN AU CHÂTEAU D’ENGHIEN

Imposant domaine de 182 ha, le parc entourant le château d’Enghien com-prend deux parties : une partie agricole et une autre partie ornementale composée de bois, de jardins et de plans d’eau. Remontant au 15e s., le parc conserve de nombreuses constructions édifiées au fil des siècles. En 1606, Henri VI, roi de France, décide de vendre le château à la famille d’Arenberg qui en reste propriétaire jusqu’au début du 20e s. Les Arenberg apportent de nombreuses modifications au site dont l’aménagement de cinq espaces quadrilatères : le jardin des Fleurons, le jardin des Fleurs, le labyrinthe, le jardin des Nains et le jardin des Orangers. Au début du 20e s., les Empain, industriels actifs en Égypte et en Chine, rachètent le parc du château d’Enghien. En 1913, ils font construire, à l’emplacement de l’ancienne orangerie du parc, un château de style Louis XVI. En 1986, le bâtiment est vendu à la Ville d’Enghien. En collaboration avec la Région wallonne, des travaux de restauration et un programme de mise en valeur sont entrepris. En 1993, le parc d’Enghien est classé Patrimoine exceptionnel de Wallonie.

Le public est invité à découvrir l’histoire de la famille Empain au château d’Enghien dont seul l’extérieur sera accessible. Au cours d’un circuit his-torique, les visiteurs partiront sur les pas de cette famille dont l’empreinte est encore profonde sur de nombreux lieux patrimoniaux tels l’aménagement du petit parc ou encore certains vitraux de l’église Saint-Nicolas.

• Organisation : Office du Tourisme d’Enghien.• Ouverture : sam. de 14h à 18h et dim. de 10h à 12h et de 14h à 18h.• Départ : rue du Parc, 5.• Visites guidées : sam. à 14h et dim. à 10h par groupe de 30 visiteurs max. (durée : 1h30).• Renseignements : 02/397 10 20 (du lun. au dim. de 8h à 18h) ou par courriel à

[email protected].• Site Internet : www.enghien-edingen.be

Enghien Rue du Parc, 5

L’IMPACT DE LA FAMILLE D’ARENBERG SUR LA VILLE ET LE PARC D’ENGHIEN

En empruntant ce circuit qui traversera les rues d’Enghien vous en appren-drez plus sur l’histoire de la maison d’Arenberg. Cette illustre famille fut d’une importance capitale dans le développement de la ville et du parc d’Enghien.

Vous commencerez par une visite du parc (voir ci-dessus) qui doit principa-lement son développement au père Charles de Bruxelles. Capucin et fils de

ENGHIEN/Enghien. Parc d’Enghien. Cliché G. Focant © SPW.

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Le château de la Paix doit aussi son succès à un personnage historique qui n’y passa pourtant qu’une nuit. Après la bataille de Ligny, le 16 juin 1815, qui se conclut par la victoire des troupes napoléoniennes, Napoléon y prit ses quartiers. Chose exceptionnelle, il ne quitta sa chambre qu’à 11h le lendemain matin. Les longues heures perdues lors de cette matinée vont permettre aux troupes prussiennes de battre en retraite et de rejoindre les troupes de Wellington à Waterloo où Napoléon sera vaincu.

• Organisation : Office communal du Tourisme Fleurusien.• Ouverture : sam. et dim. de 9h30 à 17h30.• Visites guidées : sam. et dim. à 10h, 11h30, 13h30, 15h et 16h30 par groupe de

15 visiteurs max. (durée : 1h).• Renseignements : 0494/64 52 85 (du lun. au ven. et le sam. 08/09 et dim.

09/09 de 8h à 16h).• Site Internet : www.fleurus.be

F R A M E R I E S

Frameries Grand-Place, 1

UN HOMME, UNE HISTOIRE : LOUIS PIÉRARD, FIGURE EMBLÉMATIQUE DE FRAMERIES

À l’hôtel de Ville de Frameries, deux expositions seront consacrées à Louis Piérard et Joseph Dufrane dit Bosquétia, figures emblématiques de l’entité. Louis Piérard, journaliste, critique d’art, académicien, conférencier et homme politique, a marqué son époque et sa région du Borinage sur le plan politique, social et culturel. Joseph Dufrane est un auteur d’œuvres originales : chansons, pièces de théâtre ou encore opérettes. Il est éga-lement à l’origine de la chanson Enn c’est nie co Fram‘ri’s (Et ce n’est pas encore Frameries) considérée comme l’hymne de la ville. Les nombreux témoignages regroupés au sein de ces expositions permettront au public de découvrir, à la fois, les multiples facettes de ces personnalités hors du commun et le patrimoine culturel de Frameries.

• Organisation : Administration communale de Frameries.• Ouverture : sam. de 9h à 12h et de 13h30 à 16h.• Renseignements : 065/61 12 11 (du lun. au ven. de 8h30 à 12h) ou par courriel à

[email protected].• Site Internet : www.frameries.be

Sars-la-Bruyère Place de Sars

LE CHANOINE PUISSANT ET LE DONJON DE SARS-LA-BRUYÈRE

Le donjon roman et la ferme de la Poterie sont aujourd’hui les derniers témoins de l’ancienne propriété des seigneurs de Sars. En 1832, l’ensemble, entouré de douves, a été racheté et réhabilité en brasserie. Situé à l’ouest de la ferme, le donjon a probablement été bâti au 13e s. Il présente un plan carré et une entrée surélevée menant à la salle principale. Construites en moellons, les murailles mesurent deux mètres d’épaisseur. Aujourd’hui, l’édifice comporte une salle inférieure, partiellement cavée, supportant le plancher de la salle principale voûtée. Des niveaux supérieurs, il ne subsiste que la terrasse extérieure à ciel ouvert reliée à la grande salle par un escalier. Le donjon de la Poterie est également inscrit sur la liste de l’Institut de Patrimoine Wallon.

Le chanoine Edmond Puissant, figure montoise bien connue, a habité Sars-la-Bruyère de 1914 à 1921 et a profondément marqué le village. Passionné par le donjon médiéval et son site, il les a sortis de l’oubli en les révélant à ses contemporains. Sur place, il a également réaménagé la ferme en ateliers de poterie, un savoir-faire qui deviendra célèbre dans la région, reprenant là une activité locale sans doute millénaire : la poterie du Donjon.

• Organisation : Comité du Donjon.• Ouverture : sam. et dim. de 10h à 18h.• Départ : Cercle Notre-Dame de la Fontaine, place de Sars.• Visites guidées : sam. et dim. à 10h et 14h par groupe de 20 visiteurs max.

(durée : 1h30).• Animations :

- exposition sur les activités d'Edmond Puissant, Cercle Notre-Dame de la Fontaine ; - exposition sur Sars-la-Bruyère à l'époque du chanoine et évocation de la

poterie, église Saint-Jean-Baptiste ; - conférence « Sur les pas du chanoine Puissant à Sars », église Saint-Jean-

Baptiste, place de Sars, sam. à 8h.• Renseignements : 0491/59 09 45 (du lun. au dim. de 9h à 20h) ou par courriel à

[email protected].• Site Internet : www.sarslabruyere.net

E S T I N N E S

Vellereille-les-Brayeux Rue Grégoire Jurion, 22

DÉCOUVERTE DE L’ABBAYE DE BONNE-ESPÉRANCE : SON HISTOIRE ET SES VISITEURS CÉLÈBRES

L’abbaye de Bonne-Espérance est la seule abbaye du Hainaut dont les bâtiments ont échappé aux destructions de la Révolution française. Telle qu’elle se présente aujourd’hui, elle constitue un joyau de l’architecture du 18e s. et est, à ce titre, classée monument exceptionnel de Wallonie.

L’abbaye est fondée en 1130 par l’ordre des prémontrés. Au 18e s, elle est complètement reconstruite en style gothique. Certains éléments de cette époque sont encore visibles : le cloître, la salle capitulaire et la cuisine. La tour de l’église, érigée au 15e s., appartient au gothique hennuyer tandis que l’église et la sacristie, reconstruites entre 1770 et 1789, témoignent parfaite-ment du style néoclassique de l’architecte Laurent-Benoît Dewez. Ce dernier sera présenté dans une exposition préparée par la cellule Communication de l’Institut du Patrimoine wallon : « Laurent-Benoît Dewez et son temps ».

L’histoire de l’abbaye de Bonne-Espérance garde également le témoignage de visiteurs de marque : la comtesse de Hainaut, Marguerite de Bavière, Louis XI de France (qui offrit une chapelle) ainsi que les archiducs Albert et Isabelle qui y venaient régulièrement en pèlerinage.

• Organisation : Maison de la Mémoire de Bonne-Espérance asbl.• Ouverture : sam. de 13h à 18h et dim. de 10h à 18h.• Visites guidées : sam. à 14h, 15h, 16h et 17 h et dim. à 11h, 14h, 15h et 16 h par

groupe de 40 visiteurs max. (durée : 1h).• Renseignements : 0477/99 58 29 ou 0496/86 88 18 (du lun. 27/08 au dim.

09/09 de 16h à 20h) ou par courriel à [email protected].• Site Internet : www.college-bonne-esperance.be

La soirée inaugurale des Journées du Patrimoine se déroulera à l’abbaye de Bonne-Espérance.

Spectacle des chorales Poly' sons et Scala, ven. 07/09 à 20h30 (voir 4e de couverture).

• Renseignements : 085/27 88 80 ou par courriel à [email protected]

F L E U R U S

Fleurus Chemin de Mons, 61

LE CHÂTEAU DE LA PAIX ET SON PLUS CÉLÈBRE VISITEUR

Le château de la Paix est une résidence campagnarde construite à la fin du 18e s. Elle fut bâtie par un gentilhomme local, le chevalier de Barchi-fontaine, ancien officier de l’armée impériale de Napoléon Ier et survivant de la campagne de Russie. Cet édifice, de style classique, est édifié en briques et en pierre calcaire.

ESTINNES/Vellereille-les-Brayeux. Abbaye de Bonne-Espérance. © M. Servais.

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H O N N E L L E S

Angre Chemin du Caillou-qui-Bique, 18

THÉODORE BERNIER ET LE SITE DU CAILLOU-QUI-BIQUE

Le site du Caillou-qui-bique, le long de la Grande Honnelles, est un roc massif vieux de 370 millions d’années. Ce poudingue est en réalité un amas de sédiments de roches dures mesurant plus ou moins 25 m de hauteur. Selon la légende, les roches auraient été déposées par le diable dans la région. Aujourd’hui, ce site est apprécié pour ses promenades et sa tran-quillité. Théodore Bernier (1843-1893) était un historien et archéologue. Promoteur du tourisme en Haut-Pays, il publia, en 1886, un guide touristique sur le site du Caillou-qui-Bique et la grotte d'Angre. Cet ouvrage contribua à la renommée de la région. La personnalité et les nombreux travaux légués par Théodore Bernier seront mis en exergue lors d'une exposition et à travers la découverte du site du Caillou-qui-Bique.

• Organisation : Royal Syndicat d’Initiative du Haut-Pays.• Ouverture : sam. et dim. de 10h à 17h.• Visites guidées : sam. à 15h et dim. à 11h et 15h par groupe de 25 visiteurs max.

(durée : 1h).• Renseignements : 065/63 17 37 (du lun. au ven. de 8h à 18h) ou par courriel à

[email protected].• Site Internet : www.haut-pays.be

Fayt-le-Franc Rue de Rampemont, 1

ALEXANDRE DE RAMPEMONT AU CHÂTEAU-FERME DE RAMPEMONT

Camouflé dans son écrin de verdure, le château-ferme de Rampemont, bâti en pierre, briques et moellons, est un spacieux quadrilatère où sub-sistent plusieurs vestiges de l’ancienne demeure fortifiée du 13e s. La ferme regroupe, autour d’une cour carrée, d’une part, un long et bas logis remanié au 20e s. et, d’autre part, un logis plus ancien.

Siège d’une importante seigneurie réduite aujourd’hui à 5 ha, le domaine garde un parfum de Moyen Âge. En 1253, Alexandre de Rampemont a été cité comme témoin lors d’un différent opposant l’ordre du Temple à l’abbaye de Bonne Espérance (voir p. 34). Les interrogations et les rêves de cet érudit seront mis en scène lors d’une représentation théâtrale.

• Organisation : Propriétaire privé.• Ouverture : sam. et dim. de 14h à 18h.• Renseignements : 065/75 92 39 (du lun. au dim. de 9h à 18h).

Roisin Rue Émile Verhaeren, 23

MARTHE MASSIN ET L’ESPACE MUSÉAL ÉMILE VERHAEREN

Entre 1899 et 1914, Marthe Massin et son mari, Émile Verhaeren, ont séjourné dans une ferme-auberge en bordure du bois d’Angre. En 1918, la demeure est ravagée par un incendie. Les peintures, les dessins et les croquis de Marthe Massin ont permis la reconstruction de ce lieu à l’identique. Il accueille aujourd’hui l’espace muséal Émile Verhaeren. Le

G E R P I N N E S

Gerpinnes Rue Edmond Schmidt, 1

SUR LES PAS D’HENRI DEGLUME

Originaire de Gerpinnes, Henri Deglume, artiste impressionniste, vécut de 1865 à 1940. En suivant les ruelles et les venelles du bourg, le public est invité à parcourir les lieux de son enfance et de ses exploits. L’itinéraire reliera différents lieux patrimoniaux : l’église paroissiale Saint-Michel et ses orgues du 17e s. restaurées par Rudi Jacques, les vestiges d’une villa romaine et le château de la famille de Bruges.

• Organisation : Syndicat d’Initiative de Gerpinnes.• Ouverture : sam. et dim. de 10h à 12h et de 13h à 18h.• Visites guidées : dim. toutes les 2h15 par groupe de 20 visiteurs max. (durée :

1h30).• Animation : exposition des œuvres d’Henri Deglume, moulin banal.• Renseignements : 071/50 14 85 (du lun. au ven. de 9h à 17h) ou par courriel à

[email protected].• Site Internet : www.si-gerpinnes.be

H A M - S U R - H E U R E - N A L I N N E S

Ham-sur-Heure Rue d’Oultre-Heure, 20

LA RENAISSANCE DU CHÂTEAU DE HAM-SUR-HEURE

Situé sur la rive droite du lac de l’Eau d’Heure, le château de Ham-sur-Heure est une imposante demeure composée de deux ailes disposées en équerre. L’ensemble témoigne de différentes campagnes de construction du 15e s. au 19e s. La forteresse est, pour la première fois, mentionnée en 1245 bien que la seigneurie, dépendant de la principauté de Liège, soit déjà connue au 10e s.

Ce château, par succession, fut la propriété des familles de Morialmé et d’Enghien pour ensuite rester, durant 456 ans, propriété des comtes de Merode. En 1842, le comte Louis de Merode (1821-1876), sénateur sous Léopold Ier et époux de Léonie de Rouchechouart de Mortemart, hérite du château de Ham-sur-Heure. Inoccupé depuis 1875, celui-ci ne sera restauré qu’à partir de 1898. La renaissance du château est l’œuvre conjointe des nouveaux propriétaires, Renée de Merode et sa mère Léonie, mais aussi de l’architecte Pierre Langerock.

Une exposition mettra en avant toutes ces personnalités qui ont marqué l’ensemble de l’entité de Ham-sur-Heure. Des visites guidées en costume d’époque seront également organisées.

• Organisation : Administration communale de Ham-sur-Heure-Nalinnes.• Ouverture : sam. et dim. de 10h à 18h.• Visites guidées : sam. à 10h30, 14h, 15h, 16h et 16h30 et dim. à 10h, 10h45,

13h30, 15h, 16h et 16h30 par groupe de 25 visiteurs max. (durée : 1h30).• Animation : animation musicale « Cabaret 1900 », dim.• Renseignements : 071/22 97 85 ou 071/22 93 61 (du lun. au ven. de 9h à 16h).• Site Internet : www.ham-sur-heure-nalinnes.be

HAM-SUR-HEURE/Ham-sur-Heure. Château de Ham-sur-Heure. Cliché G. Focant © SPW.

HONNELLES/Fayt-le-Franc. Château-ferme de Rampemont. Cliché G. Focant © SPW.

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H O N N E L L E S - J U R B I S E - L A L O U V I È R E - L E N S

• Organisation : Écomusée du Bois-du-Luc et conservatoire de la Ville de La Louvière.

• Ouverture : sam. et dim. de 10h à 18h.• Visites guidées : sam. à 10h, 11h et 13h30 et dim. à 10h, 11h, 13h30 et 15h par

groupe de 50 visiteurs max. (durée : 45 min.).• Animations :

- concert de la Royale Harmonie de Frameries, de La Louvière Orchestra et du Gueviller's Band, sam. à 15h. Réservation obligatoire ;

- conférence de Corinne Boulangier autour de « Ma Terre 4. Chemin de fer, chemin de Rêves », dim. à 14h.

• Renseignements et réservation : 068/28 20 00 (du lun. au ven. de 9h à 17h) ou par courriel à [email protected].

• Site Internet : www.ecomuseeboisduluc.be

La Louvière Rue de Bouvy, 11

L’ŒUVRE DE POL BURY MISE À L’HONNEUR DANS L’ÉCRIN DU CHÂTEAU GILSON

Construit à la fin du 19e et au début du 20e s., le château Gilson est un bâtiment de facture néoclassique, bâti sur un soubassement à plaquis de calcaire. Sa façade présente deux niveaux et est renforcée aux angles par des pilastres à refends. Cet édifice est entouré d'un parc et d'un parvis pré-cédé d’une fontaine monumentale sculptée par l’artiste Pol Bury. Autrefois affecté en centre audiovisuel, le château Gilson fera l’objet d’une rénovation en juin 2012 afin d’abriter des activités socioculturelles.

Pol Bury est un artiste mondialement connu pour ses sculptures animées ou présentant des éléments mobiles. Il a également œuvré dans d’autres domaines artistiques tels que la peinture, le dessin, la lithographie et même la création de bijoux. Durant sa carrière, Pol Bury s'inscrit dans différents courants tels que le surréalisme, l’abstraction ou le cinétique et a collaboré avec plusieurs groupes d’artistes comme le groupe surréaliste « Rupture » et le groupe « Cobra ». Outre la fontaine du château, une autre réalisation se situe devant la gare du centre de La Louvière.

Une exposition d’œuvres principalement picturales vous présentera la personnalité et la carrière de l’artiste louviérois Pol Bury.

• Organisation : Ville de La Louvière et centre de la Gravure et de l’Image imprimée de la Communauté française de Belgique.

• Ouverture : sam. et dim. de 10h à 12h30 et de 13h30 à 16h30.• Renseignements : 064/27 81 19 (du lun. au ven. de 9h à 17h) ou 064/27 79 43

(du mer. au ven. de 7h30 à 16h30) ou par courriel à [email protected] ou [email protected].

• Site Internet : www.lalouviere.be

L E N S

Lens Rue Edgard Pierman, 6

SI LENS ET LOMBISE M’ÉTAIENT CONTÉS

Avant de suivre le parcours, à pied, en voiture ou en navette, vous êtes invités à réaliser une petite visite du musée de la Vie lensoise. Ce musée, fermé depuis quatre ans, aborde l’histoire de Lens à travers les siècles mais met aussi en avant la vie des acteurs à l’origine de la bourgade tels que Jean de Lens cinquième du nom, l’un des fondateurs du Trinitaire de Lens (1223), actuelle maison communale. Cette visite permettra aussi

public est convié à une exposition temporaire de reproductions de docu-ments, de photos et de peintures de Marthe Massin qui témoignent de la volonté de préservation de la mémoire verhaerienne dans cet écrin de nature.

• Organisation : Mémoire d’Émile Verhaeren Roisin asbl, Archives et musée de la Littérature (AML - KBR) et Province de Hainaut.

• Ouverture : sam. et dim. de 10h30 à 12h et de 14h à 18h.• Visites guidées : sam. et dim. à 15h par groupe de 30 visiteurs max. (durée : 2h).• Animation : pour les enfants, atelier de peinture et de dessin par groupe de

12 enfants max., sam. et dim. de 14h à 17h.• Renseignements : 0476/59 82 66 (du lun. au dim. de 10h à 18h).• Site Internet : www.emileverhaerenroisin.be

J U R B I S E

Erbaut Place d’Erbaut

UN PRÊTRE DANS LA RÉSISTANCE : LIÉVIN THÉSIN D’ERBAUT

L’abbé Liévin Thésin est né à Erbaut le 3 mars 1883. Son père était cabaretier sur la place du village. Décédé à Gilly le 2 février 1972, l’abbé est enterré à Erbaut. En 1916, il fonde, avec Léon Figue et un autre prêtre, un important réseau de renseignements sur le chemin de fer au profit des Alliés. Il est arrêté le 8 février 1918 et condamné à mort pour espionnage. Il échappe de peu à l’exécution, sa peine étant commuée en travaux forcés à perpétuité.

Ce sont ses actions héroïques durant la Première Guerre mondiale que le public aura l’occasion de découvrir ainsi que la qualité architecturale et le mobilier de l’église d’Erbaut. Ce lieu de culte, dédié à saint Barthélemy, a été reconstruit au 18e s. tout en conservant le chœur gothique du 16e s. L’église présente une nef unique de trois travées et une tour coiffant le pignon en façade. L’intérieur de style Louis XVI est d’une grande simplicité. Le mobilier, quant à lui, est composé d’une croix mutilée du 16e s., de deux autels latéraux à retable en chêne du 17e s. et de deux confessionnaux de style Louis XV datés de 1786.

• Organisation : PAC Jurbise, EAP du Doyenné de Lens et Administration communale de Jurbise.

• Ouverture : sam. et dim. de 14h à 18h.• Animations :

- promenade autour de l'église, la cure et le tumulus d'Erbaut ; - cérémonie sur la tombe du curé Thésin, cimetière d'Erbaut, sam. à 17h.

• Renseignements : 065/22 22 76 ou par courriel à [email protected].

L A L O U V I È R E

Houdeng-Aimeries Rue Saint Patrice, 2

BOIS-DU-LUC, LÀ OÙ LES HOMMES DONNENT DES SECOUSSES À LEUR SIÈCLE

Inscrit sur la liste de l’Institut du Patrimoine wallon, le site minier du Bois-du-Luc garde l’empreinte du passage, de l’influence directe ou de l’impact lointain de grands hommes : Newcomen, Watt, Marx, Godin, Canelle, Janlet, Van Acker, Lekeu, Sainte-Barbe, etc. Autant d’inventeurs, de techniciens, d’hommes politiques, d’ingénieurs, de théoriciens, de figures légendaires, de penseurs, d’architectes qui, tantôt encensés, tantôt oubliés dans les livres d’histoire, ont façonné le microcosme du Bois-du-Luc où convergent innovations technologiques et avancées sociétales. Grands hommes ? Le sont-ils uniquement parce qu’ils ont été connus et reconnus par leur temps et nos historiens ? Qu’en est-il des travailleurs, de tous ceux qui ont donné des « secousses à leur siècle » et qui ont tout autant apporté leur pierre à l’édifice ?

L’exposition « les Bâtisseurs d’avenir. La Louvière une ville s’invente » organisée dans le sillage de « La Louvière. Métropole Culture 2012 » vous invite à rencontrer ces hommes qui, par un jaillissement d’idées ou un élan social, ont fait du Bois-du-Luc, un lieu d’une grande modernité.

Une représentation d'orchestres se tiendra dans le parc du Bois-du-Luc, le samedi. Le lieu sera animé de concerts donnés par des ensembles musicaux amateurs issus de Wallonie. Chorales, harmonies, fanfares, etc. interpréteront des œuvres de leur répertoire. La journée se clôturera par une prestation d'ensemble qui réunira plus de 100 musiciens. Ceci est une initiative de la fédération musicale du Hainaut.

LA LOUVIÈRE/Houdeng-Aimeries. Sainte Barbe. © D. Vansteene.

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L E N S - L E S B O N S V I L L E R S - L O B B E S - M O M I G N I E S - M O N S

accepte à condition que le curé de Lobbes vienne y célébrer la messe trois fois par semaine en mémoire de ses fondateurs.

Aujourd’hui, l’église de Bienne-lez-Happart, le presbytère et le vieux cime-tière forment le cœur historique du village. Un circuit pédestre vous fera découvrir ces trois lieux où sera évoquée la personnalité de Michel de Barbençon.

• Organisation : Association L’Enclos Saint-Rémy.• Ouverture : sam. de 10h à 18h et dim. de 14h à 18h.• Départ : ferme du château, rue de Grinchamps, 3.• Visites guidées : sam. et dim. à 15h et 16h30 par groupe de 20 visiteurs max.

(durée : 1h).• Renseignements : 071/59 19 10 (du lun. au ven. de 10h à 18h).

M O M I G N I E S

Monceau-Imbrechies Rue d’Imbrechies, 7

DAME JEANNE LE JOSNE DE JONSAC AU CHÂTEAU D’IMBRECHIES

Le château d’Imbrechies est une construction du 17e s. bien que certaines parties datent d’avant 1410. Située au milieu d’un jardin clôturé, cette demeure, en moellons bruts et pierre de taille calcaire, présente un plan de forme carré. Cette résidence est couverte d’une haute bâtière d’ardoises et est animée, à l’avant comme à l’arrière, par trois petites lucarnes à croupes disposées en quinconce. Le château d’Imbrechies vient d’être l’objet d’une restauration qui respecte l’originalité et l’histoire du bâtiment.

Dame Jeanne Le Josne, née à Mons en 1504, était mariée à Gilles « Le Veau » de Bouzaton, seigneur d’Imbrechies en 1473. Ce dernier était le maître d’hôtel des ducs de Bourgogne, Philippe le Beau et Charles Quint. Jeanne Le Josne de Jonsac, quant à elle, était la nourrice de Philippe le Beau et de Marguerite d’Autriche. Elle les suivait fréquemment lors de leurs voyages à travers l’Europe.

• Organisation : Tourisme Momignies Clémentine Delchambre.• Ouverture : sam. et dim. de 10h à 12h et de 13h à 17h.• Visites guidées : sam. et dim. toutes les demi-heures par groupe de 12 visiteurs

max. (durée : 3h).• Renseignements : 060/51 04 47 (du lun. au ven. de 9h à 12h) ou par courriel à

[email protected].

M O N S

Cuesmes Rue du Pavillon, 3

SUR LES PAS DE VINCENT VAN GOGH À CUESMES

Après une expérience malheureuse à Wasmes, Vincent van Gogh est recom-mandé auprès du pasteur Frank pour le seconder comme lecteur et évangé-liste bénévole. En août 1879, il arrive à Cuesmes et est hébergé dans une

de découvrir quelques personnages célèbres ainsi que leur demeure dont Jean de Lens, Paul Cuvelier et la famille de la Boëssière Thiennes de Lombise.

Au terme de cette visite, le public arpentera les rues de Lens où plusieurs arrêts sont prévus afin de pouvoir admirer quelques édifices majeurs de l'entité. Datée de 1863, l’église Saint-Martin de Lens se situe à l’empla-cement d’un ancien château fort. Elle recèle un mobilier de grande qualité tel que des fonts baptismaux en pierre moulurée de type hennuyer de la fin du 15e s. Un car vous transportera vers la place de Lombise où vous pourrez découvrir les abords du château. Vous visiterez également l’église Notre-Dame de Foy de style néoroman ainsi que sa superbe place de style Renaissance et baroque, trésors laissés par le marquis et la comtesse de la Boëssière Thiennes. L’église Notre-Dame fut construite en 1852 en pierre et briques d’après les plans de l’architecte athois M. Limbourg.

• Organisation : Musée de la Vie lensoise asbl.• Ouverture : sam. et dim. de 10h à 18h.• Départ : rue Edgard Pierman, 8. • Visites guidées : sam. et dim. à 11h par groupe de 40 visiteurs max. (durée : 1h30).• Animations :

- pour les enfants, exposition des formes d’écriture et d’instruments du 16e s. au 19e s. en costume d’époque ;

- présence de troupes médiévales, d’artistes peintres et d’artisans dans les rues de Lens.

• Renseignements : 0475/93 11 18 (du lun. au ven. de 9h à 18h).

L E S B O N S V I L L E R S

Rèves Rue de Bruxelles, 15

À LA DÉCOUVERTE DES SEIGNEURS DE RÊVES

Accolé à un donjon du 11e ou du 12e s., le château de Rèves abrite aujourd’hui l’école Sainte-Marie. Cette demeure est une construction en L en briques et pierre calcaire reposant sur un niveau de caves en moellons de grès. La façade du corps principal donnant sur le parc comporte deux niveaux et 20 travées. Les 12 travées centrales sont les vestiges du château construit en 1754 par les Montmorency, seigneurs de Rèves. Les autres travées latérales ont été construites ultérieurement dans le même esprit.

Lors de ce week-end, plusieurs seigneurs de Rèves tels que Allard (13e s.), René de Renesse (17e s.) et le comte de Larochefoucauld (fin 18e et début 19e s.) seront à l’honneur. Dans le cadre d’une exposition annuelle sur le thème des instruments de musique, une série de panneaux didactiques retraçera la vie et la carrière du célèbre violoniste belge originaire de la région de Charleroi, Arthur Grumiaux.

• Organisation : Rodava asbl.• Ouverture : sam. de 13h à 18h et dim. de 13h à 20h.• Visites guidées : sam. et dim. à 14h et 16h (durée : 1h).• Animation : pour les enfants, découverte des instruments de musique.• Renseignements : 071/84 57 28 (du lun. au sam. de 9h à 20h).

L O B B E S

Bienne-lez-Happart Route de Rouveroy, 42

QUAND, EN 1311, MICHEL DE BARBENÇON SE FIT LE PROMOTEUR D’UNE PAROISSE À BIENNE-LEZ-HAPPART

L’église paroissiale Saint-Rémy, située sur une esplanade, est une construc-tion néogothique en briques, pierre calcaire et grès. Elle est composée de trois nefs de trois ou quatre travées, d’un faux transept, d’un chevet polygonal et d’une tour carrée hors-œuvre à l’ouest. À proximité de la tour, le presbytère, daté du 18e s., est une longue et basse construction en moellons de calcaire.

Au 14e s., les seigneurs de Barbençon sont non seulement bâtisseurs de châteaux et d’abbayes mais ils s’impliquent aussi activement dans la vie de leur village. En 1311, la chapelle castrale était desservie par le curé de l’église de Lobbes. Le 10 avril 1311, le doyen et le chapitre de Lobbes, sou-tenus par Michel de Barbençon, font connaître à l’évêque de Cambrai leur intention de séparer la chapelle castrale de Lobbes. L’évêque de Cambrai

MOMIGNIES/Monceau-Imbrechies. Château d’Imbrechies.© R. Jacobs.

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M O N S

Jemappes Place de Jemappes

ÉVOCATION DU PEINTRE ALLARD L’OLIVIER

Érigée en 1877 pour démontrer la grandeur de Jemappes, la maison com-munale est entièrement rénovée en 2009 à la demande des citoyens. Aujourd’hui, la bibliothèque de la Ville de Mons occupe une partie des lieux.

L’accès au hall de la maison communale permettra au public d’admirer les cinq fresques réalisées expressément pour ce lieu en 1921 par l’artiste hen-nuyer Fernand Allard l’Olivier (1883-1933). « La Ronde des Saisons » ainsi que les panneaux illustrant « Les Quatre Éléments » sont les témoins passés de l’importance de Jemappes pendant la Révolution industrielle. Ces peintures sont caractérisées par un mélange d’idéalisme et de réalisme propre à l’œuvre de l’artiste qui s’amuse à célébrer la vie ouvrière en la magnifiant.

• Organisation : Bibliothèque ville de Mons - Jemappes.• Ouverture : sam. et dim. de 10h à 17h.• Visite guidée : sam. à 15h par groupe de 25 visiteurs max. (durée : 1h).• Animations :

- pour les enfants de 7 à 10 ans, création d’une fresque, sam. de 14h à 16h ; - accessibilité des œuvres d’Allard l’Olivier à l’hôtel de Ville de Quaregnon

(065/46 86 61).• Renseignements : 065/56 22 20 (du mar. au ven. de 9h30 à 17h) ou par courriel

à [email protected].• Site Internet : www.mons.be

Mons Rampe du château

LOUIS LEDOUX : SCULPTEUR AUX ORIGINES DU BEFFROI DE MONS

Situé sur le sommet de la colline de Mons, le beffroi, construction d'une hauteur de 87 m, est l'unique édifice de ce type de style baroque en Bel-gique. Ce beffroi présente un plan carré et des parements en moellons de grès animés d'éléments architectoniques en pierre bleue.

famille de mineurs qui compte sept enfants, les Decrucq. Ils vivront dans une petite maison ouvrière située dans une ruelle à passage. Les mineurs venant des quartiers populaires de Mons prenaient souvent ce raccourci pour gagner leur lieu de travail, les fosses. Dans cette maison, une pièce était réservée au culte protestant. Vincent y lisait, commentait la Bible le dimanche et y organisait une école pour les enfants.

À l’entrée de ce passage se trouvaient une brasserie et quelques maisons. Au-delà du site, s’étendait un bel étang, une fermette et la rue Neuve. Depuis le 19e s., il ne subsiste de cet ensemble que la maison-temple, restaurée pour la troisième fois par la Ville de Mons en 2007.

Une exposition originale, des animations, des lectures, des mini- conférences et des projections présenteront la vie et la personnalité de Vincent van Gogh. Au rez-de-chaussée du bâtiment, le public découvrira une des œuvres phares de cet artiste : « Les Bêcheurs ».

Trois grandes figures emblématiques de Mons 2015 seront mises à l’hon-neur à travers un parcours thématique : Vincent van Gogh, Roland de Lassus (voir p. 39) et saint Georges (voir p. 40).

• Organisation : Maison van Gogh.• Ouverture : sam. et dim. de 10h à 18h.• Renseignements : 065/35 56 11 (du mar. au dim. de 12h à 18h) ou 065/31 36 49

(du lun. au ven. de 9h à 19h) ou par courriel à [email protected].

Havré Chaussée du Roeulx, 1101

CHARLES-ALEXANDRE DE CROŸ ET LA RÉHABILITATION DU CHÂTEAU D’HAVRÉ

Dès le début du Moyen Âge, le châtelain de Mons est rémunéré par une forteresse et une terre circonvoisine. Le château actuel remonte aux 14e et 15e s. Souvent attaqué et incendié, il fut reconstruit à la fin du 16e s. et au début du 17e s. À l’origine, le château d’Havré était un vaste ensemble en briques, ceinturé de larges douves. Aujourd’hui, de cette forteresse, il ne subsiste que quelques ruines. Dans ce paysage dominent essentiellement les tours d’angles dont la plus connue et la plus ancienne, la tour d’Enghien, construction de trois niveaux sur une large base. Le château d’Havré est inscrit sur la liste de l’Institut du Patrimoine wallon.

En 1599, l’infante Isabelle, fille du roi d’Espagne Philippe II, s’installe à Bruxelles en tant que gouvernante de nos provinces. Elle confie les charges de surintendant des finances au marquis de Croÿ Havré et à son fils Charles-Alexandre. Après deux sièges en 1572 et un incendie en 1573, le marquis de Croÿ Havré est obligé d’occuper son hôtel particulier à Bruxelles. Son fils, Charles-Alexandre, décide d’entreprendre une vaste campagne de restauration du château familial. En 1603, l’évêque de Cam-brai consacre à nouveau la chapelle castrale profanée lors du passage des armées protestantes.

• Organisation : Les Amis du château des ducs d’Havré asbl.• Ouverture : sam. de 10h à 18h et dim. de 11h à 18h.• Visites guidées : sam. à 10h et dim. à 11h par groupe de 20 visiteurs max.

(durée : 50 min.).• Renseignements : 065/87 25 35 (du mar. au ven. de 10h à 16h) ou par courriel à

[email protected].

MONS/Cuesmes. Maison Van Gogh. Cliché G. Focant © SPW.

MONS/Mons. Beffroi.© G. Dumont.

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liée aux origines de la ville, elle est toujours, à l’heure actuelle, vénérée à travers ses reliques. À l’occasion du 14e centenaire de la naissance de sainte Waudru, un parcours guidé mettra en évidence son iconographie au sein de son lieu de culte. Les statues, les peintures et les vitraux de la collégiale évoquent différents aspects de la patronne de Mons. Une plaquette explicative accompagnera la visite guidée.

Roland de Lassus, qualifié de « prince des musiciens », est né à Mons en 1532. Ce personnage est un grand compositeur de l’école franco-flamande de la Renaissance. Ses 52 messes sont considérées comme des chefs-d’œuvre de la polyphonie. En 1970, un hommage, une cantoria, due au sculpteur Christian Leroy, fut réalisée au pied de la collégiale.

Trois grandes figures emblématiques de Mons 2015 seront mises à l’honneur à travers un parcours thématique : Vincent van Gogh (voir p. 37), Roland de Lassus et saint Georges (voir p. 40).

• Organisation : Fabrique d’Église Sainte-Waudru.• Ouverture : sam. de 9h à 18h et dim. de 11h30 à 16h45.• Visites guidées : sam. à 10h, 11h, 13h30, 14h30, 15h30 et 16h30 et dim. à

12h30, 13h30, 14h30 et 15h30 par groupe de 30 visiteurs max. (durée : 1h).• Animations :

- pour les enfants, jeu-questionnaire sur la collégiale sainte Waudru ; - messe a capella double chœur de Roland de Lassus interprétée par le groupe

Équissonance, dim. à 10h15.• Renseignements : 065/33 73 75 (du lun. au ven. de 9h à 12h) ou par courriel à

[email protected].• Site Internet : www.waudru.be

Mons Rue d’Havré

L’EXALTATION DU STYLE BAROQUE EN L’ÉGLISE SAINT-NICOLAS

En 1224, la paroisse Saint-Nicolas est dotée d’une série d’édifices dont la plupart ont disparu à l’heure actuelle. En 1664, un incendie ravage l’ancienne église. Très rapidement, l’architecte Antony reconstruit le bâtiment en style baroque et le termine en 1701. La tour gothique, bâtie en briques, a été refaite à l’emplacement initial, à l’extrémité du bas-côté sud du bâtiment. Aujourd’hui, l’église Saint-Nicolas comporte une triple nef en pierre et briques de cinq travées bordées de chapelles, un transept non saillant et un chœur de trois travées. En cours de restauration, ce lieu de culte possède de véritables joyaux tels que les bas-reliefs sculptés par Charles Auguste Fonson, artiste montois du 18e s. Cet artiste a réussi une brillante synthèse entre la fantaisie rococo de son époque et la tradition classique du sculpteur Du Brœucq. Charles Auguste Fonson a notamment collaboré avec plusieurs grands ateliers de Nivelles et de Gand.

Des visites guidées seront organisées sur l’histoire et les phases de res-tauration de cet édifice ainsi qu’une description de la vie et de l’œuvre artistique de Charles Auguste Fonson.

• Organisation : Fabrique d’Église Saint-Nicolas.• Ouverture : sam. de 10h à 12h et de 15h à 19h et dim. de 10h45 à 13h et de 15h

à 19h.• Visites guidées : sam. à 10h et 15h et dim. à 11h et 15h par groupe de

30 visiteurs max. (durée : 2h).• Renseignements : 065/87 40 46 (du lun. au ven. de 9h à 16h) ou par courriel à

[email protected].

Mons Place Warocqué, 17

RAOUL WAROCQUÉ, MÉCÈNE DE LA FACULTÉ WAROCQUÉ À MONS

L’Institut Warocqué à Mons est l’un des témoins majeurs du rôle de Raoul Warocqué au-delà de la région du Centre. Ce bâtiment, construit entre 1902 et 1910, est l’œuvre des ingénieurs Henri Dutrieux et François Burton. Cet Institut est un exemple remarquable de l’architecture Art déco par ses baies, sa toiture sur charpente métallique et sa variété de matériaux tels que l’acier, le béton, la pierre et la brique. Il est aussi doté d’une décoration très variée de vitraux, de mosaïques et de stucs. Pour la construction de ce monument, les ingénieurs ont eu recours à une technique peu courante à cette époque : l’utilisation de pieux afin de stabiliser le sol instable par la présence des fossés des anciennes fortifications.

Sans Raoul Warocqué, l’Institut n’existerait pas à l’heure actuelle. C’est lui qui a acheté le terrain et les premiers locaux de l’Institut commercial des industriels en Hainaut et a décidé de financer la construction du bâtiment actuel. Au-delà du mécénat financier, Raoul Warocqué était impliqué dans le programme de cet Institut et très soucieux d’offrir aux

Vous êtes invités à une évocation théâtrale teintée d’humour et d’émotion qui se déroulera au cœur du beffroi. Le parc du château sera exception-nellement ouvert pour cette occasion. Les marionnettes du « Bétième montois » raconteront, d’une part, l’histoire et la carrière internationale de l’artiste Louis Ledoux né à Mons en 1616 et, d’autre part, replongeront le spectateur dans la vie du sculpteur au moment de la construction du beffroi en 1662. Dans ce lieu patrimonial, vous visiterez une exposition dédiée au beffroi de Mons et aux dessins laissés par son architecte tels que ceux de la chapelle Sainte-Calixte ou encore du parc du château.

• Organisation : Ville de Mons.• Ouverture : sam. et dim. de 11h à 12h et de 14h à 18h.• Départ : parc du château.• Animation : pour les enfants et les adultes, spectacle de marionnettes sam. et

dim. à 11h, 14h, 15h30 et 17h.• Renseignements : 0492/91 90 59. (du lun. au ven. de 9h à 16h30) ou par

courriel à [email protected].• Site Internet : www.mons.be

Mons Rue Marguerite Bervoets, 2

ARTISTES ET PATRIMOINE À MONS

Situé au cœur de la ville, le bâtiment de la bibliothèque centrale de l’Uni-versité de Mons a été construit au 17e s. Aujourd’hui, cet édifice est le seul vestige encore visible d’un vaste ensemble occupé par un collège jésuite. Au début du 19e s., la municipalité de Mons y installe sa bibliothèque publique, reprise en 1966 par le centre universitaire de l’État à Mons, ancêtre de l’actuelle UMONS.

La bibliothèque de l’UMONS et les Archives de l’État à Mons vous proposent une exposition basée sur des documents originaux tirés des collections de ces deux institutions. Cet événement mettra en valeur quelques artistes qui, par le passé, se sont illustrés dans la capitale du Hainaut ou à l’étranger : la personnalité de Roland de Lassus (1532-1594) et le souvenir qu’il a laissé dans la mémoire collective des Montois, les architectes Claude-Joseph de Bettignies (1675-1740), Charles Sury (1814-1865) et Joseph Hubert (1822-1910), le graveur Auguste Danse (1829-1929) fondateur d’une école de gravure, etc.

• Organisation : Bibliothèque de l’UMONS et Archives de l’État à Mons.• Ouverture : sam. et dim. de 9h30 à 17h.• Visites guidées : sam. et dim. toutes les heures à partir de 10h par groupe de

15 visiteurs max. (durée : 30 min.).• Renseignements : 065/37 30 63 (du lun. au ven. de 8h à 17h) ou par courriel à

[email protected].

Mons Place du chapitre, 1

SUR LES PAS DE SAINTE WAUDRU ET DE ROLAND DE LASSUS

Patrimoine exceptionnel de Wallonie, la collégiale Sainte-Waudru est une construction d’inspiration gothique brabançonne bâtie entre 1450 et 1621. Ce lieu de culte est composé de quatre parties : une tour occidentale inachevée, une triple nef de sept travées, un transept saillant et un vaste chœur de quatre travées. Cette église est dédiée à sainte Waudru, patronne de la ville. Waudru s’installe au 7e s. sur la colline de Mons. Étroitement

MONS/Mons. Collégiale Sainte-Waudru.© Fabrique d'église Sainte-Waudru.

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M O N S

À titre individuel, les deux hommes ont aussi exprimé leurs talents dans des secteurs différents. Père de la documentation, Paul Otlet est aujourd’hui considéré comme l’un des précurseurs d’Internet. Lauréat du prix Nobel de la Paix en 1913, Henri La Fontaine est reconnu pour ses idées pacifistes. Autour d’eux, d’autres personnalités comme Léonie La Fontaine ou Hem Day ont tenté d’influencer la société vers plus d’égalité entre hommes et femmes ou contre la politique militariste de l’État.

Aujourd’hui, Google, l’un des opérateurs digitaux mondiaux les plus in-fluents, reconnaît sa filiation avec le concept du Mundaneum d’Otlet et de La Fontaine.

• Organisation : Mundaneum asbl.• Ouverture : sam. et dim. de 13h à 18h.• Visites guidées : sam. et dim. de 13h à 17h toutes les demi-heures par groupe de

20 visiteurs max. (durée : 30 min.).• Renseignements : 065/31 53 43 (du lun. au ven. de 9h à 17h) ou par courriel à

[email protected].• Site Internet : www.mundaneum.be

Mons Grand-Place, 22

SAINT GEORGES ET LE DRAGON, ENTRE RÉALITÉ ET IMAGINAIRE

Saint Georges a-t-il un jour vraiment existé ? Son histoire relève-t-elle du mythe ou de la réalité ? À la découverte d’un personnage énigmatique, un parcours dans le cœur de la ville est proposé aux visiteurs dans le cadre de la création du futur centre d’Interprétation qui lui sera dédié à Mons dès 2013. Les visites guidées partiront depuis la Grand-Place (rampe de Garouste) à la découverte du saint dans la cité. Le visiteur voyagera de la Ducasse rituelle de Mons, reconnue par l’Unesco en tant que patri-moine immatériel, aux interprétations d’artistes contemporains (fresque de Garouste et tapisserie à l'hôtel de Ville) en passant par la « Légende dorée » de Jacques de Voragine (13e s.). Les origines de la confrérie de Monseigneur saint Georges à Mons seront également évoquées, notam-ment par le biais du futur centre d’Interprétation de saint Georges et du dragon au Mont-de-Piété.

L’utilisation d’une tablette interactive viendra compléter la visite-conférence organisée par le conservateur du futur centre d’Interprétation de saint Georges et du dragon.

Trois grandes figures emblématiques de Mons 2015 seront mises à l’honneur à travers un parcours thématique : Vincent van Gogh (voir p. 37), Roland de Lassus (voir p. 39) et saint Georges.

• Organisation : Ville de Mons.• Départ : Grand-Place, rampe de Garouste.• Visites guidées : sam. et dim. à 13h30 et 15h par groupe de 30 visiteurs max.

(durée : 1h).• Renseignements : 0492/91 90 59 (du lun. au ven. de 9h à 16h30) ou par courriel

à [email protected].• Site Internet : www.mons.be

Mons Grand-Place, 22

SUR LES TRACES DE NOS GRANDS HOMMES ET FEMMES À MONS

L’Office du Tourisme de la Ville de Mons vous convie à participer à un circuit pédestre à la rencontre de celles et de ceux qui ont marqué l’histoire montoise dans les domaines civil, militaire, religieux, artistique ou encore scientifique. Sur la Grand-Place, l’hôtel de Ville est le résultat d’une double campagne de construction par l’architecte Michel de Layens en 1479. La façade, d’inspiration gothique brabançonne, s’élève sur deux niveaux de dix travées soulignées par un lourd cordon. À cet endroit, seront évoquées les figures de Carlier, d’Hennebique, de Duvivier, De Bettignies, de Du Brœucq et de bien d’autres personnalités. Inspirée par l’église Saint-Pierre de Louvain, la collégiale Sainte-Waudru (voir p. 39) est un édifice apparte-nant au courant gothique brabançon. Cet édifice comporte une tour occi-dentale inachevée, une triple nef de sept travées, un transept saillant et un vaste chœur. Dans ce lieu de culte seront mis en lumière les musiciens Guillaume de Fayt et Gilles Binchois ou encore le sculpteur Leroy. Au cours de ce parcours, vous découvrirez d’autres bâtiments qui font la fierté de la Ville de Mons ainsi que d’autres figures comme le marquis de Gages pour l’hôtel de la rue d’Enghien ou encore Marguerite Bervoets, résistante belge durant la Seconde Guerre mondiale.

jeunes un enseignement de qualité afin de valoriser l’industrie belge. Une exposition permettra de découvrir les autres facettes de la personnalité de Raoul Warocqué, plus souvent cité comme un grand collectionneur.

• Organisation : Hainaut Culture et Démocratie asbl.• Ouverture : sam. et dim. de 10h à 18h.• Renseignements : 065/31 49 63 (du lun. au ven. de 9h à 17h) ou 0478/12 21 27

(sam. 08/09 et dim. 09/09 de 10h à 18h) ou par courriel à [email protected].• Site Internet : www.hainautculturedemocratie.be

Mons Rue de Nimy, 76

PAUL OTLET ET HENRI LA FONTAINE : ACTEURS ET PENSEURS D’UNE SOCIÉTÉ IDÉALE

À la fin du 19e s., les fondateurs du Mundaneum ont eu pour ambition de conjuguer culture et paix dans un contexte particulièrement hostile à ces idées. Animateurs de cette expérience unique, Paul Otlet et Henri La Fontaine ont mis leurs convictions au service d’un idéal politique et social. Cette ambition commune les a conduits à des projets politiques précurseurs tels que l’Unesco. Ils ont contribué à penser notre société de la connaissance, de manière à la fois démocratique et mondiale.

MONS/Mons. Faculté Warocqué. © HCD.

MONS/Mons. Mundaneum. F. Raevens © Mundaneum.

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M O N S - M O N T I G N Y - L E - T I L L E U L

Le public pourra découvrir le projet du futur centre d’Interprétation des minières néolithiques de Spiennes, centre qui verra le jour en 2013 à Petit-Spiennes.

• Organisation : Service public de Wallonie, Société de Recherche préhistorique en Hainaut et Ville de Mons.

• Ouverture : sam. et dim. de 10h à 12h et de 13h à 17h.• Visites guidées : sam. et dim. de 10h à 16h toutes les heures par groupe de

100 visiteurs max. (durée : 1h). • Renseignements : 0492/91 90 59 (du lun. au ven. de 9h à 16h30) ou par courriel

à [email protected].• Site Internet : www.minesdespiennes.org/

M O N T I G N Y - L E - T I L L E U L

Montigny-le-Tilleul Rue Wilmet, 5

SUR LES PAS DE PIERRE PAULUS, JULES DESTRÉE ET LES SOLVAY

Ce circuit permettra de visiter plusieurs lieux en association avec trois personnalités :

- Pierre Paulus (1881-1959), connu sous le nom du baron Pierre Paulus de Châtelet, peintre expressionniste natif de Châtelet ;

- Jules Destrée (1863-1936), homme politique belge membre à l’origine du parti libéral et journaliste ;

- Ernest Solvay (1838-1922), chimiste et industriel belge, à l’origine de la Société industrielle Solvay. Avec son frère, Alfred Solvay, il créa la première entreprise Solvay en 1863 près de Bruxelles.

Le parcours passera notamment par :

- l’Amicale Solvay construite vers 1937-1939 par l’architecte Cozac ;

- l’hôtel de Ville de Charleroi (voir p. 28), bâtiment édifié de 1920 à 1934 par l’architecte André où une exposition mettra en lumière Jules Destrée, Pierre Paulus et les Solvay ;

- le domaine du château de La Hulpe, propriété des Solvay depuis 1893 (voir p. 41).

Vous admirerez également à La Louvière l’une des œuvres de Pierre Paulus « L’épopée ouvrière » peinte en 1925 pour décorer les murs de la maison du Peuple de Trazegnies. Sauvée et restaurée en 1976, elle est aujourd’hui conservée à l’hôpital Tivoli. La journée se terminera à Rebecq où se trouve la maison natale des Solvay.

• Organisation : Les Amis de Montigny asbl.• Visite guidée : sam. à 8h30 un groupe de 50 visiteurs max. (durée : 12h30).

Réservation obligatoire.

• Renseignements et réservation : 071/51 51 51 (du lun. au sam. de 8h à 20h).

• Organisation : Office du Tourisme de la Ville de Mons.• Ouverture : sam. et dim. de 9h30 à 18h.• Visites guidées : sam. et dim. à 10h, 11h, 12h, 13h, 14h, 15h et 16h par groupe

de 25 visiteurs max. (durée : 2h).• Renseignements : 065/33 55 80 (du lun. au sam. de 10h à 18h et dim. de 11h à

17h) ou par courriel à [email protected].• Site Internet : www.monsregion.be

Mons Grand-Place, 22

CLAUDE JOSEPH DE BETTIGNIES : ARCHITECTE ET SCULPTEUR MONTOIS

La Ville de Mons doit beaucoup à l’architecte et sculpteur montois du 18e s., Claude-Joseph de Bettignies. Cet artiste des Pays-Bas espagnols et autrichiens est né à Mons en 1675 et est décédé en 1740. Élève de l’architecte Louis Ledoux, Claude-Joseph de Bettignies a réalisé de nombreux monuments religieux dans la ville de Mons tels que la chapelle des couvents des Ursulines et des Vistandines. Il a également reconstruit l’église Saint-Nicolas d’Havré et le campanile de l’église Sainte-Élisabeth.

Afin de valoriser ce riche patrimoine bâti et sculpté, un parcours, libre ou guidé, vous emmènera à travers les rues du centre-ville montois. Les his-toires parfois oubliées au cœur d’édifices majeurs comme la chapelle du couvent des Ursulines, future réserve des collections d’œuvres d’art de la Ville, ou encore l’église Sainte-Élisabeth vous seront dévoilées. Pour les personnes qui souhaitent visiter librement les lieux, un document reprenant le parcours est disponible sur simple demande auprès de l’Office du Tou-risme.

• Organisation : Musées communaux de la Ville de Mons.• Visites guidées : sam. et dim. à 10h et 15h par groupe de 25 visiteurs max.

(durée : 1h30). Réservation obligatoire.• Renseignements et réservation : 065/40 53 24 (du lun. au ven. de 9h à 16h) ou

par courriel à [email protected].• Site Internet : www.mons.be

Mons Rue du Grand Trou Oudart

MÉMOIRES DE PIERRES

Un circuit mettra en lumière les hommes célèbres de Mons ou d’ailleurs qui sont passés ou qui ont demeuré au sein de la ville du Doudou. Pendant ce parcours, vous vous arrêterez sur la Grand-Place où vous pourrez admirer l’hôtel de Ville, réalisation de l’architecte Mathieu de Layens. Vous ferez également une halte rue des Clercs, devant l’hôtel de Peissant, construction attribuée à l’architecte et sculpteur montois Jacques Du-brœucq. Enfin, situé rue Notre-Dame Debonnaire, le musée Puissant porte le nom d’un chanoine qui relança les musées et le folklore montois au 20e s. Lors de ce rallye pédestre, d’autres édifices de culte et figures emblématiques de l’histoire de la Ville de Mons vous seront présen-tés.

• Organisation : Lions Club, Cercle Heraldus et maison de la Mémoire de Mons.• Ouverture : dim. de 10h à 15h.• Animations : pour les enfants et les adultes, rallye historique et architectural sur

les enseignes, les blasons, les façades, les campaniles, les portes et devinettes sur les figures montoises.

• Renseignements : 065/35 13 94 ou 065/36 04 04 (du lun. au ven. de 9h à 18h).

Spiennes Rue d’Harmignies, 52

VISITEURS ET FOUILLEURS ILLUSTRES

Spiennes est un village habité dès le paléolithique. Les fouilles ont révélé d’anciennes traces d’exploitation et d’industrie du silex. Vous êtes invités à partir à la redécouverte du site de Spiennes à travers ses visiteurs et fouilleurs illustres. Au cours de ces visites, seront évoqués les « pères de la Préhistoire » comme Sir Johns Evans, archéologue et géologue anglais (1823-1908), l’abbé Breuil, préhistorien français (1877-1961) et André Leroi-Gourhan, ethnologue, archéologue et historien français (1911-1986). Une exposition retracera l’histoire de ces hommes qui, aux 19e et 20e s., ont contribué à la renommée de la Préhistoire et à celle du site des minières néolithiques de Spiennes. Les guides met-tront également en lumière le célèbre photographe surréaliste montois, Marcel G. Lefrancq.

MONS/Spiennes. Site archéologique des minières néolithiques de Spiennes. J-L Dubois © SRPH.

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M O R L A N W E L Z - M O U S C R O N

L’Institut technique de la Fédération Wallonie-Bruxelles a été fondé grâce aux donations d’Arthur, de Georges et de Raoul Warocqué. Cette école a été inaugurée en 1885. Dans le hall d’entrée, vous découvrirez l’intervention de ces mécènes à travers une exposition d’objets et d’archives qui retracent l’histoire et le début de l’école industrielle de Morlanwelz.

• Organisation : ITFWB Morlanwelz.• Ouverture : sam. et dim. de 10h à 18h.• Animations :

- pour les enfants, jeux anciens en bois et animations diverses ; - bar ginguette avec animation musicale ; - petite restauration.

• Renseignements : 0475/39 61 74 ou 064/43 21 89 (du lun. au ven. de 9h à 16h).

Morlanwelz-Mariemont Rue de Montaigu

L’EMPREINTE DES WAROCQUÉ SUR LA COMMUNE DE MORLANWELZ

Le prieuré de Montaigu est l’un des plus anciens édifices de la commune de Morlanwelz probablement construit vers 1625 comme en témoigne l’inscription sur le linteau de la porte au nord. Après la signature de la Trève de douze ans en 1625, les gouverneurs de nos régions, les archi-ducs Albert et Isabelle décident d’empêcher le culte protestant de se répandre en propageant activement la foi catholique. Suite à cette déci-sion, de nombreux lieux de culte sont édifiés. Dans ce contexte, Sébastien Deppe, religieux de l’abbaye de Bonne-Espérance (voir p. 34), profite de l’engouement des archiducs pour construire une chapelle. En 1741, le toit de la chapelle menace de s’effondrer et fait l’objet de réparations par le maître charpentier Armand Cligné et le maçon Pierre-André Piroux. Pendant la Révolution française, le prieuré est vendu à la « Société Charbonnière de Mariemont-Olive » et ensuite à la famille Warocqué. À l’intérieur de l’édifice, une exposition sera consacrée à Raoul Waroc-qué.

• Organisation : Cercle d’Histoire et d’Archéologie de Morlanwelz.• Ouverture : sam. et dim. de 10h à 12h et de 14h à 17h.• Animation : exposition sur Raoul Warocqué, prieuré de Montaigu, sam. et dim.• Renseignements : 0476/89 94 13 (de 10h à 18h).

DE PLUS…

Toujours à Morlanwelz, circuit en bus au départ du prieuré de Montaigu reliant les différents sites évoquant les multiples facettes de la personnalité de Raoul Warocqué à Morlanwelz, sam. et dim. à 10h et 14h.

Durant le circuit, plusieurs arrêts sont prévus aux endroits significatifs que sont la maison communale, le plateau Warocqué, l’église, les écoles, l’Institut technique (voir ci-contre) et le musée royal de Mariemont (voir ci-contre).

• Organisation : Cercle d’Histoire et d’Archéologie de Morlanwelz.• Renseignements : 0476/89 94 13 (de 10h à 18h).

M O U S C R O N

Mouscron Rue des Brasseurs, 3

VISITE HISTORIQUE SUR LES PERSONNALITÉS INTERNATIONALES À MOUSCRON

Qu’ils aient modifié nos frontières ou les aient simplement traversées, plusieurs grands personnages ont marqué notre patrimoine local. Le musée de Folklore de Mouscron vous invite à les découvrir au fil de ses collections et d’une promenade historique. Des guides-comédiens vous emmèneront au gré de rencontres inattendues entre des lieux et de grandes figures. Quel est le rapport entre une courée ouvrière et un illustre visiteur au château seigneurial? Entre nos moulins et de grands travaux de fortifica-tions ? Entre le site du Combat de Mouscron et nos conscrits enrôlés dans l’armée française ? Entre une enseigne de cabaret et un sergent venu défendre la royauté ? Entre un empereur et le château des Tourelles où naîtra un célèbre fantaisiste ? Un parcours où bien d’autres révélations historiques et légendaires éveilleront votre curiosité.

M O R L A N W E L Z

Morlanwelz-Mariemont Rue Raoul Warocqué, 2

RAOUL WAROCQUÉ À TRAVERS SES ÉCRITS

L’Administration communale de Morlanwelz a été construite par l’architecte Maurice Bisschops. Ce bâtiment de style néorenaissance est bâti en pierre bleue, en briques rouges et en pierre de Gobertange. Doté d’un porche et d’une tour-beffroi, cet édifice comporte quatre pièces intéressantes : le grand-hall, la salle du conseil, le bureau du bourgmestre et la salle des fêtes. Inauguré en 1895, l’hôtel de Ville de Morlanwelz n’aurait pu voir le jour sans l’intervention de Georges Warocqué qui encouragea sa construction.

• Organisation : Bibliothèque communale de Morlanwelz.• Ouverture : sam. et dim. de 10h à 18h.• Animation : lecture de texte de Raoul Warocqué, salle des mariages, sam. à

18h30.• Renseignements : 0476/89 94 13 (de 10h à 18h).

Morlanwelz-Mariemont Rue de l’Enseignement, 8

RAOUL WAROCQUÉ : ÉDUQUER, ÉMANCIPER, REGARDS CROISÉS AUTOUR D’UN VOYAGE EN CHINE

L’Athénée provincial mixte Raoul Warocqué est un exemple typique de l’architecture scolaire Art nouveau du début du 20e s. Il ouvrira pour la troisième fois ses portes avec le soutien de la présidence du collège pro-vincial. Créée par le mécène Raoul Warocqué, l’institution s’est développée sur le site dit du plateau Warocqué offrant à la population locale, dès le début du 20e s., un véritable campus accueillant les élèves de la maternelle à l’enseignement supérieur. Cette année, le hall de l’Athénée accueillera une exposition de documents et de photos autour du voyage en Chine de Raoul Warocqué, prêtés par le musée de Mariemont (voir ci-dessous).

• Organisation : Athénée provincial mixte Raoul Warocqué.• Ouverture : sam. et dim. de 10h à 17h.• Visites guidées : sam. et dim. à 10h par groupe de 15 visiteurs max. (durée : 1h).• Animation : présentation de documents contemporains par les élèves de

l’Athénée provincial mixte Raoul Warocqué sur Raoul Warocqué et son voyage en Chine.

• Renseignements : 064/43 20 30 (du lun. au ven. de 9h à 16h).

Morlanwelz-Mariemont Chaussée de Mariemont, 100

RAOUL WAROCQUÉ : LA COLLECTION D’UN HOMME

Raoul Warocqué (1870-1917) est le dernier représentant d’une lignée d’industriels d’origine montoise installés dans la région de Morlanwelz depuis 1798. Patron de charbonnages et d’industries, homme politique, grand mécène, voyageur et collectionneur passionné, il compte assurément parmi les grandes figures de la Wallonie. Son empreinte patrimoniale est perceptible à travers de nombreuses réalisations philanthropiques. Dans le cadre des Journées du Patrimoine, diverses institutions s’associent afin de dépeindre un portrait contrasté à travers des établissements que Raoul Warocqué a fondés ou dans des lieux où il a vécu et travaillé.

Raoul Warocqué a rassemblé une riche et variée collection personnelle d’objets d’art et d’archéologie. Elle contient des livres anciens, des auto-graphes, des antiquités grecques, romaines, égyptiennes, gallo-romaines, des dentelles, des ivoires, des témoignages de l’histoire régionale, etc. À sa mort, ces pièces ont été exposées dans son château devenu un musée selon sa volonté. Quand ce dernier brûle en 1960, le bâtiment est remplacé par une construction moderne. Lors de votre visite, le musée royal de Mariemont vous propose de découvrir, à l’aide de documents photographiques et épistolaires d’époque, la manière dont la collection de ce mécène fut constituée, les différents partenaires de Warocqué dans cette aventure et comment son héritage nous révèle les goûts de l’homme et de son époque.

• Organisation : Musée royal de Mariemont.• Ouverture : sam. et dim. de 10h à 18h.• Visites guidées : sam. et dim. à 11h et 15h (durée : 2h). Réservation obligatoire.

• Renseignements et réservation: 064/27 37 48 (du lun. au ven. de 10h à 18h).

DE PLUS…

Toujours à Morlanwelz, « Raoul Warocqué, au progrès de l’humanité et de l’industrie », ITM, rue Raoul Warocqué, 46, sam. et dim. de 16h à 18h.

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M O U S C R O N - P E C Q - P É R U W E L Z - P O N T - À - C E L L E S - Q U É V Y

vous sera raconté. Pendant le parcours, de grandes figures vous seront présentées à l’aide de fiches informatives sur les lieux et les personnages. Un circuit pédestre sera également organisé uniquement dans la ville de Pérulwelz.

• Organisation : Ville de Péruwelz et Cercle d’Histoire et d’Archéologie des deux Vernes.

• Ouverture : sam. de 14h à 18h et dim. de 9h à 16h.• Animation : exposition sur les grandes figures du Péruwelzis, gare de Pérulwez

sam. et dim. • Renseignements : 069/66 96 44 (du mar. au ven. de 9h à 12h) ou 0479/59 27 42

(du lun. au ven. de 9h à 16h) ou par courriel à [email protected].• Site Internet : www.peruwelz.be

P O N T - À - C E L L E S

Liberchies Place de Liberchies, 5

VOYAGE EN MUSIQUE AU PAYS DE GERMINIACUM

Dès 1956, les fouilles des deux sites de Liberchies, Brunehaut et Les Bons Villers, ont révélé la présence d’une importante bourgade gallo-romaine. Fondée sous le règne d’Auguste, elle se trouvait le long de la chaussée romaine Brunehaut-Bavay et portait le nom de Germiniacum. En 1970, le trésor de Liberchies, composé de 368 pièces d’or, est découvert. En 1992, le site « Les Bon Villers » est classé Patrimoine exceptionnel de Wallonie. Les collections du musée de Liberchies sont composées de 230 objets qui retracent l’histoire des fondations de Germiniacum et mettent en exergue l’importance de sa situation ainsi que la culture matérielle des habitants.

Le Pays de Germiniacum a vu naître deux figures musicales sur son ter-ritoire. Django Reinhardt (1910-1953), né à Liberchies, est un guitariste dont le style et le jeu de composition sont à l’origine du jazz manouche. Arthur Grumiaux (1921-1953) est un violoniste né à Villers Perwin dont la virtuosité lui a valu une carrière internationale.

Le public est convié à deux expositions : l’une, interactive, retraçant la vie de ces artistes sur le territoire de Liberchies, l’autre, consacrée aux fouilles du site des Bons Villers et du castellum. Le chantier des fouilles sera également accessible pendant tout le week-end.

• Organisation : Pays de Germiniacum asbl.• Ouverture : sam. et dim. de 14h à 17h.• Renseignements : 071/84 05 67 (du lun. au ven. de 9h à 17h) ou par courriel à

[email protected].• Site Internet : www.geminiacum.be

Q U É V Y

Bougnies Rue Louis Piérard, 2

BALADE CONTÉE SUR LES TRACES DE LOUIS PIÉRARD

Une balade agrémentée de contes vous fera découvrir le petit village de Bougnies situé en bordure de la rivière le By. Le parcours sera ponctué de plusieurs arrêts qui mettront en évidence l’œuvre de Louis Piérard, homme politique belge et militant wallon. Député-bourgmestre de Bougnies de 1936 à 1951, il fait construire, à l’aube des premiers congés payés, un centre de délassement et de loisirs destiné à la population ouvrière du Borinage. L’une de ses devises la plus connue est : « Nous ferons de Bougnies un haut lieu de l’éducation populaire, un centre de culture qui contribuera à augmenter encore la dignité ouvrière ». Sur ce site sont inaugurés, en 1939, la première auberge de jeunesse de Belgique et un théâtre de verdure. Louis Piérard, grand mécène, soutient les artistes de son temps tel le sculpteur belge Dolf Ledel (1893-1976).

• Organisation : Sauvegarde et Réaffectation du Site Louis Piérard de Bougnies.• Départ : place de Bougnies.• Visite guidée : dim. à 15h (durée : 2h).• Animation : expositions de photographies des œuvres du sculpteur Dolf Ledel

et des sculptures de l'atelier de Monsieur Descamps, salle Val Martin, place de Bougnies, sam. et dim. de 14h à 18h.

• Renseignements : 065/56 80 42 (de 9h à 20h) ou par courriel à [email protected].

• Organisation : Musée de Folklore.• Ouverture : sam. et dim. de 14h à 18h.• Visites guidées : sam. à 18h30 et dim. à 16h par groupe de 100 visiteurs max.

(durée : 1h).• Animation : circuit adapté aux enfants avec guides-comédiens.• Renseignements : 056/86 04 66 (du lun. au mar. de 8h à 12h et de 13h30 à 17h

et du sam. au dim. de 14h à 18h) ou par courriel à [email protected].• Site Internet : www.mouscron.be/musee

P E C Q

Obigies Grand-Place

L’ÉGLISE NÉOROMANE D’OBIGIES ET L’ŒUVRE DE JUSTIN BRUYENNE

L’église paroissiale Saint-Amand est bâtie en 1862 par l’architecte tour-naisien, Justin Bruyenne. Bien qu’il soit relativement méconnu, il est à l’origine d’un nombre impressionnant d’édifices dans le Tournaisis dont la restauration de la cathédrale au 19e s. Construite en style néoroman, l’église Saint-Amand présente une nef de deux travées séparée des collatéraux par deux rangs de piliers, un transept peu saillant et un chœur à chevet plat précédé de deux travées droites.

Une exposition photographique reprendra la majeure partie de ses réalisa-tions et restaurations, existantes ou disparues, au-delà même du Tournaisis. Des visites guidées de l’église néoromane d’Obigies conçue par Bruyenne mettront également en évidence les caractéristiques de l’œuvre de ce Viollet-le-Duc régional.

• Organisation : La Maison de Léaucourt.• Ouverture : sam. et dim. de 10h à 12h et de 14h à 18h.• Visites guidées : sam. à 15h et dim. à 10h par groupe de 30 visiteurs max.

(durée : 1h30).• Renseignements : 069/58 06 13 (du lun. au ven. de 8h à 16h) ou par courriel à

[email protected].• Site Internet : www.lamaisondeleaucourt.be

P É R U W E L Z

Péruwelz Rue des Français

DES CHÂTEAUX ET DES HOMMES

Inscrit sur la liste de l’Institut du Patrimoine wallon, la gare de Pérulwelz de style éclectique est un témoin majeur du patrimoine ferroviaire de la fin du 19e s. Un circuit vélo vous est proposé au départ de la gare à la découverte des châteaux et des personnalités liées à l’entité de Pérulwelz. Au château de Bitremont, le drame criminel qui s’est déroulé au 19e s.

MOUSCRON/Mouscron. Château des comtes.Cliché G. Focant © SPW.

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S E N E F F E - S I L LY

Seneffe Rue Lucien Plasman, 7

LE CHÂTEAU DE SENEFFE ET SON PROPRIÉTAIRE JOSEPH DEPESTRE

Précédé par une large avenue et une ample cour pavée, le château de Seneffe est un bel ensemble de style classique, bâti par l’architecte Lau-rent Benoît-Dewez pour le comte Julien-Ghislain Depestre. Les travaux de gros œuvre débutent en 1763 et se terminent en 1766. Joseph Depestre poursuivra les travaux de son père, entre autres, par la décoration inté-rieure et l’aménagement des jardins jusqu’en 1780. Postérieurement, les propriétaires A. Daminet et F. Phillipson entreprirent de remettre en état le château. Pendant la Seconde Guerre mondiale, le domaine est occupé par le général von Falkenhausen et ensuite par les troupes alliées. Abandonné en 1963, le bâtiment est sauvé de la ruine grâce à une intervention en 1969.

Vous êtes invités à partir à la rencontre de l’un des propriétaires du châ-teau, Joseph Depestre et de Madame de Lavoisier, épouse du chimiste Antoine de Lavoisier.

• Organisation : Domaine du château de Seneffe.• Ouverture : sam. et dim. de 10h à 18h.• Visites guidées : sam. et dim. à 15h (durée : 1h30). Réservation souhaitée.

• Animation : animation-comédie autour de Madame Lavoisier en costume d’époque, sam. et dim. à 15h.

• Renseignements et réservation : 064/55 89 92 (du lun. au dim. de 8h à 17h) ou par courriel à [email protected].

• Site Internet : www.chateaudeseneffe.be

Seneffe Rue du Canal, 13

LE RETOUR DES BAQUETS DE JEAN-BAPTISTE VIFQUAIN

Au 19e s., Jean-Baptiste Vifquain fut l’un des ingénieurs les plus productifs de son époque. Il est à l’origine de nombreuses réalisations telles que le théâtre de la Monnaie, le réseau du chemin de fer et des canaux, la muraille de Bruxelles et bien d’autres monuments. Bien que notre paysage soit marqué par ses nombreuses créations, Jean-Baptiste Vifquain reste encore méconnu à notre époque. Au cours de sa carrière, il revient à Seneffe et réalise pour cette ville de nombreux ponts-levis, ponts-levants, ponts-tournants, des passerelles ainsi que des écluses. Il réalise notamment deux tunnels dont l’étroitesse l’oblige à créer d’imposants bateaux appelés « baquets » ou encore sabots ou tchabots en wallon.

Venez découvrir la personnalité du créateur du canal du Centre et la beauté retrouvée des baquets récemment restaurés. Une balade organisée au départ du centre de l’Eau vous emmènera sur le lieu des créations de cet ingénieur hors pair.

• Organisation : Office du Tourisme de Seneffe.• Ouverture : sam. et dim. de 10h à 17h.• Départ : centre de l’Eau, rue du Canal, 13.• Visites guidées : sam. et dim. à 10h et 16h par groupe de 15 visiteurs max. (durée : 1h).• Animation : exposition sur l'architecte Jean-Baptiste Vifquain.• Renseignements : 064/52 17 89 (du lun. au ven. de 9h à 16h30) ou par courriel

à [email protected] ou [email protected].• Site Internet : www.seneffe.be

S I L LY

Fouleng Rue de la Miraine

PIERRES ET MÉMOIRES, HOMMES DE CHEZ NOUS ET D’AILLEURS

Entourée d’un cimetière, l’église de Gondregnies est érigée en 1836 à l’empla-cement d’une ancienne chapelle. Outre une tour hors-œuvre, le bâtiment de tendance néoclassique comprend une nef unique, un chœur à chevet plat et une sacristie orientale. L’entrée de l’édifice abrite une pierre scellée. Celle-ci rappelle la mémoire du curé Alphonse Voordekers, grand résistant local, arrêté le 30 janvier 1942 à l’issue de l’office, suite à une dénonciation d’Armand Campion.

Le 13 avril 1944, un bombardier américain est abattu à proximité de la ferme Bienfait à Fouleng. Cette construction typique du 18e s. intègre, dans ses murs, une pierre commémorative complétée d’une stèle qui évoque la mémoire de l’équipage américain. À la maison de Normandie et dans la chapelle de saint Macoult se tiendra une exposition consacrée à la résistance.

S E N E F F E

Feluy Rue Victor Rousseau, 2

FELUY, TERRE DE GRANDS ARTISTES

Encerclé au nord et à l’est par des douves et une digue, le château de Feluy est un ensemble composé d’un imposant corps défensif et d’un logis daté des 15e et 16e s. En 1380, cette demeure appartient à la famille de Bousies puis devient successivement propriété des familles de Rubempré (1548-1576), de Renesse (1576-1659) et de Berghes (1659-1759). Les visiteurs pénètrent dans la cour du château par une impressionnante tour-porche en moellons de petit granit dont la porte d’entrée est surmontée de deux blasons en pierre de style Renaissance. Ces armoiries commémorent le mariage de René de Renesse-Rubempré et d’Albertine d’Egmont en 1611. Vers 1777, le logis du château est réaménagé par la comtesse d’Ysendoorn de Blois en demeure de plaisance dans le style de l’époque. Il est doté d’une nouvelle façade de style classique où sont apposées les armes de la comtesse. Les dernières transformations importantes remontent aux années 1940 par l’architecte Puttemans qui réalise également les jardins. Classé en 1976, le château a fait l’objet, depuis 1972, de nombreuses restaurations qui lui ont rendu sa magnificence d’antan.

Durant les 19e et 20e s., la terre feluysienne a vu naître de grands sculpteurs. Bien que leurs travaux ornent des édifices publics, Philippe Parmentier, Victor Rousseau ainsi que son élève Joseph Gérard Van Goolen sont presque tombés dans l’oubli. Leurs réalisations, généralement en dialogue avec l’architecture dans laquelle elles s’intègrent, s’imprègnent des grands thèmes de la culture occidentale.

Dans le parc du château, les œuvres de Philippe Parmentier et de Gérard Van Goolen se fondent dans leur environnement. Vous pourrez accéder exceptionnellement à la galerie gothique.

• Organisation : Passion & Patrimoine.• Ouverture : dim. de 10h à 17h.• Visites guidées : dim. à 10h30, 13h et 15h par groupe de 25 visiteurs max. (durée : 1h30).• Renseignements : 0496/53 77 85 ou 0472/32 17 32 (du lun. au ven. de 9h à 17h).

Feluy Grand-Place de Feluy

L’AVENTURE SCIENTIFIQUE D’UN FELUYSIEN

Comment pouvait-on imaginer qu’un jour, Arthur Goffin, médecin natif de Feluy, parcourrait autant de lointaines contrées dont il ramènerait un inestimable rapport de mission. Son long voyage débute au départ d’Anvers où il embarque vers l’ancien Congo Belge. Cité ensuite à Port-Saïd, on le retrouve en Abyssinie avant qu’il rejoigne la Chine où il demeurera jusqu'à la fin de sa vie. Durant cet extraordinaire périple du début du 20e s., Arthur Goffin s’engage dans une mission scientifique française sous la conduite de M. Duchesne-Fournet. Il y soigne les autochtones et procède à des relevés anthropologiques, ethnologiques et zoologiques. Il participe également, en tant que médecin, à l’édification de la première ligne de chemin de fer Hankow-Pékin. C’est dans l’église paroissiale Sainte-Aldegonde que sera évoquée la personnalité d’Arthur Goffin grâce à une importante correspon-dance évoquée à travers une rare collection de cartes postales. Dans ce lieu de culte, vous découvrirez quelques secrets de pierre de la famille Wincqz, dynastie de bâtisseurs originaires de Feluy depuis le 16e s.

• Organisation : Passion & Patrimoine.• Ouverture : sam. de 10h à 18h.• Visites guidées : sam. à 10h30, 13h30 et 16h par groupe de 25 visiteurs max.

(durée : 1h30).• Renseignements : 0496/53 77 85 ou 0472/32 17 32 (du lun. au ven. de 9h à 18h).

DE PLUS…

Toujours à Feluy, exposition et promenade autour de Norbert Cloquet, Louis Cloquet et Victor Rousseau, Grand-Rue, 36, sam. et dim. de 9h à 18h.

Passionné d’archéologie Norbert Cloquet, médecin natif de Feluy, a effectué plusieurs recherches dans de nombreux domaines. Il découvrit la villa romaine d’Arquennes près du pont Warchais. Son fils, Louis Cloquet, devint un archi-tecte renommé et réalisa les plans de l’Université, de la gare et de la poste de Gand mais aussi ceux de l’ancienne école des garçons de Feluy. Il participa également à la restauration de l’abbaye d’Orval. Quant à Victor Rousseau, ce talentueux sculpteur, il créa de nombreuses œuvres pour le château de Feluy.

• Organisation : Maison de la Mémoire de l’Entité de Seneffe, P.A.C. et FDS de Feluy.• Ouverture : sam. et dim. de 9h à 18h.• Renseignements : 067/87 80 67.

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S I L LY - S I V R Y - R A N C E - S O I G N I E S

pour le comte Léon de Villegas de Saint-Pierre. Louis Fuchs, architecte des jardins, est l’auteur du parc « à l’anglaise » aux arbres centenaires. Le comte Louis de Villegas (1783-1815), propriétaire du château de Louvignies, était consul à Hankou en 1902. Il ramena de son voyage en Chine de nombreux souvenirs que conserve encore aujourd’hui le château. Vous découvrirez la carrière de cette personnalité politique à travers une exposition de 500 objets qui vous dévoileront la vie d’un Belge en Chine au 20e s.

• Organisation : Château de Louvignies et Office communal du Tourisme de la Ville de Soignies.

• Ouverture : dim. de 11h à 18h.• Visites guidées : dim. de 11h à 18h par groupe de 20 visiteurs max. • Animation : visite guidée du reste du château. Réservation obligatoire - P.A.F. :

7,50 €.• Renseignements et réservation : 067/41 04 19 (du lun. au dim. de 9h à 18h) ou

027/71 08 95 (du lun. au dim. de 9h à 18h) ou 0477/45 40 27.

Soignies Boulevard Roosevelt, 27

DE LA RECHERCHE À LA DÉCOUVERTE : JULES BORDET, PRIX NOBEL DE MÉDECINE

L’Athénée royal de Soignies porte le patronyme de Jules Bordet depuis 1983. Né à Soignies le 13 juin 1870, ce savant s’est distingué par ses recherches sur les phénomènes immunitaires et la découverte du microbe de la coqueluche. Directeur de l’Institut Pasteur à Bruxelles de 1903 à 1940, ses mérites ont été mis en évidence par l’attribution du prix Nobel de Médecine et de Physiologie en 1919. La personnalité de Jules Bordet vous sera présentée au cours d’une exposition retraçant la carrière de ce professeur et au travers des lieux qui, à Soignies ou ailleurs, évoquent encore sa mémoire.

• Organisation : Amicale des anciens élèves de l’Athénée royal Jules Bordet de Soignies et Office communal du Tourisme de la Ville de Soignies.

• Ouverture : sam. et dim. de 14h à 18h.• Animation : conception d’une monographie par les élèves de l’Athénée.• Renseignements : 067/33 39 02 (du lun. au ven. de 10h à 18h).

Soignies Rue Mademoiselle Hanicq , 32-40

LA GRANDE CARRIÈRE : DE LA PIERRE AUX MÉTIERS

Au cœur du bassin hennuyer de la pierre bleue, l’ancien site de la Grande Carrière remonte, dans sa configuration actuelle, à la fin de la première moitié du 19e s. Ce site était la propriété des maîtres carriers Wincqz qui en ont fait un site industriel remarquable à bien des égards. Le 24 juin 1992, les bâtiments composés de la scierie, la forge, la menuiserie, le magasin et les bureaux de la direction ont été classés dans leur intégralité, avec les engins et l’outillage, pour souligner la qualité historique, architecturale et technique de l’ensemble.

Inscrite sur la liste de l’Institut du Patrimoine des biens à sauver, la Grande Carrière fait l’objet d’une étude pour sa réaffectation en centre des Métiers de la Pierre. Pour faire revivre le site, un projet va donc s’y développer, alliant le centre des Métiers du Patrimoine de la Paix-Dieu, le Forem, l’IFAPME et le CEFOMEPI.

Ouvert exceptionnellement, le site de la Carrière Wincqz accueillera des activités tout au long du week-end : point d’arrivée du circuit guidé de

• Organisation : Échevinat du Tourisme et Syndicat d'Initiative.• Ouverture : sam. et dim. de 9h30 à 12h30 et de 14h à 18h.• Départ : ferme Bienfait, rue de Miraine.• Visites guidées : sam. et dim. à 10h, 14h et 16h par groupe de 15 visiteurs max. (durée : 1h30).• Renseignements : 068/33 16 06 (du lun. au ven. de 9h à 16h).

S I V R Y - R A N C E

Rance Grand-rue, 22

LA MÉMOIRE COLLECTIVE GRAVÉE DANS LE MARBRE

Les locaux du musée du marbre accueilleront une exposition qui mettra en évidence plusieurs grandes figures de l’entité dont la personnalité de Robert Baily. Né à Rance en 1910, il grandit, dès son plus jeune âge, dans une atmos-phère « marbrière ». En effet, son grand-père, Alphonse Grimée, possédait une marbrerie. À l’école des métiers d’art de Maredsous, il choisit une formation de sculpteur et poursuivra par la suite ses études d’architecture à Tournai. Vers 1937, il ouvre un bureau d’études dans l’entité. Il marque ainsi son époque par un style original qui mélange crépi et briques rouges. Robert Baily est d’ailleurs l’auteur des premières cités dans la Botte du Hainaut telles que celles de Chimay, de Cerfontaine et de Momignies. Avant de décéder en 1998, il réalisa sa dernière œuvre, le home « l’Accueil » de la commune voisine Froidchapelle.

• Organisation : Office du Tourisme et musée du Marbre Sivry-Rance.• Ouverture : sam. de 10h à 18h.• Visites guidées : sam. à 11 h et 14 h par groupe de 50 visiteurs max. (durée : 1h).• Renseignements : 060/21 94 99 (du lun. au sam. de 9h à 16h) ou 060/41 20 48

(du mar. au sam. de 9h à 16h30) ou par courriel à [email protected] ou [email protected].

• Site Internet : www.sivry-rance.be

DE PLUS…

Toujours à Sivry-Rance, exposition sur les soldats et résistants, sam. et dim. à 11h et 14h.

• Organisation : Office du Tourisme et musée du Marbre Sivry-Rance.• Renseignements : 060/21 94 99 (du lun. au sam. de 9h à 16h) ou 060/41 20 48

(du mar. au sam. de 9h à 16h30) ou par courriel à [email protected] ou [email protected].

• Site Internet : www.sivry-rance.be

S O I G N I E S

Soignies Rue du Lombard, 2

SUR LES TRACES DES PERSONNAGES QUI ONT BÂTI,TRANSFORMÉ ET MARQUÉ LA CITÉ SAINT-VINCENT

Des circuits permettant de découvrir les monuments de la région de Soignies seront organisés. Vous pourrez ainsi choisir entre un parcours en bus ou pédestre qui passeront par les sites des alentours de Soignies qui proposent des activités. Ces circuits partiront, tous deux, de l’Office communal du Tourisme qui fournira au public toutes les informations complémentaires sur les activités organisées à Soignies.

• Organisation : Office communal du Tourisme de Soignies.• Visites guidées : sam. et dim. à 15h (circuit pédestre) et dim. à 15h (circuit en

bus) par groupe de 30 visiteurs max. (durée : 3h).• Animations :

- festival de fanfares, à l’espace culturel Victor Jara, dim. de 15h à 18h ; - discours et verre de clôture, espace culturel Victor Jara, dim. à partir de 19h.

• Renseignements : 067/34 73 76 ou 067/34 73 77 (du lun. au ven. de 8h30 à 12h et de 13h30 à 16h15).

• Site Internet : www.soignies.be

Soignies Rue de Villegas, 1

SOUVENIRS DE CHINE DU COMTE LOUIS DE VILLEGAS DE SAINT-PIERRE

Le château de Louvignies est une demeure de style néorenaissance, à l’excep-tion du donjon du 11e s. Dès 1870, Désiré Limbourg reconstruit le château

SOIGNIES/Chaussée-Notre-Dame-Louvignies. Château de Louvignies. Cliché G. Focant © SPW.

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S O I G N I E S

Soignies Rue Mademoiselle Hanicq, 1

PIERRE D’ARTISTES

Le château Paternoster est une importante demeure de style néoclassique, probablement bâtie par Pierre-Joseph Wincqz entre 1830 et 1850. Après la mort du maître de carrière, cette demeure passe dans les mains de la famille Paternoster jusqu’en septembre 1953 où elle devient une propriété communale. Aujourd’hui, le château est occupé par la maison de la Laïcité de Soignies. Un hommage tout particulier sera rendu à cet homme politique que fut notamment Pierre-Joseph Wincqz à travers une série d’expositions d’artistes locaux sur le travail de la pierre et l’évolution du parc du château.

• Organisation : Maison de la Laïcité de Soignies asbl et Office communal du Tourisme de la Ville de Soignies.

• Ouverture : sam. et dim. de 10h à 18h.• Renseignements : 0485/02 47 51.

Soignies Grand-Place

MUSICIENS DE RÉPUTATION INTERNATIONALE AU CHŒUR DE LA COLLÉGIALE DE SOIGNIES

La collégiale Saint-Vincent est une importante église de pèlerinage datée des 11e s. et 12e s. Elle est, aujourd’hui, l’un des derniers grands sanctuaires romans conservés dans ses formes originelles. Sous l’Ancien Régime, Soignies était un centre musical particulièrement réputé. Dès le 12e s., les chanoines fondent une des plus anciennes écoles de chant du pays avec celle de Tournai. Soucieux de donner une beauté esthétique aux offices, ils prennent plusieurs décisions concrètes afin d’assurer la stabilité et la haute qualité de leur école de chant. Cette dernière acquiert une telle réputation que des princes européens viennent recruter des exécutants talentueux pour leur chapelle. Au milieu du 15e s., le chapitre sonégien accueille Gilles Binchois (1400-1460), un des plus grands compositeurs de la musique polyphonique. Au cours de sa carrière à la cour de Philippe le Bon, il rencontre Guillaume Malbecque (1400-1462), compositeur de motets et élève de Guillaume Dufay. Pendant le 16e s., la renommée chan-trerie se maintient comme le prouve l’engagement de Nicolas Payen en tant que maître de chapelle à la Capilla Flamenca de Charles Quint et de Philippe II d’Espagne.

• Organisation : Musée du Chapitre asbl et Office communal du Tourisme de la Ville de Soignies.

• Ouverture : sam. de 14h à 17h et dim. de 14h à 18h.• Visites guidées : sam. à 14h, 15h et 16h et dim. à 14h, 15h, 16h et 17h.• Animation : extraits musicaux.• Renseignements : 067/33 12 10.• Site Internet : www.collegiale-soignies.be

DE PLUS…

Toujours à la collégiale Saint-Vincent, visites commentées du carillon, sam. et dim. de 14h à 17h.

Le carillon se trouve dans la partie la plus ancienne de la collégiale dont l’accès se fait par un escalier voûté hélicoïdal daté de l’an mil. Au cours des visites, vous découvrirez l’histoire d’une cloche ainsi que les personnalités qui ont rayonné depuis le carillon. Vous compléterez également vos visites par une trentaine de panneaux explicatifs et une démonstration d'un carillonneur.

l’Office du Tourisme de Soignies, le site abritera une présentation des missions de l’Institut du Patrimoine wallon, du projet de centre des Métiers de la Pierre et une mise en valeur de ces métiers grâce à des tailleurs de pierre qui montreront leur savoir-faire.

• Organisation : Institut du Patrimoine wallon.• Ouverture : sam. et dim. de 10h30 à 17h30.• Renseignements : 081/65 41 54 (du lun. au ven. de 9h à 17h).• Site Internet : www.institutdupatrimoine.be

DE PLUS…

Toujours à Soignies, conférence de Madame Anne-Françoise Cannella sur le projet de réaménagement du site de la Grande Carrière en un centre des Métiers de la Pierre, hôtel de Ville de Soignies, place Verte, sam. à 20h.

• Organisation : Cercle royal d’Histoire et d’Archéologie du Canton de Soignies et Office communal du Tourisme de la Ville de Soignies.

• Ouverture : sam. à 20h.• Renseignements : 067/33 51 44.

Soignies Rue de la Régence, 23

LE CENTRE DE DOCUMENTATION DE LA PIERRE BLEUE

Le centre de Documentation de la Pierre bleue prend place dans une maison construite en grande partie durant le 18e s. Les fenêtres de type tournaisien ont été modifiées et exhaussées à la fin du 19e s. Sur un soubassement de pierres à assises régulières, cette demeure présente une façade de style classique datée de 1521. Le centre de Documentation a pour objectif de retracer l’histoire de la pierre bleue et l’exploitation des carrières soné-giennes grâce à des archives, des documents, des livres et des photos. La Ville de Soignies, centre européen de la Pierre de taille, a décidé de mettre en lumière ces hommes qui ont contribué à la renommée de la pierre bleue de la région. Une exposition sera consacrée à la personnalité de Pierre-Joseph Wincqz maître des carrières à Soignies. Vous pourrez admirer la reconstitution d’un atelier de tailleur de pierre du 19e s. afin d’appréhender les différentes techniques de taille ainsi qu'une collection de fossiles conservés dans la pierre.

• Organisation : Office communal du Tourisme de Soignies.• Ouverture : sam. et dim. de 10h à 18h.• Animation : exposition sur les grandes figures sonégiennes, centre d’Art et de

Culture, sam. et dim. de 10h à 18h.• Renseignements : 067/34 73 76 ou 067/34 73 77 (du lun. au ven. de 8h30 à

12h et de 13h30 à 16h15).• Site Internet : www.soignies.be

DE PLUS…

Toujours au centre d’Art et de Culture, exposition de livres sur les maîtres de carrières et les tailleurs-sculpteurs, sam. de 14h à 18h.

• Organisation : Cercle archéologique de Soignies et Office communal du Tourisme de la Ville de Soignies.

• Ouverture : sam. de 14h à 18h.• Renseignements : 067/33 42 34.

SOIGNIES/Soignies. Carrière Wincqz.© IPW.

SOIGNIES/Soignies. Collégiale.© J. Deveseleer.

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S O I G N I E S - T H U I N

Vous partirez à la découverte de cette personnalité à travers un circuit au départ de l’hôtel de Ville. Vous passerez devant la statue de Pierre-Joseph Wincqz, son château et le site de la Grande Carrière.

• Organisation : Office communal du Tourisme de Soignies.• Départ : hôtel de Ville. • Visites guidées : sam. et dim. à 11h et 14h par groupe de 25 visiteurs max.

(durée : 2h30).• Animation : exposition sur « Moi, Pierre-Joseph Wincqz, maître de carrières, j’ai

fait bâtir ce château », Office du Tourisme, sam. et dim. de 10h à 18h. • Renseignements : 067/34 73 76 ou 067/34 73 77 (du lun. au ven. de 8h30 à

12h et de 13h30 à 16h15).• Site Internet : www.soignies.be

T H U I N

Biercée Rue Grignard

LES GRANDES FIGURES DE LA THUDINIE À L’ÉGLISE DE BIERCÉE

L’église paroissiale Saint-Théodard est un bâtiment de style contempo-rain. Bâti en briques et pierre bleue, cet édifice a été construit en 1955 par l’architecte E. Clercx. Une exposition mettra en lumière les figures historiques de la ville de Thuin. À travers une série de documents inédits et authentiques, ces personnalités seront évoquées à travers différents domaines tels que la philosophie avec Mathieu Lambert, le folklore avec saint Roch et Marie Bontemps, l’archéologie avec Albert Watteau, l’art avec Benoît-Constant Fauconnier, etc.

• Organisation : Centre d’Histoire et d’Art de Thudinie et artistes de Thudinie.• Ouverture : sam. et dim. de 10h à 18h.• Visites guidées : sam. et dim. en continu par groupe de 20 visiteurs max. (durée :

20 min.).• Renseignements : 0479/54 06 72 (du lun. au ven. de 10h à 18h).

Donstiennes Rue Couture, 144

LA MARQUISE AU MOULIN DE DONSTIENNES

Le moulin de Donstiennes est l’un des 32 moulins appartenant à l’abbaye de Lobbes. Cette élévation de style néoclassique est dotée, en 1850, de plusieurs engrenages en fonte et d’une roue à aube et à bief de retenue. Des écrits du 16e s. témoignent de son existence à cette époque, bien que certaines traces le mentionnent déjà au 9e s. Au fil des siècles, il a appartenu à plusieurs familles. Depuis le 18e s. jusqu’en 1920, la ferme du moulin de Donstiennes relève du patrimoine de Gaasbeek. Au 19e s., il devient la propriété du marquis d’Arconati. Sa femme, Marie Peyrat, cède, vers 1921, le château et ses possessions à l’État belge. Ses biens, nombreux en Wallonie, s’étendaient sur les communes de Mons, de Thirimont, de Wange, de Namur, d’Harmignies, de Hornu, d’Enghien et de Donstiennes. En compagnie de l’excentrique marquise et du meunier, vous découvrirez la construction de la grange (1840), la magnifique charpente d’un des bâtiments de la ferme et la modernisation du moulin (1850).

• Organisation : Moulin de Donstiennes.• Ouverture : sam. et dim. de 10h à 18h.• Visites guidées : sam. et dim. de 10h à 18h toutes les 20 min. par groupe de

25 visiteurs max. (durée : 20 min.).• Renseignements : 071/53 34 07 (du lun. au sam. de 9h à 20h) ou par courriel à

[email protected].

Gozée Rue Émile Vandervelde, 275

LA FABULEUSE ABBAYE D’AULNE ET SES FIGURES PRESTIGIEUSES

Située dans la vallée de la Sambre, l’abbaye d’Aulne aurait été fondée en 637 par saint Landelin. Dans un premier temps, les moines suivent les règles de Luxeuil et d’Ursmer pour ensuite se consacrer uniquement à celles de saint Benoît. Bien que l’histoire de l’abbaye d’Aulne soit peu connue jusqu’au 12e s., il est probable qu’elle dépendait, jusqu’à cette époque, de l’abbaye de Lobbes. En 1144, l’évêque de Liège offre l’abbaye à saint Bernard de Clairvaux et, trois ans plus tard, quelques moines cisterciens s’y installent. Cette donation est confirmée par une charte de 1158 du prince-évêque de Liège, Henri II de Leyen. Pendant les 12e et 13e s., le site de l’abbaye se développe et certains bâtiments sont reconstruits. De 1214 à 1247, Gilles de Beaumont et Baudouin de Châtelet bâtissent l’abbatiale.

• Organisation : Musée du Chapitre asbl et Office communal du Tourisme de la Ville de Soignies.

• Ouverture : sam. et dim. de 14h à 17h.• Visites guidées : sam. et dim. à 14h, 15h, 16h et 17h par groupe de 12 visiteurs

max. (durée : 45 min.).• Renseignements : 067/34 73 76 ou 0473/89 07 41.

Soignies Rue Ferrer

QUAND GRÉGOIRE WINCQZ TIRAIT À L’ARC

La maison des Archers se présente sous la forme d’une modeste bâtisse construite en briques enduites et pierre calcaire. La façade principale, inspirée du style Empire, comporte deux niveaux. Cette demeure constitue l’un des derniers berceaux des archers dans le Hainaut. En 2011, elle fait l’objet d’une restauration qui lui redonne son aspect d’antan. La maison des Archers possède aujourd’hui une importante collection d’arcs d’époque, de trophées, de médailles rares, d’illustrations, etc.

À la fin du 19e s., Grégoire Wincqz, maître carrier sonégien, était l’un des membres de la Société des Arbalétriers, de l’Union et de la Société royale des Archers de sainte Christine dont les origines remontent à 1416. Au sein de ces sociétés de délassement, Grégoire Wincqz pratiquait également le tir à l’arc. Vous replongerez dans une ambiance Belle Époque, d’une part, par le biais de documents et d’objets d’époque et, d’autre part, par la recons-titution d’un cabinet des curiosités. Vous découvrirez l’ambiance des anciens concours de tir à l’arc, passe-temps si apprécié par Grégoire Wincqz.

• Organisation : Archers Sainte-Christine asbl et Office communal du Tourisme de la Ville de Soignies.

• Ouverture : sam. et dim. de 10h à 18h.• Animation : pour les enfants à partir de 9 ans, tir à l’arc sur perche horizontale.• Renseignements : 0495/13 11 99.

Soignies Rue Henry Leroy

LE PARC DU VIEUX CIMETIÈRE : LE MONUMENT WINCQZ ET LA CHAPELLE

Non loin de la collégiale de Soignies (voir p. 46), le site du « Vieux-Cime-tière », adossé à l’enceinte urbaine de 1365, s’ouvre au bout de la rue Henri Leroy. L’existence de ce champ de sépulture est attestée depuis la fin du 13e s. Désaffecté en 1890, réaménagé à la fin du 19e s., il est aujourd’hui classé et devenu propriété communale. Entre le 15e et le 19e s., les monuments funéraires se sont multipliés au point qu’on dénombre aujourd’hui près de 150 stèles. Dans ce lieu de repos, une concentration d’élégantes chapelles à niches sur socle galbé et de petits monuments votifs ou commémoratifs ont été érigés pendant les 18e s. et 19e s. Les monuments funéraires du « Vieux-Cimetière » portent aussi le témoignage de la production des carrières de Soignies et d’Écaussinnes ainsi que le savoir-faire des tailleurs-sculpteurs. Dans la partie droite du cimetière, se dresse un monument massif daté de 1830, à mi-chemin entre le baroque et le néoclassicisme, qui porte le nom de la famille Wincqz dont les membres sont décédés entre 1742 et 1852. Au centre du parc, se trouve une chapelle restaurée entre 1894 et 1896 sous l’initiative du notaire Amé Demeuldre, fondateur et premier président du Cercle archéologique. Cet édifice abrite actuellement une partie des collections du Cercle archéologique.

• Organisation : Cercle royal d’Histoire et d’Archéologie du canton de Soignies et Office communal du Tourisme de la Ville de Soignies.

• Ouverture : sam. et dim. de 10h à 18h.• Visites guidées : sam. et dim. à 10h, 13h et 17h.• Renseignements : 0495/18 36 98.

Soignies Rue du Lombard, 2

SUR LES PAS DE PIERRE-JOSEPH WINCQZ

Pierre-Joseph Wincqz est né à Soignies en 1811. Comme son père, il sera maître de carrières et deviendra la figure emblématique de l’histoire des carrières de petit granit de Soignies. En 1837 et 1850, il crée le site de la Grande Carrière, connue aujourd’hui sous le nom de la Grande Carrière Wincqz (voir p. 45). En 1852, Pierre-Joseph Wincqz devient bourgmestre de la Ville de Soignies et achète l’hôtel des Anges pour y installer un hôtel de Ville. En 1854, il fait construire le château Paternoster (voir p. 46). En 1855, ce maître de carrières est présent à l’Exposition universelle de Paris à travers une pierre monumentale revenue aujourd’hui à Soignies. Deux ans plus tard, Pierre-Joseph Winqz devient sénateur et fait construire l’école primaire, la bibliothèque et l’école de dessin, situées dans la rue de la Régence.

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T H U I N

DE PLUS…

Toujours à Ragnies, « sur les pas du moine Goderan », ferme du Chêne de Ragnies, sam. et dim. de 10h à 12h et de 13h à 17h.

La ferme du Chêne est une construction du 18e s. Ce quadrilatère oblong présente un ensemble hétérogène de bâtiments dont un logis bas en style traditionnel postérieur à 1700. À l’ouest, se dressent, d’une part, un portail dont il ne subsiste que les piédroits en pierre et, d’autre part, une porte à arc surbaissé. Au sud, le logis comporte trois groupes de fenêtres à enca-drement de pierre peinte ainsi qu’une porte à linteau droit sur jambages harpés. L’aile est regroupe les étables et une grange. À l’ouest du logis, se situe une importante bâtisse en moellons sous un toit de tuiles. À la fin du 15e s., la ferme du Chêne est fondée par les moines de l’abbaye de Lobbes, peu de temps après le défrichage des terres de Ragnies par la même com-munauté. La mémoire des moines copistes de Lobbes sera abordée lors de ce week-end patrimonial.

• Organisation : Propriétaire privé.• Visites guidées : sam. et dim. à 11h, 13h et 15h par groupe de 100 visiteurs max.

(durée : 1h).• Animation : pour les enfants, exercices de calligraphie et d’enluminure, sous

l’égide d’un moine copiste.• Renseignements : 071/53 50 42 (du lun. au sam. de 9h30 à 11h30) ou par

courriel à [email protected].• Site Internet : www.fermeduchene.be

Thuillies Rue de Saint Hubert

ROGER DUPONT, UN INCONNU DE THUILLIES

La chapelle d’Ossogne est un petit sanctuaire gothique des 16e et 17e s. Construite en moellons calcaires, elle comporte aussi des matériaux plus anciens. En 1273, le projet de construction de la chapelle entraîne de nombreuses discussions entre les moines de l’abbaye d’Aulne (voir p. 47) et ceux de l’abbaye de Lobbes. Vers 1600, la chapelle est réédifiée. En 1739, elle fait l’objet de nombreux remaniements et reconstructions. Aujourd’hui, elle présente quatre parties : une nef, un chœur, un porche ainsi qu’un clocher.

Engagé à 18 ans dans les Forces belges libres, Roger Dupont fait le tour de l’Afrique de 1940 à 1946. Aspirant à Londres, il embarque avec le 5e régiment sous les ordres du major général Gilliaert, allié des forces britanniques. Après de nombreux combats contre les Italiens en Abyssinie et quelques victoires, il devient adjudant et continue son périple vers le Soudan et l’Égypte. Au sein de la chapelle médiévale d’Ossogne, une exposition de cartes et autres documents vous plongera dans l’histoire et la personnalité de cet enfant de la Thudinie, Roger Dupont.

• Organisation : Espoir Tulisien asbl.• Ouverture : sam. et dim. de 9h30 à 18h.• Visites guidées : sam. à 9h30 et dim. à la demande par groupe de 20 visiteurs

max. (durée : 30 min.).• Renseignements : 0476/26 03 87 (du sam. 01/09 au dim. 09/09 de 17h30 à

19h30) ou par courriel à [email protected].

Thuin Route de Biesme

LA LÉGENDE DE MARIE BONTEMPS AU BOIS DU GRAND BON DIEU

Tous les habitants de la ville de Thuin connaissent la légende de Marie Bontemps. Après avoir perdu son mari emporté par la maladie, Marie perd également son jeune fils tué lors d’échanges de tirs. Selon la légende, elle devient folle et se réfugie dans une grotte au Bois du Grand Bon Dieu avec pour seule compagnie, une vache. Figure légendaire, elle a longtemps nourri l’inconscient collectif. En 1930, lors de la célébration du centenaire de la Belgique, des érudits de Thuin décidèrent de faire de Marie Bontemps, un géant. Oublié longtemps dans un grenier, il fait de nouveau partie inté-grante du folklore thudinien.

• Organisation : Remparts de Thuin asbl.• Ouverture : sam. et dim. de 10h à 18h.• Départ : au cœur du bois, à la grotte de Marie Bontemps.• Visites guidées : sam. et dim. à 11h, 13h, 15h et 17h par groupe de 15 visiteurs

max. (durée : 30 min.).• Renseignements : 0474/74 92 13 (du lun. au sam. de 10h à 18h) ou par courriel

à [email protected].• Site Internet : www.mariebontemps-thuin.be

Au 16e s., des soldats français en endommagent le chœur. L’abbé Gérard Bosman s’occupe de le reconstruire de 1518 à 1525. Au 18e s., l’un des abbés, Dom Luant, entame des travaux de rénovation et de modernisation du site en partie détruit par les guerres du 17e s. Le 10 mai 1794, l’abbaye est pillée par les soldats français et la population locale. Quatre jours plus tard, un incendie ravage le site qui est laissé ensuite à l’état d’abandon. Le 10 avril 1806, Dom Norbert Herset, dernier abbé, fonde l’hospice qui porte aujourd’hui son nom. De 1899 à 1908, Louis Cloquet entreprend d’importants travaux de sauvetage et de consolidation de l’église abbatiale. Aujourd’hui, l’abbaye est un vaste site sur lequel se dresse un important ensemble de monuments.

Au cours de visites libres ou avec audio-guides, venez découvrir, à travers le site de l’abbaye, ces personnages qui ont contribué à sa fondation ou encore à sa sauvegarde.

• Organisation : Office du Tourisme de Thuin asbl.• Ouverture : sam. et dim. de 10h à 18h.• Animation : fête de la Saint Hubert, dim. • Renseignements : 071/59 54 54 (du lun. au ven. de 10h à 17h) ou par courriel à

[email protected].• Site Internet : www.thuin.be

Leers-et-Fosteau Rue du Marquis, 1

JULES HAZARD ET LE CHÂTEAU DU FOSTEAU

À l’origine, le château du Fosteau est une vaste tour quadrangulaire. La morphologie de ce donjon primitif permet de le dater du milieu du 14e s. Dans le dernier quart du 15e s., cette construction est agrandie et renforcée par l’ajout de deux tours aux angles nord-ouest et sud-est. Le milieu de la façade côté cour est également doté d’une tourelle d’escaliers. Au début du 17e s., la maison forte est accostée d’une aile à l’ouest. Cette dernière s’ouvre sur de sobres jardins français dessinés en terrasses successives jusqu’à l’étang. Depuis 1979, le château est classé comme monument et les alentours comme site. Depuis novembre 2004, le château du Fosteau expose, dans les bâtiments de l’ancien corps de logis, un petit musée vivant de la Pharmacie.

En 1878, Jules Hazard loue le château du Fosteau. Il commence sa carrière en soutenant et propageant l’utilisation du cheval de trait belge dans la région. Jules Hazard débute son élevage en achetant deux vieux étalons fondateurs de la race : Orange I et Bayard. Ensuite, il rachète plusieurs juments de la vallée de la Dendre, du Hainaut, et de la Mehaigne. Il réussit ainsi à fonder la race du cheval de trait belge.

• Organisation : Propriétaire privé.• Ouverture : sam. et dim. de 14h à 19h.• Visites guidées : sam. et dim. de 14h à 18h toutes les heures par groupe de

25 visiteurs max. (durée : 1h).• Renseignements : 071/59 23 44 (du sam. au dim. de 10h à 19h).• Site Internet : www.chateaufosteau.be

Ragnies Rue de la Roquette, 36

LA DISTILLERIE DE BIERCÉE ET LA PERSONNALITÉ DE JULES CLEEMPOEL

La distillerie de Biercée est installée dans la ferme de la cour, possession de l’ancienne abbaye bénédictine de Lobbes. Cet important ensemble agricole regroupe, autour d’une cour irrégulière, une série de bâtiments en moel-lons assisés et pierre de taille calcaire. Dominant la route à l’angle ouest, une tour rectangulaire à allure de donjon semble être le point de départ de la ferme. Sans doute d’origine médiévale, elle aurait abrité une cour de justice au 13e s. Les autres bâtiments, quant à eux, ont été construits entre le 18e s. et 19e s.

En 1946, Jules Cleempoel, pharmacien de profession, décide de distiller le surplus des fruits de la région en eau-de-vie de qualité. La distillerie de Biercée devient alors une coopérative permettant aux habitants des alen-tours de transformer leurs fruits de verger dans la pure tradition en eau-de-vie et liqueurs.

• Organisation : Distillerie de Biercée.• Ouverture : sam. et dim. de 10h à 19h.• Visites guidées : sam. et dim. de 10h à 19h, toutes les demi-heures.• Animation : pour les enfants, jeux extérieurs.• Renseignements : 071/50 00 50 (du dim. 01/04 au dim. 09/09 de 12h à 19h).• Site Internet : www.distilleriedebiercee.com

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DE PLUS…

Toujours à Thuin, circuit « Des pas qui résonnent », rue du Moustier, 58, sam. et dim. à 10h, 13h30 et 16h.

Nous passons tous les jours devant des monuments et des noms de rue sans y faire attention. Ancrés dans notre quotidien, ces bâtiments sont souvent les témoins de personnages qui ont marqué l’entité de Thuin. Le temps d’une balade, vous vous remémorerez le nom de ces figures qui ont contribué à son histoire et visiterez la maison de l’Imprimerie et des Lettres de Wallonie ainsi que le musée de la Batellerie.

• Organisation : D’un sens à l’autre asbl.• Animation : pour les enfants, sensibilisation à l’histoire de Thuin.• Renseignements : 0476/22 49 65 (du lun. au dim. de 9h à 21h) ou par courriel à

[email protected].

T O U R N A I

Orcq Chaussée de Lille, 443

PROPRIÉTÉ DE LA MARLIÈRE

Aujourd’hui, la propriété de la Marlière à Orcq s’étend sur 20 ha. Sous l’Ancien Régime, elle se présentait sous la forme d’un fief de trois bon-niers (3,5 ha) et dépendait de la trésorerie de la cathédrale de Tournai. Construit progressivement pendant les différents sièges de la ville de Tournai (en 1513, en 1521 et en 1668), le château de la Marlière est utilisé, à de nombreuses occasions, comme logement pour d’illustres personnages. Henry VIII d’Angleterre (1491-1547) y séjourne en 1513. En 1581, Alexandre Farnèse (1525-1592), prince de Parme et gouverneur des Pays-Bas, loge au château alors qu’il assiège la ville de Tournai défendue par Christine de Lalaing. En 1745, Henri Baraillon du Brocard, général d’artillerie de Louis XV, établit son camp à Orcq. Tout au long du 19e s., la propriété de la Marlière continue à s’étendre sous l’action des membres de la famille Crombez et plus particulièrement, grâce à Henriette De Clerc-Crombez. Cette dame, d’origine tournaisienne, mena plus tard des actions sociales d’envergure à Oignies en France.

Depuis 1945, le site de la Marlière n’a plus été accessible au public. Le visi-teur est convié à participer à des visites guidées sur les traces de ces il-lustres figures qui ont marqué de près ou de loin l’histoire du château de la Marlière.

• Organisation : Lignes 4 asbl, Office du Tourisme de Tournai et propriétaires privés.• Départ : chaussée de Lille, 443, environ à 100 m en face de la chapelle Notre-

Dame de la Paix.• Visites guidées : sam. et dim. à 10h30 et 16h par groupe de 25 visiteurs max.

(durée : 1h30). Réservation obligatoire à l’Office du Tourisme.• Renseignements et réservation: 069/22 20 45 (du lun. au ven. de 8h30 à 18h et

sam. et dim. 12h et 14h à 17h).• Site Internet : www.tournai.be

Tournai Rue des Augustins, 20

À LA DÉCOUVERTE DES ARCHIVES DES FIGURES DE WALLONIE PICARDE

Le bâtiment des Archives de l’État est un ancien local de l’imprimerie Casterman, fleuron de la typographie tournaisienne. Réaménagé dans le cadre d’une opération de revitalisation d’un site industriel désaffecté, il offre les meilleures conditions pour la conservation des documents du passé local et régional.

Depuis son ouverture en juillet 2009, il conserve, entre autres, des archives de personnalités de Wallonie picarde. À ce jour, les fonds récupérés sont assez variés et reflètent l’éclectisme de la démarche. On y trouve des archives d’entreprises (Casterman, Meura, Carton), d’associations (Cercle royal d’Escrime tournaisien et fanfare l’Union de Frasnes), d’architectes (Pierre Petit et André Winance, architecte du bâtiment construit en 1962), de musiciens (Abel Debourle), de peintres (Edmond Dubrunfaut et Lionel Vinche) et d'hommes politiques (Pierre Deschamps, président du Parle-ment européen et Jean Delvoye, bourgmestre de Frasnes-lez-Anvaing). Une exposition présentera un florilège de l’ensemble de cette documentation régionale. De plus, il sera permis aux visiteurs de se rendre dans les locaux de conservation des archives habituellement inaccessibles au public. Ils pourront ainsi mieux se rendre compte des techniques de conservation.

DE PLUS…

Toujours à Thuin, balades sur les traces des géants de Thuin, dim. de 8h à 18h.

Si la ville de Thuin est connue pour son folklore typique de l’Entre-Sambre-et-Meuse tel que la marche militaire de Saint Roch, elle l’est moins pour ses géants. Venez rencontrer les géants de Marie Bontemps et de Sigismond au fil d’itinéraires bucoliques à travers les bois, les campagnes et le cœur historique de la ville de Thuin.

• Organisation : Quartier du Berceau asbl.• Ouverture : dim. de 8h à 18h.• Départ : quartier de Berceau.• Animation : organisation d’une marche ADEPS de 5, 10, 15 ou 20 km.

Réservation obligatoire, dim. de 8h à 16h.• Renseignements et réservation : 071/59 15 35 (du lun. 03/09 au sam. 08/09

de 9h à 18h).• Site Internet : www.leberceau.be

Thuin Place du Chapitre, 2

THUIN, SA VILLE-HAUTE ET SES GRANDES FIGURES

Les places, les rues et les bâtiments de Thuin portent très souvent les noms de figures qui ont marqué la localité. Bien que ces personnalités aient parfois été oubliées, elles sont restées dans notre inconscient ou font partie de notre quotidien. Le public est convié à découvrir ces personnages à travers les noms de rue et les monuments emblématiques de la Ville-Haute. Au cours de visites libres ou avec audio-guides, vous passerez par différents lieux patrimoniaux. Situé au rempart du Midi, l’hôtel de Bury est une maison quasi adossée au refuge de Lobbes. Datée du début du 16e s., elle appartenait à la famille de Bury, importante dynastie de maîtres de forges dans la région. L’hôtel des Brogniez, actuel hôtel de Ville, est un imposant bâtiment composé de deux ailes et d’une porte cochère. À partir de 1725, cet hôtel est loué par les Brogniez. En face du collège des oratoriens, le casino appartenait, au 18e s., au chanoine Jéhu. Ce monument est souvent appelé la maison Vilain du nom d’un ancien bourgmestre de la Ville de Thuin. Dès la fin du 15e s., les sœurs Grises s’établissent à Thuin et fondent un couvent. Après deux incendies en 1732 et 1745, un bénédictin de Lobbes finance la recons-truction. Sur la place du Chapitre, se trouvait une collégiale dédiée à saint Théodard. Cette église romane du 12e s. possédait un chœur gothique tardif du 16e s. En 1811, ce lieu de culte fut détruit par le bourgmestre Gérard Albert Martin pour en faire une place à danser. D’autres personnalités et monuments vous seront présentés pendant le parcours.

• Organisation : Office du Tourisme de Thuin asbl.• Ouverture : sam. et dim. de 10h à 18h.• Départ : place du Chapitre, 2.• Visites guidées : sam. et dim. à 11h, 14h et 16h par groupe de 40 visiteurs max.

(durée : 1h30).• Renseignements : 071/59 54 54 (du lun. au ven. de 10h à 17h) ou par courriel à

[email protected].• Site Internet : www.thuin.be

THUIN/Thuin. Vue sur beffroi.© B. Empain.

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T O U R N A I

Lors des Journées du Patrimoine et à l’occasion des 25 ans du centre de la Marionnette, de nombreuses activités seront proposées au public : des visites guidées inédites du bâtiment, du jardin et de la tour Saint-Georges ; une exposition photographique ; une petite scène de marionnettes et une lecture en picard de la pièce « Valentin et Ourson ».

• Organisation : Centre de la Marionnette de la Fédération Wallonie-Bruxelles.• Ouverture : sam. et dim. de 14h à 18h.• Visites guidées : sam. et dim. à 15h30 par groupe de 30 visiteurs max. (durée :

45 min.).• Animations :

- pour les enfants, construction de marionnettes à tringle, sam. et dim. à 15h30 ;

- atelier de tir à l'arc, dim. à 15h ; - petites scènes de marionnettes, sam. à 14h et dim. à 15h20 ; - lecture de la pièce « Valentin et Ourson » en picard, sam. à 16h45 ; - drink, sam. à 17h.

• Renseignements : 069/88 91 40 (du mar. au ven. de 9h à 17h et sam. et dim. de 14h à 18h) ou par courriel à [email protected].

Tournai Chaussée de Willemeau, 135

L’ULTIME DEMEURE DE PERSONNALITÉS

Situé le long de la chaussée de Willemeau, le cimetière Sud est une vaste nécropole de sept hectares. Il fut fondé en 1784 peu de temps après l’édit de Joseph II qui interdisait d’inhumer les corps dans la ville et ses faubourgs. Ce cimetière présente une organisation spatiale qui reflète la hiérarchie sociale d’une époque. Les familles fortunées avaient l’opportunité d’obte-nir des concessions à perpétuité qui se situaient le long des murs ou sur les axes principaux. Aujourd’hui, le cimetière conserve les tombes de ces fortunés, à l’inverse de celles des plus modestes dont la plupart ont disparu à l’heure actuelle.

Dans ce lieu de recueillement, des monuments d’artistes aux dimensions et ornementations originales se confondent au milieu des cases des tombes standardisées. Au cours de son histoire, la ville de Tournai a vu naître au sein de ses murs de nombreuses personnalités. Après un long exil à Bruxelles ou à l’étranger, ces figures ont décidé de reposer éternellement en terre natale en choisissant comme dernière demeure : le cimetière Sud de Tournai. Pen-dant les visites guidées, vous découvrirez les sépultures d’artistes d’origine tournaisienne ou devenus Tournaisiens tels que les peintres Louis Gallait (1810-1887), Florentin Houzé (1809-1905) et Joseph Lacasse (1894-1975).Vous passerez également devant les tombes des compositeurs Nicolas et Suzanne Danneau ou encore Edmond et Gaston Waucampt. Vous y décou-vrirez le caveau de familles qui ont apporté leur contribution à la Cité des cinq clochers comme la famille Dumortier, originaire de Comines et qui fonda deux Académies. En compagnie du conservateur du cimetière Sud, le temps d’un dernier hommage, d’autres personnalités seront mises en lumière.

• Organisation : Commission des cimetières et maison de la Culture de Tournai.• Ouverture : sam. de 10h à 12h.• Visite guidée : sam. à 10h (durée : 2h).• Renseignements : 069/22 20 45 (du lun. au ven. de 8h30 à 18h et sam. et dim.

de 10h à 12h et de 14h à 17h).• Site Internet : www.tournai.be

Tournai Place Crombez

HENRI BEYAERT ET LA GARE DE TOURNAI

Édifice néorenaissance en briques et pierre, la gare de Tournai est construite en 1875 sur les plans de l’architecte Henri Beyaert. Cet édifice présente deux ailes très étirées, un pavillon central daté à l’entablement et deux pavillons d’angles plus petits. À droite de la gare, les bureaux de la poste sont établis dans un bâtiment dont le style copie celui de la Renaissance.

Le nom d’Henri Beyaert est peu connu du grand public mais tous les Belges connaissent son portrait qui figurait sur les billets de cent francs émis par la Banque nationale de Belgique pendant 20 ans. Cet architecte a dessiné beaucoup de prestigieux édifices dans notre pays et notamment à Tournai où il réalisa la gare, le dépôt des douanes et l’hôpital civil. Considéré comme le maillon entre le néoclassicisme et le modern style, il devint le maître de l’éclectisme à travers la néorenaissance flamande. Il décéda en 1894, comptant parmi ses élèves, Paul Hankar et Victor Horta.

Au cours de visites guidées, le public découvrira l’agencement architectu-ral de la gare de Tournai, reflet d’une certaine réalité sociale, mais aussi la vie et l’œuvre d’Henri Beyaert considéré comme l’un des plus grands architectes du 19e s. en Belgique.

• Organisation : Archives de l’État à Tournai.• Ouverture : sam. et dim. de 10h à 12h30 et de 13h30 à 17h.• Visites guidées : sam. à 10h, 11h, 14h, 15h et 16h et dim. à 10h, 11h, 14h et 15h

par groupe de 20 visiteurs max. (durée : 1h).• Renseignements : 069/22 53 76 (du lun. au ven. de 9h à 16h30) ou par courriel à

[email protected].• Site Internet : www.arch.be

Tournai Rue Duquesnoy, 24

JULES BARA ET SON ÉCOLE

L’Athénée royal Jules Bara fut fondé en 1595 à l’instigation des auto-rités communales. L’enseignement y fut donné par les pères jésuites jusqu’à la suppression de l’ordre en 1775. École secondaire communale sous l’Empire, elle se transforma en Athénée dès 1817 sous le régime hollandais. En 1979, l’Athénée royal de Tournai devient Athénée royal Jules Bara en hommage à cet homme politique tournaisien (1835-1900) qui y fit ses études moyennes. Docteur en droit de l’ULB, Jules Bara, fut, à deux reprises, ministre de la Justice de 1865 à 1870 et de 1878 à 1884. Libéral, il était un adversaire acharné du parti catholique. Les visites guidées vous permettront de découvrir tant la vie de Jules Bara que l’histoire de la création de l’école jusqu’aux dernières grandes transformations : la chapelle de style Renaissance en façade, la cour Renaissance (17e s.) , le couloir des palmarès et des stèles commé-moratives, les caves et leurs secrets mystérieux du collège jésuite à la Seconde Guerre Mondiale ainsi que les transformations de l’ancien internat.

• Organisation : Athénée royal Jules Bara et Office du Tourisme de Tournai.• Visites guidées : sam. et dim. de 14h à 17h toutes les demi-heures, par groupe

de 20 visiteurs max. (durée : 1h). Réservation obligatoire.

• Renseignements et réservation : 069/22 20 45 (du lun. au ven. de 8h30 à 18h et sam. et dim. de 10h à 12h et de 14h et 17h).

• Site Internet : www.tournai.be

Tournai Vieux Marché aux Poteries

DEUX PRÉLATS À L’ORIGINE DE LA RESTAURATION DE LA CATHÉDRALE

Au moment où progresse la restauration au 21e s. de la cathédrale Notre-Dame de Tournai, il paraît opportun de rappeler le souvenir de deux grandes figures qui ont joué un rôle important dans la réhabilitation et la restauration de l’édifice au 19e s. Monseigneur Hirn, qui avait été choisi par Napoléon pour devenir le premier évêque concordataire du diocèse de Tournai, se trouva devant l’énorme tâche de relever la cathédrale de ses ruines causées par la période révolutionnaire. Durant son pontificat de 1802 à 1819, il déploya des efforts considérables pour essayer de lui retrouver un décor liturgique digne de son glorieux passé. Monseigneur Labis, évêque de 1835 à 1872, consacra une large part de son énergie à redonner au lieu de culte la majesté qu’il avait perdue et à superviser la grande restauration du 19e s. qui dura plus de 40 ans. Au cours des visites guidées, vous découvrirez les traces de l’action admirable de ces deux grands prélats au sein de ce monument emblématique.

• Organisation : Office du Tourisme et association des Guides.• Ouverture : sam. et dim. de 9h15 à 12h et de 14h à 18h.• Visites guidées : sam. à 10h30 et 16h (durée : 1h).• Renseignements : 069/22 20 45 (du lun. au ven. de 8h30 à 18h et sam. et dim.

de 10h à 12h et de 14h à 17h).• Site Internet : www.tournai.be

Tournai Rue Saint-Martin, 47

BRUNO RENARD ET ALEXANDRE DECRAENE AU CENTRE DE LA MARIONNETTE

Situé au cœur de Tournai, le centre de la Marionnette de la Fédération Wallonie-Bruxelles regorge de surprises. Après avoir franchi le portique de la rue Saint-Martin, les visiteurs découvriront une maison de maître de style néoclassique connue à Tournai sous le nom d’hôtel Peeters. Construit au début du 19e s., cet hôtel particulier est l’œuvre de Bruno Renard et de son élève Alexandre Decraene, tous deux promoteurs du style néo-classique tournaisien. Derrière le bâtiment, le jardin surélevé offre une vue imprenable sur les cinq clochers de la cathédrale Notre-Dame. Ce site exceptionnel a autrefois été un lieu de culte, de veille et de combat. Le jardin garde d’ailleurs une trace indéfectible de ce passé tourmenté grâce à la tour Saint-Georges, vestige de la première enceinte médiévale construite entre le 11e et le 13e s.

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T O U R N A I

Le séminaire épiscopal est installé depuis 1808 dans un complexe de bâtiments et de jardins construits et aménagés sur différentes époques. Auparavant, ce lieu a vu se succéder le collège des jésuites (1595-1773), la communauté des chanoines réguliers de l’abbaye de Saint-Médard (1779-1797) et les bureaux de la sous-préfecture du département de Jemappes (1800-1808).

Les visites guidées évoqueront quelques grandes figures ayant un lien avec les bâtiments de la rue des Jésuites. L’évêque concordataire, Monseigneur François-Joseph Hirn, a installé en ces lieux son séminaire diocésain en 1808. Alphonse Dufour, architecte originaire du Tournaisis, a élaboré, en 1916, un projet de restauration des façades. Deux recteurs de l’Univer-sité catholique de Louvain, Monseigneur Paulin Ladeuze (1909-1940) et Monseigneur Albert Descamps (1962-1968), y ont fait leurs études de théologie. De 1947 à 1951, Monseigneur Himmer a financé les travaux de reconstruction des bâtiments centraux. Des œuvres inédites et des pièces jamais montrées à ce jour seront exposées et commentées.

• Organisation : Conservatoire des Archives et musée du Séminaire épiscopal.• Visites guidées : sam. à 13h30, 14h30, 15h30 et 16h30 par groupe de

20 visiteurs max. (durée : 1h). Réservation obligatoire à l’Office du Tourisme.• Renseignements et réservation : 069/22 20 45 (du lun. au ven. A 12h et de 14h

à 17h.

Tournai Rue des Sœurs de Charité

GILBERT DE CHOISEUL DE PLESSIS PRASLIN

Le Concile de Trente a imposé aux évêques l’obligation d’établir, dans leur diocèse, des collèges où les futurs prêtres peuvent recevoir la formation cléricale. L’évêque de Tournai, Gilbert de Choiseul de Plessis Praslin (1613-1689), obtint, du roi Louis XIV, l’autorisation d’ériger un séminaire à Tournai ou dans tout autre lieu du diocèse qu’il lui plairait.

Un premier séminaire fut d’abord érigé à Lille. Néanmoins, comme il se trouvait trop éloigné du siège épiscopal, l’évêque fit construire, à Tournai (1683-1692), le séminaire de Choiseul avec l’agrément du roi Louis XIV et cela en dépit des réticences des Consaux. Il était situé dans l’actuelle rue des Sœurs de Charité sur un terrain dépendant de l’évêque de Cambrai. Il sera construit par Arnould-Joseph Thiery, architecte du « Roy ». L’évêque ne verra pas son séminaire achevé car les travaux n’aboutiront qu’en 1692.

Saisis par l’État durant la Révolution française, les bâtiments furent achetés par les hospices civils pour y loger les orphelines de Tournai. À partir de 1818, ils furent occupés par les sœurs de Charité et devinrent l’hospice des Incurables. Lorsque les sœurs quittèrent l’immeuble en 1971, le CPAS de Tournai, héritier des propriétés des hospices civils, lui chercha une des-tination. Après une longue restauration, l’année 1989 vit l’inauguration du centre Julien Wlomainck, essentiellement consacré à des logements sociaux.

• Organisation : Office du Tourisme, CPAS et association des Guides.• Visites guidées : sam. et dim. à 10h30 et 16h par groupe de 20 visiteurs max.

(durée : 1h30). Réservation obligatoire à l’Office du Tourisme.• Renseignements et réservation : 069/22 20 45 (du lun. au ven. de 8h30 à 18h et

sam. et dim. de 10h à 17h).• Site Internet : www.tournai.be

Tournai Rue Saint-Jacques, 41

LA FAMILLE DESCLÉE ET LE NÉOGOTHIQUE À TOURNAI

Durant les 19e et 20e s., de nombreuses demeures de la rue Saint-Jacques étaient occupées par les bureaux et les entreprises Desclée. Grâce à l’im-plantation de gares dans le nord de la France, cette famille a acquis une fortune considérable. Elle est également connue dans la région pour sa fabrication d’objets religieux en laiton. La famille Desclée a joué un rôle majeur dans la création et la diffusion de l’architecture de style néogothique à Tournai mais aussi dans toute la Belgique. Le temps d’une balade, vous partirez sur les traces des Desclée à travers les constructions néogothiques situées aux abords de l’église Saint-Jacques. Vous terminerez le parcours par une visite de l’église Saint-Jacques récemment restaurée. Situé au centre d’une petite place, ce lieu de culte a été construit en plusieurs étapes. La moitié inférieure de la tour appartient à l’ancienne église romane, disparue à l’heure actuelle. La partie supérieure de la tour est le résultat d’un exhaussement réalisé vers 1200. La nef centrale, les bas-côtés et le transept saillant ont été construits durant le 1er quart du 13e s. selon les caractéristiques du gothique tournaisien. Le chevet, quant à lui, est une réalisation des architectes Jacques Delecrois, Allard de Bary et Jean Bau-dris. Sous l’initiative de la famille Desclée à la fin du 19e s., Louis Cloquet en collaboration avec le baron Jean-Bapstiste de Béthune, de Jules Helbig et du sculpteur Léopold Blanchaert, s’attèlent à la rénovation de l’église

• Organisation : Office du Tourisme, association des Guides et SNCB.• Visites guidées : sam. et dim. à 10h et 15h par groupe de 20 visiteurs max.

(durée : 2h). Réservation obligatoire à l’Office du Tourisme.• Renseignements et réservation: 069/22 20 45 (du lun. au ven. de 8h30 à 18h)

ou 069/22 20 45 (sam. et dim. à 12h et de 14h à 17h).• Site Internet : www.tournai.be

Tournai Rue des Carmes, 8

LE ROI MÉROVINGIEN CHILDÉRIC AU MUSÉE D’ARCHÉOLOGIE

L’ancien Mont-de-Piété, prestigieux bâtiment espagnol de la Renaissance du début du 17e s., abrite aujourd’hui le musée d’Archéologie. Cette insti-tution possède une très belle collection d’objets anciens (fibules, verres, céramiques, etc.) mis au jour lors des fouilles réalisées à Tournai et dans la région. Le musée présente également une exposition permanente sur le roi mérovingien Childéric, mort en 481, et dont la sépulture avait été trouvée par hasard dans le quartier Saint-Brice à Tournai en 1653. L’his-toire tumultueuse du trésor trouvé dans la tombe du roi sera évoquée. Les découvertes et études scientifiques récentes permettent aujourd’hui de mieux cerner l’importance de Childéric à travers le rituel utilisé lors de ses funérailles et l’analyse du trésor.

• Organisation : Musée d’Archéologie.• Ouverture : sam. et dim. de 10h à 17h30.• Visites guidées : sam. à 10h et 15h et dim. à 10h (durée : 1h30).• Renseignements : 069/22 20 45 (du lun. au ven. de 8h30 à 18h et sam. et dim.

de 10h à 17h).• Site Internet : www.tournai.be

Tournai Rue des Jésuites, 28

ÉVOCATION DE QUELQUES GRANDES FIGURES AU SÉMINAIRE ÉPISCOPAL

TOURNAI/Tournai. Gare.Cliché G. Focant © SPW.

TOUNAI/Tournai. Séminaire. Cliché G. Focant © SPW.

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T O U R N A I

• Organisation : Office du Tourisme et association des Guides.• Ouverture : sam. et dim. de 10h à 17h30.• Départ : devant la statue de Louis Gallait, parc communal, à proximité de l'hôtel de Ville.• Visites guidées : sam. et dim. à 14h et 16h par groupe de 20 visiteurs max.

(durée : 1h30). Réservation obligatoire à l’Office du Tourisme. • Renseignements et réservation : 069/22 20 45 (du lun. au ven. de 8h30 à 18h et

sam. et dim. de 10h à 17h).• Site Internet : www.tournai.be

Vaulx Rue des Abliaux

LE CHÂTEAU DE VAULX ET LA FIGURE HÉROÏQUE DE CHRISTINE DE LALAING

Le château médiéval de Vaulx, appelé aussi « château César », est un petit édifice en ruine de type Philippien (fin du 13e s.) construit sur un socle rocheux en bord de l’Escaut. De plan carré avec ses tours d’angle circulaires, il est bâti en pierre calcaire de la région et représente le dernier vestige de château médiéval de l’entité de Tournai.

L’histoire de Christine de Lalaing, personnage emblématique de la ville de Tournai, sera présentée. Fille de Charles II de Lalaing, elle était l’épouse de Pierre de Melun, prince d’Épinoy, seigneur de Vaulx et gouverneur de Tournai. En 1581, la ville est attaquée par les troupes d’Alexandre Farnèse, duc de Parme. En l’absence de son mari, elle décide de prendre les armes pour défendre sa cité. Elle est connue auprès des Tournaisiens pour cette phrase légendaire : « Plutôt me couper en morceaux que de me rendre aux ennemis ». Le siège de la ville dura deux mois et on dénombra 600 tués parmi les assiégés. Alexandre Farnèse décida finalement de ne pas piller la ville. Christine de Lalaing et ses troupes purent quitter Tournai avec les honneurs de la guerre et le respect éternel des Tournaisiens.

• Organisation : Château médiéval de Vaulx asbl.• Ouverture : sam. et dim. de 10h à 18h.• Visites guidées : sam. et dim. de 10h30 à 17h30, toutes les heures. • Animations :

- pour les enfants, animation sur Christine de Lalaing par les « Écrivains publics de Wallonie picarde » ;

- animation d’une fête médiévale par l’association du château médiéval ; - présentation au public du matériel archéologique trouvé sur le site lors des

fouilles de 1982 à 1989.• Renseignements : 0496/83 33 38.• Site Internet : www.châteaudevaulx.com

Saint-Jacques. Cette intervention et le financement de la famille Desclée sont à l’origine de la construction de l’abbaye de Maredsous par le baron Jean-Baptiste Béthune et l’essor des écoles Saint-Luc à Tournai.

• Organisation : Pasquier Grenier asbl.• Ouverture : sam. de 10h à 10h20.• Renseignements : 0498/77 70 16 (du lun. 27/08 au ven. 07/09 de 9h à

18h30) ou par courriel à [email protected].• Site Internet : www.fpg.be

Tournai Rue Saint-Martin, 52

BRUNO RENARD : ARCHITECTE DE LA TRANSFORMATION À TOURNAI

Après sa formation en architecture à Paris, Bruno Renard revint s’installer dans sa ville d’origine, Tournai, où il fut nommé architecte communal. La Ville le chargea de toute une série de travaux visant à assainir les vieux quartiers populeux, à restaurer les monuments les plus prestigieux de la cité et à faire entrer la vieille cité médiévale dans le monde moderne. Il laissa une empreinte importante sur de nombreuses parties de la ville, même si, à côté de sa mission de sauvegarde du passé architectural de la ville, les autorités lui imposèrent malheureusement aussi de présider à la destruction de certains monuments anciens. Un circuit promenade au départ de la cour d’honneur de l’hôtel de Ville permettra au public de parcourir des lieux où l’intervention de cette grande figure de l’histoire de l’architecture néoclassique en Wallonie fut largement à la base de la création du visage actuel de Tournai.

• Organisation : Office du Tourisme et association des Guides.• Départ : hôtel de Ville, rue Saint-Martin.• Visite guidée : sam. à 15h (durée : 1h30).• Renseignements : 069/22 20 45 (du lun. au ven. de 8h30 à 18h et sam. et dim.

de 10h à 12h et de 14h à 17h).• Site Internet : www.tournai.be

Tournai Square Bonduelle

VICTOR HORTA ET LE MUSÉE DES BEAUX-ARTS

Le circuit démarrera au pied d’une œuvre précoce du grand architecte de l’Art nouveau, Victor Horta. Cette statue lui avait été commandée car la Ville de Tournai souhaitait ériger un monument dans le parc communal en l’honneur du peintre Louis Gallait. Cette première collaboration mènera plus tard à la construction du seul musée que Victor Horta créa au cours de sa carrière : le musée des Beaux-Arts, chef-d’œuvre incontestable d’un maître unanimement reconnu entre temps. Il marque le début officiel du style Horta et deviendra la référence caractéristique de ses dernières œuvres. Il fut construit de 1903 jusqu’à 1928, année de son inauguration. La visite permettra de cerner les intentions novatrices de l’architecte et de redécouvrir la finesse de ses recherches ainsi que l’audace de ses réalisations dans ce remarquable bâtiment qui reste l’un des plus beaux témoignages de son œuvre.

TOURNAI/Tournai. Hôtel de Ville. © Ville de Tournai.

TOURNAI/Tournai. Musée des Beaux-Arts.Cliché G. Focant © SPW.

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P R O V I N C E D E L I È G E

V E R L A I N E

V E R V I E R S

V I S É

V I L L E R S - L E - B O U I L L E T

W A I M E S

W A N Z E

W A R E M M ELIÈGE/Wandre. Pont de Wandre.

Cliché G. Focant © SPW.

A M A Y

A N T H I S N E S

B L E G N Y

B R A I V E S

B U R D I N N E

C H A U D F O N T A I N E

C L A V I E R

C O M B L A I N - A U - P O N T

D I S O N

E N G I S

E S N E U X

E U P E N

F L É M A L L E

F L É R O N

G E E R

G R Â C E - H O L L O G N E

H A M O I R

H A N N U T

H É R O N

H E R S T A L

H E R V E

H U Y

J A L H A Y

L I È G E

L I E R N E U X

L I N C E N T

M A L M E D Y

M A R C H I N

M O D A V E

P E P I N S T E R

P L O M B I È R E S

R A E R E N

S A I N T - G E O R G E S - S U R - M E U S E

S A N K T - V I T H / S A I N T - V I T H

S E R A I N G

S P A

S P R I M O N T

S T A V E L O T

S T O U M O N T

T H E U X

T R O I S - P O N T S

T R O O Z

Braives

Lincent

Amay

Aywaille

Chaudfontaine

Clavier

Comblain-au-Pont

Engis

Esneux

Ferrières

Flémalle

Hannut

Dison

Huy

Liège

Malmedy

Modave

Nandrin

Ouffet

Hamoir

Spa

Sprimont

Stavelot

Theux

Thimister-Clermont

Visé

Wanze

Remicourt

Anthisnes

AnsHerstal

FléronEupen

Aubel

Herve

Blegny

Oupeye

Sankt-Vith/Saint-Vith

Trois-Ponts

Trooz

Burdinne

Héron

GeerWaremme

VerlaineSaint-Georges-sur-Meuse

Fexhe-le-Clocher

Awans

Grâce-Hollogne St-Nicolas

Plombières

Lontzen

Raeren

Jalhay

Limbourg

Burg-Reuland

Büllingen/Bullange

Kelmis/La Calamine

Wasseiges

Berloz

OreyeCrisnée

Bassenge

Dalhem

Seraing

Faimes

Villers-le-Bouillet

Donceel

Neupré

TinlotMarchin

Stoumont

Lierneux

Beyne-Heusay Soumagne

Olne

Pepinster

Verviers

Welkenraedt

Baelen

Waimes

Butgenbach

Amel/Amblève

Juprelle

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A M A Y - A N T H I S N E S

A M AY

Amay Place Adolphe Grégoire

LES TRAVAUX DES ARCHÉOLOGUES WIBIN ET DAVINÀ LA COLLÉGIALE SAINT-GEORGES ET SAINTE-ODE

Classée Patrimoine exceptionnel de Wallonie et restaurée en 2001, la col-légiale d’Amay vous invite à découvrir le sarcophage de Sancta Chrodoara ainsi que la châsse de sainte Ode. Pour illustrer le thème de ces Journées, une exposition tout à fait inédite mettra en valeur, grâce à des documents et des objets découverts à cette époque, le travail des docteurs Wibin et Davin précurseurs des archéologues locaux. Le splendide cloître oriental de la collégiale, datant du 18e s. et abritant le musée communal d’Archéologie, sera accessible durant le week-end. Vous y découvrirez une très belle expo-sition Mosa Nostra « La Meuse mérovingienne de Verdun à Maastricht ».

• Organisation : 900e anniversaire de la collégiale d’Amay asbl.• Ouverture : sam. de 9h à 18h et dim. de 12h à 19h.• Visites guidées : sam. et dim. en continu par groupe de 25 visiteurs max. (durée :

1h).• Renseignements : 085/31 61 00 (du mar. au sam. de 9h à 12h) ou 085/31 44 48

ou 0495/37 62 99 (du lun. au ven. de 9h à 16h) ou par courriel à [email protected] ou [email protected].

Amay Rue de l’Industrie, 38

ZÉNOBE GRAMME À LA TOUR ROMANE

Zénobe-Théophile Gramme, sixième enfant d’une famille de 12, est né à Jehay le 4 avril 1826. Irrésistiblement attiré par le travail manuel, il fréquente l’école industrielle de Huy. Ce séjour sera déterminant pour la carrière du génial inventeur. Zénobe passe par Bruxelles, Lyon, Marseille pour enfin se fixer à Paris où il est embauché dans un grand atelier de menuiserie. Gramme est ensuite introduit comme ouvrier modeleur dans une société parisienne « L’Alliance » spécialisée dans la construction d’appareils élec-triques et notamment d’une machine magnétoélectrique à courant alternatif.

Poursuivant jour et nuit ses investigations avec les outils qu’il a à sa dis-position (une plaque de gutta-percha, deux aimants et quelques kilos de cuivre), les efforts du tenace chercheur sont couronnés de succès. La machine dynamo-électrique est née.

Cet inventeur sera mis à l’honneur dans la salle noble de la tour romane, toute proche de son lieu natal. Elle fut érigée au 12e s., pendant la période de consolidation des places fortes protégeant la principauté de Liège, et habitée par les avoués de la localité. Restaurée à la fin du siècle passé par l’architecte B. Herbecq, elle sert aujourd’hui de relais touristique.

• Organisation : Syndicat d’Initiative d’Amay.• Ouverture : sam. et dim. de 10h à 18h.• Visites guidées : sam. et dim. de 10h à 18h par groupe de 15 visiteurs max.

(durée : 1h).• Renseignements : 085/31 33 20 (du lun. au dim. de 10h à 18h) ou

0495/71 44 69 (du lun. au ven. de 10h à 18h).• Site Internet : www.syndicat-initiative-amay.be

Flône Chaussée Romaine, 2

SUR LES TRACES DES FONDATEURS DE L’ABBAYE ET DE LEURS SUCCESSEURS

Le chroniqueur Gilles d’Orval rapporte que l’abbaye fut fondée en 1080 par trois frères chevaliers et originaires de Boirs : Folcuin, Lambert et Rodolphe. Occupé par des chanoines réguliers de l’ordre de saint Augustin, le couvent devint une abbaye en 1139. L’église Saint-Mathieu reconstruite de 1658 à 1661, les bâtiments conventuels et les communs s’articulent autour de deux cours. Les constructions situées de l’autre côté de la chaussée ont été élevées plus récemment. C’est le cas du château Goffart (1905) dont le soubassement est en partie constitué des fondations de l’orangerie. Dans la cour des communs, la brasserie qui servait également de pressoir à vin a été édifiée en briques, calcaire et tuffeau sous l’abbé Philippe d’Orjo (1545-1555) dont la pierre tombale de style Renaissance est encastrée dans le transept de l’église. La brasserie, transformée en café au 19e s., est aujourd’hui le logis d’une partie des religieuses. Dans le prolongement de ce bâtiment se succédaient le moulin actionné par la Flône, une grange, un porche et un colombier construits sous Thomas de Vinalmont (1608-1623). L’église Saint-Mathieu, dotée d’un orgue inscrit sur la liste du Patrimoine exceptionnel de Wallonie, joint et différencie à la fois la partie des com-muns et la partie canoniale de l’abbaye. Des élèves de l’école se feront un

plaisir de vous faire découvrir ce bel ensemble patrimonial qui participe à leur environnement scolaire quotidien et vous guideront sur les traces des fondateurs de l’abbaye et de leurs successeurs.

• Organisation : École fondamentale abbaye de Flône.• Ouverture : sam. et dim. de 10h à 18h.• Visites guidées : dim. de 13h30 à 17h par groupe de 20 visiteurs max. (durée :

20 min.).• Renseignements : 085/31 04 04 (du lun. au ven. de 9h à 16h).

A N T H I S N E S

Anthisnes Rue Elva

LA FERME SAINT-LAURENT TÉMOIN IMMUABLE DEL’IMPORTANCE DES FERMES ABBATIALES AU 17e S.

Les abbés de la puissante abbaye Saint-Laurent de Liège se sont succédé à la tête de celle-ci, ne laissant derrière eux que des traces discrètes de leur passage. Il en est un dont la trace fut, néanmoins, plus importante et imposante pour les habitants du village : l’abbé Guillaume Natalis. Cet abbé dote, de 1658 à 1686, Anthisnes d’un édifice remarquable en y transformant une ferme modeste. Elle trône fièrement au cœur du village sous le nom de ferme Saint-Laurent.

Qui était Guillaume Natalis ? Quels étaient les enjeux auxquels il a dû faire face à Anthisnes ? Quelles étaient ses relations avec les Hauts-Voués, hôtes du château de l’Avouerie d’Anthisnes ? Tant de réponses sont inscrites dans les pierres et l’architecture de cette ferme. Ces secrets vous seront livrés lors de la visite du château de l’Avouerie et de la ferme Saint-Laurent.

• Organisation : Avouerie d’Anthisnes asbl.• Ouverture : sam. et dim. de 10h à 18h.• Visites guidées : sam. et dim. à 11h, 13h, 14h30 et 16h par groupe de

40 visiteurs max. (durée : 1h).• Renseignements : 04/383 63 90 ou 0498/87 99 71 (du mar. au dim. de 10h à

18h) ou par courriel à [email protected].• Site Internet : www.avouerie.be

Hody Grand route de Liège, 10

UN ARTISTE PEINTRE, FERRONNIER D’ART À L’ÉGLISE SAINT-PIERRE DE HODY

L’église Saint-Pierre de Hody, classée en 1985, a fait l’objet d’une longue et méticuleuse restauration qui a permis la sauvegarde d’un patrimoine remarquable. Son clocher était, à l’origine, une tour de défense donjonnée et crénelée faisant partie, au 14e s., d’un ensemble de fortifications. La décoration intérieure est d’une grande qualité. On notera la finesse des stucs des panneaux mais également la beauté du mobilier aux lignes sobres et élégantes inspiré d’un compromis entre le style Louis XIV et le rococo, qui confirme tout l’intérêt esthétique et architectural de l’édifice.

Une figure du village, Monsieur Hubert-Georges Delvenne (1890-1979), auteur de peintures magnifiant les sites de Hody, sera présentée dans cette église.

• Organisation : Fabrique Saint-Pierre de Hody.• Ouverture : sam. et dim. de 13h à 18h.• Renseignements : 0486/10 75 80 ou 04/383 65 12 (du lun. au ven. de 18h à 20h)

ou par courriel à [email protected].

ANTHISNES/Anthisnes. Avouerie.© H. Wathelet.

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B L E G N Y - B R A I V E S - B U R D I N N E

B U R D I N N E

Burdinne Rue de la Burdinale, 6

LA FAMILLE D’AUVIN ET LA FERME DE LA GROSSE TOUR

Classée depuis 1998, la ferme de la Grosse Tour doit son nom actuel à l’imposant massif construit au 18e s. que le visiteur découvre au pas du porche d’entrée. La présence de la famille d’Auvin est attestée à Burdinne depuis le 12e s. Elle acquiert le titre de premiers seigneurs de Burdinne et marque durablement le paysage du village avec l’église, le château, etc.

Si elle présente aujourd’hui un aspect de ferme hesbignonne organisée autour d’une cour intérieure, la ferme de la Grosse Tour, inscrite sur la liste de l’Institut du Patrimoine wallon, s’est construite grâce aux générations de d’Auvin qui s’y sont succédé et qui ont contribué aux différentes cam-pagnes de travaux entre les 16e et 18e s. De style Renaissance mosane, les différentes façades sont typées et caractérisées par l’emploi conjoint de la brique et de la pierre calcaire, par les fenêtres hautes au remplage en pierre et par l’inclinaison des toitures. Grâce à son intérêt architectural incontestable, la ferme de la Grosse Tour est devenue un élément emblé-matique du Pays Burdinale-Mehaigne. Elle accueille les bureaux du Parc naturel des vallées de la Mehaigne et de la Burdinale ainsi que ceux de la maison du Tourisme. Les travaux de réaménagement du corps de logis sont achevés en 2012. Des visites seront organisées et plongeront le visiteur au cœur de l’histoire de la famille d’Auvin.

La ferme de la Grosse Tour est intégrée au circuit « Des hommes qui ont fait le Pays Burdinale-Mehaigne » organisé par les communes de Braives (voir ci-contre), Burdinne, Héron (voir p. 61) et Wanze. (voir p. 86).

• Organisation : Centre culturel Braives-Burdinne.• Ouverture : dim. de 10h à 18h.• Visites guidées : dim. à 10h, 13h30, 15h et 16h30 par groupe de 30 visiteurs

max. (durée : 1h).• Renseignements : 019/54 92 50 (de 9h à 16h) ou par courriel à ccbraiv-burdin@

skynet.be. Infos circuit : 085/25 16 13.• Site Internet : www.culture-braives-burdinne.be

Burdinne Rue de la Burdinale, 6

CIRCUIT « DES HOMMES QUI ONT FAIT LE PAYS BURDINALE-MEHAIGNE »

Les quatre communes de Braives, Burdinne, Héron et Wanze organisent un circuit en bus reliant les quatre sites liés à l’histoire locale, à savoir :

- l’ancienne forge de Pitet (voir ci-contre) ;

- la ferme de la Grosse Tour de Burdinne (voir ci-dessus) ;

- l’église de Lavoir (voir p. 61) ;

- la ferme de Famelette à Huccorgne (voir p. 86).

Chaque site mettra en valeur des personnages qui, d’un siècle à l’autre, ont apporté leur pierre à l’édifice du Pays Burdinale-Mehaigne. À travers un

B L E G N Y

Trembleur Rue Lambert Marlet, 23

À LA RENCONTRE DES GRANDS NOMS LIÉGEOIS DANS L’INDUSTRIE CHARBONNIÈRE

Blegny-Mine propose de mettre en exergue, à travers différents objets présents dans le musée du Puits-Marie, des personnages liégeois dont le travail fut d’une grande importance pour le monde minier, parmi lesquels :

- Mathieu Mueseler : ingénieur et inventeur d’une lampe de sûreté minière qui porte son nom ;

- le professeur Théodore Schwann : inventeur d’une pompe à hélice pour les mines et d’un appareil respiratoire permettant de vivre en atmosphère irrespirable, particulièrement pour le sauvetage dans les mines ;

- le professeur Pierre Stassen : professeur des mines de l’Université de Liège et directeur de l’Institut national de l’Industrie extractive ;

- le professeur Jean Stassen : professeur à l’école des mines de l’Université de Liège et représentant belge au niveau de la C.E.C.A. ;

- Hubert Goffin : premier ouvrier à recevoir la Légion d’honneur et dont on commémore le 200e anniversaire de l’acte de bravoure lors de la catastrophe d’Ans le 4 mars 1812 ;

- André Dumont : géologue qui a découvert le bassin minier du Limbourg à As en 1845 ;

- Ernest Malvoz : docteur en médecine qui a lutté avec succès contre la tuberculose, l’ankylostomasie et le nystagmus, trois maladies qui affec-taient particulièrement les mineurs.

• Organisation : Blegny-Mine.• Ouverture : sam. et dim. de 11h à 17h.• Visites guidées : sam. et dim. à 11h, 13h30 et 15h30 par groupe de 20 visiteurs

max. (durée : 1h30).• Renseignements : 02/387 43 33 (du lun. au dim. de 9h à 17h).• Site Internet : www.blegnymine.be

B R A I V E S

Fallais (Pitet) Rue de Donnea, 4

L’ANCIENNE FORGE DE PITET ET LA FAMILLE DE DONNÉA

Le hameau de Pitet est un ensemble paysager remarquable. François Gas-pard de Donnéa en devient propriétaire en 1756. Son petit-fils, Charles de Donnéa, aménage le château et ses alentours au 19e s. Sa petite-fille, Alice de Donnéa, sera une philanthrope reconnue qui marquera durablement l’histoire locale. Née en 1852, elle fonde l’école catholique à Fallais, une des premières écoles de filles, durant le dernier quart du 19e s. Le 22 août 1898, elle hérite du château de Pitet et y meurt en 1932.

Parmi les éléments patrimoniaux remarquables du site, on retrouve la ferme-château et l’ancienne forge qui lui fait face. Cette forge, classée comme monument, date de 1749. Elle abrite, encore aujourd’hui, un travail de forgeron de 1755 destiné à entretenir les fers des animaux de trait et fera prochainement l’objet d’une restauration et d’une mise en valeur. Face à la forge, le jardin des plantes, géré par le Parc naturel de la Burdinale et de la Mehaigne, comprend plus de 300 plantes différentes.

La forge pourra être visitée librement. Un forgeron au travail animera le site et fera découvrir les différentes facettes de son métier. Des visites seront organisées et vous plongeront au cœur de l’histoire de la famille de Donnéa.

La forge de Pitet est intégrée au circuit « Des hommes qui ont fait le Pays Burdinale-Mehaigne » organisé par les communes de Braives, Burdinne (voir ci-contre), Héron (voir p. 61) et Wanze (voir p. 86).

• Organisation : Centre culturel Braives-Burdinne.• Ouverture : dim. de 10h à 18h.• Visites guidées : dim. à 10h, 13h30, 15h et 16h30 par groupe de 30 visiteurs

max. (durée : 1h).• Renseignements : 019/54 92 50 (de 9h à 16h) ou par courriel à ccbraiv-burdin@

skynet.be. Infos circuit : 085/25 16 13.• Site Internet : www.culture-braives-burdinne.be

BURDINNE/Burdinne. Ferme de la Grosse Tour. Cliché J. Moreau © SPI+.

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B U R D I N N E - C H A U D F O N T A I N E - C L A V I E R - C O M B L A I N - A U - P O N T

Paul Delvaux l’a immortalisée dans son œuvre intitulée « Le Voyage légen-daire » en 1974. L’original de la peinture se trouve actuellement au casino de Knokke. D’autres personnalités seront également mises à l’honneur dans cette exposition. Qu’ils soient homme politique comme Jean Gol, photographe comme Hubert Grooteclaes, peintre comme Joseph Zabeau, historien comme Fernand Michel, géologue comme Paul Fourmarier, musi-cien comme Gustave de Bouharmont, sportif comme Régis Genaux ou simples ouvriers carriers ou cloutiers, tous ont, un jour ou l’autre, contribué à l’essor de Chaudfontaine.

• Organisation : Foyer culturel de Chaudfontaine.• Ouverture : sam. et dim. de 14h à 18h.• Animation : exposition complétée par des œuvres d’artistes calidifontains qui

présentent le patrimoine local et le mettent en valeur.• Renseignements : 04/361 56 36 (du lun. au ven. de 9h à 12h) ou par courriel à

[email protected].• Site Internet : www.chaudfontaine.be

C L AV I E R

Clavier Rue du Château, 1

À LA DÉCOUVERTE D’UN GRAND SEIGNEUR : CHARLES-JOSEPH D’ARGENTEAU D’OCHAIN

Charles-Joseph d'Argenteau (1787-1879), propriétaire du domaine d’Ochain, a été un personnage hors du commun. À l’âge de 17 ans, grâce à Mon-seigneur Zaepffel, alors évêque de Liège, il entre à l’école militaire de Fontainebleau. Le 10 juin 1811, un décret signé par Napoléon nomme Charles d’Argenteau lieutenant. Ce dernier participe aux campagnes napo-léoniennes et devient membre de l’ordre équestre. Dans la première liste des nobles publiée en 1825, il figure sous le nom de « comte d’Argenteau d’Ochain » et hérite de toutes les propriétés d’Ochain dont la ferme du Pape.

Au cours d’un séjour à Turin en 1824, il prend la résolution d’entrer dans les ordres. Il reçoit, le 5 juillet 1824, les quatre ordres mineurs et est nommé prélat domestique de Sa Sainteté. Le 11 août 1825, il est ordonné prêtre et, en 1826, est sacré archevêque de Tyr in partibus infidelium. Quelques jours plus tard, il est désigné pour la nonciature de Munich. C’est à cause de son habit que la ferme jouxtant le château, une de ses propriétés, fut appelée la « ferme du Pape ». Lorsqu’il arrive à la nonciature de Munich, Monseigneur fait venir de Bruxelles un couple de domestiques, le ménage De Coster. Madame De Coster accouche le 20 août 1827 d’un fils. Les époux demandent à leur maître de leur faire l’honneur d’être le parrain du nouveau-né et de le baptiser. C’est ainsi que le petit De Coster prend le prénom de Charles ; il devient l’illustre auteur des « Légendes flamandes » et de la Légende de Tyl Ulenspiegel. Quand il rentre à Liège à l’âge de 50 ans, Monseigneur van Bommel, évêque de Liège, offre à Charles-Joseph d’Argenteau la place de chanoine honoraire de la cathédrale. Il devient doyen du chapitre en 1845.

• Organisation : Comité d’Initiative et de Culture de Clavier asbl.• Ouverture : sam. de 10h à 18h.• Visites guidées : sam. et dim. à 10h, 12h, 14h et 16h par groupe de 20 visiteurs

max. (durée : 1h30).• Renseignements : 086/34 46 57 (du ven. 01/06 au lun. 10/09 de 9h à 20h) ou

par courriel à [email protected].• Site Internet : www.cicc-clavier.be

C O M B L A I N - A U - P O N T

Comblain-au-Pont Rue de la Chapelle, 15

LA VIE QUOTIDIENNE À MONT À TRAVERS SES PERSONNAGES D’ANTAN

Au départ de la chapelle de Mont, ancienne grange réaffectée, offerte par la famille Van Zuylen au début du 20e s, un circuit pédestre emmènera le visiteur à la découverte des bâtiments majeurs et moins connus du « grand » Mont. Nombre de personnages et personnalités qui ont façonné l’histoire, l’architecture ou la vie quotidienne du village ont vécu, travaillé ou séjourné à Mont :

- l’abbé Peeters, représenté dans l’ensemble des vitraux de la chapelle évoquant la résistance dont il faisait partie pendant la Seconde Guerre mondiale et fusillé en 1943 à la citadelle de Liège ;

récit narratif, le visiteur découvrira leur histoire replacée dans le contexte du lieu : anecdotes, mémoire et passé industriel local, société, seigneurie, résistance, ancien métier et immigration italienne, autant d’éléments à découvrir lors de cette journée dédiée aux grandes figures de Wallonie.

Un autocar transportera les visiteurs de site en site. La visite des différents lieux peut également être effectuée de manière libre par les visiteurs qui le souhaitent.

• Organisation : Les Amis du château féodal de Moha asbl.• Visites guidées : dim. de 9h45 à 16h15 par groupe de 35 visiteurs max. (durée :

6h30). Réservation obligatoire.• Animations :

- dépliant reprenant l’itinéraire du circuit et des informations sur les quatre étapes mis à la disposition des visiteurs ;

- pause prévue à midi dans un lieu où le pique-nique ou une collation (sur réservation) seront possibles.

• Renseignements et réservation : 085/25 16 13 ou 085/25 53 47 (de 9h à 17h) ou par courriel à [email protected].

• Site Internet : www.chateaumoha.be

C H A U D F O N TA I N E

Beaufays Route de l’Abbaye, 102

ÉVERARD-FRANÇOIS COLLETTE ET HENRI DE GOHA, DEUX PRIEURS REMARQUABLES À BEAUFAYS

En 1123, Henri, évêque de Verdun, propriétaire du domaine de Jupille dont Beaufays fait partie, donne au religieux Robert et à ses compagnons une propriété de 12 bonniers, soit près de 17 ha, au lieu-dit « Belle Fontaine ». Celui-ci doit y édifier une chapelle et un refuge pour les pauvres. En 1297, le domaine de Jupille est donné à l’évêque de Liège. Il devient ainsi le souverain territorial et le seigneur local de l’abbaye. Le domaine de Beaufays fait partie de la principauté de Liège jusqu’en 1796, date de la confiscation des biens d’Église et de la dissolution de la communauté religieuse.

Le prieuré de Beaufays forme un ensemble homogène, jadis entouré de douves et dont l’étang s’étendait jusqu’à la porte d’entrée. Il est constitué de deux parties s’ouvrant sur deux cours centrales : la cour de la ferme avec une brasserie et une buanderie et celle du couvent avec les logements des prieurs et chanoines bordée au sud par l’église. Après la vente des biens d’Église, l’abbaye change plusieurs fois de mains. Les Sèlys-Fanson l’acquièrent en 1826 puis la vendent, en 1846, à Lydia Stolterfoth, veuve Tulk. Ils la rachètent en 1854 et la conservent jusqu’en 1875. Pendant 15 ans, des Ursulines allemandes de Herstel en font un internat d’ensei-gnement pour jeunes filles. Depuis 1890, cette propriété privée appartient à la famille Laloux.

C’est sous l’impulsion d’Éverard-François Collette (1697-1705) et de Henri de Goha (1706-1731), deux prieurs, que l’église de Beaufays va être recons-truite. Dédié à saint Jean l’Évangéliste, ce sanctuaire est daté de 1701, comme en témoigne une inscription sur le plafond du chœur. Il remplace la chapelle primitive du monastère. Son remarquable orgue « Le Picard » fut restauré en 1992-1993.

• Organisation : Foyer culturel de Chaudfontaine.• Visite guidée : dim. à 12h par groupe de 80 visiteurs max. (durée : 30 min.).• Renseignements : 04/361 56 36 (du lun. au ven. de 9h à 12h) ou par courriel à

[email protected].• Site Internet : www.chaudfontaine.be

Chaudfontaine Esplanade - ancienne gare

CES GRANDES FIGURES QUI ONT FAIT PÉTILLER CHAUDFONTAINE

L’ancienne gare de Chaudfontaine, édifiée en 1843, est un des derniers témoignages de la ligne de chemin de fer internationale reliant la Grande-Bretagne et la Prusse. Le bâtiment a été réaménagé en 1853 et 1891, date à laquelle ont été réalisés l’escalier d’accès et la marquise vitrée avec une charpente métallique. Construite en briques et pierre bleue sur deux niveaux, la façade est percée de baies cintrées au premier étage et rectangulaires au second. La baie centrale est divisée en trois parties et présente un petit fronton en son centre. Fermée aux usagers en 1954, une halte a fonctionné jusqu’au 1er avril 1986. Entièrement restaurée, elle accueille, au second étage, une salle d’exposition.

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C O M B L A I N - A U - P O N T - D I S O N - E N G I S

Venez à la rencontre de cette grande figure wallonne par le biais d’une exposition, d’un diaporama et d’une ambiance musicale qui vous feront découvrir sa vie et ses œuvres dans le contexte d’émulation qui caracté-risait Liège au 19e s. et vous feront porter un nouveau regard sur l’église disonaise. Le banc de communion, élément du mobilier dessiné par l’archi-tecte lui-même, démonté depuis 1970, sera visible à sa place originelle, où il délimitait le chœur et les chapelles communicantes et parachevait l’esthétique intérieure de l’édifice sacré. Les statuettes sculptées figureront dans les niches prévues à cet effet.

• Organisation : Les Amis de l’église Saint-Fiacre en collaboration avec Flavio Di Campli, Fabienne Masson-Rusinowski, Qualité-Village-Wallonie asbl, SPW (DGO4), Ville et Université de Liège.

• Ouverture : sam. de 10h à 18h et dim. de 10h45 à 18h.• Visites guidées : sam. à 10h, 14h et 16h et dim. à 10h45, 14h et 16h par groupe

de 25 visiteurs max. (durée : 1h).• Animation : diaporama et musique d’ambiance.• Renseignements : 0474/58 20 81 (du lun. au dim. de 10h à 18h) ou par courriel à

[email protected].

Dison Place du Sablon, 79

YEHUDI MENUHIN À DISON

Il y a 18 ans, au mois d’avril 1994, Dison fêtait le 100e anniversaire de la mort de Guillaume Lekeu, compositeur originaire de la région de Verviers. Pour la circonstance, la Commune reçoit, à Dison, Yehudi Menuhin, célèbre violoniste et chef d’orchestre américain, ainsi que 20 directeurs de ses écoles. La Commune monte un spectacle de gala avec les élèves de la Yehudi Menuhin school of London et reçoit, pour la première fois dans la région, deux remarquables artistes arméniens : Karen Hariutiunian et Narinée Avakian. La réception officielle se déroule dans la maison du poète Adolphe Hardy. 200 personnalités réunies autour du maître Menuhin et huit descendants de la famille de Guillaume Lekeu s’y retrouvent. Un concert inoubliable est donné à l’église Saint-Jean Baptiste de Mont-Dison.

Des photos, coupures de presse et affiches seront exposées dans la mai-son du poète. Plusieurs artistes régionaux décédés seront également mis à l’honneur : René Polinard (1924-2005), Albert Dummers (1917-2005), Roger Garsoux (1931-2002), Claudine Heinen (1937-2010), Henri Koumoth (1922-2011), etc. Tous ont fréquenté, un jour ou l’autre, l’association et ont laissé quelques œuvres de qualité.

• Organisation : Les Amis d’Adolphe Hardy asbl.• Ouverture : sam. et dim. de 10h à 12h et de 13h à 17h.• Animations : prestation d’élèves du conservatoire de Verviers et projection du

concert de 1994 à Mont-Dison.• Renseignements : 087/33 25 08 (du lun. au ven. de 9h à 15h30) ou 0495/33 55 82

(du lun. au sam. de 10h à 19h) ou par courriel à [email protected].• Site Internet : www.maisondadolphehardy.be

E N G I S

Hermalle-sous-Huy Rue Camille Lecrenier, 55

MAISON DE LA HENA

Mieux connue sous le nom de la maison Pirotte, cette dépendance de l’abbaye de Flône servait de pénitencier aux moines qui avaient transgressé le règlement de l’ordre. Ils y élevaient du bétail, y fabriquaient de la bière et s’occupaient des travaux d’horticulture et d’arboriculture. Le bâtiment du fond de la propriété servait de brasserie alors que la grange longeant la rue Camille Lecrenier était destinée à recevoir la dîme des manants de la commune. Le corps de logis comprend 14 pièces et au grenier se trouve encore une sorte de prison où était attaché le condamné. Au fond du jardin, se trouve une petite chapelle où se recueillaient les moines. Les bâtiments, construits au 17e s. en moellons de grès et calcaire, sont restaurés vers 1750 et deviennent alors la résidence des curés et prévôts de Hermalle. La propriété vendue à la famille Deresteau vers 1842 passe par alliance à la famille Pirotte puis par donation à la famille Savat. Monsieur Dequinze, ingénieur des mines, achète la maison en 1946. L’intérieur est restauré vers 1950 dans le style de l’époque.

• Organisation : Propriétaire privé.• Ouverture : sam. et dim. de 10h à 12h et de 13h à 18h.• Visites guidées : sam. et dim. en continu par groupe de 15 visiteurs max. (durée :

20 min.).• Renseignements : 085/31 36 19 (sam. 08/09 et dim. 09/09 de 10h à 18h).

- Désiré Leduc qui a vécu à la « Bonbonnière », ancienne forge du village, et a fait breveter, en 1882, l’invention de sa charrue ;

- les princes-abbés de Stavelot-Malmedy, propriétaires, au Moyen Âge, du site du Raideux qui abrite les vestiges d’une villa romaine ;

- la famille Rahier qui a laissé des traces de son passage dans son manoir.

Les visiteurs auront donc l’occasion de découvrir l’histoire du village à travers les particularités de ses bâtiments et habitants.

• Organisation : Les Amis de la chapelle de Mont asbl et Qualité-Village-Wallonie asbl.

• Ouverture : sam. de 14h à 17h et dim. de 10h à 17h.• Départ : chapelle de Mont.• Visites guidées : sam. à 15h et dim. à 11h et 15h par groupe de 20 visiteurs max.

(durée : 1h).• Renseignements : 04/369 10 27 (du lun. au sam. de 9h à 18h).• Site Internet : www.comblainaupont.be

D I S O N

Dison Esplanade de la Libération

ÉGLISE SAINT-FIACRE : JEAN-CHARLES DELSAUX ARCHITECTEPROVINCIAL

« Poète de la pierre, épris de légende, J.-Ch. Delsaux représente en archi-tecture le romantisme musical wagnérien et la littérature évanescente de Walter Scott. » (Denise Tinlot)

Construite de 1853 à 1858, l’église Saint-Fiacre, imposant édifice néoroman de plan basilical, est l’œuvre du Liégeois Jean-Charles Delsaux (1821-1893). Nommé architecte provincial à l’âge de 24 ans, ce dernier est, au niveau régional, la figure de proue du mouvement néogothique. Célèbre surtout par la construction du palais provincial de Liège (voir p. 71), il est aussi le premier restaurateur des grandes églises gothiques liégeoises et l’auteur de plusieurs ouvrages d’un intérêt non négligeable.

DISON/Dison. Portrait de Jean-Charles Delsaux.© F. Di Campli.

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E N G I S - E S N E U X - F L É M A L L E

E S N E U X

Tilff Esplanade Abeille, 11

FIGURES ILLUSTRES AU CHÂTEAU BRUNSODE

Le château Brunsode était, à l’origine, une maison forte située en senti-nelle à l’entrée du village de Tilff. En 1652, Herman de Beringhen, notable liégeois, bailli du comté de Hornes, acquiert la maison-forte laissée à l’abandon et la rase pour construire un élégant château Louis XIII à la mode de l’époque, ne conservant que les caves voûtées et deux pans de mur en grès. La demeure, devenue bien communal destiné à accueillir diverses manifestations, conserve encore aujourd’hui cet aspect.

Une ouverture exceptionnelle des caves du 12e s. donnera accès à une exposition rétrospective de personnages marquants de l’histoire de la commune ou y ayant vécu : Léonie de Waha, Louis Empain, Hortense Montefiore, Jean Rey, Claude Strebelle, Auguste Donnay, Paul Daxhelet, Walthère Spring, J. Christophe van der Maesen, Alphonse et Jules Neef, Paul Saintenoy, Herman de Beringhen, etc.

• Organisation : Royal Syndicat d’Initiative de Tilff et Office du Tourisme communal.• Ouverture : sam. de 14h à 18h et dim. de 10h à 18h.• Visites guidées : sam. à 14h et 16h et dim. à 10h, 14h et 16h par groupe de

30 visiteurs max. (durée : 1h).• Renseignements : 0479/66 55 23 (du lun. au dim. de 9h à 18h) ou 04/380 93 11

(du lun. au ven. de 9h à 17h) ou par courriel à [email protected].• Site Internet : www.sitilff.be ou www.esneux.be

F L É M A L L E

Awirs Rue du Château d’Aigremont, 12

AU CHÂTEAU D’AIGREMONT, MATHIAS CLERCX INVITE LES QUATRE FILS AYMON À SA TABLE

Implanté au sommet d’un escarpement rocheux, le château d’Aigremont domine la rive gauche de la Meuse. Édifié entre 1717 et 1725 par Mathias Clercx, chanoine tréfoncier de la cathédrale Saint-Lambert à Liège, le château est une demeure en briques et calcaire d’une grande simplicité architecturale de style Louis XIV. Le classique plan en U respecte une totale symétrie. La demeure révèle une grande richesse intérieure dont la vaste cage d’escalier avec ses nombreuses peintures murales « à l’italienne », dans un esprit typiquement baroque. Selon une légende du 12e s., les quatre fils Aymon et le cheval Bayard auraient été accueillis à Aigremont par leur cousin le duc de Beuve, l’enchanteur Maugis. Les marionnettes liégeoises de Mabotte vous feront découvrir cette légende. Mathias Clercx en personne vous accueillera dans son château habité et animé par des personnages de son époque.

Hermalle-sous-Huy Chaussée Freddy Terwagne, 132a

QUATRE FIGURES ET QUATRE ÉPOQUES SUR LE SITE CASTRAL DE HERMALLE-SOUS-HUY

Le château d’Hermalle-sous-Huy, érigé au centre du village, rythme la vie de la bourgade et de la région du 12e au 20e s. Quatre figures historiques s’y rattachent :

- au 14e s. : Henri II de Hermalle, l’un des chefs de la guerre des Awans et des Waroux, sous le règne duquel le château fut attaqué et détruit ;

- au 17e s. : Conrard, comte d’Ursel et du Saint-Empire, conseiller et ambas-sadeur en Angleterre des archiducs Albert et Isabelle, achète le domaine d’Hermalle, fait rénover et agrandir le château quasiment dans sa forme actuelle et le dote de sa ferme castrale ;

- au 18e s. : Jean-Gilles Jacob, maître-maçon et échevin d’Hermalle, fait réali-ser dans sa maison natale des peintures et crée ou modifie l’architecture de nombreux bâtiments importants de la région dont le château de Hermalle ;

- aux 19e et 20e s. : Charles-Marie-Paul de Potesta agrandit encore le château et la ferme castrale, fait construire la tour Malakoff et devient bourgmestre de Hermalle.

Dans la ferme castrale, les guides présenteront la complexité de l’évolution du château-ferme à chacune des époques ainsi que l’histoire de ces grands hommes. Vous aurez également l’occasion d’y admirer la grange monu-mentale, une des plus belles de la province.

• Organisation : Syndicat d’Initiative de Hermalle-sous-Huy La Rawète.• Ouverture : sam. et dim. de 11h à 19h.• Visites guidées : sam. et dim. à 11h30, 13h30, 15h30 et 17h30 par groupe de

30 visiteurs max. (durée : 1h45).• Animations :

- pour les enfants, explications données avec une maquette-puzzle par un guide en costume du 17e s. ;

- mets de l’époque de chacune des quatre grandes figures d’Hermalle proposés à la taverne de la ferme castrale.

• Renseignements : 085/31 42 86 (du lun. au ven. de 9h30 à 18h et sam. et dim. de 13h à 19h) ou par courriel à [email protected].

• Site Internet : www.ferme-castrale.be ou www.hermalle-sous-huy.be

ENGIS/Hermalle-sous-Huy. Château d'Hermalle-sous-Huy. Cliché N. Hanot © BMG.

ESNEUX/Tilff. Château Brunsode.Cliché G. Focant © SPW.

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F L É M A L L E

Vous êtes invités à découvrir le château de la Petite Flémal’ abritant depuis 1938 les bureaux de l’Administration communale.

Cette demeure de plaisance, construite vers 1614 par Michel Valkener, est agrandie dans le courant du 18e s. par les de Bonhomme, famille issue d’une génération de verriers bien connus dans la région. Une aile de construction récente prolonge le château vers le parc. Ce dernier a connu quelques aménagements dus aux besoins et à la mode des époques. De verger et potager, le parc s’est au fil du temps transformé en jardin public.

Le château abritera une exposition sur son histoire, celle de la famille de Bonhomme et particulièrement sur la verrerie d’Aigremont qui fêtera, cette année, ses 100 ans. La tradition verrière du bassin mosan et les célèbres familles associées seront mises à l’honneur avec la présentation inédite d’une collection de pièces de verrerie.

• Organisation : Commission historique et Commune de Flémalle.• Ouverture : sam. et dim. de 13h à 18h.• Visites guidées : sam. et dim. de 13h à 18h par groupe de 30 visiteurs max.

(durée : 30 min.).• Renseignements : 04/235 10 80 (du lun. au ven. de 9h à 16h) ou par courriel à

[email protected].

Ivoz-Ramet Rue de la Grotte, 128

PHILIPPE-CHARLES SCHMERLING & CO, LES INVENTEURS DE LA PRÉHISTOIRE

D’une grotte à l’autre, vous êtes invités à réaliser un voyage dans les siècles, sur les traces des hommes qui ont fait la Préhistoire. Philippe-Charles Schmerling est le guide prestigieux de ces Journées. Il vous emmènera du Préhistosite au Tro Cwaheur où il a découvert les premiers vestiges d’hommes fossiles au monde.

À la grotte de Ramioul, les visiteurs font revivre la Préhistoire en Wallonie. Accompagnés par les chercheurs de la Wallonie, Édouard Dupont, Julien Fraipont ou encore Joseph Hamal Nandrin, ils découvriront comment la Préhistoire mondiale s’est écrite en Belgique. Sous l’égide de ces spécialistes belges des 19e et 20e s. et en compagnie des animateurs archéologues du musée, ils ressentiront leur patrimoine par l’action.

Au départ du Préhistosite, le car de l’Office du Tourisme de Flémalle emmè-nera les visiteurs qui le désirent au départ de la promenade au Tro Cwaheur (voir ci-dessous).

• Organisation : Préhistosite de Ramioul.• Ouverture : sam. et dim. de 10h à 18h.• Animations : pour les enfants, ateliers individuels et famille, taille du silex,

poterie, évolution de l'homme, visite de la grotte.• Renseignements : 04/275 49 75 ou 04/228 97 60 (du lun. au ven. de 9h à 17h)

ou par courriel à [email protected].• Site Internet : www.ramioul.org

Ivoz-Ramet Rue de la Grotte, 128

L’ODYSSÉE DE PHILIPPE-CHARLES SCHMERLING

Le Tro Cwaheur, ensemble de grottes qui a rendu le docteur Philippe-Charles Schmerling célèbre, sera dévoilé. Berceau de la Préhistoire, Patrimoine exceptionnel de Wallonie, ces grottes baignent dans une bulle de nature préservée où le vert de la zone naturelle et le gris des falaises dominent. Du Préhistosite de Ramioul (voir ci-dessus), le car vous emmènera au centre du village des Awirs, départ de la promenade dédiée au fondateur de la paléontologie humaine. Grimpez en douceur jusqu’au Tro Cwaheur et lais-sez-vous bercer, le dimanche, par un personnage du 19e s. qui contera l’histoire du lieu.

• Organisation : Office communal du Tourisme de Flémalle.• Ouverture : sam. et dim. de 11h à 16h.• Départ : rue de la Grotte, 128.• Visites guidées : sam. et dim. à 11h, 13h30 et 16h par groupe de 50 visiteurs

max. (durée : 2h).• Renseignements : 04/233 67 87 (du lun. au ven. de 8h30 à 16h30) ou par

courriel à [email protected].• Site Internet : www.flemalle.be

• Organisation : Qualité-Village-Les Awirs en collaboration avec Qualité-Village-Wallonie asbl.

• Ouverture : sam. de 14h à 18h et dim. de 11h à 18h.• Visites guidées : sam. de 15h à 17h et dim. de 11h à 18h par groupe de

25 visiteurs max. Réservation obligatoire à l'accueil.• Animations :

- pour les enfants, carnet-découverte ; - théâtre de marionnettes de Mabotte, sam. à 15h et dim. à 11h30 et 16h,

réservation obligatoire à l'accueil ; - exposition des marionnettes de Thibaut ; - groupement Oude Volksambachten d’artisans professionnels, dim. de 11h à

18h ; - récits et déclamations, présentation de travaux artistiques ; - visites pour les personnes malentendantes et malvoyantes ; - petite restauration.

• Renseignements et réservation : 04/275 21 35 (du lun. au ven. de 9h à 12h) ou par courriel à [email protected].

Flémalle-Grande Avenue du Fort

LES GÉNÉRAUX BELGES ET ÉTRANGERS À L’HONNEUR AU FORT DE FLÉMALLE

Construit par Brialmont en 1880, le fort de Flémalle est le théâtre, durant la Première Guerre mondiale, de la résistance opposée aux envahisseurs. Suite à la menace de subir le même sort que Loncin tombé la veille, il se rend. Les Allemands occupent le fort et le modifient de façon à le rendre plus efficace et à le sécuriser davantage. Après guerre, cet ouvrage défensif est laissé à l’abandon jusqu’en 1929, date à laquelle un nouveau bâtiment est creusé sous l’ancien : une tour d’air alimentant ainsi l’espace en air frais. Aujourd’hui, une association, épaulée par la Commune, prend en charge la mise en valeur de ce site, rappelant les moments pénibles et douloureux qui s’y sont déroulés. Un guide vous accompagnera dans ce massif où la vie de nos soldats est retracée en insistant sur l’héroïsme et le courage de nos anciens combattants et des généraux belges et étrangers. Les visiteurs auront l’occasion de parcourir une partie des 1.700 m de galeries reliées au fort et de découvrir le musée présentant une collection d’armes et de matériel militaire.

• Organisation : Comité du fort de Flémalle.• Ouverture : sam. et dim. de 10h à 18h.• Visites guidées : sam. et dim. sur demande par groupe de 30 visiteurs max.

(durée : 1h30).• Animations :

- exposition d’uniformes, de coiffures, des documents administratifs des généraux, de sabres, etc. ;

- stand de tirs à plomb ; - petite restauration.

• Renseignements : 0496/36 94 18 (du lun. au ven. de 9h à 16h) ou 04/233 67 87 (du lun. au ven. de 8h30 à 16h30) ou par courriel à [email protected].

Flémalle-Haute Grand’Route, 287

LA FAMILLE DE BONHOMME : DES GENTILSHOMMES VERRIERSAU CHÂTEAU DE FLÉMALLE-HAUTE

FLÉMALLE/Flémalle-Haute. Château de la Petite Flémal'.© Office du Tourisme de Flémalle.

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F L É R O N - G E E R - G R Â C E - H O L L O G N E - H A M O I R

• Organisation : Moulin castral de Hollogne-sur-Geer.• Ouverture : sam. de 14h à 16h et dim de 10h à 12h et de 14h à 16h.• Visites guidées : sam. à 14h, 15h et 16h et dim. à 10h, 11h, 14h, 15h et 16h.• Renseignements : 0477/65 29 01 ou 019/54 54 43 (du lun. au ven. de 8h à 18h)

ou par courriel à [email protected].• Site Internet : www.moulindugeer.be

G R Â C E - H O L L O G N E

Hollogne-aux-Pierres Rue de l’Aéroport, 10

ÉVÈNEMENT COLLECTIF MULTIMÉDIA AU FORT DE HOLLOGNE

Le fort de Hollogne est situé à environ huit kilomètres à l’ouest du centre de Liège et fait partie des 12 forts défendant Liège à la fin du 19e s. Construit entre 1888 et 1892 d’après les plans du général Henri-Alexis Brialmont, considéré comme le père de la fortification moderne, il était tenu par une garnison de 230 artilleurs et de 120 fantassins commandée par le capitaine-commandant Cuisinier. Lourdement bombardé lors de la bataille de Liège, le 6 août 1914, il n’a jamais été modernisé. Après 1918, l’armée belge a utilisé le fort comme dépôt de munitions et, après 1944, il a été aménagé en hôpital par les Américains. Propriété de la Défense nationale jusqu’en 1997, il est actuellement maintenu en état de préservation par une association.

Une exposition d’arts numériques et d’arts actuels « Level 12 B » y sera organisée. Les artistes présenteront des disciplines différentes comme la photographie, la peinture, la danse, des installations sonores et numé-riques, etc. Le site sera « habillé » par des artistes pour le présenter sous un nouveau regard.

• Organisation : Comité de sauvegarde du fort de Hollogne et le collectif d’artistes.• Ouverture : sam. de 14h à 23h et dim. de 13h à 20h.• Renseignements : 0485/61 62 15 (du lun. au ven. de 13h à 16h).

H A M O I R

Hamoir Place Del Cour

EXPOSITION JEAN DEL COUR

F L É R O N

Fléron Rue François Lapierre

SUR LES PAS D’ILLUSTRES FLÉRONNAIS

Une promenade guidée est proposée au départ de la maison communale de Fléron. Cette balade historique empruntera rues, ruelles, chemins, vallons et sera émaillée de quelques points d’intérêt patrimonial tels que des demeures patriciennes, églises, etc. Ce parcours partira à la rencontre de personnages à la notoriété importante ayant demeuré à Fléron pendant le Moyen Âge, la Renaissance ou encore les 19e et 20e s. :

- Flos, l’esclave revenu de Rome, vous accueillera sur le perron de l’hôtel de Ville de style Régence ;

- Maître François Lapierre, devant sa demeure patricienne, vous rappellera que Charles Deliège et lui-même furent à la fois bourgmestre et notaire réputés, respectivement député provincial et député national. À eux deux, ils totaliseront 65 années de mayorat dès l’Indépendance de la Belgique ;

- En vue de la tour d’aération du fort de Fléron, seul vestige encore existant, la personnalité de Jules Mozin, capitaine commandant du fort en 1914, sera évoquée. Agent actif du réseau de renseignements « Clarence » durant la Seconde Guerre mondiale, il a été conseiller militaire de son fondateur Walthère Dewé ;

- Jean-Baptiste de Hardencourt, gentilhomme français, seigneur de Retinne et d’Angleur vous fera découvrir la demeure qu’il occupa à Retinne. Alchimiste et médecin à la cour du prince-évêque Ernest de Bavière, il vous révèlera les ver-tus de l’huile au pouvoir curatif qu’il élabora au début du 17e s. Cette demeure ouvrira exceptionnellement ses portes pour les Journées du Patrimoine ;

- La chapelle proche de la source de la Julienne et l’intérieur de l’église de Retinne seront les lieux d’évocation de sainte Julienne qui naquit à Retinne en l’an 1192.

• Organisation : Parcours citoyen Fléron.• Ouverture : dim. de 15h à 17h.• Départ : Administration communale de Fléron.• Visite guidée : dim. à 14h par groupe de 60 visiteurs max. (durée : 2h30).• Animation : pour les enfants, quizz sur les personnages historiques évoqués et

sur l’observation des lieux parcourus.• Renseignements : 0497/68 70 64 (du lun. au ven. de 17h à 19h) ou 04/358 24 07

(du lun. au ven. de 12h à 14h) ou par courriel à [email protected].

G E E R

Hollogne-sur-Geer Rue du Centre, 27

GODEFROID DE SERAING, ISABELLE DE PONTY ET GUILLAUME DE LA MARCK À HOLLOGNE-SUR-GEER

Situé un peu en retrait de la rue principale, l’ensemble du moulin sei-gneurial et de ses dépendances a été construit en 1646 par le seigneur de Hollogne-sur-Geer, Godefroid de Seraing et son épouse, Isabelle de Ponty, sur le cours du Geer.

La seigneurie et le village d’Hollogne-sur-Geer ont été le théâtre de nom-breux conflits depuis le Moyen Âge. Pendant l’époque bourguignonne, en 1483, le village a fait l’objet d’une bataille sanglante lors d’une guerre de succession à la tête de la principauté de Liège. Le célèbre Guillaume de La Marck, le sanglier des Ardennes, a fait élire son fils, après le meurtre du prince Louis de Bourbon. Maximilien d’Autriche voulut venger la mort de son ancien allié et, à la tête d’une armée, ravagea plusieurs villes et villages et assiégea le château de Hollogne.

En réaction à cet assaut, Guillaume de La Marck mobilisa une armée compo-sée d’habitants des villes et des campagnes de son pays afin de reprendre le château. Son armée tomba dans un piège où l’infanterie adverse, appuyée par les Bourguignons, décima l’armée liégeoise pourtant bien supérieure en nombre. Ce fut la victoire de la stratégie et de l’armée moderne de Maximilien contre celle encore archaïque et médiévale des Liégeois.

Cette bataille laissa le château partiellement en ruines et le parc dévasté. Les habitants du village ont subi les réquisitions par les nouveaux occu-pants. Il faudra attendre 1492, année où la principauté retrouva sa neu-tralité, pour que la paix revienne sur le village.

HAMOIR/Hamoir. Portrait de Jean Del Cour.© Musée Art wallon.

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H A M O I R - H A N N U T - H É R O N - H E R S T A L - H E R V E

L’église de Lavoir est intégrée au circuit « Des hommes qui ont fait le Pays Burdinale-Mehaigne » organisé par les communes de Braives (voir p. 55), Burdinne (voir p. 55), Héron et Wanze (voir p. 86).

• Organisation : Administration communale de Héron-agence de développement local.• Ouverture : dim. de 10h à 18h.• Visites guidées : dim. à 10h, 13h30, 15h et 16h30 par groupe de 30 visiteurs

max. (durée : 1h).• Animation : circuit en bus, départ de Burdinne, dim. à 9h45.• Renseignements : 085/71 39 81 (de 9h à 16h) ou par courriel à isabelle.ebroin@

skynet.be. Infos circuit : 085/25 16 13.• Site Internet : www.heron.be

H E R S TA L

Herstal Place Jean Jaurès, 1

DE SAINT LAMBERT À CHARLEMAGNE

La chapelle Saint-Lambert, de style roman, a été construite très tôt, proba-blement aux alentours du 8e s. Elle a été édifiée suite à un miracle qui se serait produit à Herstal lors du transfert des reliques de l’évêque Lambert de Maastricht, sur les lieux de son assassinat à Liège entre 716 et 718. À Herstal, l’édifice est connu sous le nom de Saint-Oremus. Malgré de nom-breuses rénovations, ce bâtiment a conservé certaines parties romanes notamment dans le chœur. Classée en 1965, la chapelle est peu accessible au public et les récentes fouilles archéologiques menées en 2011 par les archéologues du Service public de Wallonie apportent un éclairage nouveau sur le passé de l’oratoire.

Une petite exposition, des visites guidées et une balade contée « Sur les pas de Charlemagne » montreront l’impact de saint Lambert et de Charle-magne sur l’histoire et le folklore de Herstal. Charlemagne y fit 11 séjours entre 770 et 784 et édita, en 779, son premier capitulaire organisant le fonctionnement du royaume.

• Organisation : Ville de Herstal, musée.• Ouverture : sam. et dim. de 14h à 17h.• Départ : place Camille Lemonier.• Visites guidées : sam. et dim. à 14h30 par groupe de 50 visiteurs max. (durée : 2h).• Renseignements : 04/240 65 15 (du lun. au ven. de 9h à 12h) ou par courriel à

[email protected].• Site Internet : www.herstal.be

H E R V E

Bolland Rue de Noblehaye

LA CHAPELLE DE NOBLEHAYE, UNE PEINTURE DE MARCEL GODARD PARMI D’AUTRES

Marcel Godard est né à Herve en 1882. Sa petite ville et ses alentours sont le sujet privilégié de ses toiles. Lors de ses expositions, il reçoit les éloges de la critique pour la richesse de ses couleurs, la vérité de ses œuvres et le relief inimitable dont il a le secret. Marcel Godard est apprécié pour avoir magnifié la beauté de nos paysages et immortalisé la chaleur du quotidien hervien.

Son œuvre sera présentée à la chapelle de Noblehaye, édifice qui l’a ins-piré et qu’il a immortalisé dans ses œuvres. En 1600, les habitants du hameau de Noblehaye construisent, en l’honneur de la Vierge Marie, une petite chapelle. Elle est reconstruite en 1707 sur le lieu d’une apparition. Le plan de l’édifice présente un chœur hexagonal couvert en coupole et d'une nef rectangulaire de deux travées. La balustrade de la tribune (1751), aux lignes harmonieuses, est sans doute la pièce d’ameublement la plus remarquable de la chapelle.

• Organisation : Administration communale de Herve et Échevinat de la Culture.• Ouverture : sam. et dim. de 14h à 17h.• Visites guidées : sam. et dim. à 14h par groupe de 20 visiteurs max. (durée : 1h).• Renseignements : 087/69 36 50 (du lun. au jeu. de 8h30 à 16h30) ou

087/69 36 51 (du jeu. au ven. de 8h30 à 16h) ou par courriel à [email protected].

• Site Internet : www.herve.be

Jean Del Cour est né à Hamoir en 1631, il est l’aîné d’une famille de cinq enfants. Son frère Jean-Gilles, peintre, réalisera son portrait. Jean abandonne ses études au profit de l’apprentissage du dessin et de la sculpture. Il part à Rome où l’émulation artistique est grande. De retour chez lui, il installe son atelier à Liège et participe à l’épanouissement du style baroque dans la principauté. Il revient régulièrement à Hamoir travailler dans son atelier d’été où l’on retrouvera de nombreux travaux inachevés. En 2006, la Commune de Hamoir a mis à l’honneur ce citoyen pour célébrer comme il se doit son 375e anniversaire. Vous êtes invités à découvrir l’exposition sur l’homme, son travail et son époque.

L’église paroissiale Notre-Dame accueillera cette exposition. Son histoire est liée au sculpteur baroque car une première chapelle fut érigée en 1702 par dispositions testamentaires de Jean Del Cour. L’édifice actuel en moel-lons de grès et calcaire de style néogothique, élevé de 1869 à 1871, abrite trois nefs de cinq travées avec une tour occidentale. Le tabernacle est de Jean Del Cour et le tableau la Vierge à l’Enfant, de son frère Jean-Gilles.

• Organisation : Office du Tourisme.• Ouverture : sam. et dim. de 10h à 17h.• Renseignements : 086/38 94 43 (du lun. au dim. de 10h à 17h) ou par courriel à

[email protected].• Site Internet : www.hamoir.be

H A N N U T

Avin Rue Saint-Étienne

L’ÉGLISE SAINT-ÉTIENNE ET SON SITE

L’église Saint-Étienne, de style néogothique, a été construite selon les plans du Liégeois H. Froment grâce à la générosité de Madame de Diest-Claes. Le presbytère, l’ancien couvent, l’ancienne école le « Clair-Lieu » ainsi que la salle paroissiale « Les Dix Bonniers » constituent, avec l’église, un magnifique ensemble architectural du début du 20e s. De jeunes acteurs locaux en habits d’époque vous emmèneront visiter non seulement l’église mais aussi, de manière exceptionnelle, la chapelle du couvent, les classes de l’école ainsi que l’extérieur du presbytère et de la salle paroissiale. Ils vous racon-teront l’histoire de ces bâtiments, des personnages qui les ont construits et vous feront revivre quelques moments du passé. La visite permettra d'accéder à des pièces habituellement inaccessibles telles que la tour de l’église, le jubé et les anciennes orgues désaffectées. Des explications et des démonstrations vous livreront les secrets de fonctionnement de l’an-cienne horloge et des cadrans de la tour récemment restaurés.

• Organisation : Fabrique d’église Saint-Étienne.• Ouverture : dim. de 10h à 12h30 et de 14h à 17h30.• Visites guidées : dim. de 10h à 12h30 et de 14h à 17h30 par groupe de

20 visiteurs max. (durée : 45 min.).• Animation : pour les enfants, jeu-découverte de l’église.• Renseignements : 019/69 85 18 (du lun. au ven. de 18h30 à 22h et du sam. au

dim. de 8h à 20h) ou par courriel à [email protected].

H É R O N

Lavoir Rue de l'Église

L’ÉGLISE PAROISSIALE SAINT-HUBERT ET SON CIMETIÈRE

Reconstruite au 17e s., l’église Saint-Hubert de Lavoir est classée depuis 1949. D’inspiration romane, elle est remarquable par les nombreux monu-ments funéraires situés aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur qui datent principalement des 16e, 17e et 18e s. L’église Saint-Hubert domine le village de Lavoir et offre un point de vue impressionnant sur les alentours : la ferme d’En-Haut, l’ancien presbytère, etc. La visite du cimetière permet également de découvrir l’histoire du village à travers ses personnalités qui rappellent que la prospérité était liée au travail de la pierre et du fer.

Sur la façade de l’église se trouve un monument commémoratif en hom-mage à la résistance qui s'est organisée à Lavoir durant la Seconde Guerre mondiale. Grâce à l'action des milices patriotiques, des actions de sabotage ainsi que des éditions de tracts et diffusions de matériel ont été organisées. Le presbytère devient alors un abri pour les résistants et pour l'état-major du secteur. Ce sont toutes les personnalités qui se sont illustrées dans la résistance qui seront mises en avant lors des Journées du Patrimoine ainsi que les témoignages des habitants.

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H E R V E - H U Y

• Organisation : ASREPH.• Ouverture : sam. et dim. de 10h à 18h.• Départ : église et salle de l'ancienne maison communale.• Animations :

- exposition ; - conférence, sam. à 18h30 (durée : 2h30) ; - promenade, sam. à 14h et dim. à 10h (durée : 2h30).

• Renseignements : 043/87 53 61 ou 087/67 97 42 (du sam. 01/09 au ven. 07/09 de 14h à 20h).

H U Y

Huy Avenue Louis Chainaye

SPECTACLE-PROMENADE DANS LES RUINES DE L’ANCIENNE ABBAYE DE NEUFMOUSTIER - PIERRE L'ERMITE ET L’INDUSTRIEL GODIN

En 1101, Pierre l’Ermite, prêcheur de la première croisade et chef de file de la croisade populaire, fonde une communauté religieuse qui s’établit au Neufmoustier. Il y est inhumé en 1115. Ses ossements disparaîtront à la Révolution française. L’église, dédiée à saint Sépulcre et à saint Jean- Baptiste, est consacrée le 21 septembre 1133 par Alexandre de Juliers, évêque de Liège. En 1208, un prieuré est érigé. Sur l’emplacement de la crypte qui contenait les reliques de Pierre l’Ermite, M. Godin, célèbre Hutois, fit élever, en 1857, la statue du prédicateur des croisades.

Il est des lieux d’où tout démarre et des lieux où l’histoire se termine. L’abbaye de Neufmoustier a été un point de départ et d’arrivée mais aussi un lieu traversé par de grands personnages qui ont fait l’Histoire. C’est à cette traversée que le spectacle-promenade invite, au travers d’un lieu où se sont rassemblés de grands noms de l’Histoire d’une ville tels que Pierre l’Ermite et Godin.

• Organisation : Centre culturel de l’arrondissement de Huy.• Visites guidées : sam. à 14h, 16h et 18h et dim. à 14h, 16h, 18h et 20h par

groupe de 30 visiteurs max. (durée : 1h).• Renseignements : 085/21 12 06 (du lun. au ven. de 10h à 18h) ou par courriel

à [email protected].• Site Internet : www.acte2.be

Huy Rue de la Motte, 38

LE CHÂTEAU DE LA MOTTE ET JULES SPRINGUEL OU LA BELLE ÉPOQUE DE L’AUTOMOBILE

Les temps héroïques des premières automobiles seront évoqués à travers la figure de Jules Springuel (1874-1929). Il est issu d’une famille de dis-tillateurs qui fit construire le château de la Motte en 1870 par l’architecte Émile Vierset-Godin dans un style néoclassique. Ce brillant ingénieur hutois décide de se reconvertir et se lance, à partir de 1907, dans la construction automobile de première qualité. Grâce aux châssis simples et solides, aux moteurs souples et silencieux pour torpédos (voitures ouvertes pour l’été), aux limousines et voitures de course mais aussi à un travail soigné, personnalisé et novateur, les usines Springuel acquièrent bientôt une renommée nationale puis internationale. En 1912, elles fusionnent avec la société Impéria. La Première Guerre mondiale mettra fin brusquement à l’activité industrielle des usines Springuel.

Le parc et les dépendances du château seront exceptionnellement acces-sibles. Une exposition de documents et de photos issus des archives familiales se tiendra dans les anciennes écuries.

• Organisation : Mémo-Huy asbl.• Départ : devant la grille du château.• Visites guidées : sam. à 14h et 16h et dim. à 10h, 14h et 16h par groupe de

15 visiteurs max. (durée : 1h15). Réservation obligatoire.

• Renseignements et réservation : 0486/93 50 34 (du dim. 19/08 au ven. 07/09 de 9h à 18h) ou par courriel à [email protected].

• Site Internet : www.memo-huy.be

Huy Rue des Cloîtres, 1

THÉODUIN DE BAVIÈRE À LA COLLÉGIALE NOTRE-DAME

Les plus anciens jalons de l’histoire de la collégiale Notre-Dame de Huy se confondent avec les premiers éléments connus de l’occupation du site hutois. Pour la légende, saint Materne aurait édifié, vers 1020, une église

Bolland Place du Wirhet

L’ÉGLISE DE BOLLAND ET JEAN BOLLANDUS, FONDATEUR DES BOLLANDISTES

Jean Bollandus est né en 1596 à Julémont mais sa famille est originaire du village à côté, Bolland, près de Herve. Jésuite, professeur, préfet, il va surtout être connu pour ses recherches hagiographiques. Son but était de comparer les récits dans l’intention de publier des vies de saints conformes aux exigences historiques. Avec l’aide de quelques pères, il édite, en 1643, deux gros volumes comptant plus de 2.500 pages. Travail qui est toujours d’actualité puisque les Bollandistes se préoccupent encore aujourd’hui de continuer et de perfectionner le travail entamé par Jean Bollandus.

Belle occasion de découvrir la magnifique église de Bolland dédiée à saint Apollinaire, au cœur d’un charmant village au château majestueux. De style classique, elle est construite de 1714 à 1717 à l’initiative du curé Antoine de Sarémont qui en est d’ailleurs l’architecte. À l’intérieur, un mobilier d’une rare qualité apporte un brillant complément : lambris de chêne, maître-autel baroque, orgues remarquables. Tout le décor, jusqu’aux bancs des fidèles, concourt à la richesse de ce monument classé, ouvert exceptionnellement.

• Organisation : Administration communale de Herve et Échevinat de la Culture.• Ouverture : sam. et dim. de 14h à 17h.• Visites guidées : sam. et dim. à 14h et 15h30 par groupe de 30 visiteurs max.

(durée : 1h).• Renseignements : 087/69 36 50 (du lun. au jeu. de 8h30 à 16h30) ou

087/69 36 51 (du jeu. au ven. de 8h30 à 16h) ou par courriel à [email protected].

• Site Internet : www.herve.be

Charneux Grand Vinâve

RÉTROSPECTIVE DES ŒUVRES DE JEAN-JOSEPH HALLEUX À L’ÉGLISE SAINT-SÉBASTIEN

Le sculpteur charneutois Jean-Joseph Halleux (1815-1876) a contribué à la décoration de nombreuses églises et bâtiments civils. Sa vocation est déclarée dans sa prime jeunesse, quand il suivait le catéchisme, en sculp-tant, hors d’un bloc de bois, le maître-autel de l’église Saint-Sébastien de Charneux érigée au 14e s. L'œuvre de ce néophyte déclenche l’admiration de son entourage qui l’encourage et lui permet d’accéder à l’Académie des Beaux-Arts d’Anvers. L’exposition propose de découvrir l’étonnante évolution artistique de ce sculpteur méconnu. Des panneaux explicatifs retraceront la carrière de l’artiste et présenteront ses œuvres les plus représentatives. La seule biographie complète sera disponible sur place.

• Organisation : Qualité-Village-Wallonie asbl en collaboration avec la Ville de Herve.

• Ouverture : sam. et dim. de 14h à 18h.• Visites guidées : sam. et dim. à 14h.• Renseignements : 087/67 97 42 (du lun. au dim. de 12h à 18h).

Charneux Centre du village

MARTIN-JOSEPH LÉGIPONT ET LE BOCAGE HERVIEN

L’église de Charneux, classée en 1959, est un splendide bâtiment en moel-lons de grès ferrugineux partiellement de style gothique. L’intérieur de l’édifice est doté d’un mobilier et de décors tout aussi remarquables. Située au centre du village, l'église est entourée par son cimetière arboré et ceinturé d’un vieux mur. L’ensemble forme un site ecclésial de grand intérêt. Martin-Joseph Légipont (1778-1862) y a été baptisé et a assisté à bien des offices. Aux environs de 1800, Martin-Joseph multiplie, par greffages, une variété de poires qui s’étaient développées spontanément à partir d’un arbre de semis qui poussait dans l’une des haies de sa propriété. Cette variété, baptisée du nom de son créateur, a rapidement été reconnue dans la région et bien ailleurs pour ses qualités gustatives. Cela lui a valu quantité d’appel-lations évocatrices : « Beurrée », « Délice », « Désirée », « Fondante » ou « Merveille de Charneux ». Quoi d’étonnant, dès lors, que les troupes étran-gères qui ont séjourné dans la région fin de l’été 1815 et qui ont eu le privilège de goûter cette poire l’aient appelée « Miel de Waterloo ». L’intérêt de pareille observation, au début de l’ère industrielle, est d’autant plus importante que la relation ville-campagne et que la demande en produits fermiers savou-reux vont en s’amplifiant. Pour satisfaire leur clientèle, les agriculteurs, qui entrevoyaient un appréciable supplément de revenus par les productions de leurs vergers, plantèrent massivement des poiriers de variété Légipont. Ces milliers de hauts poiriers à la stature largement effilée ont contribué à la richesse des vergers du Pays de Herve jusqu’en 1970.

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Cela se passe il y a fort longtemps, à la jonction des 10e et 11e s., quand le comté de Huy était intégré à la principauté de Liège. Sur la colline dominant la Meuse, pas de fort militaire mais bien un château, le Tchestia, qui, dès cette époque, est d’une grande importance car il permet le contrôle du trafic fluvial et de l’axe routier qui le croise. Le comte Lambert de Louvain, voulant annexer le comté de Huy à ses terres, se présente avec ses guerriers aux portes de la ville. Armé de son seul marteau de maçon, Jehan Colin se lance dans la mêlée... L’histoire légendaire de ce personnage du folklore hutois sera contée le dimanche au fort de Huy où se tiendront de nombreuses animations médiévales.

• Organisation : Fort et mémorial, Ville de Huy.• Ouverture : dim. de 13h à 18h.• Animations :

- pour les enfants, ateliers de dessins et de bricolages ; - animations autour du jeu de Colin Maillard et explication des origines du jeu ; - démonstrations de combat et d’escrime médiévale ; - narration de contes et fabliaux sur le thème de Colin Maillard, jonglerie par les

Compagnons de l’Épée soleil ; - ambiance médiévale dans la cour intérieure.

• Renseignements : 085/21 78 21 (ext. 366) (du lun. au ven. de 8h à 16h) ou 085/21 29 15 (du sam. au dim. de 10h à 18h) ou par courriel à [email protected].

• Site Internet : www.huy.be

Huy Place Verte, 6

JENNY BOLLY À LA GALERIE JUVÉNAL

Jenny Charlier est née le 23 avril 1897 à Villers-le-Peuplier près d’Hannut. Dès son plus jeune âge, elle montre un surprenant talent pour le dessin et un grand intérêt pour les arts en général. Elle suit des cours de dessin à Huy et s’initie au paysage tel que le pratiquait Oscar Delmer. Jenny fréquente les peintres locaux comme Robert Mohr et Lambert Lecrenier et participe aux activités du Cercle culturel « L’Essor ». Parallèlement à cette activité dans le domaine de la peinture, elle suit des cours de diction et d’art dramatique au conservatoire de Huy et fait du théâtre dans une troupe régionale. Celle-ci obtient la « Coupe du Roi », la plus haute distinction possible pour une troupe d’amateurs. En 1922, elle épouse le Hutois Albert Bolly avec lequel elle s’occu-pera activement de la Croix-Rouge, notamment pendant la Seconde Guerre mondiale. En 1950, elle expose pour la première fois ses œuvres picturales. C’est dans les paysages de Huy, de Hesbaye, du midi de la France et parfois de plus loin que Jenny Bolly montre sans doute le mieux l’étendue de son talent. Elle ne s’essayera guère à l’art du portrait mais on peut considérer qu’un portrait de son mari, Albert Bolly, est une de ses plus belles créations. C’est d’ailleurs la seule qui est restée propriété de la Fondation Bolly-Charlier alors que tout le reste a été légué au musée de Huy. En 1950, Jenny Bolly participe à la création du Cercle Li Cwèrneu dont elle sera présidente pendant une quarantaine d’années. En 1979, elle crée la Fondation Bolly-Charlier en souvenir de son mari, disparu en 1976. Dès 1981, la Fondation commence à organiser des expositions à la galerie Juvénal dans un des plus vieux bâtiments de la ville. Cet immeuble patricien, réalisé au départ d’un édifice médiéval du 13e s. et accessible par une cour pavée, est caractéristique des bâtiments du style gothico-Renaissance à Huy au début du 16e s. Jenny Bolly est décédée le 18 mars 1996, son œuvre se poursuit néanmoins à travers sa Fondation.

• Organisation : Fondation Bolly-Charlier.• Ouverture : sam. et dim. de 10h à 18h.• Animation : exposition d’art contemporain de trois artistes : Alexia Creusen,

Myriam Hick et Pascale Rouffart.• Renseignements : 0485/75 62 03 (du lun. au dim. de 9h à 18h).

Huy Avenue des Ardennes, 17

JOSEPH LEBEAU, HOMME POLITIQUE BELGE

Joseph Lebeau (1794-1865), né à Huy, compte parmi les figures les plus marquantes de l’opposition au Régime hollandais, de la Révolution de 1830 ainsi que de la création de l’État belge, de sa monarchie et de sa Constitution. Homme politique apprécié du roi Léopold Ier, il se verra successivement attribuer les ministères de la Justice et des Affaires étrangères de différents gouvernements qu’il sera également amené à présider.

Au départ du musée communal, une balade commentée sera organisée afin de présenter l’homme et sa ville. Ce musée, installé dans le couvent des frères Mineurs de style mosan (17e s.), a hébergé, durant deux siècles, plusieurs tri-bunaux. Différents souvenirs de cet éminent juriste et homme d’État y seront exceptionnellement présentés. Un minibus fera escale aux différents lieux signi-fiants de sa vie et de son œuvre en passant, entre autres, par l’atelier d’orfèvre de son père, où il est né, et par le cimetière de La Buissière où il repose.

dédiée à la Vierge au pied du rocher, en bord de Meuse. Notger, à la fin du 10e s., y fit vénérer les reliques de saint Domitien mais ce fut l’église nou-velle, élevée au statut de collégiale et consacrée en 1066 par son fondateur l’évêque Théoduin de Bavière, qui devint la référence patrimoniale de la ville. L’évêque entreprit la construction avec l’aide financière des Hutois en échange de quoi, il octroya aux bourgeois la renommée « Charte des Liber-tés », l’une des plus anciennes connues en Occident. Dans cette collégiale romane, seule subsiste aujourd’hui la crypte de Notre-Dame, écrin pour son trésor remarquable, nouvellement mis en scène. À l’occasion des Journées du Patrimoine seront exposés la croix reliquaire, la sandale et le calice funéraire de l’évêque fondateur. Une évocation de la remise de la charte des Libertés par Théoduin de Bavière en 1066 sera également proposée.

• Organisation : Septennales de Huy asbl en collaboration avec Li Cwèrnêu asbl.• Ouverture : sam. de 9h à 17h30 et dim. de 13h à 17h30.• Visites guidées : sam. de 9h à 17h30 et dim. de 13h à 17h30 toutes les demi-heures.• Renseignements : 085/21 17 87 ou 085/23 42 79 (du mar. 04/09 au ven.

07/09 de 18h à 20h).

Huy Rue Saint-Pierre, 12

« LE BRUIT DES PIERRES : JEAN-JOSEPH MERLIN » - SOIRÉE PERFORMANCE À L’ÉGLISE SAINT-PIERRE DE HUY

Jean-Joseph Merlin, inventeur fécond, naît le 6 septembre 1735 à Huy et meurt le 4 mai 1803 à Londres. Il invente et fabrique des horloges et d’autres machines contenant des mécanismes de précision tels des automates musicaux et des balances fines.

L’église Saint-Pierre, édifice gothique du 13e s., est devenue un des lieux religieux où est promu l’art contemporain dans une volonté d’ouverture à la culture d’aujourd’hui. L’élément principal de son mobilier est une cuve baptismale mosane du 12e s., ornée de lions et de dragons couronnés, dans laquelle l’inventeur fut baptisé.

« Le Bruit des Pierres » est un projet qui entend faire découvrir et investir musicalement des lieux insolites ayant un cachet historique et culturel. Au sein de l'église Saint-Pierre à Huy, une performance audio visuelle est proposée : un concert de musique électroacoustique accompagné d'une création vidéo en direct, d’une ambiance lumineuse et d'un jeu sur des instruments poétiques inventés. Lors de cette soirée-découverte, les organisateurs proposent de vous présenter ce lieu en même temps que l’œuvre du personnage insolite qu’est Jean-Joseph Merlin.

• Organisation : Le Bruit des Pierres, Ogeem.• Ouverture : sam. et dim. de 9h à 22h.• Animations :

- accueil-visites, sam. et dim. à 19h ; - concert-performance, sam. et dim. à 20h15 ; - rencontre avec les artistes, sam. et dim. à 21h.

• Renseignements : 085/21 12 06 (du lun. au ven. de 9h à 18h) ou par courriel à [email protected].

• Site Internet : www.ogeem.be

Huy Chaussée Napoléon

IL ÉTAIT UNE FOIS COLIN MAILLARD AU FORT DE HUY

HUY/Huy. Fort de Huy.© J. Paquai.

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H U Y - J A L H A Y - L I È G E

Le barrage de la Gileppe et son célèbre lion furent construits dès 1867 afin de répondre aux besoins de l’industrie lainière florissante, à l’époque, dans la région. Le lac de la Gileppe est l’un des plus anciens lacs artifi-ciels d’Europe. Le lion monumental de 13,5 m de haut, de 16 m de long et pesant 300 tonnes orne fièrement le barrage fixant du regard la frontière allemande distante d’environ cinq kilomètres à l’époque de la construction du premier barrage.

La visite permettra de mettre à l’honneur le sculpteur belge à l’origine du Lion de la Gileppe, Antoine-Félix Bouré (1831-1883), ainsi que la construction du barrage et l’intérieur de celui-ci.

• Organisation : Office du Tourisme.• Ouverture : sam. et dim. de 11h à 18h.• Visites guidées : sam. et dim. à 11h, 14h et 16h par groupe de 30 visiteurs max.

(durée : 1h30).• Renseignements : 087/47 47 37 (du mer. au lun. de 9h à 17h30) ou par courriel

à [email protected].• Site Internet : www.tourismejalhaysart.be

L I È G E

Angleur Rue de l’Hôtel de Ville, 6

SUR LES RAILS DE NAGELMACKERS

Le quartier angleurois possède sur son territoire deux sites relatifs à la famille Nagelmackers : le château et le cimetière de la Diguette. Georges Nagelmackers a fondé en 1872 la compagnie internationale des wagons-lits et est égale-ment à la genèse du célèbre train mythique « l’Orient-Express ». Même si les destinations qu’il desservait étaient multiples, il n’en reste pas moins que le voyage Paris-Constantinople reste le plus célèbre. Ce train de luxe a inspiré la romancière Agatha Christie dans son ouvrage « Le Crime de l’Orient-Express ».

Le château Nagelmackers a été édifié aux environs de 1720 en briques et cal-caire. À l’époque, il était entouré d’un grand parc pourvu d’étangs. Son bâtisseur était le baron de Horion, seigneur d’Angleur et beau-frère de François-Charles de Velbrück, prince-évêque de Liège au 18e s. Précédée au nord par une cour d’honneur bordée par deux ailes de dépendances, cette maison de plaisance du siècle des Lumières compte deux niveaux de sept travées. Trois d’entre elles forment un avant-corps central surmonté d’un fronton triangulaire en tuffeau, armorié Nagelmackers-Dupont et portant les dates de 1723, 1815 et 1837.

En 1905, Georges Nagelmackers est inhumé au cimetière de la Diguette créé par le Liégeois Walthère Frère-Orban. Racheté par la SPI et le Logis social de Liège en 2005 grâce à l’Institut du Patrimoine wallon, l’édifice classé a retrouvé une seconde vie. Il abrite aujourd’hui un centre d’entre-prises (château) et des logis sociaux (dépendances).

• Organisation : Centre d’Actions Sociales d’Angleur.• Ouverture : sam. de 13h30 à 16h30.• Départ : château de Péralta, rue de l’Hôtel de Ville, 6.• Visites guidées : sam. à 13h30, 15h et 16h30 par groupe de 50 visiteurs max.

(durée : 1h).• Renseignements : 04/367 46 63 (du lun. au jeu. de 9h à 17h) ou par courriel à

[email protected].• Site Internet : http://asbl-casa.e-monsite.com

• Organisation : Musée communal de Huy.• Ouverture : sam. et dim. de 10h à 12h30 et de 13h30 à 18h.• Départ : musée communal, rue Vankeerberghen, 20.• Visites guidées : sam. à 10h et 13h50 et dim. à 10h et 14h20 par groupe de

35 visiteurs max. (durée : 1h30).• Animation : un bus véhiculera les visiteurs vers différents sites, départ avenue

des Ardennes au niveau de la rue Mounie, sam. et dim. à 10h30 et 14h. Réservation souhaitée.

• Renseignements et réservation : 085/23 24 35 (du lun. au ven. de 9h à 12h30 et de 14h à 16h30) ou par courriel à [email protected].

Tihange Rue de la Paix

LIEUX DE VIE ET DE TRAVAIL DU PÈRE PIRE, PRIX NOBEL DE LA PAIX 1958

Georges Pire est né à Dinant le 10 février 1910 et a vécu à Huy à partir de 1928, dès le moment où il a commencé ses études de prêtre au couvent dominicain de la Sarte. Après une vie toute vouée à la promotion de la paix et de la fraternité dans le monde, il meurt à Louvain le 30 janvier 1969 et est inhumé au cimetière de la Sarte à Huy.

Prix Nobel de la Paix 1958, le père Dominique Pire destine une partie importante du prix à la construction de l’Université de la Paix de Tihange, aujourd’hui appelée centre Nobel. Cette institution, toujours très active, est inaugurée le 27 septembre 1964 par le professeur Robert Oppenheimer.

Grand ami du docteur Albert Schweitzer, le père Pire reçoit à Huy d’innom-brables personnalités : la reine Élisabeth ; les présidents du Conseil de l’Europe Jen Rey, Walter Hallstein et Jean Monnet ; un des pères de l’Europe, Robert Schumann ; trois prix Nobel de la Paix ; des prix Nobel de Médecine, de Physique, de Chimie, de Littérature ; Otto Franck, père de la petite Anne Frank ; etc. Il est aussi nommé, sur place, citoyen d’honneur d’Hiroshima et docteur honoris causa d’Universités américaines.

L’actuel centre Nobel à Tihange, les bureaux des associations créées par le père Pire à Huy, l’église de la Sarte où il fut curé pendant quelques années et le cimetière de la Sarte où il repose feront l’objet de visites commentées, les déplacements se faisant en car prévu pour l’occasion.

• Organisation : Collectif Femmes Condroz-Huy-Waremme asbl avec le soutien du Centre culturel de l’arrondissement de Huy.

• Ouverture : sam. et dim. de 10h à 17h.• Départ : parking Godin Parnajon, sam. à 11h20, 13h30 et 15h15 et dim. à 11h20,

14h et 15h45.• Visites guidées : sam. et dim. toutes les 1h30 par groupe de 20 visiteurs max.

(durée : 45 min.).• Renseignements : 085/21 40 43 (du lun.03/09 au dim. 09/09 de 9h à 13h) ou

par courriel à [email protected].

J A L H AY

Jalhay Route de la Gileppe, 55a

LE LION DE BOURRÉ À LA GILEPPE

LIÈGE/Angleur. Château Nagelmackers.Cliché G. Focant © SPW.

JALHAY/Jalhay. Barrage de la Gileppe.© A. Winners.

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L I È G E

L’abbaye de l’ordre des prémontrés à Leffe, fondée en 1152, est aujourd’hui habitée par une communauté de chanoines prémontrés appelés aussi norbertins. Elle a connu de grands travaux de reconstruction aux 17e et 18e s. Transformée en verrerie aux 18e s. puis en fabrique de papier, l’abbaye redevient autonome en 1931. Ce vaste quadrilatère en briques, pierre de taille et moellons de calcaire est classé en 1937. En 1952, le père-abbé Nys rencontre Albert Lootvoet, brasseur à Overijse et lui fait part des difficultés financières de l’abbaye. Ce dernier décide de faire revivre la tradition brassicole de l’abbaye de Leffe en respectant les procédés d’autrefois.

• Organisation : Centre culturel de Chênée.• Ouverture : dim. de 9h à 20h.• Visite guidée : dim. à 9h par groupe de 70 visiteurs max. (durée : 10h). P.A.F. :

30 € comprenant les visites, le voyage en car et le repas à Dinant.• Renseignements : 04/365 11 16 (du lun. au ven. de 9h à 17h) ou par courriel à

[email protected].• Site Internet : www.cheneeculture.be

Liège Boulevard d’Avroy, 96

LÉONIE DE WAHA : DES PROJETS PÉDAGOGIQUES ET UN REMARQUABLE PATRIMOINE ARCHITECTURAL

Inauguré en septembre 1938, le lycée de Waha est un témoin majeur de l’Art moderne en Wallonie. Son architecture fonctionnelle recèle des équipements pédagogiques rares à l’époque et intègre une vingtaine d’œuvres d’artistes liégeois tels que Caron, Dupagne, Scauflaire, Steven, etc. Il poursuit ainsi le projet novateur d’un Institut supérieur pour demoi-selles créé par Léonie de Waha à Liège en 1868. Actuellement, le travail sur le patrimoine est un des éléments d’un enseignement qui développe l’autonomie, la compétence, la créativité et la solidarité. Cette année, l’accueil sera développé autour de deux thèmes :

- Léonie de Waha et le développement d’un enseignement innovant au 19e s. ;

- Georges Truffaut, sa vie, son action politique et la construction d’un bâtiment exceptionnel en 1938.

Une présentation du travail de l’architecte Jean Moutschen sera également proposée aux visiteurs. Les expositions présenteront des documents d’époque, des photos, des plans. La piscine, fermée depuis 10 ans, sera accessible avant le début d’importants travaux de restauration et les élèves du projet « Patrimoine » guideront les visiteurs dans le bâtiment le samedi.

• Organisation : Athénée communal Léonie de Waha.• Ouverture : sam. et dim. de 10h à 12h30 et de 13h30 à 17h30.• Visites guidées : sam. à 10h30, 13h30 et 15h et dim. de 10h à 17h30 par

groupe de 25 visiteurs max. (durée : 1h).• Renseignements : 04/222 34 26 (du jeu. 16/08 au dim. 09/09 de 8h30 à 17h)

ou par courriel à [email protected].• Site Internet : www.athenee-de-waha.be

Liège Mont Saint-Martin, 66

COMMÉMORATION DU 700e ANNIVERSAIRE DU MAL SAINT-MARTIN

C’est aux alentours de l’an 965 que l’évêque de Liège, Éracle, décide de faire construire une cathédrale dédiée à la Vierge et à saint Lam-bert, protecteur de la cité. Il choisit un site en hauteur, dénommé le Publémont. Aux alentours de l’an mil, son successeur, l’évêque Notger, convertit l’édifice en collégiale et le place sous le patronage de saint Martin de Tours. L’église romane du 10e s. est remplacée par un édifice gothique au 16e s. suite à l’incendie de l’édifice lors du tragique « Mal Saint-Martin ».

Dans le cadre de la commémoration du 700e anniversaire du Mal Saint-Martin de 1312, la basilique sera animée par des évocations de ce haut fait de luttes sociales à Liège au Moyen Âge. Dans la nuit du 3 au 4 août 1312, plus de 100 patriciens perdent la vie dans l’incendie de la collégiale dont, parmi eux, Jean et Louis de Surlet, Jean de Rosa, Jacques de Cornu, Baudouin et Henri de Saint-Servais et dix échevins. Les chanoines et les plébéiens subissent, eux aussi, de lourdes pertes dont Arnould de Blankemhein qui venait d’être nommé mambour. Cette collégiale, aujourd’hui basilique classée Patrimoine exceptionnel de Wallonie, sera ouverte au public malgré les importants travaux de rénovation en cours.

Chênée Rue de l’Église, 1

DU VALDOR AU ROND-CHÊNE EN PASSANT PAR BRIALMONT

Un parcours pédestre et en covoiturage vous emmènera sur quatre sites incontournables de la région liégeoise :

- Au 17e s., à Liège, de nombreux invalides sans ressource sont refusés par les hôpitaux. Le chanoine de la collégiale Saint-Denis (voir p. 66), Pierre-Paul de Valdor, se met à loger des malheureux en sa demeure. Situé dans le quartier d’Amercœur à Liège, l’hôpital du Valdor (voir p. 68) est construit en 1889 pour être, au départ, un hospice. Laissé à l’abandon en 1987, il est démoli en 2005 et reconstruit en gardant sa façade d’origine.

- La cour des Prébendiers se situe au pied de la côte de Robermont, c’est à cet endroit que s’installe l'une des premières léproseries de Liège. L’hospice offre alors un abri à des prébendiers, personnes qui jouissaient d’un revenu ecclésial. Le bâtiment actuel, qui accueille le siège du service « Logement » du CPAS, est construit vers 1650. Il pouvait accueillir une vingtaine de pensionnaires. François-Charles de Velbrück fait partie des personnages historiques de la cour des Prébendiers. À l'âge de 50 ans, il devient prince-évêque, après avoir assumé différentes charges dans l’Église et la diplomatie.

- Construit en 1282, le château de Brialmont est devenu, en 1961, une abbaye. Un des propriétaires de ce bâtiment fut Wéry Guillaume de Hamal dit le Gaillard de Brialmont, chevalier, Haut-Voué de Chaynée ainsi que Charles-Antoine de Grady évêque suffragant de Liège au 18e s. C’est sous l’impulsion de D. Marie-Albert, abbé d’Orval, qui désirait répondre aux pressants appels de Pie XI demandant prière et réparation, que quelques jeunes filles s’y rassemblèrent en « Pieuse Union ». Lors de sa visite en Belgique, le pape Jean-Paul II s’y arrêta. Le peintre Auguste Donnay qui habitait également la région a peint l’abbaye. Un monument lui est d’ailleurs consacré dans le domaine de Brialmont.

- À l’origine, le Rond-Chêne est une simple habitation qui devient au fil du temps le centre d’une importante propriété. Cette demeure est transfor-mée à diverses reprises puis est remplacée par un château aménagé par les Montefiore. Madame Hortense Montefiore crée à Esneux un asile pour enfants chétifs et convalescents destiné aux enfants liégeois tandis que Georges Montefiore est le fondateur de l’une des plus anciennes écoles d’ingénieurs belges.

• Organisation : Centre culturel de Chênée.• Ouverture : sam. de 9h à 12h et de 13h à 18h.• Visites guidées : sam. à 9h (Valdor et cour des Prébendiers) et 13h (château de

Brialmont et Rond-Chêne) par groupe de 60 visiteurs max. (durée : 8h).• Renseignements : 04/365 11 16 (du lun. au ven. de 9h à 17h) ou par courriel à

[email protected].• Site Internet : www.cheneeculture.be

Chênée Rue de l’Église, 1

DE MODAVE À L’ABBAYE DE LEFFE

Un circuit en car vous emmènera du château de Modave (voir p. 76), en passant par le château de Freÿr jusqu’à l’abbaye de Leffe.

C’est en surplomb du Hoyoux, un affluent de la Meuse, que s’élève le château de Modave, partiellement détruit en 1651 par un incendie, un des rares exemples en région liégeoise d’un style qui évoque l’architecture française du 17e s. Vers 1668, Rennequin Sualem construit, à Modave, une machine hydraulique destinée à élever jusqu’à la cour du château de Marchin les eaux du Hoyoux qui coulait 50 m en contrebas. Cette machi-nerie sera plus tard développée à Versailles pour fabriquer la machine de Marly. Au château de Modave, on retrouve les 32 quartiers armoriés du comte de Provence, le futur Louis XVIII. En route vers Dinant, vous ferez un arrêt afin de contempler le monument dédié à Adolphe Sax, l’inventeur du saxophone, né à Dinant en 1818.

Vous serez accueillis dans l’ancienne résidence d’été des ducs de Beau-fort-Spontin, le château de Freÿr, de style Renaissance. Son intérieur classique a été meublé et décoré par de nombreuses générations. Le roi Louis XIV y a séjourné durant l’été 1675 contraignant Jeanne d’Hars-camp, veuve de Jacques de Beaufort-Spontin, à l’héberger pendant qu’il assiégeait Dinant. À l’automne 1675, la paix fut signée dans le salon situé le long de la Meuse. On y découvre aujourd’hui un bien curieux portrait du Roi-Soleil. Le château et les jardins sont classés Patrimoine exceptionnel de Wallonie.

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L I È G E

Liège Rue Volière, 16

GUILLAUME ROBUSTELLY, FACTEUR D’ORGUE DE LA CHAPELLE SAINT-ROCH

Édifiée entre 1557 et 1563, la chapelle Saint-Roch en Volière est classée comme monument depuis 1970. Elle est accessible par une belle façade à pignon précédée par un large perron donnant aussi accès à l’ancien couvent des frères cellites, situé à l’arrière. La restauration extérieure de la chapelle a été entre-prise en 1995 alors que celle de l’intérieur est en préparation. L’édifice se compose d’une mononef ouverte de hautes baies en arc légèrement brisé et couverte d’une voûte en berceau stuqué, terminée par un chœur à trois pans. L’ensemble est de proportions harmonieuses. Le mobilier date essentiellement du 18e s. et comprend notamment l’orgue de 1769 inscrit sur la liste du Patri-moine exceptionnel de Wallonie. Sa restauration toute récente par la manu-facture Thomas a permis de mettre en évidence la perfection du travail du facteur d’orgue Guillaume Robustelly, né à Rolduc entre 1718 et 1725 et décédé à Liège en 1793. Élève et successeur de Jean-Baptiste Le Picard, il fut l’un des plus grands représentants de l’école liégeoise de son époque.

• Organisation : Les Amis de la Chapelle Saint-Roch en Volière asbl.• Ouverture : sam. de 14h à 17h et dim. de 12h à 17h.• Visites guidées : sam. à 15h et 16h et dim. à 14h, 15h et 16h par groupe de

50 visiteurs max. (durée : 50 min.).• Animation : explication de l’orgue et mini concert.• Renseignements : 04/227 19 99 (du lun. au sam. de 10h à 18h) ou par courriel à

[email protected].

Liège Rue Sainte-Croix

LA COLLÉGIALE SAINTE-CROIX

Fondée en 979 par Notger, la collégiale Sainte-Croix, inscrite sur la liste du Patrimoine exceptionnel de Wallonie, présente la particularité d’opposer un chœur roman à un chœur gothique. Elle conserve un très riche mobilier et un important trésor. La clef de saint Hubert est un reliquaire de laiton datant du 13e au 15e s. De grande dimension, ce chef-d’œuvre d’orfèvrerie qui contient des reliques de l’apôtre Pierre se trouve actuellement dans le trésor de la collégiale.

Des grandes figures liégeoises seront présentées à la collégiale, inscrite sur la liste de l’Institut du Patrimoine wallon, lors du week-end patrimonial :

- Notger (930-1008) : premier prince-évêque de la principauté de Liège, grand bâtisseur, son règne est marqué par plusieurs fondations d’églises dont la collégiale Sainte-Croix ;

- César Franck (1822-1890) : important compositeur liégeois, né à quelques mètres de la collégiale Sainte-Croix où il fut baptisé ;

- Bertholet Flémal (1614-1675) : peintre attitré du prince-évêque Maximi-lien-Henri de Bavière qui réalisa « L’Invention de la Sainte-Croix » visible dans la collégiale.

Des panneaux thématiques mettront en valeur les caractéristiques de la collégiale et l’évolution urbanistique de Liège des origines à nos jours.

• Organisation : SOS collégiale Sainte-Croix.• Ouverture : sam. de 13h à 18h et dim. de 11h à 18h.• Visites guidées : sam. et dim. en continu.• Renseignements : 04/221 93 63 (du lun. au ven. de 9h à 18h) ou par courriel à

fabrice-muller.be.

Liège Place Saint Denis

COLLÉGIALE SAINT-DENIS

La collégiale Saint-Denis a fêté en 2011 le millénaire de sa dédicace. Cet étrange bâtiment aux allures de forteresse médiévale reste, malgré les trans-formations, un bel exemple de l’art de construire à l’époque de Notger. À l’intérieur, elle allie de façon étonnante les styles roman, baroque et gothique. André-Modeste Grétry fut enfant de chœur à Saint-Denis dès l’âge de neuf ans. Devant ses compétences musicales, les chanoines l’envoyèrent à Rome se perfectionner. Vous découvrirez ou reverrez, entre autres, le buffet d’orgue de 1589, l’autel en marbre de Carrare avec les statues de la Vierge (1650) et de saint Denis (1709), la chaire de vérité, la statue de Notre-Dame du pont des arches (16e s.), l’aigle lutrin en bois doré et le Christ en croix de Jean Del Cour.

Le circuit des visites permettra de visiter la tour et les combles pour découvrir la charpente de la nef centrale, une des plus vieilles de Wallonie.

• Organisation : Mal Saint-Martin asbl.• Ouverture : sam. et dim. de 10h à 18h.• Visites guidées : sam. et dim. à 14h30 par groupe de 30 visiteurs max. (durée

: 1h).• Animations :

- représentation théâtrale ; - exposition imagée des faits de 1312, pièces d’habillement, de mobilier et

autres de l’époque ; - vidéo « le Mal Saint-Martin en 10 minutes » ; - vues de Liège au Moyen Âge ; - représentations de la pièce de marionnettes liégeoises « Le Mal Saint-

Martin » ; - concerts de chorales.

• Renseignements : 0475/80 41 35 ou 0473/69 00 12.• Site Internet : www.malsaintmartin.be

Liège Rue Féronstrée, 118

PARCOURS D’UN COLLECTIONNEUR : LE BIBLIOPHILE ULYSSE CAPITAINE

Par son testament exécuté à sa mort le 31 mars 1871, Ulysse Capitaine lègue à la Ville de Liège une remarquable collection de médailliers, gra-vures, cartes et plans, manuscrits, journaux et imprimés. Ce Liégeois, né le 26 décembre 1828, est en effet un érudit bibliophile. Collectionneur infatigable, il a passé le plus clair de son temps à rassembler des documents liés essentiellement à l’histoire de sa ville natale sans pour autant négliger l’histoire de la jeune Belgique unitaire. Les quelque 12.000 docu ments et médaillers deviendront le point de départ des collections commu-nales installées dès 1907 dans la bibliothèque populaire rue des Chiroux. Aujourd’hui, autour du buste d’Ulysse Capitaine sculpté à la demande du conseil communal en 1872, les collections patrimoniales de la Ville de Liège sont installées rue Féronstrée. Elles sont riches de nombreux apports privés ou d’achats et restent fidèles au projet de son généreux donateur : rassembler, conserver et proposer les outils pour la recherche historique liégeoise. La bibliothèque propose d’évoquer ce chercheur, homme de son temps et de devoir. Tout le 19e s. liégeois est honoré à travers cette personnalité.

• Organisation : Bibliothèque Ulysse Capitaine de la Ville de Liège.• Ouverture : sam. et dim. de 10h à 18h.• Visites guidées : sam. et dim. à 11h, 14h et 16h par groupe de 15 visiteurs max.

(durée : 1h).• Renseignements : 04/221 94 78 (du lun. au ven. de 8h à 17h) ou par courriel à

[email protected].• Site Internet : www.liege.be

LIÈGE/Liège. Basilique Saint-Martin.Cliché G. Focant © SPW.

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L I È G E

Fondée vers 980 par le premier évêque de Liège, Notger, l’église Saint-Jean l’Évangéliste, inscrite sur la liste de l’Institut du Patrimoine Wallon, peut s’enorgueillir du passage, dans ses lieux, d’un grand nombre de personnages importants, célèbres et reconnus internationalement. L’évêque Notger lui-même, dont la collégiale était la préférée, souhaita y être inhumé. Plusieurs de ses chanoines furent des compositeurs célèbres comme Jean Cigogne, mieux connu sous le nom de Ciconia, qui fera carrière surtout en Italie et plus particulièrement à la cathédrale de Padoue. Petit Jean de Latre devint maître de chapelle du prince-évêque Georges d’Autriche puis maître de chant à la Buurkerk d’Utrecht. Jean Del Cour y a laissé des traces, notamment deux anges en tilleul, disposés de part et d’autre du maître-autel ainsi qu’une pierre tombale dans le cloître. Un spécialiste de l’architecture religieuse du 18e s. et premier architecte du gouverneur des Pays-Bas autrichiens, Laurent-Benoît Dewez, en a dessiné le pavement en marbre noir et blanc unique en son genre. Citons encore au passage un tableau de Bertholet Flemal et le tabernacle de l’orfèvre Jacques Dartois. Un de ses curés, Charles du Vivier de Streel, s’illustra même par des œuvres poétiques et théâtrales dont certaines en wallon.

• Organisation : Association des guides bénévoles église Saint-Jean l’Évangéliste.• Ouverture : sam. de 10h à 18h et dim. de 10h à 17h.• Renseignements : [email protected].

Liège Rue Charles Magnette, 5

L’ÉMULATION, UN LABORATOIRE CULTUREL CROISANT LES DISCIPLINES

La société libre d’Émulation est une association culturelle ancrée au cœur de la ville de Liège. Riche de plus de 230 ans d’histoire, elle s’efforce, aujourd’hui encore, de répondre à ce pour quoi elle a été créée : cultiver et encourager les arts, les lettres et les sciences. Ses sections travaillent aussi en réseau afin de mener une réflexion transversale et interdisciplinaire.

Être un laboratoire d’idées et de projets, voilà un objectif fondamental pour l’Émulation. Le creuset de ses initiatives se niche depuis 1985 dans sa maison Renaissance, partie subsistante de l’ancien couvent des sœurs de Hasque, complètement restaurée en 1931.

Trois mini-conférences complémentaires, agrémentées de lectures et d’audi-tions, mettront à l’honneur plusieurs personnalités et institutions œuvrant dans les domaines artistique, musical et scientifique qui ont collaboré avec l’Émulation au fil du temps : Marcel Florkin et l’APIAW (association pour le progrès intellectuel et artistique de la Wallonie), Franz Liszt et la comtesse Mercy-Argenteau, Sylvain Dupuis, Henri Pousseur (conservatoire royal de musique de Liège), Théodore Schwann, Édouard Van Beneden (Université de Liège), Lise Thiry, etc.

• Organisation : Société libre d’Émulation.• Ouverture : sam. et dim. de 14h à 18h.• Animations :

- conférences, bibliothèque de la maison Renaissance, à 14h30 (sciences), à 15h30 (musiques) et à 16h30 (arts) par groupe de 20 visiteurs max. (durée : 30 min.) ;

- exposition de peintures de Tatiana Klejniak, jeune philosophe, écrivaine et artiste plasticienne liégeoise, sam. et dim. de 14h à 18h.

• Renseignements : 04/223 60 19 (du lun. au ven. de 9h à 12h30) ou par courriel à [email protected].

• Site Internet : www.emulation-liege.be

Liège Allée Régibeau

ENCLOS NATIONAL DES FUSILLÉS DE LA CITADELLE DE LIÈGE

Jean Demolin est un grand patriote né à Fléron le 14 février 1908. Après de brillantes études à Stavelot et à Liège, il devient professeur d’électricité à l’Institut Saint-Laurent à Liège. En 1940, dès le début et durant toute la durée des hostilités, il milite dans les rangs de la résistance. C’est en qualité de capitaine au service de Renseignements et Actions (S.R.A.) que le 15 juin 1944, il est arrêté à Aywaille, porteur d’une serviette remplie de documents anglais. Il est incarcéré à la citadelle, au bloc des condamnés à mort et inscrit comme prisonnier no 7458.

En 1996, au cours de la manifestation annuelle d’hommage rendu aux fusil-lés de la Seconde Guerre mondiale qui reposent à l’enclos de la citadelle de Liège, Monsieur Demolin a raconté avec émotion les dernières heures tragiques vécues en ce lieu sinistre.

Une visite de l’enclos national des Fusillés et des explications du chemin parcouru par les résistants depuis l’entrée dans la prison jusqu’au poteau d’exécution seront fournies aux visiteurs.

• Organisation : Espace Saint-Denis asbl.• Ouverture : sam. et dim. de 12h à 18h.• Visites guidées : sam. et dim. à la demande par groupe de 15 visiteurs max.

(durée : 50 min.). Visites réalisées par les élèves de 6e année du collège Saint-Benoît et Saint-Servais de Liège.

• Renseignements : 0495/21 69 28 (sam. 08/09 et dim. 09/09 de 12h à 18h) ou par courriel à [email protected].

Liège Place Saint-Jacques

ÉGLISE SAINT-JACQUES

L’église Saint-Jacques est un des plus beaux édifices de Belgique et les artistes qui ont œuvré à sa magnificence sont nombreux. L’abbaye est fondée en 1015 par le prince-évêque Balderic. Lors de la construction de l’église gothique de 1514 à 1538, Daniel Mauch y réalise des sculptures de personnages bibliques dans les bas-côtés alors que Lambert Lombard y ajoute un portail renaissant en 1558. À la fin du 17e s., Jean Del Cour réalise les grandes statues baroques qui ornent la nef. Le grand orgue construit en 1600 a connu, au fil des siècles, de nombreuses transforma-tions réalisées par les grands facteurs d’orgues ayant œuvré en Wallonie : Nicolas Niehoff, André Séverin, Arnold Clérinx, etc. L’accent sera mis sur ces artisans lors de la présentation de l’instrument qui aura lieu le samedi à 18h. Pierre Thimus fera découvrir les multiples facettes de cet instrument unique en Wallonie. Après un mini-concert, le public pourra accéder exceptionnellement à la tribune d’orgue.

• Organisation : Guides bénévoles de Saint-Jacques.• Ouverture : sam. de 10h à 16h30 et de 17h30 à 19h et dim. de 10h à 18h.• Visites guidées : sam. et dim. en continu par groupe de 50 visiteurs max.

(durée : 1h).• Renseignements : 04/221 93 29 (du lun. au ven. de 10h à 17h) ou 0477/99 09 99

(du lun. au sam. de 10h à 18h) ou par courriel à [email protected].• Site Internet : www.fabrice-muller.be

Liège Place Xavier Neujean, 32

ÉGLISE SAINT-JEAN L’ÉVANGÉLISTE

LIÈGE/Liège. Église Saint-Jean l’Évangéliste - Notger.© J.C. Michallek.

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personnes âgés : la famille Valdor et le révérend Pierre-Paul de Valdor, les frères Surlet de Chokier et Jean-Théodore de Pitteurs.

• Organisation : ISoSL.• Ouverture : sam. et dim. de 10h à 18h.• Visites guidées : sam. et dim. toutes les demi-heures par groupe de 20 visiteurs

max. (durée : 30 min.).• Renseignements : 04/341 78 09 (du lun. au ven. de 9h à 16h) ou par courriel à

[email protected].• Site Internet : www.isosl.be

Liège Rue Féronstrée, 114

SUR LES TRACES DE MICHEL WILLEMS DANS L’HÔTEL D’ANSEMBOURG

Michel Willems, banquier et marchand liégeois, fit construire un hôtel particulier aujourd’hui musée des Arts décoratifs liégeois du 18e s. Entre 1738 et 1741, cette élégante demeure élevée en briques et pierre de taille s’est enrichie des plus beaux décors adaptés à la vie de ses propriétaires :

• Organisation : Association royale Monument national à la Résistance.• Ouverture : sam. et dim. de 10h à 16h30.• Visites guidées : sam. et dim. toutes les heures par groupe de 15 visiteurs max.

(durée : 30 min.).• Renseignements : 0474/11 91 85 ou 0478/95 81 35 (sam. 08/09 et dim. 09/09

de 9h à 17h) ou par courriel à [email protected].• Site Internet : www.mnr-nmw.be

Liège Rue Vivegnis, 251

LE CHARBONNAGE DE BATTERIE : DE SALOMON DE ROTHSCHILD EN 1859 À LA GRÈVE DE 1960

L'ancienne annexe administrative et commerciale de la société de Bonne espérance, Batterie, Bonne-fin et Violette du Faubourg Vivegnis constitue sans conteste un exemple remarquable d'architecture industrielle dont il n'est guère d'équivalent sur le territoire de la Ville de Liège, la plupart des sites charbonniers et leurs annexes ayant été totalement assainis. Inséré dans un quartier de longue tradition industrielle (les plus grandes entreprises sont parties ou ont cessé leurs activités), ce bâtiment fait partie intégrante du patrimoine collectif. Espace 251 Nord – Art contemporain y développe, depuis 1983, un projet de production, de résidences et de diffusion des arts plastiques où les œuvres des artistes contemporains dialoguent avec le patrimoine.

Venez découvrir des notes, manuscrits, témoignages, et comptes-rendus de conseils d'administration, photographies, documents rares ou inédits qui confrontent la parole des mineurs et syndicalistes à celles des admi-nistrateurs du charbonnage de Batterie : les barons Salomon et Alphonse de Rothschild, Ernest Mathy, Georges Binard, etc.

• Organisation : Espace 251 Nord.• Ouverture : sam. et dim. de 11h à 18h.• Animations :

- exposition « Plans d’évasions » de l’Atelier Graffiti ; - exposition « Les Vestibules du ciel » de Benoit Platéus.

• Renseignements : 04/227 10 95 (du lun. au ven. de 10h à 16h).

Liège Rue Basse-Wez, 145

LE VALDOR, UNE HISTOIRE, UN AVENIR : UN BÂTIMENT HISTORIQUE DU PATRIMOINE HOSPITALIER LIÉGEOIS

Bien connu des Liégeois, l’hôpital du Valdor, appelé à l’époque « asile de la vieillesse », date de 1889. En 1952 s’ouvre une section hospitalière et il prend le nom « d’hôpital gériatrique du Valdor ». À l’abandon à partir de 1987, le vieil hospice risqua d’être complètement rasé. Il est actuelle-ment en pleine renaissance. En effet, en septembre 2012, les travaux de rénovation de la partie historique, « le château », entrée prestigieuse de l’hôpital, ainsi que du bâtiment y attenant seront complètement finalisés et ouverts au public. Le défi était de conserver cet important patrimoine architectural tout en offrant un cadre d’hospitalisation alliant confort et services médicaux spécialisés de pointe.

Une exposition guidée conduira le visiteur dans l’ensemble des pièces du « château » rénové. Ce voyage à travers le temps retrace l’histoire des hospices et de l’hôpital, de leur architecture, de la médecine, des soins infirmiers et de la vie quotidienne des malades depuis la fin du 17e s. L’art s’invite et visite chaque thème de l’exposition, en mettant en exergue la figure de la personne âgée. Quelques repères historiques permettent de mettre en évidence le rôle de personnalités liégeoises dans la prise en charge des déshérités, des plus faibles, des exclus de la société, des

LIÈGE/Liège. Hôpital du Valdor.Cliché M. Vigand © Le Valdor.

LIÈGE/Liège. Hôtel d’Ansembourg.Cliché M. Verpoorten © Ville de Liège.

LIÈGE/Liège. Enclos national des Fusillés.© M. Caillet.

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de leurs propres bâtiments. Les Instituts de Zoologie (voir ci-dessous), de Physiologie et d’Anatomie voient le jour en Outremeuse. Ils sont l’œuvre de Lambert Noppius (1827-1889), un architecte liégeois adepte de l’éclectisme. Construit entre 1883 et 1886, l’Institut d’Anatomie est le plus ancien et le plus intéressant des trois. Copié sur l’Institut d’Anatomie aujourd’hui disparu de Wroclaw, il présente un exemple particulièrement intéressant d’archi-tecture néogothique. Des équipements intérieurs partiellement conservés sont tout aussi remarquables : la salle de dissection et surtout le petit « théâtre d’anatomie », resté dans son état initial et dont l’architecture est d’inspiration néomédiévale. Dans ce cadre, le centre d’Histoire des Sciences et des Techniques consacrera, en outre, une exposition aux travaux de professeurs liégeois de ce temps : Théodore Schwann, le père de la théorie cellulaire, et son successeur à la chaire de physiologie, Léon Fredericq.

• Organisation : Université de Liège, centre d’Histoire des Sciences et des Techniques.• Ouverture : sam. et dim. de 10h à 17h.• Renseignements : 04/366 94 79 (du lun. au ven. de 9h à 17h).

Liège Quai Édouard van Beneden, 22

L’INSTITUT DE ZOOLOGIE ET L’AQUARIUM-MUSÉUM DE L’UNIVERSITÉ DE LIÈGE, ŒUVRES D’ÉDOUARD VAN BENEDEN ET DE MARCEL DUBUISSON

L’Institut de Zoologie, achevé en 1888, est implanté sur le domaine de l’ancien hospice « des hommes incurables » et construit en pierre bleue et grès d’origine indigène. Sa monumentale façade est de style néoclassique. C’est au brillant biologiste Édouard Van Beneden (1846-1910) que l’on doit sa fondation. Ses découvertes principales, la méiose et le centrosome, sont à l’origine de sa réputation mondiale. Le quai qui porte son nom et sa statue édifiée en façade en 1920 lui rendent un hommage tout particulier.

Dès les années 1950, de nouveaux travaux transforment l’Institut de Zoologie sous l’impulsion du biologiste et recteur de l’Université, Marcel Dubuisson (1903-1974). Aux côtés de ses travaux de recherche et de ses nombreuses réalisations (transfert de l’Université au Sart-Tilman, la station océano-graphique en Corse, etc.), un de ses objectifs était d’ouvrir l’institution et ses riches collections patrimoniales aux étudiants, au grand public et aux enfants des écoles. Cela sera le cas en novembre 1962 avec la création du muséum et de l’aquarium au sein de l’Institut. Cette année 2012 consacre ce 50e anniversaire.

• Organisation : Aquarium-Muséum Université de Liège.• Ouverture : sam. et dim. de 10h à 18h.• Visites guidées : sam. et dim. quatre départs toutes les heures par groupe de

20 visiteurs max. (durée : 45 min.).• Renseignements : 04/366 50 21 (du lun. au dim. de 9h à 17h) ou par courriel à

[email protected].• Site Internet : www.aquarium-museum.be

Liège Rue Fusch, 3

CHARLES MORREN, PÈRE DU JARDIN BOTANIQUE DE LIÈGE

Nommé directeur du premier Jardin botanique universitaire liégeois en 1835, le professeur Charles Morren (1807-1858) comprend rapidement que

la ferronnerie, la verrerie, l’ébénisterie, l’horlogerie, les stucs, la peinture, la sculpture, la tapisserie illustrent l’âge d’or du savoir-faire liégeois. Les somptueux décors de l’hôtel ornent des pièces réparties suivant un plan simple. Elles ont accueilli une famille qui n’a pas imposé son nom mais qui a marqué le lieu par ses choix. En 1788, par testament, c’est Victoire de Hayme, petite nièce de Michel Willems, qui hérita du bien. Elle avait épousé un comte de Marchant et d’Ansembourg. L’hôtel Willems entra ainsi dans la famille d’Ansembourg dont il portera définitivement le nom.

Ce musée, aujourd’hui propriété de la Ville de Liège, offre l’unique occasion d’entrer de plein pied dans l’atmosphère enveloppante d’une maison patricienne.

• Organisation : Bibliothèque Ulysse Capitaine de la Ville de Liège.• Ouverture : sam. de 13h à 18h et dim. de 11h à 18h.• Renseignements : 04/221 94 78 (du lun. au ven. de 8h30 à 17h) ou par courriel

à [email protected].• Site Internet : www.liege.be

Liège Rue Féronstrée, 94

L’HÔTEL SOMZÉ EN FLEURS ET EN FEUILLES

Vaste hôtel de maître situé dans l’une des plus anciennes rues de Liège, l’hôtel Somzé a été bâti à la charnière des 17e et 18e s. sur l’emplace-ment d’une ancienne demeure canoniale de la collégiale Saint-Barthélemy. Cet imposant immeuble patricien est l'un des rares exemples les mieux conservés de style Louis XIII à Liège. Un grand portail donne accès à un porche voûté d’arêtes qui conduit à la cour intérieure bordée de quatre ailes symétriques et ombragée par un beau polygonum.

Acquis par Henri Somzé en 1884, le bâtiment fut racheté par la Ville de Liège dans les années 1960. L’hôtel fait alors l’objet d’importants travaux de restauration. Classé depuis 1970, l’ensemble a connu une seconde phase de travaux plus récemment : les toitures et corniches ont été restaurées en 1997 et les façades en 2000-2001. Les bâtiments abritent aujourd’hui l’Échevinat de l’Urbanisme, de l’Environnement, du Tourisme et du Déve-loppement durable de la Ville de Liège.

Pour la troisième année consécutive, l’hôtel Somzé accueillera, dans sa magnifique cour intérieure, les superbes réalisations du service des Planta-tions de la Ville de Liège qui évoqueront, en fleurs et en feuilles, les grands personnages qui ont façonné Liège.

• Organisation : Échevinat de l’Urbanisme, de l’Environnement, du Tourisme et du Développement durable de la Ville de Liège.

• Ouverture : sam. de 13h à 18h et dim. de 11h à 18h.• Renseignements : 04/221 92 21 (du lun. au ven. de 9h à 17h) ou 04/221 93 66

(du lun. au jeu. de 9h à 17h) ou par courriel à [email protected].• Site Internet : www.liege.be

Liège Rue des Pitteurs, 20

DEUX SAVANTS DANS LEUR LABORATOIRE : THÉODORE SCHWANN ET LÉON FREDERICQ

À la fin du 19e s., l’Université de Liège s’agrandit et se modernise. La science allemande connaît alors un grand prestige et s’impose comme un modèle pour les autorités académiques liégeoises. Elles optent pour des Instituts séparés, comme il s’en construit en Allemagne, pour les plans

LIÈGE/Liège. Institut d’Anatomie.Cliché J. Nimane © Aquarium-Muséum Ulg.

LIÈGE/Liège. Institut de Zoologie et Aquarium-Muséum.Cliché M. Bockiau © Aquarium-Muséum Ulg.

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Pour la première fois, cette imposante bâtisse ouvre ses portes aux visi-teurs. Ils pourront en découvrir le grand hall surmonté d’une mezzanine, le salon, la salle à manger et l’étonnant escalier de pierre qui mène à l’atelier (non accessible). Les plans d’architecture, conservés au centre d’Archives et de Documentation de la Commission royale des Monuments, Sites et Fouilles, seront présentés à cette occasion.

• Organisation : Commission royale des Monuments, Sites et Fouilles et Fondation Roi Baudouin.

• Ouverture : sam. de 10h à 12h30 et de 13h30 à 18h et dim. de 10h à 12h30 et de 13h30 à 17h.

• Visites guidées : sam. et dim. toutes les demi-heures à partir de 10h30 par groupe de 10 visiteurs max. (durée : 20 min.).

• Renseignements : 04/232 98 51 ou 04/232 98 52 (du lun. au ven. de 9h à 17h) ou par courriel à [email protected] et [email protected].

• Site Internet : www.crmsf.be ou http://www.kbs-frb.be

Liège Quai E. Van Beneden, 22

GEORGE MONTEFIORE ET SA COLLECTION D’INSTRUMENTS D’ÉLECTROTECHNIQUE

D’origine britannique, George Montefiore-Levi (1832-1906) obtient le diplôme d’ingénieur métallurgiste à l’école des Arts et Manufactures de Liège, en 1852. Réalisant l’essor que prendra l’électrotechnique ainsi que le retard déjà accumulé en Belgique en matière d’enseignement, il offre à l’Université de Liège, en 1883, une somme très importante pour l’aména-gement de laboratoires, ateliers et salles de cours dans ce qui deviendra l’Institut électrotechnique Montefiore. Leur équipement en matériel est d’une qualité proche de celle des équipements utilisés dans l’industrie. Toujours soucieux de l’efficacité de la formation des étudiants ingénieurs, il renouvelait constamment ces instruments et appareils, de manière à suivre l’évolution des techniques.

Fort de cet équipement particulièrement complet et d’un enseignement moderne, l’Institut Montefiore a pu se positionner comme un des établis-sements les plus performants dans son domaine dès la fin du 19e s.

La majeure partie de la collection se trouve exposée à la maison de la Science. Le visiteur pourra la découvrir ainsi qu’un aperçu bibliographique de ce grand électricien liégeois du 19e s.

ce jardin, situé à l’emplacement de l’actuelle place Cockerill, est beaucoup trop exigu. Il entreprend aussitôt les démarches nécessaires à son transfert en un lieu plus adapté. En décembre 1838, la Ville de Liège achète donc un terrain de quelque cinq hectares dans le quartier du Bas-Laveu, alors campagnard, bien exposé et pourvu d’eau en provenance de la houillère de La Haye. Morren, inspiré par ses visites à l’étranger, notamment en Grande-Bretagne, donne alors ses directives à l’architecte J.E. Rémont (1800-1883) dont le plan est présenté au conseil communal qui l’approuve le 26 juin 1839. L’aménagement du parc sera de style paysager « à l’anglaise », avec un étang aux courbes harmonieuses. Les plantations en pleine terre et la construction des serres qui, selon Rémont, devaient impressionner par leur monumentalité et la prédominance du fer, du verre et de la pierre de taille, ont commencé en 1841. Quant à la construction des Instituts de Botanique et de Pharmacie (classés, comme les serres, en 1994) due à l’architecte L.H. Noppius (1827-1889), elle débuta en 1882 pour s’achever l’année suivante. Ainsi naquit ce magnifique Jardin botanique, classé comme site en 1975, qui allait catalyser la naissance d’un nouveau quartier résidentiel de Liège et lui donner son nom.

• Organisation : Comité de défense des Serres et du Jardin botanique de Liège asbl.

• Ouverture : sam. et dim. de 10h à 18h.• Visites guidées : sam. et dim. à 10h30 et 14h30 par groupe de 40 visiteurs max.

(durée : 1h).• Renseignements : 04/250 95 80 ou 0497/31 70 20 (du lun. au ven. de 10h à

18h) ou par courriel à [email protected].• Site Internet : www.botaniqueliege.be

Liège Boulevard Raymond Poincaré, 17

TECHNOLOGIES ET GRANDS HOMMES

L’actuelle maison de la Métallurgie et de l’Industrie de Liège est le dernier vestige d’une usine à fer-blanc construite en 1846 par les frères Dothée. La S.A. métallurgique d’Espérance-Longdoz y établira plus tard son quar-tier général. Le site témoigne de l’évolution du bâti industriel au 19e s. : à la construction originelle en plusieurs étages succèdent de grands halls surmontés de toitures en sheds.

Ce musée consacré à l’industrie régionale contient des collections permet-tant de mettre en évidence cinq grandes figures qui ont marqué l’aventure technologique sur le sol wallon :

- Renkin Sualem (1645-1708) alimente les fontaines des jardins du palais de Versailles et devient premier ingénieur du roi Louis XIV ;

- Jean-Jacques-Daniel Dony (1759-1819) est à l’origine de l’industrie mon-diale du zinc ;

- John Cockerill (1790-1840) introduit la Révolution industrielle sur les rives de la Meuse ;

- Étienne Lenoir (1822-1900) apporte une contribution majeure à la mise au point du moteur à explosion ;

- Zénobe Gramme (1826-1901) inaugure l’ère nouvelle de l’électricité avec sa dynamo.

Grâce à des documents et objets authentiques, les technologies ont ren-dez-vous avec les grands hommes.

• Organisation : Maison de la Métallurgie et de l’Industrie de Liège.• Ouverture : sam. et dim. de 10h à 18h.• Visites guidées : sam. et dim. toutes les heures par groupe de 30 visiteurs max.

(durée : 1h).• Renseignements : 04/342 65 63 (du lun. au ven. de 9h à 17h) ou par courriel à

[email protected].• Site Internet : www.mmil.be

Liège Rue Saint-Gilles, 366

MAISON D’ARMAND RASSENFOSSE ET L’ARCHITECTE PAUL JASPAR

La maison de l’artiste peintre et graveur Armand Rassenfosse (1862-1934) est construite en 1899 par son ami Paul Jaspar (1859-1945). Il y combine l’architecture traditionnelle dite mosane avec les impératifs de la construc-tion moderne. Cette demeure est le premier témoin et le plus convaincant du régionalisme liégeois qui connaîtra son heure de gloire lors des reconstruc-tions au lendemain de la Première Guerre mondiale. Léguée à la Fondation Roi Baudouin, elle est classée dans sa totalité depuis le 20 février 2009.

LIÈGE/Liège. Maison Rassenfosse.Cliché B. Carpeaux © Centre d'Archives et de Documentation de la CRMSF.

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De style néogothique liégeois, les premiers bâtiments de l’observatoire datent de la fin du 19e s. Le site de l’observatoire a abrité l’Institut d’Astro-physique jusqu’en 2002, date du rachat du lieu par la Région wallonne, laquelle a acquis par la même occasion deux joyaux du patrimoine : le grand télescope et la lunette méridienne. Ces deux instruments seront présentés au public par des scientifiques de l’Institut d’Astrophysique et de Géophysique (IAGL) et par des animateurs de la Société astronomique de Liège (SAL).

Les anciens directeurs de l’observatoire ainsi que les professeurs Pol Swings, Marcel Migeotte et Paul Ledoux, qui ont fait le renom de l’Institut au niveau international, seront présentés via des panneaux illustrés.

• Organisation : Société Astronomique de Liège et Institut d’Astrophysique et Géophysique de Liège.

• Ouverture : sam. et dim. de 14h à 18h.• Visites guidées : sam. et dim. à 14h, 15h, 16h et 17h par groupe de 22 visiteurs

max. (durée : 45 min.).• Renseignements : 04/343 97 45 (du lun. au dim. de 10h à 18h).• Site Internet : www.societeastronomiquedeliege.be

Liège Place Saint-Lambert

LES GRANDS HOMMES DU PALAIS DES PRINCES-ÉVÊQUES DE LIÈGE

Symbole depuis le 10e s. du pouvoir temporel du prince-évêque, le pa-lais, reconstruit au 16e s. sous le règne d’Érard de La Marck, témoigne des conceptions esthétiques et humanistes de ce prince. Au début du 18e s., un incendie partiel mène à la reconstruction de l’aile sud et de la façade place Saint-Lambert. Au 19e s., on lui adjoint l’aile néogothique du square Notger.

La visite permettra d’accéder exceptionnellement aux superbes salons du palais provincial et de lire l’histoire de Liège et de ses grands hommes sur les façades au travers d’un étonnant programme iconographique dédié aux grands personnages et aux hauts faits de l’histoire liégeoise.

• Organisation : Office du Tourisme de la Ville de Liège et Service du Protocole de la Province de Liège.

• Ouverture : sam. de 13h à 17h et dim. de 11h à 17h.• Visites guidées : sam. à 13h, 14h, 15h et 16h et dim. tous les demi-heures de

11h à 16h par groupe de 30 visiteurs max. (durée : 1h).• Renseignements : 04/221 92 21 (du lun. au dim. de 9h à 17h) ou par courriel à

[email protected].• Site Internet : www.liege.be/tourisme

Liège Boulevard Piercot, 25-27

SALLE PHILHARMONIQUE

Inaugurée en 1887 et restaurée de 1998 à 2000, la salle philharmonique de Liège, anciennement salle des fêtes du conservatoire, est l’œuvre des architectes Louis Boonen et Laurent Demany. Grande figure liégeoise, Demany est aussi l’auteur de l’Athénée Maurice Destenay et du bâtiment principal de l’Université place du XX-Août. Conçue dans un style éclectique d’inspiration Renaissance, la façade de la salle philharmonique s’étire sur

• Organisation : Maison de la Science.• Ouverture : sam. et dim. de 14h à 18h.• Visites guidées : sam. et dim. à 14h30 et 16h30 par groupe de 25 visiteurs max.

(durée : 45 min.).• Renseignements : 04/366 50 04 (du lun. au ven. de 9h à 16h45) ou 04/366 50 15

(sam. et dim. de 14h à 18h) ou par courriel à [email protected].• Site Internet : www.maisondelascience.be

Liège Rue Richard Heintz, 9

RENCONTRE AVEC EMPAIN, NYST, PIEPER ET VAN DE POELE

Le musée des Transports en commun du Pays de Liège est établi dans un ancien dépôt de tramways puis d’autobus. Le bâtiment est érigé en 1904 afin d’héberger et d’entretenir le nouveau matériel roulant qui allait per-mettre de véhiculer les nombreux visiteurs de l’Exposition universelle de Liège en 1905. Transformé en musée en 1985, il accueille aujourd’hui une quarantaine de véhicules remarquablement restaurés qui retracent l’histoire des transports en commun dans la région liégeoise du 18e s. à nos jours.

Le musée a choisi de mettre à l’honneur quelques grandes personnalités belges qui ont œuvré au développement des transports en commun à Liège et ailleurs. Il s’agit d’entrepreneurs comme Édouard Empain et Frédéric Nyst ou d’inventeurs comme Henri Pieper et Karel van de Poele.

Le musée rendra hommage à ces pionniers par le biais d’une exposition de photos, d’objets et de documents inédits. Le temps des Journées du Patrimoine, vous les rencontrerez peut-être, incarnés par des comédiens, au détour d’une allée ou dans un véhicule ancien.

• Organisation : Musée des Transports en commun du Pays de Liège.• Ouverture : sam. et dim. de 14h à 18h.• Visites guidées : sam. et dim. à 14h, 15h et 16h par groupe de 30 visiteurs max. (durée : 1h).• Animations :

- pour les enfants, grand jeu de piste dans le musée autour des personnalités évoquées ;

- atelier de restauration accessible au public. • Renseignements : 04/361 94 19 (du lun. au ven. de 9h à 17h) ou 04/361 94 19

(sam. et dim. de 14h à 18h) ou par courriel à [email protected].• Site Internet : www.musee-transports.be

Liège Avenue des Platanes, 17

L’OBSERVATOIRE DE COINTE

LIÈGE/Liège. Observatoire - grand Télescope Désiré.Cliché P. Niset © Les miroirs de l'ombre.

LIÈGE/Liège. Salle Philharmonique.© S. Moureaux.

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L I È G E

• Organisation : SOS Mémoire de Liège et Le Vieux-Liège.• Visites guidées : sam. à 14h30 et dim. à 10h30 et 14h30 par groupe de

50 visiteurs max. (durée : 1h30).• Renseignements : 04/221 45 36 ou 0497/30 36 60 (du lun. 20/08 au ven.

07/09 de 10h à 18h) ou par courriel à [email protected].• Site Internet : www.levieux-liege.be/

Liège Place Saint-Lambert

LA RECONSTRUCTION DU CŒUR DE LIÈGE DEPUIS 1985, HOMMAGE À CLAUDE STREBELLE ET MICHEL OTE, URBANISTES

Artiste et architecte, Claude Strebelle (1917-2010) était doté d’un sens de l’écoute et de l’éthique peu commun. Cela lui permit de fédérer les nombreux avis divergents des acteurs du dossier Saint-Lambert (1985-2010) et de dégager le consensus qui était recherché en vain depuis de nombreuses années. Tout au long de sa carrière, il aura fait montre d’une vision juste, moderne, humaniste et à long terme de l’urbanisme à Liège, vision qui a contribué à modifier profondément le paysage urbain.

Beaucoup moins connu, Michel Ote (1953-2000), directeur du département de l’Urbanisme de 1986 à 2000, a su allier rigueur, professionnalisme, compétence et écoute des autres pour, avec Claude Strebelle, débloquer le dossier de la place Saint-Lambert et de la construction de l’îlot Saint-Mi-chel. La bonne fin de ce dossier a exigé de sa part des trésors de patience, de créativité et de rigueur. Il a symbolisé le début de la reconstruction du cœur de Liège.

Cette visite mettra en évidence le rôle méconnu des urbanistes dans la mise en scène du patrimoine historique, les valeurs conférées à l’espace public dans le centre ancien, etc. Cette balade alliera patrimoine, histoire récente et projets à venir. Une occasion de voir sous un autre jour le palais des princes-évêques (voir p. 71), l’opéra, l’Archéoforum, l’îlot Saint-Michel, le Tivoli, etc.

• Organisation : Ville de Liège, département de l’Urbanisme.• Départ : perron, place du Marché.• Visites guidées : dim. à 13h30 et 16h par groupe de 25 visiteurs max. (durée :

2h). Réservation obligatoire.

• Renseignements et réservation : 04/221 90 71 ou 04/221 90 77 (du lun. au jeu. de 9h à 16h30 et ven. de 9h à 12h) ou par courriel à [email protected].

• Site Internet : www.liege.be/urbanisme

Liège Rue Féronstrée, 136 - 86

QUAND LES MUSÉES DE LIÈGE RENCONTRENT NAPOLÉON - GRAND CURTIUS ET BAL

Le 3 août 1803, Napoléon Bonaparte, premier consul, se rend en visite officielle à Liège. Il séjourne dans l’ancien hôtel de Hayme de Bomal (actuel-lement intégré au Grand Curtius) qui servait alors de résidence et de bureau au préfet du département de l’Ourthe. Au retour de cette première visite, il commande son portrait au jeune peintre Jean-Dominique Ingres, artiste

une largeur de 46 m et s’articule symétriquement autour d’un avant-corps central en saillie.

Deux escaliers d’honneur en marbre blanc relient le hall César Franck au foyer Eugène Ysaÿe. La salle de concert compte plus de 1.000 places répar-ties en un parterre, un balcon, trois rangs de loges et un amphithéâtre de 240 places. C’est une salle « à l’italienne », richement décorée de dorures et de velours rouge.

Dix toiles du peintre Émile-Édouard Berchmans ornent la coupole. Parti-culièrement vaste, la scène comporte un orgue de Pierre Schyven (1888), restauré de 2002 à 2005, et des peintures murales d’Edgar Scauflaire (1954) évoquant Grétry et Franck.

L’organiste Firmin Decerf rendra hommage à l’une des grandes figures de l’histoire de France, Jeanne d’Arc, dont on fête, cette année, le 600e anni-versaire de la naissance. Il improvisera à l’orgue sur le film muet « La Passion de Jeanne d’Arc » (1928) de Dreyer, classé en 2010 en tête des 100 meilleurs films de toute l’histoire du cinéma.

• Organisation : Orchestre philharmonique royal de Liège.• Ouverture : dim. de 12h30 à 23h.• Visites guidées : dim. à 13h, 13h45, 15h45 et 18h. Inscription le jour même.• Animations :

- pour les enfants, chasse au trésor ; - deux concerts gratuits de l’Orchestre philharmonique royal de Liège, dim. à

15h et 17h ; - best of des programmes et des interprètes de la saison 2012/2013 ; - ciné-concert à l'orgue par Firmin Decerf, dim. à 20h.

• Renseignements : 04/220 00 00 (du lun. au ven. de 13h à 18h).• Site Internet : www.oprl.be

Liège Passage Lemonnier côté Vinâve d’île

LE TROCADÉRO ET SES GRANDES FIGURES

Henriette Brenu (1900-1994) a été, pendant des décennies, l’interprète des meilleurs auteurs dialectaux. Son personnage bien connu, « Titine Badjawe », liégeoise typique au caractère frondeur et au grand cœur, avait été imaginé par Lambert Lemaire, auteur wallon et père de Juliette Lemaire, longtemps directrice du théâtre et costumière pour les célèbres revues.

C’est dans ce théâtre classé depuis 2009 que revivront ces personnages qui ont fait les beaux jours du « Troca ». Sa façade typiquement Art déco (1926) et sa salle de spectacle « à l’italienne » sont remarquables. Parfai-tement intégré à l’ensemble qu’il forme avec le passage Lemonnier (1839), le Trocadéro, qui propose depuis quasi un siècle des revues, des opérettes et des concerts, fait partie intégrante du paysage culturel de Liège et de la mémoire collective des Liégeois.

Au programme : le décor architectural et l’histoire du théâtre, l’évocation des grandes figures qui l’ont marqué parmi lesquelles la famille Lemaire, Janine Robiane et ses « comédiens associés » et, bien sûr, une interpréta-tion par des comédiens des sketches de Titine, de son comparse Jacques Ronvaux et d’autres acteurs liégeois.

LIÈGE/Liège. Trocadéro.Cliché G. Focant © SPW.

LIÈGE/Liège. Hôtel de Hayme de Bomal. Cliché A. Boos © Ville de Liège.

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promenade passera notamment par le salon de musique du musée d’Ansem-bourg (voir p. 68), l’hôtel de Ville où sera évoqué Jean-Noël Hamal, l’ancien hôtel de l’Aigle noir où a séjourné Mozart, la collégiale Saint-Denis et Grétry (voir p. 66), etc.

• Organisation : Office du Tourisme de la Ville de Liège et service du Protocole de la Province de Liège.

• Visites guidées : sam. et dim. à 14h30 par groupe de 30 visiteurs max. (durée : 2h).

• Renseignements : 04/221 92 21 (du lun. au dim. de 9h à 17h) ou par courriel à [email protected].

• Site Internet : www.liege.be/tourisme

Liège Rue Lebeau

LE QUARTIER DES TERRASSES - DANS LES PAS D’HUBERT-GUILLAUME BLONDEN

Ingénieur et directeur des Travaux publics de la Ville de Liège de 1857 à 1880, Hubert-Guillaume Blonden a été un aménageur visionnaire, obsédé par le souci de moderniser sa ville. Son intervention a été déterminante dans la transformation de l’ancienne île du Commerce en un quartier rési-dentiel de prestige autour du site des Terrasses et du parc d’Avroy. Le parcours présentera le contexte de sa création : querelles autour de diffé-rents projets de lotissement, aménagement d’espaces verts prestigieux, adoption de règles urbanistiques rigoureuses, etc. Vous découvrirez aussi la somptuosité et la variété des styles architecturaux des hôtels particuliers érigés par la grande bourgeoisie. Un regard particulier sera accordé au bâtiment du conservatoire, équipement public majeur conçu pour le plaisir de cette élite. Celle-ci trouvait aussi de l’agrément dans la contemplation d’un nouvel art public, à commencer par la plus célèbre sculpture de Liège « Le Dompteur de taureau » de Léon Mignon, alias Li Torê, point de départ de la promenade.

• Organisation : Ville de Liège, département de l’Urbanisme.• Départ : Terrasse d’Avroy, près du Torê.• Visites guidées : sam. et dim. à 13h30 et 16h par groupe de 25 visiteurs max.

(durée : 2h).• Renseignements : 04/221 90 77 (du lun. au jeu. de 8h30 à 16h30) ou 04/221 90 76

(du lun. au ven. de 8h30 à 12h) ou par courriel à [email protected].• Site Internet : www.liege.be/urbanisme

Liège Rue des Bonnes Villes, 5

LE QUARTIER D’OUTREMEUSE, TERRE DE GRANDES FIGURES LIÉGEOISES

La promenade débutera par la chapelle de l’ancien hôpital de Bavière, ouverte exceptionnellement, où sera évoquée la grande personnalité d’Ernest de Bavière, prince-évêque, mécène et praticien des sciences et techniques. Ensuite, au fil d’un parcours au cœur d’Outremeuse, bâti-ments, monuments et noms de rues remémoreront dix figures liégeoises d’exception ayant marqué le folklore, l’architecture, les sciences, le théâtre dont l’opéra avec, entre autres, l’incontournable André-Modeste Grétry. La balade s’achèvera rue de Pitteurs, en découvrant l’impressionnant Institut

promis à une brillante carrière. En 1804, devenu empereur des Français, Napoléon fait cadeau de ce tableau aux Liégeois en souvenir de son court séjour en cité ardente.

Ne manquez pas de découvrir, au Grand Curtius, l’histoire de Liège sous Napoléon, tant du point de vue architectural qu’artistique. Complétez la visite par la découverte « sous la loupe », au BAL, du fameux portrait, bientôt classé trésor de la Fédération Wallonie-Bruxelles, représentant le futur empereur à Liège.

• Organisation : Direction des musées Ville de Liège.• Ouverture : sam. et dim. de 10h à 18h (Grand Curtius) et sam. de 13h à 18h et

dim. de 11h à 18h (BAL).• Visites guidées : sam. et dim. à 14h, 15h et 16h (Grand Curtius) ; sam. et dim.

à 14h30, 15h30 et 16h30 (BAL) par groupe de 20 visiteurs max. (durée : 30 min.). • Renseignements : 04/221 68 32 Grand Curtius (du lun. au ven. de 9h à 17h) ou

04/221 68 40 (sam. et dim. de 9h à 17h) ou 04/221 89 11 BAL (du lun. au ven. de 10h à 17h) ou par courriel à [email protected] ou [email protected]

• Site Internet : www.grandcurtiusliege.be ou www.museeartwallon.be

Liège Boulevard d’Avroy

LE PARC D’AVROY AVEC LES LIÉGEOIS DE 1830

Allons à la rencontre des Liégeois qui ont fait la Belgique de 1830 : Charles Rogier, Joseph Raikem, Paul Devaux, Joseph Lebeau, Joseph Forgeur, l’incon-tournable Walthère Frère-Orban, Ferdinand-Hubert Piercot ou encore Hubert-Guillaume Blonden. La Ville de Liège a choisi de les honorer en leur attribuant des rues, avenues et boulevards autour du parc d’Avroy. Découvrez-les avec la Révolution de 1830 comme fil rouge et l’urbanisme du 19e s. en toile de fond.

• Organisation : Office du Tourisme de la Ville de Liège.• Départ : monument Rogier.• Visites guidées : sam. et dim. à 14h30 par groupe de 30 visiteurs max. (durée : 2h).• Renseignements : 04/221 92 21 (du lun. au dim. de 9h à 17h) ou par courriel à

[email protected].• Site Internet : www.liege.be/tourisme

Liège Rue Mathieu Laensberg, 20

LES FANTÔMES DES CENT MILLE BRIQUES - MILITANTS ET RÉSISTANTS À LA PRISON DE SAINT-LÉONARD

La place du Nord et la place des Déportés ont gardé quelques traces d’un lieu de mémoire qui n’existe plus, la prison Saint-Léonard. Construite en 1850, cette prison a enfermé non seulement des détenus de droit commun mais aussi des militants de luttes ouvrières des 19e et 20e s., des patrons qui refusaient de travailler pour l’occupant, des patriotes et des résistants en transit pour les camps ou pour l’enclos des Fusillés. Une exposition de documents et d’objets anciens retracera l’histoire de la prison et les sou-venirs des héros qui y sont passés. Une cellule sera reconstituée. Cette exposition s’accompagnera de promenades dans les coteaux, vers l’enclos des Fusillés (voir p. 67) et le mémorial Walthère Dewé aux Tawes ainsi que d’évocations musicales et théâtrales.

• Organisation : La Braise asbl, comité de quartier de Saint-Léonard, centre d’Histoire des Sciences et des Techniques de l’Université de Liège et Espace Marx.

• Ouverture : sam. de 10h à 18h et dim. de 10h à 18h50.• Visites guidées : sam. et dim. à 14h par groupe de 30 visiteurs max. (durée :

1h30).• Renseignements : 0496/95 36 08 ou 04/265 71 79 (sam. 08/09 et dim. 09/09

de 10h à 18h) ou par courriel à [email protected].• Site Internet : www.liege.labraise.be/

Liège Rue Féronstrée, 92

LIÈGE ET SES MUSICIENS CÉLÈBRES

Depuis toujours, Liège est un centre de créations musicales et une pépinière de talents. Jusqu’à la Révolution liégeoise (1789), la pratique de la musique s’exerçait principalement à l’église, dans les salons et au théâtre. De nos jours, la musique est partout et Liège n’a en rien perdu de sa splendeur dans ce domaine.

L’itinéraire évoquera l’histoire de la musique au travers des musiciens et compositeurs liégeois célèbres (Grétry, Ysaÿe, Franck, Pelzer, etc.). La

LIÈGE/Liège. Quartier des Terrasses.Cliché J-P. ERS © Ville de Liège – Urbanisme.

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campagne, guérisseurs, personnage de culte, tous ces personnages ont laissé une empreinte marquante dans les esprits et dans la pierre.

La Commune de Lierneux a décidé de mettre en valeur le château de Bra-sur-Lienne, la famille de Bronckaert au cimetière de ce village et le hameau de Hierlot où seront présentés Dieudonné Haquinet, le notaire André Lemas-son et Jean Paqueau.

• Organisation : Kadriculture asbl.• Ouverture : dim. de 10h à 18h.• Visites guidées : Bras-sur-Lienne, départ au cimetière, dim. à 14h et 16h ;

Hameau de Hierlot, départ au 24, dim. à 11h, 14h et 16h.• Animations :

- circuit découverte par vos propres moyens au travers des quatre communes concernées, de 10h à 18h ;

- circuit formule excursion en bus au travers des quatre communes concernées, à 10h (durée : 8h30). Réservation obligatoire.

• Renseignements et réservation : 080/29 24 60 (du lun. au dim. de 9h à 17h).• Site Internet : www.kadriculture.be

L I N C E N T

Racour Rue Saint-Christophe

FERDINAND WAUTERS, L’ARTISAN QUI AMÉLIORA LE TARARE

Ferdinand Wauters, né en 1863, est le fils d’un des forgerons du village. Il s’installe dans une ancienne ferme et commence à y construire du matériel agricole : charrues, herses, semoirs, etc. Petit à petit, il s’intéresse au tarare, outil agricole utilisé pour nettoyer le grain. Le tarare existe depuis longtemps mais il se développera en France au cours du 19e s. Ferdinand Wauters pense alors à améliorer le système en le rendant trieur puis ensacheur. Les graines sont ainsi triées à l’intérieur de l’outil au lieu de tomber de suite sur le sol. Le tarare « Idéal Wauters » prend alors son essor, il s’exporte dans tout le pays et en France. La nouvelle version dite « no 5 Industriel » recevra en 1930 la médaille d’or à l’Exposition internationale de Liège et, en 1935, une nouvelle médaille d’or à l’Exposition internationale de Bruxelles.

Ferdinand Wauters meurt en 1937 mais la firme, reprise par ses enfants et son gendre, continuera à se développer. Face aux progrès de l’industrie agricole, notamment l’arrivée des moissonneuses-batteuses, la firme ferma ses portes en 1960.

Une expo-rétrospective présentant Ferdinand Wauters et la firme qu’il a créée se tiendra dans l’église Saint-Christophe de Racour. Cet édifice romano-gothique, en cours de restauration, est un superbe bâtiment classé dont la tour-donjon fut utilisée à maintes reprises lors des guerres moye-nâgeuses et même lors des deux célèbres batailles de Neerwinden (1693 et 1793). La visite pourra être complétée par une visite du musée de la Vie locale et du Tarare situé dans l’ancienne maison communale de Racour, situé juste en face.

• Organisation : L’Oasis-Racour asbl et musée de la Vie locale et du Tarare.• Ouverture : sam. et dim. de 10h à 12h et de 14h à 17h.• Visites guidées : sam. et dim. à 14h, 15h et 16h par groupe de 15 visiteurs max.

(durée : 30 min.).• Renseignements : 019/65 52 74 (sam. 01/09 et dim. 09/09 de 10h à 20h) ou

019/65 62 35 (du mer. 01/08 au ven. 31/08 de 10h à 20h).• Site Internet : www.racour.be

M A L M E DY

Malmedy Place du Châtelet

VISITE DU CARILLON DE LA CATHÉDRALE

Découvrez exceptionnellement le carillon de la cathédrale des Saints-Pierre-Paul-et-Quirin, construite de 1776 à 1782, en pierre locale, sur les plans du Liégeois Charles-Antoine Galhausen. La façade de cet édifice de style Renaissance est encadrée de deux tours à clocheton dont l’une abrite le carillon. L’unique nef sans pilier, coupée par un important transept, sur-prend par ses dimensions et sa clarté. Le carillon composé de 35 cloches rythme quotidiennement la vie des Malmédiens. Il fut construit par Martin Legros, de 1781 à 1783, fondeur dont la réputation a largement traversé nos frontières. Vous êtes invités à découvrir cet endroit magique en grimpant au sommet de l’édifice.

d’Anatomie et sa salle de dissection (voir p. 69). Les participants y visiteront l’exposition « Deux savants liégeois dans leur laboratoire : Théodore Schwann et Léon Fredericq ».

• Organisation : Patrimoine Outre-Meuse en collaboration avec le centre d’Histoire des Sciences et des Techniques de l’Université de Liège.

• Ouverture : sam. de 13h30 à 14h et dim. de 10h à 10h30.• Visites guidées : sam. à 13h30 et dim. à 10h par groupe de 25 visiteurs max.

(durée : 2h).• Renseignements : 04/344 13 64 (du lun. au ven. de 19h à 21h) ou 04/344 42 99

(du lun. au ven. de 17h à 20h) ou par courriel à [email protected].

Wandre Rue du Dossay

LE PONT DE WANDRE - RENÉ GREISCH, INGÉNIEUR

Le pont de Wandre est un ouvrage de 530 m qui franchit la Meuse et le canal Albert entre Wandre et Herstal. Sa travée principale est de 168 m. Il a été conçu par l’ingénieur René Greisch et construit de 1984 à 1989 suite à l’élargissement du canal Albert. Le pylône central en Y renversé et ses haubans disposés de manière symétrique supportent un ouvrage au tracé particulièrement complexe qui a nécessité la mise en œuvre de nouvelles technologies liées aux haubans et à la précontrainte.

Quatre ans à peine après sa construction en 1989, les qualités monu-mentales de cet ouvrage lui ont valu une mesure de classement parmi les monuments historiques. Les recherches du bureau Greisch à l’occasion de la conception de cet ouvrage qui succédait de peu à celui de Ben-Ahin ont porté sur le profil et la structure du caisson du tablier, en vue d’une plus grande efficacité des reprises de charges par les câbles et le pylône, afin d’alléger au maximum le tablier. Les visiteurs pourront accéder à l'intérieur du pont depuis la culée en rive droite de la Meuse où seront présentés les plans et photographies de chantier de l'ouvrage.

• Organisation : Bureau d’études Greisch.• Ouverture : sam. de 9h à 18h et dim. de 10h à 18h.• Renseignements : 04/366 16 16 (du lun. au ven. de 8h à 17h) ou par courriel à

[email protected].• Site Internet : www.greisch.com

L I E R N E U X

Lierneux

CIRCUIT DÉCOUVERTE À TRAVERS LES COMMUNES DE LIERNEUX, STOUMONT, TROIS-PONT ET VIELSALM

L’asbl KadriCulture propose un parcours de découvertes orienté, cette année, vers la mise en lumière de grandes figures qui ont marqué, par leurs actions, la vie et les mémoires des habitants de cette région. Ce circuit vous emmènera dans les communes de Lierneux, Stoumont (voir p. 81), Trois-Ponts (voir p. 82) et Vielsalm (voir p. 101) à la rencontre de quelques portraits remarquables et des lieux qui leur sont attachés. Ils furent seigneurs locaux, familles de notables ou d’agriculteurs, illustre militaire, médecin de

LIÈGE/Wandre. Pont de Wandre. Cliché J-L. Deru © www.photo-daylight.com.

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M A L M E D Y

le tout couronné d’un campanile bulbeux. L’architecte est le Malmédien Fritz Maiter, à peine âgé de 19 ans. La villa Lang, superbe villa en pierre de France et aux encadrements en pierre de taille, dont la décoration toute en finesse est issue de la faune et de la flore, fut également construite par Jules Steinbach, en 1901, pour sa fille Juliette qui épousa Hubert Lang. L’Administration communale l’occupe depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Des panneaux explicatifs et didactiques vous expliqueront le parcours de ces personnalités.

• Organisation : Services culturels.• Ouverture : sam. et dim. de 10h à 12h et de 14h à 17h.• Renseignements : 080/68 55 36 (du lun. au ven. de 9h à 16h) ou par courriel à

[email protected].• Site Internet : www.malmedy.be

Malmedy Place du Châtelet, 9

ITINÉRAIRE DE LA MÉMOIRE

Ce circuit pédestre permettra de découvrir les différents sites historiques de la cité du Cwarmê, mettant en valeur les bâtiments, monuments et personnages illustres ayant façonné Malmedy, son histoire, sa population et son ouverture sur l’Europe avant l’heure. Ce circuit passera par l’obé-lisque, l’église des Capucins, le bâtiment du Gouvernement Baltia, la maison Vinette, la chapelle de la Résurrection (voir ci-contre), la halle de Grétédar, la cathédrale (voir p. 74), l’hôtel de Ville et la villa Lang (voir ci-contre), le Malmundarium, etc. Belle occasion de découvrir Malmedy sur les traces des grandes figures de la région.

• Organisation : Services culturels.• Ouverture : sam. et dim. de 10h à 17h.• Départ : Malmundarium, place du Châtelet, 9.• Renseignements : 080/68 55 36 (du lun. au ven. de 9h à 16h) ou par courriel à

[email protected].• Site Internet : www.malmedy.be

• Organisation : Services culturels.• Ouverture : sam. de 14h à 16h et dim. de 10h30 à 12h30.• Visites guidées : sam. à 14h, 15h et 16h et dim. à 10h30 et 11h30 par groupe de

15 visiteurs max. (durée : 1h).• Renseignements : 080/68 55 36 (du lun. au ven. de 9h à 16h) ou par courriel à

[email protected].• Site Internet : www.malmedy.be

Malmedy Rue Neuve

CHAPELLE DE LA RÉSURRECTION, SI PETITE, SI BELLE

Sur la place du Pont Neuf se trouve la chapelle de la Résurrection, toute petite chapelle dont la construction se situe entre 1755 et 1757. Voulue et fondée par Jean-Ignace de Roderique, ancien jésuite puis historien et publiciste, fondateur de la « Gazette de Cologne », cette chapelle de quartier fut construite en style classique sur les plans de l’architecte de la cathédrale de Namur, Gaetano Matteo Pizzoni. Une partie importante des travaux fut exécutée par les corps de métier tyroliens de Recht, assurant par là l’impression de grande unité de l’ensemble.

• Organisation : Services culturels.• Ouverture : sam. et dim. de 10h à 12h et de 14h à 17h.• Renseignements : 080/68 55 36 (du lun. au ven. de 9h à 16h) ou par courriel à

[email protected].• Site Internet : www.malmedy.be

Malmedy Rue Steinbach, 1

LA VILLA LANG ET L’HÔTEL DE VILLE VUS DE L’INTÉRIEUR

L’hôtel de Ville (villa Steinbach) et la villa Lang, toutes deux appartenant ini-tialement à des papetiers et des tanneurs qui ont fait la fortune de Malmedy dans les siècles derniers, ouvriront leurs portes au public. En 1900, Jules Steinbach fait construire un premier édifice : le somptueux hôtel de Ville au hall de marbre blanc, dont la façade oppose briques et pierre blanche,

MALMEDY/Malmedy. Cathédrale.Cliché G. Focant © SPW.

MALMEDY/Malmedy. Villa Lang. Cliché G. Focant © SPW.

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M A L M E D Y - M A R C H I N - M O D A V E

de secret pour vous. Enfin, vous découvrirez, à titre exceptionnel, ses appartements privés qui bénéficieront bientôt d’une restauration dont il aurait sans aucun doute apprécié le programme. En plus de la visite du château, au-delà de la drève tricentenaire, d’autres trésors vous attendent à l’église (voir ci-dessous).

• Organisation : Château de Modave asbl.• Ouverture : sam. et dim. de 10h à 18h.• Visites guidées : sam. et dim. de 10h à 17h par groupe de 25 visiteurs max.

(durée : 1h). Réservation obligatoire.

• Renseignements et réservation : 085/41 13 69 (du lun. au dim. de 10h à 17h) ou par courriel à [email protected].

• Site Internet : www.modave-castle.be

Modave Rue du Centre

LES COMTES DE MARCHIN AU TRAVERS DES MONUMENTS FUNÉRAIRES DE L’ÉGLISE DE MODAVE

À proximité du somptueux château des comtes de Marchin situé à Modave (voir ci-contre), ne manquez pas de découvrir l’église Saint-Martin, réno-vée et embellie au fil des siècles. Jadis dans un triste état, Jean-Gaspard- Ferdinand de Marchin (17e s.) y fait exécuter des travaux d’agrandissement et d’embellissement dont deux chapelles funéraires. Dans la chapelle sud, on peut admirer le mausolée de Jean de Marchin et de Jeanne de La Vaulx-Renard, parents du comte Jean-Gaspard de Marchin. Ce dernier a été réalisé en marbre noir avec deux gisants en marbre blanc par le sculpteur belge, Lucas Fayd’herbe. Ne manquez pas non plus la tombe de Nicolas de Marchin et de Marguerite d’Orley, grands-parents du comte, transportée dans l’église sur ordre de celui-ci.

Au milieu des années 1980, l’église est à nouveau complètement restaurée. L’avant-corps et la tour sont démolis et remplacés par un campanile de conception contemporaine par l’architecte A. Degand. Le nouveau plafond en bois est, quant à lui, tout à fait dans l’esprit roman.

• Organisation : Syndicat d’Initiative de la vallée du Hoyoux.• Ouverture : sam. et dim. de 11h à 17h.• Animation : pour les enfants, un questionnaire ludique donnera l’opportunité

d’élucider les mystères de l’église et d’observer les œuvres sous un tout autre angle.

• Renseignements : 085/41 29 69 (du mer. au dim. de 9h30 à 17h) ou par courriel à [email protected]. Visites de l’église en dehors des heures d’offices, pour en savoir plus, contactez le Syndicat d’Initiative le jeu. 06/09 ou ven. 07/09.

• Site Internet : www.simm48.be

Modave Vallée du Hoyoux, 6b

GEORGES HUBIN À VIERSET

Né en 1863 à Bouvignes, Georges Hubin arrive 20 ans plus tard à Vierset-Barse et reprend une carrière le long du Hoyoux. Il travaille à la fois dans cette

DE PLUS...

Toujours à Malmedy, « concert de musique par les jeunes découvertes de l’Académie », Malmundarium, place du châtelet, 9, dim. de 16h à 17h.

L’Académie de musique de Malmedy fête cette année ses 60 ans. C’est une belle occasion de mettre en évidence plusieurs jeunes lauréats qui se sont lancés dans la carrière de musicien professionnel et une intéressante façon de découvrir de futurs grands noms de musiciens malmédiens dans la lignée de l’illustre Henri Pousseur.

• Organisation : Services culturels.• Renseignements : 080/68 55 36 (du lun. au ven. de 9h à 16h) ou par courriel à

[email protected].• Site Internet : www.malmedy.be

M A R C H I N

Marchin Rue de l’Église

ÉMILE VIERSET-GODIN, UN GRAND ARCHITECTE HUTOIS ÉVOQUÉ À MARCHIN

Émile Vierset-Godin (1823-1892) sera présenté dans l’un des lieux qu’il a marqué de sa griffe : l’église Notre-Dame de Grand-Marchin. Ce vénérable édifice classé depuis 1933, de style gothique, a connu de très nom-breuses modifications. Il était, à l’origine, au 13e s., de style roman. Une première transformation se situe dans la seconde moitié du 15e s. avec la construction du chœur et de la voûte gothique de la nef principale. De cette époque datent les peintures murales dont une petite partie a été dégagée. Au milieu du 18e s., une haute flèche torse est installée sur la tour. Cette dernière est incendiée par la foudre en 2001 et reconstruite à l’identique en 2005. La troisième importante intervention est celle d’Émile Vierset-Godin qui a donné à l’édifice son aspect actuel grâce à un agrandissement de la nef et la construction d’une nouvelle toiture couvrant l’ensemble. Cet édifice est tout indiqué pour mettre en valeur les travaux de l’architecte Vierset-Godin en y exposant de nombreux plans et documents.

Un circuit pédestre autour et alentour de l’église Notre-Dame de Grand-Marchin sera conduit par les élèves de 5e et 6e primaire de l’école com-munale de Marchin et de l’école libre de Vyle-Tharoul. Vous passerez le long du cimetière communal de Grand-Marchin pour descendre dans la vallée du Triffoy, le long de la ferme de Vaux et remonterez par le mamelon.

• Organisation : Cercle royal d’Histoire de Marchin.• Ouverture : sam. et dim. de 10h30 à 16h30.• Animations :

- circuit (durée : 30-40 min.) ; - petite restauration.

• Renseignements : 085/23 11 74 ou 0473/18 48 93.

M O D AV E

Modave Rue du parc, 4

JEAN-GASPARD-FERDINAND DE MARCHIN, CHÂTELAIN DE MODAVE, GRAND HOMME DE GUERRE ET BÂTISSEUR ÉCLAIRÉ

À partir de 1655, suite à un incendie, le comte Jean-Gaspard-Ferdi-nand de Marchin, propriétaire de Modave, fait restaurer et agrandir son château. L’antique forteresse moyenâgeuse se mue ainsi en une magnifique demeure de plaisance, modèle d’élégance classique « à la française ». Dans la grande salle d’entrée, l’arbre généalogique du comte, stuqué au plafond, rappelle, sur près de 135 m2, tant son glorieux passé militaire que sa noble ascendance. Au fil des salles, d’autres stucs remarquables, des cheminées monumentales, des tapisseries, des peintures et meubles prestigieux évoquent, quant à eux, l’aisance et le goût de Marchin et de ses successeurs. Vous êtes invités à découvrir librement cet ensemble remarquable, classé Patrimoine exceptionnel de Wallonie, ainsi que les jardins qui en prolongent l’agrément. Si vous le souhaitez, des visites guidées permettront d’en apprendre plus sur cet illustre personnage. Ses exploits militaires, l’embellissement de son château et la construction de la machine hydraulique n’auront plus

MODAVE/Modave. Château de Modave. © Château de Modave asbl.

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M O D A V E - P E P I N S T E R - P L O M B I È R E S - S A I N T - G E O R G E S - S U R - M E U S E - S E R A I N G

P L O M B I È R E S

Montzen Rue du Chemin de Fer, 25

SUR LES PAS DE JAMES COCKERILL - BALADE CONTÉE À PLOMBIÈRES

La maison du site minier est la plus ancienne construction encore exis-tante au cœur du village de Plombières. La bâtisse, qui date du 17e s., est remarquable par son architecture. Récemment restaurée dans le cadre d’un projet européen, elle abrite, d’une part, un centre d’Interprétation sur l’histoire et la diversité biologique de la réserve naturelle toute proche et, d’autre part, les bureaux de l’agence de développement local et de l’asbl « Ardenne & Gaume ».

Une activité inédite sera organisée sur le thème du passé minier de Plombières et plus particulièrement sur les industriels qui ont contribué à son essor, à savoir les frères Cockerill. Des balades permettront aux visiteurs de suivre James Cockerill dans la découverte de sa future concession.

• Organisation : JCI de Herve.• Ouverture : sam. et dim. de 9h à 18h.• Visites guidées : sam. et dim. à 9h30 (FR), 10h (NL), 10h30 (AL), 11h (FR),

14h (FR), 14h30 (NL), 15h (AL) et 15h30 (FR) par groupe de 25 visiteurs max. (durée : 2h30).

• Animations : pour les enfants, découverte de quelques histoires locales, animations musicales et spectacles pour petits et grands durant la balade.

• Renseignements : 087/78 32 41 (du lun. au ven. de 9h à 16h).• Site Internet : www.jcipaysdeherve.be

S A I N T - G E O R G E S - S U R - M E U S E

Saint-Georges-sur-Meuse Rue du Centre

VISITE DU VIEUX CIMETIÈRE DE SAINT-GEORGES-SUR-MEUSE

Catherine Seret (1828-1915), de son vrai nom Catherine Lenglois, est un des personnages les plus célèbres de la commune de Saint-Georges. Sa renommée a atteint tous les coins de la Belgique et même des pays limitrophes grâce à ses remèdes utilisés contre l’infection, la gangrène, les furoncles et panaris ainsi que pour soigner les problèmes d’estomac et d’intestin. Elle est enterrée dans le vieux cimetière de Saint-Georges qui abrite également la tombe du député Georges Berotte, ami du mi-nistre Joseph Wauters, qui perdit la vie en allant reconduire ce dernier à Waremme.

Au détour des allées, partez également à la découverte des figures marquantes de la vie communale. Au fond du cimetière, se trouvent le caveau des combattants ainsi que le monument portant les noms des victimes de la Première Guerre mondiale et ceux des morts au combat ou dans les camps en 1940-1945. La visite guidée fera également la part belle à l’architecture funéraire en vigueur aux différentes époques considérées.

• Organisation : Commune de Saint-Georges-sur-Meuse.• Ouverture : dim. de 10h à 18h.• Visites guidées : dim. à 10h par groupe de 20 visiteurs max. (durée : 45 min.).• Renseignements : 0474/45 14 09 (du lun. au dim. de 8h à 22h) ou 04/259 92 50

(du lun. au ven. de 8h à 16h30) ou par courriel à [email protected].• Site Internet : www.saint-georges-sur-meuse.be

S E R A I N G

Jemeppe-sur-Meuse Rue d’Ordange

VISITE DU CHÂTEAU D’ORDANGE À JEMEPPE

Situé légèrement au nord-est du château de Courtejoye, le château d’Or-dange ouvrira ses portes au public à l’occasion des Journées du Patrimoine. Ce château, cité dès le 15e s. et ayant conservé le caractère de la forteresse d’origine, est acquis au 20e s. par M. et Mme Gevaert-Thixhon. La passion pour l’art de ces derniers donne un caractère tout particulier au lieu. Plusieurs œuvres de la maîtresse de maison et de ses trois filles sont exposées au château. Cette magnifique demeure, offerte en don à la Ville de Seraing,

carrière mais aussi à la Chambre des Représentants dont il sera membre pendant 47 ans. Premier élu socialiste de l’arrondissement, ce ministre d’État était un sculpteur de grand talent, pour preuve les monuments aux morts de sa commune mais aussi de Marchin, Moha, etc. Érudit, il savait dresser des plans d’architecte. On lui doit ceux de plusieurs maisons du peuple dont celle de Vierset-Barse. Durant les deux guerres, il s’illustrera encore en tant que soldat.

À travers une exposition et divers circuits passant par une carrière, par la maison communale de Vierset (19e-20e s.) ou encore par des bâtisses d’exception et plusieurs monuments aux morts, vous découvrirez la vie de ce grand personnage.

• Organisation : Syndicat d’Initiative de la vallée du Hoyoux.• Ouverture : sam. et dim. de 9h30 à 17h.• Animation : conférences sur Georges Hubin par Thierry Delgaudinne, auteur de

l’ouvrage « Citoyen Hubin, merci ! », sam. à 14h et dim. à 10h30.• Renseignements : 085/41 29 69 (du mer. au dim. de 9h30 à 17h) ou par courriel

à [email protected].• Site Internet : www.simm48.be

P E P I N S T E R

Soiron Sclassin, 1

LE CHÂTEAU DE SCLASSIN EN COMPAGNIE DE SON BÂTISSEUR :LE SEIGNEUR CHRISTIAN DE WOESTENRAEDT

Le fantôme du seigneur Christian de Woestenraedt (1540-1591) sera présent pour vous recevoir dans le domaine de Sclassin et vous faire revivre l’atmosphère de son époque. Mayeur du ban de Soiron, il vivait avec sa famille dans le château situé au centre de Soiron mais cet édifice tombait en ruine. Il décida alors de construire une demeure plus confortable sur les hauteurs du village. Il fit bâtir, en 1587, une magnifique maison forte, entourée de profondes douves et d’un pont-levis. L’aspect de celle-ci évolua avec le temps : le bâtiment primitif fut agrandi et le pont-levis remplacé par un pont en pierre. Au 18e s., un incendie ravagea la partie centrale et la restauration qui s’ensuivit explique son aspect actuel.

En écoutant les commentaires de guides, vous pourrez admirer l’architecture extérieure du château. Une mise en scène avec des comédiens amateurs vous expliquera l’histoire des lieux, le destin tragique de Christian de Woestenraedt et les légendes qui se rattachent au château.

• Organisation : Les Amis du Ban de Soiron asbl.• Visites guidées : sam. et dim. à 14h et 16h par groupe de 50 visiteurs max.

(durée : 1h).• Renseignements : 087/30 79 26 (du lun. au dim. de 9h à 17h) ou

0495/22 49 47 (sam. et dim. de 10h à 19h) ou par courriel à patmichi@ skynet.be.

PEPINSTER/Cornesse. Château de Sclassin. © C. Simonis.

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S E R A I N G - S P A

Boncelles avec le commandant Charlier, par le cimetière de Boncelles, par le quartier de la Vecquée, lieu de l’assassinat de Julien Lahaut, par le site du Val Saint-Lambert avec Kemlin et Lelièvre et par d’autres lieux symbo-liques où seront mises à l’honneur des personnalités qui ont compté dans l’histoire de la ville.

• Organisation : Ville de Seraing - Service Culture et Syndicat d’Initiative de Seraing.

• Départ : Syndicat d’Initiative de Seraing, porche du château, rue du Val Saint-Lambert, 243.

• Visites guidées : sam. et dim. à 10h, 13h et 16h par groupe de 30 visiteurs max. (durée : 2h).

• Renseignements : 04/336 66 16 (du lun. au ven. de 9h à 17h) ou 04/330 85 26 (du lun. au jeu. de 8h à 17h) ou par courriel à [email protected] ou [email protected].

• Site Internet : www.seraing.be

DE PLUS…

Toujours à Seraing, « rallye touristique - concours pédagogique. Comment mieux connaître ceux qui ont enrichi notre patrimoine serésien ? », place Communale, 1, sam. et dim. de 9h à 12h et de 13h à 18h.

Apprendre en s’amusant, s’intéresser en jouant, se balader en découvrant les facettes cachées d’une richesse patrimoniale, voilà le défi intergénéra-tionnel que la Ville de Seraing vous propose. En se baladant dans les rues de Seraing, au travers des anciennes communes, de nombreux bâtiments se profilent à l’horizon. Certains d’entre eux ont abrité de grandes person-nalités ayant œuvré pour la ville, la province, la région, le pays voire même au-delà de nos frontières.

Venez découvrir, par le biais d'un questionnaire amusant et didactique, les illus-tres personnalités serésiennes.

• Organisation : Ville de Seraing - Service Culture et Syndicat d’Initiative de Seraing.

• Animations : - pour les enfants, jeu des lettres ; - bulletins disponibles aux trois points d’accueil : Syndicat d’Initiative de

Seraing, hôtel de Ville de Seraing et château Courtejoye à Jemeppe.• Renseignements : 04/330 85 26 (du lun. au jeu. de 8h à 17h) ou 04/336 66 16

(du lun. au ven. de 8h à 17h) ou par courriel à [email protected] ou [email protected].

• Site Internet : www.seraing.be

S PA

Spa Place Royale

JACQUES-JOSEPH SERVAIS ET LES EMBELLISSEMENTS DE SPA AU 19e S.

À partir de 1849, sous l’impulsion de Jacques-Joseph Servais (1803-1872), échevin puis bourgmestre, la ville de Spa se transforme de façon heureuse. La physionomie du centre de la ville est fortement modifiée par le voûtement du Wayai qui le traversait de part en part. Des rectifi-cations d’alignement de la voirie permettent la création de lieux publics agréables. Des monuments publics, telle la cascade monumentale, sont érigés. Contre vents et marées, Joseph Servais fait de Spa une véritable ville balnéaire en réussissant, après des années de projets et d’études, à inaugurer, en 1868, l’établissement des Bains de la place Royale. Il veille également à l’agrément des touristes en créant de pittoresques prome-nades dans les bois telles que les promenades d’Orléans, Meyerbeer, des Artistes et en aménageant les alentours des sources. Une exposition consacrée à la vie et aux réalisations de Joseph Servais se tiendra au cœur même de l’ancien établissement des Bains qui va connaître pro-chainement une véritable renaissance. Une partie de l’établissement sera accessible à la visite.

• Organisation : Musées de la Ville d’Eaux et Échevinat du Patrimoine.• Ouverture : sam. et dim. de 10h à 18h.• Visites guidées : sam. et dim. à 14h, 15h30 et 17h par groupe de 20 visiteurs

max. Réservation obligatoire.• Renseignements et réservation : 087/77 30 00 (du lun. au ven. de 9h à 18h, mar.

de 13h30 à 18h et sam. 08/09 et dim. 09/09 de 10h à 16h).• Site Internet : www.centreculturelspa.be

à condition qu’elle demeure un lieu dévoué à la culture et à la création artistique, recèle bien des secrets. L’ensemble du château, les jardins et autres dépendances seront visitables.

• Organisation : Ville de Seraing - Service Culture et Syndicat d’Initiative de Seraing.

• Visites guidées : sam. et dim. à 10h et 13h30 par groupe de 25 visiteurs max. (durée : 1h30). Réservation obligatoire.

• Renseignements et réservation : 04/330 85 26 (du lun. au jeu. de 8h à 17h) ou 04/336 66 16 (du lun. au ven. de 9h à 17h) ou par courriel à [email protected] ou [email protected].

• Site Internet : www.seraing.be

Seraing Place Kuborn

CHÂTEAU COCKERILL

Le château Cockerill, ancien palais d’été des princes-évêques de Liège, est le lieu où fut conclue, en 1307, la paix de Seraing. Après avoir été transformé en hôpital pour les troupes napoléoniennes, il fut la sénato-rerie de Liège puis magasin à poudre avant de devenir propriété person-nelle du roi Guillaume Ier des Pays-Bas. Celui-ci, par acte du 29 janvier 1817, le céda aux frères Cockerill pour qu’ils y établissent le siège de leurs activités. En 1823, John, à l’origine du développement du bassin sidérurgique liégeois, en devient le seul possesseur. Il est aujourd’hui le siège de l’administration de C.M.I. (Cockerill Maintenance et Ingénierie). Les vitraux Osterrath, la salle des pas perdus, la salle du mémorial, etc. font du site un lieu exceptionnel.

Des visites de l’ensemble du château, des jardins et autres dépendances sont programmées.

• Organisation : Ville de Seraing - Service Culture et Syndicat d’Initiative de Seraing.

• Visites guidées : sam. et dim. à 10h et 13h30 par groupe de 25 visiteurs max. (durée : 2h). Réservation obligatoire.

• Renseignements et réservation : 04/330 85 26 (du lun. au jeu. de 8h à 17h) ou 04/336 66 16 (du lun. au ven. de 9h à 17h) ou par courriel à [email protected] ou [email protected].

• Site Internet : www.seraing.be

Seraing Rue du Val Saint-Lambert, 243

LE GRAND SERAING AU TRAVERS DE SES ILLUSTRES PERSONNALITÉS

Au départ du site du château du Val Saint-Lambert, le visiteur sera amené à découvrir, sous un autre angle, les trésors de personnalités illustres dont la ville de Seraing regorge amplement. Laissez-vous emmener par le récit des guides qui, tout au long de ce trajet, vous permettront de mieux cerner et surtout d’apprécier les grandes figures de Seraing, leur histoire, leur vécu, leur création et leur impact sur notre belle région qu’est la Wallonie mais également au-delà de nos frontières. Le circuit passera par l’hôtel de Ville de Seraing où seront présentés John Cockerill et Édouard Masson, par le château d’Ordange à Jemeppe (voir p. 77), par le vieux cimetière de Jemeppe avec le père Antoine, par la maison natale de Rennequin Sualem, par le château Antoine, par le centre culturel R. Delbrouck, par le fort de

SERAING/Seraing. Château Cockerill.Cliché G. Focant © SPW.

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Pierre-le-Grand nouvellement restauré, de ne pas célébrer la mémoire de l’illustre tsar qui vint en 1717 à Spa rétablir une santé ébranlée par le travail et les excès.

L’animation se fera autour de Pierre le Grand mais aussi des principaux personnages du Livre d’Or du peintre Antoine Fontaine, vaste tableau de neuf mètres sur trois datant de 1894, lui aussi restauré pour la circonstance.

• Organisation : Musée de la Ville d’Eaux.• Visites guidées : sam. à 14h et 15h30 et dim. à 10h30, 14h et 15h30.

Réservation souhaitée.• Renseignements et réservation : 087/77 30 00 (du lun. au ven. de 9h à 18h, mar.

de 13h30 à 18h et sam. 08/09 et dim. 09/09 de 10h à 16h).• Site Internet : www.centreculturelspa.be

Spa Rue de Géronstère, 10

VISITE DU WAUX-HALL DONT JOSEPH II FUT UN DES HÔTES EXCEPTIONNELS

Le Waux-Hall est l’un des rares témoins architecturaux, encore debout, de l’âge d’or de Spa et l’une des plus anciennes salles de jeux d’Europe. Vaste édifice aux proportions harmonieuses, il est l’œuvre de l’archi-tecte liégeois Jacques-Barthélemy Renoz, du stucateur Antoine-Pierre Franck et du peintre Henri Deprez. Judicieusement implanté en dehors du centre de la ville et à la rencontre des principales routes menant aux fontaines (Géronstère, Sauvenière, Tonnelet), le Waux-Hall, inscrit sur la liste de l’Institut du Patrimoine wallon, est, à l’origine, une maison de jeux et d’assemblées. Les curistes, après avoir pris les eaux, viennent y déjeuner, danser et jouer.

Vous serez accueillis par de nobles curistes, les Bobelins, en habits du 18e s. qui vous guideront dans la visite de ce prestigieux bâtiment, actuellement en cours de restauration, et vous fourniront des commen-taires historiques et techniques. Une « comtesse anglaise », Bobeline et conteuse expérimentée, vous narrera la vie des Bobelins à l’époque de la grandeur du Waux-Hall ainsi que la visite de Joseph II qui fut un des hôtes exceptionnels du lieu.

Une exposition retracera l’histoire de l’édifice et révélera les aspects tech-niques de sa construction et de sa restauration.

• Organisation : L’Avenir du Waux-Hall asbl, Maison des Contes et Légendes du Pays de Spa asbl en collaboration avec le Centre culturel.

• Ouverture : sam. et dim. de 14h à 17h.• Visites guidées : à la demande (durée : 45 min.) et visite contée (durée : 30 min.).• Animation : pour les enfants, activité ludique de découverte et de sensibilisation

au patrimoine.• Renseignements : 087/77 30 00 (du lun. au ven. de 9h à 18h, mar. de 13h30 à

18h et sam. 08/09 et dim. 09/09 de 10h à 16h).• Site Internet : www.centreculturelspa.be

DE PLUS...

Toujours au Waux-Hall, « Joseph II déguste un sorbet à Spa », rue de la Géronstère, 10, sam. et dim. à 14h (durée : 2h30).

Un an après avoir succédé à sa mère Marie-Thérèse en 1780, Joseph II, empereur d'Allemagne effectue un voyage à Spa en mai 1781. Il participe comme les autres Bobelins à la vie mondaine de la station thermale, fréquente les diverses sources et se rend dans les assemblées du Waux-Hall et de la Redoute. Il y déguste les mets les plus raffinés et notamment des sorbets considérés, à l'époque, comme un dessert de luxe.

En effet, les frigos n’existaient pas. Le seul moyen consistait à récolter de la glace en hiver sur les hauteurs de Spa et à la conserver jusqu'au mois de juillet dans des glacières. La visite permettra de découvrir les glacières utilisées par M. Ropiquet, le restaurateur du Waux-Hall lors de la venue de Joseph II à Spa en 1781.

• Organisation : Centre culturel de Spa.• Renseignements : 087/77 30 00 (du lun. au ven. de 9h à 18h, mar. de 13h30 à

18h et sam. 08/09 et dim. 09/09 de 10h à 16h).• Site Internet : www.centreculturelspa.be

Spa Avenue des Platanes

COCKERILL, MACKENZIE, MACCARTHY, DALLAS, CUNINGHAM, ETC. À L’ANCIEN CIMETIÈRE

De nombreux Anglais, dont la célèbre famille Cockerill, ont fréquenté la station thermale de Spa. Certains par choix ou par la force des choses y sont restés définitivement. On peut ainsi découvrir, dans l’ancien cimetière classé de Spa, des monuments funéraires (datés entre 1841 et 1880) arborant des épitaphes en langue anglaise. Cette présence n’a rien d’exceptionnel si l’on sait que Spa a toujours fortement été appréciée par les Anglais comme lieu de cure. Leur nombre était à ce point appréciable que l’on fonda, en 1626, une paroisse anglicane dépendant directement de Londres. Le club anglais, créé en 1766, fut à l’origine de nombreuses initiatives sur le plan de la création de promenades et de divertissements. Il était composé de 534 personnes en 1785.

La visite guidée du cimetière permettra de découvrir ces monuments et personnages qui ont vécu à Spa, notamment la famille Cockerill.

• Organisation : Centre culturel de Spa.• Visite guidée : dim. à 10h30.• Renseignements : 087/77 30 00 (du lun. au ven. de 9h à 18h, mar. de 13h30 à

18h et sam. 08/09 et dim. 09/09 de 10h à 16h).• Site Internet : www.centreculturelspa.be

Spa Rue du Marché

PIERRE LE GRAND AU POUHON PIERRE-LE-GRAND ET LE LIVRE D’OR D’ANTOINE FONTAINE

Même si le musée de la Ville d’Eaux a choisi de privilégier un person-nage relativement peu connu en dehors de Spa, Joseph Servais, le créateur de l’établissement de Bains de la place Royale (voir p. 78), il aurait été difficile, surtout en cette année d’inauguration du Pouhon

SPA/Spa. Pouhon Pierre-le-Grand. Cliché G. Focant © SPW.

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S P R I M O N T - S T A V E L O T

S TAV E L O T

Stavelot Rue du Châtelet

LA MUSIQUE À L’ABBAYE DE STAVELOT : FRANÇOIS PRUME, OCTAVE ET RAYMOND MICHA, JULES BASTIN ET LES AUTRES

En 1852, les jardins de l’abbaye de Stavelot accueillent un concert où se produisent les fanfares de la ville. La musique qui constitue, à cette époque, un important facteur d’émancipation culturelle pour la population de la Haute-Ardenne, s’était trouvé un lieu de prédilection. Depuis lors, harmonies, symphonies, chorales et sociétés de musique de chambre n’ont cessé de s’y produire. Dans le réfectoire des moines, véritable joyau du 18e s., on y organise de très nombreux événements parmi lesquels : les concerts Micha, le prix François Prume, le festival de Stavelot et les rendez-vous d’hiver de la chapelle musicale reine Élisabeth.

Quatre grandes figures, aujourd’hui disparues, ont aidé à écrire cette page de l’histoire musicale de la Wallonie :

- François Prume, né à Stavelot en 1816, ce violoniste de génie, surnommé par l’Europe entière « le Paganini wallon », admiré par Franz Liszt, mourut en 1849, frappé par le choléra ;

- Octave Micha, né à Pont-Ligneuville en 1879, compositeur et professeur de musique, fonda les concerts Micha et la chorale « Les chœurs mixtes François Prume » ;

- Raymond Micha, né à Stavelot en 1910, compositeur et professeur de musique, dirigea de très nombreuses sociétés et créa le festival de Stavelot ;

- Jules Bastin, né à Pont-Ligneuville en 1933, artiste lyrique, premier prix de chant au Conservatoire de Bruxelles en 1958, fit une brillante carrière internationale.

La visite des salles de l’abbaye dédiées à la musique est au programme ainsi qu’un concert et une exposition. Puisant dans les archives exceptionnelles du Fonds régional de la bibliothèque de Stavelot, celle-ci racontera l’apport de ces grandes figures au patrimoine musical wallon.

• Organisation : Centre culturel de Stavelot, Identité et Patrimoine avec la collaboration d’Espaces Tourisme et Culturel, abbaye de Stavelot, du festival, de la bibliothèque et de l’Office du Tourisme de Stavelot.

• Ouverture : sam. et dim. de 10h à 18h.• Visites guidées : sam. et dim. à 14h par groupe de 25 visiteurs max. (durée :

1h30).• Renseignements : 080/88 05 20.• Site Internet : www.centre.stavelot.be

Stavelot Place du Vinâve

RAYMOND MICHA ET LES ORGUES DE STAVELOT

L’orgue de l’église Saint-Sébastien de Stavelot a été construit en 1841 par le facteur d’orgues rhénan Guillaume Korfmacher. Orgue de transition entre le classique et le romantisme, il est le seul instrument de ce facteur à être parvenu jusqu’à nous dans son état d’origine. Les modifications apportées dans les années 1930 étaient réversibles et la restauration de 1999 a rétabli la situation originale.

S P R I M O N T

Sprimont Rue Joseph Potier, 54

MATHIEU VAN ROGGEN ET HUBERT PAHAUT, DEUX ACTEURS DE L’ESSOR DES CARRIÈRES DE SPRIMONT

Le musée de la Pierre, installé dans l’ancienne centrale électrique des carrières de Sprimont, a choisi de mettre à l’honneur deux grandes figures de l’histoire des carrières sprimontoises : Matthieu Van Roggen et Hubert Pahaut. Hollandais, né à Nimègue, Matthieu Van Roggen est venu s’installer à Sprimont en 1883 et a contribué à industrialiser les carrières de la région. Il a fait construire la centrale qui a produit de l’électricité pour les carrières et, ensuite, pour le village de Sprimont. Il est également à l’origine de la construction de l’actuelle maison communale (ancien château Van Roggen) et de l’école communale (ancienne école industrielle qui formait les tailleurs de pierre). Hubert Pahaut est, quant à lui, né à Ogné en 1835. Maître de carrière puis ouvrier tailleur de pierre, il prit la tête du mouvement opposant les travailleurs aux patrons. Il se rendit auprès du gouverneur de la Province de Liège et permit aux ouvriers d’obtenir satisfaction sur plusieurs de leurs revendications.

Le musée de la Pierre est le point de départ des circuits organisés par le chemin de fer de Sprimont (voir ci-dessous).

• Organisation : Musée de la Pierre de Sprimont.• Ouverture : sam. de 10h à 17h et dim. de 10h à 18h.• Visites guidées : sam. à 11h, 13h et 15h30 et dim. à 10h, 14h et 16h par groupe

de 50 visiteurs max. (durée : 30 min.).• Animation : pour les enfants, présence d’un tailleur de pierre, dim. de 10h à 18h.• Renseignements : 04/382 21 95 (du lun. au ven. de 9h à 17h) ou par courriel à

[email protected].• Site Internet : www.sprimont.be

Sprimont Rue Joseph Potier, 54

CIRCUIT EN AUTOBUS ANCÊTRE « SUR LES TRACES DE NOS CONCITOYENS CÉLÈBRES »

Vous êtes invités à emprunter l’ancien autobus vicinal afin de parcourir un circuit sur les traces de Sprimontois célèbres. Hubert Pahaut et Mathieu Van Roggen ont contribué à l’essor et au développement des carrières qui font la renommée de nos régions. Ils seront présentés à l’école industrielle. Le circuit passera également par le bâtiment de la Justice de Paix de Lou-veigné où le juge Hanson rendit un jugement défavorable à la Corporation nationale de l’Agriculture et de l’Alimentation créée par l’occupant allemand en 1940. Georges Laport, historien des traditions populaires, Mariette Beco à qui la Vierge des pauvres serait apparue, Blindef et sa chapelle seront également évoqués lors de ce circuit.

• Organisation : Chemin de Fer de Sprimont.• Départ : musée de la Pierre de Sprimont.• Visites guidées : dim. à 10h et 14h30 par groupe de 80 visiteurs max. (durée :

2h30).• Renseignements : 04/382 21 95 ou 0498/35 38 93 (du lun. au ven. de 9h à 17h)

ou par courriel à [email protected].• Site Internet : www.cfs-sprimont.be/

DE PLUS...

Toujours au départ du musée de la Pierre, « balade en autobus ancêtre et train à voie étroite à la découverte de l’histoire du Roi Pahaut », musée de la Pierre de Sprimont, dim. de 10h à 17h.

Un autobus ancêtre conduira les visiteurs à Damré-Village où ils monteront à bord d’un train-musée ayant servi au transport de la pierre afin de leur faire découvrir l'histoire du roi Pahaut. Celui-ci a pris la tête des ouvriers carriers pour partir à la rencontre du gouverneur de la Province afin de reven-diquer de meilleures conditions de travail pour les ouvriers carriers.

• Organisation : Chemin de Fer de Sprimont.• Visites guidées : dim. à 10h30, 13h, 15h et 17h par groupe de 44 visiteurs max.

(durée : 1h).• Renseignements : 04/382 21 95 ou 0498/35 38 93 (du lun. au ven. de 9h à 17h)

ou par courriel à [email protected].• Site Internet : www.cfs-sprimont.be

STAVELOT/Stavelot. Abbaye.© P. Lefebvre.

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ainsi que l’homogénéité et l’intégrité de ces biens leur confèrent une valeur artistique et archéologique qui a justifié leur classement comme monument.

• Organisation : Propriétaires privés.• Visites guidées : sam. et dim. à 10h, 11h, 14h, 15h, 16h et 17h par groupe de

15 visiteurs max. (durée : 40 min.).• Renseignements : 080/86 27 06 (du lun. au dim. de 10h à 17h).

S T O U M O N T

Rahier Rue Rahier, 96

LA FAMILLE SEIGNEURIALE DE RAHIER, SON ÉGLISE ET SON CHÂTEAU

Sous l’Ancien Régime, la famille seigneuriale de Rahier joua un rôle considé-rable dans sa région et même au-delà. Plusieurs de ses membres exercèrent les plus hautes fonctions civiles dans la principauté de Stavelot-Malmedy. Devenus barons à la fin du 17e s., les Rahier acquièrent un prestige consi-dérable au 18e s. avant de s’éteindre à l’aube du 19e s. Parmi leurs nom-breux titres et offices, on peut mentionner ceux de podestat de Stavelot et Malmedy, châtelain de Logne, seigneur de Harzé, baron de Fraipont, comte d’Esneux, etc.

Le site constitué par l’église et les restes de l’ancien château de Rahier, datant pour l’essentiel du 17e s., constitue le berceau de cette illustre famille. Un superbe gisant de Gilles de Rahier et Marguerite de Fraipont, avec 16 quartiers de noblesse, est visible à l’intérieur de l’église ainsi qu’une dalle en marbre noir portant les armoiries et quartiers de leurs fils Guillaume, Godefroid, Gilles Ferdinand et Conrard de Rahier, chevalier de Malte.

• Organisation : Propriétaire privé.• Ouverture : sam. de 19h30 à 22h et dim. de 10h30 à 17h.• Visites guidées : sam. à 20h par groupe de 70 visiteurs max. (durée : 1h30) et

dim. à 11h et 14h par groupe de 20 visiteurs max. (durée : 30 min.).• Animations :

- conférence retraçant l’histoire de la famille de Rahier, ancien château, sam. à 20h ;

- exposition de documents iconographiques sur la famille de Rahier, ancien château, dim.

• Renseignements : 080/78 58 05 (du sam. 01/09 au sam. 08/09 de 19h à 20h) ou par courriel à [email protected].

Rahier

CIRCUIT DÉCOUVERTE À TRAVERS LES COMMUNES DE LIERNEUX, STOUMONT, TROIS-PONT ET VIELSALM

L’asbl KadriCulture propose un parcours de découvertes orienté, cette année, vers la mise en lumière de grandes figures qui ont marqué, par leurs actions, la vie et les mémoires des habitants de cette région. Ce circuit vous emmènera dans les communes de Lierneux (voir p. 74), Stoumont, Trois-Ponts (voir p. 82) et Vielsalm (voir p. 101) à la rencontre

La famille Micha a joué un grand rôle dans la vie musicale stavelotaine. Octave fonde en 1916 les concerts qui portent son nom. Eugène Micha a été un des premiers professeurs d’Henri Pousseur. Raymond Micha, organiste, chef de chœur et compositeur, a enseigné dans la région et a dirigé de nombreuses sociétés locales. Il a également manifesté, tout au long de sa vie, un grand intérêt pour les orgues de la région.

Parallèlement à la découverte de l’orgue historique, une exposition pré-sentera ces trois musiciens attachés à l’instrument stavelotain tandis que Ghislain Zeevaert, organiste titulaire, présentera des œuvres de ces compositeurs à l’occasion des mini concerts-découvertes.

• Organisation : Orgues de Stavelot.• Ouverture : dim. de 14h à 18h.• Renseignements : 086/43 35 97 (du lun. au ven. de 17h à 19h) ou par courriel à

[email protected].

Stavelot Rue Chaumont, 5

JEAN-FRANÇOIS MASSANGE - LA MAISON CHAUMONT

La maison dite « le Chaumont », sise rue Chaumont, dont l’origine remonte à la fin du 17e s., est l’une des plus anciennes de la ville. En 1693, Sébastien de Chaumont, échevin de la haute cour, fit construire un bâtiment au volume imposant. Au début du 18e s., la maison fut divisée en deux habitations et, en 1784, une d’elles devint le domicile de Jean-François Massange (1763-1829). Bourgmestre en 1792 sous l’Ancien Régime, il sera maire en 1793, 1794, 1796, 1800 et 1806 sous la République. Vers 1793, il transforma l’immeuble en maison bourgeoise digne de son statut professionnel et politique. Les travaux qu’il y entre-prit ont donné à la maison sa configuration actuelle en ce qui concerne son ossature et les décors de grande qualité. Une des caractéristiques du bâtiment est d’avoir conservé sa structure en pan-de-bois, dont la typologie est proche de celle des bâtiments industriels de l’époque tels que les tanneries. La décoration intérieure de la maison, de très belle facture, comporte un ensemble d’une rare originalité remontant au 19e s. comme le grand salon et un autre, plus conventionnel, datant du 18e s. comme la salle à manger de style Louis XVI. Un escalier de style Empire conduit directement du vestibule à la porte du grand salon, au premier étage. L’authenticité de forme, de conception et de matériaux

STAVELOT/Stavelot. Portrait de Jean-François Massange. © Bibliothèque communale de Stravelot.

STOUMONT/Rahier. Église.© P. Magain.

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S T O U M O N T - T H E U X - T R O I S - P O N T S

Theux Rue Marché, 2

L’HÉRITAGE ARCHITECTURAL ET SCIENTIFIQUE DES PÈRES LAZARISTES ALLEMANDS À THEUX

En 1878, des pères Lazaristes, chassés d’Allemagne par Bismarck dans le cadre de son Kulturkampf, viennent s’installer à Theux pour y fonder un Institut d’enseignement allemand mais aussi leur maison provinciale. Ils acquièrent, à Marché, une vaste propriété de dix hectares incluant la maison du Bailly, maison de style Renaissance mosane (1651) aujourd’hui classée, ainsi que la maison Grandjean de style classique et datant de 1780. À partir de 1880, ils font construire, dans le parc, plusieurs bâtiments scolaires ainsi qu’une grande chapelle de style néogothique.

Très férus de sciences, sous l’influence du père Charles Wotruba, ils s’inté-ressent de très près aux différentes découvertes du 19e s. notamment dans le domaine de l’électricité. Ils achètent ainsi un grand nombre d’appareils scientifiques, d’une part, pour améliorer le confort de leur établissement et, d’autre part, pour transmettre à leurs élèves les clés de ce nouveau savoir. Le collegium Marianum devient vite un collège très moderne pour l’époque.

Obligés de quitter Theux après la Première Guerre mondiale, ils laissent leur établissement ainsi qu’une grande partie de ses instruments aux mains de l’Évêché de Liège qui installe, dans ces murs, l’école d’instituteurs de Ferrières en 1919. Nombre de ces instruments ont été restaurés, remis en état de fonctionnement et rassemblés dans un musée qui a pour cadre une petite chapelle (1886). Vous êtes invités à découvrir ce patrimoine architectural et ces dizaines d’appareils scientifiques.

• Organisation : Institut Saint-Roch.• Ouverture : sam. et dim. de 10h à 12h et de 14h à 17h.• Visites guidées : sam. et dim. à 10h, 14h et 15h par groupe de 15 visiteurs max.

(durée : 2h).• Renseignements : 087/54 13 33 (du lun. au ven. de 9h à 16h) ou 04/344 09 00

(sam. et dim. de 10h à 18h) ou par courriel à [email protected]. L’accès au musée se fait par un escalier en colimaçon de 70 marches.

T R O I S - P O N T S

Trois-Ponts Avenue de la Salm, 17

CIRCUIT DÉCOUVERTE À TRAVERS LES COMMUNES DE LIERNEUX, STOUMONT, TROIS-PONT ET VIELSALM

L’asbl KadriCulture propose un parcours de découvertes orienté, cette année, vers la mise en lumière de grandes figures qui ont marqué, par leurs actions, la vie et les mémoires des habitants de cette région. Ce circuit vous emmènera dans les communes de Lierneux (voir p. 74), Stoumont (voir p. 81), Trois-Ponts et Vielsalm (voir p. 101) à la rencontre de quelques por-traits remarquables et des lieux qui leur sont attachés. Ils furent seigneurs locaux, familles de notables ou d’agriculteurs, illustre militaire, médecin de campagne, guérisseurs, personnage de culte, tous ces personnages ont laissé une empreinte marquante dans les esprits et dans la pierre.

La Commune de Trois-Ponts a décidé de mettre en valeur le hameau de Fosses qui fut le lieu de vie de Pire Andri, un guérisseur des plus singuliers. Né à Fosse en 1776 et décédé en 1853, il passe sa vie à soigner, par ses connaissances de la nature, les maux et sortilèges. Ce petit hameau pré-servé sera le théâtre d’une mise en lumière de cette personnalité inscrite dans la légende.

L’actuel Institut Saint-Joseph de Trois-Ponts fut construit au début du 20e s. Anciennement, ce bâtiment tenu par une communauté religieuse servait d’établissement scolaire mais également d’hôpital comprenant une mater-nité. Une grande partie de la population de Trois-Ponts y a donc vu le jour épaulé des bons soins d’un médecin que tous gardent en mémoire, le docteur Clesse.

• Organisation : Kadriculture asbl et la bibliothèque de Trois-Ponts.• Ouverture : dim. de 10h à 18h.• Visites guidées : Hameau de Fosse, départ au 3, dim. à 11h, 13h et 15h ;

Institut Saint-Joseph, avenue de la Salm, 17, en continu.• Animations :

- circuit découverte par vos propres moyens au travers des quatre communes concernées, de 10h à 18h ;

- circuit formule excursion en bus à travers les quatre communes concernées, à 10h (durée : 8h30). Réservation obligatoire.

• Renseignements et réservation : 080/29 24 60 (du lun. au dim. de 9h à 17h).• Site Internet : www.kadriculture.be

de quelques portraits remarquables et des lieux qui leur sont attachés. Ils furent seigneurs locaux, familles de notables ou d’agriculteurs, illustre militaire, médecin de campagne, guérisseurs, personnage de culte, tous ces personnages ont laissé une empreinte marquante dans les esprits et dans la pierre.

La Commune de Stoumont a décidé de mettre en valeur le site formé par l’église de Rahier (voir p. 81) et son ancien cimetière classé.

• Organisation : Kadriculture asbl et Les Amis de l'ancien château de Rahier.• Ouverture : dim. de 10h à 18h.• Départ : cimetière.• Visites guidées : dim. à 11h, 14h et 16h.• Animations :

- circuit découverte par vos propres moyens au travers des quatre communes concernées, de 10h à 18h ;

- circuit formule excursion en bus au travers des quatre communes concernées, à 10h (durée : 8h30). Réservation obligatoire.

• Renseignements et réservation : 080/29 24 60 (du lun. au dim. de 9h à 17h).• Site Internet : www.kadriculture.be

T H E U X

Theux Allée du château, 15

CHÂTEAU DE FRANCHIMONT

Le château de Franchimont a été construit par les princes-évêques de Liège pour défendre la frontière est de la principauté. Le château médié-val est édifié au 12e s. sur un éperon barré verrouillant la vallée de la Höegne. Il est agrandi et fortifié après un incendie en 1387. Une chemise de protection du donjon est construite pour faire face aux débuts de l’artillerie. Érard de La Marck, un des plus grands princes-évêques que Liège ait connu, est monté sur le trône épiscopal de Liège en 1505, après un 15e s. agité. Il fit moderniser toutes les places fortes de la principauté dont Franchimont. C’est ce qui a valu l’édification de la grande enceinte pentagonale avec son balloir et ses quatre moineaux casematés proté-geant le noyau primitif. Cet ensemble nous est parvenu non transformé et est un des rares exemples, en Europe, de la mutation des systèmes de défense à la Renaissance. Ce système défensif ainsi que le bouclier du 15e s. ont permis à Franchimont d’être classé Patrimoine exceptionnel de Wallonie. Lors des visites, l’accent sera mis sur la personnalité hors norme d’Érard de La Marck.

• Organisation : Les Compagnons de Franchimont asbl.• Ouverture : sam. et dim. de 10h à 18h.• Visites guidées : sam. et dim. à 11h, 14h et 16h par groupe de 30 visiteurs max.

(durée : 2h).• Renseignements : 087/54 19 27 (de 9h à 18h) ou 087/53 04 89 (de 10h à 18h)

ou par courriel à [email protected].• Site Internet : www.chateau-franchimont.be

THEUX/Theux. Château de Franchimont. Cliché J. Poumay © Compagnons de Franchimont.

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T R O O Z - V E R L A I N E - V E R V I E R S

cinq niveaux, est d’origine médiévale tandis que les autres parties ont été reconstruites en style néogothique, à l’exception des tours d’angle du 16e s.

Au 15e s., le château devient la propriété de Guillaume de La Marck, le célèbre « Sanglier des Ardennes ». À cette époque, les Awans et les Waroux se font une guerre sanglante. Guillaume est, en 1467, à la tête des Lié-geois révoltés. Ceux-ci pénètrent et saccagent la ville de Huy dont, détail piquant, son frère Évrard est le gouverneur. Il revient à Seraing-le-Château en 1474 et trouve les murs percés de boulets. Pendant son absence, le prince-évêque Gérard de Groesbeek a assiégé le château. Les de La Marck le récupèreront en 1774.

• Organisation : Comité culturel de Verlaine.• Ouverture : sam. et dim. de 10h à 17h.• Animations :

- animations médiévales et contes d'antan ; - exposition ; - petite restauration.

• Renseignements : 0498/70 63 88 (du mer. 15/08 au dim. 09/09 de 10h à 18h).• Site Internet : www.verlaine.be

V E R V I E R S

Verviers Rue Thil Lorrain

HOMMAGE AUX PIRENNE À L’ATHÉNÉE THIL LORRAIN

Le majestueux hall de l’Athénée Thil Lorrain (ancien collège communal devenu Athénée royal en 1881) accueillera deux expositions en hommage à quatre personnalités verviétoises de la même illustre famille, liées chacune à des degrés divers à l’histoire du bâtiment. D’une part, sur une grande structure métallique aménagée spécialement pour la circonstance dans le hall, prendra place une exposition photographique en trois volets. Le premier volet évoquera le rôle déterminant joué par l’industriel Henri Pirenne père (1837-1899) en 1871 dans le choix de l’architecte Auguste Vivroux pour la construction de l’édifice et l’histoire de cette construction. Un deuxième volet sera consacré à l’œuvre photographique de Jules-Émile Pirenne (1850-1920), industriel comme son frère aîné, mais aussi photographe amateur : il réalisa de nombreuses photos de Verviers entre 1887 et 1914, publiées voici 11 ans par le photographe des musées communaux Jacques Spitz. 70 clichés

T R O O Z

Forêt

CIRCUIT DANS LA COMMUNE DE TROOZ

La maison de la Laïcité, sise dans le magnifique site classé de la Fenderie, accueillera une exposition présentant l’abbé Benteim, les résistants mar-tyrs de la tragédie de Forêt et deux grandes figures de l’usine Impéria de Nessonvaux : Marcel Albert, pilote essayeur et champion motocycliste et Mathieu Van Roggen, ancien directeur de l’usine et champion automobile.

Un circuit en car permettra de rejoindre tous les lieux d’exposition et d’animations liés à ces personnalités :

- le centre culturel Georges Fassotte où se tiendra une exposition sur l’abbé Benteim ;

- la chapelle Sainte-Thérèse de la Brouck où se tiendra une exposition sur la construction du bâtiment ;

- le site du monument de la tragédie de Forêt, ses alentours et le parc du château où se tiendra une exposition sur la résistance et les martyrs de la tragédie de Forêt ;

- l’usine Impéria à Nessonvaux ;

- le centre protestant de Nessonvaux où aura lieu une rétrospective sur Marcel Albert ;

- le musée des Amis des ancêtres à Fraipont où prendra place une rétros-pective sur Mathieu Van Roggen.

• Organisation : Commune de Trooz et Échevinat de la Culture.• Ouverture : sam. et dim. de 13h30 à 18h.• Départ : rue de Verviers, parking du service Travaux de la Commune de Trooz.• Visites guidées : sam. et dim. à 14h par groupe de 30 visiteurs max. (durée : 4h).• Animation : rallye touristique automobile partant à la découverte du patrimoine

architectural et monumental de la commune, départ du musée des Amis des ancêtres, rue Vallée à Fraipont, dim. à 14h.

• Renseignements : 04/351 93 24 (du lun. au ven. de 9h à 17h).• Site Internet : www.trooz.be

V E R L A I N E

Seraing-le-Château Rue du Château

GUILLAUME DE LA MARCK AU CHÂTEAU

Cette seigneurie faisait partie de l’Évêché de Liège et appartenait, en 1300, à Thiry-Tabareau qui construisit une forteresse aux murs épais de deux mètres, flanquée de tours et entourée de fossés d’eau. Le donjon, élevé en

TROOZ/Nessonvaux. Usine Impéria.Cliché G. Dumont © Commune de Trooz.

VERVIERS/Verviers. Athénée Thil Lorrain. © IPW.

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V E R V I E R S

de convaincre d’autres mécènes : la construction d’une nouvelle église paroissiale, la seule de Verviers.

Dans une ville qui vit un siècle d’or pour les nantis (et un siècle de fer pour la population ouvrière), comment ne pas chercher l’imposant, ce qui montre la richesse et l’opulence ? Aussi, l’église Saint-Remacle, de style néoclassique deviendra, avec des dimensions calculées largement, à l’est de Verviers, dans le fief des Biolley-Simonis, le lieu symbolique d’une réussite sociale extraordinaire et d’un développement urbain imposant.

Deux personnages accueilleront les visiteurs sur le parvis de l’église. Il s’agit de Raymond Biolley, industriel, homme politique, bâtisseur et de Mademoiselle Henrard. Cette dernière, membre d’une famille qui s’est montrée généreuse vis-à-vis de la nouvelle construction, a fait édifier, dans le fond de son jardin situé près de la nouvelle église, une maisonnette de style néogothique d’où elle peut suivre tout ce qui se passe sur la place de l’édifice. Nos deux personnages, en costume d’époque, tiendront un dialogue et évoqueront qui ils sont avant de mener les visiteurs à la découverte de l’église, chacun soulignant tout ce que sa famille a apporté.

• Organisation : Fabrique d’église Saint-Remacle et association des guides ARR Verviers.• Ouverture : sam. et dim. de 14h à 17h.• Visites guidées : sam. et dim. à 14h et 16h par groupe de 25 visiteurs max.

(durée : 1h).• Renseignements : 087/33 87 04.

Verviers Rue du Collège, 62 - 64

VERVIERS AU TEMPS DES FRANQUINET

Durant les 17e et 18e s., la famille Franquinet a assumé de lourdes responsa-bilités politiques et financières au sein de la Ville de Verviers. Le week-end des Journées du Patrimoine sera l’occasion d’ouvrir exceptionnellement les maisons no 62 et 64 de la rue du Collège, actuellement occupées par l’Échevinat des Affaires Économiques. Ce sont les anciens hôtels Franquinet et Piron, devenus plus tard, l’orphelinat des filles. Construites au 18e s., ces maisons en calcaire au rez-de-chaussée et colombages enduits aux étages offrent deux façades mitoyennes, l’une de style Louis XV au no 62 et l’autre de style Louis XVI au no 64. À l’intérieur, vous découvrirez des portes et lambris Rocaille, une rampe d’escaliers à fuseaux chantournés et un beau départ sculpté.

Vous aurez également l’occasion de visiter le premier étage de la maison Lambrette, située au no 86 de la rue des Raines. Appartenant à François Franquinet et sa famille au 18e s., elle fut mise en location après 1804 au menuisier Lambrette, nom sous lequel elle est encore connue aujourd’hui. Cette maison, inscrite sur la liste des biens de l’Institut du Patrimoine wallon, possède une intéressante façade de la première moitié du 17e s., de trois niveaux en colombages. Deux parties distinctes existent de part et d’autre d’une poutre maîtresse verticale, presque centrale.

• Organisation : Maison du Tourisme du Pays de Vesdre.• Ouverture : sam. et dim. de 11h à 17h.• Visites guidées : sam. à 11h, 14h et 16h et dim. à 11h, 13h, 14h, 15h et 16h par

groupe de 50 visiteurs max. (durée : 1h).• Renseignements : 087/30 79 26 (du lun. au dim. de 9h à 17h) ou par courriel à

[email protected].• Site Internet : www.paysdevesdre.be

Verviers Jules Cerexhe, 86

LE SALON DE LA FAMILLE BONVOISIN À LA MAISON DE L’EAU

Située dans l’ancienne manufacture de draps, la Maison de l’Eau vous offre la possibilité de découvrir un parcours didactique retraçant le passage de l’eau industrielle à l’eau qualité de vie. Le bâtiment, datant de 1735, est intéressant par la disposition originale des lieux : une maison de maître à l’avant et les ateliers de textiles à l’arrière, le tout séparé par une cour intérieure où vous découvrirez une superbe fresque murale mentionnant les différents métiers du textile.

Les Bonvoisin font partie des plus anciens fabricants installés sur le terri-toire de Hodimont. Lors de cette visite, vous découvrirez un superbe salon agrémenté de sculptures, peintures, photographies et meubles appartenant à la famille.

• Organisation : Maison du Tourisme du Pays de Vesdre.• Ouverture : sam. et dim. de 9h à 17h.• Renseignements : 087/30 79 26 (du lun. au dim. de 9h à 17h) ou par courriel à

[email protected].• Site Internet : www.paysdevesdre.be

évoquant le Verviers de la « belle époque » figureront dans l’exposition. Enfin, le troisième volet de cette première exposition retracera la vie d’Henri Pirenne junior (1862-1935), dont c’est cette année le 150e anniver-saire de la naissance. Fils de Henri et neveu de Jules-Émile, il fut un des premiers occupants du bâtiment de l’Athénée en tant qu’élève du collège communal et surtout il devint le plus important historien de Belgique par la suite. C’est dans la revue publiée par le préfet Thil Lorrain que furent publiés les premiers écrits d’Henri Pirenne, qui n’oublia jamais les lieux où il fit ses humanités.

La seconde exposition réunira plus de 30 tableaux du peintre Maurice Pirenne (1872-1968), tous issus de collections privées et donc rarement exposés en public. Ceux-ci prendront place aux cimaises de la galerie du premier étage de l’Athénée, entourant le hall. Lui aussi ancien élève de l’Athénée, le frère cadet de l’historien fut pendant 40 ans le conservateur du musée communal et publia un ouvrage remarquable sur les constructions verviétoises, bien connu de tous les spécialistes du patrimoine local. Mais Maurice Pirenne fut surtout un grand peintre, bien au-delà d’un artiste régional, auquel André Blavier et Jean-Marie Klinkenberg rendirent un hommage mérité jadis. Les tableaux de Maurice Pirenne ne seront visibles que durant les Journées du Patrimoine, au contraire de la structure de l’exposition qui restera en place, elle, à destination des élèves de l’Athénée et le cas échéant d’autres visiteurs, durant toute la semaine qui suivra.

Inauguré en 1875, le bâtiment principal de l’actuel Athénée Thil Lorrain figure à l’inventaire du Patrimoine monumental de Belgique. Il s’agit d’une œuvre de l’architecte Auguste Vivroux, troisième d’une lignée de cinq grands architectes verviétois dont une quarantaine de réalisations sont reprises à cet inventaire, et dont plusieurs sont classées. Ce n’est pas (encore ?) le cas de l’Athénée, bien qu’il soit un jalon important de l’his-toire de l’architecture scolaire en Belgique au 19e s. et qu’il ait traversé 137 années d’existence en conservant intactes sa volumétrie intérieure et la disposition d’origine de ses locaux autour du grand hall central éclairé par une verrière monumentale, ce qui n’est pas le cas d’autres édifices similaires à Bruxelles, qui lui sont de peu postérieurs. Bien connu des géné-rations de Verviétois qui ont fréquenté l’établissement scolaire, l’édifice fera l’objet d’un autre regard durant les Journées du Patrimoine grâce aux explications données sur sa construction dans un des volets de l’exposition.

• Organisation : Comité scientifique d’Histoire de Verviers (CSHV), musées communaux de Verviers, Athénée royal Thil Lorrain avec la collaboration de l’Institut du Patrimoine wallon.

• Ouverture : sam. et dim. de 10h à 18h.• Renseignements : 087/30 79 30 ou 081/65 48 60 (du lun. au ven. de 9h à 17h).

Verviers Place Saint-Remacle, 12

RAYMOND BIOLLEY, INDUSTRIEL ET HOMME POLITIQUE, CONSTRUCTEUR DE L’ÉGLISE SAINT-REMACLE

À l’aube du 19e s., Verviers connaît un développement exceptionnel. La ville devient la première localité continentale à entrer dans la Révolution industrielle. Bientôt, les grandes familles patriciennes, déjà installées et adonnées à la confection artisanale du drap, deviennent immensément riches. Parmi elles et même en premier lieu, les Biolley et les Simonis, alliées par plusieurs mariages. Raymond Biolley, l’aîné, va concrétiser un projet déjà ancien, lui qui a les moyens de financer les travaux et

VERVIERS/Verviers. Église Saint-Remacle. Cliché G. Focant © SPW.

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le mausolée du prince-évêque d’Oultremont qui avait été érigé à Liège dans la cathédrale Saint-Lambert. En 1804, il est descellé et transporté dans la chapelle à la demande de la famille. Ce bas-relief est du sculpteur Guillaume Évrard.

• Organisation : Administration communale de Villers-le-Bouillet et Patrimoine du Pays Mosan.

• Visites guidées : sam. et dim. à 10h, 14h et 16h par groupe de 30 visiteurs max. (durée : 1h30).

• Renseignements : 085/21 21 71 (du mar. au dim. de 10h à 16h) ou par courriel à [email protected].

• Site Internet : www.tourisme-hesbaye-meuse.be

V I S É

Visé Rue de Wixhou, 29

LA COMTESSE DE MERCY ET LA CHAPELLE DE WIXHOU-ARGENTEAU

Une des chapelles les plus connues dans la Basse-Meuse est la chapelle néobyzantine de Wixhou reconstruite au 19e s. par la famille de Mercy-Argenteau. Elle s’insère dans un environnement exceptionnel formé par le château des comtes de Mercy-Argenteau, la grange dite de « Monseigneur » et les maisons du hameau de Wixhou. Une ouverture exceptionnelle est programmée et une exposition sur l’histoire du lieu se tiendra dans la ferme voisine. D’illustres personnages sont attachés à ce lieu de pèlerinage comme la comtesse mélomane, Élisabeth, née Caraman-Chimay. Amie du compositeur Liszt, elle fit connaître la musique du groupe V (musiciens russes hors norme avec Cui, Borodine, etc.) au public belge. Elle épousa le prince de Chimay à la fin de sa vie et fit restaurer le petit théâtre du château de Chimay. Liszt joua sur les orgues de la chapelle de Wixhou, récemment restaurée.

• Organisation : Les Rendez-vous de Richelle asbl, Fondation Notre-Dame de Wixhou et musée de Visé.

• Ouverture : dim. de 14h à 18h.• Visites guidées : dim. de 14h à 18h.• Animation : conférence de Charles Bolland évoquant la comtesse, maison des

Associations, ven. à 19h.• Renseignements : 0495/49 63 91 (du lun. au sam. de 9h à 16h).

DE PLUS...

Toujours au départ de la chapelle de Wixhou, « balade nocturne : Liszt et la comtesse de Mercy-Argenteau vers la chapelle de Wixhou-Argenteau et l’église Saint-Firmin ».

Deux bâtiments et deux personnages importants dans la vie musicale du 19e s. seront présentés lors de cette balade vivante et musicale : la comtesse mélomane et Liszt. L’histoire passionnée des relations entre ces personnes et leur implication avec le patrimoine seront retracées alors que des airs de musique seront joués par une organiste, un pianiste et une chorale réputée.

• Organisation : Musée régional de Visé, Anacrousis asbl, les Rendez-vous de Richelle asbl et Fondation Wixhou.

• Visites guidées : dim. à 19h30 par groupe de 100 visiteurs max. (durée : 2h30).• Renseignements : 0495/49 63 91 (du lun. au ven. de 9h à 20h) ou par courriel à

[email protected].

Visé Place de la Collégiale

COLLÉGIALE DE VISÉ

La collégiale Saint-Martin-et-Saint-Hadelin, ainsi dénommée depuis sa restauration en 2010, doit d’abord son statut au saint personnage qu’est Hadelin. La communauté de chanoines de Celles, qui trouva refuge à Visé dès 1338, a apporté une œuvre reconnue depuis peu comme trésor du patrimoine mobilier de la Fédération Wallonie-Bruxelles. La restauration opérée a rendu son lustre à ce bâtiment dont le chœur gothique du 16e s. en est le joyau architectural. Ce trésor d’art mosan est conservé dans cette partie orientale du sanctuaire. Les personnalités qui s’y sont suc-cédé tant par leur empreinte tangible (R.F. de Sluse, Jean Del Cour, Jean Goesin, les orfèvres mosans inconnus, etc.) que par leur passage, le plus souvent destructeur : les armées de Charles le Téméraire, Louis XIV, les révolutionnaires, Guillaume II, etc. seront présentées.

Verviers Rue Peltzer de Clermont

AU FIL DU TEMPS MUSICAL DE VERVIERS

La Société royale d’Harmonie ainsi que son parc vous invitent à remonter le temps afin de découvrir la richesse, la diversité et l’importance du passé de Verviers mais aussi trois célèbres musiciens :

- Henri Vieuxtemps (1820-1891), virtuose, compositeur et violoniste attitré à la cour du tsar de Russie Nicolas Ier pendant cinq ans. Il est considéré comme le fondateur de la grande école russe ;

- Guillaume Lekeu (1870-1894), qui nous a légué, malgré sa courte vie, de très belles pièces qui gagnent à être connues ;

- Guy-Philippe Luypaerts (1931-1999), père de la chanteuse Maurane, qui a dirigé, pendant 30 ans, le conservatoire de Verviers et y a apporté toutes ses compétences.

Vous aurez l’occasion de retrouver, au conservatoire, ces trois musiciens à travers quelques œuvres que différents interprètes vous présenteront.

• Organisation : Maison du Tourisme du Pays de Vesdre.• Départ : Société royale d'Harmonie, rue Peltzer de Clermont.• Visites guidées : sam. à 15h et dim. à 14h et 16h par groupe de 50 visiteurs max.

(durée : 2h).• Renseignements : 087/30 79 26 (du lun. au dim. de 9h à 17h) ou par courriel à

[email protected].• Site Internet : www.paysdevesdre.be

V I L L E R S - L E - B O U I L L E T

Warnant-Dreye Rue d’Oultremont, 6

CHARLES-NICOLAS D’OULTREMONT, PRINCE-ÉVÊQUE DE LIÈGE ORIGINAIRE DE WARNANT

Situé à l’écart du village, le château d’Oultremont domine le village de Warnant. La première mention d’un de Warnant remonte à 1137 mais ce n’est qu’au 16e s. que l’ancien centre castral de Warnant sera abandonné au profit du nouveau site d’Oultremont, qui donnera alors ce nom au lignage. Plusieurs membres de la famille, qui ont pris le nom d’Oultremont, seront baillis de Moha, chanoines de la collégiale de Huy et même bourgmestre et échevin de cette ville. Le plus illustre des membres de cette famille est, sans conteste, Charles-Nicolas d’Oultremont, qui devint prince-évêque de Liège de 1763 à 1771. Son œuvre fut importante dans les domaines de la culture, de la politique et de l’économie de son pays.

Édifié dans un site arboré, avec sa ferme à deux granges, sa chapelle et ses jardins, le château d’Oultremont constitue un ensemble remarquable, témoin de l’évolution de l’architecture défensive depuis le Moyen Âge jusqu’à la fin de l’Époque moderne. En 1636, le premier château est détruit. Les bâtiments actuels remontent aux 17e et 18e s. La chapelle castrale fut édifiée en 1649, elle consiste en une seule nef en pierre calcaire et est surmontée du blason de la famille. À l’intérieur de l’édifice se dresse

VILLERS-LE-BOUILLET/Warnant-Dreye. Château d'Oultremont.© J. Verstraeten.

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V I S É - W A I M E S - W A N Z E

W A I M E S

Robertville Chemin du Cheneux, 50

VISITE DU CHÂTEAU DE REINHARDSTEIN SUR LES TRACES DU PROFESSEUR OVERLOOP

Au cœur des Hautes-Fagnes, sur un site classé de plus de 120 ha, un château fort de schiste brun noir se dresse sur un piton rocheux et surplombe une gorge profonde, la vallée de la Warche : Reinhardstein, le Burg Metternich. Richesse du patrimoine des cantons de l’Est, cet ensemble architectural est unique en Belgique. On peut dire qu’aujourd’hui, Reinhardstein a retrouvé son visage d’antan. De ses salles et appartements, qui abritent une collec-tion de meubles, armes et tapisseries reflétant les goûts et les passions du dernier maître des lieux, se dégage une atmosphère singulière, chaleureuse et parfois déroutante. Bruxellois d’origine, Jean Overloop a fait partie de nombreuses sociétés dont la Société royale de l’Ommegang. Passionné d’art, d’histoire et d’archéologie, il fut secrétaire général du conseil de Coordination culturelle de Bruxelles et du Brabant. Il a contribué à sauver de nombreux monuments dont l’église des Brigittines ou la chapelle Saint-Georges (palais des Nassau). Enfin, il a relevé Reinhardstein qu’il meubla de ses collections. Il y arbora le drapeau de l’Europe et y reçut de nombreuses personnalités belges et étrangères. Il y a consacré presque la moitié de sa vie. Il est décédé en 1994 et repose dans la crypte du château.

• Organisation : Château de Reinhardstein asbl.• Ouverture : sam. et dim. de 10h30 à 17h.• Visites guidées : sam. et dim. à 11h, 13h, 14h30 et 15h30.• Renseignements : 080/44 68 68 (du lun. au ven. de 9h à 17h).• Site Internet : www.reinhardstein.net

Robertville Rue de Saint Wendelin

NICOLAS PIETKIN ET L’ANCIENNE ÉGLISE SAINT-WENDELIN À SOURBRODT

À la fin du 19e s. et jusqu’en 1918, un modeste prêtre de la paroisse de Sourbrodt, Nicolas Pietkin, osa défier les autorités prussiennes qui, dans le contexte de l’unification allemande prônée par le chancelier Bismarck, interdisaient, depuis 1862, l’utilisation de la langue française dans les actes administratifs, civils, religieux et dans l’enseignement. Ce curé est ainsi devenu le défenseur de la civilisation latine dans sa région natale et incarne la résistance stoïque contre la germanisation forcée et outrancière de la Wallonie malmédienne par l’empire allemand. Un monument, avec une louve allaitant Remus et Romulus, fut édifié en 1926. Il rend hommage à son action et perpétue sa mémoire. Exceptionnellement, il sera possible de visiter le chœur classé de l’ancienne église paroissiale Saint-Wendelin, patron des bergers, datant de 1710. Dans les locaux de la bibliothèque communale, située à l’emplacement du presbytère où a vécu Nicolas Pietkin, de nombreux documents de cette époque, dont les manuscrits de ce dernier, seront exposés. À partir de là, un circuit guidé permettra au public de visiter la chapelle et le monument. Il découvrira ainsi l’envi-ronnement quotidien de ce prêtre lorsque la région faisait encore partie de la Prusse rhénane.

• Organisation : Centre de Recherches historiques et environnementales de la Haute Ardenne asbl, Wamabi et centre culturel et d’éducation permanente 4950.

• Ouverture : sam. et dim. de 10h à 12h et de 14h à 18h.• Départ : bibliothèque communale, route de Botrange, 36.• Visites guidées : sam. à 10h30, 11h15, 14h15 et 16h et dim. à 10h30, 11h15,

14h15, 15h15 et 16h15 par groupe de 25 visiteurs max. (durée : 30 min.).• Animation : remise du prix des communes de Malmedy-Waimes.• Renseignements : 0478/57 54 13 ou 080/67 84 91 (du mer. 01/08 au dim.

09/09 de 10h à 17h) ou par courriel à [email protected].• Site Internet : www.wamabi.be

W A N Z E

Huccorgne Rue de la Famelette, 51

LA FERME DE FAMELETTE ET L’IMMIGRATION ITALIENNE

L’ensemble architectural actuel de Famelette avec son logis seigneurial, sa ferme et ses dépendances date, pour l’essentiel, du 16e s. Il s’est déve-loppé autour de son vieux donjon médiéval de plan carré qui se reconnaît visuellement grâce à la flèche terminée par un bulbe. La ferme et la grange

• Organisation : Confrérie Notre-Dame de Lorette et Saint-Hadelin de Visé, paroisse Saint-Martin et musée régional de Visé.

• Ouverture : sam. et dim. de 14h à 18h.• Visites guidées : sam. et dim. à 14h par groupe de 20 visiteurs max. (durée :

45 min.).• Renseignements : 0495/49 63 91 (du lun. au sam. de 9h à 20h).• Site Internet : www.ndloretteetsthadelin.be

Visé Rue du Collège, 31

LE PATRIMOINE DE LA BASSE-MEUSE ACCUEILLE LES PERSONNALITÉS AU MUSÉE

Cette activité se déclinera sous deux facettes : une exposition présentera les personnalités de la région de Visé ou l’ayant fréquentée et une visite guidée partira à la découverte des lieux habités ou visités par ces grandes figures. Parmi la quinzaine de personnalités, nous citerons :

- l’architecte Paul Jaspar qui reconstruisit l’hôtel de Ville ;

- Albert Ier qui passa à Visé pour la reconstruction de la ville et donna son nom au canal Liège-Anvers ;

- le mathématicien de Sluse qui vécut dans la maison voisine de l’hôtel de Ville ;

- l’architecte Mathieu Dossin qui érigea maints châteaux et le centre culturel de Visé, actuel musée ;

- saint Hubert qui accueillit le cortège funèbre de saint Lambert, là où la vouerie de Lixhe-Nivelle se dresse ;

- Jean Curtius et l’un de ses châteaux à Oupeye ;

- Louis XIV qui aurait logé, en 1672, dans une maison du quai du Halage ;

- Césaro, précepteur de Léopold III et le château de Cheratte ;

- etc.

• Organisation : Musée régional de Visé, Société royale archéo-historique et Ville de Visé.

• Ouverture : sam. et dim. de 14h à 18h.• Visites guidées : sam. à 16h et dim. à 10h et 16h par groupe de 20 visiteurs max.

(durée : 1h).• Renseignements : 0495/49 63 91 (du lun. au sam. de 9h à 20h).• Site Internet : www.museedevise.be

Visé Rue Basse Hermalle, 10

DÉCOUVERTES EN BASSE-MEUSE, SUR LES TRACES DE SAINT-HADELIN ET DE D’ARTAGNAN

Pour la 4e année consécutive, une balade est organisée dans la vallée de la Meuse à la découverte de sites liés à la thématique des Journées du Patrimoine. Cette année, vous partirez sur les traces de deux illustres personnages dont le séjour en Basse-Meuse n’est pas passé inaperçu : saint Hadelin et d’Artagnan.

Deux haltes commentées sont prévues afin de présenter saint Hadelin : la première aura lieu à la collégiale de Visé (voir p. 85), la seconde au collège Saint-Hadelin qui ouvrira exceptionnellement ses portes. Ces arrêts vous rappelleront que ce compagnon de saint Remacle a fondé le monastère de Celles, près de Dinant. La châsse de saint Hadelin, datant du 11e s., fut amenée à Visé au 14e s. Elle se trouve aujourd’hui dans la collégiale récemment restaurée.

Pour d’Artagnan, la première halte se fera à Maastricht où le célèbre mous-quetaire de Louis XIV est décédé en 1673. Plusieurs sites de la ville rap-pellent cet illustre personnage. Le second arrêt est prévu à la ferme d’Arta-gnan à Haccourt.

• Organisation : Gracq Basse-Meuse.• Départ : parking de l’île Robinson à Visé.• Visite guidée : dim. à 13h30 par groupe de 50 visiteurs max. (durée : 4h).• Animation : balade en vélo encadrée, allure familiale. Réservation obligatoire.

• Renseignements et réservation : 0495/78 08 52 (du mer. 15/08 au sam. 08/09 de 9h à 22h) ou par courriel à [email protected].

• Site Internet : www.gracq.org

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leur ville et de la société. La région possède une histoire riche et pourtant méconnue. Elle a vu naître des inventeurs, artistes, hommes politiques, industriels qui ont travaillé pour le bien d’autrui et dont l’existence mérite d’être mise en lumière. C’est au château de Sélys Longchamps que sera mise sur pied une exposition retraçant le parcours de ces différentes personnalités.

Cette demeure est une belle construction de style Empire construite de 1805 à 1815 par l’entrepreneur liégeois Duckers et le sculpteur pari-sien Mongin, d’après les plans de l’architecte parisien Aimé Dubois. Ce château d’une rare élégance est bordé d’un parc représentant un remarquable témoignage de l’art paysager wallon du 19e s. Des visites guidées du parc seront organisées durant le week-end patrimonial. Le baron Edmond de Sélys Longchamps (1813-1900), homme politique, grand entomologiste, ornithologue et mammalogiste belge sera mis à l’honneur dans ce domaine où il a vécu, à l’origine de ses observations, études et collections.

• Organisation : Bibliothèque communale de Waremme et propriétaires privés.• Ouverture : sam. et dim. de 10h à 17h.• Visites guidées : sam. à 10h par groupe de 100 visiteurs max.• Renseignements : 019/32 29 29 (du lun. au ven. de 10h à 17h) ou par courriel à

[email protected].• Site Internet : www.waremmeculture.be

ont été construites aux environs de 1563-1564. Cette grange est d’ailleurs l’une des plus grandes et des plus anciennes de Wallonie qui a conservé sa charpente d’origine.

Reconstruit à la fin du 17e s. après une destruction partielle, le château conserve le style architectural mosan du 16e s. Le logis seigneurial a été réaménagé au 18e s. comme en témoigne sa façade principale, en briques et calcaire, orientée vers le parc ornemental.

La ferme de Famelette fut longtemps affermée par la famille Collinet à des indépendants. Ce n’est que dans le courant des années 1960 qu’elle a été reprise par les châtelains propriétaires qui ont constitué une coopérative : des fermiers pour l’exploitation, Henri Collinet et ses enfants pour la gestion. Le même Henri Collinet est à l’origine de la venue de nombreux Italiens après la Seconde Guerre mondiale en raison du manque de main d’œuvre belge, celle-ci s’étant dirigée vers les charbonnages. Il s’est per-sonnellement rendu en Italie, notamment dans la province d’Udine, afin de recruter des ouvriers. De cette façon, il a engagé plus d’un millier de personnes qui ont influencé à jamais l’histoire du village.

Vous pourrez découvrir qui étaient ces hommes entre autres grâce à une exposition retraçant l’immigration italienne à Wanze. Seule la grange sera exceptionnellement accessible pour l’occasion.

Le site de Famelette est intégré au circuit « Des hommes qui ont fait le Pays Burdinale-Mehaigne » organisé par les communes de Braives (voir p. 55), Burdinne (voir p. 55), Héron (voir p. 61) et Wanze.

• Organisation : Administration communale de Wanze et Agence de développement local.

• Ouverture : dim. de 10h à 18h.• Visites guidées : dim. à 10h, 13h30, 15h et 16h30 par groupe de 30 visiteurs

max. (durée : 1h).• Animation : circuit en bus, départ de Burdinne, dim. à 9h45. • Renseignements : 085/61 31 36 (de 9h à 16h) ou par courriel à isabelle.braine@

wanze.be. Infos circuit : 085/25 16 13.• Site Internet : www.wanze.be

W A R E M M E

Waremme Rue Edmond de Sélys Longchamps, 112

LE BARON EDMOND DE SÉLYS LONGCHAMPS ET LES GRANDS HOMMES DE WAREMME

La Ville de Waremme a décidé de mettre à l’honneur des grands hommes qui, dans leurs comportements et vocations, ont œuvré à l’amélioration de

WAREMME/Waremme. Château de Sélys Longchamps.Cliché G. Focant © SPW.

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D E U T S C H S P R A C H I G E G E M E I N S C H A F T - C O M M U N A U T É G E R M A N O P H O N E

E U P E N

Eupen

FÜHRUNGEN PER BUS / CIRCUIT EN BUS (EUPEN-RAEREN)

Die Suche nach den großen Persönlichkeiten führt uns zuerst auf die Spuren der hier tätigen Architekten des 18. Jahrhunderts, wie Laurenz Mefferdatis (Haus Gospert 56, Haus Kaperberg 2-4), Johann Joseph Couven (Sankt Niko-laus Kirche Hochaltar, Haus Marktplatz 1 Klösterchen Kapelle zugänglich, Sankt Johannes Enthauptungskapelle Nispert), Johann Conrad Schlaun (Färberei Oe 48 nicht zugänglich) und Josef Moretti (Kirche zur Unbefleckten Empfängnis Klosterkirche) sowie des modernen Architekten Dominikus Böhm und der Künstlerin Maria Hasemeier-Eulenbruch (Kapelle Garnstock).

Dazu gehören außerdem die Handwerker des 18. Jahrhunderts Hubert Hyard (Bildhauer), Jacob Hainaux (Marmorierer) und Johann Melchers (Schmied und Uhrmacher)(Sankt Nikolaus Kirche) sowie Thomas Vasalli (Haus Kaperberg 2-4) und Pietro Nicola Gagini (Stukkateure).

Dann seien auch erwähnt die großen Tuchmacherfamilien Römer, Grand Ry, Rehrmann-Fey (Haus Kaperberg 2-4) usw. sowie Peters oder andere wichtige Eupener Persönlichkeiten aus Wirtschaft, Politik und Kirche wie Robert Wetzlar (Kammgarnwerke nicht zugänglich, Wetzlarbad, Hütte, Friedhof, Simarstrasse), Theodor Mooren (Moorenhöhe), Peter Becker Rathaus, Hugo Zimmermann (Friedhof), Josephine Koch (Kapelle Haus Marktplatz 1 Klösterchen).

Zugänglich sind ebenfalls deren Erinnerungsstätten wie das Pfarrhaus Sankt Nikolaus, Marktplatz 26 (Führung Catherine Weishaupt) mit den Bildnissen der Eupener Pfarrer, der Rathaussaal, Rathaus, Rathausplatz 14 Führung Liliane Aussens, mit den Bildnissen der Eupener Bürgermeister, und nicht zuletzt der Friedhof mit all ihren Grabdenkmälern.

Das Staatsarchiv im Haus Kaperberg 2-4 zeigt eine Ausstellung mit Expo-naten von und über Persönlichkeiten aus Politik (Bürgermeister, Landräte, Generalgouverneur Baltia), aus Wirtschaft (Rehrmann (Erbauer dieses Hauses), Peters und andere), allesamt Tuchfabrikanten, aus Kultur (Lau-renz Mefferdatis (vermutlich Entwerfer dieses Hauses) und Johann Conrad Schlaun (zu sehen seine Originalzeichnung der Fassade dieses Hauses)), Heimatdichter August Tonnar, Goldschmied Alfred Toussaint und aus Kirche (Rektor Robert Ernst, Kaplan Arnolds, Josephine Koch und viele mehr).

La découverte des grandes personnalités vous emmènera tout d’abord sur les traces des architectes du 18e s. qui ont œuvré à Eupen comme celles de Laurenz Mefferdatis (maison Gospert, 56 et maison Kaperberg, 2-4), de Johann Joseph Couven (maître-autel de l’église Saint-Nicolas, maison Marktplatz, 1), de Josef Moretti (église de l’Immaculée conception, église du couvent) ainsi que de l’architecte moderne Dominikus Böhm et de l’artiste Maria Hasemeier-Eulenbruch (chapelle du Garnstock).

Des artisans du 18e s. seront présentés à l’église Saint-Nicolas : Hubert Hyard (sculpteur), Jacob Hainaux (marbreur), Johann Melchers (ferronnier et horloger) ainsi que Thomas Vasalli (maison Kaperberg 2-4) et Pietro Nicola Gagini, stucateurs de renom.

Les grandes familles de tisserands seront également évoquées : Römer, Grand Ry, Rehrmann-Fey (maison Kaperberg 2-4), Peters et de nombreuses personnalités eupenoises issues des mondes économique, politique et cléricale comme Robert Wetzlar (Kammgarnwerke non accessible, Wetz-larbad, Hütte, cimetière, Simarstrasse), Theodor Mooren (Moorenhöhe), Peter Becker, Hugo Zimmermann (cimetière) et Josephine Koch (chapelle, maison Marktplatz, 1 Klösterchen).

Des lieux dédiés à leur mémoire seront accessibles tels que le presbytère Saint-Nicolas et sa galerie de portraits de prêtres, situé place du Marché, 26, la salle communale de l’hôtel de Ville et ses portraits de bourgmestres, place de l’Hôtel de Ville, 14 et enfin le cimetière avec leurs pierres tombales.

Les Archives de l’État, situées dans la maison Kaperberg 2-4, proposeront une exposition sur les personnalités politiques (bourgmestres, Landräte, gouverneur Baltia), économiques (Rehrmann, Peters, etc.), culturelles (Laurenz Mefferdatis et Johann Conrad Schlaun, August Tonnar, Alfred Toussaint) et cléricales (recteur Robert Ernst, abbé Arnolds, Josephine Koch, etc.).

EUPEN. Sankt Nikolaus Kirche, Hochaltar, nach Plänen von Johann Joseph Couven, Detail / Détail église Saint-Nicolas, maître-autel, d’après des plans de Johann Joseph Couven. © Johannes Weber.

EUPEN. Haus Kaperberg 2-4, Treppenhaus, Supraporte von Thomas Vasalli / Maison Kaperberg 2-4, cage d’escalier, supraporte de Thomas Vasalli.Catherine Weishaupt © Denkmalkataster der Deutschsprachigen Gemeinschaft / Cadastre des monuments de la Communauté germanophone.

EUPEN. Sankt Franziskus Kapelle Garnstock, Kreuzwegstation von Maria Hasemeier- Eulenbruch / Chapelle Saint-François du Garnstock, station de chemin de croix par Maria Hasemeier-Eulenbruch.© Norbert Kreusch.

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Vous partirez ensuite sur les traces de l’artiste André Blank grâce à la visite d’une exposition de ses œuvres et de celles du potier du 16e s., Jan Emen Menneken, au musée de la Poterie (château de Raeren, Burgstrasse 86). Un grand marché de céramiques se tiendra autour du château. Des œuvres de l’artiste Maria-Hasemeier Eulenbruch seront à découvrir dans la chapelle Sainte-Anne à Berg située non loin de là.

• Führungen : Sa. und So. 13,30 Uhr / Visite guidée : sam. et dim. à 13h30. Réservation obligatoire.

• Treffpunkt: Bahnhof Eupen / Départ : gare d’Eupen.• Anmeldung erforderlich / Renseignements et réservation : 087/59 63 36.• Führer / Guides : Hubertine Korvorst – Claudine Bailly (VDF).

S A N K T - V I T H / S A I N T - V I T H

Sankt-Vith

FÜHRUNGEN PER BUS IN DER EIFEL / VISITES GUIDÉES EN CAR DANS L’EIFEL

R A E R E N

Raeren

Die Suche nach den Persönlichkeiten führt uns auf die Spuren des Künstlers André Blank mit einer Ausstellung seiner Werke im Zusammenspiel mit den Arbeiten des Töpfermeisters des 16. Jahrhunderts Jan Emen Menneken im Töpfereimuseum, Burg Raeren, Burgstrasse 86 (grosser Markt zeitgenössis-cher Keramik im Umfeld der Burg) sowie der Künstlerin Maria-Hasemeier Eulenbruch in der Sankt Anna Kapelle auf Berg, unweit der Burg gelegen.

EUPEN. Porträt Pastor Houben, 1777-1807, links im Hintergrund die alte Kirche / Portrait du curé Houben, 1777-1807 et ancienne église à l’arrière-plan gauche.Catherine Weishaupt © Denkmalkataster der Deutschsprachigen Gemeinschaft / Cadastre des monuments de la Communauté germanophone.

RAEREN. Kentaurenkrug von Jan Emen Menneken aus dem 16. Jahrhundert / Poterie du 16e s. de Jan Emen Menneken avec décors de la légende du centaure.© Töpfereimuseum / Musée de la Poterie.

SANKT-VITH. Sankt Stephanus Kirche Bütgenbach, Grabplatte des Jacob von Reiffenberg, 1567 / Église Saint-Etienne Bütgenbach, dalle funéraire de Jacob de Reiffenbergt, 1567.© Kunstdenkmäler Aufnahme der Rheinprovinz.

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nach Lommersweiler (Kirche), Bracht (Schloss), Burg Reuland (Burgruine und Kirche), Oudler (Kirche), Maldingen (Kirche), Nieder-Emmels (Kirche) führen, bevor es nach Sankt-Vith zurückgeht.

Suivez les traces des seigneurs d’Ouren (ruines du château d’Ouren), Reuland (ruines du château et église) et Bütgenbach (ferme et église) ainsi que des familles de Baring (château Wallerode) et de Montigny (château Bracht).

Les architectes modernes Cnyrim (église Oudler, église Lommersweiler) et Cunibert (église Amel, chapelle Medell, église Meyerode, chapelle Hün-ningen, église Mürringen, église Maldingen, église Bütgenbach, église Nieder-Emmels) ainsi que l’artiste verrier André Blank (église Rocherath, église Mackenbach) seront présentés.

Le samedi, le circuit passera par Bütgenbach (église et ferme), Rocherath (église), Mürringen (église), Medell (chapelle), Wallerode (château) pour enfin revenir à Bütgenbach.

Le dimanche, le circuit passera par Lommersweiler (église), Bracht (château), Burg Reuland (ruines du château et église), Oudler (église), Maldingen (église), Nieder Emmels (église) et se terminera à Saint-Vith.

• Führungen (D/F) : Sa. und So. 14 Uhr / Visite guidée (A/F) : sam. et dim. à 14h. Réservation obligatoire.

• Treffpunkt : Sa. Kirche Bütgenbach und So. Sankt Vith Parkplatz Maria Goretti Schule, 14 Uhr / Départ : sam. église de Bütgenbach et dim. parking de l’école Maria Goretti à Saint-Vith, à 14h.

• Anmeldung erforderlich / Renseignements et réservation : 087/59 63 36.• Führer / Guide : Frau Karin Heinrichs (VDF).

BURG OUREN

Darstellung der dort derzeit stattfindenden Ausgrabungen durch den Archäo-logischen Dienst der Deutschsprachigen Gemeinschaft.

CHÂTEAU D’OUREN

Présentation des fouilles en cours par le service d’Archéologie de la Com-munauté germanophone.

Die Suche nach den Persönlichkeiten führt uns auf die Spuren der Herren von Ouren (Burgruine Ouren), Reuland (Burgruine und Kirche) und Bütgen-bach (Hof und Kirche) sowie der Familien von Baring (Schloss Wallerode), von Montigny (Schloss Bracht).

Außerdem Thema, die modernen Architekten (Cnyrim (Kirche Oudler, Kirche Lommersweiler) und) Cunibert (Kirche Amel, Kapelle Medell, Kirche Meye-rode, Kapelle Hünningen, Kirche Mürringen, Kirche Maldingen, Kirche Bütgenbach, Kirche Nieder-Emmels) und des Glaskünstlers André Blank (Kirche Rocherath, Kapelle Mackenbach).

Die wahrscheinliche Route am Samstag 8.9. mit Treffpunkt an der Kirche in Bütgenbach und Abfahrt um 14 Uhr wird nach Bütgenbach (Kirche und Hof), Rocherath (Kirche), Mürringen (Kirche), Medell (Kapelle), Wallerode (Schloss) führen, bevor es nach Bütgenbach zurückgeht.

Die wahrscheinliche Route am Sonntag, dem 9.9. mit Treffpunkt auf dem Parkplatz der Maria Goretti Schule in Sankt-Vith und Abfahrt um 14 Uhr wird

SANKT-VITH. Kirchenfenster von André Blank in der Kirche Rocherath / Vitrail par André Blank dans l’église de Rocherath.© Johannes Weber.

D E U T S C H S P R A C H I G E G E M E I N S C H A F T - C O M M U N A U T É G E R M A N O P H O N E

SEPTEMBRE2012

9MUSIQUE, VERBE & IMAGE

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P R O V I N C E D E L U X E M B O U R G

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B A S T O G N E

B E R T R I X

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H E R B E U M O N T

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L A R O C H E - E N - A R D E N N E

M A R C H E - E N - F A M E N N E

M E S S A N C Y

N E U F C H Â T E A U

R E N D E U X

S A I N T - H U B E R T

S A I N T - L É G E R

S A I N T E - O D E

T E L L I N

T I N T I G N Y

V I E L S A L M

V I R T O N

Erezée

Durbuy

Gouvy

Vielsalm

Attert

Neufchâteau

Herbeumont

La Roche-en-Ardenne

Léglise

Marche-en-Famenne

Meix-devant-Virton

Rendeux

Rouvroy

Saint-Léger

Tellin

Virton

Arlon

Aubange

Bouillon

ChinyFlorenville

Bastogne

Nassogne

Saint-HubertWellin

Houffalize

Fauvillers

Étalle

Martelange

Hotton Manhay

Tenneville

Bertogne

Sainte-Ode

Daverdisse

Libin

Libramont-Chevigny

Vaux-sur-Sûre

Bertrix

Paliseul

Habay

Tintigny

Messancy

Musson

CHINY/Jamoigne. Château du Faing.

© M. Kemp.

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A R L O N

- le palais provincial, édifice néoclassique bâti à partir de 1845, le palais de Justice, monument de style néogothique construit vers 1864-1866 et l’hôtel de Ville, édifice érigé en 1842-1843. Ces trois constructions sont l’œuvre de l’architecte Albert Jamot ;

- l’église Saint-Donat, ancienne église du couvent des Capucins, a été bâtie en 1626 sur l’emplacement du château des Comtes. Dans ce lieu de culte, la figure de saint Donat vous sera présentée ;

- la maison de l’architecte Vande Wyngaert, construite entre 1874 et 1895, compte un étage et un niveau d’attique. Sa façade est décorée de céra-miques polychromes ;

- la synagogue est le tout premier édifice du culte israélite en Belgique d’inspiration romano-byzantine. Il a été construit sur les plans de l’archi-tecte Albert Jamot qui a été soutenu par Victor Tesch, capitaine d’industrie et ministre de la Justice.

• Organisation : Office royal du Tourisme asbl.• Ouverture : sam. et dim. de 9h à 17h.• Départ : Atrium, rue Espace Didier.• Visites guidées : sam. et dim. à 10h30 et 15h par groupe de 25 visiteurs max.

(durée : 2h).• Renseignements : 063/21 63 60 (du lun. au dim. de 9h à 17h) ou par courriel à

[email protected].• Site Internet : www.ot-arlon.be

Autelbas Rue du Cloître

L’ABBAYE DE CLAIREFONTAINE ENTRE LÉGENDES ET HISTOIRE

Au 13e s., l’abbaye cistercienne de Clairefontaine est construite à la demande de la comtesse Ermesinde de Luxembourg pour servir de nécropole comtale à sa famille. Elle est établie à proximité d’une source, bénie en 1471 par saint Bernard de Clairvaux. Incendié en 1794 lors de la Révolution française, le site de l’abbaye est racheté en 1875 par la Compagnie de Jésus qui fait bâtir une maison de campagne à l’emplacement de l’ancien calvaire. En 1968, le domaine devient la propriété des œuvres paroissiales de saint Martin d’Arlon. Lors des fouilles archéologiques du site de l’ancienne abbatiale, les tombeaux de la comtesse Ermesinde et de son fils Henri sont mis au jour. Juste au-dessus de cette découverte, la chapelle néoromane dite « Notre Dame du Bel Amour » où repose encore Ermesinde est édifiée de 1875 à 1877. Alors qu’elle se trouvait près de la source Saint-Bernard, la légende raconte que la comtesse aurait eu une révélation de la Vierge qui lui demandait de fonder une abbaye. Aujourd’hui, l’eau de cette source posséderait des vertus miraculeuses.

Vous êtes conviés à un voyage dans le temps à la découverte de ces figures légendaires que sont Ermesinde et Bernard de Clairvaux. Vous remonte-rez le cours du temps jusqu’à sa fondation et revivrez, durant les visites, l’histoire de l’abbaye.

A R L O N

Arlon Rue des Martyrs, 13

SUR LES TRACES DE JOSEPH MERTENS AU MUSÉE ARCHÉOLOGIQUE D’ARLON

Le musée archéologique d’Arlon se situe dans l’ancienne maison Garnier de style néoclassique. En 1843, cette demeure devient l’hôtel de Ville jusqu’en 1896, date où elle accueille une école moyenne. En 1934, le musée archéologique est le nouveau propriétaire des lieux. Aujourd’hui, cette institution possède de nombreux vestiges de l’époque gallo-romaine et mérovingienne découverts sur le territoire de la province de Luxembourg.

À travers une exposition, un hommage tout particulier sera rendu à l’un des pères de l’archéologie moderne : Joseph-Rémy Mertens (1921-2007). Cet archéologue a travaillé au service national des fouilles en 1950. Il est l’auteur d’une importante bibliographie sur l’archéologie nationale. Il a effec-tué de nombreuses fouilles dans la région du Luxembourg. Ses découvertes sont d’ailleurs exposées dans les salles du musée archéologique.

• Organisation : Musée archéologique d’Arlon.• Ouverture : sam. et dim. de 9h à 17h30.• Visites guidées : sam. et dim. à 15h par groupe de 30 visiteurs max. (durée : 1h).• Animation : pour les enfants, atelier sur le thème de l’archéologie.• Renseignements : 063/21 28 49 (du mar. au sam. de 9h à 17h30) ou par courriel

à [email protected].• Site Internet : www.ial.be

Arlon Rue des Martyrs, 16

DE CHARLES GASPAR À AUJOURD’HUI : LES GRANDS DONATEURSD’ARLON S’EXPOSENT AU MUSÉE GASPAR

Le musée Gaspar prend place dans une imposante bâtisse construite en 1842. Cette demeure présente une façade de trois niveaux et cinq travées couronnée d’une toiture d’ardoises à croupes. Aujourd’hui, le musée porte le nom d’une famille de notables qui vécut dans cette maison à la fin du 19e s. Jean-Marie Gaspar (1861-1931) était sculpteur et Charles Gaspar (1871-1950) était photo-graphe et collectionneur. Ce dernier était également un grand mécène et a cédé, à sa mort, sa maison et toutes ses collections à la Ville d’Arlon à la seule condition que sa demeure devienne un musée. Depuis la création du musée Gaspar, d’autres amoureux des arts ont contribué à enrichir les collections. À travers une exposition, vous partirez sur les pas de ces mécènes de la province du Luxembourg et des œuvres qu’ils ont laissées au sein du musée. Vous décou-vrirez la personnalité de Paul Reuter. Bourgmestre d’Arlon en 1949, il légua au musée de nombreux objets du folklore arlonnais. Vous admirerez une importante collection de cartes postales de Jean Dujardin qui illustrent tous les villages de la province. Vous pourrez également contempler l’une des dernières acqui-sitions du musée : 400 photographies représentant la vie locale, donation réalisée par les descendants du sculpteur Jean Gaspar.

• Organisation : Institut archéologique du Luxembourg.• Ouverture : sam. et dim. de 9h à 17h30.• Visites guidées : sam. et dim. à 14h et 16h par groupe de 20 visiteurs max.

(durée : 45 min.).• Animation : pour les enfants, ateliers photos.• Renseignements : 063/60 06 54 (du lun. au sam. de 9h à 17h30) ou par courriel

à [email protected].• Site Internet : www.ial.be

Arlon Rue de Diekirch, 38

SUR LES PAS DES GRANDES FIGURES ARLONAISES

Depuis le milieu du 19e s., Arlon connait un important essor urbain et culturel. Le temps d’une promenade guidée, venez découvrir les personnalités qui ont marqué le paysage architectural de la ville d’Arlon.

Vous passerez par plusieurs lieux patrimoniaux :

- l’hôtel du Nord est un ancien relais de diligence. Il a été construit en 1829 par Nicolas Lejeune. Cet édifice se présente sous la forme d’un bâtiment en forme de L disposé autour d’une cour. Dans ce lieu, sera évoquée la personnalité d'Eugène Ysaÿe dont la salle des mariages porte le nom ;

- le musée Gaspar (voir ci-dessus) et les personnalités de Charles et Jean-Marie Gaspar ;

ARLON/Arlon. Synagogue.Cliché G. Focant © SPW.

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A R L O N - A T T E R T

Guirsch Rue Alewée

À LA RECHERCHE DES GRANDES FIGURES DE GUIRSCH

Le temps d’un week-end, venez découvrir les grandes familles qui ont laissé leur empreinte sur le village de Guirsch, classé depuis 2003 comme ensemble architectural de Wallonie. Le circuit débutera à la chapelle Saint-Willibrord. Situé à proximité du château du 16e s., cet édifice a été construit en moellons crépis et comporte des encadrements de pierre de taille blanche. Devant la chapelle, sera mis en lumière saint Willibrord, patron de l’église de Guirsch. À l’origine d’un pèlerinage qui se déroule depuis 1692, il a joué un rôle capital dans l’histoire du village. Ensuite, vous passerez à l’église Saint-Willibrord dont certaines parties remontent au 17e s. Au sein de ce lieu de culte, figurent, sur un relief, les armes des de Cobreville ainsi que leur devise : « Quand Dieu voudra ». Vous vous rendrez ensuite au château, bâtisse construite durant la seconde moitié du 18e s. Plusieurs familles qui ont possédé la seigneurie de Guirsch et qui ont joué un rôle important dans le développement de la ville d’Arlon seront évoquées telles que les Busleyden et les Cobreville.

Durant votre visite, vous découvrirez l’histoire du village, de son implantation et de son classement. Une analyse de la structure de l’entité et de ses maisons sera réalisée. Laissez-vous entraîner par ces figures qui ont contri-bué à la beauté et au charme du village de Guirsch.

• Organisation : Royal Office du Tourisme d’Arlon.• Ouverture : sam. et dim. de 10h30 à 12h30.• Départ : chapelle Saint-Willibrord.• Visites guidées : sam. et dim. à 10h30 par groupe de 25 visiteurs max. (durée :

2h).• Renseignements : 063/21 63 60 (du lun. au dim. de 9h à 17h) ou 0497/29 79 74

(du sam. au dim. de 10h à 12h) ou par courriel à [email protected].• Site Internet : www.ot-arlon.be

AT T E R T

Attert Voie de la Liberté, 107

LE CENTRE ROBERT SCHUMAN AU CŒUR DE L’EUROPE

Le centre européen Robert Schuman est un ancien relais de poste datant de 1683. Tour à tour, il devint une faïencerie, une exploitation agricole, une maison notariale, un noviciat, une école et un pensionnat. La Commune d’Attert le rachète en 1982 pour y installer ses services communaux. Le bâtiment est classé comme monument et site en 1989. Le domaine Poncelet

• Organisation : Royal Office du Tourisme d’Arlon.• Ouverture : sam. et dim. de 8h à 20h.• Visites guidées : sam. et dim. à 14h et 16h par groupe de 25 visiteurs max.

(durée : 1h30).• Renseignements : 063/21 63 60 (du lun. au dim. de 9h à 17h) ou par courriel à

[email protected].• Site Internet : www.ot-arlon.be

Autelbas Rue Huart d’Autel

LE CHÂTEAU D’AUTELBAS EN PLEINE GUERRE DE CENT ANS

Construit à proximité d’un ruisseau, le château d’Aultelbas a été édifié au 13e s. sur l’emplacement d’une ancienne place forte. À cette époque, il se présentait sous la forme d’un château fort en calcaire local et pierre blanche entouré de douves. Pendant la guerre de cent ans (1317-1453), Huart II d’Autel (1348-1417), sénéchal et diplomate des rois de Bohème, établit au cœur de ses terres la résidence des seigneurs d’Autel. En 1377, Huart II devient prévôt de la Ville d’Arlon et installe, au sein des murs du château, un siège de résistance face au régime bourguignon. Vers 1423, le château est assiégé mais résiste aux nombreux combats. À la fin du 16e s., la branche de la maison d’Autelbas s’éteint et le château est occupé suc-cessivement par plusieurs familles nobles jusqu’à la Révolution française. Après cet épisode, cette demeure continue de passer d’un propriétaire à l’autre. En 1893, un incendie ravage le bâtiment dont deux tiers de la superficie originelle ont disparu à l’heure actuelle.

Au cours d’une visite extérieure des ruines du château, vous êtes invités à découvrir la personnalité du seigneur Huart II d’Autel et à revivre les épisodes marquants de l’histoire de la demeure familiale.

• Organisation : Musée d’Autelbas.• Ouverture : sam. et dim. de 15h à 17h30.• Visites guidées : sam. et dim. à 15h et 16h par groupe de 15 visiteurs max.

(durée : 1h).• Renseignements : 063/23 46 39 (du lun. au ven. de 14h à 17h) ou par courriel

à [email protected].• Site Internet : www.autelbas.be

ARLON/Autelbas. Abbaye de Clairefontaine.Cliché J-C. Muller © IAL.

ATTERT/Attert. Centre Robert Schuman. Cliché G. Focant © SPW.

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A T T E R T - B A S T O G N E - B E R T R I X - B O U I L L O N

B E R T R I X

Biourge Rue de Rossart, 33

ÉTIENNE CONSTANT DE GERLACHE ET LE CHÂTEAU DE BIOURGE

Le château de Biourge appartient à la famille de Gerlache depuis 1726. Cette demeure a été bâtie durant la seconde moitié du 12e s. Détruit en 1761, le château est reconstruit mais subit de nombreuses modifications. Implanté aujourd’hui le long d’une voirie, il présente différents bâtiments disposés en carré autour d’une cour clôturée à front de rue. Dans cette demeure est né, le 26 décembre 1785, Étienne Constantin de Gerlache. Licencié de l’école de droit en 1806, il s’est inscrit au barreau de Paris et est très vite nommé avocat à la cour de cassation. En 1818, il quitte la France pour habiter Liège où il sera élu député. Lancé en politique, il devient le président du Congrès national le 25 février 1831.

Dans les communs de la cour inférieure, une exposition présentera au public les grandes étapes de la carrière d’Étienne Constantin de Gerlache, l’histoire du château au fil des siècles ainsi que différents plans et photos de la demeure seigneuriale. Vous pourrez également découvrir d’autres membres illustres de cette famille tel Adrien de Gerlache, célèbre explo-rateur et scientifique de l’Antarctique.

• Organisation : Centre culturel de Bertrix et Atelier Patrimoine.• Ouverture : sam. et dim. de 14h à 18h.• Visites guidées : sam. et dim. toutes les heures de 14h à 18h par groupe de

20 visiteurs max. (durée : 50 min.).• Animation : concert de clôture, parc (église en cas de pluie), dim. à 18h.• Renseignements : 061/41 23 00 (du lun. au ven. de 8h à 16h).• Site Internet : www.ccbertrix.be

B O U I L L O N

Bouillon Rue des Augustins, 34

ANGELINA DRUMAUX ET LA MAISON DORIVAL

Construit au début du 18e s. et remodelé au 19e s., l’ancien hôtel Dorival est une demeure entièrement crépie et cimentée qui présente un plan rectan-gulaire. Au début du 18e s., la maison Dorival était liée à la cour souveraine de Bouillon par l’un de ses membres, le chancelier Thomas Dorival. À la fin du 19e s., elle devient la propriété de Charles de Vaux de Champion, juge de Paix à Bouillon. À cette époque, sa fille Cécile de Vaux de Champion ouvre la maison Dorival à de nombreuses rencontres artistiques et littéraires. La maison devient ainsi le lieu où l’on croise des personnalités tels l’artiste peintre Albert Raty, l’architecte Vaes, etc. Parmi ces figures, il est important d’évoquer Angeline Drumaux, née à Bouillon le 23 janvier 1881. Coloriste fleuriste, elle laisse à sa ville natale une importante collection de tableaux.

Venez découvrir la personnalité et l’œuvre picturale de cette artiste peintre que fut Angeline Drumaux dans un cadre unique et riche d’histoire.

• Organisation : Propriétaires privés.• Ouverture : sam. et dim. de 14h à 18h.• Renseignements : 061/46 71 33 (du lun. au dim. de 17h à 20h).

sera entièrement rénové et rebaptisé centre européen Robert Schuman. Aujourd’hui, le centre abrite la maison du parc naturel de la vallée de l’Attert et le centre de visite « Voyage au cœur de l’Attert ». Il comporte neuf salles qui abordent, de manière ludique et pédagogique, des thèmes propres à la vallée, tels la géologie et les fossiles, le cycle de l’eau, l’agriculture d’hier et d’aujourd’hui, l’histoire et les traditions, l’habitat, la nature, les énergies renouvelables, etc.

Vous partirez sur les pas de ce grand homme politique, Robert Schuman (1886-1963), qui vécut à Grendel, petit village situé à deux kilomètres d’Attert. Cet homme d’État français est considéré comme l’un des pères fondateurs de l’Europe. Venez découvrir les multiples facettes de cette personnalité et l’œuvre qu’il nous a laissée.

• Organisation : Centre de visite « Voyage au cœur de l'Attert ».• Ouverture : dim. de 14h à 18h.• Visites guidées : dim. à 14h et 15h30 par groupe de 20 visiteurs max. (durée :

1h).• Renseignements : 063/22 78 55 (du lun. au ven. de 8h30 à 17h30) ou par

courriel à [email protected].• Site Internet : www.coeurdelattert.be

Heinstert Route de l’Ermitage, 344

DE LA FERME D’A YAAZ À LA FORÊT D’ANLIER

Au départ de la ferme d’a Yaaz située au cœur de la forêt d’Anlier, vous êtes invités à participer à une promenade à pied ou à cheval de plus ou moins 15 km. Au cours du circuit, vous passerez par la forêt d’Anlier, riche en légendes et superstitions locales. Vous continuerez votre route vers le château du Pont d’Oye (voir p. 97) où vous découvrirez la personnalité et l’histoire de l’excentrique marquise du château, Louise de Lambertye. Vous terminerez votre parcours par le village de Nobressart, petit village reconnu comme l’un des plus beaux de Wallonie.

• Organisation : La ferme d’a Yaaz.• Ouverture : sam. et dim. de 9h à 18h.• Départ : ferme d’a Yaaz, route de l’Ermitage, 344.• Animation : pour les enfants, animations à la ferme (chevaux de trait, chèvres) et

balade en calèche ou à poney. Réservation obligatoire. Le circuit est accessible aux cavaliers débutants et aux poussettes.

• Renseignements et réservation : 0479/30 73 59 (de 9h à 20h) ou par courriel à [email protected].

• Site Internet : www.balade-en-foret.be

B A S T O G N E

Bastogne Rue de La Roche, 40

ANTHONY MC AULIFFE ET LE SIÈGE DE BASTOGNE

Un hommage tout particulier sera rendu au courage du brigadier général Anthony Mc Auliffe, en charge de la 101e aéroportée. Durant la bataille des Ardennes, Bastogne était un point stratégique aussi bien pour les Alliés que pour les Allemands. En effet, cinq routes principales se rencontraient à Bastogne. De nombreuses troupes allemandes devaient donc forcément traverser la ville. Il était vital pour les Alliés de faire barrage et de freiner coûte que coûte l’avancée de l’armée allemande. Alors que Bastogne est encerclée par les Allemands, le général Mc Auliffe décide de continuer de se battre conscient de l’importance de la situation géographique de la ville de Bastogne. Pendant la nuit du 22 décembre 1944, les Allemands proposent une reddition aux Américains. Mc Auliffe répond par cette célèbre phrase : « Nuts ! » (Des noix !). Aujourd’hui, le quartier général de Mc Auliffe est occupé par le centre d’Interprétation de la Seconde Guerre mondiale. Grâce à des reconstitutions, vous replongerez en 1944 et revivrez le siège de la ville de Bastogne ainsi que l’épisode du 22 décembre. Vous comprendrez le fonctionnement de l’état major et des différents services de renseignements.

• Organisation : Musée royal de l’Armée - antenne de Bastogne.• Ouverture : sam. et dim. de 9h à 16h.• Visites guidées : sam. et dim. à 9h, 10h, 13h et 14h par groupe de 25 visiteurs

max. (durée : 2h).• Renseignements : 061/24 21 24 (du mar. au dim. de 9h à 16h).• Site Internet : www.klm.mra.be

BERTRIX/Bertrix. Château de Biourge. © Centre culturel de Bertrix.

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B O U I L L O N - C H I N Y - D U R B U Y

style néogothique sur les restes des bâtiments de l’ancienne baronnie du Faing. Malheureusement ruiné, le comte Fernand de Loen d’Enschedé doit vendre le château. Ainsi, en 1933, l’association « Maison de repos » achète la propriété qui deviendra, durant la guerre, le home Sainte-Élisabeth qui hébergea, dès 1943, 87 enfants juifs.

Lors de l’inauguration ce 9 septembre à 11h, vous aurez l’occasion d’admirer le château entièrement rénové qui doit héberger prochainement l’Admi-nistration communale de Chiny, le CPAS et une partie de la bibliothèque. Vous découvrirez l’histoire de ce château et celles de ses illustres pen-sionnaires de Gilles du Faing au comte Fernand de Loen d’Enschedé. Au centre de la cour du château, à l’initiative du gouverneur de la Province de Luxembourg, une sculpture monumentale contemporaine sera dévoilée, en mémoire des Justes et des enfants juifs cachés au sein du home pendant la Seconde Guerre mondiale.

• Organisation : Ville de Chiny.• Ouverture : dim. de 11h à 22h.• Visites guidées : dim. de 12h à 22h par 3 groupes de 30 visiteurs max. (durée :

30 min.).• Animations :

- pour les enfants, jeux en bois, grimage, conte, château gonflable, carrousel ; - déambulations circassiennes, animation musicale et feu d'artifice ; - expositions ; - conférence historique. Réservation obligatoire sur place le jour même.

• Renseignements : 061/32 53 58 ou 0470/39 31 69 (lun., mar., jeu. et ven. de 9h à 17h).

• Site Internet : www.chiny.be

D U R B U Y

Barvaux-sur-Ourthe Grand-Rue, 28

LA TOUR DU DIABLE ET LE DERNIER BATELIER DE L’OURTHE

Sur les hauteurs de Barvaux se dresse la tour du Diable à la silhouette médiévale un peu inquiétante. Construite au 19e s., son nom lui vient d’une légende satanique mais aussi du fait qu’elle abrita, dit-on, les réunions

Bouillon Rue du Petit, 1-3

PEINTURE ET PATRIMOINE, EXPOSITION « BOUILLON UN PORT D’ATTACHE, ESCALE »

Qu’il soit naturel, architectural ou immatériel, le patrimoine de Bouillon peut revendiquer cette identité unique et multiple. Source d’inspiration sans cesse renouvelée, de nombreux peintres ont magnifié son attrait. Sa rivière, sa forêt, son paysage, son habitat ancien furent déclinés en autant d’œuvres que de styles. Une occasion de découvrir deux micro-expositions de peintures issues de la collection permanente du musée Ducal. Des œuvres qui, au-delà de leur intérêt pictural incontestable, témoigneront magnifiquement de l’amour porté par quelques acteurs renommés de l’école de peinture ardennaise à une ville qui les a vus naître ou résider : Albert Raty, Guillaume Edeline et Pierre Clouet y apparaîtront comme des témoins engagés de leur époque.

Proposé dans le cadre patrimonial classé de l’hôtel Spontin et de l’ancien palais Ducal, écrins des collections du musée Ducal, ce dialogue entre peinture et patrimoine permettra également aux visiteurs d’y découvrir les reliquats d’un mode architectural et décoratif appartenant au siècle des Lumières.

• Organisation : Musée Ducal.• Ouverture : sam. et dim. de 10h à 18h.• Visites guidées : sam. et dim. à 15h par groupe de 20 visiteurs max. (durée : 1h).• Renseignements : 061/46 41 89 (du lun. au dim. de 10h à 18h).• Site Internet : www.museeducalbouillon.be

C H I N Y

Jamoigne Rue du Faing, 10

DE GILLES DU FAING AUX HÉROS DE LA SECONDE GUERRE MONDIALE

Le château du Faing, inscrit sur la liste de l’Institut du Patrimoine wallon, est une construction de style néogothique. Les murs de cette demeure sont recouverts de crépi de couleur ocre et ornés d’éléments en pierre de taille grise. Le château présente un plan en forme de U par la disposition des deux ailes terminées par des pignons à redents. Il est doté de quatre tours rondes aux angles dont une au sud-est couronnée d’une sorte de clocheton. Les origines du château de Jamoigne restent confuses jusqu’au 16e s. Cette bâtisse a été construite sur des terrains fangeux du « Faing », hameau de Jamoigne. Les seigneurs qui s’y installent porteront dès lors le nom de ce lieu. Gilles du Faing (1560-1633) est l’un des personnages illustres de cette famille. Volontaire dans l’armée espagnole, il a été ensuite envoyé à Madrid à la cour de Philippe II. Anobli chevalier en 1595, il revient au pays avec les archiducs Albert et Isabelle. Il sera, entre autres, membre du conseil provincial du duché de Luxembourg et du comté de Chiny. Il deviendra également prévôt de Chiny et d’Étalle mais aussi négociateur représentant les archiducs au traité de Marville. En 1623, la seigneurie de Jamoigne est érigée en baronnie au profit de Gilles, par Philippe IV d’Espagne. Riche et puissant, Gilles du Faing, devenu baron, fait aménager et restaurer la demeure familiale, représentée sur une gravure du 17e s. Durant les 18e et 19e s., le château est occupé par plusieurs propriétaires tels que le baron Gérard-Mathias d’Huart, Charles Van de Broeck (haut fonctionnaire bruxellois), Mathias Castagne (riche maître-tailleur) et enfin, en 1872, par le comte Fernand de Loen d’Enschedé. Ce dernier, avec l’architecte Pierre Van Kerkhoven, fait reconstruire le château actuel en

BOUILLON/Bouillon. Musée ducal. © Musée ducal.

CHINY/Jamoigne. Château du Faing. © M. Kemp.

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D U R B U Y - É R E Z É E - É T A L L E - G O U V Y

campagne de restauration entreprise en 1602. En 1843, la construction d’une annexe de ferme modifiera sa physionomie ainsi que l’organisation de la bâtisse et lui donnera son aspect actuel.

Vous êtes conviés à partir à la découverte des figures emblématiques qui ont séjourné au sein de cette demeure.

• Organisation : Propriétaire privé et Syndicat d’Initiative d’Étalle.• Ouverture : sam. et dim. de 14h à 18h.• Renseignements : 063/45 50 02 (du lun. au ven. de 8h à 19h) ou par courriel à

[email protected].

G O U V Y

Cherain Sterpigny, 18

À LA DÉCOUVERTE DES ANCIENS OCCUPANTS DU MANOIR DE STERPIGNY ET DES GRANDS MUSICIENS DE JAZZ DU FESTIVAL DE GOUVY

Le manoir de Sterpigny, château-ferme du début 18e s., a abrité la famille Charles-Watelle à partir de 1850. Émile-Auguste Charles, ingénieur-chimiste, était le directeur d’une sucrerie à Mersch fondée en 1862. Il est l’inventeur d’un procédé révolutionnaire destiné à l’extraction du sucre. Cette machine a été brevetée sous le nom de « diffuseur continu de Charles et Perret ». Un exemplaire de cette machine se trouvait encore en 1965 au musée de la Raffinerie de Tirlemont.

La petite fille d’Émile Charles, Marie Walrand, née en 1892, est l’une des premières femmes admises dans une université. Pharmacienne-chimiste, elle devient, en 1924, inspecteur au Laboratoire central d’hygiène. En 1929, elle est nommée conservatrice en chef des travaux à l’Institut botanique et sous-directrice du centre de Recherche des hormones végétales à ULg. Elle épouse, en 1928, Raymond Bouillenne, docteur en sciences naturelles au Botanique. En 1966, aboutit l’un des plus grands projets de ce scientifique : la réserve naturelle domaniale des Hautes Fagnes.

Non loin du manoir, une petite ferme ardennaise du 19e s. abrite le club de jazz de la ferme Madelonne. De grands musiciens internationaux ont bercé de leurs notes bleues les jardins du manoir lors du Gouvy Jazz & Blues festival qui se déroulait lors des quatre premières éditions à Gouvy tels Jacques Pelzer, Dizzie Gillespie, Dexter Gordon, Art Blakey, Bill Evans, Johnny Griffin, etc. Plusieurs stèles ont été érigées dans le parc afin de rendre hommage à ces grands jazzmen.

Un circuit pédestre vous mènera entre le manoir et la ferme à la découverte de ces figures qui ont marqué l’histoire de Gouvy.

• Organisation : Syndicat d’Initiative de Gouvy asbl.• Ouverture : sam. et dim. de 14h à 18h.• Départ : rue de Sterpigny, 18.• Renseignements : 080/51 01 80 (du mar. au sam. de 10h à 12h) ou par courriel

à [email protected].• Site Internet : www.gouvy.eu

du marquis Victor de la Rocheblin et de ses amis de la loge maçonnique « l’Étoile des Ardennes ». Elle servit aussi d’observatoire pour la batellerie. Depuis cette tour, on guettait l’arrivée et les manœuvres des bètchètes, les péniches à fond plat qui étaient maniées avec dextérité par les Oûtleûs, les fameux bateliers de l’Ourthe. Le dernier d’entre eux, Léonard Jacob appelé « le Douda », hante encore la mémoire des Barvautois. Le domaine de la batellerie a laissé d’autres traces sur l’entité de Barvaux. Située au 28 de la Grand-Rue, le balcon d’une maison de style classique en moellons de calcaire est orné de l’ancre des bateliers. Le public sera accueilli devant cette demeure où seront évoqués les bateliers de l’Ourthe. Au cours des visites guidées, seront mises en lumière les légendes de la tour du Diable ainsi que l’histoire des Oûtleûs de Barvaux.

• Organisation : Terre de Durbuy asbl.• Ouverture : sam. et dim. de 10h à 18h.• Visites guidées : sam. et dim. à 11h et 15h par groupe de 50 visiteurs max.

(durée : 1h).• Renseignements : 086/21 02 19 (du lun. au dim. de 10h à 17h30) ou par courriel

à [email protected].• Site Internet : www.weris-info.be

É R E Z É E

Soy Rue du Val d’Aisne, 1

LE PEINTRE ÉLI LOUIS AU MOULIN HESBOIS

Tapis au fond de la vallée de l’Aisne, le moulin Hesbois se situe sur la route reliant le pont d’Érezée à Éveux et Fanzel. Son existence est déjà mention-née par un livre terrien en 1314. Aujourd’hui, l’une des particularités de cette construction est la longueur du canal de dérivation, appelé bief, qui prend naissance à proximité du pont d’Érezée. Le bief avait pour fonction de diriger les eaux de l’Aisne vers la roue du moulin. Celle-ci présente un diamètre de quatre mètres et comporte 48 augets. La roue était à l’origine en bois mais elle a été remplacée, en 1938, par une autre en fer. Elle avait pour fonction d’actionner, via un système d’engrenages, les meules qui moulaient le blé. Le premier meunier, Jehan de Biron, occupa le moulin en 1384. Plus tard, en 1921, la famille Hesbois devint propriétaire du bien. Aujourd’hui, cette construction a été réaffectée en musée et accueille de nombreuses manifestations culturelles.

Vous découvrirez, au cours d’une exposition, la carrière et l’œuvre picturale du peintre Éli Louis (1908-1982) qui fréquenta à de nombreuses occasions la région. Après des études à l’Académie royale de Liège, il devient directeur des Beaux-Arts de Seraing et vice-président du Chevalet Sérésien. Cet artiste du figuratif aimait représenter les paysages typiques de la vallée de l’Ourthe et de ses sous-bois. Ses œuvres sont marquées par une certaine poésie, une infinie tendresse et une chaleur par l’utilisation de coloris chauds et une belle luminosité.

• Organisation : Royal Syndicat d’Initiative d’Érezée.• Ouverture : sam. et dim. de 10h à 12h et de 13h à 18h.• Renseignements : 086/47 73 01 (du lun. au ven. de 9h30 à 16h) ou par courriel

à [email protected].• Site Internet : www.erezee-info.be

É TA L L E

Étalle Rue du Moulin, 1

LOUIS V DE CHINY ET LE CHÂTEAU DE LA MARGELLE

Connu à Étalle depuis le 19e s., le château de la Margelle est également appelé « la grosse tour d’Étalle ». Cette tour d’habitation appartenait à un ancien château de plaine érigé en 1283 par les comtes Thiébaut II de Bar et son beau frère, Louis V de Mussy. Ce dernier tirait ses revenus de l’apanage d’Étalle. Thiébaut II achète, en 1248, l’assise foncière de cette entité à la famille Mussy. Dès 1260, des contrats de pariage prévoient la création de la ville de Lenclos ainsi que la construction d’un château. Ces projets sont arrêtés à cause de la guerre de Ligny jusqu’en 1268. Par la suite, le bâtiment est occupé par la famille de Trux jusqu’au 19e s. De la construction du 13e s., il ne subsiste, au sud, que la façade primitive, la cave et la cheminée du rez-de-chaussée. Vers 1500, au nord, le château se voit parer d’une nouvelle façade comme en témoigne la disposition et les proportions de la porte d’entrée et des fenêtres à meneaux. En 1593, le château est touché par les guerres franco-espagnoles et un incendie ravage une bonne partie de l’édifice. Le château actuel est le résultat d’une

ÉTALLE/Étalle. Château de la Margelle. © C. Hittelet.

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H A B A Y - H E R B E U M O N T - H O U F F A L I Z E

• Animation : conférence intitulée « 1268. Naissance de la Seigneurie d’Herbeumont et la charte d’affranchissement à la loi de Beaumont », salle du Conseil, maison communale, rue Lauvaux, 27, sam. à 20h.

• Renseignements : 061/41 26 12 ou 061/41 30 85 (du lun. au sam. de 9h à 19h) ou par courriel à [email protected].

H O U F FA L I Z E

Houffalize Place de Janvier, 45

UN RENDEZ-VOUS AVEC L’HISTOIRE : PROMENADE DANS LE CŒUR HISTORIQUE D’HOUFFALIZE ET LE CHÂTEAU DE TAVIGNY

Au cours d’un circuit, vous partirez à la découverte des figures qui ont laissé leur empreinte sur le patrimoine architectural de la ville d'Houffalize. Le samedi, vous commencerez votre parcours par la visite de l’église paroissiale Sainte-Catherine. Situés sur les hauteurs de la ville, une chapelle et un hôpital occupaient l’emplacement de l’actuelle église. Vers 1235, grâce aux dons des sires de Houffalize, les chanoines augustins du Val-des-Écoliers établissent à cet endroit un sanctuaire qui renferme aujourd’hui le gisant de Thierry de Houffalize. Vous continuerez votre circuit par le château fort d'Houffalize. Sis au cœur du village, il ne subsiste de cet ensemble que les murailles et les tours d’angles de la seconde forteresse. Le dimanche, vous partirez sur les pas des châtelains du château de Tavigny. Cet ensemble castral, en moellons de grès schisteux, s’est développé progressivement jusqu’au 18e s. Au 19e s., les responsables des travaux du canal de Meuse et Moselle décident d’établir leur quartier-général au sein du château. Pendant des années, la demeure devient le centre névralgique du nouveau projet : le canal de Ber-nistap. À cette époque, Guillaume Ier d’Orange (1772-1843) décide d’accroître la prospérité de son pays et d’aider les régions les plus défavorisées. Il moder-nise les usines par l’introduction des machines à vapeur et les voies navigables s’étendent. Il prend aussi la décision de construire le canal de Meuse et Moselle, appelé canal de Bernistap, afin d’améliorer les communications commerciales avec l’Europe. Le nouveau projet ne verra jamais le jour, car, après la Révolution belge et l’éclatement du royaume du monarque, les travaux sont interrompus à tout jamais.

• Organisation : Royal Syndicat d’Initiative.• Ouverture : sam. et dim. de 15h à 19h.• Départ : Royal Syndicat d’Initiative, place de Janvier, 45.• Visites guidées : sam. et dim. à 15h par groupe de 25 visiteurs max. (durée : 4h).• Animations :

- pour les enfants, parc récréatif ; - dégustation de saveurs du terroir. Réservation obligatoire.

• Renseignements et réservation : 061/28 81 16 (du lun. au dim. de 9h à 16h).• Site Internet : www.houffalize.be

Nadrin Hameau Ollomont

EDMOND DAUCHOT, LE PHOTOGRAPHE DE L’ARDENNE

Edmond Dauchot (1905-1978) était un photographe et graveur belge. En 1930, l’artiste s’installe à Ollomont dans l’ancien presbytère, une belle bâtisse de la deuxième moitié du 18e s. Pendant cette période, il aime prendre en photos les monuments phares de l’entité d’Ollomont comme les jolies fermes, le vieux cimetière emmuraillé de schiste ou encore la chapelle Sainte-Marguerite. Cette petite construction, édifiée sur un affleurement rocheux, est un vestige de l’ancienne église paroissiale construite au 12e s. Ollomont a été une source inépuisable d’inspiration pour Edmond Dauchot. D’ailleurs, tous les clichés de cet artiste témoignent de sa passion pour la nature et la vie quotidienne des Ardennais.

Au sein du foyer nadrinois, ancienne ferme blanchie du 19e s., une exposition présentera la vie et la carrière d’Edmond Dauchot ainsi que certaines de ses photographies essentiellement réalisées à Ollomont. Un circuit au départ du foyer nadrinois vous emmènera vers le hameau d’Ollomont où vous passerez devant les paysages et les édifices qui ont suscité l’intérêt de ce photographe.

• Organisation : GAL Pays de l’Ourthe, Syndicat d’Initiative de Nadrin, Qualité-Village-Wallonie asbl et Province du Luxembourg.

• Ouverture : sam. de 14h à 18h et dim. de 11h à 18h.• Départ : Foyer Nadrinois, rue villa-romaine, 1.• Visites guidées : sam. et dim. à 14h et 16h par groupe de 12 visiteurs max. (durée : 1h30).• Animation : expositions autour des murs en pierre sèche.• Renseignements : 061/21 04 06 (du lun. au ven. de 9h à 16h).• Site Internet : www.paysourthe.be

H A B AY

Habay Rue du Pont d’Oye, 1

DE JEANNE PETIT À CONSTANT D’HOFFSCHMIDT, CES GRANDES FIGURES QUI ONT BÂTI LE PATRIMOINE INDUSTRIEL DU CHÂTEAU DU PONT D’OYE

Érigé en 1607 sur le site du château par Ferdinand d’Everlange, la première forge dite du Pont des Oies marque le début d’une industrialisation florissante qui connaîtra son apogée au 18e s. Si les maîtres de forges se succèdent au Pont d’Oye, c’est grâce à Pierre Dumoustier qui concentre entre ses mains toute la sidérurgie du Pays de Habay. Sa veuve, Jeanne Petit, continue ses activités et fait bâtir le château, la chapelle et le moulin. Le château de style classique est partiellement détruit en 1790 par la Révolution française et sera reconstruit après 1820 par le baron de Vauthier de Baillamont. Au 19e s., à l’image des nombreuses usines, les forges du Pont d’Oye sont frappées par la décadence rapide de la sidérurgie dans le Luxembourg. Le ministre des Travaux publics, Constant d’Hoffschmidt, ne veut pas laisser stérile la force motrice des chutes d’eau. Il se résout donc à remplacer les usines à fer par une papeterie mécanique et modifie le château en construisant deux tours autour du corps de logis. Depuis 1884, l’aspect néoclassique du château est resté inchangé et le domaine a retrouvé le calme des temps anciens.

Le public est invité à découvrir les grandes figures qui ont façonné le patri-moine industriel du château de Jeanne Petit à Constant d’Hoffschmidt en passant par Hermann Trappé ou encore la célèbre marquise de Lambertye dont les prodigalités contribuèrent à la ruine de son mari. Vous pourrez vous familiariser avec l’histoire et le fonctionnement de ce patrimoine indus-triel par le biais d’une visite guidée du château, des ruines des forges et de l’ancienne papeterie. Le parcours sera ponctué d’intermèdes théâtraux pour revivre le tintement des marteaux ou le bruit des mécaniques.

• Organisation : Centre de Rencontre château du Pont d’Oye asbl.• Ouverture : dim. de 10h30 à 18h.• Départ : château du Pont d’Oye, rue du Pont d’Oye, 1.• Visites guidées : dim. à 11h, 13h, 15h, 16h et 17h par groupe de 30 visiteurs max.

(durée : 1h30).• Renseignements : 063/42 01 30 (du mar. au ven. de 10h à 12h et de 16h à 18h)

ou par courriel à [email protected].• Site Internet : www.chateaudupontdoye.be

H E R B E U M O N T

Herbeumont Rue du Château

GUILLAUME AUX BLANCHES MAINS AU CHÂTEAU D’HERBEUMONT

À l’origine, à l’emplacement du château actuel, se trouvait une butte boi-sée traversée du nord au sud par un chemin forestier. En 1973, le sentier disparaît suite aux campagnes de dégagement des ruines du château et de ses abords. Ces fouilles ont permis de mettre en lumière les principales phases de construction du château. À cet endroit se sont succédé quatre grandes familles : les maisons d’Orjo (1268-1420), les de la Marck-Rochefort (1420-1544), les de Stolberg (1544-1796) et les de Löwenstein (1574-1796). Grâce au tracé général, il est donc possible d’établir la première phase de construction du château en 1268. À cette époque, il devait se présenter sous la forme d’un quadrilatère irrégulier doté de quelques contreforts, d’une tour et d’un donjon. Durant la première moitié du 15e s., l’aspect extérieur du château est modifié par l’apparition de l’artillerie. Les murailles sont renforcées et la courtine est épaissie et entourée, à chaque extrémité, d’une tour circulaire. Sur tout le périmètre de la forteresse, est construite une deuxième courtine afin de protéger les pieds des murs de l’enceinte et servir de plate-forme d’artillerie de défense. Le 21 août 1657, le château est assiégé par les troupes françaises et démantelé pierre par pierre. Ainsi, l’his-toire du château d’Herbeumont se termine sur ce sombre et triste épisode.

Au cours des visites guidées et des conférences, l’histoire de château ainsi que la personnalité de Guillaume aux Blanches Mains seront évoquées. Né en 1135, Guillaume de Champagne, dit aux Blanches Mains, a été évêque de Chartres, archevêque de Sens et de Reims. À partir de 1182, il accorda de nombreuses chartes. Il est également à l’origine de la « loi de Beaumont » qui affranchissait, entre autres, les habitants des localités de toute servilité envers le seigneur.

• Organisation : Les Amis du Château d’ Herbeumont.• Ouverture : dim. de 10h à 12h.• Visites guidées : sam. à 14h, 15h et 16h et dim. à 10h, 11h, 14h, 15h et 16h par

groupe de 40 visiteurs max. (durée : 50 min.).

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L A R O C H E - E N - A R D E N N E - M A R C H E - E N - F A M E N N E

Au musée de la Famenne, venez découvrir, en présence de la famille Bour-guignon, des textes et des documents inédits éclairant sous un jour nou-veau l’homme, son travail et le patrimoine bâti remarquable de la région.

• Organisation : Musée de la Famenne.• Ouverture : sam. de 10h à 12h et de 14h à 18h et dim. de 13h à 17h.• Visites guidées : sam. et dim. à 15h par groupe de 25 visiteurs max. (durée :

1h30). Réservation obligatoire.

• Renseignements et réservation : 084/32 70 60 ou par courriel à [email protected].

• Site Internet : http://musee.marche.be

Marche-en-Famenne Place de l’Étang, 15

SUR LES TRACES DE LOUIS-MARIE LONDOT

Né à Namur en 1924, Louis-Marie Londot a étudié à l’Académie des Beaux-Arts de Namur de 1938 à 1944. Après ses études, il devient professeur de dessin au collège Belle-Vue à Dinant et à l’école normale Sainte-Marie de Bruxelles. Artiste s’inscrivant dans le courant de l’abstraction, il aimait aussi s’adonner à l’art du portrait. Dès 1950, Louis-Marie Londot participe à la vague de reconstruction et de restauration des églises des provinces de Namur et de Luxembourg. Surnommé le maître de la couleur, il réalisa de nombreux vitraux aux coloris chatoyants, des chemins de croix et des peintures destinées à orner ces lieux de culte.

Vous découvrirez, le temps d’un circuit au départ de l’église de Marche-en-Famenne, les vitraux confectionnés par Louis-Marie-Londot. Lors de ce parcours, vous passerez par cinq églises :

- l’église Saint-Pierre de Champion-Famenne est un édifice néoroman en briques et pierre bleue. Il a été construit en 1875 et restauré en 1968 par Londot ;

- l’église Saint-Christophe de Jemeppe est une construction en moellons calcaire. Elle comporte une nef romane et un chœur plus ancien précédé d’une travée droite. En 1944, elle subit de nombreux dégâts et une partie du mur nord s’effondre. L’église est restaurée de 1969 à 1971 ;

- l’église paroissiale Saint-Maurice de Lignières est une bâtisse en moellons de grès édifiée en 1967 selon les plans de l’architecte Lambrecht. Elle comporte une nef de deux travées et un chœur du 17e s. ;

- l’église Saint-Remacle de Marche-en-Famenne de style néogothique est construite en calcaire dès 1500. Elle possède trois nefs de trois travées, un transept haut, un chœur et une tour à l’aspect baroque du début du 18e s. ;

- l’église Saint-Isidore de Marloie est bâtie en 1954 sur base des plans de l’architecte Sarlet. Ce lieu de culte est doté d’un campanile indépendant recouvert de calcaire. Les mosaïques de la façade ont été réalisées par Londot.

• Organisation : Comité des Journées du Patrimoine de Marche-en-Famenne.• Ouverture : sam. et dim. de 10h à 18h.• Départ : maison du Tourisme du Pays de Marche et Nassogne.• Renseignements : 084/34 53 27 (sam. 08/09 et dim. 09/09 de 9h30 à 17h) ou

par courriel à [email protected].• Site Internet : www.tourisme-marche-nassogne.be

Waha Place de l’Église

L’ÉGLISE DE WAHA ET L’ARTISTE JEAN-MICHEL FOLON

Entourée au sud et à l’est par un cimetière, l’église Saint-Étienne de Waha est un monument roman bâti en moellons de grès. L’édifice est inscrit sur la liste du Patrimoine exceptionnel de Wallonie. Il comporte une tour à l’ouest, trois nefs et un chœur rectangulaire à chevet plat. Précédée d’un tilleul multi-centenaire, l’église conserve une pierre dédicatoire qui témoigne de la consécration de l’église le 20 juin 1050. Elle abrite également la pierre commémorative de la signature de l’Édit Perpétuel aux armoiries de Philippe II et aux blasons du Luxembourg et de la Ville.

En 2003, Jean-Michel Folon réalise six grands vitraux pour l’église Saint-Étienne. Trois ans plus tard, dix nouveaux vitraux de l’artiste viennent compléter la première série. Pour réaliser ces vitraux, Folon s’est basé sur l’histoire de saint Étienne, patron de l’église. Il a également effectué de nombreuses recherches sur l’iconographie du saint au fil des siècles. Après avoir réalisé les patrons, il a confié la tâche de confectionner les vitraux aux Ateliers Loire à Lèves, réputés internationalement depuis des générations pour la qualité de leurs réalisations.

L A R O C H E - E N - A R D E N N E

La Roche-en-Ardenne Place du Marché, 1

DANS LA FOULÉE DE JEAN L’AVEUGLE, LES DOCUMENTS SE DÉVOILENT

La personnalité de Jean Ier, roi de Bohême et comte de Luxembourg (1296-1310), appelé Jean l’Aveugle, sera évoquée. Ce personnage a marqué l’histoire de La Roche-en-Ardenne en confirmant, en 1331, les franchises de la ville. À quelques mètres du château féodal, l’hôtel de Ville ouvrira ses portes pour une exposition exceptionnelle. De nombreux documents authentiques de l’époque médiévale et des Temps modernes seront exposés. Vous décou-vrirez ainsi concrètement l’apport de Jean l’Aveugle à l’entité ainsi que l’histoire des princes et des prévôts du village de La Roche-en-Ardenne.

• Organisation : Ville de La Roche-en-Ardenne, Syndicat d’Initiative de La Roche-en-Ardenne et Archives de l’État à Saint-Hubert.

• Ouverture : sam. de 10h à 17h et dim. de 11h à 17h.• Renseignements : 084/41 12 39 (du lun. au ven. de 9h à 16h) ou par courriel à

[email protected].• Site Internet : www.laroche.be

M A R C H E - E N - FA M E N N E

Marche-en-Famenne Rue du Commerce, 17

ITINÉRAIRE D’UN MARCHOIS REMARQUABLE : HENRI BOURGUIGNON

La maison Jadot est une demeure composée, d’une part, d’un important volume parallèle et, d’autre part, d’une aile perpendiculaire. Cette maison est déjà citée en 1660 comme la propriété de Jeanne de Soy, épouse de Jean Dochain, seigneur d’Aye. Aujourd’hui, cette demeure abrite le musée de la Famenne. Cette institution conserve une importante collection d’objets en tout genre (canons, sculptures, peinture, etc.) qui témoignent de l’histoire des villes de Marche et de Famenne.

À cheval sur les 19e et 20e s., Henri Bourguignon fait partie des grandes figures de la ville de Marche-en-Famenne. Homme aux multiples visages, il fut bourgmestre de sa commune, notaire mais aussi aquarelliste et historien. Henri Bourguignon était également un ami du notaire Jadot, propriétaire de la demeure qui porte aujourd’hui son nom. La maison natale de Bourgui-gnon se situait à proximité du musée. Chercheur infatigable, il dépouilla les archives communales jusqu’à en perdre la vue pour documenter la rédaction de son ouvrage de référence sur l’histoire de Marche.

MARCHE-EN-FAMENNE/Marche-en-Famenne. Maison Jadot. Cliché G. Focant © SPW.

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M A R C H E - E N - F A M E N N E - M E S S A N C Y - N E U F C H Â T E A U - R E N D E U X

au développement du chemin de fer. Très actif dans le monde politique, il devient député d’Arlon en 1848 et sera réélu jusqu’en 1892. Il fonde, dès 1836, le journal « l’Écho du Luxembourg ». Il accède au poste de ministre de la Justice en 1850. Il est également à l’origine de la création de la ligne de chemin de fer Namur-Arlon inaugurée en 1858.

• Organisation : Cercle d’Histoire du Pays de Messancy.• Ouverture : sam. de 11h à 12h et de 15h à 18h et dim. de 15h à 18h.• Visites guidées : sam. à 11h, 15h, 16h et 17h et dim. à 15h, 16h et 17h par

groupe de 15 visiteurs max. (durée : 45 min.).• Renseignements : 063/38 76 19 (du lun. au sam. de 10h à 21h) ou par courriel à

[email protected].• Site Internet : www.messancy-histoire.be

N E U F C H ÂT E A U

Neufchâteau Rue du Moulin Klepper

GRANDES FIGURES CHESTROLAISES AU MOULIN KLEPPER

Le moulin Klepper porte le nom d’un de ses nombreux propriétaires : la famille Klepper. Au fil des siècles, il est affecté en moulin, en scierie ou encore en fabrique de filets. Au sein de cette construction, seront produits des écorces, de la farine, de l’huile, du tabac, etc. Il se présente sous la forme de deux bâtiments parallèles disposés de part et d’autre d’une chute d’eau. Aujourd’hui, le moulin est devenu un pôle culturel et touristique de la vallée du Lac.

Au cours d’une exposition, le public est invité à la rencontre des grandes figures chestrolaises des 19e et 20e s. Albert Claude qui reçut le prix Nobel de médecine ; Jules Lejeune, ministre de la Justice et auteur de la loi sur les libérations conditionnelles ; Monseigneur Massaux, recteur de l’UCL et co-fondateur de la ville de Louvain-la-Neuve ; Jules Metz, météorologue ; Raymond Leblanc, fondateur du journal Tintin ; Charles Bergh, sénateur-bourgmestre, etc.

• Organisation : Cercle Terre de Neufchâteau.• Ouverture : sam. et dim. de 10h à 18h.• Renseignements : 061/27 70 75 (de 17h30 à 20h) ou par courriel à luc.pierrard@

swing.be.

R E N D E U X

Marcourt Site de Saint-Thibaut-Montaigu

LA FONDATION DE LA CHAPELLE ET DE L’ERMITAGE DE SAINT-THIBAUT PAR LE CURÉ CHARLES JAMOTTE

L’ermitage Saint-Thibault est un site occupé depuis la Préhistoire. Du 11e au début du 14e s., les seigneurs de Montaigu s’installent dans la région et établissent à cet endroit un château. En 1636, Charles Jamotte est promu à la cure de Marcourt. Il reprend le projet du comte de Rochefort et de son épouse pour répondre au souhait des habitants de voir ériger une chapelle. Il obtient l’autorisation en 1639 de la construire à l’emplacement de l’ancien château de Montaigu. Pour se faire, il fait araser les ruines de la tour carrée qui renfermait autrefois la chapelle castrale et pose les fondations du futur édifice. Le 1er juillet de la même année, le jour de la fête de saint Thibaut, il célèbre une messe sur un autel portatif couvert de feuillages. La cérémonie eut beaucoup de succès et attira de nombreux fidèles. Les offrandes col-lectées ont permis au curé de bâtir la chapelle en très peu de temps. En 1642, le curé de Marcourt fait construire une petite maisonnette accolée à la chapelle pour y accueillir un ermite. Cette demeure en moellons de calcaire possède deux petites pièces qui communiquent directement avec l’oratoire. La chapelle est consacrée le 27 septembre 1660 par Jean-Antoine Blavier, suffragant de l’évêque de Liège. Aujourd’hui, la chapelle Saint-Thibaut se présente sous la forme d’un sanctuaire en moellons de calcaire peints. Elle comporte une large travée terminée à l’est par une abside à trois pans.

• Organisation : Les Amis de l’Ermitage de Saint-Thibaut et du Site de Montaigu asbl.

• Ouverture : sam. et dim. de 10h30 à 17h30.• Visites guidées : sam. et dim. à 11h30 et 15h par groupe de 20 visiteurs max.

(durée : 30 min.).• Renseignements : 084/47 77 91 (du lun. au dim. de 10h à 17h).• Site Internet : www.saintthibaut.be ou www. marcourt-beffe.be

Venez contempler les dessins originaux et les vitraux au célèbre bleu de Chartres au sein de l’église de Waha. Un hommage tout particulier sera rendu à Folon par la présence de l’artisan verrier des Ateliers Loire, Bruno Loire, qui reviendra sur l’un des chantiers qui lui tient le plus à cœur.

• Organisation : Comité des Journées du Patrimoine de Marche-en-Famenne.• Ouverture : sam. de 10h à 18h et dim. de 11h à 18h.• Animation : découverte de l’art, de la fabrication et du savoir-faire du vitrail.• Renseignements : 084/34 53 27 (sam. 08/09 et dim. 09/09 de 9h30 à 17h) ou

par courriel à [email protected].• Site Internet : www.tourisme-marche-nassogne.be

M E S S A N C Y

Messancy Grand rue, 108

LE MINISTRE VICTOR TESCH ET LA PROPRIÉTÉ LE CASTEL

Le bâtiment dénommé « le Castel » a été construit par Victor Tesch en 1867, sur l’emplacement d’une ancienne ferme. Il était entouré d’un parc agrémenté d’un étang, d’une fontaine et d’une véranda. Avec le jardin et le verger, la propriété s’étendait sur 17 ha à la fin du 19e s. Elle est transformée en hôtel en 1950 et devient, trois ans plus tard, la résidence secondaire d’un propriétaire de cinéma luxembourgeois. En 1960, le Castel est vendu à l’État belge qui l’aménage en école primaire et maternelle. Cette demeure est construite en briques et pierre de taille dans le style néotudor. Elle est dominée par un donjon dont les pignons sont dotés d’un crénelage et de meurtrières factices. Les larges pièces intérieures sont décorées de boiseries et munies d’une cheminée en marbre.

La propriété du Castel se situe entre le château Tesch, construit en 1895 par le notaire Jules Tesch, et la villa Callier, de style cottage, bâtie en 1896 par Hyppolite Callier. L’oncle de ces derniers, Victor Tesch, était avocat. Au cours de sa carrière, il s’associe au banquier arlonais Nicolas Berger pour créer une aciérie à Sarrebrück et d’autres établissements industriels. Il déploie une activité constante qui le fera siéger dans 38 conseils d’admi-nistration dont dix gèrent des charbonnages et 13 des sociétés associées

MARCHE-EN-FAMENNE/Waha. Église de Waha.© Maison du Tourisme du Pays de Marche et Nassogne.

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R E N D E U X - S A I N T - H U B E R T - S A I N T - L É G E R

ment de la fenderie, aujourd’hui classé, pour témoigner du passé industriel de Saint-Hubert. Laissez-vous guider sur les pas de Dom Nicolas Spirlet.

• Organisation : Propriétaire privé.• Ouverture : sam. et dim. de 10h à 18h.• Visites guidées : sam. et dim. en continu.• Renseignements : 0476/05 85 16.

Saint-Hubert Rue Redouté, 11

LE PEINTRE DES FLEURS : PIERRE-JOSEPH REDOUTÉ

Le musée Redouté est une bâtisse construite en moellons blanchis qui pré-sente cinq travées en double corps sur deux niveaux. Pierre-Joseph Redouté, le peintre des fleurs, est né à Saint-Hubert en 1759. Il vécut avec sa famille au sein d’une petite maison du 18e s. située en face de l’actuel musée qui lui est dédié. Son talent fut tel qu’il donna de nombreuses leçons d’art et de des-sins à de grandes dames de la noblesse telles que Joséphine de Beauharnais (1763-1814) ou encore la reine des Belges Louise-Marie d’Orléans (1812-1850). Aujourd’hui, le musée Redouté est devenu un lieu de manifestations culturelles et d’expositions. Il conserve maints souvenirs personnels de l’artiste et ses réalisations artistiques (estampes, gravures, lithographies, etc.).

• Organisation : Musée Pierre-Joseph Redouté à Saint-Hubert asbl.• Ouverture : sam. et dim. de 10h30 à 12h30 et de 13h30 à 17h30.• Renseignements : 0498/90 28 22 (du lun. au ven. de 10h30 à 17h30) ou par

courriel à [email protected].• Site Internet : www.musee-pierre-joseph-redoute.be

S A I N T - L É G E R

Meix-le-Tige Rue de l’Église

LES ŒUVRES DU FRÈRE ABRAHAM D’ORVAL À L’ÉGLISE DE MEIX-LE-TIGE

Reconstruite à la fin du 18e s. sur les fondations d’un édifice très ancien, l’église paroissiale Saint-Luc est un bâtiment mononef. En 1908, ce lieu de culte est doté d’un transept, d’un chœur et d’une sacristie par l’architecte Würth. Au 18e s., l’abbé Charles de Saint-Baussant commande pour l’église une série de peintures à l’artiste Jean-Louis Gilson appelé frère Abraham d’Orval (1741-1809) et des panneaux d’ébénisterie à d’autres moines de la même communauté.

Au sein de l’église de Meix-le-Tige, les œuvres du frère Abraham vous seront présentées exceptionnellement. Au cours d’une exposition, en collabora-

Marcourt Rue des Martyrs, 25

L’ÉGLISE SAINT-MARTIN, LE VIEUX CIMETIÈRE ET LES LIEUX DE VIE DE THÉROIGNE

Durant ce parcours, vous passerez, entre autres, par ces trois lieux patrimoniaux :

- le site de l’ermitage et de la chapelle de Montaigu, où sera évoquée l’histoire de la seigneurie de Montaigu (voir p. 99) ;

- l’église Saint-Martin est un bâtiment en moellons de grès schisteux qui comporte une tour carrée à l’ouest et une nef de quatre travées termi-née par un chevet à trois pans. Ce lieu de culte est l’œuvre de la famille Montaigu. Bien que l’histoire de l’église soit complexe, elle aurait été construite en quatre phases ;

- le vieux cimetière classé où se dresse la tombe de l’abbé A.P.J Houba, ancien propriétaire de la maison natale d’Anne-Josèphe Théroigne dite de Méricourt. Née il y a 250 ans, cette femme fut déterminée à bousculer les règles de son époque en agissant en tant que femme libre. Elle par-ticipa à la Révolution française en 1789 et fut considérée comme l’une des premières féministe de l’époque contemporaine. Sa maison, détruite vers 1873, se situait devant l’église.

• Organisation : Royal Syndicat d’Initiative de Marcourt-Beffe.• Ouverture : sam. et dim. de 10h à 17h30.• Départ : Royal Syndicat d’Initiative de Marcourt-Beffe, rue des Martyrs, 25.• Visites guidées : sam. à 10h30 et 14h par groupe de 30 visiteurs max. (durée : 1h).• Animations :

- pour les enfants et adultes, jeu de piste intergénérationnel « sur les pas de Théroigne » (durée : 2h), Cirac, rue des Martyrs, 13 ;

- dégustation de produits du terroir, Royal Syndicat d’Initiative, dim. après la visite guidée du site de Saint-Thibaut, P.A.F. : adultes: 4 €, enfants de moins de 12 ans : 2 €. Réservation obligatoire ;

- découverte de la fresque-peinture collective et monumentale sur Théroigne, conférence et présentation de documents, Cirac, rue des Martyrs, 13.

• Renseignements et réservation : 084/47 77 91 (du lun. au dim. de 9h30 à 17h30) ou par courriel à [email protected].

• Site Internet : www.marcourt-beffe.be

S A I N T - H U B E R T

Poix-Saint-Hubert Rue des Ardennes, 6a

DOM NICOLAS SPIRLET ET LA SIDÉRURGIE EN TERRE DE SAINT-HUBERT

L’ancienne fenderie de Poix se présente aujourd’hui sous la forme d’un ensemble de bâtiments partiellement détruits. Dom Nicolas Spirlet, dernier abbé de Saint-Hubert, était un homme visionnaire et entreprenant. Il décide, en 1767, de privilégier la sidérurgie en construisant des platineries, des fenderies ainsi qu’un haut fourneau. La fenderie de Poix fut mise sous toit en 1770. Ce site, alimenté par un ruisseau venant d’Arville, la Poix, devient un complexe industriel comprenant, en plus de la fenderie, une grande et une petite platinerie disparues à l’heure actuelle. De cet ensemble, il ne subsiste qu’un logis et une grande halle du 19e s. ainsi que l’imposant bâti-

RENDEUX/Marcourt. Église Saint-Martin. © J. Nihon.

SAINT-HUBERT/Saint-Hubert. Portrait de P-J. Redouté. © FTLB-P. Willems.

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S A I N T - L É G E R - S A I N T E - O D E - T E L L I N - T I N T I G N Y - V I E L S A L M

• Animations : - pour les enfants, parcours musical ; - projection d’un film sur la fabrication d’une cloche, sam. et dim. en continu

(durée : 20 min.).• Renseignements : 084/36 60 07 (du mar. au sam. de 10h à 17h) ou par courriel

à [email protected].

T I N T I G N Y

Tintigny Rue d’Orval

SUR LES PAS D’INDUTIOMARE ET DE RENAUD DE MONTAUBAN

Vous êtes invités à participer à un itinéraire archéologique pédestre de 24 km dans les hêtraies centrales de la Gaume, à la découverte de nos ancêtres les Celtes. Pendant ce parcours, vous passerez devant les nécropoles à tombelles de saint Vincent et Bellefontaine (148 tertres) ; l’impressionnante « Tranchée des Portes », la plus grande forteresse protohistorique de Belgique d’une surface protégée de 100 ha ; les trois sites du Premier Âge du Fer ; les trois autres vestiges gaulois du Second Âge du Fer et les refuges du Gros Cron et de la Dent de Chien. Au cours de votre escapade, seront mis en exergue Indutio-mare, chef trévire qui se souleva contre César, ainsi que Renaud de Montauban. Vous terminerez le circuit par la visite du parc archéologique de Montauban qui conserve les vestiges de fortifications trévires et médiévales. Vous pourrez y admirer un petit musée lapidaire gallo-romain ou encore écouter les exploits des quatre fils Aymon et de leur fidèle destrier Bayard.

• Organisation : W’allons-nous ? asbl.• Départ : rue d’Orval, pont de l'ancienne gare Saint-Vincent.• Visite guidée : sam. à 9h un groupe de 15 visiteurs max. (durée : 9h).

Activité accessible aux marcheurs confirmés. Réservation obligatoire.

• Renseignements et réservation : 04/342 18 57 (du mar. au ven. de 9h à 17h) ou par courriel à [email protected].

• Site Internet : www.wanvoyage.com

V I E L S A L M

Vielsalm

CIRCUIT DÉCOUVERTE À TRAVERS LES COMMUNES DE LIERNEUX, STOUMONT, TROIS-PONT ET VIELSALM

L’asbl KadriCulture propose un parcours de découvertes orienté, cette année, vers la mise en lumière de grandes figures qui ont marqué, par leurs actions, la vie et les mémoires des habitants de cette région. Ce circuit vous emmènera dans les communes de Lierneux (voir p. 74), Stoumont (voir p. 81), Trois-Ponts (voir p. 82) et Vielsalm à la rencontre de quelques por-traits remarquables et des lieux qui leur sont attachés. Ils furent seigneurs locaux, familles de notables ou d’agriculteurs, illustre militaire, médecin de campagne, guérisseurs, personnage de culte. Tous ces personnages ont laissé une empreinte marquante dans les esprits et dans la pierre.

La commune de Vielsalm a décidé de mettre en valeur la paroisse de Viel-salm, dédiée à saint Gangulphe. Une présentation de ce personnage, de sa légende et des pratiques liées au pèlerinage qu’il engendra, de même qu’une exposition relative aux saints guérisseurs et sorciers de nos contrées seront accessibles au musée de la Vie salmienne.

Au cimetière de Vielsalm se trouve un monument-tombeau appartenant à un militaire d’envergure : le général Jaques de Dixmude. Un éclairage sera donné sur ce personnage haut en couleur au travers d’une exposition visible dans la chapelle des morts au cimetière.

• Organisation : Kadriculture asbl, Val de Glain et Terre de Salm asbl.• Ouverture : dim. de 10h à 18h.• Visites guidées : musée de la Vie salmienne, Tienne Messe, 3, dim. de 10h à

18h en continu ; cimetière de Vielsalm et chapelle des Morts, rue des Grands Champs, dim. de 10h à 18h en continu.

• Animations : - circuit découverte par vos propres moyens au travers des quatre communes

concernées, de 10h à 18h ; - circuit formule excursion en bus au travers des quatre communes concernées,

à 10h (durée : 8h30). Réservation obligatoire.

• Renseignements et réservation : 080/29 24 60 (du lun. au dim. de 9h à 17h).• Site Internet : www.kadriculture.be

tion avec les Archives de l’État, l’inventaire des archives communales de Meix-le-Tiges ainsi que des documents inédits concernant l’église et la généalogie locale seront exposés.

• Organisation : Cercle de Recherche et d’Histoire de Saint-Léger en Gaume.• Ouverture : sam. de 10h à 12h et de 14h à 18h et dim. de 10h à 18h.• Visites guidées : sam. et dim. en continu par groupe de 30 visiteurs max. (durée :

2h).• Renseignements : 063/23 90 69 (du lun. au ven. de 20h à 21h) ou par courriel à

[email protected].

DE PLUS…

Toujours à Meix-le-Tige, circuit à la découverte des monuments phares de l’entité, rue de l’Église, sam. à 10h et 14h et dim. à 10h et 15h.

Au départ de l’église de Meix-le-Tige, vous découvrirez au cours du circuit les principaux monuments du village : le château-ferme de Meix-le-Tige, le dernier lavoir de Barigy et la villa gallo-romaine.

• Organisation : Cercle de Recherche et d’Histoire de Saint-Léger en Gaume.• Visites guidées : sam. de 10h à 14h et dim. de 10h à 15h.• Renseignements : 063/23 90 69 (du lun. au ven. de 20h à 21h) ou par courriel à

[email protected].

S A I N T E - O D E

Amberloup Rue Fosset

FERNAND KHNOPFF, ARTISTE-PEINTRE DE SAINTE-ODE

Lors d’une promenade dans le village de Fosset, autour du pont et vers les étangs de Menil, le peintre symboliste belge Fernand Khnopff vous sera présenté. Né à Grimbergen le 12 septembre 1858, Fernand Khnopff était peintre, dessinateur et graveur. Chaque été, la famille Khnopff avait pour habitude de passer ses vacances dans la propriété familiale à Fosset. Pendant ces moments de repos et de détente, l’artiste aimait peindre les nombreux paysages du village et le pont romain à trois arches. Cette construction est d’ailleurs aujourd’hui considérée comme l’emblème de la fusion entre les trois anciennes communes : Amberloup, Lavacherie et Tillet.

• Organisation : Administration communale et Syndicat d’Initiative de Sainte-Ode.• Ouverture : dim. de 10h à 12h.• Départ : rue Amberloup, 23.• Visites guidées : dim. à 14h par groupe de 35 visiteurs max. (durée : 2h).• Renseignements : 061/21 04 47 (du lun. au ven. de 8h à 17h) ou 0474/43 43 05

(sam. et dim. de 10h à 20h) ou par courriel à [email protected].• Site Internet : www.sainte-ode.be

T E L L I N

Tellin Rue Grande, 23

LA FAMILLE CAUSARD-SLÉGERS, 138 ANS DE FONTE DE CLOCHES À TELLIN

En 1832, la famille Causard fonde la fabrique de cloches à Tellin. Cette dernière, ouverte jusqu’en 1970, exportera plus de 13.000 cloches dans le monde entier. En 1994, l’ancienne fabrique fait l’objet d’un classement. Aujourd’hui, le bâtiment, composé de deux corps de logis parallèles, est occupé par le musée de la Cloche et du Carillon. Au cours d’une exposition, un hommage tout particulier sera rendu à la famille qui contribua au renom du village de Tellin, la famille Causard-Slégers, maîtres fondeurs durant près de 140 ans. Vous découvrirez, entre autres, quatre personnalités marquantes : Charles Causard, premier fondeur de cloches à Tellin ; Georges II Slégers, dernier fondeur de la famille et enfin, Marie et Sidonie Causard, directrices de la fonderie. Vous pourrez également admirer les collections de cloches issues de Tellin, une série de coqs de clochers ainsi que plusieurs horloges et leurs mécanismes.

• Organisation : Musée de la Cloche et du Carillon.• Ouverture : sam. de 10h à 17h et dim. de 14h à 18h.

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V I R T O N

famille sont inhumés dans le chœur et le porche de l’église Saint-Martin. Cet édifice est daté du 16e s. pour les parties les plus anciennes. Jusqu’au 17e s., l’avant-chœur de l’église servait de chapelle castrale destinée à la famille seigneuriale du château. Le comte Henry de Baillet-Latour est l’un des personnages illustres de la famille. En 1925, il succède à Pierre de Coubertin comme président du Cercle international Olympique. Il aura la lourde responsabilité d’organiser les jeux olympiques de 1936 à Berlin où il réussira à imposer la participation des Juifs et surtout des athlètes de couleur. Il décèdera en 1942 et sera inhumé dans le petit cimetière autour de l’église de Latour.

L’histoire de cette famille vous sera racontée au sein du musée Baillet- Latour, situé sur le site de l’église et du cimetière. Construite vers 1850, cette demeure abritait auparavant l’ancienne maison communale. Aujourd’hui, cette institution possède de nombreuses salles de reconstitutions et d’expo-sitions telles que la salle du souvenir du 21 août 1914 ou encore la salle des Baillet-Latour dédiée à l’histoire du château (voir ci-contre) et à cette famille qui marqua profondément l’entité.

• Organisation : Les Amis du Patrimoine latourois asbl.• Ouverture : sam. et dim. de 10h à 18h30.• Visites guidées : sam. à 10h, 11h, 14h et 15h et dim. à 10h, 11h, 14h, 15h et 16h

par groupe de 25 visiteurs max. (durée : 1h30).• Renseignements : 0496/71 29 90 ou 063/57 77 58 (du sam. au dim. de 9h à

19h) ou par courriel à [email protected].• Site Internet : www.villagedelatour.be

Virton Rue du Moulin, 18

LE MOULIN NAISSE ET LE GÉNIAL INGÉNIEUR PONCELET

Durant la deuxième moitié du 19e s., le moulin Naisse a été bâti en bordure du Ton. Cette construction en moellons de calcaire crépis est composée de deux bâtiments accolés. Le moulin a été construit à une époque où le choix des roues dépendait de la configuration géographique des sites. La conception du moulin Naisse est l’œuvre de l’ingénieur Poncelet qui a trouvé l’idée, au 19e s., de substituer des aubes courtes aux aubes droites. Ce système témoigne de la transition entre les roues à poussée verticale et les turbines à poussée horizontale.

Le public pourra, d’une part, découvrir la brillante invention de l’ingénieur Poncelet et, d’autre part, admirer la roue à aubes vue du dessous, son assem-blage à un grand pignon à denture en bois ainsi que les poulies de transmission par courroies. Ensuite, vous vous rendrez au moulin Capon dont la roue présente des palmes droites actionnées par la force du courant.

• Organisation : Le Moulin de la Scierie.• Ouverture : sam. et dim. de 14h à 18h.• Départ : rue du Moulin, 18.• Visites guidées : sam. à 14h et 17h et dim. à 14h et 17h par groupe de

20 visiteurs max. (durée : 1h).• Renseignements : 063/67 79 40 ou 0496/94 00 63 (du lun. au ven. de 18h à

21h) ou par courriel à [email protected].• Site Internet : www.moulinnaisse.be

V I R T O N

Ethe Rue de Bar, 3

AU CŒUR DE LA RENAISSANCE : ÉVRARD DE CUGNON, BÂTISSEUR DU CHÂTEAU CUGNON

Évrard de Cugnon (vers 1500-1565), seigneur d’Ethe et de Belmont et prévôt de Virton et de Saint-Mard, a érigé le château Cugnon à Ethe, demeure disparue à l’heure actuelle. Le temps d’une promenade balisée, en compa-gnie de l’un de ses descendants, vous partirez à la découverte de l’ancien château dont les ruines sont intégrées dans les maisons de particuliers.

Au sein de la ferme dite de Bar, bâtiment daté de 1846, une exposition vous révélera l’histoire de ce château au 16e s., de son bâtisseur et de la lignée des Cugnon à travers une série de documents historiques. Des aquarelles vous dévoileront également la mode vestimentaire au 16e s. telle qu’elle était portée à l’époque d’Évrard de Cugnon.

• Organisation : Collectif de la ferme de Bar.• Ouverture : sam. de 10h à 17h et dim. de 10h à 18h.• Départ : ferme de Bar, rue de Bar, 3.• Visites guidées : sam. et dim. à 14 h par groupe de 50 visiteurs max. (durée : 1h).• Animations :

- pour les enfants, réalisation d’un dessin ou d’une aquarelle du château Cugnon, dim. à 16h ;

- projection vidéo sur la vie au château Cugnon au 16e s. en partenariat avec le musée Gaumais, sam. et dim. en continu ;

- apéro concert de musique médiévale du groupe « Trivelin », dim. à 11h ; - repas Renaissance, dim. à 12h ; - saynètes sur la vie d'Évrard avec Annie Goffin et Pierre Leroux, dim. à 15h ; - lecture du livre « Évrard d'Ethe » en compagnie de son auteur et

interprétation par Joseph Collignon, dim. à 16h ; - spectacle en patois gaumais sur la vie paysanne par Bernard Daussin, dim. à

17h30, P.A.F. : 10 €, prévente 8 €.• Renseignements et réservation : 063/45 50 53 (du lun. au ven. de 9h à 19h) ou

063/45 61 52 (du lun. au dim. de 19h à 21h) ou par courriel à [email protected].

Latour Rue du 24 Août, 1

MAXIMILIEN DE BAILLET LATOUR ET LE RÉGIMENT DES DRAGONS DE LATOUR

L’existence du château de Latour est pour la première fois mentionnée en 1066 par une charte. L’histoire de cette demeure est aujourd’hui obscure. Plusieurs fois assiégé, l’ancien château des Baillets-Latour est vendu en 1659 par François de Créhange à Mathieu Baillet. Le 17 avril 1794, il est réduit à l’état de masure par les troupes françaises. Depuis cet épisode, le château de Latour a fait l’objet de plusieurs restaurations. Aujourd’hui, il présente un plan quadrilatère ouvert au sud sur une terrasse et en contrebas sur un jardin. L’aile est a été totalement détruite.

La personnalité de Maximilien de Baillet-Latour vous sera présentée. Né à Latour le 14 décembre 1737, il est l’un des membres illustres de la famille. En 1757, le régiment des Dragons verts du prince de Ligne est placé sous le commandement du comte Maximilien de Baillet-Latour. Le régiment prend alors le nom de son chef : le régiment des Dragons de Latour. Cette armée est alors composée de jeunes soldats qui se battront pour l’empereur autrichien et participeront à plusieurs batailles comme celle de Kollin en Tchéquie. Après la mort de Maximilien Baillet-Latour, le domaine de l’ancien comté est morcelé et le château tombe en ruine.

• Organisation : Château de Latour.• Ouverture : dim. de 10h30 à 19h.• Visite guidée : dim. à 11h par groupe de 10 visiteurs max. (durée : 30 min.).• Animation : pour les enfants, jeux, château gonflable et construction de maquettes.• Renseignements : 063/57 83 52 (du lun. au ven. de 6h30 à 22h) ou par courriel

à [email protected].• Site Internet : www.chateaudelatour.be

Latour Rue Baillet-Latour, 24

L’HISTOIRE DE LA FAMILLE BAILLET-LATOUR À L’ÉGLISE SAINT-MARTIN

Les Baillet-Latour sont les derniers seigneurs du village de Latour. Arrivés en 1652, ils y resteront jusqu’en 1794. Les premiers membres de cette

VIRTON/Virton. Moulin Naisse. Cliché G. Focant © SPW.

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P R O V I N C E D E N A M U R

Andenne

Anhée

Assesse

Couvin

Dinant

Doische

Éghezée

Gembloux

Sombreffe

Gesves

Hamois

Hastière

Onhaye

Havelange

Jemeppe-sur-Sambre

La Bruyère

Namur

Floreffe

Cerfontaine

Beauraing

Rochefort

Ohey

Walcourt

Yvoir

Profondeville

Sambreville

Ciney

Fernelmont

Somme-Leuze

Fosses-la-Ville

Philippeville

Mettet

Florennes

Viroinval

Houyet

Gedinne

Bièvre

Vresse-sur-Semois

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J E M E P P E - S U R - S A M B R E

L A B R U Y È R E

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S O M B R E F F E

V I R O I N V A L

V R E S S E - S U R - S E M O I S

W A L C O U R T

HASTIÈRE/Hastière-par-Delà.Manoir d'Henry et de Juliette Carton de Wiart.

© C. Aubry.

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A N D E N N E

Andenne Rue Charles Lapierre, 29

SPÉCIALISTES DE LA CÉRAMIQUE : ARTHUR CRACO, LÉON TOMBU, BERNARD LAMMENS…

Venez à la rencontre des plus grands experts de la céramique.

Léon Tombu (1866-1958) vous invite à un goûter inédit dans sa magnifique demeure. Curieux de sa ville et de son passé, il a fait d’importantes décou-vertes archéologiques à Andenelle. Il est très vite devenu un spécialiste incontournable de l’histoire de la céramique d’Andenne et de Huy. Ses centres d’intérêt et ses compétences étaient nombreux et diversifiés : membre de la Commission des Monuments et Sites, fondateur du musée de la Céramique et du Cercle artistique « L’Essor » à Huy, professeur de dessin, apiculteur, auteur, etc.

Arthur Craco (1869-1955) est l’un des plus grands experts du musée de la Céramique d’Andenne bien qu’il soit un sculpteur bruxellois. Également céramiste, Arthur Craco est l’initiateur du renouveau de la céramique artistique à Andenne au 20e s. Reconnu comme l’un des grands céramistes de l’Art nouveau, Craco se rend régulièrement de Bruxelles à Andenne dès les années 1910 jusqu’à la fin des années 1940. Craco lui-même vous donne rendez-vous pour une visite VIP à la rencontre de quelques-unes de ses créations parmi ses 200 réalisations conservées au musée : gravures, sculptures, moules, dessins, estampes, etc. Artiste caustique à l’univers unique voire déjanté, Arthur Craco est aussi l’auteur de plusieurs fontaines en grès égayant différents espaces publics andennais. Récemment res-taurée, la fontaine aux faisans a regagné depuis peu la place du Chapitre.

Bernard Lammens est également une figure marquante de l’histoire de la céramique à Andenne. Actif de 1806 à 1823, il est sans doute parmi les premiers dans nos régions à avoir utilisé la technique de la décoration par impression. L’atout de ce procédé était de permettre la reproduction d’un décor monochrome avec un gain de temps considérable. Son service dit « aux châteaux », daté de 1816, orné de vues tirées de l’ouvrage de Pierre-Lambert de Saumery « Les Délices du Païs de Liège », en est un remarquable exemple. Une rencontre-échange autour de ce faïencier andennais vous est proposée en compagnie de l’un de ses descendants.

• Organisation : Musée de la Céramique et Li Royal Cercle wallon andennais.• Ouverture : sam. et dim. de 10h à 18h.• Visites guidées : sam. à 15h (Lammens), 15h30 (Tombu) et 16h (Craco) et dim.

à 15h (Tombu), 15h30 (Craco), 16h (Tombu) et 16h30 (Craco) par groupe de 15 visiteurs max. (durée : 1h).

• Renseignements : 085/84 41 81 (du lun. au ven. de 8h30 à 16h30 et sam. et dim. de 10h à 18h) ou par courriel à [email protected].

• Site Internet : www.ceramandenne.be

DE PLUS….

Toujours à Andenne, exposition « Andenne, sur un air de quelques notes de musique », Office du Tourisme de la Ville d’Andenne, place des Tilleuls, 48, sam. et dim. de 10h à 18h.

Vous êtes invités à partir à la découverte des musiciens dont la carrière a marqué l’histoire de l’entité d’Andenne. Laissez-vous bercer par la musique qui résonne encore au sein de ces lieux de mémoire et venez découvrir des instruments uniques comme des sifflets en céramique.

• Organisation : Office du Tourisme de la Ville d’Andenne.• Renseignements : 085/84 96 40 (du lun. au ven. de 9h à 17h) ou par courriel à

[email protected].• Site Internet : www.andennetourisme.be

Sclayn Rue Fond des Vaux, 339d

LE PLUS VIEIL ANCÊTRE DES BELGES : L’ENFANT DE SCLAYN

Située sur la rive droite de la Meuse, la grotte de Scladina a été découverte en 1971 par les spéléologues du Cercle archéologique Sclaynois. Jusqu’en 1977, se déroulent les premières fouilles durant lesquelles sont mis au jour des outils taillés et des vestiges du paléolithique moyen. Aujourd’hui, la grotte est classée comme site archéologique exceptionnel de Wallonie. Un musée abrite de nombreux vestiges ainsi que des expositions temporaires.

En 1993, les archéologues découvrent la mâchoire d’un enfant qu’ils appel-leront « l’enfant de Sclayn ». Cette découverte demeure significative car il s’agit des restes osseux néandertaliens les plus anciens révélés sur le territoire depuis la fin du 19e s. Les archéologues et paléoanthropologues tentent, encore aujourd’hui, de décoder l’histoire de cet individu ainsi que les raisons de son décès et de sa présence dans la grotte. Âge, sexe,

A N D E N N E

Andenne Place du Chapitre

QUAND L’ARCHITECTE LAURENT-BENOÎT DEWEZ ŒUVRAIT À LA GRANDEUR DE LA COLLÉGIALE SAINTE-BEGGE

À la fin du 7e s., la ville d’Andenne s’est formée autour d’une abbaye méro-vingienne fondée par sainte Begge, la trisaïeule de Charlemagne. Vers 692, ce lieu comportait deux quartiers distincts et sept églises. Au 11e s., le monastère se transforme en un chapitre séculier composé de 30 chanoi-nesses, issues principalement de l’aristocratie, et de dix chanoines. En 1764, les sept églises sont partiellement détruites. L’impératrice Marie-Thérèse d’Autriche donne son accord au chapitre pour remplacer ces édifices par un seul et grand sanctuaire : la collégiale Sainte-Begge. Cette lourde tâche est confiée à l’architecte Laurent-Benoît Dewez. Les travaux débutent vers 1770 et se terminent vers 1775. Aujourd’hui, la collégiale se présente sous la forme d’un bâtiment de calcaire comportant trois nefs de cinq travées, un haut transept saillant terminé par des absides à trois pans et un long chœur de trois travées droites. Cet édifice n’aurait pu voir le jour sans les préceptes esthétiques et philosophiques de plusieurs membres du chapitre tels que la doyenne et comtesse Catherine de Hoensbroeck ou encore le comte d’Argenteau. La collégiale conserve aujourd’hui le tombeau de sainte Begge ainsi qu’un important mobilier liturgique (stalles du 17e s., confessionnaux, chaire de vérité du 18e s., etc.). Situé dans la collégiale, un musée comporte une importante collection de textiles, de manuscrits, d’imprimés, d’orfèvreries telles que la châsse Renaissance de sainte Begge et de nombreuses porcelaines religieuses d’Andenne.

• Organisation : Musée et trésor de la collégiale Sainte-Begge d’Andenne.• Ouverture : sam. de 10h à 18h et dim. de 14h à 18h.• Visites guidées : sam. à 10h, 12h, 14h, 16h et 18h et dim. à 14h et 16h par

groupe de 20 visiteurs max. (durée : 1h15).• Renseignements : 0471/56 95 04 (de 17h à 20h) ou par courriel à

[email protected].

ANDENNE/Andenne. Collégiale Sainte-Begge.Cliché G. Focant © SPW.

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travaux d’aménagement dans le respect du style du 16e s. Depuis sa mort en 1920, la propriété est restée dans la famille Vaxelaire reconnue pour son esprit entrepreneurial dans le secteur de la grande distribution. Pour ces Journées du Patrimoine, le public découvrira l’histoire de la demeure familiale des Vaxelaire à travers la visite du château et de ses vignobles.

• Organisation : Propriétaire privé.• Ouverture : sam. et dim. de 10h à 12h30 et de 13h à 17h30.• Renseignements : 02/218 54 66 (mar. et jeu. de 9h à 12h).• Site Internet : www.chateaudebioul.com

Denée Rue de Maredsous, 11

LE PÈRE ADELBERT GRESNICHT : ARTISTE-PEINTRE, SCULPTEUR, MÉDAILLEUR ET MUSICIEN

Située au sommet d’une colline, l’abbaye de Maredsous est fondée le 15 novembre 1872 par les moines bénédictins du monastère de Beuron et grâce au soutien de la famille Desclée. Cette dernière a, en effet, donné ses terres et assuré financièrement la construction des bâtiments qui sont l’œuvre de l’architecte Jean-Baptiste Béthune. Aujourd’hui, l’abbaye se présente sous la forme d’un imposant ensemble néogothique en un bel appareil de calcaire. Elle est composée, d’une part, de bâtiments claustraux et, d’autre part, d’une vaste église dont l’intérieur a été réaménagé par les architectes R. Bastin et G. Van Oost.

Le père Adelbert Gresnicht (1877-1956) est incontestablement l’artiste de l’abbaye de Maredsous qui a exercé ses dons au service de l’Église aussi bien en Belgique qu’à l’étranger. De 1913 à 1922, il décore entièrement l’église du monastère de Sao Bento à Sao Paolo. De 1922 à 1926, il séjourne à New York pour réaliser la décoration de l’église Saint-Anselme. Enfin, de 1926 à 1933, il part pour la Chine afin de créer de nombreux projets d’architecture.

Une exposition vous révélera la personnalité et les œuvres du père Adelbert Gresnicht, artiste polyvalent au service de l’Église et de sa communauté.

• Organisation : Abbaye de Maredsous asbl.• Ouverture : sam. et dim. de 10h à 18h.• Visites guidées : sam. et dim. à 14h par groupe de 15 visiteurs max. (durée :

1h30).• Renseignements : 082/69 82 84 (du lun. au dim. de 9h à 18h) ou par courriel à

[email protected].• Site Internet : www.tourisme.maredous.com

Sosoye Rue des Laidmonts, 9

HILDEBRAND ET CÉCILE DE HEMPTINNE : FRÈRE ET SŒUR, BÂTISSEURS DE L’ABBAYE DE MAREDRET

La fondation de l’abbaye de Maredret s’inscrit dans le renouveau monas-tique du 19e s. Sous l’impulsion d’Agnès de Hemptinne, naît le projet d’établir une Fondation de sœurs bénédictines. La première pierre fut posée en 1891 sur un terrain offert par la famille Desclée. Située sur l’une des collines surplombant la vallée de la Molignée et le village de Maredret, la construction de cet ensemble néogothique a été possible grâce au financement de la famille de Hemptinne. L’église abbatiale, à l’acoustique exceptionnelle, a été bâtie par l’architecte gantois Auguste Van Assche.

génétique, etc. sont autant de thématiques soulevées par les analyses sophistiquées qui font de cet enfant néandertalien l’un des fossiles humains les plus étudiés. En compagnie d’archéologues, découvrez le bilan de 20 années de recherches contribuant à une meilleure connaissance du plus ancien ancêtre des Belges âgé d’environ 100.000 ans.

• Organisation : Centre archéologique de la grotte Scladina.• Ouverture : dim. de 10h à 18h.• Visites guidées : dim. toutes les heures par groupe de 50 visiteurs max. (durée :

1h).• Renseignements : 081/58 29 58 (du lun. au ven. de 8h30 à 16h) ou par courriel

à [email protected].• Site Internet : www.scladina.be

A N H É E

Bioul Place Vaxelaire, 1

DES GRANDS MAGASINS VAXELAIRE À LA VIGNE DU CHÂTEAU DE BIOUL

À partir du 13e s., le château de Bioul devient le siège d'une importante seigneurie du comté de Namur. Au fil des siècles, le bâtiment est plusieurs fois détruit et reconstruit. En 1776, la famille Moreau restaure entièrement l'édifice qui sera vendu, en 1870, aux Moretus Plantin, imprimeurs de la ville d'Anvers. Aujourd'hui, le château est un vaste ensemble composé, d'une part, d'une basse-cour du 18e s. et, d'autre part, d'une résidence au plan en forme de U. La tour Guimaud, datée de 1523, est la partie la plus ancienne du château.

La famille Vaxelaire est originaire de Wiesembach en Lorraine. François Vaxelaire arrive en Belgique en 1860. Il y fonde les grands magasins « Au Bon Marché » qui deviendront par la suite « Au Bon Marché – chez Vaxelaire-Claes ». En 1896, il achète le domaine de Bioul et entreprend de grands

ANDENNE/Sclayn. Croquis enfant de Sclayn. R. Hausman © Archéologie Andennaise.

ANHÉE/Bioul. Château de Bioul.© R. Vaxelaire.

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A N H É E - A S S E S S E

Le château-ferme de Courrière, imposant quadrilatère de grès et de calcaire, a été construit en 1622 pour le marchand et maître de forges Jean Muller. Classé en 1950, l’ensemble est agencé autour de deux cours intérieures séparées par une galerie de style Renaissance surmontée d’un clocheton. Acquis en 1987 par la Fédération des Scouts Baden-Powell de Belgique, le château est sauvé de la ruine. Les phases de rénovation se poursuivent depuis 1991 et ont permis de mettre au jour la partie castrale. L’édifice accueille aujourd’hui un centre de formation et un lieu de tourisme social.

Jean Muller ressuscite le temps d’un week-end et nous ouvre les portes de son château. Au cours d’une visite, il expliquera au public la manière dont sa puissance et sa richesse lui ont permis de nous léguer un édifice aussi remarquable. Il reviendra sur sa propre existence et son besoin de défense lorsqu’il bâtit le château. Il voyagera également dans le temps afin de vous présenter, d’un œil amusé, les propriétaires qui l’ont succédé et leur impact sur l’aménagement du site.

• Organisation : Les Scouts asbl et château de Courrière.• Ouverture : sam. et dim. de 10h à 18h.• Visites guidées : sam. et dim. de 10h à 17h toutes les heures par groupe de

30 visiteurs max. (durée : 45 min.).• Renseignements : 02/508 12 00 (du lun. au ven. de 9h à 17h).• Site Internet : www.chateaudecourriere.be

Crupet Rue Basse, 18

LE DONJON MÉDIÉVAL DE CRUPET SAUVÉ PAR ADRIEN BLOMME

Situé en contrebas du village de Crupet, se dresse un imposant donjon trapu daté de la première moitié du 13e s. Cette construction au plan barlong est surmontée d’un étage postérieur à encorbellement et flanquée d’une tour d’angle à poivrière. En 1924, alors que l’édifice menaçait de s’effondrer, il est racheté par l’architecte Adrien Blomme (1878-1940). Élève de Victor Horta, il est l’auteur de nombreux bâtiments bruxellois tels que la gare du Midi, le cinéma Métropole ou encore la brasserie Wielemans. Tombé sous le charme du vieux donjon, il a entrepris les travaux nécessaires à sa sauvegarde et a ajouté une extension dans un style qui respecte et s’intègre parfaitement à l’ensemble afin d’y établir sa seconde résidence.

• Organisation : Office communal du Tourisme d’Assesse.• Visites guidées : sam. et dim. à 10h30, 14h et 16h par groupe de 60 visiteurs

max. (durée : 1h).• Renseignements : 083/66 85 78 (du lun. au ven. de 9h30 à 16h30) ou par

courriel à [email protected].• Site Internet : www.assessetourisme.be

Maillen Rue Arche

LE CHÂTEAU-FERME D’ARCHE ET LE SOUVENIR DU BON BARON DE WOELMONT

Situé en pleine campagne, le château-ferme d’Arche est un vaste ensemble fortifié en calcaire du début du 17e s., jadis défendu par des douves. Ancien fief de Poilvache, cette demeure appartenait, au milieu du 16e s., à la famille Crehen. Durant le premier tiers du 17e s., elle devient la propriété des Quarré jusqu’à la fin de l’Ancien Régime. Aujourd’hui, le château-ferme se

La grande connivence spirituelle et artistique qui a uni Félix de Hemptinne (1849-1913), dénommé Dom Hildebrand, à sa sœur cadette Agnès (1870-1948), appelée mère Cécile, est à l’origine de la construction de l’abbaye de Maredret. Dom Hildebrand, l’un des moines fondateurs de l’abbaye de Maredsous (1872), a été initié à la pratique architecturale par Jean-Baptiste Béthune. Élu abbé de Maredsous en 1890, il est également nommé abbé de Saint-Anselme à Rome et premier abbé primat de la Confédération des congrégations bénédictines en 1893. Dom Hildebrand dressera les plans de l’abbaye de Maredret dont mère Cécile sera la première abbesse à partir de 1900. Malgré ses importantes responsabilités, Dom Hildebrand sera souvent présent sur le chantier de l’abbaye afin d’y surveiller les travaux. Mère Cécile s’impliquera elle aussi dans ces travaux et plus précisément dans la décoration de l’abbaye et de l’église abbatiale.

Pour ces Journées du Patrimoine, la crypte, qui n’a plus été ouverte depuis 20 ans, sera accessible pour la première fois au public.

• Organisation : Les Amis de l’abbaye de Maredret.• Ouverture : sam. et dim. de 9h à 18h.• Visites guidées : sam. et dim. en continu par groupe de 50 visiteurs max.

(durée : 1h).• Animation : présentation en continu d’un diaporama commenté sur la fondation

de l’abbaye de Maredret.• Renseignements : 082/69 90 93 (du lun. au dim. de 9h à 18h) ou par courriel à

[email protected].• Site Internet : www.maredret.be

A S S E S S E

Courrière Rue Bâtis de Carère, 6

JEAN MULLER, MAÎTRE DE FORGES À COURRIÈRE

ASSESSE/Courrière. Château de Courrière.Cliché G. Focant © SPW.

ANHÉE/Sosoye. Abbaye de Maredret. © Y. Van Cranenbroeck.

ASSESSE/Maillen. Château-ferme d'Arche. © Château-ferme d'Arche.

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quadrangulaire pour devenir une somptueuse demeure de style néo-classique dont la cour d’honneur est bordée d’une dépendance et d’une ferme clôturée. Le château est classé en 1992 de même que son parc, ses potagers, ses prairies et la ferme de la Motte. Résidence de la famille d’Omalius, cette demeure a hébergé Jean-Baptiste d’Omalius de Halloy (1783-1875), connu pour être le fondateur de la géologie moderne et un homme aux nombreuses responsabilités. Il était, en effet, à la fois maire, gouverneur de la Province de Namur, conseiller d’État et sénateur. Il a également mené de nombreux travaux scientifiques et s’est intéressé à des domaines aussi variés que la minéralogie, la vaccination, l’enseigne-ment, la statistique ou encore l’ethnographie. Datée de la fin du 18e s., la grange du château accueillera une exposition sur l’histoire du domaine et Jean-Baptiste d’Omalius de Halloy.

• Organisation : Centre culturel de Ciney, Office du Tourisme de Ciney et Ville de Ciney.

• Ouverture : sam. et dim. de 14h à 17h.• Visites guidées : sam. et dim. à 14h et 16h par groupe de 30 visiteurs max.

(durée : 1h).• Renseignements : 083/21 65 65 ou 083/75 01 15 (du lun. au ven. de 9h à 17h)

ou par courriel à [email protected].• Site Internet : www.ciney.be

C O U V I N

Mariembourg Rue d’Arschot, 17

MARIEMBOURG : HISTOIRE D’UNE VILLE À TRAVERS SES PERSONNALITÉS

Situé en plein cœur historique, l’Arsenal, bâti en 1819, est un long bâtiment présentant un niveau en moellons assisés de calcaire. À proximité, la maison du gouverneur, construite dans les mêmes matériaux, est ainsi dénommée en souvenir du responsable des autorités de la place forte qui habitait dans cette demeure au 17e s. Témoins du passé militaire de la ville, ces deux lieux accueilleront chacun une exposition retraçant l’histoire de Mariembourg et de ses illustres personnalités : l’une par le biais de poupées costumées, l’autre par l’intermédiaire de documents d’époque, d’illustrations ou encore de maquettes. Vous découvrirez, entre autres, les personnalités de Marie de Hongrie et de Charles Darche. Marie de Hongrie (1505-1558), sœur de Charles-Quint, a pour mission de trouver un lieu propice à l’édification d’une forteresse. Son choix se porte sur les terres de Vérofles. Elle confie cette lourde tâche aux architectes Donato Boni di Pellizuolli et Jacques Du

présente sous la forme d’un quadrilatère cantonné de quatre tours circu-laires reliées entre-elles, à l’est, par des murailles. L’entrée est défendue par un pont-levis qui donne accès à la cour de la ferme.

Au 19e s., le baron Léopold de Woelmont était propriétaire du château d’Arche. En 1895, il devient le bourgmestre de Maillen et fait preuve de générosité envers les pauvres de sa commune. Chaque année, il accueillait les enfants du village pour leur offrir des cadeaux. Sa bienveillance reste encore aujourd’hui gravée dans toutes les mémoires. La personnalité et la générosité du baron Léopold de Woelmont seront mises en exergue lors des visites guidées.

• Organisation : Office communal du Tourisme d’Assesse en collaboration avec les propriétaires privés.

• Ouverture : dim. de 10h à 18h.• Visites guidées : dim. à 10h30, 14h et 16h par groupe de 60 visiteurs max.

(durée : 1h).• Renseignements : 083/66 85 78 (du lun. au ven. de 9h30 à 16h30) ou par

courriel à [email protected].• Site Internet : www.assessetourisme.be

Maillen Rue Ivoy

L’ÉGLISE SAINT-MARTIN D’IVOY ET LA PRINCESSE CLÉMENTINE NAPOLÉON

Entourée d’un cimetière, l’église Saint-Martin d’Yvoy est un monument roman construit essentiellement en moellons de grès. Ce lieu de culte est composé d’une nef de trois travées, d’un collatéral nord, d’un chœur à chevet plat flanqué d’une sacristie ainsi que d’une tour à l’ouest. Cette église contient un important mobilier liturgique, une tombe mérovingienne ainsi qu’une détrempe du 15e s. récemment restaurée et mise au jour lors de fouilles en 1993.

De 1910 jusqu’aux années 1950, la princesse Clémentine Napoléon, fille cadette du roi Léopold II, résidait à deux pas de l’église, au château de Ronchinne. Le dimanche, elle venait entendre la messe accompagnée de sa famille. Elle avait d’ailleurs sa propre loge qui a aujourd’hui disparu.

• Organisation : Office communal du Tourisme d’Assesse.• Ouverture : sam. et dim. de 10h à 12h et de 13h à 18h.• Visites guidées : sam. et dim. sur demande par groupe de 20 visiteurs max.

(durée : 30 min.).• Renseignements : 083/66 85 78 (du lun. au ven. de 9h30 à 16h30) ou par

courriel à [email protected].• Site Internet : www.assessetourisme.be

C I N E Y

Braibant Château de Halloy

SUR LES TRACES DE JEAN-BAPTISTE D’OMALIUS DE HALLOY AU CHÂTEAU DE HALLOY

Situé dans un bel écrin de verdure à proximité du Bocq, le domaine du château de Halloy vous accueille pour découvrir l’un de ses illustres occu-pants : Jean-Baptiste d’Omalius de Halloy.

Le château de Halloy a connu de nombreuses transformations du 16e au 20e s. Au cours de son histoire, il s’est développé à partir d’un petit bâtiment

CINEY/Braibant. Château de Halloy. Cliché P. Decorte © Centre Culturel Ciney.

COUVIN/Mariembourg. Arsenal.Cliché A. Lambotte © Amande.

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C O U V I N - D I N A N T

D I N A N T

Bouvignes Rue Richier, 58

LE CHÂTEAU DE BOUVIGNES-SUR-MEUSE ET LE LIEUTENANT CHARLES DE GAULLE

Dès 1666, les chanoinesses de Saint-Sépulcre font bâtir un couvent composé de deux corps pour dispenser leur enseignement jusqu’en 1796. Un an plus tard, Antoine-François Amand, maître de forges, acquiert le château et le transforme en résidence privée. Vers 1820, l’architecte Duckers adapte la physionomie du château au goût de l’époque. Au-jourd’hui, cette bâtisse est composée, d’une part, d’un corps principal harpé en briques et pierre calcaire et, d’autre part, d’une seconde aile plus basse édifiée dans les mêmes matériaux que la première. À l’inté-rieur, les murs du fumoir sont décorés de papiers peints produits par la manufacture de Joseph Dufour à Mâcon. Ce panoramique relate la décou-verte des îles du Pacifique par les capitaines James Cook, La Pérouse et Bougainville au 18e s. Lors de la Première Guerre mondiale, Madame Ludovic Amand de Mediéta aménage, à l’intérieur du château, un hôpital de campagne où fut soigné le lieutenant Charles de Gaulle blessé au pont de Dinant le 15 août 1914.

• Organisation : Maison du Patrimoine médiéval mosan.• Départ : maison du Patrimoine médiéval mosan, place de Baillage, 16.• Visites guidées : sam. et dim. à 10h, 11h, 12h, 14h, 15h et 16h par groupe de

20 visiteurs max. (durée : 45 min.).• Renseignements : 082/22 36 16 (du lun. au ven. de 10h à 18h) ou par courriel à

[email protected].• Site Internet : www.mpmm.be

Dinant Place reine Astrid, 1

LES INTERVENTIONS DE JEAN-BAPTISTE BÉTHUNE À LA COLLÉGIALE NOTRE-DAME

Dressé au pied de la haute falaise rocheuse, la collégiale Notre-Dame est un vaste édifice de pierre calcaire couronné d’ardoises et précédé de deux tours en façade. Elle comporte une nef de cinq travées, un transept et un chœur aux pans coupés. Durant le dernier quart du 19e s., une vaste campagne de restauration a profondément modifié l’aspect général de l’ancienne collégiale Notre-Dame. L’architecte et décorateur Jean-Baptiste Béthune est chargé de l’aménagement intérieur tandis que l’extérieur est confié à l’architecte Auguste Van Assche. Initié par Welby Pugin, promoteur du néogothique en Angleterre, Béthune est convaincu que l’art chrétien ne peut trouver son modèle que dans le gothique du 13e s. C’est dans cet esprit qu’il fonde, à Gand, la Société de Saint-Luc puis l’école du même nom chargée d’assurer, aux architectes, une formation authentiquement chrétienne dans l’esprit du Moyen Âge. L’intervention des deux architectes à la collégiale de Dinant avait pour objectif de rendre à l’édifice son aspect d’origine. Le mobilier baroque est remplacé par un autre, à la grammaire gothique comme des arcs brisés, des pinacles, etc. Si certains éléments (chemin de croix, confessionnaux) manquent quelque peu de caractère, le retable de l’autel majeur et la grande verrière du transept sud s’imposent dans l’édifice par leur éclat et leur majesté. La visite de la collégiale mettra en évidence les aménagements néogothiques en les resituant dans le grand débat de l’art chrétien et de l’unité du style du 19e s.

Brœucq. Au terme des travaux, la forteresse présente un plan en forme de tétragone d’environ 270 sur 300 m et est entourée d’un fossé. Cette place forte portera le nom de l’actuelle cité, Mariembourg. Sous le règne de Louis XVI, Charles Darche, maître de forges à Mariembourg et député du Tiers-État, présente, aux réunions des États-Généraux, les fameux « cahiers de doléances ». Lors de la Révolution française, la ville de Mariembourg devient avant-poste national. Le 3 septembre 1791, Charles Darche est élu secrétaire à l’Assemblée nationale qui présente la première Constitution française à Louis XVI.

Le public est également invité à participer à des balades contées à la décou-verte des monuments phares de l’entité de Mariembourg.

• Organisation : Centre culturel Christian Colle, Réseau des bibliothèques communales de Couvin, Cercle d’Histoire, Syndicat d’Initiative de Mariembourg et Office du Tourisme de Couvin.

• Ouverture : sam. et dim. de 10h à 12h et de 14h à 18h.• Départ : rue d’Arschot, 17.• Visites guidées : sam. à 10h30 et dim. à 14h30 par groupe de 10 visiteurs max.

(durée : 1h30).• Animation : pour les enfants, histoires et lecture de textes sur l'Histoire par la

bibliothèque, toutes les heures par groupe de 10 enfants max.• Renseignements : 060/34 59 56 (du lun. au ven. de 9h à 16h) ou par courriel à

[email protected].• Site Internet : www.ccccc.be

Pesche Place Saint-Hubert

LA MAISON DU BAILLI TOUSSAINT ROBAULX, SON HISTOIRE ET SES PROPRIÉTAIRES AU FIL DES SIÈCLES

La maison du Bailli est une construction rectangulaire en moellons de cal-caire. Construite au-dessus de caves voûtées, elle présente deux niveaux séparés par un gros cordon et est également couronnée d’une haute bâtière d’ardoises à croupes surmontée d’un clocheton octogonal. La maison du Bailli a probablement été bâtie par Toussaint Robaulx, bailli de Pesche de 1574 à 1618. Construite vers 1609, cette demeure appartient à la famille Robaulx jusqu’à la Révolution française. En 1854, la propriété est vendue à l’Administration communale de Pesche pour abriter l’hôtel de Ville, son secrétariat ainsi qu’une école.

Au sein de la maison du Bailli, le public revivra l’histoire des habitants de cette maison à travers des maquettes et des poupées costumées. Un circuit, orga-nisé au départ de cette demeure, vous fera découvrir les monuments cultes de l’entité tels que l’église Saint-Hubert, la ferme de la Basse-Cour, la chapelle Notre-Dame de Bonne-Pensée et biens d’autres édifices.

• Organisation : Centre culturel Christian Colle, Cercle d'Histoire et Office du Tourisme de Couvin.

• Ouverture : sam. de 14h à 18h et dim. de 10h à 19h.• Départ : place Saint-Hubert.• Visites guidées : sam. et dim. à 14h30 par groupe de 70 visiteurs max. (durée : 1h45).• Animation : pour les enfants, quizz et animation autour de l’architecture.• Renseignements : 060/34 59 56 ou 060/34 52 56 (du lun. au mar. de 9h à 16h)

ou par courriel à [email protected].• Site Internet : www.ccccc.be

COUVIN/Pesche. Maison du Bailli. Cliché A. Lambotte © Amande.

DINANT/Bouvignes. Château de Bouvignes-sur-Meuse. © Destexhe.

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inventeur et des instruments rares comme le gigantesque saxophone contrebasse. L’univers patamusical de Max Vandervorst, luthier sauvage et patamusicien, vous sera également présenté. Une version allégée du « Voyage en Pataphonie » sera proposée au visiteur qui pourra s’immerger dans un monde musical qu’aurait apprécié, sans nul doute, Adolphe Sax.

• Organisation : Centre culturel régional de Dinant.• Ouverture : sam. et dim. de 10h à 17h.• Visites guidées : sam. et dim. à 10h30, 14h et 16h par groupe de 20 visiteurs

max. (durée : 1h).• Renseignements : 082/21 39 39 (du lun. au ven. de 8h30 à 17h) ou 0475/83 67 95

(sam. et dim. de 10h à 17h) ou par courriel à [email protected].• Site Internet : www.dinant.be

Dinant Rue Grande, 112

L’HÔTEL DE VILLE DE DINANT ET BALADE AUTOUR DES ARTISTES DINANTAIS

Au cours de son histoire, la Ville de Dinant eut au moins quatre hôtels de Ville. La troisième maison communale fut aménagée en 1783 dans une des anciennes demeures que s’approprièrent les Dinantais lorsque l’évêque Joseph Fernand de Bavière mourut criblé de dettes. Dénommé Régence, ce château fut incendié par les Allemands en août 1914. Sa reconstruction, relativement fidèle à la construction originelle, fut menée entre 1924 et 1925 par les architectes Monaert et Petit. Aujourd’hui, l’édifice se compose de deux ailes de deux niveaux dans l’angle desquelles se niche, en oblique, l’entrée monumentale en pierre de taille. Le long de la Meuse, la façade a été reconstruite à l’identique, à l’exception de la toiture originelle à la Mansart qui a été substituée par une bâtière à croupes. L’hôtel de Ville actuel abrite plusieurs œuvres d’art de grande qualité dont des paysages mosans de Stanfield, Kindermans, Hagemans, etc.

Venez découvrir l’histoire et les trésors que renferme l’hôtel de Ville. Une balade-découverte vous est également proposée à la rencontre des per-sonnages de renom qui ont marqué l’entité de Dinant ou qui ont rayonné au-delà des frontières du pays tels Antoine Wiertz, Adolphe Sax, Joachim Patenier, Édouard Dupont, Édouard Frankinet, le père Pire, Charles balbour, Édouard Laborne ou encore Benjamin Devigne.

• Organisation : Ville de Dinant et Espère en mieulx asbl.• Départ : hôtel de Ville, rue Grande, 112.• Visites guidées : sam. et dim. à 14h par groupe de 30 visiteurs max. (durée : 2h).• Renseignements : 0477/38 36 73 ou 0478/30 92 00 (du lun. au dim. de 9h à 18h).• Site Internet : www.dinant.be

Dinant Rue Adolphe Sax, 37

SUR LES PAS D’ADOLPHE SAX…

Dinant, la cité du cuivre, a vu naître, il y a 198 ans, un inventeur hors du commun, Adolphe Sax. Ce dernier a marqué le paysage musical en créant une dernière famille complète d’instruments. Depuis sa création, le saxo-phone a fait du chemin. En effet, les jazzmen se sont approprié l’instrument cuivré pour en faire un de leur mode d’expression privilégié. La pop le met à l’honneur régulièrement et les classiques s’y sont intéressé dès sa création.

Lors du week-end patrimonial, vous êtes conviés à partir sur les pas d’Adolphe Sax qui a marqué profondément l’histoire de la cité. Un circuit libre ou guidé vous est proposé passant par sa maison natale située rue Neuve. Cette demeure, détruite pendant la guerre, a été réhabilitée et peut aujourd’hui se visiter librement. L’espace a été réaménagé afin que chacun puisse découvrir le parcours atypique et extraordinaire de l’inventeur wallon grâce à des extraits sonores, des illustrations et des reproductions de ses brevets. Vous pourrez également vous rendre à l’espace Sax dédié au génial inventeur et devant les saxophones géants qui s’inscrivent dans le cadre de l’exposition urbaine « Art on Sax ». Enfin, vous terminerez le parcours par la visite de l’hôtel de Ville (voir ci-dessus) où vous y admirerez le portrait d’Adolphe Sax.

• Organisation : Association internationale Adolphe Sax.• Ouvertures : la maison de Monsieur Sax, rue Sax, 37, sam. et dim. de 9h à 19h ;

le portrait d’Adolphe Sax, hôtel de Ville, sam. et dim. de 12h à 17h.• Départ : rue Adolphe Sax, 37• Animations :

- animations musicales par le Ready Jazz Band, espace Sax, sam. à 14h ; - animations musicales par Sea, Sax and Sun, espace Sax, dim. à 14h.

• Renseignements : 082/21 39 39 (du lun. au ven. de 8h30 à 12h et de 13h à 17h).• Site Internet : www.dinant.be

• Organisation : Fabrique d’église collégiale Notre-Dame de Dinant.• Ouverture : sam. et dim. de 9h à 19h.• Visites guidées : sam. à 10h et 14h et dim. à 10h, 14h et 16h par groupe de

50 visiteurs max. (durée : 1h).• Renseignements : 0475/28 93 84 ou 082/22 53 99 (de 8h à 19h) ou par

courriel à [email protected].

Dinant Rue Grande, 37

PIERRE THÉVENET : UN POST-IMPRESSIONNISTE EN PAYS MOSAN

À travers une exposition, un hommage tout particulier sera rendu à l’artiste-peintre post-impressionniste Pierre Thévenet (1870-1937). En 1920, à l’âge de 50 ans, Pierre Thévenet abandonne son emploi de libraire pour se consacrer à temps plein à la peinture. Jusqu’à son décès en 1937, il séjourne l’été à Dinant, plus précisément à Anseremme. À travers sa pein-ture, cet artiste exprime sa fascination pour les bords du fleuve, les reflets du rocher Bayard et des rivages dans l’eau. Ses toiles sont marquées par des touches vibrantes de couleurs vives. Au cours de sa carrière, il produira de nombreuses aquarelles et peintures à l’huile.

• Organisation : Centre culturel régional de Dinant.• Ouverture : sam. et dim. de 10h à 18h.• Visites guidées : sam. et dim. à 11h, 14h et 16h par groupe de 20 visiteurs max.

(durée : 1h).• Renseignements : 082/21 39 39 (du lun. au ven. de 8h30 à 17h) ou 0475/83 67 95

(sam. et dim. de 10h à 18h) ou par courriel à [email protected].• Site Internet : www.dinant.be

Dinant Rue En Rhée, 51

LA MAISON DE LA PATAPHONIE ET LE GÉNIAL INVENTEUR ADOLPHE SAX

La maison de la Pataphonie a élu domicile dans la plus ancienne demeure dinantaise datée des 15e et 16e s. et située à quelques pas de la collégiale de Dinant (voir p. 108). Dans un lieu de découverte et de créations sonores, où les objets du quotidien transformés en instruments de musique retrouvent un second souffle, l’un des plus célèbres habitants de la cité, Adolphe Sax, sera mis à l'honneur. Le visiteur est convié à découvrir la vie du génial

DINANT/Dinant. Collégiale. © J. Leclère.

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D I N A N T - É G H E Z É E - F E R N E L M O N T - F L O R E F F E

de son terroir et au folklore. Le 16 septembre 1962, le conseil communal fit sceller, sur la façade de sa maison natale à Sart d’Avril, une plaque rappelant la date de sa naissance. Ernest Montellier a été une figure très populaire à Namur, surtout en sa qualité de président de la Société royale Moncrabeau plus connue sous le nom de « quarante molons ». Il a été également chef des molons de 1931 à 1984 et a composé 80 chansons wallonnes. En tant que musicologue et musicographe, il connaissait parfaitement le passé musical de la province de Namur. Il a aussi étudié la musique religieuse des 16e et 17e s. On lui doit des découvertes très précieuses en ce qui concerne les origines du Bia Bouquet et la vie de son auteur le musicien aveugle Nicolas Borset.

Une autre figure emblématique n’est autre que Nesse, chef d’orchestre de la Société royale Moncrabeau qui faisait entonner, au peuple de Namur, la brabançonne namuroise. Nesse avait presque 100 ans quand il est décédé en octobre 1993. Fatigué d’avoir été debout toute sa vie, il est venu se reposer en terre dans son cher village de Sart d’Avril. Sur sa tombe on peut lire : « Dji so riv’nu ».

• Organisation : Province de Namur et Commune de Fernelmont.• Ouverture : sam. et dim. de 14h et à 18h.• Départ : maison de l'Enfance, rue de Quambeau.• Visites guidées : sam. à 14h30, 15h30 et 16h30 et dim. à 10h30, 14h30, 15h30

et 16h30 par groupe de 15 visiteurs max. (durée : 2h).• Animation : exposition sur Ernest Montellier, maison de l'Enfance, rue du

Quambeau, sam. de 14h à 18h et dim. de 10h à 18h.• Renseignements : 081/83 02 63 ou 081/83 02 74 (du lun. au ven. de 9h à 12h)

ou par courriel à [email protected].• Site Internet : www.fernelmont.be

F L O R E F F E

Floreffe Rue du Séminaire, 7

FLOREFFE : UNE ABBAYE, DES FONDATEURS ET DES ARTISTES

L’abbaye de Floreffe a été créée en 1121 par saint Norbert, fondateur de l’ordre des prémontrés. Implanté dans un alleu donné par le comte Gode-froid de Namur, elle a été construite sur un sol irrégulier, ce qui explique

Furfooz Rue du Camp Romain

À LA DÉCOUVERTE DE L’ARCHÉOLOGUE ÉDOUARD DUPONT AU PARC DE FURFOOZ

Au fil des siècles, la Lesse a creusé le sol calcaire et a laissé derrière elle de nombreuses grottes. Aujourd’hui, le témoin le plus impressionnant de ce phénomène est le bras souterrain de la Lesse qui traverse tout le massif rocheux. Autour de cette artère, des grottes et des cavernes se sont créées et ont été habitées par les hommes depuis des millénaires. Des fouilles archéologiques ont permis de retracer l’histoire de l’occu-pation du site.

Durant une balade de 3,5 km, le public est invité à partir à la découverte de différents endroits du site qui ont été fouillés par Édouard Dupont. Né à Dinant en 1841, il était géologue et directeur du musée d’Histoire naturelle de Bruxelles. De 1864 à 1868, il a fouillé minutieusement les cavernes du massif calcaire de Furfooz-Falmignoul, de Montaigle (vallée de la Molignée) et de Goyet (Rau du Samson). Au cours de sa carrière, il a recueilli une quantité énorme d’ossements et d’outils dont il releva la position strati-graphique avec grand soin. Il fit connaître le résultat de ses recherches dans de nombreuses publications qu’il résuma dans son livre « L’Homme pendant les âges de la pierre ».

• Organisation : Ardenne et Gaume asbl.• Départ : rue du camp romain.• Visites guidées : sam. et dim. à 14h par groupe de 30 visiteurs max. (durée : 2h).• Renseignements : 082/22 34 77 (du lun. au dim. de 9h à 16h).• Site Internet : www.parcdefurfooz.be

É G H E Z É E

Bolinne Rue de Harlue, 1

LE CHÂTEAU DE HARLUE ET LE CARDINAL DE BOUILLON

Au cœur d’un paysage de bois et de champs où s’écoule la Mehaigne, le site de Harlue réunit différents éléments d’un ensemble castral : le château, la ferme, l’ancienne chapelle devenue église paroissiale et le presbytère. Construit durant la première moitié du 17e s., le château, édifié en briques blanchies et en pierre bleue, présente un plan en forme de L. Cette demeure est cantonnée de deux tours rondes aux angles nord et ouest. À la fin du 18e s., le manoir est doté de dépendances qui enserrent actuellement une grande tour. L’église Saint-Martin, édifiée en 1719, est classée depuis 1975. En 2005, l’intérieur de cet édifice a fait l’objet d’une restauration qui lui a permis de retrouver son éclat d’antan. Dans la cour voisine, le presbytère est une habitation basse de style brabançon datée de la fin du 18e s.

Au cours de son histoire, le château de Harlue a hébergé quantité d’hôtes illustres. Lors du premier siège de la ville de Namur (1692), cette demeure a accueilli Emmanuel Théodose de La Tour d’Auvergne (1668-1730), cardinal de Bouillon (1643-1715) et neveu du grand Turenne. Venez découvrir la carrière et la personnalité du cardinal de Bouillon au château de Harlue. Une exposition organisée au sein de l’église de Saint-Martin retracera la vie de ce cardinal à travers une série de documents, d’extraits de textes d’époque et de reproductions de portraits.

• Organisation : Les Amis du site de Harlue asbl.• Ouverture : sam. et dim. de 10h à 12h et de 14h à 17h.• Visites guidées : sam. à 10h, 11h, 14h, 15h et 16h et dim. à 10h, 14h, à 15h et

16h par groupe de 20 visiteurs max. (durée : 40 min.).• Renseignements : 081/26 38 05 (du lun. au ven. de 18h à 19h) ou 0496/70 57 96

(sam. et dim. de 17h à 18h30).• Site Internet : www.harlue.eghezee.org

F E R N E L M O N T

Noville-les-Bois Rue Isabelle Brunelle, 11

ERNEST MONTELLIER, LI FI D’AU SAUT D’AVRI

Ernest Montellier est né à Sart d’Avril en 1894. Personnalité hors du commun, il était à la fois artiste, musicien, compositeur, professeur, musicologue, historien et folkloriste. Il a consacré toute sa vie à la musique, à l’histoire

FLOREFFE/Floreffe. Abbaye. © G. Lomba.

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F L O R E F F E - F L O R E N N E S - G E M B L O U X - G E S V E S

• Organisation : Comité pour la sauvegarde des vitraux de l’église de Morialmé avec l’appui du Foyer culturel de Florennes.

• Ouverture : dim. de 13h à 17h.• Visites guidées : dim. à 13h30, 14h30 et 15h30 par groupe de 30 visiteurs max.

(durée : 45 min.).• Renseignements : 071/68 82 30 ou 071/68 92 46 (du lun. au ven. de 9h à 18h)

ou par courriel à [email protected] ou [email protected] ou [email protected].

G E M B L O U X

Gembloux Passage des Déportés, 2

LA RECONSTRUCTION DE L’ANCIENNE ABBAYE DE GEMBLOUX PAR L’ARCHITECTE LAURENT-BENOÎT DEWEZ

Fondée au 10e s. par saint Guibert, l’abbaye bénédictine de Gembloux fut reconstruite en style néoclassique durant la seconde moitié du 18e s. sous la direction de l’architecte Laurent-Benoît Dewez (1731-1812). Nommé premier architecte du gouverneur des Pays-Bas autrichiens, la cour et les institutions publiques et religieuses faisaient souvent appel à ses services. L’abbaye de Gembloux sera vendue comme bien ecclésiastique nationalisé en 1792. En 1860, elle hébergea l’Institut supérieur agricole qui deviendra, au fil du temps, l’actuel Gembloux Agro Bio Tech. L’église devint paroissiale en 1810. Aujourd’hui, cet ensemble se compose d’un vaste quartier abbatial précédé d’une cour d’honneur, du quartier des moines au sud-ouest jouxtant le cloître et l’église ainsi que d’une ferme à l’opposé.

Lors d’une visite guidée, le public est invité à découvrir les anciens bâti-ments claustraux et les différentes modifications apportées aux plans par l’architecte Laurent-Benoît Dewez. Certaines parties du palais abbatial telles que les combles seront accessibles.

• Organisation : Office du Tourisme de Gembloux asbl et Cercle royal Art et Histoire de Gembloux.

• Ouverture : dim. de 11h à 17h.• Visites guidées : dim. à 11h et 15h par groupe de 80 visiteurs max. (durée :

1h30).• Renseignements : 081/62 69 60 (du lun. au ven. de 9h à 17h) ou par courriel à

[email protected].

G E S V E S

Mozet Rue de Loyers, 3

LA FERME DE ROYER ET LA VIE CITOYENNE DU 16e S. AU 21e S.

Depuis 1995, le village de Mozet fait parti des « Plus Beaux Villages de Wallonie ». Son noyau ancien est également classé comme ensemble architectural depuis 2009. Dans le centre historique, vous découvrirez l’un des monuments phare de l’entité : la ferme de Royer. Cette dernière se présente sous la forme d’un ensemble clôturé en moellons de calcaire des 17e et 18e s. Cette demeure est dominée par une tour carrée datée de

la forme particulière du plan du bâtiment. Cet ensemble est composé de plusieurs parties : un cloître, une église, une salle du chapitre et un réfectoire. Aujourd’hui, de l’abbaye médiévale, il ne subsiste que l’église, la salle du chapitre, le cellier, l’infirmerie et le moulin-brasserie.

Le temps d’une visite guidée, venez revivre l’histoire du fondateur de l’ordre des prémontrés saint Norbert, des généreux donateurs, des comtes Godefroid et Ermesinde qui furent inhumés dans l’abbatiale de même que celle de leurs successeurs Henri l’Aveugle et sa femme Agnès. Fidèle à sa prestigieuse origine, l’abbaye fut aussi, au cours des siècles, le lieu où s’illustrèrent de nombreux artistes réputés dans nos régions. Admirez deux œuvres majeures que sont les stalles baroques du chœur de l’abba-tiale du sculpteur namurois Pierre Enderlin ou encore le décor en trompe-l’œil réalisé au 18e s. par l’artiste tessinois Giovanni Antonio Caldelli, qui orne le plafond de la bibliothèque ouverte exceptionnellement pour ces Journées du Patrimoine.

• Organisation : Flores asbl.• Ouverture : sam. et dim. de 10h à 12h et de 14h à 18h.• Départ : entrée de l’abbatiale, dans la cour d’honneur de l’abbaye.• Visites guidées : sam. et dim. à 10h, 14h et 16h par groupe de 25 visiteurs max.

(durée : 1h30).• Animation : pour les enfants et les adultes, quizz en continu.• Renseignements : 081/45 14 47 (du lun. au ven. de 18h à 20h) ou par courriel à

[email protected].

F L O R E N N E S

Hanzinne Rue Gognat, 154

L’ABBÉ VLIEGEN AU CŒUR DE LA PRÉVÔTÉ D’HANZINNE

Au centre du village, la ferme de la prévôté est l’héritière du domaine dépendant de l’abbaye Saint-Médard de Soissons. Construite en moellons de calcaire durant les 18e et 19e s., cette bâtisse s’organise autour d’une longue cour rectangulaire pavée et bordée au nord par l’enclos de l’église Saint-Georges. Daté de 1731, le corps de logis, résidence du prévôt, consti-tue la pièce maîtresse de l’ensemble. Dans le prolongement se trouvent le bâtiment du fermier et les dépendances agricoles du 19e s.

Receveur de la prévôté d’Hanzinne à la fin de l’Ancien Régime (1778-1798), l’abbé Vliegen (1778-1838) dispose d’une chambre et des lieux en l’absence du prévôt. Lors de la vente de la prévôté et de ses propriétés par la Répu-blique française, il achète le moulin banal en 1798 et en reste propriétaire jusqu’en 1838. Il s’installe également dans une maison proche de l’église pour en faire le presbytère de la paroisse, vendu à la Commune en 1834. Le temps d’une visite guidée, l’abbé Vliegen ressuscitera et vous fera découvrir l’ensemble des bâtiments extérieurs et leur environnement. Il évoquera également l’histoire de la prévôté à l’aide de documents anciens et la reconstruction partielle du bâtiment au 18e s.

• Organisation : Association de promotion du Patrimoine d’Hanzinne asbl en collaboration avec le Foyer culturel de Florennes.

• Ouverture : dim. de 10h à 17h.• Visites guidées : dim. à 10h30 et 15h par groupe de 25 visiteurs max. (durée :

45 min.). Visite sur demande de l'ancien moulin banal, rue des Combattants, 3, dim. de 11h30 à 16h (durée : 30 min.).

• Renseignements : 071/50 25 32 (du lun. au mar. de 9h à 12h) ou 071/68 87 59 (du lun. au ven. de 9h à 17h) ou par courriel à [email protected] ou [email protected].

Morialmé Rue du Moulin, 180

LE CURÉ CHARLES BODART ET L’ÉGLISE DE MORIALMÉ

Au centre du village, se dresse le clocher de l’église Saint-Martin de Morialmé. Construite en 1860, ses dimensions sont assez exceptionnelles pour une église de village. En 1909, l’édifice est ravagé par un incendie qui occasionne peu de dégâts au gros-œuvre mais détruit complètement l’extérieur.

En 1909, l’abbé Bodart est nommé, par l’évêque de Namur, curé de Morialmé avec pour tâche d’entreprendre la restauration de l’église paroissiale Saint-Martin. Cette dernière a ainsi fait l’objet d’une restauration complète tant de l’extérieur que de l’intérieur comme en témoignent les cloches et le carillon, les vitraux, l’orgue, le maître-autel, les diverses sculptures d’art mosan du 16e s. et la chaire de vérité provenant de prestigieux couvents français du 19e s.

GEMBLOUX/Gembloux. Abbaye. Cliché G. Focant © SPW.

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G E S V E S - H A M O I S

H A M O I S

Hamois Rue d'Hubinne, 25

PIERRES ET PERSONNALITÉS EN VRAI CONDROZ

À travers une exposition et un circuit, vous êtes invités à partir à la décou-verte des personnalités qui ont marqué et contribué à écrire l’histoire de la commune de Hamois. Du roi Louis XVII à Ernest d’Espiennes, précurseur de la photographie en Belgique, de l’empereur Joseph II à saint Béregisse, fondateur du monastère de Saint-Hubert, ils ont façonné, à leur manière, le temps et l’espace du village. Souverains, ecclésiastiques, aristocrates, photographes, hommes de théâtre, explorateurs, architectes, peintres, illustrateurs, ils ont tous laissé des traces indélébiles de leur passage et de leur présence. Au cours d’un parcours, vous passerez, entre autres, par ces trois lieux patrimoniaux :

- le château de Ry (voir ci-dessous) à Mohiville ;

- le château de Scy de style néoclassique a été construit de 1993 à 1996 sur l’ancien emplacement de la demeure des comtes d’Espiennes détruite en 1963 ;

- la ferme d’Hubinne à Hamois est une demeure du 18e s. bâtie en moellons de calcaire qui présente un plan en forme de U.

• Organisation : Commune de Hamois et maison de la Mémoire.• Ouverture : sam. et dim. de 10h à 18h.• Départ : OCTC Hamois, rue d’Hubine, 25.• Animation : exposition sur les grandes figures de Hamois, rue de Relais, 1, sam.

et dim. de 10h à 18h.• Renseignements : 083/61 20 41 (du mar. au sam. de 9h à 16h).• Site Internet : www.hamois.be

Mohiville Rue de Porcheresse, 16

À LA RENCONTRE DU PATRIMOINE ET DES GRANDES FIGURES QUI ONT VÉCU À HAMOIS

Vous êtes conviés à participer à une randonnée à cheval à la rencontre des grandes figures de Wallonie qui ont vécu, séjourné, travaillé et visité la commune de Hamois en Condroz.

Le samedi, au départ de Mohiville, vous passerez, entre autres, par l’église Saint-Pierre, édifice comportant une haute nef de quatre travées et un chœur plus étroit. En 1768, ce monument a été bâti par Albert-François de Maillen, seigneur de Ry, d’après les plans de son chapelain Léonard Lemaire. Vous continuerez votre visite par le château de Ry. Depuis 1598, cette demeure, en moellons de calcaire du pays, est disposée autour d’une cour carrée. Elle est composée de trois corps et de deux ailes de dépendance sous toiture d’ardoises. À l’arrière du corps de logis, se trouve une chapelle castrale datée de 1698. Au fil de son histoire, le château a accueilli de nombreuses personnalités telles que l’impératrice d’Autriche-Hongrie, Zita de Bourbon Parme (1892-1969). Vous passerez

1614, autrefois doublée de fossés, qui servait auparavant d’entrée princi-pale. La ferme porte le nom d’un illustre personnage, Jean de Royer, écuyer et seigneur de Neuville Sous-Huy. En 1606, la ferme de Royer devient la propriété d’un maître de forges originaire de Liège, Jean Muller, seigneur de la ferme-château de Courrière (voir p. 106). Jean Muller a transformé la ferme primitive en un véritable logis seigneurial. Il a également fait construire une large tour carrée de trois niveaux et les bâtiments adjacents du manoir. Vous êtes invités à découvrir l’histoire de la ferme de Royer à travers ses différents propriétaires.

• Organisation : Les plus beaux villages de Wallonie asbl.• Ouverture : sam. et dim. de 9h à 18h.• Visites guidées : sam. et dim. en continu par groupe de 30 visiteurs max.

(durée : 1h).• Renseignements : 081/58 83 57 ou 083/65 72 40 (du lun. au dim. de 9h à

18h).• Site Internet : www.beauxvillages.be

Mozet Rue de Strouvia, 3

LES GROTTES DE GOYET ET ÉDOUARD DUPONT

Le site de Goyet est l’un des témoins du passé préhistorique de la Wallonie. Aujourd’hui, il compte un réseau important de grottes, dont celle de Goyet, et de nombreuses cavernes occupées par l’homme dès le paléolithique moyen. Les grottes de Goyet comptent parmi les nombreux sites fouillés par Édouard Dupont dès 1867. Né le 31 janvier 1841 à Dinant, Édouard Dupont était géologue, préhistorien et paléontologiste. En 1868, à l’âge de 27 ans, il devient directeur du musée royal des Sciences naturelles de Belgique. Au cours de sa carrière, il a fouillé de nombreux sites et cavernes de la vallée de la Meuse et de la Lesse. Venez admirer les grottes et leurs élégantes stalactites ou stalagmites sous l’angle de la personnalité d’Édouard Dupont.

• Organisation : Syndicat d’Initiative de Gesves.• Ouverture : sam. et dim. de 11h à 17h.• Visites guidées : sam. et dim. à 11h, 13h30 et 15h30 par groupe de 50 visiteurs

max. (durée : 1h15).• Animations : animations de sensibilisation à la Préhistoire, sam. et dim. entre 14h

et 17h.• Renseignements : 083/67 03 45 (du lun. au ven. de 9h à 16h30) ou 081/58 85 45

(du lun. au mar. de 13h à 17h) ou par courriel à [email protected].• Site Internet : www.grottesgoyet.be

HAMOIS/Hamois. Chapelle Saint-Honoré. © D. Grafé.

GESVES/Mozet. Grottes de Goyet.Cliché G. Focant © SPW.

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H A M O I S - H A S T I È R E - J E M E P P E - S U R - S A M B R E

« La Cité Ardente » qui donnera plus tard le surnom à la ville de Liège. La personnalité et la carrière de cet homme politique d’envergure vous seront présentées à travers des documents et des anecdotes amusantes.

• Organisation : Office du Tourisme de Hastière-sur-Meuse et propriétaire privé.• Ouverture : sam. et dim. de 10h à 17h.• Animation : pour les enfants, questions et énigmes sur le lieu. • Renseignements : 082/64 44 34 (du lun. au sam. de 10h à 18h) ou par courriel

à [email protected].• Site Internet : www.hastiere.be

J E M E P P E - S U R - S A M B R E

Onoz Rue de Mazy

AUTOUR DE LA FONTAINE DE MADAME DE MAINTENON

La fontaine de Madame de Maintenon se présente sous la forme d’un bassin cylindrique de six mètres de diamètre intérieur, ceinturé d’un mur de moellons dolomitiques d’une épaisseur de 65 cm. Aucun document ne permet de dater sa construction. Néanmoins, elle serait contemporaine aux grands travaux d’aménagement du domaine de Mielmont réalisés au 17e s. La fontaine de Madame de Maintenon est implantée dans un vaste site classé englobant les bois de Mielmont, le château et la ferme de Miel-mont, une partie du village d’Onoz, le moulin à eau d’Onoz, la chapelle de Montserrat et la ferme-château de Falnuée. Le nom donné à la fontaine évoque le séjour de Louis XIV au château de Mazy, détruit à la fin du 19e s., lors du siège de Namur en 1692. Rien ne permet de prouver toutefois avec certitude que l’épouse secrète du Roi-Soleil ne soit venue à Onoz ou qu’elle se soit approchée de la fontaine.

Propriété privée, la fontaine de Madame de Maintenon et ses abords seront exceptionnellement accessibles au public. L’église Saint-Martin d’Onoz, édifice de calcaire construit au 18e s., ouvrira également ses portes.

• Organisation : Commune de Jemeppe-sur-Sambre.• Ouverture : sam. et dim. de 14h à 17h.• Départ : place d’Onoz.• Visites guidées : sam. et dim. à 14h et 15h par groupe de 40 visiteurs max.

(durée : 1h15).• Animation : exposition sur l’histoire locale, salle communale d’Onoz.• Renseignements : 081/74 53 28 (du mar. au dim. de 13h à 17h) ou par courriel à

[email protected].• Site Internet : www.hommedespy.be

également à proximité de l’arbre Napoléon et traverserez le bois Saint-Paul. Vous continuerez votre parcours par la visite des maisons et des fermes typiques de l’entité.

Le dimanche, au départ d’Emptinne, vous commencerez le circuit par la maison natale du sous-lieutenant Orban, compagnon de Stanley et pionnier de la découverte du Congo. Ensuite, vous admirerez l’ancien relais postal situé sur le chemin de Luxembourg-Bruxelles sur lequel Joseph II a été assas-siné. Vous passerez devant l’église Saint-Martin, édifice néoclassique en moellons de calcaire du deuxième quart du 19e s., ainsi que devant son ancien prieuré pour vous rendre au château de Fontaine. Ce vaste ensemble en calcaire et briques est une demeure classique du 18e s. combinée à un ancien château-ferme du 17e s. Vous continuerez votre promenade par le château de Schaltin, lieu de naissance au 18e s. de Ferdinand de Loyers, moine de l’abbaye du Parc à Leuven.

• Organisation : Organisateur privé en collaboration avec la Commune de Hamois.• Ouverture : sam. et dim. de 10h à 17h30.• Départ : sam. arrivée des vans à 10h, rue de Porcheresse, 16, Mohiville ; dim.

arrivée des vans à 10h, plaine de jeux communale, chaussée de Marche, en face du 61, Emptinne. Sam. et dim. départ à cheval à 11h.

• Visites guidées : sam. et dim. à 10h par groupe de 10 visiteurs max. (durée : 6h30). Réservation obligatoire jusqu’au jeu. 06/09.

• Renseignements et réservation : 083/61 13 40 (du sam. 25/08 au jeu. 06/09 de 20h à 22h). Circuit accessible aux cavaliers à l’aise et aux chevaux bien éduqués. Possibilité de garer les vans sur place. Prévoir un pique-nique et boissons et système d'attache pour les chevaux.

H A S T I È R E

Agimont Route de Philippeville

DU FLEUVE AU SACRÉ

En juin 1962, la chapelle Saint-Nicolas à Heer-Agimont fut terminée, à quelques mètres de la frontière française. Grâce à l’initiative de l’abbé Jules Delvigne, elle fut construite par les bateliers sous la direction de l’architecte namurois Roger Bastin. Aujourd’hui, cet édifice présente un volume simple combinant des matériaux du pays tels que le marbre rouge de Gochenée, aux matériaux contemporains comme les blocs crépis. La lumière pénètre à l’intérieur par une grande fenêtre en brisure située dans le toit, à la manière du Corbusier. Ce lieu de culte est notamment doté d’un clocher et précédé d’un patio. Le plafond en lattis de bois donne à ce bâtiment une acoustique remarquable. Le mobilier liturgique a été réalisé par trois artistes qui s’inscrivent dans le renouveau de l’art sacré : Jean Williame, Louis-Marie Londot et Philippe Denis. Dans la chapelle, une exposition sera consacrée à l’architecte de ce sanctuaire : Roger Bastin.

• Organisation : Les Amis d’Agimont, Qualité-Village-Wallonie et centres culturels de Hastière et régional de Dinant.

• Ouverture : sam. de 10h à 18h et dim. de 10h30 à 18h.• Visites guidées : sam. et dim. à 14h30, 15h30 et 16h30 par groupe de

25 visiteurs max. (durée : 1h).• Animation : saynètes contées, sam. et dim. de 14h30 à 18h.• Renseignements : 082/64 57 79 (du lun. au dim. de 10h à 18h).

Hastière-par-Delà Rue de Meuse, 45

LE MANOIR D’HENRY ET DE JULIETTE CARTON DE WIART

Situé sur la rive droite de la Meuse, ce manoir est un imposant volume de style classique. Construit en moellons de calcaire peints en jaune, il présente deux niveaux et quatre travées disposées de part et d’autre d’une tour centrale. Cette demeure possède également deux ailes, l’une du 18e s. et l’autre du 20e s. Henry Carton de Wiart (1869-1951), homme politique belge, a épousé Juliette Verhaegen (1872-1955), petite fille du fondateur de l’ULB. Henry a étudié le droit à l’ULB puis à Paris et à Bonn. Député durant 55 ans, il a présidé l’Union interparlementaire à Genève, la plus ancienne des institutions internationales. Ministre de la Justice, Henry a fait adopter, en 1912, la loi sur la protection de l’enfance, appelée Lex Julia, en l’honneur de sa femme qui collabora à son projet. En 1914, Juliette est incarcérée à Berlin et Henry participe au Gouvernement en exil. Premier ministre en 1920, il obtient une révision de la Constitution en tenant compte des mutations sociales. Henry crée également l’Union économique belgo- luxembourgeoise. En juin 1950, il est ministre de la Justice dans le Gouvernement qui clôture la Question royale. Il est aussi l’auteur d’une vingtaine d’ouvrages dont

HASTIÈRE/Hastière-par-Delà. Manoir d'Henry et de Juliette Carton de Wiart.© F. Carton de Wiart.

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L A B R U Y È R E - N A M U R

Bouge Quartier Sainte Marguerite

DON JUAN D’AUTRICHE : UN HÉROS OUBLIÉ

Fils de Charles-Quint, demi-frère de Philippe II, Don Juan d’Autriche (1545-1578) était un prince espagnol promis à une destinée exception-nelle. Fin stratège, il s’était illustré, entre autres, lors de la bataille navale de Lépante contre les Turcs et à Namur, lors de la prise de la citadelle. Ce personnage était aussi l’organisateur d’événements festifs tels que la réception donnée en l’honneur de la reine Margot sur l’île Vas-t'y-frotte à la Plante. De 1576 à 1578, il était gouverneur des Pays-Bas et a connu à Bouge une fin inattendue dans le pigeonnier d’une belle ferme de pierre calcaire. Une promenade dans le quartier classé Sainte-Marguerite rap-pellera la présence de cette figure historique au sein de la ville de Namur.

• Organisation : Ville de Namur et guides touristiques du Namurois.• Départ : place de l’Église, à côté de la ferme du quartier.• Visites guidées : sam. et dim. à 10h30.• Renseignements : 081/24 64 37 ou 0475/96 75 32 (du lun. au ven. de 8h à

16h).• Site Internet : www.ville.namur.be

Jambes Place Jean de Flandre, 1

LA SEIGNEURIE D’ANHAIVE ET SES ILLUSTRES FIGURES

À l’origine, le village d’Anhaive est une petite seigneurie fondée par l’évêque Jean de Flandre qui s’établit dans l’entité en 1285 jusqu’en 1291. Le site reste la propriété de l’évêque de Liège jusqu’au 14e s. Aujourd’hui, la seigneurie d’Anhaive est composée d’un donjon d’habitation du Moyen Âge classé en 1943, d’une maison seigneuriale du 16e s. jouxtant jadis une ferme en calcaire du 18e s. et d’un imposant corps de logis égale-ment classé en 1981. Cet ensemble a été restauré grâce à l’intervention de la Fondation Roi Baudouin en collaboration avec le département du Patrimoine du Service public de Wallonie et la Commission royale des Monuments, Sites et Fouilles.

Les figures namuroises qui ont marqué la vie politique, intellectuelle et culturelle de l’entité de Jambes, de la région et de la scène internationale vous seront présentées à travers des visites guidées du lieu et une expo-sition. Des photographies et des documents divers illustreront la vie et le parcours de ces personnalités que furent Jean de Flandres, le frère jésuite Félix Rousseau, le compositeur Ernest Montellier, l’industriel et militant Jean Materne, etc.

• Organisation : Centre d’Archéologie, d’Art et d’Histoire de Jambes.• Ouverture : sam. et dim. de 10h à 13h et de 14h à 18h.• Visites guidées : sam. et dim. à 10h30, 14h et 16h par groupe de 20 visiteurs

max. (durée : 1h).• Renseignements : 081/32 23 30 (du mar. au ven. de 13h30 à 17h30) ou par

courriel à [email protected].• Site Internet : www.anhaive.be

Malonne Rue Fond de Malonne, 129

LE FRÈRE MUTIEN-MARIE ET SES CONFRÈRES À L’ABBAYE DE MALONNE

L’abbaye de Malonne a été fondée au 7e s. par Berthuin, un évêque anglais. Au 10e s., cette institution est reprise par les chanoines réguliers de Saint-Augustin qui seront expulsés à la Révolution française. En 1797, l’abbaye est rachetée par les religieux. En 1845, elle est vendue à l’évê-ché de Namur qui cède l’ensemble du site aux frères de la doctrine chrétienne. L’abbaye de Malonne est composée actuellement de quatre parties : une église, un cloître au sud, un réfectoire et une salle du cha-pitre. Aujourd’hui, l’ancienne abbaye Saint-Berthuin abrite une école primaire qui porte son nom.

À l’initiative de l’évêque de Namur, Monseigneur Deheselle, la première école primaire de Belgique a vu le jour à Namur en 1836. La direction de l’établissement a été confiée à la congrégation des frères des écoles chrétiennes. Installée à Namur et ensuite au château de Harlue, l’école s’est définitivement implantée en 1841 à Malonne, dans l’ancienne abbaye Saint-Berthuin. Aujourd’hui, l’école primaire de Malonne fête ses 175 ans. Les générations de frères qui se sont succédé ont marqué de leur empreinte l’enseignement en Belgique durant les 20e et 21e s. Ces savants et pédagogues ont formé une quantité d’instituteurs, de régents et de bibliothécaires-documentalistes. La figure du frère Mutien-Marie

L A B R U Y È R E

Villers-Lez-Heest Rue d’Ostin, 3

LES PASSAGERS DES SIÈCLES À OSTIN

Situé au fond d’un parc, le château d’Ostin est un imposant quadrilatère avec dépendance, construit en briques et pierre calcaire. En 1714, Philippe-Emmanuel de Marotte de Montigny modifie l’ancien prieuré et l’adjoint d’un château classique. À partir de 1954, la demeure reste inoccupée jusqu’en 1984, année où la Fondation d’Ostin en devient propriétaire.

Au fil des siècles, le château et le village d’Ostin ont accueilli et hébergé d’illustres personnalités. Au cours d’une exposition chronologique, seront mises en lumière ces figures qui se sont démarquées dans des domaines bien différents tels que la politique, la peinture, l’architecture, etc. Vous découvrirez, entre autres, ces personnages :

- Bernard de Clairvaux (1090-1153) a séjourné à côté du château, au prieuré d’Ostin ;

- le pape Adrien VI (1459-1523) s’est arrêté à Ostin pour consacrer la chapelle castrale lors de son voyage à Rome en 1522 ;

- le roi Guillaume III d’Angleterre (1660-1702), lors de la guerre de la ligue d’Augsbourg (1688-1697), a implanté son campement entre la cense d’Ostin et celle de la commanderie des Templiers de la Bruyère ;

- les frères Moretti auraient réalisé, vers 1810, le plafond du grand salon d’Automne du château alors que les plafonds des salons d’Été et de Printemps sont l’œuvre de Moretti père vers 1780 ;

- Auguste Duckers est l’architecte qui a réalisé les plans du château ;

- Jean-David Zocher, architecte-paysagiste à la cour de Hollande, s’est occupé, en 1827, de dessiner les jardins du château selon la mode de l’époque.

• Organisation : Château d’Ostin et C.R.E.E.F. asbl.• Ouverture : sam. de 10h à 18h et dim. de 10h à 16h.• Visites guidées : sam. à 10h, 11h30, 14h30, 16h et 17h et dim. à 10h, 11h et 14h

par groupe de 30 visiteurs max. (durée : 40 min.).• Animations :

- concert d'enfants et d'adolescents, dim. à 16h ; - exposé sur base de panneaux didactiques sur le thème des « grandes figures

de l'Histoire, des passages des siècles et les hérauts et héros d'Ostin », sam. et dim. après les visites. Dim. exposé assuré par J.J. Bouchez, conservateur du musée national de la Résistance.

• Renseignements : 081/51 23 33 (du lun. au dim. de 18h à 20h).• Site Internet : www.ostin.be

N A M U R

Belgrade Chaussée de Waterloo, 434

BALADE DES DEMEURES ÉTERNELLES

Tous logés à la même enseigne, ces personnages ont rythmé l’histoire de la ville de Namur. Partez à la rencontre des hommes politiques, des peintres, des directeurs d’entreprise, des musiciens ou des architectes qui reposent en paix au cimetière de Belgrade. Lors de votre visite, vous passerez devant les tombes, dont certaines présentent un riche relief sculpté, de Lelièvre, d’Abras, de Cauchie, de Nicolas Borset, de Félicien Rops, d’Engelman et de bien d’autres anonymes. Vous y verrez également le tombeau d’une princesse endormie et les stèles d’hommes passionnés par leur ville et leur métier.

Venez rendre un dernier hommage, lors d’une visite funéraire et non funèbre, à ces figures qui nous adressent, à travers leur demeure de pierre, des signes à décrypter et à commenter.

• Organisation : Ville de Namur et guides touristiques du Namurois.• Visites guidées : sam. et dim. à 15h (durée : 1h30).• Renseignements : 081/24 64 37 (du lun. au ven. de 8h à 16h) ou 0497/55 05 31

(sam. 08/09 et dim. 09/09).• Site Internet : www.ville.namur.be

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N A M U R

• Organisation : Service public de Wallonie et Service de l’Archéologie de la Direction extérieure de Namur.

• Ouverture : sam. de 10h30 à 12h15 et de 13h à 18h et dim. de 11h à 12h30 et de 13h à 18h.

• Visites guidées : sam. à 10h30, 13h, 14h45 et 16h30 et dim. à 11h, 13h, 14h45 et 16h30 par groupe de 20 visiteurs max. (durée : 1h30).

• Renseignements : 0475/79 76 18 (du lun. 03/09 au dim. 09/09 de 8h à 18h) ou par courriel à [email protected].

Namur Avenue Baron Huart, 6

NICOLAS BORSET, UN FOLKLORISSE NAMURWES À LA MAISON DU DIALECTE ET DU FOLKLORE

illustre bien ces 175 ans consacrés à l’enseignement. Un hommage tout particulier sera rendu à cette figure ainsi qu’à ses confrères au sein du musée et du sanctuaire.

• Organisation : Institut Saint-Berthuin asbl.• Ouverture : sam. et dim. de 10h à 12h et de 13h à 18h.• Visites guidées : sam. et dim. à 10h, 11h, 13h et 14h30 par groupe de 30

visiteurs max. (durée : 1h).• Renseignements : 081/45 19 76 (du sam. 01/09 au jeu. 20/09 de 9h à 12h) ou

par courriel à [email protected].• Site Internet : www.abbayedemalonne.be

Namur Rue d’Arquet, 45

LES ARCHIVES DE L’ÉTAT À NAMUR ET LA FAMILLE BOVESSE

Le bâtiment des Archives de l’État est l'œuvre de l’architecte Alex Desruelles. Inachevé depuis 1927, il devait, au départ, servir d’entrepôt frigorifique. Transféré le 17 décembre de la même année du ministère des Travaux publics à celui des Sciences et des Arts, il a été aménagé, dans une certaine mesure, par l’administration des Ponts et Chaussées. Au cours de l’été 1930, toutes les collections des archives namuroises de l’État sont transportées dans le bâtiment actuel situé rue d’Arquet. Depuis cette installation, les archivistes namurois ont à leur disposition 8.000 m2 de rayonnages et des locaux spacieux. Afin d’accueillir les nombreux versements rendus obligatoires par la loi sur les archives de 1955, le conservateur des Archives de l’État à Namur, Jean Bovesse, s’est efforcé d’améliorer la situation matérielle du dépôt namurois. Il a obtenu la réalisation d’importants travaux d’aménagement et de transformation. La capacité des magasins a été augmentée et ces derniers ont été dotés de l’électricité et du chauffage. Jean Bovesse a également fait construire un tout nouveau dépôt. Jean et son père, François, ont tous deux contri-bué à l’enrichissement du patrimoine des Archives de l’État à Namur par leurs actes, leurs ouvrages et grâce à l’important fonds d’archives qu’ils nous ont laissé.

Lors de ce week-end patrimonial, vous aurez l’occasion de visiter pour la dernière fois le dépôt. En effet, pour des raisons de sécurité et de capacité, un nouveau bâtiment devrait accueillir, en 2014, sur l’arc du boulevard Cauchy, les fonds et les collections pour les 25 prochaines années au moins.

• Organisation : Archives de l’État à Namur.• Ouverture : sam. et dim. de 10h à 11h30 et de 13h30 à 16h.• Visites guidées : sam. et dim. à 10h, 11h, 13h30, 14h30 et 15h30 par groupe de

15 visiteurs max. (durée : 30 min.).• Renseignements : 081/65 41 98 (du lun. au ven. de 8h30 à 16h30) ou par

courriel à [email protected].• Site Internet : www.arch.be

Namur Rue Bord de l’Eau

VAUBAN ET LA DÉFENSE DE NAMUR : LA PORTE DE BORDIAL

Construite en 1656, la troisième porte de Bordial défendait l’entrée de la ville entre la Sambre et le pied de la citadelle. Elle faisait ainsi partie des nouvelles défenses conçues selon le principe des fortifications bastionnées. Leur apparition était notamment liée aux redoutables progrès de l’artillerie à poudre. Le portail de la porte de Bordial sera modifié au 18e s. et adoptera un style classique. En 1895, l’extension de la ville et la création d’une nouvelle voirie rendront nécessaire la destruction partielle de l’ensemble qu’elle formait avec un fossé, un tunnel, un bastion et un corps de garde. Seule la partie supérieure du bastion sera détruite et le fossé comblé. Aujourd’hui, la porte, inscrite sur la liste de l'Institut du Patrimoine wallon, est la dernière à subsister des six entrées qui permettaient le franchissement de l’enceinte urbaine.

Par son architecture, la porte de Bordial adopte les principes généraux des fortifications bastionnées dont le plus éminent partisan est Sébas-tien Le Prestre de Vauban (1633-1707), maréchal de France. Après le siège de la ville de Namur en 1692, il améliorera considérablement les défenses afin de renforcer la citadelle. Infatigable constructeur, on lui attribue aussi la construction de l’arsenal de Namur. Le projet de restauration de la porte de Bordial fournit l’occasion d’en savoir davantage à la fois sur les conceptions défensives de cette époque et la figure de Vauban.

NAMUR/Namur. Porte Bordial. Cliché P-H. Tilmant © SPW.

NAMUR/Namur. Maison du Dialecte et du Folklore. Cliché C. Delwiche © Biabouquet.

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N A M U R

L’ancienne halle al’Chair a été construite vers 1588 par l’architecte Bastien Sion et Conrad de Nuremberg, maîtres des ouvrages du comté de Namur. Depuis 1806, ce bâtiment appartient à la Ville et abrite le musée archéologique. Né à Namur le 27 mai 1826, Alfred-Marie-Benoît-Ghislain Bequet s’est éteint le 8 septembre 1912, il y a exactement 100 ans. Inscrit très tôt à la Société archéologique de Namur, il fut le conservateur de l’institution de 1870 à 1907. Grâce à une politique d’exploration systématique de la province et ses nombreuses recherches, il a considérablement enrichi les col-lections. Promoteur d’un musée d’enseignement ouvert aussi bien aux enfants qu’aux savants, il avait pour ambition de faire découvrir au public les origines, les mœurs et les arts industriels qui ont successivement habité la contrée dans les temps anciens. Bequet est également à l’origine d’un classement à la fois méthodologique et chronologique, illustré par des tableaux explicatifs et des plans de grande dimension. Venez découvrir cette personnalité hors du commun et les collections du musée qui n’auraient pu voir le jour sans l’apport de ce chercheur.

• Organisation : Ville de Namur et guides touristiques du Namurois.• Visites guidées : sam. à 11h, 12h30 et 15h et dim. à 11h, 13h30 et 16h.• Renseignements : 081/24 64 37(du lun. au ven. de 8h à 16h) ou 0477/56 21 95

(sam. 08/09 et dim. 09/09).• Site Internet : www.ville.namur.be

Namur Rue de Fer, 24

L’HISTOIRE DES PERSONNALITÉS QUI ONT MARQUÉ LA VIE CULTURELLE ET INTELLECTUELLE NAMUROISE AU MUSÉE DES ARTS ANCIENS

Le musée des Arts anciens est aménagé depuis 1964 dans l’ancien hôtel de Gaiffier d’Hestroy. Le corps de logis date de la première moitié du 18e s. tandis que le bâtiment de clôture a été édifié par l’architecte Fr.-J. Beaulieu en 1768. Ce bâtiment est construit en briques et pierre bleue sur un soubassement de calcaire. Il présente deux niveaux et neuf travées de fenêtres à linteau droit. Les stucs qui décorent la façade de cette construction sont classés Patrimoine exceptionnel de Wallonie. Les collections du musée appartiennent, pour une large majorité, à la Société archéologique de Namur et témoignent des arts dans le Namurois. Les visites guidées mettront en évidence la vie et l’œuvre des personnalités qui sont directement liées à l’existence même du musée, à ses collections, à son développement et à la place qu’il occupe aujourd’hui dans la ville et la région. Plusieurs figures seront exposées telles que Jeanne d’Harcourt, Hugo d’Oignies, Marie d’Oignies, Jacques de Vitry, le maître de Waha, Henri Bles, Léonard Dusart, Paul de Gaiffier d’Hestroy, François Cajot ou encore Jules Borgnet.

• Organisation : Musée provincial des Arts anciens du Namurois et Trésor d’Oignies (TREM.A).

• Ouverture : sam. et dim. de 10h à 18h.• Visites guidées : sam. et dim. à 14h et 16h par groupe de 20 visiteurs max.

(durée : 1h).• Animations :

- pour les enfants, cahiers de découverte le mini fouineur (4-6 ans) et le petit explorateur (7-12 ans) ;

- démonstration du travail de ciselure sur cuivre et laiton par J. d’Haegeleer, dim. de 14h à 18h.

• Renseignements : 081/77 67 54 (du lun. au ven. de 8h à 16h).• Site Internet : www.museedesartsanciens.be ou www.lasan.be

Namur Rue Fumal, 12

FÉLICIEN ROPS, ARTISTE DE LA MODERNITÉ

Au cœur du vieux Namur, à quelques pas de la maison natale de l’artiste et de l’église Saint-Loup, le musée Félicien Rops évoque, à travers ses collections permanentes, la vie et l’œuvre de cet homme au tempéra-ment fougueux, emporté par le tourbillon de son époque. Situé dans un hôtel de maître daté de la première moitié du 18e s., le bâtiment a appartenu, entre 1834 et 1866, à Théodore Polet, le beau-père de Félicien Rops.

Grand voyageur (Hongrie, Suède, Scandinavie, États-Unis, Espagne, etc.), graveur, dessinateur invétéré, peintre à ses heures, sportif confirmé, Félicien Rops multiplie les talents et les approches sur son temps. Précurseur du symbolisme, Rops est l’une des figures marquantes de la fin du 19e s.

La maison du Dialecte et du Folklore occupe actuellement l’ancienne infir-merie de l’hospice Saint-Gilles, ensemble de bâtiments classés construits en 1668 dans l’esprit Louis XIII. Un hommage tout particulier sera rendu au musicien aveugle et compositeur de chansons en wallon namurois, Nicolas Borset (1799-1876). Auteur du Bia Bouquet, il est le créateur de l’Académie des quarante molons, appelée « Société Moncrabeau », mais est également l’initiateur d’un orchestre fantaisiste dont les musiciens pratiquaient la flûte à « l’agnon ». L’association des Moncrabeau voit le jour le 27 septembre 1843. Spécialisée dans la chanson populaire, cette institution est la dernière représentante des sociétés mirlitophiles de Belgique et de France.

La personnalité et l’œuvre musicale de Nicolas Borset seront mises en lumière à travers des visites guidées et des documents d’archives. Au cours d’une exposition, seront présentés les costumes et les instruments de la Société Moncrabeau. Des panneaux didactiques expliqueront au public l’histoire, les us et coutumes ainsi que les pratiques de cette institution. Au rez-de-chaussée, la bibliothèque des Rèlîs Namurwès ouvrira ses portes afin de faire découvrir les documents et les archives rares relatifs à Nicolas Borset. Une présentation rétrospective sera organisée en l'honneur de Jijé, illustrateur des premières publications des Rèlîs, et pour les 75 ans des « Cahiers Wallons ».

• Organisation : Province de Namur - service de la Culture, Société royale Moncrabeau des 40 Molons, Lès Rèlîs namurwès et Cercle littéraire d’écrivains wallons.

• Ouverture : sam. et dim. de 10h à 18h.• Visites guidées : sam. et dim. de 10h à 18h par groupe de 12 visiteurs max. (durée :

30 min.).• Animation : causerie interactive en wallon présentant Nicolas Borset et sa

composition Lia Bia Bouquèt qui sera interprétée par le public au mirliton à l'issue du speech, maison du Dialecte et du Folklore, sam. à 14h et dim. à 10h30 et 14h.

• Renseignements : 0473/67 10 76 (du lun. au dim. de 10h à 18h) ou par courriel à [email protected].

• Site Internet : www.royalemoncrabeau.be ou www.relis-namurwes.be ou www.province.namur.be

Namur Rue du Pont, 21

ALFRED BEQUET, CHEVILLE OUVRIÈRE DU MUSÉE ARCHÉOLOGIQUE DE NAMUR

NAMUR/Namur. Portrait du baron Gaiffier. © G. Focant.

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Namur Rue Notre-Dame

LE PARLEMENT WALLON ET SES ILLUSTRES PRÉSIDENTS

Situé au pied de la citadelle de Namur, l’ancien hospice Saint-Gilles, cité pour la première fois en 1229, a probablement été fondé par le chapitre de la collégiale Notre-Dame. Par la suite, ce monument est placé sous la juridiction du comte de Namur et sous l’échevinat de la Ville. Comme le mentionne une inscription sur la façade nord, l’hospice aurait été érigé sur base des plans du frère Paul de Sainte-Thérèse en 1668. Aujourd’hui, ce monument se présente sous la forme d’un bel ensemble de style Louis XIII et d’inspiration baroque. Sa façade est composée de briques pour les murs ainsi que de pierre calcaire pour le soubassement et les encadrements de fenêtres. L’angle sud-ouest est également doté d’une construction gothique. Après avoir été laissé longtemps à l’abandon, l’hospice devient la propriété de la Région wallonne en 1985. Cette dernière entame des travaux de restauration dans les années 1990 afin d’y installer le Parlement wallon. Depuis 1998, de nombreuses figures de Wallonie ont siégé au sein de ce Parlement tenant séances au « Saint-Gilles ». Une galerie de photos rendra hommage, d’une part, aux anciens présidents du Parlement et, d’autre part, aux anciens ministres-présidents du Gouvernement.

• Organisation : Greffe du Parlement wallon.• Ouverture : sam. et dim. de 9h30 à 12h30 et de 13h30 à 17h30.• Visites guidées : sam. à 11h, 14h, 15h et 16h dim. à 10h, 11h, 14h et 15h. • Renseignements : 081/25 13 33 (du lun. au ven. de 9h à 17h).• Site Internet : www.parlement-wallon.be

Namur Rue du Séminaire, 11b

LE SÉMINAIRE DE NAMUR ET MONSEIGNEUR CHARLES-FRANÇOIS DE PISANI DE LA GAUDE

Vers 1735, le séminaire épiscopal de Namur est construit sous l’évêque de Strickland sur l’emplacement d’anciens édifices tels que le béguinage du 18e s. Il restera actif jusqu’en 1967 et est occupé aujourd’hui par la maison diocésaine. Cette bâtisse, en briques et pierre bleue sur base de calcaire, présente un plan en forme de U ouvert sur une cour intérieure. Ce monument est doté de deux ailes au nord et d’une chapelle au sud.

La figure de Monseigneur Charles-François de Pisani de la Gaude, 17e évêque de Namur (1804-1826), sera évoquée. Né à Aix-en-Pro-vence en 1743, avocat de formation, il devient évêque de Vence en 1783. Chassé lors de la Révolution française, il entreprend alors un périple étonnant (Nice, Rome, Venise, Pesaro) avant d’arriver à Paris où il retrouve son ami d’enfance, Portalis, ministre des Cultes. Nommé évêque de Namur par Napoléon Bonaparte en 1804, il arrive à Namur le 28 mai de la même année. Il œuvra énormément pour sa ville, tant au niveau religieux, en relevant un bon nombre d’églises du diocèse et en formant un clergé renouvelé, qu’au niveau patrimonial, en instal-lant définitivement l’Évêché dans les bâtiments de l’ancien refuge de Malonne. Au centre-ville, il rouvre le Grand séminaire dont les bâtiments de style classique, datant de 1735, sont restaurés et équipés. Par la même occasion, il récupère la totalité des livres de la bibliothèque du

• Organisation : Musée provincial Félicien Rops et Les Amis du musée asbl.• Ouverture : sam. et dim. de 10h à 18h.• Visites guidées : sam. et dim. à 11h et 15h par groupe de 25 visiteurs max.

(durée : 1h).• Renseignements : 081/77 67 55 (du lun. au ven. de 8h30 à 18h et sam. et dim.

de 10h à 18h) ou par courriel à [email protected].• Site Internet : www.museerops.be

Namur Place Saint-Aubain, 2

LE PALAIS PROVINCIAL ET LES GOUVERNEURS DE LA PROVINCE DE NAMUR

Le palais provincial constitue l’un des joyaux du patrimoine civil de Wallonie. Ancien Évêché, construit de 1728 à 1732 par l’évêque Thomas Strickland, ce bâtiment est l’un des plus importants du 18e s. à Namur non seulement en raison de ses importantes dimensions mais aussi par ses qualités archi-tecturales. Cet édifice a permis d’introduire l’influence française à Namur et a servi de modèle à une série d’hôtels de maîtres de la ville, conférant ainsi à la cité son caractère 18e s. Aujourd’hui, le palais provincial se présente sous la forme d’une imposante construction de style classique en briques enduites et pierre bleue. Le plan en forme de U est composé d’un corps principal et de deux ailes.

Malgré les tourments révolutionnaires de 1791, le palais épiscopal conti-nuera d’être le siège de décisions importantes sous les régimes français, hollandais et belge avec le conseil provincial de Namur. Parmi les gouver-neurs de la Province de Namur qui y ont pris leur fonction, certains ont particulièrement marqué l’histoire de la ville dans différents domaines tant au niveau national que provincial. L’histoire du palais provincial ainsi que la carrière et l’apport de ces gouverneurs vous seront racontés au cours des visites guidées.

• Organisation : Province de Namur - service du Patrimoine culturel.• Ouverture : sam. et dim. de 13h à 18h.• Visites guidées : sam. à 13h30, 14h15, 15h, 15h45, 16h30 et 17h15 et dim. à

13h30, 14h15, 15h, 16h30 et 17h15 par groupe de 25 visiteurs max. (durée : 45 min.).

• Animation : pour les enfants, jeu de reconnaissance et d’indices.• Renseignements : 081/77 67 98 (du lun. au ven. de 9h à 16h) ou 081/77 57 91 (du

lun. au ven. de 9h à 17h) ou par courriel à [email protected].• Site Internet : www.patrimoineculturel.org ou www.province.namur.be

NAMUR/Namur. Musée Félicien Rops. © Musée Félicien Rops.

NAMUR/Namur. Palais provincial.Cliché G. Focant © SPW.

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- les maisonnettes de la rue de la Marcelle ;

- l’atelier de frappe ;

- la tour Baduelle, l’un des derniers vestiges de l’enceinte du 14e s. ;

- la cathédrale Saint-Aubain, construction classique en briques et pierre bleue qui a remplacé l’ancienne collégiale fondée en 1047 par Albert II, comte de Namur. Suite à la création de l’Évêché de Namur, l’édifice est élevé au rang de cathédrale en 1559.

• Organisation : Ville de Namur et guides touristiques du Namurois.• Départ : place du Théâtre.• Visites guidées : sam. à 14h et dim. à 10h et 14h.• Renseignements : 081/24 64 37 (du lun. au ven. de 8h à 16h) ou 0486/31 97 33

(sam. 08/09 et dim. 09/09).• Site Internet : www.ville.namur.be

Namur Rue Bruno

LES ARCHITECTES DE L’ART NOUVEAU À SALZINNES

Le public est invité à participer à un parcours à la découverte des architectes de l’Art nouveau dans le quartier universitaire. L’Art nouveau est un courant artistique de la fin du 19e s. et du début du 20e s. Il est caractérisé par l’utilisation de courbes ce qui lui valut la critique et l’appellation du « style nouille ». Peu disposé aux extravagances architecturales, le Namurois ne s’est pas spécialement attaché à promouvoir ce style dans sa ville. Toutefois, une bourgeoisie sensible à la beauté formelle et à la fonctionnalité s’est illustrée dans un Art nouveau modéré et mesuré : la tendance Hankar (1859-1901). La rue Henri Lemaître, l’avenue Cardinal Mercier et l’avenue Reine Astrid constitueront l’itinéraire de la promenade. Jules Lalière (1835-1858), architecte belge de l’Art nouveau, a réalisé, dans ces trois lieux, un ensemble de maisons. Les décorations intérieures et extérieures de ces demeures sont marquées par une certaine fluidité dans l’utilisation de courbes et d’ondulations vivantes, par un jeu de lumière et par une prédi-lection pour des motifs végétaux. Le temps d’une balade, venez admirez ces bijoux architecturaux.

• Organisation : Ville de Namur et guides touristiques du Namurois.• Départ : arsenal, rue Bruno, 8.• Visites guidées : sam. à 14h30 (durée : 2h).• Animation : conférence sur l’Art nouveau dans le quartier universitaire, sam. à

10h30, rue Bruno, 8. (durée : 1h30). Réservation souhaitée.

• Renseignements et réservation : 081/24 64 37 (du lun. au ven. de 8h à 16h) ou 081/22 16 99 (sam. 08/09 et dim. 09/09).

• Site Internet : www.ville.namur.be

Namur Rue Bruno

LES ARCHITECTES DELOOZ ET HOMÉ : ARCHITECTES DE L’ART DÉCO

Le public est convié à un circuit à la découverte des réalisations des archi-tectes Delooz et Thomé dans le quartier universitaire. Ces deux person-nalités, actives durant l’entre-deux-guerres, ont démontré leur savoir-faire dans un style propre à leur époque : l’Art déco. Ce mouvement artistique s’est développé entre 1915 et 1940 dans de nombreux domaines tels que les arts décoratifs, l’architecture, la mode, le costume et le design.

Dans les quartiers de Carmes, des Croisiers et de Saint-Joseph, à deux pas de la gare, de nombreuses maisons ont été réalisées dans ce style par les deux architectes. Le souci poussé de la lumière, l’aspect programmé des façades et le travail soigné des matériaux font de ces demeures de véritables lieux de spectacle. Venez découvrir ce quartier sous un nouveau jour et les nombreux trésors architecturaux qu’il abrite.

• Organisation : Ville de Namur et guides touristiques du Namurois.• Départ : arsenal, rue Bruno, 8.• Visite guidée : dim. à 14h30.• Animations :

- conférence sur l’Art déco dans le quartier universitaire, dim. à 10h30, rue Bruno, 8 (durée : 1h30). Réservation souhaitée.

- visite guidée du quartier des Carmes by night, sam. à 20h30 (durée : 2h), entrée du passage Saint-Joseph, rue de Fer.

• Renseignements et réservation : 081/24 64 37 (du lun. au ven. de 8h à 16h) ou 081/22 16 99 (sam. 08/09 et dim. 09/09).

• Site Internet : www.ville.namur.be

séminaire et sa réserve précieuse emportée par les révolutionnaires français jusque Reims.

Le public est invité à visiter les locaux du séminaire (cour, chapelle et réfectoire) et à admirer quelques-uns des trésors de la bibliothèque qui n’auraient pu exister sans l’intervention du sauveur du patrimoine namurois, Monseigneur Pisani.

• Organisation : Grand Séminaire de Namur.• Ouverture : sam. de 10h à 17h et dim. de 14h à 17h.• Renseignements : 081/22 28 54 (du lun. au ven. de 9h à 17h) ou 081/25 64 72

(du lun. au ven. de 10h à 17h) ou par courriel à [email protected].• Site Internet : www.seminairedenamur.be

Namur Place du Théâtre

SUR LES TRACES DE MAXIMILIEN-EMMANUEL DE BAVIÈRE

La famille de Bavière a eu une grande influence sur l’histoire européenne. Elle était présente dans toutes les cours royales et à la tête de postes importants tels que prince-évêque de Liège ou gouverneur des Pays-Bas. Le plus illustre des personnages de cette famille est sans conteste Maximilien-Emmanuel de Bavière (1662-1726). Au cours de sa carrière, il a vécu la destruction de Bruxelles par le général de Villeroy. Il a fait rapidement reconstruire la ville, a établi de nouvelles règles d’urbanisme et a offert le premier Manneken-Pis. Par les hasards des guerres de succession d’Espagne, il est devenu souverain de l’État de Namur et y a fait battre monnaie. Il a également transformé le palais des gouverneurs en une petite cour, « la plus charmante d’Europe », c’est-à-dire l’actuel palais de justice.

Vous êtes invités à partir sur les pas de Maximilien-Emmanuel de Bavière à travers un circuit qui passera par ces différents lieux patrimoniaux :

- le palais de Justice, situé à l’emplacement de la seconde résidence des comtes de Namur, construit en 1631 par l’architecte Roussel. Au 19e s., cette maison est transformée en palais de Justice ;

- la place de l’Ange et sa célèbre pompe du sculpteur namurois Fr. J. Denis ;

NAMUR/Namur. Séminaire. © Séminaire de Namur.

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Louis de Monge de Franeau a passé une grande partie de son enfance au château de Wallay-Reppe. Inventif dans de nombreux domaines, il a récolté, au cours de sa carrière, de nombreux brevets. Juste avant la Seconde Guerre mondiale, il crée, pour l’entreprise automobile Bugatti, un élégant avion doté d’une technologie la plus avancée de son époque. Le prototype de son invention se trouve aux États-Unis dans le musée d’Oshkosh. Le château de Wallay accueillera une importante exposition dédiée à l’architecture du bâtiment et de sa ferme, à l’histoire de la sei-gneurie de Wallay, à l’épopée de l’avion Bugatti et de son concepteur ainsi qu’aux actions de résistance menées par Gabrielle de Monge de Franeau.

• Organisation : Syndicat d’Initiative d’Ohey, propriétaires privés et Qualité-Village-Wallonie.

• Ouverture : sam. et dim. de 10h à 18h.• Renseignements : 0477/78 15 52 (du lun. au ven. de 10h à 18h).

R O C H E F O R T

Auffe Rue du bois de Niau

L’ERMITE EDMOND D’HOFFSCHMIDT AU CHÂTEAU DE RESTEIGNE ET À L’ERMITAGE D’AUFFE

Le destin romanesque et le caractère original d’Edmond d’Hoffschmidt de Resteigne (1777-1861) ainsi que sa libre-pensée et sa philanthropie ont fait de lui, dans les récits locaux, un personnage légendaire. Ce fils du bailli de Bouvignes naquit à Namur à la fin de l’Ancien Régime. Il fut officier dans le régiment d’Arenberg au service de Napoléon puis se retira de longues années dans un ermitage philosophique qu’il construisit à Auffe. Héritier du château de Resteigne, en 1830, il décide de s’installer dans sa demeure familiale afin de mener une vie de gentilhomme campagnard. Il devint le bourgmestre et le bienfaiteur de son village. Disciple à la fois des Lumières et du Romantisme, cet homme solitaire occupe donc, dans l’histoire namu-roise, une place particulière qui mérite d’être éclairée.

Le public est invité à partir sur les pas de l’ermite Edmond d’Hoffschmidt à travers un circuit qui passera, d’une part, par le château de Resteigne, imposante demeure en moellons de calcaire datée des 18e et 19e s. et, d’autre part, par l’ermitage d’Auffe, bâtiment érigé vers 1815 dont il ne subsiste aujourd’hui que des ruines.

• Organisation : Les Amis de l’Ermite de Resteigne asbl.• Départ : rue de la Carrière, Resteigne.• Visites guidées : sam. et dim. à 15h par groupe de 60 visiteurs max. (durée :

1h30).• Animations :

- pour les enfants, animation par des guides, commentaires adaptés, questionnaire, concours ;

- petite restauration.• Renseignements : 0479/42 48 24 (du mer. 15/08 au dim. 09/09 de 9h à 21h).• Site Internet : www.ermitederesteigne.be

Jemelle Avenue de Ninove, 11

LE LIÉGEOIS GEORGES NAGELMACKERS INVENTE UNE NOUVELLE FAÇON DE VOYAGER

Entouré d'un jardin, le centre du Rail et de la Pierre occupe une demeure bourgeoise en briques et pierre calcaire datée du milieu du 19e s. Cette institution possède une importante collection dédiée à la géologie locale et à l'activité industrielle de la région. Une exposition mettra en évidence Georges Nagelmackers, l'inventeur du wagon-lit. En 1868, lors d’un voyage de dix mois aux États-Unis, ce jeune ingénieur est fasciné par le génie inventif et le succès des sleeping-car de Pullman. De retour en Europe, il fonde, en 1870, la Compagnie internationale de Wagons-lits. Afin de l’emporter sur Pullman qui tente de conquérir le marché européen, Nagelmackers décide que ses trains seront non seulement les plus confortables et les plus luxueux mais qu’ils franchiront également les frontières de l’Europe entière. C’est ainsi que naquirent les prestigieux palaces sur rails tels que l'Orient-Express, le Transsibérien, le Train Bleu ou encore la Flèche d’Or.

Cette exposition vous fera découvrir un homme à l'esprit inventif, persévé-rant ayant le goût du luxe et qui révolutionna l'univers du voyage.

• Organisation : Centre du Rail et de la Pierre.• Ouverture : sam. et dim. de 13h à 17h.• Renseignements : 084/22 36 01 (du lun. au ven. de 9h à 17h) ou par courriel à

[email protected].

Namur Place du théâtre

CÉLÉBRITÉS MUSICALES NAMUROISES

Grâce à un parcours à la rencontre des virtuoses qui ont marqué l’histoire musicale namuroise, vous découvrirez des harpistes, des chefs d’orchestre, des chanteurs, des compositeurs, etc. qui ont contribué au renom de la ville de Namur.

Le circuit passera, entre autres, par ces lieux patrimoniaux :

- Le théâtre royal est un édifice construit, en 1863, en pierre de sable par l’architecte Th. Fumière ;

- la place de l’Ange ;

- la cathédrale Saint-Aubain où des harpistes, des castrats, des organistes et différentes chapelles musicales vous seront présentés ;

- la tour du carillon où l’histoire des carillonneurs qui y ont exercé leur art vous sera racontée ;

- le musée de Groesbeeck-de Croix est l’ancien refuge de l’abbaye de Villers. Au 18e s., le bâtiment est acheté par François de Groesbeeck, seigneur de Franc-Waret. Aujourd’hui, cet édifice, en briques et pierre bleue, présente un plan en forme de H. Cet ancien hôtel abrite actuellement un musée dont les collections sont consacrées aux préoccupations de l’aristocratie du 18e s. et à l’art du namurois. Dans ce lieu, l’histoire des salons musi-caux du 18e s. vous sera présentée.

Venez admirer « Namur la Musicienne » et laissez-vous surprendre par les nombreux trésors architecturaux qu’elle renferme.

• Organisation : Ville de Namur et guides touristiques du Namurois.• Départ : place du théâtre.• Visites guidées : sam. et dim. à 15h (durée : 2h).• Renseignements : 081/24 64 37 (du lun. au ven. de 8h à 16h) ou 0495/99 17 25

(sam. 08/09 et dim. 09/09).• Site Internet : www.ville.namur.be

O H E Y

Ohey Rue de Gesves, 191

LE CHÂTEAU DE WALLAY-REPPE, MAISON NATALE DU VICOMTE LOUIS DE MONGE DE FRANEAU

La seigneurie de Wallay-Reppe remonte au 13e s. La famille de Monge de Franeau s’installe en tant que seigneurs de Wallay à partir de 1625. Le château est toujours occupé actuellement par leur descendance. Initia-lement, cette demeure était implantée dans les bâtiments d’une ferme. Entre 1780 et 1790, le baron Antoine van der Straten Wallay, seigneur de Wallay-Reppe, fait construire un nouveau château à la place de la ferme.

OHEY/Ohey. Château de Wallay-Reppe. Cliché M. Dussart © S.I. d'Ohey.

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naturel et, d’autre part, d’envisager la Sambre de demain. Cette exposition interactive sera ponctuée de lectures de textes inspirés de sa biographie, d’œuvres, de documents audiovisuels dont un entretien inédit de son fils décédé en 2000.

Le public est également invité à poursuivre la découverte de cet artiste au cours d’une promenade pédestre sur le halage devenu le Ravel. Le long du bord de la Sambre, dix de ses œuvres seront disposées aux endroits exacts où il les a réalisées.

• Organisation : Échevinat des Festivités et Syndicat d’Initiative de Sambreville.• Ouverture : sam. et dim. de 10h à 18h.• Visites guidées : sam. et dim. à 11h et 15h par groupe de 50 visiteurs max.

(durée : 1h).• Animations :

- pour les enfants, jeux anciens en bois ; - exposition interactive sur Scoriel, la Bavette, rue de l’abattoir, 34, sam. et

dim. ; - exposition des élèves des œuvres de Scoriel, la noue de la Moignelée, rue de

Farcienne ; - petit train touristique, rue de l’Abattoir, sam. et dim. toutes les heures, dernier

départ à 17h.• Renseignements : 071/26 03 70 (du lun. au ven. de 8h à 17h30) ou 0473/88 03 98

(du lun. au ven. de 8h à 18h) ou par courriel à [email protected].• Site Internet : www.sambreville.be

S O M B R E F F E

Ligny Rue de Pont-Piraux

LE CENTRE GÉNÉRAL GÉRARD : DE NAPOLÉON À LÉOPOLD Ier

Situé entre Tamines et Sombreffe, le petit village de Ligny regorge de surprises. Le centre Général Gérard, une ferme entièrement rénovée, est à la fois le témoin des combats du 16 juin 1815 et un exemple typique des bâtisses agricoles de la Hesbaye. Ce centre est aujourd’hui occupé par le musée napoléonien et le Syndicat d’Initiative et de Tourisme de Ligny. La bâtisse se présente sous la forme d’une petite ferme composée d’un logis du 19e s. mêlé à des pans de murs d’une maison du 17e s. ainsi que d’une grange du 19e s. dont la base en moellons date également du 17e s.

Sur le site classé du centre Général Gérard, une exposition sera consacrée, d’une part, au Général Gérard, commandant des troupes françaises lors de la campagne de 1815 et, d’autre part, aux grands hommes et femmes qui ont écrit l’histoire de l’entité de Sombreffe. Au cours d’une promenade, vous passerez devant l’imposant canon « Le Formidable », la ferme d’en haut, l’église néogothique Saint-Lambert construite en calcaire par l’architecte Petit et la ferme d’en bas. Vous terminerez votre circuit par le sentier dit du Pré del Ville qui vous ramera au centre Général Gérard.

• Organisation : Commune de Sombreffe.• Ouverture : sam. et dim. de 10h à 18h.• Départ : rue de Pont-Piraux.• Visites guidées : sam. et dim. toutes les heures par groupe de 20 visiteurs max.

(durée : 45 min.).• Animations :

- pour les enfants, ateliers ludiques, fabrication de cartouches avec du sable, recherche d’objets avec un détecteur de métaux et marche en peloton militaire ;

- petite restauration.• Renseignements : 071/82 74 35 (du lun. au ven. de 9h à 16h).• Site Internet : www.sombreffe.be

V I R O I N VA L

Nismes Parc communal

LE CHÂTEAU LICOT ET SES ILLUSTRES PROPRIÉTAIRES

Sis en bordure de l’Eau Noire, le château se situe sur le site de l’ancienne cense de Maugré qui comprenait des forges et des fourneaux appartenant à la maison des Baillis. En 1745, la ferme et ses terres sont achetées par Michel Licot, fils d’un maître de forges de Vireux. Il fait également construire la chapelle Sainte-Thérèse dans un style classique. Entre 1864 et 1890, Auguste Licot, co-fondateur des usines de La Providence, transforme la

Jemelle Place des Déportés

JEMELLE, CITÉ DU RAIL ET DE LA PIERRE

Plusieurs personnages de la région ont influencé les activités de deux lieux des plus importants pour la cité : les chemins de fer et les carrières. À la fin du 19e s., Jean Jadot crée la ligne Pékin-Hankow avec Louis Meunier, machiniste de Jemelle et instructeur de locomotive. En 1924, Léon Lhoist rachète les carrières et œuvre à l’expansion du Groupe Lhoist, aujourd’hui producteur mondial de chaux et de dolomie. L’ingénieur agronome anglais, Peterson, était propriétaire de plusieurs fermes dans la région et à Jemelle. Il les a gérées d’une manière innovante pour l’époque et a ainsi participé au développement du village. Une exposition mettra en valeur leurs actions. Elle sera le point de départ de deux circuits qui vous feront découvrir les sites de la commune fréquentés par ces figures.

Au cours du circuit pédestre, Jean Jadot et Louis Meunier seront mis à l’honneur. Durant le parcours, vous passerez devant les bureaux et les ateliers du chemin de fer ainsi que par le Ravel. Ensuite, vous vous rendrez au château d’eau des ateliers et à la prise d’alimentation à Lomme. Vous admirerez les maisons de la rue du Congo et la pompe à eau et terminerez votre circuit par la visite de l’église paroissiale Sainte-Marguerite.

Un autre parcours, organisé en petite train touristique, vous mènera à travers les lieux de la commune qui ont été marqués par l’ingénieur Peter-son. Vous commencerez votre circuit par les maisons de la rue Peterson. Vous passerez ensuite à la ferme de la rue Maurelet et devant l’église du village. Vous continuerez votre balade par la visite du site de l’ancienne ferme du Bois et les maisons de la rue de Lomme.

• Organisation : Syndicat d’Initiative de Jemelle et Lhoist Industrie.• Ouverture : sam. et dim. de 14h à 19h.• Départ : salle des variétés, place des Déportés.• Visites guidées : sam. et dim. à 14h et 16h par groupe de 60 visiteurs max.

(durée : 2h).• Animation : création et inauguration d’un triptyque sur l’histoire de l’église Sainte-

Marguerite.• Renseignements : 0472/47 91 12 (du lun. au ven. de 16h à 18h).

Rochefort Rue du Coirbois, 85

LES ARCHÉOLOGUES - AVENTURIERS DE MALAGNE AU 19e S.

Venez découvrir l’histoire étonnante de l’archéologie à Malagne la Gallo- Romaine, site d’interprétation et d’expérimentation mêlant vestiges, recons-titutions et nature. En 1890, sous l’impulsion de la Société archéologique de Namur, deux archéologues, A. Mahieu et J.-J. Godelelaine, ont mené les premières fouilles sur le site de Malagne. Ils ont ainsi découvert des vestiges importants en pleine nature comme le corps de logis d’une villa gallo- romaine. À cette époque, ces fouilleurs avaient des techniques parfois inno-vantes mais aussi des interprétations étonnantes qui peuvent paraître farfelues à notre époque. Au cours des visites guidées, ces deux person-nalités et le site seront mis en évidence à travers l’archéologie de nos aïeux au 19e s. et ses interprétations contemporaines.

• Organisation : Malagne la Gallo-Romaine.• Ouverture : sam. et dim. de 11h à 18h.• Visites guidées : sam. et dim. à 11h30 et 14h30 par groupe de 30 visiteurs max.

(durée : 1h30).• Animation : pour les enfants, initiation aux techniques de l’archéologie par le jeu. • Renseignements : 084/22 21 03 (du lun. au ven. de 8h30 à 16h) ou par courriel

à [email protected].• Site Internet : www.malagne.be

S A M B R E V I L L E

Tamines Rue de l’Abattoir, 13

SUR LES PAS DE JEAN-BAPTISTE SCORIEL

Peintre post-impressioniste, Jean-Baptiste Scoriel (1883-1956) aimait représenter, dans ses peintures, les paysages fluviaux de la Sambre et les monuments de Tamines, son village natal. Cet artiste sera mis à l'honneur à travers une exposition dans l’église Saint-Martin, édifice bâti en 1896. Ce monument a souvent servi de point de repère dans les paysages de Scoriel comme dans le tableau intitulé « Soir sur la Sambre ». À travers ses peintures, l’artiste tente, d’une part, de sensibiliser le public au patrimoine

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V I R O I N V A L - V R E S S E - S U R - S E M O I S

• Organisation : Musée du Petit Format asbl.• Visites guidées : sam. et dim. de 14h à 17h30. Réservation souhaitée.

• Renseignements et réservation : 060/31 01 63 (du lun. au ven. de 14h à 17h30).• Site Internet : www.museedupetitformat.be/blog

Treignes Rue Defraire, 63

L’ÉCOMUSÉE ET L’HISTOIRE DE LA FERME-CHÂTEAU

Du 15e au 17e s., la ferme-château est occupée par la famille de Romerée dont plusieurs membres étaient prévôts de Vierves entre 1444 et 1579. Situé à côté de l’église, le bâtiment se présente sous la forme d’un quadrilatère en moellons calcaires et ardoises. Cette demeure est composée d’une tour d’habitation, d’un logis et de bâtiments agricoles datés du 17e s. Suite à un incendie en 1979, la ferme, en ruine, est condamnée à être démolie. En 1982, l’ULB sauve le bâtiment par une campagne de restauration et crée l’écomusée du Viroin. Aujourd’hui, les collections de cette institution sont consacrées à différents domaines tels que l’agriculture, l’exploitation des forêts ou encore la ruralité. À travers l’exposition de machines et d’outils d’époque, l’objectif est de sensibiliser le public aux anciens métiers de la campagne. Le temps d’une visite, découvrez l’histoire de la ferme-château et de ses propriétaires.

• Organisation : Écomusée du Viroin.• Ouverture : sam. et dim. de 10h30 à 18h.• Animations :

- exposition « Marmites, cocottes et cie », sam. et dim. de 10h30 à 18h ; - démonstration du travail traditionnel de la forge, sam. de 14h à 18h.

• Renseignements : 060/39 96 24 (du lun. au ven. de 10h à 18h).• Site Internet : www.ecomuseeduviroin.be

DE PLUS…

Toujours à Treignes, exposition d’anciens wagons, musée du Chemin de fer à vapeur de Treignes, plateau de la Gare, sam. et dim. de 10h à 18h.

Vous êtes invités à venir admirer les anciens wagons qui servaient au transport ferroviaire du minerai de fer à l’époque des trains à vapeur.

• Organisation : Musée du Chemin de fer.• Renseignements : 060/39 09 48 (du lun. au ven. de 10h à 18h).

DE PLUS…

Toujours à Treignes, exposition temporaire « Il n’y a pas d’âge(s) pour se faire beau. La parure de Cro-Magnon à Clovis », musée du Malgré-Tout, rue de la Gare, 28, sam. et dim. de 10h30 à 18h.

Venez découvrir les parures et bijoux qui ont orné la tête de nos ancêtres depuis la Préhistoire jusqu’à l’époque mérovingienne.

• Organisation : Musée du Malgré-Tout.• Animations :

- projection d’un film sur l’histoire de l’exploitation des métaux au fil des âges, sam. et dim. de 10h30 à 18h.

- démonstration des différentes techniques de fonte du métal par l’utilisation du four gaulois, sam. et dim. de 14h à 18h.

• Renseignements : 060/39 02 43 (du lun. au ven. de 10h à 18h).• Site Internet : www.museedumalgretout.be

V R E S S E - S U R - S E M O I S

Vresse Rue Albert Raty, 112

RENCONTRE AVEC ALBERT RATY

Reconstruit par la fabrique d’église en 1774, le pont Saint-Lambert fran-chit le ruisseau du Petit-Fays. Bien avant l’existence du grand pont sur la Semois, cette construction facilitait l’accès à un gué, situé en amont, qui menait directement au village de Laforêt. Situé dans un écrin de verdure, le pont Saint-Lambert, composé de trois arches en pierres irrégulières, a inspiré des générations de peintres et de photographes. L’étroitesse du tablier du pont est à l’origine d’une plaisante légende. On raconte que cette particularité est due à saint Lambert, patron de la Vresse, qui voulait empêcher sainte Agathe, patronne de Laforêt, de traverser le pont en calèche et de propager ainsi la foi chrétienne. Aujourd’hui, cette construction est considérée comme l’emblème de Vresse. En juin

ferme en un château qui portera le nom de son propriétaire. En 1923, le site est racheté par la Commune et restauré jusqu’en 1964.

Le public est invité à participer à deux expositions, l’une dédiée à l’histoire de la famille Licot, maîtres de forges depuis des générations, l’autre consa-crée au passé industriel minier de Nismes. Une balade historique, à la décou-verte des différents sites d’exploitation du fer, vous est également proposée.

• Organisation : Cercle d’Histoire de Nismes.• Ouverture : sam. et dim. de 10h à 17h.• Départ : sous le kiosque du parc du château Licot.• Visite guidée : sam. et dim. à 10h30.• Renseignements : 060/31 23 39 (du lun. au ven. de 10h à 18h).

Nismes Rue d’Avignon, 1

LA MAISON DES BAILLIS

Classée depuis 1976, la maison des Baillis, manoir du 15e s., se situe dans le plus ancien quartier de Nismes. Sous l’Ancien Régime, ce bâtiment était, jusqu’en 1745, la demeure des officiers de justice appelés « baillis ». À partir du 16e s., elle est reconstruite et devient la demeure de plusieurs propriétaires jusqu’en 1970, où elle est vendue à la Commune. De 2001 à 2002, le bâtiment est restauré par l’atelier d’architecture Philippe Jaspard. Aujourd’hui, la maison des Baillis abrite le siège du parc naturel Viroin-Hermeton. Venez découvrir l’histoire et les mystères qui entourent cette maison. Vous êtes également conviés à une promenade géologique au Fondry des Chiens sur les traces des premiers exploitants des mines de fer.

• Organisation : Maison du Parc naturel Viroin-Hermeton.• Ouverture : sam. et dim. de 9h à 17h.• Départ : maison des baillis, rue d’Avignon.• Visites guidées : sam. et dim. à 13h30.• Animation : exposition naturaliste des différents phénomènes géologiques de la

formation des Fondrys, sam. et dim. de 9h à 17h.• Renseignements : 060/39 17 90 (du lun. au ven. de 10h à 18h).• Site Internet : www.pnvh.be

DE PLUS…

Toujours à la maison des Baillis, exposition d’une série d’œuvres de petit format réalisée par des artistes sur le thème de la sidérurgie, musée du Petit Format, rue d’Avignon, 1, sam. et dim. de 14h à 17h30.

Créé en 1981, le musée du Petit Format s’est constitué en asbl en 1983. Né de la volonté de quelques amateurs d’art, cette institution a d’abord été hébergée à Couvin. Aujourd’hui, son siège se situe à la maison des Baillis. L’objectif premier du musée du Petit Format est de sensibiliser le public aux différentes facettes de l’art contemporain. Venez découvrir, le temps d’une visite guidée, les trésors que renferme ce musée en compagnie de l’artiste-artisan, Raymond Drygalski, aquarelliste et graveur.

VIROINVAL/Nismes. Château Licot. © J.-V. Biron.

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V R E S S E - S U R - S E M O I S - W A L C O U R T

suite à un incendie en 1220. Au milieu du 14e s., le maître Gilles Dameaus-sins entreprend des travaux dans la nef. Entre 1852 et 1902, la collégiale fait l’objet d’une importante restauration par l’architecte P. Langerock. En 1950, elle est élevée au rang de basilique et est consacrée à Notre-Dame. Aujourd’hui, la basilique Notre-Dame est une construction gothique construite en moyen appareil de calcaire. Elle comporte trois nefs de trois travées, un transept haut et saillant, un chœur de trois travées droites et une tour à l’ouest. La basilique possède un riche patrimoine liturgique tel que la statue de Notre-Dame de Walcourt (10e s.), un jubé daté de 1531 offert par Charles Quint, des vitraux, des stalles du 16e s. et une mise au tombeau du 15e s.

Frère Hugo, originaire de Walcourt, est le dernier des grands orfèvres de l’art mosan et un brillant représentant de l’école de l’Entre-Sambre-et-Meuse. À la fin du 12e s., au prieuré d’Oignies fondé par son frère Gilles de Walcourt, Hugo réalise toute une série d’objets liturgiques (ostensoirs, calices, reli-quaires, croix, etc.). Venez découvrir exceptionnellement le trésor de la basilique Saint-Materne de Walcourt composé de pièces d’orfèvrerie mosane du 13e s. attribuées à l’atelier de frère Hugo dit Hugo d’Oignies.

• Organisation : Centre culturel de Walcourt.• Ouverture : sam. de 13h à 17h et dim. de 11h30 à 17h.• Visites guidées : sam. et dim. à 14h et 16h par groupe de 20 visiteurs max.

(durée : 1h15).• Animations :

- pour les enfants, visite adaptée de l’exposition, de la basilique et de son trésor avec un guide spécifique et des outils adaptés (questionnaire en images, extraits d’histoires et démonstrations) ;

- exposition des différentes phases de restauration des pièces principales du trésor et démonstration de restauration d’œuvres d’art, salle des mariages de l’hôtel de Ville, sam. et dim. ;

- conférence « l’iconographie de la grande croix reliquaire d’Hugo d’Oignies », salle des mariages de l’hôtel de Ville, dim. à 11h30.

• Renseignements : 071/61 46 86 ou 0494/14 44 05 (du lun. au ven. de 9h à 17h) ou par courriel à [email protected].

• Site Internet : www.walcourt.be

1963, le pont et ses environs ont été classés par la Commission royale des Monuments et des Sites.

Parmi ces nombreux peintres, Albert Raty est celui qui fut le plus marqué par la beauté du pont et de ses environs. Il est considéré comme « l’Artiste » du village de Vresse. Ses peintures sont caractérisées par de larges coups de pinceau et de brosse. Un hommage tout particulier sera rendu à Raty à travers une exposition et un circuit qui passera par plusieurs lieux patrimoniaux fréquentés par l’artiste : la maison Albert Raty, l’atelier Albert Raty, l’Académie de peinture et le légendaire petit pont Saint-Lambert.

• Organisation : Conseil culturel de Vresse-sur-Semois, centre d’Interprétation de l’école de Vresse, Atelier Raty, site protégé du pont Saint-Lambert, maison du Tourisme La Glycine et Académie de peinture de Vresse.

• Ouverture : sam. et dim. de 14h à 19h.• Départ : rue Albert Raty, 112.• Visites guidées : sam. et dim. toutes les heures par groupe de 20 visiteurs max.

(durée : 1h).• Animations :

- pour les enfants, contes et grimages ; - exposition sur Albert Raty, centre d’Interprétation d’art de l’école de Vresse,

rue Albert Raty, 112, sam. et dim.• Renseignements : 061/50 03 06 (du lun. au dim. de 8h à 16h) ou 061/50 01 89

(du lun. au dim. de 17h à 20h) ou par courriel à [email protected].

W A L C O U R T

Fraire Rue de Rocroi

FRANÇOIS-JOSEPH MINEUR, FIGURE EMBLÉMATIQUE DE FRAIRE

Autrefois, l’entité de Fraire était également surnommée « Ferrarias » ou « mine de fer ». Dans le centre ancien de ce village au passé minier florissant, à côté de la ferme seigneuriale, se dresse l’église Saint-Remy. Reconstruite en 1792 par les moines de l’abbaye d’Aulne, elle affiche un style classique et des murs élevés en briques et pierre bleue sur un haut soubassement en moellons de calcaire. Sous le mayorat de François-Joseph Mineur, de 1839 à 1876, l’église sera agrandie côté chœur dans le même esprit. Elle sera pourvue d’un jubé, d’un orgue Merklin-Schütze et d’un riche mobilier dont un maître-autel en chêne de Russie. François-Joseph Mineur était aussi maître de forges, directeur des minières et industriel à Marchienne-au-Pont. Il contribua fortement au développement de Fraire où il achetait le précieux minerai de fer et fit construire une fontaine publique monumentale. Ce symbole de prospérité d’antan a été remis en valeur ces dernières années par l’association « Les Sentiers du Fer ». La vie de François-Joseph Mineur sera évoquée au fil d’une représentation théâtrale et d’une exposition à l’église Saint-Rémy. Un hommage sera rendu à Marie Goderniat, mécène de la fabrique d’église, décédée en 1699.

• Organisation : Les Sentiers du Fer et Qualité-Village-Wallonie en collaboration avec le centre culturel de Walcourt.

• Ouverture : dim. de 10h à 18h.• Visites guidées : dim. à 15h et 16h par groupe de 30 visiteurs max. (durée : 1h).• Animations :

- exposition guidée « François-Joseph Mineur, une grande figure » ; - représentations théâtrales, dim. à 11h, 14h et 17h ; - découverte du monument F.-J. Mineur au cimetière, visites guidées, dim. à 15h

et 16h. Réservation obligatoire à l’ancienne commune, près de l’église.• Renseignements : 071/65 53 23 (de 10h à 18h).

Walcourt Grand-Place

FRÈRE HUGO DE WALCOURT DIT HUGO D’OIGNIES, UN ORFÈVRE DE TALENT

Oduin, seigneur de Walcourt, fait construire, en 1026, une église dédiée à saint Materne. Dans ce lieu de culte, il établit également un chapitre de huit chanoines. Durant la deuxième moitié du 12e s., l’édifice est doté d’un nouvel avant-corps. La collégiale aurait été reconstruite progressivement

WALCOURT/Walcourt. Basilique Saint-Materne. Cliché D. Dujeu © Centre culturel de Walcourt.

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P R O V E L O

P R O V I N C E D E H A I N A U TDécouverte des environs de Mons

– Maison Vincent van Gogh à Cuesmes (voir p. 37) - 8,5 km la boucle ;– Château d’Havré (voir p. 38) - 22 km la boucle ;– Minières néolithiques de Spiennes (voir p. 41) - 15 km la boucle ;– Grand Hornu (voir p. 24) - 20 km la boucle.

• Organisation : Pro Velo asbl.• Départ et arrivée : mise à disposition des cartes itinéraires au départ de la gare.• Service de location de vélos.• Parcours ludique de découverte du centre ville de Mons reliant tous les lieux

ouverts lors de ces Journées du Patrimoine (livret comprenant un itinéraire, différentes activités en lien avec les lieux de passage).

• Renseignements : 065/ 84 95 81 ou par courriel à [email protected], permanence à la maison des Cyclistes (gare de Mons), sam. et dim. de 9h à 17h.

• Site Internet : www.provelo.be (itinéraire téléchargeable : rubrique Hainaut)

P R O V I N C E D E N A M U RBalade guidée ou libre à la découverte

de Namur (12 km)

– Seigneurie d’Anhaive (voir p. 114) ;– Palais provincial (voir p. 117) ;– Musée provincial Félicien Rops (voir p. 117) ; – Grand Séminaire de Namur (voir p. 117) ;– Province de Namur - service de la Culture (voir p. 116) ;– Musée provincial des Arts anciens du Namurois (voir p. 116).

• Organisation : Pro Velo asbl.• Départ et arrivée :

- Circuit libre : au choix sur l’itinéraire, sam. et dim. ; - Circuit guidé : maison des Cyclistes, place de la Station, 1, sam. à 10h (durée :

3h) par groupe de 25 cyclistes max. Réservation obligatoire.• Location de vélos possible, P.A.F. : 5 € avant le mer. 05/09.• Renseignements et réservation : Pro Velo Namur 081/81 38 48 ou par courriel à

[email protected].• Site Internet : www.provelo.be (itinéraire téléchargeable : rubrique Namur)

P R O V I N C E D E L I È G ECircuit dans la ville de Liège (15 km)

– Office du Tourisme de la Ville de Liège ;– Échevinat du Tourisme (voir p. 69) ;– Bibliothèque Ulysse Capitaine (voir p. 66) ;– Grand Curtius et BAL (voir p. 72) ;– Espace 251 Nord (voir p. 68) ;– Centre d’Action culturelle La Braise (voir p. 73) ;– Collégiale Sainte-Croix (voir p. 66) ;– Église Saint-Jean l’Évangéliste (voir p. 67) ;– Trocadero (voir p. 72) ;– Société libre d’Émulation (voir p. 67) ;– Aquarium-Muséum (voir p. 69) ;– Institut d’Anatomie (voir p. 69) ;– Valdor (voir p. 68) ;– Maison de la Métallurgie et de l’Industrie de Liège (voir p. 70) ;– Musée des Transports (voir p. 71) ;– Athénée Léonie de Waha (voir p. 65) ;– Orchestre philharmonique de Liège(voir p. 71) ;– Jardin botanique(voir p. 69) ;– Collégiale Saint-Denis (voir p. 66).

• Organisation : Pro Velo TOUR.• Départ et arrivée : Office du Tourisme de la Ville de Liège.• Renseignements : 04/222 99 54 ou par courriel à [email protected].• Site Internet : www.provelo.be (itinéraire téléchargeable : rubrique Liège)

GRÂCE AU PARTENARIAT DE PRO VELO, NOUS AVONS LE PLAISIR DE VOUS CONVIER À PARTICIPER À TROIS CIRCUITS CYCLISTES PERMETTANT LA DÉCOUVERTE DE MONUMENTS ET SITES SÉLECTIONNÉS.

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L E S J O U R N É E S D U P A T R I M O I N E E N E U R O P E

L E S J O U R N É E S D U PAT R I M O I N E E N E U R O P E

Les 50 États parties à la Convention culturelle européenne participent chaque année en septembre aux Journées européennes du Patrimoine, une action conjointe du Conseil de l’Europe et de la Commission européenne, permettant la présentation de biens culturels inédits et l’ouverture exceptionnelle au public d’édifices historiques. Les Journées donnent lieu à des manifestations culturelles qui mettent en lumière des savoir-faire et des traditions locales autant que l’architecture et les objets d’art mais leur but est plus large : rapprocher les citoyens afin de parvenir à une meilleure compréhension mutuelle malgré la différence de cultures et de langues.

Chaque année, les manifestations nationales et régionales sont organisées autour d’un thème spécial. Ces thèmes peuvent varier selon les pays d’année en année. Ils couvrent des sujets comme :

– des formes spécifiques de patrimoine (fermes, instruments musicaux, traditions culinaires, architecture) ; – des périodes spécifiques de l’Histoire (le patrimoine médiéval, le patrimoine baroque) ; – le rapport entre la société et le patrimoine (patrimoine et citoyenneté, patrimoine et jeunesse).

Le Conseil de l’Europe et la Commission européenne encouragent aussi le choix de thèmes transnationaux qui peuvent être illustrés par des activités trans-frontalières montées conjointement par différents pays.

Les objectifs des Journées européennes du Patrimoine sont les suivants :

– sensibiliser davantage les citoyens européens à la richesse et à la diversité culturelle de l’Europe ; – créer un climat propre à faire accepter la riche mosaïque des cultures européennes ; – combattre le racisme et la xénophobie et favoriser une plus grande tolérance en Europe en transcendant les frontières nationales ; – sensibiliser le grand public et les autorités politiques à la nécessité de protéger le patrimoine culturel contre des nouvelles menaces ; – inviter l’Europe à relever des défis sociaux, politiques et économiques qui l’attendent.

Site Internet : http://www.coe.int/t/dg4/cultureheritage/heritage/ehd/default_fr.asp

Visitez les régions transfrontalières et découvrez leurs richesses…

A L L E M A G N E

Dates : dim. 9 septembre 2012

THÈME : LE BOIS

Le thème des Tag des offenen Denkmals 2012 en Allemagne vous dévoilera les caractéristiques qui rendent le bois si important pour les architectes, les artisans, les restaurateurs et les conservateurs. Vous découvrirez notam-ment qu’il est presque toujours et partout disponible dans nos contrées, qu'il est une ressource renouvelable, relativement peu coûteuse et possède des caractéristiques très intéressantes au niveau de son poids, de sa résistance et de sa souplesse. De nombreuses destinations sont possibles : des fermes au toit de bois en passant par les travaux d’intérieur réalisés en bois dans de nombreux monuments jusqu’au bois dans l’industrie et la technologie.

• Site Internet : www.tag-des-offenen-denkmals.de

G R A N D - D U C H É D E L U X E M B O U R G

Dates : du sam. 21 septembre au dim. 14 octobre 2012THÈME : REPÉRER ET PROTÉGER LE PATRIMOINE BÂTI

Lors des Journées du Patrimoine, différentes manifestations sont envisa-gées, à savoir :

– une exposition sur les thèmes de l’analyse et le repérage du patrimoine bâti (montrant des inventaires et des topographies) ainsi que sur les protections juridiques. La protection réelle et effective des bâtiments, par des travaux de restauration accompagnés par le SSMN, sera abordée ;

– un concours sur la meilleure restauration, avec octroi de plaquettes aux gagnants ;

– des conférences publiques ;

– des visites de villages ou de communes entières ;

– des visites d’immeubles restaurés.

• Site Internet : http://www.ssmn.public.lu/ (onglet patrimoine)

F R A N C E

Dates : sam. 15 et dim. 16 septembre 2012

THÈME : LES PATRIMOINES CACHÉS

Derrière chaque décor quotidien reposent des trésors ignorés, des raretés dissimulées, des histoires confidentielles. S’il n’est pas toujours directement accessible, ce paysage patrimonial n’en reste pas moins présent, partout où l’on ose la curiosité, le dévoilement, l’exploration. Tout monument, qu’il soit d’intérêt national ou qu’il vive à travers la mémoire locale, peut se lire sous un angle différent à travers ses éléments invisibles au premier regard, enfouis, cachés, insolites ou originaux. Mis à l’honneur lors de cette 29e édition des Journées européennes du Patrimoine, le thème du « patrimoine caché » veut ainsi lever le voile sur un patrimoine qui se trouve derrière les portes, au fond des cours, sous nos pieds, au-dessus de nos têtes, dans l’ombre ou en pleine lumière.

• Site Internet : www.journeesdupatrimoine.culture.fr

PAY S - B A S

Dates : sam. 08 et dim. 09 septembre 2012

THÈME : VERT D'ANTAN

La relation entre le monument et son environnement immédiat sera un élément central lors des Open Monumentendag aux Pays-Bas. Le patrimoine bâti ne peut être séparé de l’environnement dans lequel il est construit. L’intérieur et surtout l’extérieur des monuments seront mis à l’honneur. Des visites dans les jardins, dans les cimetières, près des murs de la ville, dans les parcs, le long des avenues de haies, etc. seront organisées tout au long du week-end.

• Site Internet : www.openmonumentendag.nl

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L I S T E D E S A N C I E N N E S C O M M U N E S E T E N T I T É S P A R T I C I P A N T E S

A

Agimont / Hastière (Nr) 113Amay / Amay (Lg) 54Amberloup / Sainte-Ode (Lx) 101Andenne / Andenne (Nr) 104Angleur / Liège (Lg) 64Angre / Honnelles (Ht) 35Anhée / Anhée (Nr) 105Anthisnes / Anthisnes (Lg) 54Antoing / Antoing (Ht) 20Arlon / Arlon (Lx) 92Assesse / Assesse (Nr) 106Ath / Ath (Ht) 20Attert / Attert (Lx) 93Attre / Brugelette (Ht) 25Aubechies / Belœil (Ht) 22Auffe / Rochefort (Nr) 119Autelbas / Arlon (Lx) 92Avin / Hannut (Lg) 61Awirs / Flémalle (Lg) 58

B

Barbençon / Beaumont (Ht) 22Barvaux-sur-Ourthe / Durbuy (Lx) 95Bastogne / Bastogne (Lx) 94Beaufays / Chaudfontaine (Lg) 56Beaumont / Beaumont (Ht) 22Beauvechain / Beauvechain (Bw) 6Belgrade / Namur (Nr) 114Belœil / Belœil (Ht) 22Bernissart / Bernissart (Ht) 22Bertrix / Bertrix (Lx) 94Bienne-lez-Happart / Lobbes (Ht) 37Biercée / Thuin (Ht) 47Bioul / Anhée (Nr) 105Biourge / Bertrix (Lx) 94Binche / Binche (Ht) 23Blaugies / Dour (Ht) 32Bléharies / Brunehaut (Ht) 26Bolinne / Éghezée (Nr) 110Bolland / Herve (Lg) 61Bouge / Namur (Nr) 114Bougnies / Quévy (Ht) 43Bouillon / Bouillon (Lx) 94Boussu / Boussu (Ht) 23Bousval / Genappe (Bw) 8Bouvignes / Dinant (Nr) 108Braibant / Ciney (Nr) 107Braine-l’Alleud / Braine-l’Alleud (Bw) 6Braine-le-Château / Braine-le-Château (Bw) 6Braine-le-Comte / Braine-le-Comte (Ht) 24Braives / Braives (Lg) 55Brugelette / Brugelette (Ht) 25Brunehaut / Brunehaut (Ht) 26Burdinne / Burdinne (Lg) 55

C

Céroux-Mousty / Ottignies-Louvain-la-Neuve (Bw) 13

Charleroi / Charleroi (Ht) 26Charneux / Herve (Lg) 62Chastre / Chastre (Bw) 7Châtelet / Châtelet (Ht) 29Chaudfontaine / Chaudfontaine (Lg) 56Chaumont-Gistoux / Chaumont-Gistoux (Bw) 7Chênée / Liège (Lg) 65Cherain / Gouvy (Lx) 96Chièvres / Chièvres (Ht) 30Chimay / Chimay (Ht) 30Chiny / Chiny (Lx) 95Ciney / Ciney (Nr) 107Clavier / Clavier (Lg) 56Comblain-au-Pont / Comblain-au-Pont (Lg) 56Comines-Warneton / Comines-Warneton (Ht) 31Courcelles / Courcelles (Ht) 31Courrière / Assesse (Nr) 106Court-Saint-Étienne / Court-Saint-Étienne (Bw) 7Couvin / Couvin (Nr) 107

Crupet / Assesse (Nr) 106Cuesmes / Mons (Ht) 37

D

Denée / Anhée (Nr) 105Dinant / Dinant (Nr) 108Dion-Valmont / Chaumont-Gistoux (Bw) 7Dison / Dison (Lg) 57Donstiennes / Thuin (Ht) 47Dour / Dour (Ht) 32Durbuy / Durbuy (Lx) 95

E

Éghezée / Éghezée (Nr) 110Enghien / Enghien (Ht) 32Engis / Engis (Lg) 57Erbaut / Jurbise (Ht) 36Érezée / Érezée (Lx) 96Erquelinnes / Erquelinnes (Ht) 33Esneux / Esneux (Lg) 58Estinnes / Estinnes (Ht) 34Étalle / Étalle (Lx) 96Ethe / Virton (Lx) 102Eupen / Eupen (Lg) 88

F

Fallais (Pitet) / Braives (Lg) 55Fayt-le-Franc / Honnelles (Ht) 35Feluy / Seneffe (Ht) 44Fernelmont / Fernelmont (Nr) 110Flémalle / Flémalle (Lg) 58Flémalle-Grande / Flémalle (Lg) 59Flémalle-Haute / Flémalle (Lg) 59Fléron / Fléron (Lg) 60Fleurus / Fleurus (Ht) 34Flône / Amay (Lg) 54Floreffe / Floreffe (Nr) 110Florennes / Florennes (Nr) 111Forêt / Trooz (Lg) 82Fouleng / Silly (Ht) 44Fraire / Walcourt (Nr) 122Frameries / Frameries (Ht) 34Furfooz / Dinant (Nr) 110

G

Gages / Brugelette (Ht) 26Geer / Geer (Lg) 60Gembloux / Gembloux (Nr) 111Genappe / Genappe (Bw) 8Gentinnes / Chastre (Bw) 7Gerpinnes / Gerpinnes (Ht) 35Gesves / Gesves (Nr) 111Gouvy / Gouvy (Lx) 96Gozée / Thuin (Ht) 47Grâce-Hollogne / Grâce-Hollogne (Lg) 60Guirsch / Arlon (Lx) 93

H

Habay / Habay (Lx) 97Hamoir / Hamoir (Lg) 60Hamois / Hamois (Nr) 112Ham-sur-Heure / Ham-sur-Heure-Nalinnes (Ht) 35Ham-sur-Heure-Nalinnes /

Ham-sur-Heure-Nalinnes (Ht) 35Hannut / Hannut (Lg) 61Hanzinne / Florennes (Nr) 111Hastière / Hastière (Nr) 113Hastière-par-delà / Hastière (Nr) 113Havré / Mons (Ht) 38Heinstert / Attert (Lx) 94Hélécine / Hélécine (Bw) 8Herbeumont / Herbeumont (Lx) 97Hermalle-sous-Huy / Engis (Lg) 57

Héron / Héron (Lg) 61Herstal / Herstal (Lg) 61Herve / Herve (Lg) 61Hody / Anthisnes (Lg) 54Hollogne-aux-Pierres / Grâce-Hollogne (Lg) 60Hollogne-sur-Geer / Geer (Lg) 60Honnelles / Honnelles (Ht) 35Hornu / Boussu (Ht) 24Houdeng-Aimeries / La Louvière (Ht) 36Houffalize / Houffalize (Lx) 97Houtaing / Ath (Ht) 20Howardries / Brunehaut (Ht) 26Huccorgne / Wanze (Lg) 86Huissignies / Chièvres (Ht) 30Huy / Huy (Lg) 62

I

Incourt / Incourt (Bw) 8Ittre / Ittre (Bw) 9Ivoz-Ramet / Flémalle (Lg) 59

J

Jalhay / Jalhay (Lg) 64Jambes / Namur (Nr) 114Jemappes / Mons (Ht) 38Jemelle / Rochefort (Nr) 119Jemeppe-sur-Meuse / Seraing (Lg) 77Jemeppe-sur-Sambre / Jemeppe-sur-Sambre (Nr) 113Jamoigne / Chiny (Lx) 95Jodoigne / Jodoigne (Bw) 9Jodoigne-Souveraine / Jodoigne (Bw) 10Jurbise / Jurbise (Ht) 36

L

La Bruyère / La Bruyère (Nr) 114La Hulpe / La Hulpe (Bw) 10La Louvière / La Louvière (Ht) 36La Roche-en-Ardenne / La Roche-en-Ardenne (Lx) 98Latour / Virton (Lx) 102Lavoir / Héron (Lg) 61Leers-et-Fosteau / Thuin (Ht) 48Lens / Lens (Ht) 36Les Bons Villers / Les Bons Villers (Ht) 37Leval-Chaudeville / Beaumont (Ht) 22Liberchies / Pont-à-Celles (Ht) 43Liège / Liège (Lg) 64Lierneux / Lierneux (Lg) 74Ligny / Sombreffe (Nr) 120Limelette / Ottignies-Louvain-la-Neuve (Bw) 13Lincent / Lincent (Lg) 74Lobbes / Lobbes (Ht) 37Lodelinsart / Charleroi (Ht) 29Louvain-la-Neuve / Ottignies-Louvain-la-Neuve (Bw) 13

M

Maffle / Ath (Ht) 21Maillen / Assesse (Nr) 106Malmedy / Malmedy (Lg) 74Malonne / Namur (Nr) 114Marche-en-Famenne / Marche-en-Famenne (Lx) 98Marchin / Marchin (Lg) 76Marcinelle / Charleroi (Ht) 29Marcourt / Rendeux (Lx) 99Mariembourg / Mariembourg (Nr) 107Meix-le-Tige / Saint-Léger (Lx) 100Messancy / Messancy (Lx) 99Modave / Modave (Lg) 76Mohiville / Hamois (Nr) 112Momignies / Momignies (Ht) 37Monceau-Imbrechies / Momignies (Ht) 37Mons / Mons (Ht) 37Montigny-le-Tilleul / Montigny-le-Tilleul (Ht) 41Montzen / Plombières (Lg) 77Morialmé / Florennes (Nr) 111Morlanwelz / Morlanwelz (Ht) 42

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126

L I S T E D E S A N C I E N N E S C O M M U N E S E T E N T I T É S P A R T I C I P A N T E S

Morlanwelz-Mariemont / Morlanwelz (Ht) 42Moulbaix / Ath (Ht) 21Mouscron / Mouscron (Ht) 42Mozet / Gesves (Nr) 111

N

Nadrin / Houffalize (Lx) 97Namur / Namur (Nr) 114Neerheylissem / Hélécine (Bw) 8Neufchâteau / Neufchâteau (Lx) 99Nismes / Viroinval (Nr) 120Nivelles / Nivelles (Bw) 10Noville-les-Bois / Fernelmont (Nr) 110

O

Obigies / Pecq (Ht) 43Ohey / Ohey (Nr) 119Onoz / Jemeppe-sur-Sambre (Nr) 113Ophain-Bois-Seigneur-Isaac / Braine-l’Alleud (Bw) 6Orcq / Tournai (Ht) 49Ottignies / Ottignies-Louvain-la-Neuve (Bw) 16Ottignies-Louvain-la-Neuve /

Ottignies-Louvain-la-Neuve (Bw) 13

P

Pecq / Pecq (Ht) 43Pepinster / Pepinster (Lg) 77Péruwelz / Péruwelz (Ht) 43Pesche / Couvin (Nr) 108Plombières / Plombières (Lg) 77Poix-Saint-Hubert / Saint-Hubert (Lx) 100Pommerœul / Bernissart (Ht) 23Pont-à-Celles / Pont-à-Celles (Ht) 43

Q

Quévy / Quévy (Ht) 43

R

Racour / Lincent (Lg) 74Raeren / Raeren (Lg) 89

Ragnies / Thuin (Ht) 48Rahier / Stoumont (Lg) 81Rance / Sivry-Rance (Ht) 45Rebecq / Rebecq (Bw) 16Rebecq-Rognon / Rebecq (Bw) 16Rendeux / Rendeux (Lx) 99Renlies / Beaumont (Ht) 22Rèves / Les Bons Villers (Ht) 37Rixensart / Rixensart (Bw) 17Robertville / Waimes (Lg) 86Rochefort / Rochefort (Nr) 119Roisin / Honnelles (Ht) 35Ronquières / Braine-le-Comte (Ht) 24Roux-Miroir / Incourt (Bw) 8

S

Sainte-Ode / Sainte-Ode (Lx) 101Saint-Georges-sur-Meuse /

Saint-Georges-sur-Meuse (Lg) 77Saint-Hubert / Saint-Hubert (Lx) 100Saint-Léger / Saint-Léger (Lx) 100Saint-Vith / Sankt-Vith / Saint-Vith / Sankt-Vith (Lg) 89Sambreville / Sambreville (Nr) 120Sars-la-Bruyère / Frameries (Ht) 34Sclayn / Andenne (Nr) 104Seneffe / Seneffe (Ht) 44Seraing / Seraing (Lg) 77Seraing-le-Château / Verlaine (Lg) 83Silly / Silly (Ht) 44Sivry-Rance / Sivry-Rance (Ht) 45Soignies / Soignies (Ht) 45Solre-sur-Sambre / Erquelinnes (Ht) 33Sombreffe / Sombreffe (Nr) 120Soiron / Pepinster (Lg) 77Sosoye / Anhée (Nr) 105Soy / Érezée (Lx) 96Spa / Spa (Lg) 78Spiennes / Mons (Ht) 41Sprimont / Sprimont (Lg) 80Stavelot / Stavelot (Lg) 80Stoumont / Stoumont (Lg) 81

T

Tamines / Sambreville (Nr) 120Tellin / Tellin (Lx) 101Theux / Theux (Lg) 82

Thuillies / Thuin (Ht) 48Thuin / Thuin (Ht) 47Tilff / Esneux (Lg) 58Tihange / Huy (Lg) 64Tintigny / Tintigny (Lx) 101Tournai / Tournai (Ht) 49Trazegnies / Courcelles (Ht) 31Treignes / Viroinval (Nr) 121Trembleur / Blegny (Lg) 55Trois-Ponts / Trois-Ponts (Lg) 82

V

Vaulx / Tournai (Ht) 52Vellereille-les-Brayeux / Estinnes (Ht) 34Verlaine / Verlaine (Lg) 83Verviers / Verviers (Lg) 83Vielsalm / Vielsalm (Lx) 101Villers-la-Ville / Villers-la-Ville (Bw) 17Villers-le-Bouillet / Villers-le-Bouillet (Lg) 85Villers-lez-Heest / La Bruyère (Nr) 114Virginal / Ittre (Bw) 9Viroinval / Viroinval (Nr) 120Virton / Virton (Lx) 102Visé / Visé (Lg) 85Vresse / Vresse-sur-Semois (Nr) 121Vresse-sur-Semois / Vresse-sur-Semois (Nr) 121

W

Waha / Marche-en-Famenne (Lx) 98Waimes / Waimes (Lg) 86Walcourt / Walcourt (Nr) 122Wandre / Liège (Lg) 74Wanze / Wanze (Lg) 86Waremme / Waremme (Lg) 87Warnant-Dreye / Villers-le-Bouillet (Lg) 85Warneton / Comines-Warneton (Ht) 31Waterloo / Waterloo (Bw) 17Wavre / Wavre (Bw) 18

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COMMENT ? C’EST TRÈS SIMPLE !Découpez le bon ci-dessous ou téléchargez-le sur journeesdupatrimoine.be.

Ce bon est valable tout le week-end des Journées du Patrimoine et pour tous les bus des lignes régulières que vous emprunterez vers les visites.

Présentez-le au conducteur chaque fois que vous montez dans le bus ou le tram.

Il vous remettra un ticket valable pour toutes les personnes qui composent votre groupe.

Journées du Patrimoine :

profi tez gratuitement des

bus pour vos visites

BON POUR DES TRAJETS GRATUITS EN BUSA présenter au conducteur du TEC chaque fois que vous empruntez un tram ou un bus pour voyager gratuitement avec tout le groupe qui vous accompagne lors des Journées du Patrimoine.

Bon valable le samedi 8 et le dimanche 9 septembre 2012autant de fois que vous le souhaitez.

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Pour composer votre itinéraireAllez sur infotec.be à la rubrique « Itinéraires ».

• Introduisez votre adresse complète de départ et le nom complet du site (identique à celui de cette brochure) que vous voulez visiter y compris la commune.

• Choisissez l’heure et la date souhaitées.

• Cliquez ensuite sur « Rechercher » et recevez l’itinéraire avec le détail des lignes de bus que vous devez emprunter.

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128

POUR COMPOSER VOTRE ITINÉRAIRE, ALLEZ SUR INFOTEC.BE À LA RUBRIQUE « ITINÉRAIRES ».

et le nom complet du site (identique à celui de cette brochure) que vous voulez visiter y compris la commune.

de bus que vous devez emprunter.

I N F O S P R A T I Q U E S

I N F O S P R A T I Q U E S

Toutes les activités annoncées dans ce programme officiel sont accessibles à titre gratuit.

Il est cependant admis que des participations aux frais puissent être perçues pour des animations exceptionnelles, des spectacles au-delà de 18h ou pour les circuits en car.

Cette brochure vous informe le plus fidèlement possible des manifestations proposées par l’ensemble des organisateurs locaux et transmises dans les délais fixés.

Le Secrétariat des Journées du Patrimoine décline toute responsabilité quant aux éventuels changements de programme ou d’horaires décidés unilatéralement par les responsables locaux.

Le programme est envoyé gratuitement sur simple demande via le téléphone vert de la Région wallonne 0800 11 901.

Cet ouvrage ne peut être vendu.

Promenade à pied

Circuit en bus

Parcours en vélo

Promenade en voiture

Promenade à cheval

Animation pour enfants

Activité exceptionnelle

Le Comité Exécutif et le Secrétariat remercient

chaleureusement les propriétaires privés, les pouvoirs publics,

les institutions, les associations et toutes les personnes qui

collaborent au succès des Journées du Patrimoine.

Sans leur aide, un tel déploiement d’activités et d’animations

ne pourrait avoir lieu.

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