L’Ile de RéLeJOURNAL

#17Journal d’information gratuit www.cdciledere.fr

ÉTÉ 2019

Au service des Rétais

À l’heure où ce journal est édité, vous êtes nombreux à profiter de la douceur de vivre insulaire, à découvrir l’architecture et l’environnement protégés, à profiter des plages et des pistes cyclables ou à déguster nos savoureux produits du terroir. Je me réjouis de l’enthousiasme des visiteurs pour notre île et de l’engagement des élus, des professionnels et des associations qui mettent tout en œuvre pour qu’ils soient accueillis dans les meilleures conditions.

Mais les pages de ce journal viennent souligner que notre territoire est une île vivante toute l’année. Les services et les équipements qu’elle propose à ces habitants sont exceptionnels. Peu de territoires ruraux en France peuvent rivaliser avec le maillage d’infrastructures dont dispose l’Ile de Ré, équitablement répartis dans toutes les communes.

Cette situation est le fruit d’une volonté politique, portée depuis de nombreuses années par des élus municipaux et intercommunaux engagés dans un projet de territoire résolument tourné vers la vie permanente. Construction de la piscine, de la Gendarmerie, des digues, des logements sociaux, des crèches, du centre de transfert des déchets, de pistes cyclables… Nos objectifs sont clairs : offrir aux Rétais les conditions d’une vie à l’année, dans un cadre préservé et sécurisé.

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Publication de la Communauté de Communes de l’Ile de RéDirecteur de la publication : Lionel QuilletComité de Rédaction : Service Communication, Direction Générale des ServicesCrédits photos : CdC Ile de Ré, Yann Werdefroy, Mathieu Vouzelaud, Jocelyne Bargain, Simon Baudoin, Richard Merlet, Pierre Nadler, Sébastien Carlier, Ella/Foy, Jérôme Rouger, Sine Qua Non Art.Conception, réalisation, mise en page : Instant UrbainImprimerie Rochelaise - PEFC 1031-1240 - ISSN 2103-7655

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NOS RENDEZ-

VOUS

SOMMAIRE

6 12L'ESSENTIELDE L'ACTU MIEUX VIVRE

ENSEMBLE

PROTÉGERNOTRE ÎLE

24PARTAGERNOS SAVOIRS

Les investissements engagés par la Communauté de Communes depuis dix ans poursuivent tous cette même envie. Grâce à une gestion saine et efficace de son budget, la collectivité a réussi à maintenir une santé financière optimale, avec une capacité d’autofinancement et un niveau d’investissement importants, malgré les baisses des dotations de l’État.

Ce projet de territoire et de vie permanente est au cœur de ce journal. Vous le retrouverez en filigrane, au fil de votre lecture et dans notre dossier consacré au budget de la collectivité.

Je vous souhaite un très bel été !

Lionel Quillet Président de la Communauté de Communes de l’Ile de Ré

ÉDITORIAL

DOSSIERAu service des Rétais19

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RETOUR EN IMAGES

Les clowns débarquent sur l’Ile de RéLes nez rouges étaient de sortie lors de ce mercredi ensoleillé ! 400 collégiens du Département se sont rassemblés à Saint-Martin-de-Ré pour une déambulation dans les rues du village et un flashmob sur le port. En soirée, le Très Grand

Secoue ton patrimoineEnnuyeux… le patrimoine ?! Certaine-ment pas avec le Service Patrimoine de la Communauté de Communes ! La journée du 25 mai l’a encore une fois démontré en proposant des animations inédites et dé-calées autour du patrimoine de l’Ile de Ré. L’exposition Ne vous fiez pas aux appa-rences associait des cartels pour le moins surprenants aux cartes postales de la col-lection Héraudeau. L’escape game Histo-ric Virus a révélé des profils d’enquêteurs dignes des meilleures séries policières. Et la visite décalée de la Compagnie La Vache Bleue a secoué les zygoma-tiques des spectateurs.

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La chauve-souris à l’honneurC’est devant une salle comble que le Président de la Communauté de Communes, Lionel Quillet, a présenté ses vœux aux Rétais. La chauve-souris, et plus largement l’environnement, étaient les thèmes retenus par l’élu pour évoquer l’avenir de l’Ile de Ré.

Les P’tits s’éveillent !Le festival Les P’tits se réveillent ! a une nouvelle fois révélé l’esprit créatif des tout-petits. Pendant une semaine, les 0-4 ans ont assisté à leur premier spectacle, sculpté l’argile de leurs petites mains et expérimenté l’espace sensoriel proposé dans la salle du conseil de la Communauté de Communes. De grands moments de découverte pour les petits et de vives émotions pour leurs parents !

La nature au coin de ma rueTous les deux ans, le Mois de l’Environnement met en avant un aspect particulier de la nature rétaise. Cette année, c’est la nature urbaine, celle que l’on côtoie sans la voir au quotidien, que les écogardes de la Communauté de Communes ont choisi de valoriser. Le 20 avril, vous étiez nombreux à célébrer la biodiversité urbaine à Saint-Martin-de-Ré autour d’un flashmob, d’un graff végétal, de déambulations poétiques, d’ateliers de fabrication de gîtes à chauves-souris… C’est également ce jour-là que le record de sortie des escape games Kill Bees et Poubelle la vie ont été battus !

17 janvier 2019

11-16 mars 2019

20 avril 2019

Conseil Mondial des Clowns a réuni Harry et Leonard, des clowns anglais et les Zolobe, venus tout droit de Madagascar.

Une journée pleine de couleurs et de rires pour les jeunes circassiens charentais-maritimes.

22 mai 2019 25 mai 2019

10 000 € pour les héros de la merQuelques jours après le drame des Sables d’Olonne, les bénévoles de la Société Nationale de Sauvetage en Mer (SNSM) organisaient partout en France une journée baptisée 1 000 SNSM. À Saint-Martin-de-Ré, l’événement a rassemblé un public nombreux et solidaire, venu soutenir moralement et financièrement les

29 juin 2019

50 bénévoles rétais. Les élus commu- nautaires aussi se sont mobilisés puisqu’un chèque de 10 000 € a été remis par Lionel Quillet, Président de la Communauté de Communes, à Denis Chatin, président de la SNSM de l’Ile de Ré. Une manière d’affirmer le soutien de la collectivité à nos héros de la mer…

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L'ESSENTIEL DE L'ACTU

La CdC fait sa rentrée culturelle

Plus on cherche,plus on trouve !

L'ESSENTIELDE L'ACTUL'ESSENTIELDE L'ACTU Le 1er octobre 2019, la Communauté de Communes reprendra en régie directe la gestion de la

programmation spectacle vivant et cinéma de l’Ile de Ré. En attendant la réouverture de La Maline en cours de réhabilitation, la programmation Hors les Murs se poursuit. Le Journal vous présente en

exclusivité les artistes que vous aurez le plaisir de découvrir jusqu’à la fin de l’année. Le lancement de la saison est prévu le lundi 16 septembre à 18h30 à la Communauté de Communes. Venez nombreux !

Le 2 juillet, les écogardes ont découvert une nouvelle espèce qui vient compléter la richesse de la biodiversité rétaise : la Rosalie des Alpes.

L’élégant coléoptère, dont on soupçonnait déjà la présence sur le territoire insulaire, a été vu à La Couarde-sur-Mer.

Ella/FoyMusique folk/blues

Il est des musiques qui sonnent comme une invitation, un appel au voyage ou à la rêverie. Celle du groupe Ella/Foy est justement de cette étoffe dont sont faits les songes… Si on y perçoit clairement des airs plaintifs et mystiques d’un blues ancestral, c’est aussi sur les rivages d’une soul ondoyante portée par les grandes voix noires des fifties qu’on peut trouver leurs influences premières.

VENDREDI 18 OCTOBRE, 20H30

Salle Vauban Place de la République 17410 Saint-Martin-de-Ré

MétamorPhoneDanse électro - BeatBox Loop Arts Numériques

Pourquoi les poules préfèrent être élevées en batterie ?Conférence spectaculaire

De et avec Jérome Rouger, Compagnie la Martingale

Entre informations scientifiques et propos plus discutables, cette pseudo conférence investit à la fois le champ de l’absurde et de la métaphysique pour refléter par un regard aigu et décalé des problématiques très actuelles...

VENDREDI 22 NOVEMBRE, 20H30

Communauté de Communes 3 rue du Père Ignace 17410 Saint-Martin-de-Ré

TOUT PUBLIC FAMILIALÀ PARTIR DE 14 ANS

Réservations spectacles et abonnements à partir de début octobre.Le cinéma itinérant continue à se déplacer de commune en commune pendant tout l’été : programme disponible sur www.lamaline.netIl poursuivra son itinérance jusqu’à la réouverture de La Maline.

Compagnie Sine Qua Non Art

Ce duo vibrant pour une voix et un corps est un feu d’artifice, à la croisée des danses ancestrales et de la culture techno, dans un décor numérique en perpétuelle transformation. Un atelier de danse mené par Brice Rouchet, danseur électro, virtuose des bras et fulgurant d’énergie sera proposé en matinée.

SAMEDI 14 DÉCEMBRE, 19H

Salle des Paradis Rue des battages 17740 Sainte-Marie-de-Ré

ET ATELIER DANSE, 10H30Salle de danse17630 La Flotte

Rare et protégéeAssez commune en montagne, plus rare en plaine, la Rosalie des Alpes est surtout reconnue pour sa belle robe bleu cendré tachetée de noir. Avec ses très longues antennes, ce coléoptère qui mesure entre 20 et 40 mm ne passe pas inaperçu !

C’est une espèce rare, menacée et protégée, qui vit principalement dans les zones humides boisées. Un spécimen a été observé à Mouille Pied, sur la commune de La Couarde-sur-Mer, au sein de la plus grande zone humide d’eau douce de l’Ile de Ré. Le site, déjà connu pour sa population de libellules, possède une biodiversité extrêmement riche que les écogardes se plaisent à observer régulièrement.

Ouvrez l’œilC’est en effet à l’occasion d’une sortie de terrain que ces derniers ont eu la chance de découvrir le joli insecte. Mais ce spécimen ne vit probablement pas tout seul, si vous en croisez un ou plusieurs, n’hésitez pas à contacter les écogardes pour leur faire part de vos observations. Cette découverte vient compléter la liste des nombreuses espèces connues sur l’Ile de Ré, une liste qui n’a pas fini de s’allonger…

Contactez les écogardes : ecogardes@cc-iledere.fr 05 46 09 68 65

La Rosalie des Alpes

LES FESTIVALS DE L’ÉTÉ

La Communauté de Communes est partenaire des festivals qui animent vos soirées d’été sur l’Ile de Ré. En 2019, 111 000 € de subventions ont ainsi été attribués aux associations culturelles suivantes : Jazz au Phare, L’Encre et la Pierre (Salon du Livre), M’l’Art (Festival Arts Actuels), Musique en Ré, Jazz en

Ré, Rives de mômes, Musicalis (festival de guitare), AR4S (Saisons musicales en Ré), Ile de Ré photo club (festival de photo de l’Ile de Ré).

Retrouvez les dates dans Nos rendez-vous, pages 38-39.

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L'ESSENTIEL DE L'ACTU

L’Ile de Ré, à bicycletteElles font partie de l’image que l’on se fait de l’Ile de Ré et de sa notoriété. Les pistes cyclables rétaises, du nord au sud et d’est en ouest, relient tous les villages insulaires grâce à un réseau de 138 km d’itinéraires ouverts aux cyclistes. La création de nouveaux itinéraires et l’entretien régulier

des pistes sont indispensables pour améliorer les conditions de circulation des vélos. La sécurité est aussi un enjeu majeur. La Communauté de

Communes a lancé le guide Sécu-Rétais, un outil simple et ludique pour informer et conseiller les usagers du vélo sur les principales règles de

sécurité à respecter pour rouler en toute tranquillité.

Nouvel itinéraire au Défend C’est désormais le long de la mer que l’itinéraire cyclable reliant Rivedoux-Plage à Sainte-Marie-de-Ré se fraye un chemin entre vignes, marais et plages. Un cadre naturel exceptionnel que les amateurs de vélo ne manqueront pas d’apprécier ! Ce projet s’inscrit dans le cadre plus vaste de l’aménagement et de la valorisation du Défend, un secteur de marais dont la ri-chesse écologique est remarquable. Plu-

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8Cet itinéraire est un trait d’union

exceptionnel entre Rivedoux-Plage et

Sainte-Marie-de-Ré.Patrice Raffarin, Vice-Président

en charge du transport

S É C U -RÉ

TAIS

LIMITATION À 30 KM/H, SOYONS VIGILANTS !

30Peu et mal connue, cette règle récente du code de la route peut parfois créer des désac-cords : dans les zones 30 et les routes limitées à 30 km/h, les cyclistes ont le droit de circuler dans les deux sens. Automo-bilistes, ne soyez donc pas surpris de vous trouver face à un vélo dans une rue à sens unique. Cyclistes, restez vigilants et limitez votre vi-tesse, beaucoup de conducteurs ne connaissent pas cette règle !

Le guide de la Sécu-RétaisFace aux nombreux accidents qui ont lieu chaque année, la Communauté de Communes réalise et diffuse un guide sur la sécurité à vélo. Sécu-Rétais a été conçu en partenariat avec la Sécurité Routière, la DDTM (Direction Départementale des Territoires et de la Mer), l’association rochelaise Vélo-École et l’AUPTIR (Association des Usagers du Pont et des Transports de l’Ile de Ré). Adapté à toute la famille, ce nouvel outil propose des fiches informatives et réglementaires au recto et des jeux pour les enfants au verso. Il est disponible gratuitement dans les mairies de l’Ile de Ré, les Bureaux d’accueil, les Points Info Cyclistes et chez les loueurs de vélos.

Pour aller plus loinPour accompagner la diffusion de ce nouvel outil, des journées de sensibilisation et des animations sont organisées cet été par les partenaires du projet. L’association Vélo-École est ainsi présente lors de l’accueil des vacanciers dans les campings pour informer les nouveaux arrivants et des journées dédiées à la sécurité à vélo sont organisées sur les pistes pour sensibiliser les cyclistes. À la rentrée, les élèves de CM1 et CM2 participeront à des modules de sensibilisation à la pratique du vélo.

sieurs années auront été nécessaires pour aboutir à l’itinéraire ouvert aux cyclistes de-puis le 3 juillet. Les procédures réglemen-taires liées au statut protégé de la zone, la mise en sécurité du carrefour du Défend avec la création d’un giratoire étaient en effet préalables à la création de la piste. Prochaine étape pour le site du Défend : la poursuite des travaux de retour à l’état naturel avec la démolition de la Taupinière.

De la prévention à la répressionGendarmes et policiers municipaux sont aussi très présents sur les pistes tout au long de l’été. Si leur volonté première est d’informer les cyclistes sur des règles de circulation souvent méconnues, ils n’hésiteront pas à sévir en cas de comportements à risque. N’oublions pas que la vitesse, l’alcool, le téléphone, le non-respect du code de la route, sont aussi dangereux à vélo qu’en voiture. Soyez prudents !

Suite aux dysfonctionnements constatés par les usagers des transports en commun, en particulier sur les offres de transports interurbains et scolaires, la Communauté de Communes a saisi le Président de la région Nouvelle-Aquitaine pour demander un travail concerté sur ces questions, essentielles pour les habitants de l’Ile de Ré.

La CdC interpelle la Région

Gisèle Vergnon, maire de Sainte-Marie-de-Ré et Vice-Présidente en charge du tourisme, Patrice Raffarin, maire de Rivedoux-Plage et Vice-Président en charge des transports et Lionel Quillet, Président de la CdC, sont heureux d’inaugurer le nouvel itinéraire cyclable.

Le tout nouvel itinéraire cyclable qui relie Rivedoux-Plage à Sainte-Marie-de-Ré

Les Gendarmes sensibilisent les cyclistes à la sécurité

800 000 € pour les pistesÀ Saint-Clément-des-Baleines, tout près du Phare, la piste a également été rénovée avant l’été. Quatre autres tronçons le seront également à l’hiver prochain, au Pas de Huîtres à Saint-Martin-de-Ré, à l’ouest de la commune des Portes-en-Ré, au sud de Sainte-Marie-de-Ré et à l’est de La Flotte. Enfin, un important chantier de réfection des revêtements sera mené sur cinq communes pour apporter toujours plus de confort aux cyclistes. Au total, près de 800 000 € seront investis cette année par la collectivité pour améliorer la qualité des itinéraires cyclables, une dépense nécessaire pour entretenir l’état des voies et assurer la sécurité des cyclistes.

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Donnez votre avis sur le PLUi

Après quatre ans de travail, le PLUi a été arrêté en Conseil Communautaire le 16 mai 2019 et sera soumis à enquête publique cet été. Le document, qui viendra remplacer les

Plans d’Occupation des Sols (POS) des communes, a défini un règlement d’urbanisme à l’échelle de l’Ile de Ré, tenant compte des contraintes exigeantes imposées notamment

par la loi littoral et le Plan de Prévention des Risques Naturels.

L'ESSENTIEL DE L'ACTU

Dernières étapesDernière étape de la démarche, le règlement, qui définit les règles d’occupation des sols et de construction, a été finalisé. Il est accompagné d’un zonage définissant les règles qui s’appliquent à chaque parcelle. Parmi celles-ci, quelques mesures phares permettront de préserver des espaces verts au sein des villages (mise en place d’un coefficient de pleine terre) et de poursuivre la construction de logements sociaux (taux de 50 % de logements sociaux imposé sur toutes les opérations privées de construction de plus de 4 logements).

Votre avis compteLe mois de mai a vécu au rythme des dernières réunions sur le PLUi. Le projet a d’abord été présenté le 13 mai aux Personnes Publiques Associées,

en présence de Monsieur le Préfet de Charente-Maritime. Le lendemain, à la salle des Paradis de Sainte-Marie-de-Ré, plus de 300 personnes ont répondu à l’invitation de Lionel Quillet en participant à une réunion publique. Le 16 mai, enfin, les élus ont voté le projet en assemblée communautaire. Depuis lors, le document, composé de 6 tomes, est disponible dans son intégralité sur le site cdciledere.fr/rubrique Aménager le territoire.

Enquête publiqueL’enquête publique se déroulera du 23 août au 23 septembre 2019 inclus. Différents moyens seront mis à votre disposition pour donner votre avis :

• un registre d’enquête publique sera ouvert dans les locaux de la Commu- nauté de Communes, ainsi que dans les mairies des dix communes de l’Ile de Ré, aux heures habituelles d’ouverture ;

• vous pourrez également adresser vos observations par courrier à l’attention de la commission d’enquête à l’adresse suivante : 3, rue du Père Ignace, CS 28001, 17410 Saint-Martin-de-Ré ou par mail à : accueil@cc-iledere.fr

• vous pourrez aussi rencontrer les commissaires-enquêteurs lors des perma- nences qui seront proposées dans les dix mairies et à la Communauté de Communes de l’Ile de Ré. Les permanences sont ouvertes à tous, quel que soit votre lieu de résidence. Le calendrier des permanences sera publié par voie de presse et sur le site internet de la Communauté de Communes de l’Ile de Ré.

SPORT

Aquaré fermera en septembre Soutien communautaire aux sportifs

Les Trophées sportifs

Dix ans après l’inauguration de la piscine Aquaré, l’équipement fermera ses portes début septembre pour une durée de dix mois. Cette période permettra de réaliser des travaux de réhabilitation à l’identique, rendus nécessaires pour pallier aux nombreux désordres et dégradations survenus sur le bâtiment. Les travaux d’un montant de 3,4 millions d’euros seront pris en charge par l’assurance du constructeur, qui a été déclaré responsable par le tribunal administratif de Poitiers. La piscine rouvrira ses portes en juin 2020.

Suite à la modification des statuts de la Communauté de Communes en mars 2019, permettant désormais à la collectivité d’attribuer des bourses individuelles et des subventions spor-tives dans le cadre de critères pré-cis, les élus ont voté le 27 juin les premières attributions. Neuf sportifs vont ainsi bénéficier d’une aide indi-viduelle de 250 € chacun. 6 750 € de subventions ont été attribués à des clubs de niveau national : Ré Beach Club (championnat et coupe de France), Ré Flying Oysters Ultimate frisbee (championnat de France), Ré Twirl (finale de France), CNCG La Couarde-sur-Mer (championnat de France). Enfin, le Surf Club Rétais a reçu une aide de 1 000 € pour l’orga-nisation d’une étape de la coupe de France de Stand Up Paddle, compéti-tion d’intérêt communautaire.

Tous les deux ans, cet événement récom-pense les sportifs rétais prometteurs ou déjà confirmés ainsi que l’engagement et les initiatives portés par des bénévoles très investis. En présence du parrain d’honneur, Antoine Albeau, sportif le plus titré au monde, le jury a décerné 16 trophées pour 13 disciplines différentes.

Le Prix des entraîneurs à Maël et Loïc de Kergret, Ré Beach Club, beach-volley, Le Bois-Plage-en-Ré

Trophées individuels - à Énola Clerc, Canard Rochelais, natation,

Le Bois-Plage-en-Ré- à Malou Poirier, Surf Club Rétais, surf,

Le Bois-Plage-en-Ré

Trophée collectif - à l’équipe U15 Elite, Association Sportive

Rétaise, Football, Saint-Martin-de-Ré- à l’Équipe 1 du Loix Tennis Couardais,

Tennis, Loix

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L’Info du PLUi N°3 est disponible sur le site www.cdciledere.fr et vous fournit quelques clés pour mieux comprendre le dossier d’enquête publique.

- au Club CNCG, Voile, La Couarde-sur-Mer

- à l’équipe jeune U13, Basket, Sainte-Marie-de-Ré

- à l’équipe sénior du Sporting Club Rétais, Rugby, La Flotte

- à l’équipe jeune U17, Ultimate Fresbee, La Flotte

- au Club de Viet vo dao, Art martial Vietnamien, Rivedoux-Plage

Le Prix de l’engagement à Dominique Laud, école de Sainte-Marie-de-Ré, pour son engagement dans le label Génération 2024, Sainte-Marie-de-Ré

Le Prix de l’initiative - au Challenge Bernard Gonthier pour la

mixité des classes de rugby, La Flotte - à Benoit Pinaud, pour le maintien du

basket à Saint-Clément-Baleines

Le Coup de cœur Phare de Ré Ludovic Bacqué, tennis de table, pour ses performances et son esprit sportif, Sainte-Marie-de-Ré

Le Coup de cœur Ré à La Hune Marylin Poix, gymnastique, pour son engagement et sa fidélité au sein de l’association gymnastique Pour la France, La Flotte

Le Coup de cœur Ré Sport Trail des vignes, pour l’organisation de la 10e édition, Sainte-Marie-de-Ré

Bravo à eux !

À l’initiative de Gisèle Vergnon, maire de Sainte-Marie-de-Ré et Vice-présidente en charge du tourisme, le territoire de l’Ile de Ré s’est porté candidat pour accueillir une équipe internationale de rugby à l’occasion de la Coupe du Monde 2023. Le Relais Thalasso Ile de Ré, le Stade Rochelais et le complexe sportif Bel Air à La Flotte sont partenaires de cette candidature. On croise les doigts !

À noter

Le vote du PLUi, le 16 mai 2019 Les documents du PLUi

Le Club de Voile de La Couarde-sur-Mer

Le Ré Beach Club

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MIEUX VIVREENSEMBLE

MIEUX VIVRE ENSEMBLE

63 logements à loyer modéré inaugurés

Les élus, le bailleur social, l’architecte et les locataires se sont donné rendez-vous lundi 1er juillet à Saint-Martin-de-Ré sur la place centrale du lotissement du Pertuis pour inaugurer

ce programme de logements aidés. Qualité architecturale, performance énergétique, proximité des commerces et des services, calme et confort : situé à quelques centaines

de mètres de la mer, le petit village aux volets verts fait l’unanimité… Le J

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Un acte politiqueParmi tous les programmes de loge-ments à loyer maîtrisé déjà inaugurés par la Communauté de Communes, celui du Pertuis reste le projet fondateur de la politique communautaire de logements. En 2009, alors que l’ancienne maison de retraite de Saint-Martin-de-Ré est en vente et convoitée par des promoteurs immobiliers, les élus votent une nouvelle compétence communautaire pour pouvoir préempter. L’avenir de ce terrain, idéa-lement situé à l’entrée du village, près des commerces, des transports publics et de la mer, ne fait alors plus débat : il accueillera 63 logements locatifs à loyer maîtrisé. Dix ans plus tard, lors de l’inau-guration, Patrice Déchelette, le maire de Saint-Martin-de-Ré, ne cache pas sa joie :

"quand on voit aujourd’hui le sourire les locataires, c’est une récompense. Avec ce projet, on a redonné espoir à beau-coup de personnes et l’arrivée d’enfants sur la commune a permis de sauver des classes".

Un village dans le villageCe 1er juillet, les partenaires du projet qui découvrent les lieux, tout comme les lo-cataires récemment installés, ne tarissent pas d’éloges sur le tout nouveau lotisse-ment du Pertuis. Les 63 logements sont répartis sur 14 îlots autour d’une place centrale entièrement piétonne. Tous les logements sont différents, ce qui donne l’impression d’être dans un vrai village, dont chaque façade possède un charme particulier. L’orientation suit les principes

L’Ile de Ré est une terre de richesses,

95 % de notre politique est orientée vers

le social et l’humain.

Lionel Quillet, Président de la Communauté de Communes

LE PERTUIS EN CHIFFRES

• 63 logements :

- 26 logements livrés en août 2018

- 37 logements livrés en juin 2019

• 54 logements individuels

• 9 logements collectifs

bioclimatiques avec de larges baies côté sud, donnant sur un jardin clos avec ca-banon pour la grande majorité des loge-ments. Une vigilance particulière a été portée sur les vis-à-vis afin de préserver l’intimité et la qualité de vie des habitants. Chaque îlot dispose de son aire de sta-tionnement, de locaux de services et de rangements partagés. Les représen-tants du bailleur social, Didier Ridoret, Président de I2A et Anne-Sophie Grave, Directrice Générale de I3F, insistent sur la démarche environnementale qui a ac-compagné le projet : "Certifiés Habitat et Environnement et ISO 50001, ces lo-gements sont le résultat d’une politique énergétique ambitieuse". La solution cen-tralisée de chaufferie bois qui couvre la totalité des besoins en chauffage et eau chaude est le meilleur exemple de cet en-gagement.

Vivre sur l’Ile de RéAu total, 158 personnes vivent dans le lo-tissement, dont 70 enfants. Liya, 5 ans, Kezyah, 8 ans, Ayana, 10 ans et leurs pa-rents viennent tout juste de poser leurs valises au Pertuis. Avant de s’installer sur l’Ile de Ré, la petite famille vivait en région Centre. Les enfants sont ravis de vivre près de la plage et leurs parents de pouvoir se rendre au travail à vélo. Pour Francis et Catherine, retraités, l’obtention d’un T2 de 45 m² a été un vrai soulage-ment. Obligés de quitter leur location à La Couarde-sur-Mer suite à la tempête Xynthia, ils ont dû se contenter d’un loge-ment sombre et exigu pendant plusieurs années. Pour eux, "le gain en qualité de vie est énorme. C’est exceptionnel, on vit dans un petit village, on fait tout à vélo, on a tout le confort, de la luminosité et même un petit jardin avec un abri. Je n’en n’espérais pas autant" conclut Catherine.

Aller plus loinLes sourires affichés traduisent la néces-sité de poursuivre les efforts en matière de logement social. Aujourd’hui, près de 1 000 logements sont des logements ai-dés, soit 11,3 % du parc de résidences principales rétais. L’objectif des élus est clair, il faut doubler ce chiffre d’ici 2030.

Le Plan Local d’Urbanisme intercommu-nal a inscrit cet objectif parmi ses priorités et prévu des dispositifs qui permettront de l’atteindre :

• 300 logements locatifs aidés ou en ac-cession à la propriété dans les Orienta-tions d’Aménagement et de Program-mation ;

• 350 logements locatifs dans des opéra-tions privées grâce au pourcentage im-posé : toute opération d’aménagement d’ensemble d’au moins 4 logements devra comporter au moins 50 % de lo-gements sociaux ;

• 350 logements locatifs ou en accession à la propriété dans le cadre de petits projets communaux (par acquisition de foncier ou de logements existants).

• 2 T1, 15 T2, 28 T3, 14 T4, 4 T5

• Des loyers compris entre 232 €

et 909 € charges comprises

• 12,6 millions d’euros dont 5,4 millions financés par la Communauté de Communes

Ici, chaque maison est différente La plupart des logements disposent d’un petit jardin

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MIEUX VIVRE ENSEMBLE

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La grande aventure pyrénéenne

À l’heure où ce journal est mis sous presse, douze adolescents rétais de 13 à 16 ans s’apprêtent à vivre une aventure inoubliable. Du 22 au 28 juillet 2019, ils arpenteront les sommets de la vallée de Lesponne et de la vallée de Campan, dans les Hautes-Pyrénées. Au programme de cette année, VTT et randonnée, rencontre avec des habitants, initiation à la pêche et à la cueillette et une nuit

en autonomie sans les monos… On leur souhaite de vivre une belle aventure !

Pourquoi un tel séjour ?Il y a quelques années, Clément Wallerand, coordinateur du projet éducatif local de l’Ile de Ré et organisateur des séjours ados, lance cette idée un peu folle : amener un groupe de jeunes en montagne, en itinérance pendant une semaine. Ici, ni hôtel, ni restaurant, parfois même pas de sanitaires. Le groupe se déplace chaque jour d’un point à un autre, à pied ou à VTT, et dort sous la tente, dans une cabane ou à la belle étoile. Les repas sont préparés par les jeunes eux-mêmes autour d’un feu de camp. Et pour la douche ? L’eau pure de la rivière a le mérite de rafraîchir ! Les objectifs de Clément sont clairs : sortir des sentiers battus, apporter aux jeunes une vraie expérience de la nature et les inviter à réfléchir sur leur mode de vie. Pendant une semaine, pas de téléphone ni d’écran, juste la marche et les copains pour partager de bons moments. Le séjour plaît et les ados en redemandent. Depuis 2015, 60 jeunes sont allés dans les Pyrénées, pour un séjour à jamais gravé dans leurs mémoires…

Si l’organisation d’un séjour itinérant de-mande un travail de préparation méticu-leux pour les encadrants, l’implication des jeunes en amont est tout aussi essentielle. Ces derniers sont associés à la prépara-tion au cours de plusieurs réunions, une manière pour les encadrants de connaître les attentes des jeunes, leurs expé-riences passées, et leurs appréhensions,

J’ai appris que la montagne

c’est mieux en groupe car on se sent moins seul au milieu

de l’immensité.Carla, 15 ans, séjour 2018

Un séjour co-construit avec les jeunes

À la rencontre d’un territoireAu-delà du défi personnel et physique, ce voyage est aussi une vraie aventure humaine. Au sein du groupe d’abord, mais surtout à la rencontre des habitants d’un territoire. Chaque été, Sébastien Carlier, accompagnateur de moyenne montagne, accueille sur son territoire les jeunes Rétais et les guide à travers les montagnes qu’il connaît si bien. Véritable relais local, il organise aussi des rencontres avec des habitants. L’année dernière, les jeunes ont passé trois jours avec un berger. Cette année, ils feront la connaissance de Jen et Fred, un couple qui occupe la grange la plus haute de la vallée, et qui a fait un choix de vie au plus près de la nature. Fred initiera les ados à la pêche sportive en rivière et Jen à la cueillette. Le repas du soir sera à 100 % issu de la récolte et de la pêche du jour !

Parcours VTT

Parcours à pied

Le Journal : Pourquoi participes-tu à ce type de séjour ?

Sébastien : Le plus important ce n’est pas forcément le séjour, mais la dé-marche dans laquelle il se construit. On est loin des camps classiques, des séjours à la carte, vécus chaque année par des centaines de jeunes où l’on reproduit souvent les codes de la consommation dans la pratique des activités, un détachement au territoire

L’AVIS DE SÉBASTIEN CARLIER, ACCOMPAGNATEUR MONTAGNE

dans lequel on séjourne. Ce qui est plaisant dans l’histoire de cette aven-ture pyrénéenne avec la Communauté de Communes de l’Ile de Ré, c’est la construction du séjour, sur la base de l’écoute, des représentations liées au voyage, à la nature des jeunes. Chaque année, ils vivent un séjour cousu mains, qui n’a cessé d’être dif-férent d’une vallée à une autre, d’une rencontre à une action !

L.J. : Selon toi, qu’apporte l’itiné-rance pour les jeunes ?

S. : Elle leur apporte la découverte d’une vallée, des gestes et des tra-ditions, mais surtout je pense qu’elle leur ouvre les portes du plaisir de vivre en pleine nature, d’en comprendre les codes (navigation carte - codes de bonne conduite, bivouac, …), de faire des découvertes originales, insolites qui font de ces séjours une réelle marque d’engagement pédagogique ! Il y a une véritable volonté politique dé-diée à ces jeunes afin de les accompa-gner dans le temps, et leur permettre de vivre des séjours enrichissants.

Même sans connexion on peut vraiment s’amuser

et apprendre à connaître d’autres

personnes.Naïs, 14 ans, séjour 2018

Clément Wallerand, Coordinateur PEL

Passer d’une idée un peu en marge, à l’heure du tout sécuritaire, à sa

réalisation, en levant les freins et en associant les élus, les parents et les

jeunes est très enrichissant et motivant.

Photo de groupe, aventure pyrénéenne 2018 Randonnée dans la vallée de Soussouéou, 2018 Itinéraire du séjour 2019 Feu de camp, 2018

Sébastien Carlier et Clément Wallerand

afin d’adapter le projet. C’est aussi un moyen de lancer la dynamique de groupe, avant même le grand jour du départ. Au cours de ces réunions préparatoires, les jeunes apprennent aussi quelques trucs et astuces indispensables en itinérance : comment faire un sac complet et léger en évitant le superflu, comment lire une carte IGN ou comment monter sa tente.

Inscriptions sur www.cdciledere.fr rubrique Vivre sur l’Ile/Enfance-Jeunesse/Ados

MIEUX VIVRE ENSEMBLELe

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Devenez

consomm’acteurs !Si le tri des déchets est aujourd’hui connu et appliqué par la majorité des citoyens, une partie d’entre eux va plus loin et se lance dans la réduction des déchets à la

source. Achats, cuisine, hygiène, ménage, vêtements : quelques gestes simples suffisent pour devenir "consomm’acteur". Adoptez-les !

Éviter le gaspillageIl est possible d’éviter le gaspillage alimentaire en établissant une liste de course, en vérifiant ses placards, son frigo, les dates de péremption et en cuisinant les restes. On peut même

Vous êtes de plus en plus nombreux à trier vos déchets et la Communauté de Communes vous en remercie ! Toutefois, de trop nombreuses erreurs de tri subsistent. Du verre et des vêtements sont régulièrement retrouvés dans les ordures ménagères et les emballages recyclables. Le verre doit être déposé dans les colonnes enterrées dédiées et les vêtements dans les bornes à textiles situées dans chaque déchèterie de l’île.

À vos agendas !

Prochaine collecte de pneus usagés : samedi 21 septembre 2019 à la déchèterie d’Ars-en-Ré

Prochaine collecte de déchets d’amiante : mercredi 23 octobre 2019 à la déchèterie d’Ars-en-Ré

Rien ne se perd, rien ne se

crée, tout se transforme…

même vos épluchures de

fruits et légumes ! Pour ré-

duire encore votre produc-

tion de déchets, utilisez vos

épluchures pour créer de

nouvelles recettes.

Cuisinez vos épluchures

1. Lavez les légumes avec du bicarbonate (pour éliminer les éventuelles traces de pesticides) et une petite brosse.

2. Utilisez l’économe pour obtenir une pelure fine et homogène.

3. Huilez légèrement votre poêle avec de l’huile d’olive.

4. Jetez les épluchures dedans.

5. Faites-les dorer trois minutes de chaque côté.

6. Une fois grillées, égouttez les chips.

7. Posez-les sur une assiette recou-verte de papier absorbant.

8. Salez et saupoudrez d’épices selon vos goûts (curry, mélange tandoori, piment d’espelette, cumin ou mé-lange de fines herbes).

Vous pouvez aussi diminuer la quantité de matière grasse en utilisant une poêle anti-adhésive. Ça marche aussi en mettant les épluchures légèrement huilées au four sur un papier sulfurisé pendant 10 min à 200°C.

Recette des chips d’épluchures

Nettoyant, désinfectant multi-usage (cuisine, salle de bains, sols)

ACHATS MALINS, DÉCHETS EN MOINS

La Communauté de Communes a lancé le projet "Achats malins, déchets en moins". Dans les ma-gasins de grande distribution, nos ambassadrices du tri mènent des actions d’information et d’étique-tage des produits générant moins de déchets. Vous pouvez retrouver ponctuellement ces étiquettes dans les enseignes de l’Ile de Ré.

préparer les menus de la semaine à l’avance. On évite le superflu, les achats compulsifs et les aliments qui restent au fond du frigo, ce qui représente autant d’économies !

Limiter les emballages On peut aussi facilement bannir les su-remballages : préférer son cabas, ses bocaux ou ses sacs en toile pour le vrac, les fruits et les légumes ; opter pour les gros conditionnements et éviter les emballages individuels, choisir les éco- recharges et les produits concentrés ; privilégier l’eau du robinet à l’eau en bou-teille. D’autres astuces permettent de dire non au "tout jetable" : apporter sa tasse au bureau, apposer un stop pub sur sa boîte aux lettres ou utiliser des pro-duits rechargeables tels que les piles ou les cartouches d’encres.

Favoriser le réemploi De plus en plus d’associations proposent des ateliers de création de produits ménagers et d’hygiène. Les sites Internet proposant la vente, l’échange, le don ou le partage de biens entre particuliers se démocratisent. Désormais, Le Journal s’engage à vous donner, à chaque nouveau numéro, une fiche recette détachable pour réaliser vos propres produits d’entretien et d’hygiène. Cette fois-ci, apprenez à fabriquer votre nettoyant multi-usage !

Ces petits gestes du quotidien, multipliés par un nombre croissant de personnes concernées, finiront par devenir significa-tifs à l’échelle de la planète. En matière de déchets, les petites actions font les grandes avancées !

1/ Versez 1 litre d’eau froide dans un vaporisateur et ajoutez-y 1 cuillère à soupe de bicarbonate de soude.

2/ Dans un bol à part, mélangez 1 cuillère à soupe de vinaigre blanc et les 10 gouttes d’huile essentielle d’arbre à thé.

3/ Ajoutez le mélange dans le vaporisateur et secouez avant chaque utilisation.

Efficace, écolo et pas cher !

1 cuillère à soupe de bicarbonate de soude

1 cuillère à soupe de vinaigre blanc

1 litre d’eau

10 gouttes d’huile essentielle d’arbre à thé (à l’action antibactérienne)*

Vous pouvez retrouver la liste des associations de l’Ile de Ré acceptant les dons sur le site de la Communauté de Communes (www.cdciledere.fr/rubrique Agir pour l’environnement).

Si vous avez un doute, consultez le guide du tri disponible sur www.cdciledere.fr ou au centre de transfert des déchets ou contactez nos ambassadrices du tri : 05 46 29 01 21 infodechet@cc-iledere.fr

Collectes sur inscription préalable www.cdciledere.fr

BICARBONATE DE SOUDE

DÉCHETS

Erreurs de tri, soyons vigilants ! Prochaines collectes de pneus et d’amiante

*Déconseillé aux femmes enceintes et aux enfants de moins de 7 ans.

DOSSIER

Le 11 avril dernier, les élus communautaires ont voté le budget 2019, un moment important dans la vie d’une collectivité. Dans un contexte difficile lié au transfert continu de compétences obligatoires, à la baisse des dotations de l’État (-1,6 millions d’euros depuis 2011) et à la hausse des prélèvements de l’État (+ 0,5 millions d’euros), la Communauté de Communes a réussi à maintenir le cap.En 2018, la collectivité a d’ailleurs dégagé sa meilleure capacité d’autofinancement depuis dix ans. À la clôture du budget, un excédent exceptionnel de 5,4 millions d’euros a été réalisé, qui servira à financer les investissements prévus en 2019. 22 millions d’euros sont cette année inscrits sur la ligne des grands projets (réhabilitation de La Maline, poursuite des travaux sur les digues et sur les logements sociaux, amélioration des pistes cyclables…).Ces dépenses ont été rendues possibles par une gestion maîtrisée et efficace de l’argent public : économies sur les frais de fonctionnement de la collectivité, obtention de subventions importantes auprès de nos partenaires (Département, Région, État) pour de nombreux projets. 70 millions d’euros ont été investis en dix ans et ce, sans augmentation de la fiscalité. Pour la 11e année consécutive, vos impôts n’augmenteront pas en 2019.L’objectif des élus communautaires est connu depuis de nombreuses années : offrir aux habitants permanents les équipements et services nécessaires à une vie à l’année et favoriser l’installation durable de nouveaux foyers sur l’Ile de Ré.La Communauté de Communes est présente dans de multiples instants de la vie quotidienne. Avec ce dossier, le Journal met en avant ces services de tous les jours. Les courbes et les graphiques ont laissé la place à une présentation illustrée, plus évocatrice et ludique.

Au service des Rétais

SOCIAL

En septembre on fête les assos !

Après avoir investi tour à tour chacun des dix villages de l’Ile, c’est désormais au Parc de la Barbette à Saint-Martin-de-Ré que la Fête des Associations posera ses valises cette année et les années à venir, le site étant particulièrement adapté à l’accueil de cette manifestation.

En 2019, elle aura lieu le dimanche 8 septembre, de 10h à 18h. Au pro-gramme de la journée, les tradition-nelles démonstrations proposées par les associations et la possibili-té d’échanger avec tous les béné-voles présents sur les stands.

Côté animations, Martine Tarot, Compagnie Midi à l’Ouest vous re-cevra dans sa cuisine et vous lira le tarot sur sa nappe à carreaux. Par-ticipez à une séance de streching anti-crise guidée par nos 3 coachs de vie : Carole la directrice, Nathalie l’employée subalterne et Marie-Julie la stagiaire (Compagnie Les Miettes de Margoula). Enfin, laissez-vous porter par la musique de l’Harmony’s Swing. Les musiciens amateurs di-rigés par Pascal Rousseau seront accompagnés par des musiciens professionnels pour un concert plein de surprises…

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L’analyse des besoins sociaux des Rétais (annoncée dans le Journal N°16) a apporté des réponses aux questions que se posaient les collectivités et leurs partenaires quant à la situation sociale des habitants de l’Ile de Ré. L’étude a révélé que les principaux besoins et manques dans l’offre existante portent essentiellement sur les jeunes et les personnes âgées. D’ici la fin de l’année,

Un plan d’actions pour les jeunes… et les moins jeunes

un plan d’actions porté par Jean-Pierre Gaillard, Vice-Président en charge des affaires sociales, sera présenté par les élus. Il s’articulera autour de deux grands axes de travail : le développement de l’accompagnement des jeunes de 16 à 30 ans et la prévention du risque d’entrée dans la dépendance des personnes âgées. Il impliquera l’ensemble des collectivités et les partenaires sociaux locaux.

Le répertoire des associations, pensez-y !L’Ile de Ré a la chance de bénéficier d’un réseau associatif très dense qui compte plusieurs centaines d’associations actives dans de nombreux domaines. Pour faciliter les liens entre ces associations et les usagers, la Communauté de Communes a

développé sur son site Internet un répertoire en ligne des associations rétaises. Par commune et/ou par domaine d’activité, vous y trouverez les coordonnées, les horaires et un descriptif des activités proposées par chaque association.

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Si vous êtes président(e) d’une asso-ciation, inscrivez-vous sur le répertoire. C’est simple, pratique et rapide, il vous suffit de remplir le formulaire en ligne dis-ponible sur le site de la Communauté de

Communes. Les informations relatives à votre association seront accessibles au public et vous aurez la possibilité de les modifier quand vous le souhaitez en accé-dant à votre espace personnel.

8h30Marie, 35 ans, se rend à vélo à La Couarde-sur-Mer où elle travaille dans une boutique de prêt à porter. Elle emprunte la piste cyclable qui relie les deux villages.

7h30Pour Loup, 13 ans, c’est le grand jour ! Pour la première fois, il part en séjour ados dans les Pyrénées pendant une semaine.

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À votre service...

Comme pour une entreprise, la santé financière d’une collectivité se mesure souvent à sa capacité à investir. Celle de la Communauté de Communes atteindra 22 millions d’euros en 2019, investis dans des projets de territoire (digues, logements, pistes cyclables, culture,

crèches…). Les bons résultats réalisés en 2018 (5,4 millions d’euros d’excédent) permettront à la collectivité de financer une grande part de ces dépenses, dédiées aux équipements

et services utilisés quotidiennement par les Rétais. La journée de cette famille arsaise illustre l’importance des services publics communautaires dans la vie de tous les jours…

9h00Ce matin, elle fait un détour par le Centre de Transfert des déchets. Elle doit renouveler sa carte de déchèterie pour pouvoir y déposer ses déchets verts après le jardinage du week-end.

15h0011h009h30Exceptionnellement, Vincent récupère Martin plus tôt au multiaccueil. Il l’accompagne à son premier spectacle dans le cadre du Festival Les P’tits se réveillent !

Ce matin, Inès, 13 ans, a un cours de surf. Elle est inscrite à l’option sport nautique proposée par le Collège Les Salières de Saint-Martin-de-Ré.

Vincent, 35 ans, dépose Martin, 14 mois, au multi-accueil Les Salicornes à Ars-en-Ré.

*Le coût horaire pour les familles dépend du niveau de revenus et du nombre d’enfants.

33 000 € C’est le coût des 4 séjours ados organisés cette année dont 19 500 € sont financés par la CdC, soit 1,08 € par habitant. Ils bénéficient à 65 jeunes de 10 à 17 ans.

890 000 € sont inscrits au budget 2019 pour créer et entretenir les pistes cyclables. Un nouvel itinéraire reliant Sainte-Marie-de-Ré et Rivedoux-Plage a été inauguré au début de l’été. D’ici la fin de l’année, un important programme de rénovation sera engagé sur une grande partie de l’île (lire article pages 8-9).

0 €Le renouvellement annuel de 20 passages n’a pas de surcoût pour Marie. Le service offert par les déchèteries est financé par la Taxe d’Enlèvement des Ordures Ménagères. L’Ile de Ré compte 5 déchèteries dont 2 ouvertes aux professionnels. Plus de 18 000 particuliers disposent aujourd’hui d’une carte d’accès. Les déchèteries ouvertes aux professionnels sont aussi financées par la redevance spéciale payée par les entreprises en fonction des déchets qu’elles produisent.

9,94 €c’est le coût moyen d’une heure de garde, dont 3,77 € sont financés par la CdC et 1,54 € par les familles*. La Communauté de Communes propose trois crèches communautaires et apporte son soutien à une crèche associative. Au total, 76 places en crèche sont disponibles sur l’Ile de Ré.

90 000 €C’est ce que verse la CdC au collège pour :- Les actions portées par les

enseignants (l’option sport nautique, l’activité voile pour tous les 5e, les activités culturelles, les séjours linguistiques, culturels et artistiques, le parcours "avenir" et le parcours "santé")

- L’utilisation de la piscine pour tous les élèves

- Les activités UNSS - La mise à disposition d’un

minibus- Le soutien scolaire avec

l’association Récléré- La location de la piste

d’athlétisme

25 000 €soit 1,38 € par habitant. C’est ce que coûte ce festival culturel dédié aux 0-4 ans. Depuis sa création en 2013, le festival a doublé sa fréquentation. Il accueille désormais plus de 1 000 spectateurs.

Inès a terminé les cours. Elle se rend au Bois-Plage-en-Ré avec la navette électrique circulaire mise en place pendant l’été.

750 000 € c’est ce que la collectivité a dépensé en 2018 sur son budget écotaxe pour financer les transports électriques.En 2019, le dispositif électrique estival c’est :- 5 navettes de pont- 3 navettes électriques

Vélo Mouettes- 9 navettes électriques

desservant les 10 villages

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DOSSIER

Inès arrive à l’école de musique pour son cours de piano.

Vincent dépose Martin à la maison avant de rejoindre ses amis à la Halle des Sports de Saint-Martin-de-Ré pour un entraînement de foot.

9 millions € c’est le montant investi par la CdC en faveur des digues depuis la tempête Xynthia de 2010. Au total, l’État et les collectivités territoriales ont investi 56 millions d’euros pour la défense des côtes de l’Ile de Ré. En 2019, les travaux de protection de La Couarde-sur-Mer commenceront, pour un montant de 7 millions d’euros, dont 20 % financés par la CdC. Le projet de la digue de Montamer à Sainte-Marie-de-Ré suivra.

694 000 € ont complété le financement de la Halle des Sports de Saint-Martin-de-Ré (sur un montant total de 2,4 million d’euros). Depuis que le dispositif des fonds de concours attribués aux communes pour les équipements sportifs est en place, la CdC a soutenu les dix communes de l’île à hauteur de plus de 3 millions d’euros, soit environ 30 % du montant total des projets qui représente 9 millions d’euros.

132 500 € c’est le montant de la subvention attribuée à l’école de musique pour l’année 2019. La CdC a attribué près d’1 million d’euros aux associations locales, soit presque deux fois plus que la moyenne nationale.- Social : 158 620 €- Éducatif : 154 459 €- Patrimoine : 15 500 €- Culture : 469 600 €- Sport : 10 000 €

18h00 18h15Marie rentre à la maison. Comme elle le fait de temps en temps, elle s’arrête pour regarder la vue depuis la nouvelle digue du Boutillon, inaugurée en 2017.

C’est l’heure de sortir le bac d’ordures ménagères. Le camion passera très tôt demain matin pour la collecte.

Toute la petite famille est réunie dans sa maison aux Brises Marines. Elle a obtenu ce logement à loyer maîtrisé lors de sa construction en 2015.

Ce soir, Marie sort avec ses amies. Elle va voir un film au cinéma itinérant qui est de passage à Ars-en-Ré cette semaine.

Inès a rendez-vous au Bois-Plage-en-Ré pour un safari nocturne. Elle va observer les animaux nocturnes qui vivent sur la commune avec un écogarde.

18h30

19h00 19h30 20h30 20h30

6 millions €C’est le produit de la taxe d’enlèvement des ordures ménagères. Elle permet de couvrir les frais liés à la collecte, au transfert, au transport et au traitement des déchets, à l’exploitation des 5 déchèteries, et des 213 colonnes enterrées de l’Ile de Ré.

46 000 €c’est le coût du projecteur dédié au cinéma itinérant financé par la CdC lors de la fermeture de La Maline pour travaux de réhabilitation. La place de cinéma coûte 5,50 €. À partir du 1er octobre 2019, la CdC reprendra la gestion directe de l’établissement culturel intercommunal La Maline. Sa réhabilitation et son agrandissement représentent un budget total de 6 millions d’euros, dont la moitié sera financé par des partenaires.

7,5 millions €c’est ce qu’a coûté la construction des logements à loyer maîtrisé d’Ars-en-Ré, dont 3,8 millions financés par la CdC. Aujourd’hui, 153 familles rétaises bénéficient de logements aidés grâce aux in-vestissements de la CdC. L’Ile de Ré compte près de 1 000 logements sociaux. Le projet de PLUi prévoit de doubler ce chiffre d’ici 2030.

0 €cette sortie est offerte. Les actions de valorisation des espaces naturels sont financées par les recettes de l’écotaxe perçue au passage du pont. Un budget d’environ 2 millions € est dédié à la gestion et la valorisation des espaces naturels de l’Ile de Ré (inventaires, actions de sensibilisation, travaux d’entretien et de restauration, conventions de partenariats…).

1,02 : c’est le ratio d’endettement qui mesure le temps théorique qu’il faudrait pour rembourser la dette si la CdC affec tait la totalité de ses charges de fonction nement pour solder ses emprunts. Le seuil critique se situe entre 8 et 12 ans.

5,4 millions € : c’est la capacité d’autofinancement brute. Elle correspond à la différence entre les recettes et les dépenses, c’est-à-dire ce qui reste à la collectivité une fois qu’elle a réglé toutes ses charges. Elle représente 270 €/habitant tandis que la moyenne nationale est de 36 €/habitant.

60 millions € pour la création de la piste cyclable du Défend, la réalisation les digues de La Couarde-sur-Mer et Sainte-Marie-de-Ré, la réhabilitation de La Maline, la destruction de la Taupinière, la finalisation des logements sociaux de Saint-Martin-de-Ré, l’installation de nouveaux points d’apport volontaire pour les déchets, l’entretien des multiaccueils, etc...

LE BUDGET 2019 EN QUELQUES CHIFFRES

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PROTÉGERNOTRE ILE

PROTÉGER NOTRE ILE

Le Mois de l’Environnement

en imagesLa nature est partout, même là où ne l’attend pas ! C’est le message qui a été transmis à un très large public lors du dernier Mois de l’Environnement. Du 6 au 28 avril, la 4e édition de la

manifestation a mis à l’honneur la biodiversité urbaine. Celle que l’on croise au quotidien sans vraiment y prêter attention : les plantes sauvages de nos rues, les oiseaux qui nichent sous nos

toits, les insectes qui peuplent nos jardins. Voici en images quelques instants partagés avec vous…

#Tagtaplante 16 avril

Les enfants ont laissé quelques traces visibles mais éphémères de leur parcours à La Couarde-sur-Mer.

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Point d’orgue de ce Mois de l’Environne-ment, la journée du 20 avril a rassemblé plus de 860 personnes autour d’une mul-titude d’animations. Parmi elles, citons le flashmob animé par ContempoRé Danse, la déambulation urbaine de la compagnie de Divagation Poétique, le graff végétal participatif réalisé par Epsig, les ateliers de fabrication de gîtes à chauves-souris par

L’Ile de Ré fête la biodiversité de ses villages ! 20 avril

Ré Nature Environnement et de nichoirs à oiseaux par la LPO… Tous les deux ans, de nombreux acteurs de la vie locale (communes, associations, bibliothèques, musées, artistes, particuliers) s’associent au Mois de l’Environnement et contribuent au rayonnement de cet événement. Ren-dez-vous dans deux ans, avec de nouvelles idées et toujours autant de créativité…

Kill bees et Poubelle la vie Du 6 au 28 avril

751 aventuriers se sont lancés le défi de s’échapper des deux escape games proposés à la Communauté de Communes dans les 15 minutes imparties.

Graff végétal 6, 7 et 20 avril

Des végétaux à la place des bombes de peinture : c’est le principe du graff végétal !

Devenez

chiro-observateurL’année de la chauve-souris sur l’Ile de Ré n’est pas terminée ! En septembre, le Service

Environnement lance une démarche participative autour des chiroptères. L’objectif : recueillir des informations sur les chauves-souris qui peuplent l’Ile de Ré pour mieux comprendre leurs comportements. Pour cela, les écogardes ont besoin de vous !

Appel à candidaturesLe principe de l’opération est simple : installer des gîtes à chauve-souris chez des particuliers qui s’engagent dans une démarche active d’observation et de recueil de données pour les écogardes. Pour cela, un appel à candidatures sera ouvert au mois

de septembre, via un formulaire qui sera disponible sur le site www.cdciledere.fr. Les candidats devront renseigner des informations sur la localisation de leur maison, leur jardin ou leur cour (orientation, hauteur des murs, bruits), afin de déterminer si le site serait adapté à l’installation d’un gîte. Leur nombre étant limité (une cinquantaine par an), seuls les sites les plus adaptés pourront être équipés.

Un véritable engagementLa deuxième condition, essentielle pour l’accueil d’un gîte, est la volonté de la part des chiro-observateurs de s’investir dans une vraie démarche partenariale avec les écogardes. Ces derniers devront d’abord visiter votre jardin pour étudier la faisabilité du projet. Une fois votre gîte idéalement installé, les écogardes compteront sur vous pour donner régulièrement des nouvelles de vos chauves-souris : quand les avez-vous observées ? Combien en avez-vous vu ? À quelle fréquence ? En retour de cette

Les écogardes vous proposent de passer "votre jardin à la loupe". Au cours de cette animation gratuite, un écogarde vient découvrir avec vous, vos amis, voisins et invités les plantes et animaux qui peuplent votre jardin !

À noter

Contactez les écogardes : ecogardes@cc-iledere.fr

La pipistrelle commune, très répandue sur l’Ile de Ré

participation, les écogardes s’engagent à fournir régulièrement au réseau de chiro-observateurs des informations sur la biodiversité de l’Ile de Ré et à proposer des animations et sorties nature. Les candidats qui n’auront pu accueillir un gîte chez eux pourront tout de même intégrer notre réseau et participer activement aux actions du Service Environnement.

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PROTÉGER NOTRE ILE

Un été avec les

écogardesVous les avez sans doute déjà croisés, sur l’estran ou au détour d’un marais, les écogardes

s’attachent, été comme hiver, nuit et jour, à étudier, préserver et valoriser l’environnement de l’Ile de Ré. Venus d’horizons et de parcours très différents, tous partagent la même passion : celle de la nature. Leur objectif ? Mieux connaître et préserver l’environnement exceptionnel de l’Ile de

Ré. Grâce au budget généré par l’écotaxe, ils mettent en œuvre depuis dix ans, un programme d’actions incluant la gestion des espaces naturels remarquables rétais et la sensibilisation du

public. Le Journal vous propose un portrait de l’équipe en pleine action au cœur de l’été.

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La pêche à pied est une pratique très appréciée des Rétais comme des vacanciers. Fabienne parcourt régulièrement l’estran à marée basse pour informer les pêcheurs sur les règles de pêche à pied : les périmètres autorisés, la maille des coquillages et des crustacés, les quantités maximales règlementaires. Mais elle apporte aussi des conseils aux pêcheurs rencontrés sur les précautions à prendre lors d’une sortie pêche pour éviter les accidents et préserver l’estran.

Ce qu’elle préfère dans cette mission :

" Rencontrer les pêcheurs sur l’estran est toujours un échange enrichissant, ils sont très réceptifs et en demande d’informations sur les espèces locales".

Découvert en 2014 sur l’Ile de Ré, ce papillon, protégé en France et en Europe, est rare dans la région. Depuis qu’il a été observé à Rivedoux-Plage, il fait l’objet d’un suivi régulier. Une fois par an, Philippe arpente la zone du Défend et observe l’évolution de l’espèce. Il anime des sorties de découverte sur place, au cours desquelles les participants les plus chanceux peuvent admirer le papillon et sa robe bleu azur.

Ce qu’il préfère dans cette mission :

"J’ai pris conscience que la sauvegarde d’une espèce rare tel que l’Azuré du serpolet dépend de notre travail de conservation sur son habitat unique et fragile".

Yvan coordonne l’activité quotidienne des écogardes mais pas que ! Il a aussi en charge la mise en œuvre des plans de gestion établis sur les espaces naturels gérés par la collectivité (travaux d’arrachage des plantes envahissantes, ramassage de dépôts sauvages, inventaire et suivi des espèces remarquables, travaux de gestion…). Il travaille en lien avec les partenaires de l’environnement sur l’Ile de Ré (ONF, LPO, Conservatoire du Littoral, Ré Nature Environnement, etc).

Ce qu’il préfère dans cette mission :

"Les écogardes ont des connaissances pointues en environnement et des approches différentes du rapport à la nature. Travailler avec eux est vraiment enrichissant !"

Romary a la particularité de travailler la nuit ! C’est en effet dans l’obscurité que les chauves-souris sortent de leur gîte pour chasser et se nourrir. Sa technique ? Enregistrer les ultrasons émis par les chauves-souris et les analyser ensuite au bureau pour identifier les espèces croisées. Ces écoutes lui permettent de contribuer à des études locales et nationales. Vous aurez peut-être prochainement la chance d’accueillir Romary dans votre jardin. Il sera en charge de l’animation du réseau des chiro-observateurs rétais que la Communauté de Communes mettra en place à la rentrée (lire article page 24).

Ce qu’il préfère dans cette mission :

"Faire découvrir et apporter des connais-sances sur ces espèces appartenant au monde du vivant et pourtant invisibles".

Ils comptent sur l’œil avisé des habitants de l’Ile de Ré pour approfondir leurs connaissances sur la biodiversité insulaire. Si vous observez une espèce intéressante dans votre jardin ou votre quartier, prévenez-les, ces informations les intéressent !

Gérées par la Communauté de Communes, certaines parcelles acquises par le Conservatoire du Littoral sont louées à des exploitants agricoles lorsque les enjeux environnementaux sont compatibles avec une activité professionnelle (lire article page 28). Margaux parcourt régulièrement l’Ile de Ré pour aller à la rencontre de ces professionnels qui exploitent ces milieux remarquables. Elle les accompagne au quotidien pour gérer les problématiques de terrain identifiées par les locataires mais aussi pour veiller à ce que les prescriptions environnementales soient bien respectées.

Ce qu’elle préfère dans cette mission :

"Le dialogue avec les locataires du Conservatoire du Littoral est un échange, j’en apprends d’avantage sur leur profession et on discute des enjeux pour la biodiversité".

Cet été, il est partout ! Sur l’estran, en forêt, dans les marais, au pied de la dune, Simon accueille les visiteurs, enfants et adultes, qu’il accompagne sur le terrain pour observer, apprendre, comprendre les écosystèmes de l’Ile de Ré. Milles et une vies du haut de plage, découverte de l’estran, histoire de crabes, randonnée florale, en quête de petites bêtes, safari nocturne, découverte de l’Azuré du serpolet comptent parmi les animations qu’il anime tout l’été sur l’ensemble du territoire. Ces visites sont gratuites, inscrivez-vous au Bureau d’accueil de votre commune.

Ce qu’il préfère dans cette mission :

"Faire découvrir ou redécouvrir, à tous, les petits secrets méconnus de la nature rétaise qui nous entoure".

Fabienne rencontre les pêcheurs sur l’estran

Philippe assure le suivi de l’Azuré du serpolet

Yvan encadre les écogardes et met en œuvre les plans de gestion

Romary assure le suivi des chauves-souris

Margaux accompagne les locataires du Conservatoire du Littoral

Simon valorise les espaces naturels rétais

Les écogardes ont besoin de vous !

ecogardes@cc-iledere.fr05 46 09 68 65

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PROTÉGER NOTRE ILE

Espaces naturels : gérer pour mieux protéger

Zoom sur… Thomas Miard,

locataire d’un marais

Depuis 1979, le Conservatoire du Littoral acquiert des terrains sur le territoire rétais afin d’en assurer la protection. Depuis cette date, 682 ha ont été préemptés et achetés. En 2012, le Conservatoire a délégué la gestion de ses parcelles à la Communauté de Communes. La collectivité rétaise, avec

son équipe d’écogardes, constitue depuis un véritable relais local, assurant les partenariats avec les locataires de parcelles exploitées, et l’entretien des parcelles restées à l’état naturel.

Depuis trois ans, Thomas Miard est l’heureux locataire d’un marais de Loix. Ce biologiste marin et ingénieur aquacole a réuni ses connaissances scientifiques et son amour de l’Ile de Ré dans un

projet d’aquaculture multitrophique intégrée. Avec son associé, il a redonné vie à une parcelle du Conservatoire du Littoral grâce à un modèle innovant, basé sur le cycle de vie naturel des algues et

de la faune du marais. L’histoire d’un cercle vertueux biologique, écologique et économique…

L’environnement, ça se gèreL’objectif premier des acquisitions est la pro-tection de l’environnement. Zones boisées ou humides, pelouses sableuses ou terres agricoles : une fois acquis par le Conserva-toire, ces terrains font définitivement partie du domaine public, à l’abri de toute forme de spéculation immobilière. Toutefois, il ne s’agit pas de sanctuariser ces espaces, qui, sans intervention humaine, perdraient leur intérêt environnemental ou économique. Protéger la nature c’est d’abord la gérer. Pour cela, deux options possibles :

• le terrain a des enjeux environnemen-taux qui justifient qu’il soit maintenu à l’état naturel, notamment pour le res-pect des espèces qui y sont préservées ➜ pas d’exploitation possible et mise en œuvre d’un plan de gestion avec travaux d’entretien réguliers ;

• les enjeux environnementaux sont compatibles avec une activité agricole ➜ exploitation possible et remise en acti-vité de la parcelle par un locataire.

Quelles sont les parcelles ouvertes à la location ?Pour le sud de l’île, une carte concertée a été établie dans le cadre du CIGALE (Comité Intercommunal de Gestion de l’Agriculture et de l’Environnement). Elle a permis d’établir une cartographie précise, attribuant la vocation de chaque parcelle. En fonction des enjeux identifiés, une par-

Le Journal : En quoi consiste votre activité ?Thomas Miard : L’aquaculture multitro- phique intégrée consiste à recréer dans le marais tous les maillons de la chaîne alimentaire marine. J’ai actuellement trois bassins, dans lesquels chaque espèce trouve sa nourriture et génère de la matière qui nourrit l’espèce du bassin suivant. Un cercle vertueux qui nettoie et purifie l’eau qui retourne dans le chenal, puis à la mer. Je travaille uniquement avec des espèces endémiques, capables de survivre dans les conditions locales. Au cours de ce cycle, je récolte plusieurs espèces différentes. C’est le principe de cette exploitation : au lieu d’exploiter une seule espèce en grande quantité, je récolte plusieurs espèces en plus petite quantité, dans un cadre naturel qui garantit une qualité optimale.

En résumé, c’est une sorte de permaculture, adaptée à l’écosystème marin.

celle peut être à vocation exclusivement environnementale (enjeu fort), à vocation entièrement agricole (enjeu faible) ou à vocation agricole avec des prescriptions environnementales (enjeu important mais compatible avec une activité qui respecte certaines règles). D’ici la fin de l’année, le CIGALE établira ce même travail de cartographie pour le nord de l’île en pre-nant en compte les enjeux liés aux zones humides, notamment les secteurs d’eau saumâtre qui abritent une faune et une flore exceptionnelles. Il conviendra alors d’étudier attentivement leur compatibilité avec une activité professionnelle.

Donnant-donnantPour les locataires, ce dispositif permet d’avoir accès à de nouveaux terrains pour créer leur activité ou développer une ex-ploitation existante. Pour la Communauté de Communes et le Conservatoire du Lit-toral, la mise en place d’une convention de location garantit la gestion du terrain par un locataire pendant toute la durée du contrat. La perception des loyers consti-tue une ressource financière permettant d’assurer en partie l’entretien des autres parcelles non-exploitables. Enfin et sur-tout, ce dispositif favorise le développe-ment économique local en confortant les activités traditionnelles comme la viticul-ture, la saliculture et l’ostréiculture, et en accompagnant des projets innovants comme la récente installation d’une acti-vité d’aquaculture multitrophique intégrée (lire article page 29).

Comment ça marche ?Une fois par an, les parcelles compatibles avec une activité agricole sont ouvertes à la location. Un mois avant la commission d’at-tribution des parcelles, une publicité foncière est diffusée pour chaque terrain disponible. Les candidats doivent alors monter un dos-sier précisant leur projet pour le terrain qui les intéresse. La commission d’attribution composée de représentants du Conserva-toire, de la Communauté de Communes, du monde professionnel (Chambre d’Agricultu-re) et d’élus, détermine suivant une grille de critères, quel projet répond le mieux à la si-tuation de la parcelle. Une fois le terrain attri-bué, une convention de location tripartite est signée entre le Conservatoire du Littoral, la Communauté de Communes et le nouveau locataire. Conclue pour plusieurs années, la convention est renouvelable avec le locataire en place si celui-ci a respecté les contraintes imposées par le cahier des charges.

L’environnement avant toutPour les parcelles dont les enjeux ne per-mettent pas une mise en exploitation, la Communauté de Communes met en place un plan de gestion avec des objectifs en-vironnementaux : travaux d’entretien (dé-broussaillage, arrachage des espèces en-vahissantes), opération d’inventaires, suivi des espèces remarquables, etc. L’objectif final du Conservatoire et de la Communauté de Communes est ainsi atteint : les 682 ha de parcelles acquises depuis 1979 sont gé-rés et protégés.

L.J. : Quelles sont les espèces exploitées dans votre marais ? T.M. : La laitue de mer (ulve), les crevettes bouquet, les crevettes des marais, les artémias et je projette d’élever des hippocampes. Les algues et les crevettes bouquet sont destinées à la consommation alimentaire. Pour les artémias, les crevettes des marais et les hippocampes, il s’agit d’approvisionner les aquariums.

L.J. : Pourquoi et comment avez-vous décidé de vous installer sur l’Ile de Ré ?T.M. : Dans mon ancien travail, j’expéri-mentais l’aquaculture multitrophique inté-grée en laboratoire. Les résultats étaient spectaculaires. J’ai eu envie de mettre en œuvre cette technique dans un environne-ment naturel. Le marais est idéal, c’est un milieu hyper productif. Je venais souvent sur l’Ile de Ré parce que mes grands-pa-rents y vivent, c’est la vision de certains marais abandonnés du nord de l’île qui m’a donné l’idée et l’envie de me lancer.

L.J. : C’est là qu’intervient la parcelle du Conservatoire du Littoral, comment avez-vous pu en devenir locataire ?T.M. : Je me suis renseigné sur les terrains disponibles auprès de la Communauté de Communes. J’ai eu de la chance, à ce moment-là, le Conservatoire du Littoral venait de se porter acquéreur d’une parcelle à Loix qui pouvait correspondre à mon projet. J’ai créé ma société, monté un dossier pour la commission d’attribution et obtenu la parcelle. La Communauté de Communes a alors fait des travaux pour nettoyer le marais et le Conservatoire du Littoral a restauré le cabanon. Depuis, c’est moi qui exploite et assure l’entretien

de la parcelle. L’obtention de ce terrain a vraiment été l’élément déclencheur !

L.J. : L’objectif premier du Conservatoire du Littoral est de protéger les espaces qu’il acquiert. En quoi votre activité contribue-t-elle à cet enjeu ?T.M. : Je me suis fixé encore plus d’objectifs environnementaux que ceux imposés par le Conservatoire ! Mon activité est basée sur le cycle naturel du marais, avec des espèces locales. L’objectif de ce modèle, c’est de comprendre la nature et d’essayer de la copier.

Je souhaiterais même aller plus loin et introduire les énergies renouvelables sur mon exploitation. J’utilise de l’électricité dans ma cabane et pour alimenter les pompes. À terme, ce sera avec de l’énergie solaire ou éolienne.

On peut respecter les objectifs du

Conservatoire tout en produisant

L.J. : Avez-vous d’autres objectifs de développement ?T.M. : Si la production me permet de générer suffisamment de revenus, l’entreprise pourrait exploiter d’autres marais. Il faudra alors à nouveau nous rapprocher du Conservatoire du Littoral et de la Communauté de Communes, pour étudier les marais disponibles à la location…

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Rivedoux-Plage a sa digueEntretien des ouvrages

Vers un CTvMA 2

Initiés le 17 septembre 2018, les travaux de la digue du Bourg sont terminés. L’ouvrage de 213 mètres de long protège désormais le centre du village à 5,30 m NGF (Xynthia + 20 cm). Une digue maçonnée (30 mètres), des enrochements granitiques (100 mètres) et des palplanches enterrées dans le sable (77 mètres) forment le nouvel ouvrage. L’ensemble de la digue est surmonté d’un parapet en béton armé revêtu d’un parement calcaire qui intègre parfaitement la digue dans le paysage. Le chantier s’est terminé par la pose d’un portail coulissant qui ouvre l’accès à la cale de mise à l’eau.

Au-delà des grands travaux de reconstruction réalisés dans le cadre du PAPI, l’entretien régulier des ouvrages maçonnés est essentiel pour maintenir l’intégrité et le bon fonctionnement des digues. Peu visibles, les "petits" travaux réalisés par la Brigade des digues tout au long de l’année sont indispensables. Plus une digue est entretenue régulièrement et moins elle nécessite d’interventions d’urgence après les intempéries. Refaire des joints altérés par les vagues, remettre un pavé arraché par une tempête, reprendre le béton abimé après l’hiver : c’est le quotidien des sept personnes de l’AI17 (Association Insertion de Charente-Maritime) qui composent la brigade.

Depuis le 1er janvier 2019, la brigade a déjà mené plusieurs chantiers pour un montant de 50 000 €.

Prochaines étapes, la Couarde-sur-Mer et MontamerLe projet de sécurisation de la Couarde-sur-Mer du côté de la fosse de Loix devrait commencer avant la fin de l’année. L’entreprise en charge des travaux a récemment été choisie par le Département de la Charente-Maritime, maître d’ouvrage de l’axe 7 du PAPI (Programme d’Actions de Prévention des Inondations). Du côté de Sainte-Marie-

de-Ré et de la digue de Montamer, les dossiers règlementaires sont en cours d’instruction par les services de l’État. La phase de concertation de la population est ouverte. Vous pouvez trouver des panneaux d’information et un recueil d’observations à la mairie de Sainte-Marie-de-Ré et à la Communauté de Communes (du 30 juillet au 27 août).

Vers un deuxième PAPISept ans, c’est l’âge du premier PAPI de l’Ile de Ré ! Validé par l’État en juillet 2012, le Programme d’Actions de Prévention des Inondations devrait permettre la réalisation de neuf chantiers. Le Boutillon, Les Doreaux, le port de La Flotte, le secteur est de Loix, le centre-ville de Rivedoux-Plage sont d’ores et déjà achevés. Les deux projets suivants, la Couarde-sur-Mer et Sainte-Marie-de-Ré commen- ceront prochainement. Les projets de Saint-Martin-de-Ré et Rivedoux-Corniche sont à l’étude.

Pour achever la mise en sécuri-té du territoire, le secteur nord de l’île fera l’objet d’un nouveau PAPI, visant à développer une stratégie de protection adaptée au secteur si particulier du Fier d’Ars. En cours d’élaboration, ce deuxième PAPI devra, comme son aïeul, être validé par les instances de l’État (Commission Inondations Plan Loire et Commission Mixte Inondations).

La toute récente digue du Bourg à Rivedoux-Plage

• Digue du Martray à la Grange (Ars-en-Ré) : rejointoiement et pose de pavés, décapage, coulage de béton, comblement de trous, blocage de plaques ;

• Digue et épis du Marchais (Les Portes-en-Ré) : reprise de trous et fissurations, réparations des épis maçonnés ;

• Digue Est du Port (La Flotte) : rejointoiement, reprise de trous ;

• Digue du Vivier (Loix) : reprises du parement béton ;

• Digue de Dieppe (La Couarde-sur-Mer) : reprises de fissures et du parement béton ;

• Digue du Preau aux Gaudins (Loix) : reprise du parapet, rejointoiement, com-blement de trous, blocage de plaques.

L’année n’est pas terminée, la brigade continuera à mener des chantiers jusqu’au 31 décembre sur le nord de l’île.

De 2012 à 2017, l’Ile de Ré a bénéficié d’un premier Contrat Territorial volet Milieux Aquatiques qui a permis d’engager des travaux sans précédent sur les marais du nord de l’île. Plus de 5 km de chenaux ont été curés et 3 km de berges protégés, des travaux d’arrachage de baccharis et d’herbe de la pampa ont permis de nettoyer plus de 30 hectares de marais et des ouvrages hydrauliques ont été remplacés, dont certains favorisent la circulation des anguilles dans les marais. Enfin, la mise en place de Comités de marais a permis de rassembler les acteurs du marais autour de problématiques communes et de travailler en concertation sur les modalités de réglage des ouvrages hydrauliques communs. Ce contrat d’une durée de cinq ans a permis d’investir 2,5 millions d’euros dans ce programme de travaux, financés par la Communauté de Communes et l’Agence de l’eau Loire-Bretagne. Co-signataire du

contrat, le Conservatoire du Littoral a quant à lui acquis près de 80 ha de marais sur cette période. Après avoir dressé le bilan de ce premier plan d’actions, la Communauté de Communes travaille sur un CTvMA 2 qui devrait voir le jour prochainement. De nombreux travaux restent à entreprendre afin d’assurer la préservation de ces espaces remarquables et les élus ont confirmé leur envie de poursuivre cette dynamique de restauration et de valorisation des marais. Une étude préalable à ce deuxième contrat sera lancée en fin d’année 2019, afin de définir la nature et le volume des travaux à réaliser. Cette réflexion sera menée en partenariat avec l’ensemble des acteurs concernés, représentés au sein de Comités techniques et de Comités de pilotages qui se réuniront régulièrement pendant toutes les phases de l’étude. Tous ont en ligne de mire un démarrage des premiers travaux en septembre 2020.

CONSEIL DEPARTEMENTAL DE LA CHARENTE MARITIMEPAPI – DISPOSITIF DE DEFENSE CONTRE LA MER DES ZONES SENSIBLES A LA SUBMERSION

SAINTE-MARIE-DE-RE – DOSSIER DE SAISINE DE LA CDNPS

Mai 2019 │Les Ateliers UP+ SCE 150833-Rapport-CDNPS-052019.docx 25

3. Photomontages Photomontage vue n° 1 Etat actuel

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CONSEIL DEPARTEMENTAL DE LA CHARENTE MARITIMEPAPI – DISPOSITIF DE DEFENSE CONTRE LA MER DES ZONES SENSIBLES A LA SUBMERSION

SAINTE-MARIE-DE-RE – DOSSIER DE SAISINE DE LA CDNPS

Mai 2019 │Les Ateliers UP+ SCE 150833-Rapport-CDNPS-052019.docx 25

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Vue actuelle, Montamer

Projection après travaux, Montamer Travaux de protection des berges

Installation d’un ouvrage hydraulique à anguilles

La brigade des digues en intervention à La Flotte

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PARTAGERNOS SAVOIRS

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Deux fois plus de

patrimoineEnvie de patrimoine ? Bonne nouvelle, le Festival Architecture + Patrimoine se dédouble pour

vous offrir deux fois plus de découvertes ! Désormais les Rencontres Architecture + Patrimoine se dérouleront en octobre dans le cadre des Journées nationales de l’architecture et l’événement

festif Secoue ton patrimoine aura lieu en mai, pour faire ce qu’il vous plaît. Du premier souffle au dernier cri : le thème de la saison 2019-2020 évoquera la santé et la mort sur l’Ile de Ré...

Premières RencontresEn octobre 2019, les premières Rencontres Architecture + Patrimoine seront dédiées au patrimoine de la santé et de la mort. Surprenant mais particulièrement intéressant, ce thème sera l’occasion d’évoquer l’histoire des hôpitaux, des cimetières mais aussi des terribles épidémies qui ont marqué l’histoire rétaise. Les conférenciers invités traiteront également de façon plus large l’histoire de la médecine et des pratiques funéraires. Le colloque aura lieu du 17 au 19 octobre et proposera, exceptionnellement cette année, une journée délocalisée à l’ancienne école de Médecine navale de Rochefort.

Autre événement à ne pas manquer : une exposition des anciens corbillards utilisés dans nos communes jusqu’en 1960.

L’art de vivre et de mourirDes premières interventions chirurgicales à la multiplication des colonies de vacances au 20e siècle, la prise en charge de la population, de la naissance jusqu’à la mort n’a cessé de progresser, entrainant l’apparition d’une architecture inédite répondant au discours hygiéniste du moment. L’architecte comme le médecin réinventent l’art de bâtir et de soigner. Hôpitaux, préventoriums, colonies de vacances, cimetières et pots

pharmaceutiques seront passés au peigne fin pour en déterminer la valeur patrimoniale au-delà de leur fonction sociale, médicale ou symbolique.

Secoue ton patrimoine funéraireLes festivités du mois de mai 2020 vous réserveront quant à elles de belles surprises. Sans toutes les dévoiler, le Journal peut d’ores et déjà vous promettre une légende contée et un escape game plus vrai que nature dans l’enceinte de l’apothicairerie de l’ancien hôpital Saint-Honoré (lire article page 35) ainsi qu’une rencontre étonnante au cimetière de La Couarde-sur-Mer avec la Compagnie La Baleine Cargo...

LE PROGRAMME DES RENCONTRES ARCHITECTURE + PATRIMOINE

"DU PREMIER SOUFFLE AU DERNIER CRI"

JEUDI 17 OCTOBRE Communauté de Communes Ile de Ré, Saint-Martin-de-Ré

Des œuvres charitables à l’hospitalisation

9h30• L’organisation charitable et hospi-talière de l’Ile de Ré dans les deux derniers siècles de l’Ancien Régime, Pascal Even, Conservateur général du patrimoine• La céramique pharmaceutique à tra-vers les âges, Olivier Lafont, Président de la Société d’Histoire de la Pharmacie

14h• La naissance des hôpitaux marins, Pierre Louis Laget, Conservateur ho-noraire du Patrimoine• Le théâtre de Bligny, Sanatorium de Bligny, Julie Faure, Conservateur en chef du Patrimoine, Région Ile de France• Un paquebot dans les arbres, le Sa-natorium de la Bucaille (Val d’Oise), Anne-Laure Sol, Conservateur du Pa-trimoine, Région Ile de France

18h• Quel progrès ! Collections médicales et hospitalières du Musée de l’As-sistance publique-Hôpitaux de Paris, Camille Pérez, Directrice du Musée Assistance Publique-Hôpitaux de Paris• Visite de l’Hôpital Saint-Honoré et de l’apothicairerie, Service Patrimoine de la Communauté de Communes de l’Ile de Ré

VENDREDI 18 OCTOBRE Ancienne École de Médecine navale, Rochefort Sur réservation : 05 46 66 20 81

La spécialisation de la médecine au XIXe siècle

10h• Les hôpitaux de type pavillonnaire au XIXe siècle, Pierre Louis Laget, Conservateur honoraire du Patri-moine• L’hôpital psychiatrique des frères Saint Jean de Dieu à Léhon (Bre-tagne), Véronique Orain, Conserva-teur du Patrimoine, Région Bretagne

14h30• Faire connaître les collections de l’École de Médecine navale, Charlotte Drahé, administratrice du Musée de la Marine• Visite du Musée de l’École de médecine navale de Rochefort

Communauté de Communes Ile de Ré, Saint-Martin-de-Ré

18h30• Les séjours en bord de mer pour les enfants sur l’Ile de Ré, Agathe Aoustin, chargée de mission Inven-taire, Communauté de Communes de l’Ile de Ré

SAMEDI 19 OCTOBRE Communauté de Communes Ile de Ré, Saint-Martin-de-Ré

Accompagner la mort, de la maladie à l’inhumation

9h30• Les épidémies sur Ré, du Moyen Âge à l’Empire. État des connaissances, Jacques Boucard, historien• Cause probable de la mort de Méro-vingiens de Saint-Martin-d’Angers, Dr Jean-Philippe Csajaghy, pôle archéolo-gique départemental d’Angers

14h• Les lieux d’inhumation de l’Antiquité à l’époque contemporaine dans l’Ouest de la France, Daniel Prigent, Conserva-teur en chef honoraire du Patrimoine, Département Maine-et-Loire• Architecture et mobilier funéraire, Isabelle Duhau, Conservateur du Pa-trimoine, Mission Inventaire général du patrimoine culturel• Visite de cimetière, Service Patri-moine de la Communauté de Com-munes de l’Ile de Ré

Musée Ernest Cognacq, Saint-Martin-de-Ré18h30• Rites funéraires sur Ré, Julia Dumoulin, Directrice du Musée Ernest Cognacq

Vous prendrez bien un chocolat chaud avec votre patrimoine ?De décembre à mars, nous vous invitons à vous réchauffer autour de visites guidées inédites, toujours autour du thème de la santé et de la mort.

Mardi 10 décembreSoirée Le saviez-vous ?Quand la maladie chronique joue les stars !

Mardi 14 janvierConférenceBouh ! Fantômes et revenants à travers l’histoire.

Mardi 11 févrierConférenceLes grandes évolutions médicales pour les nuls !

Mardi 10 marsVisite du cimetière de LoixSix pieds sous terre…

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Découvrez nos visites

de groupePatrimoine :

play again !En plus de ses visites habituelles, le Service Patrimoine de la Communauté de

Communes vous propose désormais des visites de groupe sur mesure, adaptées à toutes vos envies. Pour pouvoir faire appel à notre guide-conférencière, il faut

simplement être dix ! À l’occasion de vos fêtes de famille, de vos vacances entre amis ou lors de vos séminaires professionnels, octroyez-vous une pause patrimoine !

Apprendre tout en s’amusant, c’est possible ! Depuis 2018, le Service Patrimoine de la Communauté de Communes propose une nouvelle manière de découvrir l’histoire et l’architecture rétaises sous

forme de jeu coopératif grandeur nature. Cette nouvelle tendance forte dans la médiation autour des patrimoines permet à la fois de renouveler la découverte d’un lieu bien connu, mais également de

séduire un public différent, plus jeune et plus familial.

Des visites à la carteVous êtes plutôt histoire, architecture, musée, ou les trois ?! Avec le service à la carte proposé par le Service Patrimoine, créez votre visite sur mesure ! Sur une heure, une demi-journée ou une journée complète, vous pouvez opter pour "L’unique", une visite de site au choix, "Le doublé", deux visites de site ou une visite de site et un musée ou "La journée de découverte" pour visiter jusqu’à quatre sites. Pour les plus studieux ou ceux qui préfèrent rester en intérieur, vous pouvez aussi choisir une conférence. L’architecture militaire, le patrimoine maritime, le patrimoine religieux, l’architecture civile n’auront plus de secrets pour vous.

Des découvertes exclusivesHélène Gaudin, notre guide-conféren-cière, vous conduira sur les traces de Vauban, au cœur des guerres de religion, à la découverte des phares, des ports et des marais salants. Son petit secret ? Un

Meurtre à Sainte-Marie-de-RéL’aventure a commencé lors des Journées européennes du patrimoine 2018. Le patrimoine traditionnel de Sainte-Marie-de-Ré - le chai de l’alambic, la souillarde et la maison du meunier - sert alors de décor à une enquête pour meurtre sur fond d’héritage de propriété viticole. Ce Cluédo grandeur nature entraînait le public dans différents lieux du village pour y rencontrer les suspects, incarnés par des agents de la Communauté de Communes. Accompagnés par Hercule Poirot, Sherlock Holmes et Miss Marple, les petits groupes d’enquêteurs munis d’un carnet de notes ont dû démêler le vrai du faux entre les dires de la veuve, du curé, de l’ouvrier ou encore du meunier… Un beau moment de jeu dans un cadre patrimonial unique.

trousseau de clés qui ouvre des portes habituellement fermées au public… Vous pourrez ainsi découvrir en exclusivité des lieux comme la batterie de Sablanceaux (Rivedoux-Plage), la maison-phare de Trousse Chemise (Les Portes-en-Ré), le chai de Sainte-Marie-de-Ré avec son alam- bic et son pressoir à cabestan, ou encore l’ancien hôpital de Saint-Martin-de-Ré et sa superbe apothicairerie. Hélène pro- pose aussi des "Happy visites" pour les en-fants, pour découvrir le patrimoine rétais à travers un atelier, un jeu ou une enquête.

Une brochure de présentation des visites de groupe est disponible sur le site www.cdciledere.fr, rubrique Découvrir/Patrimoine/Visites guidées. Pour toute demande d’information sur les parcours, les horaires et les tarifs ou pour réserver votre visite de groupe (minimum 10 personnes), contactez le service patrimoine : 05 17 83 20 57 / visitesgroupes@cc-iledere.fr

Infos et réservations sur le programme des Journées européennes du patrimoine 2019 à paraître en septembre

PARCOUREZ LES PORTES-EN-RÉ

En collabo-ration avec l’A4P (Asso-ciation pour la Protection du Petit Pa-trimoine des Portes), la Communauté de Communes édite une pu-

blication sur le thème des puits de la commune des Portes-en-Ré. Ce "Parcours" est une invitation à la flânerie et à la déambulation dans tout le village, à la découverte de ce petit patrimoine local récem-ment restauré. La brochure est disponible gratuitement dans les Bureaux d’accueil de l’Ile de Ré.

Historic virusLe principe des escape games est simple : sortir d’un espace clos en résolvant des énigmes dans le temps imparti. Celui imaginé par le Service Patrimoine apporte une vraie plus-value : un décor réel qui compte parmi les trésors patrimoniaux de l’Ile de Ré ! C’est en effet dans l’enceinte de l’ancien Hôpital Saint-Honoré à Saint-Martin-de-Ré et notamment dans

Des paillettes et du sangSi vous êtes un joueur invétéré, que les enquêtes pour meurtre font partie de votre quotidien, réservez votre dimanche 22 septembre. À l’occasion des Journées européennes du patrimoine, une course folle dans les ruelles de La Couarde-sur-Mer vous entraînera dans une sombre histoire mêlant jalousie, rêve de gloire, mensonges et trahison...

"La Couarde-sur-Mer, 1937. Celle que l’on surnomme Coquelicot, star incontournable de cabaret, est retrouvée morte sur la plage ! Elle devait jouer le premier rôle dans la dernière comédie musicale du célèbre compositeur Pascal Lalaland. Tous les membres de la troupe sont sous le choc ! Qui a tué Coquelicot ? Pourquoi ? Comment ?"

Les visites guidées du Service Patrimoine vous proposent des solutions sur mesure

Historic Virus, mai 2019

l’ancienne apothicairerie, que se déroule Historic Virus. Proposé en premier lieu pour des équipes de pré-ados dans le cadre du projet éducatif local, le scénario a ensuite été adapté pour le grand public adultes et enfants à partir de 10 ans. L’aventure sera de nouveau à l’affiche à l’occasion de la journée Secoue ton patrimoine au printemps 2020.

Vous avez été choisi pour sauver la population rétaise d’un virus ultra sophistiqué transmissible par l’eau. Ce virus a traversé les siècles et le docteur Sovkipeu avait déjà mis au point un antidote au 18e siècle… Pénétrez dans les murs de l’ancien hôpital Saint-Honoré où se trouve son laboratoire et son apothicairerie pour retrouver la recette … Toute l’île compte sur vous ! Vous avez une heure…

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INVENTAIRE BIODIVERSITÉ

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Les inventairesZoom sur...

La Tolypelle des marais salantsUne algue singulière…

INVENTAIRE PATRIMOINE

Rare et protégée Tolypella salina est une characée, une algue qui évolue en milieu salé. Endémique du littoral méditerranéen et atlantique européen, la Tolypelle des marais salants n’est actuellement connue que dans la péninsule ibérique, en Grèce et en France. Découverte en 1959 dans les marais salants de Noirmoutier, elle disparaît en 1961. L’espèce est considérée comme éteinte jusqu’à sa redécouverte en Espagne, en 1980. En France, la Tolypelle des marais salants est à nouveau observée en 2004 sur le littoral atlantique (Noirmoutier et Guérande) sur six localités. En 2009, des prospections permettent de découvrir sa présence sur le littoral méditerranéen français sur sept autres stations. Aujourd’hui, Tolypella salina est une espèce rare, protégée au niveau national. La conservation des characées constitue par ailleurs un enjeu patrimonial européen puisque les tapis qu’elles forment au fond de l’eau sont considérés comme des habitats d’intérêt communautaire.

Pourquoi dans les marais salants ? Cette espèce est typiquement liée aux lagunes, mares et marais saumâtres. En France, la majorité des localités connues se situent dans des salins, abandonnés, gérés à des fins conservatoires ou même exploités. Pour pouvoir germer, elle a besoin d’une eau relativement douce (5-10‰) mais supporte une salinité beaucoup plus élevée durant sa croissance (au-delà de 40‰). Les habitats qu’elle occupe sont peu profonds (5 à 15 cm, au maximum 40 cm) et doivent subir une période d’assèchement entre juin et septembre. On la retrouve souvent aux côtés de deux autres espèces végétales : la Characée en queue de renard (Lamprotamnium papulusum) et l’Althénie filiforme (Altenia filiformis) plus tolérante à l’asséchement irrégulier.

Le monument funéraire de la famille Fournier, à Loix Une histoire de famille…

Une œuvre d’art uniquePar ses dimensions monumentales, le tombeau de la famille Fournier est un monument funéraire exceptionnel sur l’Ile de Ré. Le tombeau se compose d’un piédestal central en pierre calcaire, sur lequel figurent plusieurs inscriptions gravées et surmonté d’un édicule abritant un ange avec l’apparence d’une femme ailée. Il est entouré de quatre bustes sculptés représentant chacun un membre de la famille Fournier. Côté Est, deux autres bustes se font face. L’ensemble est abrité sous une structure en bois, soutenue par quatre piliers en granit. Au fil des siècles, l’action corrosive de l’air iodé sur la pierre calcaire a progressivement effacé les inscriptions et les visages des défunts. En revanche, les piliers en granit n’ont pas souffert et la structure en bois de la toiture a récemment été restaurée par la commune. Ainsi perdure la mémoire de cette famille loidaise…

Un tombeau familialLes six corps inhumés dans ce tombeau sont ceux de Louis Gabriel Fournier, de son épouse Julie Véronique Ramigeard et de leurs descendants.

➜ Louis Gabriel Fournier, cantonnier des digues dans la commune de Loix, est figuré en buste, sous les traits d’un homme assez jeune, les bras croisés tenant un livre et un instrument. Derrière lui, est gravée sur le socle du pilier central l’inscription suivante : "À notre père Fournier Ramigeard Louis Gabriel, décédé le 3 mars 1869 dans sa 71e année, époux et père généreux, ami intègre et désintéressé, tu nous as formés par tes vertus, tu nous as élevés par ta bonté et c’est après avoir pour nous tout sacrifié que tu t’en vas, hélas ! Ô père bien aimé".➜ Sa femme, Julie Véronique Ramigeard, marchande et mère de huit enfants, est représentée par un buste de femme couverte d’une cape et coiffée d’une quichenotte, elle tient entre ses mains un chapelet. Derrière elle figure l’inscription

Contactez les écogardes : ecogardes@cc-iledere.fr

La Tolypelle sur l’Ile de Ré En 2015, la Communauté de Communes finance une étude pour compléter les données existantes sur les algues dans les bassins doux à saumâtres. Cette étude permet alors de découvrir des espèces rares dont Tolypella salina, Lamprothamnium papulosum et Althenia filiformis.

suivante : "Ci-gît Ramigeard Julie Véronique, épouse Fournier, décédée le 10 août 1889, âgée de 87 ans, épouse et mère vénérée".➜ Sur la face Ouest du tombeau, un buste d’homme représente Eugène Doctrove, un des fils du couple Fournier. La position du buste est très semblable à celle du buste représentant son père, comme lui, il a les bras croisés mais il tient dans sa main droite un marteau et dans l’autre un rouleau. L’inscription gravée sur le socle indique qu’il est décédé le 25 mai 1855 à l’âge de 28 ans.

➜ Sa sœur Louise s’est éteinte à l’âge de 21 ans, le 3 janvier 1863. Elle est représentée en communiante, portant un voile et une couronne de fleurs et tient entre ses mains une bible. Contrairement aux autres membres de la famille, elle est la seule représentée en pied.

➜ Leur sœur Victorine Julie Fournier est décédée le 21 avril 1871, à l’âge de 40 ans. Elle figure en buste sur un socle isolé et porte une coiffe et un châle traditionnels.

➜ En face du buste de Victorine, le buste d’un sixième membre de la famille,

Gabriel Doctrove Floris Fournier, petit-fils de Louis Gabriel, est représenté sous les traits d’un homme élégant portant la moustache et un veston.

Construit par un Fournier ?La tradition raconte que ce monument funéraire aurait été exécuté par un membre de la famille Fournier au cours de la deuxième moitié du XIXe siècle. L’inscription gravée sur le pilier indique "Ici repose Fournier Gabriel Doctrove Floris, Ô mon fils bien aimé, le 9 août 1876 à l’âge de 18 ans, je t’ai placé dans ce tombeau qu’il soit ton lieu de repos". Ces écritures semblent indiquer que le monument funéraire a été réalisé par Gabriel Jean Baptiste Fournier, père de Gabriel, qui était maçon, comme son frère décédé.

Quelques jours après le décès de son fils, la commune lui attribue les travaux de réfection de la toiture de l’église paroissiale. Peut-être Gabriel s’est-il entendu avec la commune pour obtenir un emplacement dans le cimetière pour son fils en contrepartie des travaux qu’il allait réaliser dans l’église ?

Buste d’Eugène Doctrove Bustes de Louis Gabriel Fournier (à gauche) et Gabriel Doctrove Floris Fournier (à droite)

Si leur présence a pour l’heure uniquement été identifiée dans les marais en déprise, le cycle de vie de ces espèces laisse à penser que leur développement est possible dans d’autres marais. Leur besoin en salinité faible au moment de la germination et leur tolérance forte par la suite pourraient en effet être compatibles avec l’activité du marais. En 2019, la Communauté de Communes lance un appel aux sauniers volontaires qui souhaitent en apprendre un peu plus sur ces espèces et qui, accompagnés d’un écogarde, seraient tentés de les découvrir dans leur marais…

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