Au joli mois de mai 2019

Comme dans une pièce de théâtre les personnages des peintures de Marie Saleun se promènent en Bastide St Louis à Carcassonne.

L’Escapade

Ce soir-là, la lune était rousse, les feuillages de Christian Tortu avaient la couleur de l’espérance, mais Inès n’avait qu’une idée en tête : partir à sa barbe au volant de sa torpédo.“

Acte I

Chez Samuelau magasin Anthémis

8 boulevard Camille Pelletan

”Huile sur toile, 63 x 54 cm.

Coup de foudre à St DomingueElle avait rassemblé à la hâte quelques effets. Divorcée en un jour d’un passé au goût de fiel.Déterminée à n’avoir à fleur de peau que quelques pinceaux et l’arc-en-ciel d’une boîte d’aquarelle.Et puis il y eut Luis.Il l’appelait « Su dulce Francesa ».

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Acte II

Parmi les fleurs deMurielle Bailet

26 rue de Verdun

”Huile sur toile, 60 x 73 cm.

La petite 4 CV bleue

Comme dans un tableau de Botticelli les anges veillaient sur la Mère et l’Enfant.“

Acte III

Chez Karineau salon de coiffure Studio M

42 rue Jean Bringer

”Huile sur toile, 46 x 33,5 cm.

Au creux des herbes folles

Au creux des herbes folles, il ne lui restait que ses boucles d’oreilles de la Place Vendôme.“

Acte IV

Chez Aline et Gilbert Ascoau magasin Primeur55 Rue Jean Bringer

”Huile sur toile, 31 x 37 cm.

Au gré du vent

Dans l’effervescence d’accoster tout près d’Amalfi, elle savait qu’elle l’avait séduit à tout jamais avec un soupçon d’Acqua Di Parma.“

Acte V

Chez Véroniqueà la parfumerie

24 rue Georges Clémenceau

”Huile sur toile, 40 x 60 cm.

Félix et Jeanne

C’était comme on dit chez nous un mariage arrangé. Il avait des sous, le Félix, si effacé ! L’affaire lui venait de son père. Jeanne plantureuse et autoritaire, le nez chaussé de lunettes et les pieds de grandes sandalettes, un jour de fête l’avait rejoint sous les marronniers. Ce soir, où il faisait si chaud et qu’il avait goûté la Carthagène. On avait dû les marier à la hâte.Elle n’avait pas son pareil pour assaisonner le cassoulet.

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Acte VI

Chez Anne, Jean-Baptiste, Janine, Jeannotà la brasserie « Chez Félix »

11 Place Carnot

”Huile sur toile, 46 x 33,5 cm.

Au cœur de la ville

La ville réveillée depuis longtemps s’ébranlait à vive allure.Thomas attablé au Café de la Paix se demandait si, ce matin encore, serait là, cette femme pressée dont il avait respiré le parfum et remarqué la chevelure ?“

Acte VII

Chez Monsieur Hillaireau magasin New Port et Lacoste

24 Place Carnot

”Huile sur toile, 50 x 65 cm.

Souvenir de notre voyage de noces. Clémence et Henri Rousseau

Il avait suffit d’un air de valse et Clémence l’avait suivi pour la vie. Aujourd’hui il l’amenait visiter la Citadelle. Demain ce serait une halte à St Vincent devant son vitrail « La fuite en Égypte », avant de savourer les beaux jours à Saissac chez Élise Rousseau où les avaient devancés Cécile Rives.

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Acte VIII

Chez Fabienneà la librairie Breithaupt

37 rue Courtejaire

”Huile sur toile, 46 x 33,5 cm.

Huile sur carton, 24 x 33 cm.

Au Vrai Chic Parisien

C’est « Au Vrai Chic Parisien » que se passa leur repas de noces ; petite auberge dans la Galaube tenue par un bougnat monté une fois à Parrris et qui avait la nostalgie de ses nuits à Paname. Pas très chic le restaurant ! Mais Fernand faisait du pied sous la table à Thérèse et la Madeleine faisait la tête pendant que l’Émile chantait : « Félicie aussi », préférée du répertoire de Fernandel avec lequel il avait fait le service à Nice dans les chasseurs alpins.

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Acte IX

Chez Kamelau « Bistroquet »22 rue Chartrand

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Huile sur toile, 46 x 33 cm.

En passant par l’Atelier

Dans le silence de l’Atelier où personne ne pénètre, la flamme du bougeoir jette un dernier clin d’œil sur l’immaculé des dentelles catalanes. Une chatte vient de se pelotonner loin du ciel étoilé qui perce la verrière et à l’infini de ses prunelles émeraudes deux corps se sont reflétés.

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Acte X

Chez GutenbergImprimerie

1 rue de la République

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Mais où est donc passé Barnabé ?L’Abbé Monteil arborait sa soutane neuve.Les enfants de Chœur à qui on avait fait la leçon avaient promis d’être raisonnables.Nicolas et Baptiste ne s’étaient pas revus depuis la fac ; le premier vendait des sous-vêtements sur les marchés, le second observait les dauphins à Bélize.Marie Hélène, elle, avait divorcé l’année passée et gérait tant bien que mal sa solitude.Monsieur Roy, employé de mairie, qui courait tous les dimanches autour du lac de la Cavayère essayait de convaincre sa cavalière qui voulait perdre quelques kilos de la suivre dimanche prochain.Les petites filles d’honneur, la main droite terminée par un bouquet rond ressemblaient à des princesses sans sorcières.Octave n’avait pas voulu se séparer de son pantin ; quant à la promise elle attendait de dire oui ; mais, où était donc passé Barnabé ?Un quart d’heure après, elle apprit qu’il s’était engagé comme skipper aux Caraïbes.

“Acte XI

Chez Marie Saleunà l’Atelier de Violetta

98 rue Barbacane

”Dyptique, huile sur toile.

Sur ses toiles semblables à la couverture d’un livre ou l’affiche d’un film, Marie SALEUN ALAUX, artiste peintre autodidacte, raconte le scénario de sa vie.Née à Carcassonne avec pour héritage familial l’air des sardanes à Collioure et celui des vagues à La Franqui, dans la maison achetée par son grand père à la cousine d’Henri de Monfreid.Fille unique, elle passe son enfance entre l’atelier du peintre Camberoque et des sculpteurs Manau et Yvonne Gisclard. Elle commence alors à confier à son journal intime les confidences de son histoire. La passion de l’écriture est née.Plus tard, c’est avec des pinceaux qu’elle va saupoudrer les joues de sa vie de paillettes roses et, la création au corps, ouvrir la porte à la lumière pour éclairer son chemin. Dans le sillage professionnel d’un mari pilote d’hélicoptère, avec un jeune fils, elle s’installe et expose aux quatre coins de la France, en Allemagne et même en Afrique lors d’un long séjour au pays des gorilles de Dian Fossey, où elle crée des bijoux et anime un atelier de dessin pour de jeunes artistes africains.De retour en France, elle devient styliste en espadrilles catalanes. Transformée en Pénélope au temps des manoeuvres sans portable, elle sculpte du tissu, modèle de la terre.Une sculpture textile, « La maison du bonheur », exposée au musée des Arts et Traditions Populaires à Paris à l’occasion d’un concours organisé par le magazine « Elle ».Jury : Sonia Delaunay, Pierre Cardin, Kenzo, Edmonde Charles Roux, Primerose Bordier, Olivier Mourgue parmi les plus connus.

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Marie SALEUN

Expositions individuellesGalerie des Naïfs du Monde Entier, place des Vosges à Paris ;Maison de l’Infante à Saint-Jean de Luz ;Deux toiles vendues au neveu de Jacques Rivière (écrivain bordelais associé avec André Gide à La Nouvelle Revue Française) marié avec la sœur d’Alain Fournier.

SalonsParis : Grand Palais, Salon des Indépendants, Salon d’Automne, Artistes FrançaisBarcelone : Salon BCM Gallery C/Bailén.

PrixMusée des Beaux-Arts à Pau : Prix Douanier Rousseau ;Salon des Arts Audois : Médaille du Conseil Général ;Salon Regain à Lyon : achat par la ville ;Salon Mairie de Monein en Béarn : achat par la mairie ;Prix à un concours littéraire organisé par un cinéma d’Art et d’Essai à Toulouse pour la nouvelle « Le maracuja de la 1001e colline » ;Livre d’enfant : « Il est arrivé le temps où les loups deviennent sages » ;Parution de deux œuvres dans le livre « D’une Cité l’Autre » édité par Jean-Pierre Piniès.

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Marie SALEUN

Marie SaleunAtelier de Violetta

98 rue Barbacane - 11000 Carcassonne06 84 26 07 21