Magazine de la Ville et de l’Agglomérationde Châteauroux

ARDENTES I ARTHON CHÂTEAUROUX I COINGS

DÉOLS I DIORS I ÉTRECHET JEU-LES-BOIS I LUANT

MÂRON I MONTIERCHAUME LE POINÇONNET I SAINT-MAUR SASSIERGES-SAINT-GERMAIN

LES JARDINS DES CORDELIERSau cœur d'un projet de réaménagement

SUPPLÉMENT 1500 PERSONNES SUR SCÈNE POUR LE SPECTACLE PINOCCHIO

DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE LE GREEN CHALLLENGE 36 EN APPROCHE À OZANS

PORTRAIT FRANÇOIS CLAUDE, UNE CARRIÈRE VOUÉE À ÉQUINOXE

Mai / Juin 2019N° 21

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SOMMAIRE |

4-5C’EST PASSÉRetour sur les événements marquantsdu printemps.

6-9C’EST À VENIRLes Alliés débarquent à Châteauroux ; Quartier Saint-Jean : les travaux s’achèvent dans les trois résidences seniors rénovées ; 15 stages DARC à gagner ; Les bus Kéolis voient loin ;Un nouveau chirurgien orthopédique à la clinique Saint-François.

16-17Jardins familiaux : pour une culture éco-responsable ; Comment adopter un couple de gallinacées « Noires du Berry » ? Fleurs à l’honneur aux portes ouvertes des serres municipales de

Châteauroux ; Saur : stop aux fuites d’eau.

18-19DÉVELOPPEMENT SOLIDAIRELa brodeuse d’art aux doigts d’or ; Handi’férence : 32 activités sportives pour abolir les frontières ; 2e édition du Festi’quartiers, le festival inter-quartiers castelroussin ; Les jeunes du Pôle ados en robes d’avocats.

20-21DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUECovepa-Michels Packaging, une entreprise qui cartonne à Montierchaume.

22-23SOCIÉTÉLa fête des jumelages, du Burkina à

Jinhua ; Les forces de l’ordre mieux équipées ; 1er forum de l’économie à la maison.

24-25INITIATIVES LOCALESJean Huguet, incollable sur La Berri ; Bibliothèque de Luant : déjà 20 ans d’âge ; Concours photo : il y a de l’idée dans l’air...

26-27NOTRE HISTOIREDu temps de la centrale laitière Berry Lait au festival éponyme.

30INFOS PRATIQUES

10-13DOSSIERCouvent des Cordeliers : la rénovation complète des jardins à l’étude

GRANDS PROJETS Gambetta : la nature s'installe

DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUELe Green challlenge 36 en approche à Ozans14-15

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CHTX Métropole – Magazine de l’Agglomération Châteauroux Métropole – Siège social : hôtel de ville – CS 80509 – 36012 Châteauroux Cedex – Téléphone : 02 54 08 34 56 – Directeur de publication : Gil Avérous – Codirecteur de publication : Michel Blondeau – Rédaction et mise en page : direction de la Communication Châteauroux Métropole – Crédits photos Magazine : Châteauroux Métropole, Covepa-Michels p.21, Alain Dubost – Comité de jumelage Châteauroux-Bittou p.22, Ashes Sitoula on unsplash (ampoule) p.23 – Supplément : Conseil de grand quartier Centre-Ville / Les Marins (Pinceaux du Palan) p.3 et p.12, Jean-Baptiste Huynh, ADAGP, Paris 2017 p.4, Fabrice Gousset (photographie de l’œuvre de Marcel Duchamp, Le Grand Verre) p.4, Alexis Joguet (Mikrokosmos) p.5, Chants et danses du Berry p.5, Dirty Dance Swing (Festiv’arts) p.5, Nelly Rodriguez (Eins Zwei Drei) p.8, TCCM36 (Audrey Fichaux) p.10, Fredrik Arff (Nordic Voice - Festival de la voix) p.13.

Impression : Imprimerie Vincent / Distribution : Groupe La Poste - ISSN 2493-9943

Si vous ne recevez pas ce magazine dans votre boîte aux lettres, merci de signaler votre adresse au numéro de téléphone suivant : 09 69 32 95 87 (prix d’un appel local). Des magazines sont également à votre disposition dans le hall de l’accueil de l’hôtel de ville de Châteauroux.

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En ce printemps 2019, l’actua-lité de notre territoire est par-ticulièrement riche entre les travaux de réaménagement du site des Cordeliers, la fin

des travaux de la place Gambetta, ceux de Balsan’éo et de la Cité du numérique, la Foire-Exposition, les festivals de la Voix, BerryLait ou Festiv’Arts, les manifestations spor-tives d’envergure (championnats de France d’athlétisme, Grand prix D1-D2 de triathlon, championnats de tir au CNTS) et l’annonce du projet « Green Challenge 36 ».En quelques semaines, nous allons ainsi condenser et faire résonner entre elles trois périodes. Notre riche passé, tout d’abord, qui mérite vraiment que l’on s’y attarde et qu’on le mette toujours plus en valeur, pour rendre nos concitoyens fiers de leur ville et attirer de nouveaux touristes. Notre prochain grand chantier concernera l’un de nos sites patrimoniaux les plus emblématiques, à savoir le couvent des Cordeliers et son jar-din. Si ceux-ci sont déjà de beaux écrins, nous allons nous attacher à les rendre remarquables, en leur

rendant une partie de leur aspect des siècles passés, comme vous pourrez le constater en parcourant le dossier de ce magazine.Notre présent n’aura pas à rougir de la comparaison, avec un calendrier d’événements aussi éclectiques que qualitatifs et à même de satisfaire les plus exigeants d’entre nous. Chaque week-end, vous trouverez ainsi de quoi étancher votre curio-sité.Quant à notre avenir, il se matéria-lise déjà par l’intérêt porté par de grandes sociétés internationales sur le projet d’un complexe data center / usine de déshydratation de luzerne  / serres maraîchères et horticoles, sur plus de 80 hectares de notre parc d’activités d’Ozans. Mêlant innovation technologique de pointe et préservation de l’en-vironnement, le « Green Challenge 36 » suscite déjà beaucoup de curio-sité et d’intérêt, tant de la part des médias que d’autres investisseurs potentiels.Que l’on parle du passé, du présent ou du futur, c’est en tout cas l’attrac-tivité de notre territoire qui s’affirme jour après jour.

ÉDITO

Valoriser notre passé, FAIRE VIBRER LE PRÉSENT ET PRÉPARER L’AVENIR

PORTRAITFrançois Claude, le salut à l'artiste

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Gil AvérousMaire de ChâteaurouxPrésident de Châteauroux Métropole

facebook/chateaurouxmetropole

RETROUVEZ TOUTE L’ACTUALITÉ SUR…

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Châteauroux Métropole

www.chateauroux-metropole.fr

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LE 15 MARSAMBIANCE JAZZIE À ÉQUINOXE...Les élèves des classes de danse de Nadia coulon (DARC) et Isabelle Massé (CRD) ont dansé au son de l'ensemble instrumental dans une ambiance de cabaret des années 20.

C’EST PASSÉ |

DU 8 AU 12 AVRILLES JEUNES EN PISTE POUR LE RALLYE ÉCO-CITOYENToute la jeunesse qui fréquente le pôle Ados de la Ville de Châteauroux et les centres socio-culturels s'est retrouvée pour un rallye éco-citoyen d'une semaine pendant les vacances d'avril. Marche propre, atelier recyclage, jeux de rôles au sein d'un tribunal fictif... il y en avait pour tous les goûts !

SAMEDI 23 MARSVISTES DU FUTUR CENTRE AQUATIQUE BALSAN'ÉO Alors que le bâtiment du futur centre aquatique commence à prendre forme, à deux pas de l'hippodromme et de l'Écocampus, des visites publiques ont permis aux habitants de découvrir les grands volumes du chantier.

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MERCREDI 3 AVRILPATRICK BRUEL AU MACH36Qui n'a pas un jour fredonné l'air de Place des grands hommes ?Pour son tour 2019 de passage au MACH36, Patrick Bruel a fait salle comble.

DIMANCHE 15 MARSLA BERRI / PARIS FCChâteauroux Métropole était partenaire de ce match contre le deuxième club parisien. Malgré une belle

prestation, les hommes de Nicolas Usaï se sont inclinés 0-1 sur leur pelouse face à

un adversaire très réaliste.

LE 15 MARSAMBIANCE JAZZIE À ÉQUINOXE...Les élèves des classes de danse de Nadia coulon (DARC) et Isabelle Massé (CRD) ont dansé au son de l'ensemble instrumental dans une ambiance de cabaret des années 20.

LA PHOTO DU MOISChâteauroux, ville fleurie.

INSTAGRAM @CHATEAUROUX36

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C’EST À VENIR |

Il y a 74 ans que les hostilités ont cessé entre les armées alliées et l’Allemagne nazie. Des céré-monies patriotiques célébreront, comme c’est la tradition, l’anniversaire du jour où les combats ces-sèrent en Europe. Une grosse nouveauté s’ajoutera au programme habituel de la commémoration de la Victoire de 1945.Sous l’impulsion de Châteauroux Events, l'ARVMC investira – pacifiquement – la place de la République de Châteauroux. Un campement allié sera ainsi reconstitué devant l’hôtel de ville en mémoire du Débarquement de 1944.

UNE INVASION PACIFIQUE ET FESTIVETrois tentes collectives, dont une destinée à la res-tauration sur place proposée par les jeunes agricul-teurs, et une dédiée à une exposition de matériel militaire de 39-45 tels que documentations, man-nequins avec barda et objets divers ayant trait au quotidien des troupes engagées sur le front, seront présentées par une trentaine d’adhérents de l’AR-VMC en tenues militaires d’époque. Une vingtaine de véhicules (jeep Willys, GMC, Dodge…), dont un très rare Ward-Lafrance dépanneur de chars, seront exposés. Il sera possible d’embarquer à bord d’un des camions pour un tour de ville inoubliable. Un orchestre mettra également en musique cet anni-versaire.« C’est l’aboutissement d’un projet qui n’avait jamais pu se concrétiser jusque-là, estime Georges Rebardeau, le président de l’ARVMC. Nous ne sommes pas des militaires, mais des passionnés

d’histoire qui la présentent au travers d’exposi-tions ou de participations à des commémorations en point fixe derrière les autorités. Nous serons ainsi square de Gaulle pour le dépôt des gerbes le matin, avant d’accueillir le public tout l’après-midi sous et autour de nos tentes. »

En savoir plusSimulacre de campement alliéPlace de la République, de 14h à 17h.

La commémoration de la fin de la Seconde Guerre mondiale sera festive. La place de la République se parera pour l’occasion d’un campement allié, proposé par l’Association de restauration des véhicules militaires du Centre (ARVMC).

LES ALLIÉS débarquent le 8 mai ! CHÂTEAUROUX

75 000 C’est en milliers d’euros, le montant de la subvention

accordée par l’Agglomération à BIP TV en 2019 et 2020. Cette aide financière est destinée à soutenir l’existence de cette télévision départementale, qui va embaucher un responsable des programmes et un journaliste supplémentaire. Elle correspond à la proposition faite aux communes de l’Indre par

André Laignel, président de l’EPCC d’Issoudun à la tête de cette chaîne (canal 36 de la TNT), d’un coup

de pouce financier à hauteur de 1 € par habitant. Cette subvention s’ajoute à celles du Département

(180 000 € par an), de la Communauté de communes du Pays d’Issoudun et de la Ville d’Issoudun (60 000

€) et de la Région Centre-Val de Loire (247 000 €).

LE CHIFFREDes numéros directs pour vos démarches administrativesLes travaux de réaménagement du rez-de-chaussée de l’hôtel de ville ont démarré. En parallèle, grâce à de nouveaux numéros directs, les usagers peuvent désormais joindre les services de la direction Relation aux habitants sans passer par le standard. Cette mise en place fait partie du travail sur la démarche qualité, dont nous nous sommes fait l’écho dans le Dossier du précédent magazine.

Voici ces numéros :

- État civil / Domaine funéraire 02 54 08 34 17- Cartes nationales d’identité / Passeports 02 54 08 34 47- Accueil familles 02 54 08 35 29

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EXPOSITIONS DE CAMIONS AMÉRICAINSET DES AMIS DE LA MARTINERIECAMPEMENT AMÉRICAINCONCERTBERRYBURGER

Habituée des commémorations normandes en juin, l'ARVMC campera devant l'hôtel de ville castelroussin le 8 mai.

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La sécurisation du site qui regroupe à la fois la Résidence autonomie Isabelle, la Maison relais seniors et l’Ehpad Saint-Jean sera la dernière étape d’un vaste chantier de restructuration débuté il y a

quatre ans. Premier concerné, l’Ehpad Saint-Jean bénéficie désormais de six lits supplémentaires grâce à des travaux d’extension. L’édifice, aux ailes rénovées, offre désormais des conditions d’hébergement optimales avec une capacité de 27 places. «  Nous accueillons des per-sonnes de plus en plus âgées, qui ont souvent au-delà de 90 ans », constate Marinette Soufflet, directrice des établissements d’hébergement pour personnes âgées gérés par le CCAS de Châteauroux. Non loin, les travaux de la Maison relais se sont également achevés en juin 2018. Les résidants sont aujourd’hui accueillis dans 17 appartements de type T1 bis et studio. Accolée à la Maison relais, la Résidence autonomie Isabelle est, quant à elle, fonctionnelle depuis 2017 et héberge actuellement 45 habitants dans des locaux flambants neufs qui « peuvent y vivre de façon autonome, en toute sécurité dans une résidence adaptée au vieillissement », rappelle Marinette Soufflet.

JOURNÉE PORTES OUVERTESL’inauguration des trois établissements le 12 juin prochain doit permettre à la fois aux résidants et à leurs familles, aux financeurs et aux entreprises

qui ont œuvré au chantier, aux professionnels du secteur médico-social de découvrir les lieux et de profiter de cette journée festive. « Nous accueillerons tous ceux qui ont contribué à cette rénovation, d’une façon ou d’une autre », assure la directrice. Après les discours officiels qui sui-vront l’ouverture des portes à 13h30, diverses animations seront organisées sur place dans les trois établissements : dégustation de mets concoctés sous la forme de textures modifiées, atelier pour tester un vélo cognitif, danses de salon, jazz et jeux géants.

TROIS ÉTABLISSEMENTS POUR SENIORS inaugurés à Saint-Jean

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Stage : décrochez l’un des 15 pass DARC

Du 11 au 23 août, le 44e stage-festival international DARC revient à Châteauroux. En attendant de découvrir la programmation du festival qui sera dévoilée en mai, il est d’ores et déjà possible de s’inscrire au stage qui se déroulera à Belle-Isle. Pour permettre aux jeunes Castelroussins, dont les parents ont de faibles revenus, de participer à ce stage encadré par des professeurs de renom, la Ville de Châteauroux offre 15 pass. Si vous avez entre 12 et 26 ans, que vous vous passionnez pour la danse ou toute autre discipline artistique, rendez-vous sur www.chateauroux-metropole.fr pour télécharger le dossier d’inscription. Retournez-le avant le 31 mai 2019, accompagné d’une lettre de motivation et d’une photo. Les courriers doivent être envoyés à l’attention de Monsieur le Maire de Châteauroux – Président de Châteauroux Métropole à l’adresse suivante : Direction de la Communication - Châteauroux Métropole - Hôtel de ville - CS 80509 - 36012 Châteauroux cedex. Vous ferez peut-être partie des futurs stagiaires DARC !

La dernière touche a été apportée à l’important chantier mené ces quatre dernières années dans les établissements d’hébergement pour personnes âgées de Saint-Jean, l’inauguration se tiendra le 12 juin.

CHÂTEAUROUX

REPÈRES 5,5 MILLIONS D’€ : coût de la restructuration de la résidence Isabelle et de la maison relais, dont le financement a été assuré par l’État, la Ville de Châteauroux, le CCAS et la Carsat.

1,8 MILLION D’€ : coût de l’extension et de la rénovation de l’Ehpad Saint-Jean, propriété de la Ville de Châteauroux dont le financement a été assuré par la Ville de Châteauroux avec le soutien financier de l’État, la Région et le Département.

Marine Soufflet, directrice des établissements

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C’EST À VENIR |

GAMBETTA : la nature prend place CHÂTEAUROUX

Après presque un an de travaux, la nouvelle place Gambetta se transforme en jardin urbain. Après la plantation des arbres en mars, les implantations prochaines du kiosque (mai) et de la fontaine (juin) préfigurent son inauguration début juillet.

Au fil des semaines, le nouveau visage de la place Gambetta se dévoile. Les entreprises missionnées par la Ville de Châteauroux* donnen t p rog ress i vemen t

vie aux esquisses et autres plans 3D présentées sur les panneaux et le site internet de la collectivité.Depuis la mi-mars, les arbres (chênes à feuille de châtaignier), arbustes et plantes vivaces ont pris place, rendant plus végétal un chantier jusqu’alors très minéral. Ils seront bien-tôt rejoints par le tout nouveau kiosque de style « Baltard », dont les fondations ont été posées dernièrement et qui abritera à terme une acti-vité commerciale (café, glaces, gaufres…).

VERDURE, FONTAINE ET PATRIMOINELa fontaine sèche, en cours de pose, mettra en valeur la magnifique façade de la Chambre de commerce et d’industrie réalisée par les architectes Laprade et Varaine et son haut-relief, œuvre d’Alfred Janiot. Grâce à ses 24 jets dynamiques à même le sol, elle apportera une belle animation par des variations diurnes et nocturnes, ainsi qu’une touche de fraîcheur bienvenue aux beaux jours. Après sa mise en service courant juin et l’achèvement des ultimes fini-tions dans les jours suivants, l’heure sera alors à inaugurer ce nouveau jardin urbain.

Les célébrations, dont le programme s’annonce plein de surprises, auront lieu le samedi 6 juillet 2019.

Et si vous vous faisiez livrer à domicile ?Deux nouveaux services sont disponibles depuis quelques se-maines sur l’Agglomération. Grâce à l’application Shopopop (présente dans trente-trois villes à ce jour), il est possible de se faire livrer ses courses ou ses colis par un parti-culier, après des achats chez un commerçant partenaire du site. Concernant les repas, une grosse dizaine de restaurants tous profils confondus ont rejoint la plate-forme en ligne du leader mondial du sec-teur Uber eats.

LES BUS ARTICULÉS dans le traficVous les avez peut-être déjà vus tourner en ville sans pouvoir monter à bord. Les bus à soufflet, livrés à Kéolis Châteauroux mi-avril, nécessitent que les chauffeurs soient formés à leur conduite, du fait même de leur longueur et de leur articulation centrale. Ces deux nouveaux véhicules du réseau Horizon, déjà équipés des mêmes services aux voyageurs quels autres bus, entreront en service effectif à compter du 3 juin prochain.

CHÂTEAUROUX

* SETEC pour la voirie, SEGEC pour l’eau et l’assainissement, Millet pour les planta-tions, Citéos pour l’éclairage public, Reignoux pour le kiosque, Enedis pour l’électricité, Désiré pour la maçonnerie et Sirev pour la fontainerie

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L’INVITÉ

Le trentenaire a quitté son emploi de praticien hospitalier à l’hôpital Cochin pour s’installer en libéral, partageant son temps entre une clinique parisienne et la clinique castelroussine. Il explique son choix.

JULIEN EVEN, Chirurgien orthopédique à la clinique Saint-François

EN BREF

Les Lutins sont de sortie…La crèche familiale Le jardin des Lutins ouvre ses portes aux parents samedi 25 mai, de 9h à 13h. L’occasion pour les familles de venir découvrir les lieux grâce à une visite guidée et de rencontrer les professionnels de la petite enfance qui accueillent les enfants toute l’année, aux côtés des assistantes maternelles. Renseignements au 02 54 08 87 87.

Apiculture urbaineL’office de tourisme et le service des Espaces verts de Châteauroux Métropole proposent des visites pour découvrir l'apiculture urbaine à Châteauroux, en partenariat avec Julien Martin, apiculteur à Montierchaume. Les prochaines visites auront lieu les samedis 25 mai et 22 juin, à 11h, aux serres municipales. Réservations obligatoires au 02 54 34 10 74. Tarifs de 3 € à 5 € ; gratuit pour les moins de trois ans.

Marché gourmand à Saint-MaurEn juillet, l’office de tourisme reconduit sa série de marchés gourmands organisés chaque vendredi sur la place Sainte-Hélène de Châteauroux. Petite nouveauté, la première date des marchés se tiendra cette année à Saint-Maur. Vendredi 28 juin, à partir de 19h, retrouvez une quinzaine d’exposants installés le temps d’une soirée sur la place de la mairie. Au son de Marcel et Marcelle (accordéon, chanson française), venez dîner sur place. Fromage de chèvre, galette de pommes de terre, viandes grillées, miel, vins locaux, galettes au safran et autres produits du terroir seront mis en vente sur le marché. Le dernier vendredi de juillet, le marché prendra cette fois ses quartiers d’été à Déols. Renseignements au 02 54 34 10 74. Entrée libre.

AGGLOMÉRATION

Dr Even, revenons sur votre parcours.« J’ai 38 ans et suis chirurgien orthopédique, spé-cialisé dans le traitement de l’arthrose, les patho-logies du sport et des membres inférieurs. Après avoir obtenu mon internat en 2005, j’ai été chef de clinique puis praticien hospitalier à Cochin APHP (Assistance publique – Hôpitaux de Paris) dans le plus gros service d’orthopédie parisien (82 lits) de 2011 à 2018. Depuis 2015, j’ai aussi intégré le club du Paris Football Club (PFC) dont j’occupe la direction de l’équipe médicale. Ayant fait le tour du milieu hospitalier, j’envisageais depuis un peu plus d’un an de passer en libéral. J’ai fini par franchir le pas en fin d’année dernière. »

Comment s’est opéré le choix de pratiquer à Châteauroux ?« Comme je viens de l’expliquer, je m’occupe de sportifs de haut niveau avec les pros du PFC qui joue en Ligue 2, au même niveau que La Berrichonne Football. Je fais ainsi partie de l’association des médecins du football professionnel, qui regroupe une centaine de collègues dont Xavier Roy. En dis-cutant régulièrement avec lui, l’idée de pratiquer à Châteauroux est souvent venue sur la table. Par son entremise, j’ai rencontré le Dr Alric, avec qui le courant est bien passé, et j’ai entendu parler du projet chinois d’installation de sportifs de haut niveau à La Martinerie qui m’intéresse fortement. »

Vous travaillez sur deux cliniques, l’une à Paris et l’autre à Châteauroux ?« Ma femme étant chirurgien de la main et chef de clinique sur Paris, j’ai voulu partager sereinement mon emploi du temps entre un poste dans une cli-nique de la capitale, un second à Châteauroux, du mercredi au vendredi, et mes occupations au PFC. Beaucoup de mes confrères parisiens ne l’auraient

pas fait, mais je ne me voyais pas partager mes semaines entre deux postes à Paris avec des temps de trajet démentiels et des perma-nences qui se chevaucheraient. Mon origine provinciale (son père est originaire de Méry-sur-Cher, lui-même ayant grandi en Anjou, ndlr) a sûrement facilité ce choix. »

Que connaissiez-vous de Châteauroux avant de venir ? Et qu’appréciez-vous ici ?« J’étais déjà venu à Gaston-Petit avec le PFC avant de venir rencontrer le Dr Alric. Depuis que j’ai intégré la clinique en novembre dernier, comme je finis tard, je n’ai guère eu le temps de découvrir la ville, hormis le vieux-Châteauroux que je trouve très beau. Professionnellement parlant, le plateau technique de Saint-François est tout à fait équivalent à ce dont je dispose dans la clinique parisienne où j’exerce en parallèle. Il ne faut pas toujours croire que c’est forcément mieux ailleurs ! »

De nouveaux ophtalmologues en ville Le docteur Even, chirurgien orthopédique, n’est pas le seul nouveau praticien à s’être installé sur Châteauroux. Un cabinet d’ophtalmologie a pris place au 29 de la rue des États-Unis depuis le dernier trimestre 2018. Il se compose à ce jour de deux praticiens, Georgios Laspias et Panagiotis Jiannakou-ras. Deux autres ophtalmologues devraient s’implanter à Châteauroux d’ici la rentrée 2019. De quoi répondre à une forte demande en la matière de la part de tous les habitants de l’Indre.

CHÂTEAUROUX

1LES JARDINS DES CORDELIERS

une reconversion à l’étude

Cet automne, la Ville de Châteauroux va entamer un projet remarquable : l’aménagement des jardins des Cordeliers. La rénovation des deux terrasses, situées à l’arrière du couvent, amorcera l’entière reconfiguration du site qui s’organisera en quatre temps. À terme, ce chantier permettra de renouer avec les origines historiques, du temps où les Franciscains en étaient encore les résidents. L’objectif est également de rappeler le potentiel patrimonial et touristique de ce lieu, l’un des plus anciens de Châteauroux.

Dès cet automne, les deux terrasses situées à l’arrière du couvent verront leurs allées entière-ment rénovées avec la pose d’un sol en stabilisé renforcé comme l’on peut déjà observer dans les allées du parc Balsan. Le revêtement des rampes d’accès, dédiées aux personnes à mobilité réduite, sera remplacé par du béton désactivé d’aspect stabilisé. Les murets qui longent les allées des-cendant au bassin seront tous rénovés et nettoyés. Les pieds de murs seront végétalisés avec de la vigne vierge et des plantes vivaces et herbacées. Pour faciliter l’entretien et gérer durablement les ressources, l’arrosage sera entièrement rénové de manière à dissocier l’apport en eau du gazon de celui des massifs ; l’objectif étant de doser précisé-ment les quantités d’eau en fonction des besoins spécifiques des plantes. Les carrés de fleurisse-ment saisonnier de la deuxième terrasse seront remplacés par un fleurissement durable composé de plantes vivaces.

MATÉRIAUX D’ÉPOQUEDu côté de la terrasse basse, les promeneurs retrouveront des variétés de plantes médicinales

qui feront écho aux plantations cultivées à l'époque où les Franciscains occupaient les lieux. Les matériaux utilisés respecteront tous les dif-férentes époques de construction. « Nous avons identifié jusqu’à dix typologies de murs, corres-pondant à des dates et des époques différentes. À chaque fois, nous avons essayé de redonner un cadre de restauration en se rapprochant de l’as-pect historique », précise l’architecte paysagiste, Pierre-Édouard Larivière. La consultation des entre-prises sera lancée en juin pour un début de travaux attendu en septembre 2019.

DOSSIER | RÉNOVATION DES JARDINS DU COUVENT DES CORDELIERS

UN JARDIN DE PLANTES MÉDICINALES ET DE VIVACESÀ l’extrémité du couvent, les deux terrasses surplombant le site offrent une vue des plus agréables sur le jardin public et le parc. Ces espaces bénéficieront en premier de travaux de rénovation.

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LE SAVIEZ-VOUS ?Les bâtiments et les sols qui composent le couvent des Cordeliers sont tous classés au titre des Monuments historiques depuis le 8 août 2013. L’église est, quant elle, classée depuis 1932. Toute intervention nécessite l’expertise de la Direction régionale des affaires culturelles et de son unité départementale de l’architecture et du patrimoine dirigée par l’Architecte des bâtiments de France (ABF). Parmi les obligations liées à cette protection, les travaux doivent faire l’objet d’un dépôt de permis de construire, ce qui nécessite la présence d’un architecte du patrimoine.

Le diagnostic établi sur le site des Cordeliers préconise de réinvestir l’espace qui se situe dans la cour intérieure. Ici, un aménagement paysager viendra symboliser l’ancien cloître grâce à la création d’un motif au sol réalisé avec différents matériaux : un dallage en pierre calcaire, des tomettes de terre cuite et des blocs de pierre calcaire. La simplicité de la forme et les matériaux employés permettront de rappeler la sobriété de l’architecture franciscaine. La dalle évoquera l’emplacement de l’ancien bâtiment disparu qui venait fermer le cloître. Celle-ci pourrait contenir des gravures qui évoqueraient des écritures anciennes ayant trait à l’histoire du couvent. Des blocs de pierre seront utilisés pour surélever les plantations où seront semés du lin et du lupin rappelant les métiers d’autrefois.

LE PARKING, UN ESPACE À REQUALIFIERUn peu plus avant, l’actuel parking laissera place à un tout nouveau jardin, le « pommarius ». Ce verger composé d’espèces anciennes et locales aura vocation à rappeler les jardins nourriciers cultivés

par les Religieux. Des rangées d’arbres avec des formes variées et palissées seront plantées, à l’exemple de ce que l’on peut voir dans le potager du Roi à Versailles. Cette phase devrait accompagner une réflexion plus large sur l’usage des bâtiments des Cordeliers. « Du côté du parking, il y a un potentiel assez fort à développer. Cet espace demande à être transformé et qualifié. Nous avons essayé d’apporter une réflexion sur la meilleure manière d’intégrer des stands lors des événements comme le salon du livre », confirme l’architecte paysa-giste en charge du projet.

2L’ANCIEN CLOÎTRE REDESSINÉÀ partir de 2020, un projet d’embellissement pourrait prendre place sur la partie située dans la cour des Cordeliers.

3LES ABORDS DÉVOILÉS : VERS UNE 3e ET UNE 4e PHASE DE TRAVAUXLa 3e phase de ce vaste projet devrait permettre d’aménager les contreforts des Cordeliers et mettre en valeur le tracé des murs d’enceinte et des anciens remparts, tandis que la 4e phase concernera l’espace situé au niveau du bassin.

La partie située en contrebas de l’aile nord-ouest du couvent, où se trouvaient les anciennes cuisines et le réfectoire de l’époque, pourrait accueillir à terme un potager, appelé « hortulus ». Ce jardin se compo-serait de variétés de légumes anciens dans l’esprit des jardins médiévaux, à l’exemple des jardins du Prieuré d’Orsan. « Parfois, le travail à apporter est plus minimaliste comme sur la proue. Aujourd’hui, les végétaux sont vieillissants. Avec le temps, ils ont refermé l’espace et la vue sur le mur qui se trouve sur le tracé des anciens remparts », détaille Pierre-Édouard Larivière.La troisième terrasse, située au niveau du bassin des Cordeliers, et le jardin reliant la ruelle basse où se trouve le lavoir des Religieuses feront partie d’une quatrième et dernière phase de travaux. Les allées seront renouvelées avec le même revêtement en stabilisé renforcé et l’ensemble des murs d’en-ceinte sera rénové. Le traitement végétal proposé se fera dans un esprit plus champêtre et durable avec l’utilisation de plantes vivaces d’aspect plus naturel nécessitant un entretien moins régulier.

DOSSIER | RÉNOVATION DES JARDINS DU COUVENT DES CORDELIERS

La parole à…

ROLAND VRILLON, Maire-adjoint délégué aux Travaux, à la Voirie, au Cadre de vie et à la Mobilité urbaine

« Ce projet s’insère dans une vision globale qui intègre la rénovation des rues du centre historique, la réfection des places Gambetta et Sainte-Hélène, des rues Dorée et Descente des Cordeliers. Le couvent et ses jardins font le lien entre la partie minérale de la ville et la partie végétale qui s’ouvre sur le parc. Il est donc primordial d’entretenir ce site prestigieux. Nous allons enga-ger 200 000 € par an sur cinq ans pour restaurer cet espace privilégié et le rendre acces-sible à tous. C’est une réelle carte touristique à jouer pour notre ville. »

1 - Quelles sont vos méthodes de travail pour la rénovation de sites anciens ?

« D’une manière générale, nous développons toujours notre regard sur l’existant, en essayant de ne pas faire table rase du passé. Nous essayons de trouver une écriture contemporaine, en éta-blissant des passerelles entre le site actuel et son histoire. Pour les

Cordeliers, nous sommes inter-venus de la maîtrise d’œuvre jusqu’à l’avant-projet, sous le contrôle de l’architecte des bâtiments de France. »

2 - Comment s’est articulé le diagnostic réalisé en

2017 ?

« Pour le projet des Cordeliers, nous avons commencé par mieux comprendre l’histoire du couvent qui est très ancienne. Nous nous sommes aperçus que le parc s’est bien intégré aux différentes époques de construction et qu’il dispose d’une image assez contemporaine. Notre travail s’est réellement basé sur la qualité de l’existant. »

3 – Vous vous êtes également intéressé aux notions de gestion différenciée ?

« Oui, c’est une méthode d’en-tretien qui diffère selon les sites rencontrés, l’usage des espaces et leurs fonctions. Le cloître est un endroit soigné et maîtrisé. Plus on descend vers la vallée, plus nous allons vers une gestion extensive et champêtre. Nous reprenons ainsi une gradation qui existe déjà naturellement avec les pro-menades, près du ruisseau en contrebas. Autour du cloître, nous avons été plus fins dans le détail, sans pour autant être ostenta-toires. L’idée était de rappeler la sobriété de l’architecture et du mode de vie des Franciscains. Ce qui était intéressant dans ce projet au potentiel exceptionnel, c’était d’associer une réflexion commune avec le service des Espaces verts, l’architecte des bâtiments de France et l’archi-tecte du patrimoine. »

4 DE LA PRAIRIE CHAMPÊTRE AUX JARDINS TRÈS SOIGNÉSArchitecte paysagiste, co-fondateur du bureau d’études Oïkos, Pierre-Édouard Larivière a réalisé le diagnostic et l’avant-projet d’aménagement du site des Cordeliers, aux côtés de l’architecte du patrimoine Laure Marieu.

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Aux côtés du château Raoul et de l’église Saint-Martial, le couvent des Cordeliers, fondé au XIIIe siècle, fait partie des plus anciens édifices de la ville. Au fil des siècles, le site a subi de nombreuses transformations et accueilli divers locataires.Les Frères mineurs occupèrent les lieux jusqu’à la Révolution, période à laquelle une partie du couvent fut déclarée propriété nationale. « Les Cordeliers étaient des religieux, mendiants, qui prêchaient et faisaient la quête. Ces ordres s’installaient en périphérie des villes, près des portes. En contrebas du couvent, le ruisseau permettait d’ar-roser les jardins et il est fait mention de l’existence d’une pêcherie. Les Franciscains ne vivaient pas en reclus. Ils allaient au contact de la population. On peut notamment retrouver des traces de ce qu’ils consommaient dans le Registre des dépenses du couvent. En 1788, les repas se composaient ainsi de poissons : brochets, carpes, tanches, harengs, sardines, mais aussi de fruits comme les prunes de Sainte-Catherine, les poires, de gâteaux pour les fêtes. Faute de documents, nous ignorons ce qu’étaient les cultures au Moyen Âge », explique l’archiviste paléographe Francesca Lacour, auteur du livre Les fils de Saint-François en Berry. Le couvent des Cordeliers de Châteauroux, du XIIIe siècle à nos jours.

DE L’ÉCOLE À LA GENDARMERIEÀ partir de la Révolution, l’église fut transformée en temple décadaire, puis devint église paroissiale au XIXe siècle. Les bâtiments conven-tuels furent tour à tour utilisés comme hospices militaires, maison de correction, mais aussi école. À partir des années 1800, ils serviront à héberger une caserne de gendarmerie qui sera démolie en 1975.Le site des Cordeliers va alors faire l’objet de fouilles et retrouver son aspect historique grâce à la mobilisation de René Pécherat et d’un grand chantier mené par la Ville de Châteauroux, sous le mandat de Daniel Bernardet. Mais retrouver des traces de l’histoire médiévale n’est pas chose aisée. « Il existe peu de documents qui évoquent la vie des Franciscains durant la période médiévale », confirme Francesca Lacour.

Pour documenter son ouvrage très complet sur les Cordeliers, elle s’est notamment appuyée sur l’Obituaire et le Registre des dépenses qui se trouvent aux Archives départementales. Les testaments laissés par les habitants et les inventaires révolutionnaires fournissent également des renseignements sur le passé des Cordeliers. « Ce lieu évoque l’histoire de la société de l’époque. Ces bâtiments sont un témoignage exceptionnel de l’architecture franciscaine du XIIIe siècle et les seuls qui ont été préservés dans cet état en France. », rappelle-t-elle.

5 LES CORDELIERS, AU FIL DES ÂGESLe couvent des Cordeliers offre un témoignage de l’architecture franciscaine de la première moitié du XIIIe siècle unique en France comme l’indique la spécialiste, Francesca Lacour.

L’ÉVOLUTION DU SITE DEPUIS DEUX SIÈCLES

1975-1978 20141984 2008

Les terrasses et jardins situés à l’arrière du couvent des Cordeliers sont recomposés suite à la destruction de la caserne de gendarmerie attenante, construite à la fin du 19e siècle.

Aménagement du bassin situé en contrebas des terrasses et jouxtant le jardin public.

Création d’un jardin d’inspiration zen dans la continuité du bassin, à proximité du lavoir des Religieuses.

Rénovat ion par t ie l ledes jardins situés dans les contreforts des Cordeliers avec la création de massifs de plantes de terre de bruyère. Cette partie reste aujourd’hui à reconquérir car elle est cachée par la végétation et peu empruntée des promeneurs.

Démolition de l'ancienne caserne de gendarmerie attenante au couvent.

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GRANDS PROJETS |

➊ CHÂTEAUROUX

SECTEUR GARE : LES TRAVAUX BIENTÔT D’ACTUALITÉ

❷ DÉOLS – COINGS

L'AÉROPORT EN CHANTIER À LA RENTRÉEL’appel d’offres auprès des entreprises pour la construction de la nouvelle tour de contrôle (42 mètres de haut) et du hangar gros-porteurs (100 m de long sur autant de large et 35 m de haut) a été lancé par l’aéroport aux alentours de la mi-avril. La sélection des lauréats est attendue pour la mi-juillet, le lancement des travaux étant espéré pour tout début septembre une fois les championnats du monde de voltige passés. Il faudra alors une dizaine de mois pour que les deux bâtiments, édifiés concomitamment, ne soient achevés. Le hangar capable d’accueillir les plus gros avions bi-couloirs (Airbus A350 et A380, Boeing 777 et 787…) pour maintenance devrait ainsi être opérationnel pour l’été 2020, tout comme la nouvelle tour de contrôle construite en avant de celle existante pour une meilleure visibilité.

Alors que les travaux de la place Gambetta se terminent (voir en page 8 de ce magazine), les attentions vont pro-chainement se reporter sur le devenir du secteur gare. Une consultation a été lancée auprès des entreprises pour la réalisation de la phase 1 concernant l’aménagement du parvis et de la place de la gare, ainsi que des équipements bordant les rues Bourdillon et Napoléon-Chaix.Le choix des entreprises devrait être officialisé fin juin, pour

un démarrage des travaux début septembre, avec la créa-tion d’un parking longue durée en lieu et place du square Bourdillon et la réalisation d’une piste cyclable à double sens en site propre du rond-point du pont Cantrelle au rond-point Willy-Brandt.

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Le plan de mise en valeur du secteur historique se poursuit avec le réaménagement de la rue Gutenberg, voie à sens unique et peu passante. Les cheminements piétons y seront facilités en remplaçant les revêtements vieillissants et hétérogènes des trottoirs et de la chaussée par des matériaux qualitatifs et uniformisés avec ceux utilisés lors des réfections des autres rues du vieux-Châteauroux.

Les réseaux aériens de télécommunication et de télédistribution, les canalisations d’eaux usées et d’eau potable renouvelées et un réseau d’eaux pluviales. Entre la rue Grande et la rue Gutenberg, une structure métallique sera implantée entre les deux pignons existants pour servir de supports à des plantes grimpantes et à deux lanternes. Ce chantier représente un

investissement de 300 000 € TTC pour la Ville.

L’ensemble de l’avenue François-Mitterrand est désormais terminé. Il restera à réaliser l’aménagement définitif du rond-point du complexe aquatique Balsan’éo sera achevé à l’été prochain. La date retenue pour l’inauguration de l’avenue rénovée (le 10 mai) aura un côté symbolique et clin d’œil à l’histoire, puisqu’il s’agira du 38e anniversaire de l’entrée en fonction de François Mitterrand comme Président de la République.

❸ CHÂTEAUROUX

GUTENBERG RAJEUNIT !

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L’AVENUE FRANÇOIS-MITTERRAND BIENTÔT INAUGURÉE

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1➍ CHÂTEAUROUX

LE CARREFOURSOUPIRS / ROCHETTESÉCURISÉ

Afin de répondre au caractère accidentogène du carrefour situé à l’angle des rues de la Rochette et des Soupirs, la Ville a entrepris

des travaux de mise en sécurité du site. Ceux-ci sont réalisés en deux phases : le débroussaillage et l’abattage d’arbres situés en contrebas du carrefour, la construction d’un mur de soutènement

(56 m de long sur 2,5 m de haut) et les travaux de voirie. La future configuration permettra l’élargissement du trottoir, la création d’une

dizaine de places de stationnement et d’une rampe pour permettre l’ac-cès à deux garages situés en contrebas. Le dessin de l’angle du carrefour

sera légèrement désaxé et un plateau surélevé pour sécuriser le carrefour sera construit. Quant aux piétons, ils bénéficieront de barrières sur trottoir pour cheminer sans appréhension aux abords de ce carrefour.

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DÉVELOPPEMENT DURABLE |

L’an passé, 25 foyers avaient accepté de jouer le jeu et d’adopter un couple de gallinacées dont la race était la Noire du Berry. Cette action, qui s’inscrit dans les mesures prises en faveur du développement durable incluses dans l’Agenda 21 de Châteauroux Métropole, vise à réduire le volume des déchets des foyers en question, sachant qu’une poule peut consommer jusqu’à 200 grammes de déchets organiques par jour. Devant le succès de cette opé-ration, la collectivité va mener deux nouvelles campagnes d'adoption.

DEUX CAMPAGNES DE DISTRIBUTION400 nouvelles poules seront distri-buées à 200 foyers témoins. Une première distribution aura lieu en mai et une seconde en septembre. En plus d’encourager la réduction des déchets ménagers, cette action valorise une race locale, en voie d’extinction. Les futurs adoptants devront répondre à plusieurs obli-gations  : accueillir deux poules (l’une des deux étant financée par Châteauroux Métropole), prendre

soin de leurs nouveaux congénères, leur prévoir un espace et un amé-nagement adéquat à leur épanouis-sement, prendre connaissance de l’article 26 du Règlement sanitaire départemental de l’Indre et accepter le contrôle entre six mois et un an après l’adoption des gallinacées.

En savoir plusDirection des Espaces verts, Propreté et Déchets 0 800 02 54 17 (numéro vert gratuit) dechets@chateauroux-metropole.fr

DES POULES POUR RÉDUIRE SES DÉCHETS

L’Association des jardins familiaux castelroussins (AJFC) met à la disposition des habitants des parcelles à cultiver et participe à de nombreuses actions de sensibilisation avec les écoles.

En 2018, Châteauroux Métropole a lancé une expérimentation originale : permettre à des habitants de l’agglomération d’adopter un couple de Noires du Berry. L’opération est renouvelée en 2019.

Si aujourd’hui les jardins familiaux affichent quasiment complet avec 202 parcelles occupées sur 204, réparties dans neuf sites, certains espaces se libèrent au cours de l’an-

née et permettent à de nouveaux adhérents de bénéficier d’un coin de terre à cultiver. « Nous avons eu 25 adhérents sortants en 2018. 15 nouvelles parcelles sont également en cours d’aménagement sur le site des Ferrandes, à Bitray. Elles devraient être accessibles à par-tir de 2020 », indique Daniel Bossoutrot, le

président de l’association. Toute l’année, l’AJFC participe à des actions auprès des enfants des écoles, comme sur le marché Saint-Jacques à l’occasion de la Semaine du goût. Les éco-liers reçoivent également de précieux conseils pour leurs plantations. Au printemps, ce sont les maternelles de l’école Lamartine qui ont fait plusieurs visites sur le site des Chevaliers afin de voir l’évolution des cultures. Les enfants ont été conseillés pour leurs plantations installées dans des bacs collectifs de l’école. En 2018, 150 enfants ont pu visiter les jardins.

STOP AUX PESTICIDES !L’AJFC collabore également avec le Centre permanent d’initiatives pour l’environnement (CPIE Brenne-Berry). Des actions sont menées ponctuellement pour analyser la terre, organiser des conférences et sensibiliser les jardiniers à la préservation de la ressource en eau et à l’utilisation d’engrais biologiques. L'association, sera présente lors des « portes ouvertes » des serres municipales dimanche 12 mai.

En savoir plusPermanences à la Maison des associations, 34 espace Mendès-France à Châteauroux,les 1er et 3e samedis de chaque mois, de 9h30 à 11h30, sauf en juillet et août et jours fériés.

Contact : 02 54 27 77 59 / 06 43 44 28 27, jardinsfamiliaux.chtx36@orange.fr

LES JARDINS FAMILIAUX, en faveur d’une culture éco-responsable

AGGLOMÉRATION

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DES POULES

POUR MOINS DE DÉCHETS

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Le traditionnel rendez-vous des amateurs de belles plantes aura pour thème l’innovation florale dans les jardins.

Le thème même de l’innovation s’est imposé de lui-même à Christelle Germain, respon-sable des Espaces verts, François Téléfunko, responsable du centre horticole, et à leurs équipes. «  Cet été, nous utiliserons de

nouvelles variétés issues de croisements entre espèces, des variétés sans souci (gauras, pétunias, sauges, bégonias…), des coloris inédits ou très

rares (pourpre, jaune citron…), des variétés médaillées, des fleurs bicolores ou d’autres de très grande taille dites XXL pour un effet « waouh » ! Nous présenterons tout cela en avant-première lors des portes ouvertes », expliquent-ils en chœur.

LE RETOUR DE L’IMPATIENS DANS LES MASSIFSUne nouvelle variété d’impatiens génétiquement résistante au mildiou sera présentée à cette occa-sion, en plus des habituels rendez-vous de cette journée, à savoir le marché aux fleurs, l’exposition de matériel professionnel, les ateliers de rempo-tage pour enfants ou d’art floral, des exposants (libraire, apiculteur)…Chaque année, entre 1 500 et 2 000 visiteurs viennent découvrir les trésors des serres muni-cipales et les savoir-faire des agents du centre horticole, à l’occasion des portes ouvertes de mai. En serez-vous cette fois ?

En savoir plus

Dimanche 12 maiJournée portes ouvertes des serres municipales5 chemin de Villegongis9h-12h / 14h-17h (entrée libre)

02 54 08 13 60

LES SERRES EXALTENT l’innovation florale

Constitué de 370 km de canalisations, le réseau d’eau potable de la Ville de Châteauroux est sujet, comme tous les autres, à un pourcentage de déperdition d’eau pour cause de fuites (canalisations vieillissantes ou abîmées…). Celui-ci est passé de 26 à 24 % entre 2016 et 2018. L’objectif que Châteauroux Métropole a fixé à son délégataire de service public en 2019, est de 15 %.Pour arriver à ce résultat, la SAUR met en place toute une batterie d’outils destiné à écouter le réseau au plus près. Trente-six débitmètres de sectorisation découpent ainsi la ville en dix-sept zones, permettant de localiser et de prioriser les secteurs de recherche de fuites. Pour affiner encore l’écoute du réseau en centre-ville, où les canalisations en PVC véhiculent mal les bruits de fuites, une trentaine de branchements EAR, réalisés conjointement par les sociétés SebaKMT et Sainte-Lizaigne, ont été positionnés. Ces pré-localisateurs permettent un quadrillage plus précis du terrain et, par voie de conséquence, une possibilité d’intervention plus rapide en cas d’alerte.

LA SAUR chasse les fuitesL’équipement de capteurs phoniques EAR du réseau d’eau potable du centre-ville de Châteauroux doit permettre de limiter au maximum les fuites d’eau.

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L’innova�on florale dans nos jardins

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Entrée libre Serres municipalesDiM. 12 MAI 2019

9h-12h & 14h-17hChemin de Villegongis

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EN BREF

Le vélo en fêteÀ travers la Fête du vélo, le Club des amis cyclos (CAC) et Château’roule veulent promouvoir cet objet de liberté, écologique et bon pour la santé.

Le 1er juin, la Fête du vélo castelroussine réunira les amoureux de la petite reine. « On veut sensibiliser le plus grand nombre de personnes à la pratique du vélo et partager le plaisir de pédaler ensemble », expliquent Nadine Delétang, présidente du CAC, et Chantal Aucuit, référente de la Fête au sein du club. Quant à Château’roule, Michel Martin et Éric Domenge-Abau entendent démontrer que « de nombreux trajets peuvent se faire à vélo plutôt qu’en voiture ».

Dès 10h30, Château’roule vous invite à la VéloRution, parcours de 6 km entre le parvis d’Équinoxe et son atelier rue des Belges dans l’ancienne école Sainte-Marguerite. Est convié tout ce qui roule sans bruit, à deux ou trois roues (vélos, vélos cargos et trottinettes, vélos à assistance électrique, rollers).

L’après-midi, sous l’égide de la Fédération française de cyclotourisme, une randonnée cyclo-découverte autour de la vieille ville et un circuit route de 25 à 30 km en forêt du Poinçonnet partiront à 14h30, de la place de la République, dans le sillage du CAC. Pour les amateurs de VTT, un circuit est prévu à travers la Vallée d’Ebbes.

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DÉVELOPPEMENT SOLIDAIRE |

Brodeuse d’art, Sylvie Cantareuil vient de broder, dans son atelier castelroussin, la courtepointe du lit du roi Charles VII pour la forteresse de Chinon.

Dans son atelier Argyle-Phoenix situé rue Rollinat, les différents métiers en bois, les aiguilles et crochets côtoient les

bobines de fils et les tubes de perles. Née à Châteauroux, Sylvie Cantareuil s’est formée à la broderie d’art dans le sud de la France, où elle a passé plus de 20 ans. Elle y a appris les différentes techniques dès l’âge de 19 ans. En 2013, elle est revenue s’installer dans sa ville natale et s’est perfectionnée à la broderie haute couture à l’école Lesage de Paris. « La broderie d’art est à la fois ancrée dans la tradition grâce à des projets de restauration

historique, et tournée vers l’avenir avec des créations sur-mesure qui sont au cœur de la mode. En brodant, on se retrouve un peu hors du temps », confie-t-elle. En octobre 2018, elle a été contactée par la directrice de la forteresse de Chinon pour un ambitieux projet : participer à la reconstitution historique de la chambre du roi en brodant la courtepointe du lit en fils d’or.

MOTIFS D’UNE GRANDE SOBRIÉTÉLa couverture, fabriquée en laine, matière utilisée jadis, mesure quatre mètres par quatre. Elle est arri-vée fin décembre dans l’atelier de la brodeuse qui a commencé par en dessiner les motifs. La technique employée, existante au Moyen-Âge, est la couchure des fils d'or. Elle consiste à coucher le fil par un point de maintien réalisé avec un fil d'une autre matière. « Cet ouvrage d’art a requis un important travail de recherches iconographiques afin de reconstituer fidè-lement l’objet d’origine. Les motifs demeurent sobres car il s’agissait de la chambre intime du roi », explique Sylvie Cantareuil. Après plus de trois mois de travail, la courtepointe a retrouvé sa place le 1er avril dernier. Des visites virtuelles, réalisées grâce à un « HistoPad », permettent de se projeter dans la vie d’autrefois et de connaître les détails de cette reconstitution. Pour la brodeuse d’art castelroussine, qui travaille notamment pour les boutiques de sites touristiques, de cuir et réalise ses propres créations, « c’est un véritable défi technique ». Sa broderie est un savoir-faire qui mérite d’être connu et reconnu.

Plus d'infos : www.argyle-phoenix.fr

UNE PRÉCIEUSE COUVERTURE BRODÉE pour la forteresse de Chinon

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Alors étudiant à l’IUT de l’In-dre, Fabien Blanchet, jeune judoka malvoyant, avait eu pour projet de fin d’année d’organiser une journée

de promotion et de développement du sport et de la culture auprès des per-sonnes en situation de handicap.  « Au départ, Handi’férence concernait uni-quement les personnes en situation de handicap, mais le constat a été vite fait d’éviter l’entre-soi. Il était nécessaire d’intégrer les valides. Et cela a « mat-ché » tout de suite avec les scolaires invités », résume Marc Fleuret, direc-teur de cabinet du Maire de Déols.Pour la prochaine édition, 1 200 parti-cipants sont attendus et 32 disciplines

seront présentées par des intervenants qualifiés bénévoles. Parmi celles-ci, des nouveautés comme le Slag (jeu d’équilibre) apparaissent au côté des pratiques les plus prisées  : pêche, judo, boxe ou escalade... Des sports spécifiques aux personnes handica-pées (cécifoot, boccia, une sorte de pétanque ou torball) sont aussi ouverts à tous les publics. « Au fil de la journée, on ne sait plus qui est handicapé et qui ne l’est pas. Tout s’efface dans la pas-sion du sport » conclut Marc Fleuret.

13e édition, jeudi 7 juin, plaine du gymnase Marcel-Lemoine, avenue Paul-Langevin, Déols

HANDI’FÉRENCE ABOLIT LES DIFFÉRENCESDÉOLS

Hondicap’Foot met bien dans les basketsDepuis treize éditions également, La Berrichonne Football favorise au maximum les échanges entre tous les publics concernés quels que soient les handicaps, les cultures, les âges, par le biais de tournois de football et divers ateliers. Rendez-vous les 13 et 14 mai à Gaston-Petit.

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Depuis treize ans, scolaires et personnes en situation de handicap font du sport ensemble dans une ambiance sportive et conviviale.

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Après une première édition réussie, le festival au cœur des quartiers revient en 2019 sous le nom de Festi’quartiers.

Pendant les vacances d’avril, diverses actions ont été menées par les jeunes dans le cadre d’un rallye éco-citoyen organisé par la Ville de Châteauroux dont la création d' un tribunal fictif !

FESTI’QUARTIERS, la grande fête des quartiers

Un partenariat s’est noué entre la Maison des droits de l’enfant, la Protection judiciaire de la jeunesse, le Tribunal de grande instance (TGI) et le service Éducation-Jeunesse de la Ville pour donner vie à une action pédagogique pendant les vacances scolaires. Les enfants ont pu travailler sur un dossier judiciaire (rendu anonyme), traitant de faits de vols et de dégradations commis dans un collège indrien, et préparer un procès avec des jeux de rôles. Accompagnés par des éducateurs de la protection judiciaire de la jeunesse, un avocat, le cofondateur et le coprésident de la Maison des droits de l’enfant, ainsi que par le substitut du procureur et le président du TGI, ils ont ainsi pu de façon ludique s'approprier une audience devant un tribunal pour enfants.

UNE DÉMARCHE PÉDAGOGIQUE« Nous sommes heureux d’ouvrir les portes du tribunal. Cette action est importante pour les magistrats et pour moi-même. Il s’agit de démystifier nos fonctions et de permettre à des jeunes de voir comment nous travaillons », a rappelé Philippe Vignon, président du TGI de

Châteauroux. « Dans le cadre du Conseil dépar-temental d’accès au droit, nous avons déjà fait ce genre de démarche. Faire entrer les enfants dans le tribunal pour une découverte est un projet pédagogique vraiment intéressant. Cela les amène à se poser des questions et pour nous c’est aussi une bouffée d’oxygène  »,

souligne Laetitia Biardeau-Schwok, substitut du procureur. Avec un sérieux travail de prépa-ration depuis le début de l’année, les jeunes se sont ainsi glissés dans la peau des prévenus, des avocats et du procureur. La séance officielle s’est déroulée dans la salle d’audience du tri-bunal de Châteauroux, jeudi 11 avril dernier.

LES JEUNES JOUENT LE JEU D’UN TRIBUNAL FICTIFCHÂTEAUROUX

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Ce qui a été expérimenté l’an passé avec le festival au cœur des quar-tiers - désormais appelé « Festi’quar-tiers » - a plutôt bien fonctionné. Les centres socioculturels se sont donc

de nouveau associés aux conseils de quartiers et proposent, du 18 mai au 6 juillet, un pro-gramme d’animations riches et conviviales. Au menu, des spectacles, kermesses, concerts avec des artistes locaux et régionaux, des scènes ouvertes aux talents des habitants, des séances de cinéma, du folklore et bien d’autres surprises à découvrir aux quatre coins de la ville. « Nous mettons l’accent sur ce qui se fait déjà, en regroupant les événements de chaque quartier sous une même bannière. Nous avons établi un calendrier commun et

mutualisé les moyens humains et financiers », indique Anne Bizet, directrice de l’Association castelroussine pour la gestion des centres so-cioculturels (ACGCS). En renfort, les quartiers peuvent compter sur une équipe de bénévoles inter-quartiers, appelée « la brigade ».

BAL TRAD’ ET JEU DE PISTESamedi 18 mai, le Festi’quartiers s’ouvrira par « Beaulieu Paradise ». Rendez-vous à l’espace Max Hymans (face au collège) où seront organisés, à partir de 18h, un blind test, un barbecue et un bal trad’ dans une ambiance champêtre. S’enchaîneront, en mai et en juin, des Festi’quartiers à Beaulieu, Touvent, Saint-Jean, Saint-Jacques, Vaugirard, dans le

Vieux Châteauroux et dans le quartier Est. Le Festi’quartiers s’achèvera samedi 6 juillet par un grand jeu de piste « En-quête de quartiers », organisé par le Conseil citoyen, qui emmè-nera les équipes dans toute la ville, avec un départ du parc Balsan. Sur place, une scène couverte accueillera les talents de la ville et des animations seront proposées tout l’après-midi. « L’enjeu de Festi’quartiers est de faire vivre chaque quartier dans un esprit de fête et de solidarité », rappellent les organisateurs.

En savoir plusRetrouvez le programme complet sur www.acgcs.centres-sociaux.fr Contact : 02 54 27 92 12.

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DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE |

Le 12 mars dernier à l’hôtel de ville de Châteauroux, six grandes sociétés ont officialisé leur partenariat autour du projet Green Challenge 36, qui prendra place sur Ozans.

Le parc d’activités d’Ozans tient son premier grand projet. Portant pour nom de code « Green Challenge 36 », celui-ci occupera à terme 160 hectares dont plus de 80 hectares de la zone certifiée Haute qualité environnementale – AménagementTM. Ces terrains accueilleront à terme un complexe d’activités unique en Europe,

alliant haute technologie, efficience énergétique, production agricole, qualité environnementale et développement d’un territoire. Atos, Siemens, Edf, Bouygues Energies Services, la Banque des Territoires du Groupe Caisse des dépôts et Mado France, sont officiel-lement associées dans ce projet unique en Europe par sa taille, son coût (700 M€ sont annoncés), le nombre d’emplois engendrés (au moins 750) et son originalité

UN ÉCOSYSTÈME VERTUEUXUn Data Center (12 000 m² de salles IT) labellisé Tier III ou Tier IV (plus hautes certifications selon les besoins des exploitants) sera jumelé avec des serres maraîchères et horticoles (80 hectares), une usine de déshydratation de luzerne, une centrale photovoltaïque au sol, un centre de logistique et de distribution et un centre de formation horticole.Les échanges thermiques et énergétiques entre ces différentes

composantes seront régulés par un EMS (Energy managment system, intelligence artificielle capable d’opérer les meilleurs choix en optimi-sant les échanges entre les différentes structures). Diverses études vont être menées d’ici 2020, la mise en service des premières structures (serres et usine de déshydration) devant intervenir en 2021 ou 2022. Le data center devrait être opérationnel en 2023, début 2024 au plus tard.

En route vers LE GREEN CHALLENGE 36ÉTRECHET

➼ Gil Avérous, Président de Châteauroux Métropole« L’implication de grands groupes dans ce projet novateur et d’envergure européenne démontre à la fois toute l’importance et le sérieux de ce dernier et le bien-fondé d’avoir créé le parc d’activités d’Ozans. »

➼ Dirk Dobber, Président-directeur général Mado France SAS

« Nous voulions créer un projet pour le futur qui soit « green energy » et qui permette d’inventer de nouvelles technologies dans les énergies durables. Je suis fier de travailler avec ces partenaires, sans qui ce projet ne pourrait voir le jour. »

➼ Doris Birkhofer, Directrice exécutive BT Siemens« Le groupe Siemens est très heureux et très fier de prendre part à ce projet, qui sera une vitrine pour notre nouvelle politique de créer des bâtiments intelligents contribuant au développement durable et au développement des territoires. »

➼ Frédéric Sarrazin, Directeur EDF Commerce« Contribuer à ce projet fortement axé sur la performance énergétique et l’innovation cadre parfaitement avec la politique « bas carbone » menée par le groupe EDF. »

➼ Thierry Avannier, Directeur commercial ATOS« L’urbanisation intérieure de ce data center de grande envergure sera notre enjeu majeur. Nous allons nous appuyer sur notre savoir-faire d’intégrateur et d’hébergeur pour aménager au mieux les serveurs, les réseaux et les baies de stockage, et aider les futurs exploitants dans l’utilisation de ce site. »

➼ Jean-Marc Arlot, Directeur général adjoint Bouygues énergies et services« L’ambition de créer un data center au sein d’un complexe vertueux sur le plan énergétique et environnemental nous a séduits. Ayant développé des solutions dans ce domaine, il était logique que nous fassions partie de ce projet. »

➼ Marina Mauclaire, Directrice territoriale Groupe Caisse des dépôts« Ce projet est un des plus grands sur lesquels la Caisse des dépôts travaille actuellement et s’inscrit totalement dans notre volonté de constituer des territoires plus attractifs, plus connectés et plus inclusifs. »

VERBATIM

De gauche à droite : Thierry Avannier, Frédéric Sarrazin, Marina Mauclaire, Dirk Dobber, Gil Avérous, Dirk-Jan Niewenhuis (Ambassadeur adjoint des Pays-Bas en France), Doris Birkhofer, Thierry Bonnier (Préfet de l'Indre), Jean-Marc Arlot et Marc Descouraux (maire d'Étrechet).

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Créé en 1939 à Reuilly et installé à La Malterie depuis 1980, le fabricant d’emballages en carton pour l’industrie agroalimentaire fête ses 80 ans avec beaucoup d’ambition.

Reprise par Philippe Desveronnières, Claire Auzenet et deux autres parte-naires en 2017, la PME berrichonne (93 CDI, 22 M€ de chiffres d’affaires) fait preuve d’une belle vigueur.

Des investissements conséquents (4 M€) viennent d’être réalisés pour renouveler le parc machines, augmenter les capacités et in-tégrer de nouvelles technologies. Cinq autres millions sont déjà planifiés pour un agrandis-sement du site et l’intégration de nouvelles machines à l’horizon 2021. « Cette seconde étape de notre développement sera validée fin 2020 à la lecture de l’évolution de nos résultats économiques » souligne le Président de l’en-treprise, Philippe Desvéronnières. Dix à quinze embauches sont envisagées sur des postes d’opérateurs ou de conducteurs machines pour accompagner ce développement.En début d’année 2019, l’acquisition de deux des trois sites de production (Le Mans et Va-lence) de son concurrent, Compagnie Euro-péenne de Cartonnages, a donné naissance à CEC Packaging. « Cette acquisition conforte l’activité castelroussine. Nous sommes au-jourd’hui un acteur majeur du segment de la boîte pliante en carton compact imprimé pour l’agroalimentaire. L’effet d’entraînement et les synergies entre les deux entreprises du groupe ASV Packaging, nous permettent de donner entière satisfac-tion à nos 180 clients (Materne, Lactalis, Inter-marché, Charal, Krémer, Domaine apicole de Ché-zelles…)  », commente Philippe Desvéronnières.

UN MATÉRIAU DANS L’AIR DU TEMPSRecyclable et renouvelable, le carton a le vent en poupe, à l’heure où les donneurs d’ordre délaissent de plus en plus le plastique. « C’est un des plus vieux matériaux d’emballage, mais aussi le plus moderne puisqu’il correspond plei-nement aux besoins actuels de développement durable », explique Philippe Desvéronnières. «  Aussi, avec le nouveau périmètre d’ASV Packaging nous envisageons une croissance de 20 à 25 % et un chiffre d’affaires cumulé de 55 à 60 M€ à moyen terme.»Ambitieux pour l’avenir, le dirigeant n’en oublie pas pour autant le passé. Partenaires, fournis-seurs et clients ont ainsi été invités pour le 80e anniversaire de la société les 27 et 28 juin prochain. Les familles des employés seront également conviées, à cette occasion, pour des journées portes ouvertes du site.

COVEPA-MICHELS PACKAGING, une entreprise qui cartonne !

MONTIERCHAUME EN BREF

CHÂTEAUROUXDu nouveau pour la clinique MontaignePour le bâtiment cher à Max Ploquin, fermé et abandonné depuis 1998, l’heure est au changement. Située à l’entrée du quartier Saint-Jean, cette propriété du Groupe Coutant Finances (Saint-Jean-de-Braye, Loiret) va devenir dans les prochains mois un site de stockage, de type garde-meubles, sous enseigne Homebox. Les démolitions intérieures sont actuellement en cours.

La braderie d’été se prépareL’association Les Boutiques de Châteauroux travaillent actuellement sur de nouvelles animations à destination des petits et des grands pour sa prochaine braderie d’été. Celle-ci se déroulera le dimanche 30 juin dans les rues du centre-ville castelroussin. En marge des stands et des commerces participants, de multiples surprises rythmeront la journée

L’appel à projet sur le Flockage reconnu d’intérêt nationalAprès avoir été retenue par le Gouvernement parmi les 222 villes au titre du programme Action Cœur de ville, la Ville de Châteauroux a vu son appel à projet national sélectionné parmi ceux de 54 autres collectivités en 2019. Dans la cité castelroussine, cela concernera la reconversion d’un bâtiment structurant, à savoir l’ancien site du Flockage, à Balsan. Celui-ci devrait accueillir à terme des activités d’enseignement supérieur et/ou liées au domaine de la santé, ainsi que d’autres du secteur de l’hôtellerie et de la restauration.

AGGLOMÉRATION

Châteauroux Métropole « Territoire d’industrie »L’Agglomération fait également partie des 136 Territoires d’industrie répertoriés par le Gouvernement. Ce dispositif s’inscrit dans une stratégie de reconquête industrielle et de développement des territoires. Ce programme sera doté au niveau national d’une enveloppe de 100 M€ pour accompagner les villes sélectionnées sur leurs enjeux majeurs de foncier et d’immobilier industriel.

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SOCIÉTÉ |

Plus de 4 000 km séparent Châteauroux du Burkina Faso. Ce n’est pourtant pas cette distance qui effraie la délégation

burkinabè qui vient célébrer le

1er  juin son 30e anniversaire de jumelage. À partir du 24 mai, la délégation sera accueillie par les membres du comité de jume-lage castelroussin. « Pour nous, cet anniversaire est un moment officiel ; c’est une belle façon de renouveler l’amitié qui nous lie à toutes nos villes jumelles », rap-pelle Jean-Yves Hugon, Premier adjoint délégué aux Jumelages. Pour le président du comité, Alain Dubost, « ces rencontres sont aussi un temps de travail avec nos partenaires ». Plusieurs temps forts vont permettre aux habitants de s’associer à cette grande fête des jumelages à laquelle participent les villes jumelles Gütersloh, Olsztyn et Fresno (sous réserve pour la ville américaine).

AU PROGRAMME DU 30e ANNIVERSAIREUne exposition du peintre burkinabè Justin D Paré est à découvrir du 14 mai au 1er

juin dans le hall de l’hôtel de ville. 30 de ses tableaux et croquis, dont certains réalisés avec du Nescafé, seront exposés et mis en vente. La signature de l’acte officiel est prévue samedi 1er juin, à 10h30, à la chapelle des Rédemptoristes. À 19h30, c’est un autre instant solennel qui réunira les déléga-tions  avec la dénomination du bassin situé dans le jardin des Cordeliers en l’honneur de Bittou. Ce 30e anniversaire s’accom-pagne d’une autre bonne nouvelle puisque Châteauroux Métropole officialise également ses liens avec la ville chinoise de Jinhua. À l’automne dernier, les deux parties avaient signé une charte d’amitié. De ce côté du globe, les échanges vont également bon train. Des échanges universitaires avec l’IUT de Châteauroux - en lien avec le secteur logistique - devraient se mettre en place prochainement.

Du 31 mai au 2 juin, Châteauroux célèbre son 30e anniversaire du jumelage avec Bittou et l’Agglomération officialise ses liens d’amitié avec la ville chinoise de Jinhua.

FÊTE DES JUMELAGES : du pays Bissa à Jinhua

AUX CÔTÉS DES AGRICULTEURS DU BURKINA-FASOLa dernière action phare portée par le comité de jumelage Châteauroux/Bittou et la Ville de Châteauroux est un projet portant sur la sécurité alimentaire. 30 agriculteurs ont développé la production de semences améliorées susceptibles d’être ressemées plusieurs années de suite et adaptées à la réduction de la durée de la saison des pluies. Cette action, qui s’inscrit dans un appel à projet du Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, a reçu le financement dudit Ministère, des Villes de Châteauroux, du Poinçonnet et de Bittou, de la Région, du Département, du comité de jumelage et des producteurs locaux, à hauteur de 103 631€.

AGGLOMÉRATION EN BREF

Inscriptions pour les transports scolairesÀ partir du 3 juin prochain, les familles résidant dans l’une des 14 communes de l’agglomération castelroussine (Ardentes, Arthon, Coings, Déols, Diors, Étrechet, Jeu-les-Bois, Luant, Mâron, Montierchaume,Le Poin - çonnet, Saint-Maur ou Sassierges-Saint-Germain), sont invitées à réaliser l’inscription de leurs enfants aux transports scolaires pour l’année 2019/2020 sur le site Internet, www.chateauroux-metropole.fr/transportscolaire du 3 juin au 31 juillet.

La BGE met les entreprises au défiLe 13 juin, à 18h30, la Boutique Gestion Emploi (BGE) Indre propose à toutes les entreprises de l’Indre un défi sportif à Belle-Isle. Créé en 2015, ce moment convivial a su fédérer bon nombre de sociétés, avec un record de 186 équipes de quatre personnes atteint l’an passé. L’objectif pour ce 5e anniversaire est de franchir la barre des 200 équipes et des 1 000 personnes au repas suivant l’épreuve mêlant canoë, VTT et course à pied. Nouveauté de l’année : les plus petites entreprises pourront s’allier – par le biais de la BGE – pour créer une équipe de participants, ce qui pourrait déboucher sur des partenariats économiques entre elles par la suite.En savoir plusInscriptions sur www.bge-indre.com (350 € par équipe, pour le défi et le repas pour quatre personnes)

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En mars, la Police municipale a été dotée de pistolets à impul-sion électrique (PIE), moyen de dissuasion ou d’intervention face à des individus potentiellement dangereux. L’utilisation de ces PIE, qui s’ajoutent à son armement classique (bâton télescopique de défense, tonfa, bombe lacrymogène 300 ml),

requiert le passage avec succès de tests psychologiques poussés et d’une formation de sept jours.Aujourd’hui, chaque patrouille comporte au moins un agent agréé pour cet usage. « Afin d’éviter toute utilisation intempestive, les agents sont équipés de caméras piétons, qui se déclenchent automatiquement en cas d’usage du PIE et dont les images seront exploitables en cas de litige », explique Franck Boyer, directeur de la PM depuis septembre dernier.

L’équipement en lanceurs de balles de défense (LBD) ou d’armes de poing, dont l’utilisation sera soumise à de nouvelles formations pour les agents, est prévu pour le second semestre 2019.

LA TRANQUILLITÉ PUBLIQUE POUR MOT D’ORDREPar ailleurs, la Police municipale a étendu depuis quelques semaines ses horaires d’intervention, avec la mise en place de brigades noc-turnes les vendredis et samedis soirs (21h-6h). « Celles-ci couvrent l’ensemble du territoire communal avec une attention particulière sur le centre-ville, notamment aux abords des établissements de nuit », précise Franck Boyer. Ces patrouilles de trois agents devraient bientôt compter un conducteur canin, en cours de recrutement à l’heure où cet article est rédigé.

LA POLICE MUNICIPALE s’équipe et s’étoffe CHÂTEAUROUX

LA POLICE MUNICIPALE EN CHIFFRES

23 agents (policiers municipaux, agents du service stationnement et du Centre de supervision urbaine (CSU) confondus).

1 500 interventions environ en 2018 sur réquisition par appel des citoyens ou la Police nationale ou sur initiative du service.

157 missions (cérémonies patriotiques, événementiels divers…).

215 interventions pour stationnements abusifs (155 véhicules mis en fourrière).

Selon l’Observatoire national de la pré-carité énergétique, le phénomène de précarité énérgétique touche près de cinq millions de ménages en France. Des aides financières existent comme

le Fonds de Solidarité Logement, les chèques énergie ou pour la rénovation du bâti. « Nous accompagnons les usagers qui ne peuvent plus payer leur facture d’énergie, mais nous pouvons également orienter les propriétaires auprès des parte-naires susceptibles de les informer sur les différents dispo-sitifs d’amélioration de l’habitat. Nous constatons une réelle augmenta-tion du nombre de personnes qui ren-

contrent des difficultés, des salariés, mais aussi des retraités qui ne peuvent plus régler leurs charges. Les dispositifs ne sont pas forcément connus ; nous conseillons au cas par cas », in-dique Delphine Guillon, du service insertion et logement du CCAS.

DES ÉCO-GESTES UTILESLe Forum de l'économie à la maison du

23 mai s’inscrit dans ce champ et s’adresse plus largement à tous les habitants. De bonnes idées et de précieux conseils seront donnés sur les économies possibles et réali-sables à faire en

matière d’énergie. Sur place, vous découvri-rez des stands d’information. Après un repas solidaire offert aux participants portant sur le thème de l’anti-gaspi, vous pourrez tester vos connaissances grâce à un jeu sur l’énergie et bénéficier d’une information sur la préven-tion des accidents liés au gaz. Des visites d’un appartement témoin avec les bons gestes à effectuer pour réduire sa consommation seront proposées tout l’après-midi. De quoi préserver les ressources énergétiques et réduire la note à la fin du mois.

COMMENT RÉDUIRE sa facture d’énergie ?

En savoir plusForum de l'économie à la maisonJeudi 23 mai, de 9h30 à 16h30Salle Alexandre Dumas, impasse Marcel Cerdan à Châteauroux.Entrée gratuite – 02 54 34 46 21service-logement.ccas@chateauroux-metropole.fr

La Police muicipale (PM), récemment habilitée par le Préfet à utiliser des pistolets à impulsion électrique (PIE), patrouille désomais la nuit en fin de semaine.

Le Centre communal d’action sociale (CCAS) de Châteauroux vous dit tout lors de son prochain Forum de l'économie à la maison.

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INITIATIVES LOCALES |

Contact : 02 54 36 97 90

Les bénévoles de la bibliothèque municipale sont sur le pont pour célébrer dignement les 20 ans du site.

Il y a un peu plus de vingt ans, Raymond Christophe, alors conseiller municipal de Luant, voulait donner des livres. Or, la pe-tite bibliothèque associative locale était déclinante. L’opiniâtreté d’Annick Depond,

autre conseillère municipale, et d’Aline Pas-quet, permettra que ce don soit le point de départ de la création d’une toute nouvelle bibliothèque municipale qui allait ouvrir ses portes en juin 1999.Gérée par cinq bénévoles (Aline Pasquet, Françoise Guillot, Sylvie Langlois, Liliane Beaumont et Gilles Alleman), la petite biblio-thèque compte 280 adhérents en plus des très nombreux enfants de l’école et du Relais assistantes maternelles communal qui la fré-quentent régulièrement. « 8 037 livres, documents, revues, CD ou DVD » sont disponibles dans cette structure essen-tielle de la commune. Achats chez Arcanes et

Arcanix ou emprunts à la Bibliothèque dépar-tementale de l’Indre (BDI), la sélection se fait selon les souhaits des lecteurs ou l’actualité (prix littéraires…).

QUATRE JOURS D’ANNIVERSAIRELe site s’apprête donc à fêter son 20e anni-versaire. Ouvert « à tous, Luantais ou non, par-ticulièrement aux lecteurs et aux personnes qui ont participé au développement de la bi-bliothèque », cet événement sur quatre jours (14-17 juin) ravira tous les publics. L’historien Gérard Coulon et le scénariste de BD Auré-lien Ducoudray travaillent de concert sur un exposé surprise. Une exposition de photos anciennes de l’école de Luant, une visite du « camp de César » (camp gaulois sur un ter-rain privé à la sortie de la commune) acces-sible en roulotte et deux spectacles de conte

par Corinne Duchêne (le premier pour enfants et le second tous publics) sont ainsi program-més lors de ce long weekend de célébrations bien méritées.

LE BEL ÂGE de la bibliothèqueLUANT

En savoir plus : La Berri, le grand quiz ! , éditions La Bouinotte.

Le rédacteur en chef de « Prolongations », le programme distribué à chaque match à domicile, et initiateur avec François Claude du « Très grand pont » avec Équinoxe – Scène nationale, vient de sortir un ouvrage qui fera date sur son club de cœur.

Qui fréquente le stade Gaston-Pe-tit, connaît forcément « Jeannot » Huguet. Féru du club bleu et rouge depuis les années 1950 (et du foot-ball en général), Jean Huguet en

est devenu la mémoire vivante.Hormis le temps de son service en Algérie et quatre années à Paris pour raisons profes-sionnelles, celui-ci avoue « n’avoir manqué qu’un seul match à domicile, il y a presque cinquante ans, contre Quimper… parce que le match avait été reporté pour cause de gel ». S’il avait déjà écrit un livre très documenté sur le football dans l’Indre, paru en 2011, ce n’était étrangement pas le cas sur son club de cœur uniquement !

UN QUIZ TOUS PUBLICSL’oubli est désormais réparé, avec la sortie dé-but avril, d’un livre-jeu quiz sur l’histoire du troi-sième plus vieux club français (après Le Havre créé en 1872, et Bordeaux en 1881). « Cela

faisait quelques temps déjà que Gilles Boizeau me demandait avec insistance d’écrire un livre sur La Berri, explique-t-il. Mais je ne voulais pas faire un énième ouvrage sur le club. C’est comme ça que l’idée du livre-quiz s’est im-posée. Ce jeu de questions-réponses, étayées par mes souvenirs et mes anecdotes, parlera aux supporters lambda comme aux tifosi cas-telroussins. »S’il s’est occupé de compiler l’iconographie et de rédiger 420 questions plus ou moins difficiles, Jean n’oublie pas l’aide apportée par Claudie Chrétien (ex-joueuse de la pre-mière équipe féminine de La Berri dans les années 70) « qui s’est chargée, notamment, des répertoires» et par Michel Granger « pour la grammaire ». Une chose est sûre : lorsque vous aurez fini ce livre, vous en saurez presque autant que « Jeannot » sur les Bleu et rouge !.

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JEAN HUGUET MET LA BERRI EN QUESTIONS

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AGGLOMÉRATION

FAITES DÉCOLLER votre imagination !

L’an passé, les photographes amateurs avaient rivalisé d’audace et de talent pour voir leur nom dans le palmarès du premier Concours photo organisé alors par la Ville de Châteauroux et

Châteauroux Berry tourisme. Les trente plus beaux clichés, choisis par un jury composite présidé par Gil Avérous, avaient eu l’honneur d’orner les grilles du jardin public pendant tout l’été. Si l’an passé, l’accent avait été por-té sur l’aspect patrimonial, naturel et vivant de l’agglomération, le thème de cette deu-xième édition prend de la hauteur.Il s’agira cette année de l’aviation, une ac-tivité particulièrement représentative de notre territoire, qu’il s’agisse de son histoire militaire (La Martinerie ayant été base d’ap-prentissage pour les pilotes des armées françaises puis américaines lors de la 1ère Guerre Mondiale, base de l’aviation française puis allemande entre 1940 et 1944, avant d’être base de l’OTAN de 1951 à 1967), de son aéroport actuel et de sa zone d’activi-

tés attenante (qui accueillit les usines de Marcel-Bloch, dit Marcel Dassault), de son aérodrome et des nombreux sous-traitants disséminés autour de Châteauroux (ATE, Lisi Aerospace,…). Ce thème devrait largement inspirer d’autant que les 1ers prix permettront de voir le monde différemment, puisqu’il s’agit de baptêmes de l’air !Ce concours, organisé par Châteauroux Métropole et l'aéroport Marcel-Dassault est ouvert à toutes les personnes résidant de manière permanente sur l’une des quatorze communes de l’Agglomération (y compris les moins de 18 ans, avec autorisation paren-tale) et aux spotters habitués de l'aéroport. Les participants ont jusqu’au 15 mai minuit pour se déclarer et envoyer en ligne de une à trois photos (couleur ou noir et blanc) en JPEG et de 5 Mo maximum.

En savoir plusRèglement complet et inscriptions sur www.chateauroux-metropole.fr

En savoir plus30e Fête du chevalDimanche 9 juin après-midiEntrée gratuite02 54 07 31 44 / 06 58 81 02 16

Pour le 30e anniversaire de la Fête du cheval, le comité d’organisation frappe fort, avec la présence exceptionnelle du n°1 mondial du dressage sans rênes.

SAINT-MAUR

LORENZO, UNE STAR À LA FÊTE DU CHEVAL

Depuis 1989, la commune de Saint-Maur s’est imposée dans le monde équestre au travers de sa Fête du cheval. Menée par Georges Gautrat et André Augras, cette équipe d’une

dizaine de passionnés veut diffuser la culture équestre auprès du plus grand nombre. « Nous prenons toujours soin de préparer un événe-ment qui parle à tout le monde, du béotien

aux plus aguerris, sans jamais faire de réchauf-fé », expliquent les deux bénévoles.Ainsi, la Garde répu-blicaine, le cascadeur Frédéric Sanabra ou les artistes dresseurs Jean-Marc Imbert, Guillaume Assire-Bécar, Patrick Ju-lien ou Sophie Planet se sont produits dans le parc des Planches, en marge de stands et d’ani-mations en tous genres autour du cheval sous toutes ses formes (poney,

trait, concours, équitation médiévale, équitation américaine, horse coaching…).

UN RÊVE RÉALISÉLa manifestation saint-mauroise devait donc marquer le coup pour ses 30 ans. Le très nom-breux public attendu le 9 juin prochain devrait se souvenir longtemps de cette future édition.

Pour la première fois dans la région, Lorenzo présentera en deux passages son spectacle Black & White.Celui qui ne se produit que dans des shows et des cadres internationaux (Essen, Avignon, Paris-Vincennes…), lors de spectacles à 60 voire 80 € la place, viendra montrer son art du dressage en liberté avec douze à seize che-vaux simultanément ! « Ce 30e anniversaire est ainsi un aboutissement mais pas une fin. Faire venir Lorenzo, pour une exhibition gratuite, était comme un rêve inaccessible qui a fini par se réaliser. Maintenant, on ne veut pas que ça s’arrête et que cette fête de la commune nous survive », concluent les deux hommes qui es-pèrent vivement que cette édition fasse naître de nouvelles vocations et leur permette de trouver des successeurs passionnés.

L’aviation

ENVOYER VOS PHOTOS AVANT LE 15 MAI 2019

EXPOSITION EN GRAND FORMAT SUR LES GRILLES DU JARDIN PUBLIC

Inscriptions et réglement sur www.chateauroux-metropole.fr

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NOTRE HISTOIRE |

BERRYLAIT / LE 9CUBE, de la centrale laitière à la crème de l’art

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Saviez-vous que la 6e édition du Festi-val BerryLait (24-25 mai 2019) doit beaucoup au décret du 23 février 1950 ? C’est en effet par cette voie légale que l’État a rendu obligatoire,

à compter du 1er janvier 1953, la pasteurisa-tion et l’embouteillage du lait, en vue de sa distribution et de sa vente pour les agglomé-rations de plus de 20 000 habitants. Consé-quence directe, une société nouvelle se crée à Châteauroux le 12 décembre 1952 : BerryLait. Regroupant les collecteurs de lait des environs de la préfecture indrienne (Coings, Château-roux, Moulins-sur-Céphons et Neuvy-Pailloux), celle-ci fait bâtir une centrale laitière chemin de Mousseaux (la rue Ampère aujourd’hui) se-lon les plans des ingénieurs-conseils Dorne et Eck. L’édification des imposants locaux a représen-té un investissement colossal de 70 millions de francs. Vingt millions ont été autofinancés par la société coopérative, les cinquante autres étant couverts par un prêt du Crédit

agricole consenti sur les crédits du Fonds de modernisation et d’équipement, un fonds mis en place dès 1948 par le Commissariat géné-ral du Plan de modernisation et d'équipement (CGP) à l’initiative du Général de Gaulle et de Jean Monnet (alors premier commissaire au Plan).

UNE ACTIVITÉ QUI S’EST AFFINÉECette usine pouvait transformer et pasteuri-ser, à son ouverture en octobre 1954, 10 000 litres de lait quotidiennement. La coopérative employait 53 personnes en 1955, et permit au fil du temps de traiter jusqu’à 25 à 35 000 litres par jour, plus 4 à 6 000 litres de lait de chèvre. Jusqu’aux années 1980, camemberts, fromage blanc, yaourts naturels ou aromatisés, crème, beurre et fromages de chèvre en tous genres (Pyramides, Sainte-Maure, Chabis…) estampillés BerryLait sont sortis des chaînes de production pour régaler les Indriens.

Créée en 1954, la coopérative castelroussine BerryLait a marqué plusieurs générations avec les produits portant sa marque. Aujourd’hui, elle en fait tout autant, sous un nouveau nom et dans le domaine des arts et de la culture.

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+ d’infosUN 6e FESTIVAL TRÈS CONCENTRÉCréé en 2014 dans le but de sensibiliser toutes les générations à la musique, le Festival Berry Lait a su se faire une place dans le calendrier culturel castelroussin. Programmation décalée, ambiance festive, tarifs accessibles au plus grand nombre, les ingrédients du succès sont là. Le festival qui clôture la saison du complexe Le 9cube proposera de s’éclater pendant deux jours, avec au programme, l'OQNEP (Orchestre qui n'existe pas), Beryce, Skyzophonik #fanfare hip-hop, Jive me et Monty Picon.

Si le site se dresse toujours fièrement au cœur de l’Omelon, son activité originelle n’est plus qu’un lointain souvenir. Après avoir servi de base logistique et de stockage pour Disval, un distributeur de surgelés et de pro-duits frais, la centrale laitière et fromagère a entamé sa mue sous l’impulsion d’Yves Douceau. Celui-ci l’acquiert en 2006 dans le but premier de profiter des immenses volumes pour développer Imédia, sa société spécialisée dans la sonorisation, l’éclairage et la scène, à l’étroit dans ses locaux de la rue du Palan. Le bâtiment, plus vaste qu’il ne l’envisageait, l’amènera à imaginer de transformer cette friche emblématique des Trente Glorieuses, en un lieu de création et de diffusion artistique : Le 9Cube, référence au 93, son numéro dans la rue Ampère.

UN AGENDA ULTRA HAUTE TENUEDepuis treize ans, le complexe «  multi-technico-artistique  » a progressivement

émulsionné. Une radio associative (Balistiq) et la Fédération des musiques actuelles (Caïman) y côtoient un studio d’enregis-trement et une salle de concert. En 2017, les compagnies Bessoucouna (danse), La Bolita et Les 3 cris (troupes théâtrales) y ont créé une salle de répétitions baptisée Le Chauffoir à l’étage.Aujourd’hui, outre assister à des concerts, des résidences d’artistes, au Festival BerryLait (24 et 25 mai cette année) et au prochain festival de danse contemporaine (du 5 au 7 juillet au Chauffoir), on peut se former aux techniques du spectacle grâce à un partenariat avec Les Formations d’Issou-dun et le Lycée agricole Naturapolis. Si le lait de la coopérative d’hier était pasteurisé, les événements d’aujourd’hui sont plutôt bruts de décoffrage. Pour autant, le plaisir que l’on trouve à les déguster reste le même, malgré le temps qui a passé.

QUELQUES DATES1953 : la première pierre de l’usine est posée le 19 décembre 1953.

1961 : le 1er étage est aménagé en fromagerie de chèvre.

1988 : en octobre, la société BerryLait disparaît.

2006 : occupés pendant dix ans (1992-2002) par Disval & Co (aujourd’hui basée à Déols), les locaux sont rachetés par la SCI DIDBL le 17 mars. En juin, la société I-média y transfère ses activités.

2008 : Balistiq (103.0 FM) s’installe. Caïman et Le Chauffoir suivront en 2011 et 2018.

2013 : la salle de musiques actuelles de 280 places ouvre ses portes.

2014 : le festival BerryLait est lancé, après création de l’association du même nom.

Berrylait a nourri de nombreux Berrichons pendant près de 30 ans (photos 1 et 2). Le bâtiment créé en 1954 (plan 3) de la rue Ampère (photo 5), épanche désormais leur soif de culture et de musique (photos 4 et 6).

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PORTRAIT |

Son amour pour le théâtre semble avoir toujours été présent. « Le goût du théâtre m’a été transmis par les professeurs qui m’y ont emmené ; dans l’esprit de Jean Vilar qui sou-

haitaient faire aimer aux gens ce qu’ils ne savent pas encore qu’ils aiment  », confie François Claude. Pourtant, ce n’est pas dans le rôle de l’artiste qu’il va officier, mais dans celui d’entremetteur. À 21 ans, et après deux années de droit, il rejoint le Centre drama-tique national pour l’enfance et la jeunesse de Lille. Puis, pendant six ans à la compagnie L’Oiseau mouche, il anime des ateliers théâtre et se charge des tournées. Homme de culture, amoureux de la littérature, il intègre ensuite le réseau prisé des Scènes nationales à Villeneuve d’Ascq, puis à Évry. En 1993, c’est le grand virage. François Claude adopte très vite le Berry où il est retenu pour prendre la direction d’Équinoxe, alors théâtre municipal en chantier : « je me sentais plus utile dans une ville de province, plutôt que dans une métropole où l’offre culturelle est pléthorique. À Châteauroux, il y avait une vraie demande et attente dans la continuité des pionniers », confirme-t-il. En 2000, Équinoxe est labelli-sée « Scène nationale » par Catherine Tasca, Ministre de la Culture.

UN RÔLE D’INTERCESSEURÀ son arrivée, François Claude prend la tête d’une équipe d’une quinzaine de personnes qui en compte aujourd’hui 25 réparties sur deux sites. Très vite, il forme un collectif d’équi-piers programmateurs. « Au fur et à mesure, des talents ont éclos dans les registres administratifs et techniques.  » Sa mission consiste alors à établir une programmation qui dose savamment la création contempo-raine, le classique, et les résidences d’artistes. Il attache une importance toute particulière au spectacle jeune public et aux arts de la piste. « Châteauroux a toujours été une ville accueillante pour tous les circassiens. Le mail Saint-Gildas est un lieu poétique, au pied du

château Raoul, du bord de l’Indre, où ils s’y sentent bien ». Intercesseur, il n’a eu que de cesse de faire le lien entre le public et les artistes. « Après les avoir mis en présence les uns des autres, nous refermons les portes capitonnées et laissons s'opérer l’alchimie. »

AU RYTHME DES SAISONSAvec 40 spectacles en moyenne par an, les saisons s’enchaînent à un rythme effréné. « Quand on se retourne, on s’aperçoit que nous avons totalement été happés par l’aventure ; ce n’est que rétrospectivement qu’on se rend compte de l’effervescence. » Le départ à la retraite de François Claude est une page qui se tourne. « J’aspire désormais à me retirer, à pro-fiter du spectacle de la nature, à laisser repo-ser la rétine et décanter toutes ces émotions, encore en suspension dans la boule à neige agitée depuis 1993 ». Sensible à la musique des mots, l’homme se dit « plutôt du côté des écrivains chercheurs, des trouvailleurs, des poètes inventeurs ». Termes qui caractérisent bien celui qui a cherché et trouvé pendant plus de 25 ans comment instruire et faire rêver le public castelroussin en tant que capitaine du « paquebot ».

À la tête d’Équinoxe depuis sa création, François Claude n’a cessé de faire le lien entre les artistes et le public castelroussin au fil des spectacles, des créations, des résidences. Le 20 mai, à l’occasion du

lever de rideau sur la 26e saison, il tirera sa révérence au public.

FRANÇOIS CLAUDE, le salut à l’artiste

BIO EXPRESS1957 : naissance à Lille.

1993 : recruté à la direction d’Équinoxe.

1997 : sous sa direction, le théâtre devient « théâtre missionné » par le ministère de la Culture.

1998 : sous son égide, réouverture de l’Apollo fermé depuis 1985.

2000 : Équinoxe devient Scène nationale.

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« Après les avoir mis en présence les uns des autres, nous refermons les portes

capitonnées et laissons s'opérer l’alchimie. »

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INFOS PRATIQUES |

Hôtel de ville de ChâteaurouxPlace de la République

02 54 08 33 00Ouverture du lundi au vendredi,

de 9h à 17h

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de Châteauroux Métropole sur :

www.chateauroux-metropole.fr

SANTÉDes permanences d’associations et des séances de vaccination gratuites ont lieu toute l’année au Point Santé, 8 bis rue Michelet à Châteauroux. Renseignements auprès du service Santé Publique au 02 54 08 34 53.

• Permanence de Spondy l’asso :vendredi 17 mai, de 15h à 18h.

• Permanence de l'association desEnfants précoces :lundi 20 mai, de 14h30 à 16h30.

• Prochaines séances de vaccinations :les mercredis 15 mai, de 9h30 à 12h30, et de 13h30 à 16h30 et 5 juin, de 13h30 à 17h.

• Où donner son sang ? En dehors des collectes mobiles, l'ÉtablIssement francais du sang est ouvert toute la semaine. Les lundis et mardis, de 14h à 19h. Les jeudis, vendredis et samedis, de 8h à 12h30. Rendez-vous au 217 avenue de Verdun à Châteauroux. Renseignements au 02 54 27 45 50.

• Les collectes dans l'Agglo :

- jeudi 9 mai : Châteauroux,place de la République,14h-18h30

- mardi 4 juin : Le Poinçonnet, L'Asphodèle, 16h30-19h30

- mercredi 12 juin : Châteauroux,place de la République,14h-18h30

- lundi 17 juin : Saint-Maur, salle Octave-Monjoin, 15h30-19h,

- lundi 1er juillet : Déols, centre socio-culturel, 15h-19h,

- mercredi 3 juillet : Ardentes, rez-de-jardin de l'Agora, 16h-19h.

ENVIRONNEMENTPropreté, collecte des déchets ménagers, déchets verts et encombrants 0 800 02 54 17  (numéro vert, appel gratuit).

•  Déchetterie d’Ardentes - lieu-dit « Les Alouettes » Ouverture : lundi 13h30-17h30 ; mercredi 8h30-12h ; vendredi 8h30-12h et 13h30-17h30 ; samedi 8h30-12h.

•  Déchetterie d’Arthon – déchetterie des Valets : Ouverture : le mercredi 13h30 à 17h30. et le samedi de 9h30 à 12h et de 13h30 à 19h30.

•  Déchetterie de Châteauroux Le Poinçonnet – allée des Sablons : Ouverture : du lundi au samedi 9h-12h et 14h-18h ; dimanche 9h-12h.

•  Déchetterie de Déols – rue de Boislarge : Ouverture : du lundi au samedi 9h-12h et 14h30-17h30.

•  Déchetterie de Montierchaume – rue de la gare : Ouverture : lundi 9h-12h, mardi 9h-12h et 14h-17h30, mercredi et samedi 14h-17h30.

Fin d’accès aux déchetteries, 10 minutes avant l’heure de fermeture. Attention : les déchetteries communautaires sont fermées les jours fériés.

TOURISMEOffice de Tourisme « Châteauroux Berry Tourisme »1 place de la Gare. (À partir du 1er juin : 2 place de la République) – 02 54 34 10 74www.chateauroux-tourisme.com

NUMÉROS D’URGENCE•  Pompiers : 18•  Police nationale : 17•  Police municipale : 06 34 36 36 36•  Samu : 15•  Centre hospitalier de Châteauroux :

02 54 29 60 00•  Urgences médicales 36 :

02 54 34 34 34 (visites et consultations sur rendez-vous uniquement)

•  Centre anti-poison : 02 41 48 21 21•  ErDF dépannage : 09 726 750 36•  Urgence sécurité gaz GrDF :

0 800 47 33 33•  Urgences Suez : 0 977 408 408 (journée)

ou 0 977 401 129 (hors heures ouvrées)•  SAUR : 05 87 23 10 09

NUMÉROS UTILES•  Centre communal d’action sociale

de Châteauroux : 02 54 34 46 21

•  Office des personnes à la retraite : 02 54 34 42 84

VOS MAIRIESArdentes : 02 54 36 21 33Arthon : 02 54 36 14 09Châteauroux :Hôtel de ville : 02 54 08 33 00Mairie annexe Saint-Jean : 02 54 34 95 38Coings : 02 54 22 27 39Déols : 02 54 34 19 14Diors : 02 54 26 01 61Étrechet : 02 54 26 98 17

Jeu-les-Bois : 02 54 36 21 65Le Poinçonnet : 02 54 60 55 35Luant : 02 54 36 18 06Mâron : 02 54 26 01 06Montierchaume : 02 54 26 00 14Saint-Maur : 02 54 08 26 30Maire annexe Villers-les-Ormes : 02 54 36 68 08Sassierges-Saint-Germain : 02 54 36 22 09

Jeudi 30 mai (Ascension)> Semaine du 27 mai au 2 juin.

Lundi 10 juin (Pentecôte)> Semaine du 10 au 16 juin.

COLLECTE DES DÉCHETS : RATTRAPAGE DES JOURS FÉRIÉS

Mercredi 8 mai (Victoire 1945)> Semaine du 6 mai au 12 mai.

Pas de collecte

Pas de collecte

Pas de collecte

PROCHAINS CONSEILS MUNICIPAUX

DE CHÂTEAUROUX

Les mercredis 22 mai et  26 juin.

PROCHAINS CONSEILS COMMUNAUTAIRES

Les jeudis 23 mai et 27 juin.

Salle du conseil, 1er étage de l’hôtel de ville de Châteauroux (18h30)

Ouvert au public

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