au coeur de l'Île-de-france

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Au coeur de l'Île-de-France et présentation du coneil régional

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Page 1: Au coeur de l'Île-de-France

Conseil régional d’Île-de-France

Unité Communication35, boulevard des Invalides - 75007 ParisTél. : 01 53 85 53 85 / www.iledefrance.fr

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Ce document a été réalisé sur du papier 100 % PEFC issu de forêts gérées durablement.

l’île-de-Francede Au cœur

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L’Île-de-France est une des toutes premières régions-métropoles d’Europe. Notre force est d’être à la fois dynamique et solidaire. Nous devons garder cette spécificité. C’est notre identité. Il n’y a pas de développement économique ni d’attractivité possible sans cohésion sociale ni correction des inégalités territoriales. Il n’y a pas de croissance sans développement durable. La Région veut porter très haut ce modèle de société. Pour penser notre développement dans la durée, nous avons aussi besoin de dessiner les contours de la métropole francilienne du futur. C’est toute la vocation du nouveau Schéma directeur ou Sdrif que la Région Île-de-France a adopté. À l’image de ses grands frères des années passées qui avaient donné naissance au RER, à la Défense ou aux villes nouvelles, le Sdrif fait le pari d’anticiper ce que sera le territoire francilien de 2030. En pensant dès aujourd’hui à un nouveau réseau de transports. En créant avec Arc Express un système innovant de rocade entre banlieues. En bâtissant davantage. En développant des pôles économiques et de recherche, tout particulièrement au nord et à l’est de notre territoire. En décidant l’implantation de grands équipements culturels, sportifs et d’enseignement. En protégeant enfin encore mieux le poumon vert de la région. Dans un climat international instable, nous avons plus que jamais besoin de ce pacte de confiance et de ce cadre de stabilité. L’Île-de-France que nos enfants feront vivre se prépare dès aujourd’hui. Telle est notre ambition collective. Telle est notre responsabilité.

Avant-propos

Jean-Paul HUCHONPrésident du conseil régional d’Île-de-France

� Ç Au cœur de l’Île-de-FranceAu cœur de l’Île-de-France Ç �

04 la Région île-de-fRance Carte et chiffres 04 Le conseil régional, une institution aux responsabilités multiples 06 L’exécutif régional et les groupes politiques 08 Le Sdrif et le CPER, deux plans d’action pour bâtir l’avenir 10 L’Île-de-France, région d’Europe, région-monde 12

14 entRepRendRe et RéussiR, mode d’emploi Le développement économique : un milliard d’euros pour l’attractivité de l’Île-de-France et l’emploi 16 La recherche et l’innovation : un objectif, l’excellence ! 20 La formation professionnelle : des qualifications et des diplômes tout au long de la vie 22

�8 donneR la pRioRité à l’écomobilité Les transports collectifs : vers une alternative à l’automobile 30 Déplacements : favoriser les circulations douces 38

40 foRmeR des citoyens Responsables et autonomes Les lycées et leurs personnels : de meilleures conditions d’étude pour tous les élèves 42 Les actions en faveur des élèves : pour en finir avec l’échec scolaire 44 L’enseignement supérieur : accompagner la réussite des étudiants 48

50 s’engageR pouR le développement duRable La protection de l’environnement : la préservation de la nature et la lutte contre les pollutions au cœur de l’écorégion 52 Le développement durable : vers une réduction de l’empreinte écologique francilienne 58

64 accompagneR les fRanciliens dans leuR vie quotidienne Les solidarités : un combat contre toutes les exclusions 66 La culture, les loisirs et les sports : pour une vie plus belle et enrichissante 70 La citoyenneté : vers une démocratie de participation 74

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la Régionîle-de-fRance, c’est

11,6 millionsde Franciliens

1 281 communes

8 départements

12 072 km2 dont 80 % d’espaces naturels et agricoles

22,5 % de lapopulation active nationale

5,5 millions d’emplois

700 000 entreprises

483 000 lycéens

85 000 jeunesdans les CFA

La 1re destinationtouristique mondiale

Le 2e pôle mondial d’implantation des grandes entreprises

2 100 km de voies cyclables

CARTE DE LA RégIoN ÎLE-DE-FRANCE

5 Ç Au cœur de l’Île-de-France

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Au cœur de l’Île-de-France Ç 6

compétences transférées, compétences choisiesLa Région agit dans le cadre de compétences conférées par les lois de décentralisation mais aussi dans de nombreux autres champs d’intervention :

• la construction et l’entretien des lycées ;

• le développement économique et l’emploi ;

• l’apprentissage et la formation professionnelle ;

• les transports collectifs et les routes ;

• le logement et les solidarités ;

• l’aménagement du territoire ;

• l’enseignement supérieur et la recherche ;

• l’environnement ;• la culture, le sport,

les loisirs et le tourisme.• la lutte contre

les discriminations.

une institution démocRatique

le conseil régional est com-posé de l’assemblée ré-gionale, d’un exécutif et

d’une administration chargée de mettre en œuvre les décisions prises. La Région intervient dans de nombreux domaines de l’ac-tion publique dans le cadre des lois de décentralisation.

X l’exécutif : un président, huit vice-présidentes et sept vice-pré-sidents pour piloter la RégionL’exécutif est représenté par le pré-sident du conseil régional. Le pré-sident prépare et exécute les déli-bérations de l’assemblée régionale, gère le patrimoine, saisit le conseil économique et social régional, et dirige l’administration régionale. Il préside aussi la commission per-manente de l’assemblée. Jean-Paul Huchon est président du conseil régional d’Île-de-France depuis

Une institution aux responsabilités multiples

Le conseil régional

Tous les six ans, les Franciliennes et Franciliens élisent leurs conseillers régionaux pour les représenter. Mais qu’est-ce que le conseil régional ? Comment fonctionne-t-il ? Quels sont ses grands domaines de responsabilité et ses moyens d’action ?

1998. Il a été réélu pour un mandat de six ans en 2004. L’exécutif est composé du président et de quinze vice-présidentes et vice-présidents chargés d’un domaine de compétence spécifique.

X l’assemblée régionale, lieu de débats et de délibérationsL’assemblée régionale est élue au suffrage universel direct, tous les six ans. Elle comprend 209 conseillè-res et conseillers régionaux. Le nombre d’élus par département a été calculé selon des critères dé-mographiques. L’assemblée régio-nale a un pouvoir délibératif. Elle vote les principales décisions qui engagent l’avenir de la Région sur le plan financier. Elle se réunit de deux façons : en séance plénière, environ une fois tous les deux mois,

et en commission permanente. Le budget et l’approbation des comp-tes administratifs sont obligatoire-ment votés en séance plénière.

X la commission permanenteAfin de faciliter l’examen de dos-siers plus techniques, l’assemblée plénière a délégué ses attributions à la commission permanente compétente pour voter toute dé-cision, à l’exception du budget et de l’approbation des comptes administratifs.

X l’administration régionale : plus de 10 000 agents1 500 personnes travaillent au sein des services administratifs des différentes directions chargées de mettre en œuvre et d’appliquer les décisions de l’assemblée et de

l’exécutif. Conséquence de la loi de décentralisation de 2004, plus de 9 000 agents des lycées (« ad-joints techniques des établisse-ments d’enseignement ») sont intégrés aujourd’hui au personnel du conseil régional.

X le conseil économique et so-cial régional d’île-de-france (cesR).Deuxième assemblée, le CESR a un rôle consultatif auprès de l’as-semblée régionale. Il est com-posé de 122 membres, représen-tants des différents secteurs so-cio-économiques. Le CESR rend des avis et réalise des études, soit de sa propre initiative, soit à la demande du conseil régional, sur différents aspects de la vie éco-nomique de la région.

1387Première apparition du nom « Île-de-France » dans les Chroniques de Jean Froissard, en lieu et place de « Pays de France ».

1791Après la Révolution, larégion est découpée en trois départements : Seine (Paris et sa périphérie), Seine-et-Marne et Seine-et-Oise.

1965La région parisienne est divisée en 8 départements : Paris (75), Seine-et-Marne (77), Yvelines (78), Essonne (91), Hauts-de-Seine (92), Seine-Saint-Denis (93), Val-de-Marne (94), Val-d’Oise (95).

5 juillet 1972Création des 22 établissements publics régionaux, aux pouvoirs encore modestes. Notre région s’appelle encore le district de la région parisienne.

1976Création de la région Île-de-France.

2 mars 1982Loi de décentralisation. Les régions deviennent des collectivités territoriales de plein droit et sont désormais responsables de la planification économique, de la formation professionnelle continue et de l’apprentissage, ainsi que de la construction et de la gestion des lycées.

Janvier 1986Le terme « francilien » est accepté par l’Académie française.

16 mars 1986Premières élections régionales, au suffrage universel direct pour un mandat de six ans renouvelable : 209 conseillers régionaux sont élus.

13 décembre 2000Le transport ferroviaire régional est transféré aux Régions. L’Île-de-France fait figure d’exception puisque l’État, via le Syndicat des transports d’Île-de-France (Stif), continue à gérer les transports régionaux.

2002-2003Les Régions ont désormais la charge des aides au développement économique, de la formation qualifiante pour les adultes et les jeunes, des immeubles inscrits à l’Inventaire du patrimoine…

2006En prenant la présidence du Stif, le conseil régional peut désormais impulser une politique de transports publics en Île-de-France.

25 septembre 2008Le nouveau Schéma directeur de la région Île-de-France (Sdrif) est voté.

1�87-�008 : les dates de l’île-de-france

Le conseil régional réuni en séance plénière.

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Centre

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Les 209 conseillers régionaux franciliens et conseillères régionales franciliennes appartiennent à neuf groupes politiques qui sont autant de forces de propositions et de débats.

Les groupes politiquesL’exécutif régional

Mireille Ferri8e vice-présidente chargée de l’aménagement du territoire, de l’interrégional, de l’égalité territoriale et des contrats régionaux et ruraux

JeaN-lUC laUreNt9e vice-président chargé du logement et de l’action foncière

JUlieN Dray7e vice-président chargé de la politique de la ville, de la sécurité et de la jeunesse

Marie riCHarD14e vice-présidente chargée du sport, des loisirs et du tourisme

JaNiNe HaDDaD15e vice-présidente chargée des actions internationales et des affaires européennes

ÉlisabetH GOUrevitCH13e vice-présidente chargée des lycées et des politiques éducatives

MarC liPiNski11e vice-président chargé de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation scientifique et technique

MiCHèle sabbaN12e vice-présidente chargée du personnel, de l’administration générale et des marchés publics

DaNiel brUNel10e vice-président chargé de la formation professionnelle, du développement économique et de l’emploi

MiCHel vaMPOUille5e vice-président chargé de l’environnement, du développement durable et de l’écorégion

Claire villiers6e vice-présidente chargée de la démocratie régionale

serGe MÉry4e vice-président chargé des transports et de la circulation

FraNCiNe bavay2e vice-présidente chargée du développement social, de l’économie sociale et solidaire, de la santé et du handicap

FraNCis ParNy3e vice-président chargé de la culture et des nouvelles technologies de l’information et de la communication

Marie-Pierre De la GONtrie1re vice-présidente chargée des finances, du contrat de plan et des contrats particuliers avec les départements

Huit femmes et huit hommes pour piloter la Région île-de-france

JeaN-PaUl HUCHONPrésident du conseil régional

� Ç Au cœur de l’Île-de-France

Groupe Majorité Présidentielle (MP)38 membresPrésident :rOGer karOUtCHi

Groupe des élus verts28 membresPrésident :JeaN-viNCeNt PlaCÉ

Groupe Démocrate et Centriste (GDC)17 membresPrésident :berNarD leHiDeUx

Groupe Front National15 membresPrésidente :MariNe le PeN

Groupe Centre et apparentés8 membresPrésident :laUreNt laFON

Groupe radicaux de Gauche et élus apparentés (raGeaP)8 membresPrésident :JeaN levaiN

Groupe socialiste62 membresPrésident :JeaN-PaUl PlaNCHOU

Groupe Communiste-alternative Citoyenne-républicain (CaCr)25 membresPrésident :Gabriel MassOU

Groupe républicain radical et Citoyen (2rC)8 membresPrésident :GUillaUMe vUilletet

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Les présidents des groupes

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Au cœur de l’Île-de-France Ç 10 11 Ç Au cœur de l’Île-de-France

un budget régional de 4,�5 milliards d’euros (budget 2008)

Voté chaque année par l’assemblée régionale, le budget de la Région traduit les choix et définit les priorités de la majorité. Les transports, les enseignements secondaire et supérieur, enfin l’emploi (développement économique et recherche-formation professionnelle) sont les trois premiers budgets de la Région Île-de-France. Ils représentent à eux seuls 70 % des dépenses. Un signe fort, montrant que la Région agit dans les domaines qui concernent au quotidien les Franciliens, tout en investissant dans l’avenir.

le scHéma diRecteuR de la Région île-de-fRance

Adopté le 25 septembre 2008, le Sdrif est un document de pla-nification décisif pour l’avenir de l’Île-de-France.

d éfinissant une vision stra-tégique à vingt ans du développement de la

région, le Sdrif fait des choix d’or-ganisation de l’espace régional pour résoudre la crise du logement, développer les transports publics, accompagner de nouveaux pôles de développement économique et d’emplois, préserver l’environne-ment et améliorer les cadres de vie. Pour favoriser l’égalité sociale et territoriale, anticiper les mutations climatiques et accroître le dyna-misme et l’attractivité de l’Île-de-France, le Sdrif fixe plusieurs objec-tifs, parmi lesquels :

• créer 700 000 emplois d’ici à 2030 en développant les pôles écono-miques majeurs et en moderni-sant les quartiers d’affaires cen-traux ;• construire 60 000 logements par an (dont 30 % de logements so-ciaux) tout en préservant les es-paces naturels et agricoles. C’est-à-dire de manière dense, non loin des bassins d’emplois ;• développer les transports en commun et privilégier les liaisons de banlieue à banlieue. Projet phare : nouvelle ligne de transport en commun tout autour de Paris appelée Arc Express.

Sdrif et CPER

Logement, emploi, développement économique, transports, cadre de vie, enseignement, recherche : deux documents majeurs, le Schéma directeur de la région Île-de-France (Sdrif) et le Contrat de projets état-Région (CPER), véritables plans d’action, dessinent l’avenir des Franciliennes et des Franciliens pour les vingt années à venir.

le contRat de pRojets état-Région �007-�01�

Près de 5,5 milliards d’euros sont investis par l’État et le conseil régional (dont les deux tiers par la Région).

X les trois grandes priorités affichées sont les transports col-lectifs, l’enseignement supérieur et la recherche, et l’aménagement urbain des territoires. Elles mobi-lisent à elles seules 90 % de l’en-veloppe totale et bénéficient d’une augmentation de crédits de l’État de 13 % par rapport à la période 2000-2006. Les transports collectifs

représentent un engagement de 2,937 milliards d’euros pour amé-liorer l’offre existante et dévelop-per le maillage des réseaux. Parmi les actions phares : la modernisa-tion des réseaux existants RER B, C et D, le démarrage très prochain des travaux des seize opérations, dont la tangentielle Nord ou le tramway Saint-Denis-Villetaneu-se, le prolongement de plusieurs lignes de métro, le lancement de nouvelles opérations de transports en commun dont Arc Express, de nouvelles liaisons interrégionales, et le développement du fret fluvial et ferroviaire.

X l’enseignement supérieur et la recherche vont bénéficier, eux, d’une enveloppe sans précédent de 1,414 milliard d’euros. Au pro-gramme, la poursuite de la mo-dernisation des grands centres universitaires d’Orsay, du Nord (Saint-Denis-Villetaneuse, Auber-villiers, Bobigny), de Marne-la-Vallée et de la montagne Sainte-Geneviève, à Paris. Un contrat ambitieux pour réduire les inéga-lités et pour que l’Île-de-France reste une région pilote aux niveaux européen et mondial.

Recettes diverses272,366 M

Dotations de l’État1403,266 M

Autres recettes fiscales (dont TIPP* : 868,22 M )956,717 M

Fiscalité régionale1009,872 M

Emprunts710,623 M

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Charge dette et divers347,419 M

Institution régionale185,035 M

Logement - Politique de la ville169,506 M

Culture - Sport - TourismeSolidarité - SécuritéDémocratie régionale248,640 M

Environnement - AménagementDéveloppement rural220,259 M

Transports - Déplacements1 098,525 M

Emploi - Développement économique - Enseignement supérieur - Recherche265,209 M

Formation professionnelleet apprentissage, dont formations sanitaires et sociales (161,197 M )806,154 M

Enseignement secondaire1 012,097 M

* Taxe intérieure sur les produits pétroliers

DéPENSES

RECETTES

L’Île-de-France de 2030 se prépare dès maintenant.

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Deux plans d’action pour bâtir l’avenir

budget �00� Le budget 2009 du conseil régional a été voté fin décembre 2008. Il s’élève à 4,539 milliards d’euros.Sa présentation détaillée, sous forme de graphiques, sera publiée courant 2009 dans la prochaine édition mise à jour.

Page 7: Au coeur de l'Île-de-France

des fonds européens pour changer la vie

L’Île-de-France bénéficie du Fonds social européen (FSE), du Fonds européen de développement régional (Feder) et du Fonds européen agricole pour le développement rural (Feader). Ces instruments financiers de cohésion soutiennent des projets structurants et innovants contribuant à la réduction des disparités économiques, sociales et environnementales entre les territoires de l’Union. La vie de près de 500 000 Franciliennes et Franciliens a pu être ainsi améliorée.

L’Île-de-France, région d’Europe, région-monde

les Relations euRopéennes

Redonner du sens et construire.

une participation active aux grands programmes. La Région participe au pro-

gramme cadre de Recherche et Dé-veloppement (PCRD), et s’implique dans le programme Interreg IV B Europe du Nord-Ouest (Eno), pour la coopération transnationale dans le domaine de l’aménagement du territoire. Elle participe également au programme Interreg IV C qui favorise la coopération entre les régions européennes dans les do-maines de l’innovation, de l’écono-mie de la connaissance, ainsi que de l’environnement et de la préven-tion des risques.

Relations européennes et action internationale

X une forte présence à bruxelles. La Région est représentée à Bruxel-les par l’association Île-de-France Europe (IdFE). IdFE contribue, par son lobbying, à la promotion de l’Île-de-France auprès des instan-ces européennes. L’information et la veille, ainsi que le soutien aux projets européens des acteurs fran-ciliens, font également partie des missions de l’association.

action inteRnationale

Partage et enrichissement mutuel.

X la coopération décentralisée est un partenariat direct de col-lectivité à collectivité, qui permet de mobiliser les acteurs locaux et d’échanger autour de thèmes ma-jeurs comme l’aménagement du

territoire, l’urbanisme, l’environ-nement, la culture, les transports, la santé, l’éducation, la lutte contre la pauvreté ou la satisfaction des besoins essentiels. La coopération décentralisée permet également le partage de l’expertise et la pro-motion des savoir-faire franciliens. L’Île-de-France bénéficie des meilleures expériences de ses par-tenaires et s’ouvre aux réalités politiques, sociales et économi-ques des pays concernés. La Ré-gion est présente dans quinze zones géographiques du monde.

X l’aide à la reconstruction et la solidarité internationale. La Ré-gion intervient en « post-urgence » pour aider les populations victi-mes de catastrophes naturelles ou de conflits. Par exemple, au Pakis-

tan après le tremblement de terre de 2005, en Haïti après la tempête Jeanne de 2004 ou au Sri Lanka après le tsunami. Sur son terri-toire, la Région encourage aussi les associations qui proposent des microprojets de solidarité inter-nationale, grâce à un fonds de soutien régional.

X mobilité internationale : les voyages forment les jeunes fran-ciliens. La Région finance la mobi-lité européenne et internationale des jeunes Franciliennes et Franci-liens pour les aider à compléter leur formation et leurs acquis profes-sionnels à l’étranger, par exemple avec les programmes communau-taires comme Leonardo. Nombre d’établissements d’Île-de-France offrent ainsi, en partenariat avec la Région, des possibilités de forma-tion à l’étranger à leurs étudiantes et étudiants, apprenties et appren-tis, ou aux publics en formation professionnelle.

le Rayonnement et l’attRactivité

Exercer une influence sur les cinq continents.

X la Région facilite l’engagement à l’étranger de ses services opéra-tionnels et de ses organismes as-sociés, de ses partenaires et des forces vives de l’Île-de-France : ONG, universités, pôles de compé-titivité… Au-delà de ses partena-riats habituels, le conseil régional entend mener des actions inno-vantes à l’international, accroître l’impact des porteurs de projet et renforcer la visibilité et le rayonne-ment du territoire francilien.

Le conseil régional entend apporter sa contribution à la construction d’une Europe politique qui obtienne l’adhésion des citoyennes et citoyens. Hors de l’Europe, la Région mène avec ses partenaires des actions ciblées sur la solidarité, le développement et le rayonnement, dans des domaines où son expertise est reconnue. Sur son territoire, elle améliore l’accueil des étudiantes et étudiants, des chercheuses et chercheurs étrangers.

les accords de coopération de la Région

• en euRope : Land de Brandebourg (Allemagne), Ville de Budapest (Hongrie), Région capitale de Bruxelles (Belgique), Région de Mazovie (Pologne).

• dans le Reste du monde : Commune urbaine d’Antananarivo (Madagascar), Ville de Beyrouth (Liban), Région de Dakar (Sénégal), Province du gauteng (Afrique du Sud), Ville de Hanoi (Vietnam), Région de Kayes (Mali), Ville de Montréal (Canada), communauté urbaine de Nouakchott (Mauritanie), Province du Québec (Canada), Région métropolitaine de Santiago du Chili (Chili), Ville et état de São Paulo (Brésil).

l’accueil des étudiants et des chercheurs étrangers

• bouRses « masteR île-de-fRance » : les étudiantes et les étudiants concernés sont de niveau master issus des zones partenaires de la Région. Une bourse de 10 100 euros peut être attribuée pour 12 ou 24 mois.

• cHaiRes blaise-pascal : ces bourses facilitent l’accueil de chercheurs étrangers de renommée mondiale, quelle que soit leur discipline. Le montant de chaque bourse atteint 200 000 euros.

Région attractive, l’Île-de-France mène de nombreuses actions à l’international.

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l’implication dans des réseaux

Au niveau mondial, la Région s’implique dans Metropolis, l’association des grandes métropoles, dont elle assure la présidence et le secrétariat régional Europe, et également dans Cités et gouvernements locaux unis (CgLU), pour participer à des échanges politiques et techniques tout en faisant porter sa voix auprès des instances internationales.Au niveau européen, la Région s’investit dans l’Association française du Conseil des communes et régions d’Europe (AFCCRE) et est en charge de la présidence de l’Assemblée des régions d’Europe (ARE).

Formation dans une coopérative, région de Kayes, Mali.

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Au cœur de l’Île-de-France Ç 14 15 Ç Au cœur de l’Île-de-France

Les aides régionales aux entreprises, recentrées sur les filières jugées prioritaires, sont placées au service d’un développement créateur d’emplois. Dans cette logique, la Région apporte son soutien à une recherche de niveau mondial visant l’excellence. Enfin, le conseil régional affiche une priorité : la formation tout au long de la vie.

Développement économique • Recherche et innovation • Formation professionnelle

L’Île-de-France :• 1re région d’Europe pour les emplois dans les techniques de pointe.

• 1re région française pour l’accueil des entreprises étrangères.

• 2e pôle mondial pour l'implantation des grandes entreprises internationales.

• 1re concentration en Europe pour la recherche et le développement.

Entreprendre et réussir, mode d’emploi

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Au cœur de l’Île-de-France Ç 16

Un milliard d’euros pour l’attractivité de l’Île-de-France et l’emploi

Avec 1 milliard d’euros en 2008, la Région investit dans le développement économique et pour l’emploi. Le conseil régional entend muscler une économie francilienne diversifiée, compétitive et attractive, luttant à armes égales avec les régions d’Europe les plus dynamiques.

les entreprises

Au fil des années, la Région Île-de-France a développé une gamme complète d’aides à la création et au développement de PME-PMI à fort potentiel.

Cap entreprise s’adresse aux entrepreneurs : salariés et demandeurs d’emploi qui

créent leur entreprise, ainsi qu’aux dirigeants de jeunes entreprises. L’aide associe diagnostic, forma-tions individuelles ou collectives, conseil et suivi.

X les pépinières d’entreprises soutenues par la Région sont des structures d’hébergement desti-nées aux jeunes PME-PMI qui disposent sur place, pour une du-rée de 23 mois et moyennant un coût étudié, d’un ensemble de services (information, conseil spé-cialisé, secrétariat, moyens logis-tiques) de nature à les aider à se

concentrer sur leur projet de dé-veloppement et à accélérer leur insertion sur le marché. L’Île-de-France est riche de 39 pépinières accompagnées par la Région.

X les aides financières pour se lancer. La Région a mis en place, avec de grands partenaires finan-ciers (Île-de-France Initiative, OSEO, SIAGI, Caisse des dépôts et consi-gnations…), une gamme de solu-tions de financements adaptées aux besoins de la jeune entreprise en phase de démarrage. Ainsi, des prêts d’honneur sont octroyés par des associations agréées et finan-

cées par la Région. Des fonds de garantie abondés par la Région fa-cilitent l’accès des jeunes PME-PMI au crédit bancaire. Enfin, le conseil régional est partie prenante au sein de sociétés de capital investisse-ment qui renforcent les fonds pro-pres de PME-PMI.

X les aides au développement des pMe-pMi. Les PME-PMI fran-ciliennes de 10 à 250 salariés rele-vant de filières prioritaires (opti-que, sciences de la vie, transports, industries de la création, services à la personne, services financiers, tourisme et loisirs, écoactivités et

mécanique) ont accès à un bou-quet d’aides au conseil, au recru-tement, à l’investissement et à l’export dénommé PM’UP. Ce dis-positif leur permet de financer leur développement à moyen terme, sur la base d’un diagnostic et de recommandations entièrement financés par la Région.é Chaque année, 200 PME-PMI nouvelles bénéficient de ce sou-tien, plafonné à 250 000 euros par entreprise sur une période de trois ans.

X l’aide aux territoires et aux quartiers. La Région propose un nouveau « pacte pour l’emploi, la formation et le développement économique » élaboré avec les par-tenaires locaux. Il s’agit d’un dis-positif de contractualisation à 3 ans autour d’un projet de développe-ment économique associant ac-teurs publics et privés.

X l’entreprenariat social et so-lidaire. La Région a développé une large gamme d’aides pour la créa-tion et le développement d’entre-prises de l’économie sociale et solidaire : microcrédits, garanties, fonds d’investissement solidaire, fonds d’avance remboursable pour la reprise des Sociétés coopératives de production (Scop)… De manière complémentaire, la Région soutient le conseil et l’ac-compagnement des créateurs d’entreprise : financement des « couveuses » et coopératives d’ac-tivités et d’emplois (50 structures franciliennes et 1 000 couvées par an), financement des réseaux ré-gionaux de l’ESS pour leurs acti-vités de conseil auprès des por-teurs de projets, création de l’Ate-lier (centre de ressources).Enfin, elle aide les projets de créa-tion et de développement des structures d’insertion par l’acti-vité économique (ARSIE).

Un site régional pour les entrepreneurs

Sur creersaboite.fr, créateurs et repreneurs trouveront toute l’info utile à portée de clic. Le site régional, lancé en 2008, est cofinancé par la Caisse des dépôts et consignations (CDC). Il a été élaboré en partenariat avec l’ensemble des acteurs franciliens concernés. Le site est animé par l’Agence pour la création d’entreprises (APCE).> www.creersaboite.fr

Le développement économique

Parc d’activités Paris-Nord.

700 000 entreprises en Île-de-France.

75 000 entreprisesont été créées en Île-de-France en 2007, soit 23 % des créations françaises.

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L’Île-de-France concentre prèsd’un quart  des entreprisesfrançaises comptant de 10 à 250 salariés. 30 % du chiffre d’affaires de ces entreprises est réalisé en Île-de-France.

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Pépinière d’entreprises de Poissy (Yvelines).

Campagne d’information, décembre 2008.

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Avec 500 sociétés  de prestation(dont près de 80 plateaux de tournage), employant 15 000 salariés permanents et 100 000 intermittents, l’Île-de-France concentre plus de 80 % de l’industrie cinématographique et audiovisuelle française.

52 % du temps de tournage globaldes films français sont effectués en Île-de-France.

la prodUCtion CinéMatographiqUe et aUdiovisUelle

Le 7e art est une industrie cultu-relle stratégique. Les aides régionales facilitent la produc-tion et la postproduction de films en Île-de-France.

le Fonds de soutien de la région apporte une aide stratégique à la production

d’œuvres cinématographiques et audiovisuelles de fiction. Et depuis 2005, également aux documentai-res. La Commission du film, quant à elle, facilite le choix d’un lieu de tournage en Île-de-France. Le conseil régional contribue égale-ment au financement de la post-production, de manifestations ci-nématographiques de qualité, de la rénovation des salles d’art et d’essai… Par ailleurs, l’Île-de-Fran-ce est présente dans les grands festivals de cinéma et d’audiovisuel, notamment à Cannes, pour faire connaître sa politique et ses ac-tions. C’est logique pour la Région qui finance le plus le septième art et lutte ainsi contre la délocalisa-tion d’une industrie capitale pour le rayonnement, l’attractivité, la compétitivité et l’emploi en Île-de-France.é 325 : nombre d’œuvres ciné-matographiques et audiovisuelles aidées par la Région depuis 2001, pour un montant d’environ 81 mil-lions d’euros.é Les deux tiers (130) des entre-prises françaises de jeux vidéo sont rassemblées en Île-de-France. Plus de 2 500 personnes y travaillent, ce qui représente la moitié de l’emploi français du secteur.

l’indUstrie dU toUrisMe

Le conseil régional consent d’importants efforts pour apporter à l’Île-de-France les moyens de conserver une place enviée : celle de numéro un mondial du tourisme.

la région se mobilise pour mettre en valeur le poten-tiel touristique de l’Île-de-

France, leader mondial. Tourisme d’affaires, tourisme culturel, loisirs actifs de plein air… cette activité fortement concurrencée reste l’un des tout premiers facteurs de rayonnement, d’attractivité et de compétitivité pour l’économie francilienne. Au programme de l’action régionale : amélioration de l’hébergement touristique (hô-tels, gîtes ruraux, chambres d’hô-tes, campings, hébergements des jeunes), développement du tou-risme fluvial et des loisirs nauti-ques…, valorisation des pôles franciliens jugés prioritaires pour rééquilibrer l’offre sur l’ensemble du territoire de l’Île-de-France, extension et rénovation du réseau d’accueil et d’information à l’aé-roport de Paris-Charles-de- Gaulle, à Disneyland Paris avec l’appui technique du comité ré-gional du tourisme ou au Carrou-sel du Louvre, sous la responsabi-lité du Comité régional du tou-risme (CRT), un organisme régio-nal associé chargé de la promotion de la destination Île-de-France… La Région lutte également contre les inégalités par un soutien à l’ac-cessibilité des sites touristiques aux personnes handicapées et une aide aux départs en vacances pour les publics défavorisés.

L’Île-de-France  accueille 45 millions de touristeschaque année, dont 60 % venus de l’étranger.

Le tourisme  représente 10 %  du PIB de la Régionet génère près de 600 000 emplois directs et indirects.

La Région consacre chaque année près  de 28 millions d’euros au tourisme,toutes actions confondues.

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La Région a financé 325 œuvres cinématographiques et audiovisuelles depuis 2001.

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Une région au patrimoine incomparable :la pyramide du Louvre et le château de La Roche-Guyon.

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L’Île-de-France :• 1er rang européen pour le dépôt de brevets, notamment en pharmacie et dans les biotechnologies.

• 5e rang mondial pour la recherche et le développement.

• Près de 70 000 chercheurs, soit 40 %des effectifs français.

6 millions d’eurosont été consacrés par la Région aux technologies de l’information et de la communication en 2007.

Un objectif,l’excellence !

Le conseil régional s’engage pour que la recherche francilienne tienne son rang dans la compétition mondiale. Ce volontarisme se traduit en particulier par un soutien aux programmes de recherche et aux initiatives favorisant les partenariats et les synergies entre laboratoires, universités et entreprises.

La recherche et l’innovation

Favoriser le partage des ConnaissanCes

Des domaines d’intérêt majeur aux pôles de recherche et d’en-seignement supérieur, les labo-ratoires franciliens sont incités par le conseil régional à mettre leurs forces en commun pour viser encore plus haut et plus loin.

les domaines d’intérêt majeur (diM), une politique régio-nale forte pour fédérer les

acteurs de la recherche. Depuis 2005, la Région Île-de-France aide, en octroyant des financements plu-riannuels, à fédérer et à améliorer la visibilité de l’excellence scientifique des acteurs de la recherche sur des thématiques d’intérêt majeur (neu-rologie, cancérologie, développe-ment soutenable, logiciels et systè-mes complexes, économie, physique fondamentale…).La mise en place de ces réseaux coopératifs de recherche multipar-

tenaires permet ainsi de renforcer le potentiel scientifique et l’offre de formation en Île-de-France, de favoriser le rayonnement interna-tional de la recherche francilienne et de générer des retombées éco-nomiques et sociétales pour l’en-semble de la région.é Plus de 50 millions d’euros ont été consacrés par la Région aux do-maines d’intérêt majeur en 2007.

X les pôles de compétitivité. La Région mène également une politi-que volontariste de long terme en faveur des pôles de compétitivité avec l’objectif de développer des secteurs économiques d’avenir, d’an-crer des centres de décision en Île-de-France et de créer une écorégion de référence.La Région s’est engagée à soutenir dans la durée les sept pôles franci-liens (Advancity, ASTech Paris-Ré-gion, Cap Digital, Finance Innova-tion, Medicen Paris-Région, MOV’EO et System@tic Paris-Région) qui se sont structurés et prend ainsi ses responsabilités pour conforter les filières, accompagner les projets de recherche et d’innovation et nouer des coopérations interrégionales.

X les pôles de recherche et d’en-seignement supérieur (pres). Les regroupements des établissements d’enseignement supérieur et de recherche avec les écoles en Île-de-France sont une priorité pour le conseil régional. Il s’agit ainsi

de mutualiser à travers ces regrou-pements les actions de la région et, à la suite d’expérimentations avec les Pres constitués (Pres Paris-Est, Paris UniverSud, ParisTech Cergy-Pontoise…), de construire des collaborations contractuelles plus efficaces pour les établisse-ments, que cela soit en matière de vie étudiante, de mobilité inter-nationale, de bibliothèques, de validation des acquis de l’expé-rience, de TIC…

X le soutien aux équipes scien-tifiques pour l’acquisition de moyens expérimentaux (sésame). Depuis dix ans, 300 contrats ré-gionaux ont permis aux laboratoi-

res publics d’acquérir des équipe-ments mi-lourds pour des projets novateurs.

X la région cofinance de nom-breux projets d’installation et de développement de technologies de l’information et de la commu-nication (tiC), pour la recherche et dans les universités : visiocon-férences, « e-enseignement » en liaison avec des établissements étrangers, modernisation des sys-tèmes d’information… En paral-lèle, le conseil régional, en parte-nariat avec les départements, dote progressivement l’ensemble du territoire d’un accès Internet à haut débit.

Institut de physique du globe de Paris : laboratoire de géochimie et cosmochimie.

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Favoriser l’innovation dans les pMe- pMi

L’année 2009 voit la mise en œuvre de la nouvelle politique de la région en faveur de l’innovation et de l’éco-innovation dans les PME-PMI. Le centre francilien pour l’innovation, le Lieu du design et la gouvernance de plusieurs pôles de compétitivité seront réunis en un seul endroit, rue du Faubourg-Saint-Antoine à Paris. Le Lieu du design en Île-de-France assurera un soutien global à la formation, au conseil et à l’orientation des PME. Le Centre francilien de l’innovation leur fournira un appui à leurs projets innovants. Et les pôles de compétitivité (Cap Digital, MOV’EO et System@tic Paris-Région) participeront à leur intégration dans l’écosystème économique.

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Fibre optique : la Région finance de nombreux projets de développement des TIC.

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la ForMation en apprentissage

Du BEP au diplôme d’ingénieur, l’apprentissage propose plus de 800 métiers demandés par les entreprises : un passeport pour l’emploi !

le conseil régional a fait de l’apprentissage une de ses grandes priorités. Cet inves-

tissement est le fer de lance de la politique régionale en faveur de la formation professionnelle et du dé-veloppement économique de l’Île-de-France. L’apprentissage, en effet, est un véritable mode de formation alternatif à l’enseignement classique. Diplômant et rémunéré, il donne aux jeunes des atouts pour intégrer le monde de l’entreprise. Une part importante de l’aide régionale est destinée aux centres de formation d’apprentis (CFA) et aux lieux de vie. Une autre, sous forme d’aides finan-cières, bénéficie aux entreprises et

aux administrations accueillant des élèves. Apprenties et apprentis bé-néficient de nombreuses initiatives régionales en faveur des jeunes. Une partie de leurs dépenses de transport, restauration, hébergement, premier équipement et achat de livres peut être prise en charge par la Région. Ils ont bien entendu accès à la clé USB, à la carte Imagine R, à Tick’Art, au dispositif Lycéens et apprentis au cinéma… Les apprenties et appren-tis peuvent également être aidés pour leurs séjours et stages à l’étranger.

la mobilité internationaleX dispositif postapprentissage : les CFA franciliens qui envoient

leurs élèves à l’étranger pour com-pléter leur formation et reçoivent des élèves étrangers peuvent sol-liciter une subvention régionale. L’aide de la Région couvre jusqu’à 80 % des dépenses. Les élèves bé-néficient également, si nécessaire, de cours de langue financés par le Chéquier langues régional.é Plus de 6 000 apprentis bénéfi-ciaient de l’aide à la mobilité in-ternationale en 2008-2009.

X eurostart : le premier Erasmus de l’apprentissage sera disponible en Île-de-France à la rentrée 2009.Projet expérimental d’ambition européenne, Eurostart permettra à

tous les métiers à portée de souris

La Région, en partenariat avec le Réseau régional des métiers, dit tout sur les carrières, les métiers et les formations en Île-de-France :> www.lesmetiers.netCe site reçoit plus de 140 000 visites par mois.

Des qualifications et des diplômes tout au long de la vie

La formation professionnelle

La conviction que chacun doit se former tout au long de la vie a fait son chemin. Formation en alternance, formation initiale et formation continue : le conseil régional mène la bataille pour l’emploi sur trois fronts stratégiques.

CFA de l’assurance.

Près de 10 %  du budget régional, soit quelque  400 millions d’euros,est consacré à l'apprentissage chaque année.

177 centresde formation  d’apprentis (CFA)en Île-de-France accueillent prèsde 85 000 jeunes, dont 75 000 apprenties et apprentis.

100 apprentis de partir en Europe pour une durée de 6 mois. Ce dis-positif est financé par la Région et l’Union européenne.

les ForMations soCiales, paraMédiCales et de sages-FeMMes

Le secteur médico-social consti-tue un véritable gisement d’em-plois en Île-de-France où, malgré un afflux de diplômés, de nom-breux postes restent vacants.

X la région est désormais res-ponsable de la formation initiale des travailleuses et travailleurs sociaux, des professionnels du sec-teur paramédical et des sages-fem-mes depuis le 1er janvier 2005. Son rôle consiste à définir et à répartir l’offre de formations sur l’ensemble du territoire. Elle a également la charge du financement du fonction-nement des établissements de for-mation. Par ailleurs, la Région ins-truit des demandes de bourses pour les étudiants ; ils sont 6 000 à recevoir chaque année une bourse. En com-plément, la Région a créé en 2008 un fonds régional d’aide sociale qui permet d’aider les étudiants qui ne remplissent pas les conditions pour recevoir des bourses.é Près de 140 millions d’euros : montant du budget régional consa-cré aux formations sanitaires et sociales en 2008.é Les métiers des secteurs sanitai-res et sociaux totalisent plus de 6 % de l’emploi en Île-de-France, soit près de 325 000 personnes.é Ces secteurs devraient créer de 6 000 à 9 000 emplois par an de 2005 à 2015.é Les formations sociales, paramé-dicales et de sages-femmes concer-nent près de 40 000 étudiantes et étudiants et quelque 230 centres en Île-de-France.

CFA des métiers de la restauration.

Près de 700 millions d’euros :montant du budget consacré par la Région à la formation professionnelle, en alternance et continue, en 2008.

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l'aCCès à Une preMière qUaliFiCation

Le conseil régional permet à un nombre croissant de jeunes sans diplôme d’accéder à une formation professionnelle qualifiante.

la région mène la bataille sur le front de la formation initiale. Public visé : les mil-

liers de jeunes qui sortent chaque année du système scolaire sans qualification ni diplôme. Les dis-positifs régionaux sont multiples, divers et souples.é Plus de 90 millions d’euros : montant du soutien régional à l’insertion professionnelle des jeunes en 2008.

X les missions locales. Les jeu-nes de 16 à 25 ans, qu’ils soient scolarisés ou non, trouvent dans les missions locales un accueil et un suivi personnalisés assurés par des professionnels. Financées par le conseil régional, les Missions aident les jeunes à trouver leur voie vers une formation profes-sionnelle qualifiante ou un emploi. Elles sont les points de passage pour l’entrée dans l’un des nom-breux dispositifs régionaux d’in-sertion conçus pour les jeunes.é La Région contribue au fonc-tionnement de 82 missions locales réparties sur l’ensemble de l’Île-de-France, au service de quelque 80 000 jeunes chaque année.

X avenir Jeunes. Plus simple, plus lisible, plus complet : le nou-veau dispositif régional complet d’insertion professionnelle vise en particulier les jeunes de 16 à 25 ans sortis depuis plus d’un an du sys-tème scolaire sans qualification. L’individualisation et la valorisa-tion des personnes sont prédomi-

les Chèques mobilité

Les jeunes suivis par les missions locales peuvent bénéficier de coupons régionaux de transports : les Chèques mobilité. Ces coupons couvrent 80 % du coût des transports. Ils sont à utiliser dans les démarches de recherche d’emploi ou pour l’accès à la formation.Des Chèques mobilité sont distribués à près de 40 000 jeunes chaque année. Le conseil régional a consacré plus de 3 millions d’euros aux Chèques mobilité en 2008.

Mobilité internationale : la région n’oublie pas les demandeurs d’emploi

• Mobil’asie : ce programme de formation s’adresse aux demandeurs d’emploi titulaires d’un CAP, BEP, bac pro ou équivalent ayant déjà un métier en poche. Chaque promotion comprend treize jeunes partant de trois à six mois enrichir leur expérience professionnelle à Hanoi. Mobil’Asie est financé par le conseil régional, en partenariat avec l’association Batik international et l’ANPE.

• leonardo : ce programme européen est destiné aux jeunes demandeurs d’emploi diplômés de niveau bac + 2. Soutenu par la Région, il permet aux jeunes de suivre un stage de six mois dans une entreprise d’une ville d’Europe.

• eUrodyssée : mis en place par l’Association des régions d’Europe (ARE) et soutenu par la Région, ce programme permet aux jeunes inscrits à l’ANPE de suivre une formation en langue à l’étranger de trois à sept mois. Tous les frais sont supportés par la Région d’accueil.

le Carif Île-de-France : un centre de ressources pour la formation

Le Centre d’animation de ressources et d’informations sur les formations (Carif) Île-de-France s’adresse en priorité aux professionnels de la formation. Le Carif informe les acteurs régionaux sur l’offre de formation, la législation, la réglementation de la formation, les métiers, les secteurs d’activités, l’insertion et la dimension européenne de la formation. Groupement d’intérêt public (GIP), le Carif est financé par l’État et le conseil régional.> www.carif-idf.org

nantes. Avenir Jeunes s’adresse aussi aux jeunes occupant un em-ploi précaire ou en situation de handicap. Avec ce nouveau dispo-sitif, la Région aide les jeunes à acquérir les connaissances de base, en commençant par la maî-trise de la langue française, et des compétences, et à bâtir un projet professionnel qui tienne la route. Avenir Jeunes repose sur des par-tenariats avec les CFA.é Près de 19 000 places étaient offertes aux jeunes dans le dispo-sitif Avenir Jeunes en 2008.é La Région a consacré près de 56 millions d’euros au dispositif.

X les « écoles de la deuxième chance ». Individualisation com-plète de l’enseignement, alter-nance et valorisation des compé-tences des jeunes : ce sont les trois piliers sur lesquels repose l’« éco-le de la deuxième chance ». Ces « écoles » alternatives sont réser-

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vées aux jeunes de 18 à 25 ans sortis du système scolaire depuis plus de deux ans sans diplôme ni qualification. La durée de la for-mation est comprise entre six mois et deux ans, après une période d’essai d’un mois : les élèves doi-vent faire la preuve de leur moti-vation.é Sept « écoles de la deuxième chance » sont financées par la Région.

X les autres dispositifs. Plusieurs autres mesures complètent le dis-positif régional en faveur des jeu-nes sortis du système scolaire sans diplôme ni qualification : le par-cours d’orientation profession-nelle (Pop), les passerelles-entre-prises (Pen), les chantiers-écoles, les pôles et actions d’accès à la qualification… Toutes visent à faire revivre l’espoir, en rendant possible l’insertion dans le monde du travail et dans la société.

Lycée professionnel Jacques-Brel, section ébénisterie (Choisy-le Roi, Val-de-Marne).

École de chimie ESTBA.

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la ForMation ContinUe

La sécurisation des parcours professionnels, une idée neuve au service du développement des personnes et de l’emploi.

Cette approche vise à sur-monter les aléas des par-cours professionnels en

permettant aux salariés d’amélio-rer leur niveau de formation et de qualification tout au long de leur vie. Il existe une palette de dispo-sitifs régionaux conçus, en com-plément des mesures nationales, pour les demandeurs d’emploi ou les salariés en poste.

X dynamicadres. Les cadres confirmés en recherche d’emploi peuvent bénéficier du programme régional Dynamicadres. Ce dispo-sitif original créé et financé par le conseil régional combine forma-tion professionnelle et mission en entreprise. Il permet au cadre de-

mandeur d’emploi de valoriser ses compétences au sein d’une PME-PMI. Pour les entreprises, c’est un apport, limité à six mois, de res-sources humaines.

X les bilans de compétences. La Région subventionne les bilans de compétences des personnes ne bénéficiant pas de financement ou dont le statut ne leur permet pas d’en bénéficier par le Fonge-cif : les jeunes demandeurs d’em-ploi de plus de 18 ans ayant une expérience professionnelle et aussi les femmes désirant repren-dre une activité professionnelle, les artisans, les travailleurs indé-pendants…

X les congés individuels. La Ré-gion aide les salariés de moins de 31 ans et de plus de 45 ans à bé-néficier de congés individuels de formation (CIF), de congés « bilan de compétences » et de congés « validation des acquis de l’expé-rience » (VAE). Les financements

é La Région alloue près de deux millions d’euros par an au finan-cement des chéquiers VAE.

X les autres dispositifs. Toute une série d’aides régionales com-plètent le dispositif régional en faveur de la qualification des de-mandeurs d’emploi et des salariés franciliens. Quelques exemples : les chéquiers qualifiants, les pro-jets de territoire, la promotion sociale et professionnelle… L’en-semble de ce dispositif est au ser-vice d’un seul objectif : l’emploi.

X Formation des adultes : le sou-tien à l'afpa. Suite à la loi de dé-centralisation de 2004, le finance-ment de l’Association pour la formation professionnelle des adultes (Afpa) a été transféré à la Région. À terme, c’est une offre régionale plus complète et plus adaptée qui sera proposée aux Franciliennes et Franciliens.

le programme régional qualifiant

C’est l’un des principaux dispositifs de formation financé par la Région. Il permet aux demandeurs d’emploi franciliens d’acquérir un diplôme, ou une qualification reconnue dans des secteurs créateurs d’emplois.Plus de 550 formations sont ainsi assurées, offrant chaque année 9 000 places aux Franciliens. De l’agriculture à l’électronique, de la gestion à l’hôtellerie, plus de 22 secteurs d’activité proposent des diplômes allant du BEP au bac + 5.69 % des stagiaires en formation qualifiante retrouvent un emploi dans les trois mois suivant la fin de leur formation.

100 000 places  en formationen Île-de-France d’ici à 2013 : objectif régional pour la formation continue qualifiante des demandeurs d’emploi franciliens. Pour les jeunes demandeurs d'emploi, l'accès à ces formations se fait essentiellement par le réseau des missions locales ou des agences locales pour l'emploi. Pour les salariés, cela se fait par des organismes paritaires collecteurs agréés (OPCA).

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régionaux complètent ceux des organismes paritaires agréés pour la gestion des fonds du congé in-dividuel de formation (Opacifs) avec lesquels la Région a établi des conventions de partenariat.

X le chéquier « validation des acquis de l’expérience » (vae) régional facilite le parcours me-nant à la certification de la qua-lification obtenue par l’expérien-ce professionnelle. La VAE, c’est la possibilité d’obtenir un diplôme sans retourner longtemps en for-mation et sans examen théorique : l’évaluation est réalisée par un jury de professionnels et sur des réalisations concrètes. La démar-che peut s’étaler sur cinq années. Les demandeurs d’emploi et les salariés en cours de licenciement sont soutenus par le conseil ré-gional pour la constitution du dossier. Ils peuvent également recevoir des formations complé-mentaires exigées par le jury, le cas échéant.

Lycée professionnel Octave-Feuillet (Paris, XVIe) : formation pour adultes aux métiers de la mode.

Ci-contre : formation délivrée à des créateurs d’entreprises.

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Le réseau de transports collectifs francilien – l’un des premiers au monde – est un élément essentiel de la qualité de la vie et de l’attractivité de l’Île-de-France ; c’est aussi un outil privilégié pour l’aménagement durable du territoire. Pour la première écorégion d’Europe, l’amélioration de l’offre de transports collectifs est un impératif. Le conseil régional répond à la demande de Franciliennes et de Franciliens de plus en plus « écomobiles » en investissant de façon massive dans les infrastructures et en améliorant la qualité du service ; en favorisant des circulations plus « douces » et une mobilité plus « durable », pour les personnes comme pour les marchandises.

Donner la priorité à l’écomobilité

Transports collectifs • Déplacements

Avec près de 1,5 milliard d’euros,soit 35 % environ des dépenses en 2008, les transports représentent le premier poste budgétaire régional.

20 % : c’est l’augmentation du budget régional « transports » entre 2007 et 2008.

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Vers une alternative à l’automobile

La Région lance un « plan de mobilisation » de très grande envergure : priorité à des transports en commun plus étendus et plus denses, plus nombreux et plus rapides, plus accessibles et moins coûteux pour les familles, les jeunes, les Franciliennes et les Franciliens les moins favorisés.

DÉVELOPPER LES INFRASTRUCTURES

Les infrastructures nouvelles sont conçues pour corriger les inégalités entre les territoires de l’Île-de-France et rapprocher les lieux d’habitation des emplois et des loisirs.

L’un des premiers réseaux de transports collectifs d’Europe a été bâti en Île-

de-France. Il contribue à la qua-lité de la vie des Franciliennes et Franciliens et à l’attractivité de leur région. Au-delà, le conseil régional a fait le choix d’un développement équilibré et solidaire : des infra-structures de transports collectifs nombreuses et de qualité peuvent aider à corriger les inégalités de développement entre les territoires et les inégalités de richesse entre les personnes. Le réseau de trans-ports collectifs est ainsi l’un des

principaux outils de l’aménage-ment durable du territoire.é Le réseau ferré francilien com-prend près de 50 km de tramway, 210 km de métro, 1 400 km de RER et de Transilien.é Le réseau de bus compte 1 200 lignes régulières sur près de 23 300 km, dont une partie en site propre grâce à des couloirs réservés.

X La Région mène la « bataille » des déplacements de banlieue à banlieue, sans pour autant se dé-sengager de Paris : des investisse-

ments massifs sont injectés dans les infrastructures des réseaux de transports collectifs.é Plus de 600 millions d’euros ont été consacrés par la Région à l’en-semble des infrastructures régio-nales et interrégionales en 2008, en augmentation de 35 % par rap-port à 2007.

X La rocade ferrée d’Île-de-France, l’un des projets régionaux structurants de grande envergure, est lancée. Des lignes de chemin de fer « tangentielles » à grand ga-barit relieront les principaux pôles

de la grande couronne entre eux. Les travaux de la Tangentielle Nord Sartrouville-Noisy-le-Sec démar-rent en 2009. Ouverture prévue pour le premier tronçon Épinay-Le Bourget : dès 2014.

X La rocade de métro automati-que autour de Paris, Arc Express, un autre projet structurant ap-pelé à changer la vie des Franci-liens, verra le jour.é 25 millions d’euros ont été al-loués en 2008 par la Région aux études de projets d’infrastructures de transports collectifs, dont Arc Express.

X Le tramway avance à vive al-lure. De multiples opérations confirment le renouveau du tram-way en Île-de-France. L’année 2006 avait été marquée, en novembre, par le baptême du tram-train Aul-nay-Bondy (T4), puis, en décem-bre, par l’ouverture du tramway des Maréchaux (T3) au sud de Pa-ris. Dès l'automne 2009, le T2 aura été prolongé d’Issy-Val-de-Seine à la porte de Versailles et connec-té au T3, reliant ainsi la banlieue sud-ouest à la capitale. À partir de 2008, de nombreux chantiers ont reçu le feu vert de la Région : le prolongement du « Tram’Y » qui reliera Saint-Denis à Épinay-sur-Seine et Villetaneuse, les travaux de prolongement du T2 au Pont de Bezons et du T1 de Saint-Denis à Asnières-Gennevilliers ; les tra-vaux de création de la ligne Saint-Denis-Garges-lès-Gonesse-Sarcel-les ; le lancement des travaux de la première phase (jusqu’à Athis-Mons) de la ligne Villejuif-Juvisy et ceux de la ligne Châtillon-Vé-lizy-Viroflay.é La construction du T3 a été fi-nancée à 38 % par la Région.

Les transports collectifs

Le tramway T3 sur les boulevards extérieurs à Paris.

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Le Syndicat des transports d’Île-de-France (Stif), une responsabilité majeure pour la Région

En mars 2006, le conseil régional a pris la présidence du Stif – une conséquence des lois de décentralisation. Le budget du syndicat est abondé par la Région, les huit départements (Paris, Hauts-de-Seine, Seine- Saint-Denis, Val-de-Marne, Essonne, Yvelines, Val-d’Oise et Seine-et-Marne), les cotisations des entreprises franciliennes (« versement transport ») et les recettes

Près de 90 %du budget régional« transports » est dédié aux transports collectifs.

provenant des usagers. Le Stif a pour mission d’organiser et de développer les transports et de rémunérer l’activité des entreprises de transports dans toute l’Île-de-France. Il passe des contrats avec la RATP, la SNCF et les opérateurs du réseau de transporteurs privés Optile. La création des titres de transport et la fixation des tarifs, entre autres, relèvent de sa responsabilité.Chaque année, plus de 7 milliards d’euros sont consacrés par le Stif au fonctionnement des transports collectifs.

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• LE SChÉmA DIRECTEUR RÉgIONAL D’ÎLE-DE-FRANCE (SDRIF) organise l’avenir de la région, et donc des transports franciliens pour une trentaine d’années. Plus de 70 projets de transports en commun franciliens sont inscrits pour quelque 30 milliards d’euros.

• LE CONTRAT DE PROjETS ÉTAT-RÉgION (CPER) 2007-2013 et les contrats « Région-département » s'engagent pour une quarantaine de projets en matière de transport, soit près de trois milliards d’euros d’investissements (dont deux milliards d’euros apportés par la Région).

X La modernisation des réseaux RER B, C et D se poursuit. Ces tra-vaux d’envergure sont prévus pour améliorer les conditions d’exploi-tation sur ces lignes. Ils devraient mettre fin aux retards supportés par les voyageurs. De nouveaux chantiers ont été ouverts dès la fin de l’année 2008. Un exemple : la deuxième tranche des travaux d’amélioration des conditions de circulation sur la ligne B au nord de Paris (« RER B Nord+ »). Dès 2013, les trains circuleront sur deux voies réservées, les quais et la signalisation auront été réamé-nagés.é L’opération RER B Nord+ est financée par la Région à hauteur de 65 millions d’euros sur 260 mil-lions.

X Le prolongement du RER E « Éole » à l’ouest a été décidé. La ligne ira de la gare Saint-Lazare à la Défense puis en direction de

Mantes-la-Jolie. Ces travaux per-mettront de décharger le RER A.

X Le réseau métropolitain n’est pas oublié. En 2007, Olympiades, une nouvelle station, a été ouver-te sur la ligne 14, la plus jeune li-gne, dans le XIIIe arrondissement. Le prolongement de la ligne 13 de la station Gabriel-Péri jusqu’à As-nières et Gennevilliers est effectif depuis le 14 juin 2008. Les pre-miers coups de pioche des travaux de prolongement de la ligne 8 entre la station Créteil Préfecture et le Parc des sports ont également été donnés. La ligne 4 sera prolongée de la porte d’Orléans à la mairie de Montrouge. Quant à la ligne 12, elle avance de la porte de la Cha-pelle en direction de la mairie d’Aubervilliers. Dès 2012, une nou-velle station ouvrira ses portes entre Saint-Denis et Aubervilliers. Nom provisoire : Proudhon-Gar-dinoux. Également au programme

régional : le prolongement de la ligne 14 jusqu’à Mairie-de-Saint-Ouen afin de décharger la ligne 13, l’une des plus fréquentées, sur une partie de son trajet.

X Les transports en commun en site propre apportent une contri-bution décisive au maillage des couronnes, petite et grande. En 2007, le bus en site propre Trans Val-de-Marne (TVM) a été prolongé à l’ouest de Rungis jusqu’à la Croix-de-Berny. En 2009 sera inaugurée la ligne Massy-Plateau de Saclay. En 2013, l’Est TVM reliera Noisy-le-Grand à Saint-Maur-Créteil.

X L’« intermodalité » fait l’objet d’un programme à part entière. La Région finance la modernisation de 150 « pôles d’échanges ». Ces pôles accélèrent et rendent plus confortables les déplacements. Ils facilitent, par exemple, le passage du bus au train.

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Pour plus d’informations, consulter la carte interactive sur www.iledefrance.fr, rubrique « transports ».

LES PRINCIPAux PROjETS DE DéVELOPPEMENT DES TRANSPORTS COLLECTIFS EN ÎLE-DE-FRANCE

Les lignes de métro 4, 8 et 12 vont être prolongées.

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• UN « PLAN DE mOBILISATION » de très grande envergure a été proposé par la Région en juin 2008. L’objectif : réaliser d’ici 2020 tous les projets indispensables au développement de l’Île-de-France (voir carte ci-dessus). Plus de 17 milliards d’euros d’investissements sont prévus par le plan.

Sdrif, CPER et « plan de mobilisation »

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AmÉLIORER LE SERVICE

Depuis 2001, le trafic automo-bile n’augmente que de 0,3 % par an, contre 2 % pour les transports collectifs. L’amélio-ration de l’offre de transports collectifs et de la qualité du ser-vice se poursuit.

Des transports collectifs encore plus pratiques, pour la première écorégion

d’Europe, c’est impératif. La Ré-gion – en partenariat étroit avec le Stif – injecte d’importants moyens financiers pour améliorer l’offre de transports et la qualité du service : confort, fréquence, régularité et ponctualité, sécurité, accessibilité…é 85 millions d’euros supplémen-taires pour améliorer l’offre et sa qualité ont été inscrits au budget du Stif en 2008.

X La modernisation des maté-riels, premier grand chantier, connaît une accélération specta-culaire avec l’arrivée des nouvelles automotrices Transilien. Sur les réseaux Transilien Nord, Est et Saint-Lazare, 172 automotrices (fabriquées dans le Nord-Pas-de-Calais) vont être mises en service entre décembre 2009 et décembre 2015, soit 30 par an en moyenne. Avec plus de trois mètres de large, le premier « train périurbain mo-derne » – nom de baptême : « Fran-cilien » – offrira 500 places assises et plus de 400 debout sur un seul niveau. L’absence de cloisons faci-litera la circulation entre les voitu-res, l’éclairage ultramoderne par diodes électroluminescentes éco-nomisera l’énergie, des panneaux diffuseront en temps réel des in-formations sur le trajet…é 188 millions d’euros ont été investis par la Région dans le Fran-cilien et les automotrices à grande capacité (AGG) en 2008.

X L’amélioration de l’amplitude horaire, de la fréquence et de la régularité constitue un autre vaste chantier. En 2006, la circu-lation des métros, tramways et bus en correspondance avec le métro avait été prolongée d’une heure le samedi soir et les veilles de fêtes. Depuis décembre 2007, le service prolongé en soirée est étendu au vendredi.é Les vendredis, samedis et veilles de fêtes, le dernier métro arrive désormais à son terminus à 2 h 25 au lieu de 1 h 15. À partir de 21 heures, les voyageurs bénéfi-cient d’une rame toutes les cinq minutes et d’une toutes les dix minutes à partir de 0 h 30.

X grâce aux systèmes d’infor-mation en temps réel, financés par la Région (par exemple, le sys-tème Siel à la RATP), les usagers savent toujours quand passent les prochains bus, trains et métros.

X Noctilien, le bus de nuit des couche-tard et des lève-tôt, s’étend. Sept nouvelles lignes ont été créées en décembre 2007 dans Paris et vers la banlieue, confirma-tion de la popularité de ce service pratique et sûr.é 42 lignes de bus Noctilien fonc-tionnent sept nuits sur sept, de 0 h 30 à 5 h 30.

Plus de 37 millions :c’est le nombre des déplacements quotidiens en Île-de-France, dont huit millions par les transports collectifs.

60 % des trains français roulent en Île-de-France.

Carte Imagine-R, pour bouger sans compter

La Région aide les jeunes à bouger. Lancée à l’initiative de la Région, la carte Imagine-R est 50 % moins chère que la carte Navigo. Elle est destinée aux Franciliens de moins de 26 ans – étudiants, collégiens, lycéens ou apprentis en formation par alternance. Depuis 2004, elle permet, quelles que soient les zones de l’abonnement, de circuler dans toute l’Île-de-France pendant les week-ends et vacances scolaires pour le même prix. La Région a consacré plus de 36 millions d’euros au financement de la carte Imagine-R en 2008.

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Ci-dessus :L’une des stations du tramway T3.

Ci-contre :172 nouvelles automotrices vont équiper prochainement les réseaux Transilien nord, est et Saint-Lazare.

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X mobilien, le réseau de bus de nouvelle génération, continue à progresser, le nombre de véhicu-les en circulation augmente. Les bus Mobilien offrent une qualité de service élevée, garante de la crédibilité de cette alternative à l’automobile, en particulier pour les déplacements de banlieue à banlieue : fréquences élevées as-surées jusqu’à 21 heures, service continu jusqu’à 0 h 30 et sept jours sur sept… Des performances ren-dues possibles par les aménage-ments de la voirie (sites propres en particulier).é À terme, près de 50 % des utili-sateurs du bus voyageront dans un Mobilien, effectuant 430 mil-lions de voyages annuels, soit près de la moitié du trafic des bus en Île-de-France.

X La simplification de la tarifi-cation, troisième grand chantier. Des étapes décisives ont déjà été franchies : le 1er juillet 2007 tout d’abord, avec la fusion des zones 6, 7 et 8 de la carte Navigo, qui s’est traduite par une baisse du prix des transports pour les usagers les plus éloignés de Paris (zones 7 et 8). Puis, en 2007, avec la création du ticket t+ permettant d’enchaîner plusieurs trajets en bus ou tram-way pendant 1 h 30 avec le même billet. Pour les années à venir, les projets ne manquent pas : exten-sion du ticket t+ à tous les modes, mise en place d’un billet de grou-pe… Ces mesures visent à encou-rager l’usage des transports col-lectifs par une réduction des coûts pour l’usager. La Région facilite ainsi l’accès de tous à tous les

points du territoire. La solidarité régionale dans le domaine des transports se manifeste également par l’évolution de la carte Imagine-R (cf. encadré p. 35). Elle se traduit enfin par la tarification sociale des transports (cf. encadré p. 37) : un très important effort de solidarité régionale en faveur des Francilien-nes et des Franciliens les plus dé-munis.

X Le renforcement de la sécurité, autre facteur clé de l’attractivité des transports collectifs, a fait l’objet de trois programmes d’investisse-ment successifs cofinancés par la Région jusqu’en 2007. Un réseau de vidéosurveillance généralisé a pu ainsi être créé. Pour autant, la technologie ne s’est pas substituée à la présence humaine.é Près de 5 000 personnes supplé-mentaires ont été déployées dans les réseaux de la RATP, SNCF et Optile depuis 1998.

X L’accessibilité des véhicules et des gares est une condition de l’égalité des droits et des chances en Île-de-France. Le conseil régio-nal apporte sa contribution à l’amélioration de l’accès aux trans-ports : en finançant les services Pour aider à la mobilité (PAM) Île-de-France et Infomobi ; en finan-çant de très nombreux travaux d’aménagement et d’équipement – ascenseurs, quais, bus…

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Plans de déplacements d’entreprise : la Région y croit

Comment améliorer les déplacements domicile-travail des salariés en Europe ? Le conseil régional participe de façon active, en partenariat avec le Stif, l’Arene, l’Ademe, l’IAu IDF et d’autres acteurs français, au projet Pro’Mobilité. Pro’Mobilité est une offre de services aux entreprises (et aux collectivités locales) pour les accompagner dans la mise en place de leur plan de déplacements d’entreprise (PDE). En 2008, la Région a réalisé le guide Réussir son plan de déplacements d’entreprise.> www.commerce-eu.org

Ci-dessus :Pour améliorer l’accès aux transports en commun, de nombreux bus sont équipés de planchers surbaissés.

Ci-contre :Lignes de bus en site propre dans la ville de Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne), sur la nationale 305.

Environ 17 millionsde déplacements en voiture particulière sont effectués chaque jour par les Franciliens.

Quelque 80 %des déplacements de banlieue à banlieue sont encore effectués en voiture.

Réduction des tarifs et gratuité pour les plus démunis

Mesure phare de la mandature, la tarification sociale de la Région va changer la vie de centaines de milliers de Franciliens. Ceux-ci vont pouvoir se déplacer plus facilement, pour travailler ou chercher du travail, pour leurs loisirs, leur vie quotidienne. Le principe ? La gratuité totale pour les bénéficiaires du RMI (et les membres de leur foyer), les allocataires de l’ASS (Allocation de solidarité spécifique ) et de l’API (Allocation parent isolé). Quant aux bénéficiaires de la CMuC (Couverture maladie universelle complémentaire) et de l’AME (Aide médicale d’état), ils profitent d’une réduction de 75% sur leur titre de transport Ces mesures représentent un investissement de près de 80 millions d’euros en 2009.

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X La renaissance du vélo en Île-de-France a commencé dans les années 1990, surtout dans la capi-tale. En 2007, le lancement de Vélib’, le nouveau service de vélos en libre-service de la ville de Paris, a contri-bué à remettre le vélo… en selle. De même, l’usage de la marche a légè-rement augmenté à partir de 1991 à Paris et en petite couronne. La Région soutient le développement des déplacements à vélo et à pied, ou à rollers, autres alternatives cré-dibles à l’automobile aux côtés des transports collectifs.

X La Région a élaboré la Charte régionale des circulations douces, et passe des contrats dits de « ré-

seaux verts » avec les communes, les intercommunalités, et parti-cipe à la mise en œuvre des sché-mas départementaux cyclables. Il s’agit ainsi de multiplier les pistes cyclables et les parcs à vélos, de créer des rues piétonnes et des zones de ralentissement. La phi-losophie régionale : réaménager les routes au profit des « circula-tions douces », vélos, rollers et piétons, pour un partage équitable de l’espace public.En 2009, la Région continue son action pour permettre l’intermo-dalité train+vélo en créant des parcs à vélos près des gares.é Le réseau francilien de voies cyclables s’étend sur 2 100 km.

Navette Voguéo : tous sur Seine !

À vélo, à rollers, à pied… et pourquoi pas en « Voguéo » ? Depuis juin 2008, une navette fluviale transporte des passagers sur la Seine entre Gare d’Austerlitz et Maisons-Alfort-école-Vétérinaire (94), en passant par Bibliothèque François-Mitterrand (aller) et Ivry-Pont-Mandela-Parc de Bercy (retour). Le service Voguéo est accessible avec les cartes Navigo et Imagine-R. Rendez-vous en 2010 pour le bilan de cette expérience et, peut-être, la pérennisation du service.

Les investissements de la Régiondans les infrastructures ferroviaires et fluviales ont plus que doublé entre 2007 et 2008.

Favoriser les circulations douces

« Circulations douces », « mobilité durable »… ces notions deviennent des réalités en Île-de-France. Cyclistes et piétons ont de nouveau droit de cité sur des chaussées plus sûres et plus accueillantes.Le chemin de fer et les voies d’eau reprennent du service à plein temps.

Déplacements

PARTAgER LA ROUTE

Revoilà le vélo ! Les usagers de la petite reine profitent du nou-veau partage, plus équitable, de l’espace routier francilien.

Les routes franciliennes sont plus sûres que la moyenne française. Elles totalisent

néanmoins un nombre d’accidents trop élevé en particulier pour les piétons, en milieu urbain. Certai-nes voies présentent encore des caractéristiques inadaptées au trafic qu’elles écoulent. Aussi, la Région poursuit-elle son effort d’équipement pour améliorer la sécurité routière avec comme pré-occupation majeure la protection des usagers les plus vulnérables (piétons, cyclistes).é Quelque 25 millions d’euros ont été consacrés à l’amélioration de la sécurité routière en 2008.

X De nombreux projets d’écomo-bilité scolaire voient le jour en Île-de-France. Les parents sont encouragés à délaisser l’automo-bile pour accompagner leurs en-fants à l’école.é Plus de 14 millions d’euros ont été alloués par la Région aux « ré-seaux verts » et à la politique d’écomobilité scolaire en 2008.

RELANCER LE FRET

Moins de poids lourds, plus de wagons et de péniches… et l’Île-de-France respire mieux !

Le train, les fleuves et les canaux sont l’avenir du transport de marchandises

en Île-de-France comme partout en France, en particulier sur les moyennes et longues distances. Ils pénètrent sans difficulté au cœur des agglomérations, y com-pris les plus denses : la Seine tra-verse Paris et les voies ferrées y sont nombreuses. Fleuves et ca-naux sont bien les « poumons bleus » de nos villes.é Le réseau fluvial est composé de la Seine, de la Marne, de l’Oise et de canaux. Il comprend 500 km de voies navigables, 170 km de canaux et 70 ports. La Région ac-centue son effort pour encourager le transfert du fret vers le fer et l’eau. Elle investit dans les infras-tructures fluviales de la Seine « à grand gabarit ». Elle participe à la modernisation du réseau ferro-viaire. Elle apporte également une aide à la construction de plates-formes multimodales. Ces plates-formes autorisent le transborde-ment de conteneurs sur des wa-gons spécialement aménagés ou sur des péniches, le cas échéant.

39 Ç Au cœur de l’Île-de-France

Piétons, cyclistes, bus et automobilistes partagent plus équitablement la voie publique.

Carte des pistes cyclables en Île-de-France : demandez la deuxième édition !

La deuxième édition (2008) de la « Carte des pistes cyclables en Île-de-France », offerte par le conseil régional, est disponible. Ce précieux document recense pistes ou bandes cyclables, couloirs de bus ouverts aux cyclistes, routes en forêt interdites aux véhicules à moteur, parcs à vélos… éditée par la Région Île-de-France, en partenariat avec l’IAu IDF (organisme régional associé), la carte est disponible gratuitement en de nombreux points du territoire.> www.iledefrance.fr/transports> www.iaurif.org

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Le service de navette fluviale Voguéo est accessible avec les cartes Navigo et Imagine-R.

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Le conseil régional consacre chaque année près du quart de son budget à l’enseignement secondaire pour offrir les meilleures conditions matérielles d’étude et former des citoyennes et des citoyens autonomes et responsables. Du lycée à l’université, les financements et les aides régionales contribuent à réduire les inégalités : l’éducation doit redevenir un « ascenseur social ».

Former des citoyens responsables et autonomes

Lycées et enseignement supérieur

1 milliard d’euros :somme consacrée par la Région à l’enseignement du second degré en 2008.

482 983 :nombre de lycéennes et lycéens franciliens en 2008, dont 397 802 dans les établissements publics.

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De meilleures conditions d’étude pour tous les élèves

Maintenance, rénovation, construction… les lois de décentralisation ont confié la gestion des lycées aux Régions. Plus modernes, agréables à vivre et respectueux de l’environnement, entretenus par des personnels mieux gérés, les établissements franciliens offrent les conditions d’un enseignement secondaire de qualité.

Les Lycées, un patrimoine vivant

Des établissements où il fait bon étudier, enseigner et vivre.

La région a la charge des ly-cées publics. Sa responsabi-lité est double : garantir l’ac-

cès à l’enseignement secondaire en tout point du territoire, d’une part ; offrir les meilleures conditions ma-térielles d’étude aux lycéennes et lycéens, et d’enseignement aux équipes pédagogiques, d’autre part. Le conseil régional finance la réno-vation, la construction, les grosses réparations et la maintenance des lycées, des éléments du patrimoine immobilier francilien de grande valeur. De plus, il fournit et renou-velle tous les équipements de ses établissements.

é Plus de 200 opérations de ré-novation et de construction dans 198 établissements ont été enga-gées de 1998 à 2007.Si les effectifs ont eu tendance à baisser depuis 2006, une forte re-prise est attendue dès l’année 2014. La Région anticipe déjà ce mini baby-boom. En 2007, un ly-cée, sorti de terre en un temps record, était inauguré à La Ferté-sous-Jouarre (77). Il accueille aujourd’hui 800 élèves et, à terme, en recevra au total 1 200. Chaque année, deux nouvelles construc-tions de lycée sont lancées en Île-de-France.

X La région finance l’entretien et le fonctionnement des lycées publics. Internats, cantines, bi-bliothèques, espaces de détente, équipements sportifs et de sécu-rité… si les lycées franciliens sont des lieux d’étude, ils sont aussi des lieux de vie. Le conseil régio-nal assure ainsi la vie quotidien-ne des élèves et des enseignants. Il est, par exemple, le seul respon-sable de la restauration, depuis la tarification jusqu’à la prépara-tion des repas, en passant par l’hygiène.é Plus de 210 millions d’euros, toutes actions confondues, ont été

dépensés par la Région pour le fonc-tionnement des lycées en 2008.

X assurer la sécurité des person-nes et des biens… tout en respec-tant les libertés publiques : une équation délicate. Depuis 1999, la Région finance la réalisation d’équi-pements : systèmes de vidéosur-veillance, portails automatiques, points de contrôle des accès, d’éclairage, détecteurs de présence, clôtures, vitres anti-effraction, par-kings sécurisés… En parallèle, le débat se poursuit sur l’adéquation des moyens mis en œuvre pour l’objectif recherché, en partenariat étroit avec les établissements.é Plus de cinq millions d’euros étaient inscrits au budget pour le financement des équipements de sécurité dans les lycées en 2008.

Les personneLs, une nouveLLe richesse pour La région

Techniciens, ouvriers et person-nels de service apportent leur contribution au bien-être dans les lycées.

La région est responsable des personnels. En 2004, l’État a placé sous l’autorité

des conseils régionaux les person-nels techniques, ouvriers, sociaux et de santé (TOSS) des lycées. Ap-pelés désormais « adjoints techni-ques des établissements d’ensei-gnement », ils offrent à la Région un nouveau levier pour améliorer la qualité de la vie des lycéens et des équipes pédagogiques. Le transfert des agents de l’État vers le conseil régional a commencé en 2007, sur la base du volontariat. Il sera ache-vé au 1er janvier 2009. Ce transfert s’est d’ores et déjà traduit par une amélioration de leur rémunération et de la gestion de leur carrière.

Des salles et des terrains de sports en rénovation

Les lycées ont besoin de salles de sports modernes et bien équipées. Gymnases, salles omnisports, pistes d’athlétisme, terrains sportifs : ces installations utilisées par les clubs sportifs et la population locale bénéficient de subventions régionales.

Les lycées et leurs personnels

Lycée professionnel Eugène-Hénaff, à Bagnolet (Seine-Saint-Denis).

restauration scolaire : manger mieux, manger « bio »

La Région poursuit et développe son expérience de restauration « bio » dans une quinzaine d’établissements. L’aide régionale aux lycées tentés par l’expérience prend des formes multiples : trouver les fournisseurs et introduire le pain bio d’Île-de-France ; formation pour les cuisiniers avec des diététiciens sur les spécificités de l’agriculture bio et les modes de préparation des céréales et légumines ; animation pédagogique auprès des élèves et avec les professeurs pendant les repas ; information des parents d’élèves…

Plus de 9 000 :c’est le nombre d’adjoints techniques des établissements d’enseignement (ex-TOSS) intégrés à l’administration régionale.

∫470 :nombre de lycées publics en Île-de-France en 2008.

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un bureau sur clé usB

À la rentrée, la Région fournit une clé USB aux élèves des classes de seconde, de même qu’aux apprentis de première année. Cette clé contient un « bureau mobile » constitué de logiciels libres : traitement de texte, tableur, navigateur Internet… Elle offre aussi des liens Internet vers des sites régionaux utiles : lesmetiers.net, dispositif Projet Passion, Lycéens en action… S’y ajoute un espace de stockage des informations, le « cartable électronique ».

halte au « décrochage » !

Au lycée polyvalent Alfred-Nobel de Clichy-sous-Bois (93), des classes de seconde, expérimentales, ont été créées pour donner une seconde chance à ces jeunes qui abandonnent leur école sans aucune qualification. Mêlés à des élèves de tous niveaux, ils suivent des cours en demi-groupes, bénéficient d’un tutorat, effectuent des voyages… Le lycée est aussi en lien avec l’Institut d’études politiques (« Sciences-Po ») de Paris : des professeurs viennent faire des interventions devant les lycéens. Des entreprises partenaires proposent visites et stages. D’autres établissements de villes de Seine-Saint-Denis, Bondy, Épinay-sur-Seine, Saint-Ouen… ont également ouvert des classes contre l’échec scolaire.

Pour en finir avec l’échec scolaire

Donner à chaque lycéenne et lycéen les moyens de choisir et de réussir son parcours d’insertion professionnelle, de se construire et de devenir citoyen, c’est l’ambition du conseil régional. La réussite de ce projet passe par la lutte contre la fracture numérique et le décrochage scolaire et la diffusion d’une véritable « culture de l’orientation ».

La Lutte contre La fracture numérique

Pas de formation complète sans accès à l’informatique et Internet.

Des années lycée réussies doivent permettre d’acqué-rir des savoirs et aussi des

savoir-faire : une bonne maîtrise des technologies de l’information et de la communication (TIC) est indispensable pour réussir son insertion dans la société et dans le monde du travail. La politique régionale en faveur des TIC au lycée contribue à la lutte contre la fracture numérique. Les établis-sements sont équipés par la Ré-gion de micro-ordinateurs, impri-mantes et laboratoires multimédia. Des réseaux informatiques sont créés ou étendus. L’accès des élè-ves à Internet et à la communica-tion électronique est facilité.

Les actions en faveur des élèves

é Grâce au financement régional, les lycées franciliens disposaient d’un ordinateur pour trois élèves en 2008.é Plus de 15 000 ordinateurs sont renouvelés chaque année par la Région.é La politique régionale en faveur des TIC dans les lycées publics a représenté un investissement de 16 millions d’euros en 2008.

La réussite pour tous

Tout élève a droit à l’égalité des chances.

X La région veut contribuer à rendre à l’enseignement sa fonc-tion d’« ascenseur social ». Cette ambition est l’une des conditions préalables à la réduction des iné-galités sociales et culturelles entre les habitants et entre les territoires

de l’Île-de-France. Lutter contre le décrochage scolaire, soutenir la réussite des élèves, notamment les plus défavorisés, améliorer le taux de réussite aux examens, favoriser la poursuite d’études dans l’ensei-gnement supérieur, y compris dans les filières sélectives ou sécuriser les parcours scolaires : c’est l’ob-jectif du grand projet régional « Réussite pour tous ». Le conseil régional apporte une aide finan-cière de 40 000 à 50 000 euros à tout établissement, ou groupement d’établissements, porteur d’un projet « Réussite pour tous ».é Plus de 4 000 élèves ont bénéfi-cié d’un soutien régional dans le cadre d’un projet « Réussite pour tous ».é Les crédits consacrés par la Région aux politiques éducatives se montaient à près de dix millions d’euros en 2008.

X Les nombreuses aides finan-cières régionales aux élèves et à leur famille jouent un rôle clé dans la lutte contre les exclusions dans l’enseignement secondaire :• gratuité des livres scolaires : depuis la rentrée 2003, les élèves franciliens bénéficient de la gra-tuité des manuels scolaires. Le dispositif repose sur le partage : les livres sont transmis par les an-ciens aux nouveaux ;• aide régionale à la demi-pen-sion : le conseil régional pallie les difficultés financières que peuvent rencontrer les familles francilien-nes les plus modestes, y compris celles qui bénéficient déjà d’aides de l’État. L’aide régionale à la demi-pension permet à tous les élèves de déjeuner de façon cor-recte et régulière au restaurant scolaire. Cette aide a récemment été étendue aux élèves des forma-tions post-bac (classes prépara-toires) en lycée ;

L’objectif du projet « Réussite pour tous » : lutter concrètement contre le décrochage des élèves.

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Bien informés, mieux formés

• un site internet régional couvre l’ensemble des actions régionales en faveur des jeunes :> www.iledefrance.fr/jeunes

• un guiDe pratique est distribué gratuitement aux élèves à chaque rentrée scolaire. Édité par la Région, il présente la totalité des initiatives régionales pour accompagner les jeunes au lycée et dans la vie de tous les jours :> Le Guide des lycéennes et des lycéens

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• aide régionale à l’équipement : les élèves franciliens inscrits en première année de CAP, BEP, bac techno et bac pro des formations de « production » et de certaines formations de « services » des ly-cées publics et privés, bénéficient d’une aide du conseil régional pour l’acquisition de matériels, équipements et outillages indivi-duels coûteux. Cette aide a été récemment étendue aux élèves des formations post-bac (classes préparatoires) en lycée ;• aide régionale aux parcours européens de formation : les élèves des sections européennes des ly-cées professionnels franciliens peuvent recevoir une aide au sé-jour et à l’hébergement à l’étranger, dans le cadre de leur formation.é Plus de 17 millions d’euros, toutes mesures confondues, ont été affectés par le conseil régional

à l’aide aux élèves et aux familles en 2008.

La citoyenneté par L’orientation et L’éDucation

La maîtrise du projet profes-sionnel repose sur une forma-tion choisie et non subie.

La région a l’ambition de faire de chaque élève une citoyenne, un citoyen auto-

nome, une actrice, un acteur de son projet professionnel et de vie. Réaliser une telle ambition passe par la diffusion d’une véritable « culture » de l’orientation : sans orientation, pas de responsabili-sation. Les dispositifs régionaux en faveur du développement de l’orientation sont multiples. Parmi ceux-ci, « Orient’Action » est une aide financière aux établissements

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scolaires, collèges ou lycées por-teurs d’un projet d’information sur les métiers, les formations, les établissements et les poursuites d’études en direction des élèves ou des enseignants.

X La région croit à l’émancipa-tion par l’éducation. Les initiatives des établissements et des élèves encourageant les jeunes à prendre en main leur destin bénéficient d’un soutien régional actif.• « projet passion, lycéens en ac-tion », lancé en 1995, a pour objet de susciter et développer la capa-cité d’initiative et de création des élèves.é 23 dossiers ont été financés par la Région pour un montant total de 56 000 euros en 2007-2008.• « projet lycée, innovation édu-cative », lancé en 1999, encou-rage les équipes éducatives des lycées à développer des initiatives innovantes impliquant directe-ment les élèves.é 211 projets ont été financés par la Région pour un montant total de 800 000 euros en 2007-2008.

X Les actions d’éducation à la citoyenneté sont encouragées par le conseil régional. Ainsi, des voyages sont organisés à Aus-chwitz-Birkenau (Pologne) pour sensibiliser les jeunes à l’histoire de la Shoah, en partenariat avec le Mémorial de la Shoah (Paris). Autres thèmes privilégiés : l’his-toire du xxe siècle, avec le Mémo-rial de Caen, et l’Europe, avec l’Association Jean-Monnet. Des documents plus ponctuels ont été édités sur le génocide arménien ou l’armistice de 1918.

La Région soutient les initiatives qui responsabilisent les lycéens.

DES LyCÉES NEUFS OU RÉNOvÉSEN GRANDE COURONNE

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un nouveL éLan pour L’enseignement supérieur

Aux côtés de l’État, la Région a décidé d’investir massivement dans l’enseignement supérieur : 689 millions d’euros sont pro-grammés sur la période 2007-2013.

soucieuse d’un aménage-ment équilibré et durable du territoire francilien,

cette intervention poursuit plu-sieurs objectifs : améliorer le cadre de travail des étudiants et ensei-gnants-chercheurs, rapprocher les étudiants de leur lieu de formation et donner aux établissements les surfaces qui leur font encore dé-faut.Les projets portent sur la création de nouveaux locaux de recherche, sur le développement des lieux de vie étudiante ou encore sur la mo-dernisation de l’accès aux ressour-ces documentaires.

X Les bibliothèques universitai-res. Depuis 2000, la Région a per-mis la création ou l’extension, en partenariat avec l’État, de dix bi-bliothèques universitaires. L’exem-ple le plus emblématique est la construction de la bibliothèque universitaire des langues et civili-sations (Bulac) sur le campus Pa-ris Rive Gauche (livraison attendue en 2010).À côté de ces grands projets, la Région soutient seule des opéra-tions plus ciblées de modernisa-tion des bibliothèques avec le dispositif « Biblio-RIF ».L’investissement immobilier se dou-ble aujourd’hui d’une politique de soutien au monitorat étudiant en bibliothèque. Encore expérimen-tale, elle vise à élargir l’amplitude d’ouverture de ces locaux, à offrir un large et égal accès aux ressources documentaires tout en donnant les moyens aux étudiants recrutés de compléter le financement de leurs études par un emploi valorisant.

X La vie étudiante. La Région sou-tient activement la construction de maisons des étudiants à Marne-la-Vallée, Guyancourt, Orsay, Nan-terre ou encore Saint-Denis. Le projet de construction d’une Mai-son de l’Île-de-France à la Cité internationale universitaire de Pa-ris a également été engagé.Pour réduire les insuffisances en matière de logement étudiant, le conseil régional participe à la construction de résidences uni-versitaires modernes et accessi-bles : un programme de création de 15 000 places nouvelles à l’ho-rizon 2013 est en cours.

X La bourse d’étude « coup de pouce ». Créé en 2003 pour en-courager l’accès d’étudiants bour-siers, bacheliers mention « très bien », au cursus de leur choix, le « Coup de pouce » accompagne leurs premières années d’études supérieures en Île-de-France. Cette aide f inancière de

Accompagner la réussite des étudiants

L’enseignement supérieur

Le pôle d’enseignement supérieur, l’un des plus anciens et prestigieux d’Europe, est un atout majeur de l’Île-de-France. Formation, recherche, insertion professionnelle, dans tous ces domaines, il construit aujourd’hui notre avenir au sein de l’économie de la connaissance.

600 000 :nombre d’étudiantes et d’étudiants franciliens.

17 :nombre d’universités.

350 :nombre d’établissements non universitaires d’enseignement supérieur : écoles d’ingénieurs, de commerce, de gestion, d’art, de santé, d’architecture…

2 600 euros concerne près de 500 élèves en 2008.

X L’aide à la mobilité internatio-nale. Chaque année, la Région offre à plus de 3 000 étudiants, inscrits dans une université, une grande école ou certaines sections de BTS d’Île-de-France, une aide pour fi-nancer leur séjour de mobilité à l’étranger en cours de cursus.Il existe également un programme de bourse d’accueil d’étudiants étrangers de niveau master afin de développer l’attractivité du pôle d’enseignement supérieur francilien.

X Les aides aux étudiants des lycées. Les étudiants inscrits en classe préparatoire ou dans une section de technicien supérieur d’un lycée d’Île-de-France béné-ficient désormais des aides à la demi-pension ou encore à l’équi-pement déjà proposées aux lycéens.

Bibliothèque du CHU de Créteil (Val-de-Marne).

49 Ç Au cœur de l’Île-de-France

LES UNIvERSItÉS EN ÎLE-DE-FRANCE

encourager l’ouverture internationale

Question stratégique pour les établissements à l’heure des classements internationaux, expérience incontournable pour la formation et l’enrichissement personnel et professionnel des étudiants, l’ouverture internationale de l’enseignement supérieur francilien mobilise l’attention Région. Elle y consacre plus de 11 M€ chaque année en accompagnant les séjours de mobilité des étudiants à l’étranger, soutenant les programmes de recherche en cotutelle, encourageant le développement de nouveaux partenariats.

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La préservation des ressources et des milieux naturels est une priorité absolue pour la construction de la première « écorégion » d’Europe. Au-delà de la protection de l’environnement, la Région fait le pari du développement durable : une croissance économique soutenable, créatrice d’emplois « verts » et capable de réduire l’empreinte écologique* francilienne.

S’engager pour le développement durable

Écorégion

1,5 milliard d’euros :c'est le montant – tous secteurs d’action confondus – de l’effort régional en faveur de l’écorégion, soit 35 % du budget de la Régionen 2008.

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* L’empreinte écologique est une mesure de la pression qu’exercent les activités humaines sur la planète.

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Au cœur de l’Île-de-France Ç 52 53 Ç Au cœur de l’Île-de-France

La préservation de la nature et la lutte contre les pollutionsau cœur de l’écorégion

Oiseaux, amphibiens, insectes, végétaux… la très riche diversité biologique de l’Île-de-France est menacée mais sa préservation fait aujourd’hui l’objet d’un large consensus. Le conseil régional inscrit désormais la lutte contre l’érosion de la biodiversité et contre toutes les pollutions dans une démarche globale : la construction de la première écorégion d’Europe.

PROTÉGER LE PATRIMOINE NATUREL

La biodiversité fait l’objet d’une véritable prise de conscience parmi les Franciliens. La Région veut assurer une réelle protec-tion des richesses naturelles de l’Île-de-France.

L’eau, c’est la vie. Au cœur du Bassin parisien, l’Île-de-France dispose d’une res-

source abondante mais fragile. La Région consacre d’importants moyens à la protection de l’eau.é La politique de l’eau reçoit la plus grosse part du budget régional consacré à la protection de l’envi-ronnement : près de 300 millions d’euros de 2008 à 2012, près de 55 millions en 2008.Le conseil régional veut reconquérir la qualité de l’eau et des milieux, en agissant sur la prévention des pol-

lutions diffuses, la protection des nappes souterraines, la maîtrise des ruissellements, la restauration des milieux humides et la renaturation des berges, la création de passes à poissons… En parallèle, une vraie politique d’assainissement est me-née. La plus grande usine d’épuration francilienne, Seine-aval à Achères (78), traite les eaux usées de 8 mil-lions de personnes ! Avec l’aide de la Région, sa capacité est progressive-ment réduite au profit d’unités mieux réparties afin d’atténuer les nuisan-ces supportées par les riverains.

é D’ici à 2015, Achères ne traitera plus que 1,5 million de mètres cubes d’eaux usées par jour, pour plus de deux millions auparavant.

X Le « capital vert » de l’Île-de-France constitue une richesse méconnue : 80 % du territoire fran-cilien est encore occupé par les forêts, les espaces naturels et les terres agricoles. Sur les coteaux de la Seine (nord-ouest), au pied de falaises atteignant 130 mètres au-dessus de La Roche-Guyon (95), on peut encore entendre chanter

la cigale des montagnes, une es-pèce protégée d’origine méridio-nale ! Sauvegarder la biodiversité, patrimoine commun des Franci-liennes et Franciliens, fait partie des priorités régionales depuis plus de dix ans. Près de deux cents collectivités, associations, entre-prises ont déjà signé la Charte régionale de la biodiversité.

X Deux agences. En 2008, une nouvelle agence régionale a vu le jour : l’agence régionale pour la nature et la biodiversité d’Île-de-France (Natureparif ). Véritable centre de ressources sur la biodi-versité, sa première mission est de rassembler les différents acteurs de la diversité biologique franci-lienne, pour mettre en commun les connaissances et les diffuser. L’Agence des espaces verts (AEV), quant à elle, est le bras armé de la politique régionale en faveur des milieux naturels et des paysages. L’AEV acquiert et aménage forêts, terres agricoles périurbaines, sites d’intérêt écologique, terrains dé-gradés à « revégétaliser », coulées vertes… Elle assure également l’entretien et l’ouverture de nom-breux espaces naturels au public francilien.é Plus de 12 000 hectares d’es-paces naturels régionaux ont été acquis par l’AEV pour le compte de la Région.é Le patrimoine naturel franci-lien a bénéficié de plus de 40 mil-lions d’euros au total en 2008.

Faune et flore : une fascinante arche de Noé

Le territoire francilien héberge 1 400 espèces de plantes supérieures, le tiers de la flore française, la moitié des espèces de batraciens et de reptiles, les deux tiers des espèces d’oiseaux et la moitié des mammifères de France.

La protection de l’environnement

Un paysage francilien aux couleurs automnales (Montgeroult, Val-d’Oise).

80 % du territoire  francilienest occupé par les forêts, les espaces naturels et les terres agricoles.

Le martin- pêcheur, l’une des 17 espèces d’oiseaux nicheurs présentes dans la Réserve naturelle régionale des îles de Chelles (Seine-et-Marne).

Bientôt un Agenda 21 régional

Le développement durable est un des fondements de l’action régionale depuis 2004.Forte de ses compétences, la Région entend mettre en synergie tous les acteurs du conseil régional : services et élus. C’est l’objectif d’appropriation d’une culture commune qui est le moteur de l’Agenda 21 régional.En 2008, la mise en place de trois groupes de travail thématiques a eu pour ambition de mettre l’accent sur les bonnes pratiques et les marges de progression à réaliser, l’intégration des principes de l‘écorégion dans les politiques régionales et la gouvernance.

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X L’agriculture périurbaine contribue de façon irremplaçable à la sauvegarde des ceintures et des « poumons » verts aux portes des villes. Le conseil régional s’en-gage dans une politique de main-tien d’une agriculture périurbaine de proximité et de maîtrise des fronts urbains. C’est l’une des grandes orientations du Schéma directeur de la région Île-de-France (Sdrif ). Des aides sont prévues pour maîtriser le foncier, aider les exploitations agricoles et soutenir l’émergence de projets de terri-toire « agriurbains ».

X Les exploitations agricoles peuvent bénéficier d’aides pour développer de nouvelles prati-ques visant à protéger la biodi-versité par la diminution des

pesticides et engrais, la création de haies, les pratiques culturales favorables à la nidification de certaines espèces… Les pratiques agricoles industrielles intensives, en effet, contribuent à la pollu-tion diffuse, au ruissellement et à l’érosion.é La politique régionale en faveur du développement de pratiques agricoles respectueuses de l’envi-ronnement a reçu plus de un mil-lion d’euros en 2008, sans compter les moyens consacrés au dévelop-pement de l’agriculture biologi-que : 1,2 million d’euros en 2008, pour appuyer le développement de filières, conseiller les agricul-teurs, développer les repas bio dans les lycées et donner des aides pour maintenir les exploitations biologiques existantes.

L’aqueduc de la Dhuis, un espace vert et ouvert

Envie d’air pur ? L’AEV (Agence des espaces verts) a aménagé en promenade piétonnière et cycliste la coulée verte de l’aqueduc de la Dhuis alimentant Marne-la-Vallée. Sur plus de 27 kilomètres depuis Le Raincy (93) jusqu’à Dampmart (77), vous cheminerez en toute tranquillité. En route !6 millions d’euros ont été consacrés à l’aménagement de la coulée verte.

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L’agriculture au service de l’environnement dans le Vexin

Dans le Parc naturel régional du Vexin français, 80 contrats « Prairie » ont été signés entre les agriculteurs et la Région pour la mise en place de bonnes pratiques environnementales.

LES PARCS nAtuRELS RégiOnAux D’ÎLE-DE-FRAnCE

X Les bases de plein air et de loisirs (BPAL) franciliennes, véri-tables havres de paix, d’air pur et de nature à proximité des villes, ont permis la réhabilitation de terrains dégradés. Au pays des BPAL, la biodiversité est reine. Les bases de Jablines-Annet (77), Cer-gy-Neuville (95), Moisson-Mous-seaux (78) figurent ainsi parmi les principales étapes régionales pour les oiseaux migrateurs.é Les onze BPAL franciliennes couvrent 3 000 hectares.é Les investissements régionaux en faveur de l’environnement dans les BPAL ont mobilisé près de 2 millions d’euros en 2008.

X Les réserves naturelles sont des outils efficaces pour la sauve-garde de la diversité biologique

au sein de territoires fragiles. La première réserve naturelle natio-nale d’Île-de-France a vu le jour sur la BPAL de Saint-Quentin-en-Yvelines (78). La création et la gestion des réserves font désor-mais partie des compétences des conseils régionaux, et la Région a procédé à ses trois premiers clas-sements de réserves fin 2008.

X Quatre parcs naturels régio-naux (PNR) – Vexin français, Oise-Pays de France, Haute Vallée de Chevreuse, Gâtinais français – créés à l’initiative de la Région maintien-nent l’authenticité et la variété des patrimoines naturel et culturel de l’Île-de-France. Ils sont aussi des maillons essentiels de la politique régionale en faveur de la biodiver-sité. La famille des PNR franciliens va bientôt accueillir son dernier-né, le Parc naturel régional de la Brie et des deux Morins (77) sur le plateau de la Brie et les vallées de la Marne, de l’Ourcq, du Petit et du Grand Morin. Bienvenue !

Coulée verte de l’aqueduc de la Dhuis.

3 000 hectares de  réserves naturelles. La Région compte un potentiel de classement d’environ 40 réserves naturelles régionales, entre les réserves déjà existantes et les différents projets (soit au total 3 000 hectares).

4 parcs naturels  régionaux(et bientôt 5) occupent plus de 10 % du territoire francilien.

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LUTTER cONTRE LEs POLLUTIONs

Pollution de l’air, émission de gaz carbonique, déchets … Outre l’investissement massif dans les transports collectifs, la Région assure un gros travail de préven-tion pour lutter contre ces nui-sances. Après plus de trois années de consultation et de concerta-tion, elle devrait ainsi adopter un plan « déchets ménagers, dan-gereux et d’activités de soins », ainsi qu’un plan régional de la qualité de l’air fin 2009.

La gestion des déchets. Au niveau régional, quatre ob-jectifs ont été définis pour la

gestion des déchets : réduire la quantité de déchets produits, pri-vilégier la réutilisation et le recy-clage, améliorer le rendement éner-gétique des procédés de traitement et favoriser le traitement au plus près des « sources », ainsi que pour la situation particulière des déchets dangereux, améliorer la collecte des déchets diffus. Pour établir la situa-tion de référence, la Région s’est notamment appuyée sur les don-nées fournies par l’Observatoire régional des déchets en Île-de-France (Ordif).

X Le bruit est la première nui-sance ressentie par les Francilien-nes et Franciliens. Une étude mé-dicale commanditée par la Région a apporté des données nouvelles sur l’impact potentiel de cette nui-sance sur la santé. De son côté, l’Observatoire du bruit en Île-de-France (Bruitparif ) a réalisé la pre-mière grande campagne de me-sure du bruit à l’échelle régionale. Un important effort régional porte également sur la réalisation d’équi-pements anti-bruit, et 21 millions d’euros y ont été consacrés en 2008.

Bruit : écoutez la différence !

Couverture du boulevard périphérique de Paris à la porte des Lilas et à la porte de Vanves, couverture de l’A1 à Saint-Denis (93), de l’A3 à Bagnolet-Montreuil (93), murs anti-bruit le long d’un nœud ferroviaire à Chelles et Vaires-sur-Marne (77)… le conseil régional participe activement à la lutte contre le bruit et la différence s’entend. Autre intervention régionale, la participation à un programme de modification des semelles de frein des rames du RER C qui a permis de réduire jusqu’à 50 % les nuisances sonores le long des lignes.

Pollution des usines d’incinération : pas de fumée sans filtre !

La Région a subventionné à hauteur de 30 % des investissements dans dix usines d’incinération d’ordures ménagères. Ce financement a été consacré à l’amélioration du traitement des fumées pour réduire les émissions d’oxyde d’azote à 80 mg/nm3. Les objectifs visés sont plus drastiques que ceux fixés par la réglementation européenne. L’équivalent de la pollution automobile du boulevard périphérique devrait être ainsi évité annuellement.

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Plus de  5 millions  de tonnes :poids des déchets ménagers collectés annuellement en Île-de-France.

En haut :Centre de tri des déchets.

En bas :Usine de traitement et d’incinération des déchets à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis).

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X La qualité de l’air est un enjeu régional de santé publique. Ainsi, 2,5 à 4 millions de Franciliens si-tués en cœur d’agglomération sont exposés à des niveaux de dioxyde d’azote supérieurs à la valeur li-mite en moyenne annuelle. Les pollutions atmosphériques s’éten-dent également aux régions voisi-nes. La Région, désormais com-pétente pour réviser le Plan régio-nal pour la qualité de l’air (PRQA), a choisi de prendre en compte toutes les sources de pollution de l’air que nous respirons en Île-de- France, s’intéressant ainsi aux pesticides et à la qualité de l’air dans nos habitations. La révision de ce plan est alimentée par les données de l’association Airparif, chargée d’une mission de service public relative à la surveillance de la qualité de l’air.

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ÉcONOMIsER L’ÉNERGIE

L’Île-de-France reste très dépen-dante du reste du pays pour la couverture de ses besoins en énergie. Le conseil régional mise sur l’amélioration de l’habitat pour faire baisser la consommation et réduire cette dépendance.

L’habitat est le premier « gisement » d’économie d’énergie. La politique fran-

cilienne d’incitation à la maîtrise de l’énergie et au développement des énergies renouvelables est me-née en collaboration avec l’Agence de l’environnement et de la maî-trise de l’énergie (Ademe) et l’Agen-ce régionale de l’énergie et de l’en-vironnement (Arene). L’obtention d’une certification attestant d’une démarche « haute qualité environ-nementale » (HQE) est désormais obligatoire pour obtenir une aide

régionale à la construction ou à la rénovation de logements sociaux. La Région s’est engagée en 2006 dans un plan régional de maîtrise de l’énergie et de développement des énergies locales et renouvela-bles : ses cibles privilégiées sont le secteur du logement social et les bâtiments tertiaires, mais aussi les propriétaires particuliers. De nom-breux projets sur le développement des réseaux de chaleur, d’installa-tions de panneaux solaires photo-voltaïques et aussi des projets structurants de chaufferies bois grande puissance sont aidés. La Région privilégie aussi des plans

patrimoniaux portés par les bailleurs sociaux. Cette politique a mobilisé plus de 21 millions d’euros en 2008. À la fin de l’année sera lancé avec l’Ademe un appel à pro-jets pour des bâtiments basse consommation.é Les investissements régionaux dans l’habitat au titre de l’écoré-gion ont représenté près de 6,5 millions d’euros en 2008.

X La géothermie est la principale source d’énergie locale et renou-velable régionale. C’est aussi une « spécialité » francilienne. C’est pourquoi la Région a adopté en

solaire thermique individuel : chaud devant !

Les propriétaires de maisons individuelles peuvent obtenir une subvention pour l’installation de chauffe-eau solaires individuels (Cesi) et systèmes solaires combinés (SSC, chauffage central), de capteurs solaires photovoltaïques, de pompes à chaleur géothermales et de toitures végétalisées. Ce financement régional complète le crédit d’impôt au taux de 50 % accordé par l’état. L’objectif régional est l’installation de près de 70 000 m2 de capteurs d’ici à 2010. Le rejet annuel de plus de 17 000 tonnes de CO2 serait ainsi évité. Plus de 850 particuliers ont bénéficié de l’aide régionale en 2008.> www.iledefrance.fr/aides/environnement

Vers une réduction de l’empreinte écologique francilienne

Le développement durable

Si tous les terriens vivaient comme les Franciliennes et les Franciliens, il faudrait trois planètes pour satisfaire leurs besoins ! Favoriser la croissance tout en préservant les générations futures, tel est l’objectif de la Région. Le développement durable concerne tous les aspects de la vie quotidienne.

Lycées à « énergie zéro » en Île-de-France

La construction de deux lycées à « énergie zéro » (ou « Kyoto ») fait partie des objectifs régionaux – il s’agit de bâtiments produisant autant d’énergie qu’ils en consomment, en moyenne annuelle. Quant aux bâtiments à « énergie positive », ils consomment moins d’énergie qu’ils en produisent, en moyenne annuelle. De telles performances sont atteintes grâce à une réduction drastique des besoins, et grâce à une isolation de très haute qualité.

15 % de l’énergienationaleest consommée en Île-de-France.

2008 un plan de relance de la géo-thermie en Île-de-France, qui com-prend le soutien à un fonds de couverture du risque, la création de nouveaux forages et la réhabi-litation de forages existants.é 80 % de l’énergie géothermique française sont produits en Île-de-France. Plus de 150 000 équivalents logements bénéficient de ce mode de chauffage, soit une économie de plus de 100 000 tonnes d’équi-valent-pétrole par an. Le rejet de près de 30 000 tonnes de CO2 par an est ainsi évité.é 30 000 nouveaux logements devraient bénéficier de la géother-mie d’ici à 2013.

X Dans les 470 lycées franciliens, l’écorégion se construit jour après jour, année après année. Au pro-gramme : construction et rénova-tion en haute qualité environne-mentale (HQE) de lycées et d’in-ternats pour améliorer l’isolation, maîtrise de l’énergie dans les éta-blissements par la mise à niveau des équipements de chauffage, optimisation du traitement des déchets, achats « durables », repas « bio » à la cantine… La HQE est ainsi mise en œuvre dans la construction des lycées de Dam-martin-en-Goële (77) et Chevilly-Larue (94), la reconstruction des lycées Louis-Blériot à Étampes (91) et à Charenton (94).

Panneaux photovoltaïques du lycée Maximilien-Perret (Alfortville, Val-de-Marne).

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La Région peut aider les particuliers et les collectivités qui souhaitent recourir à des énergies renouvelables.

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L’ÉcODÉVELOPPEMENT

De l’agriculture à l’automobile, la Région apporte son aide aux « éco-entreprises », aux « éco-filières », à l’« éco-innovation » et aux « éco-emplois ».

L’agriculture reste bien vi-vante en Île-de-France. Le maraîchage est une tradi-

tion encore vivace, jusque dans la petite couronne. Au contact des agglomérations, les maraîchers alimentent des marchés forains très courus par les citadins. L’ar-boriculture reste présente, de même que l’élevage. Ainsi, l’Oise reste le royaume du cheval. Quant aux grandes cultures, elles règnent en maître sur plusieurs territoires,

comme le Vexin français. La de-mande de produits alimentaires plus sains ne cesse d’augmenter. Pourtant, les productions de l’Île-de-France ne couvrent aujourd’hui qu’une petite partie des besoins alimentaires des habitants…

X La Région s’engage en faveur d’une agriculture plus respec-tueuse de la ressource naturelle, plus proche des consommateurs et capable de nourrir les Franci-liennes et Franciliens. Elle aide les producteurs à se reconvertir et accompagne ceux qui ont sauté le pas. Les filières de l’agriculture biologique, appelée à devenir un domaine d’excellence régional, sont également soutenues.é Moins de 1 % des surfaces

L’Aide régionale au maintien de l’agriculture biologique (Armab)

Ce dispositif permet la reconnaissance des bénéfices environnementaux de l’agriculture « bio ». Mis en place à partir de 2005 et notifié à la Commission européenne, il établit un contrat sur cinq ans entre la Région et un producteur

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agricoles franciliennes sont cer-tifiées « bio ».é Le conseil régional a décidé de lancer une politique volontariste pour multiplier par trois en trois ans les surfaces cultivées selon les règles de l’agriculture biologique.é 8 millions d’euros sur six ans sont consacrés par la Région à l’agriculture biologique.

X Les filières agricoles tradition-nelles et spécialisées, comme les pépinières, l’horticulture, le maraî-chage ou l’élevage, bénéficient d’im-portantes aides régionales, sous conditions. Les producteurs sont encouragés à diversifier leurs pro-duits et à en améliorer la qualité, dans le respect des normes envi-ronnementales de l’Union euro-

La Région s’engage en faveur d’une agriculture plus respectueuse de l’environnement.

péenne. Désormais, la réalisation d’un diagnostic environnemental est exigée pour toute attribution de subvention. Le conseil régional ac-compagne également les démarches en faveur de la qualité des PME de l’industrie agroalimentaire.

X Les agro-ressources et la bio-masse sont également soutenues. Le développement des filières agri-coles nonalimentaires et la filière bois, produits d’avenir, sont forte-ment encouragés, en partenariat avec l’État. La création d’« écosites » par les collectivités territoriales pour la production d’agro-maté-riaux est encouragée, de même que les investissements en vue de la production de bois-énergie sous ses différentes formes.

La moitié du  territoire francilienest occupé par les terres agricoles.

6 000 exploitations agricoles  fournissent 25 000 emplois.

7 000 entreprisesagroalimentairesemploient près de 100 000 personnes.

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La cressiculture, activité traditionnelle de l’Oise-Pays de France.

certifié. La base d’aide est de 151 €/ha/an pour les grandes cultures annuelles, 600 €/ha/an pour les cultures spécialisées annuelles (légumes) et 900 €/ha/an pour les cultures pérennes. La Région a été la première à mettre en place une telle aide. Elle concerne 80 % de la surface agricole certifiée en bio.

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Le soutien à l’« éco-innovation »

Depuis 2005, le conseil régional soutient de nombreux réseaux sur des « domaines d’intérêt majeur » (Dim), dont plusieurs sont orientés « environnement et développement durable ». Ainsi, le Réseau francilien de recherche sur le développement soutenable rassemble des laboratoires issus d’une vingtaine d’institutions sur quatre sites. L’Île-de-France participe aussi au financement des pôles de compétitivité nationaux Ville et mobilité durables (« Rendre la ville plus écologique ») et Mov’eo (« inventer la voiture de demain »).Plus de 300 laboratoires de recherche spécialisés dans l’environnement sont installés en Île-de-France.La Région a consacré plus de 7 millions d’euros à l’éco-innovation en 2008.

X Les « écofilières » rassemblent des éco-entreprises innovantes au sein de nombreuses filières : énergie solaire, amélioration de la qualité de l’air, véhicules non polluants… La Région aide les « écoentreprises » à démarrer et les « écofilières » à se structurer. Ainsi, en 2008, un nou-veau prêt d’honneur spécialisé, sans garantie ni intérêt et doté en partie par le conseil régional, a été créé par le groupement Scientipôle Initia-tive, sur le plateau de Saclay (91). Par ailleurs, la Région subventionne la réduction de l’empreinte écolo-gique des PME-PMI.é Le soutien régional aux éco-activités et aux éco-industries a atteint près de 1,5 million d’euros en 2008.é La politique régionale en fa-

veur d’une croissance économi-que soutenable (aide à l’agricul-ture comprise) a représenté 7,5 millions d’euros en 2008.

X La formation continue aux métiers de l’environnement fait l’objet d’un programme régional de qualification. Trois domaines sont privilégiés : aménagement et gestion écolo-gique des territoires, traitement des pollutions et des risques et maîtrise d’énergies et énergies renouvelables.é Plus d’un million d’euros a été consacré par la Région aux forma-tions aux métiers de l’environne-ment en 2008.Par ailleurs, le conseil régional a lancé en 2007 une politique d’édu-

cation à l’environnement vers un développement durable, coélabo-rée avec le CEEF, Collectif d’édu-cation à l’environnement franci-lien. Près de 700 000 euros y auront été consacrés en 2008.

X Les chantiers d’insertion et les Emplois-tremplin dans les domai-nes de l’environnement et du dé-veloppement durable apportent un nouvel espoir aux jeunes et aux personnes très éloignées du mon-de du travail.é Le conseil régional d’Île-de-France a financé des créations d’emplois d’insertion et des Em-plois-tremplin « environnement et développement durable » à hau-teur de près de 3 millions d’euros en 2008.

Avec des capteurs de diagnostic sur l’état de santé des plantes, l’entreprise Force A invente l’agriculture raisonnée du xxie siècle.

100 000 emploissont fournis par les éco-activités franciliennes.

30 % des  « éco-emplois »sont concentrés en Île-de-France.

15 milliards d’euros : poids économique des éco-industriesfranciliennes.

Des bâtiments aux normes HQE dans le parc d’activités Paris-Nord.

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Face à la persistance de fortes inégalités, le conseil régional accompagne les Franciliennes et les Franciliens dans leur vie quotidienne parfois difficile. Il combat l’exclusion sous toutes ses formes : logement, économie, perte d’autonomie, handicap, maladie… Offrir à tous une vie plus belle et plus enrichissante par la culture, les loisirs, les sports et l’approfondissement de la démocratie locale fait aussi partie intégrante des ambitions régionales pour l’Île-de-France.

Accompagner les Franciliens dans leur vie quotidienne

Solidarités • Culture, loisirs et sports • Citoyenneté

La politique régionaleen faveur du développement social et de la santé mobilise environ, formations incluses, 245 millions d’euros par an.

Avec près de 300 000 salariés,l’économie sociale et solidaire représente 8 % de l’emploi francilien.

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Un combat contre toutes les exclusions

La population francilienne est jeune, son taux de natalité supérieur à la moyenne nationale, la proportion de ménages de cadres élevée… Pourtant, près d’un tiers des personnes touchant le RMI vivent en Île-de-France. Le conseil régional combat toutes les formes d’exclusion.

L’HABITAT : UN LOGEMENT POUR CHACUNDes aides régionales pour créer une offre de logements accessibles au plus grand nombre.

Grâce à des subventions de la Région aux bailleurs sociaux, 240 000 loge-

ments, en majorité sociaux ou très sociaux, seront créés ou réhabili-tés d’ici 2010, ainsi que 5 000 pla-ces pour les jeunes travailleurs, apprentis et lycéens, et 15 000 pour les étudiants.é Le conseil régional a consacré, toutes actions confondues, 175 mil-lions d’euros à l’habitat en 2008.

X La Région veut rééquilibrer l’offre de logements sociaux entre les communes, en imposant aux bailleurs sociaux des conditions

aux subventions à la construction. C’est indispensable pour créer, ou recréer, de la mixité sociale partout en Île-de-France.

X Pour la première écorégion d’Europe, l’amélioration de l’ha-bitat passe par un plus grand res-pect de l’environnement et l’amé-lioration de la sécurité et du confort. Les aides régionales concernent aussi le parc immobi-lier privé : diagnostic et travaux

pour éliminer le plomb et lutter contre le saturnisme, embellisse-ment des espaces extérieurs, amélioration de l’habitat et redres-sement de copropriétés dégradées en difficulté.é 165 000 logements sociaux se-ront réhabilités avec l’aide de la Région d’ici à 2010.é Près de 20 000 copropriétés dé-gradées devraient bénéficier d’une aide à la rénovation et à l’amélio-ration du conseil régional.

UN sysTèME éCONOMIqUE PLUs HUMAINL’économie sociale et solidaire (ESS) est le secteur de services à la personne le plus porteur d’avenir, de richesses et de cohésion sociale.

La Région soutient les filières de l’Ess prioritaires pour répondre aux besoins des

Franciliennes et Franciliens : ser-vices à la personne, services à l’en-vironnement, insertion par l’acti-vité économique, commerce équi-table et solidaire, tourisme soli-daire et éducation populaire. Un Fonds régional d’investissement solidaire a été créé en 2008. Par ailleurs, chacun des dispositifs généralistes soutenus par le conseil régional pour épauler les entrepre-neurs contribue aussi à la promo-tion et à la réalisation des projets de l’ESS. La Région fait évoluer son dispositif avec de nouvelles actions. Par exemple, la lutte contre l’exclu-sion bancaire et pour l’accès au crédit en partenariat avec l’Asso-ciation pour le droit à l’initiative économique (Adie) ou l’association France Active : né dans les pays en voie de développement, le micro-crédit rencontre un succès gran-dissant en Île-de-France.é Près de 3 millions d’euros : montant du Fonds régional d’in-vestissement solidaire.

Les solidarités

Logements sociaux à Champigny-sur-Marne (Val-de-Marne).

L’établissement public foncier d’Île-de-France : des terrains moins chers pour construire mieux

Le fléau de la spéculation immobilière a rendu les terrains constructibles inabordables en Île-de-France. Le conseil régional contre-attaque avec l’établissement public foncier d’Île-de-France, créé par l’État à la demande de la Région. Cet organisme intervient sur Paris, la Seine-et-Marne, l’Essonne,

Trois millions de personnessont hébergées dans 1,2 million de logements sociaux en Île-de-France.

La moitié du parc socialest concentrée dans moins de 9 % des communes franciliennes.

Les Emplois-tremplin : urgence sociale et insertion professionnelle

La Région affecte plusieurs Emplois-tremplin régionaux aux projets relevant de l’économie sociale et solidaire chaque année. L’Emploi-tremplin est une subvention accordée à un employeur reconnu « d’utilité sociale » pour la création d’un contrat à durée indéterminée (CDI). Afin de favoriser une véritable insertion professionnelle, le conseil régional finance également des formations liées à ces emplois.La subvention peut aller jusqu’à 15 000 euros par an et par Emploi-tremplin créé durant six années.

67 Ç Au cœur de l’Île-de-France

la Seine-Saint-Denis et le Val-de-Marne. À la demande des collectivités territoriales, il achète des terrains inoccupés pour les revendre plus tard à prix coûtant, à une condition : 65 % des superficies doivent être consacrées à la construction de logements – dont 30 % de logements sociaux – et le reste à des locaux d’activités.À terme, ce sont de 16 000 à 20 000 logements qui pourront être créés et 800 000 à un million de mètres carrés d’activités économiques installés sur les réserves foncières en cours de constitution.

Vue d’Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine).

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LA LUTTE CONTRE LA PRéCARITéLa rue ne peut pas être une solution !

La Région finance la création de places d’hébergement pour les personnes en

grande détresse et en situation précaire. Elle a participé à la réno-vation du Centre d’accueil et de soins hospitaliers (Cash) de Nan-terre (92), ex-« dépôt de mendi-cité » créé en 1873. Elle aide éga-lement des associations à condui-re des projets de prévention et de lutte contre les exclusions. Le conseil régional appuie ainsi les efforts des Franciliennes et Fran-ciliens en situation de détresse pour retrouver leur dignité.é 1 000 places d’hébergement pour les personnes en situation précaire seront créées avec l’aide du conseil régional d’ici à 2010.

é La Région consacre environ 10 millions d’euros par an à l’hé-bergement d’urgence des per-sonnes en situation de grande précarité.

L’ACCOMPAGNEMENT sOCIAL dU HANdICAPEt si la ville devenait réellement accueillante pour tous ?

Grâce à l’aide régionale, les transports collectifs fran-ciliens deviennent plus

accessibles. Sur les quais des ga-res, des ascenseurs et des rampes surélevées sont installés. Le rehaus-sement de plates-formes d’arrêt de bus est également financé : plus de trente opérations ont été effectuées en 2008. À l’intérieur des bus, des planchers surbaissés et des espaces réservés aux personnes en fauteuil roulant sont aménagés.

solidarité dans les transports

Les personnes à faibles ressources profitent désormais d’une réduction de 75 % sur leur titre de transport s’ils sont bénéficiaires de la CMUC (Couverture maladie universelle complémentaire) et de l’AME (Aide médicale d’État). La gratuité est totale pour les bénéficiaires du RMI (et les membres de leur foyer), les allocataires de l’ASS (Allocation de solidarité spécifique) et de l’API (Allocation parent isolé).

• 80 MILLIONs d’EUROs : coût de la tarification sociale des transports collectifs pour le conseil régional.

La mobilité pour tous

Difficile de vivre et de travailler en Île-de-France sans se déplacer ! Le conseil régional et le Stif financent deux services réservés aux Franciliens à mobilité réduite ou handicapés :

• POUR AIdER à LA MOBILITé (PAM), un service de transport à prix modique de porte à porte pour les personnes invalides à 80 % des départements de Paris, Val-de-Marne, Yvelines et Seine-Saint-Denis.

• INFOMOBI, un service d’information pour les voyageurs en fauteuil, non ou malvoyants, sourds ou malentendants et déficients intellectuels, par téléphone, par Internet ou par email.> N° Azur 0 810 64 64 64

dEs RésEAUx d’ACCès AUx sOINs ET AUx sERvICEsLes Franciliens sont plutôt en bonne santé, mais les inégalités devant l’accès aux soins restent fortes.

La Région apporte une contribution à la moderni-sation de l’accueil des pa-

tients dans les services hospita-liers d’urgence, par des travaux, des investissements dans des ma-tériels médicaux et informatiques. Elle soutient la création de perma-nences de soins dans des « mai-sons médicales de garde ». Ces centres sont conçus pour répondre aux demandes de soins d’urgence la nuit, les dimanches et les jours fériés. Ils permettent de désengor-ger les services des hôpitaux et d’offrir un service mieux adapté et plus proche des personnes ac-cueillies.é Le conseil régional consacre chaque année près de 5 millions d’euros aux maisons médicales de garde et aux urgences hospi-talières, et 2,5 millions d’euros aux centres d’interruption volon-taire de grossesse (IVG) et à l’achat d’échographes.

X La création, la rénovation, l’équipement et les premiers pas de crèches et haltes-garderies « atypiques » bénéficient de sub-ventions régionales. Ces établis-sements présentent la particula-rité d’accueillir les enfants au-delà des horaires habituels, le week-end, les jours fériés, voire même la nuit.é L’objectif régional : 20 000 nou-velles places dans des crèches pour enfants de moins de trois ans d’ici à 2010.

vIH-sida, drogues et dépendances : informer et prévenir

Le Centre régional d’information et de prévention du sida (Crips) est un centre de ressources et d’information sur le VIH-sida, sur les infections sexuellement transmissibles (IST), sur l’éducation à la vie affective et sexuelle, les drogues, les dépendances et les conduites à risque chez les jeunes. Le conseil régional soutient également Solidays, une grande manifestation organisée pour recueillir des fonds contre le sida.Près de 140 000 jeunes bénéficient chaque année d’une séance d’animation du Crips.

3,5 millionsde personnes à mobilité réduite, dont 180 000 personnes handicapées, vivent en Île-de-France.

Environ 35 %des Franciliens éprouvent des difficultés à se déplacer.

69 Ç Au cœur de l’Île-de-France

é Plus de 70 millions d’euros, toutes actions confondues, ont été affectés par le conseil régional à l’accessibilité des transports col-lectifs en 2008.

X L’achat d’équipements et d’ap-pareillages par les personnes handicapées est subventionné par la Région. De même, pour mieux vivre chez soi à tout âge, l’adapta-tion des logements des parcs pu-blic et privé est aidée. Le conseil régional participe aussi au déve-loppement des services à domi-cile destinés aux personnes âgées : kinésithérapeute, infirmier, aide ménagère… Un effort de solida-rité pour rendre le handicap moins lourd à supporter et la retraite plus douce.é La Région subventionne plus de 65 services de soutien à domicile.

X des subventions régionales sont accordées aux centres d’ac-tion médicosociale précoce, ate-liers protégés, centres d’aide par le travail, maisons d’accueil pour personnes handicapées, adultes, adolescents. Une aide est égale-ment apportée à des établisse-ments permettant aux personnes âgées de bénéficier de services médicaux ou sociaux de proxi-mité, comme les centres d’accueil de jour ou les logements-foyers.

En haut, à gauche : Centre d’hébergement du Secours catholique (Paris, xviiie).

En haut, à droite : Intervention du Samu social.

Ci-contre : Des bus franciliens conçus pour accueillir les personnes en fauteuil roulant.

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TOUs LEs sPECTACLEs dU MONdEL’Île-de-France doit rester un lieu de rencontre unique au monde entre les artistes et tous les publics.

Le cinéma, industrie straté-gique pour l’Île-de-France, bénéficie d’un important

soutien régional à la création et à la production. La « pratique » est également encouragée, en parti-culier celle des jeunes Franciliens : apprendre à voir, c’est possible et nécessaire, estime le conseil ré-gional. Depuis 2002, les élèves franciliens sont les destinataires d’un dispositif régional : « Lycéens et apprentis au cinéma », conduit en partenariat avec le Centre na-tional de la cinématographie (CNC) et la direction régionale des affaires culturelles (Drac), et en

étroite collaboration avec l’Édu-cation nationale et les exploitants de salles de cinéma.é Le dispositif Lycéens et appren-tis au cinéma bénéficie à 35 000 élè-ves en 2008.

X La Région a créé un outil ori-ginal pour les compagnies fran-ciliennes de théâtre, de danse, de cirque, d’arts de la rue… : les « conventions de permanence ar-tistique et culturelle ». Pour exister, ces compagnies ont en effet besoin du travail d’équipes sur la longue durée. La Région contribue aussi au développement de projets

d’animation culturelle dans les quartiers prioritaires de la politi-que de la ville.é 200 : nombre de conventions de permanence artistique signées par le conseil régional avec des compagnies et des lieux de spec-tacles depuis 2005. L’aide régionale au spectacle vivant, c’est aussi et toujours le soutien déterminant aux grands organismes missionnés par la Région : l’Action régionale pour la création artistique et sa diffusion (Arcadi), l’Orchestre national d’Île-de-France (Onif), le Festival d’Île-de-France, le chœur régional Vittoria ou encore l’Asso-

Pour une vie plus belle et enrichissante

La culture, les loisirs et les sports

Des pièces de théâtre et des concerts, du cirque et des arts de la rue, des « toiles » et des bouquins, de l’histoire et de l’art, de l’air, de l’espace et des plans d’eau… Une vraie volonté régionale de soutien à la création et à la diffusion culturelles.

ciation régionale d’information et d’action musicale (Ariam), un cen-tre de ressources pour les pratiques amateurs.C’est également le soutien, en par-tenariat avec les départements et les villes, aux grands festivals. Par exemple, le mythique et estival Rock en Seine de Saint-Cloud (92).

X L’action de la Région en faveur du livre et de la lecture monte en puissance. Les ambitions régiona-les : soutenir la création littéraire, encourager la diversité éditoriale et favoriser la rencontre du plus grand nombre avec les œuvres. Outre ses aides à la construction des médiathèques, le conseil ré-gional accompagne les différents acteurs de la chaîne du livre : aides aux auteurs et à une pluralité de lieux à travers le programme ré-gional de résidences, aides à la librairie indépendante à travers notamment un partenariat avec l’Association pour le développe-ment de la librairie de création (Adelc), aides aux éditeurs et aux revues, aux manifestations et aux organismes agissant dans la vie littéraire.

X Lieux de mémoire. Le patri-moine culturel légué par l’histoire francilienne est exceptionnel. C’est pourquoi la Région participe à la réhabilitation et à la construction de musées permettant de décou-vrir ces richesses culturelles. Elle finance également des fouilles archéologiques ou certaines res-taurations de lieux remarquables. Elle participe enfin à la restaura-tion et à l’ouverture au public de maisons d’écrivains, comme la Maison de Jean Cocteau à Milly-la-Forêt (91), celle d’Alexandre Dumas à Port-Marly (78), ou celle d’Émile Zola à Médan (78).

La Palme d’or, quelle classe !

Entre les murs a reçu la Palme d’or au Festival de Cannes 2008. Ce long métrage de fiction, réalisé par Laurent Cantet et tourné dans un collège parisien, a reçu une subvention de la Région représentant environ 15 % du budget du film.

Plus de 100 000 :nombre d’artistes et de techniciens permanents du spectacle en Île-de-France, première métropole mondiale du spectacle.

71 Ç Au cœur de l’Île-de-France

L’inventaire du patrimoine, nouvelle mission régionale

Le service régional du patrimoine culturel étudie et valorise le territoire francilien. La ville et le fleuve, le patrimoine industriel, le logement social, les villes moyennes sont quelques-uns des grands thèmes de recherche régionale. Un centre de documentation de l’architecture et du patrimoine est ouvert au public. Il permet de consulter 30 000 dossiers sur les bases de données Mérimée et Palissy, 140 000 clichés, un fonds cartographique, une politique de publications forte de 50 titres. Autant de ressources qui font de l’inventaire un instrument de connaissance et une aide à la gestion du territoire. L’art et l’architecture, la ville et son aménagement : c’est tout un patrimoine vivant que la Région veut dynamiser.

Immeuble des années 1930 à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine).

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La Région soutient plusieurs grands festivals, comme Rock en Seine à Saint-Cloud (Hauts-de-Seine).

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Faciliter l’accès des jeunes à la culture

Ciné, concert, expo… ou les trois ? Avec Tick’Art, pour quinze euros seulement, le conseil régional met des milliers d’événements dans 700 salles en Île-de-France à la portée de tous les lycéens et apprentis. Une façon de réaffirmer que la citoyenneté passe par l’accès à la culture. Tick’Art offre six tickets : « scènes », « festivals », « livre », « cinéma » et « expos/patrimoine », plus un ticket invité.

dEs LOIsIRs ET dEs sPORTs PAR MILLIERsEn Île-de-France, les invitations à la découverte, au plaisir, à la détente et à la pratique sportive sont innombrables. La Région vise à rendre l’offre de loisirs et de sports francilienne accessible au plus grand nombre.

Avec les bases de plein air et de loisirs (BPAL), le conseil régional offre aux

Franciliens des escapades nauti-ques « à domicile ». Des plans d’eau avec baignades existent sur la plu-part des onze bases réparties entre cinq départements de l’Île-de-France. La Corniche des Forts, quant à elle, sera réservée aux ac-

tivités terrestres. Ce site très « dé-veloppement durable » s’étend sur 64 hectares à cheval sur les com-munes de Romainville, Les Lilas, Pantin et Noisy-le-Sec, en Seine-Saint-Denis. Cependant, depuis les années 1960, toutes les bases ont diversifié leur palette : ferme péda-gogique ou ruches-écoles, VTT ou équitation, golf ou course d’orien-tation… sont accessibles en toutes saisons. Elles ont par ailleurs dé-veloppé une capacité d’héberge-ment, de salles de réunion et de restauration qui vient enrichir l’of-fre touristique des territoires. Pré-cieux patrimoine naturel régional, les BPAL sont des outils au service de la mixité sociale et de la réduc-tion des inégalités. Elles sont gérées

en partenariat avec les collectivités territoriales.é Le nombre de visites sur les BPAL est estimé à 10 millions par an en moyenne.é La Région a consacré 22 millions d’euros en 2008 à l’aménagement et à l’équipement des BPAL.

X La Région cherche à mettre la pratique des sports à la portée de tous les Franciliens, partout en Île-de-France. Elle apporte une aide financière à la mise à niveau du réseau d’équipements sportifs francilien : construction et réno-vation de grands équipements, comme la base nautique de la BPAL de Vaires-Torcy (77), de salles et terrains des lycées, de piscines…

La Région propose aux jeunes Franciliens qui ne partent pas en vacances la possibilité de pratiquer des activités sportives durant les vacances d’hiver et les vacances d’été sur la base régionale de plein air et de loisirs de Vaires-Torcy. Elle contribue également au dévelop-pement de projets d’animation sportive dans les quartiers priori-taires de la politique de la ville. é En 2008, les villages sportifs d’hiver et d’été ont accueilli 9 646 jeunes Franciliens.

X Par ailleurs, la Région accom-pagne le mouvement sportif : achat de matériels pour le sport handicapé ; signature de conven-tions de partenariat avec des ligues et des comités sportifs régionaux ; conventionnement de clubs émer-gents évoluant au niveau national ou international ; financement des chèques tranSport pour faciliter les déplacements des jeunes Fran-ciliens licenciés lors des compéti-tions régionales…é Plus de 9 000 clubs sportifs ont bénéficié du chèque tranSport entre 2004 et 2007.

La Région a consacréplus de 50 millionsd’euros, toutes actions confondues, au développement du sport en 2008.

∫Les Tickets loisirs, des laissez-passer pas chers

Prenez le bon ticket ! Le conseil régional distribue quelque 80 000 Tickets loisirs aux jeunes Franciliens chaque année. Pour sept euros seulement, ces laissez-passer donnent accès aux onze (et bientôt douze) bases de loisirs franciliennes.

BASES DE LOISIRS DE LA RÉgION ÎLE-DE-FRANCE

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Ligue féminine de basket au stade Pierre-de-Coubertin (Paris, 16e).

Base de plein air et de loisirs de Créteil (Val-de-Marne).

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développer la démocratie participative compte au nombre des grandes am-

bitions régionales. Les Francilien-nes et Franciliens sont invités à des comptes rendus de mandat par le président du conseil régio-nal et son équipe. Une « confé-rence de citoyens », large concer-tation citoyenne, a été lancée à l’occasion de la révision du Sché-ma directeur de la région Île-de-France (Sdrif). Le journal Île-de-France, créé en octobre 2005 et diffusé tous les deux mois dans les foyers et consultable sur le site de la Région (www.iledefrance.fr), informe les Franciliens sur le conseil régional et son action.é Près de 53 000 réponses au questionnaire sur le Sdrif ont été reçues par la Région.é La Région consacre chaque année 4 millions d’euros à la dé-mocratie de participation.Trois grandes instances consulta-tives ont été créées :

Vers une démocratie de participation

La citoyenneté

Les Franciliennes et Franciliens, comme tous les citoyens, veulent être davantage associés aux décisions qui les concernent. Le conseil régional multiplie les initiatives destinées à jeter les bases d’une démocratie réellement participative en Île-de-France.

X Le Conseil régional des jeu-nes. Le premier CRJ francilien (2005-2007) a conçu, avant les élections présidentielles et légis-latives, une vaste campagne d’af-fichage d’incitation à voter : « En 2007, sors tes papiers. » En dé-cembre 2007, un nouveau Conseil régional des jeunes (CRJ) a été installé, après une campagne d’appel à candidatures.é Le CRJ compte 140 membres lycéens, étudiants ou apprentis ou demandeurs d’emploi tirés au sort pour deux ans.

X Le Conseil régional consultatif des citoyens handicapés. La créa-tion du CRCCH francilien est une grande première en France à l’échelon régional. Elle a été déci-dée en 2005. Le CRCCH peut être consulté par le président du conseil régional sur toute question concernant ses missions. Le man-dat de ses membres court jusqu’en mars 2010.

é Plus de 7 000 électrices et élec-teurs et près de 1 900 candidates et candidats sont concernés par l’élection du CRCCH.

X Le Conseil de l’égalité. Créé en 2007, le Conseil de l’égalité se compose de personnalités recon-nues pour leur travail et leur action dans le domaine de la lutte contre les discriminations. Sa mission : éclairer le conseil régional sur les divers sujets et problématiques liés à la lutte contre les discrimi-nations et en faveur de l’égalité réelle.é Le Conseil de l’égalité compte une trentaine de personnes nom-mées à titre personnel pour deux ans. En outre, la Région soutient les associations qui promeuvent des démarches participatives au tra-vers de « projets citoyens ». 200 projets ont été retenus depuis 2005.

Principaux organismes associés à l’action de la Région : santé, formation, emploi, culture…

Séance du Conseil régional des jeunes (CRJ).

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Conseil régional d’Île-de-FranceUnité communication, Service éditions35, boulevard des Invalides - 75007 ParisTél. : 01 53 85 53 85 - www.iledefrance.fr

Action régionale pour la création artistique et sa diffusion en Île-de-France (Arcadi)51, rue du Faubourg- Saint-Denis75468 Paris Cedex 10Tél. : 01 55 79 00 00Fax : 01 55 79 97 79www.arcadi.fr

Agencedes espaces vertsde la RégionÎle-de-France (AEV)99, rue de l’Abbé-Groult75015 ParisTél. : 01 72 69 51 00Fax : 01 45 33 02 85www.aev-iledefrance.fr

Agence régionalede développement (ARD)3, rue des Saussaies75008 ParisTél. : 01 58 18 69 00Fax : 01 58 18 38 87ou 01 58 18 69 75www.paris-region.com

Agence régionalepour l’environnementet les nouvellesénergies (Arene)94 bis, avenue de Suffren75015 ParisTél. : 01 53 85 61 75Fax : 01 40 65 90 41www.areneidf.org

Agence régionale pour la nature et la biodiversité en Île-de-France (Natureparif)84, rue de Grenelle75007 ParisTél : 01 75 77 79 00Fax : 01 75 77 79 01www.natureparif.fr

Agence régionaledes technologiesde l’information et de l’Internet (Artesi)55, rue Brillat-Savarin75013 ParisTél. : 01 53 85 92 20Fax : 01 42 73 39 95www.artesi-idf.com

Association régionale d’information et d’action musicale en Île-de-France (Ariam Île-de-France)9, rue La Bruyère75009 ParisTél. : 01 42 85 45 28Fax : 01 48 74 46 59www.ariam-idf.com

Centre d’animation, de ressources et d’information sur les formations (Carif)16, avenue Jean-Moulin75014 ParisTél. : 01 56 53 32 32Fax : 01 56 53 32 33www.carif-idf.org

Centre de ressources régional de l’économie sociale et solidaire en Île-de-France (l’Atelier)8-10, impasse Boutron75010 ParisTél. : 01 40 38 40 38Fax : 01 40 38 03 73www.atelier-idf.org

Centre de valorisation et d’innovation agricole et alimentaire de Paris Île-de-France (Cervia)43, boulevard Haussmann 75009 ParisTél. : 01 55 34 37 00 Fax : 01 40 13 94 97 www.cervia.fr

Centre régionald’informationet de préventiondu sida (Crips)Tour Maine-Montparnasse33, avenue du Maine75755 Paris Cedex 15Tél. : 01 56 80 33 33Fax : 01 56 80 33 00www.cybercrips.net

Chœur régionalVittoria4, rue de la Michodière75002 ParisTél. : 01 42 65 08 02Fax : 01 42 65 05 96www.vittoria.asso.fr

Comité régionalpour l’informationéconomique et socialed’Île-de-France (Cries)29, rue Barbet-de-Jouy75007 ParisTél. : 01 53 85 66 06Fax : 01 53 85 65 99

Comité régionaldu tourisme (CRT)11, rue du Faubourg-Poissonnière75009 ParisTél. : 01 73 00 77 00Fax : 01 73 00 77 10www.pidf.com

Commission du film d’Île-de-France30, rue Saint-Augustin75008 ParisTél. : 01 56 88 12 88Fax : 01 56 88 12 19www.iledefrance-film.com

Espace du tourismed’Île-de-France auCarrousel du Louvre99, rue de Rivoli75001 ParisTél. : 01 44 50 19 98Fax : 01 42 96 12 59www.pidf.com

Espace du tourismed’Île-de-France Disneyland Paris77705 Marne-la-ValléeCedex 4Tél. : 01 60 43 33 33Fax : 01 60 43 74 95www.pidf.com

Festivald’Île-de-France51, rue Sainte-Anne75002 ParisTél. : 01 58 71 01 10Fax : 01 58 71 01 11www.festival-ile-de-france.com

Fonds régional d’art contemporain (Frac)33, rue des Alouettes75019 ParisTél. : 01 53 19 88 10Fax : 01 53 19 88 19www.fracidf-leplateau.com

Institutd’aménagementet d’urbanismeÎle-de-France (IAU)15, rue Falguière75015 ParisTél. : 01 77 49 77 49Fax : 01 77 49 76 02www.iau-idf.fr

Observatoire régional du livre (MOTif)6, villa Marcel-Lods, Passage de l’Atlas75019 ParisTél. : 01 53 38 60 [email protected]

Observatoirerégionalde la santé (ORS)21-23, rue Miollis75015 ParisTél. : 01 44 42 64 70Fax : 01 44 42 64 71www.ors-idf.org

Orchestre nationald’Île-de-France (Onif)19, rue des Écoles94140 AlfortvilleTél. : 01 41 79 03 40Fax : 01 41 79 03 50www.orchestre-ile.com

Syndicat des Transportsd’Île-de-France (Stif)9-11, avenue de Villars75007 ParisTél. : 01 47 53 28 00Fax : 01 47 05 11 05www.stif-idf.fr

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Conseil régional d’Île-de-France

Unité Communication35, boulevard des Invalides - 75007 ParisTél. : 01 53 85 53 85 / www.iledefrance.fr

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Ce document a été réalisé sur du papier 100 % PEFC issu de forêts gérées durablement.

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