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Atelier “La participation des habitants dans les projets d’aménagement durable” 24 février 2017 Compte-rendu www.teddif.org Un public nombreux et diversifié 115 personnes ont répondu à l’invitation des partenaires du teddif et se sont réunies le 24 février 2017 à la DRIEA, constituant ainsi un public nombreux, mais aussi d’origine diversifiée puisqu’étaient présents tout aussi bien des représentants de collectivités (surtout des techniciens mais également quelques élus), que des représentants d’associations et de très nombreux acteurs accompagnant les collectivités dans leurs projets (consultants, services de l’État, CAUE, PNR, Cerema notamment). La participation, un thème prioritaire Pour Isabelle Derville, directrice adjointe de la DRIEA, qui accueillait l’Atelier teddif, la période de transition, dans laquelle nous nous situons, nécessite d’avoir une approche intégrée et, dans ce cadre, la participation des habitants est fondamentale pour que les projets s’inscrivent dans la durabilité. La participation occupe une place importante dans de nombreux dossiers traités par la DRIEA comme notamment : La DRIEA va d’ailleurs publier prochainement un Guide des bonnes pratiques qui rassemble un certain nombre de ces initiatives. Pour mener à bien les démarches de participation, il convient de s’appuyer sur des outils, mais surtout de porter et partager des pratiques et des valeurs (associer toutes les parties prenantes, fédérer, co-construire). C’est l’objectif de cet atelier qui va permettre de partager un certains nombre d’initiatives qui témoignent d’une dynamique vertueuse sur les territoires franciliens. la gestion des labels écoquartiers (36 lauréats depuis 4 ans en Île-de-France, intégrant un certain nombre d’engagements dont la participation des habitants fait partie) ; l’appel à projet ÉcoCités axé sur l’innovation dans les territoires, dont 13 sont franciliens ; le suivi des projets “Inventons la métropole du Grand Paris” avec 59 sites innovants.

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Atelier “La participation des habitants dans les projets d’aménagement durable”

24 février 2017

Compte-rendu

www.teddif.org

Un public nombreux et diversifié

115 personnes ont répondu à l’invitation des partenaires du teddif et se sont réunies le 24 février 2017 à la DRIEA, constituant ainsi un public nombreux, mais aussi d’origine diversifiée puisqu’étaient présents tout aussi bien des représentants de collectivités (surtout des techniciens mais également quelques élus), que des représentants d’associations et de très nombreux acteurs accompagnant les collectivités dans leurs projets (consultants, services de l’État, CAUE, PNR, Cerema notamment).

La participation, un thème prioritaire

Pour Isabelle Derville, directrice adjointe de la DRIEA, qui accueillait l’Atelier teddif, la période de transition, dans laquelle nous nous situons, nécessite d’avoir une approche intégrée et, dans ce cadre, la participation des habitants est fondamentale pour que les projets s’inscrivent dans la durabilité.

La participation occupe une place importante dans de nombreux dossiers traités par la DRIEA comme notamment :

La DRIEA va d’ailleurs publier prochainement un Guide des bonnes pratiques qui rassemble un certain nombre de ces initiatives.

Pour mener à bien les démarches de participation, il convient de s’appuyer sur des outils, mais surtout de porter et partager des pratiques et des valeurs (associer toutes les parties prenantes, fédérer, co-construire). C’est l’objectif de cet atelier qui va permettre de partager un certains nombre d’initiatives qui témoignent d’une dynamique vertueuse sur les territoires franciliens.

la gestion des labels écoquartiers (36 lauréats depuis 4 ans en Île-de-France, intégrant un certain nombre d’engagements dont la participation des habitants fait partie) ;l’appel à projet ÉcoCités axé sur l’innovation dans les territoires, dont 13 sont franciliens ;le suivi des projets “Inventons la métropole du Grand Paris” avec 59 sites innovants.

www.teddif.org

La participation citoyenne dans les projets des collectivités : état des lieux et éléments de cadrage

Luc Picot, directeur du think tank Décider Ensemble qui promeut la culture de la participation, a proposé un point rapide sur les outils législatifs existants. L’accent est mis sur le fait que la participation est un concept extrêmement large avec différents gradients tels que l’information, la consultation, la concertation, la co-construction et la co-décision.

La participation renvoie à toute une série de législations qui portent sur le projet ou sur sa dimension territoriale et qui, si elle est complète, fixe des objectifs clairs mais pas les résultats à atteindre qui sont laissés à la discrétion des collectivités.

L’actualité récente de la participation

Nathalie Poulet, du service développement durable des territoires et entreprises à la DRIEE, a ensuite présenté l’ordonnance d’août 2016 (en vigueur dès le 1er janvier 2017) et la charte de la participation publiée en octobre 2016 – qui fait de la participation un engagement volontaire et moral, et établit la nécessité d’un retour d’expérience –, qui s’inscrivent toutes deux dans le cadre de la simplification et de la modernisation du droit de l’environnement (ex. démarche dématérialisée).

Des réunions publiques seront organisées d’ici l’été 2017 pour expliciter davantage la teneur des réformes et des porteurs de projet pourront être accompagnés par la DRIEE sur des démarches innovantes.

À noter que si la législation a établi des objectifs clairs à poursuivre, les moyens et le gradient de cette concertation font l’objet de démarches volontaires des territoires.

L’accent est mis sur deux points : la relation de confiance à instaurer avec les acteurs et le fait que concertation est un dispositif global qui intégrera ses propres objectifs, son rapport à la décision, un rendu compte vis-à-vis du citoyen.

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La participation citoyenne dans les projets d’aménagement durable

LA PARTICIPATION CITOYENNERÉUSSIR LA PLANIFICATION ET L’AMÉNAGEMENT DURABLES

LES CAHIERS MÉTHODOLOGIQUESDE L’AEU2

Le guide La participation citoyenne, Réussir la planification et l’aménagement durables présenté par Amandine Crambes de l’ADEME illustre les différents types de concertation existants à partir d’un grand nombre d’expériences (voir le diaporama), montre la diversité des situations rencontrées et des gradients de la concertation qui peuvent aller jusqu’à l’autogestion, comme celle des acteurs impliqués (citoyens, usagers, associations, etc.).

L’ADEME insiste sur l’animation du projet qui en permet un suivi dans le temps et une mise en valeur.

La participation citoyenne dans l’aménagement durable : illustrations à partir de pratiques franciliennes

Les intiatives ont été présentées sous forme de tables rondes en deux sessions. Les 13 séquences de travail ont donné lieu à la production de synthèses présentant les éléments clés de chaque pratique.

Crédits photos : Eric Coquelin

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Liste des pratiques franciliennes présentées

Fiche n°1 : Reconquête du site Les Papeteries de la Seine

Fiche n°2 : Projet participatif d’éco-quartier à Villiers-le-Bel

Fiche n°3 : Redynamisation concertée du centre bourg de Fontenay-les-Briis

Fiche n°4 : Accompagnement culturel et artistique Trans305 à Ivry-sur-Seine

Fiche n°5 : Chantiers participatifs de la Petite Ceinture

Fiche n°6 : Projet européen Bambini à Suresnes

Fiche n°7 : Projet participatif d’éco-quartier à Brétigny-sur-Orge

Fiche n°8 : Démarche BIMBY et participation dans le PNR de la Haute Vallée de Chevreuse

Fiche n°9 : Architecture participative à Bagneux avec la démarche R-urban

Fiche n°10 : Culture et aménagement dans le quartier de la Courneuve

En cours : Design Thinking au Val Fourré

En cours : Projet d’aménagement d’un éco-coeur de bourg à Saint-Yon

En cours : Projet participatif d’infrastructure pour le port d’Achères

Crédits photos : Eric Coquelin

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Quelles leçons tirer de ces expériences et quelles perspectives ?

Anne Vial du Cerema a ensuite présenté les enseignements des 39 écoquartiers Labellisés entre 2013 et 2015.

Les projets labellisés, tendent vers la co-conception, mais on en est aux prémisses ; ceci s’explique notamment par le fait que ce sont des quartiers conçus il y a déjà un certain nombre d’années alors que les pratiques évoluent beaucoup en la matière, qu’il n’est possible de le faire que dans des espaces bien définis, de petite taille, car difficile de réaliser une co-conception/construction sur l’ensemble du projet. Les types de concertation varient en fonction des projets, leur contexte avec une difficulté réelle pour certains d’entre eux à associer des habitants s’ils ne sont pas là (requalification de friches) ou encore à concerter sur des projets de grande échelle.

Un zoom sur deux projets a été réalisé : la Duchère à Lyon et en Bourgogne à Longvic pour les Rives du Bief.

S’il n’existe pas de règles dans les pratiques observées, les pratiques évoluent mais beaucoup reste encore à faire.

À partir des expériences partagées en atelier, on peut retirer quelques points conclusifs :

La participation doit donc faire partie de la stratégie du projet dès le départ.

5 familles d’éléments de succès s’esquissent :

- la volonté locale, avant tout politique, permettant la mise en place de moyens humains, de moyens financiers ;- la culture de la participation locale (posture d’écoute, de bienveillance, le travail en transversalité) qui peut commencer par de l’expérimentation- la connaissance des publics - l’intégration de la démarche dans la durée- se donner les moyens et adopter des démarches professionnelles, notamment par une assistance à maîtrise d’ouvrage

Concernant les bénéfices relevés, on note :

- la remise en question des pratiques administratives (remettre l’humain au cœur du projet, approche partenariale, montage économique)- la prise en compte de l’habitant comme expertune adaptation, résilience de la concertation au travers de ses outils, son organisation- la délégation de responsabilité - la concertation replace le volet social, le vivre ensemble, au cœur du projet

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Concernant les besoins des collectivités

À la question ‘‘quel outil choisir ?’’ que peuvent être amenées à se poser les collectivités, Sophie Dedieu, chef de projet à l’ARENE Île-de-France, a répondu en présentant les résultats de travaux d’ateliers sur l’intelligence collective que l’agence a menés et un kit d’outils mobilisables (sous formes de fiches publiées). Elle précise qu’il convient avant tout de s’interroger sur l’objectif participatif que l’on souhaite mettre en œuvre.

Une participante est venue interroger la place de la contre-expertise dans la concertation. Pour Décider Ensemble, l’expertise est alternative et on ne peut pas parler de ‘’contre-expertise’’. La participation de tous les acteurs à l’élaboration du cahier des charges permet d’éviter la ‘‘contre-expertise’’.

Une représentante d’association a alors insisté sur l’importance de la pédagogie de la concertation et de la sensibilisation sur les enjeux du vivre ensemble. D’autres ont par ailleurs soulevé l’importance de partager les informations aux habitants en dehors des temps de concertation et suggèrent de réfléchir à la mise en place de structures permanentes participatives au sein de la collectivité pour former et informer les habitants. En politique de la ville, les conseils citoyens existent et répondent à cet enjeu.

Conclusion

Il commence à y avoir une culture métier de la participation, car elle est au cœur de l’action publique. Des mots clés ressortent : disposer d’une stratégie de la participation au cœur de la stratégie de projet en le rendant évolutif, perfectible. Il faudra pouvoir disposer d’une ingénierie de la participation qui implique de former les acteurs, d’avoir des temps d’échanges, de promouvoir les expériences (exemple des trophées de la participation organisées par Décider Ensemble). Pour reprendre les termes utilisés par Luc Picot, directeur de Décider Ensemble, ‘‘on ne peut pas faire de la participation sans être formé et le principal est de ne pas casser la confiance’’.

Nombre d’initiatives émergent pour capitaliser sur les pratiques mises en œuvre sur les territoires. On peut citer le groupement de scientifiques à travers « le dicopart », le regroupement de consultants au sein de Debalab (qui travaillent par exemple sur les cahiers de charges) et en Île de France de nombreux acteurs peuvent être mobilisés en appui des démarches (le Cerema, l’ARENA, la DRIEE, la DRIEA, la Région...).

En complément de ce compte-rendu, voir les supports de présentation : www.teddif.org/spip.php?article429

Une telle démarche territoriale nécessite du temps, de la persévérance et de la volonté… l’installation d’une « culture » de l’intelligence collective aussi ! Il est donc souhaitable d’instaurer aussi une véritable démarche participative qui s’appuie sur des outils divers et variés.

Ces outils permettent tout d’abord d’enrichir une démarche territoriale de savoirs, de savoir-faire, d’expertises d’acteurs divers et variés. Ils sont donc tout à fait appropriés en phase de construction de diagnostic et de plans d’actions. Nous y retrouvons, par exemple, les outils suivants : world café, design d’action publique, méthode du jeu de cartes, boule de neige ou encore le mur d’expression…

Ils peuvent également contribuer à se projeter, à se positionner et à prioriser les grands enjeux et objectifs stratégiques. Ils sont donc

particulièrement recommandés en phase d’élaboration d’une stratégie territoriale innovante et partagée. Nous pouvons citer la carte conceptuelle, le nuage de mot ou les scénarios contrastés…

Ils peuvent en outre être utiles pour favoriser le changement de comportement par un travail allant de la prise de conscience à l’action, avec par exemple le théâtre forum, la carte d’empathie, les jeux de plateaux ou encore le débat mouvant…

Enfin, ils sont indiqués pour mener un travail de suivi/évaluation pour rendre compte des avancées des démarches, des réalisations et résultats obtenus. Ils servent donc à ajuster et à orienter les choix et moyens d’actions, parmi eux, par exemple, le jeu des enveloppes, la banque de questions ou encore l’exploration territoriale…

LES OUTILS PARTICIPATIFS DANS LE CADRE D'UN PLAN CLIMAT

Assurer un temps de préparation suffisant et transparent : ne pas négliger le temps de compréhension, de mobilisation et de choix de l’outil approprié mais aussi le temps de partage et de définition de la problématique choisie et des objectifs participatifs.

L’espace, le lieu et l’aménagement et même la décoration participent pleinement à la réussite des travaux.

Informer sur les principes d’écoute et d’expression : exercices bienveillants, chaque parole est respectable, chaque posture et apport sont utiles aux travaux… et rassurer sur la supposée « prise de risque » de chacun dans le processus global.

Prendre le temps de la rencontre, de l’appréciation des ressentis de chacun, de l’écoute active, soigner l’ouverture et la clôture des travaux en s’assurant que chacun reparte avec quelque chose.

Le jour J, créer du lien, être clair et transparent, accompagner sans diriger. Ne pas avoir peur du conflit, même si l’intelligence collective ne peut à elle seule régler des conflits profonds (dans ce cas travailler en amont sur la création du lien, comprendre et régler la cause avant d’initier une démarche participative).

Par la suite, montrer rapidement les résultats et s’en servir concrètement.

POUR UNE ANIMATION RÉUSSIE

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design graphique : Yashu / mise en page : Célia Guillemot, ARENE / crédits photographiques : ARENE Île-de-France, Aqui'Brie

décembre 2016

LES OUTILS PARTICIPATIFSL'INTELLIGENCE COLLECTIVE

POUR UNE STRATÉGIE

TERRITORIALE INNOVANTE

L'INTELLIGENCE COLLECTIVED'UNE VISION INDIVIDUELLE À UNE VISION PARTAGÉE...

L’intelligence collective c’est d’abord l’intelligence du collectif qui dépasse la simple somme d’apports individuels. Cela correspond à une organisation du travail dont le but est commun, les contributions uniques sont combinées et transformées au fil des échanges pour aboutir à une nouvelle vision.

L’intelligence collective est particulièrement efficace pour la résolution de problématiques complexes. Elle propose des méthodes d’échange et de travail réellement

collaboratives et transversales. Elle permet de produire en un temps limité, elle facilite l’appropriation et l’adhésion aux idées et décisions qui ont émergé et elle requalifie positivement la relation à l’autre et au collectif.

Cette production de groupe permet à chacun d’être acteur (chacun s’exprime, fertilise et contribue au but commun), créatif (chacun rebondit et va plus loin dans sa réflexion au contact de l’autre) et bienveillant (avec soi-même et avec les autres).

L'ARENE Île-de-France :UN ACCOMPAGNEMENT CONCRET

L'ARENE Île-de-France accompagne les collectivités franciliennes dans l’élaboration des démarches Plan climat air énergie territorial. Ces démarches comportent différentes phases pour aboutir à l’écriture du premier plan d’actions. Chacune de ces phases renvoie aux principes de sensibilisation, mobilisation et concertation des acteurs du territoire.

L'ARENE propose un appui à la fois méthodologique et opérationnel,

ponctuel ou sur la durée. Cet accompagnement peut être individuel ou collectif selon les besoins. Des formations actions sont régulièrement organisées autour de thématiques diverses ; la programmation est annoncée sur notre site web.

L'aide à l'utilisation des outils d'intelligence collective fait partie intégrante de cet accompagnement.

zoom sur l'assemblÉE de lancement du forum du champignyContexteGestion pluri-acteurs pour préserver la nappe du Champigny, patrimoine et capital naturel commun fragile. La finalité est de concilier des enjeux de préservation et de développement socio-économiques sur le territoire.

Objectifs stratégiquesDévelopper une compréhension partagée des problématiques et proposer des réponses collectives à court, moyen et long termes.

Objectifs opérationnelsMobiliser et impliquer les parties prenantes de la nappe, participer aux différents travaux du Forum du Champigny, et s’investir dans sa gouvernance.

Outils participatifs● Quiz introductif● Pour mettre en discussion le projet

de Charte du Forum : écriture collaborative avec l’outil "Framapad"

● Pour identifier les sujets des groupes de travail : post-it - carte heuristique (exploitation en direct), fiche de contribution individuelle.

● Fiche bilan de la matinée

Pour plus d’informations… Retrouvez sur le site de l'ARENE :

● le cycle et ses ateliers● les programmes et les comptes rendus de chaque atelier● les supports et les restitutions des travaux proposés● les fiches outils● les fiches de retours d'expériences● les liens utiles

Les intervenants soulignent tous la nécessité d’organiser les canaux de l’information, ce qui implique de clarifier également les publics que l’on souhaite toucher et qui ont parfois des intérêts antagonistes. Une des premières conditions de réussite est certes politique, mais on ne peut pas rester sur ce constat ... Il faut faire évoluer parallèlement l’ensemble des acteurs de l’écosystème. Et d’une manière plus globale, l’important est d’apprendre aux gens à bien se parler entre eux (la base est la communication non violente mais celle-ci n’est même pas enseignée aux enfants ...).

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Les participants ont été très largement satisfaits par l’atelier et ont salué la qualité des retours d’expériences et des échanges. Le format a été très apprécié car il a permis la découverte d’une diversité d’initiatives et un dialogue direct avec les porteurs de projets. Ces présentations sont une source d’inspiration et de motivation pour les participants à travers la présentation d’exemples concrets avec leurs difficultés et leurs facteurs de réussite. À noter cependant que la diversité des initiatives a été une source de frustration pour certains participants qui auraient souhaité pouvoir assister à plus de présentations. Par ailleurs, si la richesse des échanges a été soulignée par la plupart des participants, une certaine cristallisation des positions au détriment d’un dialogue constructif a parfois été regrettée.

Les participants ont apprécié l’identification de ressources documentaires et d’acteurs référents sur la thématique de la participation. Également, l’apport d’outils et de méthodes, notamment en ce qui concerne la diversité des démarches de participation que ce soit au niveau de leur portage ou de leur gradient, est un élément positif mis en avant par les participants, même si certains auraient souhaité aller davantage dans le concret et la mise en œuvre des outils. Cet atelier a permis de contribuer à l’amélioration des connaissances des méthodes de la participation, mais les participants sont toujours demandeurs de formations pour apprendre à mettre en œuvre les outils et méthodes et pour développer de véritables compétences professionnelles de la participation.

Ainsi, la participation est pour les participants un sujet qui reste à approfondir, à travers des formations et de nouvelles rencontres teddif. La question de la mobilisation des élus est particulièrement prégnante, ainsi que la participation du point de vue des habitants.

Retour des participants sur l’atelier

Contact réseau teddif

Isabelle [email protected]él. 01 34 82 12 44

Églantine [email protected]él. 01 34 82 12 26