association pour le développement de l’éducation en … fre_5.pdf · gestion et mobilisation...

12
Développement de l’éducation en Afrique LETTRE D’INFORMATION DE LA DAE VOLUME 8, NUMERO 1 JANVIER-MARS 1996 Association pour le Développement de l’éducation en Afrique D AE Promouvoir le partage d’expériences réussies en Afrique dans le domaine de l’éducation - Promouvoir le partage d’expériences réussies . . . . . . 1 Dossier: Livres et matériels éducatifs - Le groupe de travail de la DAE sur les livres . . . . . 3 - Les critères de réussite des partenariats Sud-Nord dans le domaine de d’édition . . . . . . . . 4 - Les enjeux de l’industrie de l’édition dans les pays en développement . . . . . . . . . . . . 6 - Aspects économiques de la publication de matériels éducatifs en Afrique . . . . . . . . 7 Autres articles: - Pour quelle école de base en Afrique? – Colloque de la Cité des sciences et de l’industrie (27-28 novembre 1995) . . . . . . 8 Groupes de travail - Le GTPE (section francophone) démarre le deuxième volet du programme Gestion et mobilisation des personnels enseignants : . . . .9 - Le GTES s’interroge sur ses priorités et activités futures . . 10 - Le comité directeur du GTFE se réunit à Dakar (16-18 novembre 1996) . . . . . . . . . . .11 Calendrier . . . . . . . . . . . . . . . 12 Dans ce numéro... Dans ce numéro... A l’instigation des ministres africains, la DAE a entrepris de publier une série de documents relatant des expériences réussies en Afrique dans le domaine de l’éducation. A travers ces publications, les ministres racontent comment ils sont parvenus à résoudre un problème précis rencontré dans le secteur de l’éducation. La diffusion de ces documents fait partie des efforts déployés par la DAE pour encourager le partage de solutions créatives élaborées en Afrique et le transfert d’expertise africaine. Ces échanges intra-africains jouent un rôle important dans le renforcement des capacités en Afrique. Le premier document de la série «Expériences réussies» est publié. Il traite du redéploiement des enseignants en Guinée. Deux autres documents, l’un sur la coordination de l’aide au Ghana, l’autre sur la réinsertion des enfants soldats en Ouganda, sont à l’étude. La DAE souhaite démarrer d’autres études en 1996, et est actuellement à la recherche de nouveaux thèmes. Après avoir commenté sur les réalisations de la DAE au cours de ses huit années d’existence, M. Ingemar Gustafsson, président de la DAE, a déclaré dans son allocution d’ouverture prononcée à Tours : «J’ai la forte impression que l’image de l’Afrique qui est en train d’émerger est celle d’une Afrique qui n’est pas que problèmes et crises. Nous commençons à percevoir de nombreuses réponses créatives dans le domaine de l’éducation». Selon M. Gustafsson, le continent africain serait une source exploitable d’expériences éducatives positives dont peuvent tirer profit de nombreux pays africains. A l’occasion de la réunion du Bureau des ministres africains de l’éducation tenue à Maurice, en septembre 1994, les ministres avaient proposé la rédaction d’une série de documents décrivant des expériences réussies. Ces documents permettraient aux ministres africains d’attirer l’attention de leur pairs sur des solutions et des approches novatrices dont pourraient s’inspirer d’autres pays confrontés aux mêmes problèmes. Cette proposition fut approuvée par le Forum des ministres africains à Genève, en octobre 1994, et par la suite, le programme de la DAE fut élargi pour inclure la publication de documents relatant des expériences africaines réussies. Raison d’être des expériences réussies Les «expériences réussies» sont des récits qui racontent comment un pays a entrepris de résoudre un problème précis dans le domaine de l’éducation. Ces documents sont destinés à être lus par les ministres de l’Education africains et les hauts fonctionnaires de ces ministères. «L’image de l’Afrique qui est en train d’émerger est celle d’une Afrique qui n’est pas que problèmes et crises. Nous commençons à percevoir de nombreuses réponses créatives dans le domaine de l’éducation en Afrique.»

Upload: lytruc

Post on 15-Sep-2018

214 views

Category:

Documents


0 download

TRANSCRIPT

Page 1: Association pour le Développement de l’éducation en … fre_5.pdf · Gestion et mobilisation des ... pré-universitaire et de la Formation ... particulièrement les aspects financiers

Développement de l’éducation en Afrique

LETTRE D’INFORMATION DE LA DAE VOLUME 8, NUMERO 1 JANVIER-MARS 1996

Association pour le

Développement de l’éducation en AfriqueDAE

Promouvoir le partaged’expériences réussies en Afrique

dans le domaine de l’éducation- Promouvoir le partaged’expériences réussies . . . . . . 1

Dossier:Livres et matériels éducatifs

- Le groupe de travailde la DAE sur les livres . . . . . 3

- Les critères de réussite despartenariats Sud-Nord dans ledomaine de d’édition . . . . . . . . 4

- Les enjeux de l’industrie del’édition dans les pays endéveloppement . . . . . . . . . . . . 6

- Aspects économiques de lapublication de matérielséducatifs en Afrique . . . . . . . . 7

Autres articles:

- Pour quelle école de base enAfrique? – Colloque de la Citédes sciences et de l’industrie(27-28 novembre 1995) . . . . . .8

Groupes de travail

- Le GTPE (sectionfrancophone) démarre ledeuxième volet du programmeGestion et mobilisation despersonnels enseignants : . . . .9

- Le GTES s’interroge sur sespriorités et activités futures . . 10

- Le comité directeur du GTFEse réunit à Dakar (16-18novembre 1996) . . . . . . . . . . .11

Calendrier . . . . . . . . . . . . . . . 12

Dans ce numéro...Dans ce numéro...

A l’instigation des ministres africains, la DAE a entrepris de publier une série dedocuments relatant des expériences réussies en Afrique dans le domaine de l’éducation.A travers ces publications, les ministres racontent comment ils sont parvenus àrésoudre un problème précis rencontré dans le secteur de l’éducation.

La diffusion de ces documents fait partie des efforts déployés par la DAE pourencourager le partage de solutions créatives élaborées en Afrique et le transfertd’expertise africaine. Ces échanges intra-africains jouent un rôle important dans lerenforcement des capacités en Afrique.

Le premier document de la série «Expériences réussies» est publié. Il traite duredéploiement des enseignants en Guinée. Deux autres documents, l’un sur lacoordination de l’aide au Ghana, l’autre sur la réinsertion des enfants soldats enOuganda, sont à l’étude. La DAE souhaite démarrer d’autres études en 1996, et estactuellement à la recherche de nouveaux thèmes.

Après avoir commenté sur les réalisations de la DAE au cours de ses huit annéesd’existence, M. Ingemar Gustafsson, président de la DAE, a déclaré dans son allocutiond’ouverture prononcée à Tours : «J’ai la forte impression que l’image de l’Afrique qui est entrain d’émerger est celle d’une Afrique qui n’est pas que problèmes et crises. Nouscommençons à percevoir de nombreuses réponses créatives dans le domaine de l’éducation».Selon M. Gustafsson, le continent africain serait une source exploitable d’expérienceséducatives positives dont peuvent tirer profit de nombreux pays africains.

A l’occasion de la réunion du Bureau desministres africains de l’éducation tenue àMaurice, en septembre 1994, les ministresavaient proposé la rédaction d’une série dedocuments décrivant des expériences réussies.Ces documents permettraient aux ministresafricains d’attirer l’attention de leur pairs sur dessolutions et des approches novatrices dontpourraient s’inspirer d’autres pays confrontésaux mêmes problèmes. Cette proposition futapprouvée par le Forum des ministres africains àGenève, en octobre 1994, et par la suite, leprogramme de la DAE fut élargi pour inclure lapublication de documents relatant desexpériences africaines réussies.

Raison d’être des expériences réussies

Les «expériences réussies» sont des récits qui racontent comment un pays a entrepris derésoudre un problème précis dans le domaine de l’éducation. Ces documents sont destinés àêtre lus par les ministres de l’Education africains et les hauts fonctionnaires de ces ministères.

«L’image de l’Afrique qui esten train d’émerger est celled’une Afrique qui n’est pasque problèmes et crises.Nous commençons àpercevoir de nombreusesréponses créatives dans ledomaine de l’éducation enAfrique.»

Page 2: Association pour le Développement de l’éducation en … fre_5.pdf · Gestion et mobilisation des ... pré-universitaire et de la Formation ... particulièrement les aspects financiers

2 Lettre d’information de la DAE

Ayant une finalité pratique, ce sont descomptes rendus pragmatiques,volontairement non théoriques.

Ces rapports ne se bornent pas àdécrire une solution technique apportéeà un problème technique. Il s’agit plutôtde mettre en lumière les éléments clésde réussite. En d’autres termes, il s’agitd’analyser les éléments qui ont permisde surmonter les contraintes de naturepolitique, sociale, technique,administrative ou autre. Les récitsrelatent au plus près ce qui s’est déroulédans les coulisses et analysent la«dynamique cachée» dont il n’est pasfait état d’ordinaire.

Afin qu’un point de vue africainsoit conservé, les rapports sont rédigéspar des auteurs africains qui ont étéétroitement impliqués dans ledéroulement des expériences relatées.

Nous présentons ci-dessous unrésumé des documents publiés ou encours de rédaction. Le premierdocument, Le redéploiement dupersonnel enseignant en Guinée, estdisponible en français et en anglais. Ledeuxième, sur la coordination de l’aideau Ghana, est en cours de rédaction.

Le redéploiement du personnelenseignant en Guinée

Le redéploiement du personnelenseignant en Guinée a été rédigé parAlamah Condé, Inspecteur généraladjoint au ministère de l’Enseignementpré-universitaire et de la Formationprofessionnelle de la Guinée. L’auteurdécrit la manière dont la Guinée aeffectué le redéploiement de son

personnel enseignant entre 1992 et1993 et insiste sur les aspects sociaux etpolitiques de ce remaniement. Lespoints traités sont les suivants : lesmotifs de la réforme, ses objectifs, lecontexte, les stratégies employées, lesfacteurs clés de réussite, lesenseignements tirés. Une des retombéespositives de l’opération deredéploiement en Guinée a été lerelèvement des taux de scolarisationdans les écoles urbaines et rurales sansaugmentation de coûts.

Coordination de l’aide au Ghana

Avant 1993, les projets financéspar les agences de financement étaientgérés par des unités de projet distinctesayant chacune leur bureau et leurpersonnel administratif. Ce mode degestion a eu plusieurs conséquencesnéfastes : la prolifération d’unités degestion, le sous-emploi du personneladministratif, et le faible renforcementdes capacités. La coopération entreagences de financement étaitnégligeable, les projets faisant souventdouble-emploi, alors que dans certainsdomaines l’aide était insuffisante ouinexistante.

Aujourd’hui, le Ghana nepossède qu’une seule unité de gestionde projets. Cela rend la coordination del’ensemble des projets du secteuréducatif plus aisée. Le Ghana aégalement mis sur pied un forumsectoriel auquel participent le ministèrede l’Education et tous les organismesintéressés. La création de ce forum acontribué à une plus grande coopérationentre agences de financement. Le

forum permet aussi de fournir desrenseignements utiles sur chacun despartenaires, comme par exemple sur leurdomaine de compétence.

Le document s’attachera à décrirecomment le Ghana est parvenu àcoordonner l’action des agences definancement en faisant ressortir lesfacteurs clés de réussite.

Des suggestions de thèmebienvenus

Lors de la dernière réunion duBureau des Ministres tenue à Accra (8 et9 février 1996), les ministres ontréaffirmé leur intérêt pour les«Expériences réussies» et ont exprimé lesouhait que d’autres documents soientproduits.

La DAE souhaite que soientportés à son attention des expériencesréussies, ou des sujets de préoccupationprécis.

Les thèmes suggérés serontétudiés en fonction des critères suivants :- Un sujet précis- Une expérience unique- Une expérience dont d’autres paysafricains pourront tirer parti.

Prière d’adresser vos suggestions auSecrétariat de la DAE

IIPE, 7-9 rue Eugène-Delacroix,75116 Paris

Tél : (33) (1) 45 03 37 96Fax : (33) (1) 45 03 39 65

E-mail sur internet:[email protected]

[email protected]

«Expériences réussies» parrainées par la DAE ( mars 1996)

Titres Situation Date de publication prévue

Le redéploiement du personnel Document publié Disponible en françaisenseignant en Guinée et en anglais

Coordination de agences Etude en cours Juin 1996financement au Ghana

La réinsertion d’enfants soldats Termes de référence Fin 1996en Ouganda en préparation

Page 3: Association pour le Développement de l’éducation en … fre_5.pdf · Gestion et mobilisation des ... pré-universitaire et de la Formation ... particulièrement les aspects financiers

Le groupe de travail sur les livres et lesmatériels éducatifs a été créé en 1989.

Objectifs

L’objectif global du groupe de travail estde renforcer la prise de conscience (par lespouvoirs publics, le secteur privé, lesagences de développement, les ONG, etc.)de la nécessité d’une approche globaledans l’élaboration et la diffusion dematériels pour l’alphabétisation etl’enseignement en Afrique.

Les objectifs à court-terme sont : (a)consolider le réseau de décideurs et depraticiens intéressés par les stratégies deconception et de diffusion de livres, (b)déterminer les ressources financières ettechniques nécessaires pour lancer etmettre en oeuvre une politique nationaleefficace du livre, et (c) encourager lespouvoirs publics, le secteur privé, lesagences de développement, et les ONGengagés dans l’élaboration de matérielpédagogique à collaborer pour le dévelop-pement de stratégies et de procédurescommunes.

Les objectifs à moyen-terme : constituerun lieu d’échange pour examiner lesdifférentes options permettant de rendreplus accessible le matériel pédagogique.

Les objectifs à long-terme : encourager ledéveloppement de politiques nationalesdu livre dans le contexte d’une stratégiecoordonnée afin de créer un environne-ment plus favorable au livre

Principales réunions

La première réunion (Londres, janvier1994) était avant tout une réflexion sur lamanière dont le groupe de travail pouvaitappuyer les gouvernements africains àélaborer une politique nationale du livreen utilisant les études sectorielles.

Les problèmes relatifs à l’approvisionne-ment en livres ont constitué le thèmeprincipal de la deuxième réunion(Washington, 21-22 juin 1994).

La troisième réunion (Paris, janvier 1995)a mis l’accent sur «l’examen opérationnelgénéral portant sur les manuels scolaires»de la Banque mondiale et sur le soutienaux publications en langues nationales.

Principales réunions

Objectifs

janvier-mars 1996 3

DAE

Le Groupe de travail souhaite égalementinsérer les activités de son grouped’intérêt sur l’alphabétisation (IGOL)dans son programme de travail, car il estconvaincu que l’instauration d’un climatfavorable à l’alphabétisation dépend depolitiques du livre comportant des textesrédigés aussi bien dans les langues localesque dans les langues nationales etinternationales.

Cette année, le Groupe examinera toutparticulièrement les aspects financiers de lamise en oeuvre des politiques du livre. Legroupe estime que les finances sont à labase des efforts des gouvernements pourmettre à la disposition des intéressés unegamme plus étendue de textes, à des prixabordables. Aussi le groupe lancera troisétudes en 1996 (Les aspects économiquesde la publication de matériels éducatifs enAfrique, La rentabilité de la publicationde matériels éducatifs en languesnationales et locales, et Systèmes dedistribution et de dissémination desmatériels éducatifs en Afrique de l’Ouest.Les résultats des études seront discutés lorsd’une réunion spéciale qui se tiendra enmarge de la 4e Session de la Conférenceinternationale sur l’éducation qui s’ouvrirafin septembre, à Genève.

Groupe de travail sur

les livres et les matériels éducatifs

Membres du groupe de travail

L’agence pilote du groupe de travail estl’ODA britannique (OverseasDevelopment Agency).Les membres du comité directeur dugroupe de travail sont : le ministère de laCoopération (France) ; le ministère del’Education de Zambie ; l’Agence suédoisede développement international (ASDI) ;l’Agence finnoise de développementinternational (FINNIDA) ; l’UNESCO ;l’agence danoise pour le développementinternational (DANIDA) ; le ministèredanois des Affaires étrangères ; et le réseaudes éditeurs africains (APNET) .

Parmi les autres membres on compte lesministères de l’Education des pays afri-cains suivants : Guinée, Niger, RépubliqueCentrafricaine ; Madagascar ; Gambie ;Mali ; Mauritanie ; Mozambique ; Sénégal; Seychelles ; Togo ; Ouganda ; Namibie ;Rwanda ; Zambie ; Zimbabwe.

APNET

Le groupe de travail sur les livres etmatériels éducatifs est associé à uneinstitution africaine, le réseau des éditeursafricains (APNET). Ce dernier, créé en1992, a pour objectif de renforcer lescapacités africaines dans le domaine del’édition. Les différents programmesproposés par APNET visent à atteindre cetobjectif : programmes de formation ;promotion du commerce intra-Africain ;recherche et étude de politiques ; lobbying; divers efforts pour soutenir éditeurs etinstitutions du livre au niveau national.

Le nouveau programme de travail

Le plan de travail 1996/1998 du groupe detravail a été remanié afin de mettre l’accentsur les aspects humains et financiers de lamise en oeuvre d’une politique du livre. Legroupe continue à s’attaquer au problèmefondamental de la mise à la disposition desenseignants, des parents, et des élèvesd’une plus grande gamme de matérielsd’enseignement et d’apprentissage, aussibien au sein du système éducatif qu’endehors du système. Il espère que sesefforts inciteront les gouvernementsafricains à adopter l’approche holistiquerecommandée par certaines organisationscomme l’UNESCO et APNET, avec qui legroupe travaille étroitement.

Groupe de travail de la DAE sur leslivres et les matériels éducatifs

Agence pilote: OverseasDevelopment Administration (ODA).

Leader : Carew Treffgarne.Tél : (44) 171) 917 06 58Fax : (44) 171) 917 02 87

Coordonnateur : Carol PriestleyTél : (44) (181) 997 32 74Fax : (44) (181) 810 97 95

Institution africaine partenaire:Le réseau des éditeurs arfricains(APNET).

P.O. Box 4209, 78 Kaguvi St.,Harare, Zimbabwe

Tél : (263-4) 739 681 or 751 202Fax : (263-4) 751 202 or 729 905

Objectifs

Principales réunions

APNET

Le nouveau programme de travail

Membres du groupe de travail

Page 4: Association pour le Développement de l’éducation en … fre_5.pdf · Gestion et mobilisation des ... pré-universitaire et de la Formation ... particulièrement les aspects financiers

4 Lettre d’information de la DAE

Les critères de réussite des partenariats Sud-Norddans le domaine de l’édition

Les partenariats Sud-Nord dans le domaine de l’édition sont encouragés par un certain nombre d’organisationset d’individus et font l’objet de discussions de plus en plus fréquentes lors d’ateliers et de manifestations internationalesconsacrés au livre. Les partenariats ont figuré en bonne place à l’ordre du jour des deux dernières tables rondes surl’édition en Afrique, organisés respectivement par l’Agence de coopération culturelle et technique (ACCT) à Lomé(Togo), du 30 octobre au 2 novembre 1995, et par le groupe Bellagio à Addis Abeba (Ethiopie), du 19 au 22 novembre1995. Il semble donc opportun d’étudier quelques-uns des critères essentiels de réussite des partenariats Sud-Norddans le domaine de l’édition et de suggérer des méthodes pour promouvoir ce type de partenariat.

A propos du développement desressources humaines, Ron Hughes1

déclare que «les partenariats impliquentdeux – ou plusieurs – individus ougroupes qui travaillent ensemble pouratteindre un but commun». Il ajoute que«les partenariats efficaces sont fondéssur une compréhension mutuelle et surle partage des valeurs, un degré élevé deconfiance, des solutions créativesélaborées en commun». Le dictionnaireConcise Oxford définit un partenairecomme une «personne associée àd’autres dans une entreprise dont ellepartage les risques et les profits».

Quels ingrédients pour unpartenariat réussi ?

Tous les ingrédients mentionnésci-dessus s’appliquent au domaine del’édition. Lors de la table ronde dugroupe Bellagio à Addis Abeba, l’imagedu mariage a été utilisée pour décrire lesqualités d’un partenariat solide. Si cettecomparaison a donné lieu à quelquesplaisanteries bon enfant sur l’oppositionentre monogamie et polygamie (et sur laplus grande expérience «polygame» duSud), l’image est fort appropriée.

Chaque partenaire doitcontribuer de manière significative(bien que différente) à l’entreprise, enayant toute confiance dans l’effet desynergie de l’effort commun. Le fait desavoir que «il vaut mieux êtreensemble», c.- à-d.que la part de profitsde chacun des partenaires sera plusgrande alors que sa part de risques seramoindre, peut jouer un rôle de puissantcatalyseur. Un certain nombre d’autresingrédients concourent à la réussite despartenariats pour l’édition :

ä Un projet commercialement viableLa motivation a des chances d’être plus

forte quand le projet estcommercialement viable. Il estégalement crucial, pour qu’il soitdurable, que l’on prenne garde d’évitertoute forme de dépendance prolongéesous forme de subsides ou d’aideinternationale.

ä Des ressources financières,humaines et techniques adéquatesIl est nécessaire que des ressourcesfinancières suffisantes soient à ladisposition du partenariat dès le débutde son existence. Comment déterminersi les ressources sont suffisantes ? Iln’existe pas de réponse simple à cettequestion, dans la mesure où chaquepartenariat aura des exigencesfinancières différentes. Si l’on se tientaux principes du partenariat, les frais demise en route devraient être partagésentre le Nord et le Sud. Cependant,étant donné la sous-capitalisation de laplupart des éditeurs africains, et lasituation financière comparativementplus stable des éditeurs du Nord, ilconviendra de réfléchir à ce que doitêtre une contribution équitable pour unéditeur du Sud.

Il importera aussi de prêterattention aux ressources humaines ettechniques, car les investissementsnécessaires seront également mesurésen temps et en efforts.

ä La question de l’équilibreLes partenariats Sud-Nord doivent êtreéquilibrés, comme il a été clairementaffirmé au cours du dernier atelier del’ACCT. Si les maisons d’éditiondiffèrent de manière significative entaille, le résultat risque de ne pas être unpartenariat, mais au contraire un cassupplémentaire de dépendance oud’exploitation. La formation peut être lasolution qui assurera l’autonomie du

partenaire du Sud afin d’éviter tout typede situation paternaliste.

ä L’expérience des partenairesLes éditeurs seront évidemment desprofessionnels au sens généralementadmis du terme, c’est-à-dire des éditeursde livres et non pas simplement desimprimeurs de prospectus pour d’autresorganisations. Grâce à l’évolutionmarquée du réseau des éditeurs africains(APNET), et au développementd’associations professionnelles del’édition impulsé par l’APNET, il est deplus en plus facile de s’assurer del’authenticité d’un éditeur, ainsi que del’existence éventuelle de liens avec desmultinationales qui pourraient êtrecontraires à l’objectif d’habilitation deséditeurs locaux.

ä Transfert de technologie et desavoir-faireLes partenariats doivent faciliter letransfert de technologie et de savoir-faireaux partenaires du Sud.

ä Développement des capacitésnationalesLes partenariats doivent contribuer audéveloppement des capacités nationales.Il est souhaitable qu’à longue échéance,la plupart des opérations qui composentla «chaîne de l’édition» – depuis laconception jusqu’à la distribution –soient localisées dans le Sud.

Les partenariats réussis peuventcontribuer à l’habilitation d’éditeurslocaux et au développement durable dulivre en Afrique. Lors de la réunion del’ACCT à Lomé, le Côte d’Ivoire a étécitée comme exemple de pays où lespartenariats se sont développés avecsuccès. Ils contribuent aujourd’hui à uneproduction nationale de trois millions delivres scolaires par an.

Page 5: Association pour le Développement de l’éducation en … fre_5.pdf · Gestion et mobilisation des ... pré-universitaire et de la Formation ... particulièrement les aspects financiers

janvier-mars 1996 5

partenariats Sud-Sud sont tout aussiimportants. Ces deux types departenariats peuvent être combinés dedifférentes manières dans le but decontribuer au renforcement durable decapacités éditoriales à travers le monde.

D’après un article de Diana Newton,Partenariat international en édition ,

et des extraits du rapport généralde la réunion de l’ACCT

(Lomé, 30 octobre-2 novembre 1995)

Comment promouvoir lespartenariats ?

ä Le rôle des pouvoirs publicsLes pouvoirs publics peuvent encouragerla création de partenariats en créant unenvironnement législatif et fiscal qui leursoit favorable. Parmi les mesures quipeuvent encourager le développementdes partenariats figurent : la taxation desproduits finis importés, la suppressiondes droits de douane sur des ressourcestelles que l’encre et le papier, la garantiedes marchés sur des périodes à moyen/long terme pour les partenariats, l’apportde ressources financières telles que lefinancement direct ou les subventions.

ä Aider les éditeurs à se rencontrerUne manière de promouvoir la créationde partenariats est d’encourager leséditeurs à se rencontrer. Ceci amène àenvisager les questions decommunication, de frais de déplacementet de lieux de rencontre appropriés. Lessalons du livre sont un lieu privilégié derencontre pour les éditeurs. C’est à cetteoccasion que sont exposés les titres quiconnaissent le plus de succès et que l’onpeut évaluer la compatibilité entrecatalogues, styles des éditeurs, etc.

Il conviendra d’organiserd’autres rencontres, ainsi que des visitesaux maisons d’édition respectives et deséchanges professionnels à différentsniveaux hiérarchiques des entreprises(présidents-directeurs généraux, chefsde la rédaction, etc.) afin d’évaluerl’opportunité d’un travail en commun.

Une fois que l’on sera parvenu àun accord de collaboration préliminaire,il restera encore à accomplir un travailconsidérable avant que le partenariatpuisse être considéré comme effectif. Laformation dans des secteurs spécifiques(tels que marketing ou gestionfinancière) peut être d’une importancecruciale. Une période d’apprentissagesera sans doute nécessaire de part etd’autre. Les capacités nationalesdevraient se développer avec le temps,au fur et à mesure que se grefferont lesdifférents projets les uns sur les autres.

A un moment donné, lepartenariat sera en mesure de répondre àdes appels d’offre internationaux etnationaux. Ces appels d’offres sontfréquemment lancés par les institutionsfinancières internationales pour l’achatde livres.

Cet article décrit avant tout lespartenariats Sud-Nord. Cependant, les

1. Hughes, Ron. Développement durable des ressourceshumaines : document de travail. ACDI. Août 1992.

Partenariat international en édition(PIE)

est une initiative internationale pour ledéveloppement soutenue par l’ACDI

(Agence canadienne de développementinternational), qui est membre du Groupe

de travail de la DAE sur les livres et lesmatériels éducatifs.

L’objectif à long terme du PIE est decontribuer au développement de capacités

durables dans le domaine de l’édition enencourageant la création de partenariats

commerciaux entre éditeurs canadiens etediteurs de pays en développement.

Tél : (613) 241 93 09Fax : (613) 562 23 29

Le journaldu

réseaudes éditeurs

africains(APNET)

Revue de l’édition AfricaineRevista das Ediçoes AfricanasAfrican Publishing Review

La Revue de l’édition africaine est une lettre d’information bi-mensuelle publiée par le réseau deséditeurs africains (APNET), un réseau pan-africain d’éditeurs (voir page 3). Plus de 10 000 éditeurscommuniquent à travers la lettre d’information.

Dans la Revue de l’édition africaine, vous trouverez :• Une critique des dernières parutions africaines ;• Des nouvelles sur les livres primés en Afrique ;• Des perspectives en termes de co-éditions, de droits d’auteurs, et de traduction ;• Des informations sur les foires du livre en Afrique ;• Des adresses permettant d’entrer en contact avec des éditeurs africains;• Des informations sur l’actualité de l’édition dans les pays africains.

Si vous travaillez dans les domaines de l’édition, du commerce du livre, des affaires, de la recherche,du développement ou de l’éducation et si vous souhaitez recevoir la Revue de l’édition africaine, vouspouvez contacter :Revue de l’édition africaine,78 Kaguvi Street, P.O. Box 4209, Harare, ZimbabweTél : (263) (4) 739681 Fax : (263) (4) 751202 E-mail : [email protected]

Page 6: Association pour le Développement de l’éducation en … fre_5.pdf · Gestion et mobilisation des ... pré-universitaire et de la Formation ... particulièrement les aspects financiers

6 Lettre d’information de la DAE

Les enjeux de l’industrie de l’éditiondans les pays en développement

Il existe peu de «théories» del’édition – autrement dit de tentativespour comprendre aussi bien le«pourquoi» que le «comment» de cetteactivité –, et cela en dépit du fait que leslivres et les journaux demeurent, mêmeà notre époque de communicationsélectroniques, l’instrument majeur de lacommunication scientifique à travers lemonde. Toute une branche universitaire– la communication – repose surl’analyse de la communication demasse, alors que la recherche analytiquesur l’édition de livres et de journauxdemeure indigente. Cette dernière tendà être cataloguée dans les «technologiesanciennes».

Si la documentation sur l’éditionest déjà limitée dans les paysindustrialisés, elle est encore plus raredans les pays en développement. Larecherche limitée effectuée dans lespays occidentaux ne présente de toutemanière qu’une pertinence marginalepour les pays du Tiers Monde. Il y adonc un intérêt pour une recherche quiexaminerait les questions affectantdirectement les pays en développement– tels que l’adaptation des technologiesà des économies aux infrastructures peudéveloppées, ou les problèmes liés à latransformation des importateurs delivres en éditeurs professionnels.

Le réseau international dedépendance

Les pays du Tiers Monde sontinévitablement affectés par lestendances générales de l’édition àl’échelle mondiale. Si l’édition acquiertun caractère de plus en plusmultinational et interdépendant, les paysen développement se trouventgénéralement en position périphériqueet n’ont qu’un pouvoir restreint sur lesprocessus ou les résultats des forcesinternationales qui agissent sur eux. Lesréseaux de distribution des livres, lesstocks de papier, les fabricants dematériel d’impression et les nouveauxéquipements de haute technologie pourla composition assistée par ordinateur

aujourd’hui employés dans l’éditionexistent essentiellement dans les nationsindustrialisées. Les principaux traitésinternationaux sur les droits d’auteur, laConvention de Berne et la Conventionuniverselle des droits d’auteur, ont étéétablis par les nations industrialisées etcontinuent d’être dominés par elles.Cependant, il est généralement admisque la législation sur les droits d’auteurest, à long terme, conforme à l’intérêtde tous les pays, et presque toutes lesnations du Tiers Monde ont adhéré àl’une des conventions internationalessur les droits d’auteur.

La dépendance reflète la réalitééconomique et politique internationale.Il est un fait est que les nations endéveloppement ne constituent qu’unepart réduite de l’édition mondiale. Lepouvoir économique des pays endéveloppement est généralement limité.Ils ne contrôlent ni les prix des produitsde base ni ceux des produits finis – ycompris ceux du papier et des livres.

Le contexte sociétal

La structure sociale, le systèmeéducatif, le taux d’alphabétisation, lecontexte linguistique et les réalitéséconomiques et politiques générales duTiers Monde figurent parmi les facteursdont doivent tenir compte lesentreprises d’édition.

L’édition et le système éducatif,par exemple, sont directement liés.L’édition dans le Tiers Monde reposeen grande partie sur les livres scolaires,qui représentent le marché le plusimportant, voire, dans de nombreuxpays, le seul marché. La question desavoir qui doit publier les livresscolaires et qui doit les payer a souventété débattue. Dans de nombreux pays,des agences gouvernementales se sontchargés de la publication des livresscolaires, privant ainsi le secteur privéde son principal marché potentiel. Cesagences ont souvent fait preuve delenteur et d’inefficacité. De plus, leslivres produits par ces agences se sontfréquemment révélés être coûteux. Le

choix d’éditeurs du secteur privé pour laproduction de ce type d’ouvrages estaujourd’hui, plus fréquent.

Les généralisations sontrarement défendables dans les pays duTiers Monde. Les problèmes queconnaissent des pays dépourvus de touteindustrie de l’édition de quelqueimportance, et qui ont un faible revenupar tête et un médiocre tauxd’alphabétisation – tels que le BurkinaFaso ou le Mali – sont différents deceux de l’Inde, qui, en dépit de lapauvreté, a édifié une puissanteindustrie nationale du livre.Cependant,l’expérience des pays en pleineexpansion de la zone du Pacifique, quiont développé une industrie de l’éditiontrès active, peut présenter un intérêtpour d’autres nations du Tiers Monde,même si les circonstances économiquesdiffèrent sensiblement. Le renforcementdes capacités dans les domaines del’edition et la conception de livresappelle à une plus grandecommunication Sud-Sud .

Les problèmes communs auxéditeurs du Tiers Monde

Certes il est difficile de procéder à desgénéralisations du fait des différencesimportantes qui séparent les pays entermes de développement économique,de taux d’alphabétisation, d’accès aupapier, au matériel d’impression et auxcompétences en matière d’édition et depublication. Cependant, certainsproblèmes sont communs aux éditeursde la plupart des pays endéveloppement :

ä La distribution des livres. Danspresque tous les pays du Tiers Monde,les systèmes de distribution des livressont inadéquats, même lorsqu’il existeune industrie du livre assez importante.

ä La langue. Le contexte linguistiqueest une des questions les plus difficilesauxquelles l’édition doit faire face dansles pays en développement. La plupartdes pays du Tiers Monde ont uncontexte linguistique très divers,

Page 7: Association pour le Développement de l’éducation en … fre_5.pdf · Gestion et mobilisation des ... pré-universitaire et de la Formation ... particulièrement les aspects financiers

janvier-mars 1996 7

contrairement à la plupart des pays industrialisés, qui sontrelativement homogènes. Cette diversité linguistiquereprésente un enjeu considérable. L’édition dans deslangues locales est une entreprise économiquementcomplexe et généralement défavorable. A quelquesexceptions près, les langues locales ne correspondent qu’àun marché limité et ne représentent qu’un faible potentield’exportation.

ä Les conditions économiques. Les questions definancement constituent peut-être l’obstacle majeur pourles éditeurs du Tiers Monde. Dans de nombreux pays,l’édition repose sur un terrain économique instable, et lesbanques sont réticentes à cautionner des entreprisesrisquées. Les problèmes de disponibilité de créditsadéquats, d’amélioration des procédures comptables, decontrôle des inventaires – en fait, toute la base financièrede l’industrie de l’édition – doivent être traités à mesuredu développement de l’industrie du livre.

ä Intérêts publics et privés. La question du rôle de l’Etatet des entreprises a fait l’objet de controverses passionnées.Il semble clair que l’Etat doit aider au développement del’édition nationale par des mesures d’encouragement et unelégislation appropriées. Cependant, dans de nombreuxpays, le contrôle direct exercé par l’Etat dans certainssecteurs tels celui du livre, a non seulement affaiblil’industrie du livre, mais aussi engendré une certaineinefficacité et des coûts élevés.

ä Le professionnalisme. Une industrie de l’éditionefficace repose sur l’existence de professionnels formés –rédacteurs, concepteurs, réviseurs, etc. La plupart des paysdu Tiers Monde ne possèdent pas ces compétences et ilexiste peu de mécanismes de formation appropriés.

ä Le développement des capacités et la question de ladépendance. Quel doit être le rôle des éditeursmultinationaux dans le Tiers Monde? Quelle est la meilleurmoyen de développer l’édition nationale? Quel est lemeilleur équilibre possible? Dans un mondeinterdépendant, comment les pays du Tiers Mondepeuvent-ils réduire leur dépendance vis-à-vis des nationsindustrialisées?

Les livres et l’édition sont incontestablement l’undes éléments nécessaires du développement du TiersMonde. L’édition continuera à jouer un rôle important,même au XXIe siècle. Une perspective internationale, etune meilleure connaissance des enjeux, de la nature desproblèmes à aborder et des solutions possibles, peutpermettre de mieux comprendre les échecs et les réussitesdu monde des livres et de l’édition dans les pays endéveloppement.

Extrait d’un essai intitulé«What we know about Third World publishing :

issues and debates»,par Philip G. Altbach,

publié dans «Bibliography on publishing and bookdevelopment in the Third World, 1980-1993»

(Norwood, N.J. : Ablex, 1993)

Aspects économiques de lapublication de matériels

éducatifs en AfriqueLe Groupe de travail de la DAE sur les livres et les matériels

éducatifs a commandité une étude intitulée Les aspectséconomiques de la publication de matériels éducatifs en Afrique.L’objectif de cette étude est d’élaborer des outils analytiquespermettant aux gouvernements de traiter les problèmes de l’offredes livres et du développement du livre de manière systématique.

Méthodologie

Opifer S.A., l’entreprise de consultants sélectionnée pourréaliser cette étude est en train de rédiger des questionnairesdestinés à recueillir des données sur trois points essentiels : (a)l’environnement économique de l’édition de livres scolaires; (b)l’industrie de l’édition proprement dite; (c) les facteurs critiquesde réussite (et d’échec) de l’approvisionnement des livres scolaires.

Ces questionnaires seront distribués à six groupes dans 46pays d’Afrique subsaharienne : ministères de l’Education ;ministères des Finances ; associations d’éditeurs/conseilsnationaux du livre ; éditeurs de livres d’enseignement ; libraires.

En outre, des entretiens et des discussions de groupe aurontlieu dans 13 pays : le Ghana, le Kenya, le Malawi, l’Ouganda, laTanzanie et le Zimbabwe (anglophones) ; le Cameroun, la Côted’Ivoire, le Mali, le Sénégal et le Togo (francophones) ; l’Angolaet le Mozambique (lusophones).

L’apport de praticiens reconnus dans le domaine del’édition et de la distribution de livres scolaires en Afrique estconsidéré comme essentiel. Leur expérience, que ce soit dans lesecteur étatique, dans le secteur privé, ou au sein des ONG assurerale réalisme et la pertinence des politiques qui seront proposées.De plus, ces spécialistes détiennent des informations importantessur la pratique réelle de l’offre des livres en Afrique.

Une perspective pratique

L’étude devra définir les conditions nécessaires àl’expansion et au développement de l’édition de livres scolairesdans un contexte pratique. Aussi les critères économiquesgénéralement acceptés dans le domaine de la formulation depolitiques industrielles, les pratiques courantes utilisées dansl’édition, ainsi que le contexte socio-économique existant seront-ils pris en considération à leur juste valeur.

Les aspects économiques de la publication de matérielséducatifs en Afrique est l’une des trois études menéessimultanément par le Groupe de travail de la DAE sur les livres.Avec Etude sur la rentabilité de la publication en languesnationales, et Les systèmes de distribution et de diffusion desmatériels éducatifs en Afrique de l’Ouest, le Groupe de travailvise à couvrir les principaux aspects financiers intervenant dansla mise en oeuvre de politiques du livre. Les résultats de ces troisétudes seront communiqués à la réunion des coordonnateurs desgroupes de travail qui aura lieu à Genève en octobre 1996.

Page 8: Association pour le Développement de l’éducation en … fre_5.pdf · Gestion et mobilisation des ... pré-universitaire et de la Formation ... particulièrement les aspects financiers

8 Lettre d’information de la DAE

Pour quelle école de base en Afrique ?Colloque de la Cité des sciences et de l’industrie (27-28 novembre 1996)

A l’école élémentaire, une meilleure exploita-tion pédagogique des ressources del’environnement local améliore les résultats desapprentissages et favorise la formationd’attitudes/ habitudes propices à la sauvegardedu milieu de vie.

Les activités pratiques permettent lerenforcement des apprentissagesfondamentaux et favorisent le transfert àcondition qu’elles soient conçues entreparents, enseignants et élèves et proposéesdans le cadre d’une approche interdisciplinaire.

Les expériences vécues dans la rue, milieuinformel, par des enfants non scolarisés etdéscolarisés contribuent, dans le cadre dessituations mises en place par l’école derattrapage, à l’acquisition de certainescompétences scolaires.

Une campagne de sensibilisation permettrait :d’une part, une appropriation des problèmes àrésoudre par l’ensemble des personnesconcernées ; d’autre part, la prised’engagements délibérés et volontaires opérésà la base et non répondant à des injonctionsextérieures. Alors les conditions préalablesnécéssaires à une véritable implication desacteurs dans la rénovation de l’école seraientréunies.

Exploitation des ressources de l’environnement local etapprentissages scientifiquesComment pourrait-on mieux utiliser l’environnement commecadre et support d’enseignement pour favoriser l’éveilscientifique des élèves et par là une meilleure formation à lamaîtrise de l’environnement ?

Expérimentation d’ateliers de travaux pratiques à l’écoleélémentaireL’école peut-elle permettre une ouverture sur le milieu? Y-a-t-il des pratiques d’alternance susceptibles d’améliorer sonefficacité en renforçant les apprentissages fondamentaux etles activités pratiques ?La place à accorder aux activités dirigées : Existe-t-il dessolutions pour optimiser les activités dirigées? Peut-on établirdes liens entre apprentissages fondamentaux et activitéspratiques ?

L’école de rattrapagePour des enfants en rupture avec le système scolaire et enmarge de la société, quelles conditions réunir pour leurpermettre d’acquérir des compétences de base à même deles réintégrer dans le système scolaire ou de les orienter versdes structures facilitant leur réinsertion dans la communauté?

Engagement des parents d’élèves dans les stratégiesd’innovationDans un contexte de crise conjoncturelle aigüe du systèmeéducatif, les enseignants et les parents demeurent-ilssuffisamment motivés pour poursuivre une réflexion sur ledevenir de l’école et entreprendre des actions concrètes denature à en faciliter le démarrage ?

Problématique

Nig

er

M

aurit

anie

Gui

née

C

amer

oun

Résultats :Parmi les conditionsd’apprentissage quiexpliquent la réussitescolaire au sein de l’écolede rattrapage, on peutnoter : l’importanceaccordée à la recherche desens dans lesapprentissages(explicitation de ladémarche pédagogiqueaux élèves...), leurcontextualisation (lescompétences que lesélèves ont acquises dansla rue constituent un appuiimportant), et la prise encompte de l’élève commeindividu à part entière.

Résultats : La campagne de sensibilisation a été menée, en respectant lestraditions du village. Elle a permis d’associer réellement les parents à la réflexionet d’assurer ainsi leur forte mobilisation dans la vie de l’école. Cela a étéégalement l’occasion de mettre en évidence les contradictions entre les attentesdes parents (acquérir un métier, s’insérer dans la vie locale ; multiplier lesactivités et les savoir-faire liés à une connaissance du milieu...) et leurreprésentation de l’école (le fonctionnariat est la principale fonction de l’école :école coloniale, «élitiste», centré sur la mémorisation des savoirs livresques...),et de lever une partie de ces contradictions. On peut donc s’attendre pour larentrée prochaine à des modifications de comportement.

L’objet de ce colloque était dediffuser les travaux de recherches-actions conduites dans huit paysd’Afrique de l’Ouest : le Cameroun, laCôte d’Ivoire, la Guinée, le Niger, leMali, la Mauritanie, le Sénégal, et leTchad. Ces expérimentations se sontdéroulées dans le cadre d’un projetinitié en 1992 par le ministère de laCoopération et piloté par le CEPEC.

Environ 140 personnes ontparticipé au colloque. Douze paysafricains étaient représentés, dont deuxpar leurs ministres (Guinée et Sénégal).

Les recherches-actions visent àanalyser certaines difficultés de l’écolede base au niveau micro-social, et àdévelopper des actions nouvelles etefficaces afin de contribuer à une écolede base de meilleure qualité en Afrique.

Les ministres de l’éducation etles cadres africains présents ont expriméle souhait que ce type de recherche enéducation se développe, en suggérantqu’il soit davantage ancré dans lesinstituts pédagogiques et les écolesnormales africains.

Nous reproduisons ci-dessous untableau synthétique des actions menéesdans quatre pays, dans des contextesdifférents.

Hypothèse

Pour plus d’informations veuillez contacter :

Le Centre d’études pédagogiquespour l’expérimentation et le conseil (CEPEC)

14 Voie Romaine, 69290 CRAPONNE

Tél : 78 44 61 61Fax : 78 44 63 42

Page 9: Association pour le Développement de l’éducation en … fre_5.pdf · Gestion et mobilisation des ... pré-universitaire et de la Formation ... particulièrement les aspects financiers

janvier-mars 1996 9

Association pour le développement de l'éducation en AfriqueAssociation pour le développement de l'éducation en Afrique

GROUPE DE TRAVAIL SUR LA PROFESSION ENSEIGNANTE (section francophone)GTPE

Gestion et mobilisation des personnels enseignants

dans les pays francophones d'Afrique subsaharienne

DAE

Pho

to: U

NIC

EF

/Sha

did

Le GTPF démarre le deuxième volet du programmeGestion et mobilisation des personnels enseignants

Pour recevoir ce document,veuillez vous adresser au :

Ministère de la Coopération,57 boulevard des Invalides,

75700 Paris

Tél. 53 69 37 33Fax. 53 69 37 77

Gestion et mobilisation des personnels enseignants dans les paysfrancophones d’Afrique subsaharienneMinistère de la Coopération, Paris, 1995.

Ce document est un rapport des activités du programme «gestion etmobilisation des personnels enseignants» du GTPE au cours des trois der-nières années (1993-1995). Les travaux ont consisté à élaborer un question-naire, à exploiter les réponses recueillies par les équipes de travail nationa-les, et à animer trois séminaires régionaux conçus comme des ateliers deformation. Ces travaux ont permis de faire un diagnostic des systèmes édu-catifs sous l’angle de la gestion des personnels enseignants, et ont servi àélaborer des plans d’actions nationaux.

Le rapport est organisé en quatre parties. Le premier chapitre est con-sacré à un rappel des attendus théoriques et à l’explicitation de la démarchequi a été suivie. Le deuxième chapitre est destiné à situer chaque pays parti-cipant sur la base de comparaisons internationales et en fonction des répon-ses qui ont été apportées aux questionnaires. Le troisième chapitre est unbref descriptif des plans d’actions retenus par les équipes de travail nationa-les. Ces plans sont analysés dans le dernier chapitre.

Après l’élaboration du diagnosticdes systèmes éducatifs sous l’angle dela gestion des personnels enseignants(1993-1995), la section francophone dugroupe de travail sur la professionenseignante (GTPE) entame ledeuxième volet de son programmeGestion et mobilisation des personnelsenseignants. Il s’agira désormais deformuler des propositions concrètes entenant compte de leur faisabilité écono-mique, politique et sociale.

Les pays participants ont décidéde poursuivre les actions menées dans lecadre du programme, et ont désigné laCôte d’Ivoire pour assurer la coordina-tion du groupe de travail, en liaisonavec le ministère de la Coopération.L’IREDU (Institut de recherche surl’économie de l’éducation) de l’Univer-sité de Bourgogne continuera à apporterson soutien méthodologique. Pour lapériode 1996-1997, son aide portera surla finalisation, la mise en oeuvre, lesuivi, et l’évaluation des plans d’actionsnationaux. L’IREDU soutiendra aussiles équipes nationales à concevoir et àpublier des manuels et des guides àpartir de leurs expériences, et à consti-tuer un réseau d’experts.

Deux sous-groupes ont étéconstitués en fonction de l’état d’avan-cement des travaux réalisés par leséquipes nationales pendant la période1993-1995. Les pays du sous-groupe a(Burkina-Faso, Côte d’Ivoire, Gabon,Guinée, Mali, Sénégal) s’apprêtent àmettre en oeuvre leurs plans d’actionsnationaux. Ceux du sous-groupe b(Madagascar, Mauritanie, Niger, Tchad)doivent procéder à la finalisation deleurs plans d’actions.

Calendrier de travail

Un calendrier de travail a été défini :Phase I (à partir de mars 1996)- Sous-groupe a : Mise en oeuvre desplans d’actions et utilisation d’indica-teurs de gestion des personnels et despostes enseignants. Pour cela, il estprévu un soutien méthodologique et uneaide logistique et financière.- Sous-groupe b : Les équipes nationa-

les procéderont à la finalisation de leursplans d’actions.

Phase II (à partir d’avril 1996)- Les pays du sous-groupe b serontinformés sur les travaux réalisés et lesméthodes de travail utilisées par lespays du sous-groupe a.- Des guides et manuels méthodologi-ques seront produits à partir des expé-riences des équipes nationales.- Un réseau d’experts sera constituépour aider de nouvelles équipes natio-nales à définir des plans d’actionssimilaires.

Phase III (à partir d’avril 1996)- Sous-groupe a : poursuite des actions.- Sous-groupe b : mise en oeuvre desplans d’actions dès concrétisation.

Deux séminaires sont prévusdans le cadre de ces différents phases detravail. Le premier aura lieu en mars àAbidjan, et le second en juin. Desateliers de travail seront égalementorganisés dans les pays qui aurontbesoin d’un soutien méthodologique.

Georges Solaux, IREDU,et Joëlle Lanot,

Ministère de la Coopération

Page 10: Association pour le Développement de l’éducation en … fre_5.pdf · Gestion et mobilisation des ... pré-universitaire et de la Formation ... particulièrement les aspects financiers

1 0 Lettre d’information de la DAE

Le GTES s’interroge sur ses priorités et activités futures

La neuvième rencontre duGroupe de travail de l’enseignementsupérieur (GTES) s’est tenue à Maurice(8-12 janvier 1996). La réunion,organisée conjointement parl’Association des universités africaines(AUA) et le GTES, fut accueillie parl’Université de Maurice.

Quatre études sur la gestion del’enseignement supérieur

Le principal thème de la réunionétait La gestion de l’enseignementsupérieur. Quatre études parrainées parle programme d’étude sur la gestion del’enseignement supérieur de l’AUA , etfinancées par le gouvernement desPays-Bas et du SAREC/ASDI ont étéprésentées lors de la réunion.

Dans la première étude,Ressources for enhancing UniversityResearch and Post-Graduate Training:A Ghana Case Study, Moses Anyamadu,de l’Université du Ghana, analyse lesprocessus de financement de larecherche à l’Université du Ghana. Sonenquête montre que malgré l’inscriptionau budget de ressources considérablespour la recherche et la formation, larecherche universitaire reste largementfinancée par des agences definancement internationales. L’auteurfait des recommandations pouraméliorer la gestion des fonds alloués àla recherche. La deuxième étude, TheSocial Background of MakerereUniversity—Students and The Potentialfor Cost-Sharing, traite de la questionde la participation aux coûts. L’auteurde l’étude, Muhammad Mayanja del’Université de Makarere (Ouganda),propose l’établissement de frais descolarité comme stratégie dedéveloppement des universités. DansData Availability for UniversityManagement at Makerere University,Sarah Nakabo-Ssewanyana passe enrevue les divers types de donnéescollectés par l’université et se penchesur leur utilité par rapport à leur raisond’être. La dernière étude, Modeling forRecurrent Budget Estimates and FundsAllocations, par Lennox Liverpool del’Université de Jos (Nigéria), présente

les avantages budgétaires à utiliser lesystème d’équivalence à plein temps(Full Time Equivalent) plutôt que lenombre d’étudiants inscrits. L’auteurévalue également dans quelle mesure lesuniversités nigérianes respectent lesnormes nationales établies en fonctiond’objectifs de croissance et derendement que le pays s’est fixés.

L’utilisation des nouvellestechnologies de l’information

William Saint, coordonnateur duGTES, a présenté un document de laBanque mondiale paru depuis peu, TheAfrica Virtual University. L’auteurexamine comment les progrèstechnologiques récents dans lestélécommunications, les sciences del’information, le multimédia et lelogiciel éducatif pourraient contribuer àaugmenter l’accès à l’éducation dans lesecteur tertiaire et à améliorer la qualitédes cours dispensés.

Malgré un vif intérêt pourl’exposé, les participants ont manifestédes réactions partagées, et mêmecritiques. Certains participants craignentune approche par le haut, excessivementtechnicienne, risquant d’être plusfavorable aux intérêts commerciaux duNord qu’aux objectifs éducatifsafricains, et d’entraîner une dépendancede l’Afrique à l’égard de systèmesconçus à l’extérieur.

Rapport de la Commissionnationale d’Afrique du Sud

Teboho Moja, directeur de laCommission nationale d’Afrique duSud pour l’enseignement supérieur, ainformé le GTES des derniers travauxde la commission chargée de préparerun projet de restructuration générale dusystème d’enseignement supérieurd’Afrique du Sud. Un rapport seraprésenté à la fin de 1996.

Première ébauche du futurprogramme de travail du GTES

William Saint, coordonnateur duGTES, a fait remarquer que le colloque

conjoint AUA-GTES de la DAE, tenu auLesotho, en janvier 1995, avait marquéla fin d’une première phase d’activité. Ilconvient donc à présent de redéfinir lerôle du GTES.

En ce qui concerne les activitésfutures du GTES, il a été souhaité qu’unéquilibre soit maintenu entre lesactivités axées sur les processus, dont lebut est de partager l’information,d’échanger des expériences et degénérer le consensus sur les prioritésdes agences de financement et desinstitutions, et les activités axées sur lesproduits qui ont un impact plus directsur les problèmes pressants del’enseignement supérieur et de larecherche dont souffre la région.

Il a été convenu, pour l’instant,que le GTES mènerait à la fois desactivités de processus et de produits.Parmi les activités axées sur lesprocessus pourrait figurer l’organisationd’ateliers sur de nouveaux sujets depréoccupation. Il est aussi prévu unrapport d’activité sur les universitésafricaines. Pour les activités axées surles produits, le groupe partira de thèmesdéjà traités par le GTES. L’Associationdes universités africaines (AUA) serasollicitée pour la mise en oeuvre. Parmiles thèmes probables, on peut citer : laplanification stratégique de l’université,la coopération inter-universitaire dansles domaines de la formation et de larecherche doctorals, le travail en réseauélectronique et l’amélioration de lagestion de l’enseignement supérieur.

Les exposés et les débats ontmontré une fois de plus le degré élevéde convergence, d’interrelation et decomplémentarité des objectifs et desprogrammes du GTES et de l’AUA.

Page 11: Association pour le Développement de l’éducation en … fre_5.pdf · Gestion et mobilisation des ... pré-universitaire et de la Formation ... particulièrement les aspects financiers

janvier-mars 1996 1 1

Le comité de pilotage du GTFE se réunit à Dakar

Le comité directeur du Groupede travail de la DAE sur les finances etl’éducation (GTFE) de la DAE s’estréuni pour la première fois à Dakar, ennovembre dernier (16-18 novembre1995). Cette réunion de deux joursvisait essentiellement à faire approuverle programme de travail du groupe.

Principaux points discutés

Les principaux points discutésont été les suivants:

ä Objectifs et champ d’action : Legroupe de travail ne s’intéressera pasexclusivement aux techniquesbudgétaires. Son champ d’actions’élargira à l’analyse de facteurs telsque les dépenses publiques et privées, laconsommation des ménages, la gestiondes ressources, et leur influence sur lesinvestissements publics, privés, etcommunautaires dans le domaine del’éducation.

ä Examen de la littérature : Legroupe de travail prévoyait initialementd’effectuer une étude sur l’état de l’artdes techniques techniques budgétairesafin d’avoir une vue d’ensemble descapacités budgétaires du secteur del’éducation dans quelques paysafricains. Cette étude serait unepremière étape vers l’amélioration de lapréparation du budget et de la gestiondes crédits affectées à l’éducation. Cetélément du plan de travail – jugé tropétroit – a été modifié. Le groupe achoisi de mener un examen de lalittérature qui éclairera le groupe sur lesmodalités de financement de l’éducation(acteurs, procédures, méthodesemployées, etc). L’étude s’inspirera dece qui a déjà été publié sur le sujet.

ä Etudes de cas : L’examen de lalittérature permettra d’identifier lespoints les plus importants qui méritentune analyse approfondie. Les payssélectionnés pour les études de casseront choisis en fonction de leur intérêtpar rapport à ces points. D’autrescritères seront également pris en comptetels que les facteurs économiques,démographiques et linguistiques despays.

ä Termes de référence du Comitédirecteur : Les termes de référence ducomité directeur ont été approuvé. AwaThiogane a été élue présidente ducomité directeur jusqu’à la prochaineréunion qui aura lieu à Dakar, enseptembre 1996. Awa Thiogane estdirectrice de la division des statistiquesdu ministère de l’Education du Sénégal.

ä Structure de l’unité de programme :Il a été observé que la composanterecherche des activités du groupe detravail ne devrait pas faire perdre de vue

les objectifs de résultats et derenforcement des capacités au sein desministères de l’éducation.

Bref historique du GTFE

Le groupe de travail sur lesfinances et l’éducation a été créé en1994. Son objectif est d’aider lesministères de l’éducation africains àmieux négocier et à mieux gérer lesressources pour l’éducation.

L’une des caractéristiques dugroupe de travail est de réunir deschercheurs et des experts dans lesdomaines de l’éducation, desstatistiques et des finances. Le groupede travail est également partenaire d’uneinstitution africaine, le Conseil pour ledéveloppement de la recherche ensciences sociales en Afrique(CODESRIA) qui fait office decoordonnateur du groupe de travail.

Pour plus d’informations sur les quatre études sur le financement des universités présentés lors de la réunion du GTES àMaurice (8-12janvier 1996), vous pouvez écrire à : L’Association des universités africaines (AUA) , P.O. Box 5744, Accra-North, Ghana.

Pour obtenir The Africa Virtual University, vous pouvez écrire à : Etienne Baranshamaje, Division des ressources humaines,Département technique Afrique, Banque mondiale, 1819H Street N.W., Washington, D.C. 20433, USA, ou à l’adresse E-mailsuivante : [email protected].

CODESRIA (Conseil pour le développement de la recherche ensciences sociales en Afrique) est une organisation panafricainecréée en 1973. Son but est de renforcer la recherche en sciencessociales en Afrique.

L’organisation a une fonction de coordination. Elle s’est fixé pourobjectifs principaux de faciliter la recherche, de promouvoir lapublication d’ouvrages de recherche scientifique et de créer desforums en vue de faciliter l’échange de points de vue et d’informationentre chercheurs africains.

CODESRIA publie une lettre d’information, le Bulletin du CODESRIA.Le journal informe ses lecteurs des activités du CODESRA et decelles d’autres organisations dans le domaine des sciences socialesen Afrique.

CODESRIAB.P. 3304, Dakar, Sénégal

Tél : (221) 25 98 22/23 Fax : (221) 24 12 89Télex : 61 339 CODES SG

E-mail : @Geo2.Poptel.Org.UK

CODESRIA

Page 12: Association pour le Développement de l’éducation en … fre_5.pdf · Gestion et mobilisation des ... pré-universitaire et de la Formation ... particulièrement les aspects financiers

1 Lun Atelier GTPE-A2 Mar3 Mer4 Jeu5 Ven6 Sam7 Dim8 Lun9 Mar

10 Mer11 Jeu12 Ven13 Sam14 Dim15 Lun16 Mar17 Mer Atelier GTPE-A18 Jeu 2 Réunion CONFEMEN19 Ven Séminaire GTPE-F20 Sam21 Dim22 Lun Comité directeur GTLMS23 Mar 3 Réunion BIT24 Mer25 Jeu26 Ven27 Sam 4 Forum Sao Tomé e Principe28 Dim29 Lun Réunion GTSE30 Mar (jusqu’au 10/5)

1 Mer2 Jeu3 Ven4 Sam5 Dim6 Lun 5 Séminaire OUA –7 Mar La problématique de8 Mer l’utilisation de langues9 Jeu locales dans les

10 Ven systèmes éducatifs11 Sam africains12 Dim13 Lun14 Mar15 Mer16 Jeu17 Ven18 Sam19 Dim20 Lun21 Mar22 Mer23 Jeu24 Ven25 Sam26 Dim27 Lun28 Mar Atelier GTSE29 Mer30 Jeu31 Ven

1 Ven2 Sam Réunion GTPF (FEMSA)3 Dim4 Lun Réunion GTPF5 Mar6 Mer7 Jeu8 Ven9 Sam

10 Dim11 Lun12 Mar 1 Conférence mondiale13 Mer sur l’alphabétisation14 Jeu15 Ven16 Sam17 Dim18 Lun19 Mar20 Mer21 Jeu22 Ven23 Sam24 Dim25 Lun Atelier GTLMS26 Mar Atelier GTSE27 Mer Coordonnateurs GT DAE28 Jeu29 Ven Comité directeur30 Sam de la DAE31 Dim

M A R S A V R I L M A I

CALENDRIER

Comité directeur de la DAE.Cinquième session du comité directeur de laDAE. 28-30 Mars. Paris, France.

Réunion des cooordonnateurs des GT.March 27-28. Paris, France.

GTPFGroupe de travail sur la participation féminine.- Réunion du consortium d’agences definancement du FEMSA (Education des filles/femmes en mathématiques et en sciences enAfrique). 2 mars, Oslo, Norvège.

- Réunion : Planification stratégique des ressour-ces pour l’éducation des filles/femmes.4-5 mars, Dublin, Irlande.

GTPE-FGT sur la profession enseignante, section franco.Séminaire TMS : Finalisation et mise en oeuvre desplans d’action. 19-21 mars. Abidjan, Côte d’Ivoire.

GTPE-AGT sur la profession enseignante, section anglo.- Atelier de sensibilisation aux problèmes dessexes. 1-4 avril, Maseru, Lesotho.- Atelier sur le développement de modules pourla formation des maîtres. 17-21 avril, Maputo,Mozambique.

Dates à confirmer:

Atelier GTSE

Autres réunionsActivités DAE GTSEGroupe de travail sur les statistiques del’éducation.- Réunion du comité directeur et réuniontechnique. 26-28 mars. Paris, France.- Atelier technique avec les pays pilotes.Thème : La gestion des archives des écoleset la collecte des données–aspects finaux.Deux semaines en avril. Lusaka, Zambie.- Réunion technique sous-régionale.Thème : Indicateurs de développement del’éducation–Finalisation des rapportsnationaux. 29 avril-10 mai. Harare,Zimbabwe.- Réunion technique avec les pays pilotes.28-31 mai. Dijon, France.

GTLMSGT sur les livres et matériels éducatifs.- Atelier : Lancement de l’étude sur ladistribution et la dissémination de matérielséducatifs en Afrique de l’Ouest. Fin Mars.- Ateler technique : Etude de la rentabilité dela publication de matériels éducatifs dans leslangues locales. 25-27mars, Dakar, Sénégal.- Réunion du comité directeur du GTLMS.22 avril, Bruxelles, Belgique.

1 Conférence mondiale sur l’alphabétisation.12-15 mars. Philadelphie, USA.

2 47e Session de la CONFEMEN.18-19 avril. Liège, Belgique.

3 Réunion BIT. Thème : L’impact de l’ajuste-ment structurel sur les personnels de l’enseigne-ment.22-26 avril, Genève.

4 Ministère de l’éducation, Sao Tomé ePrincipe. Forum sur l’éducation. 27-28 mars.

5 Séminaire OUA sur l’utilisation des languesnationales dans les systèmes éducatifs africains.6-10 mai, Bangui, République Centrafricaine.

CALENDRIER

M A M

Les points de vue et opinions exprimés dans les articlessignés de la lettre d’information de la DAE sont ceuxdes auteurs et ne doivent pas être attribués à la DAE, àtoute autre organisation, ou à tout autre individu.

Lettre d’information trimestrielle publiée par la DAE

Toute correspondance doit être adressée à :Developpement de l’éducation en Afrique

7-9 rue Eugène Delacroix75116 Paris, France

Tél : (33) (1) 45.03.37.96 Fax : (33) (1)45.03.39.65E-mail sur Internet=

[email protected] [email protected]

Developpement de l’éducation en AfriqueAssociation pour le

DAE