17 heures, Samuel PetermannPrésident National accueille àl’hôtel de l’Aven les partici-

pants et souhaite la bienvenue àtous. 16 membres sont présents et42 sont représentés.

Une minute de silence est respec-tée à la mémoire de notre camara-de disparu cette année : RogerCollomb.

Un hommage est rendu égalementau guide Hervé Gourdel, assassi-né en Haute Kabylie.

Samuel Petermann donne lecturedu procès verbal de l’AssembléeGénérale du 28 septembre 2013. Ilest approuvé à l’unanimité desprésents et représentés.

Puis Jean-Louis Quénard donnelecture du rapport moral annuel. Il estapprouvé à l’unanimité des présents etreprésentés.

Des membres ont participé à de nom-breuses manifestations notamment :

- cérémonie annuelle au Mont Jalla le5 novembre 2013

- cérémonie du 11 novembre 2013 àGrenoble

- cérémonie nationale en hommageaux morts en AFN le 5 décembre2013.

n°94

- baptême de la SEM 76 Major FranckBouzet à Chamonix le 11 avril 2014

- cérémonie de l’Armistice 1945 le8 mai 2014 à Grenoble

- fête de la St Bernard à Varces le21 juin 2014

- fête nationale à Grenoble le 14 juillet2014

- cérémonie de la Sidi Brahim àGrenoble le 24 septembre 2014.

Des membres ont participé à de nom-breuses cérémonies avec la 27° BIM,

Décembre 2014

l’EMHM et certaines unités, notam-ment avec le 7° BCA

Pierre Ardain donne lecture du rapportf inancier. Les recettes sont de2 914,37€ et les dépenses à2 444,50€ . Le solde en caisse au30 juin 2014 est de 5 299,65€. Lescomptes 2013/2014 sont approuvés àl’unanimité des présents et représen-tés et quitus est donné au trésorier.

Sur 132 membres 133 ont payé la coti-sation 2013 et 108 ont payé la cotisa-tion 2014 au 29 septembre 2014.

http://www.anaestm.fr

assemblée générale de l’Association

Le 4 octobre 2014 à Orgnac l’Aven

Siège Social : Hôtel de Ville - 38170 SEYSSINET PARISET

Anciens Eclaireurs-Skieurs(Anciens des S.E.S. - S.E.M. - S.R. - S.M. - G.C.M.) J.O. du 26/02/1969 et 13/03/2005

L’ordre du jour étant épuisé SamuelPetermann remercie l’Assemblée et lesorganisateurs de ce rassemblementpuis convie les membres à un apéritif.

Le Président national,Samuel Petermann

Le secrétaire national,Jean-Louis Quénard

Renouvellement du tiers sortant auConseil d’Administration.

Une candidature est présentée : JeanGueydon et certains membres sortantsse représentent : Jacques Davrainville,Pierre Ardain, Pierre Fresneau, MarcelElsaesser, Gérard Vuillard. Ils sontréélus avec Jean Gueydon à l’unanimi-té des présents et représentés.

Les sections présentent leur rapportsur leurs activités 2013/2014 :

- Alpes : 22 cotisants 2013

19 cotisants 2014 sur 27 membres eten caisse : 1 948€

- Alsace : 33 cotisants 2013

28 cotisants 2014 sur 32 membres eten caisse : 1548€

- Dauphiné-Savoie : 51 cotisants 2013

38 cotisants 2014 sur 48 membres eten caisse : 3 769€

- Paca : 17 cotisants 2013

15 cotisants 2014 sur 16 membres eten caisse : 487€

L'Éc la i reur Sk ieur N°94 Décembre 2014

assemblée générale de l’Association

.../... suite

- Paris : 10 cotisants en 2013

- Membres individuels : 8 cotisants2014 sur 9 membres

Le rassemblement annuel 2015 seraorganisé les 19 et 20 septembre 2015par la section Alpes en Briançonnais.

Au pays des stalactites

Par Jean-Louis Quénard

es 4 et 5 octobre 2014 Orgnacl’Aven vivait à l’heure « Eclaireur »avec l’ intrusion des tartes

blanches. Cette commune Ardéchoisea été choisie par la section DauphinéSavoie pour notre rassemblementannuel. C’est déjà la Provence ! Noussommes, dans le Vivarais calcaire,entourés de vignobles, de magnifiquesmaisons avec façades en lauzes ettoits en tuiles canal.

Pourquoi venir dans cette enclave enfrontière du Gard ? C’est notrecamarade Pierre Fresneau, guidede haute montagne et fervent spé-léo, qui a été l’élément déclen-cheur.

Par son activité à Jeunesse etSports il a organisé des stagesd’escalade et spéléo notamment àVallon Pont d’Arc.

Après les retrouvailles habituelleset le repas de samedi midi nousnous dirigeons vers le monumentaux morts pour déposer une gerbeen présence de Monsieur le Maireet du commandant de gendarmeriedu secteur. Cette cérémonie fut trèsbien orchestrée par Jean-LucBonnaire et agrémentée par un cielmagnifique.

De retour à l’hôtel de l’Aven l’as-semblée générale nous attend (voirle compte-rendu)

Après un excellent repas de nombreuxéchanges de souvenirs furent parta-gés.

Le dimanche matin direction l’Avend’Orgnac, c’est la descente de 750marches pour certains et pour lesautres, descente en ascenseur pour lavisite partielle. Tout le monde a puadmirer ces «merveilles souterraines»comme disait le célèbre spéléo NorbertCasteret et ceci grâce à notre guidecompétent et parfois plein d’humour.Le plus impressionnant c’est peut-êtrele volume de certaines salles d’où lahauteur spectaculaire des «chan-delles» qui les décorent. En effet cer-taines stalagmites dépassent la dizainede mètres en arrivant presque à la

voute. Le travail de jonction gravitairecontinu par ces gouttes qui éclabous-seront encore des années… Nous neserons pas là pour fêter cette ren-contre définitive. Nous admirons ausside grands voiles verticaux tels desrideaux teintés d’ocre. Une très bellevisite très instructive : c’est la fin denotre « voyage au centre de la terre »grâce à Robert de Joly inventeur decet aven en 1935, véritable lieu édé-nique (allez sur le site : http://fr.wikipe-dia.org/wiki/Robert_de_Joly)

On en demanderait encore, mais toutela partie découverte ne se visite pas.La suite du réseau a été volontaire-ment non explorée pour laisser ce plai-sir d’aventure aux générations futures.

Après la remontée en ascenseur nousvoici à la cité de la préhistoire. Dansdes vitrines sont exposés des objetsfaçonnés : silex, os de rennes…ainsique de l’art pariétal. Reconstitution durude environnement de nos ancêtres «avant les Gaulois » depuis le paléoli-thique et jusqu’à 5 siècles avant JC.Bravo pour la qualité d’aménagementde ce site et sa richesse pédagogique.

Après un copieux repas de midi c’estdéjà le départ pour certains hélas.

Pour le restant de la troupe, directionla grotte de la Baume de Ronze à peude distance de la visite du matin…

Après une courte marche d’approcheau milieu des buis nous voilà en amontde la cavité. On devine qu’i l y aquelque chose à découvrir au fond etcela nous incite à activer le lancerd’une corde en main courante pouraider à la descente dans ce trou énor-me. Et comme le dit Pierre Fresneau :on pourrait loger un bataillon ! Une

contemplation au fond de la voûtesachant que cet abri a été habitécomme en témoigne les campagnesde fouilles.

La remontée dans ce terrain argi-leux et glissant a été sportive et lacorde bien uti le finalement. Nesommes nous pas restés un peupréhistorique puisque le moindrebloc de rocher nous amuse ? C’étaitle but de s’éclater en ambiancemontagne malgré la glaise sur lesgenoux.

Merci Pierre Fresneau de nous avoirfait découvrir ces lieux que tu affec-tionnes depuis de longues années.

Puis c’est le repas du soir bien méri-té suivi d’une séance diapo et filmspar notre ami Pierre Ardain. D’aborddes souvenirs ANAESTM, véritablesarchives comme le baptême dufanion de l’association au Mont

Blanc en juillet 1970 et bien d’autresrassemblements mémorables. Puisdes photos de faune et de flore demontagne suivies de films sur juin 40et le débarquement en Provence.

Le lendemain matin c’est l’éclatementdéfinitif tant redouté avec toujours legrand plaisir de s’être retrouvé.

Gardons la fibre « voyageur » avecnos piolets véritables bâtons de pèle-rin. Rendez vous l’an prochain cheznos amis du Briançonnais dans cetterégion toujours aussi belle.

L 'Éclai reur Sk ieur N°94 Décembre 2014

Les Combats de l’ARMéE des ALPES en SAVOIE juin 1940

par Patrice Berthault C.D.I.H.P. de Chambéry (suite du numéro 91)

Comme en Tarentaise, il y a peu d'acti-vités entre le 10 et le 20 juin.L'offensive italienne débute le 21 juinaprès une violente préparation d'artille-rie, les ALPINI attaquent dans 3 zones,pour tenter de s'emparer de MODANEet de St-MICHEL-de-MAURIENNE :

- au Col du Mont-Cenis

- aux Cols donnant accès à la valléed'AMBIN et BRAMANS

- aux Cols donnant directement accèsà MODANE, Col de la ROUE, Col duFREJUS, Vallée de la BISSORTE et àSt-MICHEL-de-MAURIENNE: Cols deVALMEINIER, des MUANDES et deNEVACHE.

Au MONT-CENIS, grâce à la résistan-ce opiniâtre du Fort de LA TURRA, auxordres du Sous-Lieutenant PRUDHONqui renseigne avec précision leCommandement, grâce au fortin duREVETS qui prend l'ennemi à revers,grâce au harcèlement des S.E.S. des117ème, et 15ème B.C.A., la division"CAGLIARI", puis la division "BREN-NERO" et la division motorisée "TREN-TO", ne pourront jamais déboucher duCol du Mont-Cenis, les vaillants défen-seurs des 71ème, B.A.F., 281ème R.i.et 1640 R.A.P., encerclés, résisterontjusqu'à l'Armistice. Ils quitteront leursemplacements le 11 juillet, en armes,avec les honneurs de la guerre.

Dans le vallon d'AMBIN, accessiblepar de nombreux cols, les Italiens vontpousser 5 bataillons.

Ils n'ont, en face d'eux, que 3 S.E.S.du 99, R.I.A. et une compagnie du281ème RI. Ces éléments mènerontun combat retardateur efficace et per-mettront de maintenir intacte la lignedes avant-postes de la position derésistance à hauteur des forts del'Esseillon. La poussée italienne versBRAMANS et l'ESSEILLON obligera lecommandement à replier les élémentslégers qui se trouvaient en Haute-Maurienne.

Grâce aux tirs combinés des élémentsavancés et de l'Artillerie, la position del'ESSEILLON sera gardée intacte.

Dans la région de MODANE, c'est ladivision "SUPERGA" qui est chargéede l'attaque. Le mauvais temps et lefroid rendent les opérations très diffi-ciles. Les ouvrages d'ARRONDAZ, duPAS DU ROC résistent aux attaques.Les vaillants défenseurs du 81èmeB.A.F. appuyés par l'artillerie tire surles ouvrages pour écarter l'assaillant.

Au Col de la vallée ETROITE, au Colde la ROUE, les avant-postes résistentvictorieusement 8 attaques en 3 jourssont repoussées, toujours grâce à lacombinaison des tirs des armes auto-matiques des ouvrages et des tirs d'ar-tillerie.

Dans la région du MONT THABOR,des Bataillons d'ALPINI s'infiltrent, endépit d'un temps épouvantable, pas-sant par des Cols de 2 500 à 2 800mètres d'altitude. Grâce à l'action com-binée d'une section d'éclaireurs, desfeux de l'artillerie et des forts du TELE-GRAPHE et de VALLOIRE, les élé-ments infiltrés dans la vallée de BIS-SORTE sont refoulés au-delà de lafrontière.

Enfin, dans la vallée de VALMEINIER,les Bataillons d'ALPINI qui pendant 2jours, après avoir franchi les cols deNEVACHE, de VALMEINIER, desMUANDES, descendaient vers le fondde la vallée, sont pris à partie violem-ment par les détachements du 91,B.A.T., par les S.E.S. du 91ème B.A.F.et du 111/343ème R.I., et décimés parles pièces de 155 du Fort du TELE-GRAPHE et la batterie de 105 desVERNEYS.

Ainsi, partout, l'action de nos tirs d'ar-tillerie a été particulièrement efficace :des bataillons entiers se sont repliésen désordre, des colonnes militairesont été décimées, des batteries disper-sées. Le terrain est jonché de morts,de blessés, de matériels. Nos Unitésseront même amenées à héberger deséléments valides épuisés et blessés,dans notre zone d'armistice.

En définitive, en dépit d'une pénétra-tion dans la vallée d'AMBIN jusqu'àBRAMANS et l'occupat ion de laHAUTE-MAURIENNE, les Italiens ontsubi de graves pertes et seront arrêtésdevant la ligne principale des avant-postes. La route du MONT-CENIS, laseule qui permet de donner accès àMODANE, ne pourra jamais être utili-sée.

L'Éc la i reur Sk ieur N°94 Décembre 2014

En TARENTAISE et en MAURIEN-NE, comme sur tout le Front desALPES, mais aussi à l'ouest faceaux forces allemandes, en particu-lier à VOREPPE, nos Alpins sesont montrés dignes de leurs aînésen 1914-1918 et c'est pourquoi leGénéral OLRY, Commandant enChef de l'Armée des Alpes, a puécrire dans son ordre du jour du 26juin 1940 :

"Au moment où cessent les hostili-tés, je remercie les troupes deL’ARMEE des ALPES de l'effortqu'elles viennent de fournir.Réduites, face à la frontièreItalienne, aux troupes de forteresseet à 3 divisions d'infanterie, ellesont contenu les deux Armées quileur étaient opposées à l'effectifd'un trentaine de Divisions ...

Notre position fortifiée, qui n'a étéatteinte que sur une partie infimedu front, n'a nulle part été violée.

On a vu des équipages d'ouvragesqui, l'ennemi arrivé à leur contact etles troupes d'intervalles faisant

L 'Éclai reur Sk ieur N°94 Décembre 2014

Le séjour de la 27eBIM /FRESM du 18 au 21 mai 2015dans les Vosges sera une activitémémorielle très importante et unrassemblement des anciens sol-dats de montagne avec les soldatsde montagne d'aujourd'hui.

Il s’agit à travers cette activité,inscrite dans le cycle des commé-morations du centenaire de lapremière guerre mondiale, demettre en avant les combats

menés par les Alpins, notammenten 1915, dans le massif desVosges.

: prise d’arme aumonument des Diables Bleus duGrand Ballon

Le GDI (2S) Michel KLEIN,président de la FRESM, a conviéles présidents (ou leur représen-tant ) de toutes les amicalesconcernées pour faire le point desavancées des travaux, le mardi 25novembre.

19 & 20 septembre 2015

Rassemblement National

dans le Briançonnais

2015

défaut, sortaient de leur béton pourattaquer. Chacun a ainsi donnébien plus même que ce que sa mis-sion stricte lui commandait.

A l'attaque allemande contre lesarrières de l’Armée, je ne pouvaisopposer que des réserves infimes.La défense a été improvisée etassurée par des RégimentsRégionaux, des éléments de toutesarmes levés en toute hâte dans lesdépôts, des Unités à terre, de laMarine et de l’Air, que leur bellecamaraderie de combat lançait ànotre secours. Vieilles classes jus-qu'à recrues de quelques mois s'ycoudoyaient. Tous ont tenu le coupcontre les forces bien supérieures,élite d'une armée puissante, dont lapoussée a été limitée pied à pieddès que leur contact a été pris.Ceux qui ont fait cela ont le droitd'en être fiers. Moi-même je le suisde tous ceux qui ont combattu, faceà l'EST, face à L'OUEST, face auNORD..."

«Le combat de l’armée des Alpes en juin 1940»

.../...suite

stages mil itaires et finalement del’EMHM (Ecole Mil i taire de HauteMontagne) qui commence à fonction-ner l’été 1934 à Chamonix.

L’adaptation de la vie en montagne sefait ou se poursuit sur place parce que,pas plus qu’on n’envisage de formerun vrai matelot hors de la mer, il n’estpossible de former un éclaireur- skieurhors de la montagne. Comme àl’époque de la création des SES lapression italienne à la frontière desAlpes se fait menaçante, c’est à proxi-mité de cette frontière que stationnentles SES, qu’il s’agisse d’un simplebaraquement, d’un monument, d’unbâtiment loué dans le village de fondde la vallée ou d’une forti f icationancienne.

Je ne peux mieux citer en Maurienneque Valloire, Lanslebourg, la Turra, enBriançonnais que les Acles, Plampinet,le Clot-Enjaime, le Gondran C.

Cet isolement, loin des casernes etdes villes, peut paraître sévère et peuattractif à beaucoup, mais avec l’amourde la montagne, il contribuera étrange-ment à l’attirance qu’exerceront lesSES sur les engagés volontaires et lesjeunes du contingent. Et bien sûr, surles jeunes cadres, cherchant indépen-dance et vie sportive.

de commandement (un caporal, untransmetteur, un infirmier), elle com-porte trois groupes de combat, chacuncomprenant un demi-groupe de fusi-liers autour de l’arme automatiqued’alors : le FM 24-29 et un demi-grou-pe de voltigeurs. Au total, une quaran-taine de fantassins aux ordres d’unjeune officier ou d’un sous-officierancien.

Je passe rapidement sur l’équipementparticulier de la SES, équipementd’été : chaussures de montagne, cram-pons, piolets, cordes d’attaches, cordede rappel, pitons et équipementd’hiver : chaussures, skis, bâtons,chaussons, lunettes, vêtementschauds, et quant à leur travail, entraî-nement technique à ski, à la compéti-tion, reconnaissance de frontières,raids.

Quelles sont donc les particularités dela SES par rapport aux autres sectionsdu bataillon ? Tout d’abord, on exigede ses membres une résistance phy-sique très au-dessus de la moyenne eten outre, une adaptation de l’encadre-ment et de chaque éclaireur tant à lamontagne d’hiver qu’à la montagned’été, adaptation venant soit du recru-tement parmi les populations deshautes vallées, soit d’une vocationmontagnarde particulière, soit de

e lieutenant Klein « burgravedes Gondrans » commandaitune section d’éclaireurs-skieurs

du 159iem RIA dans les années tren-te. Dans un ouvrage remarquable«Le Vieux Fort» édité en 1983 ilraconte, avec une pointe d’humour,ses souvenirs, la vie de ce détache-ment d’élite et les conditions danslesquelles s’était formée cette «qua-lité collective» résultant des perfor-mances de chacun. Aujourd’hui, lecolonel Klein en restitue l’espritdans un témoignage que nous luiavons demandé pour ce numéro desCahiers. Qu’il en soit vivementremercié.

Il semble bien que ce soit au généralDosse que l’on doive la création en1930, dans chaque bataillon d’infante-rie à « vocation montagne », d’unesection spécialisée, section d’éclai-reurs skieur (SES), indépendante destrois compagnies organiques de fusi-liers-voltigeurs et de la compagnied’appui.

En fait, cette SES possède l’articula-tion ternaire et les effectifs théoriquesdes autres sections d’infanterie de l’ar-mée française : outre un petit groupe

Les Sections d’éclaireurs-skieurs (SES)

par Charles Klein

L'Éc la i reur Sk ieur N°94 Décembre 2014

Des montagnards dans leurmilieu naturel

Un souvenir personnel : un médecin-colonel venant inspecter l’été la SESstationnée au Gondrans C me lançaavant de monter dans sa voiture «Vousvous plaisez ici ?… Beaucoup, monColonel… Fou, complètement fou !»

Pour activer le travail des SES le com-mandement d’alors, non seulementorganisa des manœuvres d’hiver, maisencore adjoignit aux épreuves clas-siques de ski militaire (épreuves indivi-duelles, course de patrouille) uneépreuve de section comprenant, outreun parcours d’à peu près 20 kilo-mètres, une épreuve de tir, une épreu-ve de transport par chien, une épreuvede transmission et même, si je ne metrompe, une épreuve tactique !

Sauf erreur, c’est pendant l’hiver 1935que se succéderont en Savoie desmanœuvres dites des « Bornes » etune course de sections vers le col desAravis ; ma section, la SES 111/159formait une compagnie de montagneavec deux autres SES du régiment.

En 1937, les divers concours de skieurent lieu au Revard. Il en fut demême en 1938. C’est l’été 1938, auMont Blanc, qu’eut lieu le rassemble-ment de toutes les sections d’éclai-reurs.

En 1939 les concours de ski militaireeurent lieu en Briançonnais y comprisla course de sections. Les SES avaientbonne réputation en dépit du fait pourcertains dont un lieutenant-colonel dema connaissance, elles étaient du

NOM .................................................................................. Prénom(s) ...............................................................

Profession ......................................................................... Tél ...........................................................................

Adresse ................................................................................................................................................................

Ancien du ..........................................................................

Sollicite mon adhésion comme (rayer les mentions inutiles) :

Membre actif (SEM, SES, SR, SM, GCM, BAM, BSM et BSAM) : 22 euros

Membre honoraire : 30 euros

Membre bienfaiteur : +de 30 euros

Je désire adhérer à la section de .................................................................................................

Libellez votre chèque à l’ordre de l’ANAESTM

Envoyez votre bulletin à : Pierre ARDAIN, 60 avenue du Vercors, 38170 Seyssinet Pariset-------

courriel : contactnous@anaestm.fr site internet : http://www.anaestm.fr

Nous avons appris les décès de :

Joseph ROCHE, décédé le 29juin 2014

Jean MALINVAUD, décédé ennovembre 2014 ; membre de l’as-sociation depuis 1975 et ancien deNarvik. Les funérailles ont lieuesle 29 novembre à Meyzieu.

La rédaction présente ses plussincères condoléances à leurfamille.

a nos disparus

L 'Éclai reur Sk ieur N°94 Décembre 2014

domaine « de l’incontrôlé et de l’incon-trôlable»

Mais il fallut la brève campagne du juin1940 pour qu’elles acquièrent leurslettres de noblesse, celle d’une trouped’élite qui participa pour une grandepart à la décision en faveur des plusfaibles en effectif, les troupes fran-çaises sur les Alpes.

Charles KLEIN

NDLR :

Dans sa conclusion, l’auteur fait unebrève allusion au rôle des SES en juin1940. On ne saurait évoquer en effetles sections d’éclaireurs-skieurs dansla décennie qui précède la SecondeGuerre mondiale, sans rappeler lesnombreuses reconnaissances effec-tuées, en hiver comme en été, tout aulong de la frontière et l’action héroïquedes quatre-vingt-six SES sur les posi-tions avancées du front des Alpes pen-dant l’offensive italienne de juin 1940.

Partiellement reconstituées après laLibération elles mènent, durant l’hiver1944-1945, une activité soutenuedepuis le Mont-Blanc jusqu’à l’Authionet joue un rôle important dans l’offensi-ve finale du printemps. Dans leursrangs, on dénombre des alpinistes derenom : Lionel Terray, Maurice Herzog,Edouard Frendo notamment et desskieurs de haut niveau : Emile Allais,James Couttet, Henri Oreiller, Lucchini,

Louis Erny, Michel Chevallier, HonoréBonnet, Jean Minster, Gilbert Chappazet bien d’autres...

Ce bref rappel démontre, s’il étaitnécessaire, le lien toujours vivace quiunit les sportifs de la montagne et lestroupes de montagne.

Avec l’aimable autorisation desCahiers de Montagne (paru dans len°4 du printemps 1996)

«Les sections d’Éclaireurs-Skieurs»

.../... suite

Président National Samuel PETERMANN

Vice-Président National Jacques DAVRAINVILLE

Secrétaire National Jean-Louis QUENARD

Trésorier National Pierre ARDAIN

Secrétaire National adjoint Pierre ARDAIN

Trésorier National adjoint Jean-Louis QUÉNARD

Vérificateurs aux comptes Jean-Luc BONNAIRE

Pierre FRESNEAU

Administrateurs Marcel ELSAESSER

André FAURE

Jean GUEYDON

Jean-Michel JOURDAN

Albert STAUFFERT

Jean-Pierre TRONC

Gérard VUILLARD

BUREAU NATIONAL

Président national : Samuel PETERMANN 04 92 21 06 3225 chemin de mas de blais - 05100 BRIANCON

Vice-Présidents nationaux :

Jacques DAVRAINVILLE 04 93 58 15 40157 Chemin Castagnier - Le Mas - 06140 VENCE

Secrétaire national : Jean-Louis QUENARD 04 76 90 42 5017 C chemin de la Carronnerie - 38240 MEYLAN

Trésorier national :Pierre ARDAIN 04 76 21 58 7760 avenue du Vercors - 38170 SEYSSINET PARISET

Responsable de Publication : Samuel PETERMANN

Comité de Rédaction : Pierre ARDAIN, André FAURE,Pierre FRESNEAU, Jean-Louis QUÉNARD.

ALSACE-VOSGES - FRANCHE COMTÉ

Président : Gérard VUILLARD 03 89 42 48 9523 chemin de Lugner - 68790 MORSCHWILLER LE BAS

Trésorier : Jean-François HUGUEL 03 29 25 88 778 bis rue des écoles - 88560 ST MAURICE sur MOSELLE

ALPES

Président : Jean-Luc BONNAIRE 04 92 20 00 8812, Doulière - 051000 VILLARD ST PANCRACE

Trésorier : Samuel Petermann 04 92 21 06 3225 chemin de mas de blais - 05100 BRIANCON

DAUPHINÉ-SAVOIE

Président : Pierre ARDAIN 04 76 21 58 7760 avenue du Vercors - 38170 SEYSSINET PARISET

PROVENCE - COTE D'AZUR

Président : Georges VERGES 04 93 32 94 05500 route du pont de pierre - 06480 LA COLLE SUR LOUP

Trésorier : Maurice BEVILLARD tél : 04 93 55 09 2510 rue Smolett Bt 1 - 06300 NICE

PRÉSIDENTS D’HONNEUR Général Alain LE RAYJean MINSTER

Paul BERTRAND

VICE-PRÉSIDENTSD’HONNEUR Charles KLEIN (SES I II III 159ème RIA)Colonel Commandant l'EMHM Chamonix

MEMBRES M. Le Général Gouverneur Militaire de Lyon,commandant de la région Terre sud-estM. Le Général Cdt la 27ème BIM à GrenobleM. Le Président de la FRESM

LES GÉNÉRAUX EMIN (IIème BCA)FAURE (13ème BCA)VALLETTE D'OSIA (27ème DA) DE VILLIERS DE L'ISLE ADAM (159ème RIA) IDIER (22ème BCA)BRUN (7ème BCA)COCHE (6ème BCA)BARTHEZBASSERESGIRAUDLIONNETJACQUENOT (EMHM)

DU TRÉMOLET (EMHM)

LES COLONELS JOCTEUR (13ème BCA)

DE THIERSANT (EMHM) TERRASSON DU VERNON (IIème BCA) SILVE (159ème RIA)

GONNET (EMHM)

LES COLONELS COMMANDANTS 7ème BCA

13ème BCA27ème BCA93ème RAM

4ème Chasseur2ème R. Génie Légion Étrangère

MESSIEURS BONNET (IIème BCA)PELLOS (Dessinateur - SES)BOELL (Ecrivain - SES)

L'Éc la i reur Sk ieur N°94 Décembre 2014