article espace alpin : réseau dephy : les résultats d'expérimentations sur le scv

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7 DANS NOTRE RÉGION « L’ESPACE ALPIN» - Vendredi 12 octobre 2012 Grandes cultures Les essais menés par la CA 04 sur le Semis direct sous Couvert Végétal (SCV), dans le cadre du Réseau de fermes Ecophyto grandes cultures irriguées en Val de Durance ont été présentés aux agriculteurs. Des résultats très encourageants L a matinée a commencé avec un bilan à mi-parcours des essais menés sur l’impact du couvert végétal en SCV sur le sol, les adventices, les auxiliaires et la culture suivante (maïs). Ces essais sont menés en collaboration avec Arvalis et l’INRA d’Avignon (identi- fication des insectes piégés). Trois parcelles dans les environs d’Oraison, ont reçu les mêmes pro- tocoles expérimentaux : une moda- lité a reçu un couvert végétal à l’au- tomne 2011 (de 1 à 3,6 t MS/ha en début d’hiver selon les parcelles) ; comparée à une modalité en TCS (Techniques Culturales Simplifiées : travail superficiel du sol : automne 2011 et printemps 2012). Sur ces parcelles, plusieurs paramètres ont été évalués à l’aide de différents matériels (tensiomètres, pièges à limaces, à insectes, reliquats azo- tés, comptages d’adventices,…). Les résultats les plus marquants Concernant le sol, il apparaît que les tensions relevées 1 fois/semaine, traduisant la disponibilité en eau du sol, sont plus faibles en SCV qu’en TCS, c'est-à-dire que l’eau semble être plus disponible en SCV, et ceci sur l’ensemble de l’horizon 0-60cm de profondeur. Cela se voit également dans la parcelle, où après une irrigation, des flaques d’eau persistent à la surface du sol en TCS. En SCV, cette meilleure disponibilité de l’eau pourrait s’ex- pliquer par : - une évaporation moindre du sol due à la présence des résidus du couvert végétal en surface, - une meilleure infiltration et réten- tion de l’eau, due à la protection de la structure (absence de battance en SCV), la plus grande porosité créé par l’activité biologique du sol (vers de terre,…) et les chemins préférentiels de l’eau créés par les racines mortes du couvert végétal. Ceci pose la question d’un pilotage de l’irrigation mieux adapté au SCV et des économies d’eau potentielles qui en découleraient. Les auxiliaires Une autre partie de l’étude portait sur l’identification et le comptage des auxiliaires (prédateurs des ravageurs des cultures) présents dans les parcelles. Pour ceci des pièges à insectes ont été placés dans la parcelle et relevés chaque semaine. Il en résulte que les popu- lations d’auxiliaires des cultures semblent plus importantes en SCV. Ces auxiliaires sont composés prin- cipalement de carabes et d’arai- gnées. Les carabes et les araignées sont des prédateurs notamment des limaces, pucerons et taupins, très sensibles aux perturbations du milieu (travail du sol), favorisés par un couvert végétal en interculture, qui leur fournit protection et sour- ce de nourriture. 12 espèces différentes de carabes ont été piégées sur la parcelle, avec parfois jusqu’à 350 individus/piège en 1 semaine dans la modalité en SCV, où leur population était supé- rieure à celle en TCS. La popula- tion d’araignées (29 espèces diffé- rentes) était également supérieure en SCV. On observe alors que ces populations de prédateurs sont en nombre conséquent dans les par- celles, où ils sont favorisés, et pour- raient avoir un rôle important dans le contrôle de certains ravageurs. Des pistes qui seront approfondies à travers le réseau Ecophyto. La suite de l’essai permettra d’éva- luer la productivité sur ces deux modalités et de continuer à mesu- rer les paramètres précédents jus- qu’à la récolte. Ensuite la visite s’est terminée par la présentation d’un essai variétal de soja, mené en collaboration avec le CETIOM. Celui-ci permet de voir le comportement de différentes variétés en SCV, la récolte permet- tra d’avoir un premier regard sur ces résultats. Rémy Kulagowski Ingénieur réseau GC irriguées Val de Durance (CA04) Grâce à Agilor, prêt du Crédit Agricole choisi par des milliers d'agriculteurs depuis 15 ans, il est possible de financer simplement son matériel agricole neuf ou d’occasion. Agilor regroupe plusieurs formules de financement, avec ou sans apport, élaborées en étroite collaboration avec les fabricants et les distri- buteurs du secteur. Agilor, la garantie de trouver une solution adaptée à chaque besoin. Le prêt Agilor se caractérise par sa rapidité à financer l'acquisition de matériel. Sa demande simplifiée et ses conditions financières en font un produit compétitif fortement apprécié des utilisateurs. Que ce soit pour des trac- teurs, machines à vendanger, pulvérisateurs... neufs ou d’occasion, Agilor offre, par sa sou- plesse, de multiples possibilités. Le succès de ce mode de financement pro- vient de la garantie offerte par le Crédit Agri- cole Alpes Provence. Depuis ses origines, la banque possède une forte proximité relation- nelle avec ses clients. Une confiance qui ne se dément pas. Aussi, aucune démarche à faire pour eux puisque leur interlocuteur est le ven- ou en société), aux Cuma et permet de fi- nancer jusqu'à 100 % de l’investissement. La TVA pouvant faire l'objet d'un crédit court terme complémentaire. "Agilor regroupe de multiples formules mises au point en collaboration avec les fabricants et les distributeurs, rappelle Jean-Michel Villard, responsable du service Engagements Agriculture et Professionnels au Crédit Agri- cole Alpes Provence. Le crédit s’adapte aux différents matériels financés. C'est une solu- tion connue, appréciée, au point de s'appli- quer également aux achats de produits phyto- sanitaires, de plants de vigne, etc. Nos pres- cripteurs, les marchands de matériel, sont aussi demandeurs de cette formule." Agilor peut prendre la forme d’un crédit clas- sique, d’un crédit-bail matériel ou d’une loca- tion financière. Le taux est fixé en fonction de la durée du prêt. Pour le crédit classique, le remboursement se fait sur une durée de 1 à 10 ans. Simplicité, rapidité, efficacité avec Agilor deur de matériel. Ce dernier propose ce mode de financement lors de l'achat et transmet la demande à la Caisse régionale qui répond en 48 h. Délais à partir duquel, en cas d’accord, l’acheteur dispose au plus vite de son ma- tériel. Avec cette formule, le Crédit Agricole a ima- giné un différé de remboursement permettant à chacun d'adapter son prêt aux fluctuations de sa trésorerie. Elle s'adresse aux agricul- teurs (exploitants en entreprise individuelle, 4 4 +"’606 "++,6.0’2$ 5 ",’0( 2.’!($ %.66$ $* 0*0 -160!(’//$)$*0 #$ ".6#’0 ’7%$ /+"’( /’016 &$)’* #$/ 0.+’/ 3,.7/ +"’606 #$ "+1.0%$ #//1.*"$ ’))0.’"1(6$ 1 $%’/0.$ #$/ *0$.)6#’’.$/ $* //1.*"$ /+1/ ($ *1)6.+ Ils ont dit : Jean Barnier, pépiniériste producteur du Comtat (84): "Agilor reste le plus efficace mode de financement car il sécu- rise les facturations. Avant, selon les aléas de trésorerie des clients, les factures pouvaient être en retard, notam- ment en matière de pépinières viticoles. Cela impliquait un surcoût au niveau comptable dans l’entreprise. Désor- mais, pour un coût correct, et sans lourdeur excessive, tout est calé dès le départ. Je préconise ce système de toutes mes forces." Adrien Pellegrin, vendeur de machines agricoles (05): "Cela fait 15 ans que nous utilisons Agilor qui a fait la preuve de son efficacité. Lorsque le client a fait son choix, on passe la modalité du crédit le matin par Internet et on peut avoir une réponse dans l'heure qui suit. Dès acceptation de la banque, le client peut être livré dans les dix jours. Il peut engager ses chantiers et nous gérer de manière efficace nos tableaux de bord économiques." Marie-Josée Gilles-Astouin, matériel de serres, outillages (13) : "Notre entreprise est satisfaite. C'est nous qui montons le dossier pour le client, selon ses modes de solvabilité, et la banque se charge de dire, assez rapidement, si le prêt peut être engagé. Un gain de temps, tout en réduisant considérablement les risques pour l'entrepreneur. Cela sécurise les apports et permet au client de prendre livraison rapidement du matériel. Nous ne prenons rien sur ce crédit. Tout se passe entre la banque et le client. Ça marche."

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Page 1: Article Espace Alpin : Réseau Dephy : Les résultats d'expérimentations sur le SCV

7DANS NOTRE RÉGION

« L’ESPACE ALPIN» - Vendredi 12 octobre 2012

Grandes cultures ➜ Les essais menés par la CA 04 sur le Semis direct sous Couvert Végétal (SCV),dans le cadre du Réseau de fermes Ecophyto grandes cultures irriguées en Val de Duranceont été présentés aux agriculteurs.

Des résultats très encourageantsL a matinée a commencé avec

un bilan à mi-parcours desessais menés sur l’impact du

couvert végétal en SCV sur le sol,les adventices, les auxiliaires et laculture suivante (maïs). Ces essaissont menés en collaboration avecArvalis et l’INRA d’Avignon (identi-fication des insectes piégés).Trois parcelles dans les environsd’Oraison, ont reçu les mêmes pro-tocoles expérimentaux : une moda-lité a reçu un couvert végétal à l’au-tomne 2011 (de 1 à 3,6 t MS/ha endébut d’hiver selon les parcelles) ;comparée à une modalité en TCS(Techniques Culturales Simplifiées :travail superficiel du sol : automne2011 et printemps 2012). Sur cesparcelles, plusieurs paramètres ontété évalués à l’aide de différentsmatériels (tensiomètres, pièges àlimaces, à insectes, reliquats azo-tés, comptages d’adventices,…).

Les résultatsles plus marquantsConcernant le sol, il apparaît queles tensions relevées 1 fois/semaine,traduisant la disponibilité en eaudu sol, sont plus faibles en SCVqu’en TCS, c'est-à-dire que l’eausemble être plus disponible en SCV,

et ceci sur l’ensemble de l’horizon0-60cm de profondeur. Cela se voitégalement dans la parcelle, oùaprès une irrigation, des flaquesd’eau persistent à la surface du solen TCS. En SCV, cette meilleuredisponibilité de l’eau pourrait s’ex-pliquer par :- une évaporation moindre du soldue à la présence des résidus ducouvert végétal en surface, - une meilleure infiltration et réten-tion de l’eau, due à la protection dela structure (absence de battanceen SCV), la plus grande porositécréé par l’activité biologique du sol(vers de terre,…) et les cheminspréférentiels de l’eau créés par lesracines mortes du couvert végétal.Ceci pose la question d’un pilotagede l’irrigation mieux adapté au SCVet des économies d’eau potentiellesqui en découleraient.

Les auxiliairesUne autre partie de l’étude portaitsur l’identification et le comptagedes auxiliaires (prédateurs desravageurs des cultures) présentsdans les parcelles. Pour ceci despièges à insectes ont été placésdans la parcelle et relevés chaquesemaine. Il en résulte que les popu-

lations d’auxiliaires des culturessemblent plus importantes en SCV.Ces auxiliaires sont composés prin-cipalement de carabes et d’arai-gnées. Les carabes et les araignées sontdes prédateurs notamment deslimaces, pucerons et taupins, trèssensibles aux perturbations dumilieu (travail du sol), favorisés parun couvert végétal en interculture,qui leur fournit protection et sour-ce de nourriture.12 espèces différentes de carabesont été piégées sur la parcelle, avecparfois jusqu’à 350 individus/piègeen 1 semaine dans la modalité enSCV, où leur population était supé-rieure à celle en TCS. La popula-tion d’araignées (29 espèces diffé-rentes) était également supérieureen SCV. On observe alors que cespopulations de prédateurs sont ennombre conséquent dans les par-celles, où ils sont favorisés, et pour-raient avoir un rôle important dansle contrôle de certains ravageurs.Des pistes qui seront approfondiesà travers le réseau Ecophyto.La suite de l’essai permettra d’éva-luer la productivité sur ces deuxmodalités et de continuer à mesu-rer les paramètres précédents jus-qu’à la récolte.

Ensuite la visite s’est terminée parla présentation d’un essai variétalde soja, mené en collaboration avecle CETIOM. Celui-ci permet de voirle comportement de différentesvariétés en SCV, la récolte permet-tra d’avoir un premier regard surces résultats.

Rémy KulagowskiIngénieur réseau GC irriguées

Val de Durance (CA04)

Grâce à Agilor, prêt du Crédit Agricole choisipar des milliers d'agriculteurs depuis 15 ans,il est possible de financer simplement sonmatériel agricole neuf ou d’occasion. Agilorregroupe plusieurs formules de financement,avec ou sans apport, élaborées en étroitecollaboration avec les fabricants et les distri-buteurs du secteur. Agilor, la garantie detrouver une solution adaptée à chaquebesoin.

Le prêt Agilor se caractérise par sa rapidité àfinancer l'acquisition de matériel. Sa demandesimplifiée et ses conditions financières enfont un produit compétitif fortement appréciédes utilisateurs. Que ce soit pour des trac-teurs, machines à vendanger, pulvérisateurs...neufs ou d’occasion, Agilor offre, par sa sou-plesse, de multiples possibilités.

Le succès de ce mode de financement pro-vient de la garantie offerte par le Crédit Agri-cole Alpes Provence. Depuis ses origines, labanque possède une forte proximité relation-nelle avec ses clients. Une confiance qui ne sedément pas. Aussi, aucune démarche à fairepour eux puisque leur interlocuteur est le ven-

ou en société), aux Cuma et permet de fi -nancer jusqu'à 100 % de l’investissement. La TVA pouvant faire l'objet d'un crédit courtterme complémentaire.

"Agilor regroupe de multiples formules misesau point en collaboration avec les fabricantset les distributeurs, rappelle Jean-MichelVillard , responsable du service EngagementsAgriculture et Professionnels au Crédit Agri-cole Alpes Provence. Le crédit s’adapte auxdifférents matériels financés. C'est une solu-

tion connue, appréciée, au point de s'appli-quer également aux achats de produits phyto-sanitaires, de plants de vigne, etc. Nos pres-cripteurs, les marchands de matériel, sontaussi demandeurs de cette formule."

Agilor peut prendre la forme d’un crédit clas-sique, d’un crédit-bail matériel ou d’une loca-tion financière. Le taux est fixé en fonction dela durée du prêt. Pour le crédit classique, leremboursement se fait sur une durée de 1 à10 ans.

Simplicité, rapidité, efficacité avec Agilor

deur de matériel. Ce dernier propose ce modede financement lors de l'achat et transmet lademande à la Caisse régionale qui répond en48 h. Délais à partir duquel, en cas d’accord,l’acheteur dispose au plus vite de son ma -tériel.

Avec cette formule, le Crédit Agricole a ima-giné un différé de remboursement permettantà chacun d'adapter son prêt aux fluctuationsde sa trésorerie. Elle s'adresse aux agricul-teurs (exploitants en entreprise individuel le,

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