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Apprendre le français par les chansons
présentation du manuel "Etudes de français par les chansons"
Hironao FUJII
Noriyuki NISHIY AMA
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L'utlisation des chansons dans la classe de FLE cst assez répandue. Certains
professeurs introduisent quclquefois ces matériaux pour animcr la classe. D'autres
tcntent dc fairc travaillcr sur cc corpus mêmc les apprcnants plus avancés.
Notre manuel, intitulé Etudes de français par les chansons, va être publié par
ASAHI SHUPPAN en 1994. Il ne prétend pas renouveler la méthode dans son
ensemble, mais proposer par des chansons une piste à l'apprentissage du français pour
les faux débutants.
Cet article, résumé de la communication faite au "Péka" le Il décembre 1993,
comporte deux parties; la première est consacrée à la présentaiton générale du manuel,
la deuxième, à l'observation effectuée dans des classes.
J. Présentaiton générale du manuel
1. Projet pédagogique
Tout a commencé par la présentation de chansons dans la classe au cours de
l'année universitaire 1993 - 1994: Plaisir d'amour, Nana MOUSKOURI ; Prendre un
enfant, Yves DUTEIL; Photo souvenir, Carole SERRAT ; Un homme et une femme,
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Pierre BAROUH ; Comme d'habitude, Claude FRANÇOIS ; Neige, Gilbert
LAFAILLE. L'écoute de ces chansons au début du cours, même sans aucune
explication linguistique, permet aux apprenants de se familiariser avec le français,
même si les chansons françaises n'ont pas encore attiré tellement de jeunes au Japon.
Cependant, au cours de cet essai, quelques étudiants ont tenté de chanter et
d'enregistrer certains morceaux avec - quand c'était possible - ou sans "karaoke".
Notre manuel est destiné en priorité aux faux débutants; les étudiants de deuxième
année de l'Université qui ont "ternliné" la grammaire élémentaire dans le cadre de
l'apprentissage d'une deuxième langue étrangère .
Comme ils ne sont pas trops motivés pour étudier le français, il est assez difficile
de trouver de bonnes stratégies pédagogiques. L'utilisation de chansons permet de les
intéresser, car les chansons leur montrent, en dehors de textes littéraires, la langue
contcmporaine, vivante ct vécuc. D'ailleurs les chansons révèlent à juste titre la société
française et celle de la francophonic dans leur ampleur tant verbale que musicale, ce
qui nous permet de répondre, dans le courant de "l'internationalisation"; à l'exigence
dc notrc société ayant moins dc rapports avec lcs pays francophones.
Les chansons francophones de notre manuel sont assez diverses. Les Feuilles
mortes comme tant d'autres chansons "classiques" demeurent encore connues comme
"chanson française". De cè fait les apprenants peuvent côtoyer et "vivre" la
francophonie, ce qu'on a négligé jusqu'ici dans l'enseignement du FLE. De plus six
petits articles en japonais sur les aspects socio-linguistiques présenteront deux côtés
complémentaires. Les uns expliquent le régionalisme en France comme le breton ou
d'autres, les autres sont consacrés à l'état de la francophonie dans le monde. Ainsi les
étudiants découvrent-ils le monde du français dans sa complicité à la fois nationale et
internationale.
2. Composition du manuel
Nous avons choisi trois chansons françaises traditionnelles ou plus modernes, dont
une est connue dans le monde entier: Plaisir d'amour, Comme d'habitude, Regard
impressionniste. D'ailleurs la première est assez populaire auprés des jeunes puiqu'elle
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est diffusée dans une publicité d'une entreprise de construction à la télévision. Pour la
deuxième, le grand succès de la version anglaise My way fait retrouver de façon
paradoxale son pays d'origine avec surprise, et les étudiants peuvent découvrir la
différence entre les deux.
Les trois autres chansons de langue française sont éparpillées en trois continents:
avec Mo/! pays, on peut visiter le Québec dans sa grande nature, et Jacques BREL nous
amène au "plat pays" en se moquant du conformisme des gens. La dernière chanson
pour représenter le continent africain révèle dans un grand éclat de rire la société
africaine contemporaine. Le chanteur camerounais s'interroge sur la francophonie sous
la fornle d'un récit traditionnel. Toutes ces informations sur les ehanteurs sont données
au début de chaque leçon.
En ce qui concerne les exerciccs propremcnt dit~ les [Premières écoutes]
permettent aux apprenants de "sentir" la langue sans se poser de questions sur la
compréhension linguistique du texte. Des questions sur les syllabes, les instruments ou
l'impression de la musique susciteront leur intérêt. C'est le privilège des chansons.
Succèdent à cet exercice quelqucs conjugaisons de verbes. La compréhension dcs
verbes restc toujours un enjeu pour les Faux débutants. Ensuite, vient la partie
explicative et des exercices de grammaire qui peuvent être assez originaux. En Fonction
d'un ou deux éléments importants de la grammaire, Ic sens des phrases dans cct
exercice ne se détache pas en principe du contenu des chan~ons. Les personnages
présentés dans une chanson, par exemple, apparaîtront encore une fois dans l'exercice
de grammaire pour que l'intérêt des apprenants pour la chanson ne se dissipe pas
pendant qu'ils travaillent sur la grammaire. Le cinquième exercice est conçu pour la
vérification des pronoms dans les chansons. L'exercice consacré au vocabulaire
enrichira et développera celui des apprenants à partir des mots de chansons d'un point
de vue sémantique, et de différentes façons. Le schéma de la structure de la phrase
montre l'articulation d'une phrase assez compliquée pour les étudiants. Avec la
[Compréhension des textes] ,les apprenants sont censés saisir le texte en profondeur,
sans même traduire le texte en japonais, bien que dans la plupart des cas ils soient
obligés de répondre à des questions en japonais. Car elles visent le cœur du texte.
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L'interaction de questions réponses peut créer une ambiance propre à la discussion dans
la classe. L' [Exploitation] va plus loin. De l'approfondissement du texte jusqu'au
message du francophone, en passant par une visite touristique et historique de la
Belgique, les apprenants peuvent aquérir diverses connaissances de français. Enfin des
exercices de phonétique enregistrés sur une cassette facilitent la distinction de voyelles
et de consonnes, ct complètent l'itinéraire de tous ces travaux. Pour le "dessert", nous
avons préparé de courts articles sur les aspects soeio-linguistiques, comme on l'a vu,
sur le régionalisme en France et sur la francophonie, accompagnés d'illustrations.
Après un coup d'œil sur les visécs didactiques des exercices, il ne faut pas oubli cr
quc notrc manuel contient quatrc autres outils: le résumé de la grammaire sur laquelle
on travaille aide les apprenants à la réviser sans se référer à d'autres livres de
grammaire. Les questionnaires portant sur cc manuel d'unc manière générale et sur
chaque chanson permettront aux enseignants de connaîtrc la réaction et le goût des
étudiants. Ce manuel est plutôt fondé sur un type de cours d'interaction entre les
enseignants et les apprenants. Tout à la fin du volume se trouve la liste du vocabulaire
dcs chansons. Car compte tenu du Faible vocabulaire des apprenants en général, cette
liste aide à alléger leur chargc dans les cours. Pourtant nous avons pris en princ.ipe des
mots qui figurcnt dans les chansons, et d'autres mots sont laissés à la portéc des
étudiants. Le quatrième outil est le guide pédagogiquc, séparé du manuel et qui
contient, avec la note musicale, le corrigé des questions et leur objectif. Ce petit
document précisera les visées de chaque question.
(Noriyuki NISHIYAMA, Université Meiji)
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II . Observation effectuée en classe
Dans les années 1992-1994, nous avons utilisé le projet de notre manuel pour les
deux sortes d'apprenants suivants.
Période 1992 - 1994 1993 - 1994
Type de public les étudiants de deuxième année de les stagiaires de l'Institut
la faculté de l'économie et des du Ministère des Affaires
sciences politiques de l'Université étrangères
Meiji
Nombre de 40 - 50 3
participants
Dans ce rapport, en prenant Comme d'habitude et Agatha comme exemple, nous allons
présenter des exercices d'une manière concrète et rendre compte de l'observation
effectuée en classe.
1. Compréhension sonore
Notre premier but, c'est de réviser la méthode traditionnelle,qui attache trop
d'importance à la grammaire et à la traduction. A notre manuel, l'enseignant fait
d'abord écouter la chanson aux apprenants, avant de lire son texte. Et après ils essayent
de répondre aux diverses questions du premier exercice [Premières écoutes] .
Ex. Comme d'habitude
«Quelle est votre impression sur cette chanson ?»
violente gaie triste romantique dynamique
Ex. Agatha
«Quel est le genre de musique de cette chanson ?"
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bossa-nova musique ethnique classique
La mélodie et le rythme sont des"armes"plus fortes que les autres matériaux
pédagogiques ne possèdent pas. La mélodie de Comme d'habitude(My way)est très
connuc. Qui ne la connait pas? Et le refrain d'Agatha, très facile à chantonner, reste
aux oreilles des apprenants.
A la fin du manuel se trouvent un questionnaire sur chaque chanson, pour
connaître le goût et la réaction des apprenants:
«Vous vous-intéressez au thème de cette chanson ?»
«Aimez-vous cette chanson comme musiquc ?»
«Aimez-vous chanter cette chanson par vous- même ?"
Jusqu'ici, pour la plupart, la cassette attachée au manuel n'est qu'une"prime". Il
va sans dire que la cassette est indispensable pour les études des chansons.· Notre
cassette contiendra non seulement les chansons et la lecture des textes, mais
le"karaoke".
A la fin de l'année scolaire, nous avons fait lire à haute voix et chanter une
chanson parmi six pour l'Cênregistrer. Quelques étudiants ont trouvé le moyen de
l'enregistrement. L'un a employé l'effet de l'écho. L'autre a chanté sur un
accompagnement de piano. En plus, un étudiant a arrangé et interprété Comme
d'habitude pour son propre groupe de jazz, en insistant sur l'air mélancolique propre à
ce morceau. Nos étudiants ont pu chanter sans le"karaoke". Mais il aide certainement
les étudiants à enregistrer leur chanson. En effet, quelques étudiants nous ont demandé
s'il n'y avait pas de version "karaoke"de ce manuel.
Ce type de devoirs suscite, à notre avis et d'après notre expérience, beaucoup
d'intérêt auprès des apprenants, qui prennent l'habitude de chanter avec le "karaoke"
dans leur vie quotidienne. D'aillleurs, cela reste un très bon souvenir du français. De
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Cet exercice crée une atmosphère vivante en classe, suscite des idées originales et
révèle la personnalité des apprenants. D'abord, on fait des groupes de 5 - 6 personnes,
et les apprenants discutent dans leur groupe. Après, l'enseignant demande des idées à
chaque groupe.
Ex. Comme d'habitude
« Comparer Comme d'habitude avec My way, et discuter sur la différence entre
ces deux chansons.»
Un groupe a dit que le héros de Comme d'habitude était indigne d'être un homme
et pitoyable. D'après l'avis d'un autre groupe, la différence entre Comllle d'habitude ct
My \Vay correspond à celle entre les films français et les films américains: les premiers
sont pessimistes, les autres optimistes. Et ça reflète aussi la différence de mentalité de
ces pays.
En général, les apprenants lisent et traduisent le français seulement en classe.
Mais, à travers le français, leur regard doit se tourner vers la réalité. Si j'ose dire, il faut
"Iibérer"le français de la grammaire et de la classe. Dans l'exercice [Vrai ou faux?] ,
on pose la question suivante.
Ex. Agatha
« [ 1 Le message de la francophonie va au-delà de la langue française. Plus qu'un
message de la francophonie, Francis BEBEY chante le métissage culturel le
reçoit "comme un fait acquis".»
Nous avons expliqué la colonisation de l'Afrique par l'Europe et comparé la
modernisation de l'Afrique avec celle du Japon. Ce sujet a permis aux étudiants de lier
le français avec leur connaissance sur l'Afrique: la classe avec la réalité. Les cadres
historiques et sociaux que cette chanson possède comme message ont fait "penser" les
apprenants par le français. Il nous semble que "penser par le français" a donné une
impression vivante de la langue et ouvert des horizons nouveaux chez les apprenants.
fi . Conclusion
Notre manuel a bien sûr qulques points à améliorer: Dans la communication faite
au Péka le Il décembre 1993, on nous a demandé de chercher d'autres moyens sur le
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travail en groupe, pour utiliser pleinement des chansons comme matériaux. Et nous
n'avons pas encore de critère certain pour évaluer les devoirs des apprenants. Mais il
est évident que l'utilisation des chansons crée une ambiance décontractée et dynamique
et qu'en même temps les apprenants deviennent plus actifs. En somme, les chansons
peuvent créer de nouvelles possibilités pour l'enseignement de la langue française.
(Hironao FUJII, Université Meiji)
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