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iNQt)ANiEpTItid ANNE..., Na 431. Les Abonnements ne son us que pour trois mois, sic )n nR An, et ne com- encent que du P' ou di 16 s chaque mois. es ieures non attranehies ne sont pas reçues. PRtx DE L'ABONNEMENT : fin ae. e soit. i prr. oulonse (ville).. 40 fr. !1 fr. H sute-Garonne et o Ir. I fit rares départements. II ts's !4 h, ETRlttcsn, suivant les conventions postales imp, de Bonnet et GIPPAC, mue Salnt-Borne, 46, Toulouse , 19 niai. B®UR'SE DE TOULOUSE DU 18 MAI 1861. Au comptant : Obligations du Midi ......... . . . ..... 3O2 i0 Obigatious de Sarasosse ............. 267 lift Ohlisatioos de Pampclune............ 247 :i0 Obligations lombardes........,. 2>0 Liquidation au 31 mai Chemin du Midi .............. ü77 50-578 73 BOURSE DE PARIS DU I8 MAI 1861. Au comptant Veleuradivtrees. Dernier coure. @enese. Itets+e. 5 pour 100. , 69 25 , , 10 ô 1/2 pot,tr 100...... 9t1 j0 , 35 , Banquede France 2890 ,. , 7 5O A terme 3 pour 100, ter cours .. 69 70 , , 15 - Dernier cours... G9 40 ara , 03 Crédit Mobilier...... 707 40 , 125 l:rn,tne do ver. Orléans.......... 1560 a , Nord . . . . . . . . . . . 9`6 2) a , D , D . Est. 576 23 , 125 Lyon libéré........ !).;5 , 123 Midi............ 576 23 , 123 Ouest....... .. â23 , 2 50 Autrichiens.... ... Sot; 23 , r, 2 50 Ohli;,ations 1u Midi..... 502 50 123 , , Obligations de Saragosse. 2116 23 , ., J 25 a pour 100 Espagnol... . 4'J , 1/8 , aoURsg DE LONDRES. Consolidés : I?ne heure.. 91 7,8 , ,. , 1/8 ---- --,R --. D n(tehc 1f1nraphifjll¢ élrctrigiic PARTICULIkRE. IttarsciUe, 18 niai. On ntande de Toulon: Le vaisseau l'1mpéri d appareille aujourd'hui, devan- çant de 48 heures l'escadre pour prendre des pilotes grecs, ll rejoindra à Beyronth l'escadre qui séjuurncrt dans la baie de Marmaritza, près des côtes de Cara- mauie. Autre éIlrjte. Paris, dimanche 19 niai. Le Moniteter public une circulaire de M. de Persigny, ministre de l'intérieur, invitant les préfets à saisir ad ministrativement les publications qui seraient faites au none de personnes exilées. Turin, 18 niai. M. Kossnth est arrivé ici. Le général hongrois Klapka est allé à Caprera. Autres dé;récites. Breslan, 17 mai. Les projets de réformes connus du puhlic de Varsovie ont, par Irur insuffisance, porté le découragement dans les esprits les plus modérés. On annonce k( prornulgation de ces réformes pour la fin du mois. Ce n'est qu'alors qu'un état de chosesréu- 5cr remplacera le régime rnihlaire qui s'exerce jusqu'à présenL avec ana extrême sévérité. Les troupes bivouaquent dans les ries, les violences continuent. Le comité institué â la commission de l'intérieur pour la question des paysans ne s'occupe quo d'une loi provi- soire, obligatoire pour un an C'est le Conseil d'Etat qui sera ei areé d'élaborer une loi définitive. Le Conseil'l'Etat sera composé de membres inamovi- hles et amovibles, tous nommés par le gouvernement. Le système émotif ne lui sera appliqué partiellement que plus tard. Le marquis 1Vielopolski, dont l'impopularité s'accroît en proportion des sootrrances du pays, a remplacé M. alu- ehanofl ' dans la coufiauce du lirinee-lieutenant ; tuais 51. Piutonafl', qui s'est rnODtré fort hostile à la Pulo;ne et aux Polonais. devient, durs les affaires du royaume, fort ioflucrtà Saint-l'ctersboure. Berlin, IG mai. On mande de Francfort : Séance (le !a diète rrmanj que du IG mai, - Gotha insiste pour que l'assemblée prenne une décision sur la proposition présentée par Hessr-Darmstadt contre la Société nationale. L'Autriche (tonne mie déclaration relative au comman- (lemeut de l'armefédérale, qui étahlit une divergence avec la proposition faite par la Prusse sur cette question Pesth, 16 mai. Dans la séance d'an.joard'huu de ta Chambre basse, l'orateur de l'opposition, Tissa Kolonaan, dit yue coule conciliation est impossible, parce que le gouverneneot(le Vienne dénie les droits du pays. il rst de l'intérêt de l'Europe, de l'Allemagne et de la ciailisation, que la Hon- grie soit libre. L'orateur ne vent pas qu'on vote d'adresse à l'empereur avant que la pragmatique sanction ait été pleinemcot reconnue; il se prononce pour une résolution conforme à la proposition de Deak, avec quelques rnodi- LO POLITIQUE ET LITTÉRAIRE. CE JOURNAL PARAIT TOUS LKS JOURS. fications. L'orateur n'a cuqu'un succès médiocre. Szalay exprime ses sympathies personnelles pois ;-les Allettunds; mais, dit-il, l'Autriche devrait renoncer aurtf réminiscences-de l'empire romain; elle ne devrait plus faire de sacrifices à son influence en Italie ; elle devrait chercher san point d'appui monarchique en Hongrie. L'orateur a été vivement applaudi. l'aradv parle pour la résolution et contre l'adresse. Kubinyi (liudolph) fait valoir des considérations mm- portantes en faveur de l'adresse. Kuhisnyi (Francois) désire que le roi Ferdinand et l'ar- chiduc François abdiquent formellement la couronne de Hongrie. Il propose des adresses de remercîments au Sultan, à la Suisse, à l'Angleterre et à l'Amérique pour la hienvcillauce que ces Etals ont témoignéeaux réfugiés. Bartal dit que le gouvernement qui se pose sur le terrain de la légitimité, vis-à-vis de l'étranger devrait suivre les uémes principes à l'égard de la Hongrie et renoncer au principe d'opportunité si dangereux pour la dynastie. Pesth, 16 mai. Dans la séance d'aujourd'hui de la diète, Tissa demande si la l! ;o. rie doit s'adresser: l'Europe. L'Autriche, dit-ml, veut ignorer Dos droits; elle tient à perpétuer son joug et rie vent, pas céder d'un seul pas. L'orateur demande le rétablissement immédiat de toutes les lois de 1348; il se défie dus intentions pnciliques du gouvernement, en ci- tant, comme preuve, la perception forcée des impôts; il ne reconnaît aucun droit à l'Empereur, tant que celui-ci méconnaltra les droits de la Hongrie. En conséquence, l'adresse est irn possible. Szalay prouve historiquement la tendauce que l'Autri- che poursuit depuis des siècles ponr anéantir la nationa- lité hongroise. Il considère la constitution de l'Autriche comme n'étant pas sérieuse, démontre l'indivisibilité de la couronne de Saint Etienne, espère peu du vote l'adresse dans l'intérêt ale la conciliation. Var,rdy déclare l'adresse impossible, vu que la Charn- bre est incomplète; il regarde toute transaction comme irnpossible et veut une uérisou radicale. Knbinyi frit remarquer que l'empereur lui-méme traite h'crdin i (1 comme prjsonnIer à Prague. Dans un discours violent, i artal prouve, par des argu- ments Prés développés, quo tous les torts sont du côté do l'Autriche et qu'il n'y a rien à espérer. Vienne, 17 mai. Pesth, 17. - Dans la séance de la diète d'aujourd'hui, le comte Théodore C.saky a parlé contre l'adresse, et M. Cotvos pour. Ce demi-r s'est étendu sur la constitution de I84t4 dans ses rapports compatibles aven les intérêts ' de l ensemble de l'empire et aussi de l'Europe. Il a dé- claré l'idée de Constitution unitaire impossible, et il lui paraîtdémontré dès à présent, malgré les ternes de la patente de février, que le gouvernement constitutionnel en Autriche est impossible, notamment à cause des rap- ports ale l'Autriche avec la Confédération germanique, l'Autriche appartenant pour partie à la Confédération. Constantinople, IG mai. Orner-Pacha est parti aujourd'hui pour Knstmdji Il se fait précéder d'une proclamation conciliante, an- nonçant la diminution des impôts, la remise des arriérés restant à pava; le droit de libre élection des conseillers municipaux. Les chrétiens auront de plus le droit de sonna les cloches, ce qui leur était refusé jusqu'ici. Constantinople, 16 mai. La commission internationale est arrivée hier de Syrie. Orner Pacha est parti aujourd'hui par la voie de Varna. Il y a une grande baisse sur les monnaies. Lishonne, 16 mai. r c pagnehot français IFStramadure, parti de Rio-do- Janeiro, le 23 avril, est arrivé ce matin et repart ce soir pour Bordeaux. Il nons apporte la nouvelle du complètement du nou- veau cabinet brésilien : Ministre l' l'intérieur, le député Jose-Antonio Sa- raiva ; Atlaires étraneères, le député Sono Albuquerque; Travaux publies, le sénateur Manocl Folizardo de Souza e Melln. Changes : Londres, 26 i8 1/2; Paris, 360 à 56'i ; Hamhnure, Ii80. Cafés : Marché inactif. Le gond first valait do 6,00e à 6,200. Stock, 140,000 sacs. Le pagnehot anglais Magdalena était arrivé à Fernam- hnco, le 29 avril. Le t'aquebot français le 5 niai. Guienrre a touché à Saint-Vincent Madrid. 16 mai. Cadix, 16. - Tl Commereio dit qu'à Tanger on m'me (les hat(cries et l'on fait des approvisionnements rie vivres. Le nouveau gouverneur est arrivé avec, 500 che- vaux. II jouit d'une rinde influence auprès rie la Cour. Le consul rl'An,letcrre et le gouverneur de Gibraltar sont en correspoudance active. enEtO UQUE fltlrenllt du Journal , INIe aintItoro, 46, .tottlonge. LtiCALE. lios a1eHers étant fermés auonrd'isui. fée de la Prntcctitc, Je Journal rie'l'on- lotise ne Ipsraitra 1as dentain lundi. S. Etc. le maréchal Niel, passera, aujourd'hui diman- che,. deux heures, au Polygone, la revue des troupes' de la garnison. La procession 'des reliques des corps saints aujourd'hui qe la hasiligne Saint-Seruiu à cinq sortira précises du soir, parla rue Miéoeville (ou du Taur); elle suivra la rue du'l'aur, le côté ouest de la place du Capi- tole, les rues Saint-Ruine, des Changes, des Filatiers, Pharaon, jusqu'à la place du Salin, la grande rue Naza- reth, rue Perchepinte, place Samtes-Scarbes, rue Fer- mat, et ira faire station dans 1 église Saint Eticnne. F: ri sortant de la métropole, elle prendra la droite, parcourra les rocs Boulbonne, Cantecril, de la Pomme, longera la façade du Capitole, suivra la grande rue Mata- hiau ut la rue Bcllegardc, et rentrera dans la basilique par la porte des comtes de Toulouse. MAIRIE DE TOULOUSE. CONCOURS RLGIONAL AGRICOLE. Rdy1ement pour la nourriture des bestiaux. Le Maire de'fouleuse, chevalier de l'ordre impérial de la Léion-d'Honneur, considérant qu'il convient de pren- dre des mesures propres à assurer la régularité de la distribution de la nourriture fournie par la ville pour les animaux admis au Concours régional agricole, Arréte Art. ter. Le 22 mai, an moment de l'introduction des animaux dans le lieu (lu concours, il sera remis aux exposants, pour la nourriture de chaque taureau, vache, génisse, bélier, brebis, chè'ne, verrat et truie, pendant la durée de l'Exposition, des bons donnant droit à des rations de fourrage ou de son à prendra aux magasins de la ville établis sur le lieu même du concours. La distribution des rations aura lieu chaque matin coutre la remise d'un bon pour chaque animal. Art. 2. La ration quotidienne d'un taureau ou d'une vache ou génisse sera, au choix de l'exposant Deux bottes (10 kilos.) foin ou sainfoin; ou de G bottes (50 kilog.) faurra;e vert; ou le mélange de ces deux natures de fourrage dans la proportion relative d'une botte de sec pour trois de vert, et réciproquement. Art. 3. La ration quotidienne d'un bélier, ou d'Une brebis, ou d'une chèvre, sera (l'une botte (5 kilog.) fourrage vert, ou d'un ti(+rs de lutte de fourrage sec. Art. 4. La ratien quotidienne d'un verrat ou d'une trois sera de deux bottes (Itl kilog.) fourraga vert, ou d'un kilogramme son. Art. ü.Tout exposant qui lugera convenable d'ajouter à la ration qui lui aura été délivrée un supplément quel - cauque, le paiera, savoir: I hotte de foin eu sainfoin (5 kilog.) 43 e.; 1 botte de vert (3 kilog.) 15 e.; I ki!o. de son, 1G e.; t litre de nais, 13 c.: I litre de purge de blé, t5 e.; I litre d'avoine, IIe,50. Art. 6. La nourriture sera distribuée aux volailles par un agent de la ville spécialement préposé à cet effet. Fait à Toulouse, au Capitole, le 15 mai 1%I. Le maire, . Vu et approuvé : Comte nE CAMPAIGNO. Toulouse, le 17 mai 1861, Pour le Préfet en tournée, Le secrétaire-généra! délégué, - SOLASD. Nous croyons devoir reproduire le programme des opérations du Concours régional et des fêtes qui auront lieu à l'occasion de celte gaude exhibition agricole. Limer samedi, les instruments d'agriculturc ont été reçus et classés dans l'enceinte du Bon'.ingrin. l)emain lundi, opérations des sous-sections des jurys d'instruments. Mardi 21 mai.- Continuation des opérations des snus- sections des jurys d'instuments. iblercredi 22 mai. - Essais publics des instruments, jurys présents. - Prix d'entrée : I fr. par personue. - Réception des animaux et des produits agricoles, de 8 heures du matin à midi. Classement des animaux et des produits airicoles. Jeudi 23 mai. -- Opérations des sous'sectioos des jurys d'animaux; opérations de la sous-section dus pro- duits agricoles. Exposition des instruments.- Prix d'en- trée ; t fr, par personne. Vendredi 24 mai. - Exposition de tout le Concours.- Prix d'entrée : I fr, par personne. Délibération du jury, toutes sections réunies, pour dé- cerner la prime d'honneur à l'agrieulteur du départe- ment de la Haote-Garonne dont l'exploitation aura été reconnue la mieux dirigée. A 8 heures du soir, grandes symphonies sur la place du Capitole, exécutées par les corps de musique de la garnison. A 8 heures du soir, Représentation au Théàtre du Ca- pitole, o(frrte aux cxpnsants. Samedi 23 mai. - Continuation de l'exposition de tout le concours. - Prix d'ennée : 50 e, par personne. A i heures, Carronscl sur la prairie des Filtres, offert par l'autorité militaire, et organisé par le 10e régiment de chasseurs à cheval. , A 9 heures, Chmurs d'ensemble exécutés sur la place nu Capitole par toutes les Sociétés chorales de la ville. Diunauche 2!i mai. - Exposition publique et gratuite de tout le concours. A 3 heures, Distribution solennelle de la prime d'hon- neur et. des prix et médailles. A 4 heures, Représentations rnimiques, Mâts de coca- gne et Jeux sur le chanip de frire et les allées Saint- Etienne. A 6 heures et demie, Banquet, offert par la tille au Jrn'y, aux Commissaires du (,oncollr'S, au Lauréat de la Prime d'Honneur et aux Lauréats avant obtenu des mé- dailles d'or. Illuminations de la place du Capitole et des allées heures 1 Louis-Napoléon. - Danses publiques, - Feu d'artifice. Les DIMANCHE 40 = ' 1% ;tribd411 . LU BL'RF4) DG JOIÏ Rue o o `. r na Et hors de Toutonse Cbes lcs Libraires et Direc$ dos Messageries et Directeurs des Postes. PRIX des INSERTIOt M t iA centimes la ligne d'lnnonce. I(0 centimes la ligne de Réclame. AWXORCES se TIS se paient d'avances Les AReoncss et Avis sont reçus â Paris, aux bnreaai publicité de MM, Wvsa, rue L-J. Rousseau, A, Larrs* lt+SLO* et C, rue de la Banque, 90, et I. VoR7Assri rue de Trévise, 99, seuls sharlds de les roaevoir peut Jeranut dr Tedeue. Le nombre d'instruments d'agriculture reçus au con- cours régional est, dit-on, très considérable. Aux peintres de nos contrées qui ont eu leurs ouvra- ges admis à l'exposition de Paris, et dont nous avons publié les noms, nous devons ajouter M. François Batut, né à Castres (Tarn). M. Batut a deux portraits à l'cxposi- tion, sous les ne 145 et 146. La Compagnie des chemins de fer du Midi vient de soumettre à l'homologation de S. Exc. le ministre des travaux publics, un tarif spécial pour le transport des voyageurs en coupés et en coupés-lits. Les prix de place de coupé sont fixés aux prix ordi- naires des places de 1r, classe augmentés (le un dixième, sans que le supplément de prix perçu puisse être infé- rieur à 2 fr. par place. En coupé-lit, un voyageur paiera quatre places de coupé ordinaire, nais il aura le droit, sans supplément de prix, de faire monter avec lui une personne peur l'ac- compagner. Le supplément de prix perçu pour les places de coupé, est intégralement exigible dus militaires ou marins. Les militaires ou marins voyageant en coupé-lit, n'ont droit qu'à la remise qui leur serait faite individuellement s'ils voyageaient co voiture de 1fe classe. La Compagnie des Chemins de fer du Midi vient de soumettre a l'homologation de Son Excellence le Ministre des travaux publics, un tarif spécial pour le transport des kaolins par wagon complet. Les prix de ce tarif sont fixés, non compris I fr. pour frais de manutention A 23 francs par tonne de Bayonne à Cette ou à La Pevrade ; A 16 francs par tonne de Bordeaux à Cette ou à La Pevrade. Le prix de 16 francs qui précède sera également appli- qué aux kaolins arrivant pargabares au port de Brienne, à Bordeaux', inur être dirigés sur Cette ou sur La Peyrade. Pour jouir de ce tarif, l'expéditeur devra fournir, par wagon, un chargement de 10,000 kilogrammes, ou payer comme pour 10,000 kilogrammes et relever la Compa- gnie de toute responsabilité pour avaries et déchets do route. Il devra en exprimer la demande sur sa note d'expédition. La Compagnie pourra prolonger de cinq jours, an-dçlà des délais réglementaires, la durée des transports faisant l'objet de ce tarif. A M. le Rédacteur du Journal de Toulouse. Monsieur le Rédacteur, Je compte encore sur votre obligeance, et vous prie do donner une place clans vos colonnes à la réponse que j'adresse au journal l'Aigle. Agréez l'assurance de mes sentiments distingués, A. BOUCHAGE. , 18 mai. e Monsieur le rédacteur, , Avant do répondre à votre article de ce jour, per- mettez-moi de bien préciser les faits , Dans votre numéro du d'1, vous annoncez grse le Conseil d'p'tat, vient de déclarer la validité de nos dernidres élections municipales et d'annuler la décision du Conseil de préfecture qui cassait d'éleclion de M. le professeur Petit. , Vous indiquez, en outre, les motifs de cette dernièro décision a Le Conseil d'Etat aurait reconnu, dites-vus, que la , fonction principale de M. Petit était celle de, profe seur à la Faculté des Sciences et que le traitaient , municipal qu'il reçoit, est inséparable de sa prermm re D charge et ne pouvait constituer contre M. Petit la qu;- , lité rl'agen.t salarié de la commune, dans le sens tnmal , de la loi. , , Que vous ai-je déclaré, avec mon honorable confrère de Paris, Me llérold? e R n'est pas vrai que notre pourvoi soit rejeté et que , celui de M. Petit soit accueilli : à la date du I I mai et , même à celle du 14, à 4 heures et demie du soir, lo , projet de décret n'était pas encore parti du Conseil , d'Etat, pour la signature de l'Empereur. , , Que dites-vous, aujourd'hui ? , 'Vous rcproduisez, pour toute réponse, la lelireparticu- lière, que vous m'avez fait l'honneur de mn'adrasser, pour vous excuser de ne pas avoir publié nos assertions; laquelle lettre, ajoutez-vous, metlra le p;dlie a rnéme d'apprécier les procédés do franchise et de loyauté dont l'Aigle ne s'est jamais départi. Franchemcnt,111ousieur, je ne inc serais jamais décidé à laisser transpirer votre lettre, mais, puisque vous kt publiez sans hésiter, rappelons-en les derniers termes Je me garderais bien de mettre en doute la sincérité , de l'avis qui vous est donné, à la date du I4, par , Me Hérold, Mais vous me permettrez de croire, jusqu'à , preuve contraire, que mon correspondant plus favorisé , que cotre honarable confrère, a dû, saroir ce qui était , décidé, dés le 41 mai. Mon correspondant est votre ami D et le mien; si j'énonçais son nom ici, vous seriez pro- bablement eo:ivamcu que l'Aigle a publié uu fut , exact. , , Expliquons-minus maintenant : ' En point de fait incontestable, à la date du I1 mai, larrêt du Conseil d'Etat n'était pas rendu D Comment donc déuontrezvous le bien informé de votre correspondant? e Mon correspondant, dites-vous, plus favorise que Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

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iNQt)ANiEpTItid ANNE..., Na 431.

Les Abonnements ne sonus que pour trois mois, sic

)n nR An, et ne com-encent que du P' ou di 16

s chaque mois.

es ieures non attranehies nesont pas reçues.

PRtx DE L'ABONNEMENT :

fin ae. e soit. i prr.oulonse (ville).. 40 fr. !1 fr.

H sute-Garonneet o Ir. I fitrares départements.

II ts's

!4 h,ETRlttcsn, suivant les conventions postales

imp, de Bonnet et GIPPAC, mue Salnt-Borne, 46,

Toulouse , 19 niai.

B®UR'SE DE TOULOUSE DU 18 MAI 1861.

Au comptant :Obligations du Midi......... . . . ..... 3O2 i0Obigatious de Sarasosse ............. 267 liftOhlisatioos de Pampclune............ 247 :i0Obligations lombardes........,. 2>0

Liquidation au 31 maiChemin du Midi .............. ü77 50-578 73

BOURSE DE PARIS DU I8 MAI 1861.Au comptant

Veleuradivtrees. Dernier coure. @enese. Itets+e.5 pour 100. , 69 25 , , 10ô 1/2 pot,tr 100...... 9t1 j0 , 35 ,Banquede France 2890 ,. , 7 5O

A terme3 pour 100, ter cours .. 69 70 , , 15- Dernier cours... G9 40 ara , 03Crédit Mobilier...... 707 40 , 125

l:rn,tne do ver.Orléans.......... 1560 a ,Nord . . . . . . . . . . . 9`6 2) a , D , D .Est. 576 23 , 125Lyon libéré........ !).;5 , 123Midi............ 576 23 , 123Ouest....... .. â23 , 2 50Autrichiens.... ... Sot; 23 , r, 2 50Ohli;,ations 1u Midi..... 502 50 123 , ,Obligations de Saragosse. 2116 23 , ., J 25a pour 100 Espagnol... . 4'J , 1/8 ,

aoURsg DE LONDRES.

Consolidés : I?ne heure.. 91 7,8 , ,. , 1/8---- --,R --.

D n(tehc 1f1nraphifjll¢ élrctrigiicPARTICULIkRE.

IttarsciUe, 18 niai.On ntande de Toulon:Le vaisseau l'1mpéri d appareille aujourd'hui, devan-

çant de 48 heures l'escadre pour prendre des pilotesgrecs, ll rejoindra à Beyronth l'escadre qui séjuurncrtdans la baie de Marmaritza, près des côtes de Cara-mauie.

Autre éIlrjte.Paris, dimanche 19 niai.

Le Moniteter public une circulaire de M. de Persigny,ministre de l'intérieur, invitant les préfets à saisir administrativement les publications qui seraient faites aunone de personnes exilées.

Turin, 18 niai.M. Kossnth est arrivé ici. Le général hongrois Klapka

est allé à Caprera.

Autres dé;récites.Breslan, 17 mai.

Les projets de réformes connus du puhlic de Varsovieont, par Irur insuffisance, porté le découragement dansles esprits les plus modérés.

On annonce k( prornulgation de ces réformes pour lafin du mois. Ce n'est qu'alors qu'un état de chosesréu-5cr remplacera le régime rnihlaire qui s'exerce jusqu'àprésenL avec ana extrême sévérité.

Les troupes bivouaquent dans les ries, les violencescontinuent.

Le comité institué â la commission de l'intérieur pourla question des paysans ne s'occupe quo d'une loi provi-soire, obligatoire pour un an C'est le Conseil d'Etat quisera ei areé d'élaborer une loi définitive.

Le Conseil'l'Etat sera composé de membres inamovi-hles et amovibles, tous nommés par le gouvernement. Lesystème émotif ne lui sera appliqué partiellement queplus tard.

Le marquis 1Vielopolski, dont l'impopularité s'accroîten proportion des sootrrances du pays, a remplacé M. alu-ehanofl ' dans la coufiauce du lirinee-lieutenant ; tuais51. Piutonafl', qui s'est rnODtré fort hostile à la Pulo;ne etaux Polonais. devient, durs les affaires du royaume, fortioflucrtà Saint-l'ctersboure.

Berlin, IG mai.On mande de Francfort : Séance (le !a diète rrmanj

que du IG mai, - Gotha insiste pour que l'assembléeprenne une décision sur la proposition présentée parHessr-Darmstadt contre la Société nationale.

L'Autriche (tonne mie déclaration relative au comman-(lemeut de l'armefédérale, qui étahlit une divergenceavec la proposition faite par la Prusse sur cette question

Pesth, 16 mai.Dans la séance d'an.joard'huu de ta Chambre basse,

l'orateur de l'opposition, Tissa Kolonaan, dit yue couleconciliation est impossible, parce que le gouverneneot(leVienne dénie les droits du pays. il rst de l'intérêt del'Europe, de l'Allemagne et de la ciailisation, que la Hon-grie soit libre. L'orateur ne vent pas qu'on vote d'adresseà l'empereur avant que la pragmatique sanction ait étépleinemcot reconnue; il se prononce pour une résolutionconforme à la proposition de Deak, avec quelques rnodi-

LOPOLITIQUE ET LITTÉRAIRE.

CE JOURNAL PARAIT TOUS LKS JOURS.fications. L'orateur n'a cuqu'un succès médiocre.

Szalay exprime ses sympathies personnelles pois ;-lesAllettunds; mais, dit-il, l'Autriche devrait renoncer aurtfréminiscences-de l'empire romain; elle ne devrait plusfaire de sacrifices à son influence en Italie ; elle devraitchercher san point d'appui monarchique en Hongrie.L'orateur a été vivement applaudi.

l'aradv parle pour la résolution et contre l'adresse.Kubinyi (liudolph) fait valoir des considérations mm-

portantes en faveur de l'adresse.Kuhisnyi (Francois) désire que le roi Ferdinand et l'ar-

chiduc François abdiquent formellement la couronne deHongrie. Il propose des adresses de remercîments auSultan, à la Suisse, à l'Angleterre et à l'Amérique pourla hienvcillauce que ces Etals ont témoignéeaux réfugiés.

Bartal dit que le gouvernement qui se pose sur leterrain de la légitimité, vis-à-vis de l'étranger devraitsuivre les uémes principes à l'égard de la Hongrie etrenoncer au principe d'opportunité si dangereux pour ladynastie.

Pesth, 16 mai.Dans la séance d'aujourd'hui de la diète, Tissa demande

si la l! ;o. rie doit s'adresser: l'Europe. L'Autriche, dit-ml,veut ignorer Dos droits; elle tient à perpétuer son jouget rie vent, pas céder d'un seul pas. L'orateur demande lerétablissement immédiat de toutes les lois de 1348; il sedéfie dus intentions pnciliques du gouvernement, en ci-tant, comme preuve, la perception forcée des impôts; ilne reconnaît aucun droit à l'Empereur, tant que celui-ciméconnaltra les droits de la Hongrie. En conséquence,l'adresse est irn possible.

Szalay prouve historiquement la tendauce que l'Autri-che poursuit depuis des siècles ponr anéantir la nationa-lité hongroise. Il considère la constitution de l'Autrichecomme n'étant pas sérieuse, démontre l'indivisibilité dela couronne de Saint Etienne, espère peu du vote l'adressedans l'intérêt ale la conciliation.

Var,rdy déclare l'adresse impossible, vu que la Charn-bre est incomplète; il regarde toute transaction commeirnpossible et veut une uérisou radicale.

Knbinyi frit remarquer que l'empereur lui-méme traiteh'crdin i (1 comme prjsonnIer à Prague.

Dans un discours violent, i artal prouve, par des argu-ments Prés développés, quo tous les torts sont du côté dol'Autriche et qu'il n'y a rien à espérer.

Vienne, 17 mai.Pesth, 17. - Dans la séance de la diète d'aujourd'hui,

le comte Théodore C.saky a parlé contre l'adresse, et M.Cotvos pour. Ce demi-r s'est étendu sur la constitutionde I84t4 dans ses rapports compatibles aven les intérêts'de l ensemble de l'empire et aussi de l'Europe. Il a dé-claré l'idée de Constitution unitaire impossible, et il luiparaîtdémontré dès à présent, malgré les ternes de lapatente de février, que le gouvernement constitutionnelen Autriche est impossible, notamment à cause des rap-ports ale l'Autriche avec la Confédération germanique,l'Autriche appartenant pour partie à la Confédération.

Constantinople, IG mai.Orner-Pacha est parti aujourd'hui pour KnstmdjiIl se fait précéder d'une proclamation conciliante, an-

nonçant la diminution des impôts, la remise des arriérésrestant à pava; le droit de libre élection des conseillersmunicipaux. Les chrétiens auront de plus le droit desonna les cloches, ce qui leur était refusé jusqu'ici.

Constantinople, 16 mai.La commission internationale est arrivée hier de Syrie.

Orner Pacha est parti aujourd'hui par la voie de Varna.Il y a une grande baisse sur les monnaies.

Lishonne, 16 mai.r c pagnehot français IFStramadure, parti de Rio-do-

Janeiro, le 23 avril, est arrivé ce matin et repart ce soirpour Bordeaux.

Il nons apporte la nouvelle du complètement du nou-veau cabinet brésilien :

Ministre l' l'intérieur, le député Jose-Antonio Sa-raiva ;

Atlaires étraneères, le député Sono Albuquerque;Travaux publies, le sénateur Manocl Folizardo de

Souza e Melln.Changes : Londres, 26 i8 1/2; Paris, 360 à 56'i ;Hamhnure, Ii80.Cafés : Marché inactif. Le gond first valait do 6,00e à

6,200. Stock, 140,000 sacs.Le pagnehot anglais Magdalena était arrivé à Fernam-

hnco, le 29 avril.Le t'aquebot français

le 5 niai.Guienrre a touché à Saint-Vincent

Madrid. 16 mai.Cadix, 16. - Tl Commereio dit qu'à Tanger on m'me

(les hat(cries et l'on fait des approvisionnements rievivres. Le nouveau gouverneur est arrivé avec, 500 che-vaux. II jouit d'une rinde influence auprès rie la Cour.Le consul rl'An,letcrre et le gouverneur de Gibraltar sonten correspoudance active.

enEtO UQUE

fltlrenllt du Journal , INIe aintItoro, 46, .tottlonge.

LtiCALE.

lios a1eHers étant fermés auonrd'isui.fée de la Prntcctitc, Je Journal rie'l'on-lotise ne Ipsraitra 1as dentain lundi.S. Etc. le maréchal Niel, passera, aujourd'hui diman-

che,. deux heures, au Polygone, la revue des troupes'de la garnison.

La procession 'des reliques des corps saintsaujourd'hui qe la hasiligne Saint-Seruiu à cinq

sortira

précises du soir, parla rue Miéoeville (ou du Taur); ellesuivra la rue du'l'aur, le côté ouest de la place du Capi-tole, les rues Saint-Ruine, des Changes, des Filatiers,Pharaon, jusqu'à la place du Salin, la grande rue Naza-reth, rue Perchepinte, place Samtes-Scarbes, rue Fer-mat, et ira faire station dans 1 église Saint Eticnne.

F: ri sortant de la métropole, elle prendra la droite,parcourra les rocs Boulbonne, Cantecril, de la Pomme,longera la façade du Capitole, suivra la grande rue Mata-hiau ut la rue Bcllegardc, et rentrera dans la basiliquepar la porte des comtes de Toulouse.

MAIRIE DE TOULOUSE.

CONCOURS RLGIONAL AGRICOLE.

Rdy1ement pour la nourriture des bestiaux.Le Maire de'fouleuse, chevalier de l'ordre impérial de

la Léion-d'Honneur, considérant qu'il convient de pren-dre des mesures propres à assurer la régularité de ladistribution de la nourriture fournie par la ville pour lesanimaux admis au Concours régional agricole,

ArréteArt. ter. Le 22 mai, an moment de l'introduction des

animaux dans le lieu (lu concours, il sera remis auxexposants, pour la nourriture de chaque taureau, vache,génisse, bélier, brebis, chè'ne, verrat et truie, pendantla durée de l'Exposition, des bons donnant droit à desrations de fourrage ou de son à prendra aux magasins dela ville établis sur le lieu même du concours.

La distribution des rations aura lieu chaque matincoutre la remise d'un bon pour chaque animal.

Art. 2. La ration quotidienne d'un taureau ou d'unevache ou génisse sera, au choix de l'exposant

Deux bottes (10 kilos.) foin ou sainfoin; ou de G bottes(50 kilog.) faurra;e vert; ou le mélange de ces deuxnatures de fourrage dans la proportion relative d'unebotte de sec pour trois de vert, et réciproquement.

Art. 3. La ration quotidienne d'un bélier, ou d'Unebrebis, ou d'une chèvre, sera (l'une botte (5 kilog.)fourrage vert, ou d'un ti(+rs de lutte de fourrage sec.

Art. 4. La ratien quotidienne d'un verrat ou d'unetrois sera de deux bottes (Itl kilog.) fourraga vert, oud'un kilogramme son.

Art. ü.Tout exposant qui lugera convenable d'ajouterà la ration qui lui aura été délivrée un supplément quel -cauque, le paiera, savoir:

I hotte de foin eu sainfoin (5 kilog.) 43 e.; 1 botte devert (3 kilog.) 15 e.; I ki!o. de son, 1G e.; t litre denais, 13 c.: I litre de purge de blé, t5 e.; I litred'avoine, IIe,50.

Art. 6. La nourriture sera distribuée aux volailles parun agent de la ville spécialement préposé à cet effet.

Fait à Toulouse, au Capitole, le 15 mai 1%I.Le maire,

. Vu et approuvé : Comte nE CAMPAIGNO.

Toulouse, le 17 mai 1861,Pour le Préfet en tournée,

Le secrétaire-généra! délégué,- SOLASD.

Nous croyons devoir reproduire le programme desopérations du Concours régional et des fêtes qui aurontlieu à l'occasion de celte gaude exhibition agricole.

Limer samedi, les instruments d'agriculturc ont étéreçus et classés dans l'enceinte du Bon'.ingrin.

l)emain lundi, opérations des sous-sections des jurysd'instruments.

Mardi 21 mai.- Continuation des opérations des snus-sections des jurys d'instuments.

iblercredi 22 mai. - Essais publics des instruments,jurys présents. - Prix d'entrée : I fr. par personue. -Réception des animaux et des produits agricoles, de 8heures du matin à midi. Classement des animaux et desproduits airicoles.

Jeudi 23 mai. -- Opérations des sous'sectioos desjurys d'animaux; opérations de la sous-section dus pro-duits agricoles. Exposition des instruments.- Prix d'en-trée ; t fr, par personne.

Vendredi 24 mai. - Exposition de tout le Concours.-Prix d'entrée : I fr, par personne.

Délibération du jury, toutes sections réunies, pour dé-cerner la prime d'honneur à l'agrieulteur du départe-ment de la Haote-Garonne dont l'exploitation aura étéreconnue la mieux dirigée.

A 8 heures du soir, grandes symphonies sur la placedu Capitole, exécutées par les corps de musique de lagarnison.

A 8 heures du soir, Représentation au Théàtre du Ca-pitole, o(frrte aux cxpnsants.

Samedi 23 mai. - Continuation de l'exposition de toutle concours. - Prix d'ennée : 50 e, par personne.

A i heures, Carronscl sur la prairie des Filtres, offertpar l'autorité militaire, et organisé par le 10e régimentde chasseurs à cheval., A 9 heures, Chmurs d'ensemble exécutés sur la placenu Capitole par toutes les Sociétés chorales de la ville.

Diunauche 2!i mai. - Exposition publique et gratuitede tout le concours.

A 3 heures, Distribution solennelle de la prime d'hon-neur et. des prix et médailles.

A 4 heures, Représentations rnimiques, Mâts de coca-gne et Jeux sur le chanip de frire et les allées Saint-Etienne.

A 6 heures et demie, Banquet, offert par la tille auJrn'y, aux Commissaires du (,oncollr'S, au Lauréat de laPrime d'Honneur et aux Lauréats avant obtenu des mé-dailles d'or.

Illuminations de la place du Capitole et des alléesheures 1 Louis-Napoléon. - Danses publiques, - Feu d'artifice.

Les

DIMANCHE 40

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Rue o o `.

r naEt hors de Toutonse

Cbes lcs Libraires et Direc$dos Messageries

et Directeurs des Postes.PRIX des INSERTIOt M t

iA centimes la ligne d'lnnonce.I(0 centimes la ligne de Réclame.

AWXORCES se TIS se paient d'avances

Les AReoncss et Avis sont reçus â Paris, aux bnreaaipublicité de MM, Wvsa, rue L-J. Rousseau, A, Larrs*lt+SLO* et C, rue de la Banque, 90, et I. VoR7Assrirue de Trévise, 99, seuls sharlds de les roaevoir peutJeranut dr Tedeue.

Le nombre d'instruments d'agriculture reçus au con-cours régional est, dit-on, très considérable.

Aux peintres de nos contrées qui ont eu leurs ouvra-ges admis à l'exposition de Paris, et dont nous avonspublié les noms, nous devons ajouter M. François Batut,né à Castres (Tarn). M. Batut a deux portraits à l'cxposi-tion, sous les ne 145 et 146.

La Compagnie des chemins de fer du Midi vient desoumettre à l'homologation de S. Exc. le ministre destravaux publics, un tarif spécial pour le transport desvoyageurs en coupés et en coupés-lits.

Les prix de place de coupé sont fixés aux prix ordi-naires des places de 1r, classe augmentés (le un dixième,sans que le supplément de prix perçu puisse être infé-rieur à 2 fr. par place.

En coupé-lit, un voyageur paiera quatre places decoupé ordinaire, nais il aura le droit, sans supplémentde prix, de faire monter avec lui une personne peur l'ac-compagner.

Le supplément de prix perçu pour les places de coupé,est intégralement exigible dus militaires ou marins. Lesmilitaires ou marins voyageant en coupé-lit, n'ont droitqu'à la remise qui leur serait faite individuellement s'ilsvoyageaient co voiture de 1fe classe.

La Compagnie des Chemins de fer du Midi vient desoumettre a l'homologation de Son Excellence le Ministredes travaux publics, un tarif spécial pour le transportdes kaolins par wagon complet.

Les prix de ce tarif sont fixés, non compris I fr. pourfrais de manutention

A 23 francs par tonne de Bayonne à Cette ou à LaPevrade ;

A 16 francs par tonne de Bordeaux à Cette ou à LaPevrade.

Le prix de 16 francs qui précède sera également appli-qué aux kaolins arrivant pargabares au port de Brienne,à Bordeaux', inur être dirigés sur Cette ou sur LaPeyrade.

Pour jouir de ce tarif, l'expéditeur devra fournir, parwagon, un chargement de 10,000 kilogrammes, ou payercomme pour 10,000 kilogrammes et relever la Compa-gnie de toute responsabilité pour avaries et déchets doroute. Il devra en exprimer la demande sur sa noted'expédition.

La Compagnie pourra prolonger de cinq jours, an-dçlàdes délais réglementaires, la durée des transports faisantl'objet de ce tarif.

A M. le Rédacteur du Journal de Toulouse.Monsieur le Rédacteur,

Je compte encore sur votre obligeance, et vous prie dodonner une place clans vos colonnes à la réponse quej'adresse au journal l'Aigle.

Agréez l'assurance de mes sentiments distingués,A. BOUCHAGE.

, 18 mai.e Monsieur le rédacteur,

, Avant do répondre à votre article de ce jour, per-mettez-moi de bien préciser les faits

, Dans votre numéro du d'1, vous annoncez grse leConseil d'p'tat, vient de déclarer la validité de nos dernidresélections municipales et d'annuler la décision du Conseil depréfecture qui cassait d'éleclion de M. le professeur Petit.

, Vous indiquez, en outre, les motifs de cette dernièrodécision

a Le Conseil d'Etat aurait reconnu, dites-vus, que la, fonction principale de M. Petit était celle de, profe

seur à la Faculté des Sciences et que le traitaient, municipal qu'il reçoit, est inséparable de sa prermm reD charge et ne pouvait constituer contre M. Petit la qu;-, lité rl'agen.t salarié de la commune, dans le sens tnmal, de la loi. ,

, Que vous ai-je déclaré, avec mon honorable confrèrede Paris, Me llérold?

e R n'est pas vrai que notre pourvoi soit rejeté et que, celui de M. Petit soit accueilli : à la date du I I mai et, même à celle du 14, à 4 heures et demie du soir, lo, projet de décret n'était pas encore parti du Conseil, d'Etat, pour la signature de l'Empereur. ,

, Que dites-vous, aujourd'hui ?, 'Vous rcproduisez, pour toute réponse, la lelireparticu-

lière, que vous m'avez fait l'honneur de mn'adrasser,pour vous excuser de ne pas avoir publié nos assertions;laquelle lettre, ajoutez-vous, metlra le p;dlie a rnémed'apprécier les procédés do franchise et de loyauté dontl'Aigle ne s'est jamais départi.

Franchemcnt,111ousieur, je ne inc serais jamais décidéà laisser transpirer votre lettre, mais, puisque vous ktpubliez sans hésiter, rappelons-en les derniers termes

Je me garderais bien de mettre en doute la sincérité, de l'avis qui vous est donné, à la date du I4, par, Me Hérold, Mais vous me permettrez de croire, jusqu'à, preuve contraire, que mon correspondant plus favorisé, que cotre honarable confrère, a dû, saroir ce qui était, décidé, dés le 41 mai. Mon correspondant est votre amiD et le mien; si j'énonçais son nom ici, vous seriez pro-

bablement eo:ivamcu que l'Aigle a publié uu fut, exact. ,, Expliquons-minus maintenant :

' En point de fait incontestable, à la date du I1 mai,larrêt du Conseil d'Etat n'était pas renduD Comment donc déuontrezvous le bien informé devotre correspondant?e Mon correspondant, dites-vous, plus favorise que

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JOURNAL DE 1'OULOUSC.

> mou honorable confrère, a di savoir ce qui était décidé M. Mazzini publie ses maures complètes. On distribuedès le 19 mai.. les prospectus à profusion. Ce personnage cherche à rem

Perniettez-moi de vous le demander, Monsieur le trer en scène. II y a longtemps que je vous l'ai si;aaé,Rédacteur, avez-vous bien pesé toute la portée de votre et chaque jour apporte üne preuve nouvellelettre en cet endroit ? tentions

Mais s'il est notoire que, le II,l'arrét n'était pasrendu, savez-vous jusqu'où aboutit votre assertion ?Jusqu'àaisser soupçonner que les secrets de la délibé-ration de la haute-cour ont été violés ; qu'eue oreilleindiscrète a pu les entendre ou qu'une confidence peuréservée a pu les révéler.

v h!Iorez-vous donc, Monsieur, que les délibérationsjudiciaires s'accomplissent dans le mystère le plus ab-solu, et quo dans ce rnystère demeurent ensevelis et ledébat qui a surgi sur la question du litige, t l'opinioninvidueile de ceux qui l'ont jugée 9

) Ignorez-vous donc, que, jusqu'au prononcé dé lasentence, chacun des Juges t'este euchainé d'bonneur etde convenance, à un silence inviolable aussi bien sur lerésultat du délibéré, sur ses motifs, que sur le sotitimenlparticulier de ceux qui ont opiné?...

Ignorez-vous, que si le voile était écarté dcs délibé-rations de la justice, elle se trouverait découronnée de satuavité, de son prestige, de sa considération, et resteraitrxposée aux passions des justiciables, disposés à entourer de leur gratitude, ceux des magistrats qui leur se-raient favorables, ou à deverser le fiel de leur ressenti-mcat contre ceux qui auraient proscrit leurs prétentions2

= Quoi ! votre correspondant aurait pu être initié, dèsle 11, à une décision, qui, encore le U à quatre heures etdemie du soir, n'était point revêtue de la sanction impé-riale ?

a Quoi ! votre correspondant aurait pu lire la sentencede la haute cour avant même le chef de l'Etat qui doitlui imprimer la vie !

A qui le persuaderez-vous ?Il a cté plus farorisé, dites-vous, man correspondant

que votre honorable confrère... Non, non, Monsieur. Je nepuis le croire ni le laisser croire... Chez nous, en France,la justice se respecte trop pour laisser tomber la plusiéwIe parcelle de faveur dans ses décrions, commepour trahir le plus humble secret de ses délibérations.

Ne trouvez donc pas mauvais, Monsieur le Rédac-teur, que, pour obéir à ma profonde conviction, je restedans fa nécessité de Bouter encore des assertions devotre, correspondant, quelqu'honorable qu'il soit d'ail-leurs. Puisque c'est un de mes amis, dites-vous, ce dontje rie me serais pas douté assurément, il daignera mele pardonner.., j'aimerai mieux désobhger toujours unami, que de croire, une seule fois, à une indiscrétion dela justice.

Je suis, Monsieur le Rédacteur, avec toute considé-ration, votre dévoué,

Aug. Bol CHACE. 7

Pour la Chronique et tout ce qui la précède : A. Purot.

Toulon, 16 mai.Toute l'escadre d'évolution et la flotte de transport

pressent leurs préparatifs de départ, afin de pouvoir ap-pareiller le 20.

(lia doit travailler même la nuit, afin de préparer ceuxqui pourraient être en retard.

L'escadre restera en station sur les côtes de Syrie jus-qu'à nouvel ordre.

L'action militaire cessant sera remplacée par la pres-sion maritime. On a pensé que les huit vaisseaux, pou-vant, en cas d'urgence, jeter immédiatement à terre`n,000 matelots de débarquement et 16 obusiers de mon-tagne, cette force était plus que suffisante pour parer àtoutes les éventualités et tenir en respect les gouver-neurs turcs, qui seront rendus responsables de la Iran-qunlité du pals et de la sûreté des chrétiens.

Voici un état des bâtiments en partanceEscadre de combat pour la station : Bretagne, vice-

amiral de Tinan ; Donauerth, contre-amiral Chopart;Algésiras, contre-amiral Paris; Eylau, Impérial, Saint-Louis, Redoutable, kontenoy, plus la corvette à vapeur leCaban, en attendant le Chaplal.

Escadre de transportAmazone, cotée à 1,500 hou. 250 ohev, et 50,000 rations.Aube, a 1,500 !l00 N e900 tx charbon.Finistère, z 9,500 400 a 000 ,Vauban, : 200 75Cacique, a 200 ' 75 ,Goncr, , 200 a 75Descartes, n 200 a 75Mogador, e 200 b 75 ,Canada, l 200 p 75 sLabrador, » 200: 7gAlayenne, 0 200 x 150 D

Ariége, i 200 n 150 .Moselle, . . . , . . . . . 11,000 tx charbon.

Total. . 6,300!i. 1,875e.Tous ces navires prennent, en outre, un double ap-

provisionnemetit de combustible et d'eau.Les frégates à vapeur le Vauban et le Cacique étant

prêtes, ont commencé aujourd'hui le mouvement et ontappareillé dans la matinée ; les autres partiront au fur età mesure et, enfin, lundi le gros de l'escadre filera enmasse. (Gazette du Midi.)

Alger, 13 mai.Nous apprenons que le projet du chemin de fer d'Alger

à Oran, présenté par Son Excellence le gouverneur-gé-néral, de concert avec le ministre des travaux publics, aété agréé par l'Empereur et qu'il sera porté au Corpslégislatif en temps utile, pour passer pendant la sessionactuelle. (Akhbar )

Italie.On écrit de Turin au Journal des Débats, le 13 maiJe ne puis vous donner quelques détails sur la façon

dont la commission de la Chambre a modifié le projet deloi d'armement présenté par Garibaldi. On créerait sur lepapier 200 bataillons de garde nationale mobile de 700hommes chacun. Les cadres seraient désignés et les rôlesétablis, mais il n'y aurait d'organisation effective qu'autriornent oû le besoin s'en ferait sentir.

On admettrait les enrôlements même des hommesétrangers à la garde nationale, c'est-à-dire ne payantaucun cens, et les remplacements.

Cette organisation,toute de précaution, n'aurait riendont l'Europe pût s'alarmer.

La pensée en est due à M. Fenzi, député de Florence,qui sera probablement nommé rapporteur. Ce député,cnaf d'une des grande maisons de banque d'Italie, réunità des sentiments très patriotiques un esprit conserva-teur excellent.

L,e lei sera discutée vers la flu de se mois

de

Pour extrait ; F. Cunus.

SUS in

(Cern sprntdntte particulière.)Naples, '14 mai,

Le télégraphe nous a enfin apporté la hmuvelle que SaMajesté a déchargé le prince de Cal^inan, sur ses justances réitérées, des (onctions de IICUICnant-général etque M. Ponta de San Martiuo va lcaii.` iticuper sa place.Le prince de CnrigfCn (t1ittera Naples demain malin.On ne peut pas dire qu'il y fût populaire, mais il n'ex-citait pas non plus d'antipathie personnelle, Sa ressem-blance avec feu son :'tu frere le ecülte de Syracuse,très aimé à NapleS Ittl a' aiL valu la bienveillance (le lapopulation it sou arrivée; mais clic s'était un peu refroi-(lie lotsqu'on avait vu qu'il ne tenait pas de cour splen-dide ot qu'il ne se montrait guère nu public. Les affairesétant en réalité (lirigées par le sectétaire-,oénét°al d'Etat,on ne faisait pas I'emout;tjus clu'au ptiilèe la tespou-sabilité de leurs plus uu moins de succès.

Le général Tuer est à Naples depuis quelques joursil est venu inspecter la légion hongroise, Formée à Nota,par le général Mettes. Ce corps compte environ 2,000hommes de différentes nationalités de l'Europe m ien-tale. Le colonel Gal, très connu dans la guerre de Ilon-grie de 9848, qui npparteoait à cette léylon, Vient d'èrearrêté. Il proteste dans un journal coutre cette mesure,qu'il qualifie d'arbitraire, et provoquée par la jalousiedes Magyares.

Le général Turr vient de lui répondre dans un autrejournal, que le gouvernement italien a été informé, dedifférents tétés et aussi par le comité Hongrois dont Kos-suth est président, que ses menées sont dangereuses, nonseulementà la cause de lu llongrieet de la Transylvauie,mais aussi à la réputation de ses nationaux, et que lui'l'urr, ne peut pas permettre que les Hongrois rayentd'ingratitude l'Italie. Le colonel Gal faisait partie d'uncomité mystérieux, dit de la grande Transvlvanie, dontj'ai vu beaucoup de brevets d'officiers, et qui semblaitpar son secret vouloir rester tout à fait en dehors de lasurveillance du Gouvernement. Peut-être se préparait-ilà commencer les hostilités contre l'Autriche de son chef,ee qui certainement aurait pu avoir des conséquences trèsgraves pour l'Italie: La leure.lu général Turc datée du12 mai, constate l'intelligence entre Kossuth et le gouver-nement Italien.

Les provinces sont assez tranquilles. Il y a eu quelquestentatives de réaction sans importance sur divers pointsdes Abruzzes, mais elles ont été réprimées par la popula-tion.

Les élections municipales qui ont eu lieu déjà dans laprovinco d'Aquila ont été Liés favorables aux libéraux.A Naples, on se prépare, pour dimanche, à la réuniondes autonomistes, c'est-à-dire ceux qui ne sont pas pourl'unité italienne; ils fout circuler une liste; on ne croitpas qu'ils la fassent passer.

On a nommé cinq inspecteurs généraux pour aller dansles provinces hâter et surveiller la perception des impôtsqui, depuis quelque temps, ne se fait pas aussi réguliè-rement qu'il serait à (lésirer. Les impôts indirects surtoutdonnent une différence en moins trop graidepour qu'ellene soit pas le résultat d'abus auxquels il faut remécher.

Ce soir la garde nationale de Naples donne le banquetfraternel aux officiers (le ta garnison de Naples que jevous ai déjà annoncé, Le :rand théâtre Saint-Charlesoffrira un coup d'ceil magnifique. Toutes les loges ont étélouées à des prix très élevés. Les dames surtout mon-trent beaucoup d'empressement à participer à cette fêtepatriotique.

Peur extrait : A . Pujol.

Coehineltin e.Nous avons des correspondances particulières de Saï-

gon du 30 mars, dit le Aloniteur de l'Armée, elles confir-ment les détails que nous avons déjà donnés et y ajoutentquelques farts nouveaux.

Le 15 mars, l'escadre légère chargée de remonter leMeicou et d'investirMy-Tho, du côté du fleuve, a mouillédevant la ville. Sa vue a produit une vive impression surles habitants. Le mandarin gouverneur, qui prend égale-ment le titre (le vice-roi de la province, a imtnédiate-ment envoyé auprès du commandant de cette escadre unofficier indigène peur demander d'être admis à faire untraité de paix et d'amitié avec les Français. On lui a ré-pondu que l'amiral commandant en ehefavait seul qualitépour faire la paix ou la guerre, et que c'était à lui qu'ilfallait s'adresser.

Le mandarin comprit cette explication et il envoya unedéputation à Saïgon. L'amiral fit au chef de la députationune réponse aussi loyale que sensée; il déclara que, parsuite des événements récemment accomplis, le pays étaitdevenu pour toujours mie possession française; que, parconséquent, ii n'y avait pas lieu de faire un traité de paixavec le vice-roi du My-Tho; que ce chef n'avait qu'à sesoumettre à l'Empereur Napaléon, dont il était désormaisle sujet; qu'il serait Lrailé comme les Français et qu'iljouirait des mêmes droits, de la même liberté et desmêmes avantages.

Cette réponse et les explications de détail dont elle futaccompagnée de la part de l'interprète en chef produisi-rent une vive impressun sur les membres de la députa-tion, qui partirent complètement rassurés. Depuis, l'ar-mée a marché sur I1y-Tho et elle a dû arriver devant laplace vers les premiers jours du mois d'avril. On regar-dait comme certaine la soumission du mandarin gouver-neur, et, comme il jouit d'un grand crédit dans la ville,on devait lui en laisser l'administration civile, aprèsl'avoir occupée militairement.

Pendant que s'accomplissait la démarche qui précède,les Français ontreçu la soumission de la ville de Chaudoc,chef-lieu de la province d'.An Giang; celle de la ville deVinh-Luong, chef-lieu de la province de Long-Hô, etcelled'Athien, chef-lieu de la province du ttiéme non. Enajoutant à ces actes de soumission celui de la provincede Gia-Dinh, dont Saïgon est le chef-lieu, on trouve que,sur six provinces, dont se compose la basse Cochinehine,quatre ont reconnu notre autorité. Aux dernières dates,on regardait comme imminentes la soumission ou l'enlè-vement de vive force de My=Tho et de Bien-Hua, chefs-lieux des provinces de ce nom.

On doit donc s'attendre à apprendre, par le prochaincourrier, que les Français sont maîtres de la basse Co-chinchine tout entière; ce résultat si important sera dû àla bravoure et au dévouement de nos soldat et de nosmarins. La possession de ce magnifique pays aura, dansl'avenir, au point de vue politique et commercial, unavantage imtnen*e peur la Frauae= Lier affairei de l'Axis

attirent chaque jour de plus en plus l'attention de l'Eu-rope, qui a des intérêts considérables dans cette partie dumonde. Le canal de guet, (lotit les travaux sont poussésn-es activement; modifiera entiCCrement les Conditions dela navigation, diminuera les distances; changera les rou-tes et fera de S iTgon uré position de premler ordre.

Du reste, d'après nos correspondaces, les lançaisavaient commencé à organiser le pays. Une commissionCominist'atiï'e centrale, composée des personnages lesplus emiueuls } rmi lcs Annatilites, était chargée, sousla direction de l'autorité fraiaaise, desa1Tàires indigènes.Par ses sdlns, les triitau3 de la catupagne, les transac-tions commerciales et civiles avaient repris, et les tribu-naux indigènes, un rrtomeut interrompus, recommençaientà fonctionner.

-- Nous atdnn des ncuvellas etc 9hangltaT du 22 mars.A cette date, le bruit sét ut répandu que les troupes quine faut pas partie du corps expéditionnaire en Coelihichine seraient très prochainement repatriées. On assurequ'elles rentreront eu li'rtnrc piir la ioie de Suez. Legénéral de àlontauhon devait partir Vers le lli avril ; onpensait, toutefois, rjue la date son départ n etait pasarrêtée d'une itlaniprc déllniti'v

L'expédition que les Anglais ont envoyée dans leYang-'fse-Kiang à complètement réussi, Les rebelles ontconsenti à laiss r les bôtirnents naviguant sous pavillonbritannique remonter ce fleuve, à la condition d'acquit-ter Bette leurs mains certains droits et de se munir decertificats de leurs consuls. Par la même convention, lesvilles qui se trouvent en la possesslbn de révoltés duKiang-Sou sont ouvertes au commerce anglais.

Le gouvernement chinois a scrupuleusement remplijusqu'ici les obligations imposées par le traité : il cherchemême à être agréable aux puissances et notamment à laFrance. C'est ahtsi qu'il sert empressé de fournir unepartie des matériaux nécessaires pouf' la restauratit)n dela cathédrale de Pekin. L'empereur n'est pas encore ren-trédans la capitale; les affairas étrangères sont conduitespar un mandarin très distingué, (lu nom de Ouen - Leang,premier secrétaire du prince Kong, dont Il e tcute laconfiance. Ce haut fonctionnaire est dans d'excellentesrelations avec les missionnaires français, et il estime lesétrangers, dont il apprécie la supériorité.

(Moniteur de l'armée)

PARIS, 17 mai-( Correspon, lance particulière.)

Les opinions sont encore bien indécises sur l'appré-ciatioa de la situation politique telle qu'elle résulte dudiscours de M. B llault. Le retour de nos troupes deSyrie, après les explications données à ce sujet, est-il unfait de nature à raffermir la confiance dans le maintien dela paix ou à l'ébranler davantage? Le sentiment qui pré-vaut à ce sujet me paraît être celui de la crainte del'avenir. Tout le monde est convaincu que des incidentsprochains obligeront la France à intervenir de nouveauen Svrie, et cette fois seule et pour son propre compte.Alors que feront les autres puissances? Un vieux drple-matc disait, hier ; Le jour où les troupes françaisesredébarqueront à Beyrouth, l'Angleterre débarquera àSaint-Jean-d'Acre, la Russie sur quelque autre point, etla grande question d'Orient sera posée.

Vous voyez que personne ne croit à la fin des com-plications, ni à un ajournement bien long des difficultésque la situation de la Turquie soulève.

Les journaux anglais paraissent devoir n'accueillirqu'avec unecertaine crainte l'exposé de la politique que laFrance entend suivre en Orient. L'envoi d'une forte es-cadre française dans les eaux de Syrie paraît surtoutcauser une certaine impression dans le monde politiqueen Angleterre; l'amirauté qui ne veut pas que le nortbredes vaisseaux anglais (lais la Méditerranée (il y en a ac-tuellement 15) soit inférieur au chiffre des vaisseauxqu'y auront la France et la Russie, se préparerait mêmeà y envoyer 2 nouveaux vaisseaux et 1 frégate de hautbord. Cet envoi aurait lieu avant l'arrivée de la flotterusse qui n'est attendu à Cherbourg que les deniersjours de ce niais.

Un autre sujet d'inquiétude pour le monde de la finance et des affaires, c'est la crise aiiiéricaine. Les hommesles plus compétents voient tout eu noir de ce côté, jevous signale à ce sujet un article remarquable de M. Bau-drillartdans le Journal des Dcbots.

Des lettres de Turin qui une sont communiquées fonttoujours craindre une modification ministérielle ; quoiqu'en disent lesjournaux italiens, deux membres du ca-binet, MM. Cassini et Bastogi doiventse retirer.

Une lettre de Londres me signale des craintes dû mêmegenre, aussitôt après le vote du budget, MM. Gladstone,Miluer, Gibson et lord Tilliers quitteraient le cabinet; jecrois cependant que vous ferez bien de n'accueillir cesbruits qu'avec une extrême réserve.

Dans les cercles bien informés, on affirme de plus enplus que la reconnaissance du royaume d'Italie, par laFrance, est maintenant une chose décidée qui doit setraduire en fait dans un temps très prochain.

Malgré les démentis donnés par nos journaux officieuxà ceux qui disent que nos troupes pourraient bien quit-ter Roue, une lettre de cette ville annonce que le SaintPère est de plus en plus préoccupé de cette éventualité;on m'assure même que Pie IX aurait envoyé une lettresur ce sujet à l'Empereur d'Autriche.

Le ministre des travaux publics d'Italie vient de con-clure avec MM. Talabot, Salamorner, Delahaute, etc., desconventions très importantes pour les chemins de fer quidoivent relier la haute et la basse Italie. Ces Messieursont promis de pousser les travaux avec la plus grandeactivité, de telle sorte, que d'ici à 'I8 mois, on pourra serendre de Turin à Naples en chemin de fer presque sanssolution de continuité.

M. de Pourtalès , ambassadeur de Prusse, absent de-puis plusieurs mois en vertu d'un congé, est attendudemain à Paris.

M. Gretterin, ancien directeur général des douanes,sénateur et membre de l'Institut, section des sciencesmorales et politiques, vient de mourir. M. Gretterin étaitôgé de 69 ans, il a contribué activement à amener lestableaux annuels de l'administration des domaines à leurétat actuel de (léveloppement et de clarté. On a de luides mémoires très estimés sur des questions financièresM. Gretterin était un de nos administrateurs les plusdistingués.

Voici une chose incroyable et qui pourtant est vraie,les missionnaires mormons font encore desjrecrues enAngleterre pour cette secte monstrueuse. Un convoi de52 personnes, hommes, femmes et enfants sont à Liverpool prêts à s'embarquer pour aller rejoindre au lac saléle grand pontife Young.

La Turquie cherche à négocier un emprunt en Angle-terre. Deux membres du conseil des finances du gouver-ucretit au{3lai3 ont t14 haréNt à rat eft61 d'exaütig4ri I

la situation du trésor ottoman. L'un des deux commis-saires est lord Hobard, contrôleur du Board af trade.

Les travaux du Corps législatif continuent au sein des

comtmssians; mais par suite de l'examen de diversamendernents sur les lois des finances, on pense qu'ilsera difficile à la commission du budget de présenterson rapport avant la fin du mois.

Le vendredi est le jour ordinaire de l'aulience hebdo-madaire et publique du comité du contentieux du Conseild'Etat. L'audience qui devait avoir lieu ce matin à onzeheures a été contremandée, et dès dix heures le Conseild'Etat était réuni en séance générale sous la présidencede M. Baroche, son président.

Pour extrait : A. Pujol.

On lit dans la ]tenue des Deux Mondes:Malgré la torpeur politique où nous languissons, nous

ne tarderons point, rous l'espérons, à voir s'ouvrir, .t

propos du vote du budget, la discussion la plus urgenteet la plus nécessaire à notre inst ruction qui puisse êtreengagée cette onhée ; nous voulons parler de la discus-sion de notre Sltuetion lnaneière.Nous souhaitons qu'enfinl'on puisse arriver à exposer clairement l'étatdes finane sfranai°e@, Le Pèproche d'obscurité que nous adressonsà nos finances paraitfa peut-être injuste à quelques es-prits que, par représailles, noua nous permettrons detrouver pédants. Nos finances sont obscures, bien quel'arrangement (le nos budgets passe pour une merveilled'odre et de régularité. La tenue des livres est assurement une bélle chose et qui sert admirablement à l'élu'cidation des résuitats des opérations commerciales; per-sonne pourtant ne se. contenterait de renvoyer purementaux livres d'une société industrielle le public inexpéri-menté qui aurait b soin de se rendre compte de la situa-tion complète et vraie des entreprises de cette société.Nous en dirons autant de nos budgets. Par les nécessitésmêmes de la régularité des écritures, ils sont hérissésde détails et de complications qui les rendent inaccessiblés. Il faut savoir les lire, et, ce qui est moins facilepeut-être, il faudrait savoir les traduire; il faudrait enout e, dans celte traduction, débrouiller itis enjambementsdes règlements de compte d'une année sur l'autre, etramener dans l'unité des exercices les excroissances descrédits Mupplétnentaires.

Ce travail est mo"tus difficile qu'on ne pense; cepen-dant, celui qui le tentera une fois d'une façon complète,et qui présentera au public en pleine lumière les articula-tions de notre système financier, aura beaucoup fait pourl'éducation politique du pays et pour le progrès de notrepolitique financière. Jusqu'à ce que cette tâche soit acconlplie, on ne verra point clair dans ce mystérieux arcanede l'équilibre de nos budgets, qui donne lieu à des con-troverses si insipides et si stériles, parce qu'elles sontincertaines et partielles; on ne pourra pas, d'une mainautorisée et sûre, refréner les dépenses ou exciter l'élas-ticité des ressources. Jusque-là, on laissera les dépensesse produire pour ainsi dire au hasard; on continuera àpourvoir aux dépenses ordinaires par des ressources ex-traordinaires; on laissera, avec une insouciance coupableenvers les générations futures , croître la dette consoli-dée, ou, avec une témérité compromettante pour le pré-sent, s'enfler la dette flottante. Au lieu de s'appliquer auxréductions de dépenses, aux dégrèvements de taxe, quisont, en temps de paix, l'ceuvre non seulement utile,mais glorieuse, d'une Société qui sait se gouverner, oncherchera à grossir le revenu par des moyens empiri-ques; on s'ingéniera à inventer de nouveaux impôts; onsongera, par exemple, à taxer les allumettes chimiques.

C'est un lieu commun rle s'étonner des dissemblancessi profondes qui séparent deux pays aussi voisins que lesont la France et l'Angleterre. Le contraste que présen-tent en ce moment les deux gouvernements dans leurstendances financiéres est un nouvel exemple de ces nom-breuses et surprenantes différences. Taudis que l'ons'occupe chez nous d'étendre ce que nos voisins appelle-raient le domaine (le l'excise, c'est-à-dire des taxes surles produits intérieurs, en établissant un impôt sur lesallumettes chimiques, le ministère anglais travaille âretrancher des ressources de l'excise un impôt qui neproduisait pas un revenu annuel de moins d'un million etdemi de livres sterling, l'impôt sur le papier. C'est lepoint le plus attaqué du budget de M. Gladstone. Lechancelier de l'échiquier a présenté son budget, en lesait, avec un excédant de plus de 2 millions de livres desrecettes sur les dépenses, et il a appliqué cet excédantà dégrever d'un penny l'incorne-tax et à supprimer l'im-pot du papier. M. Gladstone a, en cette circonstance, agiavec son audace accoutumée. Son plan soulevait plusieursgraves questions. D'abord le surplus des ressources qu'ilannonçait était-il bien réel? Dès financiers sérieux de lachambre des Communes le contestent. Puis, en admettantla réalité du surplus, l'abolition de l'impôt sur le papierest-elle I'e meilleur emploi qu'on en puisse faire?

Les adversaires de M. Gladstone disent que l'impôt dupapier existe, que la nation, qui y est accoutumée, lesupporte sans murmurer, qu'une fois aboli, il ne pourraplus être rétabli, alue si les prévisions du ministre étaienttrompées ou par une insuffisance de recettes ou par unaccroissement extraordinaire de dépenses, le droit sur lepapier étant supprimé, il faudrait chercher des ressour-ces dans l'augmentation d'un autre impôt, dans la taxeaggravée et si odieuse du revenu. On voit là l'esprit dusystème que M. Gladstone a récemment adopté de con-cert avec MM. Bright, Milner Gibson et l'école de Man-chester, système qui tend à l'abolition des impôts indi-rects, et se propose au contraire de rendre permanenteia taxe directe du revenu.

Par cette concession à l'école de Manchester,M. Glads-tone attaque et irrite les intérêts représentés par le partitory. La situation des tories dans cette circonstance étaitcompliquée et bizarre. Leurs chefs sent sincères quandils protestent qu'ils ne désirent point arriver en ce mo-ment au pouvoir; nais ils forment déjà bien près dela moitié de la Chambre des Communes , et le coupporté à leur politique par M. Gladstone était tropdirect pour qu'ils pussent renoncer à se défendre et re-fuser le combat. Cependant M. Gladstone passe pour avoirimposé son budget à ses collègues, à lord Palmerstonsurtout, qui ne l'approuvait point, par la menace de sadémission. Le ministère s'étant ainsi, bon gré, mal gré,rallié au plan de M. Gladstone, la retraite du cabinet toutentier devait être la conséquence du rejet de l'abolitiondu droit sur le papier. Une crise ministérielle dans lescirconstances présentes ne convenait point à lord Derbyet à M. Disraeli; la chute de lord Palmerston surtout eûtété contraire au sentiment public, qui eût mai accueillila formation d'un cabinet tory.

La question ministérielle s'est donc engagée au milieude circonstances singulières, etil semble que l'opposition,malgré le nombre imposant de ses membres, retenue parun secret embarras, n'ait point apporté dans la lutte cetteardeur e1tti eatr6tp9 1* vlutoiroi , U;sraallM qui a o

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JOURNAL DE tOtTLOUSL

conduire cette difficile manoeuvre, a cru devoir s'abstenir disait au dix-huitième siècle : J'aime la nature. Non,de Contester le surplus de ressources qu'annonçait le j!aime la campagne, ses aspects, ses habitudes, ses Paysb du get de M Gldt S l.asone.es amis et lui admettanta,réalité du surplus, n'ont porté le débat que sur l'usagequ'il en fallait faire. Au lieu de la suppression de la taxedu papier, ils ont proposé lepar l'or Ilorsfaliane de M, ,g ,

dégrèvement des droits qui frappent le thé. Assurémentla proposition des tories était la plus conforme à l'intérêtet au voeu populaires. Un dégrèvement de l'impryt duthé eût été bien plus prol1talilë à la masse des consom-mateurs que l'abolition de l'impôt sur le papier. Onpouvait d'ailleurs espérer que le trésor regagnerait parl'accroissement de la consommation une partie de la rc-mise qui serait faite par l'abaissement du droit. Ce sys-tème était donc plps fa"omble à l'intérêt immédiat dutrésor. PlusieurQ membres dans le parti whig, indisposéspar les pré!entions de M. Bright, eussent préféré le sys-tème des tories au plan de M. Gladstone : celui-et même,ma!Sre la séduction d'un latent de parole qui granditSans cesse, chaque une section importante du parti mi-nistériel autant par la témérité de sa politique financièreque par la versatilité de ses opinions; mais la questionministérielle était posée.

L'opinion a mieux aimé, comme on dit en Angieterre,Palmerston avec l'impôt du papier aboli que Disraeliavec le thé à bon marché. La majorité, mais une majoritéde 18 voix sur une Chambre de près de 600 aaembres,s'est prononcée en faveur du ministère. Cette majorité estbien faine assurément; elle présage, sinon la chute pro-chaine de lord Palmerston, du moins un déplacementprobable du centre de gravité du ministère. Evidemmentlord Palmerston doit, pour se maintenir, s'appuyer da-vantage sur les éléments conservateurs de la Chambre. Ilest douteux qu'il puisse sans danger faire des conces-sions nouvelles à M. Bright et à l'école de Manchester.Quelle que soit au surplus la portée de ces incidents aupoint de vue politique, le public anglais n'en obtient pasmoins, en ce mement, une réduction considérable d'im-inôts. L'Angleterre, dans la situation tourmentée où estl'Europe, lien donne pas moins au monde l'exemple d'ungouvernement qui diminue les charges des contribuables.C'est un honneur pour elle et pour son gouvernement.Plût à Dieu que cela piquât l'amour-propre de la Franceet nous décidât à remettre dans les cartons du ministèrecette belle invention d'une taxe sur les allumettes chimi-ques,que l'on a, dit-on soumise à l'examen' du conseild'Etat l

E. FoRCADE,

A l'occasion du concours régional agricole à Orléans,Jllge Dupanloup a prononcé, dans sa cathédrale, le jeudi9 mai, tête de l'Ascension, un discours sur l'agriculture,dont nous regrettons de ne pouvoir reproduire que quel-ques fragments. L'éloquent évêque a considéré l'agricul-ture au point de vue chrétien, dans son origine toute di-vine, et dans l'heureuse influence qu'elle exerce sur lesmours. Après avoir rappelé qu'elle était en grand hou-heur dans l'antiquité, qu'elle fut chantée par Homère etVirgile, et que les plus vertueux citoyens de Rome,comme les plus grands rois d'lsraèl, furent des pâtres etdes laboureurs, Monseigneur dépeint avec le charme ordi-naire de son style le noble côté de l'agriculture et saprééminence sur l'industrie

. Je sais jusqu'à quel point l'industrie et le commercenous intéressent : l'industrie, qui pénètre les entrailles dela terre, s'empare des forces de la nature et les assujettitau service de l'homme; qui lui soumet l'eau, le fer, le feu,la vapeur, qui lui fattdes tissus, des vêtements, des ha-bitations, des voies rapides; qui le protége, le défend etl'enrichit de toutes manières : le commerce, qui rappro-che les peuples, leur permet d'échanger leurs biens mu-tuels, et fait profiter chacun des richesses de tous; lecommerce, par qui l'ancien monde tend la main au nou-veau, et le nouveau envoie à l'ancien ses trésors; lecom-merce, par qui la bonne foi, l'équité, la franchise, lajustice sévère, l'économie, le travail et toutes les vertusfortes et secourables peuvent et doivent s'entretenirparmi les hommes.

a Je sain tout cela; mais enfin,.ce n'est pas l'industrieni le commerce, c'est l'agriculture qui ravit au sol la sèvede vie renfermée dans son sein ; c'est à elle que l'hommedoit ce que les saints livres appellent admirablementrobur panisJ, la force du pain, et puis la joie de l'huile,oleum lotitire, et cette aune liqueur, dont il ne faut pasabuser sans doute, mais dont l'Ecriture n'a pas craint dedire qu'elle est faite pour réjouir le ceour de l'homme,vinum lreti/è,ans cor hominis.

) Je ne parle pas ici, Messieurs, 'des fleurs, riante etodoriférante parure de la terre au printemps, et de tantde fruits délicieux, si aimables dans leurs riches cou-leurs, leurs parfums et leurs goûts exquis : fleurs etfruits, tous si variés, si perfectionnés en chaque saisonpar l'horticulteur et par l'arboriculteur, que je suis heu-reux de nommer ici tous deux, car tous deux sont no-blement au service du Créateur, non, j'oublie ce quin'est que le dessert et la parure du banquet de la Pro-vidence ; je ne parle que de ce qui est le fond deschoses, de ce festin sacré qui soutieut toute la vie hu-maine. Le pain, le vin, la vie, eh bien ! c'est à la forte etaustère agrieolture que nous les devons. C'est par elleque Dieu nourrit l'humanité. Oui ! et de méme que l'hu-manité, tous les jours, adresse au Père céleste sa prièreet demande son pain, de même, Dieu l'a voulu de lasorte, elle dit aussi à l'agriculture: Donnez-nous aujour-d'hui nitre pain quotidien. »

Plus loin Monseigneur après avoirdémontré que l'agri-culture offre chaquejour une manifestation nouvelle d,la bonté de Dieu pour les hommes, s'écrie

a Oui, ô mon Dieu, vous êtes le Dieu bon, et vous mé-ritez que toutes les créatures vous bénissent et vousadorent ! Vous êtes notre Père dans les cieux, mais vousôtes aussi notre Père sur la terre; non seulement vouscultivez nos âmes, mais vous cultivez nos champs; et à'tous les titres, vous êtes le divin, l'adorable agriculteurPater meus agrieola est!

Et s'il faut, Messieurs, descendre de ces hauteurs,je le dirai dans la familiarité du plus simple lamage.Voilà bien la raison de cet jinvincible intérêt que nousinspire tout ce qui, dans la nature, nous reflète Dieu ;voilà bien la raison de ce charme mystérieux qui, bongré, mal gré, nous attire tous plus ou moins vers leschamps, vers les prairies, vers les moissons , vers cesgrâces simples et pures des verdoyantes campagnes.

Ah I pour moi, je l'avoue, oui, j'aime les champs.Quelquefois, dois-je m'en vanter ou m'en confesser?quand on se demande : Où donc est l'évêque d'Orléans?c'est qu'après le grand travail je nie suis enfui auxchamps, quelquefois aux montagnes , demander à laterre, aux feuilles, à l'air, aux oiseaux, aux nuages, ausoleil, de me parler du ciel et de son mattre. ,

Ge n'est pes ales pour moi do dire comme on le ( %rlelles ou financières qui sent soumises; dans la Confé

gis et sa vie, ses grands arbres et ses riches floraisuus,et cette germination profonde qu'on croit sentir et entendre dans les entrailles de la terre, quand elle sort deson soitlmell 6u printemps. ,

,, J'aime aussi ces vignes et ces coteaux cultivés parune race laborieuse, qu'on voit aller au travail galmentaVer sa lote mont l'aube du jour, et ces pépinières re-nommées, et ces sillons, si habilement traces, qui entOU-cent notre ville comme d'un grand jardin ; et ces vergers, d'où nous viennent chaque uiatin nos légumes etnus fruits.

, J'aime enfin, car je dirai tout, j'aime ces sapintèies odorantes et fructifiantes, image des sapins de mesAlpes

0 mihi, scia mihi super patrie absentis imago !

j'aime jusqu'au plus sévères aspects de ces pauvrescantons de la Sologne, où la terre, quoi qu'on en dise,n'est pas ingrate, puisqu'elle fait ce qu'elle peut, et de-mande seulement qu'on lui donne ce qu'il lui faut, prêteà bénir la main d'où lui viendront les biens qui luimanquent.

Oui, 'aime les champs, et, dans les champs, les la-beurs de Ihomme, et le progrès par le labeur,

D Mais ici, quel grand aspect des choses se révèle àmes pensées; sous quel point de vue nouveau m'appa-raissent ces nobles travaux de l'agriculture. Savez-vous,.Messieurs, ce qui les élève, ce qui les ennoblit en ce mo-ment à mes yeux ? C'est la grande coopération où je lesvois entrer avec Dieu; c'est la part merveilleuse qu'ilsprennent dans l'harmonie universelle, dans l'équilibredes éléments,dans le maintien des lois de la Providence

En terminant, Mgr Dupanloup rappelle que la religionest indispensable à la prospérité des populations des campagnes

t Ah l Messieurs, qu'on fait de mal à l'homme deschamps lorsqu'on chasse de son cour ies consolants es-poirs que la religion y dépose, et de son toit les vertusqu'elle y inspire l Ah ! qu'on ne nous fasse plus de cul-tivateurs irréligieux, impies i La religion et la navires'en étonnent et s'en attristent également. Qu'un hommecreuse un sillon et y jette la semence, cette portion desa récolte précédente qu'il retranche de sa nourriture etde celle de ses enfants pour la confier à Dieu ; qu'il fassecet acte de foi, sans jamais élever son regard vers leDieu qui fait tomber sa pluie et son soleil sur les mois-sons ; qu'il soit placé sans cesse en face d'un Dieu, sivisible dans ses oeuvres, sans le voir, et des manifesta-tions éclatantes de sa sagesse et de sa bonté, sans lesbénir ; qu'il interroge les vents du ciel et les entraillesde la terre, c'est à dire le Créateur et la création dansleurs lois majestueuses et immuables; qu'il n'ait pasd'autres instruments que ceux mêmes de la Providence;les saisons, les astres, le soleil, les frimas, la germinaisonuniverselle, la fécondité divine et intarissable de la na-ture elle-même, et qu'il soit un impie, je ne puis lecomprendre ! A

Le nombreux auditoire qui remplissait la cathédrale,a écouté le discours de Mgr Dupanloup avec cette atten-tion et ce profond recueillement qu'excite toujours saparole sympathique.

La veille de ce jour, à l'occasion de la fête de Jeanned'Arc, Mgr avait adressé à Cla foule nombreuse accouruepour l'entendre, quelques phrases pleines de ceour,comme lui en inspire chaque année cette touchante solen-nité.

Bien n'a été négligé dans ces fêtes d'Orléans. La reli-gion et les gloires de la France y ont leur part, commel'agrien ttuce.

(Union). Mac-Sheehy.

On lit dans la PatrieUne dépêche de Beyrouth du I I nous apprend que de

toutes les parties de la montagne, il arrivait des adhé-siens au plan d'organisation du Liban sous un chef uni-que, qui serait choisi parmi les familles chrétiennes duLiban.

On assure que, d'après le plan proposé, l'administra-tion du Liban se composerait d'un chef, qui gouverneraitle pays avec le concours d'un Divan, composé pour lamoitié des personnes les plus importantes du pays,exerçant leurs fonctions à titre viager, et pour moitié,de notables élus pour cinq ans par les populations. Cesystème rencontre encore en ce moment une telle fa-veur, que si les habitants de la montagne étaient admisà voter par la voie du suffrage universel, ils voteraientinfailliblement en faveur de sa réalisation, à laquelletoutes les sectes se rattachent.

Les dépêches de Constantinople nous apprennentqu'une première réunion relative à la question de l'orga-nisation de la Syrie devait avoir lieu le 18. Les membresde la commission européenne, arrivés de Beyrouth, se-ront entendus dans cette séance préparatoire, à la suitede laquelle les représentants des grandes puissances s'a-journeront après les fêtes de la Pentecôte.

Plusieurs journaux étrangers, en parlant des confé-rences relatives au règlement de la question des prin-cipautés danubiennes, ont annoncé que ces conférencesse tiendraient à Constantinople. Nous croyons savoirqu'il n'y a encore rien de définitivement décidé à cetégard, et que plusieurs puissances demandent que cesconférences se tiennent, comme la première fois, à Paris.

A. Tranchant.- Un journal anglais se porte garant d'une nouvelle

que nous voudrions croire vraie. La France et l'Angle-terre se seraient entendues pour représenter au cabinetde Saint-Pétersbourg la nécessité de satisfaire, au moinsen partie, aux vieux des Polonais. Mats, outre que cejournal ne jouit pas d'un grand crédit, le dernier dis-cours prononcé par lord John Russell nenous permet pasd'ajouter foi à une assertion aussi grave. Lord John Rus-seil, en effet, s'est spécialement attaché, en parlant desaffaires de Pologne, à démontrer l'inopportunité d'uneintervention diplomatique.

(Débats). J.-J. 1Veiss.

FAITS DIVERS,Le Corps législatif, après une discussion à laquelle ont

pris part MM. Ollivier, de Parieu, vice-président duConseil d'Etat, Paul Dupont, Morin (de la Drôme) et levicomte Anatole Lemercier, rapporteur, a voté à l'una-nimité de 219 suffrages, la loi relative à la Caisse desretraites de la vieillesse. Le principal article de cette loiporte de 750 fr. à 1,000 fr, le maxirnum des retraites.

- Un décret impérial du I1 mai perte que les sociétésindus-anonymes et les autres associations commerciales

dération-Suisse, à l'autorisation du gouvernement et quil'ont obtenue, peuvent exercer tous leurs droits et testeren justice en France, en se conformant aux lois de l'Em-pire.

-119. Chabanon vient d'être élu député au Cops lé-gislatif dans la 2e circonscription électorale du Gard, enremplacement de N. Tascher de la Pagerie, élevé à la

dignité de sénateur,

-- Voici, d'après le Moniteur de l'Armée, Ja composi-tion,lu camp de Chàlons pour 1861 :

M. le maréchal duc de Magenta, commandant en chez.

Etat-major général.

M. le général de brigade Jarras, chef d'état-major gé-néral. M. le général de brigade Princeteau, comman-dantde l'artillerie. - M. le chef de bataillon Weynand,commandant du génie. - M. l'intendant mililaire Four-nier, chef des services administratifs. - M. le capitainede gendarmerie Léonard, prévôt.

1reDIVISION D'INFANTERIE.

M. le général de division Forey, commandant. - M. lecolonel Dauvergne, chef d'état-major. - M. le chef d'es-cadron Couldom, commandant de l'artillerie.

Ire brigade.M. le général de brigade comte de Lorencez, comman-

dant, - 9e bataillon de chasseurs à pied, M. le chef debataillon Rogier, commandant. -- 8e régiment d'infan-terie, M. le colonel Maire, commandant. 50s régimentd'infanterie, M. le colonel de Bastide, commandant.

2e brigade.

M. le général de brigade Mongin, commandant. -45e régiment d'infanterie, M. le colonel Jeanningros,commandant. - 61e régiment d'infanterie, M. le colonelde Taxis, commandant. - Ire batterie du 7e rég. d'artil-lerie-monté. - 2e batterie du 7e rég. d'artillerie-monté.-- 2e compagnie de sapeurs du 3e régiment du génie.

2e DIYISIDN D'INFANTERIE.

M. le général de division Mollard, commandant. - M.le lieutenant colonel Mancel, chef d'état-major. - M. lechef d'escadron d'Hostel, commandant l'artillerie.

Ire brigade.

M. le général de brigade de Bonnet-Maurelhan-Pelhés,commandant. -10e bataillon de chasseurs à pied, M. lechef de bataillon Bressoles, commandant. -82e régimentd'infanterie, 1l, le colonel Ponsard, commandant. - 83»régiment d'infanterie, M. le colonel Nayral, commandant.

2e brigade.

M. le général de brigade de Laveaucoupet, commandant.- 89e régiment d'infanterie, M. le colonel Pelletier deMontmarie, commandant. - 98e régiment d'infanterie,M. le colonel Le Roy de Dais, commandant. - Ire batte-rie du 12» régiment d'artillerie monté. - 28 batterie du12e régiment d'artilleriemonté. - 9e compagnie de sapeurs du 5e régiment du génie.

5e DIVISION D'INFANTERIE.

M. le général de division Vergé, commandant. - M.le lieutenant-colonel Cury, chef d'état-major. - M. lechef d'escadron Chevaudret, commandant l'artillerie.

Ire brigade.

M. le général de brigade baron Nègre, comnmandant.-18» bataillon de chasseurs à pied, M. le chef de ba-taillon Lamy, commandant. - 72e régiment d'infanterie,M. le colonel Castex, commandant. - 75e régiment d'in-fanterie, M. le colonel de Lestellet, commandant.

2e brigade.

M. le général de brigade Guérin, commandant. -99e régiment d'infanterie, M. le colonel L'Héritier, com-mandant. -105» régiment d'infanterie, M. le colonel deLa Chaise, commandant. - Ire batterie du 44e régimentd'artillerie-monté. - 28 batterie du 14e régiment d'ar-tillerie-menté. -158 compagnie de sapeurs du 5e ré-giment du génie.

DIVISION DE CAVALERIE.

M. le général de division de Rochefort, commandant.- M. le colonel Henry, chef d'état-major.

Ire brigade.

M. le général de brigade Lichtlin, commandant. - 5erégiment de lanciers, M. le colonel Lefor, commaudant.- 6» régiment de lanciers, M. le colonel d'Azenar, com-mandant.

2e brigade.

M. le général de brigade de Mirandol, commandant.- 7e régiment de lanciers, M. le colonel Jouve, com-mandant. - 8e régiment des lanciers, M. le colonel Pen-funtenio de Cheffontaine, commandant. - Ire batteriedu 18e régiment d'artillerie - à cheval.

RÉSERVES ET PARCS.

Ire batterie du 15e régiment d'artillerie-monté. -2» batterie du 15e régira. d'artillerie-monté. - 2e bat-trie du 18e régira, d'artillerie-à cheval. -Détachementde la 2e compagnie d'ouvriers d'artillerie. - Détache-ment de la compagnie de sapeurs conducteurs du 5e régi-ment du génie.-üe compagniedu 4'escadron du train deséquipages. - 6e compagnie du 5e escadron du train deséquipages. - Ire compagnie du 5» escadron du train deséquipages. - Détachements d'infirmiers et d'ouvriersd'administration. - Force publique. - Détachement degendarmerie de la 268 légion.

-- L'Académie française a procédé, dans sa séance dujeudi 16, au vote pour la désignation de l'auteur ou del'ouvrage jugé digne par elle d'obtenir le grand prix bien-nal fondé par l'Empereur.

Trois premiers tours de scrutin sont demeurés encoresans résultat. Les voix se sont partagées ainsi

ter tour. 29 votants. George Sand, 8 voix; Jules Simon,8 voix; Henri Martin, 7 voix; M. Thiers, une voix; 5billets blancs.

2e tour. George Sand, 8 voix; Jules Simon, 8 voix;Henri Martin, 7 voix; M. Thiers, 3 voix; 3 billets blancs.

4e tour, George Sand, 8 voix ; Jules Simon, 5 voix ;Henri Martin, 7 voix ; M. Thiers, 4 voix ; 2 bile tsblancs.

Après ce troisième tour de scrutin, M. de Falloux et11. Dupin ont pris successivement la parole, et, montrantl'impossibilité où était l'Académie d'arriver à un résultatdans les termes suivant lesquels la question était poséc,ils ont réclamé pour qu'il fût bien établi cette fois que lesrnembres de l'institut n'étaieft point exclus du concours,rien dans le décret impérial n'autorisant cette exclusionque l'institut avait cru d'abord devoir s'imposer par unexcès de scrupule;

Ces ohservations entendues, l'Académie a procédé à

nn quatrième tour de scrutin qui a donné le résultat sui -vant:

M. Thiers, 18 voix; George Sand, 5 voix ; Heurt Mar-

tin, 4 voix'; Jules Simon, I voix; M. Guizot, I voix, unbillet blanc.

(La légère erreur d'un membre qui a déclaré avoir,par mégarde, déposé deux bulletins dans l'une, ne modifiait qu'insensiblement le résultat).

En conséquence de ce vote, l'tlistoire de l'Empire deM. Thiers est l'ouvrage proposé par l'Académie françaisecour le prix biennal. Cette proposition sera soumise à lasanctGnde l'Institut tout entrer convoqué en séance gé-nérale. (Moniteur).

- On sait que le gouvernement du canton de Vaudavait mis au concours la question de l'impôt. On annonceque le premier prix a été décerné, à l'unauimite desmembres du jury, à un membre présenté par l'auteurdes Contradictions économiques, M.-J. Proudhon.

- La Ire Chambre du tribunal de la Seine a prononcêaujourd'hui son jugement dans une affaire dont on s'estbeaucoup entretenu dans le monde. B s'agit de la demandeen nullité de mariage introduite par M. le marquis deGrollée-Virville contre Mlle Marie Gaillard.

En 1852, M. Grollée, alors âgé de 23 ans, épousaitylue Marie Gaillard, qui en avait dix-sept. Une années é-tait à peine écoulée, que le mari obtenait, en 1853, pardéfaut, une séparation de corps devant le tribunal d'A-vignon, domicile du mari.

Me Jules Favre, au nom de M. de Grollée, a dit que lebut du mariage, c'est sa consommation, sinon le mariageest un acte frauduleux. Il a soutenu non-seulement quela consommation n'avait pas eu lieu, mais que Mite àIrieGaillard avait, antérieurement à la célébration de sonunion, exprimé la volonté ferme et arrêtée de ne pas ac-complir ce devoir conjugal;

Me Mathieu, au nom de Mite Gaillard, a répondu parune fin de non recevoir, tirée précisément de la demandaen séparation introduite en 1855 par M. de Grollée.

Au fond, il a soutenu qu'il y avait d'ailleurs eu con-sentement libre, qu'il n'y avait Iras d'erreur dans la per-sonne ; qu'au surplus, les faits plaidés parle demandeurétaient inexacts; que la preuve n'en pouvait pas être or-donnée, et que la demande devait être purement et sim-plement rejetée par le tribunal.

M. le substitut r grrot a conclu au rejet de la demandeen nullité.

Voici le texte du jugement rendu par le tribunal pré-sidé par M. Benoît-Champy :

Attendu que suivant le demandeur, Marie Gaillardn'aurait prêté qu'en apparence au mariage attaqué leconcours de sa volonté, et que cette dissimulation l'au-rait lui-mérite induit dans une erreur ayant vicié sonpropre consentement.

» Attendu que le lien de droit se forme entre les con-tractants par la libre manifestation de la volonté, quellesque puissent être d'ailleurs leurs réticences relativementà l'exécution des obligations qu'ils acceptent, que le vicedont est affecté le consentement de l'une des partiesn'ouvre qu'à son profit exclusif l'action en nullité, et quece principe trouve son application spéciale quant au ma-clage, dans la disposition de l'art 180 du Cude Napoléon.

, Attendu, d'autre part, que l'erreur ne peut êtreutilement alléguée qu'autant qu'elle a porté sur la per-sonne uiême du cenloot; qu'Il n'est ni établi ni mémeprétendu que de GrolléeVirville ait contracté sous l'in-fluence d'une pareille erreur ;

) Attendu d'ailleurs qu'en introduisant la demande e4séparation de corps sur laquelle un précédent jugementa statué, de Grollée-Virville a par cela même implicite-ment reconnu la validité de son mariage;

Par ces motifs, déclare de Grollée-Virville mal fondéen sa demande, l'en déboute et le condamne aux dépens.

(Patrie.) E. Legrand.

- Une descendante de Fontenelle, la dame de M...,âgée de quatre-vingt cinq ans, demeurait rue Charlot.Elle était paralysée de la partie inférieure du corps. Hier,après avoirdéjeuné, elle resta dans son fauteuil. Ses deuxservantes placèrent sous ses pieds une chaufferette et luidonnèrent ce qui lui était nécessaire, puis allèrent vaqueraux soins du ménage.

Vers deux heures de l'après-midi, revenant pour voirsi leur maîtresse avait besoin de quelque chose, elles sen-tirent une forte odeur de chair brûlée. Elles demandèrentà la dame de M... si elle n'avait pas mis lefeu à ses vête-ments; celle-ci répondit qu'elle ne s'était aperçue de rien.Cependant, lorsque les deux domestiques l'eurent soule-vée, des flammes surgirent subitement.

La chaufferette, dont le couvercle s'était dérangé, avaitcommuniqué la combustion aux jupons; les jambes de lamalheureuse dame, où la sensibilité était éteinte, s'étaientcarbonisées sans qu'elle en fût avertie par aucune dou-leur, et la robe, qui était très ample, l'avait empêchéed'apercevoir le feu.

Les deux femmes appelèrent au secours. Des ouvriersmaçons qui prenaient leur repas dans le voisinage entendirent cet appel, mais ne crurent pas devoir se déranger.Plusieurs lecataires arrivèrent; on appela un médecin;tous les soins étaient inutiles, et la dame de M... ne tardapas à succomber.

- Le Moniteur du Puy-de-Dôme a annoncé dans u* deses derniers numéros, que parmi les conscrits du con-tingent de Rions se trouvait un militaire retraité; luméme journal rapporte aujourd'hui un fait de méme na-ture qui a eu lieu à Clermont

e L. R..., conscrit du canton sud, âgé de vingt ans etdemi, a présenté au conseil de révision les pièces établis.saut qu'il est soldat en retraite.

a L. B.., est décoré des médaillesde Crimée et d'Italie.Il a fait la campagne de Crimée dans la marine, en qua-lité de novice, et celle d'Italie dans les rangs du 8e deligne.

A la suite de blessures reçues à Solferino, if a diquitter le service, et c'est ainsi qu'il se trouve être à laretraite avant l'âge de sa majorité.:

- Un déplorable accident a jeté samedi dernier laconsternation dans la ville de Pontchôteau.

Vers 7 heures du soir, dit le Courrier de Nantes, lavoiture de M. Leloup de Beaulieu, entraînée par un che-val emporté, est allée se briser contre le mur de l'hôteldu Lion-d'Or, de cette localité. Le cocher a été lancé deson siège contre la muraille et a reçu des blessures assezgraves; mais l'événement principal se trouvait ailleurs,sur la route môme de Nantes à Pontcbâteau, où M. Le-loup de Beaulieu gisait inanimé au milieu d'une mare desang.

D parait que lorsqu'il vit l'impuissance de son cocher àmaîtriser le cheval, M. Leloup de Beaulieu voulut seprécipiter hors de la voiture; il s'y prit si malheureuse-ment, qu'il demeura accroché au marche-pied, traîné surle routes où il leissait avec son sang une large et doua

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oureuse trace, jusqu'au moment oâ il parvint à se déga-ger pour retomber mort sur le sol.

Un médecin, appelé immédiatement., pratiqua une sai-gnée sans résultat.

M. Lcloup de Beaulicu était é de 71 ans.- Une seule ville, Haparanda, avait ce matin une

iempératilre au-dessous de zéro, 2 dixièmes au-dessoustic zéro. Ccl!e de toutes les autres villes varie entre 2degrés au-dessus de zéro, Saint-Pétersbourg, tempéra-ture la plus basse, et 24 degrés au-dessus de zéro, Porto,température la plus élevée. La température moyenne cstcelle de Groningue, 9 degrés G dixièmes au-dessus de1dro.

UBSN hVATIONS METEOIi0LOWUIJES.

Dc M. Rianchi. - Du 18 mar.

Therulométrw centigrade. (Minimum : m 1le.'J.Maximum : 25

Baromètre. Etat du ciel. Vents,9 h. du m., Om.760 5 - Beau. - N.-O.3 h. du soir, Om,7i.9 5 - Beau. - ld.Le baromètre oscille à près de variable.Le temps est superbeA .......... , --

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