analyse de l’evolution de la foret du parc national

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Mémoire de fin d’étude UNIVERSITE D’ANTANANARIVO ECOLE SUPERIEUR POLYTECHNIQUE DEPARTEMENT INFORMATION GEOGRAPHIQUE ET FONCIERE Mémoire de fin d’étude En vue de l’obtention du diplôme d’ingénieur Géomètre - Topographe ANALYSE DE L’EVOLUTION DE LA FORET DU PARC NATIONAL RANOMAFANA PAR TELEDETECTION ET SYSTEME D’INFORMATION GEOGRAPHIQUE Présenté par : RAZAFIMAHALEO René Philibert Encadreur : Monsieur Alain RANDRIAMAHERISOA Date de soutenance : 19 Février 2004 RAZAFIMAHALEO RenéPhilibert

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Page 1: ANALYSE DE L’EVOLUTION DE LA FORET DU PARC NATIONAL

Mémoire de fin d’étude

UNIVERSITE D’ANTANANARIVO

ECOLE SUPERIEUR POLYTECHNIQUEDEPARTEMENT INFORMATION GEOGRAPHIQUE ET FONCIERE

Mémoire de fin d’étude En vue de l’obtention du diplôme d’ingénieur

Géomètre - Topographe

ANALYSE DE L’EVOLUTION DE LA FORET DU PARC NATIONAL RANOMAFANA

PAR TELEDETECTION ET SYSTEME D’INFORMATION GEOGRAPHIQUE

Présenté par : RAZAFIMAHALEO René Philibert

Encadreur : Monsieur Alain RANDRIAMAHERISOA

Date de soutenance : 19 Février 2004

RAZAFIMAHALEO RenéPhilibert

Page 2: ANALYSE DE L’EVOLUTION DE LA FORET DU PARC NATIONAL

Mémoire de fin d’étude

UNIVERSITE D’ANTANANARIVO

Ecole Supérieure Polytechnique

Département Information Géographique et Foncière

Géomètre Topographe

Mémoire de fin d’étude intitulé :

« Analyse de l’évolution de la forêt du Parc National Ranomafana par

Télédétection et Système d’Information Géographique ».

Présenté par : RAZAFIMAHALEO René Philibert

à la Bloc Technique Vontovorona, devant le jury composé de :

Président du jury

Professeur RAMANANTSIZEHENA Pascal, , chef de département Information

Géographique et Foncière,

Examinateur

Monsieur RAHETINDRALAMBO Rakoto, , enseignant à l’Ecole Supérieure

Polytechnique d’Antananarivo,

Rapporteur

Monsieur RANDRIAMAHERISOA Alain, , enseignant à l’Ecole Supérieure

Polytechnique d’Antananarivo.

RAZAFIMAHALEO RenéPhilibert

Page 3: ANALYSE DE L’EVOLUTION DE LA FORET DU PARC NATIONAL

Mémoire de fin d’étude

3 Jaona : 4“ Tsy manana fifaliana mihoatra noho izao aho, dia

ny andrenesako fa mandeha araka ny fahamarinana

ny zanako”.

RAZAFIMAHALEO RenéPhilibert

Page 4: ANALYSE DE L’EVOLUTION DE LA FORET DU PARC NATIONAL

Mémoire de fin d’étude

REMERCIEMENT

Je tiens à exprimer ma profonde reconnaissance ainsi que mes vifs remerciements à :

- Monsieur RANDRIANOELINA Benjamin, Directeur de l’Ecole Supérieure

Polytechnique d’Antananarivo (E S P A).

- Monsieur RAMANANTSIZEHENA Pascal, Chef de département de l’Information

Géographique et Foncière (I G F).

- Monsieur RAJAONARIVELO Jean Simon, Responsable Pédagogique de la filière

Géomètre Topographe, pour tout les conseils et les aides précieuses qu’ils ont bien

voulu nous apporter pendant le trois années d’étude dans la filière.

Je remercie aussi Monsieur RANDRIAMAHERISOA Alain, pour l’encadrement tout au

long de ce travail, malgré ses multiples attributions. Cette étude n’aurait pas été possible sans

l’étroite collaboration de l’ANGAP représentée par :

- Monsieur le Directeur Général de l’ANGAP

- Monsieur RAMANAMPAMONJY Léon Roger, Directeur du Parc National

Ranomafana.

- Tout le personnel de l’ANGAP à Ranomafana.

- Tout le personnel de l’ANGAP à Antananarivo, qui m’ont proposé le sujet et m’ont

permis de mener à terme cette étude.

Mes vifs remerciements vont également à :

- Mes parents qui m’ont apporté leurs aides et soutiens, tant matériels que moraux.

- La famille RAVELOMANANTSOA Georges, pour tous les aides, soutiens et

tendresses qu’ils m’ont bien voulu m’apporter.

- Mes frères et sœurs qui sont un grand soutien aussi par leurs conseils que par leurs

encouragements.

Je tiens à anticiper mes sincères remerciements et ma profonde gratitude à tout le membre de

jury qui va juger ce travail.

En fin, tout cela ne se produit pas sans la grâce de Dieu tout puissant qui nous guide toujours

dans la vie quotidienne.

RAZAFIMAHALEO RenéPhilibert

Page 5: ANALYSE DE L’EVOLUTION DE LA FORET DU PARC NATIONAL

Mémoire de fin d’étude

QUE DIEU NOUS BENISSE TOUS !

LES ACRONYMES

ANGAP : Association National de la gestion des Aires Protégées

ACD : Agent de Conservation et de Développement

AP : Aire Protégée

COGES : Comité de Gestion

COAP : Code des Aires Protégées

COS : Carte d’Occupation de Sol

DEAP : Droit d’Entrée des Aires Protégées

DEA : Diplôme d’ Etude Approfondies

DEF : Direction des Eaux et Forêts

DIR-F : Direction Inter-Régional de Fianarantsoa

FTM : Foibe Taosaritanin’i Madagasikara

GPS : Global Positioning System

IEFN : Inventaire Ecologique Forestière Nationale

ONG : Organisation Non Gouvernementale

PGC : Plan de Gestion de Conservation

PGD : Plan de Gestion de Développement

PACT : Private Agencies Cooperating Together

SIG : Système d’Information Géographique

TM : Thematic Mapper

RAZAFIMAHALEO RenéPhilibert

Page 6: ANALYSE DE L’EVOLUTION DE LA FORET DU PARC NATIONAL

Mémoire de fin d’étude

LISTE DES TABLEAUX

Tableau n°1 : Quelques spécifications des satellites

Tableau n°2 : Cartes topographiques

Tableau n°3 : Carte d’occupation du sol

Tableau n°4 : Images satellites

Tableau n°5 : Carte forestière

Tableau n°6 : Autres données

Tableau n°7 : Résultat classification 1999

Tableau n°8 : Résultat classification 1994

Tableau n°9 : Causes et acteurs des pressions

Tableau n°10 : Micro projet financés dans la commune d’Ambalakindresy

Tableau n°11 : Micro projet financés dans la commune de Morafeno

Tableau n°12 : Micro projet financés dans la commune de Kelilalina

Tableau n°13 : Micro projet financés dans la commune d’Androy

Tableau n°14 : Micro projet financés dans la commune de Ranomafana

Tableau n°15 : Micro projet financés dans la commune de Tsaratanana

Tableau n°16 : Micro projet financés dans la commune d’Ambohimiera

LISTE DES FIGURES

Page.

Fig.n°1 : Schéma de classification supervisée………..………………………..23

Fig.n°2 : Schéma de classification non supervisée…………………………….24

Fig.n°3 : Methode d’analyse diachronique……….…………………………….27

LISTE DES PHOTOS ET DES CARTES

Photo n°1 : Hapalemur aureus………………………………………………….13

Photo n°2 : Type du forêt humide du PNR…………………………………….14

Carte n°1 : Carte de localisation du PNR………………………………………11

Carte n°2 : Carte d’évolution forestière 1994 – 1999…………………………..35

Carte n°3 : Carte de défrichement et régénération forestière…………………...36

LISTE DES IMAGES

Image n°1 : Image en composition colorée……………………………………..30

Image n°2 : Image classée du PNR……………………………………………..32

RAZAFIMAHALEO RenéPhilibert

Page 7: ANALYSE DE L’EVOLUTION DE LA FORET DU PARC NATIONAL

Mémoire de fin d’étude

SOMMAIRE

Page

INTRODUCTION……………………………………………………………..4

PREMIERE PARTIE

Chapitre 1 : MONOGRAPHIE DE ZONE D’ETUDE………………………..6

1-1-Géographie physique……………………………………………………...6

1-1-1-Topographie……………………………………………………..6

1-1-2-Pédologie………………………………………………………...6

1-1-3-Géologie…………………………………………………………6

1-1-4-Climat……………………………………………………………6

1-1-5-Couverture végétale……………………………………………...7

1-2-Les droit foncier coutumier du terroir……………………………………..7

1-2-1-La possession foncière…………………………………………..7

1-2-2-Les problèmes relatifs…………………………………………...8

Chapitre 2 : L’ENVIRONNEMENT………………………………………….9

2-1-Notion sur l’environnement………………………………………………9

2-2-Les aires protégées Malagasy……………………………………………10

2-3-Présentation l’état du Parc National Ranomafana………………………..10

2-3-1-Division parcellaire…………………………………………….12

2-3-2-La formation végétale………………………………………….13

2-3-3-Inventaire de la biodiversité…………………………………...13

2-4-L’étude d’impact environnemental……………………………………....15

CONCLUSION PARTIELLE………………………………………………..16

DEUXIEME PARTIE

Chapitre 3 : Analyse de l’évolution des couvertures forestières du PNR……17

3-1-Les outils d’analyse……………………………………………………...17

3-1-1-La télédétection………………………………………………...17

A- Généralité………………………………………………….17

B- Effet environnemental……………………………………..18

C- Notion d’acquisition des données…………………………19

D- Traitement d’image numérique……………………………21

3-1-2-LeSystème d’Information Géographique (SIG)………………..25

3-2-Méthodologie……………………………………………………………..25

RAZAFIMAHALEO RenéPhilibert

Page 8: ANALYSE DE L’EVOLUTION DE LA FORET DU PARC NATIONAL

Mémoire de fin d’étude

3-2-1-Démarche d’étude……………………………………………. 25

3-2-2-Processus de traitement numérique d’image………………….26

3-2-3-Creation du Système d’Information Géographique…………. 26

3-2-3-1-L’analyse diachronique……………………………..26

Méthode……………………………………………………..27

A- Les données disponibles…………………………………28

B- Traitement préliminaire…………………………………..29

C- Présentation de résultat…………………………………..37

3-3-Analyse du résultat :Relation de cause et effet…………………………38

3-4-Critique de la méthodologie…………………………………………….40

3-5-Suggestion……………………………………………………………...40

3-6-Avantages de l’étude…………………………………………………...40

Chapitre 4 : Problème socio-économique, culturel de la zone étudiée

et ses zones périphérique…………………………………………………..42

4-1- La zone périphérique………………………………………………….42

4-2- Les éventuels problèmes………………………………………………43

4-2-1-Problème spatial……………………………………………...43

4-2-2-Problème social………………………………………………43

4-2-3-Problème culturel…………………………………………….44

4-2-4-Problème économique……………………………………….44

4-3- Les différentes causes de pressions et leurs acteurs…………………..45

CONCLUSION PARTIELLE……………………………………………..47

TROISIEME PARTIE

Chapitre 5 : Intervention des service d’appuies…………………………...48

5-1-Les plans des gestions………………………………………………....48

5-1-1-Le plan de gestion de conservation………………………….48

5-1-2-Le plan de gestion de développement………………………49

5-2-Résultat attendu après l’achèvement du plan de gestion……………...50

5-3-Repartition pour chaque commune, des activités alternatives

aux pressions sur le PNR………………………………………………….51

Chapitre 6 : Impact des activités alternatives sur la forêt du PNR

et recommandation relatives………………………………………………58

6-1-Impact socio-économique……………………………………………..58

6-2-Impact écologique……………………………………………………..60

RAZAFIMAHALEO RenéPhilibert

Page 9: ANALYSE DE L’EVOLUTION DE LA FORET DU PARC NATIONAL

Mémoire de fin d’étude

6-3-Mesure d’atténuation face aux impacts négatifs…………………… ..60

6-3-Recommandations…………………………………………………. ...61

CONCLUSION GENERALE…………………………………………….63

ANNEXES………………………………………………………………..64

BIBLIOGRAPHIE

RESUMEE

RAZAFIMAHALEO RenéPhilibert

Page 10: ANALYSE DE L’EVOLUTION DE LA FORET DU PARC NATIONAL

Mémoire de fin d’étude

INTRODUCTION

Madagascar se trouve actuellement dans la phase de recherche de son développement.

Il inventorie tous ses potentiels afin de mieux harmoniser le plan de développement. De ce

fait le phénomène de l’étude d’impact des effets de la déforestation rentre d’emblée dans ce

cadre car il influe notamment dans le déficit des ressources environnementales, avenir d’une

partie de son développement. L’eau, le tourisme et la biodiversité restent à priori une richesse

inestimable pour un pays qui cherche son décollage économique.

Le développement rapide et durable devient alors le leitmotiv de l’Etat Malagasy,

or tant que l’écosystème est perturbé, le progrès envisagé n’est qu’une utopie.

La déforestation est la représentation visible de la dégradation forestière. Or 80% du

taux d’endémisme en faune et flore se trouve dans le milieu forestier Malagasy, cependant la

pratique de la culture sur brûlis appelée Tavy a fait ravage et tend à prendre de l’ampleur

surtout dans la zone forestière notamment à Ranomafana. La surface forestière tend à se

rétrécir énormément. Il va sans dire que le feu et l’utilisation sauvage de la forêt sont l’un des

facteurs majeurs qui mettent en péril les vastes surfaces de la forêt intra ou extra du Parc

National Ranomafana. L’essai de recherche de solution pour freiner ce phénomène nous

amène à procéder à cette étude qui s’intitule :

« Analyse de l’évolution de la forêt du Parc National Ranomafana par

Télédétection et Système d’Information Géographique ». .

Celle-ci a été réalisée auprès de l’agence de l’Association Nationale de Gestion des

Aires Protégées (ANGAP) dans le Parc National Ranomafana.

L’objectif est d’apporter une contribution à la gestion des ressources naturelles d’une

manière rationnelle afin d’assurer un meilleur développement humain et écologique de la

région de Ranomafana.

RAZAFIMAHALEO RenéPhilibert

Page 11: ANALYSE DE L’EVOLUTION DE LA FORET DU PARC NATIONAL

Mémoire de fin d’étude

L’emploi de la télédétection et le Système d’Information Géographique (SIG) se

présente comme une opportunité qui nous permet de procéder à une meilleure analyse et

d’apporter des solutions respectives à ces problèmes.

Ainsi proposons-nous de représenter cette étude en trois parties telles que :

- Première partie : Condition du milieu naturel

- Deuxième partie : Les problèmes relatifs au Parc National Ranomafana

- Troisième partie : Les activités alternatives et leurs effets

RAZAFIMAHALEO RenéPhilibert

Page 12: ANALYSE DE L’EVOLUTION DE LA FORET DU PARC NATIONAL

Mémoire de fin d’étude

PREMIERE PARTIE :

CONDITION DU MILIEU NATUREL

RAZAFIMAHALEO RenéPhilibert

Page 13: ANALYSE DE L’EVOLUTION DE LA FORET DU PARC NATIONAL

Mémoire de fin d’étude

CHAPITRE 1: MONOGRAPHIE SOMMAIRE DE LA ZONE

D’ETUDE

1-1 Géographie physique

1-1-1. Topographie

La zone a un relief principalement montagneux et contient des forêts ombrophiles et

des forêts du haut plateau. L’inclinaison altitudinale variant de 600m à 1 417m rehausse

considérablement la diversité biologique du parc, à savoir les monts Maharira au Sud et

Vohidratiana au Nord (ANGAP, 1995)

1-1-2. Pédologie

Les sols sont généralement acides et faibles en fertilité naturelle; sous la forêt

naturelle, ils sont ferralitiques fortement rajeunis et humifères (jaune ou brun, brun noir) ;

mais peu profonds et très sensible à l’érosion lors de la mise en culture.

Sur les pentes et les basses collines, les sols sont ferralitiques rajeunis profonds et

humifère à bonne structure.

1-1-3. Géologie

La géologie de la région est dominée par des granites et des rochers métamorphiques

qui contiennent en masse seulement en moyenne 3% de potassium, 3% de calcium et 1% de

magnésium (ANGAP, 1995).

1-1-4. Climat

Le climat associé à la région est caractéristique des forêts humides tropicales. La

température moyenne vaut 17.9°c avec un extremum respectif de 6.9°C à 31°C. La

pluviométrie moyenne annuelle est très élevée de 2 809 mm. La période de décembre à mars

est la plus arrosée.

D’une manière générale toutes les conditions sont réunies pour une bonne production

agricole; cependant durant le période cyclonique, les précipitations sont excessives et

RAZAFIMAHALEO RenéPhilibert

Page 14: ANALYSE DE L’EVOLUTION DE LA FORET DU PARC NATIONAL

Mémoire de fin d’étude

quelquefois dévastatrices. Ce climat ne permet pas la bonne conservation des produits et

perturbe la gestion des récoltes.

1-1-5. Couverture végétale.

En général, la couverture forestière est constituée des types de forêts naturelles denses

humides sempervirentes; forêt à bambou, ainsi que la forêt artificielle composée d’eucalyptus

et de pins.

1-2.Les droits fonciers coutumiers du terroir

1-2-1. La possession foncière

Les droits aux avantages agricoles fournis par la région sont individuellement tenus

par les ménages ou les groupes des ménages étroitement alignés. L’étendue du terrain attribué

aux résidents de chaque village a été déterminée par l’Etat ; et seul le gouvernement peut

agrandir les limites de la base domaniale d’un village. Les autorités villageoises donnent la

permission aux ménages de cultiver une parcelle particulière de terre. Dans certain cas, il est

nécessaire pour les ménages de recevoir l’autorisation de la Direction des Eaux et Forêts

(DEF).

Les propriétés foncières locales peuvent être mais, sont rarement enregistrées au

service des Domaines. Les terrains éloignés des Services des domaines sont gérés par des

organisations non gouvernementales ou des Associations des villageois riverains. Bien que

l’enregistrement des terrains au service des domaines représente le seul moyen d’obtenir une

sécurité légale à long terme de possession foncière, environ 30% des terrains dans la région

sont enregistrés au bureau du Firaisana.

Ces avoirs fonciers sont d’habitude de terres capitalisées de grande valeur, telles que

les terrains irrigués ou utilisés pour la culture de café. Malgré l’enregistrement qui assure une

certaine sécurité, il ne protège pas le terrain contre l’appropriation de l’Etat. Les avoirs

fonciers non enregistrés sous l’un ou l’autre des deux systèmes sont préservés par les droits

traditionnels ; généralement acceptés et garantis par la communauté. Les ancêtres donnent le

terrain à leurs descendants, et un ménage n’est même pas obligé de résider dans la

communauté pour soutenir ses droits d’usages.

RAZAFIMAHALEO RenéPhilibert

Page 15: ANALYSE DE L’EVOLUTION DE LA FORET DU PARC NATIONAL

Mémoire de fin d’étude

1-2-2. Les problèmes relatifs.

Le problème majeur rencontré par les résidents de la zone étudiée est la division de la

base domaniale limitée à cause des pressions démographiques galopantes. D’habitude, ce sont

les jeunes qui attendent un héritage qui souffrent le plus de la possession foncière dans la

communauté.

Il est bien noté que la plupart des résidents estiment que le bureau du service est trop

loin, la paperasserie trop compliquée, les frais trop chers par rapport au profit, et ils ne paient

pas les taxes foncières annuelles ou ne peuvent pas le faire.

RAZAFIMAHALEO RenéPhilibert

Page 16: ANALYSE DE L’EVOLUTION DE LA FORET DU PARC NATIONAL

Mémoire de fin d’étude

CHAPITRE II : L’ENVIRONNEMENT

2-1. Notion sur l’environnement.

L’environnement peut se définir comme l’ensemble des éléments qui conditionnent

l’activité humaine, notamment l’entourage biologique, le milieu physique, les conditions

climatiques, l’entourage socioculturel et les interactions de ces différents éléments

(Randriamaherisoa, 2003).

Le Plan National d’Action Environnementale (PNAE) est exécuté en trois phases.

Chacune de ces phases représente un programme environnemental de cinq ans (ANGAP,

1995):

Phase I: Année 1991 - 1995

Le principal but dans cette phase est défini comme suit :

Education, formation et sensibilisation sur l’environnement,

Protection de la biodiversité,

Création et planification de 14 nouvelles aires protégées aussi bien que

l’infrastructure et la gestion de 6 aires protégées existantes.

Phase II : Année 1996 - 2000

Des objectifs précis ont été définis après l’évaluation de la phase I. La phase II a

dirigée vers plus d’actions concrètes sur terrain concernant :

La biodiversité,

La conservation du sol,

La cartographie et le registre foncier.

Phase III : Année 2000 - 2005

Il est prévu qu’à la fin de la phase II, les actions environnementales seront faites

automatiquement et seront gérées par les communautés, le ministère et les Organisations Non

Gouvernementales (O N G).

RAZAFIMAHALEO RenéPhilibert

Page 17: ANALYSE DE L’EVOLUTION DE LA FORET DU PARC NATIONAL

Mémoire de fin d’étude

2- 2. Les aires protégées Malagasy.

Selon le Code des Aires Protégées (COAP), une aire protégée est définie comme

un territoire délimité (terrestre, côtier, marin-eaux large saumâtre et continentale ou

aquatique), dont les composantes présentent une valeur particulière et notamment biologique,

naturelle, esthétique, morphologique, historique, archéologique ou culturelle et qui, de ce fait,

dans l’intérêt général, nécessite une préservation contre toute intervention artificielle

susceptible d’en altérer l’aspect, la composition et l’évolution.

Les aires protégées sont classées en fonction de trois statuts distincts :

Réserve naturelle intégrale,

Réserve spéciale,

Parc national.

Ce dernier a pour but de protéger et de conserver un patrimoine naturel ou culturel

original tout en présentant un cadre récréatif et éducatif.

2-3 Présentation de l’état du PNR

• Localisation du P N R.

Le Parc National Ranomafana est localisé entre 47°18 – 47°37 longitude-est et

21°02 – 21°25 latitude-sud et se situe à :

64 km au nord-est de Fianarantsoa,

400 km au sud-est de Tananarive,

139 km à l’ouest de Mananjary.

RAZAFIMAHALEO RenéPhilibert

Page 18: ANALYSE DE L’EVOLUTION DE LA FORET DU PARC NATIONAL

Mémoire de fin d’étude

Réalisation : R René

RAZAFIMAHALEO RenéPhilibert

.

.

.

.

.

.

. Chef lieu de la Province Parc National

CARTE DE LOCALISATION DE LA ZONE D’ETUDE

Page 19: ANALYSE DE L’EVOLUTION DE LA FORET DU PARC NATIONAL

Mémoire de fin d’étude

Le Parc National Ranomafana, institué par le décret n° 91-250 du 07 mai 1991 et inauguré

officiellement le 31 mai 1991, fait partie du réseau des Aires protégées géré par l’ANGAP.

2- 3-1. Division parcellaire.

D’une manière générale, le parc national ranomafana est constitué de trois

parcelles bien déterminées :

A - Parcelle 1 :

Il s’agit de la partie la plus au Nord et la plus grande du parc consisté en 23 970

hectares. C’est le secteur le plus éloigné du parc, avec peu de routes adjacentes au périmètre,

et par conséquent c’est le plus intact à l’activité humaine. Les terres saisonnièrement

inondées, situées dans ce segment du parc fournissent de l’habitat aux plantes et animaux

dépendant de ce régime. Cette parcelle contient également deux types de forêts primaires

identifiés par le guide de recherche.

La partie Nord est une section relativement large de forêts humides primaires

non perturbées. Une petite section de forêts humide non perturbée de la partie sud de cette

parcelle fournit une composition différente d’habitat, celle qui reçoit moins de précipitations

et contient certaines d’espèce d’orchidées.

B - Parcelle 2

C’est la partie la plus à l’ouest et la plus petite du parc qui couvre une étendue

de 3 503 hectares se trouvant sur le haut plateau. Les forêts dans cette section sont des forêts

ombrophiles et se trouve généralement à une altitude plus haute par rapport aux autres forêts

du parc. Le segment Ouest de cette section est bordé de plantations de pins et d’eucalyptus

commencé par les français dans les années 1950 et 1960. Cette plantation subvient à la

majorité des besoins en matière de combustible et de construction des résidents qui vivent

dans cette portion de la zone périphérique, réduisant ainsi les pressions relatives au bois sur le

parc dans cette région.

RAZAFIMAHALEO RenéPhilibert

Page 20: ANALYSE DE L’EVOLUTION DE LA FORET DU PARC NATIONAL

Mémoire de fin d’étude

C - Parcelle 3

Il s’agit de la partie la plus au sud du Parc. Elle consiste en 14 128 hectares. La

grande majorité des recherches faites dans le parc a été achevée dans la parcelle 3. C’est aussi

la zone touristique primaire à cause des pistes que les chercheurs ont aménagées. Il y a une

grande section de forêts primaires non perturbées situées dans la partie sud de cette parcelle.

La section sud de cette parcelle fournit l’unique habitat à l’espèce de lémurien, Varecia

variegata.

2- 3 –2. La formation végétale.

L’écosystème forestier du parc national Ranomafana, contient :

de la forêt dense humide sempervirente de basse altitude : 600m-800m,

de la forêt dense humide sempervirente de moyenne altitude : 800m- 1200m,

de la forêt dense humide sempervirente de moyenne altitude : 1200m-1400m,

de la forêt à bambou à une altitude comprise entre : 1200m- 1300m,

du marécage en forêt humide : altitude 1200m- 1300m.

2-3- 3. Inventaire de la biodiversité :

Faune :

Le Parc National Ranomafana (PNR) Actuellement, possède 114 espèces

d’oiseaux ; 43 espèces de mammifères.

Photo n°1 : Hapalemur aureus

RAZAFIMAHALEO RenéPhilibert

Page 21: ANALYSE DE L’EVOLUTION DE LA FORET DU PARC NATIONAL

Mémoire de fin d’étude

Flore :

La richesse du Parc National Ranomafana (PNR) ne s’est pas limitée au niveau

faunistique, mais l’exubérance de la flore s’y est manifestée, et contribue au renom du parc.

Pour le présent, on a recensé dans la forêt dense du PNR 250 à 300 essences environ.

Photo n°2 : Type de forêt dense humide du PNR

RAZAFIMAHALEO RenéPhilibert

Page 22: ANALYSE DE L’EVOLUTION DE LA FORET DU PARC NATIONAL

Mémoire de fin d’étude

2- 4. L’étude d’impact environnemental

Un impact sur l’environnement d’un projet peut se définir comme l’effet sur une

période de temps donné et dans un espace défini d’une activité humaine sur une composante

de l’environnement biophysique et humaine, en comparaison de la situation en absence du

projet (ONE, 2000).

L’article 11 du décret n° 99-954 du 15 décembre 1999 relatif à la Mise en

Compatibilité des Investissements avec l’Environnement (MECIE) stipule que l’étude

d’impact devra au moins comprendre :

• Un document certifiant la situation juridique du lieu d’implantation du projet,

• Une description du projet d’investissement,

• Une analyse prospective des effets possibles d’une intervention projetée sur le

système précédemment décrit,

• Un résumé non technique (rédigé en Malagasy et en français),

• Un plan de gestion environnemental du projet (PGEP).

Concernant les activités faisant l’objet d’étude d’impact environnemental, nous ne

citerons que celles ayant des relations avec les ressources naturelles renouvelables ; à savoir :

• Toute exploitation forestière de plus de 500 ha,

• Toute introduction de nouvelles espèces, animales ou végétales ou encore

d’organismes génétiquement modifiés sur le territoire national,

• Toute collecte et\ou chasse et vente d’espèces n’ayant jamais fait l’objet de

commercialisation par le passé,

• Tout projet de création de parcs et réserves, terrestres ou marins, d’envergure

nationale et régionale,

• Toute introduction d’espèces présentes à Madagascar mais non préalablement

présentes dans la zone d’introduction.

RAZAFIMAHALEO RenéPhilibert

Page 23: ANALYSE DE L’EVOLUTION DE LA FORET DU PARC NATIONAL

Mémoire de fin d’étude

CONCLUSION PARTIELLE

Dans cette première partie, nous avons essayé de mettre en exergue les

caractéristiques physiques de la zone étudiée, en vue de dégager la diversification écologique

objet de notre étude.

Mais comme notre étude est axée sur une région bien déterminée, la deuxième

partie se propose d’adopter une méthodologie pratique qui consiste à appréhender par la

Géomatique les divers problèmes spatiaux sur la conservation du Parc National Ranomafana.

En voulant tendre notre étude vers un travail plus, on s’efforce d’avoir la raison de

dire que cette étude soit vraiment scientifique. Nous espérons que la méthodologie proposée

puisse être appliquée localement et éventuellement généralisée dans un prochain avenir.

RAZAFIMAHALEO RenéPhilibert

Page 24: ANALYSE DE L’EVOLUTION DE LA FORET DU PARC NATIONAL

Mémoire de fin d’étude

DEUXIEME PARTIE :

LES PROBLEMES RELATIFS AU PARC

NATIONAL RANOMAFANA

RAZAFIMAHALEO RenéPhilibert

Page 25: ANALYSE DE L’EVOLUTION DE LA FORET DU PARC NATIONAL

Mémoire de fin d’étude

CHAPITRE3 : ANALYSE DE L’ÉVOLUTION DES COUVERTURES

FORESTIÈRES.

Le problème fondamental d’une Aire Protégée serait la dégradation de ses

biodiversités si bien que l’évolution des couvertures forestières du Parc National Ranomafana

représenterait un bon indicateur de sa conservation. Son analyse nécessite donc des outils et

des méthodologies adéquats.

3-1- Les outils d’analyse.

3-1-1. La télédétection.

A-Généralité

Définition 1

La télédétection est l’ensemble des connaissances et techniques utilisées pour

déterminer les caractéristiques d’objets par des mesures effectuées à distance, sans contact

matériel direct avec ceux-ci.

Définition 2.

C’est la discipline scientifique qui regroupe l’ensemble des connaissances et

techniques pour l’observation, l’analyse, l’interprétation et la gestion de l’environnement à

partir des informations recueillies à distance de l’objet détecté (BONN, 1996).

Méthode :

Il y a deux méthodes de télédétection :

a)- Télédétection active

La télédétection active fournit sa propre source de rayonnement

électromagnétique. En effet le capteur est muni d’une source artificielle qui peut produire de

rayonnement pour éclairer la cible, donc c’est une méthode qui utilise d’autres sources, en

plus du soleil, de rayonnement, par la télédétection des objets à observer.

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Page 26: ANALYSE DE L’EVOLUTION DE LA FORET DU PARC NATIONAL

Mémoire de fin d’étude

b)- Télédétection passive :

Celle-ci utilise le rayonnement émis par le soleil (source naturelle) pour

détecter les objets observés.

De tels phénomènes nous permettent de définir les éléments suivants :

Le capteur :

C’est un appareil qui reçoit le rayonnement électromagnétique et le convertit

en signal pouvantt être enregistré et affiché sous forme de données numériques qu’il

envoie vers une station de réception au sol.

Le vecteur :

C’est un véhicule ou plate-forme spatiale aérienne capable de porter le capteur.

Le pixel :

Terme dérivé de « Picture élément ». C’est la plus petite surface homogène

constutitive de l’image.

La fenêtre atmosphérique :

C’est un intervalle de longueur d’onde dans lequel la plus grande partie du

rayonnement électromagnétique est transmise par l’atmosphère.

La radiance ou la luminance :

C’est l’intensité émise ou réfléchie par unité de surface selon une direction

donnée d’un élément observé.

B-Effet environnemental.

Par analogie, on peut appliquer le principe de rayonnement car les capteurs

mesurent la quantité d’énergie.

En effet, pour tout rayonnement qui rencontre un point de la surface terrestre, le flux

du rayonnement incident Ri est égal à la somme des flux réfléchis Rr, transmis Rt et

absorbé Ra.

i r t aR R R R= + +

Surfaces végétales.

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Page 27: ANALYSE DE L’EVOLUTION DE LA FORET DU PARC NATIONAL

Mémoire de fin d’étude

La végétation est composée essentiellement de feuille vivante qui peut

absorber ou réfléchir l’énergie solaire en fonction des bandes spectrales (M.C.

GIRARD et C.M. GIRARD, 1989)

Dans le visible, elle absorbe fortement les bandes bleue et rouge,

Dans le proche infrarouge, elle se caractérise par une forte réflectance,

Dans le moyen infrarouge (bande d’absorption de l’eau), la feuille a un

pouvoir d’absorbance caractérisé par son espèce végétale, son stade de

croissance, la géométrie de la feuille et son stress végétal (déficience

ou excès des minéraux, maladies dues à la sécheresse ou infections

parasitaires)

Toutefois, la végétation n’est pas seulement composée de feuilles mais de

plusieurs éléments : tronc, tige, fleur, fruit à différentes densités. Ce qui entraîne une

complication de l’interprétation à la signature spectrale de l’ensemble.

C-Notion d’acquisition des données.

Le système d’observation est composé par le vecteur et le capteur. En général,

le vecteur est classé suivant les altitudes sur lesquelles il se situe ; que ce soit terrestre,

aérienne ou spatiale.

Quelques spécifications des satellites

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Page 28: ANALYSE DE L’EVOLUTION DE LA FORET DU PARC NATIONAL

Mémoire de fin d’étude

Tableau n°1

(*) Mode panchromatique.

D– Traitements d’images numériques

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Specifications LANDSAT TM

( en µm)

SPOT HVR

( en µm)

NOAA

( en µm)

Bandes spectrales 0.45 - 0.52

0.53 – 0.61

0.63 - 0.69

0.78 - 0.90

1.57 - 1.78

2.08 - 2.35

10.4 - 12.5

0.50 - 0.59

0.61 - 0. 68

0.79 - 0.89

0.51 - 0.73

0.58 – 0.68

3.55 - 3.93

10.3 - 11.3

11.5 - 12.5

Orbite Héliosynchrone Héliosynchrone Héliosynchrone

Passage Equateur 9h 40 9h 30 19h 30/ 7h 30

Inclinaison 98° 25 98° 7 98° 8

Période 98. 9min 101. 4 min 102 min

Altitude 705 km 832 km 853.7 km

Angle de visée 15° 4.1° 110.8°

Résolution 30 x 30 m

120 x 120m(*)

20 x 20 m

10 x 10 m(*)

1.1 x 1.1 km

2.5 x 6.9 km(*)

Page 29: ANALYSE DE L’EVOLUTION DE LA FORET DU PARC NATIONAL

Mémoire de fin d’étude

C’est l’ensemble des opérations qui ont pour but d’extraire les informations

thématiques contenues dans l’image. Une image est dite lisible si d’une part elle est

informative c’est à dire que les détails présents sont nets et clairs, et d’autre part, elle est

agréable à l’œil. C’est que l’on cherche par les différentes opérations est d’améliorer le

maximum de discrimination de l’information.

D-1 Amélioration des images :

Il existe plusieurs techniques d’amélioration de la qualité des images pour

réaliser une analyse et une extraction des informations.

a)- Par re haussement de contraste

L’analyse de l’histogramme permet un choix des opérations d’amélioration,

cette modification de l’histogramme a pour effet de rehausser le contraste de l’image.

b)- Par filtrage C’est l’opération qui consiste à éliminer les bruits indésirables dans l’image.

Les principaux filtre utilisés sont : passe- haut, passe- bas, filtre directionnel.

c)- Par création de composition colorée

Le principe de la composition colorée qui consiste à afficher les différentes

composantes de l’image en bleu, vert, et rouge comme couleur fondamentale.

La composition des canaux de l’image LAND SAT TM telle que TM 234, le

canal vert TM2 est affiché en bleu, le canal rouge TM3 en vert et le canal proche infrarouge

TM4 en rouge, est une composition colorée présentant en fausses couleurs ou infrarouge

couleur ( la végétation verte en rouge), tandis que la composition TM123 ressemble aux

couleurs naturelles( végétation vert en vert) et que l’utilisation des canaux TM5 et TM7

apporte des informations sur la végétation et sur le sol.

d)- Par la création des néo canaux :

Si les canaux et leurs compositions colorées (ne sont pas satisfaisants)

n’apportent pas les informations escomptées, une création des nouveaux canaux à partir des

canaux initiaux pourront être utiles à la discrimination des informations, dès lors on procède à

la :

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Page 30: ANALYSE DE L’EVOLUTION DE LA FORET DU PARC NATIONAL

Mémoire de fin d’étude

• Différence du composant image telle qu’en général une évolution d’un phénomène à

partir de deux images prises à deux dates différentes,

• Rapport du composant image : qui consiste à rehausser le contraste de l’image due

aux effets topographiques ou atmosphériques,

• Calcul des index : Ce sont l’indice de végétation et l’indices de brillance qui sont

calculé pour apporter des indices de détermination des végétaux et des sols. Les

canaux utilisés pour calculer ces index sont dans le Proche Infra Rouge (PIR) et dans

le visible (rouge),

• Pour Landsat TM : TM3 ou TM5 : Rouge.

• Pour SPOT : XS2 et XS3 (Rouge ; PIR) ; TM4 ou TM7 : PIR,

• D’où le calcul d’indice normalisé de végétation :

IV = PIR – R/ PIR + R,

• En fin, d’autres techniques d’amélioration des images visent à obtenir une meilleure

discrimination de l’information.

D-2 - Classification des images :

Principe :

La classification a pour but de regrouper des objets, suivant leurs

ressemblances. Lorsqu’elle est appliquée aux images numériques, les éléments d’images, et

leurs ressemblances sont calculés sur la base de leurs caractères pour constituer les densités

optiques dans chaque oral.

Méthodologie :

La classification appliquée aux images numériques est un modèle, ayant pour

d’établir la correspondance entre la valeur radiomètre et la réalité au sol. Tout modèle

contient des paramètres dont il faut choisir la valeur.

Définition :

Par définition, la classification regroupe les objets en classes, en se fondant sur la ressemblance entre les valeurs mesurées des objets. En générale il y a deux types de classification :

D-2-1. La classification supervisée

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Page 31: ANALYSE DE L’EVOLUTION DE LA FORET DU PARC NATIONAL

Mémoire de fin d’étude

Elle consiste effectivement à choisir le nombre et le type de classe selon la

nature des objets au sol et en fonction des impératifs de leur étude. Il est nécessaire qu’il

connaisse les caractéristiques au sol d’une portion de la zone étudiée, portion appelée zone

d’entraînement. En suite, il repère sur l’image, des zones représentatives des classes choisies :

les caractères des décalages, en particulier les valeurs radiométriques qui y sont mesurées

dans différents canaux identifies suivant des classes définies par échantillonnage.

Fig. n°1 : Schéma de la classification supervisée

D-2-2- La classification non supervisée

Dans cette opération, les individus se répartissent en classes, calculées en fonction de

leur degré de ressemblance. La correspondance excitant entre les classes ainsi définies et la

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Image numérique

But de l’étude

Choix des classes

Choix des échantillons

Pré-classification

Décision

Classification

Résultats

Données terrains

Performance des classes

Page 32: ANALYSE DE L’EVOLUTION DE LA FORET DU PARC NATIONAL

Mémoire de fin d’étude

réalité s’effectuent à posteriori. Le principe de cette classification est de constituer

automatiquement des classes par le regroupement des points en diverses classes. Il est basé

uniquement à partir de caractéristiques radiométriques des objets au sol, mesurées sur les

images. L’opérateur n’intervient que pour définir la correspondance entre les classes ainsi

calculées et la réalité des objets au sol.

Fig. n°2 : Schéma de classification non supervisée.

3-1 –2. Le Système d’Information Géographique (SIG).

C’est un outil informatique conçu pour l’analyse et la modélisation de la distribution

spatiale de phénomènes à partir d’une base de données géoreférentielles.

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Image numérique

Classification

Performance de la classification

Analyse des classes calculées Donnée terrain

Signification des classes

Résultat

Page 33: ANALYSE DE L’EVOLUTION DE LA FORET DU PARC NATIONAL

Mémoire de fin d’étude

Cette base de données peut contenir des données chiffrées, telles que données vecteurs

(lignes, points, polygones); et données matricielles ou raster (en pixels cf. §3-1-1) se

rapportant aux afférents.

Rapport SIG / Télédétection

Malgré l’évolution des nouvelles technologies, qui rend souvent, les deux

techniques séparées l’une de l’autre, celles-ci restent toujours actuellement utilisé de manière

interactive et complémentaire.

La télédétection constitue une source de données géographiques, c’est un outil

puissant privilégié d’entrée (image satellitaire, photos aériennes) pour le SIG.

Les données géographiques manipulées à travers le SIG, sont présentées sous forme d’un

empilement ou d’une superposition de plans d’information thématique Cependant,elle ne

permet de créer lui-même des cartes.

3-2-Méthodologie.

Pour faire face à notre problématique indiquée ci- dessus, nous envisageons de

proposer une technique moderne pouvant s’adaptée au progrès de la nouvelle technologie.

C’est le traitement d’image satellitaire associé au traitement par SIG, qui constitue la

véritable résolution envisagée.

3-2-1-Démarche d’étude

Cette perspective de démarche permettant de tracer les étapes à franchir pour obtenir

les images classées intégrées dans le système d’information géographique créé pourrait

résoudre le problème méthodologique. Ainsi, pour mieux comprendre le processus, il

convient de simuler le chemin menant à l’obtention de l’évolution positive de la couverture

forestière, c’est à dire l’analyse diachronique.

3-2-2- Processus de traitement numérique d’images

Rappelons encore que le traitement numérique d’images, est l’ensemble des

opérations qui ont pour but de faire sortir les informations thématiques contenues dans les

images satellitaires. Dans ces différentes opérations, il faut chercher à améliorer le maximum

de discrimination des informations pour localiser chacune des forme ses objets géographiques

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Page 34: ANALYSE DE L’EVOLUTION DE LA FORET DU PARC NATIONAL

Mémoire de fin d’étude

précises, les données images devraient subir, de ce fait, un certain nombre de traitements qui

les rendent plus directement utilisables et exploitables.

3-2-3- Création du système d’information géographique

Auparavant nous avons relevé deux systèmes d’information géographique, le raster et

le vecteur.

Le premier portant sur l’analyse spatiale et le second sur les productions

cartographiques.

3-2-3-1- L’Analyse diachronique

L’analyse diachronique a été effectuée afin de répondre à la problématique. Pour ce

faire, nous avons procédé comme suit :

Déterminer la surface totale de la forêt pour 1994 et 1999,

Comparer son évolution entre ces deux dates,

Interpréter la répartition des surfaces perdues.

EN RÉALITÉ, L’ANALYSE DEVRAIT S’EXPRIMER DE LA FAÇON LA PLUS CLAIRE ET EXACT POSSIBLE. DE CE

FAIT, IL A FALLU TENIR COMPTE NOTAMMENT DES CONDITIONS CI - APRÈS :

1- Projection : les données à comparer doivent avoir les mêmes caractéristiques de

projection et de système de coordonnées. En effet, le changement de projection ou de

datum peut entraîner une légère distorsion des références spatiales.

2- Qualité : les données mises à disposition, doivent être comparables et bien

exploitables. A cet effet, la résolution spatiale des photographies aériennes pouvait

donner plus de précision et ne saurait être dénaturée par la comparaison ou la

combinaison avec des données d’images satellitales dont la résolution spatiale est plus

grossière.

3- L’opérateur : il est nécessaire que les données utilisées soient traitées par le même

opérateur. Cela permettra d’éliminer l’incidence des imperfections humaines de la

personne, au moment des opérations.

4- La méthodologie de traitement devrait être la même. A titre d’exemple, une

classification numérique donne certainement des résultats différents de ceux des

interprétations visuelles de composition colorée des images satellitales.

Méthode

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Page 35: ANALYSE DE L’EVOLUTION DE LA FORET DU PARC NATIONAL

Mémoire de fin d’étude

fig. n°3 : Méthode d’analyse diachronique

A-Les données disponibles

A-1. les cartes topographiques

Tableau n°2Nom Feuilles Echelle Date d’édition

Parc National Ranomafana

P52 1/50.000 IGN en 1961P53O53

1/100.0001/100.000

FTM en 1975FTM en 1975

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Image Landsat 5 en 1994Scène :158075 - 159075

Image Landsat 7 en 1999Scène :158075 –15907

Choix zone d’entraîneme

nt

Situation des forêts 1999

Traitement numériquesur Idrisi 32

Image classée 1999

Vectorisation et Exportation vers

Arcview 32

Vérité terrain

Image classée1994

Comparaison

Evolution de la converture forestière entre 1994 et 1999

Situation des forêts 1994

Page 36: ANALYSE DE L’EVOLUTION DE LA FORET DU PARC NATIONAL

Mémoire de fin d’étude

A-2. Les cartes d’occupation du sol

Tableau n°3Nom Type Source

COS IEFN Amélioré FTM/DGEFCOS 99 Amélioré ANGAP- Fianarantsoa

A-3. Les images satellites:

Tableau n°4Ligne Colonne Nom du

satelliteN°

scèneFormat Résolution

spacialeNiveau

correctionAnnée

7061 75807157 8059

LANDSAT 7

159075158075

BILBIL

30 m30 m

1G1G

19991999

9602 92758985 9394

LANDSAT 5

159075158075

BILBIL

25 m25 m

1G1G

19941994

A-4 La carte forestière:

Tableau n°5Nom Feuille Echelle Edition

Parc National Ranomafana

P 53O 53

1/100.0001/100.000

FTM/DEF-Fianarantsoa

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Mémoire de fin d’étude

A-5 Autres données:

Tableau n°6Désignation Source

BD 500 FTM/ANGAPDonnée orographiqueDonnée planimétrique

FTM/ANGAPFTM/ANGAP

Plan de gestions de conservation ANGAP - Ranomafana

B- Traitement préliminaire :

B-1. Correction radio métrique :

Elle consiste à éliminer les effets secondaires (voir les effets de l’atmosphère) de

l’angle d’illumination solaire.

Mais dans le cas d’espèce, la correction radio métrique de l’image est déjà élaborée

par le producteur et distributeur des données. Par la suite, il suffit d’améliorer la qualité de

visualisation de l’Image par la fonction STRECH.

B-2. Création de composition colorée

La composition colorée est le résultat de super position des visualisations réalisées à

partir de 3 canaux auxquels on a affecté respectivement chacune des 3 couleurs

fondamentales : (Bleu, Vert, Rouge).

Les meilleures combinaisons seraient les suivant : Canal 3 ; Canal 2 ; Canal 1 .

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Page 38: ANALYSE DE L’EVOLUTION DE LA FORET DU PARC NATIONAL

Mémoire de fin d’étude

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Mémoire de fin d’étude

B-3. Classification :

La vraie classification a été effectuée selon les deux processus sus indiqués.

Nous avons effectivement procédé à la classification non supervisée pour faire ressortir la

perspective de classes, laquelle mène à la détermination de classement supervisé réputé

définitif.

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Mémoire de fin d’étude

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Mémoire de fin d’étude

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Page 42: ANALYSE DE L’EVOLUTION DE LA FORET DU PARC NATIONAL

Mémoire de fin d’étude

B-4. La phase de vérité terrain

Cette phase nous permet de confirmer ce qui a été interprété lors,une pré

classification, ceci afin d’ améliorer l’exactitude ou la précision des données à obtenir.

Par ailleurs, elle réagit pour la mise en évidence des éléments flous sur l’image

satellite, en procédant à un travail de complètement ou de la mise à jour.

En outre,pour la prise de points de calage à l’aide d’un GPS en vue de localiser le

positionnement géométrique des objets identifiés. Il y a lieu de vérifier les classes de pré-

cartes et les données recueillies, elles sont conformes aux normes.

B-5.Extraction des nuages

Dans l’image 1999, la partie droite était recouverte par le nuage, lequel doit être

enlevé ; Pour cela on doit procéder à des successions de reclassement suivi de concaténation

avec le logiciel de traitement. Malgré la difficulté rencontrée, on doit arriver à la fin à

récupérer les surfaces des forêts masquées par le nuage et ses ombres.

B-6.Sortie cartographique

La sortie cartographique est la dernière étape à atteindre. A cet effet, il fallait utiliser

l’Arcview version 32, car il est beaucoup plus facile et souple, sur tout au niveau de la mise

en pages et de l’affichage des couleurs.

Pour confirmer la fiabilité du résultat, il convient de pratiquer les vectorisations des

images issue de la situation de forêts en 1994 et 1999 suivant leur évolution respective, avant

l’exportation vers un logiciel Arc view.

Par la suite, il suffit de procéder à la superposition de différentes couches

d’informations dans l’Arcview pour reproduire les cartes.

Tout cela nous permet d’observer la carte d’évolution de la forêt entre1994 et1999.

Toute fois, il convient de noter que l’erreur graphique 2\10 mm devrait être respectée.

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Mémoire de fin d’étude

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Mémoire de fin d’étude

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Mémoire de fin d’étude

C- Présentation de résultat

Après avoir ainsi obtenu les données sur terrains, nous avons transformé les images

classées en mode couleurs indexées dans Photos hop pour que les logiciels maintiennent

toujours la palette constante.

Le traitement exploité nous permet alors de conclure que la surface de la forêt dans

l’aire protégée passe de 32 617,02 ha en1994 ; à 26 255,61 ha en 1999, ce qui fait, en

moyenne, dans l’hypothèse d’une évolution linéaire, une perte annuelle de 1 272,28 ha soit

3,67% par an.

En comparant avec les chiffres moyens annuels de la déforestation sur tout le territoire

de Madagascar, nous pourrions dire que ce résultat est encore tolérable. Cependant, nous ne

pouvons pas ignorer que les 18,38% de déforestation en 5 ans soient loin d’être négligeables

par rapport à la taille de notre zone d’étude et surtout de la qualité de cette forêt en tant

qu’Aire Protégée.

Cette étape ayant donné que des chiffres globaux , nous avons projeté d’établir une

image montrant l’évolution après quelques soustraction entre les deux images nouvellement

classées,débouchant sur l’ établissement de résultat en deux classes.

La première regroupe toutes les forêts vives en 1994 et celle de non-forêt dans la même

année. La deuxième a été établie de la même façon mais pour la forêt en 1999.

Faisant suite à d’autres requêtes de regroupement et de calculs de surface, nous avons

pu obtenir l’image des surfaces perdues et le taux de déforestation correspondant.

Tableau quantitatif de résultat :

Classification pour la situation de 1999

Tableau n°7

Classes Nb Pixels Nb Surf(ha) %Forêt dense humide 291 729 26 255,61 64,81

Forêt secondaire mélangée 83 196 7 487,64 13.53Savane et autre 49 886 4 489,74 11,08

Nuage 18 674 1 680,66 4,15Ombre de nuage 6 621 595,89 1,47

Total 472 135 40 509,54 100,00

Classification pour la situation de 1994

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Page 46: ANALYSE DE L’EVOLUTION DE LA FORET DU PARC NATIONAL

Mémoire de fin d’étude

Tableau n°8

Classes Nb Pixels Nb Surf(ha) %Forêt dense humide 553 594 34 599,63 85,46

Forêt secondaire mélangée 53 338 3 333,63 8,23Savane et autre 40 866 2 554,13 6,31

Total 622 503 40 487,39 100,00

3-3.Analyse de résultat : Relation des causes et effets

3-3-1. Défrichement

3-3-1-1. A l’Ouest du PNR

La partie Ouest du Parc National Ranomafana, en majeur partie occupée par une

ethnie Betsileo, est constituée par les localités suivantes : Amboditanimena,Volahotro,

Namorambe, Analavory, Sahavondronana, Anjamba, Tanandava, Ampasina , Ambendrana ,

dans lesquelles on observe la plus importante dégradation des forêts. Celle-ci serait dû

principalement aux passages de feux successifs au travers la zone.

Ce phénomène d’incendies a essentiellement pour origine :

La pyromanie,

L’acte de vandalisme contre l’autorité locale,

La pratique utilisée par les voleurs pour défendre leurs actes de

pillage (voleurs de bœufs).

3-3-1-2. Au Sud

C’est une région intermédiaire entre les populations Betsileo et Tanala. Il s’agit de :

Amindrabe, Sahataintoaka, Ambinamindranofotaka.

On y rencontre surtout la destruction du milieu à cause des cultures itinérantes sur brûlis

pratiquées par les villageois. Les forêts des basses terres sont les plus touchées.

3-3-1-3.Au Nord-Est

C’est la partie très occupée par une majorité d’ethnie Tanala. L’aspect de

défrichement y est spectaculaire. Cet encore plus remarquable dans les régions de

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Page 47: ANALYSE DE L’EVOLUTION DE LA FORET DU PARC NATIONAL

Mémoire de fin d’étude

Sahasomanga, Miaranony, Maromandia, Vohimena, et Namahoaka. Les gens s’estiment

obligés d’exploiter la forêt faute de surfaces cultivablessuffisantes.

La carte orographique justifie le relief montagneux de cette zone, c’est pourquoi les

gens choisissent les bas fonds pour pratiquer la culture itinérante sur brûlis.

3-3-1-4.Au Centre- Est

C’est la zone à proximité de Ranomafana comprenant :Tsaramandroso, Ambodikimba,

Masomanga, Torotosy, Bevoahazo, Beremby. L’aspect de la forêt s’est relevé satisfaisant,

malgré l’observation d’ infimes pixels indicateurs de défrichement. On pourrait interpréter ce

phénomène par l’efficacité de gestion et l’action de l’Agent de Développement et de

Conservation (ACD) de l’ANGAP, envers la population. Par ailleurs, la rivière de Namorona

apporte une solution pour le bien être de la population riveraine. Enfin, le niveau d’instruction

de la population est plus avancé par rapport aux autres zones.

3-3-1-5. Au Nord

On a constaté la partie Nord, la présence d’une surface de forêts disparuesaux

espaces très réduits et dispersés. On les trouve notamment à Morondava, Ambalahosy,

Ampozasaha, Ambohimiera, Vohibato. Selon l’enquête menée auprès des villageois, les gens

n’ont pas l’habitude de défricher les terres et après quelques migrations d’une partie

compétente de la population, la pratique deviennent très courantes. Il faut noter que l’accès y

est tellement difficile.

3-3-2. Régénération

Nous pourrions expliquer la régénération des forêts, par la coexistence des types des

forêts ayant la même signature spectrale avec la forêt dense humide. Ces futures forêts ont été

dominées en général par le Vendrana et l’Anjavidy.

3-4.Critique de la méthodologie.

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Page 48: ANALYSE DE L’EVOLUTION DE LA FORET DU PARC NATIONAL

Mémoire de fin d’étude

D’abord, d’après une étude effectuée, la partie Est (zone Tanala),nous avons constaté

que les pressions « tavy » y sont les plus fortes. Par ailleurs, les nuages y sont

malheureusement plus importants dans l’image satellitale de 1999.

Ainsi, nous n’avons pas pu effectivement mettre en évidence l’évolution de la couverture

forestière dans cette zone indéterminée à cause des nuages.

En outre, l’une des grandes difficultés rencontrées pendant la réalisation de ce travail,

est le traitement de quatre images satellitales séparément. Une scène ne peut pas recouvrir le

parc tout entier alors les scènes d’une même période sont situées à des dates différentes.

En plus, les deux scènes paires mises à notre disposition n’ont pas, d’une part, la

même résolution spatiale à cause du re-échantillonnage à 25 m affecté aux images 1994 et

d’autre part, les mêmes résolutions spectrales entre LANDSAT 5 et LANDSAT 7. Toutefois,

cette dernière différence n’a pas beaucoup d’influence sur les résultats car la classification

multispectrale effectuée concernait uniquement les 3 premiers canaux du visible.

Enfin, avec l’image LANDSAT, nous n’arrivons pas à localiser la forêt de Bambou,

comme le staff du PRN l’aurait souhaité. En effet, la dynamique de la signature spectrale par

rapport à celle de la forêt dense humide n’était pas suffisante.

3-5. Suggestion

En ce qui concerne la spécification de la forêt en Bambou, il suffit de procéder aux

délimitations sur terrain et d’utiliser la technique de la télédétection à forte résolution comme

IKONOS par exemple, pour obtenir une résolution proche des photos aériennes.

Toute fois, il serait mieux de réaliser des prises de vues aériennes même si cela est

coûteux et fastidieux, tout dépend de l’objectif envisagé pour la réalisation et des moyens mis

à la disposition.

3-6.Avantages de l’étude.

Les avantages principaux procurés par l’étude effectuée sont entre autres :

La richesse en informations ;

Le champ de recouvrement très vaste (180 Km*180 Km ) ;

Le prix abordable par rapport aux autres opérations ;

La possibilité d’utiliser plusieurs bandes spectrales;

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Page 49: ANALYSE DE L’EVOLUTION DE LA FORET DU PARC NATIONAL

Mémoire de fin d’étude

Au point de vue qualité : l’image en couleur.

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Mémoire de fin d’étude

CHAPITRE 4 : PROBLÈMES SOCIO-ÉCONOMIQUES DU TERROIR ET SES ZONES

PÉRIPHÉRIQUES.

4-1. Les zones périphériques

Définition et délimitation.

La Zone Périphérique équivaut à la zone d’intervention prioritaire du Parc National

Ranomafana. Elle est formée par la bande attenante au Parc, délimitée entre la limite du Parc

et une ligne imaginaire à 3km à vol d’oiseau de cette limite. Elle relève en fait de trois sous-

préfectures (Fianarantsoa 2, Ambohimahasoa, Ifanadiana) et de deux circonscriptions

forestières (Fianarantsoa et Mananjary). Ce qui entraîne des lourdeurs administratives. La population est constituée de 42% de Tanala, de 55% de Betsileo et de 3%

d’autres éthnies. Cette diversité est une situation avantageuse dans la mesure où chaque

ethnie apporte des pratiques de production et culturelles différentes et complémentaires. Elle

comprend 123 villages répartis dans 34 Fokontany inclus dans 7 communes : Tsaratanana à

l’Est, Ranomafana et Ikelilalina au Centre, Androy, Ambalakindresy et Morafeno à l’Ouest,

Ambohimiera au Nord. La Zone Périphérique du Parc National Ranomafana compte environ

25 131 habitants, avec une densité de 31 habitants / km² (3. (Source : Collecte au niveau de

Fokontany. Cette population est constituée de 41% d’hommes et de 59% de femmes.

L’accroissement démographique régional est d’environ 3,4% par an.

RAZAFIMAHALEO RenéPhilibert

Page 51: ANALYSE DE L’EVOLUTION DE LA FORET DU PARC NATIONAL

Mémoire de fin d’étude

4-2- Les éventuels problèmes de la zone périphérique.

4-2-1 Problème spatial

Positionnement

Certains villages ou groupes de villages ne sont pas inclus dans la bande de 3km

de largeur (Zone périphérique) mais habités par des auteurs directs de pressions.

Les villages d’Ambinanindranofotaka et d’Amindrabe sont à proximité du corridor forestier

RANOMAFANA-ANDRINGITRA. Par conséquent, il faut intensifier les interventions dans

ces villages.

Occupation de la terre :

D’une manière générale, la population de la Zone Périphérique utilise les bas

fonds pour la riziculture irriguée et quelquefois pour les cultures de contre-saison, les collines

pour les cultures sèches, l’arboriculture et le reboisement. Ceci présente des indices

prometteurs pour les actions à entreprendre. Cependant, là où les vallées sont étroites, dans la

partie Est, la riziculture pluviale sur tanety est plus pratiquée. Cette pratique archaïque non

appropriée constitue le principal blocage pour la gestion rationnelle des sols

4-2-2. Problème Social.

La composition ethnique :

La zone périphérique du Parc est composée de deux parties bien distinctes quant à

l’appartenance ethnique et aux pratiques culturales qui en découlent.

La partie Est, à dominante TANALA n’a pas de vocation rizicole à cause des

conditions physiques de la région (relief accidenté, exiguïté des bas fonds. En plus, les

habitudes ancestrales de pratiquer la culture sur brûlis ou tavy sont le mode de production le

plus utilisé.

La partie Ouest, à dominante BETSILEO est caractérisée par une population

habituée à l’exploitation des Ressources Naturelles secondaires en plus des activités

rizicoles.

RAZAFIMAHALEO RenéPhilibert

Page 52: ANALYSE DE L’EVOLUTION DE LA FORET DU PARC NATIONAL

Mémoire de fin d’étude

L’éducation et l’alphabétisation :

Le taux de scolarisation moyenne des enfants est de 35% (RAZAFIMAMONJY D.,

1987). Il y a des analphabètes. Cette situation démontre un niveau d’instruction faible en

général entraînant des comportements humains défavorables et non réceptifs aux techniques

nouvelles instruites. Et ceux qui sont instruits ayant des niveaux moyens ne veulent pas

revenir à la terre.

Santé :

Plusieurs villages sont éloignés des centres sanitaires. Le personnel médical est

insuffisant pour ces centres (5 médecins, 5 sage-femmes et 7 infirmiers pour 7 communes.

Les villageois ont des difficultés d’accès aux produits pharmaceutiques alors que les

maladies comme le paludisme, les diarrhées et les bronchites sont fréquentes dans la zone.

Ceci entraîne un état de santé précaire pour la majorité de la population rendant difficiles les

efforts requis pour les travaux d’aménagement. On note cependant une nette préoccupation de

la santé infantile de la part des parents. Le taux de vaccination est élevé en général.

4-2-3. Problème Culturelles

On note encore un fort attachement aux croyances traditionnelles même parmi les

chrétiens, attitudes qui entravent le développement, entre autres le respect des jours fady

(tabous), le sacrifice de zébus lors des cérémonies et les funérailles.

4-2-4.Problème économique

La population de la zone périphérique est répartie ainsi: 80% des chefs de ménages

sont cultivateurs, 3% artisans, 12% autres (salariés temporaires, pêcheurs ou collecteurs

d’écrevisses, de pandanus et de bambous.

LES REVENUS :

Revenus Agricoles :

Le rapport entre la production de riz et la consommation est inférieur à la norme,

(360 kg par personne par an, à raison de 1 kg par jour par personne) . La production de

riz pour les habitants a marqué l’insuffisance alimentaire (soit 133 kg de riz par personne par

RAZAFIMAHALEO RenéPhilibert

Page 53: ANALYSE DE L’EVOLUTION DE LA FORET DU PARC NATIONAL

Mémoire de fin d’étude

an) généralement, 50% de la production sont destinés à la vente. Ce qui les oblige à produire

beaucoup plus de plantes à tubercule (cas de patate douce) pour combler l’insuffisance en riz.

L’insuffisance d’encadrement technique, la pénurie de semence, d’engrais et de

matériels agricoles, sont les problèmes pour la production agricole dans la zone.

Revenus élevages :

L’un des problèmes pour l’élevage des porcs et des volailles est constitué par

l’insuffisance des services et produits vétérinaires.

En tout cas, l’élevage du cheptel bovin demeure contemplatif surtout dans la zone

tanala et ne contribue pas à l’amélioration des conditions de vie.

Enfin, l’insuffisance de marchés pour évacuer leurs produits ;pèse davantage sur

l’économie des paysants.

4-3.Les causes des pressions et les acteurs

Tableau n°9

Causes

Type de

pression

Acteurs Directes Indirectes

Défrichement

- Les villageois riverains du parc- Politiciens

- Difficulté au niveau patrouille,- Procédure au niveau de délivrance de permis de défrichement.- Insuffisance de terrain cultivable ;

- La croissance démographique- Adoption de technique facile- Pauvreté- Alternative difficile à assimiler : insuffisance d’encadrement technique, alternative contraignante et exigeante- Résultat tardif (besoin de résultats immédiats)- Absence de réelles alternatives directes : Programme DEAP axé vers le social et limité géographiquement et le projets ne visent pas les auteurs de pression- Réduction de disponibilité

RAZAFIMAHALEO RenéPhilibert

Page 54: ANALYSE DE L’EVOLUTION DE LA FORET DU PARC NATIONAL

Mémoire de fin d’étude

de terrain.

Coupe sélective - Les villageois riverains du parc

- Laxisme au niveau de délivrance de permis de coupe- Violation ou méconnaissance des lois en vigueur- Eloignement des bases stratégiques des secteurs

- Forte demande sur le marché- Besoins domestique- Insuffisance de revenu- Réduction de la disponibilité des ressources forestières- Absence de réelles alternatives directes : Programme DEAP axé vers le social et limité géographiquement et les projets ne visent pas les auteurs de pression.

Collecte de produits forestiers secondaires

Villageois, hôteliers, autorité territoriale

- Insuffisance de fréquence en patrouille ;- Besoin alimentaire et domestique.

- Forte demande sur le marché ;- Besoin domestique ;- Insuffisance de revenu ;- Pauvreté ;- Source de ristourne pour les collectivités décentralisées (surtout bambous) ;- Les projets alternatifs ne visent pas les auteurs de pression.

Feux - Mécontentement ;- Accaparement de terrain ;- Intérêt politique ;- Imprudence.

- Manque de technique pour lutter contre le feu- Insuffisance de patrouille (fréquence et problème des ressources humaines)

Conversion du marécage en riziculture

ImmigrésVillageois riverain du parc

- Non-respect de limite ;- insuffisance de terrain cultivable- manque d’I E C sur tous les ; projets de l’environnement ;- existence d’ancienne occupation de l’ A P ;- retard de l’officialisation de la redélimitation.

- absence de projets alternatifs dans cette zone de pression : le programme DEAP limité au chef lieu de fokontany et les auteurs des pressions non ciblés ;- migration ;- pauvreté.

RAZAFIMAHALEO RenéPhilibert

Page 55: ANALYSE DE L’EVOLUTION DE LA FORET DU PARC NATIONAL

Mémoire de fin d’étude

CONCLUSION PARTIELLE

L’application de la télédétection combinée avec le système d’information

géographique (SIG) nous permet d’affirmer que le parc national Ranomafana a subi

indéniablement de changements spectaculaires. Ainsi, le milieu écologique dont les

ressources naturelles sont en perpétuelle dégradation risque d’aller vers la destruction

inéluctable, si des mesures strictes ne seront pas prises. Des lors, des espèces précieuses

protégées vont disparaître peu à peu.

Le problème s’avère d’ordre psycho socio-économique et culturel. Cette situation nous

amène à mieux connaître les différentes interventions de l’ANGAP d’une part et celles de la

population d’autre part.

.

RAZAFIMAHALEO RenéPhilibert

Page 56: ANALYSE DE L’EVOLUTION DE LA FORET DU PARC NATIONAL

Mémoire de fin d’étude

TROISIEME PARTIE :

LES ACTIVITES ALTERNATIVES

ET

LEURS EFFETS

RAZAFIMAHALEO RenéPhilibert

Page 57: ANALYSE DE L’EVOLUTION DE LA FORET DU PARC NATIONAL

Mémoire de fin d’étude

CHAPITRE 5 : INTERVENTION DES SERVICES D’APPUIS.

5-1. Les plans de gestion

Contexte :

Chaque aire protégée doit être dotée d’un plan de gestion, comprenant à la fois un plan

de zonage et son règlement intérieur.

Le plan de gestion constitue la base des actions du gestionnaire opérationnel. Il est

élaboré en collaboration avec toutes les parties concernées et fait l’objet de la publicité la plus

large possible.

Après avoir décrit le contexte biologique, écologique, démographique, culturel et

socio-économique dans lequel se trouve l’aire protégée, le plan doit définir les objectifs visés

d’une manière exhaustive et spécifier précisément :

Le type et le degré de mesure prévus pour assurer la protection et la valorisation des

ressources naturelles et culturelles du site,

Le type, la nature et éventuellement, l’emplacement des services et des activités mis

en œuvre.

Alors pour accomplir sa mission, le Parc national Ranomafana- ANGAP a fait

recours à plusieurs plans, dont le Plan de Gestion de la Conservation (PGC), le Plan de

Gestion de Développement (PGD), enfin le Plan de Gestion d’Education Environnemental

(PGEE ).

5-1-1 :Le plan de gestion de conservation

a-Objectif

C’est un outil permettant de faire connaître les stratégies pour lutter contre les

pressions afin de diminuer les menaces qui pèsent sur la biodiversité du parc.

b-Processus d’élaboration du plan de la conservation :Les méthodes utilisées dans l’élaboration du document sont :

Mener des ateliers et des séances de travail. L’outil utilisé dans l’élaboration du document est

les personnes ressources à tous les niveaux.

RAZAFIMAHALEO RenéPhilibert

Page 58: ANALYSE DE L’EVOLUTION DE LA FORET DU PARC NATIONAL

Mémoire de fin d’étude

Siège :

Directeur Général Adjoint des réseaux des AiresProtégées,

Directeur d’Appui technique et scientifique,

Assistant technique.

DIR-F : Directeur inter- régional de Fianarantsoa,

Chef de service d’appui technique et responsable du système

d’information des AP.

SITE : Directeur du parc Ranomafana,

Chefs de volet et secteurs,

Agents de Conservation et d’Education,

Consultation : Universités, (Antananarivo, Fianarantsoa), Organismes,

Chercheurs, Institutions (ICTE, PAGE, PACT, WWF).

c-Contenu

En général, le contenu du plan de gestion de conservation vise :

1 -la connaissances de base ; permettant d’identifier les éléments clés et les éléments

les plus important de l’AP.

2 -les cibles de conservation : espèce, habitat, fonctions écologiques.

3 -les analyses des menaces : impacts et pressions de cible de conservation.

4 - synthèses, zonage et évaluation

5 - stratégies de gestion de la conservation et plan d’actions.

6 -suivi évaluations.

5-1-2. Le plan de gestion de développement

a-Contexte

L’Aire Protégée est constituée par une forêt dense humide sempervirente contenant

une biodiversité exceptionnelle, de degré d’endémisme élevé (environ 87 %), mais menacée

par les pressions anthropiques.

Grâce à ses attraits naturels et à une relative accessibilité, le Parc National

RAZAFIMAHALEO RenéPhilibert

Page 59: ANALYSE DE L’EVOLUTION DE LA FORET DU PARC NATIONAL

Mémoire de fin d’étude

Ranomafana est ouvert au tourisme et génère des fonds qui permettent de contribuer de

manière non négligeable au financement de l’action de développement de sa zone

périphérique par le biais de micro-projets de développement appropriés.

b-Objectif

Il est évident que les projets définis dans ce présent plan de gestion sont intégrés dans

les Plans Communaux de Développement (PCD) des communes relevant de la zone

périphérique. Le Parc National Ranomafana s’est efforcé de considérer les actions de

développement en cohérence (par exemple les activités de production socio-économique, de

gestion de Ressources Naturelles), ou en complémentarité (activités liées au développement

de l’écotourisme), avec les priorités de chaque commune.

5-2-Résultats attendus de l’achèvement du plan de gestion mené à la

mission principal de l’ANGAP.

L’ANGAP en tant que Gestionnaire légal du PNR a pour principales missions rde

rendre effectifs la réduction des pressions humaines par l’augmentation des terrains

cultivables pour la production agricole ; la diversification des sources des revenus ;

l’éducation et la sensibilisation pour la protection de l’environnement ; la stabilisation de la

croissance démographique et l’amélioration des conditions sanitaires. En un mot, la

biodiversité doit être maintenue d’une façon durable.

RAZAFIMAHALEO RenéPhilibert

Page 60: ANALYSE DE L’EVOLUTION DE LA FORET DU PARC NATIONAL

Mémoire de fin d’étude

5-3-Tableau de répartition suivant la commune, des activités

alternatives aux pressions du PNR.

Commune Ambalakindresy

Tableau n°10

Rubrique Intitulé du projet Nombre de villages

bénéficiaires

Montant utilisé

(Fmg)

Infrastructure socio-

culturelle

Construction Ecole 03 15 520 000

Infrastructure socio-

économique

Apro riz en grenier 01 1 750 000

Infrastructure Sanitaire Logement médecin 01 9 804 000

Total 05 27 144 000

RAZAFIMAHALEO RenéPhilibert

Page 61: ANALYSE DE L’EVOLUTION DE LA FORET DU PARC NATIONAL

Mémoire de fin d’étude

Commune Morafeno

Tableau n°11

Rubrique Intitulé du projet Nombre de villages

bénéficiaires

Montant utilisé

(Fmg)

Activité génératrice de Revenu Culture vivrière 01 1 177 750

Infrastructure sociale Gîte 01 1 410 000

Infrastructure socio-culturelle Construction

Ecole

03 15 052 000

Infrastructure socio-

économique

Apro riz en grenier

Barrage

Drainage (canal)

06

01

01

28 335 000

1 712 000

3 000 000

Total 13 50 686 750

RAZAFIMAHALEO RenéPhilibert

Page 62: ANALYSE DE L’EVOLUTION DE LA FORET DU PARC NATIONAL

Mémoire de fin d’étude

Commune Kelilalina

Tableau n°12

Rubrique Intitulé du projet Nombre de villages

bénéficiaires

Montant utilisé

(Fmg)

Infrastructure socio-

culturelle

Construction Ecole 01 4 500 000

Infrastructure socio-

économique

Apro riz en grenier 01 3 253 000

Infrastructure Socio-

sanitaire

Puits 03 2 000 000

Total 05 9 753 000

RAZAFIMAHALEO RenéPhilibert

Page 63: ANALYSE DE L’EVOLUTION DE LA FORET DU PARC NATIONAL

Mémoire de fin d’étude

Commune Androy

Tableau n°13

Rubrique Intitulé du projet Nombre de villages

bénéficiaires

Montant utilisé

(Fmg)

Activité génératrice de Revenu Aménagement rizi

Apiculture

Culture haricot

Riz pluvial

01

03

02

01

2 000 000

939 000

240 000

480 000

Infrastructure administrative Bureau FKT 01 2 750 000

Infrastructure socio-culturelle Banc

Construction Ecole

01

03

1 500 000

8 967 000

Infrastructure socio-

économique

Apro riz en grenier

Drainage(canal)

07

01

30 256 000

2 700 000

Infrastructure socio-sanitaire Puits 01 2 800 000

Total 22 51 809 000

RAZAFIMAHALEO RenéPhilibert

Page 64: ANALYSE DE L’EVOLUTION DE LA FORET DU PARC NATIONAL

Mémoire de fin d’étude

Commune Ranomafana

Tableau n°14

Rubrique Intitulé du projet Nombre de villages

bénéficiaires

Montant utilisé

(Fmg)

Activité génératrice de Revenu Camping

Confection couture

Culture d’arachide

Culture haricot

Elevage porc

Elevage volaille

Pisciculture

01

01

01

03

02

01

04

1 732 000

1 759 000

1 100 000

4 315 100

2 310 000

1 238 250

2 495 000

Infrastructure sociale Construction digue

Gîte

Tranobe

01 6 800 000

572 000

1 427 000

Infrastructure socio-culturelle Construction Ecole

Réhabilitation Ecole

04

02

10 285 000

3 837 500

Infrastructure socio-

économique

Apro riz en grenier

Confection pirogue

18

01

38 419 930

15 320 000

Infrastructure socio-sanitaire Adduction d’eau 04 12 634 500

Total

45 96 018 280

Commune Tsaratanana

Tableau n°15

RAZAFIMAHALEO RenéPhilibert

Page 65: ANALYSE DE L’EVOLUTION DE LA FORET DU PARC NATIONAL

Mémoire de fin d’étude

Rubrique Intitulé du projet Nombre de villages

bénéficiaires

Montant utilisé

(Fmg)

Infrastructure sociale

Gîte

Tranobe

01

01

2 900 000

2 250 000

Infrastructure socio-

culturelle

Construction Ecole

Réhabilitation Ecole

Réhabilitation école

06

02

01

18 450 000

5 885 000

1 720 000

Infrastructure socio-

économique

Apro riz en grenier

Piste

10

01

38 990 000

4 494 000

Infrastructure socio-

sanitaire

Adduction d’eau

Hôpital

04

01

12 634 500

4 250 000

Total 30 78 939 000

Commune Ambohimiera

Tableau n°16

RAZAFIMAHALEO RenéPhilibert

Page 66: ANALYSE DE L’EVOLUTION DE LA FORET DU PARC NATIONAL

Mémoire de fin d’étude

Rubrique Intitulé du projet Nombre de villages

bénéficiaires

Montant utilisé

(Fmg)

Infrastructure sociale

Gîte

Tranobe

02

01

5 690 000

4 665 470

Infrastructure socio-culturelle Construction Ecole 02 6 375 470

Infrastructure Socio-économique

Apro riz en grenier

Barrage

05

01

28 550 000

4 665 470

Total 11 53 068 880

RAZAFIMAHALEO RenéPhilibert

Page 67: ANALYSE DE L’EVOLUTION DE LA FORET DU PARC NATIONAL

Mémoire de fin d’étude

Commune Kelilalina

Tableau n°12

Rubrique Intitulé du projet Nombre de villages

bénéficiaires

Montant utilisé

(Fmg)

Infrastructure socio-

culturelle

Construction Ecole 01 4 500 000

Infrastructure socio-

économique

Apro riz en grenier 01 3 253 000

Infrastructure Socio-

sanitaire

Puits 03 2 000 000

Total 05 9 753 000

RAZAFIMAHALEO RenéPhilibert

Page 68: ANALYSE DE L’EVOLUTION DE LA FORET DU PARC NATIONAL

Mémoire de fin d’étude

Commune Androy

Tableau n°13

Rubrique Intitulé du projet Nombre de villages

bénéficiaires

Montant utilisé

(Fmg)

Activité génératrice de Revenu Aménagement rizi

Apiculture

Culture haricot

Riz pluvial

01

03

02

01

2 000 000

939 000

240 000

480 000

Infrastructure administrative Bureau FKT 01 2 750 000

Infrastructure socio-culturelle Banc

Construction Ecole

01

03

1 500 000

8 967 000

Infrastructure socio-

économique

Apro riz en grenier

Drainage(canal)

07

01

30 256 000

2 700 000

Infrastructure socio-sanitaire Puits 01 2 800 000

Total 22 51 809 000

RAZAFIMAHALEO RenéPhilibert

Page 69: ANALYSE DE L’EVOLUTION DE LA FORET DU PARC NATIONAL

Mémoire de fin d’étude

Commune Ranomafana

Tableau n°14

Rubrique Intitulé du projet Nombre de villages

bénéficiaires

Montant utilisé

(Fmg)

Activité génératrice de Revenu Camping

Confection couture

Culture d’arachide

Culture haricot

Elevage porc

Elevage volaille

Pisciculture

01

01

01

03

02

01

04

1 732 000

1 759 000

1 100 000

4 315 100

2 310 000

1 238 250

2 495 000

Infrastructure sociale Construction digue

Gîte

Tranobe

01 6 800 000

572 000

1 427 000

Infrastructure socio-culturelle Construction Ecole

Réhabilitation Ecole

04

02

10 285 000

3 837 500

Infrastructure socio-

économique

Apro riz en grenier

Confection pirogue

18

01

38 419 930

15 320 000

Infrastructure socio-sanitaire Adduction d’eau 04 12 634 500

Total

45 96 018 280

Commune Tsaratanana

Tableau n°15

RAZAFIMAHALEO RenéPhilibert

Page 70: ANALYSE DE L’EVOLUTION DE LA FORET DU PARC NATIONAL

Mémoire de fin d’étude

Rubrique Intitulé du projet Nombre de villages

bénéficiaires

Montant utilisé

(Fmg)

Infrastructure sociale

Gîte

Tranobe

01

01

2 900 000

2 250 000

Infrastructure socio-

culturelle

Construction Ecole

Réhabilitation Ecole

Réhabilitation école

06

02

01

18 450 000

5 885 000

1 720 000

Infrastructure socio-

économique

Apro riz en grenier

Piste

10

01

38 990 000

4 494 000

Infrastructure socio-

sanitaire

Adduction d’eau

Hôpital

04

01

12 634 500

4 250 000

Total 30 78 939 000

Commune Ambohimiera

Tableau n°16

RAZAFIMAHALEO RenéPhilibert

Page 71: ANALYSE DE L’EVOLUTION DE LA FORET DU PARC NATIONAL

Mémoire de fin d’étude

Rubrique Intitulé du projet Nombre de villages

bénéficiaires

Montant utilisé

(Fmg)

Infrastructure sociale

Gîte

Tranobe

02

01

5 690 000

4 665 470

Infrastructure socio-culturelle Construction Ecole 02 6 375 470

Infrastructure Socio-économique

Apro riz en grenier

Barrage

05

01

28 550 000

4 665 470

Total 11 53 068 880

CHAPITRE6 : IMPACTS DES ACTIVITÉS ALTERNATIVES SUR LA FORÊT ET

RECOMMANDATIONS SUR LES STRATEGIES D’AMÉLIORATION DES GESTIONS.

RAZAFIMAHALEO RenéPhilibert

Page 72: ANALYSE DE L’EVOLUTION DE LA FORET DU PARC NATIONAL

Mémoire de fin d’étude

Ce n’est pas au bout de 3 mois de stage sur terrain que nous puissions prétendre mieux

connaître le Parc National Ranomafana.

Toute fois, notre motivation nous incite à suggérer les analyses et recommandations

suivantes :

6-1. Impact socio-économique

6-1-1. Infrastructure socio-économique :

Impact positif :

Le financement alloué à l’activité alternative aux pressions apporte davantage des

impacts positifs, notamment sur le plan social. Des systèmes organisationnels vont apparaître

au niveau de la société paysanne. Des étroites collaborations entre les différents membres

sont vivement souhaitées pour la gestion des biens de la commune.

D’autres avantages ont été apportés par l’appro riz dans les greniers, à savoir :

• Faciliter l’aide alimentaire à chaque membre pendant la période de soudure,

• Le barrage permet aux paysans d’agrandir leur surface riziculture : cas de Sakavolo-

commune Ambalakindresy et Andavatava-Morafeno.

Impact négatif :

L’absence de personnes qualifiées dans la gestion du projet entraîne parfois

une désorganisation au sein de la communauté.

Certain membres ne respectent pas bien les règles d’usage adoptées au

moment de la création de la commune.

6-1-2- Infrastructure socioculturelle :

Impact positif :

RAZAFIMAHALEO RenéPhilibert

Page 73: ANALYSE DE L’EVOLUTION DE LA FORET DU PARC NATIONAL

Mémoire de fin d’étude

Amélioration du niveau d’instruction des jeunes,

Communication facile de l’éducation environnementale.

Impact négatif :

Retard au moment de réalisation des travaux,

Insuffisance d’instituteurs ou institutrices,

Entretien de travail effectué non assuré.

6-1-3. Infrastructure socio sanitaire.

Impact positif :

Santé publique assurée,

Adoption des eaux potables.

Impact négatif :

Financement limité,

Manque d’accessoires relatifs aux soins.

6-1-4 . Infrastructure sociale

Impact positif :

Respect des us et coutumes : en particulier le Ampanjaka,

Raffermissement du Fihavanana et de la solidarité,

Conservation des ressources naturelles par l’intervention des Ampanjaka.

Impact négatif :

Absence de l’esprit concurrentiel,

Faible développement économique.

6-1-5. Activités génératrices de revenu

Impact positif

RAZAFIMAHALEO RenéPhilibert

Page 74: ANALYSE DE L’EVOLUTION DE LA FORET DU PARC NATIONAL

Mémoire de fin d’étude

Enrichissement économique des ménages,

Pouvoir d’achat augmenté,

Augmentation des surfaces cultivables

Impact négatif :

Limitation des financements,

Perte en cas des fléaux incidents : Peste porcine africaine pour le porc, Barika

pour les volailles,

Mécontentement de la population en marge du projet,

Favorisant le tavy : riz pluvial.

6-2. Impact écologique

Réduction de la superficie pour la partie Ouest du parc, du côté de la région

Betsileo et Nord-Est du parc, du côté Tanala,

Aspect de la forêt plus ou moins maintenue, sur la partie au centre du parc

national, du côté de Ranomafana et ses environs,

Régénération des forêts sur une grande partie du bas fond du parc national

Ranomafana.

6-3. Mesure d’atténuation face aux impacts négatifs En résumé, les mesures d’atténuation résultent des :

Renforcement des capacités des paysans,

Dotation des matériels utiles à la production,

Intensification de la surface cultivable,

Augmentation du flux de financement de la zone,

Conscientisation de la population pour être responsable.

6-4. Recommandations

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Page 75: ANALYSE DE L’EVOLUTION DE LA FORET DU PARC NATIONAL

Mémoire de fin d’étude

6-4-1.Mesures et recommandations pour enrayer les processus de dégradation

forestière.

Il s’agit de :

• Trouver les pratiques rurales de substitution initiées et bien acceptées au niveau

des communautés riveraines,

• Arriver à trouver une gestion concertée des feux avec les collectivités locales

responsabilisées,

• Revoir la réglementation sur la gestion de la Faune et de la Flore ; appliquer

strictement la loi en vigueur.

6-4-2.Mesures et recommandations pour augmenter la superficie et le potentiel

forestier

Il faut :

• Instaurer un environnement favorable aux initiatives en matière de reboisement

et en particulier l’adoption d’un système d’appui à ces activités,

• Assurer la sécurité foncière après les opérations de reboisements,

• Orienter le reboisement en fonction de besoins régionaux et locaux,

• Faire prendre en mains aux communautés villageoises tous les travaux

d’entretien du reboisement ; actuellement, des reboisements familiaux,( lignages

ou villageois), sont entrepris par les dites communautés villageoises,

• Intensifier les actions liées à l’aménagement des bassins versants.

6-4-3. Mesures et recommandations pour le développement de la population

riveraine du Parc.

Il faut :

• Doter la population de semences pour lui permettre de produire,

• Utiliser la stratégie végétale pour la fertilisation de la terre (végétaux

spontanés, tephrosia, leucena),

• Renforcer la capacité paysanne en collaboration avec des ONG compétentes,

• Augmenter le flux de financement, non seulement par les biais du DEAP, mais

aussi de la part de la participation de l’Etat.

6-4-4. Mesures et recommandations pour les limites du parc

RAZAFIMAHALEO RenéPhilibert

Page 76: ANALYSE DE L’EVOLUTION DE LA FORET DU PARC NATIONAL

Mémoire de fin d’étude

Face à la méconnaissance des vraies limites du parc, il faut :

• Penser à la redélimitation générale du parc, en utilisant la méthode adéquate telle que :

GPS bifréquence, matérialisation fixe et stable,

• Procéder à l’opération domaniale concertée, pour éviter l’empiètement des zones.

La conservation des ressources forestières du parc Ranomafana nécessite

effectivement une étroite collaboration entre l’ANGAP, premier responsable, les ONG, le

force de l’ordre et la population concernée.

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Page 77: ANALYSE DE L’EVOLUTION DE LA FORET DU PARC NATIONAL

Mémoire de fin d’étude

CONCLUSION GENERALE

L’étude par géomatique appliquée à l’évolution de la couverture forestière du Parc

National Ranomafana s’est révélée relativement satisfaisante. Son opportunité fournit des

informations utiles, nécessaires aux décideurs au moment opportun, et rend facile la prise de

décision. Il n’en demeure pas moins que, nous devrions tenir compte de la particularité, et de

l’efficacité du processus par rapport à la méthode dite classique. Le problème de précision

constitue le principal sujet de critique contre cette méthode, néamoins,il est nécessaire

d’améliorer par la procédure de calage géométrique et le passage du mode raster au mode

vecteur. Lors de cette étude, l’utilisation de données à deux dates différentes nous a permis de

connaître approximativement la situation au sein de la forêt de l’Aire Protégée de

Ranomafana qui a subit une régression de l’ordre de 18,38% dans 5 ans. Si des mesures

strictes ne sont pas entreprises, des espèces endémiques sont en menacées, et risque de

disparaître dans un avenir proche.

Quant à la population de la zone rouge, dans laquelle se trouve la destruction massive

de la forêt, le flux de financement par le biais du DEAP devrait être renforcé et bien orienté

selon la potentialité de chaque zone. La réalisation devrait s’effectuer d’une manière telle

qu’elle vise directement les besoins des gens, acteurs des pressions.

L’autorité de l’Etat devrait alors oser appliquer la loi en vigueur relative à la

destruction de la forêt, consécutive aux incendiaires. La conservation des ressources

forestières du Parc National Ranomafana nécessite effectivement des étroites collaborations

entre l’ANGAP, premier responsable, les ONG, la force de l’ordre et la population concernée,

l’ Etat Malagasy et les bailleurs de fonds.

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Page 78: ANALYSE DE L’EVOLUTION DE LA FORET DU PARC NATIONAL

Mémoire de fin d’étude

ANNEXE 1

TENUE DE CARNET DE DESCENTES SUR TERRAIN

N° :

Localisation :

Date :

Lieu Code GPS Coordonnée

GPS

Classe AVT Classe PVT

AVT : Avant Vérité Terrain

PVT : Poste Vérité Terrain

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Mémoire de fin d’étude

ANNEXE 2

Evolution du « tavy » dans les AiresProtégées Malaga sy .

Année Tavy dans les AP (ha) Tavy dans les ZP (10 ha)1997 447,9 161,461998 257,47 773,611999 153,67 577,382000 124,39 529,6

0

100

200

300

400

500

600

700

800

1997 1998 1999 2000

EVOLUTION DU TAVY AU NIVEAU DES AIRES PROTEGEES DE 1997 A 2000

Tavy dans les AP (ha) Tavy dans les ZP (10 ha)

Source : ANGAP

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Page 80: ANALYSE DE L’EVOLUTION DE LA FORET DU PARC NATIONAL

Mémoire de fin d’étude

Evolution du nombre de micro projets réalisés de 1997- 2002

Année Nombre de Micro projets Montant (Mollions FMG)1994 44 42,231995 64 156,091996 55 125,031997 17 44,021998 89 413,761999 60 340,842000 129 577,42001 33 216,672002 17 204,25

0

100

200

300

400

500

600

1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002

Evolution du nombre de Microprojets réalisés et de leur cout réel de 1997 à 2002

Nombre de Microprojets Montant (Mollions FMG)

Source : ANGAP

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Mémoire de fin d’étude

ANNEXE 3

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Mémoire de fin d’étude

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Mémoire de fin d’étude

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Mémoire de fin d’étude

BIBLIOGRAPHIE

I-ENVIRONNEMENT

ANGAP, 1995. Plan de gestion de conservation du Parc National Ranomafana

ANGAP, Monographie National de la Biodiversité

ONE, 2000. Directive générale pour la réalisation d’une étude d’impact environnemental

SADAR, M, 1999, Environnemental Impact Assessment, second édition- Francophone

Secrétariat International, Association for Impact Assessment, Montréal, Canada

II- TECHNIQUE ET INFORMATIQUE

BONN, 1996, Précis de télédétection volume II : Applications thématiques, Edition AUPELF.

GIRARD M.C. & C.M. GIRARD, 1989. Télédétection appliquée : zone tempérée et

intertropicale. Edition Masson.

III-SUPPORT DE COURS

RANDRIAMAHERISOA Alain, Cours Environnement 5èAnnée, GT

RAVELOMANANTSOA Josoa, Cours Système d’information géographique (SIG),5èA, GT

RAMANANTSIZEHENA Pascal, Cours Télédétection 3è Année, GT

LEE TING HANG SOLO, Cours travaux pratiques Télédétection 5èAnnée, GT

IV- MEMOIRE DE FIN D’ETUDE

RAZAFIMAMONJY Daniel, 1997, Mémoire de DEA en Science Sociologique.

RANDRIAMANANTENA Alexandre, 1999, Comparaisons des techniques d’établissement

de carte d’évolution : Application sur la couverture forestière de la Réserve spéciale

d’Ambohitantely.

RAZAFINDRABE Hajatiana Jacquot, 1998, Etude de l’évolution de la couverture végétale

par l’utilisation du SIG sur la région d’Andasibe.

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Page 85: ANALYSE DE L’EVOLUTION DE LA FORET DU PARC NATIONAL

Mémoire de fin d’étude

INFORMATIONS SUR L’OUVRAGE

Titre : « ANALYSE DE L’EVOLUTION DE LA FORET DU PARC NATIONAL

RANOMAFANA PAR TELEDETECTION ET SYSTEME D’INFORMATION

GEOGRAPHIQUE »

___________________________________________________________________________

RESUMEDans le cadre de l’analyse de l’évolution de la couverture forestière du Parc National

Ranomafana, nous avons effectué un stage auprès de l’Agence ANGAP Ranomafana. Les principales

données qui nous ont été fournies pour notre étude, sont des images satellitaires de 1994 et 1999 ;

ainsi que d’autres données utiles.

Pour trouver les réponses à notre problématique tendant à évaluer le taux de déforestation

pour la période 1994 - 1999, et à connaître l’impact de financement des micros- projets programmés

par l’ANGAP en vue de lutter contre la prolifération des pressions anthropiques sur ladite couverture

forestière, nous avons essayé dans un premier temps de déterminer l’évolution de cette couverture

dans la zone étudiée, en traitant les images dans l’Idrisi version 32, en suite, nous avons conçu deux

Systèmes d’Information Géographique, à savoir : analyse spatiale à partir de l’Idrisi 32 et vecteur

pour la cartographie dans l’Arcview 32.C’est ainsi que nous avons pu constater que le taux de

déforestation entre 1994 – 1999 était de 18,38 %.

Nous nous sommes également rendus compte de l’efficacité des conservations de la

forêt, grâce à la présence vigilante de l’Association National des Gestions des Aires Protégées

(ANGAP) sur le Parc National Ranomafana. En effet, une frange de la population a pu bénéficié

d’atouts majeurs résultats des microprojets financés par le biais du DEAP. Malheureusement, il faut

reconnaître que certains microprojets sont devenus un véritable fiasco par la malveillance de la

population et son refus de recevoir les nouvelles technologies. Ce phénomène nous invite à instaurer

une nouvelle politique d’activité tenant compte de la protection des forêts et de la conservation du sol,

en vue d’orienter vers les développement économique et social soutenu.

__________________________________________________________________________

Mots clés : Traitement d’image, télédétection, SIG, Cartographie, Tavy , Micro-projet,

Impact, Déforestation, Parc National

Directeur de mémoire : Monsieur RANDRIAMAHERISOA Alain

Auteur : RAZAFIMAHALEO René Philibert : Lot 1680/1 Cité 67 ha Nord Est

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