volume: 16/2016 date: décembre 2016 volume:...
Post on 19-Jun-2020
0 Views
Preview:
TRANSCRIPT
1
KOOM LA VIIM NEWS
W e s t A f r i c a W a t e r S u p p l y , S a n i t a t i o n , a n d H y g i e n e P r o g r a m
( U S A I D W A - W A S H )
Volume: 16/2016
Sommaire
La fabrication des
pompes à corde: une
activité rentable
pour Lassané Zongo.
2
Entretiens avec des
participants à la
3ème réunion du Se-
crétariat de Coordi-
nation AEPHA de
l’USAID/Afrique de
l’Ouest en Côte
d’Ivoire.
4
La promotion de
l’ATPC à Bawelgire,
au Ghana.
6
Le maraîchage, une
source de revenus
pour Suzanne Zongo au
Burkina Faso.
7
Entretien avec M.
Simplice Toé, Di-
recteur Exécutif de
PROMACO.
8
La promotion de l’AIC
à Babile Dagne Bire,
Ghana.
9
Evénements majeurs
passés.
10
Evénements à venir/
L’actualité en imag-
es.
11
Volume: 16/2016 Date: Décembre 2016 Volume: 16/2016
Mot de la Rédaction
KOOM LA VIIM signifie
l’eau c’est la vie en
mooré, une langue
locale du Burkina
Faso. Ce bulletin
électronique publie
des informations
générées au cours de
la mise en œuvre du
Programme USAID WA-
WASH.
Au-delà du sujet de
l’eau, le bulletin
traite des sujets en
relation avec les
interventions du
Programme. A travers
c e t o u t i l d e
communication, nous
souhaitons partager
a v e c v o u s d e s
informations utiles.
Directeur de Publication:
Dr. Lakhdar Boukerrou
Ont contribué à ce
numéro: Souleymane Zaré,
Salomon J. Yaméogo, Ida
Kafando Thierry Dikoume,
Jerry N. Tchounga Ngassa
Photos: Département PR/C
LA LETTRE DE L’EDITEUR
Chers lecteurs, Un nouveau trimestre vient de s’achever dans la mise en œuvre des activités prévues dans plan de travail. Notre équipe maintient le cap pour l’atteinte du but assigné à la Phase II de notre Programme : soutenir le portefeuille des activités Eau, Hygiène et Assainissement (AEPHA) de l’USAID / Afrique de l’Ouest. Dans chacun des trois pays d’intervention (Burkina Faso, Ghana et Niger) de la Phase I, l’impact de nos activités est plus que perceptible dans la vie des populations. Nous apprécions cette situation qui témoigne de la pertinence de notre intervention par rapport aux besoins réels de ces populations. Elles se sont réellement approprié les initiatives que nous avons conduites à leur profit, avec leur implication. Toute action de développement véritable doit s’inscrire dans la durabilité afin que les populations puissent se l’approprier en vue de prétendre à l’autonomie. Dans les pages qui suivent, les exemples de personnes rencontrées sur le terrain vous convaincront de mes propos. Considérées généralement comme des actrices majeures de l’activité de développement économique, les femmes ont été prises en compte dans l’ensemble de nos interventions. Dans la région d’Upper West, au Ghana, et dans celle du Centre-Ouest au Burkina, les femmes, organisées au sein de leur communauté, tirent profit de l’intérêt qu’elles ont porté à notre Programme en participant aux activités de formation relatives à l’approche de l’agriculture intelligente face au climat (AIC). Grâce à leur volonté de mettre en pratique les connaissances qu’elles ont reçues, ces femmes ont décidé de prendre leur destin en main afin d’accompagner leurs conjoints dans la quête du bien-être de leur famille. Et cela leur réussit bien ! Pour permettre de vulgariser les technologies innovantes dans le domaine de l’eau d’eau et de l’assainissement, notre Programme a formé des artisans qui tirent aujourd’hui un grand profit de la fabrication et de la vente des pompes à corde et des lave-mains. L’exemple de Lassané Zongo, basé à Ouagadougou, au Burkina Faso le démontre bien. Aujourd’hui, ce dernier, saisit toutes les opportunités qui s’offrent à lui pour faire la promotion de ses pompes à corde et de ses lave-mains, l’année dernière, il a vendu 1000 stations de lavage des mains et 19 pompes en dehors du Programme. Au cours de ce trimestre, nous avons aussi tenu la troisième réunion des membres du Secrétariat de Coordination AEPHA de l’USAID/Afrique de l’Ouest.
Conçue pour aider les membres du Secrétariat de Coordination, à mieux comprendre les défis auxquels le secteur de l’AEPHA fait face en Côte d’Ivoire, cette rencontre a aussi permis aux membres du Secrétariat de discuter avec les acteurs de l’AEPHA en Côte d’Ivoire et d’échanger avec les partenaires de mise en œuvre de l’USAID sur ce qu’ils font dans la région. Notre Programme a en outre fait de la création de promotion du partenariat public-privé un élément important de sa mise en œuvre. Sous notre égide donc, le 6 décembre 2016, le Programme de Marketing Social et de Communication pour la Santé (PROMACO) et la société MEDENTECH ont signé un protocole d’accord pour la distribution d’Aquatabs au Burkina Faso. A travers ce partenariat, c’est la pérennisation de l’activité de distribution d’Aquatabs qui est recherchée. Cette cérémonie s’est déroulée sous le parrainage du Secrétaire Général du Ministère de l’Eau et de l’Assainissement qui est pleinement engagé dans l’appui à un tel partenariat. D’autres partenariats du genre sont en cours. Vous aurez plus de détails prochainement La capacité institutionnelle et humaine des organisations locales, nationales et régionales est essentielle au succès de tout programme. Dans cet esprit, USAID WA-WASH continue de concentrer ses efforts de renforcement des capacités institutionnelles et humaines pour aider les organisations régionales à remplir leur mission en comblant les lacunes de capacités identifiées lors de nos évaluations de ces organisations. À la liste des organisations qui inclut déjà l'Association Africaine de l'Eau basée à Abidjan, en Côte d'Ivoire, le Programme a ajouté le Centre de Coordination des Ressources en Eau de la Communauté Economique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) et le Centre d’Etudes et d’Expérimentations Economiques et Sociales de l’Afrique de l’Ouest (CESAO). De plus, pour appuyer directement le Programme, ces organismes reçoivent également le soutien de cabinets de consultants embauchés par le Programme. Le soutien est axé sur la formation du personnel dans des domaines tels que la gestion financière, les procédures de passation des marchés, la gestion des ressources humaines, la gestion de projets, etc. D'autres appuis incluent la planification stratégique et des domaines techniques spécifiques tels que l'élaboration de programmes d'eau et d'assainissement et des activités génératrices de revenus pour soutenir ces Organisations. Tout en vous remerciant pour votre l’intérêt porté à notre Programme, nous vous invitons à aller régulièrement sur notre site Internet http://wawash.fiu.edu pour rester au parfum de l’actualité relative à la vie de notre Programme. Notre courriel (wash-bf@fiu.edu) reste constamment à votre disposition pour nous adresser vos observations et suggestions à wash-bf@fiu.edu A bientôt ! Dr. Lakhdar Boukerrou Chief of Party/Regional Director USAID WA-WASH/FIU Research Associate Professor, Earth and Environment, FIU Co-Director, IWG, Institute for Water and Environment, FIU Affiliate Faculty, African and African Diaspora Studies, FIU
2
Page 2
Date: Décembre 2016 Volume: 16/2016
USAID WA-WASH. « J’étais déjà un
artisan évoluant dans le secteur de la
menuiserie métallique. En décembre
2011, j’ai bénéficié d’une formation
dispensée par USAID WA-WASH sur la
A la faveur de la mise en œuvre de ses
activités au Burkina Faso, le
Programme USAID WA-WASH a identifié
et formé des artisans locaux pour la
promotion et la vente des pompes à
corde. Composante de l’approche de
l’approvisionnement autonome du
Programme, ces pompes sont
innovantes, à faible coût et ont
l’avantage de permettre un accès
durable des populations à l’eau potable
et à l’eau pour la production.
Les artisans formés sont basés dans
quatre différentes villes au Burkina
Faso (Ouagadougou, Koudougou,
Boromo et Dédougou). Ils se sont
spécialisés dans la fabrication et la
vente des pompes à corde. Leur
présence dans ces différentes zones
d’intervention du Programme vise
surtout à vulgariser les pompes à corde
et à davantage les rapprocher des
populations.
M. Lassané Zongo, qui a été formé
comme formateur, est le propriétaire de
l’atelier A.C.O.M.M.E.S, de
Ouagadougou. Il se rappelle ses
premiers contacts avec le Programme
fabrication des pompes ». A l’issue de
cette formation, Lassané a montré un
très grand intérêt pour la fabrication
des pompes à corde qu’il a
parfaitement maîtrisée. Cette maîtrise
de la fabrication des pompes a permis
à Lassané d’être recruté comme
formateur chargé de former d’autres
artisans appuyés par le Programme
USAID WA-WASH au Burkina Faso.
Cette formation a eu lieu en 2012, à
Koudougou, region du Centre-Ouest.
Lassané ne regrette point cette
collaboration qu’il a nouée avec USAID
WA-WASH. En effet, en plus des
pompes à corde commandées par le
Programme, Lassané est aussi
sollicité par de nombreux particuliers
qui sont intéressés par cette
technologie : « Aujourd’hui, j’ai vendu
près d’une cinquantaine de pompes à
corde en dehors des activités du
Programme USAID WA-WASH ».
Il faut dire qu’une pompe à corde
coûte entre 75.000 francs CFA et
80.000 francs CFA. Outre les pompes
à corde, Lassané fabrique et vend des
stations de lavage des mains. Jusqu’à
LA FABRICATION DES POMPES À CORDE : UNE ACTIVITÉ RENTABLE POUR LASSANÉ ZONGO.
Un des apprentis de Lassané Zongo, travaillant sur un modèle de pompe à corde utilisé lors
des expositions auxquelles A.CO.M.M.E.S est invité.
Au cours de sa Phase I, le Programme USAID WA-WASH a fait la promotion de l’approvisionnement autonome afin d’aider de
nombreuses populations à accéder à une source d’eau potable. Pour permettre la vulgarisation de cette approche, le
Programme a formé des artisans qui tirent aujourd’hui un grand profit de la fabrication et de la vente des pompes à corde.
C’est le cas de M. Lassané Zongo qui exerce son activité à Ouagadougou, au Burkina Faso.
Accompagnée de Dr. Lakhdar Boukerrou, Mme. Mary Hobbs, Directrice Régionale de la Crois-
sance Economique de l’USAID Afrique de l’Ouest a visité l’atelier de M. Lassané Zongo le 12
février 2016.
3
Page 3
Date: Décembre 2016 Volume: 16/2016
ce jour, il a vendu plus de 1.000 lave-
mains à des organisations de
développement, des écoles, de même
qu’à des personnes privées.
Pour accroître la visibilité de ses
activités, Lassané ne manque pas de
saisir les opportunités de publicité qui
s’offrent à lui. Ainsi, le 19 novembre
2016, à l’occasion de la célébration
officielle de la Journée mondiale des
toilettes, Lassané a pu présenter, dans
le stand de USAID WA-WASH, à
Monsieur Niouga Ambroise Ouédraogo,
Ministre de l’Eau et de l’Assainissement
et à d’autres personnalités, différents
modèles de pompes à corde et de lave-
mains qu’il fabrique et vend.
Trois jours avant (le 16 novembre
2016), ce sont les participants à la
Réunion de Collaboration des
Partenaires RISE et REGO qui ont
davantage appris sur le travail que fait
Lassané pour contribuer à
l’amélioration de l’accès à l’eau et à
l’hygiène.
Le 11 décembre 2016, Lassané Zongo
est même intervenu dans une émission
diffusée par Radio France
Internationale (RFI) où il a fait un
témoignage sur les avantages qu’il tire
de sa collaboration avec le Programme
USAID WA-WASH : (Voir le lien suivant:
http://www.rfi.fr/emission/20161211-
burkina-faso-eau-potable-agriculture-
assainissement-oueglega-koudiere )
L’exemple de Lassané Zongo n’est pas
un cas isolé. Ses confrères résidant
dans les autres zones d’intervention de
USAID WA-WASH tirent également bien
profit de la fabrication et de la vente
des pompes à corde. C’est le cas
d’Abdoul Karim Koné qui mène ses
activités à Dédougou, dans la région de
la Boucle du Mouhoun. En dehors des
activités du Programme, il a vendu 19
pompes. Ces entreprises sont
maintenant autonomes et peuvent
contribuer à l'approvisionnement en
eau des communautés rurales à
moindre coût.
Souleymane Zaré (Responsable
Relations Publiques et Communication).
M. Lassané Zongo, présentant des lave-mains à un membre du personnel de l’UNICEF au
Burkina Faso.
M. Niouga Antoine Ouédraogo, Ministre de l’Eau et de l’Assainissement (à gauche) visitant, en
compagnie d’autres officiels, des lave-mains exposées par M. Lassané Zongo lors de la Jour-
née mondiale des toilettes.
4
Page 4
Date: Décembre 2016 Volume: 16/2016
ENTRETIENS AVEC DES PARTICIPANTS À LA 3ÈME RÉUNION DU SECRÉTARIAT
DE COORDINATION AEPHA DE L’USAID / AFRIQUE DE L’OUEST À ABIDJAN, CÔTE D’IVOIRE.
Pourquoi cette rencontre est-elle
importante pour vous ?
J’ai été impliqué dans l’étude du
contexte AEPHA effectuée par USAID
WA-WASH en Côte d’Ivoire. Je pense
qu’il est tout à fait normal, qu’une fois
que l’étude a été faite, que nous nous
rencontrions pour essayer de faire un
peu le point, échanger et surtout,
identifier des axes stratégiques pour
que le travail que nous avons
commencé ne s’arrête pas et que nous
puissions surtout passer à l’action.
Que pensez-vous du rôle du secteur
privé dans l’AEPHA et y a-t-il des
opportunités pour le secteur privé?
Comme je l’ai indiqué au cours de la
rencontre, il y a eu de fortes attentes
au niveau du secteur privé. Certains
acteurs privés découvraient le secteur
de l’AEPHA pour la première fois et ne
savaient pas non plus qu’il y avait du
business à faire dans ce secteur. Je
pense donc que les perspectives sont
bonnes.
C’est pour cela qu’il me paraît
important que USAID WA-WASH
organise une rencontre avec les
partenaires potentiels afin d’échanger
avec eux et voir comment concrétiser
les promesses qui ont été faites au
cours de cette étude.
En Côte d’Ivoire, il existe bon nombre
de dispositifs qui est mis en place afin
M. Koffi N’Dri: Président du Partenariat
National de l’Eau de Côte d’Ivoire.
Du 12 au 14 décembre 2016, la troisième réunion du Secretariat de Coordination AEPHA de l’USAID /Afrique de l’Ouest, s’est
tenue à Abidjan, Côte d’Ivoire. Un certain nombre d'entretiens ont été menés avec des participants à cette rencontre.
Pour ma part, j’insiste beaucoup sur la
présentation de tout ce que je peux
appeler expériences réussies en matière
de partenariat public-privé. Cela
permettra de créer des opportunités de
rencontre entre les acteurs des secteurs
public et privé pour voir quels sont les
domaines dans lesquels ces partenariats
peuvent être réussis.
A cet effet, j’ai parlé par exemple de la
stratégie nationale de gestion et de
maintenance de l’eau qui a été
maintenant validée par l’État et qui laisse
une grande porte ouverte pour tisser ce
genre de partenariat public-privé.
Aujourd’hui, nous sommes tous d’accord
que nos Etats et les acteurs du secteur ne
peuvent plus tous compter seulement sur
l’aide extérieure. Il faut de la mobilisation
des ressources internes. Dans cette
stratégie, les partenariats public-privé
peuvent trouver là, tout leur sens pour un
financement endogène du secteur de
l’eau et de l’assainissement.
de promouvoir le partenariat public-
privé. Ainsi, il y a beaucoup d’espoirs et
il y a véritablement de grandes
attentes.
Que retenez-vous de cette rencontre ?
La rencontre a abordé des
thématiques très importantes,
notamment celle relative à la qualité
de l’eau. En effet, avec les Objectifs de
Développement Durable (ODD), il ne
suffit plus seulement de donner accès
à l’eau mais il faut aussi assurer la
qualité de cette eau.
Quand vous voyez l’étude menée par
USAID WA-WASH, la question de la
qualité de l’eau est au cœur de leur
préoccupation. Aujourd’hui, il est
important de développer les
partenariats public-privé parce qu’il y a
la question des ressources et nous
savons que nos Etats n’ont pas
suffisamment de moyens.
Cependant, le centre de nos débats
repose sur la qualité de l’eau, car avoir
simplement accès à cette eau ne suffit
pas si elle n’est pas de bonne qualité.
Il faut que l’étude menée sur les
opportunités de partenariat public-
privé en Côte d’Ivoire soit publiée,
présentée aux acteurs.
Avez-vous des suggestions/
recommandations à faire ?
M. Basile Guedjero: Spécialiste Eau et
Assainissement à UNICEF-Côte d’Ivoire.
Que pensez-vous de ce genre d’initiatives
de la part de l’USAID?
Je pense que la réunion du Secrétariat de
Coordination a été très enrichissante
pour nous. En effet, nous avons assisté à
Mme. Jeanne d’Arc Kokoré: Chef du service
promotion de l’assainissement autonome à
l’Office Nationale de l’Assainissement et du
Drainage.
5
Page 5
Date: Décembre 2016 Volume: 16/2016
plusieurs présentations et j’ai été
particulièrement intéressée par la
présentation sur la qualité de l’eau,
mais aussi par la présentation sur les
partenariats public-privé. J’ai appris
beaucoup de choses et je remercie
USAID WA-WASH d’avoir organisé cette
rencontre.
Selon vous, quel est l’avenir du secteur
de l’AEPHA en Côte d’Ivoire ?
L’espoir est permis pour le
développement du secteur de l’eau et
de l’assainissement. Mais, il nous faut
faire beaucoup de communication.
L’assainissement est un changement
de comportement et le changement de
comportement est un travail de longue
haleine. Nous devons donc beaucoup
persévérer et mettre beaucoup de
moyens dans la communication, car je
pense que tant nos gouvernements,
que les acteurs du secteur, ne font
pas assez de communication. Il est vrai
que la communication coûte très cher
mais, c’est par cela, que nous
pourrons opérer ce changement de
comportement.
Cela est d’autant plus important que
nous réalisons des ouvrages qui
nécessitent une bonne utilisation de la
part des bénéficiaires, et pour y
parvenir, il faut utiliser la
communication. Sinon, si ces
ouvrages ne sont pas bien utilisés,
c’est comme si nous avons fait un
travail gratuit. Je demande à USAID WA
-WASH d’organiser plus souvent, ce
genre de rencontres. Moi, je serai bien
intéressée par les nouvelles
technologies sur la valorisation des
boues de vidange.
Les sous-compteurs permettent à tout un
chacun de mesurer sa consommation en
eau. Par contre, quand il n’y en pas, il y a
des plaintes au moment de régler les
factures. Pour notre part, nous déplorons
cette situation et pour essayer d’y
remédier, une des alternatives serait la
mise en place d’une structure spécialisée,
totalement disponible pour la distribution
de l’eau potable dans les quartiers qui
connaissent de graves pénuries d’eau,
même si cela doit se faire de manière
payante.
Selon vous, quels problèmes devraient
être résolus dans l'approvisionnement en
eau?
Aussi, nous demandons à la structure
chargée de la distribution de l’eau potable
de veiller régulièrement sur les canaux de
distribution d’eau potable. En effet, ces
canaux font l’objet de destruction de la
part des commerçants d’eau et des
sociétés de lavage d’auto. Cela peut
négativement impacter la qualité de l’eau
que reçoivent les consommateurs.
Entretiens réalisés par Ida Kafando
(Coordonnatrice du Renforcement des
Capacités).
Pouvez-vous présenter votre
organisation ?
Je voudrais présenter ce que c’est
qu’une cour commune en Côte d’ivoire.
La cour commune urbaine se définit
comme un habitat organisé autour
d’une cour centrale où se déroule la
majeure partie des activités de la vie
quotidienne.
Ce type d’habitat est classé dans le
type dit traditionnel, et c’est un habitat
sous-équipé, le plus souvent surpeuplé
et intégrant des pratiques
communautaires ou collectives bien
que dans la plupart des cas, chaque
porte correspond à un ménage qui n’a
pas de lien géographique et familial
avec le ménage de la porte voisine.
Quels problèmes vivent les locataires ?
Le problème qui se pose est
l’approvisionnement en eau potable, et
même quand on a de l’eau, on a
quand même un problème. Et quand
on n’en a pas, c’est pire. Quand on a
de l’eau par exemple, cette eau
devient l’objet de disputes entre
locataires dans la plupart des cours
communes à Abidjan et surtout pour
ceux qui ont des compteurs en
commun. Il n’est pas rare par exemple
de voir dix portes d’une cour commune
qui se partagent le même compteur
d’eau et quand les factures d’eau
arrivent, commencent les grincements
de dents, surtout pour les cas où il n’y
a pas de sous-compteur.
Les participants à la 3ème réunion des membres du Secrétariat de Coordination AEPHA de
l’USAID/Afrique de l’Ouest, pendant une visite de terrain effectuée à l’Office National de l’Eau
Potable (ONEP) de Côte d’Ivoire.
M. Adama Dramé: Secrétaire Général de
l’Association des Locataires de Maison de
Côte d’Ivoire.
6
Page 6
Date: Décembre 2016 Volume: 16/2016
LA PROMOTION DES BONNES PRATIQUES D'ASSAINISSEMENT POUR RÉDUIRE
LES MALADIES DIARRHÉIQUES À BAWELGIRE.
pour mener des actions de sensibilisation.
Selon M. Nobom «La fréquence des
maladies diarrhéiques chez les enfants a
considérablement diminué depuis que
nous avons commencé à utiliser des
latrines, et c'est un énorme
soulagement».
Ces initiatives personnelles soulignent
l'importance de l'assainissement et de
l'hygiène ainsi que de l'approche ATPC
promue par USAID WA-WASH dans
différentes communautés au Burkina
Faso, au Ghana et au Niger. Cette
construction innovante sans subventions,
peut être une alternative pour les familles
nombreuses par rapport au modèle
standard. Au Ghana, l’approche ATPC
sans subvention a permis à 23
communautés d’être certifiées FDAL.
Thierry Dikoume (Stagiaire à USAID WA-
WASH).
De nombreux maçons et hygiénistes
ont été formés dans chaque
communauté d'intervention du
Programme et beaucoup ont bénéficié
de cette approche. M. Naasa Nobom
est l'un des membres de la
communauté de Bawelgire qui a été
impliqué dans l'approche ATPC. Afin
d'éviter la défécation à l’air libre à sa
famille de 12 membres, il a construit
une latrine en brique de 2 cabines
avec deux trous de défécation pour
chacune. Une cabine est strictement
réservée aux hommes et l'autre, aux
femmes de la maison.
M. Nobom explique: «Avant, j’avais une
latrine avec un trou de défécation,
mais avec ma grande famille et mes
enfants qui vont à l'école, souvent le
matin, il y avait des bousculades
quand les enfants voulaient se
soulager. Avec ce système de deux
cabines, deux personnes peuvent se
soulager simultanément et ceci est
plus approprié pour mon ménage».
Les activités de sensibilisation menées
par le Programme USAID WA-WASH ont
donné de bons résultats et le village de
Bawelgire est certifié Fin Défécation à
l’Air Libre (FDAL).
Pour conserver ce statut, des comités
de sensibilisation ont été mis en place
M. Naasa Nobom (au milieu) avec deux de ses enfants dont l'un (à gauche) brandit fièrement
le certificat attestant le statut de fin de la défécation à l’air libre attient par leur communauté.
A travers la promotion de l’hygiène et de l'assainissement dans la région d’Upper West au Ghana, le Programme USAID WA-
WASH, pendant sa Phase I (2011-2015), entendait appuyer les communautés dans la mise en œuvre de l'approche de
l'Assainissement Total Piloté par les Communautés (ATPC). Grâce à cette approche, le Programme a accompagné la population
dans la sensibilisation sur les conséquences néfastes de la défécation à l’air libre.
M. Thierry Dikoume, stagiaire à USAID WA-WASH (casquette blanche), prenant les coordonnées
GPS de la latrine de M. Naasa Nobom
7
Page 7
Date: Décembre 2016 Volume: 16/2016
Dans le village de Tiogo Mossi, la famille
de M. Julien Yaméogo est l'une des seize
(16) à avoir bénéficié de l’approche
d’approvisionnement autonome du
Programme. Il faut dire que les
bénéficiaires ont payé eux-mêmes pour
les pompes à corde.
L’approche de l’approvisionnement
autonome fournit aux bénéficiaires de
l’eau qui a contribué à améliorer
globalement l'hygiène et la santé de la
famille. Depuis qu'ils ont commencé à
utiliser le puits amélioré avec la pompe à
corde, les membres de la famille de
Julien ont observé une amélioration de
leur état de santé. «Avec la pompe à
corde, nous buvons de l'eau de bonne
qualité et nos enfants ne souffrent plus
de maladies d’origine hydrique. De plus,
comme nous ne conservons plus d'eau
dans les récipients, nous avons réduit le
risque de contamination lors du
stockage et évité la prolifération des
moustiques », a déclaré Julien Yaméogo.
Grâce à cette amélioration générale de
l’état de santé et à la facilité d'accès à
l'eau, ils ont entrepris une activité
génératrice de revenus (jardinage de
contre-saison) dans leur voisinage.
Au cours de cette Phase I, le
Programme a également fait la
promotion des activités de sécurité
alimentaire. L'objectif était d'aider les
bénéficiaires à augmenter leurs
rendements agricoles par l'adoption de
nouvelles pratiques agricoles en
utilisant l'approche de l'agriculture
intelligente face au climat (AIC).
Suzanne Zongo, la femme de Julien, a
participé aux sessions de formation en
AIC organisées par USIAD WA-WASH.
Cette formation et l’eau de la pompe à
corde ont permis à Suzanne Zongo de
relever un grand défi: celui d’améliorer
son activité de jardinage et de générer
plus de revenus pour le bien-être de
son ménage.
En effet, avant l'installation de la
pompe à corde, elle éprouvait des
difficultés pour bien arroser son jardin
situé derrière la maison. «Avant que
nous n’ayons la pompe à corde, je
consacrais beaucoup d’efforts à
l’arrosage de mes plants de moringa et
Au cours de la Phase I (2011-2015), USAID WA-WASH a fait la promotion de l’approvisionnement autonome en
subventionnant l'installation de pompes à corde au profit des populations de ses zones d'intervention au Burkina Faso, au
Ghana et au Niger. Dans la région du Centre-Ouest du Burkina Faso, certains bénéficiaires ont pris l'initiative personnelle
d'améliorer leurs puits traditionnels et ont acheté, à cet effet, des pompes à corde pour avoir de l'eau potable à proximité de
leurs ménages. Au vu des avantages tirés de l’approvisionnement autonome à travers l’amélioration de puits traditionnels et
l’installation des pompes à corde, les bénéficiaires ne regrettent pas leurs investissements.
APPROVISIONNEMENT AUTONOME : UNE SOLUTION QUI AIDE JULIEN YAMÉOGO
ET SUZANNE ZONGO À AMÉLIORER LES CONDITIONS DE VIE DE LEUR FAMILLE.
de mes légumes (choux et oignons). Ce
n'était pas bon pour mon jardin qui
n'était pas suffisamment arrosé », a
expliqué Suzanne.
Afin de s’assurer une quantité d’eau
suffisante pour ses activités de
jardinage et pour éviter de gaspiller
l'eau, Suzanne a construit, avec l'aide
de son mari, un petit bassin en ciment
qui est relié à la soupape de drainage
de leur pompe à corde. Ce système est
très efficace en termes de réduction
des pertes d'eau et il facilite également
l'arrosage des plantes dans le jardin
tout en réduisant la pression sur la
corde de la pompe. En plus d’une
gestion optimale de l'eau, le ménage
évite ainsi l'eau stagnante autour de ce
système d’alimentation en eau.
Cette innovation est une sorte de
bénédiction pour Suzanne. « Depuis la
mise en place de ce dispositif, il est
encore plus facile pour mes enfants de
m'aider à arroser les plantes en prenant
de l'eau dans le bassin de rétention, au
lieu de faire fonctionner la pompe à
corde ; avec le risque croissant de
rupture de la corde », ajoute-t-elle.
L’approche de l’approvisionnement
autonome a permis d'améliorer les
conditions de vie des membres du
ménage de Julien et de Suzanne.
Salomon Justin Yaméogo
(Coordonnateur Suivi-Evaluation).
La pompe à corde installée chez la famille de
M. Julien Yaméogo.
Arrosés avec l’eau de la pompe à corde, ces jeunes plants d’aubergine permettront, à la
récolte, à Suzanne d’avoir des revenus qu’elle utilisera au profit de sa famille.
8
Page 8
Date: Décembre 2016 Volume: 16/2016
ENTRETIEN AVEC M. SIMPLICE TOÉ, DIRECTEUR EXÉCUTIF DE PROMACO.
d’Aquatabs). Et tout ceci pour le bénéfice
de nos populations dont l’accès à l’eau
potable s’est accrû.
Le 6 décembre 2016, vous avez signé un
protocole d’accord avec la société
Medentech. Pourquoi ce partenariat ?
Ce partenariat est logique et nécessaire
pour assurer une source
d’approvisionnement solide afin de
pérenniser les actions déjà entreprises et
l’investissement fait par l’USAID au
Burkina Faso.
Quels avantages les populations pourront-
elles tirer de ce partenariat ?
Ce partenariat permettra d’assurer une
constante disponibilité d’Aquatabs pour
les populations. Grâce à cet accord,
PROMACO pourra répondre efficacement
à la demande du pays, et contribuer ainsi
à l’atteinte de l’Objectif stratégique 5 du
deuxième axe stratégique du Programme
National de Développement Economique
et Social (PNDES) : améliorer le cadre de
vie, l’accès à l’eau, à l’assainissement et
aux services énergétiques de qualité.
Entretien réalisé par Souleymane Zaré
(Responsable des Relations Publiques et
de la Communication).
PROMACO a été un des partenaires de
mise en œuvre de la Phase I du
Programme USAID WA-WASH. Quel rôle
était assigné à PROMACO?
Entant qu’un des partenaires au cours
de la phase I du Programme USAID WA
-WASH, PROMACO avait pour rôle
d’assurer l’introduction, la promotion
et la distribution du produit de
traitement de l’eau à domicile
« Aquatabs ». Cette activité a couvert
132 villages dans trois régions du
Burkina Faso (la Boucle du Mouhoun,
le Centre et le Sud-Ouest).
Quelle stratégie avez-vous adoptée
pour assurer le succès de la promotion
et la vente d’Aquatabs ?
PROMACO a adopté l’approche de
marketing social pour assurer le
succès de cette activité en alliant
création de la demande et mise en
place de l’offre. Une campagne de
communication mass-média et des
activités de communication de
proximité ont été mises en œuvre en
collaboration avec des relais
communautaires, avec l’appui des
leaders communautaires. La vente
d’Aquatabs a été réalisée à travers le
circuit commercial privé, la distribution
à base communautaire et, dans une
moindre mesure, des institutions
(ONG/Associations). En outre, des
activités de recherche (études de
distribution et de suivi) ont été
menées.
Pouvez-vous nous donner quelques
résultats majeurs que vous avez
engrangés ?
Au titre des résultats engrangés, nous
pouvons citer :
Une proportion de 25% des
ménages de la zone d’intervention
utilisent régulièrement Aquatabs
Un réseau de plus de 1200 points
de ventes
3.299.400 comprimés d’
Aquatabs vendus soit environ
65.988.000 litres d’eau traités.
Que retenez-vous du partenariat avec
USAID WA-WASH ?
Le partenariat avec USAID WA-WASH a
été bénéfique à plus d’un titre. Nous
avons eu une collaboration qui est
allée au-delà des aspects contractuels.
Ainsi, PROMACO a bénéficié d’appuis
techniques, de la possibilité de mener
des actions avec d’autres partenaires
de USAID WA-WASH et de la mise en
relation avec Medentech (fabricant
M. Simplice Toé, Directeur Exécutif de
PROMACO
Le Programme de Marketing Social et de Communication pour la Santé (PROMACO) est une ONG leader en matière de
marketing social au Burkina Faso. PROMACO a une expertise avérée en Communication pour le Changement Social et
Comportemental (CCSC), plaidoyer, mobilisation sociale, approvisionnement et distribution de produits de marketing social. Le
6 décembre 2016, PROMACO et la société Medentech ont signé un protocole d’accord pour la distribution d’Aquatabs au
Burkina Faso. Dans cet entretien, M. Simplice Toé, Directeur Exécutif de PROMACO parle de de ce partenariat et de sa vision
concernant le traitement de l’eau au point d’usage.
Une photo de famille des officiels, après la cérémonie de signature de protocole organisée
à la Direction Générale des Ressources en Eau du Burkina Faso.
9
Page 9
Date: Décembre 2016 Volume: 16/2016
UNE PRODUCTRICE DU VILLAGE DE BABILE DAGNE BIRE AU GHANA, PRATIQUE
LA TECHNIQUE DE L’AGRICULTURE INTELLIGENTE FACE AU CLIMAT POUR AMÉLIORER
LA SÉCURITÉ ALIMENTAIRE ET LES CONDITIONS DE VIE DE SON MÉNAGE.
fin de la campagne agricole, Song-Yang a
récolté 800 kg de maïs et d'arachide, près
de quatre fois ce qu'elle obtenait
lorsqu’elle utilisait les techniques
traditionnelles.
Pour Song-Yang, l'utilisation de ces
différentes techniques présente de
nombreux avantages, y compris une
meilleure rétention de l'eau, une
conservation de la fertilité des sols, etc.
Le revenu généré par la production
supplémentaire de maïs et d'arachide
aide Song-Yang à payer les frais de
scolarité de ses enfants, à gérer les
problèmes de santé de sa familiale et à
contribuer financièrement à la mise en
œuvre de projets et activités
communautaires. « Je suis
reconnaissante à USAID WA-WASH pour
l'opportunité qui m’a été offerte
d'améliorer mes conditions de vie tout en
permettant à ma famille d'avoir une
meilleure sécurité alimentaire », a conclu
Song-Yang.
Jerry Noël Tchounga Ngassa (Stagiaire à
USAID WA-WASH).
Mme. Song-Yang Naabere fait partie
des quinze (15) producteurs de Babile
Dagne Bire (District de Lawra dans la
region d’Upper West) ayant participé à
la formation en AIC organisée par
USAID WA-WASH en 2014.
Après cette formation, Mme. Song-
Yang a pris conscience non seulement
du rôle et de l'importance de la
fertilisation organique, mais aussi de la
combinaison des cultures (maïs-
arachide) et des plantations d'arbres
pour la productivité, la conservation
des sols et l'adaptation au changement
climatique.
Elle a ensuite commencé à produire du
compost, l'engrais organique qu'elle
répand sur son champ en y associant
des micro-doses d'engrais minéral.
Elle utilise aussi la combinaison des
cultures pour améliorer ses
rendements agricoles.
Par ailleurs, l'intégration des femmes
au sein de la communauté a permis,
avec le soutien d'autres agriculteurs,
de constituer un groupe bénévole
d’agriculteurs communautaires. Ce
groupe s’occupe de la sensibilisation
et de la formation d'autres agriculteurs
sur les techniques apprises tout en
veillant à leur réplication dans les
villages voisins.
Ce groupe d'agriculteurs bénévoles se
concentre également sur la
sensibilisation à la plantation de
l’Albida pour ses vertus fertilisantes et
sa capacité à se gorger d'eau afin de
résister pendant la saison sèche.
Selon Mme. Song Yang: «Compte tenu
du rôle des femmes dans la gestion
communautaire et de l’appui reçu de
USAID WA-WASH, l'accès des femmes
à la terre a été rendu possible. J’ai
donc pu avoir une terre cultivable où
j’ai appliqué les techniques que j’ai
apprises. Depuis trois ans, j’utilise de
l’engrais organique et les résultats
sont meilleurs. Avec la technique
traditionnelle, mes récoltes n’ont
jamais dépassé 200 kg de maïs et
d’arachide. La technique de l'engrais
organique est si utile qu'elle m’a
permis d’augmenter mes récoltes et
de renforcer ma position de leader.
Maintenant, je n'ai plus à acheter de
maïs supplémentaire pour nourrir ma
famille».
En 2016, elle a utilisé des engrais
organiques et d'autres techniques sur
son champ de maïs ou d'arachide. À la
Grâce à l’approche AIC, Mme. Song-Yang et
sa famille ont de bons rendements agricoles
et de meilleures conditions de vie;
Lors de la Phase I (2011-2015) la promotion de la sécurité alimentaire était une composante importante du Programme USAID
WA-WASH. L'objectif de cette composante était d'aider les bénéficiaires à accroître leurs rendements par l'adoption de
nouvelles pratiques agricoles dans le cadre de l'approche de l'agriculture intelligente face au climat (AIC). A travers cette
approche, le Programme visait l’amélioration de la sécurité alimentaire des populations cibles et celles environnantes. Au
Ghana, de nombreux agriculteurs ont bénéficié de sessions de formation sur l'approche AIC.
Des producteurs du village de Babile Dagne Bire échangeant avec l’équipe Suivi-Evaluation de
USAID WA-WASH sur les avantages des formations qu’ils ont reçues
lors de la Phase I du Programme.
10
Page 10
Date: Décembre 2016 Volume: 16/2016
ÉVÉNEMENTS MAJEURS PASSÉS DE USAID WA-WASH
Le samedi 19 novembre 2016, USAID WA-WASH a participé à la célé-
bration de la Journée mondiale des toilettes organisée dans le village
de Koalaga (region du Centre-Ouest, Burkina Faso). M. Lassané Zon-
go, fabricant de pompes à corde et de lave-mains, entouré de Mme.
Mariame Traoré Ouédraogo et M. Cheik Sidi Sahalou Maïga Omar
(stagiaires), devant le stand de USAID WA-WASH.
Le Mardi 6 décembre 2016, M. Alassoun Sori, Secrétaire Général du
Ministère de l’Eau et de l’Assainissement (à droite) a reçu en audience,
Dr. Lakhdar Boukerrou, Directeur Régional de USAID WA-WASH (cravate
rouge), M. Kévin O’Callanghan, Responsable Marketing et Ventes de
Medentech (cravate jaune) et M. Simplice Toé, Directeur Exécutif de
PROMACO (à gauche).
Du 15 au 17 novembre 2016, l’Initiative pour la Résilience Accrue au
Sahel (RISE) de USAID/Sénégal et le Bureau Régional de la Croissance
Economique (REGO en anglais) de l’USAID/Afrique de l’Ouest ont orga-
nisé le premier atelier de leurs partenaires à Ouagadougou, au Burkina
Faso. USAID WA-WASH a participé à cette rencontre. Dr. Lakhdar Bou-
kerrou, discutant avec deux participants, devant le stand de USAID WA-
WASH.
La Phase I du Programme USAID WA-WASH a permis à des milliers
populations d’avoir accès à l’eau potable. Soucieux de la qualité de
cette eau, le Programme effectue régulièrement des prélèvements
d’échantillons qu’il fait analyser par des laboratoires qualifiés. C’est
le cas du village de Dowine dans la région d’Upper West, au Ghana.
Le vendredi 16 décembre 2016, USAID WA-WASH a organisé une céré-
monie d’au revoir à cinq de ses stagiaires. Il s’agit de, de la gauche
vers la droite: Steve Somdah, Denise Zogona, Mariame Ouédraogo,
Fatoumata Derra et Kossi Tengué.
Du 3 au 4 octobre 2016, l’Agence Américaine de Protection de l’Envi-
ronnement (USEPA), en collaboration avec FIU et l’AAE a organisé un
atelier à Accra, Ghana. Cet atelier visait à valider les résultats initiaux
du Projet de Renforcement de Capacités des Laboratoires d’Eau Pota-
ble en Afrique de l’Ouest. Une vue des participants, à l’issue de la céré-
monie d’ouverture de l’atelier.
11
Page 11
Date: Décembre 2016 Volume: 16/2016
ÉVÉNEMENTS À VENIR
EVENEMENTS DATE
Fête du Nouvel an, Burkina Faso, Bureau Régional fermé 2 janvier
Soulèvement populaire, Burkina Faso, Bureau Regional fermé 3 janvier
Journée Martin Luther King, Etats-Unis, Bureau Regional fermé 16 janvier
Mission de suivi des activités de la Phase I, region de l’Est, Burkina Faso 17-21 Janvier
Conseil Scientifique et Technique de l’AAE à Rabat, Maroc 13-15 février
Mission de suivi des activités de la Phase I, régions de Tillaberi, Maradi and Zinder, Niger 5-19 février
Journée du Président, Etats-Unis, Bureau Regional fermé 20 février
Session I de la formation dans les domains prioritaires, Accra, Ghana 27 février-2 mars
4ème Réunion du Secrétariat de Coordination AEPHA de l’USAID/Afrique de l’Ouest 2-3 mars
Journée Mondiale de la Femme, Burkina Faso, Bureau Regional fermé 8 mars
Mission de suivi des activités de la Phase I, région d’Upper West, Ghana 9-22 avril
Journée Internationale du Travail, Burkina Faso, Bureau Regional fermé 1er mai
Fête de l’Ascension, Burkina Faso, Bureau Regional fermé 25 mai
Journée du Souvenir, Etats-Unis, Bureau Regional fermé 29 mai
Fête de l’Aid-El-Fitr, Burkina Faso, Bureau Regional fermé 26 juin
L’ACTUALITE EN IMAGES
Comme à Njomga, le cofinancement de la cons-
truction de bornes-fontaines par USAID WA-WASH
et d’autres PTF a aidé à accroître le taux d’accès
à l’eau dans de nombreux villages de la com-
mune de Dori (région du Sahel au Burkina Faso)
Au cours de leur réunion tenue du 12 au 14
décembre 2016, à Abidjan (Côte d’Ivoire), les
membres du Secretariat de Coordination AE-
PHA de l’USAID/Afrique de l’Ouest ont dressé
un bilan positif en terme d’acquis relativement
aux activités de l’année écoulée tout en gardant
à l’esprit les défis qui les attendent en 2017.
Le jeudi 22 décembre 2016, l’Université Aube
Nouvelle de Ouagadougou a organisé une céré-
monie d ‘accueil de ses nouveaux étudiants.
Intervenant au cours de la cérémonie, Dr. Jo-
seph Wéthé, Directeur adjoint du Programme
USAID WA-WASH s’est réjoui de la qualité du
partenariat entre Aube Nouvelle et FIU.
M. Khaled Yao, Spécialiste AEPHA de USAID WA-
WASH (à gauche) et M. Rahim Soré, stagiaire à
USAID WA-WASH (à droite) échangeant avec un
bénéficiaire d’une pompe à corde à pédale dans
le village de Ouéglega, au Burkina Faso.
Le 7 décembre 2016, M. Kévin O’Callanghan,
Responsable Marketing et Ventes de Meden-
tech a effectué une visite de terrain à Tanghin-
Dassouri (Burkina Faso) pour rencontrer des
vendeurs et des utilisateurs d’Aquatabs
Vœux de nouvel an de Dr. Boukerrou et des
membres du personnel de USAID WA-WASH.
01 BP 1241 Ouagadougou 01, 89, Rue Liwaga, Secteur 54, Ouaga 2000, Burkina Faso,
Tel. +226 25-37 53 08, +226 25-37 52 08, +226 77 59 95 64, Fax +226 25 37 52 09
Email : wash-bf@fiu.edu, Site Internet: http://wawash.fiu.edu
top related