une sous-classification pour mieux identifier les barrières du contrôle moteur

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JFK 2013

[2] Tsuji T, Liu M, Hase K, Masakado Y, Takahashi H, Hara Y, et al.Physical fitness in persons with hemiparetic stroke: its structureand longitudinal changes during an inpatient rehabilitation pro-gramme. Clin Rehabil 2004;18:450–60.

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http://dx.doi.org/10.1016/j.kine.2012.12.050

Vendredi 8 février 2013

CI8Une sous-classification pour mieux identifier lesbarrières du contrôle moteurDianne Andreotti a, Viviane Lador-Vogel baSMARTERehab Accredited Tutor, via Pentima 2, 6596 Gordola/Ti,SuissebChemin de la Foge 12, 1815 Clarens, SuisseAuteur correspondant. Dianne AndreottiAdresse e-mail : d.andreotti@bluewin.ch

Le cerveau évalue constamment les informations sensorielles surnous-mêmes, les tâches à effectuer ainsi que sur l'environnement afinde nous maintenir stable et en sécurité.Le contrôle moteur peut donc être considéré comme le résultat dutraitement des informations reçues par le SNC, puis réorganisées viale système musculosquelettique afin de contrôler notre posture, créerdes mouvements, des actions coordonnées et spécifiques.Lors d'une douleur, nous bougeons différemment, pensons différem-ment, nous comportons différemment mais ceci sera vital pour notreguérison.Toutefois, si ces stratégies d'adaptation, qui changent les stratégiesnormales du mouvement, se poursuivent une fois le temps de cica-trisation du tissu passé, elles peuvent potentiellement devenir desfacteurs de microtraumatismes perturbant le retour d'un bon contrôlemoteur et amenant la chronicité.Dans la gestion de la douleur musculosquelettique chronique, lesexercices demotricité spécifiques ont démontré une efficacité moindrepar rapport à celle observée pour les patients qui ne sont paschroniques.Ceci est peut-être lié à la grande variété des perturbations de lafonction motrice et du système nerveux central qui est présente lorsde chronicité et qui rend la réhabilitation plus difficile.Afin de retrouver un bon contrôle moteur, on a besoin d'identifier lesbarrières qui peuvent seposer tout au long duSNC jusqu'à la périphérie.Une compréhension élargie de toutes ces barrières nous permettra dedévelopper des programmes de traitement physiothérapeutiquesciblant très spécifiquement les problèmes de chaque patient.

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La nature hétérogène des patients musculosquelettiques chroniques aconduit à différentes stratégies de sous-classification afin d'améliorerl'évaluation et le choix du type de réhabilitation pour chaque patient.Les sous-classifications actuelles dans la pratique clinique de la phy-siothérapie incluent :– la pathoanatomie ;– les schémas du mouvement ;– les mécanismes de la douleur ;– les facteurs psychosociaux.Dans notre groupe, nous considérons qu'une cinquième catégorie estnécessaire afin de répondre aux patients qui se présentent avec desdéficits de la coordination du système nerveux central (déficits neu-rocognitifs, déficits sensorimoteurs et présence de réflexes primitifs).

http://dx.doi.org/10.1016/j.kine.2012.12.051

CI9Nouvelle approche en physiothérapie des tendonsfléchisseurs de la mainJean-Claude RouzaudClinique Clementville, 25, rue de Clémentville, 34070 Montpellier,FranceAdresse e-mail : jean-claude.rouzaud@wanadoo.fr

Depuis le protocole de Kleinert en 1967 qui a été mis en place pourla réparation et la prise en charge des sutures des tendons fléchis-seurs, les évolutions se sont succédées depuis une vingtained'années pour tenter d'améliorer les résultats après cette chirurgie.Parallèlement la rééducation et l'appareillage spécifique ont suivi lesévolutions de la chirurgie pour s'adapter aux nouvelles techniques etmettre en place de nouveaux protocoles dictés par des technologiesdifférentes.L'évolution en matière de chirurgie s'est faite au niveau de la techniquede suture, du fil utilisé, du type de nœud, de la présence ou non d'unsurjet périphérique ou de sutures bloquées.L'appareillage a évolué en nous alignant sur le principe de Kleinertavec une attelle et des rappels élastiques permettant au patient defaire une extension active et une flexion passive par retour desmoteurs installés.Notre prise en charge est passée de la mobilisation protégée à lamobilisation passive assistée puis passive aidée, pour enfin arriver à lamobilisation active précoce. Ce dernier pas n'a pu être franchi quegrâce à l'arrivée de sutures capables de supporter une mobilisationactive avec résistance et tension. Aujourd'hui il est clair qu'on ne peutpratiquer une mobilisation active précoce qu'avec une suture compor-tant au moins six brins, un fil de diamètre suffisant et un surjet péri-phérique avec des nœuds bloqués appuyés. La résistance dessutures, calculée en fonction des actes réalisés, permet d'obtenirun glissement plus important des tendons fléchisseurs, sans pour celaaugmenter le taux de rupture postopératoire.Actuellement, nous proposons un travail actif précoce avec, idéenouvelle, mise en tension des tendons fléchisseurs. La tension appli-quée augmente la résistance du cal fibreux. La discussion porte aussisur la position de protection notamment desmétacarpo-phalangiennespour court-circuiter les intrinsèques. Le débat s'élargit aussi au niveaude la position du poignet qui, jusqu'à présent, était toujours en positionde flexion forcée, pour détendre les sutures.La demande de mise en tension actuelle des sutures a donc boule-versé les habitudes. La participation et le travail du fléchisseurcommun superficiel prennent une nouvelle importance et nous éclairesur une fonction passée inaperçue jusqu'alors.

http://dx.doi.org/10.1016/j.kine.2012.12.052

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