tract électoral cgt ect prg dp 2014
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PLEINE V X
Présentation des cheminot-es de l’ECT de PRG candidat-es sur la liste CGT
Collège EXECUTION
Titulaires Suppléants
David BOULLE PAZ IC TER
Mickael GOUGET PMP TER IC
Stéphane VARDON PMP VOY
Laure MANODORO PAZ IC TER
Ali BEN ZEGDAN PAZ IC TER
Gael NOURRY CH TER IC
Joachim CARLIER PMP TER IC
Jennifer SALVADOR BY TN C
Nathalie GOURVES VCH TN N et U
Vivien COLINEAU PAZ IC TER
David GOLDERY PAZ TN C
Marinette FOSSET VCH TN N et U
Stéphane GARNIER PMP TER IC
Sandra BURET PAZ IC TER
Thierry LEFRANC BY TN C
Jérôme MENANT CH TER
Cyril LEMAITRE VCH TN N et U
Guillaume COURT PAZ IC TER
Collège MAITRISE
Titulaires Suppléants
Christine BROUSSIER PMP TER
Francis LABORIE PAZ IC TER
Joël GRAICHI PAZ IC TER
Alain RAINEAU DRX TN N et U
Patrick LEMAITRE PAZ MAGASIN
Philippe LATOUR PMP VOY
Philippe GAGNEPAIN PAZ IC TER
Thierry POUX PAZ IC TER
Faisons le choix d’un syndicat de lutte !
1 bulletin CGT = 1 vote contre la réforme ferroviaire !
ECT
de PRG
Visite d’aptitude sécurité : maintenons la pression ! En novembre 2012, un ASCT de notre établissement se retrouvait déclaré définitivement inapte sécurité suite à
la visite d’aptitude, faisant ainsi les frais de la séparation des médecines du travail et d’aptitude.
Soutenu et aidé par la CGT, notre collègue retrouvera son aptitude au bout de 6 mois et fera bénéficier tous
les ASCT (dans le même cas que lui) de cet acquis. Cette victoire a été possible grâce à la détermination et
l’action de la CGT avec les cheminots (pétition nationale, tables rondes, pression pour la réécriture du RH963…).
Pour autant, il faut encore maintenir la pression car tout n’est pas acquis ! La CGT continue d’exiger, entre
autre, que cette visite d’aptitude s’effectue sans perte de salaire, que le questionnaire soit rempli par le médecin
du travail sans signature de l’agent, que la visite soit différenciée selon les métiers.
A l’ECT de PRG, vos élus sont systématiquement à vos côtés dès lors qu’un ASCT a un problème d’inaptitude,
et n’ont de cesse de mettre la direction face à ses responsabilités.
Ce dossier, comme tant d’autres, a débouché sur du positif pour les cheminots, car nous savons prendre nos
responsabilités, sans fuir le débat, en nous investissant et mobilisant pour gagner le rapport de force nécessaire
afin d’améliorer les conditions de travail et de vie des agents.
La CGT a depuis longtemps choisi son camp, c’est un combat permanent pour les revendications des cheminots, sans raccourci et sans compromission !
GCIDF : des ASCT à part entière !
La mise en place du projet Proximitr’1 en 2009 s’est traduite par la dégradation de nos conditions de travail, de vie et de rémunération ; en particulier avec l’allongement de nos journées de service et la suppression de la moitié des RHR. Cette réorganisation n’est qu’une étape pour une direction qui continue son travail de sape du métier d’ASCT en GCIF.
Au quotidien, nous subissons des programmations qui désorganisent notre travail et cassent nos collectifs de travail en isolant les groupes. Un véritable mal-être au travail pour nombre d’entre nous est généré par la remise en cause de la visibilité de nos horaires de travail (connus auparavant à l’année à PAZ), la suppression d’effectif, les jours fériés imposés, la multiplication des repos « secs », le non-paiement de l’indemnité TRANSILIEN pour les journées de service inférieures à 7h20, le changement des prises de service la veille des congés ou VT à PMP, le management par les objectifs chiffrés et les ECM.
De plus, la direction ne cache plus sa volonté de créer un métier commercial unique Transilien sur le modèle de la RATP, en sous-traitant aujourd’hui nos tâches de service à bord aux EML (anciennes équipes d’AAS) qui sont au titre 2 (agents sédentaires) du RH077, moins contraignant que le titre 1 (agents roulants), et perçoivent une rémunération nettement moins élevée. L’attribution de nos missions à du personnel sédentaire n’est que les prémices de la volonté affichée par la direction de nous sédentariser. Ensemble, construisons la riposte !
Le 20 mars, votons CGT et revendiquons :
La mise en roulement à l’année (repos et horaires de travail), pour une meilleure articulation entre travail et vie personnelle compte tenu des contraintes liées aux horaires atypiques, et pour rétablir l’équité entre les agents ;
Prises et fins de service communes aux groupes de chaque équipe, afin de renforcer la cohésion entre les agents, et de permettre le travail en binôme ;
Pas de jours fériés, de RM imposés et de repos simples imposés en grille ;
Le maintien du paiement de l’indemnité Transilien pour les JT inférieures à 7h20 ;
Le retour à deux RHR par GPT afin de dégager de plus longues périodes de repos journaliers au sein de la GPT ;
La programmation sur toutes les zones pour tous les ASCT, quelle que soit leur résidence, pour maintenir les connaissances et rompre la monotonie ;
Bannir les objectifs chiffrés qui sont antinomiques avec la sûreté ;
Réintégrer l’ensemble des missions dévolues aux ASCT au sein de l’ECT ;
Réinvestir les 21 situations professionnelles, en ne basant pas l’évaluation des ASCT sur l’unique critère des perceptions, en rééquilibrant les missions sécurité et commerciales vis-à-vis des missions de LAF, afin de donner du sens au travail et de réduire la pénibilité liée aux phases de contrôle.
GCR, EA, réserve et autres programmations bâtardes !
Le nouveau DUO TER (qui regroupe
l’accompagnement à PMP et les GCR
de Chartres) a pris son poste en mars
2012 avec comme mission
d’augmenter le temps de travail et les
perceptions des ASCT au détriment de
leurs conditions de vie et de travail. En
effet, nous sommes passés d’une grille
de repos annuelle à une grille de
repos sur 6 mois, et à une
programmation de nos JT sur 3 mois
à 45 jours avec une semaine par mois
qui peut être modifiée. De plus, nous
sommes la « roue de secours » pour
l’accompagnement des TER normalement assurés par nos collègues
de Montparnasse. En contrepartie, pour
pas plus de 76 euros, la direction
compte acheter notre flexibilité au
travail avec l’indemnité de non
affectation à un roulement (indemnité
dite de « réserve »).
Les contraintes sont similaires pour les EA, autre véritable
réserve déguisée, dont l’utilisation est aussi démonstrative du
manque d’effectif à l’ECT. Officiellement ni en réserve, ni en
roulement, la direction continue de nous considérer en
« programmation », terme pourtant inexistant dans les textes
réglementaires, dans le but de ne pas nous verser cette
indemnité de réserve. D’ailleurs, il en est de même pour les
GCIDF.
Aujourd’hui, le sous-effectif d’ASCT conduit la CPST à utiliser
toutes les ressources (GCR, EA, GCIDF…) afin d’assurer la
charge de travail d’accompagnement des trains, voire
d’accorder des congés.
Quant à nous, agents de la réserve, il nous est souvent demandé
d’appeler à la fin de nos congés et repos pour connaitre notre
première prise de service. Et il est également inacceptable que
nous soyons commandés par téléphone. Comme pour les
collègues normalement affectés à la LAF, le versement de
l’indemnité de « réserve » n’achète pas notre vie privée, car, dans ce
cas, la prime d’astreinte s’élèverait à 1088 euros par mois !
Le 20 mars, votons CGT et revendiquons :
une hausse des effectifs d’ASCT ;
une mise en roulement des GCR et des EA ;
une équité entre tous les ASCT (nombre de RHR…) ;
le respect de la réglementation du travail.
EAS, ANS… nous, on préfère l’EAT !
Remontons quelques années en arrière… Quand les élus CGT ont appris la mise en place de l’EAS sur les TER de la
liaison PMP - Chartres - Le Mans, ils ont alerté les usagers par le biais d’une pétition et ont été reçus, à leur
demande, par le Vice-Président de la Région Centre. Malgré les différentes initiatives menées par la CGT avec les
agents à l’époque (qui ont porté la pétition en la faisant signer par leurs usagers), l’activité TER Centre avait maintenu
sa décision de retirer les agents d’accompagnement des nouvelles rames TER2N.
Il y a quelques mois, la direction de notre ECT a lancé un nouveau projet : l’ANS (Accompagnement Non
Systématique). S’est-elle rendue compte qu’en laissant les voyageurs seuls à bord, la SNCF perdait du terrain dans la
lutte contre les incivilités et contre la fraude, comme l’avaient déjà mise en garde la CGT ? Ainsi, certains TER équipés
en EAS sont accompagnés par un ASCT.
Les mandatés CGT au CHSCT ont œuvré à ce recul de la direction en donnant un avis positif pour cette
expérimentation et continuent de revendiquer la présence d’ASCT sur tous les TER. L’ensemble des missions d’un
ASCT définies par la VO493 montre la richesse et l’utilité de notre métier, même si l’une d’elles (le départ des trains)
est dévolue à l’ADC dans le système EAS. Oui à l’Accompagnement Systématique des trains !
Le 20 mars, votons CGT et revendiquons l’EAT (Equipement Agent Triple) : Un ADC et 2 ASCT par train !
L’équipement des trains : on lâche rien !
A chaque roulement de service et nouveau projet, la variable d’ajustement utilisée par la direction a toujours été l’effectif avec la diminution de l’équipement des trains. Nous, les ASCT, avons des responsabilités importantes à bord de chaque train que nous accompagnons. Mais par sa politique, la direction nous donne de moins en moins de moyens pour effectuer simplement notre travail tel que défini dans les 21 situations professionnelles de l’ASCT. De plus, nous sommes de plus en plus isolés à bord des trains à force de les accompagner seul. Le travail à deux agents assure toujours une meilleure sûreté et permet de réagir plus rapidement dans une situation difficile. Sans compter sur l’Equipement
Agent Seul (EAS) sur certaines lignes qui diminuent, par l’absence pure et simple de l’ASCT, les niveaux de sécurité et de sûreté dus aux usagers. Les effectifs ne cessent de décroître dans tous les ECT. Il est facile pour la direction d’affirmer que l’effectif est à niveau quand elle supprime dans le même temps les agents B et R, et ne tient pas compte de l’augmentation exponentielle des congés refusés, des concours fournis, des reprises des agents des EA et GCR/IDF et des JT non-tenues (respectivement aux nombres de 1240, 1613 et 1747 au cours de l’année 2013 à l’ECT de PRG).
Le 20 mars, votons CGT et revendiquons l’accompagnement systématique de tous les trains à deux agents minimum, et sur chaque tranche pour les trains de nuit.
Débarquez-nous de l’embarquement TGV !
A Paris Montparnasse, certains TGV sont « filtrés » par un système d’accueil à la porte : l’Embarquement TGV. Piloté par l’Escale, ce dispositif en gare doit rester dans le giron de l’EVA (gare). Et pourtant, Paris Montparnasse est la seule gare du réseau où l’agent B fait partie du dispositif en devant « tenir une porte ». A la CGT, nous revendiquons que l’agent B ne soit pas, lors de l’accueil, dévolu qu’à une seule mission : vérifier les titres de transport à l’embarquement. L’agent B doit rester le soutien du titulaire lors de cette mission de préparation au voyage. L’ASCT doit être en appui des dispositifs en gare et non acteur. Depuis l’agression de nos collègues lors d’un Embarquement TGV, les demandes d’explication envers les agents B refusant de « tenir une porte » pleuvent. La CGT exige que ces demandes d’explication soient retirées des dossiers des agents.
Le 20 mars, un vote CGT est un vote contre la participation de l’agent B à l’accueil embarquement et les pressions managériales.
Déroulement de carrière : au final, c’est notre salaire et notre retraite !
Le déroulement de carrière est directement lié à la politique de l’emploi. La suppression massive d’emplois, plus de 29000 en 12 ans a impacté durement les contingents de niveau qui n’ont cessé de diminuer, et freiné le déroulement de carrière des agents placé sur les grades d’entrée et de l’ensemble des cheminots par effet domino. Sans embauche, pas de déroulement de carrière. Il est donc urgent de stopper les destructions d’emplois pour améliorer nos déroulements de carrière, mais aussi nos conditions de travail et le service rendu aux usagers.
Le déroulement de carrière est réglementé par le statut, qui peut et doit être amélioré. Les notations s’effectuant aujourd’hui bien trop souvent au choix d’une direction qui use et abuse des critères managériaux arbitraires bien éloignés des 21 situations professionnelles reprises dans la VO493 pour distribuer les promotions.
Le 20 mars, votons CGT et revendiquons :
Que les critères d’avancement doivent tenir de l’ancienneté, de la formation, des examens.
La nomination sur place à la qualification C dans le cadre de 50% minimum de l’effectif de l’établissement.
La nomination sur place à la qualification D dans le cadre de 25% minimum de l’effectif de l’établissement.
L’assurance d’un déroulement de carrière sur D à chaque ASCT.
La création de la position D2-19.
La clause d’automaticité de 14 à 7 ans maximum pour toutes les qualifications.
La fixation à 30% pour le passage d’une position à l’autre.
Le retour à une majoration du salaire entre le 1er et le 10ème échelon à 22%.
La prise d’une position tous les 5 ans. Le passage de tous les EX-Krust au niveau
2 de la qualification D sans délai.
Chaque bulletin CGT mis dans l’urne sera une voix pour dire non aux projets de la direction.
Rejoins-nous à la CGT pour gagner sur nos revendications !
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