swisscontact rapport annuel 2012
Post on 28-Jul-2016
259 Views
Preview:
DESCRIPTION
TRANSCRIPT
2012Rapport Annuel
Swisscontact Rapport Annuel 2012
Swisscontact stimule le développement économique, social et
écologique en soutenant les gens à s’intégrer avec succès dans
la vie économique locale. Nous leur offrons ainsi la possibilité
d’améliorer leurs conditions de vie par eux-mêmes.
02
La promotion de chaînes de valeurs locales et globales constitue un aspect central des interventions systématiques de Swisscontact dans le secteur privé. A travers ses projets, Swisscontact soutient une productivité écono-mique élevée et apporte ainsi une véritable plus-value à tous les acteurs, en particulier la population et les PME locales.
Nous nous concentrons sur quatre domaines clés de la promotion de l’économie privée :
• Formation professionnelle : facilite l’accès au marché du travail et crée les conditions nécessaires à l’acquisition d’un emploi et d’un revenu.
• Promotion des PME : soutien des entreprises locales et renforcer leur compétitivité.
• Services financiers : donne l’accès à des services financiers locaux, tels que crédits et produits d’épargne, de leasing ou d’assu-rance.
• Gestion efficace des ressources : favorise une utilisation efficace des ressources par des méthodes de production performantes en termes d’énergie et de matériel, ainsi que par des mesures de maintien de la qualité de l’air et de gestion durable des déchets.
En tant qu’organisation d’experts, Swisscontact réalise des projets de haute qualité sur place. Elle prouve l’économicité et l’efficacité de ses prestations par une mesure d’impact reproductible et transparente. Des contrôles internes et externes récurrents garantissent un développement continu et durable des expertises, des compétences et du savoir axé sur la pratique.
Swisscontact est une fondation indépendante créée en 1959 par des personnalités du monde économique et scientifique suisse. Elle œuvre exclusivement dans le domaine de la coopération internationale au développement et réalise des projets propres ou sur mandat depuis 1961. Swisscontact est proche du secteur privé depuis sa création. En 2012, Swisscontact comptait plus de 800 collaborateurs dans 25 pays différents. Le siège de la fondation se trouve à Zurich.
Swisscontact Rapport Annuel 2012
Table des matières
04 Points forts 2012
06 Relever de nouveaux défis grâce à des valeurs solides
08 Une organisation prête pour l’avenir
10 Les projets dans le monde
13 Promotion de l’économie privé 14 La formation ouvre la
voie de l’indépendance économique
16 Production durable de biens pour des débouchés à long terme
18 Construire l’avenir avec la solution de micro- financement adaptée
20 Gestion durable de ressources précieuses
22 Senior Expert Corps
25 Europe de l’Est
27 Afrique
29 Asie
31 Amérique Latine
33 Gouvernance
34 Faits et chiffres
36 Comptes annuels
40 Partenaires de projets
41 Donateurs
42 Organisation
03
Swisscontact Rapport Annuel 2012
Points forts 2012
Afrique : nouveaux horizons
Swisscontact est de nouveau active en Tunisie après 25 ans d’absence et apporte une contribution importante à la formation professionnelle des jeunes sans emploi.
Avec l’obtention du mandat de formation professionnelle de la DDC dans la région des Grands Lacs en Afrique de l’Est, un nouveau domaine s’ouvre pour Swisscontact. Le projet a été lancé en novembre au Rwanda et va contribuer à augmenter le taux d’activité et à générer des revenus pour la population, notamment dans les provinces de l’ouest.
Swisscontact a aussi obtenu en automne un projet innovateur de promotion du secteur privé au Mozambique. Ce projet ouvre de nouvelles perspectives aux paysans qui cherchent d’urgence de nouveaux modes de commercialisation de leurs produits. Swisscontact reste en outre très impliqué au Mali malgré la situation politique fragile et continue à développer ses divers projets de formation professionnelle dans les autres pays d’Afrique de l’Ouest.
Amérique latine : production de cacao écologique et plus sociale
Swisscontact a lancé mi 2012 en Colombie un nouveau projet de trois ans intitulé «Promotion of production and export of Fine Flavor Cocoa (FFC)», financé par le secrétariat d’État à l’économie (SECO), pour l’amélioration de la compétitivité des producteurs de cacao dans les trois départements de Nariño, Santander et Norte de Santander. Environ 14 000 personnes actives dans le secteur du cacao bénéficient de ce projet. Il a été présenté lors de la 22ème rencontre de partenariat de la World Cocoa Foundation (WCF) en octobre devant un public spécialisé.
Asie : le projet «Katalyst» entre dans sa troisième phase
Les experts en PME de Swisscontact développent continuellement au Bang-ladesh des approches innovatrices d’amélioration des conditions de marché et de la compétitivité pour les petites entreprises et les paysans. Les dépôts de projet pour la phase III ont été effectués en octobre. Pour les quatre prochaines années, le volume des projets s’élève à 32 millions de francs.
04
Swisscontact Rapport Annuel 2012
Importants prix internationaux pour la protection de l’environnement décernés aux projets de Swisscontact
Le secrétariat de la Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (UNFCCC), dans le cadre de l’initiative UNFCCC Momentum for Change, a nommé le Programme d’efficacité énergétique EELA projet de référence. EELA (Energy Efficiency in Artisanal Brick Production in Latin America) a été lancé au Pérou en 2010 et étendu depuis à neuf autres pays d’Amérique Latine. Le Langkloof Bricks Project en Afrique du Sud a aussi reçu une distinction. Le «Eastern Cape Top Green Awards» de l’Institute of Waste Management Southern Africa (IWMSA), conjointement avec le Department of Economic Develop-ment Environmental Affairs and Tourism (DEDEAT), reconnait l’inno-vation technologique apportée à la fabrication de briques qui réduit l’émission de gaz à effet de serre tout au long de la chaîne de valorisation du secteur de la construction.
Formation professionnelle et coopération internationale de nouveau en point de mire
Dans le cadre du lancement de nombreux projets de formation professionnelle en Afrique et en Asie, Swisscontact a soutenu de façon proactive le redémarrage du Forum FoBBIZ. L’objectif est d’améliorer la mise en réseau des acteurs du secteur de la formation suisse et internationale, de communiquer de façon ciblée et d’élargir les développements et les thèmes de la coopération internationale dans le domaine de la formation professionnelle. Pour cela le Forum organise des groupes de travail et des réunions de dialogue sur différents sujets.
Services de financement innova-teurs pour les dirigeantes et dirigeants d’entreprise
Pour fêter ses dix années d’engagement dans la microfinance, le Credit Suisse a accueilli à Zurich la conférence «Financing solutions for the poor. Linking the top with the base of the economic pyramid». Dans ce cadre, Swisscontact a présenté ses services de financement innovateurs devant des représentants de premier plan de l’industrie de la microfinance du monde entier. Swisscontact offre depuis quelques années à des milliers de jeunes entrepreneurs, avant tout des femmes, un soutien de départ pour de nouveaux modèles d’entreprise, notamment en Afrique et en Amérique latine. En outre, grâce au microleasing, des petits paysans ont acquis des biens de production qui ont non seulement permis d’améliorer et de diversifier leurs sources de revenus, mais leur ont aussi offert un accès à des innovations techniques et à des services de finan-cement en général.
05
Swisscontact Rapport Annuel 2012
Relever de nouveaux défis grâce à des valeurs solides
06
Heinrich M. Lanz, Président
Swisscontact Rapport Annuel 2012 07
« Rien n’est permanent, sauf le changement. »
Ce que constatait Héraclite 500 ans av. J.C. est
aujourd’hui plus vrai que jamais.
Des changements économiques, politiques et sociaux toujours plus rapides marquent notre environnement de travail. La coopération au développement est devenue plus complexe et nous confronte à de nouveaux enjeux importants. Nous voulons y faire face avec engagement et de nouvelles approches de solutions.
L’année dernière, j’ai eu l’honneur de pouvoir accéder aux fonctions de président de l’association. Mon prédécesseur, Peter Grüschow, a œuvré pendant sept ans au sein de la commission et au poste de président. Swisscontact le remercie de son travail remarquable et de son implication exemplaire.
En 2012 la charte de Swisscontact a été remaniée. L’orientation stratégique de notre fondation sur la promotion du secteur privé et des valeurs fondamentales telles que le respect de l’être humain, de l’environnement et de la culture sont réaffirmées et exprimées encore plus clairement. Il est prévu que la charte remaniée soit mise en vigueur par le conseil de fondation lors de sa réunion annuelle au printemps 2013.
Swisscontact entend rester une organisation leader dans le domaine de la coopération au développement internationale. Nous nous efforçons constamment de développer notre expérience et notre expertise de plus de cinquante ans dans la promotion du secteur
privé et de garantir une qualité maximale dans la mise en œuvre de nos projets. Ce faisant nous nous fondons toujours sur notre credo principal : une économie dans laquelle l’esprit d’entreprise peut s’épanouir crée des emplois et des revenus et joue ainsi un rôle important dans les pays en voie de développement et les pays émergents.
En aidant les gens à réussir à s’intégrer dans la vie économique locale, nous leur permettons d’améliorer leurs conditions de vie par leurs propres moyens. Ceci ne peut être réalisé sans une bonne collaboration avec l’économie, l’État et la société civile. Swisscontact s’y engage dans son travail quotidien.
Nous mettons en œuvre notre vision, contri-buer durablement à la réduction du fossé économique toujours plus grand dans un monde globalisé, en étroite collaboration avec nos donneurs d’ordre, donateurs et partenaires locaux de longue date. Ce sont des piliers importants de notre réussite, tout comme nos dirigeants et nos collaborateurs dans nos différents secteurs d’activité. Je les remercie tous chaleureusement au nom du conseil de fondation pour leur grand engagement de chaque jour pour nos objectifs communs !
Heinrich M. LanzPrésident
Swisscontact Rapport Annuel 201208
Une organisation prête pour l’avenir
L’année 2012 a été marquée par des change-ments importants et positifs. Swisscontact est une organisation qui reste fidèle à ses compétences principales et à ses traditions – c’est un élément de son identité – tout en sachant s’adapter continuellement au fil du temps en regardant vers l’avenir. Grâce à de nouveaux dirigeants, une orientation stratégique plus claire et une stabilisation de nos finances, nous avons pu cette année poser de nouvelles bases importantes pour un avenir prometteur.
Les bonnes relations réaffirmées avec nos partenaires les plus importants, la Direc-tion du développement et de la coopération (DDC) et le Secrétariat d’État à l’économie (SECO), ainsi qu’avec de nombreuses entre- prises engagées et leurs fondations, sont essentielles pour notre travail.
Swisscontact est ainsi bien équipé pour maîtriser les tâches à venir. Cependant d’autres devoirs nous attendent. Les struc-tures doivent en effet être adaptées à la taille et à la complexité de nos nouvelles missions. De plus, nous renforçons la gestion des risques afin que Swisscontact puisse tra- vailler davantage dans des contextes difficiles. Nous mettrons également un fort accent sur l’optimisation de nos principaux processus de gestion. En particulier, une mesure d’impact améliorée et un transfert de connaissances constant entre les projets sont essentiels
pour nous, afin de pouvoir garantir la haute qualité de notre travail, en tout temps et en tous lieux.
Swisscontact a augmenté l’an dernier le volume global des projets de 14% et a étendu ses activités à de nouveaux pays tels que la Tunisie, le Rwanda et le Mozambique. En outre, Swisscontact travaille de nouveau au Népal et sera active pour la première fois au Myanmar.
Dans le cadre de la future structure organi-sationnelle, la filiale d’Allemagne est devenue autonome et travaille indépendamment de la maison mère de Zurich en son nom propre à partir de 2013, mais elle continuera à fournir des prestations de service pour Swiss- contact. En Amérique du Nord, Swisscontact se concentrera à l’avenir sur la coopération avec le secteur privé et les grandes fonda-tions.
Un grand merci à toute notre équipe dans le monde pour son grand engagement, inlas- sable et professionnel. Swisscontact est une organisation totalement façonnée et portée par ses collaboratrices et collaborateurs. Ce sont eux qui vivent et réalisent notre mission. Jour après jour !
Samuel BonCEO
Swisscontact Rapport Annuel 2012 09
Dans les prochaines années, il faut mettre l’accent sur l’extension des compétences fondamentales pour le développement de solutions innovatrices. Nous aurons ainsi la certitude de pouvoir utiliser nos forces et notre potentiel de façon optimale et d’être à la hauteur des enjeux futurs.
Samuel Bon, CEO
Swisscontact Rapport Annuel 2012
108 projets dans 25 pays
10
REPUBLIQUE DOMINICAINE1 ProjetCHF 69 523
COSTA RICA2 ProjetsCHF 620 180
NICARAGUA2 ProjetsCHF 1 962 877
HONDURAS3 ProjetsCHF 3 049 833
NIGER5 Projets
CHF 2 344 038
KOSOVO1 Projet
CHF 582 952
ALBANIE3 Projets
CHF 1 041 041
GUATEMALA1 Projet
CHF 358 815
EL SALVADOR3 Projets
CHF 540 248
COLOMBIE3 Projets
CHF 918 620
EQUATEUR3 Projets
CHF 1 155 321
PEROU12 Projets
CHF 9 748 148
BOLIVIE8 Projets
CHF 3 029 903
MALI6 Projets
CHF 1 649 564
BURKINA FASO5 Projets
CHF 743 963
BENIN5 Projets
CHF 793 389
TUNISIE1 Projet
Début du projet automne 2012
Swisscontact Rapport Annuel 2012 11
AFRIQUE DU SUD6 ProjetsCHF 1 155 261
RWANDA1 ProjetCHF 245 239
TANZANIE4 ProjetsCHF 2 499 089
KENYA4 ProjetsCHF 1 002 141
BANGLADESH9 ProjetsCHF 11 724 488
OUGANDA8 ProjetsCHF 2 845 220
MOZAMBIQUE1 ProjetCHF 191 144
INDONESIE11 ProjetsCHF 8 254 673
Chiffre d’affaires des projets par pays en 2012
Swisscontact Rapport Annuel 201212
Marché des tomates au Bangladesh
Swisscontact Rapport Annuel 2012
Promotion de l’économie privé
Notre travail consiste à mettre la population défavorisée en mesure d’exploiter son potentiel économique – en tant que producteurs, travailleurs et consommateurs. La croissance économique ne peut advenir qu’avec un secteur privé capable de se développer. Ainsi les mesures de promotion dans l’économie privée formelle et informelle contribuent de manière directe et indirecte à la lutte contre la pauvreté.
Nos interventions sous forme de projets facilitent la mise en place de structures d’économie de marché fonctionnelles, la création de conditions cadre appropriées pour une croissance durable et profitant à tous et dans l’ensemble l’améliora-tion de la compétitivité des entreprises locales. C’est la seule solution pour que les groupes de population défavorisés puissent être intégrés dans les cycles économiques et productifs.
L’intégration des groupes de population défavorisés dans le système économique nécessite en règle générale un changement de système. Une telle mutation ne concerne toute-fois pas uniquement le cadre institutionnel et
réglementaire, mais aussi un ou plusieurs des domaines clés suivants de promotion de l’économie privée :
augmentation de l’aptitude à l’emploi par la formation professionnelle, promotion des PME pour le renforcement de la compétitivité et la création d’emplois productifs, développement de prestations de services financiers et utilisa-tion efficace des ressources.
Quel que soit le secteur d’intervention concerné, que plusieurs domaines soient combinés ou non, une chose est sûre : l’économie privée est la source principale d’activité et de revenus, l’État en revanche est appelé à créer un cadre favorable au développement de l’économie privée.
13
Le but de la promotion de l’économie privée est une croissance
économique durable assurant aux gens une occupation et un
revenu régulier. Nous contribuons ainsi à la réduction des
dispari tés économiques dans les pays en voie de développe-
ment et émergents.
Swisscontact Rapport Annuel 2012
La formation ouvre la voie de l’indépendance économique
14
L’indépendance économique est le but de nombreux jeunes au Niger. Ils veulent trouver un travail rémunérateur, gagner leur vie pour pouvoir nourrir leur famille. Cela nécessite une base solide. La formation professionnelle est un élément important de réussite. Mais com-ment les jeunes peuvent-ils savoir quelle formation correspond à leurs aptitudes, à leurs besoins ? Notre projet intervient donc avant la formation proprement dite. Conjointement avec le Ministère de la formation professionnelle et de l’emploi, d’autres organisations non
gouvernementales, des communes, des parte-naires privés et des centres de formation, 11 plateformes d’information, réparties sur tout le territoire, ont été créées. Il s’agit maintenant de renforcer et d’institutionnaliser ces struc-tures décentralisées afin que le plus grand nombre possible de jeunes puissent profiter des services de conseil.
Ces plateformes d’information offrent aux jeunes une première orientation profession-nelle. Jusqu’ici, plus de 4000 personnes ont
Menuisier au Mali
Swisscontact Rapport Annuel 2012
fait usage de cette opportunité, elles devraient être plus de 10 000 d’ici 2016. Environ 2500 d’entre elles ont bénéficié de conseils et été accompagnées individuellement vers leur futur parcours professionnel. Et ce avec succès ! Un an après l’orientation, la moitié des jeunes sans emploi disposent de leurs propres res-sources financières, pour 72% des personnes formées le revenu a pu être augmenté. Le projet s’établit surtout dans les régions rurales, où le nombre de jeunes sans diplôme est par-ticulièrement élevé.
Mahamadou Halidoou Manou raconte : «Quand je me suis présenté la première fois à cette plateforme, j’avais perdu confiance en moi, j’avais des problèmes financiers, pas de travail et j’étais en somme dans de grandes difficultés. Le conseiller m’a très vite compris, m’a écouté et m’a aidé à rédiger mon curriculum vitae. Aujourd’hui, j’ai un contrat de travail à durée indéterminée, grâce à la plateforme et à mon conseiller.»
Dans le cadre de ce programme de développement, plus de 25 000 apprenants, 10 000 maîtres d’apprentissage et environ 1900 formateurs ont bénéficié d’une formation initiale ou continue depuis 2009 dans le monde. 8612 autres jeunes ont pu être contactés par le biais d’une plateforme d’information. Aussi leurs familles profitent, soit plus de 230 000 personnes en tout. 54% des bénéficiaires directs étaient des femmes.
15
Mahamadou Halidoou Manou, Niger
Swisscontact Rapport Annuel 2012
Production durable de biens pour des débouchés à long terme
16
Rizière en Indonésie
Swisscontact Rapport Annuel 2012
Au Bangladesh (Katalyst), en Tanzanie (RLDP), au Honduras et au Nicaragua (Pymerural), 1 470 000 paysans et petites entreprises sont intégrés dans 22 chaînes de valorisation au total.
17
Inut Marlini, West Sumatra Province
Le cacao est pour beaucoup de petits pay-sans d’Indonésie une importante source de revenus. Le projet de production durable de cacao, que Swisscontact met en place en partenariat avec le SECO, l’initiative néerlandaise pour une chaîne de valori- sation durable (IDH) et des entreprises de la branche du cacao, a pour but d’améliorer les revenus et les conditions de vie des petits paysans producteurs et de leurs familles. Ceci peut se faire par l’augmenta- tion de la qualité et de la quantité, mais surtout par l’amélioration de l’accès aux marchés d’écoulement. Pour ce faire, environ 2000 groupes de producteurs de cacao sélectionnés ont été formés aux méthodes de production et au traitement post-récolte, à la gestion, au financement et à l’organisation, ont reçus des certifications répondant aux normes internationales de gestion durable et ont été mis en relation avec le marché international du cacao. Tous les acteurs de la chaîne de valorisation sont intégrés afin d’optimiser l’ensemble du système au profit de toutes les personnes impliquées. L’objectif du programme est d’améliorer d’ici 2015 les conditions de vie de 60 000 petits paysans, ainsi que des quelques 240 000 membres de leurs familles. Pour les paysannes telles que Inut Marlini, West Suma-tra Province, il s’agit avant tout d’apprendre. Elle attend beaucoup du projet : «Je veux acquérir des connaissances sur les meil- leures méthodes de production pour pouvoir
exploiter de manière durable ma planta- tion atteinte aujourd’hui par des parasites. Grâce à l’augmentation des recettes de la récolte, je peux payer l’école de mes enfants et les envoyer ensuite à l’université.»
Swisscontact Rapport Annuel 2012
Construire l’avenir avec la solution de microfinancement adaptée
18
Filiale d’une banque en Equateur
Swisscontact Rapport Annuel 2012
En Afrique de l’Est et de l’Ouest comme en Equateur, 50 000 membres de coopératives d’épargne et de crédit bénéficient de crédits et autres services financiers grâce à Swisscontact.
19
Virginia Lopez, province Flavia Alfaro, Ecuateur
Qui ne possède rien n’a rien à investir. C’est le cas de nombreuses familles du nord-est de la province de Manabi dans la région côtière de l’Équateur. Dans la petite province de Flavia Alfaro, 94,4% des habitants sont pauvres, 51% vivent même en extrême pauvreté. Une partie d’entre eux reçoit une aide sociale mensuelle de l’État. La plupart des habitants de Flavia Alfaro sont de petits paysans vivant dans les régions rurales. L’agriculture est la principale source de revenus, complétée par l’élevage d’animaux, dont souvent les femmes sont responsables. Pour pouvoir améliorer leurs conditions de vie, les familles ont besoin de moyens financiers supplémentaires. La Cooperativa de Ahorro y Crédito Chone Ltda, banque coopérative soutenue par un programme de services financiers de Swisscontact, par exemple, s’en charge. Elle accorde des microcrédits communaux et offre à la population à faibles revenus des services supplémentaires tels qu’assurances vie, maladie ou décès. Grâce à un microcrédit communal, Virginia Lopez, mère de deux enfants, a pu financer une ferme d’engrais-sement de porcs. Cette activité lui permet de compléter les revenus de son mari, qui travaille dans une entreprise de construction routière. En outre, avec son premier crédit Virginia a acheté un terrain et a payé les versements prévus ponctuellement. Sur cette base, de nouveaux crédits lui ont été accordés grâce auxquels elle est aujourd’hui la fière pro-priétaire de sa propre maison.
Swisscontact Rapport Annuel 2012
Gestion durable de ressources précieuses
20
Usine de fabrication de briques Lanfkloof Bricks, Jeffreys Bay, Afrique du Sud
L’utilisation des ressources naturelles tend aussi dans les pays en voie de développement à devenir une question cruciale. La consom-mation d’énergie ne cesse d’augmenter, les ressources sont par contre limitées et donc précieuses. C’est le cas en Afrique du Sud, où de grandes quantités d’énergie, produite principalement à partir du charbon, sont néces-saires. C’est ce qui a amené le gouvernement
d’Afrique du Sud à promettre, lors de la confé-rence sur le climat de Durban l’an dernier, de réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 34% d’ici l’année 2020. Près d’un quart des gaz à effet de serre émis dans le pays viennent de l’industrie du bâtiment. L’industrie de la brique, avec ses fours anciens et énergivores, fait partie des principaux pollueurs.
Swisscontact Rapport Annuel 2012 21
En Amérique latine, près de 1000 producteurs de briques ont réduit chacun leurs émissions de CO
2 de 100 tonnes et aug-
menté leur efficacité énergétique de 30 %. En Afrique du Sud, une nouvelle technologie a permis d’économiser jusqu’à 50 % d’énergie dans de grandes usines.
Productrice de briques à Cuenca, Equateur
C’est pourquoi Swisscontact a lancé en 2009 en Afrique du Sud un projet permettant un transfert de technologie pour la construction de fours à cheminée verticale. Testée avec succès en Inde, cette technique permet de diviser par deux l’émission de CO2 pour l’ensemble de la production reconvertie. L’émission de gaz à effet de serre en Afrique du Sud seule pourrait ainsi être réduite d’ 1 million de tonnes par an. Non seulement les fours plus efficaces sur le plan énergétique sont bénéfiques pour l’environnement, mais l’investissement est aussi rentable pour l’entre-preneur. Il peut en effet améliorer sa compéti-tivité et optimiser son cycle de production. C’est donc une situation gagnant-gagnant pour l’environnement comme pour l’entrepreneur. L’objectif de Swisscontact, dans la deuxième phase du projet débutant en 2013, est de remplacer 50% des fours à briques en Afrique du Sud par cette nouvelle technologie en l’espace de 4 ans.
Swisscontact Rapport Annuel 2012
Senior Expert Corps
22
MediEscort School of Health Sciences au Népal : formation de professionnelles de la santé par Wil Bussink
Le Senior Expert Corps (SEC) joue un rôle particulier au sein de Swisscontact. Il est basé sur le travail bénévole de spécialistes, retraités la plupart du temps, avec des interventions non systématiques mais au contraire ponctuelles. Les experts seniors transmettent leur savoir et aident ainsi à la formation et au perfectionnement des spécialistes et des dirigeants, des collaborateurs des PME ou des enseignants dans les pays en voie de développement et en Europe de l’Est. Au cours de leurs brèves inter-ventions, ils accroissent la compétitivité, améliorent la qualité des produits et optimisent les processus dans les petites entreprises étrangères. Ils contribuent ainsi à l’augmentation des revenus et à la création d’emplois.
Une évaluation externe du travail des SEC montre que les interventions des experts, notamment à l’échelle micro-locale, contribuent fortement à l’atteinte d’objectifs politiques de développement d’ordre supérieur. 49% des entreprises étudiées ont pu accroitre leurs bénéfices après l’intervention d’un expert, 39% ont créé des emplois. 82% des entreprises ont enregistré une amélioration de la qualité. 77% de toutes les entreprises évaluées se sont montrées compétitives sur le marché. 77% également ont indiqué une amélioration durable du savoir-faire de leurs collaborateurs.
Swisscontact Rapport Annuel 2012
En 2012, le SEC a fourni au total 140 interventions de conseil. Les principaux pays d’ intervention étaient le Népal (46), l’Ukraine (23), le Honduras (14), le Bénin (10), le Pérou, la Mongolie (8) et l’Equateur (7).
23
Intervention de Fredy Stauffer
Fredy Stauffer a exercé le métier de maître brasseur pendant 40 ans en Suisse. En 2011, il a accompli sa première intervention en qualité d’expert sénior au Tibet. Début 2012, il a conseillé une brasserie au Bénin, où il effectuera une opération de suivi en 2013 avec la mise en place d’un contrôle de qualité.
Monsieur Stauffer, quelles sont les qualités d’un bon expert senior ?
Il doit être ouvert, ne pas avoir de préjugés, répondre aux questions de la façon la plus complète possible et s’assurer que la réponse a bien été comprise en posant des questions à son tour.
Avez-vous le sentiment que vos réponses ont été comprises ?
J’ai obtenu beaucoup lors de mes interven-tions, même si je n’ai pas atteint tout ce que je m’étais promis. On ne peut faire un appren-tissage en sept ou quatre semaines. Mais j’ai pu transmettre des connaissances de base. J’ai eu beaucoup de chance : autant les travailleurs que les entrepreneurs étaient très motivés.
À quels défis avez-vous été confrontés ?
Au Tibet et au Bénin, les pannes d’eau et de courant faisaient partie du quotidien, la seule chose à faire était d’attendre. Nous ne disposions pas de personnel qualifié pour la
réparation des armoires de commande ou pour le soudage. L’acquisition de réactifs, d’articles de laboratoire et de pièces de rechange constituait aussi un gros problème.
En quoi consistait votre travail d’expert sénior ?
Au Tibet, j’ai conseillé une microbrasserie appartenant à un orphelinat. Les orphelins au Tibet ne disposent pas d’un réseau de relations et ne trouvent pas de travail après l’école. Ils peuvent être formés dans cette entreprise. D’abord, j’ai expliqué au person-nel présent le dispositif et les notions de base de la brasserie. La brasserie a mainte-nant atteint ses capacités maximales et va être agrandie. L’entreprise du Bénin était un peu plus grande que celle du Tibet. Ici aussi, les employés n’avaient pratiquement pas de connaissances techniques, alors je donnais des cours théoriques le dimanche. Pendant la semaine j’accompagnais les travaux et les corrigeais si nécessaire.
Qu’avez-vous appris lors de vos interven-tions?
La patience, l’imagination et l’art d’expliquer simplement. Et maintenant je sais ce que c’est que de réaliser des choses simples avec peu de moyens.
Swisscontact Rapport Annuel 201224
Ecole professionnelle en Albanie
Swisscontact Rapport Annuel 2012
Europe de l’Est
25
Qui a déjà eu la chance dans sa vie professionnelle d’arriver dans un pays avec son ordinateur portable et des idées plein la tête et d’en repartir 6 ans plus tard en laissant à son successeur un campus flambant neuf et plein de vie. C’était possible pour moi au Népal dans les années 90. Swisscontact est resté toutes ces années fidèle à sa conviction que la formation professionnelle est une condition préalable essentielle à l’emploi et aux revenus. Swisscontact offre des opportunités avec une richesse énorme de rencontres, non seulement pour les partenaires, mais aussi pour nous collaborateurs. Matthias Jäger
représentant local en Albanie, Swisscontact
L’ouest des Balkans est dans une situation politique, économique et sociale difficile. La Croatie a réussi à rattraper son retard et est sur le seuil de l’UE. Pour les autres pays, en particulier les deux états de langue albanaise (Albanie et Kosovo), dans lesquels Swisscontact est active, le chemin est encore long. L’UE a rejeté la demande de candidature de l’Albanie pour la troisième fois. Le pays est profondément divisé sur le plan politique. La crise en Grèce a freiné le développement économique et a causé la chute du taux de croissance qui était élevé depuis des années. Dans cette situation plutôt difficile, la création d’emplois, notamment pour les jeunes et les minorités, reste un des défis principaux. Le marché du travail est toujours marqué par un caractère très informel
et une grande part de petites et très petites entreprises peu créatrices de richesses. La qualification des travailleurs, en particulier de ceux qui souhaitent devenir indépendants, est la base de l’intégration dans le marché du travail et du développement économique. Dans ce contexte, Swisscontact travaille en Albanie et au Kosovo, sous mandat de la DDC depuis bientôt 20 ans, à la réforme du secteur de la formation professionnelle. Dans son portfolio, Swisscontact a maintenant son propre projet intitulé «Coaching for Employment» pour l’intégration dans le marché du travail des minorités, notamment des Rom. L’engagement au Kosovo prend fin en 2013. De nouvelles possibilités d’initiatives et de partenariats avec le secteur privé sont à l’étude.
Swisscontact Rapport Annuel 201226
Elèves suivant une formation de travail des métaux dans une école professionnelle au Niger
Swisscontact Rapport Annuel 2012
Afrique
27
Par la création de relations entre le secteur privé et des groupes de communes, Swisscontact s’engage globalement et solidement pour la formation professionnelle et la formation des chefs d’entreprises. La Fondation MasterCard a conclu un partenariat avec Swisscontact parce qu’elle pense que de tels modèles sont très prometteurs pour garantir que la croissance économique en Afrique soit vraiment juste et inclue tous et chacun.
Reeta RoyPrésidente et CEOThe MasterCard Foundation
Quand on pense coopération au développement, l’Afrique vient tout de suite à l’esprit. Il n’est donc pas étonnant que l’Afrique soit toujours le continent vers lequel afflue la majorité de l’aide internationale, et cela ne changera pas dans un avenir proche. Malgré le fait qu’une grande partie de ces fonds soit versée directement dans les caisses des états en tant que soi-disant aide budgétaire et non employée pour des projets concrets, Swisscontact voit de grandes opportu-nités et de forts potentiels en Afrique. L’ évolution au cours des dernières années le prouve. De nombreux nouveaux projets avec des institutions donatrices bilatérales, multi-latérales et privées ont été acquis, grâce à une gestion de projets
de haute qualité. Ils présentent des résultats concrets et reproductibles au profit des groupes de population défavorisés et d’un transfert de savoir toujours plus élaboré entre les pays et les régions. De nouveaux pays tels que la Tunisie et le Mozambique sont venus s’ajouter. Il est d’autant plus important pour Swisscontact de garder à l’esprit l’instabilité dans certaines régions, notamment en Afrique de l’Ouest, pour faire en sorte que les risques restent calculables. Un projet de formation et de perfectionnement au Rwanda et des projets en faveur des jeunes sans emploi en Tanzanie et en Ouganda ont été lancés avec succès.
Swisscontact Rapport Annuel 201228
Industrie textile au Bangladesh
Swisscontact Rapport Annuel 2012
Asie
29
Nous recevons d’Asie des annonces de taux de croissance qui se situent bien au-dessus de la moyenne habituelle dans les pays industrialisés. L’ économie connait un boom et une atmosphère de renouveau est partout perceptible. Le produit national brut croit à la vitesse grand V et il semblerait que les marchés asiatiques vont bientôt nous dépasser. En y regardant de plus près, on se rend compte que ceci ne représente qu’une partie de la vérité. Seule une petite proportion de la population profite de cette expansion, une grande partie continuant à vivre avec un revenu inférieur au seuil de pauvreté. Swisscontact s’engage pour que ces groupes défavorisés de la société
puissent être associés convenablement eux aussi à l’essor économique. Ainsi au Bangla-desh, au Népal, au Laos, en Indonésie et aussi au Myanmar à partir de 2013, plus de 2 millions de paysans reçoivent un soutien pour avoir accès aux marchés et ainsi obtenir un revenu plus élevé. Outre la promotion économique dans les zones rurales, Swisscontact met l’accent sur la formation de personnel qualifié, permettant par exemple à 120 000 ouvriers d’usines textiles au Bangladesh de bénéficier de meilleures conditions de travail. La formation professionnelle est également le point fort de projets de développement au Népal et au Myanmar.
Quand on fonde une entreprise, on commence par en assumer la direction. Ensuite on organise les contacts, les personnes et les ressources. Et après, on prend conscience des défis de la direction d’entreprise. La métamorphose de la personne concernée se produit par l’accès aux connaissances spécifiques et aux informations nécessaires pour devenir un entrepreneur. Ceci permet la transformation de la société dans son ensemble.
Mahfuz Anamrédacteur et éditeur du «The Daily Star», le plus grand des journaux anglophones du Bangladesh
Swisscontact Rapport Annuel 201230
Production de bananes au Pérou
Swisscontact Rapport Annuel 2012
Amérique Latine
31
La gestion durable des ressources et le changement climatique sont étroitement liés. Aucune réelle modification ne se produira tant que le changement climatique n’occupera pas une place centrale dans l’activité des entreprises et restera une question secondaire.
Gabriel Quijandría Acostaministre délégué au développement stratégique des ressources naturelles auprès du Ministère de l’environnement, Pérou
Les projets de Swisscontact en Amérique Latine sont très variés en termes de thèmes, d’interventions et de clients. Bien que l’Amérique Latine souffre du fait que le développement se concentre de plus en plus sur l’Afrique, on peut obtenir beaucoup grâce à une politique économique active. Précisément dans des pays tels que le Pérou, qui encouragent l’économie privée comme moteur du développement, la promotion ciblée de l’économie est une voie menant au succès. Par contre, dans des états tels que l’Équateur ou la Bolivie, dans lesquels l’économie privée est peu soutenue voire entravée, la situation est bien plus difficile. Ces circonstances font que les projets diffèrent fortement d’un
pays à l’autre. Actuellement, c’est le projet du Pérou qui reçoit le plus large soutien. L’un des objectifs principaux de Swisscontact est la réalisation de projets de formation professionnelle. Pour commencer nous avons déjà obtenu un nouveau mandat de la DDC au Nicaragua. Des appels d’offres pour d’autres mandats de la DDC sont attendus en 2013, Swisscontact vise l’obtention de nouveaux projets par cette voie.
Swisscontact réalise des projets en Colombie, en Équateur et au Guatemala. Haïti et le Venezuela sont aussi à l’étude en tant que pays potentiels.
32
Cliente d’une banque coopérative au Kenya
Swisscontact Rapport Annuel 2012
Le but est d’unir nos compétences pour l’aide aux dirigeantes de petites entreprises. C’est pour cette raison que, avec Swisscontact, nous aidons les femmes en Tanzanie à constituer et développer leur propre entreprise indépendante et ainsi à accroitre leurs revenus. Par la création de services adaptés aux besoins, la formation et le conseil, nous soutenons la mise en œuvre réussie des idées d’affaire.
Dr. James MwangiCEO et Managing Director, Equity Bank Ltd., Kenya. Élu «World Entrepreneur Of The Year 2012» par Ernst & Young Global Ltd.
33
Gouvernance
Swisscontact adhère aux principes de bonne gouvernance pour une gestion, un contrôle et une communication responsables, conformé-ment au code NPO, remplit les conditions de Swiss GAAP FER 21 et a de nouveau reçu la certification de la ZEWO et de la SGS (référen-ciation NGO) avec d’excellentes notes.
Au vu des attentes toujours plus fortes de nos partenaires, nous nous appliquons à dévelop-per sans cesse le contrôle systématique. Nous garantissons ainsi l’efficience et l’efficacité de nos processus au regard des exigences de qua-
lité, de coûts et de temps. Notre système intégré de gestion de l’information (Managementinfor-mationssystem MIS), qui garantit une réalisation efficace, compréhensible et transparente des objectifs de notre fondation, occupe une place centrale. Le système de contrôle et la gestion des risques sont des éléments primordiaux.
Swisscontact Rapport Annuel 2012
Swisscontact Rapport Annuel 201234
Charges liées aux projets
Charges administratives
Communication et acquisi-tion de moyens financiers
Afrique
Amérique latine
Asie
Europe de l’Est
Asie et Europe de l’Est
Afrique
Amérique latine
Siège social Zurich et filiales aux Etats-Unis et en Allemagne
Promotion des PME
Formation professionnelle
Services financiers
Efficacité des ressources
Faits et chiffres
Nombre de projets par continent en 2012
Affectation des moyens par domaines en 2012, en %
Collaborateurs dans le monde en 2012
Rapport entre les charges liées aux projets et les charges administratives en 2012, en %
Total: 817 Total: 108
396
164
94.2160
24
12
4
4.52 1.27
216
41
46
38
20
4
Swisscontact Rapport Annuel 2012
Amérique latine
Europe de l’Est
35
Interventions de conseil du Senior Expert Corps
Dons et contributions
Programme de contribu-tion de la Confédération
Mandats de la Confédération
Chaîne du bonheur
Divers mandants
Affectation des moyens par continent entre 2010 et 2012, en %
Origine des moyens financiers en % et total des recettes en millions de francs, entre 2010 et 2012
2010
2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012
20102011 20112012 2012
20%
40%
29%
11%
21%
38%
35%
6%
23%
35%
38%
4%
180
170
160
150
140
130
120
100
80
60
40
20
0
60
50
40
30
20
10
018%
10%
27%
3%
42%
16%
9%
28%
2%
45%
Afrique
Asie
17%
37%
38%
Total Recettes
145
112
127117 110
153
129
168
145140
8%
Swisscontact Rapport Annuel 201236
Informations générales
Les présents comptes annuels ont été rédigés selon les recommandations de la Swiss GAAP RPC 21 « Etablissement des comptes des organisations sociales d’utilité publique à but non lucratif ».
Ce document stipule que le compte d’exploita-tion doit indiquer les variations des fonds. Les recettes issues des dons sont directement affectées aux fonds (imputation des fonds avec incidence sur le résultat). Les dons libres ou affectés ainsi contenus dans les fonds sont ensuite engagés conformément à leur destina-tion ou au mandat général de financement des activités de projet de Swisscontact (utilisation des fonds avec incidence sur le résultat). Cet emploi peut intervenir directement au courant de l’année d’imputation ou lors des exercices suivants.
La structure des coûts et leur répartition sur les charges administratives, les charges admi-nistratives liées au programme et les charges directement liées au programme suivent les recommandations de la Fondation ZEWO adop-tées en 2005.
Données de référence clés et indicateurs
Le volume des projets menés enregistre la hausse réjouissante de 14 % par rapport à l’année dernière. Les dons et contributions (dons avec mandats de prestations) ont augmenté de 23 % (passant de MCHF 6211.– à MCHF 7657.– ). Cette tendance vaut pour les dona-teurs privés comme institutionnels, ainsi que pour les dons spécifiques à des projets. Toute-fois, pendant l’exercice sous revue, les dons libres ont enregistré une hausse réjouissante en passant de MCHF 402.– à MCHF 777.– . En 2012, les moyens financiers acquis ont atteint MCHF 728.– (contre MCHF 640.– l’année précédente), soit 10 % des recettes (10 % également en 2011). Les charges liées à l’acquisition de moyens financiers représentent 1,27 % des charges totales (contre 1,24 % l’an passé). La valeur de référence qu’indique la Fondation ZEWO pour cet indicateur est de 8 %. Le total des charges administratives du secrétariat est compris dans le budget prévu et représente 4,52 % des charges totales. La valeur de référence indiquée par la Fondation ZEWO pour les organisations actives à l’étran-ger s’élève à 11 %. Avec un résultat annuel positif de MCHF 309.– et la modification des fonds issus des dons libres de MCHF 701.–, le capital de l’organisation a pu passer de MCHF 4001.– à MCHF 5007.– .
Comptes d’exploitation consolidés 20122012 2011
RECETTES en 000 CHF en 000 CHF
Produit des collectes de fonds
Dons publics 2 308 1 478
Dons privés 1 945 1 842
Dons du “Freundeskreis” 513 116
Contributions de la Confédération aux projets 4 500 4 500
Contributions de la Chaîne du Bonheur aux projets 0 1 055
Contributions de donateurs publics aux projets 2 415 2 462
Contributions de donateurs privés aux projets 2 768 2 366
Total produit des collectes de fonds 14 449 13 819Produit des prestations fournies
Mandats de la Confédération 21 433 14 510
Commanditaires publics 15 393 20 840
Commanditaires privés 6 893 2 007
Total produit des prestations fournies 43 719 37 357Autre Produit
Autre 27 0
Total des recettes 58 195 51 176
Explications au sujet des comptes annuels
Swisscontact Rapport Annuel 2012 37
2012 2011DÉPENSES en 000 CHF en 000 CHF
Dépenses des projets
Afrique de l’Est 641 739
Afrique du Sud 957 1 095
Albanie 887 912
Bangladesh 10 182 9 076
Bénin 707 855
Bolivie 2 529 1 492
Burkina Faso 660 567
Colombie 806 318
Costa Rica 60 37
Equateur 658 1 064
El Salvador 474 594
Guatemala 315 175
Honduras 148 156
Indonésie 7 524 8 408
Kenya 232 68
Kosovo 448 982
Mali 1 268 1 363
Mozambique 138 0
Nicaragua 205 233
Niger 2 053 1 132
Pérou 7 134 7 125
République Dominicaine 49 101
Rwanda 193 0
Sri Lanka 0 5
Tanzanie 2 285 1 885
Ouganda 1 961 1 166
Amérique centrale, programme régional 4 060 2 647
Amérique du Sud, programme régional 1 850 1 170
Senior Expert Corps, SEC 542 610
Autres projets 206 521
Bureaux de coordination à l’Etranger 1 168 1 308
Filiales Allemagne, Costa Rica 1 783 1 193
Assistance de projet 1 824 1 654
Total dépenses des projets 53 947 48 651Dépenses administratives
Filiales Allemagne, Costa Rica 508 508
Administration générale 2 077 1 761
Communication, campagne de collecte de fonds 728 640
Total dépenses administratives 3 313 2 909
Provisions 0 0
Résultat d’exploitation 935 -384Résultat financier (recettes) 145 -369
Résultat exceptionnel -5 -29
Résultat avant variation des fonds 1 075 -782Variation des fonds affectés -65 366
Variation des fonds libres -701 12
Résultat de l’exercice après variation des fonds 309 -404Attribution au capital lié généré -309 0
Résultat de l’exercice après attribution au capital lié 0 -404
38
Bilan consolidé au 31 décembre 20122012 2011
ACTIFS en 000 CHF en 000 CHF
Actif circulant
Disponibilités 19 610 13 108
Avances aux projets 3 925 4 622
Titres 492 5 294
Créances diverses 1 839 2 060
Actifs transitoires 833 361
Avoirs pour participation aux projets 3 253 2 388
Total 29 952 27 833Actif immobilisé
Immobilisations corporelles 165 221
Immobilisations incorporelles 374 441
Total 539 662Total Actifs 30 491 28 495
PASSIFSCapitaux étrangers à court terme
Engagements divers 1 463 2 184
Passifs transitoires 2 403 888
Anticipés pour participation aux projets 20 517 20 421
Provisions 76 40
Total 24 459 23 533Capital des fonds affectés
Fonds de fondation 297 298
Fonds à utilisation prédéfinie 728 663
Total 1 025 961Capital de l’organisation
Capital propre 3 994 4 402
Fonds libres et réserves 704 3
Résultat de l’exercice 309 -404
Total 5 007 4 001Total Passifs 30 491 28 495
Annexe à l’exercice annuelVariation des fonds
en 000 CHF Solde initial Recettes Dotation Utilisation Solde final
Fonds de fondation
Projets sociaux 298 -1 0 0 297
Total 298 -1 0 0 297Fonds à utilisation prédéfinie
Soms 361 0 0 -64 297
Dons affectés 301 0 3 972 -3 842 431
Total 663 0 3 972 -3 906 728Fonds libres 3 0 777 -76 704
Swisscontact Rapport Annuel 2012
39
Rapport du réviseur des comptes du groupe
En tant qu’organe de révision, nous avons examiné, selon les standards suisses de contrôle, les comptes annuels consolidés (bilan, compte d’exploitation et annexes) de Swisscontact pour l’exercice clôturé le 31 décembre 2012, sur lesquels s’appuient les comptes annuels résumés ci-joints. Dans notre rapport du 28 mars 2013, nous avons transmis un avis de contrôle sans réserve sur les comptes annuels consolidés.
D’après notre évaluation, les comptes annuels conso- lidés résumés (version abrégée) de Swisscontact sont conformes, sur l’ensemble des principaux points, aux comptes annuels sur lesquels ils s’appuient.
Afin de mieux comprendre l’état des biens, des finan- ces et des recettes de Swisscontact ainsi que la portée de notre examen, les comptes annuels consolidés résumés de Swisscontact doivent être lus en parallèle des comptes annuels consolidés sur lesquels ils s’appuient, ainsi que de notre rapport correspondant.
Par ailleurs, nous confirmons que ces documents respectent les dispositions de la Fondation ZEWO (Zentralstelle für Wohlfahrtsunternehmen, service spécialisé suisse des organisations d’utilité publique).
PricewaterhouseCoopers AG
Arno Frieser Christian HautleRéviseur en chef Expert-réviseur
Zurich, le 28 mars 2013
Les présents comptes annuels 2012 sont une version abrégée indiquant les charges d’exploitation selon le prin-cipe de l’affectation des charges par fonction. Le rapport financier détaillé rédigé selon la Swiss GAAP RPC 21 peut être commandé auprès du Secrétariat ou téléchargé sur www.swisscontact.org.
Swisscontact Rapport Annuel 2012
Swisscontact Rapport Annuel 201240
Apiculture au Honduras
Partenaires de projets
2012 fut une année positive. Nous avons pu concourir à davantage d’appels d’offres de donateurs suisses et aussi internationaux et obtenir de nombreux nouveaux projets. Des projets importants déjà existants ont pu être développés, ce qui représente pour nous un important signe de confiance de la part de nos partenaires.
Partenaires institutionnels
• Direction du développement et de la coopéra-tion (DDC)
• Secrétariat d’État à l’économie (SECO)• Service Liechtensteinois de Développement• Deutsche Gesellschaft für Internationale
Zusammenarbeit (GIZ, société allemande pour la coopération internationale)
• Department for International Development UK (DFID, département anglais pour le dévelop-pement international)
• Union européenne• Royaume des Pays-Bas• Agence canadienne de développement inter-
national (ACDI)• Cordaid• Agence française de développement (AFD)• Banque asiatique de développement• Banque interaméricaine de développement
(IDB)• The Sustainable Trade Initiative (IDH, initiative
de commerce durable)• Peru Opportunity Fund (POF, fonds d’intégra-
tion péruvien)• Australian Government Overseas Aid Program
(programme d’assistance internationale du gouvernement australien)
• La Banque mondiale• USAID
Partenaires privés• Fondation Credit Suisse• Fondation Siemens• Fondation Hilti• Fondation Hirschmann• Fondation Jacobs• Fondation MasterCard• Fondation Medicor• Fondation Elea• Fondation Gebauer• Infrassure• Stiftung für praktische Berufsbildung
(Fondation pour la formation professionnelle pratique)
• Fondation interaméricaine (IAF)• Fondation Ford• Nestlé Indonesia PT• Mars Symbioscience• Cargill• ADM Cocoa• PT Armajaro Indonesia • Antamina Mining Company• Swiss Capacity Building Facility (SCBF,
mécanisme suisse de renforcement des capacités)
Swisscontact Rapport Annuel 2012 41
Donateurs
Entreprises
Abnox AG, Advantis Versicherungsberatung AG, Ammann Group Holding AG, Bader + Niederöst AG, Blaser Swisslube AG, Bucher Industries AG, Bucherer AG, Casanova Service, cemsuisse - Verband der Schweiz. Cementindustrie, Cofra Holding AG, Diethelm Keller Management AG, Elpro-Buchs AG, Ernst Basler + Partner AG, Fédération des Entreprises Romandes, Fritz + Caspar Jenny AG, Gewerkschaft Unia, Helbling Technik AG, Hoffmann-La Roche AG, Holcim (Schweiz) AG, Imbach + Cie AG, Infrassure, Migros-Genossenschafts-Bund, MPW Beratungsteam AG, MMH Invest AG, Nestlé SA, Novartis International AG, Prowald & Partner GmbH, PubliGroupe S.A., PepsiCo Americas Beverages, Ricola AG, Ringier AG, Roland Schwab Holding AG, Roschi Rohde & Schwarz AG, Schenker-Winkler Holding AG, Scherler AG, Swiss Reinsurance Company, UBS AG, Union Industrielle Genevoise (UIG), Union Bancaire Privée, UBP SA, Victorinox AG, zCapital AG, Zürcher Kantonalbank
Fondations
EMF Enabling Microfinance, Ernst Göhner Stiftung, Stiftung Esperanza, Fondation Manpower SA, Fondation Sinopec-Addax Petroleum, Fondation professionnelle et sociale de Genève, Greendale Foundation, Kolb’sche Familienstiftung, Medicor Foundation, Peru Opportunity Fund, Progreso Foundation, René und Susanne Braginsky-Stiftung, Schwyzer Stiftung, Siemens Stiftung, Stanley Thomas Johnson Stiftung, Stiftung das hungernde Kind, Stiftung Las Rosas Rojas, Stiftung Symphasis, Vontobel-Stiftung, Werner u. Louise Greuter-Briner Stiftung
Communes, villes et cantons
Gemeinde Baar, Gemeinde Belp, Gemeinde Binningen, Gemeinde Elgg, Gemeinde Erlenbach, Gemeinde Goldach, Gemeinde Küsnacht, Gemeinde Maur, Gemeinde Rüschlikon, Gemeinde Stetten, Gemeinde Uitikon-Waldegg, Gemeinde Walchwil, Gemeinde Wallisellen, Kanton Appenzell Ausserrhoden, Kanton Basel-Landschaft, Kanton Basel-Stadt, République et Canton de Genève, Kanton Glarus, Kanton Graubünden, Kanton Obwalden, Kanton Schaffhausen, Kanton Schwyz, Kanton Thurgau, Kanton Zürich, Kanton Aargau, Kanton Luzern, Stadt Bern, Stadt Biel, Stadt Luzern, Stadt Rapperswil-Jona, Stadt Solothurn, Stadt Wetzikon, Stadt Zug, Stadt Zürich
Paroisses
Evangelisch-reformierte Kirchgemeinde Andelfingen, Evangelisch-reformierte Kirchgemeinde Regensdorf, Evangelisch-reformierte Kirchgemeinde Uitikon-Waldegg, Reformierte Kirchgemeinde Küsnacht, Reformierte Kirchgemeinde Zumikon, Römisch-katholische Kirchgemeinde Münchenstein, Römisch-katholische Kirch- gemeinde Wettingen, Römisch-katholische Kirchgemeinde Pfäffikon, Römisch-katholische Kirchgemeinde Wettingen
Personnes privées et familles
Baer Stephan, Küssnacht am Rigi; Bally Claus, Conches; Balmer Willy, Ebikon; Benninger Daniel, Bern; Bruderer Martin, Herrenschwanden; Crole-Rees Anna, Lausanne; de Senarclens Marina, Zürich; Frech Heinz W., Feldbrunnen; Friedrich Rudolf, Winterthur; Gisler Ralph, Altdorf; Gloor Peter, Basel; Grüschow Peter, Muntelier; Hentsch Jean-Claude, Corsier; Holliger Nicolas, Horgen; Honold Esther, Basel; Irniger Dominik, Niederrohrdorf; Jenny Susanne, Ziegelbrücke; Jenny Robert, Weesen; Keller Gottlieb A., Zürich; Klingspor Daniel, Zürich; Koch Anton, Thalwil; Lanz Heinrich M., Zürich; Meier Bruno, Jona; Meier Alex, Horriwil; Ming Hans Peter, Zumikon; Möller Matthias, Schaffhausen; Mosimann Josefine, Thalwil; Paganoni Roberto, Zollikon; Quaderer Sascha, Vaduz; Raheja Satish, Genève; Reinhart Nanni, Winterthur; Sahbane Judith, Genève; Schedler Armin, Haag; Schwarzenbach Theo E., Russikon; Stahel Walter, San José; Tappolet Margrit, Zürich; Theiler Georges, Luzern; Treier Hannes, Gümligen; Vogel Martin, Ennenda; Wassmer Rudolf, Zürich; Widmer Urs, Schaffhausen; Zemp Roman, Rengg; Famille Blaser, Hasle b.Burgdorf; Famille Fahrni, Zollikon; Famille Fiechter, Chêne-Bourg; Famille Grimm, Würenlingen; Famille Hanselmann, Richterswil; Famille Merz, Männedorf; Famille Mösli, Zug; Famille Schiltknecht, Zürich; Famille Stockar, Bern; Famille Widmer, Oberwil-Lieli; Famille Zenker, Lachen
(dons à partir de 500.- CHF)
Le soutien des donatrices et donateurs est capital pour notre travail. Ces dons nous permettent de réaliser un travail de projet innovateur et de haute qualité, de renforcer nos compétences et capacités personnelles internes et aussi de maintenir les activités du Senior Expert Corps.
Swisscontact Rapport Annuel 2012
Organisation(au 31.12.2012)
Swisscontact est une fondation indépendante sur les plans politique et confessionnel. L’organe supérieur est l’assemblée du conseil de fondation. Elle établit les statuts, approuve le rapport annuel, élit le comité du conseil de fondation et le président du conseil de fondation. Le comité du conseil de fondation est l’organe de direction stratégique. Le secrétariat général à Zurich dirige les activités de Swisscontact en Suisse et à l’étranger.
42
Comité du conseil de fondation
Heinrich M. LanzPrésident SwisscontactVice-Président/membre de différents conseils d’administration et de fondation
Arthur BolligerMembre du conseil d’administration, Banque Cramer & Cie SA, GenèveKlingelnberg AG, ZurichNeue Bank AG, Vaduz
Dr. Anna Crole-ReesFondatrice et consultante, Crole-Rees Consultants, LausanneCheffe Programme PROFICROPS, Station de recherche Agroscope, Changins-Wädenswil (ACW), Wädenswil
Marina de SenarclensFondatrice et présidente du conseil d’administra-tion, Senarclens, Leu + Partner AG, ZurichFondatrice de l’association Engineers Shape our Future IngCHCo-fondatrice et directrice du Group of Fifteen, Zurich
Marc FurrerPrésident de la Commission fédérale de la communication ComCom, Berne
Dr. Christoph LindenmeyerCEO Ascenseurs Schindler SA, EbikonDirecteur adjoint Swissmem, membre du Comité directeur, economiesuisse, Zurich
Membres du conseil de fondation
Egbert AppelFiduciaire Martin Hilti Family Trust, SchaanMember du conseil d’administration et directeur général de la Fondation Hilti, Schaan
Nicolas A. AuneSecrétaire général, Union Industrielle Genevoise (UIG), Genève
Rudolf BärfussAncien ambassadeur, Berne
Swisscontact Rapport Annuel 2012 43
Dr. Thomas W. BechtlerDélégué du conseil d’administration, Hesta SA, Zoug
Dr. Guido CondrauAvocat, Zollikon
Prof. em. Dr. Fritz FahrniUniversité de St-Gall et ETH Zurich
Peter GrüschowIngénieur, Muntelier
Dr. Urs GrütterPropriétaire et directeur, Max Ditting AG
Prof. Dr. Fritz GutbrodtDirecteur, Swiss Reinsurance Company
Hans HessPrésident, Hanesco AG, Pfäffikon SZPrésident, Swissmem, ZurichPrésident du conseil d’administration, COMET Holding AG, FlamattPrésident du conseil d’administration, R&M Holding AG, Wetzikon
Wilhelm B. Jaggi Ambassadeur de Suisse près de l’OCDE 2011-2006Directeur exécutif de la Suisse à la BERD 1997-2001
Dr. Gottlieb A. KellerGeneral Counsel, membre de la direction, F. Hoffmann-La Roche SA, Bâle
Hanspeter KurzmeyerCredit Suisse, Zurich
Dr. Herbert OberhänsliDirecteur adjoint, Nestlé SA, Vevey
Raphaël OdoniAncien directeur Suisse romande de Siemens Suisse SA
Thomas E. PreiswerkConseiller en entreprise, Bâle
Dr. Albin Reichlin-BoosDirecteur Haute école spécialisée Suisse orientale (FHO), Membre de la Conférence des Recteurs des Hautes écoles spécialisées Suisses (KFH), Berne
Dr. Michael SalzmannDirecteur, Neurimmune Holding SA, Zurich
Peter K. SteinerDirecteur adjoint du conseil d’administration, Steiner SA
Prof. Dr. Ulrich W. SuterEPF Zurich, Matériaux polymères, Zurich
Georges TheilerConseiller aux ÉtatsEntrepreneur, Lucerne
Organe de révisionPricewaterhouseCoopers AG, Zurich
Swisscontact Rapport Annuel 201244
De gauche à droite : Walter Horn, Beni Lang, Samuel Bon, Béatrice Horn, Florian Meister, Gabriella Crescini
Direction Samuel Bon CEO
Gabriella Crescini Head of Partner and Client Relations
Béatrice HornCFO
Walter Horn Continental Director Europe/Asia
Benjamin LangContinental Director, Latin America
Florian MeisterContinental Director, Africa
Siège social Zurich(au 31.12.2012)
Swisscontact Rapport Annuel 2012 45
De gauche à droite : Anne Bickel, Stefanie Hosse, Sibylle Schmutz, Francine Thurnher
Johannes Schwegler Swisscontact Germany gGmbH, Stuttgart
John Meyers American Friends of Swisscontact Inc., New York
Filiales
Départements
Stefanie Hosse Head of Human Resources and Services
Francine Thurnher Head of Communication
Bureau de coordination
Anne Bickel Development ProgrammeSenior Expert Corps
Sibylle Schmutz Knowledge and Content Management
Couverture : le fleuve Niger, près de NiameyPhotos : collaborateurs de Swisscontact, HP. Jost, Frederic Meyer, Kim Bova PhotographyMise en page : Pierre Smith Creative, Afrique du Sud
Swiss NPO-Code: Swisscontact oriente son organisation et la gestion de ses affaires vers les directives en matière de gouvernance institutionnelle pour les organisations à but non lucratif (Swiss NPO-Code) publiées par la Conférence des présidentes et des présidents des grandes œuvres d’entraide de Suisse. Un examen effectué à la demande de cette organisation a révélé que les principes du Swiss NPO-Code étaient respectés.
Label ZEWO : Swisscontact a été récompensée par le label ZEWO. Ce label est décerné aux organisations d’utilité publique pour leur bonne gestion des fonds qui leur sont confiés, atteste que les sommes récoltées sont affectées au but fixé de manière efficace et économique et distingue les organisations transparentes et dignes de confiance présentant des structures de contrôle efficaces et respectueuses des principes d’éthique quant à l’acquisition de moyens financiers et la communication. Swisscontact fait régulièrement l’objet d’examens veillant au respect de ces critères. (Source : ZEWO)
Société Générale de Surveillance (SGS): Swisscontact a reçu le certificat de l’entreprise internationale d’inspection Société Générale de Surveillance (SGS) dans le cadre du programme d’évaluation des ONG.
Swisscontact
Fondation Suisse pour la coopération techniqueDoeltschiweg 39CH-8055 Zurich
Tél. +41 44 454 17 17Fax +41 44 454 17 97
www.swisscontact.orginfo@swisscontact.ch
Nous créons des opportunités
top related