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  • Séries temporelles (v2) Mathieu Ribatet—mathieu.ribatet@ec-nantes.fr – 1 / 65

    STAT2—Introduction aux séries temporelles

    Mathieu Ribatet

    École Centrale de Nantes

    mailto:mathieu.ribatet@ec-nantes.fr

  • Quelques références bibliographiques

    Séries temporelles (v2) Mathieu Ribatet—mathieu.ribatet@ec-nantes.fr – 2 / 65

    [1] P.J. Brockwell and R.A. Davis. Time Series: Theory and Methods.Springer Series in Statistics. Springer, 2009.

    [2] P.J. Brockwell and R.A. Davis. Introduction to Time Series andForecasting. Springer Texts in Statistics. Springer International Publishing,2016.

    [3] Robert Shumway and David Stoffer. Time Series Analysis and ItsApplications With R Examples, volume 9. 01 2011.

    mailto:mathieu.ribatet@ec-nantes.fr

  • Motivation

    Séries temporelles (v2) Mathieu Ribatet—mathieu.ribatet@ec-nantes.fr – 3 / 65

    � En statistique, classiquement on suppose que les observations sontindépendantes ou même iid, i.e.,

    X1, . . . , Xnind∼ F1, . . . , Fn, X1, . . . , Xn iid∼ F.

    � Les série temporelles concernent l’étude d’observations ordonnées (biensouvent par le temps) et qui en conséquence sont dépendantes.

    � Il existe une multitude de structures de dépendance et dans ce cours nousallons voir “seulement” quelques modèles classiques.

    mailto:mathieu.ribatet@ec-nantes.fr

  • Processus stochastique et séries temporelles

    Séries temporelles (v2) Mathieu Ribatet—mathieu.ribatet@ec-nantes.fr – 4 / 65

    Définition 1. Un processus stochastique {Xt : t ∈ T} définit sur un espaced’indice T est une collection de variables aléatoires définies sur le mêmeespace de probabilité (Ω,F ,P).

    mailto:mathieu.ribatet@ec-nantes.fr

  • Processus stochastique et séries temporelles

    Séries temporelles (v2) Mathieu Ribatet—mathieu.ribatet@ec-nantes.fr – 4 / 65

    Définition 1. Un processus stochastique {Xt : t ∈ T} définit sur un espaced’indice T est une collection de variables aléatoires définies sur le mêmeespace de probabilité (Ω,F ,P).

    Définition 2. Une série temporelle est un processus stochastique dontl’espace d’incide T est soit N,Z, [0,∞) voire R.

    Définition 3. On appelle trajectoires du processus {Xt : t ∈ T} les fonctionst 7→ Xt(ω), ω ∈ Ω.

    mailto:mathieu.ribatet@ec-nantes.fr

  • Processus stochastique et séries temporelles

    Séries temporelles (v2) Mathieu Ribatet—mathieu.ribatet@ec-nantes.fr – 4 / 65

    Définition 1. Un processus stochastique {Xt : t ∈ T} définit sur un espaced’indice T est une collection de variables aléatoires définies sur le mêmeespace de probabilité (Ω,F ,P).

    Définition 2. Une série temporelle est un processus stochastique dontl’espace d’incide T est soit N,Z, [0,∞) voire R.

    Définition 3. On appelle trajectoires du processus {Xt : t ∈ T} les fonctionst 7→ Xt(ω), ω ∈ Ω.

    Remarque. Cela dit bien souvent (si ce n’est tout le temps) les sériestemporelles seront indicées sur T = Z. Ce sera toujours le cas pour ce cours !

    mailto:mathieu.ribatet@ec-nantes.fr

  • Quelques séries temporelles

    Séries temporelles (v2) Mathieu Ribatet—mathieu.ribatet@ec-nantes.fr – 5 / 65

    Annee

    Resultats

    tri

    mestr

    iels

    par

    action

    1960 1965 1970 1975 1980

    05

    10

    15

    Figure 1: Résultats trimestriels de l’action de Johnson et Johnson de 1960 à 1980.

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  • Quelques séries temporelles

    Séries temporelles (v2) Mathieu Ribatet—mathieu.ribatet@ec-nantes.fr – 5 / 65

    1880 1900 1920 1940 1960 1980 2000 2020

    −50

    050

    100

    Annee

    Anom

    alie

    s d

    e tem

    pera

    ture

    mondia

    le

    Figure 1: Evolution des anomalies sur la température mondiale de 1880 à nos jours—période deréférence : 1951–1980.

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  • Quelques séries temporelles

    Séries temporelles (v2) Mathieu Ribatet—mathieu.ribatet@ec-nantes.fr – 5 / 65

    Temps (10−4

    s)

    Dites "

    Aaaaaaa...h

    hhhh"

    0 200 400 600 800 1000

    01000

    2000

    3000

    4000

    Figure 1: Enregistrement de ’aaaa. . . hhhh’ toutes les 10−4s—premiers 1020 points.

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  • Quelques séries temporelles

    Séries temporelles (v2) Mathieu Ribatet—mathieu.ribatet@ec-nantes.fr – 5 / 65

    Annee

    Nom

    bre

    mensuel de p

    assagers

    1950 1952 1954 1956 1958 1960

    100

    200

    300

    400

    500

    600

    Figure 1: Evolution du nombre mensuel de passagers sur le traffic aérien mondial de 1949 à 1960.

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  • 1. Notions de base

    ⊲1. Notions debase

    2. Modèlesclassiques

    3. Inférence

    Séries temporelles (v2) Mathieu Ribatet—mathieu.ribatet@ec-nantes.fr – 6 / 65

    mailto:mathieu.ribatet@ec-nantes.fr

  • Stationnarité stricte

    Séries temporelles (v2) Mathieu Ribatet—mathieu.ribatet@ec-nantes.fr – 7 / 65

    Définition 4. Considérons l’ensembleT = {t = (t1, . . . , tn) ∈ Zn : t1 < t2 < · · · < tn, n = 1, 2, . . .}. On appelle loisfini-dimensionnelles de {Xt : t ∈ Z} les fonctions {x 7→ Ft(x), t ∈ T } où

    Ft(x) = Pr (Xt1 ≤ x1, . . . , Xtn ≤ xn) , x = (x1, . . . , xn)⊤ ∈ Rn.

    Définition 5. Une série temporelle {Xt : t ∈ Z} est dite strictementstationnaire si les lois fini-dimensionnelles de {Xt+h : t ∈ Z}, h ∈ Z, et de{Xt : t ∈ Z} sont identiques.

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  • Stationnarité stricte

    Séries temporelles (v2) Mathieu Ribatet—mathieu.ribatet@ec-nantes.fr – 7 / 65

    Définition 4. Considérons l’ensembleT = {t = (t1, . . . , tn) ∈ Zn : t1 < t2 < · · · < tn, n = 1, 2, . . .}. On appelle loisfini-dimensionnelles de {Xt : t ∈ Z} les fonctions {x 7→ Ft(x), t ∈ T } où

    Ft(x) = Pr (Xt1 ≤ x1, . . . , Xtn ≤ xn) , x = (x1, . . . , xn)⊤ ∈ Rn.

    Définition 5. Une série temporelle {Xt : t ∈ Z} est dite strictementstationnaire si les lois fini-dimensionnelles de {Xt+h : t ∈ Z}, h ∈ Z, et de{Xt : t ∈ Z} sont identiques.

    � C’est généralement une propriété bien trop forte (et impossible à vérifieren pratique) qui font que l’on considèrera souvent une version assouplie.

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  • Ordre 2, tendance et autocovariance

    Séries temporelles (v2) Mathieu Ribatet—mathieu.ribatet@ec-nantes.fr – 8 / 65

    Définition 6. Une série temporelle {Xt : t ∈ Z} est dite d’ordre 2 si, pourtout t ∈ Z, Var(Xt)

  • Ordre 2, tendance et autocovariance

    Séries temporelles (v2) Mathieu Ribatet—mathieu.ribatet@ec-nantes.fr – 8 / 65

    Définition 6. Une série temporelle {Xt : t ∈ Z} est dite d’ordre 2 si, pourtout t ∈ Z, Var(Xt)

  • Autocorrélation

    Séries temporelles (v2) Mathieu Ribatet—mathieu.ribatet@ec-nantes.fr – 9 / 65

    Définition 8. Soit {Xt : t ∈ Z} une série temporelle d’ordre 2. On appellefonction d’autocorrélation la fonction

    ρ : Z2 −→ [−1, 1]

    (s, t) 7−→ ρ(s, t) = γ(s, t)√γ(s, s)γ(t, t)

    .

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  • Autocorrélation

    Séries temporelles (v2) Mathieu Ribatet—mathieu.ribatet@ec-nantes.fr – 9 / 65

    Définition 8. Soit {Xt : t ∈ Z} une série temporelle d’ordre 2. On appellefonction d’autocorrélation la fonction

    ρ : Z2 −→ [−1, 1]

    (s, t) 7−→ ρ(s, t) = γ(s, t)√γ(s, s)γ(t, t)

    .

    � |ρ(s, t)| ≤ 1 (Cauchy–Schwartz).

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  • Stationnarité faible

    Séries temporelles (v2) Mathieu Ribatet—mathieu.ribatet@ec-nantes.fr – 10 / 65

    Définition 9. Une série temporelle {Xt : t ∈ Z} est dite faiblementstationnaire si

    1. sa tendance µ(t) est contante, i.e., ne dépend pas de t ;2. γ(t, t+ h) ne dépend pas de t pour tout h ∈ Z.

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  • Stationnarité faible

    Séries temporelles (v2) Mathieu Ribatet—mathieu.ribatet@ec-nantes.fr – 10 / 65

    Définition 9. Une série temporelle {Xt : t ∈ Z} est dite faiblementstationnaire si

    1. sa tendance µ(t) est contante, i.e., ne dépend pas de t ;2. γ(t, t+ h) ne dépend pas de t pour tout h ∈ Z.

    � Par abus de langage on dira souvent “stationnaire” en parlant de “station-narité faible”.

    Proposition 1. Si {Xt : t ∈ Z} est stationnaire alors

    γ(t, t+ h) = γ(0, h) = γ(0,−h) := γ(h), ρ(t, t+ h) := ρ(h),

    i.e., on pourra traiter la fonction d’autocovariance/autocorrélation comme desfonctions d’une seule variable symétriques en 0. On appelera h le lag.

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  • Fonction d’autocovariance // autocorrélation empirique

    Séries temporelles (v2) Mathieu Ribatet—mathieu.ribatet@ec-nantes.fr – 11 / 65

    On considère une série {Xt : t ∈ Z} stationnaire observée en X1, . . . , Xn

    Définition 10. On appelle fonction d’autocovariance empirique la fonction

    h 7→ γ̂(h) = 1n

    n−h∑

    t=1

    (Xt+h − X̄)(Xt − X̄), X̄ =1

    n

    n∑

    t=1

    Xt.

    De même on appelle fonction d’autocorrélation empirique (ACF) la fonction

    h 7→ ρ̂(h) = γ̂(h)γ̂(0)

    .

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  • Fonction d’autocovariance // autocorrélation empirique

    Séries temporelles (v2) Mathieu Ribatet—mathieu.ribatet@ec-nantes.fr – 11 / 65

    On considère une série {Xt : t ∈ Z} stationnaire observée en X1, . . . , Xn

    Définition 10. On appelle fonction d’autocovariance empirique la fonction

    h 7→ γ̂(h) = 1n

    n−h∑

    t=1

    (Xt+h − X̄)(Xt − X̄), X̄ =1

    n

    n∑

    t=1

    Xt.

    De même on appelle fonction d’autocorrélation empirique (ACF) la fonction

    h 7→ ρ̂(h) = γ̂(h)γ̂(0)

    .

    � On divise par n et non par n−h−1 afin d’assurer que h 7→ γ̂(h) est définiepositive.

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  • ACF de ’aaaaaahhhh’

    Séries temporelles (v2) Mathieu Ribatet—mathieu.ribatet@ec-nantes.fr – 12 / 65

    Temps (10−4

    s)

    Dites "

    Aaaaaaa...h

    hhhh"

    0 200 400 600 800 1000

    01000

    2000

    3000

    4000

    0 50 100 150 200 250

    −0.5

    0.0

    0.5

    1.0

    Lag

    AC

    F

    Figure 2: Fonction d’autocorrélation empirique de ’aaaaahhhhh’.

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  • ACF de ’aaaaaahhhh’

    Séries temporelles (v2) Mathieu Ribatet—mathieu.ribatet@ec-nantes.fr – 12 / 65

    Temps (10−4

    s)

    Dites "

    Aaaaaaa...h

    hhhh"

    0 200 400 600 800 1000

    01000

    2000

    3000

    4000

    0 50 100 150 200 250

    −0.5

    0.0

    0.5

    1.0

    Lag

    AC

    F

    Figure 2: Fonction d’autocorrélation empirique de ’aaaaahhhhh’.

    � La série initiale montrait une certaine périodicité que l’on retrouve surl’ACF

    mailto:mathieu.ribatet@ec-nantes.fr

  • ACF de ’aaaaaahhhh’

    Séries temporelles (v2) Mathieu Ribatet—mathieu.ribatet@ec-nantes.fr – 12 / 65

    Temps (10−4

    s)

    Dites "

    Aaaaaaa...h

    hhhh"

    0 200 400 600 800 1000

    01000

    2000

    3000

    4000

    0 50 100 150 200 250

    −0.5

    0.0

    0.5

    1.0

    Lag

    AC

    F

    Figure 2: Fonction d’autocorrélation empirique de ’aaaaahhhhh’.

    � La série initiale montrait une certaine périodicité que l’on retrouve surl’ACF

    � En pratique il faudra analyser que la première période

    mailto:mathieu.ribatet@ec-nantes.fr

  • Fonction d’autocorrélation partielle

    Séries temporelles (v2) Mathieu Ribatet—mathieu.ribatet@ec-nantes.fr – 13 / 65

    Définition 11. Soient X0, . . . , Xh des observations successives d’une sérietemporelle stationnaire et Ỹ0 et Ỹh les combinaisons linéaires de Y0, . . . , Yh−1minimisant E{(Y0 − Ỹ0)2} et E{(Yh − Ỹh)2} respectivement.On apelle fonction d’autocorrélation partielle est donnée par

    ρ̃(1) = Cor(Y0, Y1), ρ̃(h) = Cor(Y0 − Ỹ0, Yh − Ỹh), h ≥ 2.

    En pratique on utilisera sa version empirique.

    mailto:mathieu.ribatet@ec-nantes.fr

  • Fonction d’autocorrélation partielle

    Séries temporelles (v2) Mathieu Ribatet—mathieu.ribatet@ec-nantes.fr – 13 / 65

    Définition 11. Soient X0, . . . , Xh des observations successives d’une sérietemporelle stationnaire et Ỹ0 et Ỹh les combinaisons linéaires de Y0, . . . , Yh−1minimisant E{(Y0 − Ỹ0)2} et E{(Yh − Ỹh)2} respectivement.On apelle fonction d’autocorrélation partielle est donnée par

    ρ̃(1) = Cor(Y0, Y1), ρ̃(h) = Cor(Y0 − Ỹ0, Yh − Ỹh), h ≥ 2.

    En pratique on utilisera sa version empirique.

    � Si la série temporelle est Gaussienne alors

    ρ̃(h) = Cor(Y0, Yh | Y1, . . . , Yh−1).

    � LE PACF est utile pour identifier les structures Markovienne.

    mailto:mathieu.ribatet@ec-nantes.fr

  • PACF de ’aaaaaahhhh’

    Séries temporelles (v2) Mathieu Ribatet—mathieu.ribatet@ec-nantes.fr – 14 / 65

    Temps (10−4

    s)

    Dites "

    Aaaaaaa...h

    hhhh"

    0 200 400 600 800 1000

    01000

    2000

    3000

    4000

    0 50 100 150 200 250

    −0.5

    0.0

    0.5

    1.0

    Lag

    AC

    F

    Figure 3: Fonction d’autocorrélation partielle empirique de ’aaaaahhhhh’.

    mailto:mathieu.ribatet@ec-nantes.fr

  • PACF de ’aaaaaahhhh’

    Séries temporelles (v2) Mathieu Ribatet—mathieu.ribatet@ec-nantes.fr – 14 / 65

    Temps (10−4

    s)

    Dites "

    Aaaaaaa...h

    hhhh"

    0 200 400 600 800 1000

    01000

    2000

    3000

    4000

    0 50 100 150 200 250

    −0.5

    0.0

    0.5

    1.0

    Lag

    AC

    F

    Figure 3: Fonction d’autocorrélation partielle empirique de ’aaaaahhhhh’.

    � Mêmes remarques que pour l’ACF

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  • Opérateur de retard et série différenciée

    Séries temporelles (v2) Mathieu Ribatet—mathieu.ribatet@ec-nantes.fr – 15 / 65

    Définition 12. Soit une série temporelle {Xt : t ∈ Z}. On définit l’opérateurde retard (backshift operator) B par

    BXt = Xt−1,

    et on dira que l’on différenciera (à l’ordre un) la série {Xt : t ∈ Z} ens’intéressant à la série temporelle

    Yt = Xt −Xt−1 = (1−B)Xt := DXt.

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  • Opérateur de retard et série différenciée

    Séries temporelles (v2) Mathieu Ribatet—mathieu.ribatet@ec-nantes.fr – 15 / 65

    Définition 12. Soit une série temporelle {Xt : t ∈ Z}. On définit l’opérateurde retard (backshift operator) B par

    BXt = Xt−1,

    et on dira que l’on différenciera (à l’ordre un) la série {Xt : t ∈ Z} ens’intéressant à la série temporelle

    Yt = Xt −Xt−1 = (1−B)Xt := DXt.

    Remarque. On pourra s’intéresser à des ordres supérieurs, i.e.,

    B2Xt = B(BXt) = Xt−2, B3Xt = . . .

    D2Xt = D(DXt) = D(Xt −Xt−1) = Xt − 2Xt−1 +Xt−2, D3Xt = . . .

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  • Utilité des opérateurs B et D

    Séries temporelles (v2) Mathieu Ribatet—mathieu.ribatet@ec-nantes.fr – 16 / 65

    � L’opérateur Dk permet de supprimer une tendance polynomiale� L’opération (1−Bk) “stationnarise” une série périodique de période k

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  • Utilité des opérateurs B et D

    Séries temporelles (v2) Mathieu Ribatet—mathieu.ribatet@ec-nantes.fr – 16 / 65

    � L’opérateur Dk permet de supprimer une tendance polynomiale� L’opération (1−Bk) “stationnarise” une série périodique de période k

    Annee

    Re

    su

    lta

    ts t

    rim

    estr

    iels

    pa

    r a

    ctio

    n

    1960 1965 1970 1975 1980

    05

    10

    15

    Annee

    Se

    rie

    diffe

    ren

    cie

    e

    1960 1965 1970 1975 1980

    −4

    −2

    02

    46

    Annee

    No

    mb

    re m

    en

    su

    el d

    e p

    assa

    ge

    rs

    1950 1952 1954 1956 1958 1960

    10

    03

    00

    50

    0

    Annee

    Se

    rie

    diffe

    ren

    cie

    e

    1950 1952 1954 1956 1958 1960

    −1

    00

    −5

    00

    50

    Figure 4: Différenciation (à l’ordre 1) des séries Johnson & Johnson et du trafic aérien mondial.

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  • Utilité des opérateurs B et D

    Séries temporelles (v2) Mathieu Ribatet—mathieu.ribatet@ec-nantes.fr – 16 / 65

    � L’opérateur Dk permet de supprimer une tendance polynomiale� L’opération (1−Bk) “stationnarise” une série périodique de période k

    Time

    Xt

    0 10 20 30 40

    −2

    −1

    01

    2

    Time

    Se

    rie

    diffe

    ren

    cie

    e

    10 20 30 40

    −2

    −1

    01

    23

    Time

    Xt

    0 10 20 30 40

    −2

    −1

    01

    2

    Time

    Se

    rie

    diffe

    ren

    cie

    e

    15 20 25 30 35 40

    −2

    −1

    01

    2

    Figure 4: Utilisation de (1−Bk) pour une série de la forme Xt = sin(2πt/ω) + εt.

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  • Rappels : Variance stabilisée

    Séries temporelles (v2) Mathieu Ribatet—mathieu.ribatet@ec-nantes.fr – 17 / 65

    � Beaucoup de lois admettent une relation entre µ = E(X) et la varianceque l’on étudie via la fonction variance Var(X) ∝ V (µ) :Normale Var(X) = σ2 et donc V (µ) = 1 ;Poisson Var(X) = µ et donc V (µ) = µ ;Gamma Var(X) = κµ2 et donc V (µ) = µ2.

    � Si une v.a. X a pour fonction variance V (µ) alors

    Y = h(X), h(x) =

    ∫ x

    x−

    V (u)−1/2du, x− = inf{x ∈ R : Pr(X > x−) > 0},

    a une variance (approximativement) constante.� En particulier si V (µ) = µλ alors h(x) = x(2−λ)/2 stabilise la variance.

    mailto:mathieu.ribatet@ec-nantes.fr

  • Illustration sur les données du traffic aérien

    Séries temporelles (v2) Mathieu Ribatet—mathieu.ribatet@ec-nantes.fr – 18 / 65

    � Nous avons ici des données de comptage → Poisson ?� On pourrait donc espérer stabiliser la variance par x 7→ √x.

    Annee

    Nom

    bre

    mensuel de p

    assagers

    1950 1952 1954 1956 1958 1960

    100

    200

    300

    400

    500

    600

    Annee

    Vari

    ance s

    tabili

    see

    1950 1952 1954 1956 1958 1960

    10

    15

    20

    25

    Figure 5: Tentative de stabilisation de la variance pour les données de traffic aérien.

    mailto:mathieu.ribatet@ec-nantes.fr

  • Illustration sur les données du traffic aérien (suite)

    Séries temporelles (v2) Mathieu Ribatet—mathieu.ribatet@ec-nantes.fr – 19 / 65

    Reste encore la tendance linéaire que l’on atténue en différenciant Yt =√Xt.

    Annee

    Nom

    bre

    mensuel de p

    assagers

    1950 1952 1954 1956 1958 1960

    100

    200

    300

    400

    500

    600

    Annee

    Seri

    e s

    tationari

    see

    1950 1952 1954 1956 1958 1960

    −2

    −1

    01

    Annee

    |Seri

    e s

    tationari

    see|

    1950 1952 1954 1956 1958 1960

    0.0

    0.5

    1.0

    1.5

    2.0

    Figure 6: Tentative de stationariser les données de traffic aérien. En orange le lissage via Nadaraya-Watson.

    mailto:mathieu.ribatet@ec-nantes.fr

  • Mise en garde

    Séries temporelles (v2) Mathieu Ribatet—mathieu.ribatet@ec-nantes.fr – 20 / 65

    � Attention généralement différencier // transformer une série temporellecompliquera sa structure de dépendance. . .

    � On essaiera donc autant que possible de travailler sur la série initialequitte à devoir utiliser des modèles plus complexes.

    � Ainsi l’interprétation sera plus facile in fine !

    mailto:mathieu.ribatet@ec-nantes.fr

  • 2. Modèles classiques

    1. Notions de base

    ⊲2. Modèlesclassiques

    3. Inférence

    Séries temporelles (v2) Mathieu Ribatet—mathieu.ribatet@ec-nantes.fr – 21 / 65

    mailto:mathieu.ribatet@ec-nantes.fr

  • Bruit blanc : Notre modèle de référence

    Séries temporelles (v2) Mathieu Ribatet—mathieu.ribatet@ec-nantes.fr – 22 / 65

    Définition 13. Une série temporelle {Xt : t ∈ Z} est un bruit blanc si elle eststationnaire et vérifie

    µ(t) = 0, t ∈ Z, γ(h) ={

    σ2, h = 0,

    0, h 6= 0.

    On parlera de bruit blanc gaussien si de plus Xt ∼ N(0, σ2).

    mailto:mathieu.ribatet@ec-nantes.fr

  • Bruit blanc : Notre modèle de référence

    Séries temporelles (v2) Mathieu Ribatet—mathieu.ribatet@ec-nantes.fr – 22 / 65

    Définition 13. Une série temporelle {Xt : t ∈ Z} est un bruit blanc si elle eststationnaire et vérifie

    µ(t) = 0, t ∈ Z, γ(h) ={

    σ2, h = 0,

    0, h 6= 0.

    On parlera de bruit blanc gaussien si de plus Xt ∼ N(0, σ2).

    � La terminologie “bruit blanc” s’apparente à la lumière blanche pour laquelletoutes les fréquences sont représentées. . .

    mailto:mathieu.ribatet@ec-nantes.fr

  • Séries temporelles (v2) Mathieu Ribatet—mathieu.ribatet@ec-nantes.fr – 23 / 65

    Time

    Xt

    0 100 200 300 400 500

    −6

    −2

    02

    46

    Time

    Xt

    0 100 200 300 400 500

    −6

    −2

    02

    46

    Figure 7: Deux bruits blancs gaussiens avec σ2 = 1 et 4.

    mailto:mathieu.ribatet@ec-nantes.fr

  • ACF et PACF d’un bruit blanc

    Séries temporelles (v2) Mathieu Ribatet—mathieu.ribatet@ec-nantes.fr – 24 / 65

    0 5 10 15 20 25

    0.0

    0.2

    0.4

    0.6

    0.8

    1.0

    Lag

    AC

    F

    0 5 10 15 20 25

    −0.0

    50.0

    00.0

    5

    Lag

    Part

    ial A

    CF

    Figure 8: ACF et PACF d’un bruit blanc.

    mailto:mathieu.ribatet@ec-nantes.fr

  • ACF et PACF d’un bruit blanc

    Séries temporelles (v2) Mathieu Ribatet—mathieu.ribatet@ec-nantes.fr – 24 / 65

    0 5 10 15 20 25

    0.0

    0.2

    0.4

    0.6

    0.8

    1.0

    Lag

    AC

    F

    0 5 10 15 20 25

    −0.0

    50.0

    00.0

    5

    Lag

    Part

    ial A

    CF

    Figure 8: ACF et PACF d’un bruit blanc.

    � Lignes en pointillés : ±1.96/√n.

    mailto:mathieu.ribatet@ec-nantes.fr

  • Test pour la “blancheur” du signal

    Séries temporelles (v2) Mathieu Ribatet—mathieu.ribatet@ec-nantes.fr – 25 / 65

    � Le test initial développé par Box et Pierce (JASA, 1970) puis raffinéensuite par Ljung et Box (Biometrika, 1978) se base sur le résultatsuivant.

    � Soit {Xt : t ∈ Z} un bruit blanc. Pour n grand et m≪ n,

    Qm = n(n+ 2)m∑

    h=1

    ρ̂(h)2

    n− h·∼ χ2m.

    Remarque. La sensibilité du test à détecter une rupture de blancheur dépendde m :

    � m trop grand réduira la puissance du test. . .

    mailto:mathieu.ribatet@ec-nantes.fr

  • Test pour la “blancheur” du signal

    Séries temporelles (v2) Mathieu Ribatet—mathieu.ribatet@ec-nantes.fr – 25 / 65

    � Le test initial développé par Box et Pierce (JASA, 1970) puis raffinéensuite par Ljung et Box (Biometrika, 1978) se base sur le résultatsuivant.

    � Soit {Xt : t ∈ Z} un bruit blanc. Pour n grand et m≪ n,

    Qm = n(n+ 2)m∑

    h=1

    ρ̂(h)2

    n− h·∼ χ2m.

    Remarque. La sensibilité du test à détecter une rupture de blancheur dépendde m :

    � m trop grand réduira la puissance du test. . .� . . . mais m trop petit aussi !� En pratique on tracera Qm pour différentes valeurs de m et on regardera

    son comportement sur une gamme de m donnée.

    mailto:mathieu.ribatet@ec-nantes.fr

  • Illustration

    Séries temporelles (v2) Mathieu Ribatet—mathieu.ribatet@ec-nantes.fr – 26 / 65

    0 50 100 150 200

    0.0

    0.2

    0.4

    0.6

    0.8

    1.0

    m

    p−

    vale

    ur

    Figure 9: P-valeurs associées au test de Ljung–Box pour différentes valeurs de m. Que pouvez vousdire ?

    mailto:mathieu.ribatet@ec-nantes.fr

  • Message pour la suite des modèles présentés

    Séries temporelles (v2) Mathieu Ribatet—mathieu.ribatet@ec-nantes.fr – 27 / 65

    � Dans toute la suite nous allons présenter des modèles usuels en sériestemporelles centrés

    � En pratique E(Xt) = µ avec µ inconnu (et différent de 0 bien souvent)� Dans de telles situations on remplacera simplement Xt par Yt = Xt − µ

    dans la définition des modèles.

    mailto:mathieu.ribatet@ec-nantes.fr

  • AR(p)

    Séries temporelles (v2) Mathieu Ribatet—mathieu.ribatet@ec-nantes.fr – 28 / 65

    Définition 14. Le modèle auto-régressif d’ordre p est défini par

    Xt = φ1Xt−1 + φ2Xt−2 + · · ·+ φpXt−p + εt,

    où {εt : t ∈ T} est un bruit blanc et φ1, . . . , φp, φp 6= 0, sont les paramètresdu modèle.

    Définition 15. L’opérateur auto-régressif d’un AR(p) est donné par

    φ(B) = 1− φ1B − φ2B2 − · · · − φpBp.

    mailto:mathieu.ribatet@ec-nantes.fr

  • AR(p)

    Séries temporelles (v2) Mathieu Ribatet—mathieu.ribatet@ec-nantes.fr – 28 / 65

    Définition 14. Le modèle auto-régressif d’ordre p est défini par

    Xt = φ1Xt−1 + φ2Xt−2 + · · ·+ φpXt−p + εt,

    où {εt : t ∈ T} est un bruit blanc et φ1, . . . , φp, φp 6= 0, sont les paramètresdu modèle.

    Définition 15. L’opérateur auto-régressif d’un AR(p) est donné par

    φ(B) = 1− φ1B − φ2B2 − · · · − φpBp.

    � On pourra donc écrire un AR(p) de manière compacte sous la formeφ(B)Xt = εt.

    mailto:mathieu.ribatet@ec-nantes.fr

  • ACF d’un AR(p)

    Séries temporelles (v2) Mathieu Ribatet—mathieu.ribatet@ec-nantes.fr – 29 / 65

    0 5 10 15

    0.0

    0.8

    Lag

    AC

    F

    AR( 1 )

    0 5 10 15

    0.0

    0.6

    Lag

    AC

    F

    0 5 10 15

    0.0

    0.6

    Lag

    AC

    F

    0 5 10 15

    0.0

    0.6

    Lag

    AC

    F

    0 5 10 15

    0.0

    0.8

    Lag

    AC

    F

    AR( 2 )

    0 5 10 15

    0.0

    0.6

    LagA

    CF

    0 5 10 15

    −0

    .20

    .6

    Lag

    AC

    F

    0 5 10 15

    0.0

    0.6

    Lag

    AC

    F

    0 5 10 15

    −0

    .51

    .0

    Lag

    AC

    F

    AR( 5 )

    0 5 10 15

    −0

    .50

    .5

    Lag

    AC

    F

    0 5 10 15−0

    .50

    .5

    Lag

    AC

    F

    0 5 10 15

    −0

    .40

    .4

    Lag

    AC

    F

    Figure 10: ACF de 4 résalisations indépendantes d’un AR(p) avec, de gauche à droite, p = 1, 2, 5.

    mailto:mathieu.ribatet@ec-nantes.fr

  • PACF d’un AR(p)

    Séries temporelles (v2) Mathieu Ribatet—mathieu.ribatet@ec-nantes.fr – 30 / 65

    2 4 6 8 10 12 14

    0.0

    0.8

    Lag

    Pa

    rtia

    l A

    CF AR( 1 )

    2 4 6 8 10 12 14

    0.0

    0.6

    Lag

    Pa

    rtia

    l A

    CF

    2 4 6 8 10 12 14

    0.0

    0.6

    Lag

    Pa

    rtia

    l A

    CF

    2 4 6 8 10 12 14

    −0

    .20

    .4

    Lag

    Pa

    rtia

    l A

    CF

    2 4 6 8 10 12 14

    −0

    .20

    .4

    Lag

    Pa

    rtia

    l A

    CF AR( 2 )

    2 4 6 8 10 12 14

    0.0

    0.4

    LagP

    art

    ial A

    CF

    2 4 6 8 10 12 14

    −0

    .10

    .3

    Lag

    Pa

    rtia

    l A

    CF

    2 4 6 8 10 12 14

    0.0

    0.4

    Lag

    Pa

    rtia

    l A

    CF

    2 4 6 8 10 12 14

    −0

    .60

    .4

    Lag

    Pa

    rtia

    l A

    CF AR( 5 )

    2 4 6 8 10 12 14

    −0

    .60

    .2

    Lag

    Pa

    rtia

    l A

    CF

    2 4 6 8 10 12 14−0

    .60

    .2

    Lag

    Pa

    rtia

    l A

    CF

    2 4 6 8 10 12 14

    −0

    .40

    .2

    Lag

    Pa

    rtia

    l A

    CF

    Figure 11: PACF de 4 résalisations indépendantes d’un AR(p) avec, de gauche à droite, p = 1, 2, 5.

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  • MA(q)

    Séries temporelles (v2) Mathieu Ribatet—mathieu.ribatet@ec-nantes.fr – 31 / 65

    Définition 16. Le modèle de moyenne mobile (moving average) d’ordre q estdéfini par

    Xt = εt + θ1εt−1 + · · ·+ θqεt−q,où {εt : t ∈ T} est un bruit blanc et θ1, . . . , θq, θq 6= 0, sont les paramètres dumodèle.

    Définition 17. L’opérateur de moyenne mobile d’un MA(q) est donné par

    θ(B) = 1 + θ1B + θ2B2 + · · ·+ θqBq.

    mailto:mathieu.ribatet@ec-nantes.fr

  • MA(q)

    Séries temporelles (v2) Mathieu Ribatet—mathieu.ribatet@ec-nantes.fr – 31 / 65

    Définition 16. Le modèle de moyenne mobile (moving average) d’ordre q estdéfini par

    Xt = εt + θ1εt−1 + · · ·+ θqεt−q,où {εt : t ∈ T} est un bruit blanc et θ1, . . . , θq, θq 6= 0, sont les paramètres dumodèle.

    Définition 17. L’opérateur de moyenne mobile d’un MA(q) est donné par

    θ(B) = 1 + θ1B + θ2B2 + · · ·+ θqBq.

    � On pourra donc écrire un MA(q) de manière compacte sous la formeXt = θ(B)εt.

    mailto:mathieu.ribatet@ec-nantes.fr

  • ACF d’un MA(q)

    Séries temporelles (v2) Mathieu Ribatet—mathieu.ribatet@ec-nantes.fr – 32 / 65

    0 5 10 15

    0.0

    0.8

    Lag

    AC

    F

    MA( 1 )

    0 5 10 15

    0.0

    0.6

    Lag

    AC

    F

    0 5 10 15

    0.0

    0.6

    Lag

    AC

    F

    0 5 10 15

    −0

    .20

    .6

    Lag

    AC

    F

    0 5 10 15

    0.0

    0.8

    Lag

    AC

    F

    MA( 2 )

    0 5 10 15

    0.0

    0.6

    LagA

    CF

    0 5 10 15

    0.0

    0.6

    Lag

    AC

    F

    0 5 10 15

    0.0

    0.6

    Lag

    AC

    F

    0 5 10 15

    −0

    .40

    .6

    Lag

    AC

    F

    MA( 5 )

    0 5 10 15−0

    .40

    .4

    Lag

    AC

    F

    0 5 10 15

    −0

    .20

    .6

    Lag

    AC

    F

    0 5 10 15

    −0

    .20

    .6

    Lag

    AC

    F

    Figure 12: ACF de 4 résalisations indépendantes d’un MA(q) avec, de gauche à droite, q = 1, 2, 5.

    mailto:mathieu.ribatet@ec-nantes.fr

  • PACF d’un MA(q)

    Séries temporelles (v2) Mathieu Ribatet—mathieu.ribatet@ec-nantes.fr – 33 / 65

    2 4 6 8 10 12 14

    −0

    .20

    .4

    Lag

    Pa

    rtia

    l A

    CF MA( 1 )

    2 4 6 8 10 12 14

    −0

    .20

    .4

    Lag

    Pa

    rtia

    l A

    CF

    2 4 6 8 10 12 14

    −0

    .40

    .2

    Lag

    Pa

    rtia

    l A

    CF

    2 4 6 8 10 12 14

    −0

    .20

    .4

    Lag

    Pa

    rtia

    l A

    CF

    2 4 6 8 10 12 14

    −0

    .20

    .2

    Lag

    Pa

    rtia

    l A

    CF MA( 2 )

    2 4 6 8 10 12 14

    −0

    .20

    .2

    LagP

    art

    ial A

    CF

    2 4 6 8 10 12 14−0

    .20

    .2

    Lag

    Pa

    rtia

    l A

    CF

    2 4 6 8 10 12 14

    −0

    .20

    .2

    Lag

    Pa

    rtia

    l A

    CF

    2 4 6 8 10 12 14

    −0

    .40

    .2

    Lag

    Pa

    rtia

    l A

    CF MA( 5 )

    2 4 6 8 10 12 14

    −0

    .40

    .0

    Lag

    Pa

    rtia

    l A

    CF

    2 4 6 8 10 12 14

    −0

    .30

    .1

    Lag

    Pa

    rtia

    l A

    CF

    2 4 6 8 10 12 14

    −0

    .30

    .1

    Lag

    Pa

    rtia

    l A

    CF

    Figure 13: PACF de 4 résalisations indépendantes d’un MA(q) avec, de gauche à droite, q = 1, 2, 5.

    mailto:mathieu.ribatet@ec-nantes.fr

  • Vers les ARMA(p, q)

    Séries temporelles (v2) Mathieu Ribatet—mathieu.ribatet@ec-nantes.fr – 34 / 65

    � Les processus ARMA sont largement utilisés pour la raison suivante. . .

    mailto:mathieu.ribatet@ec-nantes.fr

  • Vers les ARMA(p, q)

    Séries temporelles (v2) Mathieu Ribatet—mathieu.ribatet@ec-nantes.fr – 34 / 65

    � Les processus ARMA sont largement utilisés pour la raison suivante. . .

    Soit une fonction d’autocovariance γ telle que limh→∞ γ(h) → 0,alors il est possible de construire un ARMA de fonctiond’autocovariance γ. (admis)

    mailto:mathieu.ribatet@ec-nantes.fr

  • ARMA(p, q)

    Séries temporelles (v2) Mathieu Ribatet—mathieu.ribatet@ec-nantes.fr – 35 / 65

    Définition 18. Une série temporelle {Xt : t ∈ Z} est un ARMA(p, q),q, q ∈ N∗, si elle est stationnaire et telle que

    Xt = φ1Xt−1 + φ2Xt−2 + · · ·+ φpXt−p + εt + θ1εt−1 + θ2εt−2 + · · ·+ θqεt−q

    soit sous la forme compacte

    φ(B)Xt = θ(B)εt.

    mailto:mathieu.ribatet@ec-nantes.fr

  • ARMA(p, q)

    Séries temporelles (v2) Mathieu Ribatet—mathieu.ribatet@ec-nantes.fr – 35 / 65

    Définition 18. Une série temporelle {Xt : t ∈ Z} est un ARMA(p, q),q, q ∈ N∗, si elle est stationnaire et telle que

    Xt = φ1Xt−1 + φ2Xt−2 + · · ·+ φpXt−p + εt + θ1εt−1 + θ2εt−2 + · · ·+ θqεt−q

    soit sous la forme compacte

    φ(B)Xt = θ(B)εt.

    � Attention à l’artefact suivant

    η(B)φ(B)Xt = η(B)θ(B)εt.

    qui peut conduire à des modèles ARMA(p, q) plus complexes qu’ils ne le sontréellement.

    mailto:mathieu.ribatet@ec-nantes.fr

  • Illustration

    Séries temporelles (v2) Mathieu Ribatet—mathieu.ribatet@ec-nantes.fr – 36 / 65

    � Considérons le modèle ARMA(1, 1) suivant

    Xt = 0.5Xt−1 − 0.5εt−1 + εt.

    mailto:mathieu.ribatet@ec-nantes.fr

  • Illustration

    Séries temporelles (v2) Mathieu Ribatet—mathieu.ribatet@ec-nantes.fr – 36 / 65

    � Considérons le modèle ARMA(1, 1) suivant

    Xt = 0.5Xt−1 − 0.5εt−1 + εt.

    � Ce dernier est faussement complexe puisque

    Xt − 0.5Xt−1 = εt − 0.5εt−1 ⇐⇒ η(B)Xt = η(B)εt,

    avec η(B) = 1− 0.5B.� C’est surtout un bruit blanc Xt = εt !!!

    mailto:mathieu.ribatet@ec-nantes.fr

  • Illustration

    Séries temporelles (v2) Mathieu Ribatet—mathieu.ribatet@ec-nantes.fr – 36 / 65

    � Considérons le modèle ARMA(1, 1) suivant

    Xt = 0.5Xt−1 − 0.5εt−1 + εt.

    � Ce dernier est faussement complexe puisque

    Xt − 0.5Xt−1 = εt − 0.5εt−1 ⇐⇒ η(B)Xt = η(B)εt,

    avec η(B) = 1− 0.5B.� C’est surtout un bruit blanc Xt = εt !!!

    � On prendra soin de vérifier que les polynômes φ(B) et θ(B) n’ont pas deracines communes !

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  • ACF d’un ARMA(p, q)

    Séries temporelles (v2) Mathieu Ribatet—mathieu.ribatet@ec-nantes.fr – 37 / 65

    0 5 10 15

    0.0

    0.4

    0.8

    Lag

    AC

    F

    ARMA( 1 , 1 )

    0 5 10 15

    0.0

    0.4

    0.8

    Lag

    AC

    F

    ARMA( 1 , 2 )

    0 5 10 15

    0.0

    0.4

    0.8

    Lag

    AC

    F

    ARMA( 1 , 5 )

    0 5 10 15

    0.0

    0.4

    0.8

    Lag

    AC

    F

    ARMA( 2 , 1 )

    0 5 10 15

    0.0

    0.4

    0.8

    Lag

    AC

    F

    ARMA( 2 , 2 )

    0 5 10 15

    0.0

    0.4

    0.8

    Lag

    AC

    F

    ARMA( 2 , 5 )

    0 5 10 15

    −0

    .20

    .41

    .0

    Lag

    AC

    F

    ARMA( 5 , 1 )

    0 5 10 15

    −0

    .40

    .20

    .8

    Lag

    AC

    F

    ARMA( 5 , 2 )

    0 5 10 15

    −0

    .50

    .5

    Lag

    AC

    F

    ARMA( 5 , 5 )

    Figure 14: ACF d’un ARMA(p, q) avec p, q = 1, 2, 5.

    mailto:mathieu.ribatet@ec-nantes.fr

  • PACF d’un ARMA(p, q)

    Séries temporelles (v2) Mathieu Ribatet—mathieu.ribatet@ec-nantes.fr – 38 / 65

    2 4 6 8 10 12 14

    −0

    .40

    .20

    .8

    Lag

    Pa

    rtia

    l A

    CF

    ARMA( 1 , 1 )

    2 4 6 8 10 12 14

    −0

    .40

    .20

    .8

    Lag

    Pa

    rtia

    l A

    CF

    ARMA( 1 , 2 )

    2 4 6 8 10 12 14

    −0

    .20

    .40

    .8

    Lag

    Pa

    rtia

    l A

    CF

    ARMA( 1 , 5 )

    2 4 6 8 10 12 14

    −0

    .20

    .40

    .8

    Lag

    Pa

    rtia

    l A

    CF

    ARMA( 2 , 1 )

    2 4 6 8 10 12 14

    −0

    .20

    .40

    .8

    Lag

    Pa

    rtia

    l A

    CF

    ARMA( 2 , 2 )

    2 4 6 8 10 12 14−0

    .40

    .20

    .6

    Lag

    Pa

    rtia

    l A

    CF

    ARMA( 2 , 5 )

    2 4 6 8 10 12 14

    −0

    .40

    .20

    .6

    Lag

    Pa

    rtia

    l A

    CF

    ARMA( 5 , 1 )

    2 4 6 8 10 12 14

    −0

    .60

    .00

    .6

    Lag

    Pa

    rtia

    l A

    CF

    ARMA( 5 , 2 )

    2 4 6 8 10 12 14

    −0

    .60

    .00

    .6

    Lag

    Pa

    rtia

    l A

    CF

    ARMA( 5 , 5 )

    Figure 15: PACF d’un ARMA(p, q) avec p, q = 1, 2, 5.

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  • Séries temporelles (v2) Mathieu Ribatet—mathieu.ribatet@ec-nantes.fr – 39 / 65

    Table 1: Identification de l’ordre d’un AR(p) ou d’un MA(q).

    AR(p) MA(q) ARMA(p, q)

    ACF → 0 Chute au lag q → 0PACF Chute au lag p → 0 → 0

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  • Processus causal

    Séries temporelles (v2) Mathieu Ribatet—mathieu.ribatet@ec-nantes.fr – 40 / 65

    Définition 19. Une série ARMA(p, q) {Xt : t ∈ Z} est dite causale si ellepeut s’écrire sous la forme

    Xt =∞∑

    j=0

    ψjεt−j = ψ(B)εt,

    où ψ(B) =∑

    j=0 ψjBj et

    j=0 |ψj |

  • Processus causal

    Séries temporelles (v2) Mathieu Ribatet—mathieu.ribatet@ec-nantes.fr – 40 / 65

    Définition 19. Une série ARMA(p, q) {Xt : t ∈ Z} est dite causale si ellepeut s’écrire sous la forme

    Xt =∞∑

    j=0

    ψjεt−j = ψ(B)εt,

    où ψ(B) =∑

    j=0 ψjBj et

    j=0 |ψj |

  • Processus inversible

    Séries temporelles (v2) Mathieu Ribatet—mathieu.ribatet@ec-nantes.fr – 41 / 65

    Définition 20. Une série ARMA(p, q) {Xt : t ∈ Z} est dite inversible si ellepeut s’écrire sous la forme

    π(B)Xt =∞∑

    j=0

    πjXt−j = εt,

    où π(B) =∑

    j=0 πjBj et

    j=0 |πj|

  • Processus inversible

    Séries temporelles (v2) Mathieu Ribatet—mathieu.ribatet@ec-nantes.fr – 41 / 65

    Définition 20. Une série ARMA(p, q) {Xt : t ∈ Z} est dite inversible si ellepeut s’écrire sous la forme

    π(B)Xt =∞∑

    j=0

    πjXt−j = εt,

    où π(B) =∑

    j=0 πjBj et

    j=0 |πj|

  • Séries temporelles (v2) Mathieu Ribatet—mathieu.ribatet@ec-nantes.fr – 42 / 65

    METTRE UN EXEMPLE DE POURQUOI IL EST SOUHAITABLE D’AVOIRUNE SERIES CAUSALE ET INVERSIBLE –¿ UNICITÉ

    mailto:mathieu.ribatet@ec-nantes.fr

  • ARIMA(p, d, q)

    Séries temporelles (v2) Mathieu Ribatet—mathieu.ribatet@ec-nantes.fr – 43 / 65

    Allez on complique encore un petit peu les choses !!!

    Définition 21. Une série temporelle {Xt : t ∈ Z} est un ARIMA(p, d, q),p, d, q ∈ N, si la série différentiée Yt = (1−B)dXt est un ARMA(p, q), i.e.,on a

    φ(B)(1−B)dXt = θ(B)εt.

    � Les ARIMA permet d’étendre la modélisation aux séries nonstationnaires

    Exemple 1. Le modèle de marche aléatoire Xt = Xt−1 + εt est unARIMA(0, 1, 0)

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  • Modèles SARIMA

    Séries temporelles (v2) Mathieu Ribatet—mathieu.ribatet@ec-nantes.fr – 44 / 65

    Vous suivez toujours ????

    mailto:mathieu.ribatet@ec-nantes.fr

  • Modèles SARIMA

    Séries temporelles (v2) Mathieu Ribatet—mathieu.ribatet@ec-nantes.fr – 44 / 65

    Vous suivez toujours ????Alors on complique plus encore !!!

    Définition 22. Une série temporelle {Xt : t ∈ Z} est unARIMA(p, d, q)× (P,D,Q)s, p, d, q, P,D,Q, s ∈ N, si la série vérifie

    Φ(Bs)φ(B)(1−B)d(1−Bs)DXt = Θ(Bs)θ(B)εt.

    On dira alors que la série temporelle est un SARIMA (multiplicatif), le Ssignifiant Seasonal ARIMA.

    � Les séries SARIMA permettent de modéliser une saisonnalité,SARIMA (multiplicatif), e.g., annuelle → s = 12, D = 1.

    mailto:mathieu.ribatet@ec-nantes.fr

  • Exemple

    Séries temporelles (v2) Mathieu Ribatet—mathieu.ribatet@ec-nantes.fr – 45 / 65

    (1− 0.8B12)Xt = (1− 0.9B)εt,

    mailto:mathieu.ribatet@ec-nantes.fr

  • Exemple

    Séries temporelles (v2) Mathieu Ribatet—mathieu.ribatet@ec-nantes.fr – 45 / 65

    (1− 0.8B12)Xt = (1− 0.9B)εt, ARIMA(0, 0, 1)× (1, 0, 0)12.

    mailto:mathieu.ribatet@ec-nantes.fr

  • Exemple

    Séries temporelles (v2) Mathieu Ribatet—mathieu.ribatet@ec-nantes.fr – 45 / 65

    (1− 0.8B12)Xt = (1− 0.9B)εt, ARIMA(0, 0, 1)× (1, 0, 0)12.

    Time

    Xt

    2000 2005 2010 2015 2020

    −10

    −5

    05

    0 1 2 3 4 5

    −0.2

    0.0

    0.2

    0.4

    0.6

    0.8

    1.0

    Lag

    AC

    F

    0 1 2 3 4 5

    −0.4

    −0.2

    0.0

    0.2

    0.4

    0.6

    0.8

    Lag

    Part

    ial A

    CF

    Figure 16: ACF et PACF de ce SARIMA.

    mailto:mathieu.ribatet@ec-nantes.fr

  • Exemple

    Séries temporelles (v2) Mathieu Ribatet—mathieu.ribatet@ec-nantes.fr – 45 / 65

    (1− 0.8B12)Xt = (1− 0.9B)εt, ARIMA(0, 0, 1)× (1, 0, 0)12.

    Time

    dX

    t

    2005 2010 2015 2020

    −2

    −1

    01

    23

    0 1 2 3 4 5

    −0.2

    0.0

    0.2

    0.4

    0.6

    0.8

    1.0

    Lag

    AC

    F

    0 1 2 3 4 5

    −0.2

    −0.1

    0.0

    0.1

    Lag

    Part

    ial A

    CF

    Figure 16: ACF et PACF sur la série (1−B12)Xt.

    mailto:mathieu.ribatet@ec-nantes.fr

  • 3. Inférence

    1. Notions de base

    2. Modèlesclassiques

    ⊲ 3. Inférence

    Séries temporelles (v2) Mathieu Ribatet—mathieu.ribatet@ec-nantes.fr – 46 / 65

    mailto:mathieu.ribatet@ec-nantes.fr

  • Estimateur du maximum de vraisemblance

    Séries temporelles (v2) Mathieu Ribatet—mathieu.ribatet@ec-nantes.fr – 47 / 65

    � Il existe de nombreuses méthodes pour estimer un ARMA(p, q).� Mais l’estimateur du maximum de vraisemblance est largement utilisé� Pourquoi ?

    invariance 1 si l’on transforme les données Y = g(X) par une bijection,alors L(θ;x) = L(θ; y) ;invariance 2 si l’on transforme les paramètres ψ = ψ(θ) alorsf∗(x;ψ) = f∗(x;ψ(θ)) = f(x; θ) et donc L∗(ψ) = L(θ) d’où ψ̂ = θ̂ ;Efficacité Borne de Cramer–Rao asymptotiquement atteinte ⇒ ICs ettests basés sur L sont asymptotiquement optimaux

    mailto:mathieu.ribatet@ec-nantes.fr

  • Estimateur du maximum de vraisemblance (rappels)

    Séries temporelles (v2) Mathieu Ribatet—mathieu.ribatet@ec-nantes.fr – 48 / 65

    � Pour un modèle statistique régulier, l’estimateur du maximum devraisemblance θ̂ vérifie

    θ̂·∼ N

    {

    θ∗, J(θ̂)−1

    }

    , n grand,

    où J(θ̂) est la matrice observée d’information de Fisher, i.e.,J(θ̂) = −∇2ℓ(θ̂).

    mailto:mathieu.ribatet@ec-nantes.fr

  • Estimateur du maximum de vraisemblance (rappels)

    Séries temporelles (v2) Mathieu Ribatet—mathieu.ribatet@ec-nantes.fr – 48 / 65

    � Pour un modèle statistique régulier, l’estimateur du maximum devraisemblance θ̂ vérifie

    θ̂·∼ N

    {

    θ∗, J(θ̂)−1

    }

    , n grand,

    où J(θ̂) est la matrice observée d’information de Fisher, i.e.,J(θ̂) = −∇2ℓ(θ̂).

    � En conséquence on peut facilement obtenir des intervalles de confiancesymétriques pour θ∗,r,

    θ̂r ± zα√

    j−1rr ,

    où j(−1)rr est le r-ème élément diagonal de J(θ̂)−1.

    mailto:mathieu.ribatet@ec-nantes.fr

  • Test du rapport de vraisemblance (rappels)

    Séries temporelles (v2) Mathieu Ribatet—mathieu.ribatet@ec-nantes.fr – 49 / 65

    Définition 23. Considérons deux modèles statistiques paramétriques{fA(x; θ) : θ ∈ Θ} et {fB(x;ψ) : ψ ∈ Ψ}, Θ ⊆ Ψ. On dira que fA estemboité dans fB s’il l’on peut restreindre certains paramètres de ψ de tellesorte que, pour tout θ ∈ Θ, fA(x; θ) = fB(x;ψ).

    Exemple 2. Le modèle X1, . . . , Xniid∼ N(µ, σ2) est inclu dans un AR(1)

    puisque le 1er modèle correspond à un AR(1) avec θ1 = 0.

    Proposition 4. Pour deux modèles emboités A et B, on peut tester

    H0 : Modèle A est bon H1 : Modèle B est bon

    via la statistique du rapport de vraisemblance

    W = 2{ℓB(ψ̂)− ℓA(θ̂)} ·∼ χ2p, n grand,

    sous H0 et où p = dim(Ψ)− dim(Θ).

    mailto:mathieu.ribatet@ec-nantes.fr

  • Etude de cas : Température d’un castor

    Séries temporelles (v2) Mathieu Ribatet—mathieu.ribatet@ec-nantes.fr – 50 / 65

    > beav2

    day time temp activ

    1 307 930 36.58 0

    2 307 940 36.73 0

    3 307 950 36.93 0

    .

    .

    37 307 1530 37.64 0

    38 307 1540 37.51 0

    39 307 1550 37.98 1

    40 307 1600 38.02 1

    .

    .

    98 308 140 38.01 1

    99 308 150 38.04 1

    100 308 200 38.07 1

    Time

    Tem

    pera

    ture

    (C

    )

    0 20 40 60 80 100

    37.0

    37.5

    38.0

    Figure 17: Série temporelle de la température cor-porelle d’un castor relevée toutes les 10 minutes—dataset beav2 de la librairie MASS.

    mailto:mathieu.ribatet@ec-nantes.fr

  • Modélisation (Merci Prof. Anthony Davison !!!)

    Séries temporelles (v2) Mathieu Ribatet—mathieu.ribatet@ec-nantes.fr – 51 / 65

    Nous allons considérer différents modèles statistiques pour ces données :

    � Modèle 1 : X1, . . . , Xniid∼ N(µ, σ2) ;

    � Modèle 2 : X1, . . . , Xγiid∼ N(µ, σ2) indépendant de

    Xγ+1, . . . , Xniid∼ N(µ+ δ, σ2), avec γ = 38 ;

    � Modèle 3 : X1, . . . , Xn ∼ AR(1) de paramètres µ, σ2, φ1 ;� Modèle 4 : X1, . . . , Xn ∼ AR(1) de paramètres µ, δ, σ2, φ1 où l’espérance

    est µ pour les 38 1ères obs. et µ+ δ pour les suivantes.

    https://people.epfl.ch/anthony.davisonmailto:mathieu.ribatet@ec-nantes.fr

  • Modélisation (Merci Prof. Anthony Davison !!!)

    Séries temporelles (v2) Mathieu Ribatet—mathieu.ribatet@ec-nantes.fr – 51 / 65

    Nous allons considérer différents modèles statistiques pour ces données :

    � Modèle 1 : X1, . . . , Xniid∼ N(µ, σ2) ;

    � Modèle 2 : X1, . . . , Xγiid∼ N(µ, σ2) indépendant de

    Xγ+1, . . . , Xniid∼ N(µ+ δ, σ2), avec γ = 38 ;

    � Modèle 3 : X1, . . . , Xn ∼ AR(1) de paramètres µ, σ2, φ1 ;� Modèle 4 : X1, . . . , Xn ∼ AR(1) de paramètres µ, δ, σ2, φ1 où l’espérance

    est µ pour les 38 1ères obs. et µ+ δ pour les suivantes.

    Remarque. Pour comparer les modèles, il faudra qu’ils soient ajustés sur lesmêmes observations. Cela pose un problème pour les modèles de type AR(1)puisque l’on doit connâıtre f(Y1 | Y0). Plusieurs approches possibles :� On utilise la loi stationnaire, i.e., Y1 ∼ N{µ, σ2/(1− φ21)} ;� Imputation, i.e., on pose une valeur arbitraire pour Y0, e.g., Y0 = Ȳ ;� On écarte la contribution de Y1 de tous les calculs.

    https://people.epfl.ch/anthony.davisonmailto:mathieu.ribatet@ec-nantes.fr

  • Modélisation (Merci Prof. Anthony Davison !!!)

    Séries temporelles (v2) Mathieu Ribatet—mathieu.ribatet@ec-nantes.fr – 51 / 65

    Nous allons considérer différents modèles statistiques pour ces données :

    � Modèle 1 : X1, . . . , Xniid∼ N(µ, σ2) ;

    � Modèle 2 : X1, . . . , Xγiid∼ N(µ, σ2) indépendant de

    Xγ+1, . . . , Xniid∼ N(µ+ δ, σ2), avec γ = 38 ;

    � Modèle 3 : X1, . . . , Xn ∼ AR(1) de paramètres µ, σ2, φ1 ;� Modèle 4 : X1, . . . , Xn ∼ AR(1) de paramètres µ, δ, σ2, φ1 où l’espérance

    est µ pour les 38 1ères obs. et µ+ δ pour les suivantes.

    Remarque. Pour comparer les modèles, il faudra qu’ils soient ajustés sur lesmêmes observations. Cela pose un problème pour les modèles de type AR(1)puisque l’on doit connâıtre f(Y1 | Y0). Plusieurs approches possibles :� On utilise la loi stationnaire, i.e., Y1 ∼ N{µ, σ2/(1− φ21)} ;� Imputation, i.e., on pose une valeur arbitraire pour Y0, e.g., Y0 = Ȳ ;� On écarte la contribution de Y1 de tous les calculs.

    � On va utiliser la 3ème approche.

    https://people.epfl.ch/anthony.davisonmailto:mathieu.ribatet@ec-nantes.fr

  • Modèle 1

    Séries temporelles (v2) Mathieu Ribatet—mathieu.ribatet@ec-nantes.fr – 52 / 65

    ## Moins la log-vraisemblance

    nllik1

  • Modèle 2

    Séries temporelles (v2) Mathieu Ribatet—mathieu.ribatet@ec-nantes.fr – 53 / 65

    ## Moins la log-vraisemblance

    nllik2

  • Modèle 3

    Séries temporelles (v2) Mathieu Ribatet—mathieu.ribatet@ec-nantes.fr – 54 / 65

    ## Moins la log-vraisemblance

    nllik3

  • Modèle 4

    Séries temporelles (v2) Mathieu Ribatet—mathieu.ribatet@ec-nantes.fr – 55 / 65

    ## Moins la log-vraisemblance

    nllik4

  • Résumé des modèles ajustés

    Séries temporelles (v2) Mathieu Ribatet—mathieu.ribatet@ec-nantes.fr – 56 / 65

    Modèle Nb de paramètres ℓ(θ̂) AIC

    1 2 -60.82 125.62 3 13.74 -21.53 3 61.42 -116.94 4 62.39 -116.8

    Paramètre Modèle 1 Modèle 2 Modèle 3 Modèle 4

    µ 37.6 (0.04) 37.1 (0.03) 37.8 (0.22) 37.36 (0.19)σ 0.44 (0.03) 0.21 (0.01) 0.13 (0.01) 0.13 (0.01)δ — 0.81 (0.04) — 0.55 (0.22)φ1 — — 0.93 (0.03) 0.86 (0.06)

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  • Résumé des modèles ajustés

    Séries temporelles (v2) Mathieu Ribatet—mathieu.ribatet@ec-nantes.fr – 56 / 65

    Modèle Nb de paramètres ℓ(θ̂) AIC

    1 2 -60.82 125.62 3 13.74 -21.53 3 61.42 -116.94 4 62.39 -116.8

    Paramètre Modèle 1 Modèle 2 Modèle 3 Modèle 4

    µ 37.6 (0.04) 37.1 (0.03) 37.8 (0.22) 37.36 (0.19)σ 0.44 (0.03) 0.21 (0.01) 0.13 (0.01) 0.13 (0.01)δ — 0.81 (0.04) — 0.55 (0.22)φ1 — — 0.93 (0.03) 0.86 (0.06)

    Remarquons

    � la forte augmentation des erreurs standards sur µ et δ lorsque φ1 6= 0.� la forte baisse de σ lorsque δ 6= 0 ou φ1 6= 0.

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  • Analyse des résidus

    Séries temporelles (v2) Mathieu Ribatet—mathieu.ribatet@ec-nantes.fr – 57 / 65

    Pour le modèle 3, les résidus (standardisés) sont donnés par

    rt :=xt − x̂tσ̂

    =xt − µ̂− φ̂1(xt−1 − µ̂)

    σ̂, t = 2, . . . , n.

    et devraient être issus d’un bruit blanc (Gaussien).

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  • Analyse des résidus

    Séries temporelles (v2) Mathieu Ribatet—mathieu.ribatet@ec-nantes.fr – 57 / 65

    Pour le modèle 3, les résidus (standardisés) sont donnés par

    rt :=xt − x̂tσ̂

    =xt − µ̂− φ̂1(xt−1 − µ̂)

    σ̂, t = 2, . . . , n.

    et devraient être issus d’un bruit blanc (Gaussien).

    Time

    Re

    sid

    us s

    tan

    da

    rdis

    es

    0 20 40 60 80 100

    −3

    −2

    −1

    01

    23

    −2 −1 0 1 2

    −3

    −2

    −1

    01

    23

    Theoretical Quantiles

    Sa

    mp

    le Q

    ua

    ntile

    s

    20 40 60 80 100

    0.0

    0.2

    0.4

    0.6

    0.8

    1.0

    Lag

    P−

    vale

    urs

    (L

    jun

    g−

    Box)

    Figure 18: Analyse des résidus. Gauche : séries temporelles des résidus. Milieu : QQ-plot selon la loiN(0, 1). Droite : P-valeurs du test de Ljung–Box pour différente valeur du lag m.

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  • Analyse des résidus

    Séries temporelles (v2) Mathieu Ribatet—mathieu.ribatet@ec-nantes.fr – 57 / 65

    Pour le modèle 3, les résidus (standardisés) sont donnés par

    rt :=xt − x̂tσ̂

    =xt − µ̂− φ̂1(xt−1 − µ̂)

    σ̂, t = 2, . . . , n.

    et devraient être issus d’un bruit blanc (Gaussien).

    0 5 10 15

    −0.2

    0.2

    0.4

    0.6

    0.8

    1.0

    Lag

    AC

    F

    5 10 15

    −0.2

    −0.1

    0.0

    0.1

    0.2

    Lag

    Part

    ial A

    CF

    Figure 18: Analyse des résidus. ACF et PACF des résidus.

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  • Modélisation via un SARIMA

    Séries temporelles (v2) Mathieu Ribatet—mathieu.ribatet@ec-nantes.fr – 58 / 65

    La modélisation via un SARIMA consiste en 4 étapes (que l’on répétera aubesoin)

    � transformation de la série pour stabiliser la variance (optionel)� identification des ordres p, d, q, P,D,Q et s ;� estimation des paramètres φ, θ,Φ et Θ ;� vérification de l’adéquation du modèle ajusté

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  • Modélisation via un SARIMA

    Séries temporelles (v2) Mathieu Ribatet—mathieu.ribatet@ec-nantes.fr – 58 / 65

    La modélisation via un SARIMA consiste en 4 étapes (que l’on répétera aubesoin)

    � transformation de la série pour stabiliser la variance (optionel)� identification des ordres p, d, q, P,D,Q et s ;� estimation des paramètres φ, θ,Φ et Θ ;� vérification de l’adéquation du modèle ajusté

    Une fois un modèle pertinent obtenu on poursuivra bien souvent par uneétape de prévision.

    mailto:mathieu.ribatet@ec-nantes.fr

  • Identification des ordres

    Séries temporelles (v2) Mathieu Ribatet—mathieu.ribatet@ec-nantes.fr – 59 / 65

    Choix de d :

    � Examen graphique de l’allure de la série temporelle pour détecter la nonstationnarité et la saisonnalité s ;

    � Si non stationnaire, différencier successivement la série jusqu’àstationnarité. (Typiquement d = 1, 2 et D = 0, 1 suffisent !).

    Choix de p et q (pareil pour P et Q mais aux lags k × s)� Examen des ACF et PACF de la série différenciée� Cassure de l’ACF au lag q suggère un MA(q) ;� Cassure du PACF au lag p suggère un AR(p) ;� Aucune cassure de l’ACF/PACF suggère un ARMA (typiquement avec

    p, q ≤ 2.� Décroissance très lente (voire inexistante) de l’ACF/PACF suggère de

    différencier encore (ou un problème).

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  • Identification des ordres

    Séries temporelles (v2) Mathieu Ribatet—mathieu.ribatet@ec-nantes.fr – 59 / 65

    Choix de d :

    � Examen graphique de l’allure de la série temporelle pour détecter la nonstationnarité et la saisonnalité s ;

    � Si non stationnaire, différencier successivement la série jusqu’àstationnarité. (Typiquement d = 1, 2 et D = 0, 1 suffisent !).

    Choix de p et q (pareil pour P et Q mais aux lags k × s)� Examen des ACF et PACF de la série différenciée� Cassure de l’ACF au lag q suggère un MA(q) ;� Cassure du PACF au lag p suggère un AR(p) ;� Aucune cassure de l’ACF/PACF suggère un ARMA (typiquement avec

    p, q ≤ 2.� Décroissance très lente (voire inexistante) de l’ACF/PACF suggère de

    différencier encore (ou un problème).

    � Dans tous les cas on prendra soin de considérer des modèles parcimonieuxen accord avec le principe d’Occam.

    mailto:mathieu.ribatet@ec-nantes.fr

  • Estimation

    Séries temporelles (v2) Mathieu Ribatet—mathieu.ribatet@ec-nantes.fr – 60 / 65

    � On utilisera bien souvent l’estimateur du maximum de vraisemblance� Ceci sera facilement fait en R via la fonction arima ou sarima du

    package astsa.

    > arima(lh, c(1, 0, 1))

    Coefficients:

    ar1 ma1 intercept

    0.4522 0.1982 2.4101

    s.e. 0.1769 0.1705 0.1358

    > sarima(lh, 1, 0, 1)

    Coefficients:

    ar1 ma1 xmean

    0.4522 0.1982 2.4101

    s.e. 0.1769 0.1705 0.1358

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  • Sélection du modèle / Adéquation

    Séries temporelles (v2) Mathieu Ribatet—mathieu.ribatet@ec-nantes.fr – 61 / 65

    � On choisira le meilleur modèle via l’AIC ou des tests du rapports devraisemblance.

    � Une fois le “meilleur” modèle retenu, on analysera ses résidus qui pour unARMA(p, q) sont définis par

    rt = (xt − µ̂)−p

    j=1

    φ̂j(xt−j − µ̂)−q

    j=1

    θ̂jrt−j ,

    où r1 = · · · rp = 0.� Si l’analyse des résidus ne révèle aucun problème, on poursuivra ensuite

    par l’étape de prévision.

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  • Analyse des résidus pour la température du castor

    Séries temporelles (v2) Mathieu Ribatet—mathieu.ribatet@ec-nantes.fr – 62 / 65

    > sarima(beaver2$temp,

    1, 0, 0)

    Standardized Residuals

    Time0 20 40 60 80 100

    −2

    01

    23

    Model: (1,0,0)

    5 10 15 20

    −0

    .20

    .20

    .4

    ACF of Residuals

    LAG

    AC

    F

    −2 −1 0 1 2

    −2

    01

    23

    Normal Q−Q Plot of Std Residuals

    Theoretical Quantiles

    Sa

    mp

    le Q

    ua

    ntile

    s

    5 10 15 20

    0.0

    0.4

    0.8

    p values for Ljung−Box statistic

    LAG (H)

    p v

    alu

    e

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  • Prévisions

    Séries temporelles (v2) Mathieu Ribatet—mathieu.ribatet@ec-nantes.fr – 63 / 65

    Proposition 5. Soit {Xt : t ∈ Z} une série stationnaire. Alors, pour h ≥ 1,

    E{Xt+h | X1, . . . , Xt} = argming

    E[{Xt+h − g(X1, . . . , Xt)}2],

    où g est une fonction des v.a. X1, . . . , Xt.

    � Une fois un modèle adéquat ajusté, on pourra s’intéresser à la prévision.� Le meilleur prédicteur (au sens de l’erreur quadratique) de Xn+h à partir

    des n première observations X1, . . . , Xn est

    X̂n+h = E(Xn+h | X1, . . . , Xn).

    � On utilisera donc les estimées de notre (S)AR(I)MA pour calculer cetteespérance conditionnelle1

    1Bon en fait en pratique c’est le logiciel qui fera ce travail ;-)

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  • Prévision sur le traffic aérien mondial

    Séries temporelles (v2) Mathieu Ribatet—mathieu.ribatet@ec-nantes.fr – 64 / 65

    Time

    sq

    rt(A

    irP

    asse

    ng

    ers

    )

    1954 1956 1958 1960 1962 1964 1966

    15

    20

    25

    30

    35

    Figure 19: Prévision via un modèle SARIMA sur les 5 prochaines années.

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  • Parce que nous n’avons pas assez de temps. . .

    Séries temporelles (v2) Mathieu Ribatet—mathieu.ribatet@ec-nantes.fr – 65 / 65

    Nous n’avons pas pu traiter des thèmes suivants :

    � Les modèles hétéroscédastiques tels que ARCH,GARCH.� L’analyse spectrale des séries temporelles� Les séries multivariées

    mailto:mathieu.ribatet@ec-nantes.fr

    Quelques références bibliographiquesMotivationProcessus stochastique et séries temporellesQuelques séries temporelles1. Notions de baseStationnarité stricteOrdre 2, tendance et autocovarianceAutocorrélationStationnarité faibleFonction d'autocovariance // autocorrélation empiriqueACF de 'aaaaaahhhh'Fonction d'autocorrélation partiellePACF de 'aaaaaahhhh'Opérateur de retard et série différenciéeUtilité des opérateurs B et DRappels : Variance stabiliséeIllustration sur les données du traffic aérienIllustration sur les données du traffic aérien (suite)Mise en garde

    2. Modèles classiquesBruit blanc : Notre modèle de référenceACF et PACF d'un bruit blancTest pour la ``blancheur'' du signalIllustrationMessage pour la suite des modèles présentésAR(p)ACF d'un AR(p)PACF d'un AR(p)MA(q)ACF d'un MA(q)PACF d'un MA(q)Vers les ARMA(p,q)ARMA(p,q)IllustrationACF d'un ARMA(p,q)PACF d'un ARMA(p,q)Processus causalProcessus inversibleARIMA(p, d, q)Modèles SARIMAExemple

    3. InférenceEstimateur du maximum de vraisemblanceEstimateur du maximum de vraisemblance (rappels)Test du rapport de vraisemblance (rappels)Etude de cas : Température d'un castorModélisation (Merci Prof. Anthony Davison !!!)Modèle 1Modèle 2Modèle 3Modèle 4Résumé des modèles ajustésAnalyse des résidusModélisation via un SARIMAIdentification des ordresEstimationSélection du modèle / AdéquationAnalyse des résidus pour la température du castorPrévisionsPrévision sur le traffic aérien mondialParce que nous n'avons pas assez de temps…

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