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Vendredi 24 octobre 2014
Master SIFA
SOUTENANCES DES MEMOIRES
MASTER 2 "SIFA 10"
Master Stratégie et ingénierie en Formation d’Adultes
2
I – LE CADRE DE DEROULEMENT DES SOUTENANCES
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1) Détermination de la composition jury Font partie du jury : l'accompagnateur du mémoire, le président de jury (ou “assesseur”, membre de l’équipe du master SIFA) ainsi qu'un professionnel proposé par le stagiaire.
Le président anime la soutenance et se porte garant du respect de la légalité de la soutenance et de la procédure d’évaluation.
Le professionnel doit être proposé à partir des critères suivants :
• son niveau de maîtrise des questions étudiées dans le mémoire;
• sa reconnaissance dans le champ professionnel d’appartenance de par ses fonctions et ses responsabilités;
• il ne doit pas être impliqué dans l’année de formation du stagiaire (ex : tuteur), ou détenir des liens de subordination sur lui (ex : responsable hiérarchique) ;
• si possible, il doit pouvoir permettre la diffusion et promotion du travail du stagiaire et ainsi favoriser le développement de son projet professionnel.
2) Présentation d’une séquence de soutenance type :
La soutenance se déroule au sein des locaux de l'université Rennes 2. Une séquence-type de soutenance se déroule sur une durée d’une heure environ, selon les modalités suivantes :
• la présentation du travail réalisé, en mettant si possible l'accent sur des éléments qui n'apparaissent pas dans le mémoire. Le jury attend une présentation synthétique bien argumentée des questions posées par ce travail de recherche, des réponses apportées, des résultats produits, etc. (durée : 10 minutes environ) ;
• un échange avec les membres du jury, portant sur le contenu du mémoire et les apports de la présentation orale. Le jury attend des réponses argumentées aux différentes questions posées (par rapport à la méthode, à la problématique, aux conclusions, etc.) (durée : 30 minutes environ) ;
• La soutenance est publique. Le président peut autoriser un échange avec la salle (durée : 5-10 minutes) ;
• la délibération du jury (durée : 5-10 minutes).
3) La validation du mémoire a) La note
Etre autorisé à soutenir par son accompagnateur de mémoire ne signifie pas l’obtention automatique de la moyenne. Si l’accompagnateur juge que le mémoire est soutenable, il est possible que les autres membres du jury ne le rejoignent pas sur cet avis. Dans ce cadre, c’est la décision du jury composé des trois personnes qui est souveraine.
La note globale (mémoire + oral) est donnée à l'issue de la soutenance.
b) La mention attachée au mémoire
Il existe 4 mentions : passable (10-11), assez bien (12-13), bien (14-15), très bien (>=16).
4) Présentation des modalités d’évaluation du mémoire
(voir pages suivantes)
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MASTER STRATEGIE ET INGENIERIE EN FORMATION D’ADULTES, EVALUATION MEMOIRE ECRIT NOM : PRENOM :
DATE : TITRE DU MEMOIRE :
Critères d’évaluation Appréciations POINTS POSITIFS POINTS NEGATIFS
Sur 12 pts
Niveau de maîtrise au regard d’une démarche de recherche-action sur les plans : - Conceptuel - Méthodologique - Rédaction
Qualité de la problématique de la recherche comme articulation entre : 1) un phénomène d'ingénierie qui pose problème - pour soi mais aussi plus largement pour le champ de la formation - et qu'on décide de travailler ; 2) la pertinence des questions posées ; 3) la pertinence des concepts et théories choisis pour construire des hypothèses de travail ; 4) la méthode mise en œuvre pour y répondre : qu'observe-t-on, comment, combien, quand ? - Apport du travail pour le champ de l'ingénierie de formation. ! Cohérence : objet / hypothèses / matériaux ! Clarté conceptuelle (maîtrise des concepts
utilisés et adéquation / objet de recherche) ! Clarté de l’expression
(qualité rédactionnelle, syntaxe, précision du vocabulaire)
! Respect des consignes de présentation (structuration, mise en page, normes bibliographiques, tableaux et figures)
Sur 2 pts
Pertinence au regard du positionnement du chercheur
! Explicitation des questions posées par le
mémoire sur les postures de professionnel et d’apprenti-chercheur
! Affirmation d’un positionnement argumenté
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MASTER STRATEGIE ET INGENIERIE EN FORMATION D’ADULTES, EVALUATION SOUTENANCE ORALE
Critères d’évaluation Appréciations POINTS POSITIFS POINTS NEGATIFS
Sur
6
pts
Qualité de l’exposé ! Clarté de l’exposé, esprit de synthèse ! Structuration de l’exposé, précision des termes utilisés,
vocabulaire adapté ! Temps imparti respecté pour la présentation Capacité à expliciter son projet de recherche ! Argumentation de la méthodologie, des outils utilisés ! Capacité à défendre son projet de recherche et à
argumenter ses positions ! Intelligence de positionnement d’acteur dans un système ! Capacité à intégrer les éléments de critique pour faire
progresser la réflexion
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FICHE DE NOTATION DU MEMOIRE NOM : PRENOM : DATE : TITRE DU MEMOIRE : - Evaluation du travail écrit, note obtenue : / 14 - Soutenance orale, note obtenue : / 6 - Total : / 20 Mention : - Commentaires :
NOM DES MEMBRES DU JURY
STATUTS
SIGNATURE
passable (10-11), assez bien (12-13), bien (14-15), très bien (>=16)
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II – DEROULEMENT DE LA JOURNEE DE
SOUTENANCE ET RÉSUMES DES MEMOIRES
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MASTER 2 SIFA 10, SOUTENANCES DES MEMOIRES, 24 OCTOBRE 2014
Salles Etudiant Accompagnateur Assesseur Professionnel
vendredi I02 Agnès RAVEL H. PENTECOUTEAU C. ROBY Pascal CABARET 24.10.14 S201 Laurent TRONEL G. LAMEUL S. SAFOURCADE Marylise FRANCOIS
9H00
vendredi I02 Hugo FOLLET H. PENTECOUTEAU G. DESAGULIER Yves-Marie DROUAL 24.10.14 S201 Gergana STANOEVA G. LAMEUL C. ROBY Marc BAUDOUIN 10h15
vendredi I02 Yann BOULAIRE F. CATHOU H. PENTECOUTEAU Jean-Marc BONNARD 24.10.14 S201 Maude LACHUER G. RAULT E. MELCHIOR Nathalie WRIGHT 11h30 S 128 Mickaël BODERGAT E. B/G. LAMEUL G. DESAGULIER Michel SAUQUET
vendredi I02 Emmanuelle GUEVARA L. BREMAUD E. MELCHIOR Pierre CAMMARATA 24.10.14 S201 David LEGEAI S. SAFOURCADE G. RAULT Stéphane VINCE 14h00 S 128 Catherine MARIE G. LAMEUL C. LEBOUCHER Céline COHIC KERVADEC
vendredi I02 Gwenaëlle AOUSTIN E. MELCHIOR G. RAULT Séverine FAH CHARRAD 24.10.14 S201 Clément DION S. SAFOURCADE G. LAMEUL Gwenaëlle THUAL 15h15
Master SIFA
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RAVEL, Agnès Master SIFA, Année 2014
Transactions identitaires dans un contexte de mixité au cours des
formations continues gros-œuvre en écoconstruction et patrimoine.
Résumé
Les métiers du chantier bâtiment restent très peu féminisés et articulés autour d'une virilité
ouvrière caractérisée par la force physique et l'endurance. Alors que les formations dans ces
domaines restent peu fréquentées par les filles, il apparaît que les formations continues
patrimoine et écoconstruction se féminisent fortement ces dernières années. Les organismes de
formation doivent s'adapter à cette nouvelle mixité, porteuse d'enjeux identitaires.
Le contexte des formations aux métiers du patrimoine et de l'écoconstruction pourrait favoriser
l'émergence de nouvelles identités professionnelles et le dépassement des normes de genre.
Le travail de recherche réalisé repose sur une étude de cas d'un groupe de formation. La
méthode choisie est celle d'une approche inductive et compréhensive.
Mots-clés : identité de genre, identité professionnelle, socialisation, dynamique de groupe
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TRONEL, Laurent Master SIFA, Année 2014.
La « reconnaissance » pour les « séniors » en fin de
carrière professionnelle
Résumé :
Dans un contexte où le vieillissement de la population active et la gestion des séniors en
entreprise sont aujourd’hui au cœur des préoccupations et des débats, la France et
plusieurs pays européens ont engagé d’importantes réformes, qui visent à accroître
l’emploi des salariés âgés et à retarder leur sortie d’activité. Pour les séniors, les
entreprises doivent aujourd’hui, investiguer très finement les relations entre âge, santé,
travail et performance, notamment en analysant tout ce qui peut contribuer à développer
des capacités à agir, mêlant notamment compétences, préservation de la santé, intérêt
au travail et reconnaissance. Concernant cette thématique de « reconnaissance » on
peut alors se demander si dans une perspective psychosociale, elle faciliterait la fin de
carrière des séniors et la transition entre travail et retraite ?
Afin de vérifier ce questionnement nous avons choisi comme cadre théorique de
référence, le concept de reconnaissance d’Axel Honneth (AMOUR, DROIT,
SOLIDARITE). L’interprétation des données recueillies au cours de cette recherche
menée par entretiens auprès de séniors en fin de carrière, nous a permis de constater
les impacts de la reconnaissance et de la non reconnaissance sur le parcours
professionnel , sur la fin de carrière et la transition emploi/ retraite de ces personnes.
Elle nous à également permis d’apporter des éclaircissements pour le champ
professionnel et des préconisations sur ce qu’il serait intéressant de proposer.
Mots clés : Séniors - Reconnaissance - Fin de carrière - Transition
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FOLLET, Hugo Master SIFA, Année 2014.
Le rôle des pairs dans l’autonomisation des jeunes
Résumé : L’hétéro-formation au service de l’autoformation.
Voilà qui résume bien ce mémoire sur le rôle des pairs dans l’autonomisation des
jeunes. Il aura constitué une amorce de questionnements autour des formes de relation
entre jeunes, à travers l’accompagnement collectif. Car étudier la fonction
d’accompagnement sous sa forme collective était l’objectif de départ de ce travail de
recherche. Je me suis intéressé plus particulièrement aux différents rôles que peuvent
jouer les pairs, c’est-à-dire les autres jeunes dans un groupe d’accompagnement. Si
l’accompagnement socioprofessionnel dans des structures comme les Missions locales
a bien une visée autonomisante des sujets, comment autrui, en tant que pair, peut-il
participer à ce processus ? Comment un individu peut-il construire son autonomie à
travers les interactions avec les autres?
Le groupe étudié ici est un accompagnement collectif à la recherche d’emploi, observé
sur une période de six mois. L’étude des dynamiques relationnelles entre les jeunes de
ce groupe aura fait émerger la présence de plusieurs phénomènes, tels que la
coopération, la réciprocité, la comparaison sociale ou encore l’identification, le tout
participant à délimiter les contours des dimensions sociales de l’autoformation dans un
environnement donné.
Mots-clés : Accompagnement, réciprocité, interaction, groupe, autoformation,
identification
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STANOEVA, Gergana Master SIFA, Année 2014.
L’accompagnement des chefs d’établissement : vers une réingénierie du
dispositif de formation intra
Résumé :
Le métier du chef d’établissement a connu des évolutions importantes ces dernières
décennies. Les chefs d’établissement se sont fait attribuer beaucoup plus de fonctions
qu’auparavant en termes d’organisation administrative et de gestion financière, mais
aussi de pédagogie et d’action éducative. Aujourd’hui, la formation continue des
enseignants relèvent également des responsabilités des chefs d’établissement.
Cependant, il s’avère qu’ils n’acquièrent pas particulièrement des compétences en
ingénierie de formation lors de leur formation initiale qui pourront les aiguiller dans la
mise en œuvre d’un projet de formation. Un des dispositifs de formation dont ils en ont
recours est la formation intra qui s’effectue au sein de l’établissement scolaire et en
fonction des préoccupations spécifiques de l’équipe éducative à un moment donné de
l’histoire de l’établissement. Dans cette recherche, il sera question d’étudier à travers la
présentation de quatre études de cas, différentes hypothèses quant à l’amélioration de
la mise en œuvre des formations intra. Une des présomptions principales sur laquelle
cette recherche s’appuie consiste à dire qu’un éventuel accompagnement du chef
d’établissement pourrait favoriser la mise en œuvre de ce type de formation au sein des
établissements scolaires de l’Enseignement catholique.
Mots-clés : Chef d’établissement, Enseignement catholique, formation intra,
accompagnement
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BOULAIRE, Yann Master SIFA, Année 2014.
L’influence du double tutorat sur le management des adhérents des
GEIQ
Résumé :
Un taux de chômage anormalement élevé et une croissance économique en berne qui
inhibe les embauches, mettent aujourd’hui le paysage de l’insertion professionnelle sous les
projecteurs. C’est dans ce contexte que les Groupements d’Employeurs pour l’Insertion et la
Qualification (GEIQ) ont, plus que jamais, un rôle à jouer. Ils sont à l’interface des
entreprises adhérentes et des organismes de formation. Ils accompagnent les personnes
éloignées de l’emploi dans un parcours qualifiant, en alternance, pour favoriser l’accès à
l’insertion durable. Ainsi, ils créent les conditions d’engagement maximal des entreprises
dans le fonctionnement du dispositif d’insertion, en leurs permettant des embauches par
délégation, adossées à une responsabilité collective.
Indépendamment du contexte actuel, j’ai souhaité poser deux questions sur l’influence de
ces derniers vis-à-vis de leurs adhérents. La première interpelle l’argument phare brandi par
la tête de réseau, le double tutorat. Ce travail de recherche a permis une exploration de la
plus-value de cette notion au regard des concepts tels que le tutorat, l’accompagnement ou
l’alternance. La seconde, posée en perspective du double tutorat, interroge leur influence
sur le management des entreprises adhérentes.
Mon immersion dans un GEIQ m’a permis d’aller à la rencontre de salariés des GEIQ
bretons du secteur du Bâtiment Travaux Publics. C’est donc le point de vue des usagers qui
alimente cette étude. Celle-ci montre que la richesse du double tutorat sur le management
de ses adhérents se caractérise par un recrutement plus souple, l’externalisation d’une
partie de la fonction de tuteur, l’accompagnement social et une reconnaissance qui passe
entre autre par le salaire.
Mots-clés : Double tutorat, tutorat, management, alternance
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LACHUER, Maude Master SIFA, Année 2014.
L’orientation professionnelle des seniors demandeurs d’emploi : le
Tetris de l’emploi.
Résumé :
Alors que l’on parle d’orientation tout au long de la vie, l’idée est de comprendre les
enjeux liés à l’emploi des seniors et leurs stratégies en matière d’orientation
professionnelle. La problématique étant que les politiques publiques de l’emploi identifient
un public-cible : les seniors de cinquante ans et plus, moins autonomes, comme ayant
besoin d’un accompagnement spécifique, alors que paradoxalement, la pratique du
profilage vise à favoriser l’accès aux actions d’orientation professionnelle aux profils déjà
plutôt autonomes, dans un souci d’efficacité économique. Des questionnaires passés
auprès de bénéficiaires des actions du bassin d’emploi de Rennes, tendent à vérifier
l’hypothèse selon laquelle ce seraient les seniors demandeurs d’emploi autonomes, et
appartenant à une catégorie socioprofessionnelle favorisée, qui accèderaient plus
facilement aux actions, aux dépends de la population-cible identifiée par les politiques
publiques. Les résultats ont permis de mettre en évidence l’impact que revêt la
catégorisation dans les stéréotypes liés à l’âge, (vécus psychologiquement de manière
difficile par les répondants), dans leurs choix et possibilités d’orientation. L’utilisation du
profilage transparaît également à travers les profils plutôt à bon niveau de qualification
des bénéficiaires, reflétant ainsi une corrélation entre choix d’orientation professionnelle
et niveau d’autonomie des individus. L’accompagnement proposé dans ces actions
participerait alors à conforter le niveau d’autonomie des bénéficiaires et non pas à profiter
à ceux dont les actions sont pourtant orientées : les moins autonomes.
Mots-clés : Senior, chômage, orientation professionnelle, catégorisation, autonomie.
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BODERGAT, Mickaël Master SIFA, Année 2014.
Se pencher sur les mots pour changer les maux. L’agir communicationnel comme
processus éducatif. Le cas des animateurs des associations d’éducation au
développement
Résumé :
Dans le milieu de la solidarité internationale, les associations d’éducation au développement
portent la finalité de construire un monde plus juste dans la perspective de l’intérêt général.
Relativement modestes en nombre, ces associations donnent pourtant des intitulés différents
pour nommer la forme d’éducation qu’elles exercent. Les animateurs de ces structures évoluent
dans un contexte de variabilité des titres – éducation au développement, éducation à la
citoyenneté internationale, éducation aux droits humains – au sein duquel un malaise lié aux
interprétations de ces intitulés persiste. Dans ce contexte de brouillage vis-à-vis des titres, les
animateurs dont l’activité se traduit par du maniement des mots et de la mise en dialogue sont
garants de l’intercompréhension entre eux et les participants de leurs interventions.
L’objectif de cette recherche est d’étudier si l’affichage des titres donné à la forme d’éducation
exercée a une influence sur les pratiques des animateurs et comment ceux-ci pourraient mieux
coordonner leurs actions.
A la lumière des travaux sur le langage et des concepts tirés de la théorie de l’agir
communicationnel que sont le monde vécu, l’intercompréhension et les types d’action, l’analyse
d’une dizaine d’entretiens d’animateurs permet d’identifier les logiques d’action dans lesquelles
les animateurs se situent. Cette étude articule donc le pouvoir symbolique qu’ont les mots sur les
animateurs avec les dynamiques que les animateurs mettent en place dans leur pratique.
Mots-clés : Théorie de l’agir communicationnel, langage, éducation au développement et à la
solidarité internationale, animation, éducation populaire
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GUEVARA, Emmanuelle Master SIFA, Année 2014.
Comment former à l’interprofessionnalité ? Analyse d’un dispositif de
formation
et de son vécu par les apprenant
Résumé :
Le monde administratif est en constante évolution avec néanmoins un système de
formation stabilisé dans lequel les écoles professionnelles ont l’exclusivité de la formation
des futurs cadres du secteur public. Depuis 1962, l’Ecole Nationale de la Santé Publique,
aujourd’hui Ecole des Hautes Etudes en Santé Publique (EHESP) est une de ces écoles
et un lieu précurseur pour l’interprofessionnalité de par son essence pluriprofessionnelle.
Elle est aussi la co-fondatrice du Réseau des Ecoles du Service Public et des sessions
inter-écoles (SIE). A l’occasion de la réingénierie de ce dispositif de formation qui existe
depuis plus de vingt ans, il est apparu intéressant de s’interroger, à travers le vécu des
stagiaires, sur la meilleure façon de former à l’interprofessionnalité. A partir d’une
démarche ancrée sur le terrain d’exercice professionnel et grâce à la mobilisation des
concepts de profession et de culture professionnelle, la coopération
interprofessionnelle est devenue le centre de cette recherche.
Si le parcours et l’expérience des apprenants sont des facteurs importants dans
l’adhésion à cette forme de coopération, les modalités pédagogiques ont un rôle
indéniable dans la dynamique interprofessionnelle. La formation prend alors toute sa
valeur en matière de professionnalisation et permet d’ancrer des habitudes qui feront que
le travail collaboratif deviendra un mode de travail incontournable.
Enfin si l’on considère l’interprofessionnalité comme vecteur d’amélioration du service
rendu aux usagers, les mentalités devront probablement changer. La coopération ne doit
pas être imposée mais d’avantage proposée comme un nouveau modèle de
management pour les cadres du secteur public.
Mots-clés : Formation, culture professionnelle, coopération interprofessionnelle, réingénieri
17
LEGEAI, david Master SIFA, Année 2014.
Quelles transformations des pratiques professionnelles des formateurs dans la
modularisation ?
Résumé :
Dans la formation professionnelle en France, de nombreux éléments, au niveau politique
(loi de modernisation de 2002, Accord National Interprofessionnel (ANI) de 2003, mise en
place du Compte Personnel de Formation (CPF) au 1er janvier 2015), incitent au
développement des dispositifs de formations modulaires. De tels dispositifs répondent à
différentes demandes : celles des individus, celles des financeurs, mais également celles
des organismes de formation. Enfin, la modularisation concerne en premier lieu les
formateurs. En effet, même si elle semble être pour eux une réponse possible face à
l’hétérogénéité des publics à former, notamment en adaptant les parcours, elle semble
conduire à des modifications dans leurs pratiques pédagogiques. Par conséquent, ce
mémoire, qui traite des pratiques professionnelles des formateurs dans un dispositif
modulaire, aborde différentes questions. La modularisation implique-t-elle un changement
des pratiques professionnelles des formateurs ? La modularisation affecte-t-elle
l’efficacité des pratiques enseignantes ? À partir de l’étude d’un dispositif de formation en
alternance, au sein du Pôle Formation des Industries Technologiques en Bretagne, mais
aussi des travaux de recherche existants, cette étude tente d’apporter des réponses, et
d'éventuelles préconisations pouvant favoriser l’intégration des formateurs dans ce
dispositif.
Mots-clés : Modularisation – Individualisation – Formateur - Pratiques professionnelles -
Efficacité
18
MARIE, Catherine Master SIFA, Année 2014.
Vers une ingénierie de l'accompagnement complémentaire à destination des
agents de Chantiers d'Insertion Comment redevenir visible, mettre des mots
sur les maux : être écouté, entendu, vu, reconnu
Résumé :
A l’heure actuelle, nul n’est sûr de la pérennité de sa situation professionnelle, ou personnelle. Un
accident de vie, une perte d’emploi, un divorce ou une séparation, un problème de santé, et la vie
peut basculer, une position sociale enviable s’effondrer. Dans notre société moderne, riche,
développée, rien n’est jamais acquis, chacun peut glisser vers l’exclusion suite à une cassure et à
un enchaînement de ruptures qu’on n’arrive plus à maîtriser. L’exclusion c’est aussi l’entrée dans
l’invisibilité sociale, voire institutionnelle.
Cette recherche anthropologique conduite selon une démarche inductive est allée à la rencontre
d’invisibles du système, les agents de chantiers d’insertion. Une analyse qualitative et itérative de
leur récit de vie a mis en lumière les processus de ruptures qui mènent à l’exclusion, ainsi que le
moment de son blocage grâce à l’entrée sur le chantier. C’est en prenant appui sur le modèle de
Vincent de Gaulejac qui explique comment tout le monde peut arriver à la désinsertion, que j’ai
construit mon cadre d’analyse des entretiens menés dans le contexte étudié.
Mes résultats d’analyse m’amènent à proposer un accompagnement complémentaire de celui qui
existe déjà sur les chantiers, et qui permettrait aux « individus » de redevenir sujet- acteur de leur
parcours de vie. Cette une ingénierie de l’accompagnement complémentaire serait centrée sur le
récit de vie.
Mots-clés : exclusion, invisibilité, chantier d’insertion, anthropologie.
19
AOUSTIN, Gwenaëlle Master SIFA, Année 2014.
La formation par alternance est-elle un dispositif de professionnalisation
permettant le transfert des compétences vers un métier ?
Résumé :
La professionnalisation est au cœur de la réflexion sur l’adéquation emploi/formation menée
par l’ensemble des acteurs : l’état, les entreprises ou les organismes de formation. Depuis
plusieurs dizaines d’années, la formation professionnelle est marquée par des mesures
successives afin de rapprocher le monde de la formation du milieu professionnel c’est-à-dire
de l’entreprise. Ce processus implique plusieurs acteurs et lieux de formation ce qui le
complexifie et demande une ingénierie de formation adaptée. C’est dans ce contexte, que le
centre de formation de la CCIT travaille son offre de formation sur l’alternance avec une entrée
métier. Les parcours se construisent donc dans cette volonté de professionnalisation et
d’acquisition des compétences par l’expérimentation en situation de travail. Mais, comment
ces compétences acquises peuvent-elles être ensuite mobilisées dans un autre contexte de
travail ?
L’enjeu de cette recherche est d’appréhender comment le dispositif de professionnalisation de
l’alternance permet la remobilisation des compétences des apprenants vers un métier ? En
tenant compte de l’identité de l’alternant et celle de l’entreprise. Le cas étudié est celui de
deux formations dédiées au commerce celles des GUC et des RMD du réseau Négoventis au
sein du centre de formation de la CCIT de Bretagne.
Mots-clés : Professionnalisation- Alternance- Compétences- Métier- Identité
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DION Clément MASTER SIFA Année 2014
La formation, quels enjeux stratégiques pour l’Ufcv Bretagne ?
Résumé :
La réforme des rythmes éducatifs, qui s’inscrit dans le cadre de la loi sur la refondation
de l’école vient impacter les pratiques et le quotidien des animateurs et directeurs
d’accueils collectifs de mineurs.
Les brevets volontaires de l’animation deviennent obsolètes en termes de compétences
et de réglementation et les collectivités locales deviennent de plus en plus exigeantes
dans les recrutements et les profils qu’elles recherchent.
La mise en place d’un processus de professionnalisation des acteurs de l’animation
devient, incontournable pour les organismes de formation comme l’Union Française des
Centres de Vacances (UFCV).
Les parcours et les expériences des animateurs et directeurs sont différents et leurs
disponibilités pour apprendre diffèrent, de plus, les employeurs se retrouvent face à des
problèmes concernant les remplacements des apprenants partis en formation.
Ces éléments amènent à questionner les enjeux stratégiques de la formation pour l’Ufcv
ainsi que ces modalités. La formation dans sa forme actuelle, est-elle encore adaptée
aux réalités des apprenants et des territoires ?
Mots-clés : Professionnalisation, hybridation, individualisation, modularisation,
dispositifs de formation
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