sociologie des grandes métropoles soc- 3760-20

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Sociologie des grandes métropoles Soc- 3760-20. Jean-Marc Fontan Cours - 4 -B. Plan. Première partie : Exposé de Carlos La Serna (Université de Cordoba) Commentaire de Patrice Rodriguez (voyage d’observation au Brésil et en Argentine) Deuxième partie Texte sur les utopistes (recueil) - PowerPoint PPT Presentation

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Sociologie des grandes métropolesSoc-3760-20

Jean-Marc Fontan

Cours - 4 -B

Plan

Première partie : Exposé de Carlos La Serna (Université de Cordoba) Commentaire de Patrice Rodriguez (voyage

d’observation au Brésil et en Argentine)

Deuxième partie Texte sur les utopistes (recueil) Simmel et la sociologie urbaine (recueil) Weber et la sociologie urbaine

L’Utopie de Thomas More (1478 - 1535) : 1516http://www.uqac.uquebec.ca/zone30/Classiques_des_sciences_sociales/classiques/More_thomas/more_thomas.html

Rober Owen : 1771- 1858http://robert-owen.midwales.com/rowen/index.html

"He organised infants schools. He secured the reduction of the hours of labour for women and children in factories. He was a liberal supporter of the earliest efforts to obtain national education. He laboured to promote international arbitration. He was one of the foremost Britons who taught men to aspire to a higher social state by reconciling the interests of capital and labour. He spent his life and a large fortune in seeking to improve his fellowmen by giving them education, self-reliance, and moral worth. His life was sanctified by human affection and lofty effort". Epitaph

Charles Fourier (1772 - 1837) http://culture.revolution.free.fr/en_question/2003-02-05-Charles_Fourier.html

LÉGENDEA. Grande place de parade au centre du Phalanstère.B. Jardin d'hiver, planté d'arbres verts, environné de serres chaudes, etc.C. D. Cours intérieures de service, avec arbres, jets d'eau, bassins, etc.E. Grande entrée, grand escalier, tour d'ordre, etc.F. Théâtre.G. Église.H. I. Grands ateliers, magasins, greniers, hangars, etc.J. Étables, écuries et bâtiments ruraux.K. Basse-cour.

NOTA. Les bâtiments ruraux auront généralement un développement plus considérable que celui de la figure. - La grande route passe entre le palais d'habitation et les bâtiments d'exploitation. - Larue-galerie est figurée le long des faces intérieures du Phalanstère.

Jean-Baptiste André Godin : 1817 - 1888http://perso.wanadoo.fr/familistere.godin/http://www.sciences-sociales.ens.fr/hss2001/logement/realisations/familistere.html#Heading15

D’autres expériences « utopiques »http://www.habiter-autrement.org/02.news/colloque_lln/03_coll.htm

Comme bien des groupes utopistes, les "perfectionnistes" pensaient que l'architecture de leur communauté devait refléter et conforter leurs idéaux sociaux. Lorsque John Noyes et ses disciples arrivèrent du Vermont à Oneida, ils vécurent dans des cabanes de bois installées sur la terre qu'ils avaient achetée. Au départ, les Oneidans espéraient vivre de l'agriculture : ils bâtirent donc de nombreuses serres et aménagèrent des vergers et des jardins à l'image de leur idéal pastoral. En 1859, lorsqu'ils durent renoncer à tout espoir d'autosuffisance agricole pour se tourner vers la production manufacturière, ils renoncèrent aussi à l'idée de créer un jardin d'éden et se mirent à construire des bâtiments de brique autour d'une cour centrale. L'intérieur, conçu pour abriter une population croissante, reflétait la double nécessité d'activités communautaires et privées. Les chambres à coucher étaient regroupées autour ou à proximité de salons, et le bâtiment central comportait une grande salle avec une scène pour les réunions de la communauté et les spectacles. S'il y eut des communautés satellites de "perfectionnistes" - Wallingford (Connecticut), Newark (New Jersey), Putney et Cambridge (Vermont) et Manlius (New York) -, Oneida demeura la communauté centrale. La communauté d'Oneida est ici vue de l'est. http://expositions.bnf.fr/utopie/grand/3_73.htm

HOWARD, urbaniste anglais, et sa "cité-jardin" proposée en 1898 dans son livre "To Morrow", comportant une cité de 400 ha, peuplée de 32.000 habitants, ceinturée par une zone agricole de 2.000 ha. La cité comprend des maisons avec jardin (stay british !), des zones commerciales et administratives, ainsi qu'une zone industrielle externe. Innovation importante : pour éviter la spéculation, le sol appartient à la communauté (c'est évidemment l'aspect parfaitement utopiste de ce projet : http://www.villes-en-france.org/histoire/utopie3.htm

Les cités-jardins sont nées au 19e siècle, vers 1850, après la Révolution Industrielle. Et suite à cette Révolution en Grande-Bretagne, on s’est vite préoccupé de l’hygiène et de l’agrément des villes. Pour remédier à la dépopulation des campagnes et au surpeuplement des villes, l’anglais Ebenezer Howard a proposé la création de cités-jardins.

http://www.ac-rouen.fr/lycees/bruyeres/jardin/cites.html

Lens vers 1933 (France)

Georg Simmel (1858-1918)

• Sociologie de l’action sociale– Double mouvement

• Individualisme (l’individu fait la société)• Socialisation (la société fait l’individu)

– Action réciproque & formes sociales• L’individu influence - produit des formes sociales (mode

amenée)• L’individu est influencé - il intègre des formes sociales

(mode suivie)– Étude centrale sur l’argent comme forme sociale qui

• Permet des relations sociales appauvries - calculées– Étude socio-psychologique sur la ville comme forme

sociale qui• Moule les mentalités• Favorise la dilution des relations sociales, l’anonymat, le

calcul…

Max Weber Max Weber (1864 - 1920)(1864 - 1920)

• Une sociologie de l’action sociale– Méthode interprétative - compréhensive– Mise à jour du processus de rationalisation

• Un regard socio-historique sur la ville– Une démarche conceptuelle

• Nature économique de la ville : une agglomération marchande• Nature politique de la ville : une entité administrative et une

« commune » autonome• Nature militaire de la ville : armée - forteresse• Nature corporative de la ville (du bourgeois réseauté aux

corporations de métiers)

– Une typologie• Ville d’Occident versus ville d’Orient (coupure Ville-Campagne)• Un regard historique sur des villes pour mettre à jour l’émergence et

la spécificité des caractéristiques de la ville européenne : le rôle du christianisme, des classes sociales, de la démocratie

Ni les « villes », au sens économique du terme, ni les forteresses, dont les habitants étaient subordonnés à des structures politicio-administratives exceptionnelles ne constituaient nécessairement des « communes ». La communauté urbaine, au sens plein du terme, n,est apparue comme phénomène massif qu,en Occident. On peut trouver des exceptions dans une partie du proche-Orient (Syrie, Phénicie, peut-être Mésopotamie), mais uniquement à certaines périodes et sous forme d’ébauches. En effet, pour constituer des « communes » les agglomérations devaient avoir un caractère industriel et commercial relativement prédominant, et présenter les caractéristiques suivantes : - 1. Des fortifications - 2. Un marché - 3. Un tribunal propre et, au moins partiellement, un droit propre - 4. Des formes d,associations qui y correspondent - 5. Une autonomie au moins partielle et l’autocéphalie, donc aussi une administration par des pouvoirs publics constitués avec la participation des citoyens. Dans le passé, de tels droits étaient habituellement le privilège d’un ordre. Il s’ensuit que le tait caractéristique de la ville, au sens politique, fut un ordre séparé, porteur des privilèges de la ville ; l’ordre des bourgeois.

Weber, Max, La ville, Paris, Aubier Montaigne, 1982 (1947)

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