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MAIRIE DE PARISDirection de l'Eau et de la Propreté
Service de l'Eau de ParisSection de l'Assainissement de Paris
REHABILITATION DU RESEAU D'ASSAINISSEMENT
ETUDE METHODOLOGIQUE DE LA DETERMINATION DES ZONES
A RISQUES DU RESEAU D'ASSAINISSEMENT DE PARIS
Etude Réalisée par
BRGM
LCPC
Urapp2s«
LABORATOIRE REGIONAL DE L'EST PARISIEN-LE BOURGET
DOSSIER B.R.G.M. REF. 89 SGN itl6 IDF
:- Í
bkafa^a^-^
MAIRIE DE PARISDirection de l'Eau et de la Propreté
Service de l'Eau de ParisSection de l'Assainissement de Paris
REHABILITATION DU RESEAU D'ASSAINISSEMENT
ETUDE METHODOLOGIQUE DE LA DETERMINATION DES ZONES
A RISQUES DU RESEAU D'ASSAINISSEMENT DE PARIS
Etude Réalisée par
BRGM
LCPC
Urapp2s«
LABORATOIRE REGIONAL DE L'EST PARISIEN-LE BOURGET
DOSSIER B.R.G.M. REF. 89 SGN itl6 IDF
:- Í
ETUDE METHODOLOGIQUE
DE LA DETERMINATION DES ZONES A RISQUES
DU RESEAU D'ASSAINISSEMENT DE PARIS
ETUDE METHODOLOGIQUE
DE LA DETERMINATION DES ZONES A RISQUES
DU RESEAU D'ASSAINISSEMENT DE PARIS
SOMMAIRE
TEXTE
INTRODUCTION 1
1. - PRESENTATION DU RESEAU D'ASSAINISSEMENT DE PARIS 2
2. - DEMARCHE ADOPTEE 4
2.1 - Description des différents risques et identification des critè
res liés à chacun d'eux 5
2.2 - Calcul d'un risque donné 7
2.3 - Echelle de notation employée et
calcul de la note de risque global 8
2.4 - Champ d'application : le tronçon 12
3. - LES MOYENS TECHNIQUES 13
3.1 - Données de base à acquérir 13
3.2 - Traitement des données 15
LISTE DES ANNEXES
ANNEXE 1. - Dessins des principaux types d'égouts de Paris.
ANNEXE 2. - Risques d'ordre hydrogéotechnique.
1) Risques liés aux entraînements de fines.
2) Risques liés aux tassements.
2.1) Tassements affectant un sol compressible.
2.2) Tassements affectant un remblai gypseux.
2.3) Zones de transition.
3) Risques liés à la dissolution de couches de gypse.
4) Risques liés à la présence de vides souterrains.
5) Risques liés aux argiles gonflantes.6) Combinaison des critères entre eux. Note d'ordre hydrogéotechnique.
SOMMAIRE
TEXTE
INTRODUCTION 1
1. - PRESENTATION DU RESEAU D'ASSAINISSEMENT DE PARIS 2
2. - DEMARCHE ADOPTEE 4
2.1 - Description des différents risques et identification des critè
res liés à chacun d'eux 5
2.2 - Calcul d'un risque donné 7
2.3 - Echelle de notation employée et
calcul de la note de risque global 8
2.4 - Champ d'application : le tronçon 12
3. - LES MOYENS TECHNIQUES 13
3.1 - Données de base à acquérir 13
3.2 - Traitement des données 15
LISTE DES ANNEXES
ANNEXE 1. - Dessins des principaux types d'égouts de Paris.
ANNEXE 2. - Risques d'ordre hydrogéotechnique.
1) Risques liés aux entraînements de fines.
2) Risques liés aux tassements.
2.1) Tassements affectant un sol compressible.
2.2) Tassements affectant un remblai gypseux.
2.3) Zones de transition.
3) Risques liés à la dissolution de couches de gypse.
4) Risques liés à la présence de vides souterrains.
5) Risques liés aux argiles gonflantes.6) Combinaison des critères entre eux. Note d'ordre hydrogéotechnique.
- B -
ANNEXE 3. - Risques d'ordre hydraulique.1) Risques liés à l'action mécanique de 1 'effluent.2) Risques liés à l'action physicochimique de l'effluent.
3) Risques liés aux charges hydrauliques exercées par l'effluent.
4) Combinaison des critères entre eux. Note de risque hydraulique.
ANNEXE 4. - Risques endogènes.
1) Risques découlant de la géométrie du collecteur.
2) Etat de l'ouvrage.3) Note résultante E.
ANNEXE 5. - Risques liés au milieu environnant et au fonctionnement du réseau
d'assainissement.
1) Conséquences sur le fonctionnement du réseau d'assainissement.2) Conséquences sur le fonctionnement des autres réseaux.
3) Répercussions en voirie.
4) Conséquences sur les immeubles en surface et sur l'environnementpolitique et social.
5) Calcul des notes des différents critères.
ANNEXE 6. - Application de la méthodologie aux cas pathologiques étudiés.
ANNEXE 7. - Exemple cartographique d'analyse multi-critères.
TABLEAUX DANS LE TEXTE
Tableau 1. - Notation des risques 6
Tableau 2. - Calcul de la note globale par tronçon. Schéma de principe ... 9
Tableau 3. - Calcul de la note globale par tronçon. Matrices de croisement
des notes élémentaires 11
FIGURE DANS LE TEXTE
Figure 1. - Plan schématique de l'ensemble des collecteurs du réseau pari¬
sien
- B -
ANNEXE 3. - Risques d'ordre hydraulique.1) Risques liés à l'action mécanique de 1 'effluent.2) Risques liés à l'action physicochimique de l'effluent.
3) Risques liés aux charges hydrauliques exercées par l'effluent.
4) Combinaison des critères entre eux. Note de risque hydraulique.
ANNEXE 4. - Risques endogènes.
1) Risques découlant de la géométrie du collecteur.
2) Etat de l'ouvrage.3) Note résultante E.
ANNEXE 5. - Risques liés au milieu environnant et au fonctionnement du réseau
d'assainissement.
1) Conséquences sur le fonctionnement du réseau d'assainissement.2) Conséquences sur le fonctionnement des autres réseaux.
3) Répercussions en voirie.
4) Conséquences sur les immeubles en surface et sur l'environnementpolitique et social.
5) Calcul des notes des différents critères.
ANNEXE 6. - Application de la méthodologie aux cas pathologiques étudiés.
ANNEXE 7. - Exemple cartographique d'analyse multi-critères.
TABLEAUX DANS LE TEXTE
Tableau 1. - Notation des risques 6
Tableau 2. - Calcul de la note globale par tronçon. Schéma de principe ... 9
Tableau 3. - Calcul de la note globale par tronçon. Matrices de croisement
des notes élémentaires 11
FIGURE DANS LE TEXTE
Figure 1. - Plan schématique de l'ensemble des collecteurs du réseau pari¬
sien
- c -
TABLEAUX EN ANNEXE
AI - Annexe 2 - Critère = Entraînement de fines. Identification et combinaison des
paramètres.
A2 - Annexe 2 - Critère = Tassement. Identification des paramètres.
A3 - Annexe 2 - Critère = Tassement. Combinaison des paramètres.
A4 - Annexe 2 - Critère = Dissolution couche de gypse. Identification des
paramètres.
A5 - Annexe 2 - Critère = Dissolution couche de gypse. Combinaison des paramètres.
A6 - Annexe 2 - Critère = Effondrement de carrières. Identification des paramètres.
A7 - Annexe 2 - Critère = Effondrement de carrières. Combinaison des paramètres.
A8 - Annexe 2 - Critère = Argiles gonflantes. Identification et combinaison des
paramètres.
A9 - Annexe 3 - Critère = Action mécanique de l'effluent. Identification des
paramètres.
A10 - Annexe 3 - Critère = Action mécanique de l'effluent. Calcul de la note m.
Ail - Annexe 3 - Critère = Surcharge hydraulique. Identification des paramètres.
A12 - Annexe 3 - Critère = Surcharge hydraulique. Calcul de la note c.
A13 - Annexe 7 - Grille d'analyse multi-critères.
A14 - Annexe 7 - Résultats par tronçons de l'analyse multi-critères.
- c -
TABLEAUX EN ANNEXE
AI - Annexe 2 - Critère = Entraînement de fines. Identification et combinaison des
paramètres.
A2 - Annexe 2 - Critère = Tassement. Identification des paramètres.
A3 - Annexe 2 - Critère = Tassement. Combinaison des paramètres.
A4 - Annexe 2 - Critère = Dissolution couche de gypse. Identification des
paramètres.
A5 - Annexe 2 - Critère = Dissolution couche de gypse. Combinaison des paramètres.
A6 - Annexe 2 - Critère = Effondrement de carrières. Identification des paramètres.
A7 - Annexe 2 - Critère = Effondrement de carrières. Combinaison des paramètres.
A8 - Annexe 2 - Critère = Argiles gonflantes. Identification et combinaison des
paramètres.
A9 - Annexe 3 - Critère = Action mécanique de l'effluent. Identification des
paramètres.
A10 - Annexe 3 - Critère = Action mécanique de l'effluent. Calcul de la note m.
Ail - Annexe 3 - Critère = Surcharge hydraulique. Identification des paramètres.
A12 - Annexe 3 - Critère = Surcharge hydraulique. Calcul de la note c.
A13 - Annexe 7 - Grille d'analyse multi-critères.
A14 - Annexe 7 - Résultats par tronçons de l'analyse multi-critères.
INTRODUCTION
Le réseau d'assainissement de la Ville de Paris
représente un patrimoine évalué à environ 20 milliards defrancs.
L'entretien et la réhabilitation des élémentsconstitutifs de ce patrimoine étaient menés, jusqu'à une époque
récente, de façon essentiellement curative. L'ouvrage n'étaitréparé que lorsqu'un incident se produisait et les réparations
se faisaient avec le souci de rétablir au plus vite le
fonctionnement du réseau.
Cette méthode curative n'apparaît plus adaptée à un
contexte moderne de gestion. Elle conduit à la fois à unemauvaise utilisation des deniers publics, à la potentialité
d'apparition de sinistres dont les conséquences peuvent être
fort dommageables, à une irrationalité quant aux réparations à
entreprendre, et à des procédés de réparations peu ou mal
adaptés aux problèmes.
Aussi le Service de l'Assainissement de Paris s'oriente
vers une politique de maintenance plus préventive, visant à
hiérarchiser les réhabilitations dans le cadre d'un plan
d ' intervention.
Pour cela, il est nécessaire de déterminer les zones à
risques et de rechercher la probabilité des divers incidents
pouvant affecter le réseau.
Dans, ce but, la Section de l'Assainissement de la
Direction de l'Eau et . de la Propreté de la Ville de Paris . a
confié au groupement BRGM-LCPC-LREP-LROP une étude de définitionde la méthodologie permettant de classer et de quantifier les
risques affectant le réseau.
Le présent rapport expose cette méthodologie. Celle-cis'appuie sur le diagnostic de 10 cas pathologiques du même
réseau, étudiés précédemment par le même groupement.
INTRODUCTION
Le réseau d'assainissement de la Ville de Paris
représente un patrimoine évalué à environ 20 milliards defrancs.
L'entretien et la réhabilitation des élémentsconstitutifs de ce patrimoine étaient menés, jusqu'à une époque
récente, de façon essentiellement curative. L'ouvrage n'étaitréparé que lorsqu'un incident se produisait et les réparations
se faisaient avec le souci de rétablir au plus vite le
fonctionnement du réseau.
Cette méthode curative n'apparaît plus adaptée à un
contexte moderne de gestion. Elle conduit à la fois à unemauvaise utilisation des deniers publics, à la potentialité
d'apparition de sinistres dont les conséquences peuvent être
fort dommageables, à une irrationalité quant aux réparations à
entreprendre, et à des procédés de réparations peu ou mal
adaptés aux problèmes.
Aussi le Service de l'Assainissement de Paris s'oriente
vers une politique de maintenance plus préventive, visant à
hiérarchiser les réhabilitations dans le cadre d'un plan
d ' intervention.
Pour cela, il est nécessaire de déterminer les zones à
risques et de rechercher la probabilité des divers incidents
pouvant affecter le réseau.
Dans, ce but, la Section de l'Assainissement de la
Direction de l'Eau et . de la Propreté de la Ville de Paris . a
confié au groupement BRGM-LCPC-LREP-LROP une étude de définitionde la méthodologie permettant de classer et de quantifier les
risques affectant le réseau.
Le présent rapport expose cette méthodologie. Celle-cis'appuie sur le diagnostic de 10 cas pathologiques du même
réseau, étudiés précédemment par le même groupement.
- 2 -
1 - PRESENTATION DU RESEAU D'ASSAINISSEMENT DE PARIS
Le réseau d'assainissement de la Ville de Paris évacue enmoyenne 1.300.000 m-^/jour d'effluents par temps sec, collectéspar 63.000 branchements particuliers desservant chaque immeubleet 18.000 bouches d'égouts, exutoires des caniveaux de la
voirie.
Le réseau d'assainissement comporte les particularités
suivantes :
- il est unitaire : il recueille à la fois les eaux usées et les
eaux de pluie.
- il est gravitaire : son architecture conceptuelle lui a confé¬
ré une pente suffisante. Seules quelques zones limitées néces¬
sitent un relèvement particulier.
- il est constitué essentiellement d'ouvrages ovoïdes en
maçonnerie (cf Annexe 1) .
- il est visitable sur la quasi totalité de sa longueur. Seule
une cinquantaine de km ne sont pas visitables (émissaires à
grand débit, siphons sous-fluviaux...).
- il est d'une longueur importante : 1.550 km d'égouts élémen¬taires, collecteurs secondaires et principaux, 550 km
d'ouvrages secondaires (branchements de bouches et de regards,
branchements particuliers, réservoirs de chasse, déversoirs
d'orage...), soit un métré total d'environ 2.100 km.
- il est en grande partie situé sous la voirie publique, à
faible profondeur.
- il abrite d'autres réseaux, exploités par des organismes
publics (EDF-GDF, PTT) , par des sociétés d'économie mixte oupar des compagnies privées (conduites d'eau potable, réseaux
de chaleur, réseau d'air comprimé...).
- il est ancien : l'âge moyen du patrimoine est de l'ordre de 90
ans.
- 2 -
1 - PRESENTATION DU RESEAU D'ASSAINISSEMENT DE PARIS
Le réseau d'assainissement de la Ville de Paris évacue enmoyenne 1.300.000 m-^/jour d'effluents par temps sec, collectéspar 63.000 branchements particuliers desservant chaque immeubleet 18.000 bouches d'égouts, exutoires des caniveaux de la
voirie.
Le réseau d'assainissement comporte les particularités
suivantes :
- il est unitaire : il recueille à la fois les eaux usées et les
eaux de pluie.
- il est gravitaire : son architecture conceptuelle lui a confé¬
ré une pente suffisante. Seules quelques zones limitées néces¬
sitent un relèvement particulier.
- il est constitué essentiellement d'ouvrages ovoïdes en
maçonnerie (cf Annexe 1) .
- il est visitable sur la quasi totalité de sa longueur. Seule
une cinquantaine de km ne sont pas visitables (émissaires à
grand débit, siphons sous-fluviaux...).
- il est d'une longueur importante : 1.550 km d'égouts élémen¬taires, collecteurs secondaires et principaux, 550 km
d'ouvrages secondaires (branchements de bouches et de regards,
branchements particuliers, réservoirs de chasse, déversoirs
d'orage...), soit un métré total d'environ 2.100 km.
- il est en grande partie situé sous la voirie publique, à
faible profondeur.
- il abrite d'autres réseaux, exploités par des organismes
publics (EDF-GDF, PTT) , par des sociétés d'économie mixte oupar des compagnies privées (conduites d'eau potable, réseaux
de chaleur, réseau d'air comprimé...).
- il est ancien : l'âge moyen du patrimoine est de l'ordre de 90
ans.
- 3Figure 1.
PLAN SCHEMATIQUE DE L'ENSEMBLE DES COLLECTEURS DU RESEAU PARISIEN
- 3Figure 1.
PLAN SCHEMATIQUE DE L'ENSEMBLE DES COLLECTEURS DU RESEAU PARISIEN
- 4 -
2 - DEMARCHE ADOPTEE
La méthodologie de détermination des zones à risque du
réseau, d'assainissement de Paris comprend les étapes ci-dessous:
- études de cas concrets (cf rapport précédent réf. GEF
10654) .
- description des différents risques ; identification des
critères liés à chacun d'eux ; définition des paramètres
(cf tableau 1) et quantification.
- pondération des différentes notes.
- Exemples d'application à certains cas concrets.
Les moyens techniques pour réaliser la détermination deszones à risques selon la méthodologie proposée sont évalués
ensuite.
Par ailleurs, un exemple cartographique mettant en valeur
certains risques est fourni.
Il est rappelé :
- que le risque encouru est celui de dégradation d'une partie
des tronçons du réseau d'assainissement de Paris. Le risque de
dysfonctionnement seul (par exemple égout conçu avec une pente
ou une section insuffisantes, absence d'équipements spéciaux
tels des puits à vortex, des pompes de relevage, des
déversoirs d'orage...) n'est pas étudié ici.
- que la définition du risque est adaptée au réseau ancien. Lesouvrages neufs ou très récents sont sujjposés être construitsselon les "règles de l'art".
- que le raisonnement est probabiliste : on cherche à quantifierla probabilité d'apparition d'un événement donné.
- 4 -
2 - DEMARCHE ADOPTEE
La méthodologie de détermination des zones à risque du
réseau, d'assainissement de Paris comprend les étapes ci-dessous:
- études de cas concrets (cf rapport précédent réf. GEF
10654) .
- description des différents risques ; identification des
critères liés à chacun d'eux ; définition des paramètres
(cf tableau 1) et quantification.
- pondération des différentes notes.
- Exemples d'application à certains cas concrets.
Les moyens techniques pour réaliser la détermination deszones à risques selon la méthodologie proposée sont évalués
ensuite.
Par ailleurs, un exemple cartographique mettant en valeur
certains risques est fourni.
Il est rappelé :
- que le risque encouru est celui de dégradation d'une partie
des tronçons du réseau d'assainissement de Paris. Le risque de
dysfonctionnement seul (par exemple égout conçu avec une pente
ou une section insuffisantes, absence d'équipements spéciaux
tels des puits à vortex, des pompes de relevage, des
déversoirs d'orage...) n'est pas étudié ici.
- que la définition du risque est adaptée au réseau ancien. Lesouvrages neufs ou très récents sont sujjposés être construitsselon les "règles de l'art".
- que le raisonnement est probabiliste : on cherche à quantifierla probabilité d'apparition d'un événement donné.
- 5 -
2.1 - DESCRIPTION DES DIFFERENTS RISQUES ET IDENTIFICATION DES
CRITERES LIES A CHACUN D'EUX
A partir des cas concrets étudiés, on a cherché à définir
quels étaient les critères intervenant dans l'apparition d'un
risque.
On a cherché, par ailleurs, à préciser s'il existaitd'autres critères, non présents dans les cas étudiés.
Il ressort que 4 grandes classes de risques peuvent êtredégagées :
- risques d'ordre hydrogéotechnique
- risques d'ordre hydraulique
- risques liés à l'ouvrage lui-même.- risques liés aux conséquences des désordres
Chacun de ces risques est divisé en plusieurs critères.
Ceux-ci sont synthétisés au tableau 1.
Chaque critère fait appel à plusieurs paramètres, qui font
eux-mêmes appel à des données de base. Des exemples de
paramètres sont indiqués au tableau 1. La liste figure dans les
Annexes techniques 2 à 5. Les données de base à prendre en
compte sont mentionnées au chapitre 3.
- 5 -
2.1 - DESCRIPTION DES DIFFERENTS RISQUES ET IDENTIFICATION DES
CRITERES LIES A CHACUN D'EUX
A partir des cas concrets étudiés, on a cherché à définir
quels étaient les critères intervenant dans l'apparition d'un
risque.
On a cherché, par ailleurs, à préciser s'il existaitd'autres critères, non présents dans les cas étudiés.
Il ressort que 4 grandes classes de risques peuvent êtredégagées :
- risques d'ordre hydrogéotechnique
- risques d'ordre hydraulique
- risques liés à l'ouvrage lui-même.- risques liés aux conséquences des désordres
Chacun de ces risques est divisé en plusieurs critères.
Ceux-ci sont synthétisés au tableau 1.
Chaque critère fait appel à plusieurs paramètres, qui font
eux-mêmes appel à des données de base. Des exemples de
paramètres sont indiqués au tableau 1. La liste figure dans les
Annexes techniques 2 à 5. Les données de base à prendre en
compte sont mentionnées au chapitre 3.
- 6
NOTATION DES RISQUES
Tableau 1,
il)
1 (
12)
1 (
13)
14)
RISQUES
Liés aux terrains
risques géotechniques)
NOTE G
liés à l'effluent
risques hydrauliques)
NOTE H
liés à l'ouvrage
(risques endogènes)
NOTE E
liés au milieu environnant et au fonctionnement du réseaud'assainissement
(risques d'impact)
NOTE 1
CRITERES
1.11.21.3
1.41.5
2.1
2.2
2.3
3.1
3.2
4.1
4.2
4.3
4.4
entraînement de finestassementdissolution de couches de gypsevidesargiles gonflantes
action mécanique del'effluentaction physicochimique
charges hydrauliques
géométrie du collec¬teurétat du tronçon
conséquences sur lefonctionnement du réseau d'assainissementconséquences sur lefonctionnement desautres réseauxrepercussions en voi¬rieconséquences sur. lesimmeubles proches etsur l'environnementpolitique et social
Note
ft
dV
a
m
P
c
g
e
r
X
w
z.
1
PARAMETRES (exemples) |
- position du collecteur par|rapport à la couche de |
terrain |
- importance des circula- |
tions d'eau |
- épaisseur de la couche de |
gypse |
- importance de la surchargel
- pente du tronçon |
- charriage de sable |
- forme du radier |
- présence de rejets chimi- |
ques 1
- mise en charge |
- tronçon soumis aux crues j
de Seine |
- type de la section |
- épaisseur et nature des |
matériaux |
- nombre, longueur, réparti-]tion des fissures |
- rang du collecteur (pri- |
maire, secondaire, émis- |
saire ...) |
- nature- et importance des |
autres réseaux j
- distance voûte - voirie |
- importance de la voirie |
- présence de monuments his-|toriques à proximité. |
- 6
NOTATION DES RISQUES
Tableau 1,
il)
1 (
12)
1 (
13)
14)
RISQUES
Liés aux terrains
risques géotechniques)
NOTE G
liés à l'effluent
risques hydrauliques)
NOTE H
liés à l'ouvrage
(risques endogènes)
NOTE E
liés au milieu environnant et au fonctionnement du réseaud'assainissement
(risques d'impact)
NOTE 1
CRITERES
1.11.21.3
1.41.5
2.1
2.2
2.3
3.1
3.2
4.1
4.2
4.3
4.4
entraînement de finestassementdissolution de couches de gypsevidesargiles gonflantes
action mécanique del'effluentaction physicochimique
charges hydrauliques
géométrie du collec¬teurétat du tronçon
conséquences sur lefonctionnement du réseau d'assainissementconséquences sur lefonctionnement desautres réseauxrepercussions en voi¬rieconséquences sur. lesimmeubles proches etsur l'environnementpolitique et social
Note
ft
dV
a
m
P
c
g
e
r
X
w
z.
1
PARAMETRES (exemples) |
- position du collecteur par|rapport à la couche de |
terrain |
- importance des circula- |
tions d'eau |
- épaisseur de la couche de |
gypse |
- importance de la surchargel
- pente du tronçon |
- charriage de sable |
- forme du radier |
- présence de rejets chimi- |
ques 1
- mise en charge |
- tronçon soumis aux crues j
de Seine |
- type de la section |
- épaisseur et nature des |
matériaux |
- nombre, longueur, réparti-]tion des fissures |
- rang du collecteur (pri- |
maire, secondaire, émis- |
saire ...) |
- nature- et importance des |
autres réseaux j
- distance voûte - voirie |
- importance de la voirie |
- présence de monuments his-|toriques à proximité. |
- 7 -
2.2 - CALCUL DE LA NOTE D'UN RISQUE DONNE
La quantification d'un risque donné comprend plusieurs
étapes.
- Attribution d'une note à chacun des paramètres :
Cette note est attribuée en fonction de règles de diagnostic
(exposées en Annexes 2 à 5) et en fonction des informations et
données de base connues au droit du site.
- Combinaison des notes des paramètres caractérisant un même
critère, pour obtenir une "note de critère".
Dans de nombreux cas, la combinaison est obtenue par matrices
de croisement successives, permettant de mieux prendre en
compte la gravité de certains phénomènes, plutôt que par
opérations mathématiques simples (additions, multiplications) .
Les différentes combinaisons sont indiquées, cas par cas, en
Annexes 2 à 5.
- Combinaison des notes des différents critères caractérisant la
même catégorie de risque pour obtenir la note du risque
considéré, soit :
G pour les risques géotechniques
H pour les risques hydrauliques
E pour les risques endogènes
I pour les risques d'impact.
- 7 -
2.2 - CALCUL DE LA NOTE D'UN RISQUE DONNE
La quantification d'un risque donné comprend plusieurs
étapes.
- Attribution d'une note à chacun des paramètres :
Cette note est attribuée en fonction de règles de diagnostic
(exposées en Annexes 2 à 5) et en fonction des informations et
données de base connues au droit du site.
- Combinaison des notes des paramètres caractérisant un même
critère, pour obtenir une "note de critère".
Dans de nombreux cas, la combinaison est obtenue par matrices
de croisement successives, permettant de mieux prendre en
compte la gravité de certains phénomènes, plutôt que par
opérations mathématiques simples (additions, multiplications) .
Les différentes combinaisons sont indiquées, cas par cas, en
Annexes 2 à 5.
- Combinaison des notes des différents critères caractérisant la
même catégorie de risque pour obtenir la note du risque
considéré, soit :
G pour les risques géotechniques
H pour les risques hydrauliques
E pour les risques endogènes
I pour les risques d'impact.
- 8 -
2.3 - ECHELLE DE NOTATION EMPLOYEE ET
OBTENTION DE LA NOTE GLOBALE N DE RISQUE PAR TRONÇON
Chaque tronçon reçoit 4 notes élémentaires, par nature de
risque :
- note G pour les risques géotechniques
- note H pour les risques hydrauliques
- note E pour les risques endogènes
- note I pour les risques d'impact.
La note globale est obtenue selon les 3 étapes suivantes :
- 1ère étape : Croisement des notes H et E pour obtenir une note
C caractérisant le collecteur lui-même.
- 2e étape : Croisement des notes C et G pour obtenir une note
T caractérisant tous les aspects techniques.
- 3e étape : Croisement des notes T et I pour obtenir la note
globale N de risque, pour le tronçon concerné.
La démarche est schématisée au tableau 2.
Le risque est croissant avec la valeur de la note, soit :
0 : risque nul
1 : risque faible
2 : risque moyen
3 : risque fort
4 : risque déclaré. Cette note est réservée aux zones où une
dégradation est déjà observée.
Les différentes matrices de croisement sont données au
tableau 3 . On remarque que ces matrices ne sont pas systé¬
matiquement symétriques dans la combinaison des notes.
Ainsi, pour l'attribution de la note C, la note de risque
endogène E l'emporte sur la note hydraulique H.
- 8 -
2.3 - ECHELLE DE NOTATION EMPLOYEE ET
OBTENTION DE LA NOTE GLOBALE N DE RISQUE PAR TRONÇON
Chaque tronçon reçoit 4 notes élémentaires, par nature de
risque :
- note G pour les risques géotechniques
- note H pour les risques hydrauliques
- note E pour les risques endogènes
- note I pour les risques d'impact.
La note globale est obtenue selon les 3 étapes suivantes :
- 1ère étape : Croisement des notes H et E pour obtenir une note
C caractérisant le collecteur lui-même.
- 2e étape : Croisement des notes C et G pour obtenir une note
T caractérisant tous les aspects techniques.
- 3e étape : Croisement des notes T et I pour obtenir la note
globale N de risque, pour le tronçon concerné.
La démarche est schématisée au tableau 2.
Le risque est croissant avec la valeur de la note, soit :
0 : risque nul
1 : risque faible
2 : risque moyen
3 : risque fort
4 : risque déclaré. Cette note est réservée aux zones où une
dégradation est déjà observée.
Les différentes matrices de croisement sont données au
tableau 3 . On remarque que ces matrices ne sont pas systé¬
matiquement symétriques dans la combinaison des notes.
Ainsi, pour l'attribution de la note C, la note de risque
endogène E l'emporte sur la note hydraulique H.
- 9 -
Note géotechni
H
Note hydrauliq
CALCUL DE LA NOTE GLOBALE PAR TRONÇON
SCHEMA DE PRINCIPE
Note technique
Note caractérisantle collecteur
TABLEAU 2.
Note d'étatdu collecteur Note globale
Note d'impact
- 9 -
Note géotechni
H
Note hydrauliq
CALCUL DE LA NOTE GLOBALE PAR TRONÇON
SCHEMA DE PRINCIPE
Note technique
Note caractérisantle collecteur
TABLEAU 2.
Note d'étatdu collecteur Note globale
Note d'impact
- 10 -
exemple :
E = 3 et H = 2 conduit à C = 3
alors que E = 2 et H = 3 conduit à C = 2
Par contre, pour la note technique T, les notes C et G ont
le même poids.
Ces matrices peuvent être modifiées, en concertation avec
les Services de la Section de l'Assainissement de Paris, lors de
l'application de la méthodologie à l'ensemble du réseau.
La note globale par tronçon va de 1 à 6, ce qui permet de
mieux hiérarchiser les réparations à effectuer. Elle est lacombinaison de la note technique T (à 5 niveaux) et de la note
d'impact I (à 3 niveaux).
- 10 -
exemple :
E = 3 et H = 2 conduit à C = 3
alors que E = 2 et H = 3 conduit à C = 2
Par contre, pour la note technique T, les notes C et G ont
le même poids.
Ces matrices peuvent être modifiées, en concertation avec
les Services de la Section de l'Assainissement de Paris, lors de
l'application de la méthodologie à l'ensemble du réseau.
La note globale par tronçon va de 1 à 6, ce qui permet de
mieux hiérarchiser les réparations à effectuer. Elle est lacombinaison de la note technique T (à 5 niveaux) et de la note
d'impact I (à 3 niveaux).
- 11-
CALCUL DE LA NOTE GLOBALE PAR TRONÇON
MATRICES DE CROISEMENT DES NOTES ELEMENTAIRES
Tableau 3.
Note C Note T
rÈ"^"^'^ ^ 1 0 1 1 1 2 j 3 1 4 j
1 ° 1 ° ° 1* ^ 1 ^ 1
1 ^ 1 '' l" 1 '' 1 ^ 1 ^ 1
1 ^ 1 ^ ^ ^ ^ ^ !
! 3 1 3 1 3 ! 3 1 4 1 4 1
1 4 '4'4'4'4'4|
rc\^^ 1 ° 1 "" 1 ^ 1 ^ 1 "^ 1
1 ° 1 "^ 1 ^ 1 ^ 1 ^ 1 ^ 1
1 1 1 1 2 I 2 j 3 1 4 !
1 ^ 1 ^ 1 ^ ^ 1 ^ 1 ^ 1
I 3 j 3 ! 3 3 ] 4 1 4 !
I 4 1 4 ' 4 ' 4 ' 4 ' 4 1
RAPPEL
Note N
|\^ T
1 I^\^
1 °
1 ^
1 ^
1
1
1
1
2
2
2
3
3
3
4
5
4 1
4 I
5 j
6 I
H : Note hydrauliqueE : Note d'état du collecteurG : Note géotechniqueI : Note d'impact
C : Note de la combinaison H, E
T : Note de la combinaison G, C
N : Note globale, combinaison T et I
- 11-
CALCUL DE LA NOTE GLOBALE PAR TRONÇON
MATRICES DE CROISEMENT DES NOTES ELEMENTAIRES
Tableau 3.
Note C Note T
rÈ"^"^'^ ^ 1 0 1 1 1 2 j 3 1 4 j
1 ° 1 ° ° 1* ^ 1 ^ 1
1 ^ 1 '' l" 1 '' 1 ^ 1 ^ 1
1 ^ 1 ^ ^ ^ ^ ^ !
! 3 1 3 1 3 ! 3 1 4 1 4 1
1 4 '4'4'4'4'4|
rc\^^ 1 ° 1 "" 1 ^ 1 ^ 1 "^ 1
1 ° 1 "^ 1 ^ 1 ^ 1 ^ 1 ^ 1
1 1 1 1 2 I 2 j 3 1 4 !
1 ^ 1 ^ 1 ^ ^ 1 ^ 1 ^ 1
I 3 j 3 ! 3 3 ] 4 1 4 !
I 4 1 4 ' 4 ' 4 ' 4 ' 4 1
RAPPEL
Note N
|\^ T
1 I^\^
1 °
1 ^
1 ^
1
1
1
1
2
2
2
3
3
3
4
5
4 1
4 I
5 j
6 I
H : Note hydrauliqueE : Note d'état du collecteurG : Note géotechniqueI : Note d'impact
C : Note de la combinaison H, E
T : Note de la combinaison G, C
N : Note globale, combinaison T et I
- 12 -
2.4 - CHAMP D'APPLICATION : LE TRONÇON
Pour l'application de la méthodologie, il est prévu, enpremière phase, d'utiliser le découpage en tronçons déjà réalisé
et informatisé par les Services de l'Assainissement.
Cependant, les grands tronçons (plus de 150 m) seront
redivisés en segments plus petits, pour tenir compte d'une
éventuelle variabilité de terrains.
Il est possible que, sur certains secteurs, il failledescendre à une maille plus fine (10 à 20 m) .
- 12 -
2.4 - CHAMP D'APPLICATION : LE TRONÇON
Pour l'application de la méthodologie, il est prévu, enpremière phase, d'utiliser le découpage en tronçons déjà réalisé
et informatisé par les Services de l'Assainissement.
Cependant, les grands tronçons (plus de 150 m) seront
redivisés en segments plus petits, pour tenir compte d'une
éventuelle variabilité de terrains.
Il est possible que, sur certains secteurs, il failledescendre à une maille plus fine (10 à 20 m) .
- 13 -
3 - LES MOYENS TECHNIQUES
3.1 - DONNEES DE BASE A ACQUERIR
Pour appliquer les règles de diagnostic exposées dans les
annexes 2 à 5, plusieurs données de base sont nécessaires :
- Données géométriques :
Repérage en x, y des extrémités du tronçon, cote du radier,
cote à 1 ' intrados de la voûte ; cote du sol ; type de lasection.
- Données géologiques et géotechniques :
Nature des terrains, épaisseur des couches, caractéristiques
des sols, à partir des sondages déjà réalisés aux alentours.
- Données hydrogéologiques :
Niveaux d'eau ; gradient hydraulique naturel ; repérage de la
nappe, positionnement des pompages en exploitation ; fuites.
- Données sur les vides existants :
Plans des carrières, repérage en x, y, z ; indication des
hauteurs de vides, des types de soutènement ; plan des
galeries passant sous les collecteurs ; repérage en x, y, z.
- Données hydrauliques :
Zones de mise en charges temporaires ou accidentelles ; dé¬
bit ; charriage, qualité de l'effluent.
- Description de l'état du collecteur :
Position, longueur, largeur des fissures, avec codage pour
identifier les fissures longitudinales, transversales,obliques, avec ou sans déplacement ; état de l'enduit ;
défomnations de la section et du profil en long ; historiquedes réparations déjà effectuées.
- 13 -
3 - LES MOYENS TECHNIQUES
3.1 - DONNEES DE BASE A ACQUERIR
Pour appliquer les règles de diagnostic exposées dans les
annexes 2 à 5, plusieurs données de base sont nécessaires :
- Données géométriques :
Repérage en x, y des extrémités du tronçon, cote du radier,
cote à 1 ' intrados de la voûte ; cote du sol ; type de lasection.
- Données géologiques et géotechniques :
Nature des terrains, épaisseur des couches, caractéristiques
des sols, à partir des sondages déjà réalisés aux alentours.
- Données hydrogéologiques :
Niveaux d'eau ; gradient hydraulique naturel ; repérage de la
nappe, positionnement des pompages en exploitation ; fuites.
- Données sur les vides existants :
Plans des carrières, repérage en x, y, z ; indication des
hauteurs de vides, des types de soutènement ; plan des
galeries passant sous les collecteurs ; repérage en x, y, z.
- Données hydrauliques :
Zones de mise en charges temporaires ou accidentelles ; dé¬
bit ; charriage, qualité de l'effluent.
- Description de l'état du collecteur :
Position, longueur, largeur des fissures, avec codage pour
identifier les fissures longitudinales, transversales,obliques, avec ou sans déplacement ; état de l'enduit ;
défomnations de la section et du profil en long ; historiquedes réparations déjà effectuées.
- 14 -
Données de 1 environnement :
Plans des réseaux des divers concessionnaires ; classement ettrafic de la voirie ; importance des immeubles voisins.
Ces différentes données sont à acquérir auprès :
des Services de l'Assainissement et du SIAAP
des Services de l'Inspection Générale des Carrières
de la Direction de la Voirie
de la Banque des données du sous-sol du BRGM
des archives de sondages de divers bureaux d'études etentreprises de forage
de la SNCF et de la RATP
des concessionnaires de réseaux : EDF-GDF, SUDAC, SAGEP, PTT,
Câbles optiques, CPCU.
- 14 -
Données de 1 environnement :
Plans des réseaux des divers concessionnaires ; classement ettrafic de la voirie ; importance des immeubles voisins.
Ces différentes données sont à acquérir auprès :
des Services de l'Assainissement et du SIAAP
des Services de l'Inspection Générale des Carrières
de la Direction de la Voirie
de la Banque des données du sous-sol du BRGM
des archives de sondages de divers bureaux d'études etentreprises de forage
de la SNCF et de la RATP
des concessionnaires de réseaux : EDF-GDF, SUDAC, SAGEP, PTT,
Câbles optiques, CPCU.
- 15 -
3.2 - TRAITEMENT DES DONNEES
Il existe 4 risques, 14 critères faisant appel à plus de
4 0 paramètres. Le réseau est découpé en 20.000 tronçons
élémentaires, soit 800.000 notes élémentaires qui seronttraitées par informatique.
Ceci nécessite une concordance des données (par exemple
les coordonnées des plans des concessionnaires de réseau ne sont
pas toujours cohérentes entre elles) et une compatibilité des
diverses bases de données.
Par ailleurs, les données géologiques, géotechniques et
hydrogéologiques sont soit ponctuelles soit spatiales, alors queles données relatives aux réseaux sont linéaires. Ceci suppose
des projections selon une ligne brisée, ou des interpolations.
- 15 -
3.2 - TRAITEMENT DES DONNEES
Il existe 4 risques, 14 critères faisant appel à plus de
4 0 paramètres. Le réseau est découpé en 20.000 tronçons
élémentaires, soit 800.000 notes élémentaires qui seronttraitées par informatique.
Ceci nécessite une concordance des données (par exemple
les coordonnées des plans des concessionnaires de réseau ne sont
pas toujours cohérentes entre elles) et une compatibilité des
diverses bases de données.
Par ailleurs, les données géologiques, géotechniques et
hydrogéologiques sont soit ponctuelles soit spatiales, alors queles données relatives aux réseaux sont linéaires. Ceci suppose
des projections selon une ligne brisée, ou des interpolations.
ANNEXESANNEXES
ANNEXE 1
DESSINS DES PRINCIPAUX TYPES D' EGOUT DE PARIS
ANNEXE 1
DESSINS DES PRINCIPAUX TYPES D' EGOUT DE PARIS
Types d'égout élémentaire les plus utilisés a Pans
EGOUT TYPE N* 12
L 180
EGOUT TYPE N» 12 bis
190
EGOUT TYPE N» 12
A CUNETTE DESAXEE
1B0
EGOUT TYPE N» 12 bisA CUNETTE DESAXEE
190
EGOUT TYPE N» 12
V CUNETTE AXIALE N» 13 ter AEGOUT TYPE N» 12 bis
A CUNETTE AXIALE N» 13 ter A
190
ECHELLE 1/50
EGOUT TYPE N» 13
ISO
EGOUT TYPE H* 13 ter A
170
ECHELLE 1/50
fo/es en centimètresMoft: toutt i les miçcftnefieson/ unt ¿piissnir de Í5 (m. Cotes en centimètres
Types d'égout élémentaire les plus utilisés a Pans
EGOUT TYPE N* 12
L 180
EGOUT TYPE N» 12 bis
190
EGOUT TYPE N» 12
A CUNETTE DESAXEE
1B0
EGOUT TYPE N» 12 bisA CUNETTE DESAXEE
190
EGOUT TYPE N» 12
V CUNETTE AXIALE N» 13 ter AEGOUT TYPE N» 12 bis
A CUNETTE AXIALE N» 13 ter A
190
ECHELLE 1/50
EGOUT TYPE N» 13
ISO
EGOUT TYPE H* 13 ter A
170
ECHELLE 1/50
fo/es en centimètresMoft: toutt i les miçcftnefieson/ unt ¿piissnir de Í5 (m. Cotes en centimètres
Types d'égout élémentaire les plus utilisés à ParisEGOUT TYPE N» 13 ter BlAnticfuitMtnt: typi n* 13 bittt. quelquefois, type n* K)
1S5
EGOUT TYPE N» 13
A CUNETTE AXIALE N* 13 ter A
lao
EGOUT TYPE N« 11
200
EGOUT TYPE H* 11 bis
200
EGOUT TYPE N» 10
22S
EGOUT TYPE H" 10 bis
225
EGOUT TYPE N» 10 ter
225
EGOUT TYPE N* U(Anticnntmtnl : type n* K bis)
KO
ECHELLE 1/50 ECHELLE 1/50
Ah/¿.- foufes les mjfvnnertesCotes en centimètres
Types d'égout élémentaire les plus utilisés à ParisEGOUT TYPE N» 13 ter BlAnticfuitMtnt: typi n* 13 bittt. quelquefois, type n* K)
1S5
EGOUT TYPE N» 13
A CUNETTE AXIALE N* 13 ter A
lao
EGOUT TYPE N« 11
200
EGOUT TYPE H* 11 bis
200
EGOUT TYPE N» 10
22S
EGOUT TYPE H" 10 bis
225
EGOUT TYPE N» 10 ter
225
EGOUT TYPE N* U(Anticnntmtnl : type n* K bis)
KO
ECHELLE 1/50 ECHELLE 1/50
Ah/¿.- foufes les mjfvnnertesCotes en centimètres
Autres types d'égout élémentaire Exemples de collecteur à bateau
EGOUT TYPE N» 15
I iso
EGOUT TYPE H
CUNETTE AXIALE N» 13 ter A
I 205
EGOUT TYPE H
205
EGOUT TYPE 260/200A CUNETTE AXIALE N' 13 ter A
260
EGOUT TYPE N" 1
660EGOUT TYPE N* 3
520
Exemples de collecteur a wagonEGOUT TYPE N" 5
400EGOUT TYPE N« 6 bis
350
EGOUT TYPE N» 9270
FfHELLE 1/100 Cotes en centimètres
Autres types d'égout élémentaire Exemples de collecteur à bateau
EGOUT TYPE N» 15
I iso
EGOUT TYPE H
CUNETTE AXIALE N» 13 ter A
I 205
EGOUT TYPE H
205
EGOUT TYPE 260/200A CUNETTE AXIALE N' 13 ter A
260
EGOUT TYPE N" 1
660EGOUT TYPE N* 3
520
Exemples de collecteur a wagonEGOUT TYPE N" 5
400EGOUT TYPE N« 6 bis
350
EGOUT TYPE N» 9270
FfHELLE 1/100 Cotes en centimètres
ANNEXE 2
RISQUES D'ORDRE HYDROGEOTECHNIQUE
ANNEXE 2
RISQUES D'ORDRE HYDROGEOTECHNIQUE
ANNEXE 2 - LES RISQUES D'ORDRE HYDROGEOTECHNIQUE
La classe des risques d'ordre hydrogéotechnique comprend 5
critères, axés sur les mécanismes des désordres. Ce sont :
- les entraînements de fines
- les tassements
- la dissolution du gypse
- les effondrements au droit de vides souterrains
- les gonflements de certaines argiles.
Un sixième critère (glissements de pente) ne semble pas,
d'après les informations recueillies, exister à Paris et n'a pas
été retenu ici.
L'influence des surcharges dynamiques (circulations rou¬tières ou ferroviaires) ne semble pas mise en évidence de façon
nette et n'a pas été retenue.
Chaque critère comprend des paramètres. Une pondérationreflète 1 ' importance variable de chacun de ces paramètres et
permet d'attribuer une note à chacun des critères principaux.
Chacun des critères est étudié ci-dessous.
ANNEXE 2 - LES RISQUES D'ORDRE HYDROGEOTECHNIQUE
La classe des risques d'ordre hydrogéotechnique comprend 5
critères, axés sur les mécanismes des désordres. Ce sont :
- les entraînements de fines
- les tassements
- la dissolution du gypse
- les effondrements au droit de vides souterrains
- les gonflements de certaines argiles.
Un sixième critère (glissements de pente) ne semble pas,
d'après les informations recueillies, exister à Paris et n'a pas
été retenu ici.
L'influence des surcharges dynamiques (circulations rou¬tières ou ferroviaires) ne semble pas mise en évidence de façon
nette et n'a pas été retenue.
Chaque critère comprend des paramètres. Une pondérationreflète 1 ' importance variable de chacun de ces paramètres et
permet d'attribuer une note à chacun des critères principaux.
Chacun des critères est étudié ci-dessous.
1 - RISQUES LIES AUX ENTRAINEMENTS DE FINES
Rappel du phénomène :
L'écoulement de l'eau dans un matériau fin crée des forces
hydrodynamiques tendant à entraîner les éléments du sol dans le
sens de l'écoulement.
Le risque d'entraînement est fonction du gradient hydrau¬
lique et des caractéristiques du sol (granulométrie, per¬
méabilité, résistance au cisaillement) .
Les vides créés au voisinage de la canalisation provoquentdes désordres dans celle-ci (fissures, ruptures) , pouvant
contribuer à l'amplification du phénomène.
Pour que ce mécanisme ait lieu, il faut donc :
- des fines : alluvions, certains remblais, sables de Fontai¬
nebleau (sommet des buttes parisiennes) , sables yprésiens
(certains secteurs du 16® arrondissement...), limons.
- un gradient hydraulique (qui peut varier fortement avec les
crues et décrues de la Seine, ou sous l'effet d'un pompage
proche) .
- un milieu de transit des fines et un exutoire. Ce dernier est
souvent difficile à connaître. L' égout lui-même peut servir
d' exutoire.
Pour qu'un tronçon soit affecté, il faut qu'il soit au-
dessus du sol. renfermant des fines. La distance entre le collect
teur et la couche . de fines intervient peu ici,,, car elle est
pratiquement partout réduite.
La définition des paramètres mesurables et leur hié¬rarchisation sont données au tableau Al.
1 - RISQUES LIES AUX ENTRAINEMENTS DE FINES
Rappel du phénomène :
L'écoulement de l'eau dans un matériau fin crée des forces
hydrodynamiques tendant à entraîner les éléments du sol dans le
sens de l'écoulement.
Le risque d'entraînement est fonction du gradient hydrau¬
lique et des caractéristiques du sol (granulométrie, per¬
méabilité, résistance au cisaillement) .
Les vides créés au voisinage de la canalisation provoquentdes désordres dans celle-ci (fissures, ruptures) , pouvant
contribuer à l'amplification du phénomène.
Pour que ce mécanisme ait lieu, il faut donc :
- des fines : alluvions, certains remblais, sables de Fontai¬
nebleau (sommet des buttes parisiennes) , sables yprésiens
(certains secteurs du 16® arrondissement...), limons.
- un gradient hydraulique (qui peut varier fortement avec les
crues et décrues de la Seine, ou sous l'effet d'un pompage
proche) .
- un milieu de transit des fines et un exutoire. Ce dernier est
souvent difficile à connaître. L' égout lui-même peut servir
d' exutoire.
Pour qu'un tronçon soit affecté, il faut qu'il soit au-
dessus du sol. renfermant des fines. La distance entre le collect
teur et la couche . de fines intervient peu ici,,, car elle est
pratiquement partout réduite.
La définition des paramètres mesurables et leur hié¬rarchisation sont données au tableau Al.
CRITERE = ENTRAINEMENT DE FINESIDENTIFICATION ET COMBINAISON DES PARAMETRES
TABLEAU AI
PARAMETRES
Importance de lacouches à particules
entraînables
Pas de sableou limon
Un peu de sableou limon
/1
/Beaucoup de sable: 2ou limon \
Position du collec¬teur/sol
entrainable
co
desabl
llecteur au "î
ssous des /bles )
collecteudessus dessables
collecteur audessous dessables
collecteur audessus dessables
r au I /
]/
'=5
Gradient hydraulique
pas de nappe 1
ou écoulement > :
nul )
gradient faible
gradient fort :
pas de nappeou écoulemenul "1gradient faible
gradient fort
1
2-7
NOTE DU CRITEREf
0
-0
1
-2
3
CRITERE = ENTRAINEMENT DE FINESIDENTIFICATION ET COMBINAISON DES PARAMETRES
TABLEAU AI
PARAMETRES
Importance de lacouches à particules
entraînables
Pas de sableou limon
Un peu de sableou limon
/1
/Beaucoup de sable: 2ou limon \
Position du collec¬teur/sol
entrainable
co
desabl
llecteur au "î
ssous des /bles )
collecteudessus dessables
collecteur audessous dessables
collecteur audessus dessables
r au I /
]/
'=5
Gradient hydraulique
pas de nappe 1
ou écoulement > :
nul )
gradient faible
gradient fort :
pas de nappeou écoulemenul "1gradient faible
gradient fort
1
2-7
NOTE DU CRITEREf
0
-0
1
-2
3
2 - RISQUES LIES AUX TASSEMENTS
Les tassements affectant des remblais récents ne sont pas
pris en compte ici, l'étude portant sur un réseau d'assai¬
nissement ancien. Les ouvrages neufs ou très récents sont
supposés mis en place selon les règles de l'art.
Deux mécanismes de tassements sont différenciés ci-dessous.
Ce sont les tassements liés à la présence (cf fig. Al) :
- d'un sol compressible
- de remblais gypseux.
Il est très peu probable que ces 2 types de tassements
existent simultanément à Paris. Le cas échéant, le caractère
compressible serait prédominant.
2.1 - TASSEMENTS AFFECTANT UN SOL COMPRESSIBLE
Rappel du phénomène :
Certains sols subissent, sous l'influence des charges qui
leur sont appliquées, un phénomène de consolidation qui modifie
leur structure, diminuant leur indice des vides, redistribuant
leur eau interstitielle. Les particules élémentaires serapprochent (tassement) .
L'importance de ce phénomène, généralement lent, dépendde:
- 1 ' importance . de la surcharge, apportée au-dessus de la généra¬
trice supérieure de 1' égout, après construction- l'importance du rabattement- la compressibilité du sol
- l'épaisseur de la couche compressible.
2 - RISQUES LIES AUX TASSEMENTS
Les tassements affectant des remblais récents ne sont pas
pris en compte ici, l'étude portant sur un réseau d'assai¬
nissement ancien. Les ouvrages neufs ou très récents sont
supposés mis en place selon les règles de l'art.
Deux mécanismes de tassements sont différenciés ci-dessous.
Ce sont les tassements liés à la présence (cf fig. Al) :
- d'un sol compressible
- de remblais gypseux.
Il est très peu probable que ces 2 types de tassements
existent simultanément à Paris. Le cas échéant, le caractère
compressible serait prédominant.
2.1 - TASSEMENTS AFFECTANT UN SOL COMPRESSIBLE
Rappel du phénomène :
Certains sols subissent, sous l'influence des charges qui
leur sont appliquées, un phénomène de consolidation qui modifie
leur structure, diminuant leur indice des vides, redistribuant
leur eau interstitielle. Les particules élémentaires serapprochent (tassement) .
L'importance de ce phénomène, généralement lent, dépendde:
- 1 ' importance . de la surcharge, apportée au-dessus de la généra¬
trice supérieure de 1' égout, après construction- l'importance du rabattement- la compressibilité du sol
- l'épaisseur de la couche compressible.
Les tassements provoquent une déformation du profil en
long, avec apparition de fissures, de contre-pentes, d'efforts
de flexion. Dans le cas de collecteur placé directement dans la
couche compressible, des efforts de compression diamétralepeuvent se produire, conduisant à une ovalisation et à des
fissures.
Pour qu'un tronçon soit affecté, il faut qu'il soit au-
dessus ou dans la couche compressible. En pratique, à Paris la
distance collecteur-couche intervient peu car elle est partoutréduite.
La définition et 1 ' importance des paramètres sont données
au tableau A2 . La combinaison des paramètres entre eux,
permettant d'aboutir à la note du critère tassement est donnée
au tableau A3.
2.2 - TASSEMENTS AFFECTT^T UN REMBLAI GYPSEUX
Rappel du phénomène :
Les matériaux non exploités extraits des carrières de
gypse parisiennes renferment une proportion de gypse pouvant
atteindre jusqu'à 30%, le gypse étant réparti ici de façon
diffuse, et non en couche. Lorsqu'il y a circulation d'eau, le
gypse se dissout, laissant des vides de petite taille. Sousl'effet de leur propre poids et/ ou d'une surcharge qui leur est
appliquée, ces matériaux se tassent, comblant les videsrésiduels. Le phénomène peut être combiné à un entraînement- defines, les vides laissés par le gypse pouvant constituer un
exutoire aux sables entraînés par l'eau.
Les tassements provoquent une déformation du profil en
long, avec apparition de fissures, de contre-pentes, d'efforts
de flexion. Dans le cas de collecteur placé directement dans la
couche compressible, des efforts de compression diamétralepeuvent se produire, conduisant à une ovalisation et à des
fissures.
Pour qu'un tronçon soit affecté, il faut qu'il soit au-
dessus ou dans la couche compressible. En pratique, à Paris la
distance collecteur-couche intervient peu car elle est partoutréduite.
La définition et 1 ' importance des paramètres sont données
au tableau A2 . La combinaison des paramètres entre eux,
permettant d'aboutir à la note du critère tassement est donnée
au tableau A3.
2.2 - TASSEMENTS AFFECTT^T UN REMBLAI GYPSEUX
Rappel du phénomène :
Les matériaux non exploités extraits des carrières de
gypse parisiennes renferment une proportion de gypse pouvant
atteindre jusqu'à 30%, le gypse étant réparti ici de façon
diffuse, et non en couche. Lorsqu'il y a circulation d'eau, le
gypse se dissout, laissant des vides de petite taille. Sousl'effet de leur propre poids et/ ou d'une surcharge qui leur est
appliquée, ces matériaux se tassent, comblant les videsrésiduels. Le phénomène peut être combiné à un entraînement- defines, les vides laissés par le gypse pouvant constituer un
exutoire aux sables entraînés par l'eau.
L'importance du phénomène dépend de :
- l'épaisseur du remblai gypseux.
- la teneur en gypse. Généralement inconnu, ce paramètre ne peut
être pris en compte.
- la nature et l'épaisseur du recouvrement surmontant les rem¬
blais gypseux.
- la vitesse et du débit des circulations d'eau.
Le phénomène reste localisé à la proximité des anciennes
carrières de gypse de Paris. En effet, les stériles renfermant
un peu de gypse ont servi à remblayer les carrières en fin d'ex¬
ploitation, ou sont restés à proximité immédiate de celles-ci.
La définition et 1 ' importance des paramètres secondaires
sont donnés au tableau A2. La combinaison des paramètres entreeux permettant d'aboutir à la note t du critère tassement est
donnée au tableau A3 .
t est obtenue comme suit :
t = tl X t2 X t3 X t8
2.3 - ZONES DE TRANSITION
Les risques sont calculés sur la probabilité d'apparition
d'un tassement. Les tassements différentiels, dus aux variations
d'épaisseur et à l'hétérogénéité des couches concernées, ne sontpas pris en compte directement.
Cependant, la présence de points durs (où le sol. ne tasse
pas) pouvant induire des risques de cisaillement, est prise en
compte de la façon suivante :
si t = 3, t reste égale à 3
si 0 < t < 3 t est augmentée d'I point.
t = note attribuée au critère "tassement".
L'importance du phénomène dépend de :
- l'épaisseur du remblai gypseux.
- la teneur en gypse. Généralement inconnu, ce paramètre ne peut
être pris en compte.
- la nature et l'épaisseur du recouvrement surmontant les rem¬
blais gypseux.
- la vitesse et du débit des circulations d'eau.
Le phénomène reste localisé à la proximité des anciennes
carrières de gypse de Paris. En effet, les stériles renfermant
un peu de gypse ont servi à remblayer les carrières en fin d'ex¬
ploitation, ou sont restés à proximité immédiate de celles-ci.
La définition et 1 ' importance des paramètres secondaires
sont donnés au tableau A2. La combinaison des paramètres entreeux permettant d'aboutir à la note t du critère tassement est
donnée au tableau A3 .
t est obtenue comme suit :
t = tl X t2 X t3 X t8
2.3 - ZONES DE TRANSITION
Les risques sont calculés sur la probabilité d'apparition
d'un tassement. Les tassements différentiels, dus aux variations
d'épaisseur et à l'hétérogénéité des couches concernées, ne sontpas pris en compte directement.
Cependant, la présence de points durs (où le sol. ne tasse
pas) pouvant induire des risques de cisaillement, est prise en
compte de la façon suivante :
si t = 3, t reste égale à 3
si 0 < t < 3 t est augmentée d'I point.
t = note attribuée au critère "tassement".
RISQUES LIES AU TASSEMENT DE SOL COMPRESSIBLE
rprr\
M REMBLAI
^^ .COMPRESSIBLE:(vase tourbe...)
SUBSTRATUM//NON/v<^ COMPRESSIBLE
r.*-.i
*. . '
cQnQlisQtion'\:\;:
Pompage >
M/>i3!¿í?vMjíl-' Nappe niveau v-.^-'=
^!-:-/-/Îl:^-«v>r^-:-'^-->*wv^ initiai ;.?:".-.:;:
' 1 . - /v I II I...'.'.. s. »...
:!H:c^3:^güNiveau initial Argile ^:r
tassement
RISQUES LIES AU TASSEMENT DE SOL COMPRESSIBLE
rprr\
M REMBLAI
^^ .COMPRESSIBLE:(vase tourbe...)
SUBSTRATUM//NON/v<^ COMPRESSIBLE
r.*-.i
*. . '
cQnQlisQtion'\:\;:
Pompage >
M/>i3!¿í?vMjíl-' Nappe niveau v-.^-'=
^!-:-/-/Îl:^-«v>r^-:-'^-->*wv^ initiai ;.?:".-.:;:
' 1 . - /v I II I...'.'.. s. »...
:!H:c^3:^güNiveau initial Argile ^:r
tassement
TASSEMENT : EXEMPLE DE ZONE DE TRANSITIONTASSEMENT : EXEMPLE DE ZONE DE TRANSITION
CRITERE = TASSEMENTIDENTIFICATION DES PARAMETRES
1 Existence[d'une cou-|che pouvant1 tasser
1 tl
|oui : 1
|non : 0
Collecteurau-dessus
ou au con¬tact de lacouche compressible
t2
oui : 1
non : 0
Existenced'une surcharge ou
d'un rabattement
t3
oui : 1
non : 0
Nature de la couchet4
Nature
Remblai ni organiqueni gypseux et alluvions modernes nonorganiques
Remblai organique(alluvions modernes
organiques sanstourbe)
- Remblai gypseux- Alluvions modernes
avec tourbe
Note
1
2
3
Epaisseur xla couchesous le
collecteur
t5
x<2 m : 1
2<x<5 m : 2
x^5 m : 3
Surcharge s
t6
s<1 m :
1<:s<5 :
s^îS : 2
0
1
Rabattementt7
Importance
Pas de rabattementMarnage avec collecteur situé entre 200et 600 m de la riveou pompage avec fai¬ble rabattement
Marnage avec collec¬teur à moins de
200 m de la rive oupompage avec fort
rabattement
Note 1
0 1
1 1
2 1
>CDr-m>
>ro
CRITERE = TASSEMENTIDENTIFICATION DES PARAMETRES
1 Existence[d'une cou-|che pouvant1 tasser
1 tl
|oui : 1
|non : 0
Collecteurau-dessus
ou au con¬tact de lacouche compressible
t2
oui : 1
non : 0
Existenced'une surcharge ou
d'un rabattement
t3
oui : 1
non : 0
Nature de la couchet4
Nature
Remblai ni organiqueni gypseux et alluvions modernes nonorganiques
Remblai organique(alluvions modernes
organiques sanstourbe)
- Remblai gypseux- Alluvions modernes
avec tourbe
Note
1
2
3
Epaisseur xla couchesous le
collecteur
t5
x<2 m : 1
2<x<5 m : 2
x^5 m : 3
Surcharge s
t6
s<1 m :
1<:s<5 :
s^îS : 2
0
1
Rabattementt7
Importance
Pas de rabattementMarnage avec collecteur situé entre 200et 600 m de la riveou pompage avec fai¬ble rabattement
Marnage avec collec¬teur à moins de
200 m de la rive oupompage avec fort
rabattement
Note 1
0 1
1 1
2 1
>CDr-m>
>ro
CRITERE = TASSEMENTCOMBINAISON DES PARAMETRES
¡Nature de ¡Epaisseur ¡ || | Rabatte- ¡ M | j j
lia couche |de la cou-j | ¡Surcharge ¡ ment ¡ ¡| | ¡ ¡
1 ¡ che I ¡i 1 I ¡ ¡ ¡ 1 1
i t4 ¡ t5 1 t4, 5 i 1 tó 1 t7 i t6, 7 i ¡ t4, 5 1 t6, 7 j t8 j
¡1 |1 ¡1 ¡¡0 ¡0 |0 ¡|1 |1 |1 1
|1 ¡2 ¡2 1¡0 ¡1 ¡1 ¡¡1 |2 ¡2 1
¡1 ¡3 ¡2 ¡¡0 ¡2 ¡2 ¡|1 |3 12 1
12 |1 11 ¡11 |0 |1 ¡|2 |1 ¡2 1
¡2 ¡2 |2 ||Í |1 |2 ¡¡2 |2 ¡3 |
¡2 ¡3 ¡3 ¡|1 ¡2 ¡2 l¡2 ¡3 ¡3 |
¡3 1-1 ¡2 ||2 ¡0 |1 ||3 ¡1 12 1
¡3 |2 |3 ¡¡2 |1 ¡2 l|3 |2 ¡3 |
|3 13 |3 ||2 |2 |3 ¡¡3 ¡3 ¡3 j
>r-m>
CRITERE = TASSEMENTCOMBINAISON DES PARAMETRES
¡Nature de ¡Epaisseur ¡ || | Rabatte- ¡ M | j j
lia couche |de la cou-j | ¡Surcharge ¡ ment ¡ ¡| | ¡ ¡
1 ¡ che I ¡i 1 I ¡ ¡ ¡ 1 1
i t4 ¡ t5 1 t4, 5 i 1 tó 1 t7 i t6, 7 i ¡ t4, 5 1 t6, 7 j t8 j
¡1 |1 ¡1 ¡¡0 ¡0 |0 ¡|1 |1 |1 1
|1 ¡2 ¡2 1¡0 ¡1 ¡1 ¡¡1 |2 ¡2 1
¡1 ¡3 ¡2 ¡¡0 ¡2 ¡2 ¡|1 |3 12 1
12 |1 11 ¡11 |0 |1 ¡|2 |1 ¡2 1
¡2 ¡2 |2 ||Í |1 |2 ¡¡2 |2 ¡3 |
¡2 ¡3 ¡3 ¡|1 ¡2 ¡2 l¡2 ¡3 ¡3 |
¡3 1-1 ¡2 ||2 ¡0 |1 ||3 ¡1 12 1
¡3 |2 |3 ¡¡2 |1 ¡2 l|3 |2 ¡3 |
|3 13 |3 ||2 |2 |3 ¡¡3 ¡3 ¡3 j
>r-m>
3 - RISQUES LIES A LA DISSOLUTION DE COOCHES DE GYPSE
Parmi les roches solubles, seul le gypse intéresse Paris. La
dissolution du calcaire n'est pas considérée ici, la vitessed'évolution n'étant pas à l'échelle de la durée de vie de
l'ouvrage.
Rappel du phénomène :
Le gypse est soluble dans l'eau (jusqu'à près de 2 g/1).
S'il existe une circulation d'eau non saturée, une cavité,parfois de grande taille, se forme dans la couche de gypse,
provoquant un affaissement en surface (fontis) .
L'importance du phénomène dépend de :
- l'épaisseur de la couche de gypse (qui déterminera la taille
de la cavité) .
_ la distance collecteur - couche de gypse.
- la nature et épaisseur du recouvrement surmontant le gypse, ce
recouvrement faisant obstacle ou non à la circulation des
eaux.
- la (quantité de gypse pouvant être dissoute. Cette quantité
dépend elle-même de la minéralisation initiale de l'eau, de la
vitesse de circulation et du débit total d'eau en circulationbaignant la couche de gypse.
La circulation d'eau peut être verticale : l'eau provient
alors de sources, de fuites de réseaux d'eau, qui s'infil¬trent*.
L'écoulement de l'eau peut être horizontal : gradient naturelde la nappe ou gradient provoqué par des pompages.
Pour qu'un collecteur soit affecté, il doit se situer au-
dessus de la couche de gypse.
3 - RISQUES LIES A LA DISSOLUTION DE COOCHES DE GYPSE
Parmi les roches solubles, seul le gypse intéresse Paris. La
dissolution du calcaire n'est pas considérée ici, la vitessed'évolution n'étant pas à l'échelle de la durée de vie de
l'ouvrage.
Rappel du phénomène :
Le gypse est soluble dans l'eau (jusqu'à près de 2 g/1).
S'il existe une circulation d'eau non saturée, une cavité,parfois de grande taille, se forme dans la couche de gypse,
provoquant un affaissement en surface (fontis) .
L'importance du phénomène dépend de :
- l'épaisseur de la couche de gypse (qui déterminera la taille
de la cavité) .
_ la distance collecteur - couche de gypse.
- la nature et épaisseur du recouvrement surmontant le gypse, ce
recouvrement faisant obstacle ou non à la circulation des
eaux.
- la (quantité de gypse pouvant être dissoute. Cette quantité
dépend elle-même de la minéralisation initiale de l'eau, de la
vitesse de circulation et du débit total d'eau en circulationbaignant la couche de gypse.
La circulation d'eau peut être verticale : l'eau provient
alors de sources, de fuites de réseaux d'eau, qui s'infil¬trent*.
L'écoulement de l'eau peut être horizontal : gradient naturelde la nappe ou gradient provoqué par des pompages.
Pour qu'un collecteur soit affecté, il doit se situer au-
dessus de la couche de gypse.
Le phénomène aboutissant à un fontis peut avoir une
évolution rapide et brutale.
La définition et 1 ' importance des paramètres secondaires est
donnée au tableau A4. La combinaison des paramètres entre eux,
permettant d'aboutir à la note d du critère "Dissolution de
couche de gypse" est donnée au tableau A5.
La note d est obtenue comme suit :
1) si dl X d2 X d3 = 0
d = 0
2) si dl X d2 X d3 = 1
a) si d8 = 1 d = d4,5,6
b) si d8 = 0 d = d4,6,7
Le phénomène aboutissant à un fontis peut avoir une
évolution rapide et brutale.
La définition et 1 ' importance des paramètres secondaires est
donnée au tableau A4. La combinaison des paramètres entre eux,
permettant d'aboutir à la note d du critère "Dissolution de
couche de gypse" est donnée au tableau A5.
La note d est obtenue comme suit :
1) si dl X d2 X d3 = 0
d = 0
2) si dl X d2 X d3 = 1
a) si d8 = 1 d = d4,5,6
b) si d8 = 0 d = d4,6,7
RISQUES LIES A LA DISSOLUTION DE COUCHE DE GYPSE
Sv
SO
SB
' I ' I ' lE
M et C =.-=?=
gypst
' I , ^^I t
CG I ' '~r-1 ,
FORMATION D'UNE CAVITE FORMATION DU FONTIS VENUE A JOUR
RISQUES LIES A LA DISSOLUTION DE COUCHE DE GYPSE
Sv
SO
SB
' I ' I ' lE
M et C =.-=?=
gypst
' I , ^^I t
CG I ' '~r-1 ,
FORMATION D'UNE CAVITE FORMATION DU FONTIS VENUE A JOUR
CRITERE = DISSOLUTION COUCHE DE GYPSEIDENTIFICATION DES PARAMETRES
1 Présence1 couche1 gypse
1 dl
¡Absence .de¡gypse = 0
¡Présence de¡gypse = 1
Existenced'eau en
circulationau droit du
gypsed2
Absenced'eau encirculation= 0
Présenced'eau encirculation= 1
Position ducollecteurpar rapportau gypse
d3
Collecteurau-dessousdu gypse = 0
Collecteurau-dessus dugypse = 1
Epaisseur ecouche de
gypse
d4
e <1 m = 1
1< e<5 = 2
e ^5 =3
Nature durecouvrement
d5
Très perméable = 2
Peu perméa¬ble = 1
Epaisseur hdu recouvre
ment
d6
e < 2 m :
2<e <10 :
e^ 10 :
3
2
1
Caractéristiques d'unécoulementhorizontal
des eauxd7
gradientnul : 0
Ecoulementnaturel = 1
Faible
Pompages 2faibles oulointains
Pompages 3forts outrès proches
Présence |
d'un écoule-1ment verti- ¡
cal des ¡
eaux ¡
d8 ¡
Absence = 0 ¡
Présence = 1 |
>CD
>c:
>
CRITERE = DISSOLUTION COUCHE DE GYPSEIDENTIFICATION DES PARAMETRES
1 Présence1 couche1 gypse
1 dl
¡Absence .de¡gypse = 0
¡Présence de¡gypse = 1
Existenced'eau en
circulationau droit du
gypsed2
Absenced'eau encirculation= 0
Présenced'eau encirculation= 1
Position ducollecteurpar rapportau gypse
d3
Collecteurau-dessousdu gypse = 0
Collecteurau-dessus dugypse = 1
Epaisseur ecouche de
gypse
d4
e <1 m = 1
1< e<5 = 2
e ^5 =3
Nature durecouvrement
d5
Très perméable = 2
Peu perméa¬ble = 1
Epaisseur hdu recouvre
ment
d6
e < 2 m :
2<e <10 :
e^ 10 :
3
2
1
Caractéristiques d'unécoulementhorizontal
des eauxd7
gradientnul : 0
Ecoulementnaturel = 1
Faible
Pompages 2faibles oulointains
Pompages 3forts outrès proches
Présence |
d'un écoule-1ment verti- ¡
cal des ¡
eaux ¡
d8 ¡
Absence = 0 ¡
Présence = 1 |
>CD
>c:
>
CRITERE = DISSOLUTION DU GYPSECOMBINAISON DES PARAMETRES
1 d4 1 d6 1 d4, 6 Ü d5 | d4, 6 | d4, 5, 6 | | d7 | d4, 6 | d4, 6, 7 |
1 1 ¡1 ¡1 ¡¡1 11 1 1 111 1 1 ¡1 ¡
|1 ¡2 |2 l|1 ¡2 |2 ||1 |2 ¡1 1
¡1 ¡3 ¡2 M1 13 ¡2 Ml ¡3 ¡2 ¡
|2 |1 |2 ||2 11 ¡1 ¡|2 ¡1 ¡1 1
|2 ¡2 ¡2 ||2 ¡2 j2 ¡|2 |2 ¡2 ¡
¡2 ¡3 ¡3 ¡¡2 ¡3 |3 ||2 |3 |2 j
1 3 j 1 1 2 ¡I 1 r 1 1 3 1 1 1 2 1
|3|2|3|| 1 1 |13|2|3|
|3|3|3|| 1 1 |13|3|3|
>00I-m>
>
CRITERE = DISSOLUTION DU GYPSECOMBINAISON DES PARAMETRES
1 d4 1 d6 1 d4, 6 Ü d5 | d4, 6 | d4, 5, 6 | | d7 | d4, 6 | d4, 6, 7 |
1 1 ¡1 ¡1 ¡¡1 11 1 1 111 1 1 ¡1 ¡
|1 ¡2 |2 l|1 ¡2 |2 ||1 |2 ¡1 1
¡1 ¡3 ¡2 M1 13 ¡2 Ml ¡3 ¡2 ¡
|2 |1 |2 ||2 11 ¡1 ¡|2 ¡1 ¡1 1
|2 ¡2 ¡2 ||2 ¡2 j2 ¡|2 |2 ¡2 ¡
¡2 ¡3 ¡3 ¡¡2 ¡3 |3 ||2 |3 |2 j
1 3 j 1 1 2 ¡I 1 r 1 1 3 1 1 1 2 1
|3|2|3|| 1 1 |13|2|3|
|3|3|3|| 1 1 |13|3|3|
>00I-m>
>
4 - RISQUES LIES A LA PRESENCE DE VIDES SOUTERRAINS
Les vides souterrains concernés ici correspondentessentiellement aux carrières souterraines, et, accessoirement,
aux caves de constructions anciennes et à diverses galeries. Ces
vides sont artificiels.
Les vides naturels, telles les cavités karstiques dans le
calcaire, n'ont pas, à Paris, de taille suffisante pour créerdes désordres mesurables en surface.
Les vides créés par la dissolution de couches de gypse sont
étudiés dans un autre paragraphe (3) .
Rappel du phénomène :
L'existence d'un vide souterrain crée une redistribution descontraintes du massif autour du vide et dans les couches de
terrain formant toit (cf fig. A2) .
L'importance du phénomène dépend de :
- la distance entre le collecteur et le ciel de la carrière
(hl),
- la hauteur de vide dans la carrière (h2) ,
- la qualité du soutènement de la carrière,
- la présence de circulations d'eau (venues d'eau provenant de
nappes perchées, ou fuites d'eau accidentelles, les carrières
n'étant -pas creusées sous la nappe) ,
- la nature de la couverture. Une couverture à comportement
plastique créera une cuvette d'affaissement, à vitessed'évolution lente. Un massif à comportement rigide tendra à
créer une voûte de décharge, où les charges sont reportées sur
les parois de la cavité. La rupture de la voûte peut survenirde façon rapide et brutale.
4 - RISQUES LIES A LA PRESENCE DE VIDES SOUTERRAINS
Les vides souterrains concernés ici correspondentessentiellement aux carrières souterraines, et, accessoirement,
aux caves de constructions anciennes et à diverses galeries. Ces
vides sont artificiels.
Les vides naturels, telles les cavités karstiques dans le
calcaire, n'ont pas, à Paris, de taille suffisante pour créerdes désordres mesurables en surface.
Les vides créés par la dissolution de couches de gypse sont
étudiés dans un autre paragraphe (3) .
Rappel du phénomène :
L'existence d'un vide souterrain crée une redistribution descontraintes du massif autour du vide et dans les couches de
terrain formant toit (cf fig. A2) .
L'importance du phénomène dépend de :
- la distance entre le collecteur et le ciel de la carrière
(hl),
- la hauteur de vide dans la carrière (h2) ,
- la qualité du soutènement de la carrière,
- la présence de circulations d'eau (venues d'eau provenant de
nappes perchées, ou fuites d'eau accidentelles, les carrières
n'étant -pas creusées sous la nappe) ,
- la nature de la couverture. Une couverture à comportement
plastique créera une cuvette d'affaissement, à vitessed'évolution lente. Un massif à comportement rigide tendra à
créer une voûte de décharge, où les charges sont reportées sur
les parois de la cavité. La rupture de la voûte peut survenirde façon rapide et brutale.
- l'existence de plusieurs carrières superposées. On cumule
alors les hauteurs de vide sans tenir compte des bancs
intercalaires, pour obtenir h2 résultant.
Pour que le mécanisme affecte le collecteur, il faut que ce
dernier soit situé dans le cône d'influence du vide (environ 45°à partir du toit de la carrière) .
La définition et 1 ' importance des paramètres secondaires
sont données au tableau A6. La combinaison des paramètres
secondaires entre eux, permettant d'aboutir à la note v du
critère "Effondrement au droit de vides souterrains" est donnée
au tableau A7.
- l'existence de plusieurs carrières superposées. On cumule
alors les hauteurs de vide sans tenir compte des bancs
intercalaires, pour obtenir h2 résultant.
Pour que le mécanisme affecte le collecteur, il faut que ce
dernier soit situé dans le cône d'influence du vide (environ 45°à partir du toit de la carrière) .
La définition et 1 ' importance des paramètres secondaires
sont données au tableau A6. La combinaison des paramètres
secondaires entre eux, permettant d'aboutir à la note v du
critère "Effondrement au droit de vides souterrains" est donnée
au tableau A7.
RISQUES LIES A LA PRESENCE DE VIDES SOUTERRAINS
wn)
/Sens desI déplacements
RISQUES LIES A LA PRESENCE DE VIDES SOUTERRAINS
wn)
/Sens desI déplacements
CRITERE = EFFONDREMENT DE CARRIERESIDENTIFICATION DES PARAMETRES
TABLEAU A6
¡ Existence1 d'un vide
1 v1
1 Existence : 1
1 Absence : 0
Position ducollecteur parrapport au cône
d'influencedu vide
v2
dans le cône
hors du cône
1
0
Positioncollecteurrapport à
hauteur de
v3
R-2OI '- 3
^>15 : 1
1K^<15
dupar
lavide
: 2
Circulationd'eau
v4
Fuites ouvenues
d'eau im¬portantes
Fuites ouvenuesd'eaufaibles
2
1
Soutènement de |
la carrière |
v5 1
hague et 1 ¡
bourrage ¡
Piliers 2 |
CRITERE = EFFONDREMENT DE CARRIERESIDENTIFICATION DES PARAMETRES
TABLEAU A6
¡ Existence1 d'un vide
1 v1
1 Existence : 1
1 Absence : 0
Position ducollecteur parrapport au cône
d'influencedu vide
v2
dans le cône
hors du cône
1
0
Positioncollecteurrapport à
hauteur de
v3
R-2OI '- 3
^>15 : 1
1K^<15
dupar
lavide
: 2
Circulationd'eau
v4
Fuites ouvenues
d'eau im¬portantes
Fuites ouvenuesd'eaufaibles
2
1
Soutènement de |
la carrière |
v5 1
hague et 1 ¡
bourrage ¡
Piliers 2 |
CRITERE = EFFONDEMENT DE CARRIERESCOMBINAISON DES PARAMETRES
TABLEAU A?
j v3 i v4 1 v3, 4 I 1 v3, 4 1 v5 j v |
1 1 1 M 1 1 3,4,5 1
1 2 1 1 1 2 II 1 1 1 1 1 1
|2|2|3||1|2|1|
|1|2|2||2|1|1|
|1|1|1||2|2|2|
|3|1|3||3|1|2|
|3|2|3||3|2|3|
Note V = v1 X v2 X v3,4,5
CRITERE = EFFONDEMENT DE CARRIERESCOMBINAISON DES PARAMETRES
TABLEAU A?
j v3 i v4 1 v3, 4 I 1 v3, 4 1 v5 j v |
1 1 1 M 1 1 3,4,5 1
1 2 1 1 1 2 II 1 1 1 1 1 1
|2|2|3||1|2|1|
|1|2|2||2|1|1|
|1|1|1||2|2|2|
|3|1|3||3|1|2|
|3|2|3||3|2|3|
Note V = v1 X v2 X v3,4,5
5 - RISQUES LIES AUX ARGILES GONFLANTES
Rappel du phénomène :
Certaines argiles, lorsqu'elles sont déchargées et mises en
présence d'eau, ont tendance à gonfler en absorbant de l'eau.
Lorsque l'argile ne peut gonfler librement du fait de la présen¬
ce de la canalisation, elle exerce sur celle-ci une pressionpouvant la déformer et occasionner des fissures (cf fig. A3) .
L'importance du phénomène dépend :
- de la nature de l'argile. A Paris, le phénomène paraît limité
aux affleurements de l'argile plastique yprésienne et, peut-
être, aux argiles vertes du Sannoisien.
- de la position du collecteur. Pour cjue le phénomène ait lieu,
le collecteur doit être situé dans la couche d'argile gonflan¬
te ou juste au-dessus.
- de l'importance du déchargement ou déblaiement.
- de la présence d'eau, permettant le gonflement.
La définition, l'importance des paramètres, leur combinaison
entre eux, sont données au tableau A8.
5 - RISQUES LIES AUX ARGILES GONFLANTES
Rappel du phénomène :
Certaines argiles, lorsqu'elles sont déchargées et mises en
présence d'eau, ont tendance à gonfler en absorbant de l'eau.
Lorsque l'argile ne peut gonfler librement du fait de la présen¬
ce de la canalisation, elle exerce sur celle-ci une pressionpouvant la déformer et occasionner des fissures (cf fig. A3) .
L'importance du phénomène dépend :
- de la nature de l'argile. A Paris, le phénomène paraît limité
aux affleurements de l'argile plastique yprésienne et, peut-
être, aux argiles vertes du Sannoisien.
- de la position du collecteur. Pour cjue le phénomène ait lieu,
le collecteur doit être situé dans la couche d'argile gonflan¬
te ou juste au-dessus.
- de l'importance du déchargement ou déblaiement.
- de la présence d'eau, permettant le gonflement.
La définition, l'importance des paramètres, leur combinaison
entre eux, sont données au tableau A8.
RISQUE LIE A LA PRESENCE D'ARGJLE GONFLANTE
SABLE.
GONFLANTE/ // A^
RISQUE LIE A LA PRESENCE D'ARGJLE GONFLANTE
SABLE.
GONFLANTE/ // A^
CRITERE = ARGILES GONFLANTES
IDENTIFICATION ET COMBINAISON DES PARAMETRES
1 Argile¡ gonflante
¡ al
¡ Présence 1
¡ Absence 0
Collecteur dela couche ou
contacta2
ns
au
oui : 1
non : 0
Couched'argile
déchargéea3
oui : 1
non : 0
Importance x dudéchargement
a4
x<2 m
2^ x< 5 m
x^5 m
1
2
3
Note a du critère principal ¡
a = al X a2 X a3 x a4 |
>ra
>c
>00
CRITERE = ARGILES GONFLANTES
IDENTIFICATION ET COMBINAISON DES PARAMETRES
1 Argile¡ gonflante
¡ al
¡ Présence 1
¡ Absence 0
Collecteur dela couche ou
contacta2
ns
au
oui : 1
non : 0
Couched'argile
déchargéea3
oui : 1
non : 0
Importance x dudéchargement
a4
x<2 m
2^ x< 5 m
x^5 m
1
2
3
Note a du critère principal ¡
a = al X a2 X a3 x a4 |
>ra
>c
>00
6 - COMBINAISON DES CRITERES PRINCIPAUX ENTRE EUX -
NOTE DE RISQUE D'ORDRE HYDROGEOTECHNIQUE
Les cinq notations des cinq critères principaux (notesvariant de 0 à 4) sont :
f = entraînement de fines
t = tassement
d = dissolution de couches de gypseV = effondrement au-dessus de vides souterrains
a = argiles gonflantes
et soit G la note globale des risques d'ordre hydrogéotechnique.
Pour la combinaison des différents critères principauxentre eux, il faut remarcjuer que :
- les cinq phénomènes arrivent très rarement simultanément
- certains ont une vitesse d'évolution très différente. Cette
évolution peut être rapide et brutale (effondrement,
dissolution de gypse) .
L'addition simple n'aboutit pas à un résultat satisfaisant :
un ensemble de riscjues faibles peut aboutir à la même note qu'un
seul risque élevé combiné à d'autres riscjues nuls.
Compte tenu de la brutalité et de l'importance possible des
désordres en cas de dissolution de gypse ou des effondrements
dûs à des vides souterrains, on a été amené à donner à ces
riscjues un poids plus important dans l'établissement de la note
hydrogéotechnique globale G. Forfaitairement, on a doublé les
notes d et V et le mode de détermination de G est le suivant.
6 - COMBINAISON DES CRITERES PRINCIPAUX ENTRE EUX -
NOTE DE RISQUE D'ORDRE HYDROGEOTECHNIQUE
Les cinq notations des cinq critères principaux (notesvariant de 0 à 4) sont :
f = entraînement de fines
t = tassement
d = dissolution de couches de gypseV = effondrement au-dessus de vides souterrains
a = argiles gonflantes
et soit G la note globale des risques d'ordre hydrogéotechnique.
Pour la combinaison des différents critères principauxentre eux, il faut remarcjuer que :
- les cinq phénomènes arrivent très rarement simultanément
- certains ont une vitesse d'évolution très différente. Cette
évolution peut être rapide et brutale (effondrement,
dissolution de gypse) .
L'addition simple n'aboutit pas à un résultat satisfaisant :
un ensemble de riscjues faibles peut aboutir à la même note qu'un
seul risque élevé combiné à d'autres riscjues nuls.
Compte tenu de la brutalité et de l'importance possible des
désordres en cas de dissolution de gypse ou des effondrements
dûs à des vides souterrains, on a été amené à donner à ces
riscjues un poids plus important dans l'établissement de la note
hydrogéotechnique globale G. Forfaitairement, on a doublé les
notes d et V et le mode de détermination de G est le suivant.
Par homogénéité d'échelle de valeurs, on attribue à G unenote finale graduée de 0 à 4, étant entendu que la note 1 de G
n'a pas le même "poids" que la note 1 de f, par exemple
0 : risque hydrogéotechnique nul1 : risque hydrogéotechnique faible
2 : risque hydrogéotechnicjue moyen
3 : risque hydrogéotechnique fort4 : risque hydrogéotechnique déclaré
on calcule la somme
S=f+t+2d+2v+a
Le tableau de correspondance est le suivant :
S = 0
s < 7
et si tous les paramètres valent 0 ou 1
* 7 < s < 11
* ou si S < 7 mais 1 paramètre au moins
vaut 2
Dans les 2 cas, aucun paramètre ne vaut 3
S > 11
ou si S < 11 mais l'un au moins des
paramètres t, f , a vaut 3
d ou V = 3, quel que soit S
G = 0
G = 1
G = 2
G = 3
G = 4
Par homogénéité d'échelle de valeurs, on attribue à G unenote finale graduée de 0 à 4, étant entendu que la note 1 de G
n'a pas le même "poids" que la note 1 de f, par exemple
0 : risque hydrogéotechnique nul1 : risque hydrogéotechnique faible
2 : risque hydrogéotechnicjue moyen
3 : risque hydrogéotechnique fort4 : risque hydrogéotechnique déclaré
on calcule la somme
S=f+t+2d+2v+a
Le tableau de correspondance est le suivant :
S = 0
s < 7
et si tous les paramètres valent 0 ou 1
* 7 < s < 11
* ou si S < 7 mais 1 paramètre au moins
vaut 2
Dans les 2 cas, aucun paramètre ne vaut 3
S > 11
ou si S < 11 mais l'un au moins des
paramètres t, f , a vaut 3
d ou V = 3, quel que soit S
G = 0
G = 1
G = 2
G = 3
G = 4
ANNEXE 3
RISQUES D'ORDRE HYDRAULIQUE
ANNEXE 3
RISQUES D'ORDRE HYDRAULIQUE
ANNEXE 3 - LES RISQUES D'ORDRE HYDRAULIQUE
La classe des risques d'ordre hydraulique comprend 3 cri¬
tères, correspondant aux 3 principales causes de dégradation
liées à l'environnement hydraulique :
- action mécanique de l'effluent
- action physico-chimique de l'effluent
- charges hydraulique exercées par l'effluent.
Ces 3 critères principaux sont étudiés ci-après.
La méthodologie d'évaluation des zones à riscjues nécessite
ici d'opérer par tronçon de réseau défini par 2 noeuds
successifs. Est considéré comme noeud tout point singulier duréseau (rupture de pente, changement de section...).
La description d'un noeud doit comporter la cote du radier
de l'ouvrage, la géométrie des sections (largeur, hauteur,
forme) , les coordonnées x, y, la longueur du tronçon et le sens
de l'écoulement.
ANNEXE 3 - LES RISQUES D'ORDRE HYDRAULIQUE
La classe des risques d'ordre hydraulique comprend 3 cri¬
tères, correspondant aux 3 principales causes de dégradation
liées à l'environnement hydraulique :
- action mécanique de l'effluent
- action physico-chimique de l'effluent
- charges hydraulique exercées par l'effluent.
Ces 3 critères principaux sont étudiés ci-après.
La méthodologie d'évaluation des zones à riscjues nécessite
ici d'opérer par tronçon de réseau défini par 2 noeuds
successifs. Est considéré comme noeud tout point singulier duréseau (rupture de pente, changement de section...).
La description d'un noeud doit comporter la cote du radier
de l'ouvrage, la géométrie des sections (largeur, hauteur,
forme) , les coordonnées x, y, la longueur du tronçon et le sens
de l'écoulement.
1 - RISQUES LIES A L'ACTION MECANIQUE DE L'EFFLUENT
Rappel du phénomène :
L'effluent, en transportant une charge solide, induit une
usure mécanique de 1 enduit et des matériaux de construction de
1' égout, par frottement des particules abrasives sur la surface
interne de l'ouvrage.
Cette action peut conduire à une érosion partielle del'ouvrage ayant plusieurs conséquences :
- perte de résistance mécanique
- perte d' étanchéité, permettant des échanges de fluides entre
collecteur et encaissant. Le phénomène peut alors s'auto-
amplifier.
L'importance du phénomène dépend :
de la vitesse d'écoulement de l'effluent, qui dépend elle-même
de la pente et de la section (la connaissance du sens réel
d'écoulement est nécessaire pour le calcul de la pente),
du débit solide transporté et de l'abrasivité des particules
charriées, >.
de l'état et de la forme du radier.
Les particules sableuses, abrasives, peuvent provenir de :
chantiers,
surfaces naturelles (parcs, terrains de sports, cime¬
tières. . . ) ,
négoces de matériaux,zones de collecte extérieure à Paris : cas des réseaux des
communes périphériques raccordées sur le réseau parisien,
des terrains encaissants, lorsque le collecteur, dégradé,
permet des infiltrations.
1 - RISQUES LIES A L'ACTION MECANIQUE DE L'EFFLUENT
Rappel du phénomène :
L'effluent, en transportant une charge solide, induit une
usure mécanique de 1 enduit et des matériaux de construction de
1' égout, par frottement des particules abrasives sur la surface
interne de l'ouvrage.
Cette action peut conduire à une érosion partielle del'ouvrage ayant plusieurs conséquences :
- perte de résistance mécanique
- perte d' étanchéité, permettant des échanges de fluides entre
collecteur et encaissant. Le phénomène peut alors s'auto-
amplifier.
L'importance du phénomène dépend :
de la vitesse d'écoulement de l'effluent, qui dépend elle-même
de la pente et de la section (la connaissance du sens réel
d'écoulement est nécessaire pour le calcul de la pente),
du débit solide transporté et de l'abrasivité des particules
charriées, >.
de l'état et de la forme du radier.
Les particules sableuses, abrasives, peuvent provenir de :
chantiers,
surfaces naturelles (parcs, terrains de sports, cime¬
tières. . . ) ,
négoces de matériaux,zones de collecte extérieure à Paris : cas des réseaux des
communes périphériques raccordées sur le réseau parisien,
des terrains encaissants, lorsque le collecteur, dégradé,
permet des infiltrations.
CRITERE = ACTION MECANIQUE DE L'EFFLUENTIDENTIFICATION DES PARAMETRES
j Pente P du tronçon. ¡ Charriage de sable j Forme du radier ¡Erodabilité des matériaux ¡
1 1 1 1 du radier ¡
¡ml ¡ m2 1 m3 ¡ m4 1
Importance Note Importance Note Importance Note Importance Note
¡ P^2 % ¡- 2 ¡ Fort ¡ 2 ¡ Ouvrage à cunette | 2 ¡Matériaux friables | 2 ¡
¡ ¡ ¡ ¡ ¡ 1 1 ou tendres ¡ ¡
1 0.5¿P 2 % 1 1 1 Faible | 1 | Ouvrage à radier | 1 ¡Erodabilité faible | 1 |
1 II I ¡ curviligne (ovoïde | | à moyenne ¡ ¡
I P<0.5 % loi Nul j 0 i ou circulaire) Í j ¡1¡ ¡ ¡ ¡ ¡Ouvrage à fond plat ¡ 0 ¡ Erodabilité nulle ¡ 0 ¡
¡ ¡ ¡ 1 ¡et grande largeur | ¡ ¡ ¡
nota : . les valeurs des seuils 0.5 et 2%, sont à ajuster ultérieurement. l'appréciation- quantitative du charriage de sable (m ) relevé
d'observations visuelles, consignées dans le fichier informatique.
>or-m>
CRITERE = ACTION MECANIQUE DE L'EFFLUENTIDENTIFICATION DES PARAMETRES
j Pente P du tronçon. ¡ Charriage de sable j Forme du radier ¡Erodabilité des matériaux ¡
1 1 1 1 du radier ¡
¡ml ¡ m2 1 m3 ¡ m4 1
Importance Note Importance Note Importance Note Importance Note
¡ P^2 % ¡- 2 ¡ Fort ¡ 2 ¡ Ouvrage à cunette | 2 ¡Matériaux friables | 2 ¡
¡ ¡ ¡ ¡ ¡ 1 1 ou tendres ¡ ¡
1 0.5¿P 2 % 1 1 1 Faible | 1 | Ouvrage à radier | 1 ¡Erodabilité faible | 1 |
1 II I ¡ curviligne (ovoïde | | à moyenne ¡ ¡
I P<0.5 % loi Nul j 0 i ou circulaire) Í j ¡1¡ ¡ ¡ ¡ ¡Ouvrage à fond plat ¡ 0 ¡ Erodabilité nulle ¡ 0 ¡
¡ ¡ ¡ 1 ¡et grande largeur | ¡ ¡ ¡
nota : . les valeurs des seuils 0.5 et 2%, sont à ajuster ultérieurement. l'appréciation- quantitative du charriage de sable (m ) relevé
d'observations visuelles, consignées dans le fichier informatique.
>or-m>
CRITERE = ACTION MECANIQUE DE L'EFFLUENT
CALCUL DE U NOTE m
TABLEAU AlO
m = m^ + RA RA = risque aggravant
RA =amp + pm, + Ym.
(a+P + Y )
avec a = 1 = 0.75 Y= 0.75
RA est arrondi à l'entier supérieur pour RA> 0.5inférieur pour RA<;f 0.5
nota : les valeurs des coefficients «i s »Y » seront ajustés ultérieurement.
CRITERE = ACTION MECANIQUE DE L'EFFLUENT
CALCUL DE U NOTE m
TABLEAU AlO
m = m^ + RA RA = risque aggravant
RA =amp + pm, + Ym.
(a+P + Y )
avec a = 1 = 0.75 Y= 0.75
RA est arrondi à l'entier supérieur pour RA> 0.5inférieur pour RA<;f 0.5
nota : les valeurs des coefficients «i s »Y » seront ajustés ultérieurement.
L'appréciation du charriage de sable est envisagée par desobservations visuelles.
La forme du radier peut comprendre, ou non, une cunette.
Celle-ci créée volontairement pour assurer l'auto-curage du
radier favorise aussi son érosion mécanicjue.
La définition et 1 ' importance des paramètres secondairessont données au tableau A9 . La combinaison des paramètres entre
eux et leur pondération, permettant d'aboutir à la note m du
critère "Action mécanicjue de l'effluent", est donnée au tableau
AlO.
2 - RISQUE LIE A L'ACTION PHYSICO-CHIMIQUE DE L'EFFLUENT
Rappel du phénomène :
La composition chimique de l'effluent peut exercer uneaction corrosive sur les matériaux constitutifs de l'ouvrage
("Erosion chimicjue") .
Ce phénomène est difficile à évaluer à Paris, car lesactivités industrielles susceptibles de rejeter des effluents
corrosifs sont maintenant rares sur Paris, avec des rejets
discontinus.
Le secteur industriel n'est pas seul en cause : des rejets
corrosifs peuvent provenir de laboratoires médicaux, d'hôpitaux.
Les conditions de transfert des effluents interviennent
aussi : zones de fermentation par absence de circulation ou aucontraire zones de forte oxygénation résultant d'un violentbrassage, source de dégagement de gaz H2S.
Par ailleurs, des eaux séléniteuses peuvent dégradercertains ciments utilisés dans les maçonneries constitutives de1 ' ouvrage .
L'appréciation du charriage de sable est envisagée par desobservations visuelles.
La forme du radier peut comprendre, ou non, une cunette.
Celle-ci créée volontairement pour assurer l'auto-curage du
radier favorise aussi son érosion mécanicjue.
La définition et 1 ' importance des paramètres secondairessont données au tableau A9 . La combinaison des paramètres entre
eux et leur pondération, permettant d'aboutir à la note m du
critère "Action mécanicjue de l'effluent", est donnée au tableau
AlO.
2 - RISQUE LIE A L'ACTION PHYSICO-CHIMIQUE DE L'EFFLUENT
Rappel du phénomène :
La composition chimique de l'effluent peut exercer uneaction corrosive sur les matériaux constitutifs de l'ouvrage
("Erosion chimicjue") .
Ce phénomène est difficile à évaluer à Paris, car lesactivités industrielles susceptibles de rejeter des effluents
corrosifs sont maintenant rares sur Paris, avec des rejets
discontinus.
Le secteur industriel n'est pas seul en cause : des rejets
corrosifs peuvent provenir de laboratoires médicaux, d'hôpitaux.
Les conditions de transfert des effluents interviennent
aussi : zones de fermentation par absence de circulation ou aucontraire zones de forte oxygénation résultant d'un violentbrassage, source de dégagement de gaz H2S.
Par ailleurs, des eaux séléniteuses peuvent dégradercertains ciments utilisés dans les maçonneries constitutives de1 ' ouvrage .
En première phase, l'échelle de notation sera établie à
partir des observations des équipes de maintenance, appuyées par
d'éventuelles analyses chimiques.
Les valeurs de la note p sont :
0 : absence d'érosion chimique
1 : érosion chimique faible ou temporaire2 : érosion chimicjue importante ou permanente.
3 - RISQUES LIES AUX CHARGES HYDRAULIQUES EXERCEES PAR
L'EFFLUENT
Rappel du phénomène :
L'effluent exerce une charge hydraulique sur l'ouvrage.
Cette charge peut être dynamicïue ou statique, selon c^u'il y a ou
non écoulement.
Lors des crues ou de taux de remplissage inhabituels,
l'ouvrage peut subir des charges hydraulicjues pour lescjuelles il
n'a pas été conçu. Par ailleurs, l'ouvrage peut avoir à
encaisser un déséquilibre de pression différentielle exercé de
part et d'autre de ses parois (cas, notamment, des réservoirs de
chasse) . L'ouvrage se déforme alors : fissurations, bascu-
lements, cassures.
L'importance du phénomène dépend essentiellement de :
- la possibilité, l'importance et la fréquence d'une mise en
charge du tronçon, . .
- la position de l'ouvrage par rapport à la happé ou aux cruesde la Seine,
- la présence de réservoirs de chasse en service.
La définition et 1 importance des paramètres secondaires
sont données au tableau Ail. La combinaison des paramètres entre
eux, permettant d'aboutir à la note c du critère "Charges
hydrauliques", est donnée au tableau A12.
En première phase, l'échelle de notation sera établie à
partir des observations des équipes de maintenance, appuyées par
d'éventuelles analyses chimiques.
Les valeurs de la note p sont :
0 : absence d'érosion chimique
1 : érosion chimique faible ou temporaire2 : érosion chimicjue importante ou permanente.
3 - RISQUES LIES AUX CHARGES HYDRAULIQUES EXERCEES PAR
L'EFFLUENT
Rappel du phénomène :
L'effluent exerce une charge hydraulique sur l'ouvrage.
Cette charge peut être dynamicïue ou statique, selon c^u'il y a ou
non écoulement.
Lors des crues ou de taux de remplissage inhabituels,
l'ouvrage peut subir des charges hydraulicjues pour lescjuelles il
n'a pas été conçu. Par ailleurs, l'ouvrage peut avoir à
encaisser un déséquilibre de pression différentielle exercé de
part et d'autre de ses parois (cas, notamment, des réservoirs de
chasse) . L'ouvrage se déforme alors : fissurations, bascu-
lements, cassures.
L'importance du phénomène dépend essentiellement de :
- la possibilité, l'importance et la fréquence d'une mise en
charge du tronçon, . .
- la position de l'ouvrage par rapport à la happé ou aux cruesde la Seine,
- la présence de réservoirs de chasse en service.
La définition et 1 importance des paramètres secondaires
sont données au tableau Ail. La combinaison des paramètres entre
eux, permettant d'aboutir à la note c du critère "Charges
hydrauliques", est donnée au tableau A12.
CRITERE = SURCHARGE HYDRAULIQUEIDENTIFICATION DES PARAMETRES
TABLEAU Ali
i Mise en charge j Réseau dans la nappe ou |
1 ¡ soumis aux crues de la i
1 ¡ Seine |
1 cl 1 c2 1
Importance Note Importance Note
(Mise en charge déja¡ 2 |Réseau toujours dans| 2 j
¡ observée | ¡la nappe ou fréquem-| j
¡ ¡ ¡ ment soumis aux | |
1 ¡ 1 crues de Seine ¡ ¡
i Mise en charge Í 1 | Risque faible à Í 1 |
¡potentielle (lais- | i moyen i ¡
|ses de crues ^80 % | ¡ ¡ |
¡ de la hauteur de ¡ ¡ ¡ ¡
1 remplissable) ¡ ¡ ¡ ¡
¡ Mise en charge ¡ 0 ¡Réseau hors nappe et¡ 0 ¡
1 improbable ¡ ¡hors niveaux de crue¡ ¡
¡ 1 ¡ de Seine | |
Nota : pour le paramètre C2, la position de l'ouvrage estcelle du toit de la voûte.
CRITERE = SURCHARGE HYDRAULIQUEIDENTIFICATION DES PARAMETRES
TABLEAU Ali
i Mise en charge j Réseau dans la nappe ou |
1 ¡ soumis aux crues de la i
1 ¡ Seine |
1 cl 1 c2 1
Importance Note Importance Note
(Mise en charge déja¡ 2 |Réseau toujours dans| 2 j
¡ observée | ¡la nappe ou fréquem-| j
¡ ¡ ¡ ment soumis aux | |
1 ¡ 1 crues de Seine ¡ ¡
i Mise en charge Í 1 | Risque faible à Í 1 |
¡potentielle (lais- | i moyen i ¡
|ses de crues ^80 % | ¡ ¡ |
¡ de la hauteur de ¡ ¡ ¡ ¡
1 remplissable) ¡ ¡ ¡ ¡
¡ Mise en charge ¡ 0 ¡Réseau hors nappe et¡ 0 ¡
1 improbable ¡ ¡hors niveaux de crue¡ ¡
¡ 1 ¡ de Seine | |
Nota : pour le paramètre C2, la position de l'ouvrage estcelle du toit de la voûte.
CRITERE = SURCHARGE HYDRAULIQUE
CALCUL DE LA NOTE c
TABLEAU AI 2
a C^ H- p C2
C = a + P
En première approximation, les coefficients de pondération a et p sont
a = 1 P = 0.50
c est arrondi au plus proche entier
CRITERE = SURCHARGE HYDRAULIQUE
CALCUL DE LA NOTE c
TABLEAU AI 2
a C^ H- p C2
C = a + P
En première approximation, les coefficients de pondération a et p sont
a = 1 P = 0.50
c est arrondi au plus proche entier
L'importance et la fréquence des mises en charge du tronçonseront évaluées d'après les observations visuelles des équipes
de maintenance. Un modèle complet de simulation hydrologique et
hydraulique peut également être envisagé dans le futur.
4 - COMBINAISON DES CRITERES ENTRE EUX -
NOTE DE RISQUE HYDRAULIQUE
La note H de risque hydraulique est obtenue par les matrices
de croisement suivantes :
^\^ m
c ^N^
0
1
2
0
0
1
2
1
1
2
2
2
2
2
3
3
3
3
3
\^m,c
0
1
2
0
0
1
2
1
1
1
2
2
2
2
3
3
3
3
4
L'importance et la fréquence des mises en charge du tronçonseront évaluées d'après les observations visuelles des équipes
de maintenance. Un modèle complet de simulation hydrologique et
hydraulique peut également être envisagé dans le futur.
4 - COMBINAISON DES CRITERES ENTRE EUX -
NOTE DE RISQUE HYDRAULIQUE
La note H de risque hydraulique est obtenue par les matrices
de croisement suivantes :
^\^ m
c ^N^
0
1
2
0
0
1
2
1
1
2
2
2
2
2
3
3
3
3
3
\^m,c
0
1
2
0
0
1
2
1
1
1
2
2
2
2
3
3
3
3
4
ANNEXE h
RISQUES ENDOGENES
ANNEXE h
RISQUES ENDOGENES
ANNEXE 4 - RISQUES ENDOGENES
Les risques endogènes, propres au réseau lui-même, sont ceux
découlant de la géométrie et de l'état du tronçon concerné.
1 - RISQUES DECOULANT DE LA GEOMETRIE DU COLLECTEUR
Les égouts parisiens sont construits, pour la plupart, selon
des types standards, référencés, ou prédomine la forme ovoïde
(cf Annexe 1) .
Les caractéristiques géométriques influent sur des risquesde nature diverse :
* Risque de dysfonctionnement hydraulique :
La section ne permet plus le transit du débit d'effluentscollecté (ex. : orages, crues de Seine...).
Se reporter au chapitre 3 de l'annexe 3.
* Risque d'insuffisance de résistance mécanique :
La forme de la section, l'épaisseur et la nature des
maçonneries ont, dès la conception, été mal dimensionnées parrapport aux efforts dûs au sol et aux surcharges appliquées en
surface.
Ce critère reste difficile à évaluer sur l'ensemble du réseau
parisien pour les raisons suivantes :
- si la forme est connue, l'épaisseur et la nature des maçonne¬
ries, cachées par un enduit, demandent de multiples investi¬
gations supplémentaires.
- les surcharges ont pu notablement évoluer depuis la
construction de 1' égout.
ANNEXE 4 - RISQUES ENDOGENES
Les risques endogènes, propres au réseau lui-même, sont ceux
découlant de la géométrie et de l'état du tronçon concerné.
1 - RISQUES DECOULANT DE LA GEOMETRIE DU COLLECTEUR
Les égouts parisiens sont construits, pour la plupart, selon
des types standards, référencés, ou prédomine la forme ovoïde
(cf Annexe 1) .
Les caractéristiques géométriques influent sur des risquesde nature diverse :
* Risque de dysfonctionnement hydraulique :
La section ne permet plus le transit du débit d'effluentscollecté (ex. : orages, crues de Seine...).
Se reporter au chapitre 3 de l'annexe 3.
* Risque d'insuffisance de résistance mécanique :
La forme de la section, l'épaisseur et la nature des
maçonneries ont, dès la conception, été mal dimensionnées parrapport aux efforts dûs au sol et aux surcharges appliquées en
surface.
Ce critère reste difficile à évaluer sur l'ensemble du réseau
parisien pour les raisons suivantes :
- si la forme est connue, l'épaisseur et la nature des maçonne¬
ries, cachées par un enduit, demandent de multiples investi¬
gations supplémentaires.
- les surcharges ont pu notablement évoluer depuis la
construction de 1' égout.
* Risque d'amplification de désordre qéotechnique :
Certains égouts sont nettement dissymétriques : largebanquette d'un seul côté, présence de canalisations très
lourdes d'un seul côté, présence d' "oreille" (excavationcreusée latéralement, pour permettre le passage de certains
réseaux) .
Cette dissymétrie amplifie les désordres résultant d'en¬
traînement de fines ou de tassements et les désordresrésultant de surcharges hydrauliques. Elle favorise le
basculement de l'ouvrage.
Elle n'influe pas sur les désordres résultant d'effondrement
au droit de carrières souterraines, ou de dissolution decouche de gypse.
La note g du critère "géométrie de l'ouvrage" est égale à :
0 : quand il n'y a pas de dissymétrie accusée
1 : quand il y a dissymétrie.
2 - ETAT DE L'OUVRAGE
L'état apparent de l'ouvrage est déduit des observations
faites et enregistrées (informatisation totale en cours) par lesservices de l'Assainissement, qui notent la présence, ladisposition et l'importance des fissures, l'état du revêtementet des joints. . .
L'échelle de valeurs de la note e est la suivante. :
Tronçon neuf
Tronçon en bon état
Tronçon en état moyen
Tronçon en mauvais état
Tronçon hors service
note = 0
note = 1
note = 2
note = 3
note = 4
Les classes de valeurs restent, pour l'application, à déter¬
miner en concertation avec les services de l'Assainissement.
* Risque d'amplification de désordre qéotechnique :
Certains égouts sont nettement dissymétriques : largebanquette d'un seul côté, présence de canalisations très
lourdes d'un seul côté, présence d' "oreille" (excavationcreusée latéralement, pour permettre le passage de certains
réseaux) .
Cette dissymétrie amplifie les désordres résultant d'en¬
traînement de fines ou de tassements et les désordresrésultant de surcharges hydrauliques. Elle favorise le
basculement de l'ouvrage.
Elle n'influe pas sur les désordres résultant d'effondrement
au droit de carrières souterraines, ou de dissolution decouche de gypse.
La note g du critère "géométrie de l'ouvrage" est égale à :
0 : quand il n'y a pas de dissymétrie accusée
1 : quand il y a dissymétrie.
2 - ETAT DE L'OUVRAGE
L'état apparent de l'ouvrage est déduit des observations
faites et enregistrées (informatisation totale en cours) par lesservices de l'Assainissement, qui notent la présence, ladisposition et l'importance des fissures, l'état du revêtementet des joints. . .
L'échelle de valeurs de la note e est la suivante. :
Tronçon neuf
Tronçon en bon état
Tronçon en état moyen
Tronçon en mauvais état
Tronçon hors service
note = 0
note = 1
note = 2
note = 3
note = 4
Les classes de valeurs restent, pour l'application, à déter¬
miner en concertation avec les services de l'Assainissement.
3 - NOTE RESULTANTE E
La note E des riscjues endogènes est obtenue par la matrice
de croisement suivante :
\s. 0 12 3 4g \
0 0 12 3 4
10 13 4 4
3 - NOTE RESULTANTE E
La note E des riscjues endogènes est obtenue par la matrice
de croisement suivante :
\s. 0 12 3 4g \
0 0 12 3 4
10 13 4 4
ANNEXE 5
RISQUES LIES AU MILIEU ENVIRONNANT ET AU FONCTIONNEMENT
DU RESEAU D'ASSAINISSEMENT
ANNEXE 5
RISQUES LIES AU MILIEU ENVIRONNANT ET AU FONCTIONNEMENT
DU RESEAU D'ASSAINISSEMENT
ANNEXE S - RISQUES LIES AU MILIEU ENVIRONNANT ET
AU FONCTIONNEMENT DU RESEAU D'ASSAINISSEMENT
A la notion de risque d'apparition d'un désordre, d'ordrehydrogéologique ou hydraulique, correspond la notion de riscjuede gravité des conséquences des désordres.
Cette classe de critères comprend les 4 critères suivants :
- conséquence sur le fonctionnement du réseau d'assainissement,
- conséquence sur le fonctionnement des autres réseaux, situés
dans 1' égout ou à proximité,
- répercussions en voirie,
- conséquences sur les immeubles en surface et sur 1 ' envi¬
ronnement politicjue et social.
1 - CONSEQUENCES SUR LE FONCTIONNEMENT DU RESEAU
D ' ASSAINISSEMENT
Selon le désordre observé sur l'ouvrage, il peut y avoir :
simple altération du fonctionnement de l'ouvrage.
Ex. : Création d'une contre-pente, à la suite de l'affais¬sement partiel du radier.
arrêt total du fonctionnement de l'ouvrage.Ex. : Effondrement de 1' égout.
ANNEXE S - RISQUES LIES AU MILIEU ENVIRONNANT ET
AU FONCTIONNEMENT DU RESEAU D'ASSAINISSEMENT
A la notion de risque d'apparition d'un désordre, d'ordrehydrogéologique ou hydraulique, correspond la notion de riscjuede gravité des conséquences des désordres.
Cette classe de critères comprend les 4 critères suivants :
- conséquence sur le fonctionnement du réseau d'assainissement,
- conséquence sur le fonctionnement des autres réseaux, situés
dans 1' égout ou à proximité,
- répercussions en voirie,
- conséquences sur les immeubles en surface et sur 1 ' envi¬
ronnement politicjue et social.
1 - CONSEQUENCES SUR LE FONCTIONNEMENT DU RESEAU
D ' ASSAINISSEMENT
Selon le désordre observé sur l'ouvrage, il peut y avoir :
simple altération du fonctionnement de l'ouvrage.
Ex. : Création d'une contre-pente, à la suite de l'affais¬sement partiel du radier.
arrêt total du fonctionnement de l'ouvrage.Ex. : Effondrement de 1' égout.
Les conséquences sur le fonctionnement du réseau dépendent
de l'importance de l'ouvrage concerné, selon la hiérarchie
croissante suivante :
- égout élémentaire
- collecteur secondaire
- collecteur principal
- émissaire.
Plus le rang de l'ouvrage est important, plus le dys¬
fonctionnement de l'ensemble du réseau est important.
2 - CONSEQUENCES SUR LE FONCTIONNEMENT DES AUTRES RESEAUX
Les désordres affectant un ouvrage d'assainissement peuvent
créer des dommages sur les réseaux empruntant les galeries
d'égouts ou situés à proximité immédiate.
Si la rupture d'un ouvrage d'assainissement entraine aussi
la rupture des autres réseaux, la réciproque n'est pas vraie.
Un tassement différentiel, par exemple, peut entraîner desfissures en égout, ne perturbant pas l'écoulement de l'effluent,
mais peut créer la rupture d'une conduite rigide d'eau potable.
L'importance des consécjuences dépend :
- du nombre d'autres réseaux passant dans 1' égout,
- de l'importance respective de chacun de ces réseaux,
- des possibilités de surseoir au dysfonctionnement de ces ré¬seaux. ,
Les conséquences sur le fonctionnement du réseau dépendent
de l'importance de l'ouvrage concerné, selon la hiérarchie
croissante suivante :
- égout élémentaire
- collecteur secondaire
- collecteur principal
- émissaire.
Plus le rang de l'ouvrage est important, plus le dys¬
fonctionnement de l'ensemble du réseau est important.
2 - CONSEQUENCES SUR LE FONCTIONNEMENT DES AUTRES RESEAUX
Les désordres affectant un ouvrage d'assainissement peuvent
créer des dommages sur les réseaux empruntant les galeries
d'égouts ou situés à proximité immédiate.
Si la rupture d'un ouvrage d'assainissement entraine aussi
la rupture des autres réseaux, la réciproque n'est pas vraie.
Un tassement différentiel, par exemple, peut entraîner desfissures en égout, ne perturbant pas l'écoulement de l'effluent,
mais peut créer la rupture d'une conduite rigide d'eau potable.
L'importance des consécjuences dépend :
- du nombre d'autres réseaux passant dans 1' égout,
- de l'importance respective de chacun de ces réseaux,
- des possibilités de surseoir au dysfonctionnement de ces ré¬seaux. ,
3 - REPERCUSSIONS EN VOIRIE
Souvent, le mécanisme d'ordre hydrogéotechnic^ue qui affecte
un collecteur affecte aussi, en même temps, la voirie placée
généralement à faible distance au-dessus du collecteur.
C'est le cas par exemple :
- des effondrements au-dessus de cavités souterraines
- des désordres liés à la dissolution de couches de gypse
- des entraînements de fines dans des remblais superficiels.
Le collecteur peut accélérer certains phénomènes :
exemple : des fissures en égout permettent l'infiltration d'eauet l'entraînement de fines, créant un tassement en voirie.
Par ailleurs, les désordres en égouts vont nécessiter des
réparations qui, souvent, sont faites à partir de la voirie
(immobilisation, reprises de la chaussée...).
4 - CONSEQUENCES SUR LES IMMEUBLES EN SURFACE
ET SUR L'ENVIRONNEMENT POLITIQUE ET SOCIAL
Les désordres qui affectent un égout peuvent avoir des
répercussions (tassements, fissurations, voire effondrement) surles immeubles situés à proximité.
La gravité dépend à la fois de 1 importance du désordre et
de l'importance ou du rôle de l'immeuble.
On peut imaginer des prises en compte différentes selon
qu'il s'agit :
- de monuments historiques
- d'édifices stratégiques
- d'hôpitaux
- de grands immeubles collectifs
- de bâtiments publics- de villas particulières
- de parkings souterrains.
3 - REPERCUSSIONS EN VOIRIE
Souvent, le mécanisme d'ordre hydrogéotechnic^ue qui affecte
un collecteur affecte aussi, en même temps, la voirie placée
généralement à faible distance au-dessus du collecteur.
C'est le cas par exemple :
- des effondrements au-dessus de cavités souterraines
- des désordres liés à la dissolution de couches de gypse
- des entraînements de fines dans des remblais superficiels.
Le collecteur peut accélérer certains phénomènes :
exemple : des fissures en égout permettent l'infiltration d'eauet l'entraînement de fines, créant un tassement en voirie.
Par ailleurs, les désordres en égouts vont nécessiter des
réparations qui, souvent, sont faites à partir de la voirie
(immobilisation, reprises de la chaussée...).
4 - CONSEQUENCES SUR LES IMMEUBLES EN SURFACE
ET SUR L'ENVIRONNEMENT POLITIQUE ET SOCIAL
Les désordres qui affectent un égout peuvent avoir des
répercussions (tassements, fissurations, voire effondrement) surles immeubles situés à proximité.
La gravité dépend à la fois de 1 importance du désordre et
de l'importance ou du rôle de l'immeuble.
On peut imaginer des prises en compte différentes selon
qu'il s'agit :
- de monuments historiques
- d'édifices stratégiques
- d'hôpitaux
- de grands immeubles collectifs
- de bâtiments publics- de villas particulières
- de parkings souterrains.
De même un désordre en égout peut être ressenti par
l'environnement social (dysfonctionnement du collecteur, bruit
des travaux de réparation, immobilisation de la voirie...). Les
réactions seront différentes selon les quartiers.
Par ailleurs, les grands travaux, les fouilles, ont uneinter-influence sur les collecteurs situés à proximité.
5 - CALCUL DES NOTES DES DIFFERENTS CRITERES
La note attribuée à chacun des critères ci-dessus ne pourraêtre définie (ju'en association avec plusieurs services.
En première étape, nous suggérons d'attribuer pour chacundes critères une note égale à :
- 0 : c^uand il y a absence de riscjue prévisible
- 1 : quand il y a présence de risque prévisible modéré
- 2 : (juand il y a présence de risque prévisible important.
La combinaison des différentes notes serait obtenue ainsi:
r = note du critère "Fonctionnement du réseaud ' assainissement"
X = note du critère "Fonctionnement des autres réseaux"
w = note du critère "Répercussions en voirie"
z = note du critère "Conséquences sur les immeubles"
I = note de la classe de critères "Risques résultant des
conséquences des désordres"
1 = 0 sir + x + w+2 = 0
1=1 si r ou X ou w ou z = 1
1=2 si r ou X ou w ou z = 2
De même un désordre en égout peut être ressenti par
l'environnement social (dysfonctionnement du collecteur, bruit
des travaux de réparation, immobilisation de la voirie...). Les
réactions seront différentes selon les quartiers.
Par ailleurs, les grands travaux, les fouilles, ont uneinter-influence sur les collecteurs situés à proximité.
5 - CALCUL DES NOTES DES DIFFERENTS CRITERES
La note attribuée à chacun des critères ci-dessus ne pourraêtre définie (ju'en association avec plusieurs services.
En première étape, nous suggérons d'attribuer pour chacundes critères une note égale à :
- 0 : c^uand il y a absence de riscjue prévisible
- 1 : quand il y a présence de risque prévisible modéré
- 2 : (juand il y a présence de risque prévisible important.
La combinaison des différentes notes serait obtenue ainsi:
r = note du critère "Fonctionnement du réseaud ' assainissement"
X = note du critère "Fonctionnement des autres réseaux"
w = note du critère "Répercussions en voirie"
z = note du critère "Conséquences sur les immeubles"
I = note de la classe de critères "Risques résultant des
conséquences des désordres"
1 = 0 sir + x + w+2 = 0
1=1 si r ou X ou w ou z = 1
1=2 si r ou X ou w ou z = 2
ANNEXE 6
APPLICATION DE LA METHODOLOGIE AUX CAS PATHOLOGIQUES ETUDIES
(cf. étude BRGM-LCPC-LREP-LROP
dossier réf. GEF 10654, LREP)
ANNEXE 6
APPLICATION DE LA METHODOLOGIE AUX CAS PATHOLOGIQUES ETUDIES
(cf. étude BRGM-LCPC-LREP-LROP
dossier réf. GEF 10654, LREP)
Cas n" 1 Rue Barsacq
Présence de sable ou limon fl = 0Position du collecteur/sol sableux f2
Gradient hydraulique f3
Existence d'une couche pouvant tasser tl = 1
Position du collecteur/couche compressible t2 = 1
Existence d'une surcharge ou rabattement t3 = 0Nature de la couche compressible t4 = 3
T4,5 = 3Epaisseur de la couche compressible TS = 2
T8 = 2
Importance de la surcharge TS = 0T6,8 = 1
Importance du rabattement 17 = 1
Présence d'une couche de gypse dl = 1
dl,2,3 = 1
Existence d'eau en circulation dans gypse d2 = 1
Position du collecteur/gypse d3 = 1
Epaisseur de la couche de gypse d4 = 3Epaisseur du recouvrement do = 2 d4,6 =3Nature du recouvrement d5 = 2 d4,5,6 = .Ecoulement horizontal d7 = 1
Ecoulement vertical d8 = 1 d4,6,7 = 2
Existence d'un vide vl = 0Position du collecteur/cône d'influencedu vide v2Distance entre radier collecteur et cielde vide (H)
(H/h) - v3hauteur du vide h v3,4Circulation d'eau v4 v=0Soutènement de la carrières v5
Existence d'argile gonflante al = 0Collecteur dans la couche ou au contact aCouche d'argile déchargée aS a=0Importance du déchargement a4
Note géotechnique ' ' . . . q=, S = 6 .
notes
f.O
t-2
d=2
v=0
a=0
G=2
Cas n" 1 Rue Barsacq
Présence de sable ou limon fl = 0Position du collecteur/sol sableux f2
Gradient hydraulique f3
Existence d'une couche pouvant tasser tl = 1
Position du collecteur/couche compressible t2 = 1
Existence d'une surcharge ou rabattement t3 = 0Nature de la couche compressible t4 = 3
T4,5 = 3Epaisseur de la couche compressible TS = 2
T8 = 2
Importance de la surcharge TS = 0T6,8 = 1
Importance du rabattement 17 = 1
Présence d'une couche de gypse dl = 1
dl,2,3 = 1
Existence d'eau en circulation dans gypse d2 = 1
Position du collecteur/gypse d3 = 1
Epaisseur de la couche de gypse d4 = 3Epaisseur du recouvrement do = 2 d4,6 =3Nature du recouvrement d5 = 2 d4,5,6 = .Ecoulement horizontal d7 = 1
Ecoulement vertical d8 = 1 d4,6,7 = 2
Existence d'un vide vl = 0Position du collecteur/cône d'influencedu vide v2Distance entre radier collecteur et cielde vide (H)
(H/h) - v3hauteur du vide h v3,4Circulation d'eau v4 v=0Soutènement de la carrières v5
Existence d'argile gonflante al = 0Collecteur dans la couche ou au contact aCouche d'argile déchargée aS a=0Importance du déchargement a4
Note géotechnique ' ' . . . q=, S = 6 .
notes
f.O
t-2
d=2
v=0
a=0
G=2
cas n" 2 Boulevard de la Villette (Collecteur du Nord).
Présence de sable ou limon fl = 'j
Position du collecteur/sol sableux f2 = 1
Gradient hydraulique f3 = 2
Existence d'une couche pouvant tasser tl = 1
Position du collecteur/couche compressible t2 = 1
Existence d'une surcharge ou rabattement t3 = 1
Nature de la couche compressible t4 = ']
T4,5 = 2Epaisseur de la couche compressible T5 =5
T8 = 3Importance de la surcharge T6 = 0
T6,7 =2Importance du rabattement T7 = 2
Présence d'une couche de gypse dl = 0dl,2,3
Existence d'eau en circulation dans gypse d2 =
Position du collecteur/gypse d3
Epaisseur de la couche de gypse d4d4,6
Nature du recouvrement d5 d4,5,6Ecoulement horizontal d7Ecoulement vertical d8 d4,6,7
Existence d'un vide vl = 0Position du collecteur/cône d' influencedu vide v2Distance entre radier collecteur et cielde vide (H)
(H/h) - v3hauteur du vide h v3,4Circulation d'eau v4 v=Soutènement de la carrières v5
Existence d'argile gonflante al= 0Collecteur dans la couche ou au contact aCouche d'argile déchargée a3 a=Importance du déchargement a4
Note géotechnicîueS = 5
notes
f-2
t=3
d=0
v=0
a= 0
0 = 3
cas n" 2 Boulevard de la Villette (Collecteur du Nord).
Présence de sable ou limon fl = 'j
Position du collecteur/sol sableux f2 = 1
Gradient hydraulique f3 = 2
Existence d'une couche pouvant tasser tl = 1
Position du collecteur/couche compressible t2 = 1
Existence d'une surcharge ou rabattement t3 = 1
Nature de la couche compressible t4 = ']
T4,5 = 2Epaisseur de la couche compressible T5 =5
T8 = 3Importance de la surcharge T6 = 0
T6,7 =2Importance du rabattement T7 = 2
Présence d'une couche de gypse dl = 0dl,2,3
Existence d'eau en circulation dans gypse d2 =
Position du collecteur/gypse d3
Epaisseur de la couche de gypse d4d4,6
Nature du recouvrement d5 d4,5,6Ecoulement horizontal d7Ecoulement vertical d8 d4,6,7
Existence d'un vide vl = 0Position du collecteur/cône d' influencedu vide v2Distance entre radier collecteur et cielde vide (H)
(H/h) - v3hauteur du vide h v3,4Circulation d'eau v4 v=Soutènement de la carrières v5
Existence d'argile gonflante al= 0Collecteur dans la couche ou au contact aCouche d'argile déchargée a3 a=Importance du déchargement a4
Note géotechnicîueS = 5
notes
f-2
t=3
d=0
v=0
a= 0
0 = 3
cas n'3 Rue des Gardes/Rue Polonceau
Présence de sabla ou limon fl = 0Position du collecteur/sol sableux f2
Gradient hydraulique f3
Existence d'une couche pouvant tasser tl = 1
Position du collecteur/couche compressible t2 = 1
Existence d'une surcharge ou rabattement t3 = 0Nature de la couche compressible t4 = 3
T4,5 = 3Epaisseur de la couche compressible TS = 3
T8 = 2Importance de la surcharge T6 = 0
T6,7 = 1
Importance du rabattement T7 = 1
Présence d'une couche de gypse dl = 1
dl,2,3 = 1
Existence d'eau en circulation dans gypse d2 = 1
Position du collecteur/gypse d3 = 1
Epaisseur de la couche de gypse d4 = 3Epaisseur du recouvrement d6 = 2 d4,6 - 3
Nature du recouvrement d5 = 2 d4,5,6 = 3
Ecoulement horizontal d7 = 1
Ecoulement vertical d8 = 1 d4,6,7 = 2
Existence d'un vide vl = 0Position du collecteur/cône d'influencedu vide v2Distance entre radier collecteur et cielde vide (H)
(H/h) - v3hauteur du vide h v3, 4
Circulation d'eau v4 v= 0Soutènement de la carrières v5
Existence d'argile gonflante al= 0Collecteur dans la couche ou au contact aCouche d'argile déchargée a3 a=Importance du déchargement a4
Note géotechnique S = 6
notes
f- 0
t-2
d= 2
v= 0
a=0
0 = 2
cas n'3 Rue des Gardes/Rue Polonceau
Présence de sabla ou limon fl = 0Position du collecteur/sol sableux f2
Gradient hydraulique f3
Existence d'une couche pouvant tasser tl = 1
Position du collecteur/couche compressible t2 = 1
Existence d'une surcharge ou rabattement t3 = 0Nature de la couche compressible t4 = 3
T4,5 = 3Epaisseur de la couche compressible TS = 3
T8 = 2Importance de la surcharge T6 = 0
T6,7 = 1
Importance du rabattement T7 = 1
Présence d'une couche de gypse dl = 1
dl,2,3 = 1
Existence d'eau en circulation dans gypse d2 = 1
Position du collecteur/gypse d3 = 1
Epaisseur de la couche de gypse d4 = 3Epaisseur du recouvrement d6 = 2 d4,6 - 3
Nature du recouvrement d5 = 2 d4,5,6 = 3
Ecoulement horizontal d7 = 1
Ecoulement vertical d8 = 1 d4,6,7 = 2
Existence d'un vide vl = 0Position du collecteur/cône d'influencedu vide v2Distance entre radier collecteur et cielde vide (H)
(H/h) - v3hauteur du vide h v3, 4
Circulation d'eau v4 v= 0Soutènement de la carrières v5
Existence d'argile gonflante al= 0Collecteur dans la couche ou au contact aCouche d'argile déchargée a3 a=Importance du déchargement a4
Note géotechnique S = 6
notes
f- 0
t-2
d= 2
v= 0
a=0
0 = 2
cas n* 4 Boulevard Exelmans
Présence de sable ou limon fl = 2
Position du collecteur/sol sableux f2 = 1
Gradient hydraulique f3 = 2
Existence d'une couche pouvant tasser tl = ^
Position du collecteur/couche compressible t2 = 1
Existence d'une surcharge ou rabattement t3 = 1
Nature de la couche compressible t4 = 1
T4,5=2Epaisseur de la couche compressible T5 = 2
TS = 3
Importance de la surcharge T6 = 0T6,7 = 2
Importance du rabattement T7 = 2
Présence d'une couche de gypse dl = 0dl,2,3
Existence d'eau en circulation dans gypse d2
Position du collecteur/gypse d3
Epaisseur de la couche de gypse d4d4,6
Nature du recouvrement d5 d4,5,6Ecoulement horizontal d7Ecoulement vertical dS d4,6,7
Existence d'un vide vl = 0Position du collecteur/cône d' influencedu vide v2Distance entre radier collecteur et cielde vide (H)
(H/h) - v3hauteur du vide h v3, 4
Circulation d'eau v4 v=Soutènement de la carrières v5
Existence d'argile gonflante al = 0Collecteur dans la couche ou au contact aCouche d'argile déchargée a3 a= 0Importance du déchargement a4
Note géotechniqueS = 5
notes
f-2
t- 3
d= 0
v=0
a= 0
0=3
cas n* 4 Boulevard Exelmans
Présence de sable ou limon fl = 2
Position du collecteur/sol sableux f2 = 1
Gradient hydraulique f3 = 2
Existence d'une couche pouvant tasser tl = ^
Position du collecteur/couche compressible t2 = 1
Existence d'une surcharge ou rabattement t3 = 1
Nature de la couche compressible t4 = 1
T4,5=2Epaisseur de la couche compressible T5 = 2
TS = 3
Importance de la surcharge T6 = 0T6,7 = 2
Importance du rabattement T7 = 2
Présence d'une couche de gypse dl = 0dl,2,3
Existence d'eau en circulation dans gypse d2
Position du collecteur/gypse d3
Epaisseur de la couche de gypse d4d4,6
Nature du recouvrement d5 d4,5,6Ecoulement horizontal d7Ecoulement vertical dS d4,6,7
Existence d'un vide vl = 0Position du collecteur/cône d' influencedu vide v2Distance entre radier collecteur et cielde vide (H)
(H/h) - v3hauteur du vide h v3, 4
Circulation d'eau v4 v=Soutènement de la carrières v5
Existence d'argile gonflante al = 0Collecteur dans la couche ou au contact aCouche d'argile déchargée a3 a= 0Importance du déchargement a4
Note géotechniqueS = 5
notes
f-2
t- 3
d= 0
v=0
a= 0
0=3
cas n- 5 IMPASSE THORETON
Présence de sable ou limon f 1 = ]
Position du collecteur/sol sableux f2 = 1
Gradient hydraulique f3 = 2
Existence d'une couche pouvant tasser tl = ]Position du collecteur/couche compressible t2=1Existence d'une surcharge ou rabattement t3 = ^
Nature de la couche compressible t4 = ^
T4,5 = 2Epaisseur de la couche compressible T5 = 3
T8 = 3
Importance de la surcharge T6 = 0T6.7 = 2
Importance du rabattement T7 = 2
Présence d'une couche de gypse dl = 0dl,2,3
Existence d'eau en circulation dans gypse d2
Position du collecteur/gypse d3
Epaisseur de la couche de gypse d4d4,6
Nature du recouvrement d5 d4,5,6Ecoulement horizontal d7Ecoulement vertical dS d4,6,7
Existence d'un vide vl = 0Position du collecteur/cône d'influencedu vide v2Distance entre radier collecteur et cielde vide (H)
(H/h) - v3hauteur du vide h v3,4Circulation d'eau v4 v=Soutènement de la carrières v5
Existence d'argile gonflante al = 0Collecteur dans la couche ou au contact aCouche d'argile déchargée a3 a=Importance du déchargement a4
Note géotechniqueS = 5
notes
f- 2
t-3
d=0
v=0
a=0
0=3
cas n- 5 IMPASSE THORETON
Présence de sable ou limon f 1 = ]
Position du collecteur/sol sableux f2 = 1
Gradient hydraulique f3 = 2
Existence d'une couche pouvant tasser tl = ]Position du collecteur/couche compressible t2=1Existence d'une surcharge ou rabattement t3 = ^
Nature de la couche compressible t4 = ^
T4,5 = 2Epaisseur de la couche compressible T5 = 3
T8 = 3
Importance de la surcharge T6 = 0T6.7 = 2
Importance du rabattement T7 = 2
Présence d'une couche de gypse dl = 0dl,2,3
Existence d'eau en circulation dans gypse d2
Position du collecteur/gypse d3
Epaisseur de la couche de gypse d4d4,6
Nature du recouvrement d5 d4,5,6Ecoulement horizontal d7Ecoulement vertical dS d4,6,7
Existence d'un vide vl = 0Position du collecteur/cône d'influencedu vide v2Distance entre radier collecteur et cielde vide (H)
(H/h) - v3hauteur du vide h v3,4Circulation d'eau v4 v=Soutènement de la carrières v5
Existence d'argile gonflante al = 0Collecteur dans la couche ou au contact aCouche d'argile déchargée a3 a=Importance du déchargement a4
Note géotechniqueS = 5
notes
f- 2
t-3
d=0
v=0
a=0
0=3
cas n- 6 Rue de l'Abbé de l'épée
Présence de sable ou limon f 1 = '{
Position du collecteur/sol sableux f2 = ^
Gradient hydraulique f 3 = 2
Existence d'une couche pouvant tasser tl = 0Position du collecteur/couche compressible t2
Existence d'une surcharge ou rabattement t3
Nature de la couche compressible t4
T4,5
Epaisseur de la couche compressible T5
T8
Importance de la surcharge T6
T6,8
Importance du rabattement T7
Présence d'une couche de gypse dl = 0dl,2,3
Existence d'eau en circulation dans gypse d2
Position du collecteur/gypse d3
Epaisseur de la couche de gypse d4d4,6
Nature du recouvrement d5 d4,5,6Ecoulement horizontal d7Ecoulement vertical dS d4,6,7
Existence d'un vide vl = 1
Position du collecteur/cône d'influencedu vide v2 = 1
Distance entre radier collecteur et cielde vide (H)
(H/h) - v3= 3hauteur du vide h v3,4 = 3
Circulation d'eau v4 = 2 v= 2Soutènement de la carrières v5 = 1
Existence d'argile gonflante al = 0Collecteur dans la couche ou au contact a
Couche d'argile déchargée a3 a» 0Importance du déchargement a4
Note géotechnique " , '
S = 6
notes
f-2
t- 0
d=0
v= 2
a=0
0=2
cas n- 6 Rue de l'Abbé de l'épée
Présence de sable ou limon f 1 = '{
Position du collecteur/sol sableux f2 = ^
Gradient hydraulique f 3 = 2
Existence d'une couche pouvant tasser tl = 0Position du collecteur/couche compressible t2
Existence d'une surcharge ou rabattement t3
Nature de la couche compressible t4
T4,5
Epaisseur de la couche compressible T5
T8
Importance de la surcharge T6
T6,8
Importance du rabattement T7
Présence d'une couche de gypse dl = 0dl,2,3
Existence d'eau en circulation dans gypse d2
Position du collecteur/gypse d3
Epaisseur de la couche de gypse d4d4,6
Nature du recouvrement d5 d4,5,6Ecoulement horizontal d7Ecoulement vertical dS d4,6,7
Existence d'un vide vl = 1
Position du collecteur/cône d'influencedu vide v2 = 1
Distance entre radier collecteur et cielde vide (H)
(H/h) - v3= 3hauteur du vide h v3,4 = 3
Circulation d'eau v4 = 2 v= 2Soutènement de la carrières v5 = 1
Existence d'argile gonflante al = 0Collecteur dans la couche ou au contact a
Couche d'argile déchargée a3 a» 0Importance du déchargement a4
Note géotechnique " , '
S = 6
notes
f-2
t- 0
d=0
v= 2
a=0
0=2
cas n*7 Quai de l'Hôtel de ville
Présence de sable ou limon fl = 2
Position du collecteur/sol sableux f2 = ^
Gradient hydraulique f3 = 2
Existence d'une couche pouvant tasser tl = ]Position du collecteur/couche compressible t2 = '|
Existence d'une surcharge ou rabattement t3 = 'j
Nature de la couche compressible t4 = 1
T4,5 = 2Epaisseur de la couche compressible T5 = 2
T8= 3
Importance de la surcharge TS =0T6,7 = 2
Importance du rcJaattement T7 = 2
Présence d'une couche de gypse dl= 0dl,2,3
Existence d'eau en circulation dans gypse d2
Position du collecteur/gypse d3
Epaisseur de la couche de gypse d4d4,6
Nature du recouvrement d5 d4,5,6Ecoulement horizontal d7Ecoulement vertical dS d4,6,7
Existence d'un vide vl = 0Position du collecteur/cône d' influencedu vide v2Distance entre radier collecteur et cielde vide (H)
(H/h) - v3hauteur du vide h v3,4Circulation d'eau v4 v=Soutènement de la carrières v5
Existence d'argile gonflante al = 0Collecteur dans la couche ou au contact aCouche d'argile déchargée a3 a=Importance du déchargement a4
Note géotechniiiue3 = 6
notes
f- 3
t-3
d=0
v=0
a=0
0 = 3
cas n*7 Quai de l'Hôtel de ville
Présence de sable ou limon fl = 2
Position du collecteur/sol sableux f2 = ^
Gradient hydraulique f3 = 2
Existence d'une couche pouvant tasser tl = ]Position du collecteur/couche compressible t2 = '|
Existence d'une surcharge ou rabattement t3 = 'j
Nature de la couche compressible t4 = 1
T4,5 = 2Epaisseur de la couche compressible T5 = 2
T8= 3
Importance de la surcharge TS =0T6,7 = 2
Importance du rcJaattement T7 = 2
Présence d'une couche de gypse dl= 0dl,2,3
Existence d'eau en circulation dans gypse d2
Position du collecteur/gypse d3
Epaisseur de la couche de gypse d4d4,6
Nature du recouvrement d5 d4,5,6Ecoulement horizontal d7Ecoulement vertical dS d4,6,7
Existence d'un vide vl = 0Position du collecteur/cône d' influencedu vide v2Distance entre radier collecteur et cielde vide (H)
(H/h) - v3hauteur du vide h v3,4Circulation d'eau v4 v=Soutènement de la carrières v5
Existence d'argile gonflante al = 0Collecteur dans la couche ou au contact aCouche d'argile déchargée a3 a=Importance du déchargement a4
Note géotechniiiue3 = 6
notes
f- 3
t-3
d=0
v=0
a=0
0 = 3
cas n' 8 Place des Victoires/Rue d'Aboukir
Présence de sable ou limon f 1 = 2Position du collecteur/sol sableux f2 = ^
Gradient hydraulique f3 = 2
Existence d'une couche pouvant tasser tl = ^
Position du collecteur/couche compressible t2 = tExistence d'une surcharge ou rabattement t3 = tNature de la couche compressible t4 = 2
T4,5 = 2Epaisseur de la couche compressible T5 = 2
T8 = 2Importance de la surcharge TS = 0
T6,7Importance du rciiattement T7 = ]
Présence d'une couche de gypse dl= 0dl,2,3
Existence d'eau en circulation dans gypse d2
Position du collecteur/gypse d3
Epaisseur de la couche de gypse d4d4,6
Nature du recouvrement d5 d4,5,6Ecoulement horizontal d7Ecoulement vertical d8 d4,6,7
Existence d'un vide vl = 0Position du collecteur/cône d' influencedu vide v2Distance entre radier collecteur et cielde vide (H)
(H/h) - v3hauteur du vide h v3, 4
Circulation d'eau v4 v=Soutènement de la carrières v5
Existence d'argile gonflante al = 0Collecteur dans la couche ou au contact aCouche d'argile déchargée a3 a=Importance du déchargement a4
Note géotechniqueS = 5
notes
f-3
t- 2
d=0-
v=o
a=0
0=3
cas n' 8 Place des Victoires/Rue d'Aboukir
Présence de sable ou limon f 1 = 2Position du collecteur/sol sableux f2 = ^
Gradient hydraulique f3 = 2
Existence d'une couche pouvant tasser tl = ^
Position du collecteur/couche compressible t2 = tExistence d'une surcharge ou rabattement t3 = tNature de la couche compressible t4 = 2
T4,5 = 2Epaisseur de la couche compressible T5 = 2
T8 = 2Importance de la surcharge TS = 0
T6,7Importance du rciiattement T7 = ]
Présence d'une couche de gypse dl= 0dl,2,3
Existence d'eau en circulation dans gypse d2
Position du collecteur/gypse d3
Epaisseur de la couche de gypse d4d4,6
Nature du recouvrement d5 d4,5,6Ecoulement horizontal d7Ecoulement vertical d8 d4,6,7
Existence d'un vide vl = 0Position du collecteur/cône d' influencedu vide v2Distance entre radier collecteur et cielde vide (H)
(H/h) - v3hauteur du vide h v3, 4
Circulation d'eau v4 v=Soutènement de la carrières v5
Existence d'argile gonflante al = 0Collecteur dans la couche ou au contact aCouche d'argile déchargée a3 a=Importance du déchargement a4
Note géotechniqueS = 5
notes
f-3
t- 2
d=0-
v=o
a=0
0=3
cas n* g AvenuB de Port Royal
Présence de sable ou limon fl = 1
Position du collecteur/sol sableux f2 = 1
Gradient hydraulique f3=1
Existence d'une couche pouvant tasser tl = 1
Position du collecteur/couche compressible t2 = 1
Existence d'une surcharge ou rabattement t3 = '|
Nature de la couche compressible t4 = 2
T4,5 = 2
Epaisseur de la couche compressible T5 = 2T8 = 3
Importance de la surcharge TS = 0T6,7 = 2
Importance du rabattement T7 = 2
Présence d'une couche de gypse dl = 0dl,2,3
Existence d'eau en circulation dans gypse d2
Position du collecteur/gypse d3
Epaisseur de la couche de gypse d4d4,6
Nature du recouvrement d5 d4,5,6Ecoulement horizontal d7Ecoulement vertical d8 d4,6,7
Existence d'un vide vl = 0Position du collecteur/cône d' influencedu vide v2Distance entre radier collecteur et cielde vide (H)
(H/h) - v3hauteur du vide h v3, 4
Circulation d'eau v4 v=Soutènement de la carrières v5
Existence d'argile gonflante al = 0Collecteur dans la couche ou au contact aCouche d'argile déchargée a3 a=Importance du déchargement a4
Note géotechniqueS = 4
notes
f-1
t- 3
d=0
v=0
a=0
0= 3
cas n* g AvenuB de Port Royal
Présence de sable ou limon fl = 1
Position du collecteur/sol sableux f2 = 1
Gradient hydraulique f3=1
Existence d'une couche pouvant tasser tl = 1
Position du collecteur/couche compressible t2 = 1
Existence d'une surcharge ou rabattement t3 = '|
Nature de la couche compressible t4 = 2
T4,5 = 2
Epaisseur de la couche compressible T5 = 2T8 = 3
Importance de la surcharge TS = 0T6,7 = 2
Importance du rabattement T7 = 2
Présence d'une couche de gypse dl = 0dl,2,3
Existence d'eau en circulation dans gypse d2
Position du collecteur/gypse d3
Epaisseur de la couche de gypse d4d4,6
Nature du recouvrement d5 d4,5,6Ecoulement horizontal d7Ecoulement vertical d8 d4,6,7
Existence d'un vide vl = 0Position du collecteur/cône d' influencedu vide v2Distance entre radier collecteur et cielde vide (H)
(H/h) - v3hauteur du vide h v3, 4
Circulation d'eau v4 v=Soutènement de la carrières v5
Existence d'argile gonflante al = 0Collecteur dans la couche ou au contact aCouche d'argile déchargée a3 a=Importance du déchargement a4
Note géotechniqueS = 4
notes
f-1
t- 3
d=0
v=0
a=0
0= 3
cas n- 10 Ile St Louis
Présence de sable ou limon fl = '|
Position du collecteur/sol sableux f2 = 1
Gradient hydraulique f3 = 2
Existence d'une couche pouvant tasser tl = 1
Position du collecteur/couche compressible t2 = 1
Existence d'une surcharge ou rabattement t3 = 0Nature de la couche compressible t4 = 3
T4,S = 3
Epaisseur de la couche compressible T5 = 2T8 = 3
Importance de la surcharge TS = 0
TS, 7 = 2Importance du rabattement T7 = 2
Présence d'une couche de gypse dl = 0dl,2,3
Existence d'eau en circulation dans gypse d2
Position du collecteur/gypse d3
Epaisseur de la couche de gypse d4d4,6
Nature du recouvrement d5 d4,5,6Ecoulement horizontal d7Ecoulement vertical d8 d4,6,7
Existence d'un vide vl = 0Position du collecteur/cône d'influencedu vide v2Distance entre radier collecteur et cielde vide (H)
(H/h) - v3hauteur du vide h v3,4Circulation d'eau v4 v=Soutènement de la carrières v5
Existence d'argile gonflante al = 0Collecteur dans la couche ou au contact aCouche d'argile déchargée a3 a=Importance du déchargement a4
Note géotechnique S = 5 , '
notes
f-2
t-3
d= 0
v=0
a= 0
0 = 3
cas n- 10 Ile St Louis
Présence de sable ou limon fl = '|
Position du collecteur/sol sableux f2 = 1
Gradient hydraulique f3 = 2
Existence d'une couche pouvant tasser tl = 1
Position du collecteur/couche compressible t2 = 1
Existence d'une surcharge ou rabattement t3 = 0Nature de la couche compressible t4 = 3
T4,S = 3
Epaisseur de la couche compressible T5 = 2T8 = 3
Importance de la surcharge TS = 0
TS, 7 = 2Importance du rabattement T7 = 2
Présence d'une couche de gypse dl = 0dl,2,3
Existence d'eau en circulation dans gypse d2
Position du collecteur/gypse d3
Epaisseur de la couche de gypse d4d4,6
Nature du recouvrement d5 d4,5,6Ecoulement horizontal d7Ecoulement vertical d8 d4,6,7
Existence d'un vide vl = 0Position du collecteur/cône d'influencedu vide v2Distance entre radier collecteur et cielde vide (H)
(H/h) - v3hauteur du vide h v3,4Circulation d'eau v4 v=Soutènement de la carrières v5
Existence d'argile gonflante al = 0Collecteur dans la couche ou au contact aCouche d'argile déchargée a3 a=Importance du déchargement a4
Note géotechnique S = 5 , '
notes
f-2
t-3
d= 0
v=0
a= 0
0 = 3
ANNEXE 7
EXEMPLE CARTOGRAPHIQUE D 'ANALYSE MULTI-CRITERES
ANNEXE 7
EXEMPLE CARTOGRAPHIQUE D 'ANALYSE MULTI-CRITERES
ANNEXE 7 - EXEMPLE CARTOGRAPHIQUE D'ANALYSE MULTI-CRITERES
La méthodologie de définition des zones à risques qui a été
développée dans ce rapport fait appel à quatre natures différentes de risques,
faisant appel chacun à plusieurs paramètres, renvoyant chacun à plusieurs
données de base.
La masse des données à traiter suppose un traitement informatique,
avec des résultats exprimés sous forme de cartes, également informatisées.
Il a paru intéressant de chercher à adapter ou développer des
logiciels permettant de traiter une partie des informations.
Trois étapes sont présentées ci-dessous :
- cartographie géologique informatisée,
- croisement d'informations cartographiques informatisées (quelle que soit la
nature des cartes),
- lecture et analyse des données selon un tracé linéaire.
ANNEXE 7 - EXEMPLE CARTOGRAPHIQUE D'ANALYSE MULTI-CRITERES
La méthodologie de définition des zones à risques qui a été
développée dans ce rapport fait appel à quatre natures différentes de risques,
faisant appel chacun à plusieurs paramètres, renvoyant chacun à plusieurs
données de base.
La masse des données à traiter suppose un traitement informatique,
avec des résultats exprimés sous forme de cartes, également informatisées.
Il a paru intéressant de chercher à adapter ou développer des
logiciels permettant de traiter une partie des informations.
Trois étapes sont présentées ci-dessous :
- cartographie géologique informatisée,
- croisement d'informations cartographiques informatisées (quelle que soit la
nature des cartes),
- lecture et analyse des données selon un tracé linéaire.
1 - CARTOGRAPHIE GEOLOGIQUE
Les données d'ordre géologique et hydrogéotechnique ont un poids
particulier dans la méthodologie de définition des zones à risque.
La cartographie géologique est obtenue de la façon suivante :
. constitution de fichier où sont indiqués pour chaque sondage un repérage en
X, y, z, les côtes de début et fin de chaque formation rencontrée, la
profondeur du sondage etc..
. vérification du fichier par élimination des valeurs aberrantes, traitement
automatisé de statistiques élémentaires pour recherche et éventuellement
élimination de points paraissant anormaux par rapport aux individus qui
les entourent,
. interprétation, à partir du semis de points.
Il a été utilisé ici une interpolation de type déterministe, avec le système
Uniras (Universal Raster system) qui associe trois techniques : double
interpolation linéaire puis interpolation quadratique, puis prise en compte
d'une pondération par l'inverse de la distance lorsque la densité de points
est faible.
Une autre interpolation, de type probabiliste (krigeage) est
opérationnelle. Elle prend en compte les positions relatives des points de
mesure entre eux et part rapport au point à estimer. Elle tient compte de la
variabilité du phénomène étudiée. Cette variabilité est caractérisée par une
fonction de nature probabiliste, qui traduit la façon dont se détériore
l'information apportée par une mesure ponctuelle quand on s'éloigne de ce
point connu. . . . .
Trois exemples de cartographies (avec interpolation déterministe)
sont donnés en figures 1 à 3).
1 - CARTOGRAPHIE GEOLOGIQUE
Les données d'ordre géologique et hydrogéotechnique ont un poids
particulier dans la méthodologie de définition des zones à risque.
La cartographie géologique est obtenue de la façon suivante :
. constitution de fichier où sont indiqués pour chaque sondage un repérage en
X, y, z, les côtes de début et fin de chaque formation rencontrée, la
profondeur du sondage etc..
. vérification du fichier par élimination des valeurs aberrantes, traitement
automatisé de statistiques élémentaires pour recherche et éventuellement
élimination de points paraissant anormaux par rapport aux individus qui
les entourent,
. interprétation, à partir du semis de points.
Il a été utilisé ici une interpolation de type déterministe, avec le système
Uniras (Universal Raster system) qui associe trois techniques : double
interpolation linéaire puis interpolation quadratique, puis prise en compte
d'une pondération par l'inverse de la distance lorsque la densité de points
est faible.
Une autre interpolation, de type probabiliste (krigeage) est
opérationnelle. Elle prend en compte les positions relatives des points de
mesure entre eux et part rapport au point à estimer. Elle tient compte de la
variabilité du phénomène étudiée. Cette variabilité est caractérisée par une
fonction de nature probabiliste, qui traduit la façon dont se détériore
l'information apportée par une mesure ponctuelle quand on s'éloigne de ce
point connu. . . . .
Trois exemples de cartographies (avec interpolation déterministe)
sont donnés en figures 1 à 3).
Fig. 1
BRGMTOIT DU CflLCfiIRE GROSSIER
92T -
Fig.2
EPflISSEUñ DES flLLUVIONS ANCIENNESBRGM
¿Í i-' t*
BRGMEPflISSEUR DES REMBLflIS
Fig. 3
2 - CROISEMENT D'INFORMATIONS CARTOGRAPHIQUES
Le croisement est qualitatif. A chaque couleur est associée une
note. Chaque carte est affectée d'un coefficient de pondération. La carte
résultante représente une moyenne arithmétique pondérée des notes des pixels
des différentes cartes.
De façon tout à fait arbitraire, on a représenté le croisement entre
les épaisseurs des remblais, affectées d'un coefficient 5 et les épaisseurs
d'alluvions anciennes, affectées d'un coefficient 2.
La carte résultante est donnée en figure 4.
2 - CROISEMENT D'INFORMATIONS CARTOGRAPHIQUES
Le croisement est qualitatif. A chaque couleur est associée une
note. Chaque carte est affectée d'un coefficient de pondération. La carte
résultante représente une moyenne arithmétique pondérée des notes des pixels
des différentes cartes.
De façon tout à fait arbitraire, on a représenté le croisement entre
les épaisseurs des remblais, affectées d'un coefficient 5 et les épaisseurs
d'alluvions anciennes, affectées d'un coefficient 2.
La carte résultante est donnée en figure 4.
Fig. A
BRGMCROISEMENT PONDERE ENTRE LES CflRTES D EPflISSEUR
DES RLLUVIONS ANCIENNES ET DES REMBLAIS
È y82 T *
"1
j ' i
¡'-.•••.••''•¡^ • . • • • • ! ! : ! • : " !
•fi r,
3 - LECTURE ET ANALYSE DE DONNEES SELON UN TRACE LINEAIRE
Le tracé linéaire est défini par une succession de segments.
Un programme a été établi pour lire l'information directement sur
les cartes de données (cartes initiales ou cartes pondérées et croisées) et pour
calculer la valeur moyenne de la donnée qui sera affectée au segment.
On peut aussi saisir au clavier la valeur de la donnée qui sera
affectée au segment.
Les cartes de données sont indexées selon la hiérarchie critère
(paramètre) donnée.
Le pas de lecture est modulable le long du tracé (tronçon). Les
données peuvent être lues également selon une bande plus ou moins large,
prenant le tracé comme axe.
Le programme permet, de plus, le calcul d'une note selon une grille
d'analyse, où des poids différents peuvent être affectés aux différents critères,
paramètres et données.
Pour essai, une grille d'analyse arbitraire a été établie, qui
s'appuie sur trois cartes de données précédemment établies (cf. tableau A. 13).
Cinq segments ont été choisis arbitrairement sur une portion du
réseau de collecteur (fig. 5).
Les résultats (qui ne correspondent pas, ici, à des phénomènes
réels) sont données au tableau A-14.
3 - LECTURE ET ANALYSE DE DONNEES SELON UN TRACE LINEAIRE
Le tracé linéaire est défini par une succession de segments.
Un programme a été établi pour lire l'information directement sur
les cartes de données (cartes initiales ou cartes pondérées et croisées) et pour
calculer la valeur moyenne de la donnée qui sera affectée au segment.
On peut aussi saisir au clavier la valeur de la donnée qui sera
affectée au segment.
Les cartes de données sont indexées selon la hiérarchie critère
(paramètre) donnée.
Le pas de lecture est modulable le long du tracé (tronçon). Les
données peuvent être lues également selon une bande plus ou moins large,
prenant le tracé comme axe.
Le programme permet, de plus, le calcul d'une note selon une grille
d'analyse, où des poids différents peuvent être affectés aux différents critères,
paramètres et données.
Pour essai, une grille d'analyse arbitraire a été établie, qui
s'appuie sur trois cartes de données précédemment établies (cf. tableau A. 13).
Cinq segments ont été choisis arbitrairement sur une portion du
réseau de collecteur (fig. 5).
Les résultats (qui ne correspondent pas, ici, à des phénomènes
réels) sont données au tableau A-14.
Figure 5
RESEAU DE COLLECTEURS
'' 'l '.V 'i. '.,
I
, "'l
..
, i'
i' 'il*'
.,/\'''1/
\Xi' '!
'M,.i..«
A >'-..
/\ \
1
\\ \\'!,...
I "t.,
I.. .
I.
I / . i'1 /.. i'
^
/
". ' I.«': M. JB2T ' ^2T
cII
Figure 5
RESEAU DE COLLECTEURS
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Tableau A-13
GRILLE D'ANALYSE
MULTI-CRITERES
CRITERE
1 CALCAIRE
2 ALLUVION
Pdîi 1
1
20 1
_ 1
30 1
11
1
1
! 21
t
PARAMETRE
TOIT
EPAISSEUR
Pd<3 1
" 1
100 1
1
100 1
1 111 111
1
l
! 211 211
DONNEE T Pds
C 1 00
C 100
3 REMBLAI 50 ! 31 EPAISSEUR 100 ! 311 311 C 100;
Tableau A-13
GRILLE D'ANALYSE
MULTI-CRITERES
CRITERE
1 CALCAIRE
2 ALLUVION
Pdîi 1
1
20 1
_ 1
30 1
11
1
1
! 21
t
PARAMETRE
TOIT
EPAISSEUR
Pd<3 1
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1
100 1
1 111 111
1
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! 211 211
DONNEE T Pds
C 1 00
C 100
3 REMBLAI 50 ! 31 EPAISSEUR 100 ! 311 311 C 100;
Tableau A-14
RESULTATS PAR TRONÇONS DE L'ANALYSEMULTI-CRITERES
MOTES DES SEGMENTS PONDEREES PAR LA LONGUEURSegment
1
2
34
Long
1.431,761.751.391.77
1
16.7
5,43.53.52, a
16.2
/-l
16.7
0 , 012.30 , 00 , 00 , 0
16.7
5.53.53.52.8
16.2
4
16.7
7. 1
i.a14.0
7.89.2
5
16.7
0.00 . 00.00 . 00. 0
6
16.7
0.00 . 00 . 00.00 . 0
3.03.53.5
6.9
NOTES DES SEGMENTS SANS PONDERATION PAR LA LONGUEURSaq
J.
'7
'>
4rr
nen t Long
1.431.761 . 751 , 391 . 77
1
16.7
3.32.02.02,09.2
/-J
16.7
0 . 07 . 00 . 00 , 00 . 0
3
16,7
3 . a2,02 , 02.09.2
4
16,7
5.01 . 08.05.65.2
5
16.7
0 . 00 . 00 . 00 , 00 . 0
6
16.7
0 . 00 . 00. 00 . 00 , 0
2, 1
2.02.01,63.9
ITINERAIRESegment
itilong ,
16. 16. 16.
4
16. 16.
6
16.7
Tableau A-14
RESULTATS PAR TRONÇONS DE L'ANALYSEMULTI-CRITERES
MOTES DES SEGMENTS PONDEREES PAR LA LONGUEURSegment
1
2
34
Long
1.431,761.751.391.77
1
16.7
5,43.53.52, a
16.2
/-l
16.7
0 , 012.30 , 00 , 00 , 0
16.7
5.53.53.52.8
16.2
4
16.7
7. 1
i.a14.0
7.89.2
5
16.7
0.00 . 00.00 . 00. 0
6
16.7
0.00 . 00 . 00.00 . 0
3.03.53.5
6.9
NOTES DES SEGMENTS SANS PONDERATION PAR LA LONGUEURSaq
J.
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4rr
nen t Long
1.431.761 . 751 , 391 . 77
1
16.7
3.32.02.02,09.2
/-J
16.7
0 . 07 . 00 . 00 , 00 . 0
3
16,7
3 . a2,02 , 02.09.2
4
16,7
5.01 . 08.05.65.2
5
16.7
0 . 00 . 00 . 00 , 00 . 0
6
16.7
0 . 00 . 00. 00 . 00 , 0
2, 1
2.02.01,63.9
ITINERAIRESegment
itilong ,
16. 16. 16.
4
16. 16.
6
16.7
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