rapport annuel pnls 2011 - mesirdc.cdmesirdc.cd/presentationlayer/supports/rpt_ann_pnls_2011.pdf ·...
Post on 22-Jul-2020
2 Views
Preview:
TRANSCRIPT
0
Z
REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
MINISTERE DE LA SANTE PUBLIQUE
PROGRAMME NATIONAL DE LUTTE CONTRE LE VIH /SIDA ET IST
« PNLS »
RAPPORT
ANNUEL
PNLS 2011 PNLS
PNLS PNLS
AVRIL 2012
1
TABLE DES MATIERES TABLE DES MATIERES ..................................................................................................................... 1
Abréviations et acronymes ................................................................................................................... 2
Résume des résultats du secteur de la sante en 2011 .......................................................................... 3
1. Introduction ................................................................................................................................... 4
2. Cadre et organisation du secteur de la sante dans la lutte contre le VIH/sida ........................ 7
a. Le secteur de la santé et ses acteurs : .......................................................................................... 7
b. Mission du secteur de la santé dans la lutte contre le VIH et le sida ........................................... 7
c. Les principes directeurs de la lutte contre le VIH et le sida dans le secteur de la santé .............. 8
3. Résumé du PSN/santé 2011-2015 ................................................................................................. 9
III. But, objectifs stratégiques et cibles annuelles du PSN/SANTE ............................................ 14
BUT, OBJECTIFS ET CIBLES ........................................................................................................ 14
4. Résultats atteints par le secteur de la santé par domaines d’activités en 2011 ....................... 16
a. Prévention .................................................................................................................................. 16
b. Prise en charge ........................................................................................................................... 33
c. Soutien à la lutte et informations stratégiques ........................................................................... 37
5. Difficultés rencontrées en 2011. .................................................................................................. 40
6. Recommandations ....................................................................................................................... 40
7. Perspectives pour l’année 2012 .................................................................................................. 40
8. Conclusion ..................................................................................................................................... 41
9. Annexes : ...................................................................................................................................... 42
2
Abréviations et acronymes
ARV : Antirétroviraux
BI : Bulletin d'information
BPC : Bureau Provincial de Coordination
CDV : Conseil pour le Dépistage Volontaire
CQ : Contrôle de Qualité
CTB : Coopération Technique Belge
GTZ : Coopération technique allemande
HGR : Hôpital Général de Référence
IO : Infection opportuniste
IST : Infection Sexuellement Transmissible
LNRS : Laboratoire National de Référence pour le SIDA
LPRS : Laboratoire Provincial de Référence pour le SIDA
MAP : Multicountry AIDS programm
MCZ : Médecin Chef de Zone
MOD : Maître d'Ouvrage Délégué
MOSO : Mobilisation sociale
OAC : Organisation à Assise Communautaire
OMS : Organisation Mondiale de la santé
ONG : Organisation Non Gouvernementale
PAV : Personne affectée par le VIH
PE : Pair Educateur
PEC : Prise en Charge
PIC : Plan Intégré de Communication
PNLS : Programme national de Lutte contre le VIH/SIDA
PTME : Prévention de la Transmission Mère-Enfant
PVV : Personne vivant avec le VIH
RDC : République Démocratique du Congo
RECO : Relais communautaire
S&E : Suivi et Evaluation
SURVEPI : Surveillance Epidémiologique
TARV : Traitement aux Antirétroviraux
UNICEF : Fonds des Nations Unies pour l'Enfance
VIH : Virus de l'Immunodéficience Humaine
SIDA : Syndrome d'Immuno Déficience Acquise
ZS : Zone de Santé
3
Résume des résultats du secteur de la sante en 2011
Nombre de zone de santé : 515
1. Communication pour le changement de comportement a. Nombre ZS couverte : 248 b. Pourcentage des ZS couverte : 48,2% c. Nombre moyen d’ONG/OAC actives par ZS couverte : 1,9 d. Nombre de personnes atteintes par le message lors de communication
de groupe (sans compter les médias) :7 064 879 e. Nombre de préservatifs envoyés en provinces : 27 797 005
2. Prise en charge des infections sexuellement transmissibles
a. Nombre de ZS couvertes : 297 b. Pourcentage de ZS couverte : 57,6% c. Nombre moyen de structures par ZS couverte : 5,6
d. Nombre de nouveaux cas d’IST : 5 529 313 e. Nombre de contact : 97 877
3. Conseil et dépistage volontaire a. Nombre de ZS couvertes : 297 b. Pourcentage de ZS couvertes : 57,8%
c. Nombre de personne conseillées, testées et ayant retiré les résultats :301 061
4. Prévention de la transmission mère enfant du VIH
a. Nombre de ZS couvertes : 298 b. Pourcentage de ZS couvertes PTME : 57,8% c. Nombre de sites PTME : 1070
d. Nombre moyen de structure par ZS couverte : 3,6 e. Nombre de femmes testées ayant retiré les résultats :230 422 f. Nombre de femmes enceintes VIH ayant reçu la prophylaxie aux ARV : 3 706 g. Nombre de nouveaux nés ayant reçu la prophylaxie aux ARV :3 186 h. Nombre de partenaires testées, masculin ayant retiré les résultats : 16 923
5. Traitement aux ARV
a. Nombre de ZS couverte : 250 b. Nombre de structures agréées pour le TARV : 454 c. Nombre de prescripteurs : 721 d. Pourcentage de ZS couverte : 48,5% e. Nombre moyen de structures par ZS : 1,8 f. Nombre de personnes mises sous ARV : 11 918 g. Nombre de personnes encore sous ARV : 53 554
6. Prise en charge des infections opportunistes a. Nombre de ZS couvertes : 250 b. Pourcentage de ZS couverte : 48,5% c. Nombre de nouveaux cas de Sida notifiés : 3676
d. Nombre de nouveaux cas TBC pulmonaire : 879
7. Prise en charge psychosociale a. Nombre de ZS couverte : 123 b. Pourcentage de ZS couverte : 23,9% c. Nombre de PVV ayant reçu une aide : 57 963 d. Nombre de PVV ayant reçu une visite à domicile : 60 648 e. Nombre des orphelins scolarisés : 30 487
8. Surveillance épidémiologique a. Nombre de site sentinelles : 47 b. Dernier passage des activités de surveillance : 2009 c. Nombre d’enquêtes BSS dans les provinces : 0 d. Prévalence du VIH chez les femmes enceintes fréquentant les services de CPN : 3,5% e. Prévalence du VIH dans la population adulte : 2,57% f. Prévalence du VIH chez les enfants : 0,33%
4
1. Introduction
Apres les différents engagements des pays dans la lutte contre la pandémie du VIH/Sida, les
gouvernements ont mis en place des stratégies de manière à ce que les politiques s’alignent
sur cet objectif.
Ainsi, la République Démocratique du Congo a mis en place et adopté un Plan Stratégique de
Lutte contre le VIH/Sida (PSN) du secteur Santé en 2008. Ce plan devait couvrir la période
allant de 2008 à 2012. L’écriture de ce plan a bénéficié de l’appui des experts et de tous les
partenaires du secteur de la santé impliqués dans la lutte contre cette épidémie qui a été
inscrite par le gouvernement de la République Démocratique du Congo parmi les cinq piliers
de la lutte contre la pauvreté (DSCRP).
Le pays s’étant engagé à mener une bataille sans merci contre ce fléau afin de protéger sa
population et les personnes infectées et affectées. L’objectif est de contribuer au
développement du pays en freinant la propagation du VIH et en réduisant son impact sur
l’individu, la famille et la communauté dans le cadre global de la réduction de la pauvreté.
La mise en place et l’adoption au niveau du ministère national de la santé du Plan National de
Développement Sanitaire (PNDS) en 2010 a recadré ces aspirations spécifiquement dans le
secteur santé et a donné un cadre de mise en œuvre des différentes stratégies à venir.
Dans le souci de se conformer aux politiques et de rester dans les principes adoptés au niveau
pays, le Programme National de Lutte contre le VIH/Sida et les IST (PNLS), s’est aligné au
PNDS en adaptant son plan stratégique national, celui de 2008 ne cadrant plus avec les
nouvelles aspirations du pays en termes d’objectifs spécifiques et de couverture temporelle. Il
a donc été mis en place un PSN 2011 – 2015 mieux adapté au contexte du moment.
A noter que le plan eTME, Plan d’élimination de la transmission du VIH de la mère à l’enfant
a été mis en place au niveau pays et les différentes stratégies y relatives ont été intégrées au
PSN de manière à se conformer à la politique nationale et internationale en la matière et aux
stratégies en vigueur dans le domaine.
Le Plan stratégique du secteur de la santé est l’instrument de coordination et d’organisation
efficace entre les acteurs des secteurs public, confessionnel, associatif et lucratif.
Les objectifs de ce Plan s’inscrivent à ceux de tous les secteurs qui visent à :
(i) réduire le taux de transmission du VIH et des IST auprès de la population
particulièrement chez les femmes et les jeunes ;
(ii) accélérer le traitement et améliorer la qualité de vie des personnes vivant avec le
VIH/SIDA ;
(iii) atténuer l'impact négatif socio-économique du VIH/SIDA sur les individus, les
familles et les communautés et renforcer les mécanismes de coordination de tous les
5
acteurs et partenaires impliqués dans la lutte contre le VIH/SIDA ainsi que du suivi
évaluation des activités mises en œuvre.
Le secteur de la santé, piloté par le Ministère de la Santé publique s’inscrit dans cette bataille
par l’offre de services de santé par son système de santé. Le Programme national de lutte
contre le VIH/sida (PNLS), organe technique du ministère de la Santé en matière de lutte
contre le VIH/Sida, est chargé de conduire les interventions spécifiques de la santé dans tout
le pays.
Ces interventions sont essentiellement de deux ordres :
(1) la prévention de la transmission du virus par la communication (plaidoyer, la mobilisation
sociale et CCC), l’élimination de la transmission du VIH de la mère à l’enfant, le conseil et
dépistage volontaire et le dépistage conseil initié par les prestataires et la prise en charge des
IST ;
(2) l’offre des soins et traitement comprenant la prise en charge des accidents liés à
l’exposition sanguine, la prise en charge des infections opportunistes, la prise en charge par
les ARV, la prise en charge psychosociale et le diagnostic et suivi biologique
En plus de ces interventions spécifiques, les domaines d’appui comme la coordination, la
surveillance épidémiologique, le suivi et évaluation, la gestion des médicaments et intrants et
la recherche opérationnelle sont indispensables pour l’atteinte de l’impact.
La sécurité transfusionnelle relève du Programme national de transfusion sanguine (PNTS).
Le présent rapport s’inscrit dans l’optique de rendre compte du niveau de réalisation des
activités de lutte contre le VIH/sida par le secteur de la santé en République Démocratique du
Congo en 2011, première année de la mise en œuvre du PNDS.
L’analyse des données et informations reprises dans ce plan sont faites par rapport aux cibles
annuelles du Plan stratégique.
Les données sont présentées par domaines d’intervention et par province pour faciliter le suivi
de certains indicateurs clés.
Ce rapport est structuré en huit parties :
1. le cadre et organisation de la lutte contre le VIH/sida dans le secteur de la santé en RDC
2. les réalisations nationales par domaines d’activités
3. les résultats de la Coordination nationale du PNLS
4. difficultés rencontrées
5. les recommandations
6. les perspectives
6
7. la conclusion
8. les annexes (données détaillées par provinces, les données détaillées par volet et par
domaines)
La Direction nationale du PNLS tient à présenter sa gratitude au personnel du secteur de la
santé (public, privés, confessionnel…) qui se déploie dans les conditions pas toujours faciles à
fournir les services à la population et aux cadres des coordinations provinciales et nationale
du PNLS.
Les remerciements sont adressés aux bailleurs en l’occurrence le Gouvernement de la
République, le Fonds mondial de lutte contre le sida, le paludisme et la tuberculose, la Banque
Mondiale, l’OMS, l’ONUSIDA, l’UNICEF, l’USAID, le CDC/PEPFAR, l’HS 20/20, BMS
… et les partenaires de mise en œuvre sans être exhaustif nous citons UNC, Sanru, Cordaid,
MSF, Caritas Développement, MDM…
La Direction du PNLS
7
2. Cadre et organisation du secteur de la sante dans la lutte contre le VIH/sida
a. Le secteur de la santé et ses acteurs :
Le Plan stratégique classe les acteurs sectoriels de lutte en trois catégories : publics, le privés
et ceux du monde du travail et les communautaires et les associatifs.
Le schéma ci-dessous illustre et décrit cette catégorisation.
b. Mission du secteur de la santé dans la lutte contre le VIH et le sida
En rapport avec le mandat que doit exécuter le secteur de la santé dans la lutte contre le VIH-
SIDA, la raison d’être du secteur de santé doit viser à :
1. Réduire (1) la transmission sexuelle, (2) la transmission par voie sanguine et (3) la
transmission prénatale, périnatale et postnatale (mère-enfant).
2. Assurer la prise en charge des personnes infectées et affectées par le VIH-SIDA
3. Identifier les partenaires, discuter leurs préoccupations, évaluer le niveau de performance
du secteur dans la réponse par rapport aux critères d’appréciation des partenaires.
4. Intégrer la philosophie et valeurs de lutte contre le VIH-SIDA dans le secteur de la santé :
- La santé des personnes infectées et affectées par le VIH-SIDA et même des non
infectées et affectées est un droit fondamental, condition d’un développement
social durable.
- La santé des personnes infectées et affectées exige un engagement politique du
gouvernement congolais et de tous les partenaires intéressés à la lutte contre le
VIH-SIDA ;
- Les différentes formes de discrimination et de rejets des inégalités flagrantes entre
personnes affectées et ceux non infectées et non affectées répartition inéquitable
des ressources affectées aux catégories sont à éviter à tout prix ;
Secteur de la
santé
Acteurs publics : - Ministère de la santé : cabinet du Ministre, Secrétariat général, Directions,
PNLS, PNTS, PNSR, Pronanut, PNT, PNAM, PNSA, PNUAH,… - Les établissements de soins de santé des autres secteurs de lutte : Défense,
Education, Affaires sociales, Justice (prisons), …
- Les institutions scientifiques et de recherche : Cliniques universitaires, ESP…
Acteurs communautaires et associatifs:
- ONG nationales et internationales
- Les confessionnelles : ECC, SPS/BDOM-catholique, Kimbanguiste,
Musulman, Armée du salut…
Acteurs privés et du monde de travail:
Les établissements de soins de santé des acteurs privés lucratifs
(entreprises…) et non lucratifs (syndicats…)
8
- L’auto responsabilité et la réduction de la dépendance particulièrement des PVV et
personnes affectées par les VIH doit être renforcée cela appelle pour être efficace,
la solidarité nationale et internationale.
- La santé des PVVIH doit viser en même temps : (1) L’amélioration de la qualité de
la vie par la prise en charge psychosociale et nutritionnelle et (2) la prise en charge
médicale par l’utilisation rationnelle des ARV et des médicaments traitant les IO et
IST
- La politique de santé de la RDC vis-à-vis des PVV, bien que engagé à prendre à
charge l’ensemble des PVV et personnes affectées par le VIH-SIDA devrait
accorder des priorités aux groupes vulnérables que sont les femmes, les enfants, les
adolescents, les handicapés, les personnes âgées et les malades mentaux.
c. Les principes directeurs de la lutte contre le VIH et le sida dans le secteur de la santé
Toute politique de prise en charge des PVV et personnes affectées par le VIH devrait reposer
sur les valeurs et principes de :
1. La solidarité : La solidarité doit caractériser les institutions de la lutte contre le VIH/Sida. Elle doit
être fondée sur les principes de partenariat, et de partage de responsabilités et partage
de risques.
2. L’équité :
Dans l’offre des services de lutte contre le VIH/Sida, le principe d’accès universel aux
soins de santé doit être respecté. Les inégalités flagrantes dans la situation des
personnes infectés et affectées par rapport aux personnes non infectées et non affectées
doivent être réduites et annulées
3. L’éthique :
Dans toutes les actions de lutte contre le VIH et le sida, la dignité de l’homme et ses
droits universels doivent être respectés. On doit bannir toute sorte de discrimination
des PVV.
4. L’identité culturelle :
Les interventions de lutte contre le VIH/SIDA doivent respecter et intégrer les valeurs
locales et les traditions, les us et coutumes favorables à la santé
5. Le respect du genre dans les interventions :
Dans le traitement de lutte contre le VIH/SIDA, toute discrimination du sexe (féminin)
et d’âge doit être évitée
6. La participation active des personnes vivant avec le VIH, affectés par le VIH, non
infectés et non affectés dans la lutte contre le VIH/SIDA doit être encouragé.
7. La coordination et le partenariat avec souci majeur de voir toutes les activités intra
sectorielles de lutte contre le VIH/Sida fonctionner sans heurts, sans conflit, avec
synergie dans la réponse du secteur à l’épidémie.
8. La décentralisation et l’intégration des services de santé :
La décentralisation des services liés au VIH/SIDA aux niveaux des établissements de
santé et des communautés et leurs intégrations à d’autres interventions de santé
prioritaires constituent des enjeux majeurs pour parvenir à l’accession universelle.
9. La multisectorialité : Tout en attendant la réponse sectorielle de la santé à la pandémie, les activités devront
à tout prix tenir compte des aspects d’autres secteurs en vue d’une efficacité
maximale.
Tous les secteurs doivent s’impliquer et collaborer en partageant les responsabilités et
les ressources
9
10. L’appropriation de la lutte contre le VIH-SIDA par la population et par les
décideurs politiques est un facteur important et capital dans la pérennisation de la
lutte. Les différentes personnes impliquées dans la lutte devront considérer comme
leurs, les stratégies de lutte.
11. Le processus gestionnaire, notamment la planification, l’organisation, l’exécution et
surtout le leadership pour mener à terme une vision dans la lutte contre le VIH-SIDA
constituent un sous bassement de la viabilité des activités des secteurs.
12. La standardisationet simplification des protocoles et procédures assurent à la
population la couverture la plus large de lutte contre le VIH-SIDA dans des lieux de
divers.
13. Le respect des principes de la politique nationale de la RDC, notamment les normes
de la santé et de la lutte contre le VIH-SIDA, le Paquet Minimum et Complémentaire
d’activités dans le fonctionnement de la Zone de Santé.
14. Le respect de l’approche de la prise en charge des malades co-infectés par le TBC et
le VIH-SIDA.
15. Le respect des droits suivants des PVV : Les personnes vivant avec le VIH-SIDA ont droit à l’information correcte sur la
maladie, à connaître leur statut sérologique, à la confidentialité et au secret
professionnel en rapport avec leur état, au mariage avec rapports sexuels protégés, à la
procréation, motif de fierté, d’épanouissement et de cohésion familiale tout en
connaissant le risque d’avoir un enfant séropositif, au travail et l’embauche en dehors
de tout empêchement due l’âge et à des inaptitudes, au voyage avec possibilité des
circuler librement dans et en dehors du territoire national
16. Le respect de devoirs et obligations des PVV :
Les personnes vivant avec le VIH-SIDA ont les devoirs : (i) d’informer leurs
partenaires sur leur état sérologique dans la pratique d’une sexualité responsable ;(ii)
de mener une vie positive dans laquelle leur état et accepter des bonnes relations avec
l’entourage familiale en conciliant sont gardées, (iii) d’élever leurs enfants en veillant
à leur éducation et instruction et (iv) de prévenir les conflits et dissension qui leur
entourent
3. Résumé du PSN/santé 2011-2015
LIEN ENTRE PSN VIH SECTEURSANTE 2011-2015 ET PNDS 2011-2015
I. CONSIDERATIONS GENERALES
La lutte contre le VIH/SIDA constitue le 4ème
pilier du DSCRP 2. Elle est ensuite évoquée
comme 4ème
problème de santé sur les 9 qui ont fait l’objet du diagnostic sectoriel du
PNDS. Il faut noter que les 8 problèmes prioritaires du secteur de la santé se retrouvent
aussi dans le cadre de la lutte contre le VIH/SIDA qui fait partie intégrante du secteur
Sur les dix cibles du PNDS, deux concernent la lutte contre le VIH/SIDA : cibles 3&9
dont la 1ère
est relative à la prévention et la 2nde
à la prise en charge. Fort de cela, et de
l’accent mis aujourd’hui sur la nécessité de mettre en œuvre des stratégies concrètes pour
cheminer vers une élimination de la transmission verticale du VIH, le Plan National de
Développement Sanitaire (PNDS) de la RDC a défini deux cibles : une cible globale, qui
est de stopper la propagation du VIH/SIDA d’ici 2015, et une cible sectorielle qui consiste
à atteindre le nombre de 80 000 personnes vivant avec le VIH recevant un traitement aux
antirétroviraux.
10
Les principes directeurs du PNDS sont pris en compte dans la mise en œuvre du PSN
sectoriel VIH. C’est le cas de la considération de la ZS comme l’unité opérationnelle de
planification et de la mise en œuvre des interventions de lutte contre le VIH sous la
responsabilité de l’équipe cadre de la Zone de Santé, la de verticalisation du programme
par la décentralisation des responsabilités et des ressources, la collaboration
intersectorielle et l’harmonisation et l’alignement de l’aide extérieure conformément à
l’agenda de Kinshasa de Juin 2009 en recourant à la CAG avec une AGEFIN pour tous les
financements de la lutte contre le VIH/SIDA. Dans le souci de préparer la décentralisation
effective, le PNLS a pris l’option d’affecter des médecins responsables des sous-
coordinations provinciales qui vont devenir les prochaines 26 provinces. La sélection des
ZS à couvrir va se faire conformément à la catégorisation faite dans le PNDS, à savoir les
ZS de développement et les ZS avec intervention de santé publique, tout en respectant le
principe de progressivité et de cumulativité.
Les acteurs de lutte contre le VIH/SIDA vont contribuer au suivi et à l’évaluation du
PNDS à travers la commission chargée de la lutte contre les maladies, particulièrement
dans la sous-commission de lutte contre les 3 maladies : sida, tuberculose et paludisme.
Le niveau provincial sera renforcé avec une assistance technique de proximité afin de
retrouver son rôle primordial dans l’encadrement technique et logistique des zones de
santé. Cette assistance est recommandée dans la SRSS comme repris ci-après :
« La mise en place des équipes cadres provinciales va nécessiter dans le contexte actuel, le
renforcement du niveau intermédiaire par une assistance technique de type « santé
publique » qui a de l’expérience dans le renforcement des systèmes de santé. Cette
assistance aura pour rôle d’aider à l’élaboration et la mise en œuvre des plans de
développement provinciaux, à l’intégration des programmes verticaux, y compris le
VIH/SIDA, et à renforcer les capacités du personnel de santé de ce niveau notamment
dans la mise en place des ‘basket funding’ provinciaux »
II. STRATEGIES D’INTERVENTION/AXES STRATEGIQUES
a. STRATEGIE DE DEVELOPPEMENT DES ZONES DE SANTE
Les actions à mener pour la mise en œuvre du programme relatif à l’amélioration de
la couverture et de la qualité des services de prévention et de prise en charge du
VIH/SIDA sont :
A partir de l’année 2007, le PNLS a redéfinit une autre stratégie qui consiste en
l’intégration d’un paquet complet d’intervention de lutte contre le VIH/SIDA dans les
structures de Zone de santé éligibles. Cette approche novatrice tient à matérialiser les
principes de globalité, de continuité, d’intégration, d’efficacité, d’efficience et de l’équité
conformément aux orientations de la SRSS.
L’intégration/la redynamisation du paquet de lutte contre le VIH/SIDA dans le PMA/PCA
aux différents échelons (communauté, CS, HGR) conformément au plan de couverture de
la zone de santé.Il s’agit d’intégrer de façon progressive et conformément au plan de
couverture des ZS le PMA dans le CS et le PCA dans les structures de référence en
privilégiant les interventions à haut impact notamment la Prévention de la Transmission
du VIH de la Mère à l’Enfant, la Thérapie Antirétrovirale et la sécurité transfusionnelle.
11
L’intégration des interventions VIH dans la santé maternelle, néonatale et infantile, la
santé sexuelle et génésique, la prise en charge de la tuberculose, les soins d’urgence et les
actes chirurgicaux et la nutrition, ceci en accord avec la Stratégie Mondiale de lutte contre
le VIH/SIDA dans le secteur de la santé
La Participation à l’élaboration du plan opérationnel annuel à tous les niveaux prenant en
compte les priorités de lutte contre le VIH/SIDA. Il s’agit d’intégrer les interventions
prioritaires dans les plans annuels de développement sanitaire à tous les niveaux (national,
provincial et opérationnel).
Assurer la rationalisation du fonctionnement des structures et des services VIH. Il s’agit
de rendre disponibles les outils de gestion et de prestation au niveau opérationnel. Le
niveau central doit élaborer et vulgariser les normes, directives et textes réglementaires
pour améliorer la couverture et la qualité des services de lutte contre le VIH/SIDA. Le
niveau provincial doit traduire les normes, directives et textes réglementaires en matière
de la lutte contre le VIH/SIDA sous forme d’instructions et assurer le suivi de leur
application.
b. STRATEGIE D’APPUI AU DEVELOPPEMENT DES ZONES DE
SANTE
Le Plan Stratégique de lutte contre le VIH/SIDA dans le secteur de la santé
entend accompagner le PNDS en contribuant aux programmes suivants :
1. Développement des ressources humaines pour la santé
Restructuration du personnel pour répondre au mandat du comité sectoriel de lutte
contre le VIH/SIDA dans le secteur de la santé tel que défini par le Décret du
Président de la République portant organisation de la lutte en RDC
Intégration des nouvelles approches et stratégies de lutte contre le VIH/SIDA dans les
curricula des formations dans les ITM, IEM et les Universités
Rrenforcement des capacités des RHS en cours d’emploi à travers le tutorat dont les
directives sont déjà adoptées
Renforcement des capacités techniques et managériales des acteurs à tous les niveaux
de la pyramide sanitaire : formation en management de SSP, formation intégrée sur le
VIH/SIDA, formation sur la PCIMAA/PCIGA dans le contexte de la PTME, Gestion
des médicaments et intrants, Gestion des données, Recherche opérationnelle…
2. Gestion des médicaments et intrants spécifiques SR/PF.
Le Plan Stratégique 2011-2015 va appuyer la réforme du secteur du médicament telle
que définie dans le PNDS en passant par des actions suivantes : (i) l’appropriation par
12
le Gouvernement du SNAME mis en place, (ii) le renforcement du leadership du
Gouvernement sur l’ensemble du secteur et l’amélioration de la production locale et
l’amélioration de l’utilisation des médicaments dans les formations sanitaires.
A cet effet concrètement :
Elaboration d’un plan d’approvisionnement sur la base des besoins en intrants et
médicaments du PSN. Les différents partenaires pourront commander les médicaments
en tenant compte des besoins globaux du pays
Utilisation du SNAME par tous les partenaires de la lutte contre le VIH/SIDA pour
approvisionner les ZS
Appui aux réunions de suivi des intrants et médicaments au niveau provincial
Organisation de la dispensation sous-forme d’armoire pharmaceutique au niveau des
structures
Amélioration de l’information sur la gestion des stocks
3. Financement de la lutte contre le VIH/SIDA
Mobilisation des ressources additionnelles pour la lutte contre le VIH/SIDA
Utilisation rationnelle des financements disponibles/des projets existants pour
améliorer les services VIH
Suivi de décaissement et de l’utilisation des fonds publics alloués à la lutte contre le
VIH/SIDA
Mobilisation des bailleurs des fonds autour de la problématique du financement dans le
domaine de la lutte contre le VIH/SIDA.
4. Amélioration/modernisation des infrastructures et des équipements.
Harmonisation et vulgarisation des normes en rapport avec les infrastructures et
équipements.
Dotation de certains équipements nécessaires
Réhabilitations des structures de base (CS) et des structures de référence (HGR)
5. Gestion de l’information sanitaire.
Mise en place d’une base de données pour le suivi des cohortes des malades sous TAR
Intégration des indicateurs clés qui manquent dans le canevas SNIS.
Organisation des enquêtes de surveillance sentinelle, audits de qualité et études
(recherche opérationnelle)
Mise en place d’un logiciel pour la transmission instantanée des données
13
6. La Redynamisation de la fonctionnalité des organes de participation communautaire
et de gestion (CA, COGE, COSA, CODESA, RECO et autres agents de services à base
communautaire, médias) pour le pilotage des interventions de lutte contre le VIH/SIDA
au niveau de la zone de santé.
Communication pour le changement de comportement en faveur de la lutte contre le
VIH/SIDA.
Plaidoyer en faveur de la promotion des services VIH.
Commémoration dela journée mondiale VIH/SIDA.
Mobilisation communautaire pour l’utilisation des services VIH (médias, associations,
églises, écoles, …).
Marketing social des interventions du programme.
Plaidoyer pour l’allocation des fonds publics en tenant compte des priorités VIH,
Implication active des PVV comme acteurs dans les activités de communication, de
mobilisation et de plaidoyer
c. STRATEGIE DE RENFORCEMENT DE LEADERSHIP ET DE LA
GOUVERNANCE
Actualisation des documents normatifs VIH (Normes et directives VIH ; Modules
de Formation).
Validation des documents normatifs VIH.
Diffusion/Vulgarisation des documents normatifs VIH y compris dans le secteur
privé lucratif et non lucratif.
Organisation des missions d’études, d’échanges, de colloques, de journées
scientifiques.
Plaidoyer pour la mise à disposition de la contrepartie du Gouvernement dans les
différents financements notamment ceux du Fonds Mondial
d. STRATEGIE DE RENFORCEMENT DE LA COLLABORATION
INTRA ET INTERSECTORIELLE
Renforcement de la formation de base du niveau secondaire, supérieur et universitaire
Organisation des cadres sectoriels de concertation à tous les niveaux
Participation aux réunions du comité de pilotage à tous les niveaux
Concertations régulières avec des associations professionnelles œuvrant dans le
domaine de la lutte contre le VIH/SIDA
Participation aux activités intersectorielles à tous les niveaux.
Participation à l’élaboration et mise en œuvre des plans conjoints avec le PNLP,
PNLS, PNTS, Ministère des Affaires Sociales, Ministère du Genre, etc.
14
Implication active de l’Union Congolaise des Organisations des PVV et d’autres ONG
et Organisations de la Société Civile dans les activités de lutte contre le VIH/SIDA
III. But, objectifs stratégiques et cibles annuelles du PSN/SANTE
BUT, OBJECTIFS ET CIBLES
But : Contribuer à stopper, d’ici 2015, la propagation du VIH/SIDA et à commencer à
inverser la tendance de son évolution en RDC.
Objectif global: Mettre en œuvre d’ici 2015, par et au profit de tous les acteurs du secteur de
la santé et tous les utilisateurs de leurs prestations, des actions permettant d’assurer la
prévention des nouvelles infections au VIH, la prise en charge sanitaire des personnes vivant
avec le VIH, le dépistage et l’incitation au dépistage volontaire.
Objectif Spécifique 1: D’ici fin 2015, éviter358 493 nouvelles infections à VIH sur
l’ensemble du territoire de la RDC
Cible 1.1 : D’ici fin 2015, 4 906 681 cas d’Infections sexuellement transmissible auront été
correctement pris en charge
Cible 1.2 : D’ici fin 2015, 190 298 femmes enceintes séropositives auront bénéficié des
services complets de PTME1
Cible 1.3 : D’ici fin 2015, 2 090 531 unités de sang destinées à la transfusion seront testées en
ce qui concerne l’infection à VIH
Cible 1.4 : D’ici fin 2015, 475 683 kits de prophylaxie post exposition au risque élevé de
contamination au VIH, notamment par le contact avec les humeurs biologiques contaminées,
seront distribués aux personnes en ayant besoin
Cible 1.5 : D’ici fin 2015, 2 268 025 prestataires et utilisateurs des services de santé seront
testées en ce qui concerne l’infection à VIH et en retireront les résultats
Objectif Spécifique 2: Offrir un traitement aux antirétroviraux de qualité et conforme aux
normes nationales à 310 253 PVVIH éligibles à ce traitement
Cible 2.1 : D’ici fin 2015, le nombre de PVVIH sous traitement ARV dans des centres
reconnus par le Ministère de la Santé Publique atteindra 310 253
Cible 2.2 : D’ici fin 2015, la proportion d’adultes et d’enfants dont on sait qu’ils sont toujours
vivants et sous traitement ARV 12 mois après le début de celui-ci atteindra 85 %
Objectif Spécifique 3: Mettre en place un cadre de soutien et d’accompagnement de la lutte à
même de permettre l’atteinte des cibles et des résultats du Plan
1 Les services complets de PTME comprennent : l’information aux femmes enceintes sur le VIH/SIDA ; l’offre
et la réalisation du test de dépistage à la femme enceinte, à son mari, les conseils post test et l’annonce du
résultat ; l’offre d’un dépistage à la fratrie si femme séropositive, le suivi biologique de la femme séropositive, le
traitement aux ARV conformément au protocole national pour la femme et le nouveau-né, l’alimentation du
nouveau-né né d’une mère séropositive, et le suivi biologique des couples parents-enfants.
15
Cible 3.1 : Chaque année, de 2011 à 2015, un rapport annuel analytique complet intégrant
toutes les sources des données sera produit et publié
Cible 3.2 : Chaque année, de 2011 à 2015, un passage d’activités de surveillance de
l’infection à VIH auprès des femmes enceintes sera conduit et un rapport produit
Cible 3.3 : D’ici fin 2015, une Enquête sur les Indicateurs du VIH/SIDA (EIS) et 2 Enquêtes
comportementales couplées à la sérologie (BSS+) seront conduites, et des rapports produits
Cible 3.4 : Chaque année, de 2011 à 2015, 4 rapports de réunion du comité sectoriel santé de
lutte contre le VIH/SIDA seront produits
Cible 3.5 : Un rapport d’évaluation à la 3ème
année et à terme du Plan Stratégique
National est produit et diffusé
16
4. Résultats atteints par le secteur de la santé par domaines d’activités en 2011
a. Prévention
a.1. Infection Sexuellement Transmissible (IST)
Objectifs et Résultats IOV Cibles 2011 Résultats 2011
Objectif Spécifique 1: D’ici fin 2015, évité 358 493 nouvelles infections à VIH sur l’ensemble du
territoire de la RDC
Résultat 1.1 4 906 681 cas
d’infections
sexuellement
transmissibles auront
été correctement pris
en charge
Nombre de cas d’IST
traités
853 580 400 416
% de patients atteints d’IST
reçus dans les centres de
soins, dont le diagnostic a
été correctement établi et
qui sont traités et conseillés
de manière opportune.
52% 47%
a.1.1 Couverture des activités de prise en charge des IST en 2011
On note une légère de la couverture des services de prise en charge des IST au cours de cette
année par rapport à l’année dernière (54,2% en 2010 et 57,7% en 2011). La province du Bas
Congo est la seule à avoir depuis trois ans une couverture totale. Les provinces de l’Equateur,
du Katanga, du Kasaï Oriental, du Bandundu, du Maniema et de Kinshasa suivent avec des
couvertures respectives de 51%, 57%, 73%, 75%, 89% et 97% tandis que le reste des
provinces ont des couvertures à moins de 40%. La province du Kasaï Occidental ferme la
marche avec 12% (5 ZS sur 43). Notons que les problèmes de notification des cas et
d’approvisionnement en intrants IST demeurent un problème majeur dans ce domaine. En
dehors du financement du Fonds Mondial facile à retracer, les apports des autres bailleurs ne
sont pas facilement captés à travers le système d’information sanitaire.
La figure ci-dessous illustre la couverture des activités de PEC des IST en RDC en 2011.
Figure N°1 : Couverture des activités de prise en charge des IST en 2010
IST
11,63 - 35,29
35,30 - 56,72
56,73 - 75,00
75,01 - 100,00
Katanga
Equateur
Bandundu
Province Orientale
Maniema
Bas-Congo
Kasai-OrientalKasai-Occidental
Sud-Kivu
Nord-Kivu
Kinshasa
17
a.1.2. Proportion de cas IST parmi les consultations
La proportion nationale de cas d’IST parmi les consultations est de 7,4% (400416/5529313).
Les efforts consentis par certaines provinces dans le rapportage de cet indicateur montrent une
augmentation par rapport aux données rapportées à l’année 2010 (2,49%). Il s’agit
particulièrement des provinces de l’Equateur qui a notifié plus des cas, suivi du Maniema et
de l’Orientale avec plus de 67 000 cas. Le reste des provinces ont notifié les cas de 6 742 à
45 364 cas. La province du Kasaï Occidental excelle dans la sous notification des cas avec la
fréquence inférieure de cette distribution. Les fréquentes ruptures de stock et la sous
notification des cas d’IST dans les structures des soins expliqueraient le fait que ce chiffre
n’évolue pas d’avantage. La province orientale atteint le chiffre le plus élevé de 16,2% suivi
respectivement de Kinshasa et Equateur avec 14% et 9%. Bien qu’avec une couverture totale,
la province du Bas Congo n’a notifié que 4,3% tel que le démontre le graphique ci-dessous.
Tous les cas diagnostiqués IST ont été traités selon l’approche syndromique.
Graphique N°1 : Proportion de cas IST parmi les consultations
18
a.1.3. Notification des cas contacts par province
Depuis 2010, la notification des cas contacts s’améliore de plus en plus au niveau des
provinces malgré la stagnation de l’indicateur sur le plan national (23,8% en 2010 et 24,4% en
2011). La province du Kasaï Occidental a notifié à elle seule près de 40% des contacts, suivi
de la province du Nord Kivu avec 35% et celle du Bandundu avec 33%. Le reste des
provinces ont notifié moins de 30% tel que décrit dans le graphique ci-dessous :
Graphique N°2 : Evolution des taux de contacts des patients d’IST dans les services de
santé de 2004 à 2010
a.1.4 Répartition de la séropositivité par province
De tous les cas IST diagnostiqués en provinces, 7,3% seulement d’entre eux ont été testés au
VIH (29345/400416). Toutes les provinces ont dépisté moins de 20% des cas IST au VIH. La
province du Nord Kivu est la seule à avoir atteint un score de 17%. En ce qui concerne la
séropositivité du VIH, la Province Orientale bat le record avec 24%, suivi du Sud Kivu avec
8%, le Katanga avec 7% et le Nord Kivu avec 6%. Les provinces de l’Equateur et du Kasaï
Occidental n’ont pas rapporté cet indicateur. Le graphique ci-dessous montre les cas IST
testés au VIH, les cas IST VIH+ ainsi que le taux de séropositivité par province.
19
a.2 : Prévention de la transmission du VIH de la mère à l’enfant
Objectifs et Résultats IOV Résultats 2011
Objectif Spécifique 1: D’ici fin 2015, évité 358 493 nouvelles infections à VIH sur
l’ensemble du territoire de la RDC
Résultat 1. 2 190 298 femmes enceintes
séropositives auront
bénéficié des services
complets de PTME
Nombre de femmes
enceintes ayant bénéficié
des services de conseil, test
VIH et qui ont retiré les
résultats.
230 422
Proportion de femmes
enceintes ayant bénéficié
des services de conseil, test
VIH et qui ont retiré les
résultats
92%
Nombre de femmes
enceintes séropositives
ayant reçu à la fois le
régime ARV pour la PTME
et les conseils adaptés pour
l’alimentation du nouveau-
né
3 706
Proportion de femmes
enceintes séropositives
ayant reçu à la fois le
régime ARV pour la PTME
et les conseils adaptés pour
l’alimentation du nouveau-
né
5,6%
Nombre d’enfants nés de
mères vivant avec le VIH
qui reçoivent les ARV
durant l’allaitement
ND
Proportion d’enfants nés de
mères vivant avec le VIH
qui reçoivent les ARV
durant l’allaitement
ND
Nombre de femmes en âge
de procréer y compris les
jeunes, les femmes VIH+ et
leurs partenaires ayant des
ND
20
Objectifs et Résultats IOV Résultats 2011
besoins non satisfaits en PF
et qui utilisent les services
de PF
Pourcentage de femmes en
âge de procréer y compris
les jeunes, les femmes
VIH+ et leurs partenaires
ayant des besoins non
satisfaits en PF et qui
utilisent les services de PF
ND
NB : Il faut noter que pour la PTME, aucune cible à atteindre n’a été prévue pour l’année
2011. Les données obtenues au cours de cette année constitueront la base de l’évaluation du
Plan eTME étant donné que ce dernier couvre la période de 2012 à 2017. En 2011, le
renseignement de certains indicateurs clé repris dans le cadre de performance connaîtra une
souffrance par manque d’information. La mise en place des outils de collecte et
l’amélioration de la collaboration entre le PNLS, PNSR et PRONANUT au cours de l’année
2012 permettra de corriger cette insuffisance.
a.2.1 Couverture des activités de la PTME de 2004en 2011.
D’une manière générale, la couverture globale des zones de santé s’améliore chaque année.
Elle est passée de 81 zones de santé en 2004à 298 en 2011. Au total, 1 070 structures ont été
répertoriées comme offrant les services PTME en 2011 contre 159 en 2004. Signalons queles
provinces du Sud Kivu, du Bas-Congo etde Kinshasa ont atteint de couvertures supérieures à
80%.Cette couverture reste encore plus faible dans les autres provinces. Il s’avère impérieux
d’avoir une couverture effective des activités de la PTME pour atteindre les objectifs de
l’élimination en RDC. La figure ci-dessous montre le niveau de couverture actuelle des
activités PTME en province. L’année 2004 est choisie comme premier point de repère pour le
graphique, car les activités de la PTME ont commencé à être réalisées d’une manière
structurée ainsi que l’organisation du système de collecte des données de routine du PNLS.
21
Figure N°2 : Couverture des activités de la PTME de 2004en 2010.
Par contre, le graphique ci-dessous illustre l’évolution de la couverture en ZS et structures
offrant la PTME à travers le territoire national
a.2.2. Nombre de femmes inscrites en CPN dans le contexte de la PTME en 2011
On note une sous notification de cette indicateur au niveau des structures ayant intégré les
activités de la PTME à travers la République suite à la multiplicité des outils au niveau des
structures. Pour ce faire, seules 511 339 femmes enceintes ont été répertoriées dans les
services CPN des 1070 structures menant ces activités. Les provinces de Kinshasa, du Nord
Kivu et celle de l’Orientale ont inscrit le plus de nouveaux cas des femmes en CPN dans le
contexte de la PTME. Le reste des provinces n’a notifié que des cas en deçà de 35 000.Au
regard du nombre de structures déclarées, l’offre de service demeure insuffisante. Il serait
nécessaire de rechercher les causes sous-jacentes influençant la non utilisation de ces
structures de soins.Le graphique ci-dessous présente le nombre de femmes inscrites en CPN
dans le contexte de la PTME à travers la République
PTME
0,00 - 18,84
18,85 - 55,22
55,23 - 85,29
85,30 - 100,00
Katanga
Equateur
Bandundu
Province Orientale
Maniema
Bas-Congo
Kasai-OrientalKasai-Occidental
Sud-Kivu
Nord-Kivu
Kinshasa
22
Graphique N° 5: Nombre de femmes enceintes inscrites en CPN dans le contexte de la
PTME en 2011
a.2.3. Nombre de femmes sensibilisées, testées et ayant retiré leurs résultats, RDC, 2011
Figure N°3 : Nombre de femmes sensibilisées, testées et ayant retiré leur résultat, RDC,
2011
Au cours de l’année 2011, l’approvisionnement des structures en tests pour le dépistage des
femmes enceintes a été un problème majeur sur toute l’étendue de la République, malgré
l’élan positif qu’avaient pris ces activités sur terrain. Dans l’ensemble, cette situation a
négativement influé sur les résultats de la PTME. Sur les 251 046 femmes testées, 3 203
Nombre de femmes sensibilisées, testées et ayant retiré leur résultats en 2010
82 000
Nb Femmes sensibilisées
Nb Femmes testées
Nb Femmes au post test
Sur 511 339 femmes enceintes ayant fréquenté les
services CPN en 2011, seules 390 125 d’entre elles ont
été sensibilisées sur le VIH, soit 76,3%, 251 046
seulement ont accepté le test (64,4%) et 230 422 ont
retiré leurs résultats (91,78%). Sept des onze provinces
ont réalisé des taux de retour au post test supérieurs à
90%. Des efforts sont à fournir dans les provinces du
Kasaï Oriental, du Sud Kivu, du Maniema et du Kasaï
Occidental pour atteindre les 90% de taux de retour. La
figure ci-contre montre les trois temps forts au niveau
de la CPN par province
Par rapport au PSN, la couverture CPN demeure faible
au niveau de la RDC et avoisine 18% pour les femmes
enceintes, difficile dans ce contexte d’atteindre les
objectifs de l’élimination
23
d’entre elles étaient infectées au VIH, soit un taux de séropositivité à 1,28%. Le rapportage
des activités de collaboration avec le PNSR et PRONANUT continue à souffrir par manque
d’un système d’information sanitaire efficace et intégrateur. Néanmoins, un effort est fait au
niveau du PNLS pour le captage de certains indicateurs bien que sous notifiés. Il s’agit par
exemple du choix de l’allaitement des mères VIH+. Sur les 3 203 femmes enceintes dépistées
VIH, 1 916 d’entre elles ont fait le choix de l’allaitement, soit 57%. De ces 1 916, 1 699 ont
opté pour l’allaitement maternel exclusif jusqu’à six mois et 117 pour l’allaitement artificiel
dès la naissance, soit respectivement 93,6% et 6,4%.
a.2.4. Evolution de l’offre de la prophylaxie aux ARV chez les femmes enceintes VIH+
de 2004 à 2011
Depuis 2010, la RDC s’est alignée aux directives de l’OMS/ONUSIDA de la PTME et a opté
pour l’option B, celle qui consiste à commencer la prophylaxie à la quatorzième semaine pour
les femmes non éligibles et pour celles qui le sont pendant la grossesse la prise en charge par
les ARV. Le constat fait est que ce protocole était appliqué timidement dans certaines
structures jusqu’en fin 2011. Ceci à cause de la disponibilité des médicaments prôné dans le
nouveau protocole, de l’insuffisance de l’accompagnement des prestataires (supervision,
tutorat) au niveau de la base et le ralentissement des activités financées par le Fonds Mondial
au niveau des ZS entrainant comme conséquence la continuation de l’utilisation de l’ancien
protocole (administration de la Nevirapine seule) dans la majorité des structures et
l’adaptation du nouveau protocole dans quelques structures.
Au total, 3 706 femmes enceintes VIH+ ont bénéficié de la prophylaxie ARV parmi lesquelles
1 114 ont reçu l’AZT maternel, 984 le traitement ARV aux femmes enceintes éligibles et
1 608 la dose unique de Nevirapine sur les 65 679 femmes enceintes séropositives attendues
en RDC, soit une proportion de 5,6%.
Le graphique ci-dessous présente cette évolution de l’offre de la prophylaxie aux ARV chez
les femmes enceintes VIH+ à travers la République
24
Graphique N° 6: Evolution de l’offre de la prophylaxie ARV aux femmes enceintes VIH+
de 2004 à 2011.
Concernant la prophylaxie ARV chez les nouveau-nés, nous n’avons enregistré que 1 492
ayant bénéficié la NVP. Ce chiffre a sensiblement baissé par rapport à l’année 2010 à cause
de la sous notification des cas dans certaines provinces, les ruptures fréquentes des stocks
dans les structures et surtout la démotivation du personnel. La province de Kinshasa qui a
toujours notifié un grand nombre de cas n’a renseigné que 631 cas représentant près de la
moitié de tous les enfants répértoriés en RDC.
Le graphique ci-dessous présente le ratio des femmes mises sous prophylaxie aux ARV et les
nouveau-nés à travers la République
Graphique N°7 : Nombre des femmes mises sous prohylaxie ARV et les nouveau-nés mis
sous ARV, RDC, 2011.
846
1725
3435
1855 1776
2232
3371 3706
0
500
1000
1500
2000
2500
3000
3500
4000
2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011
Evolution de l’offre de la prophylaxie ARV aux femmes enceintes VIH+ de 2004 à 2011.
Evolution de l’offre de la prophylaxie ARV aux femmes enceintes VIH+ …
0
200
400
600
800
1000
1200
1400
1600
1800
Bas Congo Bandundu Equateur ProvinceOrientale
Nord Kivu Sud Kivu Maniema Katanga KasaiOccidental
KasaiOriental
Kinshasa
Nombre des femmes mises sous prohylaxie ARV et les nouveau-nés mis sous ARV
Nb femmes ayant reçu prophylaxie ARV
25
En ce qui concerne la mise sous prophylaxie au cotrimoxazoledes femmes enceintes VIH+,
3186/3 202 en ont bénéficié, soit une couverture de 99,5%. Avec l’application du nouveau
protocole, toutes les femmes enceintes dépistées VIH+ sont mises sous cotrimoxazole, ce qui
justifie cette performance à presque 100%. Le graphique ci-dessous montre la distribution des
femmes enceintes dépistées VIH+ qui ont reçu la Nevirapine.
Graphique N°8 : Nombre des femmes enceintes dépistées VIH+ ayant reçu la prophylaxie
au cotrimoxazole (CTX), RDC, 2011.
a.2.5. Nombre de partenaires masculins conseillés, testés et ayant retiré leurs résultats,
RDC, 2011
En ce qui concerne l’implication des partenaires masculins, on note un ratioF/H de 20,4 des
hommes qui ont accompagné leurs partenaires féminins dans les services CPN, soit en chiffre
brut 511 339/25 099. Pour le test, ce ratio est de 11/9 (21 183/251 016) et le post test à 13,6
(230 422/16 923). Quant à la séropositivité, le ratio F/H est autour de 9,9 (323/3 203).
La figure ci-dessous présente la distribution de partenaires masculins conseillés, testés et
ayant retiré leurs résultats à travers la République.
26
Figure N°4: Distribution de partenaires masculins conseillés, testés et ayant retiré leurs
résultats, RDC, 2011
a.2.6. Nombre de femmes et leurs partenaires masculins conseillés, testés et qui ont retiré
leurs résultats, RDC, 2011
Les efforts conjugués au niveau des services PTME s’illustrent par la présentation des
résultats ci-dessous :
Pré test : 390125+25099=415224
Test : 251046+21183=272229
Post test : 230422+16923=247345
Le graphique ci-dessous présente la distribution de femmes et leurs partenaires masculins
conseillés, testés et ayant retiré leurs résultats à travers la République.
Nombre de partenaires masculin conseiles, testés, post test
4 700
Nbre partenaires masculins conseillés
Nbre partenaires masculins testés
Nbre partenaires masculins au post test
27
Graphique N°9 : Nombre de femmes et leurs partenaires masculins conseillés, testés et
ayant retiré leurs résultats, RDC, 2011
a.3 : Sécurité Sanguine
Objectifs et Résultats IOV Cibles 2011 Résultats 2011
Objectif Spécifique 1: D’ici fin 2015, évité 358 493 nouvelles infections à VIH sur l’ensemble du
territoire de la RDC
Résultat 1.3 2 175 004 unités de
sang destiné à la
transfusion seront
testées en ce qui
concerne l’infection à
VIH
Nombre d’unités de sang
testés pour le VIH
316 046
Nombre d’unités de sang
détruites parce que VHI+
9 861
Pourcentage d’unités de
sang transfusé ayant fait
l’objet d’un dépistage de
qualité.
Le présent Rapport ne présentera que les résultats atteints en 2011 pour son résultat 3 de
l’objectif spécifique 1 du Plan Stratégique VIH secteur santé. Les commentaires de ces
indicateurs sont repris dans le Rapport Annuel 2011 du PNTS.
75%
80%
85%
90%
95%
100%
Bas Congo Bandundu Equateur ProvinceOrientale
Nord Kivu Sud Kivu Maniema Katanga KasaiOccidental
KasaiOriental
Kinshasa
Nombre de femmes et leur partenaires masculins conseille, testée et qui qui on retire leur resultats
Nbre partenaires masculins au post test
Nb Femmes au post test
28
a.4 : Prophylaxie post exposition
Objectifs et Résultats IOV Cibles 2011 Résultats 2011
Objectif Spécifique 1: D’ici fin 2015, évité 358 493 nouvelles infections à VIH sur l’ensemble du
territoire de la RDC
Résultat 1.4 475 683 Kits PEP au
risque élevé de
contamination au
VIH, notamment par
le contact avec les
humeurs biologiques
contaminées seront
distribuées aux
personnes en ayant
besoin
Nombre de personnes ayant
bénéficiés de Kits PEP aux
humeurs biologiques
potentiellement contaminées
72 934
Nombre de personnes ayant
bénéficiés de Kits PEP aux
rapports sexuels
potentiellement contaminées
1 563
Les commentaires ci-haut décrits pour la sécurité sanguine sont également valables pour le
résultat 4 de l’objectif spécifique 1 du Plan Stratégique VIH secteur santé. La mise en place
d’un système unique de rapportage des données avec le PNTS et les autres programmes de
collaboration permettra au PNLS de mettre tous les commentaires des indicateurs dans le
rapport sectoriel à partir de l’année 2012.
a.5: Conseil et dépistage
Objectifs et Résultats IOV Résultats 2011
Objectif Spécifique 1: D’ici fin 2015, évité 358 493 nouvelles infections à VIH sur
l’ensemble du territoire de la RDC
Résultat 1. 5 2 268 025 Prestataires et
utilisateurs des services de
santé seront testés en ce qui
concerne l’infection à VIH
et retireront les résultats.
Nombre de prestataires des
services de santé à qui il a
été conseillé un dépistage
de l’infection à VIH
ND
Nombre d’utilisateurs de
services à qui il a été
conseillé un dépistage de
l’infection à VIH
329 764
Nombre d’utilisateur des
services de santé qui ont
été dépistés pour l’infection
à VIH.
316 212
Nombre d’utilisateur des
services de santé dépistés
pour l’infection à VIH qui
ont retiré les résultats.
301 061
29
Objectifs et Résultats IOV Résultats 2011
Proportion d’utilisateur des
services de santé dépistés
pour l’infection à VIH qui
ont retiré les résultats.
95,2%
NB : les résultats de conseil et dépistage présentés ne prennent pas en compte la partie PTME
et les cibles 2011 n’ont pas été reprises pour l’évaluation
a.5.1 Couverture des activités de conseil et dépistage volontaire en 2011
Avec l’adoption de la stratégie DCIP depuis 2010 en RDC couplée à l’intensification des
activités communautaires, on note une augmentation de la couverture des activités de conseil
et dépistage. En 2011, ces activités ont été menées dans 298 ZS représentant une couverture
de 58% sur l’ensemble du territoire national. La province de Kinshasa a une couverture totale
en terme des ZS, 100% (35/35), suivi des provinces du Kasaï Oriental, de l’Oriental, du
Maniema, du Bandundu et du Sud Kivu avec respectivement 51%, 66%, 72%, 75% et 82%.
Le reste des provinces a une couverture inférieure à 50% avec l’Equateur qui ferme la marche
avec 17%. La figure ci-dessous montre la couverture en ZS au niveau de la RDC.
Figure N°5 : distribution de lacouverture des activités de conseil et dépistage volontaire
en 2011
30
a.5.2. Nombre de CDV hospitaliers et communautaires par province en 2011
Les activités de conseil et dépistage ont été réalisées dans 926 structures dont 859 CDV
hospitaliers et 59 CDV communautaires. Avec l’intégration de la stratégie DCIP au niveau
des structures, on note une augmentation en termes des structures hospitalière et une
diminution des structures communautaires, situation probablement tributaire de gros
financement pour le fonctionnement des CDV communautaires. Les provinces de Kinshasa,
du Bandundu et de l’Orientale couvrent plus de 100 structures pour le dépistage. Néanmoins,
les problèmes liés aux approvisionnements ne permettent pas à toutes ces structures de
réaliser au maximum le dépistage à toute la population qui en a besoin. Le graphique ci-
dessous illustre la distribution des CDV selon leurs catégories par province.
Graphique N°10 : Nombre de CDV hospitaliers et communautaires par province en2011
a.5.3. Nombre de clients reçus pour le pré test, le test et le post test par province, RDC
en 2011
Hormis les problèmes liés aux approvisionnements en tests de dépistage et au rapportage,
329 764 clients ont été répertoriés dans les séances de pré-test, 316 212 d’entre eux ont
accepté le test (96%) et 301 061 ont retiré les résultats, représentant une proportion de 95% de
tous ceux qui ont accepté le test. D’une manière générale, le nombre de clients au pré test et
test se rapprochent globalement du post test sur toute la République sauf pour les provinces du
Nord Kivu, du Sud Kivu, de Kinshasa et l’Orientale. Les provinces de l’Equateur, du
31
Maniema et du Sud Kivu présentent encore des chiffres bas par rapport au poids
démographique de chacune de ces provinces.
Graphique N°11 : Nombre de clients reçus pour le pré test, le test et le post test par
province, RDC en 2011
a.5.4. Taux d’acceptation du test et de retour des clientsdans les services CDV, RDC,
2011
La moyenne nationale de taux d’acceptation au test de depistage pour le VIH/SIDA est à 95%
(avecun nombre total de clients au post test de316 212 sur le total de 329 764 clients testés).
Ceci pourrait s’expliquer par l’augmentation de la notification de cet indicateur par les
provinces par rapport aux années anterieures. Hormis la province du Maniema qui a notifié le
taux d’acceptation à 87%, toutes les autres provinces l’ont fait à plus de 90%.Cette
performance pourrait s’expliquer par l’intensification des activités de sensibilisation par les
ONG/OAC au niveau des communautés d’une part et les radio communautaires d’autre part.
Quant au taux de retour au post test, la tendance est constante, elle est à 95%.
a.5.5. Séropositivité des clients testés dans les centres CDV, RDC, 2011
La moyenne nationale de la séropositivité VIH chez les clients testés est de 6,1% (19 320 cas
positifs sur les 316 212 clients testés). Les provinces du Maniema et de l’Orientale présentent
des proportions élevées de séropositivité avec respectivement 11,83%, 18,11% et11,50%,
suivi de Kinshasa et du Katanga avec 8,60 et 8,48%. Toutes les autres provinces présentent
des taux supérieurs à 3% sauf le Kasaï Occidental qui est à 2,55%. Le graphique ci-dessous
illustre le taux de séropositivité par province.
32
Graphique N°12 :Séropositivité des clients testés dans les centres CDV en 2011.
33
b. Prise en charge
Objectifs et Résultats IOV Cibles 2011
Résultats
2011
Objectif Spécifique 2: Offrir un traitement aux antirétroviraux de qualité et conforme aux
normes nationales à 310 253 PVVIH éligibles à ce traitement
Résultat 2. 1 Le nombre de PVVIH sous
TARV dans les centres
reconnus par le ministère
de la santé publique
atteindra 310 253.
Nombre d’adultes et
d’enfants éligibles au
TARV qui reçoivent
effectivement celui-ci.
215 065 53 554
Proportion d’adultes et
d’enfants éligibles au
TARV qui reçoivent
effectivement celui-ci.
52% 24,9%
Nombre d’établissement de
soins offrant un TARV aux
PVVIH éligibles
508 454
Nombre de zones de santé
disposant d’au moins un
centre de dispensation du
TARV.
254 250
Proportion de zones de
santé disposant d’au moins
un centre de dispensation
du TARV.
49,3% 48,5%
Résultat 2. 2 La proportion d’adultes
et d’enfants dont on sait
qu’ils sont toujours
vivants et sous TARV
douze mois après le début
de celui-ci atteindra au
moins 85%.
Proportion d’adultes et
d’enfants dont on sait qu’ils
sont toujours vivants et
sous TARV douze mois
après le début de celui-ci
85% ND
Proportion d’adultes et
d’enfants décédés durant
les 12 premiers mois de
leur TARV.
2% 2,61%
34
b.1. Prise en charge des infections opportunistes (IO).
b.1. Couverture des activités de prise en charge des IO/ARV, RDC, 2011
Comme les autres domaines, la prise en charge par les IO/ARV est à moins de 50% de
couverture. Elle est exactement à 48,54% avec 454 structures. Seule la province de Kinshasa
présent une couverture supérieure à 90%, elle est exactement à 97,14%, suivi de la province
du Bandundu avec 71,15%, celle du Maniema à 66,67%, celle duSud-Kivu à 58,82%, celle
du Kasaï Occidental à 51,1% et celle du Katanga à 50,75%. Les autresprovinces restantes sont
à moins de 50% de couverture avecL’Equateurqui ferme la marche avec 18,84% comme le
décrit la figure ci-dessous. Toutes les ZS couvertes par la prise en charge des IO sont couplées
à celle des ARV.
Figure N°6: Couverture des activités de prise en charge des IO/ARV, RDC, 2011
b.1.2. Nombre de nouveaux cas sida, RDC, 2011
Le rapportage des cas IO a beaucoup souffert au cours de l’année2011 par rapport à l’année
2010 par manque d’outils de collecte des données, des ruptures fréquentes en médicaments IO
et la démotivation du personnel. Il y a donc une nécessité de rendre disponible les outils de
collecte des données et de former les prestataires au cours de l’année 2012 pour améliorer
cette insuffisance. Néanmoins, les quelques cas rapportés par les structures de santé donnent 3
676nouveaux cas sida/VIH avec une prédominance du sexe féminin que masculin
(2062/1614). Les provinces du Katanga et du Nord Kivu n’ont pas du tout notifié les
indicateurs IO et celles du Kasaï Occidental et Sud Kivu ont présenté des résultats ne reflétant
pas la réalité de ces deux provinces.
Pour la même année, seulement 897 (F481/H416) cas de tuberculose pulmonaire ont été
notifié dans quelques structures, 1 483 cas d’autres formes de TBC (F955/H528). Par contre,
1 957 (F1240/H717) cas ont été déclarés comme TBC et autres parmi les IO et 2 443
(F1284/H1159) cas ont bénéficié de la prophylaxie au cotrimoxazole.
IO
18,84
18,85 - 51,16
51,17 - 71,15
71,16 - 97,14
Katanga
Equateur
Bandundu
Province Orientale
Maniema
Bas-Congo
Kasai-OrientalKasai-Occidental
Sud-Kivu
Nord-Kivu
Kinshasa
35
N.B : Toutes ces statistiques présentées ne reflètent en aucun cas la réalité de la prise en
charge des IO en RDC
b.1.3. Répartition par sexe de cas sida, Tuberculose pulmonaire et autres cas
tuberculose, RDC, 2011
De tous les cas notifiés, le sexe féminin a été le plus atteint par rapport au sexe masculin. Le
graphique ci-dessous montre la distribution des cas de tuberculose par sexe et de cas
sida/VIH.
Graphique N°13 :Répartition par sexe de cas sida, Tuberculose pulmonaire et autres cas
tuberculose, RDC, 2011
b.2 : Prise en charge aux antirétroviraux (TARV)
Comme décrit ci-dessus, la couverture en activités IO est la même que celle de la prise en
charge par les ARV. Pour rappel, en 2011, 250 ZS sur les 515 ont offert cette prise en charge
dans 454 structures à la population congolaise, soit 48,54%. Notons que sur le plan de
l’évolution de cette couverture depuis 2004, elleest croissante chaque année. Elle est passée
de 18 à 250 zones de santé en sept ans comme le décrit le graphique ci-dessous.
36
Graphique N°14 : Evolution de la couverture des ZS offrant la PEC des ARV de 2004-2011
Au cours de l’année 2011, 11 918 PVVIH ont commencé leur première initiation à la thérapie
antirétrovirale. Les structures ont notifié 1 399 décès sous traitement ARV, soit une létalité de
2,61%. Au 31 Décembre 2011, 53 554 PVVIH étaient encore sous ARV avec 6 238 enfants
de moins de 15 ans et 47 316 PVVIH de 15 ans et plus. Au total, 52 373 PVVIH étaient en
première ligne de traitement et 1 181 en seconde ligne. La province de Kinshasa couvre à elle
seule 18 022 soit 33,7% du poids des malades sous ARV de toute la République. Comme dans
les autres domaines, les bénéficiaires du sexe féminin ont bénéficié en grand nombre des
ARV que le sexe masculin comme le démontre le sexe ratio 34327/19227, soit 1,8.
Par rapport à laprévision du PSN/secteur santé, celle de mettre 215 065 malades sous ARV
pendant cette période, le taux de réalisation n’est que de 24,5%. En termes de besoins de la
RDC en thérapie antirétrovirale, la proportion est autour de 13,1% (53 554/409 974).
Le graphique ci-dessous décrit la répartition globale des malades encore sous ARV à travers
le territoire national.
Graphique N°15 : Nombre de patients encore sous ARV, RDC, 2011
37
c. Soutien à la lutte et informations stratégiques
Objectifs et Résultats IOV Cibles 2011
Résultats
2011
Objectif Spécifique 3: Mettre en place un cadre de soutien et d’accompagnement de la lutte à
même de permettre l’atteinte des cibles et des résultats du plan.
Résultat 3. 1 Chaque année, un rapport
annuel analytique complet
intégrant toutes les sources
de données sera produit et
publié
Nombre de rapports
annuels sous sectoriels
transmis au comité
sectoriel national de lutte
contre le sida
1 1
Nombre d’articles
scientifiques publiés dans
des journaux locaux,
régionaux ou
internationaux à la suite
des travaux de recherche.
1 0
Nombre d’enquêtes clés
menées sur la question du
VIH sida et dont les
rapports ont été partagés
avec l’ensemble des
acteurs.
2 2
Nombre de conférences
régionales ou
internationales sur le VIH
Sida au cours desquelles au
moins une présentation
orale ou écrite a été faite
par des participants de la
RDC.
1 0
Résultat 3. 2 Chaque année, un passage
d’activités de surveillance
de l’infection à VIH
auprès des femmes
enceintes sera conduit et
un rapport produit
Nombre de rapports de
passage des activités de
surveillance du VIH auprès
des femmes enceinte
produit.
1 1
Résultat 3. 3 Une EIS et deux BSS+
seront conduites et des
rapports produits.
Nombre de rapports BSS+
couplées à la sérologie en
rapport avec le VIH Sida
produits et diffusé.
0 0
38
Objectifs et Résultats IOV Cibles 2011
Résultats
2011
Le rapport EIS est produit
et les résultats diffusés avec
tous les acteurs.
0 0
Résultat 3. 4 4 rapports de réunions du
comité sectoriel santé de
lutte contre le VIH Sida
seront produits
Nombres de réunions
tenues avec compte rendu
4
Résultat 3. 5 Un rapport d’évaluation à
la 3ème
année et à terme
du PSN sera produit et
diffusé
1 rapport d’évaluation à
mi-parcours est produit
0 0
1 rapport d’évaluation à
terme est produit
0 0
Concernant l’évaluation du troisième axe du PSN secteur santé qui est celui du soutien à la
lutte et informations stratégiques, il reprend cinq résultats essentiels :
Chaque année, un rapport annuel analytique complet intégrant toutes les sources de
données sera produit et publié : la production du rapport sectoriel est faite ainsi que sa
transmission au comité sectoriel. Aucun article scientifique sur le VIH en RDC n’a été
publié dans les journaux nationaux ni régionaux et internationaux. Par contre deux
enquêtes ont été menées en 2011, il s’agit de l’enquête sur les Indicateurs d’Alerte
Précoce et celle de l’enquête CAP dans trois grandes prisons de la RDC. Malgré la
participation des délégations congolaises dans les conférences régionales et
internationales, aucune communication orale ni écrite n’a été faite par ces dernières
sur les expériences de la RDC. Celles qui ont été faites étaient des initiatives privées
surtout pour les chercheurs.
Chaque année, un passage d’activités de surveillance de l’infection à VIH auprès des
femmes enceintes sera conduit et un rapport produit : une enquête sur la
serosurveillance du VIH auprès des femmes enceintes de 15 à 49 ans fréquentant les
services de CPN a été réalisée au cours de l’année 2011 dans 47 sites sentinelles et un
rapport d’enquête a été produit. Les estimations de la prévalence faite avec les
données issues de cette enquête donnent une prévalence à 3,5% chez les femmes
enceintes et 2,57% dans la population générale.
Une EIS et deux BSS+ seront conduites et des rapports produits : aucune enquête
BSS+ ni EIS n’a été prévue cette année. Le processus de réalisation de la deuxième
enquête BSS+ débutera au cours de l’année 2012 pour une réalisation effective en
2013. Quant à l’organisation de l’EIS, elle aura lieu en 2015.
4 rapports de réunions du comité sectoriel santé de lutte contre le VIH Sida seront
produits :
39
Un rapport d’évaluation à la 3ème
année et à terme du PSN sera produit et diffusé :
aucune évaluation à mi-parcours ni à terme du PSN n’a été prévue cette année. Ces
évaluations auront lieu en 2013 et 2015.
40
5. Difficultés rencontrées en 2011.
En 2011, le secteur de la santé a connu plusieurs difficultés qui ont entravé l’atteinte des
résultats fixés par le PSN/santé pour cet exercice. Ces difficultés se résument:
1. Au gel de financement avec tout son corollaire : approvisionnement tardif, rupture en
intrants, démotivation, etc
2. A la lente amélioration d’harmonisation des systèmes de gestion de données entre le
programme et ses partenaires particulièrement dans le domaine des approvisionnements.
3. A la faible coordination des interventions de la lutte à tous les niveaux ;
6. Recommandations
Quelques recommandations méritent d’être formulées pour l’exercice 2011 :
1. Décanter la situation financière relative à l’appui du Fonds Mondial
2. Renforcer la coordination des interventions intra et inter ministérielles
3. Mobiliser davantage les fonds auprès des bailleurs et autres mécanismes de financements
4. Poursuivre l’initiative d’intégration du paquet des services dans le système de santé
7. Perspectives pour l’année 2012
Le secteur santé envisage de poursuivre les actions susceptibles d’améliorer la coordination
des activités. Il s’agit des actions suivantes :
1. La correction de la verticalité des interventions de lutte contre le sida par l’intégration
du paquet prévention, soins et traitement dans le paquet des soins de santé primaireet
l’appropriation de la lutte contre le VIH-sida par les ZS
2. L’offre des services de lutte contre le sida à la population congolaise par une extension
de la couverture des activités de lutte contre le VIH dans les ZS
3. Le renforcement de la participation communautaire dans les activités de LCS
4. La mise en œuvre du plan eTME dans l’ensemble de ZS retenue en 2011
5. Le renforcement de la coordination avec les autres programmes et Directions
impliqués dans la LCS (PNLT, PNSR, PNTS, PNSA, PRONANUT, D4, D5, D10).
41
8. Conclusion
L’atteinte des résultats assignés dans le PSN sectoriel est conditionnée par une couverture
totale et un financement permanent des activités de lutte contre le sida dans toutes les ZS de la
RDC. En fin 2011, les résultats présentés concernent seulement 48% des ZS couvertes avec
essentiellement les financements du Fonds Mondial, de la Banque Mondial, de la Banque
Africaine de Développement, de la Fondation Clinton, etc.
Au cours de l’année 2011, le gel du financement par le Fonds Mondial ; qui appuie à lui seul ;
près de 80% des activités de lutte contre le sida en RDC, a négativement contribué sur les
performances du Programme. Néanmoins, les grandes orientations stratégiques prévues ont
été réalisées. Il s’agit notamment de l’alignement du Plan Stratégique National 2011-2015
secteur santé au PNDS et l’élaboration du Plan d’élimination de la Transmission verticale du
VIH de la Mère à l’Enfant.
Au point de vue opérationnel, un effort important a été fait pour augmenter la couverture sur
l’étendue du pays malgré les obstacles persistants (les ruptures fréquentes de stock en
médicaments et intrants dans les structures, etc.). Plusieurs mécanismes ont été mis en place
de manière à assurer un continuum des soins et des services au niveau des structures de prise
en charge.
Les apports des interventions de la lutte contre le VIH/sida dans le renforcement du système
de santé ont été perceptibles particulièrement dans l’application des stratégies du PSN qui
sont alignées sur le PNDS, contribuant ainsi à l’atteinte des objectifs pays vers l’atteinte d’une
Génération sans sida.
42
9. Annexes :
1) Statistiques Communication
2) Statistiques Prise en charge des IST
3) Statistiques Conseil et Dépistage Volontaire
4) Statistiques Prévention de la Transmission du virus de la Mère à l’Enfant
5) Statistiques Infections Opportunistes
6) Statistiques Prise en charge par les ARV
43
1. MOBILISATION SOCIALE
MOBILISATION SOCIALE
Province ZS ZS COUV Couverture Nb personnes
atteintes par le
message
Nb
préservatifs
reçus
Nb préservatifs
distribués
Nb ONGs
actives
Nb moyen d'ONG
par ZS Couverte
Bandundu 52 39 75,00 215 011 2 000 000 1 096 177 74 1,90
Bas Congo 31 29 93,55 217 110 - 2 936 131 38 1,31
Equateur 69 10 14,49 123 387 72 994 71 205 0 -
Kasai Occidental 43 17 39,53 4 417 659 - 143 521 17 1,00
Kasai Oriental 49 15 30,61 126 186 2 019 537 960 974 11 0,73
Katanga 67 59 88,06 145 991 1 426 608 1 426 608 53 0,90
Kinshasa 35 26 74,29 172 733 4 615 353 4 207 753 33 1,27
Maniema 18 10 55,56 218 429 822 347 641 427 10 1,00
Nord Kivu 34 6 17,65 3 917 800 3 917 800 9 1,50
Province
Orientale
83 53 63,86 1 062 995 8 280 281 8 280 281 22 0,42
Sud Kivu 34 20 58,82 365 396 4 642 138 4 642 138 43 2,15
515 284 3,88 7 064 897 27 797 058 28 324 015 310 1,09
44
2. PRISE E EN CHARGE DES INFECTIONS SEXUELLEMENT TRANSMISSIBLES
PEC DES IST TRIMESTRE
Province ZS ZS
couvertes
Couv.
géo
Nb
Structures
IST
Nb
Moyen
de
structures
par ZS
couverte
Nb Tot
NC
Nb NC
IST
Proportion
de cas IST
parmi les
consultations
Nb
Contacts
Taux de
contacts
Nb
Cas
IST
testés
VIH
%
patients
testés
pour
VIH
Nb
NC
IST
VIH+
Séropositivité VIH
Bandundu 52 39 75,00 169 4,33 1 166 093 45 364 3,89 15 074 33,23 4 475 9,86 82 1,83
Bas Congo 31 31 100,00 375 12,10 816 319 34 681 4,25 7 142 20,59 1 983 5,72 60 3,03
Equateur 69 35 50,72 460 13,14 757 895 69 639 9,19 17 683 25,39 - 0,00 -
Kasai Occidental 43 5 11,63 27 5,40 110 707 6 742 6,09 2 673 39,65 667 9,89 - 0,00
Kasai Oriental 49 36 73,47 85 2,36 444 246 29 267 6,59 6 021 20,57 2 443 8,35 120 4,91
Katanga 67 38 56,72 111 2,92 235 073 12 402 5,28 2 050 16,53 1 712 13,80 118 6,89
Kinshasa 35 34 97,14 92 2,71 244 580 36 399 14,88 8 656 23,78 1 691 4,65 36 2,13
Maniema 18 16 88,89 73 4,56 835 819 68 394 8,18 19 992 29,23 3 863 5,65 212 5,49
Nord Kivu 34 12 35,29 42 3,50 265 540 15 240 5,74 5 325 34,94 2 504 16,43 152 6,07
Province
Orientale
83 28 33,73 86 3,07 418 548 67 836 16,21 10 799 15,92 8 846 13,04 2165 24,47
Sud Kivu 34 23 67,65 145 6,30 234 493 14 452 6,16 2 462 17,04 1 161 8,03 90 7,75
515 297 57,67 1 665 5,61 5 529 313 400 416 7,24 97 877 24,44 29 345 7,33 3 035 10,34
45
3. CONSEIL ET DEPISTAGE
CONSEIL ET DEPISTAGE VOLONTAIRE
Province ZS ZS
COU
V
Couv.
géo
Nb
CDV
Hosp
Prop
CDV
Hosp
Nb
CDV
Comm
un
Prop
CDV
Comm
un
Nb
total
de
CDV
Nb Clients
au pré test
Nb
Clients
testés
Taux
accept
ation
du test
Nb Clients
au Post test
Taux
de
retour
au post
test
Nb
Clients
HIV+
Sérop
ositiv
ité de
client
s
testés
Bandundu 52 39 75,00 126 95,45 6 4,55 132 49 007 49 006 100,00 48 809 99,60 918 1,87
Bas congo 31 31 100,00 68 89,47 8 10,53 76 39 604 38 527 97,28 38 321 99,47 2 152 5,59
Equateur 69 12 17,39 25 96,15 1 3,85 26 11 128 10 296 92,52 10 295 99,99 797 7,74
Kasai
Occidental
43 17 39,53 76 98,70 1 1,30 77 26 780 25 208 94,13 25 158 99,80 644 2,55
Kasai
Oriental
49 25 51,02 82 97,62 2 2,38 84 25 050 23 333 93,15 23 199 99,43 1 676 7,18
Katanga 67 27 40,30 79 89,77 9 10,23 88 7 422 7 120 95,93 6 924 97,25 604 8,48
Kinshasa 35 35 100,00 118 94,40 7 5,60 125 29 587 27 511 92,98 26 710 97,09 2 366 8,60
Maniema 18 13 72,22 15 88,24 2 11,76 17 4 003 3 473 86,76 3 288 94,67 411 11,83
Nord Kivu 34 16 47,06 35 97,22 1 2,78 36 39 361 39 096 99,33 34 898 89,26 1 760 4,50
Province
Orientale
83 55 66,27 167 88,83 21 11,17 188 63 141 58 001 91,86 55 971 96,50 6 670 11,50
Sud Kivu 34 28 82,35 68 88,31 9 11,69 77 34 681 34 641 99,88 27 488 79,35 1 322 3,82
515 298 57,86 859 92,76 59 6,37 926 329 764 316 212 95,89 301 061 95,21 19 320 6,11
46
4. PTME
Province Population
Totale
Nb de
femmes
enceintes
attendues
Nb de
femmes
enceinte
s VIH+
attendue
s
ZS ZS
Cou
v
Couv
géo
Nb
Mater
nités
couv
Nb
moyen
de
maternit
és/ ZS
couverte
Nb CPN
(AC+NC)
Nb
Femmes
sensibilis
ées
%
femmes
enceinte
s
sensibili
sées
Nb
Femmes
testées
Taux
d'accep
tation
du test
Nb
Femmes
au post
test
Taux
de
retour
général
au post
test
Bandundu 7 570 705 302 828 10 599 52 39 75,00 124 3,18 41 714 28 797 69,03 12 660 43,96 12 223 96,55
Bas Congo 3 284 283 131 371 4 598 31 31 100,0
0
142 4,58 35 580 35 137 98,75 27 001 76,84 25 613 94,86
Equateur 9 277 648 371 106 12 989 69 13 18,84 44 3,38 19 183 12 759 66,51 7 083 55,51 6 804 96,06
Kasai
Occidental
7 353 100 294 124 10 294 43 18 41,86 80 4,44 13 176 14 212 107,86 10 814 76,09 9 349 86,45
Kasai
Oriental
8 299 476 331 979 11 619 49 27 55,10 89 3,30 30 350 24 206 79,76 14 130 58,37 10 195 72,15
Katanga 10 178 692 407 148 14 250 67 37 55,22 110 2,97 6 123 4 714 76,99 3 692 78,32 3 358 90,95
Kinshasa 7 272 734 290 909 10 182 35 35 100,0
0
137 3,91 141 912 66 998 47,21 63 292 94,47 61 531 97,22
Maniema 2 082 148 83 286 2 915 18 9 50,00 13 1,44 23 046 15 966 69,28 4 581 28,69 3 540 77,28
Nord Kivu 6 287 781 251 511 8 803 34 15 44,12 64 4,27 67 941 63 308 93,18 43 486 68,69 41 275 94,92
Province
Orientale
4 432 814 177 313 6 206 83 45 54,22 167 3,71 72 689 72 689 100,00 35 155 48,36 34 019 96,77
Sud Kivu 5 369 359 214 774 7 517 34 29 85,29 100 3,45 59 625 51 339 86,10 29 152 56,78 22 515 77,23
71 408 740 2 856 350 99 972 515 298 57,86 1070 3,59 511 339 390 125 76,29 251 046 64,35 230 422 91,78
47
Province Nb
Femme
s VIH+
Taux de
sépositi
vité
VIH
Nb mères
VIH+
ayant
opté pour
l'AME
jusqu'à 6
mois
Nb mères
VIH+
ayant opté
pour
l'allaiteme
nt artificiel
dès la
naissance
Nb
femmes
ayant
reçu
proph
ARV
%
femmes
dépistées
VIH+
sousprop
h ARV
Nb
femmes
enceintes
VIH+ sous
cotri
% femmes
enceintes
VIH+ sous
cotri
Nb
NN
nés S/
NVP
Ratio
Femmes
et Nné
mis sous
Proph
ARV
Nb part
masculins
conseillés
Nb part
masculi
ns testés
Nb part
masculins
au post
test
Nb part
masculins
VIH+
Bandundu 122 0,96 103 0 20 89,34 108 88,52 52 2,10 2593 1691 1593 10
Bas Congo 357 1,32 112 33 246 50,42 180 50,42 126 1,43 1 031 986 170 14
Equateur 81 1,14 42 0 85 49,38 66 81,48 10 4,00 436 343 330 9
Kasai
Occidental
66 0,61 4 1 27 21,21 53 80,30 7 2,00 1 637 1 609 1 464 8
Kasai
Oriental
124 0,88 0 0 534 100,00 124 100,00 0 3 419 2 476 - -
Katanga 63 1,71 31 0 323 88,89 22 34,92 43 1,30 167 154 85 8
Kinshasa 932 1,47 736 39 1126 54,51 681 73,07 631 0,81 6 630 6 271 5 765 114
Maniema 122 2,66 71 11 99 66,39 74 60,66 26 3,12 121 50 30 19
Nord Kivu 499 1,15 331 12 586 82,97 1 619 324,45 247 1,68 3 568 3 018 2 783 51
Province
Orientale
653 1,86 112 21 361 55,74 173 26,49 195 1,87 4 989 4 597 4 426 80
Sud Kivu 184 0,63 157 0 299 93,48 86 46,74 155 1,11 508 288 277 10
3203 1,28 1699 117 3706 64,38 3186 99,47 1492 1,38 25099 21483 16923 323
48
REPARTITION DES FEMMES AYANT BENEFICIE LA PROPHYLAXIE PAR REGIME EN 2010 et 2011
Catégories Années Fréquences
Effectif
estimé %
BDD
BCGO EQ KAT
KOCC KOR KIN
MAN NKIVU POR SKIV TOT
TARV pour les
femmes enceintes
éligibles
2 010 6 12 - 13 10 56
27 23 31 55 233
2 011 3 69 45 39 17 433
11 172 47 148 984
Prophylaxie basée
sur la trithérapie
2 010
- -
-
2 011
- -
-
AZT Maternel 2 010 30 - 26 214 28 3 29 - 119 22 10 481
2 011 15 162 23 152 10 85 245 7 135 255 25 1 114
Dose unique de la
Nevirapine 2 010 15 199 22 157 40 104 1 225 78 336 145 81 2 402
2 011 2 15 17 132 - 16 881 81 279 59 126 1 608
Ensemble 2 010 51 211 48 384 78 163 1 254 105 478 198 146 3 116 67 328 4,6
2 011 20 246 85 323 27 534 1 126 99 586 361 299 3 706 65 679 5,6
49
5. TRAITEMENT DES INFECTIONS OPPORTUNISTES
PRISE EN CHARGE DES INFECTION OPPORTUNISTE
Province zs ZS
Couv
Couv.
Geo
Nb
structure
IO
Nb
moyen
de struc
couverte
Nb NC SIDA Nb NC TBC
Pulm
Nb NC autres
TBC
TBC (pulm et
autres) parmi
les IO
NC SIDA sous
Cotri
F H F H F H F H F H
Bandundu 52 37 71,15 44 1,2 159 50 144
Bas Congo 31 14 45,16 38 2,7 69 133 20 21 2 5 22 26 59 123
Equateur 69 13 18,84 14 1,1 51 22 7 6 1 0 6 13 48 20
Kasai
Occidental
43
22 51,16 32 1,5 9 4 1 0 0 0 1 1 16 9
Kasai
Oriental
49
23 46,94 39 1,7 1031 1031 185 185 0 0 0 0 721 721
Katanga 67 34 50,75 56 1,6 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Kinshasa 35 34 97,14 108 3,2 220 114 146 0 787 392 976 485 220 114
Maniema 18 12 66,67 13 1,1 106 88 18 11 78 70 96 81 106 88
Nord Kivu 34 13 38,24 29 2,2 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Province
Orientale
83
28 33,73 46 1,6 185 132 52 42 85 61 137 103 84 59
Sud Kivu 34 20 58,82 35 1,8 232 90 2 7 2 0 2 8 30 25
515 250 48,54 454 1,82 2062 1614 481 416 955 528 1240 717 1284 1159
50
6. PRISE EN CHARGE AUX ARV
PRISE EN CHARGE AUX ARV
Province ZS ZS
couv
Couv
geo
Nb
Struct
ures
TAR
V
Nb
moyen
de
structure
s par ZS
couverte
Nb
Prescrip
teurs
formés
Nb
moyen
de
prescript
eurs par
structure
Nb
patients
mis
S/ARV
Nb patients
encore
S/ARV
Nb
patients
S/ARV
décédés
Taux de
létalité
1ère
ligne
2ème
ligne
Enfants
sous
ARV
Bandundu 52 37 71,15 44 1,19 72 1,64 602 1 352 82 6,07 1 352 - 83
Bas Congo 31 14 45,16 38 2,71 94 2,47 1 364 2 939 214 7,28 2 844 95 321
Equateur 69 13 18,84 14 1,08 37 2,64 277 2 097 93 4,43 2 071 26 128
Kasaï
Occidental
43 22 51,16 32 1,45 46 1,44 448 1 763 68 3,86 1 757 6 161
Kasaï
Oriental
49 23 46,94 39 1,70 15 0,38 891 3 384 146 4,31 3 370 14 270
Katanga 67 34 50,75 56 1,65 89 1,59 633 8 040 110 1,37 7 726 314 1 000
Kinshasa 35 34 97,14 108 3,18 74 0,69 4 201 18 022 83 0,46 17 373 649 2 774
Maniema 18 12 66,67 13 1,08 128 9,85 392 904 228 25,22 902 2 131
Nord Kivu 34 13 38,24 29 2,23 0 0,00 776 3 796 168 4,43 3 767 29 696
Province
Orientale
83 28 33,73 46 1,64 160 3,48 1 920 7 443 145 1,95 7 418 25 555
Sud Kivu 34 20 58,82 35 1,75 6 0,17 414 3 814 62 1,63 3 793 21 119
515 250 48,54 454 1,82 721 1,59 11 918 53 554 1399 2,61 52 373 1 181 6 238
51
REPARTITION DES MALADES SOUS ARV PAR AGE ET PAR SEXE
PROVINCES TOTAL
REPARTITION PAR
AGE REPARTITION PAR SEXE
1 ère ligne
2 è ligne
< 15ans
15 ans et
plus
< 15ans 15 ans et plus
M F M F
BANDUNDU 1352 83 1269 47 36 502 767 1352 0
BAS CONGO 2939 321 2618 183 138 738 1880 2844 95
EQUATEUR 2097 128 1969 69 59 630 1339 2071 26
KASAI
OCCIDENTAL 1763 161 1602 64 97 538 1064 1757 6
KASAI ORIENTAL 3384 270 3114 153 117 1202 1912 3370 14
KATANGA 8040 1000 7040 525 475 2506 4534 7726 314
KINSHASA 18022 2774 15248 1239 1535 4768 10480 17373 649
MANIEMA 904 131 773 66 65 251 522 904 0
NORD KIVU 3796 696 3100 307 389 1011 2089 3727 69
PROVINCE
ORIENTALE 7443 555 6888 302 253 2638 4250 7418 25
SUD KIVU 3814 119 3695 67 52 1421 2274 3793 21
53554 6238 47316 3022 3216 16205 31111 52335 1219
52
REPARTITION DES MALADES SOUS ARV PAR SEXE
PROVINCES
REPARTITION MALADES
ENCORE SOUS ARV PAR
SEXE TOTAL RDC
M F
BANDUNDU 549 803 1352
BAS CONGO 921 2018 2939
EQUATEUR 699 1398 2097
KASAI OCCIDENTAL 602 1161 1763
KASAI ORIENTAL 1355 2029 3384
KATANGA 3031 5009 8040
KINSHASA 6007 12015 18022
MANIEMA 317 587 904
NORD KIVU 1318 2478 3796
PROVINCE ORIENTALE 2940 4503 7443
SUD KIVU 1488 2326 3814
TOTAL 19 227 34 327 53 554
53
REPARTITION DES ENFANTS DE 0-14 ANS SOUS ARV PAR PROVINCE
PROVINCES TOTAL
ENFANTS 0-14 ans
M F
BANDUNDU 83 47 36
BAS CONGO 321 183 138
EQUATEUR 128 69 59
KASAI OCCIDENTAL 161 64 97
KASAI ORIENTAL 270 153 117
KATANGA 1000 525 475
KINSHASA 2774 1239 1535
MANIEMA 131 66 65
NORD KIVU 696 307 389
PROVINCE ORIENTALE 555 302 253
SUD KIVU 119 67 52
TOTAL 6238 3022 3216
top related