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PROJECT CONDITION. Enter your subtitle or main author’s name. Objectifs du séminaire. Développer ses talents naturels pour convaincre Maîtriser les outils utilisés dans le théâtre ou sur la scène politique pour gérer le stress, poser sa voix, et améliorer son positionnement dans l’espace. - PowerPoint PPT Presentation

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PROJECT CONDITION

Enter your subtitleor main author’s name

Développer ses talents naturels pour convaincre

Maîtriser les outils utilisés dans le théâtre ou sur la scène politique pour gérer le stress, poser sa voix, et améliorer son positionnement dans l’espace

Objectifs du séminaire

S’entraîner en situations « semi réelles »

Induire un changement

durable

Prendre conscience de l’impact du comportement non verbal

Objectifs du séminaire

• RAPPELS ESSENTIELS

• LES OUTILS

• LES 7 PECHES CAPITAUX

Plan

Les 20 premières secondes

Les 20 premiers pas

Les 20 premiers gestes

Les 20 premiers mots

Tout se joue sur…

La communication « non verbale » est basée sur la compréhension implicite de signes non exprimés par un langage, comme les gestes, les couleurs, voir même les vêtements ou les odeurs. Ces signes et leur compréhension ou leur interprétation sont dans leur grande majorité dépendants de la culture.

La communication verbale/non-verbale

Il est impossible de ne pas communiquer même dans le silence. Ecole de Palo-Alto - 1972

Tout comportement a valeur de message vis à vis de l’extérieur et produit sur autrui un effet qui crée la relation.

Travaillez

votre

apparenc

e et votre

image

Souriez

Posez votre

regard dans celui de votre public

Utilisez votre corps

Utilisez votre

respiration

ventrale

Les outils de la prise de parole en public

Chassez

le stress

Donnez

de la voix

et trouvez

votre

timbre

optimal

Ayez un objectif

Improvise

z sa

parole en

la

structura

nt

Développe

z l’écoute

active

Les outils de la prise de parole en public

Vous êtes chauffeur de bus…

Exercice écoute active

APPRENEZ À UTILISER VOS RESSOURCES PERSONNELLES

MAÎTRISEZ LES TECHNIQUES DE BASE DE LA PERSUASION

PRÉPAREZ VOUS

Contrairement à ce que l’on pourrait croire, l’art de la parole est plus un acquis qu’un don inné. Les orateurs les plus prestigieux, malgré l’apparente aisance avec laquelle ils manient le verbe, sont souvent ceux qui ont le plus étudié et pratiqué les techniques du discours.

Communiquer, via un discours ou tout autre média, implique de savoir se servir de trois “véhicules” (Annexe 1) :

Le visuel, c’est-à-dire ce qu’exprime ou trahit le corps

La voix, qui peut être aiguë, grave,

monocorde, rythmée. Elle

représente 38 % de l’impact du message.

le visage, les yeux et les gestes. C’est ce véhicule qui a le plus d’impact sur l’auditeur (55 %).

Un discours vivant implique que le

langage non verbal corresponde

au message oral. Il est important que

votre corps vienne renforcer la teneur de

vos paroles.

Un discours vivant implique que le langage non verbal correspondeau message oral. Il est important que votre corps vienne renforcer la teneur de vos paroles.Le verbe lui-même,

c’est-à-dire la teneur du discours. Celui-ci ne représente, en fait, que 7 % de l’impact du message exprimé. Or, la tendance naturelle est de se préoccuper davantage du choix des mots que de la manière dont on communique

LE VISUEL

Sans une attention particulière portée à la gestuelle et à la voix, le discours devient vite plat et monotone, donc ennuyeux.

Un discours vivant implique que le langage non verbal correspondeau message oral. Il est important que votre corps vienne renforcer la teneur de vos paroles.

La façon de vous vêtir, vos postures, vos gestes, vos déplacements, vos mimiques, votre regard, constituent autant d’éléments de votre patrimoine de communication.

Vous habillez-vous d’une façon qui n’est pas vous ? Votre style vous met-il en

valeur? Votre vêtement est-il en

adéquation avec les codes vestimentaires ?Quelle image souhaitez-vous

renvoyer ?

Travaillez votre apparence

Savoir respirer… Cela paraît tellement évident. Et pourtant, le contrôle de la respiration demande un véritable apprentissage. Sans un minimum de contrôle sur sa respiration, aucune expression harmonieuse de soi n’est possible.

Respirez et votre trac s’envolera

La respiration diaphragmatique, plus naturelle, est aussi plus adaptée à la pratique du discours. Ici, l’air rentre et sort par la simple action du diaphragme (muscle qui sépare le thorax de l’abdomen).

La respiration claviculaire est celle des grands sportifs. C’est une respiration violente et saccadée. L’air pénètre avec force dans les poumons, n’a pas le temps de se réchauffer, assèche la bouche et irrite les cordes vocales. La ceinture abdominale et les épaules sont contractées, le sang n’est pas correctement oxygéné. Enfin, cette respiration alimente le trac.

Il existe différents types de respiration :

Car c’est bien le trac qui paralyse le plus l’orateur, tout du moins au début de son discours.

le trac

la peur

d’être

jugé

le manque

de

confiance

dans le

message à

faire

passer

le cadre de la

présentation

causé par

la nature

de

l’auditoire

la peur des

trous de

mémoire

le tracLe trac est un phénomène inévitable, le trac entraîne un certain nombre de réactions en chaîne.

10 trucs pour vaincre le trac

Avez-vous un sourire engageant ?

Souriez

- Le sourire est transmissible

- Le sourire apporte des excuses

naturellement

Souriez

Regardez-vous les gens droit dans les yeux ou regardez-vous vos chaussures quand vous parlez à quelqu’un ?

Posez votre regard dans celui du public

- N’oubliez personne - Balayez la salle pour ne pas perdre

l’auditoire- Ayez des repères afin de vous

permettre de vous rassurer- Ayez des « alliés »

Posez votre regard dans celui du public

Avez-vous les épaules affaissées, le dos courbé ou plutôt la poitrine en avant, la carrure ouverte ?

Vos gestes sont-ils naturels ou montrent-ils votre stress ?

Utilisez votre corps

1

2

3

1. Redressez-vous

2. Chassez les gestes parasites- Privilégiez les gestes qui

appuient votre discours, - les gestes ouverts

3. Pour devenir

accessible, penchez votre

corps vers l’auditoire, rapprochez-vous

Stabilisez vos pieds

Utilisez votre corps

Le langage corporel, élément principal du message non verbal, reflète, tour à tour, des sentiments, des convictions ou un degré de contrôle sur soi-même.

Adoptez une posture appropriée et

contrôlez les gestes de vos mains

Maîtriser et jouer du langage corporel peut vous aider à convaincre. Vous tenir dans une position ferme et stable a tendance à rassurer l’auditoire.

Adoptez une posture appropriée et

contrôlez les gestes de vos mains

La tête Le buste Le bassin

Les jambes et les pieds

Les gestes

des bras et des mains

Adoptez une posture appropriée etcontrôlez les gestes de vos mains

Ainsi, l’image globale que nous projetons et que notre entourage perçoit est en fait une combinaison de postures de ces cinq zones du corps.

À titre d’exemple, si vous avez le buste en arrière, les bras croisés, les jambes sous votre chaise et les pieds croisés, vous adoptez les postures typiques de besoin de protection et de refus de communiquer

Quand vous parlez, l’attention de votre auditoire est centrée sur l’expression de votre visage et les mouvements de votre tête. On peut distinguer trois postures de tête (Annexe 4) :

La tête

La tête baissée indique une attitude d’acceptation passive, voire de soumission. Ainsi, lorsque qu’un supérieur parle à un subordonné, celui-ci aura plutôt tendance à baisser la tête s’il se sent dans une position d’infériorité. De même, si vous ne formulez pas un discours avec assez de conviction, vous aurez tendance à adopter cette attitude passive.

La tête relevée, au contraire, indique une attitude de retrait ou de supériorité. Couplée avec des yeux mi-clos, cette posture indique une supériorité définitive et, avec des yeux grands ouverts, l’agression.

La tête inclinée sur le côté indique une certaine ouverture d’esprit. Cette posture peut montrer, soit un accord avec ce qui est dit si le regard est direct, soit un essai de séduction si le regard est de côté.

Les mouvements du buste peuvent influencer votre auditoire et indiquent un certain état d’esprit. Voici leurs significations intrinsèques (Annexe 5) :

Le buste

Le buste

Le buste tassé marque le découragement. Généralement, la fatigue ou l’absence de motivation implique un certain affaissement, qu’un œil expert peut déceler.

Le buste en retrait exprime un certain désengagement, une distance par rapport à ce qui est dit..

Le buste déployé indique un sentiment de triomphe ou une tentative de domination

Le buste en avant peut montrer tout aussi bien l’intérêt et la curiosité que l’agressivité. Cependant, dans ce dernier cas, le regard sera beaucoup plus dur.

Le buste

Les postures de bassin expriment le respect ou non des convenances (Annexe 6) :

Le bassin

Le bassin

Le bassin en avant, lorsque vous êtes assis, montre un mépris des convenances. Plus le bassin sera avancé et proche du bord de votre chaise, plus vous prouverez à votre interlocuteur que vous le négligez par la même occasion. En position debout, un bassin en avant exprime une certaine nonchalance, voire la provocation.

Le bassin

Le bassin en arrière lorsque vous êtes assis marque un respect des formes. Plus votre bassin collera au dossier de votre siège, plus vous montrerez à votre interlocuteur que vous ne voulez pas vous aventurer au-delà de vos repères. En position debout, un bassin en arrière exprime une certaine crainte du contact.

Le bassin

Les jambes et les pieds

C’est la zone du corps la plus éloignée de notre champ visuel, donc la plus difficilement contrôlable. Les postures des jambes et des pieds peuvent facilement trahir une contradiction avec le reste du corps.

Les jambes et les pieds

Les postures des pieds et des jambes en station debout, typiquement adoptées lors d’un discours, sont les suivantes (Annexe 7) :

Les jambes et les pieds

Le balancement d’avant en arrière

Ce mouvement trahit en général une communication difficile. Si vous adoptez cette posture, vous montrez à votre auditoire que vous n’anticipez pas sa réaction et que vous naviguez “à vue”.

Les jambes et les pieds

Le balancement latéral En plus de la

communication malaisée, vous balancez, au sens propre du terme, entre deux solutions, deux idées sans savoir laquelle choisir. Cela provoque un sentiment de malaise ou de vertige chez celui qui vous écoute.

Les jambes et les pieds

Le déhanchement

Vous trahissez ici l’attente, la fatigue, l’ennui ou le besoin de détente.

Les jambes et les pieds

La montée sur la pointe des pieds

Vous tentez de vous mettre à la hauteur de votre auditoire et vous hésitez dans votre discours.

Les jambes et les pieds

Le battement des pieds Il est à proscrire, surtout si vous

intervenez en station assise et que vos pieds ne sont pas cachés par le devant d’un pupitre ou le tapis d’une table. Il n’est pas rare devoir un orateur affirmer une idée avec beaucoup de conviction dans le haut du corps, tout en infirmant son propos dans le bas du corps en faisant battre son pied de droite à gauche.

Les jambes et les pieds

Au-delà d’une posture statique, qui se doit d’être stable et rassurante, on peut choisir de se déplacer, pour se rapprocher de ses auditeurs ou pour capter leur attention. Les pas doivent être réguliers, pensés par avance. Il faut par exemple éviter, à tout prix, de se balancer d’un pied sur l’autre.

Les gestes amplifient le sens des mots. Ils viennent au secours quand le vocabulaire manque. Sans les gestes des bras et des mains, le discours devient très vite une récitation. Si vous voulez avoir les faveurs de votre auditoire, ayez des gestes mesurés et ouverts.

Les gestes des bras

Les bras n’ont ici pas de contact entre eux. Si vous êtes debout, ils sont simplement le long de votre corps, détendus. Cette posture indique votre disponibilité vis-à-vis de votre auditoire.

Les bras autonomes

Ici, nous pensons à toutes les postures “pare-chocs” qui sont légion. Deux règles de base doivent cependant être retenues : plus vos bras cachent la région du plexus solaire, plus vous vous protégez de l’extérieur. Plus vos mains sont cachées, plus vous démontrer que vous vous fermez à la communication.

Les bras croisés

Les gestes des mains

L’accolade Celui qui pose sa main sur

l’épaule de son interlocuteur est celui qui détient le pouvoir ou souhaite faire passer ce message.

La main (gauche) qui vient se poser sur l’épaule droite est une façon de limiter l’ambition de celui qui reçoit l’accolade. Quant à la main qui se pose sur l’épaule gauche, elle est un message d’affection ou de reconnaissance à un ami.

Sans l’accompagnement des mains, les discours se transforment vite en simple texte lu. Les gestes que vous faites avec vos mains vous permettent d’expliciter votre discours. Ils facilitent donc la compréhension de celui qui vous écoute.

Les gestes des mains

Soyez détendu et naturel

Tenez vos mains au-dessus de la ceinture

Observez les hommes politiques

Chacun d’entre eux a une gestuelle particulière. Jacques Chirac par exemple, pose toujours ses mains à plat sur la table, les paumes tournées vers l’intérieur, pour répondre aux questions. Cela lui donne une certaine assurance.

Les gestes classiques

La main bourseElle indique chez l’orateur un désir d’exactitude, commes’il saisissait un objet dans le vide afin que son auditoirepuisse mieux l’observer.

Les gestes classiques

La prise du vide

Elle reflète la recherche d’une certaine précision, plus qu’une précision acquise. La main levée fait ici le geste intentionnel de saisir un objet imaginaire, sans que lepouce et l’index ne se rejoignent.

Les gestes classiques

La pince pouce-index

Elle souligne l’importance et la délicatesse du propos tenu. C’est un geste très répandu dans les cultures occidentales. S’il est dirigé vers un autre individu, il signifie“OK”.

La main enveloppe Elle tente d’empoigner l’autre afin qu’il ne puisse pas s’échapper. Ce geste indique une forte volonté de persuasion.La main en serre Elle représente une tentative de domination sur son public. L’orateur fait le geste de tenir son auditoire dans le creux de sa main.

La main tranchoir Droite et rigide, elle fend l’air de haut en bas comme un hachoir. Ce geste démontre une certaine agressivité ou l’agacement. L’orateur veut ici couper court à une situation confuse et imposer sa solution.

Tous les gestes pouvant appuyer le discours sont à maîtriser.

Les gestes parasites

Il n’en faut pas pour autant oublier de se concentrer sur leurs pendants, les gestes parasites,particulièrement difficiles à supprimer. Pour cela, vous pouvez vous exercer devant une glace ou devant une caméra et vous découvrirez peut-être une gesticulation intempestive dont vous n’aviez pas conscience.

Contrôlez votre débit de parole

Le ton crée un climat

Le ton s’ajuste en fonction de l’auditoire

Trouvez et posez votre voix

Trouvez et posez votre voix

Pour ceux qui craindraient un discours fleuve, sachez qu’une amie m’a recommandé d’être synthétique, à travers une métaphore à méditer : « souviens-toi qu’un bon discours, c’est comme une mini-jupe. Cela doit être assez court pour conserver l’attention, mais assez long pour couvrir l’essentiel ! »

Je vais donc tenter de réaliser ce savant équilibre.

- Ralentissez- Variez le volume- Changez de ton- Exprimez des émotions- Trouvez le bon timbre- Utilisez les silences

Donnez de la voix et trouvez votre timbre optimal

Cherchez votre timbre optimal et

adressez vous à un auditoire qui se

situe à :

- 3 m

- 5 m

- 15 m

Lire un texte en y mettant des émotions imposées :

colère, tristesse, joie, peur.

Exercice

EXERCICES PRISE DE PAROLE

Situation 2• Remémorez-vous une situation dans

laquelle vous étiez à l’écoute d’un intervenant que vous avez

• trouvé particulièrement intéressant, voire passionnant.

• Que faisait et disait cet intervenant que vous avez trouvé si captivant ?

ENTRAINEZ VOTRE MENTAL : L’IMPACT DE LAPENSÉE NÉGATIVE/POSITIVE

Situation 1Remémorez-vous une situation de prise de

parole en public où vous vous êtes senti mal à l’aise (perte de mémoire, gorge nouée, mains moites, rougeurs, sentiment d’échec ou d’insatisfaction par rapport au déroulement de l’exposé…).

Quelles étaient les pensées qui vous traversaient l’esprit à ce moment-là ?

Que ressentiez-vous sur le plan émotionnel ?

Que ressentiez-vous sur le plan physique ?

Situation 2• Remémorez-vous une situation de prise

de parole en public où vous avez éprouvé un sentiment de satisfaction (contentement vis-à-vis de son déroulement et de son issue).

• Quelles étaient les pensées qui vous traversaient l’esprit à ce moment-là ?

• Que ressentiez-vous sur le plan émotionnel ?

APPRENEZ À RESPIRER : EN INCARNANT MIEUXVOTRE CORPS, LE TIMBRE DE VOTRE VOIXS’ENRICHIT

Cet exercice doit se faire lentement.- Debout, pieds légèrement écartés, mains libres,

respirez calmement en gonflant le ventre à chaque inspiration.

- Placez-vous sur vos pointes de pied, puis sur vos talons.

- Répétez le mouvement lentement.- Continuez les yeux fermés.Si votre énergie est trop présente dans votre tête,

vous serez déséquilibré.Lâchez prise sur votre mental en concentrant votre

attention dans vos pieds.Répétez l’exercice de temps en temps pour mieux

répartir votre énergie.

LE SOUFFLE

Prendre une grande inspiration et lire le poème suivant, le but est d’aller aussi loin que possible dans le texte avec une seule inspiration.

OCEANO NOXOh ! Combien de marins, combien de capitaines,Qui sont partis joyeux pour des courses lointaines,Dans ce morne horizon se sont évanouis !Combien ont disparu, dure et triste fortune !Dans une mer sans fond, par une nuit sans lune,Sous l’aveugle océan à jamais enfouis !Combien de patrons morts avec leurs équipages !L’ouragan de leur vie a pris toutes les pagesEt d’un souffle il a dispersé sur les flots !Nul ne saura leur fin dans l’abîme plongée …Victor Hugo

L’ARTICULATION

Afin d’acquérir une bonne articulation, répéter, en exagérant le plus possible les mouvements de la bouche, lentement d’abord puis de plus en plus vite, quelques-unes une des phrases suivantes :

J’exige l’ascension de l’escalier sans essoufflement exagéré.

- Françoise froisse fébrilement une feuille de frêne.

- Trois grands gros rats dureront rarement.

- S ‘étant séché sagement, ce sensé chasseur se chausse sagement.

- Les chaussettes de l’archiduchesse sont sèches et archisèches.

- Si six scies scient six citrouilles, six cent scies scieront six cent citrouilles.

- Ton thé t’a-t-il ôté ta toux ? Mon thé ne m’a rien ôté du tout.

- Chasseurs qui chassez, sachez chasser sans chien.

- Cette taxe fixe excessive, exclusivement vouée au luxe et à l’exquis, est fixée exprès à Aix par le fisc.

L’ARTICULATION

- Georges et jean jouent gentiment au juke-box.- Qu’a bu l’âne au lac ? L’âne au lac a bu l’eau.- Sous l’arbre vos laitues naissent-elles ? Non, mais là

mes navets naissent.- Alerte ! Arlette allaite.- Je veux et j’exige d’exquises excuses.- Est-ce seize chaises sèches ou seize sèches chaises ?- Quatre très gros crapauds crient dans quatre très gros

trous creux.- Cette chanson si chère se susurre ce soir sans cesse.- Un généreux déjeuner régénérerait des généraux

dégénérés.- Le dindon dodu se dandine avec dédain tandis que les

dindonneaux indociles détalent dans les dahlias.- Conjuguer ; il fait frais, je fais un feu de bûches.

L’ARTICULATION

- Pauvre petit paquet postal pas parti pour Papeete.

- Dis-moi : gros gras grain d’orge, quand te dé-gros-gras-grand-graind’orgeras-tu ? Je me dé-gros-gras-grain-d’orgerai quand tous les gros grands grains d’orge se seront dé-gros-gras-grands-grains-d’orgés.

- Dinon dina, dit-on, du dos dodu d’un dindon.- Qui cru croquer une crevette crue croqua

une crevette croquante.- Tonton tu t’enrhumes trop tout le temps. Tu

tousses tout le temps.Pourquoi tu tousses tant ?

LE DÉBIT DE VOIX

Le texte ci-dessous comprend environ 95 mots. Un débit de voix posé permet de le lire en 30/35 secondes.

Si vous mettez moins de temps pour le lire, entraînez-vous jusqu’à arriver au temps demandé.

LE DÉBIT DE VOIX

« Pour bien parler en public, nous avons intérêt à réduire notre débit de voix. Le débit moyen d’une conversation est d’environ 200 mots minutes. Une voix bien posée, avec des intonations variées, amène une sensation de calme et de détente au sein de notre auditoire. Une façon très simple de diminuer notre débit de voix est de bien articuler. Nous gagnons en clarté. Un autre moyen est de penser à ce que nous disons en même temps que nous sommes en train de le dire à l’auditoire : nous sommes automatiquement obligés de réduire notre débit. »

On conseille entre 150 et 200 mots à la minute. À moins de 120 mots la minute, l’audience décroche.

L’INTONATION ET LE RYTHME

L’intonation et le rythme sont deux facteurs qui vous permettront de soutenir l’attention de votre auditoire. En effet, un exposé fait sur un ton monocorde et mal rythmé provoquera rapidement l’ennui, si ce n’est l’endormissement !

Plus l’exposé est long et plus on devra gérer ces deux facteurs de façon à, d’une part conserver l’attention de l’auditoire jusqu’à la fin et, d’autre part, terminer son exposé dans de bonnes conditions physiques.

Un exposé doit être ponctué de silences qui rompent la monotonie et invitent l’auditoire à se recentrer sur son écoute. La durée du silence lui confère un sens particulier : court, il est de simple respiration mais, plus sa durée s’allonge, plus il invite l’auditoire au questionnement. Le silence souligne l’importance de ce qui a été dit ou de ce qui va être dit.

L’INTONATION ET LE RYTHME

Certaines phrases ou mots peuvent être répétés (martelés) pour en marquer l’importance.

On doit s’obliger à monter ou à baisser le ton pour moduler la présentation. Cette modulation peut suivre le plan (on hausse le ton pour introduire une nouvelle idée) ou bien être utilisée lors d’une synthèse ou au contraire lors d’une argumentation.

Dans tous les cas il faut baisser le ton quand le volume sonore de la salle augmente et ne pas hésiter à changer ton et rythme lorsque l’on sent une dissipation dans l’attention de l’auditoire.

L’INTONATION ET LE RYTHME

Entraînez-vous sur ce texte de l’Académie des Sciences à introduire silences et modulations.

Le 15 juillet 1998, le Comité interministériel de la recherche scientifique et technique, sur la

suggestion du ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, avait confié à l'Académie la mission de produire un Rapport biennal sur l'état de la science et de la technologie en France (RST).

Pour répondre à cette demande, l'Académie avait constitué pour 2 ans un Comité d'orientation et de suivi des travaux ("Comité RST") formé du Bureau et de 11 membres de la Compagnie et du CADAS, et mis en place une structure composée d'un service administratif et de chargés de mission scientifiques.

L'exécution de cette mission a abouti, le 24 octobre 2000, à la remise officielle du rapport final, constitué de 11 rapports thématiques et d'un rapport de synthèse : rapports RST n°1 à 12 .

ENTRAINEZ-VOUS !

Entraînez-vous sur ce poème en adoptant des tons différents :

- ton neutre- ton journalistique- ton parental- ton rapide- ton lent…

ENTRAINEZ-VOUS !

ENTRAINEZ-VOUS !

APPUYEZ-VOUS SUR LES FAITS POUR CONSTRUIREVOTRE ARGUMENTATION

Voici une liste de phrases. Certaines expriment une opinion, d’autres présentent des faits et d’autres encore des sentiments. Votre travail consiste à les reconnaître, à inscrire :

1· la lettre O devant celles qui expriment une opinion,

· la lettre F devant celles qui représentent un fait,

· la lettre S devant celles qui représentent des sentiments.

APPUYEZ-VOUS SUR LES FAITS POUR CONSTRUIREVOTRE ARGUMENTATION

EXPRIMEZ-VOUS EN TERMES POSITIFS

Veuillez exprimer les phrases ci-dessous en termes positifs.

1. Vous n’aurez pas de souci2. Avec nous c’est sans risque3. Il n’y a pas besoin de garantie

complémentaire4. Il n’y jamais d’incident5. Ce document n’est pas contractuel6. Ces prix ne sont pas définitifs7. Nos bureaux ne sont pas loin8. Pas de problème !9. Il n’y en a plus pour longtemps10. Vous n’avez pas le choix

EXPRIMEZ-VOUS EN TERMES POSITIFS

11. Nous vous éviterons toutes les démarches administratives

12. Il n’y a pas de danger13. Ce n’est pas cher14. Ce n’est pas gênant15. Ce produit est sans concurrence

Vous ne trouverez pas mieux

Les 6 W

WHO : quiWHAT : quoiWHOM : à quiWHY : pourquoiWHEN : quandWHERE : oùQui dit quoi, à qui, pourquoi, quand et où ?

Sert essentiellement à diffuser de l’information en n’omettant aucune question. L’ordre de ces questions importe peu et s’adapte à l’information.

118

Le modèle chronologique

Convient aux thèmes pris dans une évolution, à sa propre présentation individuelle. Les esprits rationnels seront à l’aise dans ce modèle.

AVANT / PENDANT / APRES AUJOURD’HUI / DEMAIN / DANS

LE FUTUR 1° / 2° / 3° Etc.

119

Les 7 péchés capitaux

1 - Le mépris de l’auditoire : Ex :  « Vous n’êtes pas sans savoir …, comme chacun sait … »Ou encore dans le comportement non verbal : aucun regard, les yeux coincés sur son document, pas de place pour poser des questions, ou une question laissée en suspend …2 - L’arrogance :Soyez humbles comme les plus grands et charismatiques3 - Le second degré ou l’humour déplacé :Si vous n’avez pas l’humour le plus fin, abstenez-vous. Restez sur un terrain neutre.

120

Les 7 péchés capitaux

4 - Le dépassement de temps :Concentrez-vous sur votre message clé et pensez à écourter les détails de votre intervention pour avoir le temps de conclure.5 - La mauvaise foi :En ayant une posture humble, et en acceptant que l’on puisse se tromper, on gagne en sincérité et en force de conviction.6 - Le mensonge :Si vous ne savez pas répondre, dîtes-le.7 - Le hors-sujet :Sous peine de perdre tout votre auditoire. Pour éviter de répondre à coté à une question, utilisez la reformulation.

121

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