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Port-Grimaud

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Port-Grimaud est une cité lacustre du Var qui a été rêvée, imaginée et réalisée par un architecte mulhousien dont les parents avaient une maison à Cavalaire. C’est en 1962 qu’il découvrit ces terrains marécageux, en contrebas du village de Grimaud, qui ne trouvaient pas d’acquéreurs. En réunissant une documentation exhaustive de relevés architecturaux, fruit de ses nombreux voyages maritimes autour de la Méditerranée et accompagné de quelques collaborateurs, François Spoerry déposa le permis de construire en 1963 lequel ne fut accordé que le 14 Juin 1966.

Des maisons d’harmonie et de proportions différentes ancrées au coude à coude seraient desservies par une voirie étalant son réseau maritime par des ponts et des passerelles. S’y ajouteraient des ruelles bordées de jardins aux essences méditerranéennes. Pour n’avoir de compte à ne rendre à personne et maitriser son projet dans sa totalité, F. Spoerry se fit donc Promoteur.

Une hérésie pour l’ordre des architectes !

Entrée Sud de la cité.

A chaque entrée dans Port-Grimaud, un pont

permet d’accéder à une première place.

A l’entrée Sud, après avoir longé des habitations, la

place du nom de l’architecte apparaît.

Les façades des maisons sont

sobres mais il suffit de voir les bateaux amarrés aux portes pour être certains que les intérieurs

sont luxueux.

Dans cette cité, les appartements et maisons ne sont

occupés que par des propriétaires. Il n’y a pas de locataires.

L’entrée principale de la ville rappelle les forts turcs de la côte barbaresque. La construction polygonale, appelée «

Tour des célibataires » était réservée, à l’origine, à l’ hébergement du personnel saisonnier.

De chaque côté de ce pont situé à l’entrée principale, ont été gravés les blasons de la famille Castellane et de

François Spoerry.

Place des artisans

Place du marché

200.000 galets dessinent des motifs en rapport avec la spécialité de chaque commerce.

Ci-dessus, on peut reconnaître un volailler et ci-

contre, un restaurant.

L’église de Port-Grimaud a été inaugurée en Juillet 1973. Sa particularité est

d’être œcuménique.L’architecture

d’ensemble de l’édifice s’inspire des églises

fortifiées de Camargue. Au sommet de la tour de

16 mètres de haut, un campanile en fer forgé créé par le ferronnier

d’art, Monsieur Bernard, de la Garde Freinet,

supporte une cloche de bronze.

Le vitrail unique de la façade principale, face à la mer, est l’œuvre de

Vasarely.L’autel et l’ambon sont

en pierre de l’Estaillade.

C’est sur la place du marché que se situe la mairie. La porte principale est encadrée de pierres de taille où ont été sculptées des coquilles Saint-Jacques, symbole des

pèlerins qui se rendaient à Saint-Jacques de Compostelle. Le balcon en fer forgé et les grilles des fenêtres sont

d’inspiration andalouse.

Ci-contre, une très belle propriété dans

laquelle a été aménagée un

passage pour les piétons.

Ci-contre à droite, un immeuble rappelant

les constructions vénitiennes.

Ci-contre, des cages d’escaliers

typiquement provençales.

Génoises.

Les Génoises servent à éviter le ruissellement des eaux le long des façades. La présence d’un bandeau

de briques plates intercalé entre deux rangées de briques creuses apporte de nouvelles variantes

agréables. Les tuiles sont toujours disposées

vers le bas et dessinent un festonnage décoratif.

La meilleure façon de visiter Port-Grimaud

est, sans nul doute de prendre un bateau de groupe ou un coche

d’eau électrique et de flâner au fil de l’eau

pour admirer les rives.

Des ponts différents

enjambent les canaux.

Informations prises à l’Office du tourisme.

Photos personnelles.

Musique : Valse Christine interprétée par Richard Abel.

Conception et réalisation : L. Cavallari.

Mars 2009

lilymage1@gmail.com