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Vaud24heures | Mardi 22 avril 201416

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Les fans de manga et dejeux vidéo se sont réunis,souvent déguisés,ce week-end à Montreux

Le bord du lac avait des allures demonde virtuel ce week-end àM o n t r e u x . A v e c p l u s d e28 000 visiteurs, soit 4000 deplus que l’année passée, la10e édition de Polymanga est unsuccès, selon ses organisateurs.

Les promeneurs sur les quaissont par exemple tombés nez ànez avec un Pokémon, MarioBross ou encore Lara Croft. C’estl’idée même du «Cosplayer», unemode venue non pas du Japoncomme on pourrait se l’imaginer,mais des Etats-Unis. Le but: ren-trer dans la peau de son avatar.

Entre différentes animations,comme du dessin, des rencontresavec des «youtubeurs» ou encorela possibilité de se confronter surla dernière PlayStation, le public aeu droit au traditionnel défilé desmeilleurs «Cosplayers». Les troisgagnants auront la possibilité d’al-ler participer à des concours mon-diaux, notamment au Brésil et àLondres.

«Il y a deux conditions essen-tielles pour être un vrai «Cos-player», explique Fairy, l’organi-satrice du concours. C’est de fabri-quer son costume soi-même etd’habiter son personnage. La cul-ture manga était restée un peu enretrait ces dernières années, mais,là, on voit une nouvelle généra-tion arriver grâce à internet», seréjouit-elle. Q.B.

Polymangaa fêtéses 10 ans

Un défilé de «Cosplayers» aeu lieu ce week-end. A. ROUÈCHE

mesurer l’impact de leur travail,qui fait partie d’une opération ex-périmentale au niveau national,appuyée par l’Office fédéral desassurances sociales, sur le thème«Jeunes et médias». Une sociolo-

gue spécialisée dans le domaine,la Fribourgeoise Claire Balleys, aété mandatée pour évaluer lesprojets romands: «Les messagesde prévention sur les réseaux so-ciaux sont en général pensés par

les adultes à partir de leurs préoc-cupations et de leurs représenta-tions de ce que les ados y font. Ilfaut partir des pratiques des jeu-nes», relève-t-elle. Un rapportsera présenté en mars 2015.

Comment prévenirles usages néfastesde WhatsAppou Facebook?Une piste s’esquissedans l’Ouestlausannois

Philippe Maspoli

Une baston préparée sur la mes-sagerie WhatsApp a fini à l’inté-rieur du collège de Pully en jan-vier. Les adultes sont désemparésface à l’univers des réseaux so-ciaux et des politiciens réclamentdes mesures. Une commission duGrand Conseil s’est penchée le11 avril sur ce thème. Et si de nou-veaux modèles de préventionémergeaient du «terrain», c’est-à-dire des jeunes eux-mêmes? Surla base d’une expérience d’«édu-cation par les pairs» menée l’andernier à l’aide d’une radio sur leweb, Renens et Prilly vont testerdans quelques mois une appro-che qui aide les ados et leurs pa-rents à mieux se comprendre.

Pour et par les jeunes«Si un représentant de l’autorités’adresse à des jeunes, ils se di-sent que l’adulte expose des idéesliées à sa génération et il n’est pasécouté», relève Lucien Diserens,apprenti en mécanique automo-bile âgé de 17 ans. «L’idée, c’est defaire de la prévention par les jeu-nes, pour les jeunes, ajoute DeaBllaca, une gymnasienne de17 ans. Quand un jeune parle à unjeune, c’est plus efficace. Nousressentons les mêmes choses.Nous nous sentons en sécuritémême si nous ne nous connais-sons pas.» Le duo pourrait êtreamené à participer aux futuresactions de prévention autour desréseaux sociaux, qui auront lieuen octobre et en novembre avecla collaboration de l’Associationdes parents (APE) de Renens,d’Info-parents à Prilly, ainsi quede la police de l’Ouest lausannois.

Nous avons rencontré LucienDiserens et Dea Bllaca à Renens,derrière les micros de la «Webra-dio par les jeunes», désormaisnommée Radio Renens. En 2013,ils ont animé des débats et montédes émissions. Il est trop tôt pour

Education

Des jeunes s’engagent contre lesviolences sur les réseaux sociaux

Dea Bllaca et Lucien Diserens font de la prévention sur les réseaux sociaux auprès des jeunes,via une webradio basée à Renens. Cela dans le cadre d’un programme national. ODILE MEYLAN

U La «Webradio par les jeunes»expérimentée à Renens est l’undes sept projets «Jeunes etmédias» développés en Suisseet soutenus par l’Office fédéraldes assurances sociales (OFAS).Le budget total se monte à806 000 fr., dont 500 000 fr.pris en charge par la FondationJacobs, à Zurich, qui soutientdes actions liées à la jeunesse,le reste provenant de laConfédération. La «Webradiopar les jeunes» de l’Ouestlausannois a ainsi bénéficiéd’une contribution de 27 000 fr.Sur le plan romand, deuxexpériences s’ajoutent à celle de

l’Ouest lausannois. L’associationRien ne va plus, à Genève,s’occupe de la dépendance auxjeux, notamment les jeux vidéo.L’organisation romande Ciao,basée à Lausanne, propose deson côté à des élèves de 13 à17 ans de créer des vidéos, desbandes-son ou des BD évoquantleurs mésaventures sur lesréseaux sociaux, cela àl’enseigne de moi@web.Tous ces projets ont un pointcommun, la «prévention par lespairs». Est-ce que ça fonctionne?Il est trop tôt pour tirer un bilan.«Il apparaît que l’éducation parles pairs suscite un grand

intérêt, mais que sa mise enœuvre est dans le même tempstrès exigeante», relève unresponsable du programmeJeunes et médias au niveaunational. Localement, certainsrelèvent la difficulté à s'entendresur la définition de la prévention«par les pairs». Différentes voiessont explorées, ainsi que lerelève Eva Fernandez, directricede Ciao: «De notre côté, nouslaissons les participants agiravec beaucoup de liberté.D’autres forment des jeuneschargés ensuite d’intervenirauprès de leurs pairs. Ce ne sontpas les mêmes modèles.»

Un projet national à 800 000 francs,dont 27 000 francs pour Renens

Retrouveznotregaleriedephotossurmanga.24heures.ch

L’expérience des débats organi-sés dans le cadre de la «Webradiopar les jeunes» a mis en évidence lefossé qui sépare les ados des pa-rents au sujet de WhatsApp, Face-book, Twitter et compagnie. «Unevingtaine de jeunes participaientau débat avec des adultes. Lorsquenous avons demandé qui a été con-fronté à du sexting (ndlr: échangesur le web d’images intimes), tousles jeunes ont levé la main. En re-vanche, aucun adulte ne s’est ma-nifesté», raconte Dea.

Lucien se montre pragmatique:«On ne pourra pas faire complète-ment disparaître certains aspectsnégatifs des réseaux sociaux. Çavient beaucoup de l’éducation.»Mais puisqu’il s’agit d’éducation,Déa et Lucien insistent tous deuxsur l’importance de «rapprocherles jeunes des parents, qui sontsouvent largués, d’autant plus s’ilssont d’origine étrangère».

Hors de l’écoleCette expérience pourrait-elle in-fluencer les débats politiques à ve-nir? A Renens, l’action menée parles jeunes figure dans la réponse dela Municipalité au conseiller com-munal socialiste Michele Scala, quiavait fait part de son inquiétudeaprès la bagarre de Pully en jan-vier. «L’action programmée pourl’automne est un projet assez nova-teur qui en est encore à ses balbu-tiements», déclare Myriam Ro-mano, municipale à Renens. AuGrand Conseil, l’intervention dusocialiste Jean Tschopp portait sur-tout sur la prévention à l’école.Pour le délégué à la jeunesse deRenens, Nicolas Perelyguine, quicoache les jeunes de la «Webradiopar les jeunes», il est aussi impor-tant d’agir en dehors des classes:«On peut ainsi toucher une autrepopulation.»

Webradio http://jmweb.django.fm

«Quandunjeuneparleàun jeune,c’estplusefficace.Nousressentonslesmêmeschoses»Dea Bllaca,17 ans, gymnasienne

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