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Post on 04-Apr-2015

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Perché sur un éperon dénudé de 900 mètres de long, les Baux-de-Provence, ce village qui regroupe

de nombreuses demeures classées, dominé par les ruines de

son ancien château fort, attire chaque année des foules de

touristes et, pour en découvrir tout le charme, il est préférable de s’y rendre en dehors de la période estivale. Bordé de deux ravins à

pic, il se détache sur le fond blanchâtre des Alpilles.

A l’arrivée, le visiteur est saisi par la masse du château qui se confond avec

son cadre de rochers.

Bâus est un terme provençal qui signifie « rocher escarpé ». Il engendra celui de Baux

et, en 1822, arrive le mot bauxite pour désigner ce

minerai trouvé sur le territoire.

Le promeneur est séduit par les ruelles à escaliers qui offrent une image de sérénité et de beauté.

De nombreuses demeures

sont parées des

attributs de la

Renaissance, les

fenêtres à meneaux

notamment.

A droite, une gracieuse

lanterne des morts jouxte l’église Saint-

Vincent.

Seule rescapée d’un logis de 1571, cette jolie fenêtre continue à séduire.

Cette petite église creusée en partie dans le rocher, émeut par

sa simplicité et le rappel des efforts successifs de la

communauté des croyants. On y retrouve trois nefs marquant

chacune une période de la pensée des bâtisseurs, du roman primitif au gothique ogival, du Xème au XVème

siècle. Des vitraux modernes de Max Ingrand, illuminent les lieux. Ils sont dus au don du Prince Rainier de Monaco ,

l’histoire ayant fait des Baux un fief de la famille Grimaldi .

Cette chapelle et les fonds

baptismaux en sont la partie la

plus ancienne, creusée dans le

rocher dès le Xème siècle.

C’est de la vaste esplanade du château que l’on a la plus belle vue sur le petit village coincé entre la paroi rocheuse et le Val

d’enfer.

Les Seigneurs des Baux affirmaient descendre du Roi mage Balthazar… Au XIème

siècle, ils étaient particulièrement puissants.

Puis les guerres se succèdent, les soumissions, les

renouveaux, histoire bien tumultueuse. Alix est la

dernière Princesse des Baux. A sa mort, intégrée à la

Provence, la Seigneurie n’est plus qu’une simple Baronnie qui, une fois rattachée à la

couronne de France, continue ses rébellions. C’est

finalement Richelieu qui, lassé des incartades, fait démolir

château et remparts en 1632

Vue sur les Alpilles

Grâce à un système d’audio-guide, il est facile de

découvrir l’histoire du château mais aussi de la vie des

habitants du village, ce qui, malgré le triste état des

constructions, rend la visite particulièrement intéressante.

De plus, on retrouve sur le site différentes reproductions des anciennes armes de guerre.

Le trébuchet

La catapulte

Les hommes utilisant le bélier étaient protégés

par un toit en pente tandis qu’ils

manipulaient le lourd engin pour

défoncer des parois ou des

portes.

Ces machines de siège couramment utilisées au Moyen-Âge, aux Baux en particulier, sont réalisées

grandeur nature.

Les ruines qui subsistent et les explications de l’audio-

guide, permettent d’imaginer l’ancien château, le donjon,

les tours Sarrasine et Paravelle dont il subsiste des

escaliers d’accès hauts, étroits et déformés, les

chapelles et l’ancien hôpital.

Le pigeonnier seigneurial

Des demeures troglodytiques étaient creusées au pied du château.

Musique : Troubadour

Ensemble médiéval Xeremia, Direction Robert Ressicaud

Réalisation : Marie-Jo – Septembre 2005

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