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Parcours des six artistes

Elsa Cassagne

Blandine Courcoux

Prune Thuillez

Laurent Dujat

François Laude

Philippe Bertin

Elsa Cassagne

Au bord du ruisseau, extrait de la série Heures d’été.

Graveuse et sérigraphe Elsa vit et travaille à Paris. C’est grâce à Mireille Baltar qu’elle s’initie la gravure en 2007. Billy the cat, La chasse aux papillons, La reine de cœur… Quelques titres parmi d’autres qui suggèrent que les gravures d’Elsa racontent une histoire intime de l'enfance sans fin.

C’est souvent à partir de textes ou de souvenirs qu’elle construit ses images. Elle réalise en 2011 une série autour d’Alice aux pays des merveilles. En 2013 sa série Forêt lointaine est un petit cabinet de curiosités de souvenirs d’enfance. Elle s’inspire aujourd’hui des poèmes de Mireille Fargier Caruso, notamment du recueil : « Heures d’été ou l’envers de l’ombre ». Lorsque Philippe Bertin lui propose de participer à une exposition collective sur le thème du changement climatique, le conte inuit « Peau d’âme » s’impose à elle comme une réponse possible. Cette légende qui a pour décor le Groenland évoque la question de l’âme du monde et du sens de nos actions. Elle imagine à travers ce mythe des images inspirées du grand nord ou les questionnements symboliques nourriront peut-être des prises de conscience du réel.

Au bord du ruisseau, extrait de la série Heures d’été (2015)

Sous la véranda, extrait de la série Heures d’été (2015)

« Alice »

Sur la plaque de cuivre apparait lentement la trace d’un moment vécu,

le cuivre devient matrice d’un souvenir ré-inventé au présent.

Je tente de raconter une situation en une image, une sorte de flash,

pareil à celui qu’il reste lorsque l’on s’éveille d’un rêve.

J’utilise le trait brut de l’eau forte comme un fil d’ariane qui tracerait les grandes

lignes d’une histoire, et des empreintes de dentelles pour donner corps à ces images.

Alice, extrait de la série Alice (2011)

La mer de larmes, extrait de la série Alice (2011)

La clé, extrait de la série Alice (2011)

Les conseils d’une chenille, extrait de la série Alice (2011)

« Forêt lointaine »

Petit cabinet de curiosité de souvenirs d’enfances.

(sérigraphies)

Rouge, extrait de la série Forêt Lointaine (2013)

Extrait de la série Forêt Lointaine (2013)

Blandine Courcoux 1 rue Frédérick Lemaître - 75020 PARIS 01.43.66.26.33 / 06.76.29.93.01 blandine.courcoux@free.fr n° siret 478751944 00016

Faire une gravure c’est voyager dans sa plaque, voyager dans ses histoires, cheminer à

travers le temps, laisser surgir et donner corps.

C’est faire une empreinte, encrer, scruter la faille, recommencer, toujours, encore,

ébarber, polir, brunir, avoir l’œil, se surprendre et faire silence !

FORMATION

Atelier de gravure taille douce, Mireille Baltar – Atelier des Arquebusiers - Paris

ADAC - Atelier de sérigraphie, Jérome Arcay.

Licence d’Arts Plastiques, Paris 1 Panthéon Sorbonne, St Charles.

Ateliers Arts Plastiques, Jean-luc Ardouin. Viroflay

Ecole Edouard Manet, Gennevilliers, atelier de Dessin peinture, Hubert Rivet.

Atelier photo, Irène Siegfrid. Viroflay

Formation aux Ateliers d’Expression Libre, Arno Stern.

EXPOSITIONS PERSONNELLES - Gravure

2013 Portes ouvertes des AAB, Paris

2012 Librairie du Bel Aujourd’hui, Tréguier

EXPOSITIONS COLLECTIVES

GRAVURE

2009 à 2013 Journée de l’Estampe Contemporaine, Place St Sulpice, Paris

2009 à 2011 ADAC et Paris-Ateliers

DESSIN ET PEINTURE

Collages (1992), Le portrait (1988), la Trace (1987), Itinéraire (1986), huile et techniques mixtes -

Viroflay.

1983 et 1984 Galerie Édouard Manet, Gennevilliers

PHOTO

1981 à 1979 Viroflay.

PARCOURS PROFESSIONNEL

1995 - 2014 ECOLE MUNICIPALE D’ARTS PLASTIQUES DE SURESNES

Professeur d’Arts Plastiques auprès des enfants, des adolescents et des

adultes

(10x12 cm) cuivre

(15x15 cm) carton

(10x15 cm) cuivre

(30x40) carton

Prune Thuillez

Au pied de mon arbre -gravure monotypée- (15x11 cm)

L’énigme- gravure monotypée- (15x11 cm)

Auprès de mon arbre -pointe sèche sur carton- (33x27 cm)

La sombre église - pointe sèche sur carton-(18x12 cm)

Laurent Dujat

Economiste, informaticien et plasticien

Je travaille à l'atelier aux Lilas pour la sérigraphie et l'estampe. Je pratique le dessin, la gravure (taille douce et taille d'épargne), et la sérigraphie. J'aime la gravure pour la lenteur et le "métier", la sérigraphie pour la vitesse: je n'ai de cesse d'y réintroduire le geste du peintre, trop souvent oublié au profit de techniques photochimiques. J'aborde essentiellement deux thèmes : - les amoncellements (ferrailles, rochers), expressions de la catastrophe géologique ou industrielle. - la mer (paysages marins, poissons) ; la mer symbole de l'universalité, les poissons témoins sans voix mais non muets de la vie menacée.

Série Atomic Fish

"Atomic type 4" - 2015 - Sérigraphie - Image L48 X H35 - F. L65 X H50 - 10 ex.

"Rouget grondin" (en solidarité avec Fukushima) - 2011 - Gravure pointe sèche et carborundum - Plaque: L29 X H20 - Feuille: L33 X H26 - tirée sur Arches à 30 ex.

"Harengs à l'étal" -2015 - Sérigraphie - L56 X H38 - tirée à 14 ex.

"Hauts de Donnant" - 2005 - Dessin à la pierre noire - L65 X H50

"Vue depuis Baluden" - 2006 - Dessin à la pierre noire - L65 X H50

"

"Retour de Baluden" - 2007 - Dessin à la pierre noire - L65 X H50

François Laude

16, rue Pierre Fontaine 75009 Paris

0613087753

zzzzzorglub@gmail.com

http://zorglub.flavors.me

Originaire de Franche-Comté, j’ai commencé l’apprentissage de la gravure taille

douce en 2008 sous la houlette de Mireille Baltar (Ateliers des Arquebusiers Paris 3ème).

Cette technique me permet d'explorer avec bonheur le monde animal.

2014

Réalisation de 3 eaux fortes pour illustrer La Joconde est invisible paru en

décembre chez Circa 1924

Participation au livre La Voix en toutes lettres, éditions 'La maison bleue'

Exposition Salon des créateurs d'estampe, Esplanade des Invalides, Paris

2013-2014

Exposition à la librairie L'Astrée, rue de Lévis, Paris

2013

Participation au livre Le Rouge en toutes lettres, éditions 'La maison bleue'

Exposition Journée de l'estampe contemporaine, Place St Sulpice, Paris

2010

Exposition Mini Print international, Cadaqués, Espagne

Exposition L'Animal (Paris Ateliers), Place Souham, Paris

Rhinocéros (8x8 cm)

Zarzuela sur les barricades (23x19 cm)

Saint Georges croyant avoir terrassé le dragon (18x20 cm)

La Joconde est invisible – Mais la foule toujours plus nombreuse (18x12 cm)

Philippe Bertin

Artiste-plasticien - http://www.productions-grandangle.com Journaliste de formation, Philippe Bertin se tourne vers la photographie dès 1983. Il arpente des territoires marqués par une histoire complexe et douloureuse (Vichy, Oradour-sur-Glane, Auschwitz, Hiroshima…). Par ses interventions plastiques sur des cartes postales de la Grande Guerre et ses nouvelles séries de collages sur diverses thématiques (les faits divers, les représentations de la femme entre 1930 et 1950, les Mythologies de Roland Barthes, le zoo), le terme d’imagier conviendrait mieux aujourd’hui pour caractériser son travail. Il souhaite également privilégier le plus souvent possible, le regard croisé avec des écrivains, aussi bien dans la création d’ouvrages que sur le terrain de l’animation, par des concerts littéraires et des ateliers d’écriture.

Commissaire d’exposition - Galerie Tarquinia – http://www.tarquinia.fr Animant une galerie en ligne avec sa compagne, Claudine Bucourt, ils ont présenté tout l’été 2015 : une exposition inédite de Robert Doisneau sur la plage de Trouville-sur-Mer ainsi qu’au cœur des Jeux équestres mondiaux, à Caen. « Le monde hippique selon Doisneau » a été vu par environ 110 000 visiteurs. Et, ils ont également organisé, sur la même période, une exposition d’Antoine Poupel : « Zingaro » au Grenier à sel à Honfleur, visitée par 52 000 personnes.

Lecteur public - http://www.lecture-concert-philippe-bertin.com Philippe Bertin a débuté dans ce domaine avec Olivia Rosenthal, (« On n’est pas là pour disparaître » Gallimard, 2007). Première lecture performée qui tournera avec succès dans plus d’une quinzaine de villes en France, en compagnie de Gaël Ascal, à la contrebasse. Depuis, il a monté plusieurs lectures musicales autour de l’univers de Pérec, Allais, Sagan, Garcin et bientôt Barthes, Pirotte, Vialatte.

Bibliographie - Photographies de Philippe Bertin Voyage à Vichy

Texte : Anne Cauquelin, Erda éditions, 1993

Monsieur d'Orsay

Texte: G-O Châteaureynaud, éditions du Cercle d'art, 1995

Du côté d'Oradour

Texte : Michel Frizot, Filigranes éditions, 1998

La plume et la faux

Préface : Annette Becker, Textes : Hubert Haddad, Michel Host, Yves Jouan, Jean Miniac, éditions Intensité, 2001

Désir voilé

Préface : François Angelier, texte : Nicole Caligaris , Abstème et bobance éditeur, 2004

Parlez-moi d’Oradour

Textes : Sarah Farmer, Serge Tisseron, photos : Jean Dieuzaide , Willy Ronis, Ed. Perrin, 2004

Hiroshima

Texte : Anne-Marie Garat, éditions Trans Photographic Press, 2005

Est-ce, si loin ? Préface : Emmanuel Venet, Texte : Laurence Werner David, Editions du huitième jour, 2007) La maladie de A…lzheimer Livre d’artiste, texte : Olivia Rosenthal, 2008 Levée des ombres

Texte : Françoise Ascal, édition Atelier Baie, 2013

Démarcations Texte : Christiane Veschambre, édition Les Petites Manies, 2014

LES GUETTEURS Philippe Bertin (encre et collages)

Le changement climatique et son ampleur à venir font peser sur l’humanité de nombreuses menaces. « La famille humaine est au pied du mur » pour reprendre l’expression de Nicolas Hulot. Les guetteurs sont là pour nous alerter sur les enjeux qui nous concernent tous pour la survie de notre planète. J’ai choisi un aspect de ce changement climatique : La montée du niveau des océans qui signifie non seulement des inondations, plus grandes et plus fréquentes dans les zones côtières mais aussi des bouleversements en profondeur pour certains écosystèmes. Technique : encre et collages L’encre de Chine m’a permis de couvrir la palette de sentiments prêtés à la mer tandis que l’encre vitrail, par un pointillisme échevelé, restitue l’écume.

Le collage m’a permis de remettre l’humain au cœur de ces enjeux en convoquant ces jeunes hommes de pierre venus du passé. Kouros et Koré datant de la période archaïque de la sculpture grecque.

Le kouros est supposé avoir des pouvoirs magiques et d’être des représentations des dieux. Il a, dans son immobilité apparente, une vitalité puissante et comme un élan vers l’action. Belle symbolique pour l’homme d’aujourd’hui, appelé à se mobiliser pour veiller au sort des générations futures et à la sauvegarde de sa planète. Philippe Bertin

La Grande Guerre Vue sous 5 prismes différents Parti pris plastique de Philippe Bertin http://www.exposition-grandeguerre.com

La Grande Guerre reste présente, au cœur de notre mémoire vive. Pour l’évoquer, j’amalgame tour à tour divers éléments : peinture, encres, cartes postales photographiques et clichés issus des magazines de l’époque pour nous parler de l’humain, confronté à l’ensauvagement et à l’indicible.

La plume et la faux (1998)

Cette série a fait l’objet d’une donation de l’auteur au Musée Montebello (Trouville-sur-Mer) en 2012. Vingt-quatre tirages au charbon (procédé Fresson) en format 50x65cm, encadrés. Une seconde version (tirages pigmentaires) est disponible. Tout au long de la Grande Guerre, les cartes postales dites patriotiques véhiculaient une imagerie populaire et mélodramatique, tournée vers la victoire. Cependant, le verso délivrait des messages où la réalité transparaissait sous un jour bien différent. C’est sur ce constat que Philippe Bertin s’est employé à dissoudre la mise en scène acidulée des images pour retrouver derrière la mièvrerie du décor les solitudes provoquées par la guerre.

L’Adieu au Dimanche (2002)

Philippe Bertin a associé deux images dans un fondu qui tente de faire se retrouver l’avant et l’arrière sur un désir partagé, propre aux lettres qu’ils échangent. Les soldats et leurs proches rêvent en effet de ces permissions qui leur redonneront trop brièvement le goût du dimanche – joyeuses bombances et promenades en famille. Apparaissent alors d’étranges connexions entre les moments de loisirs valorisés par les cartes postales photographiques d’avant-guerre et les lieux dévastés, diffusés en cartes postales, de 1914 à 1918.

Cheval de guerre (2013)

Cette série met en avant les chevaux, si présents à l’arrière et suggère, par le chaos des champs de bataille, le sort funeste qu’il leur était réservé. Pour cela, chaque triptyque se compose d’une carte postale centrale, où hommes et chevaux partagent le quotidien, cerné par deux images du Front, issues de l’hebdomadaire « Le Miroir ».

Comme une tranchée dans mes pensées (2014)

Cette virée de l’auteur sur un terrain purement plastique reste exceptionnelle et semble préfigurer son ultime série, associant peinture sur acier et collages de photos issus d’hebdomadaires parus en 14-18. J’avais conservé de ma première intervention sur les cartes postales fantaisie des encres de diverses couleurs. Les libérant sur des feuilles vierges, j’ai eu l’impression de livrer, trois jours durant, un drôle de combat avec des formes, des ombres et des lumières. C’est un cortège de morts vivants qui a défilé sous mon pinceau. Je devinais vite que c’était la Grande Guerre qui s’imposait à nouveau à moi, comme thème d’inspiration. Comme une tranchée dans mes pensées.

Orages d’acier (2014)

(techniques mixtes, acier, photos, peinture à la caséine, vernis mat)

Cette nouvelle et ultime série met l’accent sur l’individu : grain de sable confronté à l’immense mécanique de la première guerre industrielle. On découvre ici des femmes, des enfants et des hommes, dans une grande solitude – silhouettes grises sur fond de rouille et de cataclysme. Le pire étant déjà écrit, c’est dans la fraternité fugace entre soldats ou l’évasion par la lecture, d’une femme au foyer que l’humanité lance ici ses derniers feux.

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