my school #09 mars 2013
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#09 - Mars 2013
le mag de la vie scolaire
De ton attitude De ton attitude dépendra ton altitudedépendra ton altitude
Interview - Ephrem Youkpo raconte « Là où les caïmans se couchent »
Développez votre Développez votre charismecharisme
La sauvegarde La sauvegarde des données en lignedes données en ligne
2 My School #09 / MARS 2013
DANS CE NUMERO DE
My School
Success Road De ton Attitude
dépendra ton Altitude
3 ÉDITORIAL 6 COMPTE-RENDU Les activités du CDI de l’Ambassade des États-Unis en Côte d’Ivoire 10 COMMUNICATION Développez son charisme 14 BON À SAVOIR 8 mars, Journée internationale de la femme 16 INTERVIEW Ephrem Youpko présente son premier roman « Là où les caïmans se couchent » 24 MÉTIER Le paysagiste 26 NOUVELLES TECHNOLOGIES La sauvegarde des données en ligne
My School #09 — MARS 2013 3
Éditorial Numéro 09- Mars 2013
Votre valeur
n’a point changé
A vant de commencer la conféren-ce, elle a sorti de son portefeuille un billet de 10.000 F CFA. Tout
neuf, tout craquant! Ensuite, elle l’a brandi en l’air en demandant: « qui veut ce billet? ». Tous les élèves s’ex-clamèrent: « Moi! Moi! »… Défilant dans l’allée séparant les deux colonnes d’élèves, elle fit à nouveau balancer le billet en l’air et dit: « personne ne veut de ce billet ici? ». Une fois de plus, le élèves s’exclamèrent: « Moi! Moi! ». Certains ajoutaient même une gestuelle suppliante, tentant d’attirer l’attention de la conférencière afin de se voir offrir ce billet. Car elle sem-blait vouloir l’offrir. Soudain, elle emprisonna le billet de banque, elle le froissa, le jeta à ses pieds et l’écrasa avec ses chaussures. Elle marcha et marcha encore sur le billet de CFA - qui s’interrogeait cer-tainement sur la raison de ce acharne-ment (lol). Puis elle ramassa cette coupure frois-sée, salie, étouffée par la poussière et
demanda encore aux élèves: « qui veut encore ce billet? » Et une fois de plus ils répondaient: « MOI! MOI! ». Elle leur expliqua ainsi que chacun d’entre eux pourrait se retrouver dans la même situation que ce billet de 10.000 F CFA. Frustré, froissé par les coups de la vie, les échecs, victime de raillerie…, chaque personne possède toujours en elle la valeur qui la carac-térise. A l’instar de ce billet qui, bien que froissé et piétiné, continuait d’ê-tre l’objet de convoitises de la part des élèves. C’était à l’occasion de la conférence animé par le Centre de Documentation et d’Information de l’Ambassade des Etats-Unis en Côte d’Ivoire, le mercredi 13 février 2013, au Groupe Scolaire Victor Schœlcher de la Riviera (Abidjan). Belle petite leçon !
Mikeylange Archange
4 My School #09 / MARS 2013
NOTRE ÉQUIPE
My School ● Mars 2013 ● #09
Edité par La Classe des Premiers
Directeur de Publication: Michel DJE Bi
Secrétaire de Rédaction: Yao Eve-Bénédicte
Ont participé à la rédaction: Carine Leka, Heinand Amoi,
Yao Eve-Bénédicte, Hans-Elisabeth, Mikeylange, Ashley Irda
Documentation:
Yao Eve-Bénédicte (Maroc)
Conception graphique: MS
Révision: Alfred Vanié
Promotion en ligne:
Jean-Rodrigue Kassi (Québec), Jean-Cyrille Allou (Côte d’Ivoire)
Site web: www.myschoolmag.com
Administration web: Alldeny Diffusion: gratuite
Dépôt légal: en cours
My School est partenaire des Éditions Epicure et des magazines Epicure Vivre au Collège &
Épicure Vivre au Lycée – Téléchargeable sur www.editions-epicure.com -
Actualités à retrouver sur www.keek.fr.
My School #09 — MARS 2013 5
L e programme du livre du mois de la collection
Nouveaux Horizons-jeunesse a pour but d’offrir
aux élèves des écoles secondaires d’Abidjan,
une plateforme d’échanges et de discussions afin de
promouvoir la lecture et contribuer ainsi au déve-
loppement de l’esprit critique des adolescents.
Convaincu que la réflexion précède l’action,
Le Centre de Documentation et d’Information de
l’Ambassade des Etats-Unis d’Amérique en Côte
d’Ivoire propose pour cette année 2013, onze thè-
mes de réflexion qui contribueront indéniablement
à la formation de la jeunesse.
Retrouvez nos partenaires sur Facebook: Les Nouveaux Horizons https://www.facebook.com/usdos.nouveauxhorizons Le CDI de l’Ambassade des Etats-Unis en Côte d’Ivoire https://www.facebook.com/pages/Information-Resource-Center-Abidjan
6 My School #09 / MARS 2013
L a conférence organisée au Groupe Scolaire Victor Schœlcher, par le centre de docu-mentation et d’information de l’Ambassa-
de des Etats-Unis, avait pour objectif de révéler aux élèves les qualités nécessaires dans l’acqui-sition du savoir. Lors de sa présentation, Lydie Angoran, res-
ponsable du CDI de l’Ambassade, a évoqué une
liste de qualités indispensables à la réussite
scolaire. Parmi ces qualités, on peut citer le
plaisir d’apprendre, la curiosité, l’aspiration,
l’imagination mais aussi l’autodiscipline et la
civilité.
Toutes ces qualités sont développées dans le
livre intitulé ‘L’art d’apprendre’ de James Ban-
ner et Harold Cannon (Nouveaux Horizons). Les
deux auteurs offrent dans ce ouvrage une ré-
flexion sur le processus d’apprentissage et un
guide pratique pour devenir un élève meilleur.
Marc Rubben
COMPTE-RENDU
Les activités du CDI de l’Ambassade des Etats-Unis en Côte d’Ivoire
Mercredi 13 février 2013 - Groupe Scolaire
Victor Schœlcher, Riviera (Abidjan)
L’art d’apprendreL’art d’apprendreL’art d’apprendreL’art d’apprendre de James Banner et Harold Cannon Conférence animée par Mme Lydie O. Angoran,
responsable du CDI de l’ambassade des Etats-
Unis en Côte d’Ivoire.
My School #09 — MARS 2013 7
Mercredi 20 février 2013 - CDI de l’Ambassade
des Etats-Unis, Riviera (Abidjan)
Mohamed Ali, le meilleurMohamed Ali, le meilleurMohamed Ali, le meilleurMohamed Ali, le meilleur de Walter Dean Myers
Qui est Mohamed Ali? Comment est-il arrivé à
la boxe? Pourquoi était-il considéré comme un
champion hors-paire? La réponse à ces ques-
tion dans le livre ‘Mohamed Ali, le meilleur’ de
Walter D. Myers paru chez Nouveaux Horizons
A l’occasion du mois de l’histoire Afro-américaine, l’Ambassade des Etats-Unis en Côte d’Ivoire a donné la Parole aux
Ados de la bibliothèque ‘Livres pour tous’ de la commune d’Adjamé. Cinq élèves de la bi-bliothèque ont exposé sur le livre du mois de février « Mohamed Ali, le meilleur » de Wal-ter Dean Myers (Nouveaux Horizons).
Les panélistes, Abié Eric Cyrille, 17 ans et Kari-gnan Jacques, 14 ans, ont respectivement
présenté les personnages de Cassius Clay et de Mohamed Ali. Quant à Barry Boubacar, âgé de 14 ans, il a exposé sur le chapitre intitulé ‘le champion du peuple’, relatant les exploits de Mohamed Ali. La fin de carrière du boxeur a été savamment relatée par Yabré Sabine, âgée de 15 ans. Une vidéoconférence avec le Muhammad Ali
Center de Louisville, dans le Kentucky (Etats-
Unis), a permis aux participants d’en savoir
plus sur les actions menées par Mohamed Ali
depuis la fin de sa carrière. Les échanges ont
pris fin par une visite guidée du Ali Center,
grâce à la magie d’Internet.
Ashley Irda
8 My School #09 / MARS 2013
Mercredi 13 mars 2013 - CDI de l’Ambassade
des Etats-Unis, Riviera (Abidjan)
Femmes remarquables: au cFemmes remarquables: au cFemmes remarquables: au cFemmes remarquables: au cœur de la ur de la ur de la ur de la révolution américainerévolution américainerévolution américainerévolution américaine de Melissa Lukeman Bohrer
Présentation du Club littéraire ‘Livre et plaisir
de Lire’ du Lycée Classique d’Abidjan.
P our marquer le mois de l’Histoire des femmes, le Centre de Documentation et d’Information de l’Ambassade des
Etats-Unis en Côte d’Ivoire a organisé ce mercredi, 13 mars 2013, une conférence sur le livre ‘Femmes remarquables: au cœur de
la révolution américaine’. Cette conférence-débat qui s’inscrit dans le cadre du pro-gramme ‘La Parole aux Ados’, a été animée par les élèves du club littéraire ‘Livre et plaisir de lire’ du Lycée Classique d’Abidjan. Le livre "Femmes remarquables : au cœur de la révolution américaine", de Melissa Lukeman Bohrer (Nouveaux Horizons) retra-ce de sept femmes qui ont joué un rôle héroïque pendant la guerre d’indépendance en combattant pour la liberté, pour leur pays et pour elles-mêmes. Ces femmes ont su échapper à leur condition pour participer vaillamment à l’histoire. Il s'agit de Sybil Ludington, Phillis Wheatley, Abigail Adams, Mercy Otis Warren, Molly Pitcher, Déborah Sampson et Nancy Ward. Selon Assi Patrick Junior, président du club littéraire ‘Livre et plaisir de lire’ du Lycée Classique d’Abidjan, ce livre vise à rétablir la vérité en révélant le rôle capital joué par sept femmes au parcours remarquables.
L’objectif de cette conférence était de pro-mouvoir et d’encourager la participation de la jeunesse, en particulier les filles, dans tous les secteurs d’activités à travers des exemples d’héroïnes américaines qui ont activement contribué au développement des Etats-Unis.
Marc Rubben
My School #09 — MARS 2013 9
Quelques images des conférences du CDI de l’Ambassade des Etats-Unis
1- Les élèves de la bibliothèque ‘Livre pour tous’ d’Adjamé.
2- Une vue de l’assistance lors de la conférence du 20 février 2013.
3- Une vue de l’assistance lors de la conférence du 13 mars 2013.
4- L’attaché de presse de l’ambassade des Etats-Unis, Catherine Curci.
5- Nyeck Koffi Baker du club littéraire ‘Livre et plaisir de Lire’ du Lycée Classique d’Abidjan.
6- Les élèves du club littéraire ‘Livre et plaisir de Lire’ lors de leur présentation.
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10 My School #09 / MARS 2013
COMMUNICATION
Apprendre à développer son charisme
L’on est souvent attiré par des person-nes qui suscitent chez nous de la sym-pathie, la fascination et l’admiration…
Que nous les connaissions ou pas, ces sentiments que ces personnes créent en nous sont sujets de réflexion. Nous nous demandons souvent comment s’y prennent-elle pour arriver à s’expri-mer avec une telle éloquence ? Com-ment font-elles pour avoir tant d’amis sans vraiment faire assez d’effort et rester elles-mêmes ?
Ê tre à son aise dans tous les domaines, enthousiaste et dégager une sensation d’équi-libre face à toutes les situations, nous paraît parfois difficile. Ce magnétisme, cette présence communément appelée Charisme est un facteur important pour une com-
munication efficace.
Ainsi comment développer son charisme ? Pour le découvrir il faudrait apprendre déjà connaître les caractéristiques du charisme.
La simplicitéLa simplicitéLa simplicitéLa simplicité
Une personne charismatique se définit par sa simplicité. Elle n’est pas arrogante, ni van-tarde mais naturelle dans ses actes.
My School #09 — MARS 2013 11
La capacité d’écouteLa capacité d’écouteLa capacité d’écouteLa capacité d’écoute
Pour développer cette attraction chez les autres il est important d’écouter. Ecouter les autres se résume en notre capacité à encourager l’autre à s’exprimer, à parler de lui en lui posant des questions le concer-nant (ses résultats à l’école, sa famille, son travail…).
La confiance en soi et aux autresLa confiance en soi et aux autresLa confiance en soi et aux autresLa confiance en soi et aux autres
Vous devez travailler à avoir confiance en vous (cf. My School n° 02/décembre 2010). Une personne charismatique, même si elle est timide, dégage de la confiance et com-me elle se fait suffisamment confiance, elle peut faire confiance aux personnes qui l’en-tourent et les accepter telles qu’elles sont.
La capacité d’agirLa capacité d’agirLa capacité d’agirLa capacité d’agir
La négligence et la paresse sont à proscrire de nos habitudes quand on désire être cha-rismatique. A cela il faut ajouter la procras-tination qui empêche d’atteindre ou retar-de l’accomplissement des objectifs que l’on se fixe. Comment voyez-vous les gens qui sont incapables de prendre rapidement des décisions et sont toujours en retard dans l’établissement de leur projet ?
Le respect des engagementsLe respect des engagementsLe respect des engagementsLe respect des engagements
Ce que l’on doit se dire est qu’il n’y a pas de petits engagements. Tout engagement est important ! Que ce soit dans la vie scolaire, estudiantine, dans nos relations amicales, notre vie professionnelle, le respect de nos engagements fait de nous des personnes sur lesquelles l’on peut compter. Ce qui
constitue un caractère essentiel du charis-me.
Être bien dans sa peauÊtre bien dans sa peauÊtre bien dans sa peauÊtre bien dans sa peau
Être bien dans sa peau n’à rien à voir avec le physique, ni la beauté. La beauté aussi n’a rien à voir avec l’attraction personnelle. Pour être bien dans sa peau il faudrait ap-prendre à :
■ S’accepter moralement, physiquement.
■ Respecter une hygiène de vie de sorte à ce qu’il se dégage une sensation de force et de sérénité.
■ Être honnête envers soi-même et les au-tres.
Yao Eve-Bénédicte
12 My School #09 / MARS 2013
https://www.facebook.com/Myschoolmagazine
My School #09 — MARS 2013 13
Et l’aventure continue...
Demandez toutes nos publications en envoyant un mail à: myschool@live.fr
14 My School #09 / MARS 2013
BON À SAVOIR
8 mars: 8 mars: 8 mars: les femmes à les femmes à les femmes à l’honneurl’honneurl’honneur
My School #09 — MARS 2013 15
L a journée internationale de la fem-me est célébrée le 8 mars dans le monde.
Cette journée trouve son origine dans les manifestations de femmes au début du XXe siècle en Europe et aux USA réclamant l'égalité des droits, de meilleures conditions de travail et le droit de vote. Ce n'est qu’à la suite d'une importante grève des ouvrières de Saint Petersburg au cours de la Révo-lution russe, en 1917, que le 8 mars sera définitivement désigné comme le jour dédié aux femmes, en souvenir de leurs luttes et combats. Elle est officialisée par les Nations Unis en 1977, invitant chaque pays de la pla-nète à célébrer une journée pour les droits de la femme. Elle fait partie des 87 journées internationales initiés et reconnues par cette organisation. Le thème choisi cette année par les Na-tions Unies est « Une promesse est une promesse : il est temps de passer à l’ac-tion et mettre fin à la violence à l’égard des femmes »
Une femme d’exception dans l’histoire Harriet Tubman (1820 – 1913)
Harriet Tubman est née esclave aux Etats-Unis. Elle parvient à s’échapper en 1849, mais revient chercher toute sa famille. Dès lors, elle se met à aider d’autres esclaves à retrouver la liberté, les accompagnants pendant leur fuite, certains même jusqu’au Canada. Appe-
lée la Moïse Noire, Harriet Tubman n’a jamais perdu un des esclaves qu’elle a aidé à s’échapper. Elle sera également espionne pendant la Guerre Civile. C’est d’ailleurs la premiè-re femme à avoir commandé une expé-dition armée pendant la guerre.
Yao Eve-Bénédicte
16 My School #09 / MARS 2013
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Quels sont les thèmes principaux que vous
abordez dans votre roman?
Je vous remercie de votre intérêt. C'est un
roman que j'inscris en toute modestie dans
la tradition des œuvres modernes, par la sim-
plicité du style afin qu'il soit accessible à tous
et facile à lire et à comprendre. Il est assez
rythmé, imagé, drôle et épicé, métissé. Cela
est dû à cette éducation africaine européenne
dont je ne peux me départir. Il est à la fois
léger et mordant et grave par moment lors-
qu'on éventre le contenu du l'ouvrage. A tra-
vers l’aventure du caïman, j'aborde sur un ton
de la culture orale, riche d'allégories, avec
tendresse, d'humour et de dextérité les thè-
mes fondamentaux de la société : l'amitié, le
respect des valeurs, l’aspiration à la liberté, la
force du destin, la quête de l’identité et nous
met face à nos incohérences. Au cœur de l’ir-
rationalité humaine, le caïman qui est le héros
du roman découvre le traitement infligé aux
enfants, le mépris d'une société machiste à
l’égard des femmes, la différence des classes,
la vénération pour l’école, les dégâts sur la
nature, la voracité des humains, et Dieu qui
devient l'alibi des conflits inter-religieux. J’es-
saie de dépeindre une société innocente mais
complice de son mal être. J'y évoque de ma-
nière nuancée le mal du pouvoir en Afrique
avec son lot de mystères et d’incompris où
règne la raison du plus fort, où le vainqueur
devient parfois le vaincu et vice versa, au mé-
pris des lois, et pire sous les bombes. Je ne
sais pas si je le fais avec la manière, mais j’es-
saie néanmoins de dresser avec pudeur la
radioscopie d’une société controversée, douce
et cynique à la fois qui mange ses propres
enfants...
Ephrem Youkpo, l’homme qui sait où les caïmans se couchent
INTERVIEW
L’animateur et producteur ivoirien fait son entrée dans le monde de la littérature avec son premier roman intitulé « Là où les caïmans de couchent », paru en 2012 chez EYO Editions.
My School #09 — MARS 2013 17
Ephrem Youkpo a t-il écrit son premier roman
par rapport à un public cible bien précis? Si
oui, quel est ce public visé?
Non, je n'ai pas écrit ce roman pour un public
précis, bien au contraire sa force repose dans
sa facilité de compréhension et de lecture.
C'est vrai que je me suis servi du symbolisme
pour mieux raconter cette fiction afin de tenir
compte de la pudeur qu'exige ce type d'exerci-
ce. Le roman est commis aussi bien pour un
lecteur moyen qu'un lecteur plus technique et
plus rigoureux. Ce serait dommage de com-
mettre une œuvre pour un public précis sur-
tout qu'il est n'est pas thématisé. C'est un
ouvrage que je serai heureux de voir inscrit
dans les manuels scolaires du continent et
singulièrement de mon pays la Côte d'Ivoire.
Ce serait plus qu'un prix.
Quels enseignements doit-on tirer de l'histoi-
re relatée dans le roman?
Ce roman, loin d'être une autobiographie
raconte ma manière d'observer la vie, avec
rigueur et humilité à travers l'aventure trucu-
lente du caïman. L’expérience du caïman dans
le monde des humains et son impressionnant
parcours initiatique au milieu des gamins qui
deviennent ses amis par dépit, reste long-
temps en mémoire après qu'on a refermé le
livre parce qu'il évoque aussi cette initiation à
la vie à laquelle l'on est en permanence sou-
mis, parce qu'au fil du temps, nous apprenons
des choses nouvelles dans nos différents par-
cours.
Quel message Ephrem Youkpo souhaite-il
véhiculer à travers son œuvre?
(Rire!) C'est un ouvrage que je considère pour
chacun de nous comme un cahier de route de
nos vies diverses parce que chacun de nous a
plusieurs vies. Je préfère laisser le lecteur se
faire une idée personnelle du message qu'il en
ressortira. Vous savez, on ne peut dicter une
morale objective ou un message objectif en
tant qu'auteur de son œuvre, ce serait absur-
de, on peut par contre tracer les grandes idées
comme je l'ai fait afin de mettre le lecteur sur
la voie de ce qui l'attend dans le roman.
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18 My School #09 / MARS 2013
Pourquoi avoir choisi d'écrire un roman au
lieu d'un autre genre littéraire?
Cela fait maintenant un bon moment que j'y
pensais, je dirais depuis l'adolescence où la
vocation a pris tout son sens parce que c'est
l'âge auquel survient le sentiment de rébel-
lion, il me fallait donc franchir le pas. Vous
savez, devenir écrivain cela ne s'improvise pas,
c'est comme chanter, danser ou peindre. Pour
passer du désir d'écrire à la publication, il y a
cependant plusieurs étapes à franchir. A la
différente de la poésie, du pamphlet, etc. le
roman permet de se raconter ou raconter son
environnement, c'est aussi une forme de dé-
couverte de soi, et surtout satisfaire l'envie de
transcrire sur papier tout ce que l'on ressent.
Le fait d'écrire donne un sentiment de liberté,
il permet de s'évader en restant sur place. Le
roman procure ce sentiment voilé de l'abou-
tissement d'un projet qui a été réfléchi. Ce
sont de grands moments de plaisir et de satis-
faction, que me procure cette exaltante aven-
ture tout en étant préparé aux difficultés et
aux plaisirs à y rencontrer. C'est une nouvelle
page de mon histoire personnelle qui démarre
par ce roman.
Etes-vous satisfait? Participez-vous à des prix
littéraires?
Vous savez, le travail pour devenir écrivain est
long mais tellement enrichissant, mais je suis
satisfait du retour des lecteurs et de la bonne
critique littéraire autour de mon premier ro-
man ''là où les caïmans se couchent'' qui a été
sélectionné dès sa sortie pour le PRIX ORANGE
DU LIVRE 2012, et pour le PRIX DES CINQ
CONTINENTS, pour le GRAND PRIX D'AFRIQUE
et l'ensemble des prix dans la section littératu-
re de l’Académie Française. Je ne peux que le
conseiller aux étudiants et lycéens qui y dé-
couvriront un vrai panache de style et de lyris-
me.
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Réalisé par Mikeylange Archange
My School #09 — MARS 2013 19
Résumé Dans la mythologie africaine, un pacte liait les Hommes aux animaux. Mais depuis un certain temps, ce pacte a volé en éclats. Les hommes viennent déranger les animaux là où ils se couchent… Un caïman décide de se rendre dans leur monde. Il veut leur parler les yeux dans les yeux et particulièrement à leur chef. Il sollicite donc l'aide du sorcier de sa tribu qui lui permet d'arriver à ses fins. Une fois dans le monde des humains, il y découvre les incohérences, la fragilité, la puissance et la voracité qui les caractérisent. Mais bon... Il se retrouve dans la peau d'un enfant, un badaud à la dégaine piteuse qui ne mérite point d'égards aux yeux des adultes. Excellent ouvrage, emprunt d'humanisme. A travers l'aventure du caïman, Ephrem Youkpo égrène avec finesse et dextérité les fondements de la société : le respect des valeurs, l'aspiration à la liberté, le droit à l'amour et à la force du destin.
Source: africultures.com
Auteur : Ephrem Youkpo Edition : EYO Editions Pays d'édition : France ISBN : 978-2917641002 Genre : roman Prix : 13.00 EUR Parution : septembre 2012
Présentation du livre
20 My School #09 / MARS 2013
A ujourd’hui plus que jamais, Trop de gens se laissent abattre par les problèmes de la vie quotidienne*. Ils passent leurs journées à lutter, à gémir, et à avoir une multitu-de de ressentiment contre le mauvais sort qui les accable ou les insuccès qu’ils ren-
contrent dans leur vie, leurs activités, disent-ils. Oh ! Quelle malchance ! Je suis maudit, je suis incapable d’obtenir ou de faire telle ou telle chose, Oh, quand tu es né pauvre, handicapé physique, etc.. Voici les mots utilisés au-devant de l’adversité, du défi par cer-tains Hommes. Il est regrettable que tant de gens se laissent terrasser par les problèmes, les soucis et les difficultés de l’existence. Il ne s’agit pas d’ignorer ou de minimiser les épreuves et les tragédies de ce monde, mais plutôt de les empêcher d’avoir une emprise totale sur vous-même. Si vous apprenez à les chasser de votre esprit, à vous en détacher, vous franchirez des obstacles insurmontables. Il vous sera possible de bâtir et préserver votre bien être et votre bonheur.
« ON LES RECONNAITRA PAR LEUR FRUIT »
SUCCESS ROAD
>>>
De ton Attitude De ton Attitude dépendra ton Altitudedépendra ton Altitude
My School #09 — MARS 2013 21
>>> Devenir l’artisan de son propre bonheur
L’artisan est une personne qui exerce
pour son propre compte une œuvre artis-
tique, de développement personnel, so-
ciale, familiale, économique, etc…
A l’œuvre, on connait l’artisan. En effet,
les gens sont les artisans de leur propre
bonheur ou malheur. Notre bonheur ou
notre malheur dépend en grande partie
des pensées que nous cultivons. Nous
créons notre malheur si nous avons des
pensées tristes, si nous nous enlisons
dans nos habitudes, si nous pensons que
rien ne peut aller bien, que certaines gens
ne méritent pas ce qu’elles ont, et que
nous n’avons pas ce qui nous est dû. No-
tre malheur s’accroit lorsque nous som-
mes plein de rancune, de pensées néfas-
tes et de haine. La fabrication du malheur
fait toujours appel à la peur et à l’inquié-
tude. Cependant si nous gardons notre
cœur joyeux, c’est-à-dire prendre l’habi-
tude du bonheur, la vie sera une perpé-
tuelle fête où nous pourrons pleinement
profiter de chaque instant. L’Habitude du
bonheur s’acquiert en pensant positif**.
Celui qui veut aller loin doit ménager sa
monture
Un des plus grands devoirs de l’homme est de se maintenir toujours en état d’ac-complir tout ce dont il est capable, de
donner tout ce qu’il peut donner, dans tous les domaines, afin d’exercer la meil-leure influence possible.
La santé parfaite dépend de
l’équilibre parfait entre le
corps et l’esprit.
>>>
22 My School #09 / MARS 2013
Pour y parvenir, il doit d’abord se maintenir en parfaite santé : or, la santé parfaite dé-pend de l’équilibre parfait entre le corps et l’esprit, d’une vigueur physique intacte, d’u-ne harmonie intérieure absolue, et d’une attitude mentale si ferme que rien ne puisse la troubler. Ce ne sont pas les forces que nous utilisons qui nous dépriment et abrègent notre vie, mais celles que nous gaspillons. Des millions de personnes ne réussissent pas dans la vie parce qu’elles ont ruiné leur santé, leur capital le plus précieux, en vivant dans le plaisir et la dissipation. Beaucoup de personnes traversent la vie. Leur énergie et leur ambition diminuent ; leur initiative disparaît, leur enthousiasme décroît, leur force de volonté défaille, leur intelligence s’émousse. Toutes leurs facultés ne donnent que leur minimum, au lieu de fournir leur maximum, parce qu’elles ont négligé leur santé ou ruiné de quelque autre manière leur force vitale. Le plus précieux capital d’un homme consiste dans les réserves de forces, de vitalité,
qu’il dépose à la banque de la santé, et il n’y a rien qui mène plus vite un homme à la
banqueroute physique que la négligence de sa santé***.
Heinand Amoi
*Norman Vicent Peale, la Puissance de la Pensée Positive **Norman Vicent Peale, la Puissance de la Pensée Positive ***Orison Swett Marden, Comment Établir l’Harmonie Entre le Corps et l’Esprit
>>>
My School #09 — MARS 2013 23
P our 2013, la Mauritanie et le Mali
ont pris une résolution. Depuis le
1er janvier, la production, la com-
mercialisation et l’usage de sachets plasti-
que sont désormais interdits. Une mesure
qui fait de l’Afrique le continent le plus ré-
pressif envers ces sacs nocifs pour l’envi-
ronnement. La Tanzanie, l’Ouganda, l’Afri-
que du Sud et le Kenya ont d’ores et déjà
banni les sachets de petite taille. Plus radi-
caux, le Rwanda et la Somalie les ont, quant
à eux, totalement interdits.
La mesure d'interdiction prévoit des peines
de prison ferme pouvant aller jusqu'à un an
et des amendes atteignant un million d'ou-
guiyas (2 500 euros) pour les fabricants,
importateurs et utilisateurs de sachets plas-
tiques, a affirmé l'Agence mauritanienne
d'information (AMI), citant le ministre mau-
ritanien de l'Environnement, Amedi Cama-
ra.
En cause : les effets nocifs des sacs en poly-
éthylène sur l’environnement. Ces derniers
ont même été qualifiés de "fléau désas-
treux" et de "menace à la santé publique"
par les autorités maliennes. Au Mali juste-
ment, comme ce fut le cas au Bangladesh -
premier pays abolitionniste en la matière -
les sachets jetés dans la nature bloquent les
systèmes d’évacuation, entraînant des
inondations dans les villes.
Extrait d’un article de Sophie Pilgrim, France 24
LE SAVIEZ-VOUS?
Nouveaux Horizons a pris les devants en proposant des sacs écolo en coton, à garder à vie !
24 My School #09 / MARS 2013
>>>
Métier d’Avenir
Un paysagiste est donc est un artisan qui conçoit et embellit l’extérieur d’une mai-son ou d’un lieu public. Il peut être un peintre, un jardinier, un artiste créant des paysages, un scénographe, un profession-nel des espaces verts, un architecte-paysagiste ou encore un ingénieur. Complémentaire et partenaire des autres
métiers de la conception et de la maitrise
d’œuvre-écologique, ingénieur en paysa-
ge, architecte, urbaniste-partageant des
savoir-faire avec l’un ou l’autre, le paysa-
giste concepteur ne se confond pour au-
tant avec aucun de ces métiers. Son savoir
-faire n’est pas seulement technique, puis-
qu’il sait intégrer la dimension subjective,
culturelle et sociale du paysage, et mettre
en œuvre sa propre créativité.
La profession de paysagiste se situe à la
charnière des préoccupations d’aménage-
ment de l’espace entre environnement et
architecture. Sa spécificité vis-à-vis de
l’environnement se situe dans son aptitu-
de à intégrer la dimension subjective,
culturelle et sociale du paysage, et à met-
tre en œuvre sa propre créativité. Le
paysagiste doit accroître l’équilibre et la
diversité de l’environnement, mais, pour
ce qui le concerne, à travers une démar-
che de création. (Développement dura-
ble).
Le paysagiste Plus souvent à son bureau que sur le terrain, cet architecte de la nature dispense son art en libéral ou en entreprise artisanale. Peut être considéré comme paysagiste tout artisan qui crée dans le domaine du paysage.
My School #09 — MARS 2013 25
La gestion du paysage n’est pas le fait du hasard : au-delà et autour de la pratique agricole les paysagistes analysent et gè-rent les mutations, opèrent les transferts de repères. Les atouts
Les atouts de la profession vis à vis de l’a-ménagement de l’espace en sont : ● La prise en compte de l’histoire, de la culture, de l’économie, du social ; ● La réflexion sur les enjeux de l’évolu-tion prévisible ; ● La performance à établir sur un projet global ;
● L’aptitude au diagnostic et au conseil ; ● Une profession fondée sur la coordina-tion, l’ouverture, la préconisation, base du développement économique de la sphère paysagère.
Carine Leka
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Baromètre ■ Niveau d’études BAC + 4 et plus ■ Qualités réquises - Créativité - Sens de l’organisation - Autonomie - Résistance physique
Le paysagiste est
au végétal ce que
l’architecte est au béton. Ses matériaux
sont les fleurs, les arbres et le gazon.
Il pense les espaces verts et met en scène
arbres, plantes, fleurs et même espaces
aquatiques, roches et matériaux divers.
Ses chantiers sont variés, de l’aménage-
ment d’un jardin privé à la création d’un
parc urbain, en passant par la réhabilita-
tion d’un quartier, l’aménagement d’une
autoroute, ou la création d’un terrain de
sport.
26 My School #09 / MARS 2013
N ous assistons à une floraison de concepts tout à fait
innovants, grâce aux progrès réalisés dans le domaine
des technologies et de l’information, et singulièrement
dans le domaine informatique.
Toutes ces idées novatrices en matière de TIC permettent en
plus de l’implémentation de nouveaux services, une redéfini-
tion de nos usages quotidiens.
C’est dans ce créneau que s’inscrit la technique de sauvegar-
de d’information en ligne , l’une des plus récentes, mais pour-
tant assez méconnue des utilisateurs.
La sauvegarde de données
en ligne: une nécessité
Nouvelles Technologies
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My School #09 — MARS 2013 27
La sauvegarde en ligne est une sorte de
Cloud computing, anglicisme désignant
l’obtention de service par Internet.
Le mot "Cloud" signifie "nuage" en anglais
et correspond à l'image généralement
utilisée dans le monde informatique pour
symboliser le réseau Internet.
Cependant quel intérêt y a-t-il à sauvegar-
der des données en ligne ? Autrement dit,
est-ce une nécessité de garder des infor-
mations personnelles via internet, ce vaste
réseau mondial ?
Toutes ces appréhensions semblent légiti-
mes et fondées surtout que nous sommes
dans un monde où la révolution technolo-
gique nous oblige à la prudence et à la sé-
curisation de la moindre donnée person-
nelle afin d’éviter tout désagrément.
Paradoxalement, ce sont ces précautions
qui nous emmènent à réfléchir sur cette
question de sauvegarde de données en
ligne. En effet, qui parmi nous n’a jamais
égaré de supports amovibles (clé USB, cd
ou disquette) contenant de précieuses in-
formations ? Dans le cas extrême, c’est
l’ordinateur qui est complètement détruit
suite aux attaques de virus informatiques,
de sinistres ou même d’un crash du disque
dur… Le malchanceux se contentera d’une
perte par agression ou vol ! Une minorité à
priori, tant les exemples sont légions.
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28 My School #09 / MARS 2013
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Face à toutes ces raisons, la sauvegarde en
ligne représente un palliatif. Ainsi, partant
de l’idée qu’il est judicieux de sauvegarder
ses données en plusieurs endroits pour
éviter toute perte et que l’utilisation de
support physique n’est pas pérenne, la
sauvegarde en ligne constitue une solu-
tion optimale.
En effet, elle consiste à sauvegarder toute
donnée personnelle ou professionnelle sur
des serveurs distants, sécurisés de maniè-
re automatique. Ce type de sauvegarde ne
nécessite aucune intervention humaine
contrairement aux solutions sur bandes ou
disque.
Fonctionnement :
D'abord, il n’est point nécessaire d'acheter
de matériel supplémentaire. La sauvegar-
de en ligne commence par un logiciel à
télécharger et à installer sur l’ordinateur.
Ensuite, ce logiciel recherchera continuel-
lement les fichiers nouvellement crées ou
modifiés. Il copie alors, crypte, et transfè-
re les données vers des serveurs distants
où ces fichiers sont stockés. Les fichiers
originaux restent sur l’ordinateur. Si le
fichier original est endommagé par un
virus, ou écrasé par accident, l’on peut en
télécharger une copie depuis le serveur à
distance.
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My School #09 — MARS 2013 29
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30 My School #09 / MARS 2013
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La sauvegarde de données en ligne s’ap-
puie principalement sur deux (2) technolo-
gies :
Le logiciel : il permet de définir le type de
donnée à sauvegarder et la fréquence des
sauvegardes. La plupart sont ouverts, c'est
-à-dire compatibles sur tous les environne-
ments : Windows, Linux, Mac
Les serveurs distants stockant les données
cryptées.
Les points sombres :
Comme toute technologie, sauvegarder
des données via internet est risqué. Plu-
sieurs raisons l’attestent. Ce sont :
1/La pérennité des sites de sauvegarde
La sauvegarde en ligne est une industrie
en pleine croissance et même si de nom-
breuses entreprises ont commencé à offrir
ce service, avons-nous l’assurance qu'el-
les seront toujours en activité d’ici un an?
L’espace allouée est limitée pour les sites
proposant la gratuité. Ce qui n’est pas aisé
lorsque l’on dispose de données volumi-
neux.
2/Les problème liés à la sécurisation des
données.
Le minimum est que les données soient
cryptées et transportées via une
connexion réseau sécurisée avant d’être
stockées dans un centre de donnée sécuri-
sé.
En conclusion, retenons que la sauvegarde
en ligne est une méthode simple et effica-
ce pour sauvegarder les fichiers de notre
ordinateur. Cette technique, en plus d’of-
frir un confort permet de mettre les don-
nées à l'abri en cas de vol, inondations,
incendies, ou encore de crash de disque
dur.
Cependant, vu le nombre élevé de pro-
duits disponibles aujourd'hui sur le mar-
ché, il est judicieux de tenir compte de
certains critères afin de faire le meilleur
choix.
Hans-Elisabeth
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