modÉlisme ferroviaire à l'échelle ho. (17-1) construction de modules d'exposition....

MODULES D'EXPO (N°17-1) Le module 2Un module « tout en montée »

Par Hervé Leclère. © Mars 2015

J’ai décidé de faire le 2ème module avec un nouveau relief qui, après avoir été en négatif, passe en positifsans oublier la route qui fait passer les rails par une voie supérieure. Je comptais réutiliser un portail detunnel que j’avais réalisé lors d’un atelier en présentation publique, voici au moins 10 ans ; en fait elle estutilisée ici de façon provisoire pour juger de l’effet global d’ensemble.

J’ai ausculté cette entrée de tunnel, de très près, afin de savoir si elle va être réutilisable... ou pas. À bien yregarder elle réussit son examen de passage, sauf peut-être pour ses murs additionnels qu’il faudra réaliser dans la même veine, et là, rien n'est garanti !

J’ai donc décidé de me remettre au travail, notamment pour obtenir une adaptation parfaite au terrain etaussi une description la plus complète possible, qui remplira ces lignes.

Première approche de l’emplacement du tunnel, en attendant de fixer la voie pour de bon :

Après avoir envisagé plusieurs solutions, j’en suis arrivé à définir un tunnel bas, c'est-à-dire sans caténaire.

J’ai réalisé, dans un premier temps, une voûte en carton plume noir de 5mm 'déshabillé' de ses 2 facespour faciliter la mise en arrondi, comme un tube. La couleur noire, déjà appropriée, ne nécessite doncaucun autre maquillage, si ce n’est une petite gravure tout au plus.

Le compas-cutter permet de faire une coupe parfaite de l’arrondi. Ici on distingue le renfort arrière encarton de calendrier, de façon à créer un tube avec très peu de matériau.

Avec les murs adjacents, toujours la même technique de gravure et de coloration au lavis de Gesso blanc.

Position à blanc sur le module, la voie n’est pas encore fixée.

À titre de comparaison, vue des deux portails côte à côte :

La pose d’une pente qui surplombera le tunnel, laisse entrevoir la route qu’empruntera le Faller car system.

Le retour en descente est situé de l’autre côté des voies. J’ai aussi profité de ce débord pour un futur EP qui sera je pense un parc à ferraille où devrait se trouver un système de chargement de wagons. Ce sera l’occasion de manœuvrer mes wagons E74 E78….

Il a donc fallu prévoir un mur de soutènement, correspondant à la pente :

J’ai donc une fois de plus utilisé du carton plume noir de 5mm, gravé ou embouti avec mes tubes métal.

Mise en peinture du mur de soutènement à l'acrylique

L’augmentation de la surface de l’EP, permettra un aménagement de scénettes.

Les traverses de la voie de débord, sont légèrement écartées pour figurer une voie moins armée. Il s’agit làde code 83 provenant d’un coffret sans ballast ce qui permet un raccord parfait avec la ‘’75’’ avec ballast.L’accès routier au chantier semble être possible sans poser de problème particulier.

Entre temps, j’ai modifié le pont N° 2, qui manquait de réalisme à mon idée. Je l’ai démonté sans difficulté, et j’ai fabriqué un pont à caisson métallique (carton).

L’ancien pont :

Le nouveau pont avant ballastage des voies :

Création du pont métallique : un coup d’aérographe à la bonne couleur donnera l’aspect de ferraille.

Le dessous du pont ; les poutres verticales en carton.

Des traverses en long, dont les tires-fonds sont arasés, servent de support de rails :

Mise en place provisoire avant scellement définitif. 2 piles de pont feront support.

Réalisation de langues de trottoir en carton plume noir, peintes de part et d’autre, bornant les circulations routières dans les 2 sens sous le pont N°1.

Langue de trottoir mise en place sous le pont N°1.

Dans l’autre sens également :

J’ai aussi « rétréci » l’usine pour des raisons d’esthétique par le nombre de travées et par les fondations,l’ensemble me paraissant trop haut perché. La bordure du module va s’intégrer à l’usine.

J’ai donc enlevé 2 travées (les plus petites en largeur), et surbaissé l’ensemble par les fondations. J’ai encore une fois de plus construit sur un socle, qui me piège à chaque fois sur la hauteur finale.L’éclairage intérieur a été revu, et le bâtiment réajusté après le tremblement de terre.

J’ai installé un éclairage sous les 2 arches du pont N°1, éclairage public oblige ; quand la voie seraballastée, il sera trop tard. J’ai préféré des lampes pour une meilleure diffusion de la lumière. Onremarquera la profusion de salpêtre les très vieilles voûtes.

Le cheminement des fils sera caché par le ballastage à sec traditionnel avec du ballast GPP imbibé à lacolle blanche et eau savonneuse. Le rail est peint en ocre acrylique simulant la rouille, la piste latérale ensable de maçonnerie finement tamisé, coloré à la terre à décor ocre rouge à sec. Bref rien de bien sorcierpeut-être seulement un peu long à mettre en œuvre.

Le ballastage étant fait, les garde-fous dont je n’ai pas encore décidé quel type sera posé, maçonnerie ou métallique ou encore une combinaison des deux.

Vue d'un lampadaire non fonctionnel confectionné d’un fil de fer courbé, comme il se doit, couplé à unmorceau d’une gélule de médicament formant coupole, en attendant d’avoir un éclairage réel. On peutremarquer la grille d’égout dans le caniveau. ( Réf. 5701 Décapod). Quelques bacs à fleurs et autresmobilier urbain viendront aussi par la suite.

J’ai repris les marquages avec un feutre blanc plus fin, ce qui donne un meilleur effet, au lieu du gros feutretrop large, qui, en plus, avait « bavé » en largeur de trait.

Avec une peinture au pochoir, les passages piétonniers sont désormais mieux envisageables

Fin de l'épisode 17 (1).Textes et photos : H.Leclère