medef actu-eco n°246...financement des eti et des grandes entreprises en mai 2016: situation de...
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MEDEF Actu-Eco semaine du 28 mars au 01 avril 2016 1
MEDEF Actu-Eco - n°246
Semaine du 16 au 20 mai 2016
SOMMAIRE
FRANCE
1. Financement des ETI et des grandes entreprises en mai 2016 : situation de trésorerie jugée normale, détente des marges pratiquées sur les crédits bancaires
2. Créations d’entreprise en avril 2016 : +1,8% sur un mois (+0,3% hors micro-entrepreneurs)
3. Prix à la consommation en avril 2016 : +0,1% sur un mois, stagnation sur trois mois
4. Emploi salarié au 1er trimestre 2016 : +24 400 postes, +106 700 sur un an (+48 400 hors intérim)
5. Taux de chômage au 1er trimestre 2016 : stabilité à 9,9%
6. Sécurité numérique et médias sociaux dans les entreprises en 2015 : 27% des sociétés ont une politique de sécurité des TIC bien définie (32% au niveau européen), 31% utilisent les médias sociaux (39% au niveau européen)
INTERNATIONAL
7. Marché du travail aux Etats-Unis en avril 2016 : +160 000 créations d’emploi, taux de chômage stable (5%)
8. Tendances de la semaine sur les marchés : remontée du cours du pétrole à 49,1$ le baril de Brent, à son plus haut niveau depuis novembre 2015
MEDEF Actu-Eco semaine du 16 au 20 mai 2016
2
1. Financement des ETI et des grandes entreprises en mai 2016 : situation de trésorerie jugée normale, détente des marges pratiquées sur les crédits bancaires
Selon la dernière enquête réalisée par l’AFTE et Coe-Rexecode en mai 2016, les trésoriers des ETI de 500 salariés ou plus et des grandes entreprises font état :
o d’une situation de trésorerie d’exploitation
« normale ». Cependant, leur appréciation aurait tendance à s’éroder depuis la fin de l’année 2015, le solde d’opinions repassant d’ailleurs sous sa moyenne des années 2005-2015 ; L’appréciation de l’euro face au dollar aurait un impact négatif sur leur trésorerie ;
o d’une tendance à l’allongement des délais de
paiement clients, même si le solde d’opinions s’est un peu tassé au cours des deux derniers mois ;
o d’une diminution des marges pratiquées sur
les crédits bancaires, pour le deuxième mois consécutif ;
o d’une recherche de financement toujours
aisée, et ceci depuis deux ans.
Source : AFTE / Coe-Rexecode
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Situation de la trésorerie d'exploitation (solde d'opinions, %)
Moyenne 2005-2015
0
+5
+10
+15
+20
+25
+30
+35
+40m
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8
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-09
no
v.-0
9
mai
-10
no
v.-1
0
mai
-11
no
v.-1
1
mai
-12
no
v.-1
2
mai
-13
no
v.-1
3
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-14
no
v.-1
4
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-15
no
v.-1
5
mai
-16
Délais de paiement clients (solde d'opinions, %)
Moyenne 2005-2015
-20
-10
0
+10
+20
+30
+40
+50
+60
+70
mai
-08
no
v.-0
8
mai
-09
no
v.-0
9
mai
-10
no
v.-1
0
mai
-11
no
v.-1
1
mai
-12
no
v.-1
2
mai
-13
no
v.-1
3
mai
-14
no
v.-1
4
mai
-15
no
v.-1
5
mai
-16
Evolution des marges de crédits bancaires (solde d'opinions, %)
Moyenne 2005-2015
-70
-60
-50
-40
-30
-20
-10
0
+10
+20
mai
-08
no
v.-0
8
mai
-09
no
v.-0
9
mai
-10
no
v.-1
0
mai
-11
no
v.-1
1
mai
-12
no
v.-1
2
mai
-13
no
v.-1
3
mai
-14
no
v.-1
4
mai
-15
no
v.-1
5
mai
-16
Recherche de financement (solde d'opinions, %)
Moyenne 2005-2015
MEDEF Actu-Eco semaine du 16 au 20 mai 2016 3
2. Créations d’entreprise en avril 2016 : +1,8% sur un mois (+0,3% hors micro-entrepreneurs)
* Les créations d’entreprise, tous types d’entreprises confondus, ont progressé de +1,8% en avril 2016 (données corrigées des variations saisonnières et des jours ouvrables), après s’être contractées en mars (-1,1%).
Dans le détail, les créations hors micro-
entrepreneurs ont quasiment stagné (+0,3%, après +0,7%), alors que les immatriculations de micro-entrepreneurs se sont nettement redressées (+4,1%).
* En moyenne sur les trois derniers mois
connus (février, mars, avril 2016), l’ensemble des créations d’entreprise s’est accru de +5,2% par rapport aux trois mêmes mois de l’année 2015, pour s’établir à 45 846 unités.
En revanche, hors micro-entrepreneurs, la
hausse a été nettement plus importante (+9,7% sur un an), pour atteindre 26 772 unités.
Source : INSEE
Dans le détail, par grande famille d’activité, toujours en moyenne sur trois mois, cette progression sur un an recouvre : - une baisse dans l’industrie (-1,8%, dont +0,6%
dans la seule industrie manufacturière) et, plus encore, dans la construction (-3%). Ces deux secteurs représentent respectivement 4,4% et 11,6% de l’ensemble des créations d’entreprise ;
- une stagnation dans le commerce, secteur qui totalise 18% des créations ;
- une hausse dans les services marchands
(+10,3%, allant de -0,5% dans les services aux ménages à +60,3% dans les transports et l’entreposage, en passant par +8,8% dans le soutien aux entreprises). Les créations d’entreprises dans les services marchands (54% du total) ont ainsi atteint leur plus haut niveau depuis novembre 2010.
45 846,3
26 772,0
15 000
20 000
25 000
30 000
35 000
40 000
45 000
50 000
55 000
60 000
avr.
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avr.
20
01
avr.
20
02
avr.
20
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avr.
20
04
avr.
20
05
avr.
20
06
avr.
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07
avr.
20
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avr.
20
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avr.
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12
avr.
20
13
avr.
20
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avr.
20
15
avr.
20
16
Créations d'entreprise (moyenne mobile sur trois mois, données CVS-CJO)
yc micro-entrepenreurs
hors micro-entrepreneurs
MEDEF Actu-Eco semaine du 16 au 20 mai 2016 4
Source : INSEE
1 000
1 500
2 000
2 500
3 000
3 500
avr.
20
08
oct
.20
08
avr.
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09
oct
.20
09
avr.
20
10
oct
.20
10
avr.
20
11
oct
.20
11
avr.
20
12
oct
.20
12
avr.
20
13
oct
.20
13
avr.
20
14
oct
.20
14
avr.
20
15
oct
.20
15
avr.
20
16
Créations d'entreprise dans l'industrie (moyenne mobile sur trois mois, données CVS-CJO)
3 000
4 000
5 000
6 000
7 000
8 000
9 000
avr.
20
08
oct
.20
08
avr.
20
09
oct
.20
09
avr.
20
10
oct
.20
10
avr.
20
11
oct
.20
11
avr.
20
12
oct
.20
12
avr.
20
13
oct
.20
13
avr.
20
14
oct
.20
14
avr.
20
15
oct
.20
15
avr.
20
16
Créations d'entreprise dans la construction (moyenne mobile sur trois mois, données CVS-
CJO)
5 000
6 000
7 000
8 000
9 000
10 000
11 000
12 000
avr.
20
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oct
.20
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09
oct
.20
09
avr.
20
10
oct
.20
10
avr.
20
11
oct
.20
11
avr.
20
12
oct
.20
12
avr.
20
13
oct
.20
13
avr.
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14
oct
.20
14
avr.
20
15
oct
.20
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avr.
20
16
Créations d'entreprise dans le commerce (moyenne mobile sur trois mois, données CVS-CJO)
10 000
12 000
14 000
16 000
18 000
20 000
22 000
24 000
26 000
28 000
30 000
avr.
20
08
oct
.20
08
avr.
20
09
oct
.20
09
avr.
20
10
oct
.20
10
avr.
20
11
oct
.20
11
avr.
20
12
oct
.20
12
avr.
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13
oct
.20
13
avr.
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14
oct
.20
14
avr.
20
15
oct
.20
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avr.
20
16
Créations d'entreprise dans les services marchands (moyenne mobile sur trois mois,
données CVS-CJO)
MEDEF Actu-Eco semaine du 16 au 20 mai 2016 5
3. Prix à la consommation en avril 2016 : +0,1% sur un mois, stagnation sur trois mois
* Sur une période récente, la baisse des prix semble interrompue.
L’indice des prix à la consommation, en
données brutes comme en données corrigées des variations saisonnières, a progressé de +0,1% sur un mois en avril 2016 (+0,1% en mars en données cvs).
Cette modeste hausse recouvre des évolutions contrastées selon les grandes catégories de biens et services :
- baisse de -0,3% des prix des produits manufacturés ;
- stagnation des prix des produits alimentaires ;
- hausse de +0,2% des prix des produits énergétiques et de +0,3% des prix des services.
Hors tarifs publics (électricité, gaz, tabac, etc.)
et produits à prix volatils (produits pétroliers, produits laitiers, viande, etc.), c’est-à-dire l’inflation sous-jacente, les prix ont également crû de +0,1% en avril, comme en mars dernier.
Source : INSEE
Par ailleurs, entre janvier et avril 2016, les prix ont en effet stagné (+0,2% en rythme annualisé), après s’être contractés de -0,2% entre octobre 2015 et janvier 2016. Cette stagnation est le résultat : - d’une baisse de -0,7% des prix des produits
énergétiques, dont -0,2% pour les seuls produits pétroliers ;
- d’une progression de +0,1% des prix des produits alimentaires (+0,7% pour les seuls produits frais), de +0,2% des prix des produits
manufacturés (dont -0,6% pour les produits de santé, +2% pour l’habillement-chaussures) et de +0,3% des prix des services (-0,1% pour les loyers, +0,2% pour les services de santé, +0,5% pour les transports et télécommunications).
* Sur un an, les prix à la consommation ont
baissé de -0,2% en avril 2016, comme au cours des deux mois précédents. Une baisse est également enregistrée pour les produits manufacturés et, de façon plus notable, dans l’énergie. En revanche, les prix ont progressé pour les produits alimentaires et les services.
-0,2 +0,2
-2,0
-1,0
0,0
+1,0
+2,0
+3,0
+4,0Evolution de l'indice des prix à la consommation
(%, données CVS)
sur un an
sur trois mois annualisée
MEDEF Actu-Eco semaine du 16 au 20 mai 2016 6
Evolution des prix à la consommation (%, avril 2016) sur un mois sur trois mois sur trois mois annualisée sur un an
Total, dont : +0,1 0,0 +0,2 -0,2
Sous-jacent +0,1 +0,1 +0,5 +0,6
Energie, dont : +0,2 -0,7 -2,7 -6,7
Produits pétroliers +1,0 -0,2 -0,9 -12,0
Alimentation, dont : +0,0 +0,1 +0,5 +0,4
Produits frais -0,1 +0,7 +3,0 +1,6
Produits manufacturés, dont : -0,3 +0,2 +0,9 -0,6
Habillement et chaussures -0,1 +2,0 +8,3 -0,1
Produits de santé -0,3 -0,6 -2,3 -3,5
Services, dont : +0,3 +0,3 +1,1 +1,0
Loyers +0,0 -0,1 -0,4 +0,4
Services de santé -0,0 +0,2 +0,7 +0,4
Transports et télécommunications +0,1 +0,5 +2,0 -0,6
Source : INSEE
MEDEF Actu-Eco semaine du 16 au 20 mai 2016 7
4. Emploi salarié au 1er trimestre 2016 : +24 400 postes, +106 700 sur un an (+48 400 hors intérim)
* Selon une première estimation de l’INSEE, l’emploi salarié du secteur marchand non agricole a enregistré son quatrième trimestre consécutif de hausse, avec +24 400 postes au 1er trimestre 2016, soit +0,2% (+22 400 hors intérim).
Sur un an, il s’est accru de +106 700 postes (+0,7%), plus forte hausse depuis le 2ème trimestre 2011. Il s’établit ainsi au nombre de 15 972 100, plus haut niveau depuis le 3ème trimestre 2012. Il demeure néanmoins encore inférieur de 462 400 à son point haut du 1er trimestre 2008 (-2,8%).
Source : INSEE
* Par secteur, la hausse enregistrée dans le tertiaire hors intérim (+38 800 postes) a plus que compensé les baisses enregistrées dans la construction (-3 800 postes) et dans l’industrie (-12 600 postes).
L’emploi dans la construction diminue depuis le 2ème trimestre 2012. L’effectif industriel se
contracte, quant à lui, depuis le 2ème trimestre 2001, se réduisant ainsi d’un quart sur la période.
La progression de l’emploi intérimaire a
nettement ralenti : +2 000 postes au 1er trimestre 2016, après +20 000 au 2ème trimestre 2015, +17 400 au 3ème trimestre 2015 et +18 900 au 4ème trimestre 2015.
Effectifs salariés dans le secteur marchand non agricole au 1er trimestre 2016 Nombre Evolution
sur 1 trimestre sur 1 an
Ensemble, dont : 15 972,1 +24,4 +106,7
Intérim 588,2 +2,0 +58,3
Ensemble hors intérim, dont : 15 383,9 +22,4 +48,4
Construction 1 309,6 -3,8 -28,2
Industrie 3 108,0 -12,6 -41,1
Tertiaire marchand hors intérim 10 966,3 +38,8 +117,8
Source : INSEE
15 972,1
15 850
15 900
15 950
16 000
16 050
16 100
20
09
T1
20
09
T3
20
10
T1
20
10
T3
20
11
T1
20
11
T3
20
12
T1
20
12
T3
20
13
T1
20
13
T3
20
14
T1
20
14
T3
20
15
T1
20
15
T3
20
16
T1
Effectifs salariés du secteur marchand non agricole (milliers en fin de trimestre, CVS)
+24,4
-200
-150
-100
-50
0
+50
20
09
T1
20
09
T3
20
10
T1
20
10
T3
20
11
T1
20
11
T3
20
12
T1
20
12
T3
20
13
T1
20
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T3
20
14
T1
20
14
T3
20
15
T1
20
15
T3
20
16
T1
Evolution trimestrielle de l'emploi salarié (secteur marchand non agricole, milliers)
MEDEF Actu-Eco semaine du 16 au 20 mai 2016 8
5. Taux de chômage au 1er trimestre 2016 : stabilité à 9,9%
* Selon les données encore provisoires de l’INSEE, le taux de chômage, au sens du BIT (Bureau International du Travail), en France métropolitaine, s’est stabilisé à 9,9% de la population active au 1er trimestre 2016 (10,2% pour la France entière). Il est ainsi en baisse de -0,1 point par rapport à son niveau du 1er trimestre 2015.
Cette stagnation sur un trimestre recouvre
des évolutions contrastées selon :
- le sexe : stagnation chez les femmes (9,4%), baisse de -0,1 point chez les hommes (10,3%) ;
- la tranche d’âge : hausse +0,3 point pour les 15-24 ans (24,2%) et de +0,1 point pour les 25-49 ans (9,3%), baisse de -0,2 point pour les 50 ans et plus (6,5%).
Point préoccupant, le taux de chômage de
longue durée, c’est-à-dire pour les personnes au chômage depuis un an ou plus, s’est accru de +0,1 point à 4,3% de la population active au 1er trimestre 2016.
Source : INSEE
* Le taux d’activité (c’est-à-dire la proportion
d’actifs – occupés et chômeurs – dans la population des 15-64 ans) a progressé de +0,1 point à 71,7% entre le 4ème trimestre 2015 et le 1er trimestre 2016. Cette hausse se retrouve, avec des ampleurs diverses, chez les hommes comme chez les femmes et dans toutes les tranches d’âge, à l’exception des 15-24 ans pour lesquels le taux d’activité a stagné.
* Dans le même temps, le taux d’emploi (c’est-à-dire la proportion de personnes disposant d’un emploi parmi celles en âge de travailler) s’est accru de +0,2 point à 64,6%.
Dans le détail, la baisse de -0,1 point de la proportion de personnes de 15-24 ans en emploi a été plus que compensée par la hausse du taux d’emploi des 25-49 (+0,2 point) et des 50-64 ans (+0,5 point). Une hausse du taux d’emploi a été enregistrée chez les hommes (+0,2 point) comme chez les femmes (+0,1 point).
10,2 9,9
6,5
7,0
7,5
8,0
8,5
9,0
9,5
10,0
10,5
11,0 Taux de chômage au sens du BIT (%)
France (yc DOM)
France métropolitaine
24,2
9,3
6,5
0
5
10
15
20
25
30 Taux de chômage (%, France métropolitaine)
15-24 ans
25-49 ans
> 49 ans
MEDEF Actu-Eco semaine du 16 au 20 mai 2016 9
Emploi, chômage et activité au sens du BIT en France métropolitaine dans la population de 15 à 64 ans
% 2015T1 2015T2 2015T3 2015T4 2016T1 (p)
Personnes en emploi (= taux d'emploi) 64,1 64,2 64,4 64,4 64,6
15-24 ans 28,4 28,4 28,2 28,5 28,4
25-49 ans 79,7 79,8 80,0 80,0 80,2
50-64 ans 59,4 59,7 59,9 59,9 60,4
dont : 55-64 ans 48,3 48,9 49,0 49,0 49,6
Hommes 67,5 67,5 67,5 67,6 67,8
Femmes 60,9 61,1 61,3 61,3 61,4
Chômeurs 7,2 7,2 7,3 7,2 7,2
15-24 ans 9,0 8,8 9,1 8,9 9,0
25-49 ans 8,4 8,3 8,4 8,2 8,2
50-64 ans 4,2 4,6 4,6 4,5 4,4
dont : 55-64 ans 3,6 3,9 3,9 3,8 3,7
Hommes 7,9 8,1 8,1 8,0 7,9
Femmes 6,5 6,4 6,6 6,4 6,5
Personnes actives (= taux d'activité) 71,3 71,5 71,7 71,6 71,7
15-24 ans 37,4 37,1 37,3 37,4 37,4
25-49 ans 88,1 88,1 88,4 88,2 88,3
50-64 ans 63,6 64,3 64,5 64,4 64,7
dont : 55-64 ans 51,9 52,8 52,9 52,8 53,3
Hommes 75,4 75,6 75,7 75,6 75,7
Femmes 67,4 67,5 67,8 67,7 67,9
Source : Insee
MEDEF Actu-Eco semaine du 16 au 20 mai 2016 10
6. Sécurité numérique et médias sociaux dans les entreprises en 2015 : 27% des sociétés ont une politique de sécurité des TIC bien définie (32% au niveau européen), 31% utilisent les médias sociaux (39% au niveau européen)
L’INSEE vient de publier les résultats pour la France de l’enquête 2015 d’Eurostat sur les technologies de l’information et de la communication et sur le commerce électronique (TIC), concernant la sécurité numérique et l’usage des médias sociaux.
Cette enquête porte sur des sociétés d’au moins 10 personnes des secteurs principalement marchands, hors secteurs agricole, financier et d’assurance.
Source : INSEE Première n°1594 – mai 2016 / Eurostat – Enquête TIC 2015
* La sécurité dans le domaine des TIC
(intégrité et confidentialité des données, disponibilité des services) « constitue un enjeu majeur pour les entreprises, du fait de la diffusion du numérique ».
En 2015, 27% des sociétés considérées,
implantées en France, ont déclaré avoir une politique de sécurité des TIC formellement définie, contre 32% au niveau européen (29% en Allemagne).
Par taille d’entreprise, la moitié des entreprises moyennes et les trois quarts des grandes entreprises en ont une.
Par secteur, la moitié des sociétés ont cette
politique bien définie dans les secteurs de l’information et la communication et des activités scientifiques et techniques. A l’opposé, seulement 1 société sur 7 dans la construction et 1 sur 6 dans l’hébergement-restauration sont dans ce cas-là.
51 49 43 42
38 37 35 35 35 33 32 32 29 29 28 27
23
0
10
20
30
40
50
60
% des sociétés ayant une politique de sécurité des TIC formellement définie (10 personnes employées ou plus, secteur marchand hors
secteurs agricole, financier et d’assurance)
MEDEF Actu-Eco semaine du 16 au 20 mai 2016 11
Pourcentage de sociétés ayant une politique de sécurité des TIC formellement définie (10 personnes employées ou plus, secteur marchand hors secteurs agricole, financier et d’assurance)
2015
Total (10 personnes employées ou plus) 27
PME (10-249 personnes employées), dont : 26
Petites entreprises (10-49 personnes employées) 22
Moyennes entreprises (50-249 personnes employées) 51
Grandes entreprises (250 ou plus personnes employées) 75
Industrie 28
Construction 14
Commerce 29
Transports et entreposage 24
Hébergement et restauration 17
Information et communication 50
Services administratifs et de soutien ; activités immobilières 26
Activités spécialisées, scientifiques et techniques, à l'exception des activités vétérinaires 48
D’autres points importants sont à noter, toujours concernant l’année 2015 :
o 13% des sociétés déclarent avoir subi en 2014 au moins un incident de sécurité (9% en 2010). Les grandes entreprises ainsi que les secteurs d’activité en lien fort avec les TIC sont les plus touchés, « en raison de leur taux plus élevé d’équipement et d’usage des TIC ». Les incidents les plus répandus sont des pannes de logiciels ou de matériel informatique, suivies des attaques de programmes malveillants.
o 7 sociétés sur 10 utilisent le contrôle de l’accès à distance par pare-feu ou logiciel pour sécuriser le réseau informatique.
o 6 sociétés sur 10 déclarent sensibiliser leur personnel à ses devoirs concernant les
problèmes de sécurité sur les données (clauses contractuelles, formations).
o 16% des sociétés emploient du personnel spécialisé dans le domaine des TIC (20%), 77% pour les seules sociétés de 250 personnes ou plus, les plus petites faisant souvent appel à des prestataires externes.
* La sécurité dans le domaine des TIC est d’autant plus importante au vu de la nette progression de l’usage des médias sociaux. En 2015, 31% des sociétés de 10 personnes ou plus, implantées en France, dans le secteur marchand (hors secteurs agricole, financier et d’assurance) disposent d’un profil, d’un compte et / ou d’une licence d’utilisateur pour accéder à un ou plusieurs médias sociaux, contre 20% en 2013 (+11 points). La proportion est de 39% dans l’Union européenne (30% en 2013).
Source : INSEE Première n°1594 – mai 2016 / Eurostat – Enquête TIC 2015
29
9 9
4
31
0
5
10
15
20
25
30
35
Réseau social Blog Multimédia Wiki Au moins unmédia social
Utlisation des médias sociaux en 2015 (% de sociétés de 10 personnes ou plus, secteur marchand hors secteurs agricole,
financier et d'assurance)
MEDEF Actu-Eco semaine du 16 au 20 mai 2016 12
Les médias sociaux désignent quatre types d’applications internet :
- les réseaux sociaux (Facebook, LinkedIn,
Viadeo, etc.), étant les plus utilisés avec 29% des sociétés ;
- les blogs d’entreprise ou les microblogs (Twitter, etc.) ;
- les sites web de partage de contenus
multimédias (YouTube, Picasa, etc.) ;
- les wiki et autres outils de partage des connaissances. Leur usage a plus vite progressé dans les
sociétés de 50 personnes ou plus (+14 points) que dans celle de 10 à 49 personnes (+9 points).
Les secteurs de l’information, de la communication et de la réparation d’ordinateurs sont les plus utilisateurs des médias sociaux, avec 74% des sociétés, contre moins de 20% dans la construction et les transports.
Source : INSEE Première n°1594 – mai 2016 / Eurostat – Enquête TIC 2015
Le principal motif d’utilisation des médias sociaux est de développer l’image de l’entreprise ou commercialiser ses produits (9 sociétés sur 10). Le second est de recueillir l’avis, les critiques ou les questions des clients ou y répondre.
Par ailleurs, le site web reste beaucoup plus
utilisé que les médias sociaux : en 2015, 67% des sociétés de 10 personnes ou plus disposent d’un site web ou d’une page d’accueil.
Mais il convient de souligner qu’un tiers des sociétés de 10 à 49 personnes n’ont ni site web ni compte sur un média social (11% pour les 50-249 personnes, 5% pour les 250 personnes ou plus).
**
Le MEDEF a placé les enjeux de la digitalisation des entreprises parmi les 7 défis à relever pour faire gagner la France. Si l’enjeu économique est patent, la transformation des modèles que les technologies ont engendrée, les rend en même temps plus vulnérables. Ainsi, la démarche de sécurité des systèmes d’information des entreprises est une priorité indissociable de la démarche de numérisation. Le manque de prise en compte de cette donnée ne pourra qu’aggraver la situation des entreprises, risquant par la fragilité de leur système, de grandes déconvenues économiques (cas de faillite suite à une attaque informatique).
74
51
41
32
31
25
17
15
0 20 40 60 80
Information et communication
Hébergement et restauration
Activités spécialisées, scientifiques ettechniques
Services adm. et de soutien ; activitésimmobilières
Commerce
Industrie
Construction
Transports
Utilisation d'au moins un média social (% de sociétés de 10 personnes ou plus, secteur marchand hors secteurs agricole,
financier et d'assurance)
MEDEF Actu-Eco semaine du 16 au 20 mai 2016 13
Parallèlement, la communication digitale, lien
de dialogue entre l’entreprise et ses clients, ainsi qu’entre clients, s’impose. Les réseaux sociaux sont un puissant vecteur de visibilité et de notoriété pour l’entreprise mais aussi une arme redoutable dont les clients mécontents n’hésitent plus à se saisir. Ils sont de ce fait une nouvelle source de vulnérabilité pour l’entreprise, tout autant qu’un atout pour conquérir de nouveaux
clients, fidéliser et se différencier de ses concurrents.
Le numérique n’est donc plus une option pour
l’entreprise mais implique une nouvelle forme de vigilance : il n’y a pas de numérisation des process sans renforcement de la sécurité des systèmes et une maitrise de l’image et des signaux que l’entreprise diffuse vers un « extérieur » de plus en plus vaste.
MEDEF Actu-Eco semaine du 16 au 20 mai 2016
14
7. Marché du travail aux Etats-Unis en avril 2016 : +160 000 créations d’emploi, taux de chômage stable (5%)
*Le Bureau Statistique du Travail américain a
publié son dernier Rapport sur l’emploi mensuel. Les créations d’emploi (nettes des suppressions de postes) dans le secteur non agricole aux Etats-Unis ont ralenti pour le deuxième mois consécutif en avril 2016, avec +160 000 postes supplémentaires, contre +208 000 en mars (+215 000 en première estimation) et +233 000 en février (contre +245 000).
Les créations d’emploi ont été portées principalement par le secteur privé (+171 000) tandis que le secteur public a détruit des emplois (-11 000).
Le nombre d’emploi créé a été inférieur à la
moyenne de 2015 (+229 000) et de 2014 (+251 000).
Source: US Bureau of Labor Statistics
Le détail des créations d’emploi par grand secteur fait apparaître les éléments suivants :
- +65 000 emplois créés dans le domaine des services auprès des professionnels, dont +21 000 pour les activités de consulting en management et en technologie et +7 000 pour les activités de consulting en système informatique ;
- +44 000 dans le secteur de la santé (+502 000 sur douze derniers mois) ;
- +20 000 dans les activités financières (+ 160 000 sur douze derniers mois). En revanche, des pertes d’emploi ont été
enregistrées dans le secteur minier (-7 000) et dans le commerce de détail (-3 100).
* En avril, le taux de chômage américain représentait 5% de la population active, comme en mars (4,9% en février). Cette stabilité du taux de chômage s’explique par le recul du taux de
participation (62,8% contre 63%) qui a compensé le ralentissement de l’emploi.
* Par ailleurs, la progression des salaires en
avril a été plus soutenue qu’en mars en rythme annuel (+2,5% contre +2,3%) et stable en rythme mensuel (+0,3%).
**
Ces données du Rapport sur l’emploi d’avril
laissent planer une ambiguïté quant à la politique monétaire américaine pour les mois à venir.
En effet, la hausse des salaires en rythme annuel peut encourager la Fed à procéder à une nouvelle hausse de ses taux après celle de décembre 2015. En revanche, le ralentissement continu des embauches est susceptible de la rendre « prudente » dans cette perspective.
Les minutes de la Fed publiées le 18 mai dernier suggèrent deux hausses de taux pour 2016, dont la première dès le mois de juin, tandis que les marchés paraissent encore tabler sur une seule hausse cette année.
160
0
50
100
150
200
250
300
350
avr.
-13
juil.
-13
oct
.-1
3
jan
v.-1
4
avr.
-14
juil.
-14
oct
.-1
4
jan
v.-1
5
avr.
-15
juil.
-15
oct
.-1
5
jan
v.-1
6
avr.
-16
Moyenne 2014 : 251 Moyenne 2015 : 229
Nombre de création d'emploi salarié dans le secteur non agricole (milliers)
5
4
5
6
7
8
avr.
-13
juil.
-13
oct
.-1
3
jan
v.-1
4
avr.
-14
juil.
-14
oct
.-1
4
jan
v.-1
5
avr.
-15
juil.
-15
oct
.-1
5
jan
v.-1
6
avr.
-16
Taux de chômage (% de la population active)
MEDEF Actu-Eco semaine du 16 au 20 mai 2016
15
8. Tendance de la semaine sur les marchés : remontée du cours du pétrole à 49,1$ le baril de Brent, à son plus haut niveau depuis novembre 2015
0,51
0,17
0,0
0,2
0,4
0,6
0,8
1,0
1,2
Taux de rendement des obligations d'Etat à 10 ans (%)
France
Allemagne 1,59 1,48
2,89
1
1,5
2
2,5
3
3,5
4
Taux de rendement des obligations d'Etat à 10 ans (%)
Italie
Espagne
Portugal
7,48
7
8
9
10
11
12
Taux de rendement des obligations d'Etat à 10 ans
1,13
1,05
1,07
1,09
1,11
1,13
1,15
1,17 1 euro = ... dollar
85
90
95
100
105
110
115
120 Indice boursier CAC 40 (100 = 2008)
76
81
86
91
96
101
106
111
116 Indice boursier Eurostoxx 50 (100 = 2008)
MEDEF Actu-Eco semaine du 11 au 15 avril 2016
Contact : cdefleuriau@medef.fr Rédaction achevée le 19 mai 2016
149
153
157
161
165
169
173
Indice boursier Standard and Poor's(100 = 2008) 49,1
43,5
25
30
35
40
45
50 Prix du baril de pétrole brut Mer du Nord (brent)
dollars
euros
140
150
160
170
180
190Cours des matières premières alimentaires
(1988 = 100)
dollars
euros
120
130
140
150
160
170Cours des matières premières industrielles
(1988=100)
dollars
euros
130
140
150
160
170
180
190
200 Cours des matières premières métaux communs (1988=100) dollars
euros
dollars
1272,9
1045
1095
1145
1195
1245
1295
Cours de l'once d'or (en dollars)
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