les taxis après la révolution numérique

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Les taxis après la révolution numérique

Nicolas COlin / 11 mars 2014

Taxis et VTC

Les transports en ville sont un service public

Une recomposition de la filière autour de la mobilité et du porte-à-porte

La puissance publique devient organisatrice d’un système multi-modal

La licence / Prérogatives et sujétions

Prérogatives / Maraude, stationnement, voies réservées

Sujétions / Tarif réglementé, commission des taxis

La technologie a amoindri les prérogatives

Depuis longtemps, du fait de la radio-taxi

D’autant plus avec les smartphones

Heureusement il y a la réservation préalable

Avant 2009 / Avantage taxis car seule concurrence de la grande remise

après 2009 / Avantage taxis grâce aux centraux de réservation

Les taxis ont donc préempté le créneau des VTC

Mais les VTC profitent aussi des lacunes des taxis

priorité aux hommes d’affaires, Désintérêt pour le grand public

Applications mobiles marginales, peu ergonomiques et coûteuses

Entraver les VTC / Une politique qui heurte

Une piste pour sortir de la crise

Une sortie possible par le haut

les taxis sont seuls à pouvoir être repérés et hélés dans la rue. pourquoi ne pas leur accorder la prérogative d’être les seuls à pouvoir être repérés et hélés sur l’équivalent de la voie publique, mais en ligne ?

En d’autres termes

Si vous êtes détenteur d’une licence de taxi, la puissance publique vous référence sur une plateforme B2B pour que toute entreprise puisse vous envoyer des clients.

Problème

Fait-on concurrence au privé ?

Réponse n°1 / Et alors ?

Il est normal qu’à une licence soit attaché un régime juridique…

… Et que ce régime juridique évolue avec la technologie

Réponse n°2 / La géolocalisation est banalisée

Avant / Il fallait de la haute technologie pour géolocaliser des voitures

Aujourd’hui / il suffit au chauffeur d’avoir un smartphone (cf. Waze)

Réponse n°3 / Une plateforme, pas une application

Jusqu’ici, la puissance publique n’a raisonné qu’en termes d’application

Une plateforme logicielle est une infrastructure, pas une application

API = Application Programming Interface

Vers une API des taxis parisiens

Une API des taxis, infrastructure logicielle

Une API, c’est comme le service public

Continuité / L’opérateur assure la stabilité et documente les incidents

Mutabilité / Des évolutions sont possibles, mais planifiées à l’avance

égalité / Les conditions s’appliquent uniformément à tous

Les mêmes informations que sur la voie publique

(1) Je suisun taxi

(2) Je suis disponible

(3) Voici mon tarif

Les entreprises intermédiaires restent propriétaires des autres informations : – réputation du chauffeur ; – moyens de paiement ; – politique de mise en route du compteur ; – accès à d’autres services (WiFi, etc.).

Intérêt de la proposition

L’API met en valeur la taille critique des taxis

? !

Une voie de sortie par le haut

Pas un boulet aux pieds des VTC

Mais un avantage donné aux taxis par rapport aux vtc

Une solution qui ménage les entreprises en place

Les sociétés de radio-taxi peuvent continuer à servir leurs clients

Elles peuvent enrichir le service, notamment pour la clientèle affaires

Elles peuvent rendre aux taxis des services additionnels

Concurrence pour rabattre plus de clients vers les taxis

Un effet systémique vertueux

La disponibilité des données permet de rapprocher offre et demande

Elle permet aussi de fluidifier la circulation

Trois avantages politiques

la licence est revalorisée (à l’inverse du scénario de libéralisation de la réservation préalable)

Les VTC sont préservés (mais confrontés à un problème de taille critique)

Les innovateurs sont mis au défi de rabattre des clients vers les taxis

MerciNicolas COLIN

!http://about.me/nicolas.colin

@Nicolas_Colin

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