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Les cahiers de
CLYSTERE
N° 7
Répertoire commenté et illustré
des fabricants et des vendeurs d’instruments
de chirurgie de Belgique au XIXe siècle
Dr Quentin Désiron
V1.1 Janvier 2020
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Les cahiers de Clystère n° 7 : Répertoire commenté et illustré des fabricants et des vendeurs d’instruments de chirurgie de
Belgique au XIXe siècle. www.clystere.com INDEX
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CLYSTÈRE
(ISSN 2257-7459)
Conception –réalisation : © Dr Jean-Pierre Martin
Abonnement gratuit sur : www.clystere.com
Comité scientifique :
Frédéric Bonté (Docteur en pharmacie, membre de l’Académie Nationale de Pharmacie, Paris, France) Quentin Désiron (Chirurgien vasculaire, Chu de Liège, Belgique) Louis-Jean Dupré (Anesthésiste retraité, France) Gaboriau Guy (Anesthésiste, Vannes, France) Jullien Laurent (PhD, biologiste, Paris, France) Bernard Petitdant (Cadre kinésithérapeute, spécialiste de l’histoire de la kinésithérapie, Nancy, France)
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Avant-propos
Je suis très heureux de publier le 7è cahier spécial de Clystère consacré aux couteliers chirurgicaux
belges du XIXe siècle.
Son auteur, Quentin Désiron, chirurgien vasculaire exerçant au CHU de Liège, en Belgique, est un ami
cher et un fidèle lecteur de Clystère. C’est un grand spécialiste des marques de couteliers chirurgicaux.
Il est l’un des deux contributeurs réguliers du cahier spécial consacré aux couteliers chirurgicaux fran-
çais, cahier qu’il complète en signalant de nouveaux couteliers, de nouveaux poinçons. Son aide pré-
cieuse, ainsi que celle de l’autre contributeur, Philippe Mereau, a fait que ce cahier est devenu le do-
cument le plus complet actuellement disponible (et gratuitement, « esprit clystère » oblige) sur et
hors la Toile.
Ce travail sur les couteliers belges est un travail original, qui a été conçu dans le même esprit que celui
que j’avais fait et publié aux éditions L’Harmattan : offrir aux chercheurs une base de données sur ces
artisans permettant de dater des instruments à partir des marques des couteliers insculptées dans le
métal ou les manches. Il m’a proposé ce travail il y a deux ans, sous forme d’un article d’une vingtaine
de pages, dont la publication a sans cesse été repoussée, dans un souci d’exhaustivité, pour aboutir
au présent document d’une centaine de pages.
Mais Quentin ne s’est pas contenté de lister les marques. Le nombre plus réduit de couteliers belges,
comparé à leurs confrères français, lui a permis de réaliser un vrai travail de biographe, qui nous livre
le parcours professionnel de ces hommes, les adresses où ils ont exercé, parfois les liens familiaux
qu’ils ont tissés au hasard de mariages, créant de véritables dynasties de couteliers. Ces informations
précieuses, font de ce travail un ouvrage de référence, qui sera vite indispensable aux collectionneurs,
chercheurs, historiens, tout autant qu’aux antiquaires et vendeurs spécialisés en matériels médicaux
anciens. Le format de Clystère, en pdf, a permis à Quentin Désiron d’illustrer son texte d’une riche
iconographie, avec près d’une centaine de documents, vignettes adresses, cartes publicitaires, ins-
truments, et bien sûr poinçons et marques, issus pour la plupart de sa collection personnelle. Nous
nous sommes attachés, le plus possible, à ne pas réduire le format de ces documents, afin que le lec-
teur puisse en savourer les détails, tout en étant malgré tout contraint par le poids en octet du docu-
ment final, qui devait rester aisément téléchargeable.
Ce travail a fait l’objet du numéro n° 52 de Clystère paru en septembre 2016, travail qui a donc été
également mis en ligne sous forme de ce cahier spécial, lequel pourra être régulièrement actualisé en
fonction des découvertes de Quentin Désiron, qui, je n’en doute pas, poursuit ses recherches comme
les abeilles butinent les fleurs, sans relâche.
J’espére que ce travail en inspirera d’autres, pour d’autres pays, et que j’aurai le plaisir de les diffuser
dans Clystère.
Je remercie enfin Quentin pour sa confiance et pour avoir choisi de publier son remarquable travail
dans Clystère.
Dr JP MARTIN.
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Belgique au XIXe siècle. www.clystere.com INDEX
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INDEX
Avant-propos ........................................................................................................................................................... 2
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Répertoire commenté et illustré des fabricants et des vendeurs d’instruments de chirurgie de Belgique au XIXe
siècle ........................................................................................................................................................................ 5
Ville de Bruxelles ................................................................................................................................................. 9
Barnasconi, François-Joseph : (1840 – <1870) [Fig.1,2,3]. .............................................................................. 9
Bonneels, François Jean (père) : (1787-1815) [Fig.4]. ................................................................................... 11
Bonneels, François (fils, aîné) : (1815-<1860) [Fig.5,6,7,8,9,10]. .................................................................. 12
Bonneels, Timothée - Félix (fils, jeune) : (<1847- c.1860) [Fig.11,12,13,14]. ................................................. 16
Clasen, Georges : (> 1870-1908) [Fig.15,16,17,18,19] .................................................................................. 19
Delacre, Charles : (<1872-1906){fig.20,21,22} .............................................................................................. 22
Denis, Charles (fils) : (1857-1885){fig.23,24,25,26} ....................................................................................... 25
Denis, Louis (père) : (1826 -<1870) [Fig. 27,28] ............................................................................................. 27
Despy, P.-J. : (1834-1841) .............................................................................................................................. 28
Joris, E. : (c. 1875 ?) [Fig. 29,30] .................................................................................................................... 29
Lindenmaier : (c. 1870-1875) [Fig.31] ........................................................................................................... 30
Monnier : (c.1875-1953) [Fig. 32,33] ............................................................................................................. 31
Oscé, Emmanuel-François (fils) : (1870 ?-1881) [Fig. 34,35] ......................................................................... 32
Oscé, Jean-François (père) : (1841->1870) .................................................................................................... 33
Stas, Jules : (c. 1860- <1870 ?) [Fig. 36] ........................................................................................................ 34
Ville de Liège ..................................................................................................................................................... 36
Aubée : (1827- ?) ........................................................................................................................................... 36
Boland, I. : (>1890- >1915 ?) [Fig. 37,38,39] ................................................................................................. 36
Carré : (1827-1840) ....................................................................................................................................... 38
Chrétien, Joseph-Louis : (<1857-1882) [Fig. 40, 41, 42, 43, 44, 45, 46] ......................................................... 38
Fanaïque : (1827-1840) ................................................................................................................................. 42
Laibach, B. : (1877-1900) [Fig. 47,48,49,50] ................................................................................................. 42
Renson, Antoine : (1825- ?) ........................................................................................................................... 44
Rubbers, Charles (fils) : (1864-1876) [Fig.51, 52, 53, 54] .............................................................................. 44
Rubbers, J. (père) : (1812-1867) [Fig. 55, 56, 57, 58] .................................................................................... 46
Vincent, Jean-Louis : (1827- 1876) [Fig. 59, 60] ............................................................................................ 49
Wengenroth, G. : (1876-1909) [Fig. 61, 62, 63, 64]....................................................................................... 50
Ville de Gand ..................................................................................................................................................... 52
Applebee, Georges : (1830-1835) [Fig. 65] .................................................................................................... 52
Bayly, Henri : (1838-1850) [Fig.66, 67, 68] .................................................................................................... 53
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Glitschka, Charles : (1887-1929) [Fig.69, 70] ................................................................................................ 55
Glitschka, Henri : (1846-1880) [Fig.71, 72, 73] .............................................................................................. 57
Grun : (1857-1859) ........................................................................................................................................ 59
Inghels, F. : (1857-1868) ................................................................................................................................ 59
Klein, Albert : (c.1880-c.1930) [Fig.74,75,76,77,78A-B-C] ............................................................................. 59
Libert, Charles : (1830-1868) [Fig.79] ............................................................................................................ 63
Renotte, André : (1857-1873) ........................................................................................................................ 64
Rubbers, J. : (1837-1840) [Fig.80].................................................................................................................. 64
Sattler, Henry : (1841-1861) [Fig.81] ............................................................................................................. 65
Van Montagu, Charles (fils) : (1839-1862) [Fig.82,83] .................................................................................. 66
Van Montagu, Jean-Baptiste (père). : (1802-1841) [Fig.84].......................................................................... 67
Vincent – Lefèbvre : (1857-1861) [Fig.85] ..................................................................................................... 68
Ville de Namur ................................................................................................................................................... 69
Arnould-Raymond, A. : (1805-c.1850) ........................................................................................................... 69
Laderrier, Dominique : (c.1780-1835) ........................................................................................................... 70
Licot, François : (c.1805 ?- c. 1850) [Fig.86] .................................................................................................. 70
Mathieu, Louis : (1848-1879) [Fig.87,88,89,90,91,92,93,94] ........................................................................ 71
Ville de Gembloux .............................................................................................................................................. 77
Simal, Dieudonné : (c.1875-1912) [Fig.95,96,97,98,99] ................................................................................ 77
Ville de Charleroi ............................................................................................................................................... 81
Barrez, J.-B. : (1830- 1840) ............................................................................................................................ 81
Ville de Leuze ..................................................................................................................................................... 81
Roteux : (1835- ?) .......................................................................................................................................... 81
Ville d’Anvers ..................................................................................................................................................... 81
Delvaux, Charles : (1840-1857) [Fig.100,101,102] ........................................................................................ 81
Giglot, frères : (1840- ?) ................................................................................................................................ 83
Sources bibliographiques et documentaires ..................................................................................................... 84
Toute référence à ce travail doit préciser : .................................................................................................... 91
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Répertoire commenté et illustré des fabricants et des vendeurs d’instruments de chirurgie
de Belgique au XIXe siècle
Dr Quentin DÉSIRON
Chef de clinique
Service de chirurgie cardiovasculaire
CHU Liège, Belgique
Contact : quentindesiron@hotmail.com
A ce jour, il n’existait pas de répertoire des couteliers qui fabriquèrent des instruments de chirurgie en
Belgique au XIXe siècle. Elisabeth Bennion, en 1979, dans son ouvrage pionnier Antique Medical Ins-
truments l’avait fait pour le Royaume-Uni (1). En 1997, James Edmonson fit de même, de manière
magistrale, pour les Etats-Unis, dans son American Surgical Instruments (2). Enfin, récemment, Jean-
Pierre Martin, dans son livre Instrumentation Chirurgicale et Coutellerie en France, nous a livré une
bonne part des fabricants d’instruments de chirurgie dans l’hexagone avec des commentaires avisés
(3). Par la suite, et toujours sous l’impulsion de J.P. Martin, la liste des couteliers chirurgicaux français
s’est allongée et celle-ci, qui approche 400 entrées, fait l’objet d’une publication régulièrement actua-
lisée dans la revue Clystère à laquelle nous avons contribué (4). Toutes ces publications sont incon-
tournables et d’une grande utilité pour les collectionneurs mais également pour les historiens de la
médecine, des sciences et des techniques.
Ce répertoire belge, désormais disponible, est le fruit d’une longue, permanente et passionnante re-
cherche depuis plusieurs années. Les sources d’informations furent variées à partir d’une collection
privée de documents et d’instruments de chirurgie belges, de documents muséaux, de catalogues de
fabricants, de catalogues de vente aux enchères, de périodiques chirurgicaux belges, de rapports sur
les expositions de l’industrie nationale ou internationale, d’almanachs, de sites généalogiques, etc…
Ce répertoire commenté et illustré reprend non seulement les fabricants mais également les reven-
deurs d’instruments de chirurgie. Par ailleurs, nous nous sommes octroyés la liberté d’ajouter les cou-
teliers nés en Belgique mais qui exercèrent leur art à Paris et dont la renommée fut incontestable
(Mathieu, Simal). Nous avons essayé de rendre ce répertoire le plus complet possible mais nous
sommes conscients qu’au moment et par la suite de la parution de celui-ci, à l’ère de la numérisation
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croissante des ouvrages des bibliothèques et au gré des trouvailles des collectionneurs, des éléments
nouveaux seront mis au jour.
L’histoire du « territoire belge » et les circonstances qui ont conduit à la naissance de la Belgique
eurent un impact indéniable sur son développement industriel et économique au XIXe siècle.
Un bref rappel de l’histoire de la Belgique nous paraît nécessaire d’autant que certains de ces fabri-
cants d’instruments de chirurgie traversèrent différents régimes et administrations au cours de leur
activité.
La Belgique, telle que nous la connaissons aujourd’hui, proclama son indépendance en 1830. Une
bonne partie du territoire actuel de la Belgique faisait partie depuis 1713, des Pays-Bas autrichiens à
l’exception du « Pays de Liège » qui, depuis des siècles, était une principauté épiscopale du Saint-
Empire romain germanique gouvernée par un prince évêque. Avec la Révolution brabançonne de
1789, les troupes autrichiennes furent chassées du pays jusqu’en 1793. Les autrichiens reprirent le
contrôle des provinces septentrionales des Pays-Bas ainsi que la Principauté de Liège. Cette nouvelle
domination autrichienne fût brève avec l’arrivée des troupes révolutionnaires françaises en 1794. La
France annexe officiellement les Pays-Bas autrichiens en 1795 et le Comité de salut public divise le
territoire de la Belgique en neuf départements. La Belgique devient française pour 20 ans. C’est sur ce
« territoire belge » que les armées de la coalition des puissances européennes se retrouvèrent et mi-
rent fin à l’élan napoléonien en juin 1815. Au lendemain de Waterloo, la Belgique repasse sous domi-
nation hollandaise et fait partie du Royaume-Uni des Pays-Bas gouverné par Guillaume d’Orange. Son
règne sur les « Pays-Bas du Sud » durera 15 années avant de céder sous l’ampleur de la révolution
belge.
La coutellerie n’échappa pas aux conséquences économiques parfois fâcheuses, parfois favorables des
bouleversements géopolitiques qui furent à l’origine de ce nouveau pays. Sous domination française,
le marché des couteliers ne s’ouvre initialement qu’aux départements français du Nord et l’embargo
hollandais empêche toute exportation en Hollande (5). Plus tard, le marché français semble s’être
davantage étoffé, ce qui fera dire aux couteliers belges en 1841 lors de l’Exposition des Produits de
l’Industrie Nationale « qu’ils regrettent le temps où la Belgique était réunie à la France : c’était l’âge
d’or de leur industrie, parce qu’ils avaient une véritable supériorité sur ce vaste marché » (6). La si-
tuation économique après la période française obligea les couteliers belges à prendre des habitudes
nouvelles, de se créer d’autres débouchés, de lutter contre d’autres concurrents. En 1833, la coutelle-
rie belge jouit toutefois d’une haute réputation. On compte à cette époque 163 fabricants couteliers
patentés dont 51 dans la seule province de Namur (7). Notons que la qualité de la coutellerie namu-
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En 1838, les deux fabriques de coutellerie les plus importantes de Belgique sont Arnould-Raymond et
Laderrier à Namur spécialisées dans la coutellerie fine, les canifs et les couteaux (7).
Parmi tous les couteliers de Belgique au XIXe siècle, seule une poignée d’entre eux s’essayèrent à
l’instrumentation chirurgicale et en firent une spécialité qui, cependant, ne fût jamais exclusive. En
1841, selon Heuschling : « il n’y a qu’à Bruxelles et à Liège que l’on fabrique des instruments de chi-
rurgie qui peuvent soutenir avantageusement la concurrence avec l’industrie étrangère » (7).
Heuschling ne mentionne pas la ville de Gand, où, pourtant, il existait à cette époque, et même anté-
rieurement, des couteliers qui fabriquèrent des instruments de chirurgie de bonne qualité (Applebée,
Bayly, Rubbers, Van Montagu).
Dans un souci de diversification, les couteliers fabricants d’instruments de chirurgie en Belgique
étaient, pour la plupart, bandagistes et orthopédistes brevetés (Barnasconi, Bayly, Bonneels, Chré-
tien, Denis, Despy, Glitschka, Klein, Oscé, Rubbers, Sattler, ...), fabriquaient des instruments scienti-
fiques (Barnasconi, Bonneels, Denis) ou étaient armuriers (Vincent-Lefebvre, Van Montagu père &
fils). Nous avons même découvert qu’un des fabricants exerçait parallèlement le métier de teinturier-
dégraisseur (Despy).
La concurrence étrangère était particulièrement rude pour les fabricants d’instruments de chirurgie
belges. En 1861, d’après Clerfeyt « la fabrication des instruments de chirurgie est cultivée chez nous
avec succès et nos fabricants sont en mesure de pourvoir tous les besoins de la consommation inté-
rieure. C’est depuis trente ans à peine que nous sommes affranchis du tribut que nous avons long-
temps payé à l’étranger pour ce genre de produits » (9). Malgré le succès des couteliers chirurgicaux
belges, l’importation des instruments de chirurgie reste néanmoins importante, en provenance pour
l’essentiel de France. Toujours à cette époque, la modeste exportation belge d’instruments chirurgi-
caux se fait vers les Pays-Bas, la France et la Prusse et, dans une moindre mesure, vers la Russie (9).
L’existence de revendeurs d’instruments de chirurgie en Belgique notamment à Liège (Vincent) et à
Bruxelles (Delacre) qui n’étaient point couteliers mais qui assuraient cependant le repassage des ins-
truments tranchants ne devait pas arranger ces soucis concurrentiels.
Ces difficultés ont sans doute dissuadé certains couteliers dans certaines villes à se lancer dans la
fabrication d’instruments de chirurgie. Ces villes possédaient pourtant des hôpitaux et des chirurgiens
en nombre. Nos recherches n’ont, en effet, pas permis de retrouver, avec certitude, des fabricants
d’instruments de chirurgie à Anvers, Bruges, Leuven, Mons et Tournai. A contrario, nous avons décou-
vert un coutelier fabricant d’instruments de chirurgie qui exerçait en 1835 dans une petite localité du
Hainaut (Roteux à Leuze).
C’est à Bruxelles, Gand et Liège que nous avons répertorié le plus de couteliers fabricants
d’instruments de chirurgie. Il n’y a rien d’étonnant à cette constatation d’autant que ces villes possé-
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daient des atouts économiques par leur localisation géographique, par la présence d’une université,
d’hôpitaux et d’entreprises florissantes. Liège, par ailleurs, avait une tradition séculaire dans la fabri-
cation des armes.
Pour se démarquer, les couteliers chirurgicaux passaient des annonces, déposaient des brevets pour
leurs inventions, participaient aux expositions nationales ou internationales en espérant des récom-
penses et obtenaient, pour certains, des contrats avec les hôpitaux, les ministères et les industries
nationales d’envergure. Quelques couteliers avaient par ailleurs l’honneur d’être fournisseurs de la
Cour (Bonneels, Denis).
Afin d’avertir le corps médical, les nouveautés en matière d’instrumentation chirurgicale faisaient
souvent l’objet de communications par certains couteliers (Bayly, Bonneels, Chrétien, Clasen,
Glitschka, Klein, Mathieu, Stas), ou leur représentants, au sein des sociétés de médecine belges et en
particulier de la prestigieuse Académie Royale de Médecine de Belgique créée en 1841. La collabora-
tion étroite entre certains couteliers et les chirurgiens ou accoucheurs belges de renom fut l’occasion
de pouvoir se surpasser dans l’inventivité, l’ingéniosité et la qualité de l’instrumentation chirurgicale
et obstétricale en Belgique avec, comme corollaire, des progrès indéniables dans la chirurgie belge de
l’époque.
Les fabricants d’instruments de chirurgie belges formés ou non à Paris semblent avoir entretenu
d’excellentes relations commerciales avec le milieu parisien de la coutellerie chirurgicale (Bon-
neels/Charrière, Chrétien/Mathieu, Clasen/Gudendag, Denis/Collin, Vincent/Lüer) ce qui, à n’en pas
douter, fut une source d’émulation réciproque et profitable. Ces relations prenaient parfois un carac-
tère privilégié dans le cadre de liens familiaux (Clasen/Mathieu, Stas/Aubry).
L’expertise, le savoir-faire et la réputation indéniables de certains de ces fabricants d’instruments de
chirurgie belges étaient reconnus à l’étranger. Cette réputation poussa de nombreux apprentis coute-
liers venus d’Europe à venir se former en Belgique et, en particulier, à Bruxelles. Parmi ces apprentis,
Georges Lüer, Joseph Leiter, Dietrich Kolbé et Henri Glitschka devinrent des couteliers dont la renom-
mée respectivement à Paris, Vienne, Philadelphie et Gand fut, par la suite, incontestable (2,10,11,12).
A la fin de nos recherches, nous avons pu dénombrer en Belgique plus d’une quarantaine de couteliers
fabricants d’instruments de chirurgie et deux revendeurs qui exercèrent au XIXème siècle. Pour cer-
tains de ces fabricants les informations peuvent être succinctes et pour d’autres, parfois plus renom-
més, celles-ci sont plus abondantes ou davantage illustrées.
Le répertoire reprend les couteliers/revendeurs d’instruments de chirurgie par ordre alphabétique,
ville par ville en commençant par Bruxelles, puis Liège, ensuite Gand, Namur et enfin quelques autres
villes du royaume. Pour chaque nom est mis en regard, entre parenthèses, la période d’activité con-
nue ou supposée et les numéros des clichés éventuels s’y rapportant.
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Ville de Bruxelles
Barnasconi, François-Joseph : (1840 – <1870) [Fig.1,2,3].
Né à Amsterdam en 1802, cet ouvrier coutelier est renseigné fabricant d’instruments de chirurgie à
Paris (?) sous la monarchie de juillet (13). Il est arrêté en 1834 pour avoir pris part à l’insurrection
organisée par les sociétés républicaines. Il recouvre la liberté après le non-lieu prononcé par la Cour
des Pairs (13). Cet événement le poussa-t-il à s’expatrier ? On le retrouve en tout cas à Bruxelles en
1840. Il est coutelier, fabricant d’instruments de chirurgie, de physique, d’astronomie et de mathéma-
tiques. Il est rue des Longs Chariots au n° 4 (14). Il est aussi bandagiste et, à ce titre, il obtient en 1849
un brevet d’invention pour 10 ans pour un bandage herniaire perfectionné (15). A cette époque il de-
meure, depuis peu, rue Putterie au n° 28 (15). En 1852, Barnasconi invente un nouveau pessaire à air
en caoutchouc vulcanisé qui fut présenté à la Société des sciences médicales et naturelles de Bruxelles
(16). En 1854, c’est pour une jambe artificielle qu’il obtient un nouveau brevet d’invention (17).
Il est attaché à l’Ecole Vétérinaire de Bruxelles (15). Il fabrique vers 1855 pour le Professeur Didot,
chirurgien à Liège mais récemment nommé directeur de cette école, un porte-ligature, à usage hu-
main, pour la résection des polypes du pharynx et de l’utérus (18). Le Professeur A.J. Brogniez, illustre
médecin vétérinaire de Bruxelles, fera réaliser plusieurs instruments de son invention par Barnasconi
dont un rabot et un ciseau-odontriteur pour les chevaux (19). Les qualités de Barnasconi comme cou-
telier expert en instruments de chirurgie vétérinaire étaient reconnues et louées bien au-delà des
frontières de la Belgique (19). Au décès de Barnasconi, survenu, par déduction, entre 1866 et 1870,
c’est sa veuve, teinturière-dégraisseuse, qui reprend les affaires (20). Elle est toujours à la même
adresse en 1871 (20). En 1898, la maison Barnasconi existe toujours, représentée par son habile chef
d’atelier Vander Marcken (21).
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Figure 1 : marque « BARNASCON(i) A BRUXELLE(s) » sur la lame d’une lancette, c. 1850. Collection Q. Désiron.
Figure 2 : marque « BARNASCONI A BRUXELLES » sur une pince à ovaires de Charlier, c. 1850-1860. Collection de la Faculté de Médecine Vétérinaire de Liège (cliché photographique C. Berghe 2015, avec autorisation).
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Bonneels, François Jean (père) : (1787-1815) [Fig.4].
Il est le pionnier dans l’art de la fabrication d’instruments de chirurgie sur le territoire « belge ». Il est
né en 1763 dans la commune de Termonde. Bonneels fit son apprentissage dans les meilleurs ateliers
de Paris (22) et fonda son entreprise en 1783 (?) si l’on en croit la date mentionnée dans le catalogue
du fabricant Clasen de 1900 (23) [Fig.11]. Cependant, dans le recensement de la population de
Bruxelles de 1812, il est stipulé que François Bonneels, âgé de 50 ans, réside à Bruxelles depuis 1787
(24). L’année 1787 paraît l’année la plus probable pour le début d’activité de Bonneels. C’est d’ailleurs
à la même période que le gouvernement autrichien fit appel au coutelier Bonneels pour l’attacher à
l’Université de Louvain récemment transférée à Bruxelles (22). A ce propos, les Archives Générales du
Royaume conservent un ordre d’achat d’instruments de chirurgie, justement en faveur de Bonneels,
rédigé par le professeur Van de Velde, régent en théologie de l’Université de Louvain (25).
François Bonneels coutelier et bandagiste herniaire, demeurait rue de l’Hôpital au n° 451, section 8
(26) [Fig.4]. Le choix de cette rue, appelée aussi rue du Petit-Hospice était stratégique. La boutique de
Bonneels était en fait située en face du plus vieil hôpital de Bruxelles, l’hôpital Saint-Jean. Bonneels
eut plusieurs enfants dont deux fils à qui il sut transmettre son savoir-faire et son expertise. Vers
1815, Bonneels père laisse la direction de ses ateliers à son fils aîné François (22). Le désormais Bon-
neels père s’installe dans son nouveau domicile rue de la Paille au n° 24 et il semble toujours actif, du
moins partiellement, puisqu’on le retrouve à la rubrique « bandagiste herniaire » dans un almanach
de 1834 (27). François-Jean Bonneels décède en 1851 à l’âge de 88 ans (28). Son nom de famille était
parfois orthographié Bonnels (26).
Figure 3 : marque « G. Barnasconi 28 rue de la Putterie Bruxelles » sur le corps d’un écraseur linéaire de Chassaignac, c. 1860-1870. Collection de la Faculté de Médecine Vétérinaire de Liège (cliché photographique C. Berghe 2015, avec auto-risation).
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Bonneels, François (fils, aîné) : (1815-<1860) [Fig.5,6,7,8,9,10].
C’est indiscutablement le plus connu des couteliers-fabricants d’instruments de chirurgie en Belgique
au XIXe. C’est véritablement le « Charrière belge ». Il est né le 29 juillet 1796 (29). Il succède à son
père François-Jean vers 1815 dans la boutique et l’atelier situés rue de l’Hôpital au n° 451 proche de
l’hôpital Saint-Jean (22). Bonneels déménage ensuite au n° 484 de la même rue. Suite à une nouvelle
numérotation, l’adresse de Bonneels devient rue de l’hôpital n° 20 (30). Il est coutelier du roi Guil-
laume des Pays-Bas en 1820 (30) et il conservera ce titre après 1830 avec Léopold, premier roi des
belges (31) [Fig.5]. Pour sa première participation à une exposition, celle de Gand en 1820, il obtient
une médaille d’or pour des caisses d’instruments consacrés à l’opération de la taille, à la cataracte, à
l’amputation, à la trépanation et aux accouchements (32). Cette récompense sera confirmée à
l’exposition d’Harlem en 1825 (33). En 1828, le Professeur A.G. van Onsenoort qui fût directeur de
l’hôpital d’instruction de Louvain dix ans auparavant, chargé du cours de chirurgie et de
l’ophtalmologie, fait publier à Bruxelles une brochure intitulée : « Description de l’appareil chirurgical
de campagne composé par A.G. van Onsenoort, et confectionné sous sa surveillance par F. Bon-
neels». C’est clairement pour s’assurer de la perfection de ces instruments que van Onsenoort les fit
exécuter, sous ses yeux, par Bonneels (34). Dans cette publication se trouve la description de la
trousse-giberne qui fût rapidement adoptée par le service de santé de l’armée belge et seulement
bien plus tard par les chirurgiens militaires français (35). Quelques temps après, van Onsenoort confia
également à Bonneels la fabrication d’un instrument de son invention pour exciser l’iris par la
Figure 4 : étiquette commerciale de F. Bonneels coutelier à Bruxelles, c. 1815. Col-lection iconographique Q. Désiron.
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chambre postérieure de l’œil (36). En juillet 1830, soit quelques temps avant l’indépendance de la
Belgique, François Bonneels participe à la troisième exposition générale des produits de l’industrie
nationale organisée à Bruxelles. Pour l’occasion il présente une quantité impressionnante
d’instruments de chirurgie, d’obstétrique et d’appareils orthopédiques. Parmi ces instruments, on
peut citer une luxueuse boîte en bois d’érable, garnie de velours rouge, à trois fonds, renfermant 191
pièces pour les maladies des yeux. Les manches de ces instruments d’or, d’argent et d’acier sont en
ivoire avec des garnitures en vermeil (37). Cinq années plus tard, à nouveau à Bruxelles, on retrouve
Bonneels à l’exposition des produits de l’industrie. Il confirme sa médaille d’or et les rapporteurs de
l’exposition diront à propos du coutelier que : « Tous les instruments qu’il soumet à l’examen, instru-
ments pour la maladie des yeux, des dents, pour la trachéotomie, la lithotritie …, outre qu’ils sont
toujours au niveau de la science, qu’ils présentent toutes les heureuses innovations faites par les
hommes de l’art …, sont d’un fini de travail et d’une exécution admirables. M. Bonneels s’élève bien
au-dessus de tous ses concurrents à l’exposition et se montre au moins l’égal des artistes étrangers
les plus intelligents et les plus célèbres » (38).
La renommée de Bonneels dans le pays faisait donc l’unanimité et, en tant que fournisseur des uni-
versités, il équipait les hôpitaux académiques et leur collection d’instruments chirurgicaux utilisée à
des fins didactiques. En 1836, l’université de Liège est dotée d’un des plus beaux cabinets
d’instruments de chirurgie et d’orthopédie - collection, malheureusement disparue depuis - dans le-
quel on pouvait observer une superbe suite d’instruments délicats confectionnés par M. Bonneels
donnée à cette université par le ministre de l’intérieur (39).
En 1836, Bonneels, sur les conseils du Dr Sommé d’Anvers, invente un nouveau speculum uteri (40 )
[Fig.6]. En 1838, c’est un scarificateur de forme nouvelle plus ergonomique, plus pratique et moins
onéreux qu’il invente (41). La même année, en novembre, François Bonneels est fait Chevalier de
l’Ordre de Léopold (42). Bonneels fut aussi le premier à exécuter des appareils orthopédiques dans le
pays (43). En 1839, il invente un pessaire à tiges latérales avec son appareil de contention avec moins
d’inconvénients que les autres modèles existants (44). La même année, après de nombreuses expé-
riences, il découvre le moyen d’amollir l’ivoire - secret qui, pour raison économique, fût jalousement
gardé par Charrière de Paris - et d’utiliser ce matériau pour la fabrication de bout de seins et de bibe-
rons (45). En 1840, le Professeur Van Huevel de Bruxelles fit construire à la fois par Bonneels et par
Heyndrickx, horloger-mécanicien, un pelvimètre de son invention en les remerciant « de leur soins et
de leur coopération » (46). C’est deux ans plus tard que Van Huevel inventa et fit fabriquer son for-
ceps-scie par Bonneels (47). Indiscutablement, cet ingénieux instrument d’embryotomie se révéla
pour les accoucheurs belges et étrangers d’une utilité incontestable avec une meilleure sécurité pour
la mère (48). François Bonneels entretenait avec le monde chirurgical belge d’excellentes relations et,
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à n’en pas douter, il renforçait ces
liens au cours des réunions de sociétés
savantes belges (Société des sciences
médicales et naturelles de Bruxelles ;
Société des sciences naturelles de
Bruges) où il siégea comme membre
correspondant de 1839 à 1877
(49,50). Vers 1845, Timothée Félix
Bonneels, le frère de Francois Bon-
neels, prend la tête de la maison Bon-
neels.
Figure 5 : étiquette commerciale de F. BONNEELS, coutelier de la cour à Bruxelles, c. 1830-1840. Collection iconographique Q. Désiron.
Figure 6 : le nouveau speculum uteri de F. Bonneels (orthographié Bonnels) , 1836. Collection iconographique Q. Désiron.
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Figure 7 : speculum oculi (écarteur palpébral) en argent estampillé « Bonneels à Bruxelles », c. 1820. Cliché T. van Leest avec autorisa-tion (www.vanleestantiques.com).
Figure 8 : détail de la signature « F. BONNEELS à Bruxelles » sur le manche d’un specu-lum oculi en argent, c. 1820. Cliché T. van Leest avec autorisation (www.vanleestantiques.com).
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Bonneels, Timothée - Félix (fils, jeune) : (<1847- c.1860) [Fig.11,12,13,14].
Il est le frère cadet de François. Il est né en 1806 (29). Il est en apprentissage à Paris chez Frédéric
Benoît Charrière en 1829 (51). Il regagne Bruxelles où il travaille avec son frère dans l’atelier paternel.
Par son expérience parisienne et familiale et par la démonstration de qualités techniques indéniables,
Timothée Félix Bonneels se forge rapidement une solide renommée dans et en dehors de la capitale
belge. En 1845, le Professeur Michaux de Louvain confie à Bonneels la fabrication rapide d’un ostéo-
Figure 9 : marque « BONNELS. » sur le manche d’un lithotome. Cliclé L. Slater avec autorisation (www.phisick.com).
Figure 10 : marque « Bonneels » à typographie peu courante, c. 1830. Collection Q. Désiron.
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tome coudé pour réaliser chez un malade la section de la voûte palatine pour une résection de la mâ-
choire supérieure (52). En 1847, il participe à titre personnel à l’Exposition des produits de l’Industrie
Nationale de Bruxelles et obtient une médaille d’or, pérennisant les prestigieuses distinctions obte-
nues par la maison Bonneels en 1835 et 1841 (53). Il fabrique un tire-balle pour le Professeur Didot de
Liège en 1849 (54). Didot présente ce nouvel instrument dans une communication à l’Académie
Royale de Médecine et s’exprime en ces termes : « M. Bonneels jeune a saisi ma pensée avec cette
intelligence que vous lui connaissez… » (54). Il fabrique un blépharostat pour le docteur Vallez de
Bruxelles en 1854 (55). En 1855, Bonneels est à Paris pour l’Exposition Universelle ou le jury lui dé-
cerne une médaille de 2ème classe (56). Bonneels se démarque des autres fabricants étrangers et il
n’expose pour ainsi dire que des instruments inventés par des chirurgiens belges et par la maison
Bonneels. Parmi ces instruments, on peut citer le forceps-scie, le pelvimètre et le speculum à double
étui d’ivoire de Van Huevel ; le ciseau de Seutin ; le diatrypteur, le céphalotome, le porte-caustique
laryngien et le tire-balle de Didot ; le porte-aiguille de Soupart et le trocart aspirateur de Van den
Corput (56) [Fig.11]. En 1858, il fabrique pour son cousin, le docteur A. Uytterhoeven, chirurgien en
chef de l’hôpital Sainte-Elisabeth d’Anvers, un instrument - sorte de scarificateur de Civiale modifié -
pour traiter les sténoses de l’urètre (57). En 1857, le docteur Victor Uytterhoeven, membre de sa fa-
mille également, chirurgien à la maternité de l’hôpital Saint-Pierre à Bruxelles, lui fait fabriquer un
trocart particulier pour la ponction des kystes de l’ovaire qui donne pleine satisfaction (58). C’est Stas,
son neveu, qui lui succède au début des années 1860 (59). A la fin du XIXè siècle, le nom Bonneels fut
attribué à une rue d’une commune de Bruxelles (Saint Josse-Ten-Noode) en reconnaissance de la gé-
nérosité de Timothée-Félix Bonneels envers des œuvres caritatives (60).
Figure 11 : trocart à aspiration du Dr Van den Corput signé « BONNEELS A BRUXELLES ». Collec-tion de l’Académie nationale de Médecine, Paris.
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Figure 12 : marque « BONNEELS A BRUXELLES » sur le cadre d’une scie à amputation, c. 1860. Collection Q.Désiron.
Figure 13 : marque « BONNEELS A BRUXELLES » sur instrument obstétrical, c. 1850. Collection Q. Désiron.
Figure 14 : marque « BON-NEELS », type fer à cheval, sur un instrument obstétrical, c. 1850. Collection Q. Désiron.
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Clasen, Georges : (> 1870-1908) [Fig.15,16,17,18,19]
Ce fabricant d’instruments de chirurgie, d’appareils orthopédiques et prothétiques est le successeur
de J. Stas, lui-même successeur et neveu de T.F. Bonneels [Fig.15,16]. Il est né à Paris en octobre 1845,
mais son père est allemand (61). Georges Clasen est le neveu du renommé fabricant parisien d’origine
belge L. Mathieu (62) et peut-être a-t-il eu le privilège d’être un temps son élève ? La date de début
d’activité de ce fabricant n’est pas connue avec exactitude mais, les caractéristiques de fabrication
d’un instrument d’une collection privée nous font dire que ce coutelier était actif au début des années
1870 [Fig.17]. En 1874, Clasen fabrique un appareil à transfusion sanguine inventé par le docteur J.
Casse de Bruxelles (63). Georges Clasen participe en 1875 au Congrès Médical de Bruxelles où il est le
seul fabricant à réunir, dans une belle vitrine, un grand nombre d’instruments imaginés par des chi-
rurgiens belges (63). Il expose également, lors de ce congrès, un modèle simplifié, par lui-même, de
scarificateur d’Heurteloup (63). En 1878, Clasen soumet à l’Académie Royale de Médecine de Bel-
gique, un instrument de son invention destiné à faciliter la torsion des fils dans les sutures métalliques
(64). Cet instrument sera soumis à un brevet d’invention [Fig.18]. En 1879, le Professeur De Roubaix,
dans un mémoire consacré aux nouveaux instruments de sutures de son invention, cite Clasen comme
fabricant ayant exécuté certains d’entre eux (65). En 1881, le docteur A. Libbrecht, chirurgien-
directeur de l’Institut ophtalmique de Gand, fait construire par Clasen une pince destinée à
l’opération des cataractes secondaires (66). Cet instrument fera aussi l’objet d’une présentation à
l’Académie Royale de Médecine de Belgique (66). En 1884, la boutique de Clasen est située rue de
l’Hôpital au n° 38 (67). En 1886, le Professeur Victor Deneffe de Gand fait réaliser par Clasen des re-
productions fidèles d’instruments chirurgicaux gallo-romains (trousse du médecin Gaius Firmius Seve-
rus) du Musée Saint-Germain de Paris, à partir de moulages (68). Deneffe, dans son ouvrage consacré
aux oculistes gallo-romains au IIIème siècle, s’exprime à propos de Clasen en ces termes : « Je lui
devais cette expression de reconnaissance pour la rare sagacité qu’il apporte dans la reproduction des
instruments de chirurgie antique et je suis heureux de trouver l’occasion de lui rendre ce témoignage
bien mérité » (68). Georges Clasen obtint une autorisation de résidence à Paris à partir d’août 1885
(61) et il s’associe la même année avec les frères Gudendag, fabricants d’instruments de chirurgie rue
de l’Odéon à Paris. Ils soumettent d’ailleurs, ensemble, à l’Académie de Médecine de Paris, un nou-
veau modèle de seringue à injections hypodermiques basé sur l’aspirateur du chirurgien belge
Delstanche (69). En 1897, Clasen fait éditer un catalogue illustré d’instruments de chirurgie et il est,
cette fois, au n° 34 de la rue de l’hôpital (70). Clasen est à l’Exposition Universelle Internationale de
Paris de 1900 (71). Provenant d’une collection privée, une trousse en cuir d’instruments de chirurgie
estampillée G. Clasen et marquée « CONGO BELGE » nous permet de dire que la maison Clasen était
encore en activité en 1908 [Fig.19].
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Figure 15 : catalogue illustré de Georges Clasen, c. 1885-1895. Collection Q. Désiron.
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Figure 16 : marque de G. Clasen, successeur de Stas-Bonneels figurant dans une boîte de chirurgie. Collection Q. Désiron.
Figure 17 : perforateur modèle Collin fabriqué par G. Clasen, c. 1875. Collection Q. Désiron.
Figure 18 : appareil à sutures métalliques breveté de G. Clasen, c. 1880. Collection Q. Désiron.
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Delacre, Charles : (<1872-1906){fig.20,21,22}
Il est né en 1826 et ses parents, établis à Charleroi, sont originaires de Dunkerque. En 1853 [Fig.20],
il s’installe à Bruxelles comme pharmacien et jouit rapidement d’une renommée indéniable. Il est
connu surtout pour avoir développé la fabrication et le commerce du chocolat dans sa pharmacie du
n° 33 de la rue Montagne de la Cour (72). A l’époque, le chocolat était considéré comme un remède
fortifiant. En 1873, le succès de ses « chocolats » l’oblige à ouvrir une boutique gourmande rue de la
Madeleine, proche de la Grand-Place. Il devient Fournisseur de la Cour en 1879 (73). Il est aussi phar-
macien de la Cour et de LL. AA. RR. le Comte de Flandre et le Duc d’Aumale (74). En 1880, il transfère
ses ateliers de fabrication à Vilvoorde et se lance dans la fabrication de biscuits (73). C’est le début de
l’histoire de la fameuse biscuiterie Delacre. Ceci n’empêche pas Charles Delacre de continuer ses acti-
vités de pharmacien, mais également de vendre des instruments de chirurgie, des appareils
d’électricité médicale ainsi que des articles d’hygiène. Sur un carton publicitaire du début du XXe
siècle, une reproduction photographique de la pharmacie Delacre - transférée au n° 80 de la Mon-
tagne de la Cour en 1872 - nous permet de lire sur la façade au premier étage en grandes lettres
« INSTRUMENTS de CHIRURGIE » (75) [Fig.20]. La vente d’instruments de chirurgie était sans aucun
doute un marché non négligeable et Charles Delacre fit d’ailleurs éditer au début du XXe siècle, un
catalogue illustré d’instruments de chirurgie (76) [Fig.21]. Bien que commandés et fabriqués ailleurs,
les instruments de chirurgie vendus par Charles Delacre étaient estampillés à son nom (76). La Maison
Delacre assurait cependant le repassage et le nickelage des instruments de chirurgie dans des ateliers
Figure 19 : trousse de petite chirurgie avec marquage « Congo Belge » fabriquée par G. Clasen, c. 1908. Collection Q. Désiron.
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situés rue Villa Hermosa à Bruxelles (76). C’est son fils Pierre Delacre qui poursuivra les affaires pater-
nelles à partir de 1906 (73). La désormais Maison Delacre et Cie ouvre des succursales à Charleroi,
Gand et Liège (77) [Fig.22].
Figure 20 : carte publicitaire de la pharmacie Ch. Delacre et de son histoire depuis sa création en 1853, c. 1900. Collection Q. Désiron.
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Figure 21 : page tirée du catalogue d’instruments de chirurgie de C. Delacre, c. 1900. Collection Q. Désiron.
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Denis, Charles (fils) : (1857-1885){fig.23,24,25,26}
Il est le fils de Louis Denis et, en 1857, il est renseigné comme coutelier rue au Lait au n° 23, à proximi-
té de l’atelier de son père (78). Par la suite, après avoir travaillé en collaboration avec ce dernier plu-
sieurs années, il reprend la boutique paternelle au n° 79 de la rue du Marché aux Herbes. Il est coute-
lier fournisseur de la Maison du Roi, fabricant d’instruments de chirurgie, orthopédiste et bandagiste
(79) [Fig.23]. Il participe, en 1867, à l’Exposition Universelle de Paris où il présente des instruments de
chirurgie et des appareils modelés pour fractures (80). Une lettre de 1885, envoyée au réputé fabri-
cant d’instruments de chirurgie parisien Collin, nous indique que Denis faisait parfois fabriquer cer-
tains instruments de chirurgie en dehors de son atelier (81) [Fig.24]. Les successeurs de la maison
Denis furent des industriels suisses : Walter-Biondetti d’abord et ensuite Fischer & Tschudi qui en
1898 sont installés au 24, rue de l’hôpital (82).
Figure 22 : détail d’une enveloppe à entête C. Delacre et Cie, c. 1900. Collection iconographique Q. Désiron.
Figure 23 : facture de C. Denis datée de 12/1870. Collection Q. Désiron.
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Figure 24 : lettre de Charles Denis (avec tampon de Denis père) adressée à Collin fabricant d’instruments de chirurgie à Paris datée de 01/1885. Collection Q. Désiron.
Figure 25 : marque « DENIS, A BRUXELLES. » sur une pince à extraction dentaire, c. 1860. Collection Q. Désiron.
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Denis, Louis (père) : (1826 -<1870) [Fig. 27,28]
Ce coutelier ouvre sa boutique et son atelier en 1826 (82). Il fabriquait des articles de coutellerie, des
instruments de chirurgie et des instruments d’architecture (83,84). Il est au n° 24 de la rue au Lait de
1830 jusqu’au moins 1857 (78). Il participe à la 3ème édition de l’Exposition Générale à Bruxelles en
juillet 1830. Il présente, dans une vitrine, une caisse à amputation, un trépan, une trousse, une pince à
polype, des lancettes, des bistouris, des forceps et des instruments dentaires (85). En 1835, dans la
section coutellerie, à l’Exposition des Produits Nationaux à Bruxelles, il obtient une mention honorable
(86). Un almanach de 1841 nous apprend que Denis est coutelier et fabricant d’instruments de chirur-
gie de la maison du Roi (87). En 1862, c’est Denis qui fut désigné pour fabriquer, d’après les dessins de
l’auteur, les instruments pour la cure de la fistule vésico-vaginale du chirurgien américain Marion
Sims (88). Ce dernier en voyage en Europe visita l’Hôpital Saint-Pierre de Bruxelles et opéra quelques
patientes à la demande du Professeur Deroubaix (88). Dans un mémoire rapporté en 1865, le docteur
L. Buys vante l’avantage et les mérites d’un instrument, un trocart à couronnes et à disques, pour le
traitement de l’hydropisie enkystée de l’ovaire. Buys remercie « l’ingénieux fabricant d’instruments
de chirurgie Denis de Bruxelles pour l’habileté qu’il a mise à le confectionner » (89). A cette époque,
Denis a déménagé rue Marché aux Poulets (89) pour s’installer, quelques temps après, au n° 79 de la
rue du Marché aux Herbes (81,90) [Fig.28]. Son fils lui succède définitivement avant 1870 (79). Tout
comme Rubbers à Liège, Louis Denis eut une longue activité de plus de quarante années.
Figure 26 : marque « C. DENIS » sur une trousse de petite chirurgie, c. 1870. Collection iconographique Q. Désiron.
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Despy, P.-J. : (1834-1841)
Ce coutelier et fabricant d’instruments de chirurgie est actif en 1834. Son adresse est Vieille Halle aux
Blés au n° 11 (84). En 1835, il participe à l’Exposition des produits de l’industrie nationale à Bruxelles,
à la fois dans la section coutellerie et dans la section instruments de chirurgie. Comparés aux instru-
ments chirurgicaux de Bonneels, ceux exposés par Despy sont « moins variés, mais se rapprochent
quelquefois de ceux de cet industriel pour le soin du travail » (38). Pour ses instruments de chirurgie,
Despy obtient la médaille vermeille (80). Il fabrique aussi des instruments vétérinaires pour l’Ecole
Vétérinaire et le Haras de l’Etat (91). Un guide commercial de 1840 nous apprend, qu’outre la coutel-
Figure 27 : étiquette de L. DENIS sur étui de chirurgie. Collection Q. Désiron.
Figure 28 : marque « DENIS A BRUXELLES » sur une branche d’un embryotome. Collection Q. Désiron.
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lerie et la fabrication d’instruments de chirurgie, il est également teinturier-dégraisseur (92). En 1841,
P.-J. Despy cède son entreprise à J.F. Oscé (93).
Joris, E. : (c. 1875 ?) [Fig. 29,30]
Plusieurs éléments, dont certains retrouvés sur des instruments de chirurgie dans deux collections
privées, nous font penser, par déduction, que Joris, nom à « consonance » flamande, était un coutelier
fabricant d’instruments de chirurgie à Bruxelles. En effet, dans une de ses collections, existe un ins-
trument d’embryotomie - un transforateur de Hubert de Louvain -, instrument qui fut inventé et sur-
tout utilisé en Belgique, qui est signé E. JORIS sans autre précision [Fig.29]. Une autre collection nous
montre dans une trousse signée Denis à Bruxelles des instruments de ce fabricant côtoyant des bis-
touris à châsses en corne signés JORIS [Fig.30]. Par ailleurs on sait que le fameux poète belge Emile
Verhaeren lorsqu’il vécut à Bruxelles (1881-1883) était logé chez un coutelier nommé Joris rue de la
station, à deux pas de la Grand-Place (92).
Figure 29 : marque « E. JORIS » sur un transforateur de Hubert (Louvain), c. 1880. Cliché L. Slater avec autorisation (www.phisick.com).
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Lindenmaier : (c. 1870-1875) [Fig.31]
Ce fabricant d’instruments de chirurgie semble avoir acquis une bonne renommée. Le docteur Ch.
Delstanche d’Anvers fit construire, peu avant 1870, un speculum auri à double soufflet et à double
ballon - instrument de diagnostic et de traitement des maladies de l’oreille - par « l’habile fabricant
d’instruments de chirurgie, M. Lindenmaier, de Bruxelles » (95). Vers 1875, le Professeur Hyernaux de
Bruxelles confie la fabrication d’un crochet obstétrical de son invention à Lindenmaier. Hyernaux dé-
clare que « le fini et la précision avec lesquels il a été exécuté justifient la réputation que cet habile
fabricant s’est acquise » (2). La boutique de Lindenmaier est renseignée au n° 107 du boulevard Cen-
tral en 1875 (96). Une autre adresse connue est rue du Midi au n° 30 (97).
Figure 30 : marque « JORIS » sur deux bistouris à châsses en corne, c. 1875. Collection iconographique Q. Désiron.
Figure 31 : marque « LINDENMAIER » sur une lancette à châsses en écailles de tortue, c.1870. Collection Q. Désiron.
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Monnier : (c.1875-1953) [Fig. 32,33]
Les caractéristiques de fabrication d’un instrument de chirurgie utilisé dans la cure des fistules uro-
génitales, le porte-aiguille du Professeur DEROUBAIX de Bruxelles, signé « MONNIER » nous fait dire
que ce coutelier bruxellois fabriquait probablement des instruments de chirurgie au moins à partir de
1875-1880 [Fig. 32,33]. La maison Monnier était présente parmi les exposants du Ier Congrès interna-
tional de gynécologie et d’obstétrique organisé en septembre 1892 à l’initiative de la Société belge de
Gynécologie (98). Ce congrès fut l’occasion du montage d’une exposition internationale d’instruments
et d’appareils se rapportant à la gynécologie et à l’obstétrique (98) ou les couteliers de renom se de-
vaient d’être présents. Monnier eut comme successeurs ses fils Auguste et Lucien qui perpétuèrent la
fabrication des instruments et des articles de chirurgie humaine et vétérinaire (99). La maison Mon-
nier était située rue Blaes au n° 16 et elle était encore en activité en 1953 (100).
Figure 32 : porte-aiguille du Professeur DEROUBAIX de Bruxelles, circa 1875. Acier nickelé, maillechort et ébène guilloché. Collection Q. Désiron .
Figure 33 : marque « MONNIER » sur un porte aiguille du Professeur DEROUBAIX de Bruxelles. Collection Q. Désiron.
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Oscé, Emmanuel-François (fils) : (1870 ?-1881) [Fig. 34,35]
Ce fabricant d’instruments de chirurgie est le fils de J.-F. Oscé [Fig.34]. Il est né en mai 1841 (101) soit
l’année où son père s’installe comme coutelier. Il a très certainement été en apprentissage chez son
père. Par recoupement, il semble qu’il ait succédé à son père au début des années 1870, sans doute
après avoir travaillé ensemble un moment. E.F. Oscé se marie en mai 1871 (101). En 1875, Oscé offre
à l’Académie royale de médecine de Belgique une nouvelle aiguille à suture et à crochet modifié (102).
En 1879, il exécute, pour le docteur Delstanche fils, un adénotome à coulisse (103). L’adresse de Oscé
fils renseignée la même année est rue de l’hôpital au n° 12 (104). E. F. Oscé a donc quitté la boutique
et l’atelier paternels pour s’installer dans une rue plus stratégique ou sont déjà présents d’autres fa-
bricants d’instruments de chirurgie. Il décède en mai 1881 (101), soit précisément à l’âge de 40 ans,
après une carrière écourtée.
Figure 34 : portrait de Emmanuel François Oscé. Cliché G. Oscé avec autori-sation.
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Oscé, Jean-François (père) : (1841->1870)
Ce coutelier, fabricant d’instruments de chirurgie humaine et vétérinaire, bandagiste, est né à
Bruxelles le 24 décembre 1817 (101). Il succède à P.-J. Despy et s’installe dans la boutique de la Vieille
Halle aux Blés en 1840. Despy est-il son beau-père ? Jean-François Oscé se marie en tout cas à cette
époque avec une certaine Anne-Marie Dispy (nom de même origine que Despy) et leur fils, Emmanuel-
François, naît en mai 1841 (101). La même année, J.F. Oscé participe, dans la section instruments de
chirurgie, à l’Exposition des produits de l’industrie nationale de Bruxelles. Les instruments exposés
(clef de Garengeot à facettes de diamant, scie flexible en chaînette, speculum uteri, forceps d’Hatin,
…) sont tellement bien exécutés qu’il s’élève un doute sur leur origine. Une réclamation est adressée
au jury de l’exposition. J.F. Oscé est mis à l’épreuve et doit exécuter à divers degrés de fabrication des
instruments de chirurgie et des articles de coutellerie. Il donne entière satisfaction au jury et obtient
in fine la médaille d’argent ! (93) En 1842, le docteur F. Cunier de l’Institut Ophtalmologique de
Bruxelles, à propos d’un instrument de son invention, dit : « Il a été exécuté par M. Oscé, fabricant
d’instruments de chirurgie, dont le talent n’a pas été assez apprécié jusqu’à ce jour. M. Oscé a exécu-
té pour moi, depuis une année, une centaine d’instruments d’oculistique, et je les ai trouvés aussi
bien travaillés, aussi bien finis, que ceux que je faisais venir autrefois à grands frais de Paris, Londres
et Vienne. Plusieurs confrères allemands, hollandais et belges, se sont approvisionnés, sur ma re-
commandation, chez M. Oscé et se sont montrés parfaitement satisfaits. » (104). En 1843, il est
Figure 35 : marques « E.F OSCE » et « E. OSCE FILS » sur instruments de chirurgie, c. 1870. Collection Q. Désiron.
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l’inventeur d’un speculum portatif très ingénieusement construit (105). Dans la chronique de la Ga-
zette Médicale Belge, consacrée à l’Exposition de l’Industrie Nationale de 1847, on peut lire ceci :
« Un fabricant qui marche sur les traces de M. Bonneels, et qui le devancerait peut-être s’il avait à sa
disposition les moyens pécuniaires de son prédécesseur et surtout des conseils dont on l’entoure,
c’est M. Oscé de Bruxelles. Ce jeune industriel a exposé un assortiment d’instruments chirurgicaux
dont la précision et le fini ne le cèdent en rien à ceux de M. Bonneels. – M. Oscé vient d’inventer
deux nouveaux instruments, un perforateur crânien vertical (trépan) et un speculum auri, que nous
recommandons particulièrement à ceux de nos confrères qui s’intéressent aux progrès de l’arsenal
chirurgical » (106). Le jury de l’Exposition de 1847 lui décerne la médaille d’or pour le haut degré de
perfection de ces instruments de chirurgie. Parmi ces instruments, on trouve un forceps-scie de Van
Huevel, un speculum uteri, une scie à molette, un herniotome, un étui à lancettes en vermeil et des
instruments d’ophtalmologie (107). La même année, son nouveau perforateur à racines dentaires
pour réception des dents à pivots est présenté à l’Académie Royale de Médecine de Belgique (108).
En 1853, J.-F. Oscé obtient un brevet d’invention de cinq ans pour un instrument qui facilite l’autopsie
de la tête humaine. Sa boutique est toujours installée Vieille Halle aux Blés au n° 11 (109). En 1856,
Oscé a déménagé et il est installé Place Saint-Jean au n° 3 (110). En 1863, Oscé fait parvenir à
l’Académie Royale de Médecine de Belgique un forceps obstétrical à trois branches de son invention,
accompagné d’une note explicative (111). J.-F. Oscé est toujours en activité en 1871 (112). Il fabri-
quait aussi des instruments d’horticulture de qualité - dont certains brevetés - et à ce titre, il devient,
dès sa création, membre effectif de la Société royale linnéenne de Bruxelles (113). C’est au début des
années 1870 que son fils Emmanuel François reprend le flambeau. Jean-François Oscé décède en 1882
(101).
Stas, Jules : (c. 1860- <1870 ?) [Fig. 36]
Il est le neveu des Bonneels (59) et, à n’en pas douter, il a dû bénéficier d’un apprentissage privilégié
dans leurs ateliers. Né à Bruxelles en 1833, Jules Stas se marie en 1860 à Paris avec la fille du fabri-
cant d’instruments de chirurgie parisien Antoine Aubry (114). C’est à la même époque qu’il succède à
son oncle Timothée Félix Bonneels. En 1861, le Professeur L.J. Hubert de Louvain applique pour la
première fois sur une femme vivante un instrument d’embryotomie de son invention, le « transfora-
teur ». Cet instrument était une vis en forme de grosse olive (terebellum) qui était enfoncée dans la
base du crâne du fœtus mort in utero. Cette vis était protégée par une branche un peu à la manière
de celle d’un forceps obstétrical. Hubert fit précisément confectionner, par Bonneels et Stas, la
branche protectrice de ce transforateur (115) [Fig.29,36]. Le Professeur Hyernaux, chirurgien à
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l’Hospice de la Maternité à Bruxelles, confie à Stas la fabrication de son porte-nœud obstétrical, ins-
trument qui fit l’objet d’une communication à l’Académie Royale de Médecine de Belgique en 1862.
Hyernaux remercie Stas « pour les soins empressés qu’il a mis à le confectionner » (59). La même
année, Stas présente à cette assemblée une trousse de scalpels contenant plusieurs lames interchan-
geables avec un seul manche, jugée assez pratique (116). La période d’activité de J. Stas fût courte et
c’est G. Claesen qui succède à la maison Stas-Bonneels vers 1870.
Figure 36 : transforateur du Professeur Hubert de Lou-vain avec sa branche protectrice. Collection iconogra-phique Q. Désiron.
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Ville de Liège
Aubée : (1827- ?)
En 1827, ce coutelier et fabricant d’instruments de chirurgie tenait boutique rue Neuve, derrière le
Palais, au n° 402 (117).
Boland, I. : (>1890- >1915 ?) [Fig. 37,38,39]
Ce coutelier fabriquait de la coutellerie, des instruments de chirurgie, des instruments vétérinaires,
des bandages et des articles d’orthopédie. Il vendait de la coutellerie de Namur. Il était au n° 30 de la
rue Vinâve d’Ile en 1895 (118) [Fig. 34,35]. La coutellerie Boland était toujours en activité en 1948 à la
même adresse mais ne proposait plus d’instruments de chirurgie (119).
Figure 37 : facture de la maison I. Boland, fabrique de coutellerie & d’instruments de chirurgie datée du 15/03/1895. Collection Q. Désiron.
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Figure 38 : La façade de la Maison I. BOLAND à Liège, rue Vinâve-d’Ile vers 1915. Collection Q. Désiron.
Figure 39 : marque « I. BOLAND LIEGE » sur manche d’un instrument de chirurgie, c. 1890. Collection Q. Désiron.
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Carré : (1827-1840)
Ce coutelier et fabricant d’instruments de chirurgie était actif en 1827 et au moins jusqu’en 1840. Il
était rue sur Meuse au n° 429 (117,120).
Chrétien, Joseph-Louis : (<1857-1882) [Fig. 40, 41, 42, 43, 44, 45, 46]
Ce coutelier, fabricant d’instruments de chirurgie, bandagiste et orthopédiste breveté, a débuté son
activité dans les années 1850. Le Professeur Wasseige de Liège, de renommée internationale, lui con-
fie avec entière satisfaction la fabrication de plusieurs instruments de son invention. Parmi ces ins-
truments, on peut citer une pince porte-lacs obstétricale (1857) [Fig.40], un crochet mousse obstétri-
cal articulé modifié (1876) [Fig.41], un pelvimètre (1877) [Fig.42] ainsi qu’un constricteur à ruban
d’acier pour l’amputation utéro-ovarique (121). En 1869, le docteur Hicguet de Liège, à propos de son
nouvel instrument pour l’excision de la luette nous dit : « M. Chrétien, fabricant d’instruments de
chirurgie à Liège l’a exécuté avec une habileté que je me plais à reconnaître » (122). Il est un ancien
élève du très réputé fabricant parisien d’instruments de chirurgie d’origine belge L. Mathieu avec
lequel il garde sans doute d’excellents contacts (123). Une annonce publicitaire nous apprend
d’ailleurs que la maison Chrétien est devenue une succursale de la maison L. Mathieu (voir article
MATHIEU) (124) [Fig.43]. J.-L. Chrétien est en outre dépositaire d’instruments de chirurgie fabriqués
par des maisons réputées d’Angleterre et d’Allemagne (125). Chrétien est d’abord installé rue Pont-
d’Ile au n° 43 en 1857 (126) puis, en 1861, il est au n° 12 de la même rue (123) soit juste à côté du
magasin de son concurrent J. Rubbers ! Il déménage rue de la Cathédrale en 1862 (123). En 1873 son
atelier et sa boutique sont au coin du n° 77 de la rue de la Cathédrale et de la rue de la Sirène dans un
imposant bâtiment toujours existant (127) [Fig.44]. Enfin, au début des années 1880, il est renseigné
au n° 71 de la rue de la Cathédrale suite, vraisemblablement, à un changement de numérotation des
rues (128) [Fig.45]. J.-L. Chrétien est fournisseur de l’Université de Liège, des Hôpitaux Civils et Mili-
taires, des Chemins de Fers, etc. Il confectionne des bandages, des appareils orthopédiques, des appa-
reils à fractures et des membres artificiels. Il fabrique et vend des instruments de lithotritie de diffé-
rents auteurs (127,128). Pour la qualité de son travail, J.-L. Chrétien obtient une grande médaille et un
diplôme d’honneur à l’Exposition Nationale de 1880 (128).
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Figure 40 : pince porte-lacs obstétricale signée Chrétien. In « Des opérations obstétricales » par Wasseige, 1881. Collec-tion Q. Désiron.
Figure 41 : crochet mousse articulé obstétrical de Wasseige signé Chrétien. In « Des opérations obstétricales » par Was-seige, 1881. Collection Q. Désiron.
Figure 42 : pelvimètre de Wasseige signé Chrétien. In « Des opérations obstétricales » par Wasseige, 1881.
Collection Q. Désiron.
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Figure 43 : publicité de Chrétien parue dans la revue Le Scalpel en 1861. Collection icono-graphique Q. Désiron.
Figure 44 : facture de J.L. Chrétien datée de 04/1873 montrant la façade du magasin et de l’atelier. Collection Q. Désiron.
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Figure 45 : facture de J.L. Chrétien, fabricant d’instruments de chirurgie, datée de 07/1882. Collection du Musée de la Vie Wallonne.
Figure 46 : marque « J.L. CHRETIEN LIEGE » sur une branche d’un forceps obstétrical, c. 1870. Collection Q. Désiron.
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Fanaïque : (1827-1840)
Ce coutelier et fabricant d’instruments de chirurgie était actif en 1827 et au moins jusqu’en 1840. Il
était rue Neuve, derrière le Palais au n° 449 pas loin de son concurrent Aubée (117,120).
Laibach, B. : (1877-1900) [Fig. 47,48,49,50]
Ce fabricant spécialisé dans les bandages et appareils orthopédiques prothétiques fabriquait aussi des
instruments de chirurgie. Laibach ouvre son atelier et sa boutique au n° 42 du Passage Lemonnier en
1877 (129). Il est fournisseur des Universités, des Hôpitaux, des Chemins de fer, etc. (130) [Fig.48]. En
1883, un congrès réunissant à Francfort 150 fabricants d’instruments de chirurgie voit la création
d’un comité exécutif chargé de favoriser des échanges d’idées entre les fabricants afin d’améliorer
davantage la qualité des instruments et des appareils médicaux. Dans ce comité exécutif restreint,
Laibach de Liège est le seul représentant belge (131). En 1890, il confectionne à la demande d’un chi-
rurgien de Liège un appareil à saignées moins repoussant pour les malades (132). Il est toujours actif
en 1900 (127). Après son décès, c’est sa veuve qui lui succède. Elle est installée au 38-40 du Passage
Lemonnier en 1913 comme en témoigne une facture à son entête (133).
Figure 47 : facture de B. LAIBACH datée de 12/1899. Collection Q. Désiron.
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Figure 45 : publicité de B. LAIBACH, c. 1900. Photo extraite du livre : « Le livre d’or du Passage Lemonnier », 2010. © Noir Dessin Produc-tion, avec autorisation.
Figure 49 : marque « LAIBACH A LIEGE » sur une pince à pansement, c. 1880. Collection Q. Désiron.
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Renson, Antoine : (1825- ?)
Ce coutelier de la ville de Herstal, proche de Liège, présente des instruments dentaires, une scie à
amputation et un forceps au cours de l’Exposition Générale de Harlem en juillet 1825 (132).
Rubbers, Charles (fils) : (1864-1876) [Fig.51, 52, 53, 54]
Il est le fils du coutelier J. Rubbers. La première référence à ce fabricant date de 1864. On doit celle-ci
au Professeur Adolphe Wasseige de Liège. A propos du crochet mousse articulé obstétrical de son
invention, Wasseige nous apprend qu’il a été réalisé par M. Rubbers fils, fabricant d’instruments de
chirurgie, coutelier de l’Université de Liège (135). Pour l’occasion, Wasseige manifeste « toute la satis-
faction… pour l’intelligence et les soins empressés qu’il a apportés dans la confection de notre ins-
trument » (135). Dans les années 1860, les couteliers Rubbers père et fils travaillent vraisemblable-
ment ensemble mais C. Rubbers ouvre un magasin à son enseigne au 8 rue Pont-d’Ile, à deux pas de
l’ancienne maison paternelle (136). Il est à cette adresse au moins de 1870 à 1876 (136,137). En 1869,
Rubbers soumet à l’Académie Royale de Médecine de Belgique un pessaire utérin à tiges latérales qui
fera l’objet par la suite d’un brevet d’invention (138). C. Rubbers est aussi bandagiste herniaire et
mécanicien orthopédiste breveté. Il est fabricant d’instruments de chirurgie de l’Institut Ophtalmique
de Liège [Fig.51]. Il est fournisseur de l’Université de Liège, des Hôpitaux, des Hospices Civils, des
Figure 50 : marque « B. LAIBACH » sur un couteau à amputation, c. 1900. Collection Q. Désiron.
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Chemins de Fers, des houillères et des principaux établissements industriels liégeois [Fig.52]. Il vend
de la coutellerie anglaise, française et de Namur ainsi que des articles d’hygiène et orthopédiques
(irrigateurs, bas à varices, pessaires, ceintures ventrières, etc…) (136,137). La maison C. Rubbers ob-
tient une mention honorable de l’Académie Royale de Médecine de Belgique (137).
Figure 51 : facture de C. RUBBERS fils datée de 01/1870. Collection du Musée de la Vie Wallonne.
Figure 52 : facture de la maison C. RUBBERS datée de 01/1876. Collection Q. Désiron.
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Rubbers, J. (père) : (1812-1867) [Fig. 55, 56, 57, 58]
Ce fabricant d’instruments de chirurgie, orthopédiste et bandagiste herniaire [Fig.51], parfois ortho-
graphié Rubers, exerçait à Liège en 1812. C’est un certificat de priorité d’invention où Rubbers déclare
avoir fabriqué une aiguille mécanique à pupille artificielle pour l’oculiste Lusardi qui nous l’apprend
Figure 53 : marque « C. RUBBERS» sur un crochet obstétrical de Wasseige, c. 1860. Collection Q. Désiron.
Figure 54 : marque « RUBBERS A LIEGE » sur un pelvimètre, c. 1870. Collection Q. Désiron.
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(139). En 1827, il est au n° 582 de la rue Souverain-Pont et puis rue de la Régence (140). En décembre
1827, le Dr Jacquemyns de Dadizeele, à propos d’un passe-mèche (séton) de son invention, dit : « le
coutelier qui m’a très bien servi, et qui fait maintenant le passe-mèche d’après le meilleur modèle est
M. Rubbers, à Liège. Je vais l’engager à indiquer dans ce pays les lieux où les praticiens pourront
l’obtenir » (141). En octobre 1829, le chirurgien-major Wiegand de la marine royale des Pays-Bas, dit
à propos de 2 lancettes mécaniques de son invention : « on peut se procurer les 2 instruments pour la
somme de 16 francs et 80 centimes, chez J. Rubbers, fabricant d’instrumens de chirurgie, rue des
Mineurs, à Liège » (142). Vers 1830, le médecin principal de l’armée, M. Van den Broeck fit confec-
tionner par Rubbers une trousse-giberne contenant des instruments de chirurgie pour l’amputation,
des aiguilles à suture, du sparadrap et du fil ciré. C’est ce modèle de giberne qui fût proposé au Con-
seil de Santé Militaire pour faire partie de l’uniforme des médecins de l’armée belge en 1831. Van den
Broeck envoya à Bruxelles pour inspection sa giberne « exécutée par le coutelier Rubers de Liège, qui
en a confectionné 82 autres du même modèle » (143). La réputation de Rubbers, comme on peut le
voir, dépassait largement la ville de Liège et il pouvait compter sur une large clientèle de chirurgiens
civils et militaires. En 1839, d’après N. M. Briavoinne, sans les nommer, seuls deux établissements de
fabrication d’instruments de chirurgie en Belgique, l’un à Bruxelles et l’autre à Liège, ont une excel-
lente réputation, sont bien organisés et assurent un service après-vente de qualité (144). Il s’agit sans
aucun doute de Bonneels à Bruxelles et de Rubbers à Liège. En 1844, l’irrigateur du docteur Eguisier
breveté en France est en dépôt en Belgique chez Bonneels à Bruxelles, Sattler à Gand et Rubbers à
Liège (146). Le docteur Jules Ansiaux de Liège fait appel à Rubbers pour la fabrication d’une pince à
anneaux à vis de pression ajustable pour l’extirpation de tumeurs enkystées des paupières dont
l’utilisation s’avère plus aisée et plus sûre que la pince de Desmarres de Paris dont elle s’inspire (146).
En 1849, le Professeur Alphonse Didot de Liège, à propos de son instrument d’embryotomie - le
diatrypteur - qu’il a fait exécuté par Rubbers adresse « tous ses remerciements et sa satisfaction pour
l’obligeance avec laquelle il s’est empressé d’exécuter les appareils… et pour l’intelligente habileté
qu’il a montré dans leur confection » (147) [Fig. 55].
Figure 55 : le diatrypteur de Didot de Liège (instrument d’embryotomie) dont la fabrication fut réalisée initialement par Rubbers père, c. 1850. Collection Q. Désiron.
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De 1838 à 1867, Rubbers est au 14 de la rue Pont-d’Ile (148,149,150) [Fig .56]. J. Rubbers est un des
rares couteliers et fabricants d’instruments de chirurgie en Belgique à avoir eu une activité profes-
sionnelle longue de plus de cinquante années. Rubbers était diacre de l’Eglise protestante à Liège
(148). C’est son fils C. Rubbers qui lui succède.
Figure 56 : facture de J. RUBBERS à Liège datée de 01/1867. Collection du Musée de la Vie Wallonne.
Figure 57 : marque « RUBBERS A LIEGE » sur le sommier d’une scie à amputa-tion, c. 1860. Collection Q. Désiron.
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Vincent, Jean-Louis : (1827- 1876) [Fig. 59, 60]
Ce fabricant de bandages et d’appareils orthopédiques ouvre son atelier et sa boutique en 1827 (151).
Il n’est pas coutelier mais il est vendeur d’instruments de chirurgie et il assure le « repassage » des
instruments (152). En 1840, Vincent est rue devant la Madeleine (153). En 1854 il est rue de l’Agneau
et il est repris dans un almanach liégeois, tout comme Rubbers père, dans une rubrique qui regroupe
les bandagistes et fabricants d’instruments de chirurgie (154). En 1861, il est toujours à la même
adresse au n° 5 (155). En 1870, dans une annonce qu’il fait paraître dans Le Scalpel, il a déménagé au
n° 28 de la rue sur Meuse et il signale qu’il est dépositaire d’instruments de chirurgie de la maison
Lüer à Paris (152). Début 1900, la maison Vincent, tenue par le fils depuis quelque temps, est au n° 1
de la rue de la Cathédrale et aura, par la suite, comme successeur A. van Galen déjà repreneur à Metz
quelques années plus tôt de la maison Bonnaud (156) [Fig. 59]. Celui-ci, tout comme ses descendants
conserveront le nom « Vincent » ainsi que l’enseigne « A La Croix Rouge » jusqu’à la fin de leur activi-
té (151,157,158) [Fig. 60]. Jean-Louis Vincent, manifestement réputé, était fournisseur des Bureaux de
Bienfaisance, des Hospices Civils, des Hôpitaux, des Chemins de fer et des principaux établissements
industriels liégeois. La maison Vincent obtient une médaille d’argent à l’Exposition d’Hygiène et de
Figure 58 : marque « RUBBERS A LIEGE » sur un bistouri de Cooper, c. 1850. Collection Q. Désiron.
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Sauvetage de Bruxelles en 1876 ainsi qu’une médaille à l’Exposition Universelle de Liège de 1905
(151).
Wengenroth, G. : (1876-1909) [Fig. 61, 62, 63, 64]
Ce fabricant d’instruments de chirurgie, d’orthopédie et bandagiste ouvre sa boutique en 1876 au
n°24 de la rue du Vert-Bois (159,160). Plusieurs chirurgiens de Liège font appel à lui pour la fabrica-
tion d’instruments de chirurgie (160,161). A partir de 1890, Wengenroth est renseigné au n°44 de la
Figure 59 : facture de la maison VINCENT (A.van Galen successeur) datée de 12/1945. Collection Q. Désiron.
Figure 60 : carte commerciale et quittance de la Maison VINCENT à Liège, datée de 01/1920. Collection Q. Désiron.
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rue du Vert-bois (159). Il est fournisseur de l’université, de l’hôpital de Bavière, de l’hôpital militaire et
des hospices civils de Liège (159). En 1907, il fabrique pour le Professeur Troisfontaines une seringue
spéciale pour préparation antisyphilitique (162). Une facture au nom de Wengenroth Père nous fait
dire, par déduction, qu’un fils lui succéda (159) [Fig.61].
Figure 61 : facture de « G. WENGENROTH Père », datée de 1897. Collection Q. Désiron.
Figure 62 : marque « G. WENGENROTH, Fabricant d’instruments de chirurgie LIEGE » sur une trousse à aspira-tion du Dr Potain. Collection Q. Désiron.
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Ville de Gand
Applebee, Georges : (1830-1835) [Fig. 65]
Ce coutelier, fabricant d’instruments de chirurgie de l’Université de Gand, participe à l’Exposition Gé-
nérale de 1830 à Bruxelles (163,164) [Fig.65]. Il y expose 28 instruments de chirurgie. Il fabrique aussi
des articles de coutellerie et il obtient une médaille de bronze dans la section coutellerie pour des
rasoirs à l’Exposition des Produits Nationaux de 1835 (86). Il est avenue de la Place d’Armes (163). Si
l’on en juge par l’illustration de sa vignette commerciale, la fabrication des instruments de chirurgie
Figure 63 : marque « WENGENROTH LIEGE » sur une branche d’un forceps obstétrical. Collection Q. Désiron.
Figure 64 : marque « WENGENROTH » sur une lancette. Collection Q.Désiron.
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était une spécialité importante de ce fabricant. Son nom d’origine anglo-saxonne était parfois ortho-
graphié Applebée.
Bayly, Henri : (1838-1850) [Fig.66, 67, 68]
Il est repris dans la rubrique messenmakers (couteliers) de l’almanach de la ville de Gand en 1838 aux
côtés de Rubbers et Van Montagu. Il est installé au n° 8 avenue de la Place d’Armes communément
appelée avenue du Cauter (165). A-t-il succédé à Applebée ? Les dates d’activité et l’adresse de ces
deux fabricants pourraient le laisser penser. En 1839, le docteur Sotteau de Gand confie à Bayly la
fabrication d’une pince de son invention pour opérer la suture du voile du palais qui lui fournira en-
tière satisfaction (166). En 1841, Bayly soumet à la Société de Médecine de Gand un modèle fonction-
nel, simple et solide de jambe artificielle de sa fabrication. L’assemblée remercie Bayly pour cette
communication et la qualité de la prothèse présentée. Par ailleurs, cette assemblée « témoigne com-
bien elle prend part aux efforts qu’il ne cesse de faire pour soustraire notre pays à un tribut que
jusqu’ici il avait payé à l’étranger. Elle n’a pas oublié que c’est lui qui a confectionné les beaux ins-
truments de M. Sotteau pour la staphyloraphie et la cure radicale de hernies, et elle l’engage à per-
Figure 65 : carte commerciale de G. APPLEBEE, c. 1830. Collection Q. Désiron.
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sévérer dans une carrière où il ne peut manquer de rencontrer l’approbation et la confiance de tous
les médecins de la Belgique » (167). Une vignette commerciale, datée entre 1841 et 1845, nous ap-
prend que Bayly est bandagiste et fabricant d’instruments de chirurgie attaché à l’Université de Gand
(168) [Fig.66]. Cet ancien élève de Bonneels à Bruxelles (169) reçoit une médaille d’argent à
l’Exposition de l’Industrie Belge de 1841. Il y expose des instruments de chirurgie habilement exécu-
tés, à l’exception semble-t-il des instruments pour la résection des amygdales (170). La même année,
il fait publier une annonce dans le Messager de Gand où il apprend qu’il confectionne dans ses ate-
liers un « aimant propre à opérer la guérison des douleurs rhumatismales les plus aigües » (171). En
1843, une annonce passée dans les Annales Médicales Belges signale que Bayly est originaire de
Londres et que les instruments qu’il fabrique rivalisent avec ceux des meilleurs fabricants londoniens
et, à moindre prix (172) [Fig.67]. On apprend par ailleurs qu’il est l’auteur d’un nouveau speculum
uteri dont le mandrin peut servir de porte-caustique (172). Entre 1845 et 1850, Henri Bayly s’associe
momentanément avec l’armurier Vincent. Une vignette commerciale du milieu du XIXe siècle nous
apprend que Vincent & Bayly fabriquent et vendent des armes, de la coutellerie, des instruments de
chirurgie et des bandages herniaires. La référence à la récompense de 1841, citée plus haut, figure sur
cette vignette. Vincent & Bayly sont au n° 17 de la rue de Brabant (173) [Fig.68] soit à l’adresse de
Bayly reprise dans la rubrique fabriekanten van chirurgicale instrumenten (fabricants d’instruments
de chirurgie) de l’almanach de la ville de Gand de 1845 (174). En 1850, Henri Bayly à nouveau à son
propre compte ( ?) a déménagé et il est Remparts des Chaudrons au n° 26 (175).
Figure 66 : carte commerciale de H. BAYLY, c. 1845. Collection Q. Désiron.
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Glitschka, Charles : (1887-1929) [Fig.69, 70]
Il est vraisemblablement le petit-fils d’Henri Glitschka et le fils du bandagiste Georges-Charles
Glitschka. Il est coutelier spécialisé en orthopédie et bandagisterie. Il est 31 Mageleinstraat en 1887
(176) puis rue de Flandre au n° 82 en 1893 (177). En 1898, il est repris dans les étudiants libéraux de
l’université de Gand en faculté de médecine (178). Il deviendra donc médecin et coutelier. En 1914, le
docteur Charles Glitschka publie un catalogue commercial dans lequel sont en vente des corsets, des
appareils orthopédiques et des prothèses. Son magasin est au n° 78 de la rue de Flandre de 1914
(179) jusqu’au moins 1929 (180). La même année, il est repris dans la rubrique messenmakers (cou-
Figure 67 : annonce publicitaire de « BAYLY de LONDRES » parue dans les Annales Médicales Belges en 1843. Collec-tion iconographique Q. Désiron.
Figure 68 : carte commerciale de VINCENT & BAYLY, c. 1845-1850. Collection Q. Désiron.
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teliers) de l’almanach de la ville de Gand (181). Sur une facture à son en-tête datée de 1929 [Fig.69], il
est précisé instruments de chirurgie, appareils électro-médicaux, coutellerie et optique. Il est spéciali-
sé dans les appareils orthopédiques, membres artificiels et les bandages herniaires. Il est fournisseur
de l’Université de Gand, des Hôpitaux Civils et Militaires, des Hospices Civils, du Bureau de Bienfai-
sance, etc…(180).
Figure 69 : facture de CHARLES GLITSCHKA datée de 12/1929. Collection Q.Désiron.
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Glitschka, Henri : (1846-1880) [Fig.71, 72, 73]
Ce coutelier, fabricant d’instruments de chirurgie était aussi bandagiste (182) [Fig.71]. Il est d’origine
allemande. Il est né en octobre 1818 à Gifhorn près d’Hanovre (183). Il quitte sa ville natale pour un
apprentissage qui le conduit en Allemagne, à Londres, à Paris et en Belgique. Il se révèle un des plus
habiles ouvriers des Bonneels, et de J.F. Oscé de Buxelles (184). Il décide en 1846 d’ouvrir un établis-
sement à Gand, deuxième ville du royaume et siège d’une université renommée qui fût créée en 1817
par Guillaume d’Orange, roi des Pays-Bas (184). Sa boutique et son atelier sont situés rue des Champs
au n° 37 (182). Glitschka participe à l’exposition industrielle des Flandres en 1849 (184). Il est fournis-
seur de l’université (4) et sa renommée lui permet d’exporter en Hollande (184). En 1854, le médecin
de régiment Dechange, de Malines, fait fabriquer par Glitschka une trousse de médecin militaire de
son invention contenant trente-deux instruments destinés aux opérations les plus urgentes. Cette
trousse, par son utilité et sa qualité de fabrication, semble avoir été appréciée par le docteur Kluys-
kens et les membres de la Société de Médecine de Gand (186). En 1851, lors de la première Exposition
Universelle de Londres, il présente un urétrotome qui est particulièrement apprécié par les fabricants
londoniens (186). Outre cet urétrotome, le docteur Soupart, Professeur de médecine opératoire à
Gand, a confié la fabrication de plusieurs instruments à Henri Glitschka et les a présentés à diffé-
rentes sociétés savantes. Parmi ces instruments, on peut citer un tonsillotome, une pince à avivement
pour l’opération du bec-de-lièvre, un speculum trivalve et un porte-aiguille pour l’opération de la fis-
tule vésico-vaginale. A propos du tonsillotome de son invention, Soupart dit : « aujourd’hui, grâce au
zèle et à l’habileté du fabricant, M. Glitschka, je puis produire un instrument qui… sera d’une grande
utilité aux praticiens… pour l’excision des tonsilles… » (186). Soupart toujours, à la fin de sa Notice
sur des nouveaux instruments de chirurgie dit à propos de Glitschka : «… c’est sur notre initiative et
d’après nos indications qu’ils ont été exécutés ; mais c’est à ce fabricant qui, du reste, a conquis la
Figure 70 : marque « CH. GLITSCHKA » sur une lancette à vaccination, c. 1915. Collec-tion Q. Désiron.
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maîtrise en ce genre de travail, que revient tout l’honneur de la partie mécanique : Cuique suum »
(186). Glitschka participe à l’Exposition Universelle de Londres en 1862 et présente notamment une
scie ostéotome de Heine (187). Il est dans l’almanach de Gand en 1868 dans la rubrique « bandagiste
et coutelier », toujours à la même adresse (188). Glitschka fut membre de la Société Royale
d’Agriculture et de Botanique de Gand et il fabriqua aussi beaucoup d’instruments de jardinage (189).
Henri Glitschka eut plusieurs enfants. Un fils, Charles-Georges-Jules-Henri Glitschka né, lui aussi, à
Gifhorn en 1849, qui est renseigné comme bandagiste en 1888 (190). Une fille, Hortense Glitschka qui
épouse en 1880 Albert Klein, fabricant d’instruments de chirurgie qui reprend la maison H. Glitschka
(voir article A. KLEIN) (191). Henri Glitschka décède à Gand en avril 1892 (183).
Figure 71 : carte commerciale de Henri Glitschka, c. 1850. Collection Q. Désiron.
Figure 72 : marque « H. GLITSCHKA A GAND » sur une son-de cannelée en mail-lechort, c. 1850. Collection Q. Désiron.
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Grun : (1857-1859)
La veuve Grun est reprise dans les rubriques messenmakers (couteliers) et chirurgicale instru-
mentmakers (fabricants d’instruments de chirurgie) de l’almanach de Gand de 1857, 1858 et 1859. Sa
boutique est au n° 15 de la rue de la sauge (192,193,194).
Inghels, F. : (1857-1868)
Ce nom, parfois orthographié Ingels, apparaît à la fois dans la rubrique messenmakers (couteliers) et
dans la rubrique chirurgicale instrumentmakers (fabricants d’instruments de chirurgie) de l’almanach
de Gand de 1857, 1858 et 1859. Son adresse est 8 Breidelsteeg puis, 21 Kraenlei (quai de la Grue)
(192,193,194). En 1868, Inghels est 46, Rabotstraat et il est repris comme bandagiste et coutelier
(195).
Klein, Albert : (c.1880-c.1930) [Fig.74,75,76,77,78A-B-C]
Il est allemand originaire de Bonn (196). Il est arrivé vraisemblablement en Belgique au gré de son
apprentissage de coutelier et de bandagiste. Nous ignorons s’il a été l’élève d’Henri Glitschka mais, en
tout cas, Albert Klein reprend les affaires de ce dernier et crée la maison Klein-Glitschka à la fin des
années 1870 (197). C’est à la même époque qu’il épouse la fille d’Henri Glitschka (191). Albert Klein-
Glitschka participe à l’Exposition Nationale de Bruxelles de 1880. Il est fabricant d’instruments de
Figure 73 : lancette à saignée avec châsses en corne marquée « GLITSCHKA GAND », c. 1850-1870. Collection Q. Désiron.
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chirurgie, bandagiste herniaire et orthopédiste breveté. Il fabrique des membres et des yeux artifi-
ciels. Il est fournisseur de l’université de Gand, de plusieurs hôpitaux, du Bureau de Bienfaisance, du
Comité d’hygiène et de secours. Il est au 43 rue des Champs, ce qui correspond à l’ancien numéro 37
(197,198). A l’initiative du Professeur Victor Deneffe de Gand, il s’intéresse aux instruments chirurgi-
caux gallo-romains et il reproduit fidèlement l’appareil chirurgical de l’oculiste romain Sextus Polleius
Sollemnis découvert en France à Velay (199). La référence au nom Glitschka semble disparaître vers
1890. Une des explications pourrait être l’arrivée concurrentielle de Charles Glitschka (son neveu par
alliance ?) sur le marché de l’orthopédie-bandagisterie (voir article C. GLITSCHKA). Quoi qu’il en soit,
Klein déménage et installe de nouveaux ateliers, bureaux et son magasin au n° 66 de la rue Basse des
Champs près de la nouvelle université [Fig.74,75,76].
Figure 74 : catalogue d’instruments de chirurgie Albert Klein, 1906. Collection Q. Désiron.
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En 1888 puis en 1906, Klein fait éditer un catalogue de vente d’instruments de chirurgie (198,199).
Ces catalogues ainsi qu’une facture à l’en-tête d’Albert Klein imprimée dans les années 1890 - mais
datée d’octobre 1920 - nous signalent qu’il est membre de la société de la Croix Rouge de Belgique et
qu’il a obtenu de nombreuses récompenses dont la médaille d’or à l’Exposition Universelle d’Anvers
de 1885, de Barcelone de 1888 et de Liège en 1905 (200,201,202). C’est Charles Vandemoortele qui
succèdera à la Maison Klein peu avant 1930 (201).
Figure 75 : illustration représentant le magasin, les bureaux et ateliers d’Albert Klein à Gand. Catalogue d’instruments de chirurgie A. Klein, 1906. Collection Q. Désiron.
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Figure 76 : illustration représentant l’intérieur de la boutique d’Albert Klein. Catalogue d’instruments de chirurgie A. Klein, 1906. Collection Q. Désiron.
Figure 77 : marque « KLEIN GLITSCHKA » et « KLEIN GAND » sur manches d’instruments ophtalmologiques, c. 1880. Collection Q. Désiron
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Libert, Charles : (1830-1868) [Fig.79]
Une carte publicitaire des années 1820-1830 nous révèle que Charles Libert est bandagiste herniaire
de l’université de Gand et qu’il tient chez lui « un assortiment d’instrumens de chirurgie en gomme
élastique, ainsi que des sondes en argent ». Sa boutique est Marché au Beurre au n°17 (204) [Fig.79].
Il est toujours en activité à cette adresse en 1868 (195)
Figure 78A : étiquette d’Albert Klein sur trousse de chirurgie, c. 1900. Collection Q. Désiron.
Figure 78 B : étiquette d’Albert Klein, sur catalogue sans date. Collection privée.
Figure 78 C : étiquette Klein-Flitschka sur coffret de bougies utérines. Collection privée.
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Renotte, André : (1857-1873)
II est repris à la fois dans les rubriques messenmakers (couteliers) et chirurgicale instrumentmakers
(fabricant d’instruments de chirurgie) de l’almanach de la ville de Gand de 1857 à 1863. Son adresse
est Kraenlei au n° 12 (192,194,205,206). De 1869 à 1873, Renotte est renseigné au 30 Onderstraat
(207,209).
Rubbers, J. : (1837-1840) [Fig.80]
Il n’y a pas semble-t-il de lien de parenté avec son homonyme de Liège. Il est fabricant d’instruments
de chirurgie et d’appareils orthopédiques et c’est lui qui fabrique en 1837, pour le docteur J. Van Oo-
teghem de Gand, un corset orthopédique à bascule pour traiter une déviation de la colonne verté-
brale. Il demeure rue des Champs au n°71 (209). En 1840, Rubbers déménage au coin de la rue Courte
Monnaie (210). Peu de temps après ce déménagement, probablement suite à un problème de santé
ou de décès, c’est Henry Sattler qui lui succède (211).
Figure 79 : carte commerciale de Charles Libert, c. 1830. Collection Q. Désiron.
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Sattler, Henry : (1841-1861) [Fig.81]
Une vignette commerciale datée précisément entre 1841 et 1843 (211) [Fig.81], nous apprend
qu’Henry Sattler est le successeur de J. Rubbers (de Gand), qu’il est fabricant d’instruments de chirur-
gie, coutelier et bandagiste. Sattler se recommande « pour la confection de toute espèce
d’instruments de chirurgie, fait toutes sortes d’appareils orthopédiques pour redresser les difformi-
tés du corps, confectionne des jambes artificielles…». Au départ, la boutique est maintenue à
l’adresse de son prédécesseur, rue Courte Monnaie n° 2 au coin du Marché aux Herbes (209) mais en
1843, celle-ci est installée rue des Champs au n° 59 (212). En 1861, Sattler est renseigné comme fabri-
cant d’instruments de chirurgie de l’Université (213). C’est sa veuve qui reprend ses affaires et qui est
toujours à la même adresse en 1865 (214). En 1896, elle a déménagé au n° 67 de la rue des Champs
(215).
Figure 80 : marque « J. RUBBERS » sur le manche d’un speculum matri-ciel, c. 1840. Collection Q. Désiron.
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Van Montagu, Charles (fils) : (1839-1862) [Fig.82,83]
Cet armurier et coutelier est le fils de Jean-Baptiste Van Montagu (216). Il débute son activité un peu
avant 1840 (216) et travaille sans doute encore avec son père. Il fabrique des instruments de chirur-
gie, même si cette activité n’apparaît pas comme la principale (217) [Fig.82]. Son adresse est Marché
aux grains au n° 7. En 1849, il obtient une médaille d’argent à l’Exposition industrielle des deux
Flandres dans la section armurerie, coutellerie et instruments de chirurgie (218).Tout comme son
père, il fût membre de la Société royale d’agriculture et de botanique de Gand (219). Après son décès
survenu vraisemblablement en 1862, c’est sa veuve qui reprend les affaires. En 1863, elle est à la
même adresse (206).
Figure 81 : carte commerciale de H. SATTLER, 1841-1843. Collection Q. Désiron.
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Van Montagu, Jean-Baptiste (père). : (1802-1841) [Fig.84]
Ce coutelier et armurier [Fig.84] expose quelques objets de coutellerie à l’Exposition des produits de
l’industrie du département de l’Escaut organisée à Gand en 1802 (220). Son adresse est rue Donckers-
tege. En 1815, sa boutique est rue du Paradis (221). Il est cité comme un des principaux couteliers du
Royaume des Pays-Bas en 1821 (222). Il participe à l’Exposition des Produits de l’Industrie Nationale
Figure 82 : carte commerciale de C. Van Montagu, c. 1850. Collection Liberaal Archief V.Z.W. Gand, avec autorisation.
Figure 83 : marque « MONTAGU A GAND » sur le manche d’un instrument dentaire, c. 1840. Collection Q. Désiron.
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du Royaume des Pays-Bas de 1820 (222) et de 1825 (223). Il expose de nombreux instruments de chi-
rurgie dont un litholabe, un trépan et un pélican (223). En 1835, il reçoit une mention honorable pour
des lancettes et pour une trousse de chirurgie à l’Exposition des Produits Nationaux à Bruxelles (86).
En 1841, J.B. Van Montagu reçoit une médaille de 1ère classe pour des articles de coutellerie à
l’Exposition des Produits de l’Industrie (224). Son nom est parfois orthographié simplement Monta-
gu(e) ou Montaigu.
Vincent – Lefèbvre : (1857-1861) [Fig.85]
Sur une vignette commerciale du milieu du XIXe siècle [Fig.78], cette maison propose des armes de
luxe, des bandages herniaires et différents articles de chirurgie ainsi que de la coutellerie anglaise et
« indigène ». L’adresse de cette maison est rue Digue de Brabant au n°19 (225) [Fig.85]. De 1857 à
1861, on retrouve Vincent-Lefèbvre dans les rubriques messenmakers (couteliers) et chirurgicale ins-
trumentmakers (fabricant d’instruments de chirurgie) de l’almanach de la ville de Gand. L’adresse est
91, keiserkarelstraet (192,205). S’agit-il du même Vincent que celui de l’association Vincent & Bayly
cité plus haut ? Nous pouvons raisonnablement le penser au vu de la similitude des différents types
d’articles fabriqués et vendus dans ces deux maisons (armes, coutellerie, instruments de chirurgie et
bandages).
Figure 84 : signature de Van Montagu sur un pistolet de voyage, c. 1800. Cliché A. Daubresse avec auto-risation (www.littlegun.be).
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Ville de Namur
Arnould-Raymond, A. : (1805-c.1850)
Un certain Joseph-Robert Arnould était maître coutelier à Namur et avait acquis, vers 1780, des parts
dans une forge à Profondville (Namur) (226). Son fils, Joseph-Augustin, fut lui aussi coutelier (227). En
1805, on trouve un Arnould père et fils dans la rubrique Couteliers à Namur. La même année, dans la
rubrique Maîtres de forges, figure le nom Raymond (228). C’est en 1811 qu’apparaît pour la première
fois, dans l’almanach du commerce de Paris et des départements de l’empire français, le nom compo-
sé Arnould-Raymond dans la rubrique Couteliers du Département de Sambre-et-Meuse. (229). Les
familles Arnould et Raymond se sont-elles rapprochées et associées à la faveur d’un mariage et/ou
d’intérêts commerciaux et industriels ? Quoi qu’il en soit, Arnould-Raymond est renseigné comme un
des principaux couteliers-fabricants de Namur et du Royaume des Pays-Bas (230). En 1820, il demeure
rue des Fossés au n° 964 (230). Sa spécialité était les couteaux de table, les couteaux de poche et les
canifs dont la qualité du fini et les prix modiques lui permettaient de concurrencer les couteliers An-
glais et de pouvoir exporter (230). A l’Exposition Nationale des produits de l’industrie du Royaume des
Figure 85 : carte commerciale du coutelier et armurier Vincent-Lefebvre à Gand, c. 1860. Collection Liberaal Archief V.Z.W. Gand, avec autorisation.
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Pays-Bas de Gand de 1820, Arnould-Raymond se présente dans la section coutellerie où il expose de
nombreux articles de sa spécialité, mais également trois trousses d’instruments de chirurgie
(230,231). En 1835, il obtient une médaille d’or à l’Exposition des produits nationaux de Bruxelles
pour des articles de coutellerie fine (232). La maison Arnould-Raymond constitue la plus importante
fabrique de coutellerie belge en 1838 (233). Pour « les progrès incessants qu’il a fait faire à l’industrie
de la coutellerie », Arnould-Raymond est fait Chevalier de l’Ordre de Léopold le 27juillet 1843 (234).
Sa renommée et son expertise lui permettent d’être désigné, par le Ministère de l’Intérieur, membre
de la commission provinciale pour L’Exposition Industrielle de 1847 (235). En 1851, il est vice-
président de la Chambre de Commerce de la province de Namur (236). Quelques temps après, J.-F.
Licot fils reprend le flambeau de la maison Arnould-Raymond (voir article LICOT) (237).
Laderrier, Dominique : (c.1780-1835)
On retrouve ce coutelier dès 1809 dans l’almanach commercial de l’empire français (238). En 1820, il
est signalé comme un des principaux couteliers-fabricants de Namur et du Royaune des Pays-Bas
(230). Il demeure rue au bas de la Place. Il fabrique essentiellement de la coutellerie fine en tout genre
(230). Il présente des articles de coutellerie, mais aussi une trousse de chirurgie complète garnie en
argent à l’Exposition des Produits de l’Industrie Nationale du Royaume des Pays-Bas de 1820 à Gand
(230,231). Le rapport de cette exposition nationale nous apprend que Laderrier a déjà une expérience
de quarante années (230) et, dès lors, nous pouvons considérer qu’il a débuté son activité comme
coutelier vers 1780. Il obtient une médaille de bronze dans la section coutellerie non chirurgicale de
cette même exposition. En 1835, Dominique Laderrier et son frère participent à l’Exposition des Pro-
duits de l’Industrie Nationale de Bruxelles (232,237). Ce nom est parfois orthographié Laderier, La-
derrière ou La Derrière.
Licot, François : (c.1805 ?- c. 1850) [Fig.86]
Selon C. Pagé, un Jean-François Licot, maître coutelier, fonda une fabrique de coutellerie à Namur en
1770 (239). De 1806 à 1813, un François Licot, sans doute le fils du précédent, fabricant de couteaux à
Namur, fait paraître plusieurs annonces dans le Journal du Commerce du Département de l’Escaut
signalant que sa sœur ouvre une échoppe provisoire de coutellerie à la foire annuelle de Gand (240).
On trouve dans cette boutique itinérante tous les articles de coutellerie de la maison namuroise y
compris des trousses de chirurgie en argent et en acier (241,242). La coutellerie fine semble être,
pour cette maison renommée, l’activité principale pour laquelle Licot obtient, d’ailleurs, une récom-
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pense à l’Exposition de Gand de 1820 (243). Licot expose quelques instruments de chirurgie à
l’Exposition Générale à Bruxelles en 1830 (244). La production d’instruments de chirurgie paraît ce-
pendant avoir été anecdotique. En 1836, la boutique de la maison Licot est rue du Pont (237). Au mi-
lieu du XIXe siècle, Licot fils reprend la fabrique Arnould-Raymond et s’installe dans la rue des Fossés
au n° 964 (245). Le Roi Léopold Ier, après la visite de la fabrique en 1856, accorda à Licot le titre envié
de Manufacture Royale. C’est Isidore Masset, son gendre, qui assurera la relève de cette prestigieuse
manufacture (239).
Mathieu, Louis : (1848-1879) [Fig.87,88,89,90,91,92,93,94]
Ce coutelier est né à Flawinne (Belgrade) près de Namur, le 9 octobre 1817 [Fig.87]. Il est le fils d’un
hussard de la garde impériale devenu maréchal ferrant après la bataille de Waterloo. Sa fratrie est
impressionnante avec pas moins de dix frères et deux sœurs (246). Son père, d’origine suisse, l’initie
tôt au travail du fer dans sa modeste forge située à Wedrin (247,248). A l’âge de 14 ans, Louis Ma-
thieu fait son apprentissage en coutellerie à Namur puis à Gembloux (246). Agé de 17 ans à peine, la
suite de son apprentissage va le conduire, sans ressources et sans instruction, en Allemagne où il dé-
couvre la fabrication d’instruments de chirurgie (247,248). Fort de cette expérience en coutellerie
chirurgicale et, par ailleurs mieux instruit, il décide de se rendre en France, travaillant sur sa route
pour gagner sa vie. Il s’arrête à Verdun un moment et c’est là qu’il a l’occasion de faire la connais-
sance de sa future épouse, Alexandrine Boutillot (246). De là, il poursuit sa route à pied pour Paris où
il se fixera définitivement (246). Il parfait sa formation en coutellerie chirurgicale chez Lüer trois ans,
puis pendant six ans comme contremaître chez Frédéric Benoît Charrière (246) avec lequel, par la
suite, les relations seront tendues (249).
Figure 86 : marque « LICOT A NAMUR » sur une lame de couteau. Collection iconographique Q. Désiron.
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Louis Mathieu se marie en 1844 (246) et quatre années plus tard il ouvre sa propre boutique et son
atelier rue Poitevins au n°7 (250) [Fig.88]. Il changera quelques fois d’adresse, en passant par la rue
de l’Ancienne Comédie au n° 28 (c.1855-c.1870) puis carrefour et n°2 de la rue de l’Odéon (c.1870-
c.1873) et enfin au n°16 de la même rue (251,252,253) [Fig.89,90,91].
Il a inventé, modifié et amélioré quantité d’instruments de chirurgie, de médecine et d’appareils or-
thopédiques (248). Parmi les plus connus de ces instruments, on peut citer sans hésitation son trocart,
son amygdalotome [Fig.92], le sphygmographe de Marey, et, bien entendu, l’écraseur linéaire de
Chassaignac [Fig.93]. De ses appareils orthopédiques, on retiendra sa célèbre prothèse brachiale -
Figure 87 : buste en bronze de Louis Mathieu installé à Belgrade (Namur), com-mune natale du coutelier. Collection iconographique Q. Désiron.
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dont bénéficia le chanteur d’opéra Roger - pour laquelle la faculté de médecine de Paris lui attribua
une partie du prix Barbier (247,254).
Les qualités de ses instruments
et appareils furent saluées par
l’Académie de Médecine de Paris
et récompensées par
l’attribution de prix
(246,247,248,254), entre autres
lors d’expositions à Paris
(1849,1855,1867) et à Londres
(1861,1862). Comme récom-
pense pour ses instruments des
voies urinaires, Mathieu obtient
de l’Académie Impériale de Mé-
decine en 1863 le prix Argenteuil (255). Mathieu devient rapidement fournisseur des universités fran-
çaises et étrangères puis du Ministère de la Marine et des chemins de fer (251,252).
A la prestigieuse Exposition universelle de Londres de 1862, le jury lui accorde la médaille pour : « la
grande ingéniosité, l’invention, la perfection de ses instruments, et l’excellence de sa fabrication »
(254). C’est à la suite de cette exposition qu’il reçoit, en 1863, la Légion d’Honneur de l’empereur Na-
poléon III (247,248,254). Il obtient en juillet 1865 la citoyenneté française par décret impérial (256).
Une année plus tard, Mathieu voit enfin ses mérites reconnus aussi en Belgique avec l’octroi du titre
de Chevalier de l’Ordre de Léopold pour les services qu’il a rendu à la chirurgie et à l’industrie (255).
C’est en 1851 que Mathieu publie son premier catalogue (257). Les éditions suivantes de 1858, 1864
et 1867 sont réalisées sous forme d’un atlas richement illustré comprenant, entre autres, ses der-
nières réalisations (254,255,258). En 1873, c’est un catalogue dédié aux instruments anthropolo-
giques qui voit le jour et qui illustre la collaboration étroite entre Broca et le coutelier (253). L’édition
du catalogue de 1858 nous apprend qu’il existe une succursale de la maison Mathieu à la Haye (Hol-
lande) (258) [Fig.86]. En Belgique, le seul dépositaire de la maison Mathieu est J.L. Chrétien, un de ses
anciens élèves, devenu coutelier fabricant d’instruments de chirurgie à Liège (voir article CHRETIEN)
(259).
Ce partenariat avec le coutelier liégeois n’est qu’un exemple des relations privilégiées que Mathieu
conserva avec son pays natal. Mathieu eut l’occasion de se déplacer en Belgique à différentes reprises
pour d’évidentes raisons familiales mais également professionnelles. Il fut notamment invité, à plu-
Figure 88 : publicité de MATHIEU parue dans la Gazette Médicale de Paris en 1850. Collection iconographique Q. Désiron.
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sieurs reprises, par des assemblées médicales de renom (Académie Royale de Médecine ; Cercle Médi-
cal de Bruxelles), à présenter ses nouveaux instruments (260,261,262,263,264).
Le docteur Laussedat, rapporteur de la conférence particulièrement appréciée de Mathieu au Cercle
Médical de Bruxelles parle de ce dernier en ces termes : « … dans cette appréciation critique de
l’arsenal chirurgical qui suit la science pas à pas, la sert sans cesse, la devance même quelquefois, il
était facile de voir que M. Mathieu n’est pas seulement un mécanicien habile et ingénieux, mais aussi
le collaborateur des plus savants praticiens. Il est évident qu’avant de mettre la main à l’œuvre, il est
profondément pénétré du but à atteindre, qu’il s’inspire de la pensée poursuivie par le chirurgien,
qu’il s’identifie avec elle et qu’il rend praticable et possible, ce qui avait été désiré ou vainement ten-
té pendant longtemps. » (264). Enfin, Il n’est pas exclu que L. Mathieu, de par sa notoriété, ses rela-
tions et sa présence régulière dans la capitale belge, fut pour quelque chose dans l’installation de son
neveu Georges Clasen à Bruxelles comme digne successeur à la tête de l’ancienne maison Bonneels
(voir article CLASEN).
Après une carrière exceptionnelle de trente années, Louis Mathieu décède le 16 janvier 1879 à Paris.
Sa succession sera assurée par ses fils Raoul et Henri Mathieu. Ces derniers passent du 16 au 18 de
la rue de L’Odéon et, quelques temps après, ils s’installent au n° 113 du boulevard Saint-Germain
Figure 89 : carte commerciale de L. Mathieu, 28 rue de l’Ancienne Comédie, après 1855. Collection Q. Désiron.
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(265). En 1883, Raoul Mathieu dirige seul la maison Mathieu jusqu’à son décès en 1901 (266,267). La
maison Mathieu sera ensuite reprise par Bon & Schaerer (268).
La rue de la gare de Namur porta jusqu’en 1934 le nom de rue Mathieu. Le buste en bronze de L. Ma-
thieu, après un long séjour au parc Louise-Marie de Namur fut réinstallé en 1979 à Belgrade, com-
mune natale de Louis Mathieu (246,269).
Figure 90 : catalogue d’instruments de chirurgie de L. Mathieu paru en 1867 où il est fait mention de sa no-mination récente comme Chevalier de l’Ordre de Léopold de Belgique. Collection Q. Désiron.
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Figure 91 : facture de L. Mathieu, carrefour et rue de l’Odéon. Collection Q. Désiron.
Figure 92 : amygdalotome de Mathieu, acier et maillechort, c. 1870. Collection Q. Désiron.
Figure 93 : écraseur de Chassaignac dans sa version originale à simple crémaillère (à gauche) et dans sa version plus tardive à double crémaillère (à droite). Collection iconographique Q. Désiron.
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Ville de Gembloux
Simal, Dieudonné : (c.1875-1912) [Fig.95,96,97,98,99]
Ce coutelier [Fig.95] est né en 1852 à Gembloux et il est sans doute très tôt en apprentissage dans la
coutellerie paternelle (270). Dieudonné Simal poursuit sa formation en allant apprendre la fabrication
des instruments de chirurgie à Bruxelles et en Hollande (271). Aux alentours de 1870, selon certaines
sources et par déduction, le célèbre coutelier parisien Louis Mathieu se serait rendu à Namur à la
recherche d’un ouvrier coutelier qualifié et, n’en trouvant point dans cette ville, fit le déplacement
jusqu’à Gembloux où il débaucha D. Simal pour l’emmener à Paris (271,272,273).
Un catalogue D. SIMAL (société anonyme des établissements D. Simal & A. Legros réunis), édité en
1933, précise néanmoins que la « Maison D. Simal » fut fondée en 1868 (?) et qu’elle obtint une mé-
daille de bronze en 1878 à Paris (274). A la date supposée du début d’activité de Dieudonné Simal,
celui-ci n’était âgé que de 16 ans et donc, a priori, très jeune, trop jeune (?) pour s’installer à son
compte. S’agit-il d’une erreur dans la date mentionnée dans ce catalogue ou D. Simal a-t-il repris,
après un passage par la maison Mathieu, l’atelier d’une coutellerie existante depuis 1868 ? Nous sa-
vons en tous cas qu’avant Simal, un certain Alphonse Jéru, coutelier et fabricant d’instruments de
chirurgie, était installé au n° 5 de la rue Monge - rue créée en 1860 - et qu’il possédait une usine à
vapeur à cette même adresse en 1871 (275,276,277). Au vu des informations partielles dont nous
Figure 94 : marque « MATHIEU PARIS » sur un instrument d’autopsie, c. 1860. Collection Q. Désiron.
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disposons, nous pouvons affirmer que Dieudonné Simal était sans doute en activité et à son nom
quelques temps avant l’obtention de la médaille de bronze de 1878.
Dieudonné Simal se marie à Paris dans le
5ème arrondissement en 1881 (276). Outre le
magasin du n° 5 de la rue Monge [Fig.96],
D. Simal ouvre également des ateliers au n°
59 du boulevard Saint-Germain (279)
[Fig.97] et plus tard une usine à vapeur rue
de l’Estrapade (280). Par son installation à
proximité de l’Ecole de Médecine, par
d’indéniables qualités techniques et, sans
doute aidé par l’évolution du paysage de la
coutellerie chirurgicale parisienne de
l’époque, D. Simal devient rapidement une
référence.
Sans doute débordé, vers 1885 Simal en-
gage son beau-frère, Guibert Legros, et le
frère de celui-ci, Auguste Legros, tous deux
couteliers gembloutois (271,272). Guibert
Legros regagne peu de temps après Gem-
bloux et crée un atelier dans son jardin qui fabriquera des instruments de chirurgie pour le compte de
D. Simal mais également pour son propre compte en se spécialisant dans les instruments vétérinaires
(271,272) [Fig.98]. Quant à Auguste Legros resté à Paris, il seconda puis s’associa avec D. Simal dans
la fabrication d’instruments de chirurgie en acier mais également en argent (273,281). Au début
1900, après quelques années de collaboration et d’intérêts communs avec D. Simal, Auguste Legros,
une fois la Société Simal & Legros dissoute (282), ouvre sa propre maison de vente rue des Ecoles au
n° 26 (283). En plus des instruments de chirurgie, Auguste Legros proposait à la vente du mobilier
chirurgical et des appareils de stérilisation (283). Ce dernier développement commercial se fit en
étroit partenariat avec son autre frère Alphonse Legros et ses neveux à la tête d’un atelier située éga-
lement à Gembloux (272).
De son côté, Dieudonné Simal est contraint de continuer seul ses activités rue Monge jusqu’au mo-
ment où son gendre le Docteur H. Duclos lui succède aux alentours de 1912 (284). Dans l’intervalle, D.
Simal obtient deux médailles d’or à l’Exposition Universelle de Liège de 1905 (266). Dieudonné Simal
décède en 1921 (272).
Figure 95 : photographie de Dieudonné Simal. Cliché G. Legros, avec autorisation.
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Figure 96 : le magasin D. SIMAL rue Monge n° 5, à Paris vers 1900-1915. Collection Q. Désiron.
Figure 97 : catalogue général illustré d’instruments de chirurgie de D. Simal, c. 1901 Collection Q. Désiron.
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Figure 98 : marque « D. SIMAL » sur une boite de chirurgie, c ; 1900-1915. Collection Q. Désiron.
Figure 99 : catalogue de Guibert Legros & fils spécialisé en instruments de chirurgie vétérinaire, c. 1915. Cliché G. Legos avec autorisation.
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Ville de Charleroi
Barrez, J.-B. : (1830- 1840)
En 1830, ce coutelier présente à Bruxelles, lors de la troisième exposition nationale du Royaume des
Pays-Bas, une boîte vitrée renfermant plusieurs instruments de chirurgie urologique dont des litho-
labes de Civiale et des portes-caustiques urétraux. Il présente en outre des sondes creuses de son in-
vention pour permettre de rétablir le canal urétral après cautérisation (285).
Barrez est repris comme fabricant d’instruments de chirurgie en 1840 dans l’Indicateur Belge (13).
Ville de Leuze
Roteux : (1835- ?)
Ce coutelier fabriquait des instruments de chirurgie. Il participe à l’Exposition des Produits de
l’Industrie de Bruxelles de 1835. Il expose des articles de coutellerie mais également des instruments
de chirurgie qui, selon le rapporteur de cette exposition, « méritent d’être distingués » (286).
Ville d’Anvers
Delvaux, Charles : (1840-1857) [Fig.100,101,102]
Deux bistouris de belle facture à châsses d’ivoire [Fig.99,100], c. 1840-1850, marqués « DELVAUX »
sans autre précision, issus d’une collection privée pourraient avoir été fabriqués par le coutelier
Charles Delvaux d’Anvers, rue porte aux vaches n°116 (287). Cet armurier et coutelier, était actif en
1840 (288) et son enseigne était « Au Pigeon » (287) [Fig.101]. La carte commerciale illustrée de ce
coutelier ne représente pas d’instruments de chirurgie et il n’est pas fait mention de cette spécialité.
Delvaux est toujours repris comme coutelier dans la même rue en 1857 (289).
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Figure 100 : paire de bistouris à manche en ivoire signés Delvaux, c. 1840. Collection Q. Désiron.
Figure 101 : détail de la marque « DELVAUX » sur deux bistouris, c. 1840. collection Q. Désiron.
Figure 102 : carte commerciale de C. DELVAUX, armurier coutelier repasseur à Anvers, c. 1850. Collection Q. Désiron.
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Giglot, frères : (1840- ?)
En 1840 les frères Giglot sont repris comme couteliers et repasseurs d’instruments de chirurgie au
Rempart Sainte-Catherine (288). Pour autant, nous ignorons si ces couteliers ont fabriqués ou non des
instruments de chirurgie.
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Toute référence à ce travail doit préciser :
Désiron Q. : Répertoire commenté et illustré des fabricants et des vendeurs d’instruments de chirurgie
de Belgique au XIXe siècle. Les cahiers de Clystère (www.clystere.com), n° 7, 2016.
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