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7/23/2019 lerythmesesloise00anci
1/84
Louis
ANCIAUX
Ce
Rythme
Ses
lois
et
leur
application
MT
75
.A63
1914
7^
et :
1
39003002801925
ra,
14,
RUE
D'ARENBERO
-
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by
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in 2010 with
funding from
University
of
Ottawa
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5/84
e6
Complment
l'
Knseig-nement
du
Solfge.
i
/ou^
/ior^'y
y
LE RYTHME
/?
Ses
Lois et leur
Application
l'usage
des
Professeurs
et
des
lves
des
Cours
de
Solfge,
LOUIS
ANCIAUX
Professeur l'Acadmie
de
Musique
et l'Athne Royal de
Namur.
Adopt
aux
Conservatoires
de
[Gand,
Anvers.
Luxembourg,
Bruges,
Lrouvain
et
Namur.
TAMINES
C.
DUCULOT-ROL LIN
IMPRIMFLR
KniTEUR
>y'4
BRUXELLES
DITION
KATTO
F' lie
d'.Xrenberg-,
12-14
y^o-vers.'aj
BIBLIOTHECA
ivans'
-
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6/84
4/u^^
PROPRIT
DE
L'AUTEUR
/ni
-
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7/84
PREFACE
La
mystrieuse
puissance du rythme na jamais
cess d'agir sur les destines
de
l'art,
et il n'est
pas
draisonnable
de penser que, libre
dans
l'avenir comme il
le
fut
dans le pass, le
r>thme
rgnera
de nouveau sur la musique,
et la
lib-
rera
de
l'asservissement
o
l'a
tenue,
pendant
prs
de
trois
sicles,
la
domination
usurpatrice
et
dprimante de
la
mesure mal
comprise, i
Vincent d'Indy.
Vingt-cinq
annes
d'exprience nous
ont
dmontr
que
le
but
principal
de
l'enseignement
du
solfge
doit
tre l'ducation
du got.
Or, il
faut
bien le
reconnatre,
des trois
lments qui
constituent
la
mlodie,
deux
seulement,
la mesure
et
l'intonation,
ont
retenu
l'attention
des
professeurs
;
le
plus
important,
le rythme,
a t injustemicnt
dlaiss.
Confondu
avec
la
mesure,
il
n'a
t
l'objet
d'aucune
proccupation.
On
semble
avoir
oubli
que c'est par lui
seul
que la
musique
pntre
dans
l'intelligence,
alors
que
les
autres lments
ne
s'adressent
qu'
l'instinct.
Et
cependant sans
lui,
le
dveloppement
du
got
n'est-il
pas,
dans
la plupart
des
cas,
sinon
impossible,
tout au
moins
insuffisant?
1
Cours
de
composition
imisicale.
Durand.
Paris,
kioj.
i^'
livre
Ch.
I.
Le
Rythme,
page
28.
-
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8
Sans doute, la
lecture
de solfges
d'une
relle
valeur
artistique
doit aider
la formation
de
cette
facult
dli-
cate.
Mais
comment
l'enfant
pourra-t-il
en
donner
une
interprtation
esthtique
si, au
pralable, on
ne lui
a pas
inculqu les
rgles
et les lois
de
la lecture,
que seul
le
rythme
renferme
en
lui-mme
?
Les
meilleurs
lves
sont
mme
de dchiffrer
les
combinaisons
de
mesures les
plus
extraordinaires
et
de
chanter
les intervalles
diminus
ou
augments, dans
tou-
tes
les
tonalits
;
mais
quels
sont
ceux qui ont
la
moindre
notion de
la
phrase
musicale,
qui savent
comment on
peut,
par
l'accentuation,
la rendre intelligible
et
vivante?
Tous
connaissent
et
appliquent
plus
ou
moins parfaite-
ment
les rgles
de
l'accentuation
mtrique,
temps forts
et
temps
faibles
,
et ils dtruisent
par ce
fait
tout le
charme
de
la
mlodie, ignorant cette loi primordiale
que, devant
l'accent logique
ou
rythmique, tout accent
mtrique
disparat,
de
mme que
l'accent rythmique doit
cder
le
pas
l'accent
pathtique.
Jusqu'
ce
jour, ces
connaissances
ont
t
le
privilge
de
quelques
natures^ suprieurement
doues,
ou
le
rsultat d'une
ducation
musicale
complte.
Notre but
est
de
les
mettre
la
porte
des jeunes
l-
ves. Nous
voudrions
donner
l'enfant
qui chante
un
air
populaire
aussi
bien
qu'au
plus
habile
technicien
dchif-
frant
les
uvres
des
matres,
le
moyen
de
reconnatre
et
d'accentuer
les rythmes, et ainsi les aider comprendre
et interprter
la musique.
Nous
voudrions
aussi le
convaincre
que, sans
le
ryth-
-
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(J
me, la plus
belle page devient
inintelligible, voire
mme
mconnaissable
;
que, sans
accentuation,
il
n'est
pas
d'expression
possible.
Le
rythme
seul
a
le
pouvoir de
donner
tous
les
moyens d'atteindre
l'excution
idale
d'une uvre. Gomme le
dit
Reicha,
dans
son Trait
de mlodie,
^
il
y
a
une manire d'excuter
qui,
si
elle
tait
connue
des
musiciens, exclurait
toute
autre
excu-
tion.
L'tude
approfondie
du
rythme
procurerait des
avan-
tages fort
apprciables. Combien
serait
facilite la
tche
du
professeur d'instrument qui
s'adresserait
des lves
prpars
par cet
enseignement,
ou
celle
du
chef
d'orches-
tre
qui aurait sous
sa
baguette des
musiciens
respectueux
de
la
lecture
rythmique,
phrasant
tous
de la
mme
faon
Et
quelle aide pour le chanteur
Quel
secours immense
pour la
mmoire
L'tude
du rythme
peut tre entreprise
tous les
degrs
de l'enseignement
;
mais
elle
sera
particulire-
ment
efficace,
si
on
l'aborde
ds
les
dbuts
de
l'initiation
musicale.
Nous
n'avons
pas
la
prtention d'avoir
inno\. Notre
travailj
est
le fruit
de
l'tude des
grands
thoriciens
Westphal,
Riemann, Gevaert,
Vincent
d'LNDY
et
Mathis
Lussy.
Les
ouvrages
de
ces
rudits
contiennent
toutes
les
lois
sur
lesquelles
nous nous
appuyons.
Seule,
l'ide
de
faire connatre
les
lois
du
rythme
l'enfant,
ds
ses premires leons
de solfge,
nous
appartient.
Nous l'avons prouve
dans nos
cours,
et
les
rsultats
-
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lO
des
plus
encourageants
que
nous
avons
obtenus nous
ont
engag
condenser
dans un opuscule, aussi
rduit
que
possible
et
la
porte
de
tous,
les
lois
essentielles
du
rythme
dont
ne
parle aucune
thorie
l'usage
des
lves.
Ecrivant
pour
les
petits,
nous avons
vit
les
termes
techniques
et les
dtails.
Nous
renvoyons
nos matres
ceux
qui
voudraient
approfondir
cette
tude
aussi
int-
ressante
que
ncessaire.
N'eussions-nous
russi qu'
faire
voir
ceux
qui pra-
tiquent
ou
tudient
la
musique la ncessit
et
la
beaut
du
rvthme,
nous
serions
rcompenss
de
notre
travail
et
croirions
avoir
fait
uvre
utile.
-
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CHAPITRE
I
NOTRE
PROGRAMME
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CHAPITRE
I.
Notre
Programme.
I.
Cours
prparatoire.
Ktude du nom
des
notes
rythmiquem2nt,
c'est--dire
par groupes
reprsentant
un
rythme,
ou
membre
de
phrase.
Ex.
tfoi^-^=ipb=:^=1=i^E3^5^fe5E5^^
I
Nous croyons utile
de faire
remarquer,
que notre
progranmme
n'est
qu'un complment
l'enseignement du solfge, tel
qu'on le
pratique
gnralement.
(Quoique nous prconisions l'tude
du rythme
ds
la
i
leon
de
musique,
nous ne
croyons
pas que notre
ouvrage
puisse tre
utilement mis
entre
les
mains d'lves
de
cours
prparatoires.
II
faut
donner
ceux-ci.
ds
la
premire
leon,
un
solfge
r\
thm
d'aprs
les
lois sur lesquelles nous
nous appuyons.
Ce
solfge
n'existant
pas,
du moins
pour les
dbutants,
nous comptons faire
paratre,
dans
le
courant
del
prsente
anne, un solfge lmentaire rythm,
dans
lequel
nous
runirons des
chants
populaires,
qui
serviront
au
dveloppement
de
rint(jnation
et aux exercices
de
dicte musicale.
Nous
y
appliquerons
-
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l()
Tout
exercice
doit
tre
mlodique et chant immdia-
tement
aprs
la
lecture.
Insister
ds la
i ^
leon sur
la
pose
du
i^''
son
de
chaque
rythme,
et
sur
la
chute
du
dernier,
toujours
suivi d'une
respiration.
Faire
apprendre
par
cur
aux enfants, ds les
pre-
mires
leons, des
chants
populaires faciles,
en leur indi-
quant
la
fin
de
chaque
vers
reprsentant
un
rythme,
et
en
exigeant
cette
seule
place,
une respiration.
Se
servir
des
chants
populaires
connus,
pour
les pre-
mires
dictes
musicales
qui ne
comprendront
que
l'intonation.
Avant
de
laisser
crire les
notes,
faire
chanter ces
airs
populaires,
par
le
nom
des
notes,
dans plusieurs
tons,
en
donnant
la
i' ''
note.
Quand
les
lves
pourront
chanter
un
air par
le
nom
de
la
note,
le
leur
faire
crire
sous
la
dicte,
en dictant
rythme
par
rythme.
Veiller
ce
que
les
lves
n'crivent qu'aprs
la dicte
et
non
pendant
celle-ci.
Faire
sparer
chaque
rythme,
par
une
barre,
sur
la
porte.
notre systme
d'tude
du
nom
des notes, et
le
complterons
par des
leons
mlodiques
en
rondes,
blanches
et noires.
Nous
recommandons
vivement
ceux qui
l'utiliseront,
de
le
faire
suivre
de
quelques fascicules
du
Livre
de
lecture
musicale
sur
des airs
nationaux,
avec
indication
des
rythmes,
d'AnoLPHE
Samuel.
Tous les solfges en usage
seront
employs
ensuite
au
choix du
pro-
fesseur.
-
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II.
Cours
infrieur.
Continuation
de la
dicte,
d'aprs
le
mme
principe,
en
y
ajoutant
la
recherche
de la
mesure,
puis
celle
de
la
tonalit.
Pendant
un
certain
temps,
on
indiquera
cette
tonalit.
Etude
des
rythmes. Leurs
subdivisions
et
leur
accen-
tuation.
Les
chants populaires
qu'AooLPHE
Samuel
a
runis
en
un
si
beau solfge rythm
serviront
encore
de
base
au
travail.
Tous
les solfges
pourront
tre
employs,
pourvu
qu'ils
soient
mlodiques
.
Les
lves
devront
eux-mmes,
aprs
quelque
temps,
corriger
les respirations,
si mal
indiques,
dans
la
plupart
de
ceux-ci.
Enfin,
exiger
la
nuance^
et
surtout
le
mouvement.
Ds
que
les
lves
seront
familiariss
avec
les
diffren-
tes
valeurs
de
note,
il
conviendra
de
commencer
l'tude
des
chants
avec paroles,
en
faisant
tout
d'abord
solfier
la
musique.
On
abordera,
ce moment,
le
chapitre
\^
:
De
la
prosodie
musicale^
qui
doit
venir
puissamment
en
aide
l'enfant, dans la recherche
de
l'accent.
Les
chants
tudis
seront
repris
la
leon
suivante,
comme dicte.
-
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i8
III.
Cours
moyen
l'horie
complte
du
rythme,
de
l'accentuation
mtri-
que,
rythmique
et
pathtique.
Continuation
de
la
dicte
rythmique.
L'lve
devra
toujours
trouver le ton et
la
mesure.
Il est
bien
entendu
que toute
dicte
doit
se donner
avec
l'accent
rel, et
non
plus simplement avec
l'accent
mtrique
;
elle
sera
toujours
faite
par rythmes entiers,
et
l'lve
n'crira
qu'aprs
la
dicte
de
chaque
rythme.
Au
dbut,
cependam,
pour
habituer
les
enfants
dis-
tinguer
la
mesure,
on
exagrera
l'accent
mtrique.
-
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CHAPITRE
II
RGLES
DE
L'ACCENTUATION
MTRIQUE
-
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-
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CHAPITRE
IL
Rgles
de
Taccentuation
mtrique,
(Temps
forts
et temps
faibles).
On
entend
par accent mtrique,
l'appui
du temps
principal
de
la
mesure
(le
i'^' )
qu'on
a
appel
tort,
temps
fort.
Il
correspond l'accent syllabique
des
mots
;
c'est
donc
sur lui que
doivent
tomber les syllabes fortes
ou
longues
des mots musicaux.
Nous
avions
conserv
l'ap-
pellation
: temps
forts
et temps
faibles,
que
l'usage
a
consacre, mais nous
croyons,
avec
Vincent
d'Indy,
qu'il
serait
plus
sage
de
les
appeler :
temps
lourds
et
temps lgef^s,
expressions qui disent
mieux
ce
que sont
ces
temps,
et
qui viteraient
les erreurs
d'excution,
que
provoque
le qualificatif
:
fort,
et
que
notre
ouvrage
tend
faire
disparatre.
-
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1
)
La
premire note
de
chaque mesure, avec une
seule
note par
temps
est
forte
(accentue).
La
plupart
des
auteurs,
considrant la mesure
c
4
temps
comme
un
combin de 2 mesures
2
temps, nous
adoptons, pour
viter
de
trop
nombreuses exceptions,
cette
rgle :
le
3^
temps
de
la
mesure
4
temps
est fort ou
demi-
Jort.
2)
Dans
les
mesures
composes,
chaque
note
qui
vaut
un
temps
est
forte.
3)
Dans
toutes les
mesures, la
i'^
note
d'un
temps
divis
en
2,
3, 4,
6,
8 etc
tsi
forte.
4)
Plus le mouvement
est
vif,
moins les
notes
fortes
prennent
d'accent.
5)
Le
temps faible
non
divis
devient fort,
si
le temps
fort
est
divis.
Ex.
^^;
Ex.
L'accent
mtrique
est
dplac
:
1
.
Par
la
syncope
:
Prolongation sur
un
temps fort,
ou
sur
la
partie forte d'un
temps,
d'un
son
ai^ticul
sur un
temps faible
ou
une
partie
faible de
temps.
-
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23
Dans
ce
cas,
le
temps
faible
prend l'accent du
temps
fort
qui, de ce
fait,
devient
faible.
Ex.
Ei
1
*
*=i^i-
in::
^
Ztz
2. Par
le
contre-temps
:
Son
articul
sur
un
temps
faible ou une partie
faible
de temps,
quand
le
temps
fort
est un
silence.
De
mme
que
pour
la
syncope,
ces notes
prennent
'accent du temps
fort.
-
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CHAPITRE
ni
LE
RYTHME
-
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CHAPITRE
m.
Le
Rythme.
DEFINITION
Westphal.
Un
mouvement
que
nous
percevons
est-il de
telle
sorte que
le
temps,
la
dure
qu'il
prend
puisse
tre
divise
d'une
manire
rgulire
en plus
petits
fragments,
alors
nous
l'appelons
un
rythme.
Gevaert.
Les
lois
du
beau
exigent que
le
temps
rempli par
l'excution
d'une
uvre
musicale
soit
divis
de
telle manire que
le
sentiment
de
l'auditeur
discerne,
sans
effort,
une
rgularit
dans
les
divers
groupes
de
sons
et
de
mots,
ainsi
que
le
retour
priodique
des
repos,
l'ne
telle
ordonnance
n'est
autre
que
le
rythme.
Bla^e du
Biiry.
Le
rythme
consiste
disposer
les
sons
alternativement
forts
ou
faibles,
de
faon
que
de
-
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28/84
28
distances en
distances,
rgulires ou
irrgulires,
une
note
apporte
Toreille
la
sensation d'un repos,
d'un
arrt,
d'une
tin
plus
ou
moins
complte.
Les
notes
entre
deux
repos constituent un
rythme.
)>
^
Tirant
de
ces dfinitions une
conclusion
pratique,
nous
disons :
Un
rythme
(ou
membre rythmique),
est l'gal
d'un
membre de
phrase
ou
d'une
proposition
dans
le lan-
gage parl.
Un rythme
correspond
un
vers
de la
posie.
Plusieurs rythmes termins
par un repos plus
com-
plet forment
une
priode
musicale,
comme deux
ou
trois
priodes termines par
un
repos complet forment
une
phrase
musicale.
De
mme
qu'il
y
a des vers
longs
et
des vers
courts,
il
y
a des rythmes
composs
de i,
2,
3,
4,
5,
6,
7,
8 etc.
mesures.
Un rythme
peut
avoir
sa
note
initiale
et sa
note
finale,
non
seulement
sur
chaque
temps fort
ou faible
de la
mesure,
mais
encore
sur
chaque
fraction
de
temps.
Le
rythme
final
seul doit
tomber
au
commencement
d'un
temps.
I
Une dfiaition qai
nous semble
plus
complte
et
dveloppe,
mal-
gr
sa
grande
concision,
est
celle donne
rcemment
par
le
savant orien-
taliste,
Dom
J.
Jeannin,
bndictin.
Voici
ce
qu'il
crit
dans la Revue
Thomiste
(Nov.-Dc. igiS,
p.
i65;. -1 propos
d'une
dfinition
du
rythme
musical
:
Le
rythme
musical
est
la proportion
temporaire (mesure,
mesure
libre
ou
libre),
dynamique
et mlodique des
mouvements
sonores
.
-
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29/84
29
Rythmes
d'une mesure
4
temps.
Schumayin.
^7>-^
-p
U-rr~f^
-vV)
'
-^
-,1-J
-0
0-
li^Pi
Mon fi
-
d
-
le
cour-sier,
Mon vail
-
lant des-tri
-
er,..
Rythme
de
3
mesures
4
temps.
Gluck.
S=e^
(g
f
Ban
-
nis la
crainte
et les
a
-
lar
-
mes.
Rythme de
4
mesures
g
Grtry.
a-^fei^i^^-^l?-^
Songe
en-chan
-
teur, fa
-
vo
-
ra
-
ble
chi
-
me
-
re.
Rythme de
5
mesures.
Gluck
S
S
p::=^
^Eii^E^|^=|^
:i^
^
.
Sans
me
plain-dre
du
sort,
je
ces
-
se
rai
de
Rythme
de 6
mesures.
Samuel.
Rythme
de
8
mesures.
Beethoven.
i
:t=t
m^ms^
-
7/23/2019 lerythmesesloise00anci
30/84
JO
Rythmes
masculins
et fminins.
Comme
les syllabes du
langage,
comme
les
vers
de la
posie,
les
rythmes sont
susceptibles
de
se
terminer
par
une dsinence
masculine
ou
fminine.
Il
V a
donc des
rythmes masculins
et des
rythmes
fminins.
On
entend
par
rythmes
masculins
ceux
qui
ont
leur
note
finale
sur
un
temps
fort.
^-t.-^-.
C-X^
|^^^^f^fl
i='-^SE^E^^
^
^
*
U-'-'
-^
--^-
rtt
.Mon
bel
an-ge
va
dor-mir,
Dans
son nid l'oi-seau
va
se
blot-tir.
^^
Et
la rose
et
le sou
-
ci
L-bas
dor-mi-ront
aus
-
si.
Gounod.
W:^^EE^lg:5|gP^E3
Fai-tes
lui mes
a
-
veux
Por
-
tez
mes vux.
i^iggS^i
-
7/23/2019 lerythmesesloise00anci
31/84
.Tl
5-a^
^-w
^^I^S
On
entend
par
rythmes
fminms ,cqu\
qui
ont leur
note
finale sur
un temps
faible
ou une
partie
faible
de
temps.
Saint-Sdens.
Ex.
#=^
-/-
i
m
#
Prin-temps qui
com
-
men-ce
Por
-
tant
l'es
-p
-
ran
-
ce...
Gluck.
fEB^ZZii:
^^
#
^#
-
.
i^
-
T^=^
O
ma
pa
-
tri
-
e
O
for
-
tu-n ri
-
\a
-
ge...
a^fif^zttici:
^ ^=^
^-1^
z*
g~-#
#
9
^-5
d
-T-Al^
z:
-*c;ir
^l:
Exceptions
.
Il
arrive
trs
souvent
que
les
auteurs
intervertissent les rvthmes.
-
7/23/2019 lerythmesesloise00anci
32/84
32
1
Quand
on donne
F
avant-
dernire
syllabe
d'un
rythme
masculin,
une
grande
valeur
ou un
groupe
de
plusieurs
notes, la
dernire
syllabe
(faible)
peut
tomber
sur
un
temps
fort,
ou
dernire
note
d'un rythme
mas-
culin.
Ce
rythme
devient
un rythme
masculin
fminis
qui
s'accentuera
comme le
rvthme
fminin.
^--
Ex.tfe?ztzp=;
J^=t:
-w
':=.^-^:fc:
0-
Sans
me
plain-dre
du
sort,
je ces-se
-
rai de vi
-
vre.
Gliick.
^==i
i^-^sg
*=*:
izzuzz:
Pou
-
vez
vous
mieux
go
-
ter
vo
-
tre
bon
-
heur
ex
li^piEgJEirEi
.r:
f=5^i
iPi
tr
-
me
]
Qii'a-\ec un
-
poux
qui
vous
ai
-
me.
Prs des rem
-
parts
de Se
2=^
i-e-i-l
'
*^J
?i=*-
-
7/23/2019 lerythmesesloise00anci
33/84
33
0f-T-^-
^0
1
1^-^,
It-tlt
:f:
longs,
de
mme
un
rvthme,
selon
le
sens
musical
plus
ou
moins
achev
qu'il
contient,
exige
un
repos,
un
silence
plus
ou
moins
long. De
l,
ce
premier
principe
:
i) \y
premire
note
d\ui
rythme
doit
gnralement
tre
pose,
mais
non pas
accentue.
Ce
point,
bien
ob-
serv,
donne
une
grande
clart
la
phrase.
2)
La
dernire
note
d'un
rythme
doit
gnralement
tre
accompagne
d'une
chute,
d'une
flexion,
et
suivie
d'une
respiration,
moins
qu'elle
ne
soit
surmonte
d'un
poi?t
d'orgue,
ou
du
mot
tenuto
(tenir),
ou
bien
encore
lie
ou
coule sur
la
note
suivante.
-
7/23/2019 lerythmesesloise00anci
60/84
6o
Dans toute langue
humaine,
la
prononciation
des
syllabes
et des mots
est
caractrise par
certaines
varia-
tions
de
dure,
d'intensit
et d'acuit.
La
mlodie,
qui n'est
qu'une
amplification
de la
parole, aura
pour
base,
comme le langage,
Faccent.
Dans
le langage
parl,
on reconnat trois
accents
:
i)
Uaccent
tonique^
appui
de
la
principale
syllabe
d'un
mot.
En
musique,
il est
reprsent par Taccent
mtrique,
ou
appui
des
temps
forts,
dont nous
avons
donn
les
rgles.
2)
L'accent logique^ appui donn
au mot
principal
de
la
phrase..
Il
met
en
relief
les
rapports
que
les
propositions
et
les ides ont entre
elles, et
reprsente
ainsi
le
principe
d'intelligence.
Il se
place
sur le
principal
accent
tonique
et
affaiblit
Vaccent
des
autres
mots.
En
musique, c'est
l'accent rythmique
ou
logique.
Si le rythme
est
masculin, il
se
pose gnralement
sur
le
premier
accent
mtrique
:
=3=J
^
m^
^
z::,=i^-hS=S^^
-G
i
-
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(5i
Dans l'exemple
suivant,
la
syncope prend
la
place
du
premier
accent
mtrique.
t^^r^nr^^i^p
^==f=t?
x-^-w^
t7-t--^^
-9-
^f:_^m^|^-A^^*.
(\'oyez
nouveau les
e.xemples
donns
la
page
ig.)
Si le
rythme
est
fminin,
il
se
pose
sur la
syllabe
pnultime
(avant-dernire),
ou dernier accent
mtrique.
//
affaiblit
ou
dtruit
les
autres accents.
i
'
^z
sr-
ti
>
1
^
^#-
-r-r^P^^
jE&^lilll^
=r:
(rythme masculin incis.)
:i:;:^,
lifEti^r^
(Voyez d'autres
exemples
la
page
20.)
-
7/23/2019 lerythmesesloise00anci
62/84
-
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63/84
CHAPITRE
VIII
ACCENTUATION
PATHETIQUE
-
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64/84
-
7/23/2019 lerythmesesloise00anci
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CHAPITRE
VIII.
Accentuation
pathtique.
Le
3 ^^^
accent dans le
langage
parl
est
F
accent
path-
tique
;
inflexion
de
la
voix
par
rapport
au
sentiment
dont
il
s'agit.
Il
reprsente
le
principe
d'expression.
Par
un
ton
plus
ou moins lev,
par
un
parler
plus
vif
ou plus
lent,
il
traduit
les
mouvements
dont
est
agite
l'me
de
celui
qui parle, et les fait
ressentir
aux
auditeurs.
Il
remporte
en
force
sur
les
autres
accents^
quil
affai-
blit ou
dtruit.
Il en
est
de mme
en
musique,
o il
se
rencontre
sur
les notes
imprvues,
irrgulires,
exceptionnelles,
en
dehors
de
la logique
musicale.
Devant lui,
tout
accent
mtrique
et
?ythmique
s
affaiblit
et
disparait
dans la
plupart
des
cas.
-
7/23/2019 lerythmesesloise00anci
66/84
Ob
En
gnral,
toute rptition temporaire reoit
un
accent
pathtique. L'ne
rptition
tempoi-aire est
une
note
terminant
exceptionnellement
une mesure
ou
un
temps
et
commenant la
mesure
ou
le
temps suivant.
Rptitions temporaires.
La
voisine,
grave
ou
aigu, chromatique
ou non^
reoit
galement
l'accent pathtique.
Voisine
aigu.
\
Voisine
grave.
La
Syncope
reoit
l'accent
pathtique.
Elle
dtruit
l'accentuation
mtrique et
rythmique.
N.B.
Dans
la
mesure
trois
temps, le deuxime
temps
prolong sur le
troisime
produit
l'effet d'une syn-
cope.
La
svncope
est
surtout
nergique,
quand
elle
se pro-
duit
plusieurs
fois de
suite.
Enfin,
la note
la
plus
leve
d'un
groupe rythmique
(pic
mlodique)
est
susceptible
de
recevoir
l'accent,
com-
me
la
note
chromatique
exceptionnelle.
Il
est superflu
de
dire
que
les
notes
chromatiques
petite
valeur,
dans un
trait,
ne
prennent
pas
d'accent.
-
7/23/2019 lerythmesesloise00anci
67/84
Il
est
aussi
remarquer
que
la
voisine
grave
chroma-
tique
recevra
rarement
Taccent
pathtique.
La
mme
note, rpte
plusieurs
fois,
reoit
un
accent
de
plus
en plus
fort.
Cependant,
il
ne faudrait
pas
considrer
ces
rgles
comme absolues.
Nous avons
prouv
la
plus
grande
difficult
enregistrer
les cas
o la
voisine
grave
ou
aigu,
et la syncope sont
pathtiques.
C'est
surtout
le
got
qui doit
guider
l'excutant
dans la recherche
des
cas
o
ces
notes
deviennent
pathtiques.
Ainsi
dans les
exemples
ci-dessous,
nous
indiquons
par un accent
les
notes
sur
lesquelles,
notre
avis,
tom-
be
l'accent
pathtique.
Mozart.
t
Bi
*
$
i
--^
:i^
Z?i
^-0-^-0^
-
m
r
-y-ji
ma
Dans
le premier
et
le second
rvthme,
la
voisine
aigu
n'est
pas pathtique, et
la
voisine
grave
Test.
Dans le
S ^*-'
-
7/23/2019 lerythmesesloise00anci
68/84
68
rythme,
la voisine
grave
n'est plus pathtique,
cet
accent
tombant
sur
le
/j
naturel, note
trangre
la tonalit
et
pic
mlodique.
Enfin,
dans
le
4 ^%
l'accent
pathtique
tombe sur
le
mi
2,
alors
que
les
voisines graves
et
aigus
ne
le
reoivent
pas.
te
i
I
^
Dans cet exemple le
\^^
la k
reoit l'accent pathtique,
qui
concide
heureusement
avec
l'accent
rythmique.
Le la
J
du
2 ^^
rythme
n'est
pas
pathtique, quoique
note voisine.
-
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CHAPITRE
[X
DE
L'INCISE
-
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70/84
-
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CHAPITRE
IX.
De
rincise.
L'incise
est une
rupture
foi'me
dans
un
rythme, par
un silence
rel
ou
factice.
:^jg:i
i=?zz?:
^|_-C;_zz|E^zj=j
Le silence est
factice, quand les notes
sont
>urmonte^
d'un
point,
ou d'un point allong (viri^ule)
ou encore,
lorsqu'il
y
a
rptition,
comme
:
=n:
i^^s
i'4-
^^-^
^=ies^BJ33^
-
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72/84
ppipiligI^JiSl^l^
1
I
BeetJioven.
^Ipi^piipp^^;
L'incise
dplace
l'accent
mtrique
ou
rythmique.
Dans
toute
incise,
la
premire
note,
quelle
que
soit
la
place qu'elle
occupe dans
le temps
ou
la
mesure
est forte
;
les autres sont
faibles.
L'incise
d'une
seule
note
est
consquemment
ac-
centue.
Nous attirons
l'attention
sur l'effet
des
points
et
points allongs
(virgules)
placs
au
dessus
ou au dessous
des notes, sur
laquelle on
a
peine
se mettre
d'accord.
A notre avis,
le
point
enlve
la moiti,
de
la dure
la
note, tandis
que
le
point
allong
(virgule),
sa
figure
l'indique,
demande que
la note
soit
spare
de
celle qui
suit,
mais
allonge.
En enlevant le quart
de
la
dure
la
note,
on
russi-
rait,
il
nous
semble,
donner
ce signe
sa
vraie
inter-
prtation.
Il
est
donc
important
de remarquer que la
note
sur-
monte
d'un point
ou
d'une virgule,
n'est pas de ce
fait
une
note
accentue,
au
contraire.
Les
petites
notes, notes d'agrment
(griippetto^ ou
appogiature)
places
devant
la dernire
note
d'un rythme
-
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73/84
fminin,
prennent
leur
valeur
sur
la
note
qui
prcde
et
n'impliquent
aucunement
l'accent
de
la
note
qui
suit.
Elles
devraient
tre crites
en
notes
relles.
Les
petites
notes
d'un
rythme
fminin
ou
fminis
prennent
leur
valeur sur
la
note
qui
prcde,
tandis
que
les
petites
notes
formant
appogiature,
mordant^
etc.,
prennent
leur
valeur
sur
la
note
suivante,
qui
reoit
l'accent.
-
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74/84
-
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75/84
CHAPITRE
X
CONSEILS
PRATIQUES
-
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76/84
-
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77/84
CHAPITRE
X.
Conseils
pratiques.
Nous
crovons
utile
de
faire
remarquer
que,
dans
l'ap-
plication
des
rgles que
nous
venons
d'noncer, le
bon
sens
et le
got
doivent diriger l'excutant.
Le
fait de
trop
courter la note
finale d'un
rythme
comme
l'exagration des accents,
produirait une
excu-
tion
hache
et dure.
Il
faut
envisager
d'abord,
le
caractre
du
morceau
excuter.
Tel accent,
dans
une
phrase nergique,
sera
dur
et trs
fort, alors que
le mme
accent,
dans
un
sentiment
calme, sera
peine marqu.
Nous
avons
entendu des artistes
n'accentuant,
pour
ainsi dire, aucune
note, mais faisant
dsirer la
note
qui
devait recevoir
l'accent. Cette
interprtation
donnait aux
uvres excutes
un charme
trange,
mais d'une
vrit
absolue.
-
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78/84
-
7
-
L'excutant
ne
devra
non
plus
jamais
perdre
de
vue
ces
principes
:
plus
le
mouvement
est
rapide,
moins
on
doit
respirer,
et
moins
les
accents
doivent
tre
marqus.
Plus
l'accent
est
fort,
plus
la
note
qui
suit
doit
tre
faible.
Deux
effets
qui se
suivent
se
nuisent.
Enfin,
nous
insistons
sur
l'excution
des notes
piques
ou
virgules
qui,
tant
finales
dincises,
sont toujours
faibles.
Le
got
seul
de
l'excutant
permettra
d'appliquer sa-
gement
nos
rgies,
qui
reposent
pour
la
plupart
sur les
lois
naturelles.
Elle
ne
sutfiront
pas
assurer
la
parfaite
interprtation
de
toutes
les
uvres
;
il
faudrait
y
ajouter
les
exceptions
harmoniques
que
nous
ne
pouvions
abor-
der
dans
cet
essai.
Nous
avons
l'espoir
que
notre
travail
sera
d'un secours
puissant
ceux
qui
recherchent
le
beau,
et que
le
fruit
qu'ils
en
retireront
les
incitera
continuer
s'instruire,
en
consultant
les
Matres
que
nous
citions
dans notre
prface.
vers;
(
BIBLIOTHECA
-
7/23/2019 lerythmesesloise00anci
79/84
TABLE
DES
MATIERES
PrKFACE
y
Chapitre 1.
Notre
programme
.
i5
Chapitre
II.
Rgles
de
l'Accentuation
mtrique
...
20
Chapitre
III.
Du
Rythme
27
Chapitre
IV,
De
l'Anacrouse
Sy
Chapitre
V.
De
la
Prosodie
musicale
......
43
(Chapitre
VI.
Moyens
de
reconnatre
les
Rvthmes
.
.
33
Chapitre VII.
Rgles
de
l'Accentuation
rythmique
. .
5q
Chapitre Vill.
Rgles
de
l'Accentuation
pathtique.
.
65
Chapitre
IX.
De
l'Incise
-j
Chapitri:
X.
Conseils
pratiques
.
-in
-
7/23/2019 lerythmesesloise00anci
80/84
La Bibliothque
The
Universit
d'Ottawa
Universi
Echance
Datt
16
MARS
1P^
199
*>
C
'>.''
?.T^.p
NV05
2
NOV
tes
-
7/23/2019 lerythmesesloise00anci
81/84
-
7/23/2019 lerythmesesloise00anci
82/84
Bibliothques
Universit
d'Ottawa
Echance
Libraries
University
of Ottawa
Date
Due
-
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83/84
-
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84/84
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