le credit reporting retour d’experience de bank al …
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LE CREDIT REPORTING RETOUR D’EXPERIENCE
26 novembre 2019
Direction (arial 18)
RETOUR D’EXPERIENCE DE BANK AL-MAGHRIB
SOMMAIRE
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1978 à 2004 : Les débuts du système d’information de crédit au Maroc
2005 à 2015 : « La phase I » du projet crédit reporting au Maroc
2015 à 2021 : « La phase II » : du projet crédit reporting au 33
2015 à 2021 : « La phase II » : du projet crédit reporting au Maroc
Leçons tirées et perspectives 44
Les débuts du système d’information de crédit au Maroc
Centralise les déclarations des EC relatives aux prêts consentis à leur clientèle :
• Mensuellement pour les banques avec un seuil de 100.000 DHS (10 000 $)
• Trimestriellement pour les sociétés de financement avec un seuil de 300.000 DHS (30 000 $)
Fournit des informations sur la situation des clients vis-à-vis de l’ensemble des établissements de crédit.
LES DÉBUTS DU SYSTÈME D’INFORMATION DE CRÉDIT AU MAROC
En 1978 : pour permettre au secteur bancaire une meilleure gestion de ses risques crédit
Centrales des Risques BAM
03 initiatives privées traitant l’information négative pour la réduction du risque crédit
Centrale d’Information Client
(CIC) Groupement des
banques
Système d’Aide et d’Analyse des Risques
(SAAR)Sociétés de
Financement
Centrale des Risques (CR)
Fédération des associations de
microcrédit
LES DÉBUTS DU SYSTÈME D’INFORMATION DE CRÉDIT AU MAROC
• Les données centralisées sont
relatives à des encours globaux par
clients
• Les seuils de déclaration excluent,
de fait, la majorité des sociétés de
crédits à la consommation
• Système fragmenté : impossibilité
d’échanger des données entre
opérateurs de secteurs différents
(banques, sociétés de financement,
associations de microcrédit).
• Pas d’information positive
les autres fichiersCentrale des Risques BAM
crédits à la consommation• Pas d’information positive
� Evaluations de l’infrastructure de partage de l’information menées depuis 2004� Conférence en 2005 sur le partage de l’information sur le crédit � Notation de certaines agences spécialisées.
Recommandation principale
« 2005: Mettre en place un système intégré d’information sur le crédit »
SOMMAIRE
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1978 à 2004 : Les débuts du système d’information de crédit au Maroc
2005 à 2015 : « La phase I » du projet crédit reporting au Maroc
2015 à 2021 : « La phase II » : du projet crédit reporting au 33
2015 à 2021 : « La phase II » : du projet crédit reporting au Maroc
Leçons tirées et perspectives 44
RAPPEL DE L’ÉVOLUTION DE L’ACTIVITÉ
Décision de BAM pour la mise en place d’un Crédit Bureau privé au Maroc avec l’assistance technique de la SFI
A/O international sur la base d’un contrat de gestion déléguée fixant les conditions juridiques, techniques et financières auxquelles doivent répondre les postulants
2007
2006
Signature de la convention de gestion déléguée entre Bank Al-Maghrib et Experian
Démarrage officiel du Credit Bureau « Experien »2009
2008
Loi bancaire 103-02
Article 47 : Instaure l’obligation des EC de communiquer à Bank Al-Maghrib tous documents et informations nécessaires au bon fonctionnement des services d’intérêt
L’article 160 : fixe les 6 services d’intérêt commun que BAM peut créer et gérer à son initiative ou à la demande des associations professionnelles
Protection des personnes physiques à l’égard du traitement des données à caractère personnel
CADRE LÉGAL
Loi 09-08 PDP
Circulaire n°2/G/2010 et
1/G/2010
Cadre légal
Relatives aux informations que les établissements de crédits doivent communiquer à BAMet aux conditions et modalités d’accès à ces informations
Loi n°54-05
Loi relative à la gestion déléguée des services publics (convention de gestion de gestion déléguée)
DONNÉES GÉRÉES AU NIVEAU DE LA CR
La centrale des risques crédit recense les données relatives aux :
Clients• Informations liées à la personne, physique ou morale
• Informations financières des personnes morales
• Actionnaires des personnes morales
crédits� Informations générales des contrats de crédit
� Habitudes de remboursement des crédits
� Les garanties relatives aux contrats de crédit
� Les Co-titulaires et/ou consortiums d’entreprises
� Informations négatives
DONNÉES GÉRÉES AU NIVEAU DU SERVICE DE CENTRALISATION CR
FONCTIONNEMENT ACTUEL DE LA CENTRALE
Etablissements de crédit : Banques ; Sociétés de financement ; Associations de microcrédit
Bank Al-Maghrib Clients
Réc
lam
atio
ns
Fichiers de données
clients / crédits
Réc
lam
atio
ns
Clients
Services d’information sur le
crédit
Réc
lam
atio
ns
clie
nt Flux supervision
Bank Al-Maghrib
Réc
lam
atio
ns
clie
nt
Services d’information sur le
crédit
IMPACT SUR LE CLIMAT DES AFFAIRES Evolution positive appréciable du critère "Etendue de l’information sur le crédit" au niveau du classement Doing Business contribuant à l’amélioration du climat des affaires.
� 6 points gagnées (de 1 en 2008 à 7 en 2018) sur l’indicateur « étendue de l’information sur le crédit » (échelle de 0 à 8)
� L’amélioration du classement du Maroc est liée à l’ouverture des échanges des données avec les CB à celles des entités non régulées par BAM
0
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2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016
Evolution de la note du Maroc / Doing Business (2008 - 2016)
Doing Business - accès au crédit Note maximale
LA CR EN CHIFFRES
526, 91 millions dont 6,55 millions personnes physiques et 359 millepersonnes morales.
LA CR EN CHIFFRES
.
Le nombre global des contrats actifs enregistrés a augmenté de plus de 165 mille contrats nets (+3,57%), pour s’établir à près de 4,80 millions d’unités (annexe 12).
En montant, l’encours des contrats actifs enregistrés dans la base, a atteint 837,86 milliards de dirhams, soit une hausse de 3,18% (annexe 13).
52
Le nombre total d’emprunteurs ayant, au moins un crédit actif, déclaré ou mis à jour au cours des deux derniers mois, a atteint 2.967.180clients, soit une appréciation de 2,91%.
Au titre de l’année 2018, les établissements de crédit ont octroyé plus de 1,85 million de nouveaux crédits, en évolution de 1,79% par rapport à 2017.
Au cours de l’année 2018, plus de 1,75 million de personnes ont contracté un nouveau crédit
� Evolution des créances en souffrances depuis 2011
La CR en chiffres
� 13,5 millions de consultations depuis le démarrage du service en octobre 2009
� En moyenne, depuis 2013 plus de 1,87 million de consultations
� 2,48 millions de consultations en 2018
LA CR EN CHIFFRES
� Durant l’année 2018, le service scoring a été utilisé près de 239 438 fois
� CPU-CPU : environ 85 % du volume global
� Tarif préférentiel pour les Associations de Micro-Crédit
• 4,8 millions de contrats actifs avec un encours de 837,86 milliards dedirhams ;
LA CR EN CHIFFRES
Evolution annuelle de l’encours des contrats actifs en nombre et en montant
Bilan de la « phase I »
Reconnaissance du modèle marocain au niveau mondial (20 pays l’ont étudié et une
quinzaine l’ont déjà adopté / adapté)
Gain en maturité important par les usagers (environ 85 % du volume global des
échanges avec les BIC est industrialisé mode CPU/CPU)
Impact très positif sur le climat des affaires (classement doing business)
Lourde responsabilité de la BAM dans le dispositif actuel
Accord de coopération avec la SFI pour accompagner BAM dans sa démarche d’amélioration continue => phase II du projet BAM
Lourde responsabilité de la BAM dans le dispositif actuel
Services à valeur ajoutée peu développés au regard des standards internationaux
Absence des données provenant des entités non-supervisées favorisant davantage
l’accès au crédit
Très faible utilisation de la CDR pour les besoins métiers de la Banque centrale
SOMMAIRE
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1978 à 2004 : Les débuts du système d’information de crédit au Maroc
2005 à 2015 : « La phase I » du projet crédit reporting au Maroc
2015 à 2021 : « La phase II » : du projet crédit reporting au 33
2015 à 2021 : « La phase II » : du projet crédit reporting au Maroc
Leçons tirées et perspectives 44
LES PRINCIPALES ÉTAPES DE LA PHASE II DU PROJET BAM
La Phase II du projet « Credit Reporting » est menée selon trois axes majeurs :
Mise en place
2016-2019
2016-2021
19
Ouverture du marché des BIC à la concurrence
Revue du cadre légal
Mise en place d’une centrale de risque BAM
2015-2018
LES PRINCIPALES ÉTAPES DE LA PHASE II DU PROJET BAM
La Phase II du projet « Credit Reporting » est menée selon trois axes majeurs :
Mise en place
2016-2019
2016-2021
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Ouverture du marché des BIC à la concurrence
Revue du cadre légal
Mise en place d’une centrale de risque BAM
2015-2018
OUVERTURE À LA CONCURRENCE
Cession d’ESM à CreditInfo Group : Agrément d’un 2ème CB « Dun&Bradstreet Credit Bureau Maroc »
Mise en service de « CreditInfo Maroc »
2015
2016
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Mise en exploitation de plusieurs services à valeur ajoutée (Scoring, Monitoring, Alerting,…)
2017
Mise en service de Quantik2018
PRODUITS & SERVICES À VALEUR AJOUTÉE
Services à Valeur
My creditinfo
Alerting Scoring
Services à Valeur Ajoutée
Bench-
marking
Recouvrement
Suivi de portefeuille
Score credit bureau
Il s’agit d’une note contenue dans lerapport. Il a été développé sur la basede variables du Rapport afin de fourniraux utilisateurs une seule évaluation del’individu ainsi que les raisons justifiantla note
Probabilité de Defaut – pourcentage
Produits & Services à Valeur Ajoutée
Probabilité de Defaut – pourcentage qui prévoit la probabilité qu’un client tombe dans le défaut dans les douze prochains mois.
Classes de Risques – une simpleinterpretation du score et la PD pour
une meilleure prise de décision.
Descriptif de la note
Produits & Services à Valeur Ajoutée
Le Monitoring permet aux établissements de recevoir toutel'information disponible dans le Credit Bureau en masse sur unportefeuille déterminé.
L’Alerting permet à l’Etablissement d’assurer un suivi des L’Alerting permet à l’Etablissement d’assurer un suivi des changements et du comportement d’un portefeuille de leurs propres clients.
Les services proposés par ce produit à valeur ajoutée comprennent : � Suivi automatique des changements � Notification par email pour alerter de tout changement significatif � Possibilité d’envoyer des alertes directement aux personnes
concernées
Produits & Services à Valeur Ajoutée
Produits & Services à Valeur Ajoutée
LES PRINCIPALES ÉTAPES DE LA PHASE II DU PROJET BAM
La Phase II du projet « Credit Reporting » est menée selon trois axes majeurs :
Mise en place
2016-2019
2016-2021
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Ouverture du marché des BIC à la concurrence
Revue du cadre légal
Mise en place d’une centrale de risque BAM
2015-2018
OBJECTIFS ET RETOMBÉES DE LA LOI
� Ouvrir l’activité d’échange d’informations relatives au crédit à d’autres entités non régulées par Bank Al-Maghrib
� Permettre aux établissements de crédit d’accéder à d’autres informations et services d’aide à la décision
� Ouvrir davantage le secteur à la concurrence
� Mettre en place un cadre plus « robuste » pour la gestion de l’activité du « credit reporting » à travers la réglementation de cette activité
Objectifs
« credit reporting » à travers la réglementation de cette activité
� Impacter positivement l’inclusion financière à travers l’échange des données non financières
� Contribuer à l’amélioration du climat des affaires au Maroc (Classement Doing Business)
Retombées
Principes de la loi
• L’accès aux données pour les entités non financières esttributaire de leur contribution au système de partage
Réciprocité
• Confidentialité et protection des données à caractèrepersonnel
Protection données personnelles personnelles
• Unicité de régulation et de supervision pour la collecte et lepartage des données à caractère financier, pour éviter lechevauchement de compétences entre différentes entités
Régulation
• Consentement éclairé, explicite et préalable despersonnes physiques et morales sur lesquelles lesinformations sur le crédit sont réunies et partagées
Consentement
LES PRINCIPALES ÉTAPES DE LA PHASE II DU PROJET BAM
La Phase II du projet « Credit Reporting » est menée selon trois axes majeurs :
Mise en place
2016-2019
2016-2021
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Ouverture du marché des BIC à la concurrence
Revue du cadre légal
Mise en place d’une centrale de risque BAM
2015-2018
LES OBJECTIFS DE LA MISE NE PLACE DE LA CDR
Mettre à en place un véritable outil au service de la BanqueCentrale dans l’exercice des principales missionsinstitutionnelles, telles que la maitrise du risquesystémique, l’exercice de la Supervision Micro-prudentielle et le
Aligner les système de CREDIT REPORTING Marocain auxmeilleurs standards internationaux
systémique, l’exercice de la Supervision Micro-prudentielle et lecontrôle de l’évolution de la Place Financière
Mettre à la disposition des Entités Supervisées des outilsperformants pour soutenir le processus de gestion des risques
Entités supervisées et non-supervisées
(Sans seuil – inclusion financière)
Entités supervisées(Avec seuil - contrôl risque
systémique)
1. Banques
2. IMFs
1.Clients internes– Supervision bancaire
2 BICs 1 Centrale des Risques
SYSTÈME DE CREDIT REPORTING BASÉ SUR LES DEUX PILIERS
2. IMFs
3. Société tel. Mobile
4. Grands facturiers
5. Société financières
6. Credit consommations
– Supervision bancaire
– Politique monétaire / stabilité
monétaire
– Statistiques
– Etudes, recherches
2.Clients externes: Entités
Supervisées (services pour Grands
Risques / portefeuilles / prévention)
CdR = Base de données unique, dynamique, cohérente, pour toutes le fonctions de BAMs
PRÉSENTATION DE LA CIBLE - SCHÉMA DE FONCTIONNEMENT
Bank Al MaghribDéclarants Usagers
Institutions
financières
Institutions
financières
Base CDRBase de collecte
Restitution
Environnement de la CdR
Déclarations
(BAM, IF, Public)
Données granulaires :• Crédits• Emprunteurs et
connexions • financières et
comptables• garanties, …
Fiabilisation/ Consolidation
Consultation des données individuelles
Statistiques &Reporting
Autres sources
d’information
(BIC, Maroclear, …)
Autres sources
d’information
(BIC, Maroclear, …)
Base référentielle
Base clients
des CIBases OMPIC
Répertoire
groupes
• garanties, …
Système décisionnel
• Données agrégées du BIC
• Valeurs mobilières• Centrales
d’information ….
Autres bases (ICE, …)
Alerting
Extractions
PRINCIPALES FONCTIONNALITÉS DE LA CDR
Expositions des emprunteurs et groupes économiques recensés dansla base
Sur les détériorations des expositions les plus significatives sur labase de listes des emprunteurs répondant à des facteurs de risquesprédéfinis
• Données agrégées et ratios à calculer (tout le système bancaire
Consultation
Services d’alerte
Statistiques
La CdR sera une source importante des données pour les entités de BAM et ce au travers :
/Entité Supervisée )• Tendance de détérioration du portefeuille de crédit• Concentration des risques• Reclassification du portefeuille de crédit• Classification géo-sectorielle des emprunteurs
Sous divers formats et fonctions de « querying ».Extractions
Accès et consultation externe
Entités supervisées : flux de retour personnalisé Grand Public : Reporting Officiel, portail dédié
MODÈLE DE DONNÉES CIBLE • Appliquer une approche par contrat aux déclarations • Appliquer un modèle des données permettant d’intégrer les diverses typologies
d’information (emprunteur, contrat, exposition, risque, comptable, prudentielle, atténuation) dans la même plateforme
• Validation du modèle par les institutions déclarantes
Typologie Fréquence Obligatoire vs Facultatif
Emprunteur Premier reporting, sauf
modification
Obligatoire, exception faite pour
les données financières
ContratPremier reporting, sauf
modificationObligatoireContrat
modificationObligatoire
Exposition MensuelleObligatoire, exception faite pour
les indicateurs LTV/LTI
Données comptables Trimestrielle Facultatif
Lien contrat- emprunteur Mensuelle Obligatoire
Garanties Premier reporting, sauf
modificationObligatoire
Lien protection-instrument Mensuelle Obligatoire
Risque de contrepartie (PD, LGD) Annuel Facultatif
Défaut de la contrepartie Mensuelle Obligatoire
• Préparation des prérequis
• Rédaction du CDC Étape I :
Etape II :
Etape III :
Mise en œuvre
Phase à venir
LA DÉMARCHE DE MISE EN PLACE DE LA CDR
• État des lieux• Proposition des
grandes lignes dela CdR cible
• Recommandationsde mise en œuvre
• Rédaction du CDC de la centrales cible
• Validation de la démarche de mise en œuvre
Étape I :
Accompagnement par la SFI
LEÇONS TIRÉES ET PERSPECTIVES
• Rôle de la Banque centrale (moteur du changement)
• Le cadre légal et réglementaire (facilitateur)
• Le dialogue continu avec les entités supervisées
• Le renforcement des sources « officielles » d’informations pour fiabiliser et intégrer les données relatives aux entrepriseset intégrer les données relatives aux entreprises
• La gouvernance des données : adoption d’une vision unique et cohérente d’acquisition des données et un processus continu de suivi de la qualité des données
• L’ouverture sur les nouvelles technologies et aux nouvelles sources de données
Merci de votre Merci de votre
attention !attention !
f.louah@bkam.ma
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