le cancer de prostate
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Anatomie: Localisation
Entoure la partie initiale de l’urètre.
Elle est située :- en dessous de la vessie- au-dessus du plancher périnéal- en avant du rectum - en arrière de la symphyse pubienne- autour du carrefour formé par l’urètre et les voies spermatiques.
Anatomie: Drainage lymphatique
Drainage lymphatique de la prostate
1.pédicule iliaque externe vers les ganglions iliaques externes
2.pédicule hypogastrique vers les ganglions iliaques internes
3.pédicule sacré ou postérieur vers les ganglions sacrés latéraux et du promontoire
« Radiothérapie oncologique »JP Le Bourgeois
Deuxième cancer de l'homme
Deuxième cancer de l'hommeAge moyen 73 ans
Deuxième cancer de l'hommeAge moyen 73 ansTaux d ’incidence :
75/100 000 en 2000
40/100 000 en 1990
Deuxième cancer de l'hommeAge moyen 73 ansTaux d ’incidence :
75/100 000 en 2000
40/100 000 en 1990
Taux de mortalité : 8 790 décès en 1990
10 004 décès en 2000
Deuxième cancer de l'hommeAge moyen 73 ansTaux d ’incidence :
75/100 000 en 2000
40/100 000 en 1990
Taux de mortalité : 8 790 décès en 1990
10 004 décès en 2000
Survie sans récidive biologique à 5 ans 60%.
PSA BiopsiesTNM
Cliniquement non détectable
détectable
Intra-prostatique
détectable
Extra-prostatique Organes de voisinage
détectable
CLASSIFICATION TNM 2002 CANCER DE LA PROSTATE
T0 : Absence de tumeur T1 : Tumeur non palpable ou non visible en imagerie- T1a < 5 % du tissu réséqué- T1b > 5 % du tissu réséqué - T1c : découverte par élévation du PSA et réalisation de BPT2 : Tumeur limitée à la prostate (apex et capsule compris) - T2a : Atteinte de la moitié d’un lobe ou moins - T2b : Atteinte de plus de la moitié d’un lobe sans atteinte de l’autre lobe - T2c : Atteinte des deux lobesT3 : Extension au-delà de la capsule - T3a : Extension extra-capsulaire - T3b : Extension aux vésicules séminales T4 : Extension aux organes adjacents
(col vésical, sphincter uréthral, rectum, paroi pelvienne) ou tumeur fixée
Prostate Specific Antigen
Dosage recommandé à partir de 50 ans
Méthode radio-immunologique ou immuno-enzymatique
Seuil de normalité : 4 ng/ml
PSA libre/PSA total < 15%
A recontroler dans le même laboratoire
Prostate Specific Antigen
Dosage recommandé à partir de 50 ans
Méthode radio-immunologique ou immuno-enzymatique
Seuil de normalité : 4 ng/ml
PSA libre/PSA total < 15%
A recontroler dans le même laboratoirePSA est physiologiquement élevé après: un épisode de prostatite aiguë, un toucher rectal, un rapport sexuel, un
effort physique intense ou en cas d ’hypertrophie bénigne
Symptomes Besoin fréquent d'uriner, surtout pendant la nuit,
- Difficulté à retenir l'urine ou, au contraire, à commencer d'uriner,
- Impossibilité d'uriner,
- DÈbit urinaire faible ou discontinu,
- Douleur ou sensation de brulure ‡ la miction,
- Présence de sang dans les urines,
- Ejaculation douloureuse,
- Douleur sourde au bas du dos, dans les hanches ou en haut des cuisses.
Bilan d ’extensionssi composante 4 dans le score de
Gleason et/ou PSA>10 ng/ml
Scintigraphie osseuse
Scanner abdomino-pelvien
IRM prostatique
Lymphadenectomie
Cancer de la prostate / TDM
Pas d’intérêt dans le bilan du T
Dans les tumeurs évoluées : Rapports viscéraux
Bilan du N
IRM de la prostateSeule technique approchant l’anatomie zonale
Contraste en T2
Capsule : liseré d’hyposignal (noir)
Urètre, canaux éjaculateurs, vésicules séminales en hypersignal (blanc)
Prostate périphérique hypersignal (gris clair)
Prostate centrale et ZT : hyposignal (gris foncé)
Zone fibromusculaire antérieure hyposignal (noir)
Autres imageriesPas d’indication du PET actuellement, mais voie
de recherche avec choline marquée
Scintigraphie osseuse au technétium 99, très sensible, spécificité acceptable
PSAProstate Spécifique Antigène
Spécificité
>4 ng ml
Dépistage dès 50 ans, 40 ans en cas de facteurs de risque
Stadification
surveillance
Classification de D'Amico
Risque de rechute biologique aprèstraitement local
Groupeà faible risque
Risqueintermédiaire
Groupeà haut risque
T1c, T2aet Gleason < 7
et PSA < 10
T2aou Gleason 7
ou 10 < PSA < 20
T2b, T3ou Gleason > 7
ou PSA > 20
D’Amico AW, JAMA 1998
chirurgieTraitement des formes localisées
Curage ilio obturateur premier
Prostatectomie radicale
Coelioscopie, ciel ouvert
Intra ou extra fascial
chirurgie La mortalité est quasi nulle (< 1 %).
La plus importante des complications tardives est l’incontinence urinaire de degré variable, légère à totale, évaluée par le nombre de protections quotidiennes utilisées par le patient. Quasi constante immédiatement après l’intervention,
de 10% des cas à 2 ans.
L’impuissance varie avec de nombreux facteurs, en particulier l'âge et la possibilité de conserver les nerfs érecteurs (en moyenne 70 à 100 % d'impuissance).
Curiethérapie en monothérapie
Faible risque
PSA
Gleason score
Stade Clinique
<= 10
<= 6
<= T2a
Fonction sexuelle
Fonction urinaire
Curiéthérapie
Faible risque
PSA
Gleason score
Stade Clinique
<= 10
<= 6
<= T2a
Prostatectomie radicale
Fonction sexuelle
Fonction urinaire
Classification de D’AMICO
Faible risque* Risque Intermédiaire Haut risque
PSA
Gleason score
Stade Clinique
<= 10
<= 6
<= T2a
10 < PSA <= 20
7
T2b
> 20
>= 8
>= T3A
* de récidive biologique
D’Amico AV JAMA. 1998
RadiothérapieTraitement principal
+/- hormonothérapie
Toxicité acceptable
Contention mousse poly-uréthane (Alpha craddle)
Repères de
positionnement
Vérifier périodiquement la résistance de la coque
Zéro scanner
Zéro scanner
Positionnementtête-pieds
Positionnementsagittal
Information quantitative – quelle dose à quel volume
Histogrammes dose-volume
RECTUM
VESSIE
PTV P+VS
PTV P
Aide au recalage
+/-
+/-
+/-
Complications de l’hormonothérapie
Immédiates
Bouffées de chaleur
Baisse de la libido, dysfonction érectile
Prise de poids
Anémie
Asthénie .....
Retardées :
Ostéoporose
Syndrome métabolique
Complications de l’hormonothérapie
Immédiates
Bouffées de chaleur
Baisse de la libido, dysfonction érectile
Prise de poids
Anémie
Asthénie
Syndrome dépressif .....
Complications de l’hormonothérapie
Immédiates
Bouffées de chaleur
Baisse de la libido, dysfonction érectile
Prise de poids
Anémie
Asthénie
Syndrome dépressif .....
Retardées
Ostéoporose
Syndrome métabolique
Muller, J Clin Endocrinol Metabol, 2003Laaksonen, Diabetes care, 2004Favorisé par l’hypogonadisme
Lakka, JAMA, 2002
Augmentation de la mortalité cardio-vasculaire
Syndrome métabolique
Sur le plan métaboliqueHyperglycémie
Hypertryglycéridémie
Hypercholesterolémie
Surveillance
Cancer de Prostate Traitement
Récidive(s) Complications
Surveillance
Cancer de Prostate Traitement
Récidive(s) Complications
Locale
PSA
Systémique
Surveillance
Cancer de Prostate Traitement
Récidive(s) Complications
Locale
PSA
Systémique
- Urinaires- Digestives- Sexuelles- Métaboliques- Psycho-sociales
Surveillance
Cancer de Prostate
Surveillance
PSA+++
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