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Post on 04-Apr-2015

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LACS ET MONTS

DU HAUT LANGUEDOC

Mettez le son et cliquez pour avancer

Voir (ou revoir) avec Yves, une belle région de notre MidiLes Monts du Haut Languedoc (sans les lacs qui, à part le lac du Merle, n’existaient pas à l’époque), c’est le « doux et cher pays de mon enfance », même si l’existence y était alors plutôt rude. Aussi, son illustration musicale par la chanson de Charles Trenet s’imposait, d’autant plus que lui aussi, en voisin narbonnais, l’a maintes fois parcourue dans sa propre enfance, antérieure à la mienne (quand même…. ! ) . C’est une très belle région, pourtant assez méconnue car à l’écart des grands axes. Classée « parc naturel régional » depuis 1973, elle mérite un détour que je vous conseille bien vivement.

La région propose de très belles randonnées, à la portée de tout marcheur moyen. Deux figurent parmi les 500 plus belles randonnées de France :

- L’ascension du Mont Caroux. Montée par les gorges d’Héric, descente par les gorges de Colombières.

-La traversée du Sidobre, par le GR 36.

PARC NATUREL REGIONAL DU HAUT LANGUEDOC

Les lacs

Lac de la Raviège

Lac du Merle

Lac de Vialavert et son menhir

Lac du Laouzas

Lac de VésolesLac de Vésoles

Lac des Saints Peyres

Les monts

Le Mont CAROUX Et la légende de CEBENNA, la « femme couchée »

Pour les biterrois, le Mt CAROUX, vu de BEZIERS, c’est CEBENNA, la « femme couchée ».

Les légendes antiques, du temps des Titans (qui ont précédé les dieux de l’Olympe), nous apprennent que Cebenna était une déesse qui se serait éprise d’un « humain », ce qui lui était rigoureusement interdit. Les déesses ne pouvaient s’unir qu’avec des dieux. Les dieux, par contre, pouvaient eux convoler, aussi bien avec des déesses qu’avec des « humaines » (machos déjà….. ?).. Aussi, pourchassée par la vindicte divine, elle est venue se réfugier dans la région avec son amant, Erie. Mais, retrouvée, elle a été, par punition, transformée en pierre pour l’éternité. C’est son corps allongé, devenu Mt Caroux, qu’on peut apercevoir de Béziers et son nom s’est perpétué en devenant celui de toute la région (la Cebenna des grecs est devenue la Cevenna des romains, puis nos Cévennes). Erie, a tenté en vain de la défendre avant d’être terrassé et lui aussi changé en pierre. En s’écroulant lourdement son corps a creusé un profond sillon auquel on a donné son nom : les gorges d’Eris, devenues Eric, puis finalement Héric, empruntées par les randonneurs montant au sommet du Mont Caroux.

De son sommet, la vue s'étend, par temps clair, du Mt Ventoux au Canigou et au Carlit

On y monte par les gorges d’Héric

On en redescend par les gorges de Colombières

La région de Lacaune, c’est le pays de « l’enfant sauvage ». Découvert vivant nu, au milieu des bois de la Bassine, près de Lacaune, en 1798, âgé d’environ 10 ans, n’émettant que des sons gutturaux et se déplaçant à quatre pattes, il a été baptisé « Joseph de Lacaune » et confié à une veuve du village. Il semblait ne se nourrir que de glands et de châtaignes. Mais, il s’enfuit peu après. Retrouvé plus tard à quelques kilomètres de là, en Aveyron, dans les bois de Saint Sernin sur Rance, il a été rebaptisé « Victor de l’Aveyron », au grand dam des tarnais de Lacaune. Transféré à Rodez, puis à Paris, il y sera élevé par une dame jusqu’à sa mort en 1828. De nombreuses hypothèses ont été formulées à son sujet, en particulier sur ses conditions de survie dans un milieu particulièrement hostile à l’époque. Pour les gens du pays, aucun doute : il a été élevé par des loups ! Ce fait divers aurait inspiré Rudyard Kipling, qui l’aurait transposé aux Indes en 1894, dans le personnage de Mowgli de son « Livre de la Jungle » et plus récemment, en 1970, François Truffaut, pour son film « L’enfant sauvage ».

Les monts de Lacaune

Statue de l’enfant sauvage à St Sernin sur Rance

C’est aussi le pays des menhirs

Le sommet du Montalet

Et des pisseurs

La « Fontaine des Pisseurs » de Lacaune les Bains serait, parait-il, un irréfutable témoin de la qualité « énergétique » de ses eaux.

Par décence ( ! ), nous avons laissé la photo volontairement floue

(Mais, vous pourrez, sans problème, contempler l’original sur place)

2ème point culminant du Tarn

Le Montalet

On y grimpe depuis Lacaune-les-Bains

Les monts de l’Espinouse

Le sommet de l’Espinouse recouvert de bruyères

On y accède par la forêt des « Ecrivains Combattants »Comme la plupart des français, les écrivains ont, en 1914, abandonné la plume pour le fusil. Nombre d’entre eux n’en sont pas revenus. Pour perpétuer leur mémoire, les écrivains rescapés ont créée l’association des « Ecrivains Combattants » qui s’est manifestée par des actions spectaculaires. Et c’est ainsi qu’en 1930, ils ont décidé de reboiser 78 ha de forêts au dessus de Lamalou les Bains avec différentes essences : cèdres, pins, sapins, chênes…. De grandes allées, portant chacune le nom d’un écrivain décédé au cours du conflit, permettent une très agréable promenade ombragée. Sur le plateau se trouve un monument commémorant le sacrifice de 560 écrivains tombés pendant la Première Guerre mondiale.

Les monts du Somail

Vus depuis le col de Fontfroide

Saut de Vésoles

200m de chute

La Salvetat sur AgoûtLa Salvetat-sur-Agoût est une ancienne « sauvetat » créée au moyen age près d’une source située sur le chemin de St Jacques de Compostelle, pour l’hébergement et la protection des pèlerins en provenance d’Arles (« camino arlaten » ou « via arelatensis »). La source d’eau minérale naturellement gazeuse est toujours exploitée (aujourd’hui par la S. A. des Eaux Minérales d’Evian) sous le nom du village « Salvetat ». (les locaux prononcent « salveuta », les publicitaires parisiens « salvéta » ! ).

 

Fraïsse sur Agoût – Agréable promenade le long de la rivière

Le Sidobre

Le Sidobre et ses rochers fantomatiques, « agrémentés » par les récits et les légendes diffusés par les « anciens », le soir, à la veillée, ont très

largement contribué à nourrir nombre de cauchemars de ma prime enfance, d’autant plus que la propriétaire de notre maison, une vieille

dame que je craignais beaucoup, s’appelait …

Mme Sidobre !

Le rocher tremblant des Sept Faux

2 rochers, d’un poids total de 900 tonnes, qu’on peut faire bouger à l’aide d’un bâton judicieusement placé

Peyro Clabado

780 tonnes de granit posées naturellement sur un rocher plus petit. Un 3ème rocher intermédiaire faisant  clé 

Le roc de l’Oie C’est encore une histoire d’  « empierrée » ! Dans une région granitique, çà va de soi ! Propriété d’un maître enchanteur, notre oie avait l’autorisation d’aller couver son unique œuf chaque nuit, à condition de rentrer avant le lever du jour, ce qu’elle a oublié de faire un matin. Par punition, elle a été, elle aussi, transformée en pierre pour l’éternité.

et sa légende

Les Trois Fromages

L’éléphant Il en a perdu sa trompe

La truite

Le Saut de la Truite 25 m de chute

CASTRES sur AGOÛT

Les maisons des tisserands au bord de l’Agoût

Et on termine par

Lacs et monts du Haut Languedoc

• Montage par Yves sur Microsoft Power Point• Photos d’Yves et René• Musique « Douce France » de Charles Trenet• Interprétée par lui-même• Décors naturels• Costumes personnels

Mai 2009

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