la prière d’intercession - centre rosalie cadron jetté 2009.pdf · ciables et fort utiles, il...
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Adoration-MiséricordeTous les vendredis, entre 14 h et 15 h, les Sœurs de
Miséricorde se réunissent lors d’une heure d’adoration etde prière, durant laquelle elles présentent toutes lesdemandes d’intercession de Rosalie reçues durant lasemaine. On désigne ce temps de prière sous le nomd’« Adoration-Miséricorde ».
Si vous obtenez une faveur par l’intercession deRosalie, veuillez en informer le Centre Rosalie-Cadron-Jetté en communiquant aux coordonnées indiquées enpage 3. C’est important !
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"
N’oubliez pas !
Veuillez aviser le CRCJ
de tout changement
d’adresse. Merci !
Sylvie Bessette
Le Bulletin du CRCJ de mars, quevous lisez en ce moment, vous estenvoyé peu de temps avant le
début de la Neuvaine annuelle de lacommunauté des Sœurs de Miséricorde.Cette neuvaine donne l’occasion à tousceux qui y participent de former unecommunauté deprière rassembléeautour de la figureattachante de lafondatrice RosalieCadron-Jetté. Lesparticipants prientpour que la sain-teté de Rosaliesoit reconnue etproposée en modèle à tous les croyants.Ils confient également à Rosalie leursintentions de prière, lui demandant deles accompagner dans leur demande de
Quand on demande à Rosalie d’inter-céder pour nous, il importe de placernotre confiance en elle et en Dieu, dansla gloire duquel elle resplendit. Si notreprière n’est pas exaucée immédiate-ment, il faut d’une part continuer àespérer, et d’autre part trouver force etréconfort dans la prière elle-même. Enpriant avec abandon, en lâchant prise,on découvrira peut-être d’autres aspectsinsoupçonnés qui nous feront du bien.Ce sera la réponse du Seigneur et deRosalie à notre prière…
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www.centrerosaliecadronjette.org
Sauvez des arbres…Demandez votre BULLETIN DU
CRCJ par courriel !rosalie.cadron@sympatico.ca
Crédits : Dans le dernier numéro duBulletin du CRCJ, les photos dumouton et du Jésus de cire ont étéprises au Musée des Sœurs deMiséricorde. Nos excuses auprès duMusée pour l’omission de cettemention.
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faveurs au Seigneur. Ils espèrent de toutcœur voir leur demande exaucée.
Que veut dire le mot « exaucer » ? LePetit Robert nous informe : « Satisfairequelqu’un en lui accordant ce qu’ildemande (en parlant de Dieu, d’unepuissance supérieure) ». On entend iciune nuance religieuse. Cependant, onutilise souvent dans la vie courante lemot « exaucer » dans un contexte plusléger. On le rencontre dans les contes defée par exemple, ou dans les contes desMille et une Nuits. Qui ne connaît legénie de la lampe qui exauce les troisvœux d’Aladin ? Or, lorsque l’on parled’une prière d’intercession, par laquelleon demande à une personne décédée enqui on a confiance de nous accompagnerdans notre prière à Dieu, il ne s’agit nul-lement d’un conte de fée. Aucune magieici ! Le résultat n’est pas automatique,Dieu n’est pas un distributeur à faveur…
C RC
Bulletin du Centre Rosalie-Cadron-Jetté
Mars 2009 • VOLUME 13 • NUMÉRO 1
Hélène Grégoire
Mon père me faisait récemmentremarquer l’étonnement quis’exprimait chez certaines per-
sonnes de son entourage lorsqu’il leurparlait des prières qu’il faisait, chaquejour. Il faut dire que notre société a tel-lement évacué la pensée religieuse que,pour bien des gens, la prière est reléguéeau rang de pratique révolue, moyen-âgeuse et parfaitement inutile. Et pour-tant, un bon nombre de ces mêmes per-sonnes qui ne croient plus à cet état degrâce qu’est la prière, lisent chaque jourleur horoscope et font circuler sur latoile des chaînes de courriels qui pro-mettent, pour peu qu’on les redirige à aumoins vingt autres personnes, la réalisa-tion des rêves les plus chers !
Je connais pourtant des croyants quiprient, non pas d’une manière routi-nière, mais bien davantage pour répon-dre à un besoin profond de méditer, decommunier aux personnes qu’ils aiment,de mieux sentir le regard de Dieu surleur vie, et surtout de dire merci pourtoutes les grâces reçues… Si les jour-naux et les nouvelles technologies sontdes moyens de communication appré-ciables et fort utiles, il faut croire que laprière demeure le moyen de communionle plus parfait : communion à Dieu, à
Rosalie qui prie… et Rosalie qu’on prie !
nos frères et sœurs, à l’univers toutentier.
Pour avoir abordé et revisité la vie deRosalie Cadron-Jetté depuis tant d’an-nées et sous toutes ses facettes, on nedoute plus qu’elle était une grandepriante. Toute sa vie même, et ce surtoutvers la fin, était devenue prière, alorsqu’elle offrait à Dieu les souffrances etl’épuisement qui la clouaient au lit etl’empêchaient d’être présente à sa com-munauté et à ses protégées dans l’actiontoute quotidienne. Et bien avant cesmoments de fervent abandon, on a vuRosalie consacrer à la prière tout letemps qu’elle avait de disponible : unchemin de croix sur le Mont Saint-Hilaire, trois années consécutives, lui aoffert l’occasion de prier pour deux deses fils qui souffraient d’alcoolisme, et onsait qu’elle a obtenu leur guérison. Lessouvenirs des gens de sa famille, et dessœurs qui l’ont côtoyée pendant sa vieconsacrée, sont aussi éloquents : ellepriait sans cesse pour le succès de sonœuvre, et on sait aujourd’hui qu’elle aété exaucée au-delà de toute attente !
Il ne faut pas se surprendre alorsqu’on se soit mis à la prier, elle aussi,dans les jours, les mois et les années quiont suivi sa mort. Mgr Bourget a com-posé pour les sœurs une prière qu’il leur
a demandé de réciter à leur fondatrice.Puis les sœurs ont elles-mêmes agrandile cercle, recommandant à toutes leursconnaissances, et particulièrement leursprotégées, de prier avec confiance parl’intercession de Rosalie : « Ne t’in-quiète pas pour moi, maman : je deviensune bonne fille. Les sœurs nous fontprier leur fondatrice, qui était commeune sainte », trouve-t-on dans la corres-pondance envoyée par une pensionnairede la communauté vers les années 1880.Quant à la famille de Rosalie, les récitsqu’on trouve des prières et guérisonsobtenues sont nombreux et touchants,et celui-ci tout particulièrement :Anastasie Jetté, née en 1844, fille aînéede Léonard Jetté (6e enfant de Rosalie)et filleule de Rosalie, souffrait de terri-bles migraines. Elle écrit ceci en 1888 :« Je me suis trouvée guérie. J’ai fait uneneuvaine en l’honneur de mémère, laSœur de la Nativité et ma marraine.Puis je me suis trouvée guérie. Les doc-teurs ne savaient que faire de moi et ilsm’avaient presque abandonnée. Commevous le savez, j’étais comme folle à n’enrien connaître à force de mal, mais àprésent je suis bien, et je n’ai plus mal àla tête. »
L’action de grâce n’est-elle pas demise lorsque la foi et l’espérance sontainsi récompensées ?
étaient des prostituées, d’autres desdomestiques qui avaient eu la mal-chance d’être séduites par leur em-ployeur. On évoque aussi le sort quiattend les enfants abandonnés, dontnotre Rose qui, pour sa part, s’en tireplutôt bien, tant dans sa vie d’orphelineque dans sa recherche pour percer lemystère de sa naissance.
Cette quête, qui se trouve au cœur duroman Les filles tombées, ramène àl’avant-scène quatre protégées deRosalie Jetté, marraine de Rose :Noémie, Elvire, Mary et Mathilde, desnoms fictifs, bien entendu, mais évo-quant avec lucidité la réalité des femmesde cette époque. Et en arrière-plan, dis-crète, effacée mais combien efficace, onsent la présence de Rosalie, Mère de laNativité, dont Micheline Lachanceparle comme d’« une femme d’une re-marquable ouverture d’esprit à qui l’his-toire n’a pas réservé la place qu’ellemérite ». L’intention de l’auteure étantbien de corriger cette injustice, onpourra dire « mission accomplie » et sur-tout « MERCI » pour ce clin d’œil ànotre Rosalie, ange de douceur et debonté dont l’histoire est maintenant unpeu mieux connue.
1 Paru aux Éditions Québec Améri-que en 2008.
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Vie laïque• Rosalie naît à Lavaltrie (Québec)
le 27 janvier 1794.• Elle se marie le 7 octobre 1811
avec Jean-Marie Jetté.• Ils ont ensemble 11 enfants. Six
survivront.• Jean-Marie meurt du choléra le
14 juin 1832.• Sa famille élevée, Rosalie s’occupe
des démunis.
Vie religieuse• Rosalie ouvre l’Hospice de Sainte-
Pélagie pour les mères célibataires, le 1er mai 1845.
• Fondation de la Communauté des Sœurs de Miséricorde, le 16 janvier 1848.
• Rosalie devient « Mère de la Nativité ».
• Elle s’éteint le 5 avril 1864, à 70 ans.
Cause de canonisation• Les documents sur l’héroïcité des
vertus de Rosalie ont été déposés au Vatican en 1994.
• Le décret de vénérabilité sera émis sur approbation des comités d’experts désignés.
• Le postulateur romain est M. Éric Sylvestre, p.s.s.
• La vice-postulatrice est Mme Sylvie Bessette, coordonnatrice du CRCJ.
Rosalie Cadron-Jetté 1794-1864
Hélène Grégoire
Le roman Les filles tombées 1, deMicheline Lachance, nous plongedans un univers à la fois connu et
méconnu : celui du Montréal de ladeuxième moitié du 19e siècle. Ceroman, œuvre de fiction sur fond histo-rique, nous fait rencontrer Rose, enfantillégitime née à la maternité de Sainte-Pélagie une nuit de juillet 1852, justeavant le terrible incendie qui ravageaMontréal et réduisit en cendres des mil-liers de foyers dans plusieurs faubourgs.
Historienne rigoureuse et écrivaineprolifique, Micheline Lachance connaîtbien l’histoire de la maternité de Sainte-Pélagie, ayant eu accès aux documentsd’archives, chroniques, registres et ma-nuscrits soigneusement conservés par lesSœurs de Miséricorde, soucieuses depréserver l’histoire de leur communautéet de sa fondatrice. Tout au long duroman, on trouve donc des évocationsde ces débuts laborieux : la présence,déjà contestée, des médecins auprès desaccouchées de la maternité, alors que lessœurs pourtant étaient qualifiées pouragir comme sages-femmes ; les dramesqui, parfois, résultaient de la pratique deces médecins accoucheurs ; la souffranceet la solitude auxquelles étaient expo-sées les « filles tombées », dont certaines
Quoi de neuf au CRCJ ?Sylvie Bessette
ëTous nos abonnés ont reçu parla poste un exemplaire de la
« Neuvaine avec Rosalie » mainte-nant offerte par le CRCJ, en prévi-sion de la Neuvaine annuelle desSœurs de Miséricorde pour la béati-fication de leur fondatrice, du27 mars au 4 avril. Si vous n’avezpas reçu le vôtre, ou si vous désirezen avoir une copie supplémentaire,communiquez avec le CRCJ au(514) 332-0550, poste 1-330. Voilàl’occasion de vous joindre à unecommunauté de prière fervente,consacrée à la cause de canonisa-tion de Rosalie Cadron-Jetté.
ëVous connaissez un groupeintéressé à visiter la Maison
Rosalie-Cadron, à Lavaltrie ? Sadirectrice Michelle Picard enouvrira les portes du 1er mai au31 octobre, sur réservation, pourdes groupes. Signalez le (450) 586-1575.
ëÀ tous les amis et abonnés duBulletin du CRCJ, nous
offrons nos meilleurs vœuxpour la fête de Pâques, lafête du Christ ressuscitéet lumière de nos vies.Que cette lumière et cetteespérance vous accompa-gnent tout au long de l’année !
Le roman Les filles tombés
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Faveurs demandéesJe viens demander une faveurbien spéciale à Rosalie et je la
remercie d’avance. Je fais une dépres-sion, chose que je n’aurais jamais crupossible. J’essaie de m’en sortir avecl’aide de mon médecin. J’ai bienconfiance en Rosalie. Merci ! C.G.
Mes prières sont pour toutes lespersonnes malades et spéciale-
ment pour ma belle-fille. D.C. Mère Rosalie, je vous demandebeaucoup d’amour, de tendresse
et de paix dans ma famille. Merci ! R.C.
Chère Rosalie…svp merci svp merci svp merci
Coordonnées du CentreCentre Rosalie-Cadron-Jetté12435, avenue de la Miséricorde, Montréal (Québec) H4J 2G3
Téléphone : (514) 332-0550Courriel : rosalie.cadron@sympatico.caSite Internet : www.centrerosaliecadronjette.org
Comité des communications du CRCJ :Sylvie Bessette, coordonnatrice, Francine Blais, Michel Bulon,Sylvie Faherty, Hélène Grégoire, Michelle Picard et Denise Tessier.Conception et infographieMichel BulonTraductionCarmen LandryRévisionSœur Marguerite Tremblay, s.m.ImpressionLe Groupe Numérium inc.ISSN 1718-7567Le Bulletin du CRCJ est membre de l’Association canadienne despériodiques catholiques (ACPC).
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Centre Rosalie-Cadron-Jetté
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Merci pour la neuvaine et voicimon intention de prière : Je com-
mence à perdre un peu la mémoire et j’aipeur que mon garçon me place. Alors jedemande la sérénité pour accepter leschoses que je ne peux changer. Mercipour vos prières. L.M.
Faveurs obtenuesMerci de faire connaître Rosalieet d’apporter l’espérance dans les
cœurs de tous ceux que vous rencontrez,Continuez ! J.B.D.
PrièreJe m’unis en prière avec toi Rosalie pour demander au Seigneur, une grâce parti-
culière « LA CONFIANCE »
Combien de fois je m’inquiète ?
Que de doutes, que de peurs, que d’insécurités m’envahissent.
Pourtant Seigneur, tu m’assures qu’à travers mes pauvretés et mes limites, tu viensà ma rencontre.
Tu me fais cette promesse que de ma fragilité jaillira TA LUMIÈRE qui me guidera et m’ouvrira à ta PROVIDENCE.
Tu m’invites donc à vivre chaque moment de mon quotidien intensément.
Et de laisser un espace en moi à l’inattendu.
C’est, de ce nouvel espace que tu te révèleras
Et que tu me feras naître à autre chose.
Merci Seigneur !
Nous faisons rayonner Rosalie etses œuvres autour de nous. Et
grâce au merveilleux roman deMicheline Lachance « Les filles tom-bées » Rosalie est maintenant sur toutesles lèvres, car je passe le livre à tout lemonde que je connais. Rosalie est unegrande Dame et qu’on se le dise ! Conti-nuez son œuvre ! R.Q.
Mon premier mot est un grosmerci pour votre précieux sup-
port moral. Je me permets de vous diretoutes les faveurs obtenues par l’inter-cession de Rosalie en qui j’ai une grandeconfiance. L.T.
Merci à Rosalie, tout s’est biendéroulé pour l’accouchement des
jumeaux de ma fille. D.T.
Merci pour votre neuvaine, j’aiune grande confiance à mère
Rosalie ainsi qu’un grand respect pourtoute son œuvre. J’espère qu’un jour ellesera canonisée. S.S.
Rosalie nous a exaucés ! Mabelle-mère a trouvé un foyer où
elle pouvait s’exprimer dans sa langued’origine, un gros merci. J.S.
Merci Rosalie ! Encore une foistu me combles en aidant un
membre de ma famille qui se débat avecde grandes difficultés. H.G.
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