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Introduction au Mémoire de Fin d’Etudes
Recherche et EBM La recherche en SSP
Pascal SEMAILLEMichel ROLANDDMG/CUMG ULB
P.Semaille-M.Roland
Au programme Introduction au Mémoire de Fin d’Etude (nommé également « TFE »)
A la recherche d’informations pertinentes médicales
La recherche en soins de santé primaire
ESB 10/01/14
P.Semaille-M.Roland
INTRODUCTION AU MÉMOIRE DE FIN
D’ETUDES (OU TFE )
ESB 10/01/14
P.Semaille-M.Roland
Epreuves finales du 4e Master Année académique 2013-2014 Définitions et procédures
http://www.ulb.ac.be/facs/medecine/publics/docs/Epreuve_finale2014M4vfinale.pdf
concernent à la fois les étudiants inscrits en filière S qu’en filière GESB 10/01/14
P.Semaille-M.RolandESB 10/01/14
P.Semaille-M.Roland
Définitions
La substance du mémoire consiste en un travail de recherche clinique ou fondamentale ou une étude clinique ou épidémiologique; il est personnel et original.
En cas de sujets cliniques, il s'agira, soit: d'une revue rétrospective de dossiers (hospitaliers ou de
médecine générale) d’un travail de recherche (prospectif ou rétrospectif) en
soins primaires d'une étude prospective en milieu hospitalier; de l'exposé d'un cas clinique isolé, nécessairement original
et accompagné d'une revue personnelle et originale de la littérature.
ESB 10/01/14
P.Semaille-M.Roland
Définitions
La substance du mémoire consiste en un travail de recherche clinique ou fondamentale ou une étude clinique ou épidémiologique; il est personnel et original.
En cas de sujets cliniques, il s'agira, soit: d'une revue rétrospective de dossiers (hospitaliers ou de
médecine générale) d’un travail de recherche (prospectif ou rétrospectif) en
soins primaires d'une étude prospective en milieu hospitalier; de l'exposé d'un cas clinique isolé, nécessairement original
et accompagné d'une revue personnelle et originale de la littérature.
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La recherche
Recherche quantitative Recherche qualitative
Dure Molle
Sciences exactes Sciences humaines
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La recherche qualitative Elle donne un aperçu du comportement et des perceptions des
gens et permet d'étudier leurs opinions sur un sujet particulier, de façon plus approfondie que dans un sondage.
Elle génère des idées et des hypothèses pouvant contribuer à comprendre comment une question est perçue par la population cible et permet de définir ou cerner les options liées à cette question.
La recherche qualitative se caractérise par une approche qui vise à décrire et à analyser la culture et le comportement des humains et de leurs groupes du point de vue de ceux qui sont étudiés. Par conséquent, elle insiste sur la connaissance complète ou « holistique » du contexte social dans lequel est réalisée la recherche. La vie sociale est vue comme une série d’événements liés entre eux, devant être entièrement décrits, afin de refléter la réalité de la vie de tous les jours. La recherche qualitative repose sur une stratégie de recherche souple et interactive.
Crabtree, B.F. et Miller, W.L., eds (1992). Doing qualitative Research. Newbury Park, CA: SageESB 10/01/14
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La recherche qualitative Les discussions en groupe et les entrevues individuelles en
profondeur représentent les techniques qualitatives les plus fréquentes.
La recherche qualitative est fondée sur des entrevues semi-structurées ou même non structurées dans le cadre desquelles le modérateur ou l'intervieweur travaille avec un guide de discussion ou un guide d'entrevue élaboré selon le sujet et la cible de l’étude.
Comparativement aux techniques d’investigation sur la base de sondage, la recherche qualitative n'a pas recours à un questionnaire fermé. Le chercheur dispose d'une certaine latitude pour adapter le guide de discussion ou le guide d'entrevue selon les réponses et les expériences individuelles des participants. Le chercheur peut ainsi éliminer des secteurs de questions qui ne génèrent pas beaucoup d'informations utiles et ajouter ceux qui sont plus prometteurs.
Crabtree, B.F. et Miller, W.L., eds (1992). Doing qualitative Research. Newbury Park, CA: SageESB 10/01/14
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Les méthodes de collecte de données les plus couramment utilisées en recherche qualitative présentent des avantages et limites spécifiques. Ces méthodes sont : Les entretiens non structurés ; Les entretiens semi-structurés et structurés ; Les entretiens de groupe ; …
La recherche qualitative
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Ex: Entretiens non structurés(style conversation) Les questions se présentent dans le
contexte immédiat et sont posées naturellement ; il n’y a pas de définition au préalable des questions ou de la formulation des questions.
les questions correspondent aux individus et aux circonstances et permettent d’explorer des nouveaux thèmes.
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Ex: Entretiens semi-structurés(avec guide d’entretien)
Les thèmes couverts sont spécifiés à l’avance mais l’investigateur décide de la séquence et de la formulation des questions pendant l’entretien qui reste du style conversation.
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Ex: Entretiens ouverts standardisés La formulation et la séquence exacte des
questions sont déterminées à l’avance. Les questions sont formulées de sorte que les réponses soient entièrement ouvertes.
Permettent de mieux comparer les réponses ; données complètes pour chaque participant; facilitent l’organisation et l’analyse des données. Appropriés lorsque le thème de l’étude est relativement bien connu
Mais peu de souplesse pour mettre en relation l’entretien avec les individus et les circonstances
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Ex: Focus Groups
Techniques d’entretien de groupe semi-structuré qui repose sur la discussion entre participants.
Peuvent fournir rapidement une grande quantité d’informations. Méthodes utiles pour identifier et explorer les croyances, les attitudes et les comportements et pour identifier des questions pertinentes pour des entretiens individuels.
Mais n’apporte pas d’informations sur la fréquence ou la distribution des croyances ou des comportements.
Les participants peuvent s’influencer mutuellement et, par conséquent il faut faire attention en analysant les résultats.
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Ex: Techniques d’entretien de groupe (non focus groups) Technique d’entretien plus formelle qui
tend à utiliser des groupes naturels préexistants.
Permettent de créer le rapport, d’identifier et d’explorer les problèmes et priorités communautaires, de sensibiliser aux problèmes locaux, de faire participer les gens à l’identification des solutions possibles.
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Travail de recherche prospectif ou rétrospectif en SSP
Questionnaires à destination des MG: biais de sélection+++
Questionnaires à destination des patients
Focus-group: ++ Interview semi-structurée: ++
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Comité d’éthique tous les travaux de fin d’étude impliquant des
patients ou des volontaires sains doivent être soumis pour avis au Comité d’éthique hospitalo-facultaire- ULB-Erasme (CE ULB-Erasme) ou à un autre Comité d’éthique ayant compétence complète
Même les études rétrospectives (étude des dossiers médicaux a posteriori, sans contact direct avec les patients) doivent être soumises pour avis au Comité.
Pour le CE ULB-Erasme, le protocole d’étude et ses annexes doivent être adressés au secrétariat du Comité (Mr Georges Niset) l’étude ne pouvant débuter qu’après obtention de l’accord du Comité. Ce dernier se réunit 2 fois par mois, et le délai de réponse est en moyenne de 12 jours.
http://www.hopitalerasme.be/ethique.htm ESB 10/01/14
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Comité d’éthique Afin de couvrir ces travaux en responsabilité,
l’Université et l’hopital Erasme ont souscrit un contrat d’assurance avec prime forfaitaire qui n’est pas répercutée auprès des différentes facultés ou services. Il n’est donc pas nécessaire de faire de démarche spécifique en la matière (déclaration etc...), la soumission du travail pour avis au Comité étant suffisante.
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Le promoteur L’étudiant choisit son promoteur et son co-promoteur éventuel
parmi: a. Les membres de la faculté de médecine ou de l’Ecole de
Santé publique titulaires d'une charge d'enseignement b. les agrégés et docteurs en sciences médicales, quels que
soient leurs titres ou leur fonction (en ce y compris les médecins hospitaliers du réseau de l’ULB).
c. les médecins des hopitaux et/ou services universitaires, détenteurs d’un mandat définitif (professeur associé, professeur, directeur de clinique, directeur de service, chef de clinique adjoint, chef de clinique, chef de service) ayant été crédités d’un avis académique favorable lors du processus de nomination.
d. les chercheurs de la faculté titulaires d’un mandat à durée indéterminée
e. un médecin généraliste agrégé, docteur ou titulaire d'une charge d'enseignement.
La liste de promoteurs est consultable à l’adresse suivante : http://www.medecine.ulb.ac.be/ESB 10/01/14
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Le promoteur Le promoteur est choisi par l’étudiant - sur son site personnel -
dans une liste reprenant les noms de tous les promoteurs potentiels. Il est bien entendu que l’étudiant a obtenu au préalable l’accord de principe du promoteur pressenti après une entrevue ou d’un commun accord, les grandes lignes du projet auront été déterminées.
Une procédure informatique a été développée afin de s’assurer officiellement de l’accord définitif du promoteur. Dès que l’étudiant aura validé sur son site personnel le formulaire reprenant en particulier le titre du mémoire et le nom du promoteur, un email sera automatiquement envoyé au promoteur de façon à l’en informer. L’email contiendra un lien vers le site du promoteur lui permettant de confirmer son acceptation qui, en retour, sera automatiquement inscrite sur le site de l’étudiant concerné.
Le promoteur fait partie ex officio du jury avec voix délibérative. Au cas ou il est remplacé par le co-promoteur lors de la défense du mémoire, ce dernier remplira le role de promoteur et aura donc une voix délibérative. il ne pourra pas faire partie des jurys des OAG des étudiants pour lesquels il est le promoteur.
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Le promoteur Le travail de l'étudiant étant personnel, les
missions du promoteur sont: de conseiller l'étudiant dans le choix du sujet du
mémoire; d'indiquer à l'étudiant les règles de présentation écrite
et orale du travail; de guider l'étudiant dans la phase de rédaction.
Afin de ne pas léser certains étudiants quant à la qualité de la forme, le promoteur aide l'étudiant à trouver les moyens logistiques permettant une présentation dactylographiée et la réalisation des supports médiatiques (présentation informatisée type « PowerpointPC/Mac » ou « Keynote Mac ») nécessaires.
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Co-promoteur
L’étudiant a la possibilité de mentionner un co-promoteur. L’acceptation du co- promoteur suit les mêmes procédures que celles décrites pour le promoteur. En plus, le promoteur doit également marquer son accord quant au choix du co-promoteur.
Le co-promoteur peut remplacer le promoteur lors de la défense du mémoire. Les conditions requises pour être co-promoteur sont semblables à celles du promoteur.
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Règles du document écrit
La forme et le volume du travail écrit sont ceux d'une publication reprenant les rubriques suivantes: Résumé, Introduction, Méthodes, Résultats, Discussion, Références.
Le mémoire comporte au maximum 20 pages dactylographiées de format A4: caractère 12 points, interligne 1,5 ou 2, marge de 2 à 2,5 cm, correspondant à maximum 3.000 mots ou 20.000 caractères espaces compris (hors table des matières, résumé, tables, figures et références).
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Règles du document écrit
Page de couverture : le nom et prénom de l’étudiant figurent dans le coin supérieur droit + les mentions de l’année académique, de la faculté de médecine, de l’université libre de Bruxelles.
La première page correspond à la table des matières La 2e page à la liste alphabétique des abréviations
utilisées dans le travail La 3° page: Abstract: un résumé de 300 mots maximum
(2000 caractères espaces compris) reprend obligatoirement les rubriques suivantes: Introduction (se termine par une phrase explicitant les objectifs du travail ), Méthodes, Résultats et Conclusions.
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Règles du document écrit
Les figures et tableaux sont à disposer dans le texte ou au dos des pages de manière à faciliter la lecture du mémoire.
Les annexes nécessaires éventuelles peuvent compléter le travail sans intervenir dans le décompte ci-dessus. Elles feront l’objet d’un complément annexé dans un document séparé.
Les références peuvent être dactylographiées en caractères 10 points et interligne simple.
Les références, numérotées par ordre d'apparition dans le texte, et reprises dans le texte par leur numéro, ne dépassent pas 30.
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Remise du MFE Minimum 6-7 exemplaires imprimés (1 pour
chaque membre du jury + 1 pour le secrétariat facultaire) + une épreuve électronique format .doc et/ou pdf au plus tard le 21 mai 2014
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Défense du MFE la défense des mémoires sera organisée sur le campus
Erasme le mardi 3 juin 2014
(6 mai 14: finalisation de la composition des jurys et horaire)
La présentation orale du mémoire est limitée à 20 minutes; l'exposé est calqué sur une présentation scientifique sans interruption de l'orateur. L'étudiant est ensuite interrogé pendant 20-25 minutes sur le sujet du mémoire.
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Evaluation La note globale est basée sur la moyenne
des évaluations des membres du jury et établie sur 50 pts et ramenée sur 20 pts au 10e près.
Le mémoire compte pour 20 points sur les 100 dans la grille de délibération.
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Dernière période de stage 28/4 au 22/6
Stage P7 à mi-temps du 28 avril au 25 mai
Pas de stage du 26 mai au 12juin
Reprise du stage à plein-temps du 13 juin au 21 juin 2014
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Des questions?
Commentaires/réflexions?
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A la recherche d’informations pertinentes médicales
L’EBM
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Médecine générale et accès à l’informatique/internet
Enquête de l’INAMI 2007 Échantillon aléatoire de 1707 MG:
Critères inclusion: Code de qualification 003 ou 004 en 2007 Médecins plus jeunes ou = à 60 ans en 2007 Au moins 250 patients attribués ou au moins
1250 contacts (sur base des prestations en 2005)
taux de réponse : 49,3% (842)http://www.inami.fgov.be/care/fr/doctors/promotion-quality/study_computer/index.htm
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P.Semaille-M.Roland
Médecine générale et accès à l’informatique/internet
Enquête de l’INAMI 2007 Échantillon aléatoire de 1707 MG:
Ordinateur fixe: 78 % portable: 49.5%
(ordinateur portable ET ordinateur fixe 36,9%)
8,4% n’ont pas d’ordinateur dans leur pratique
Connexion internet: 81.6%http://www.inami.fgov.be/care/fr/doctors/promotion-quality/study_computer/index.htm
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P.Semaille-M.RolandESB 10/01/14
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Articles
Textbooks
Conférences
Industrie pharmac. TV
Internet
Journaux
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Les champs du savoir médical
Médecine de famille
Santé communautaire
Biomédecine
Psychodynamique
Epidémiologie Anthropologie
objectif/pragmatique subjectif/symbolique
coll
ecti
fin
divi
duel
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Les couches du savoir médical
Connaissance commune de base
Connaissance médecin généraliste
Connaissance médecin spécialiste
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La connaissance médicale
La lecture n’est qu’un des moyens (passifs) de formation continue parmi d’autres.
2 millions d’articles par an (>30% de redites). 20 revues gratuites. Nécessité de sélection rapide et critique. JETER JETER et encore JETER pour ne garder et
lire que ce qui est valide et applicable. Lire vite, bien et utile = « lecture critique ». Temps moyen de formation continue:
2h/semaine.
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Les sources de l’information médicale
Notes personnelles. Information orale:
Discussions avec collègues généralistes ou spécialistes, Délégation pharmaceutique, Formation médicale continue, réunions scientifiques,
dodécagroupes, GLEMs.
Information audio-visuelle: Medivision, Medisound, Radio, TV.
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Journaux (et autres media) grand public. Livres de référence (Textbooks, papier et CD ROM):
Médecine interne: Harrison, Cecil, Washington, Merck manual. Médecine de famille: Médecine Générale, concepts et pratiques (éd.
Masson). Diagnostic et traitement: Current Medical Diagnosis and Treatment
(Lange). Prévention: Guide Canadien de Médecine Préventive. Méthodologie et traitement de l’information: L’Information médicale,
une jungle à défricher. Systèmes d’information: Approches taxinomiques, CISP-2.
Publications électroniques: EBM guidelines. Up-To-Date. Différents textbooks. CEBAM.
Les sources de l’information médicale
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Journaux gratuits: Le Généraliste. Le Journal du Médecin.
Compendium. Revues médicales gratuites:
Etat: Folia Pharmaceutica. Organismes assureurs: Folia Diagnostica. Groupes financiers: Patient Care, Tempo Medical.
Revues universitaires payantes: Revue Médicale de Bruxelles (ULB). Revue Médicale de Liège (ULg). Louvain Médical (UCL).
Les sources de l’information médicale
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Revues de sociétés scientifiques: Huisarts Nu (WVVH). Revue de la Médecine Générale (SSMG). Minerva
Revues/périodiques scientifiques payants: British Medical Journal. New England Journal of Medicine. The Lancet. JAMA. Annals of Internal Medicine Prescrire. European Journal of General Practice. Family Practice. Family Medicine. Canadian Family Physician. La Revue du Praticien. Médecine et Hygiène.
« the big five »
Les sources de l’information médicale
ESB 10/01/14
P.Semaille-M.Roland
Les sources de l’information médicale
Revues et publications diverses: Education à la Santé: Education Santé. Santé Publique: Archives of Public Health,
European Journal of Public Health. Santé Communautaire: Santé et Communauté,
Santé Conjuguée. Internet: divers sites scientifiques.
ESB 10/01/14
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Différentes revues médicales
Littérature primaire: somme des articles de recherche, de revue, etc.
Littérature secondaire: organisation de la littérature primaire, rassemblement et indexation d’articles (Medline, Current Contents, Embase etc).
Littérature tertiaire: analyse critique des publications d’une discipline déterminée (Cochrane Library, Clinical Evidence, Minerva, etc).
Littérature quaternaire: guidelines, recommandations de bonne pratique (RBP).
ESB 10/01/14
P.Semaille-M.Roland
Les sources du savoir médical
ESB 10/01/14
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1° source: les guidelines / RBP
Les guidelines (ou recommandation de bonne pratique) sont proposés comme des véhicules pour accélérer le transfert des connaissances dans les pratiques et comme des solutions au problèmes des variations de pratiques cliniques imputables en partie à un retard dans l ’adoption des nouvelles connaissances.
La motivation de ces guidelines est d ’améliorer la qualité des soins (mais aussi de « contenir » l ’escalade des coûts de la santé)
Littérature quaternaire: guidelines, recommandations de bonne pratique (RBP).
ESB 10/01/14
P.Semaille-M.Roland
Les recommandations de bonne pratique sont des recommandations basées sur les meilleures preuves disponibles à un moment donné.
Les auteurs rédigent
comité scientifique: amendement, critique
avis d ’experts externes: amendement
validation: présentation, test « sur le terrain » remarques formulées
recommandation reformulée
mise à jour régulière
Les guidelines / RBP
ESB 10/01/14
P.Semaille-M.Roland
Les guidelines et l’EBM Les guidelines sont considérés comme
les « véhicules » de l’EMB
Mais qu’est que l’EBM ?
EBM= médecine factuelle, médecine basée sur les preuves
(définition francaise)médecine fondée sur les données probantes
(définition canadienne)
ESB 10/01/14
P.Semaille-M.Roland
La notion de preuve
2 dimensions:
1°) la nature des données qui s ’inscrit à l ’intérieur du cycle des connaissances: observation d ’un phénomène sur le modèle expérimental à sa confirmation dans le cadre de larges études cliniques.
2°) La suffisance des données
une seule étude bien faite?plusieurs études de moins bonne qualité?ESB 10/01/14
P.Semaille-M.Roland
La notion de preuve
La démarche qui mène de l ’analyse de l information à la connaissance réelle des phénomènes est donc un processus complexe mettant en jeu à la fois une expertise, un jugement ainsi que des valeurs individuelles et collectives sur ce que sont des données scientifiques suffisantes.
Informations données scientifiques
Connaissances, guidelines
Expertisejugementvaleurs individuellesvaleurs collectivesESB 10/01/14
P.Semaille-M.Roland
Niveaux de preuve
Méta-analyses. Revues systématiques. RCT. Etudes de cohortes (prospectives). Etudes cas-témoins (rétrospectives). Autres études (situationnelles etc). Avis et comités d’experts. Expérience clinique personnelle.
ESB 10/01/14
P.Semaille-M.Roland
1. Une ou plusieurs méta-analyses de qualité suffisante ou plusieurs RCTs de qualité suffisante.
2. Une RCT de qualité suffisante
3.A. Consensus international validé (de méthodologie correcte) et applicable à la situation belge ou études non RCTs validées.
3.B. Résultats contradictoires et pas de consensus validé
Niveau de preuve utilisé pour les guidelines belges
ESB 10/01/14
P.Semaille-M.Roland
Pour l ’Evidence Based Medecine (EBM) Guidelines
Level of evidence A (or strong research-based evidence)Several relevant, high- quality scientific studies have been completed on the topic, and the results are convergent
Level of evidence B (or moderate research-based evidence)At least one relevant, high-quality scientific study or severaladequate studies have been completed on the topic
Level of evidence C (or limited research-based evidence)At least one adequate scientific study has been completed onthe topic
Level of evidence D (or no scientific evidence)expert panel evaluation of other information that does not fulfill the criteria of scientific evidence
EBM guidelines www.ebm-guidelines.comESB 10/01/14
P.Semaille-M.Roland
Objectif de l’ EBM
Etre une source neutre et fiable nous aidant à valider une décision .
Cette décision , si elle correspond à un choix possible pour nous , • doit encore être en accord avec le patient • et avec le contexte socio – culturel ou nous
évoluons
ESB 10/01/14
P.Semaille-M.Roland
L ’EBM est donc l ’utilisation systématique, judicieuse et explicite des données actuelles de la science dans les décisions visant les soins aux malades.
Cependant tout n’est pas quantifiable et l ’EBM « ignore » les aspects essentiels de la médecine: la relation médecin-malade. Les faits sont établis dans des essais cliniques et les conditions d ’études sont différents de la « routine clinique ». Le patient sélectionné est bien souvent différent de la population tout venant et il est souvent difficile d ’extrapoler les résultats d ’essais cliniques.
L ’EBM et la pratique clinique
ESB 10/01/14
P.Semaille-M.Roland
LE CONTEXTELE MEDECIN
PREUVES DE LA LITTERATURE
EXPERTISE CLINIQUE
LES DECISIONS CLINIQUES BASEES SUR L’EVIDENCE-BASED MEDICINE
PATIENT
ESB 10/01/14
P.Semaille-M.Roland
L ’EBM et la pratique clinique
L ’EBM peut donc être un véhicule utile pour fournir aux cliniciens les connaissances nécessaires à l ’interprétation des situations cliniques particulières. Ils contribuent à réduire les variations attribuables à la gestion de l ’incertitude clinique.
La médecine factuelle ne dira jamais au clinicien quelles sont les questions les plus importantes auxquelles il faut répondre (c ’est toujours et seulement à lui de les trouver et de les formuler) mais l ’aidera à trouver les réponses les plus valables à ses préoccupations, réponses qu ’il devra alors transcrire dans sa pratique clinique pour le plus grand profit de ses patients.
ESB 10/01/14
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Les guidelines / RBP
Site de Farmaka
http://www.farmaka.be/evi_ne.html
Site de la Société Scientifique de Médecine Générale
http://www.ssmg.be
INAMIhttp://inami.fgov.be/care/fr/doctors/
Guidelines Canadian Medical association
http://www.cma.ca/cpgs/index.asp
National Guideline Clearinghouse US
http://www.guideline.gov
ESB 10/01/14
P.Semaille-M.RolandESB 10/01/14
P.Semaille-M.RolandESB 10/01/14
P.Semaille-M.RolandESB 10/01/14
P.Semaille-M.RolandESB 10/01/14
P.Semaille-M.RolandESB 10/01/14
P.Semaille-M.RolandESB 10/01/14
P.Semaille-M.Roland
Moteur de recherche de guidelines
Université de Rouenhttp://www.chu-rouen.fr
USA San Fransiscohttp://medicine.ucsf.edu/resources/guidelines
Sumsearchhttp://wsumsearch.uthscsa.edu
trip-databasehttp://www.tripdatabase.com
Les guidelines / RBP
ESB 10/01/14
P.Semaille-M.Roland
2° source: analyse critique Littérature tertiaire: analyse critique des publications d’une discipline déterminée (Cochrane Library, Clinical Evidence, Minerva, up-to-date,etc).
ESB 10/01/14
P.Semaille-M.Roland
Cochrane librairy
http://www.cochrane.orghttp://www.thecochranelibrary.com
abonnement (internet) 365 $
Evidence Based medecine
http://cebm.jr2.ox.ac.uk (UK)http://www.clinicalevidence.org ( BMJ publishingGroup)http://www.evidence-basedmedicine.com
Minerva: gratuit (accès internet, revue papier)http://www.minerva-ebm.be
Up to date: accès gratuit sur les sites ULB ( 499$)http://www.uptodate.com
Centre d’Expertise KCE
http://www.kce.fgov.be
ESB 10/01/14
P.Semaille-M.RolandESB 10/01/14
P.Semaille-M.RolandESB 10/01/14
P.Semaille-M.RolandESB 10/01/14
P.Semaille-M.RolandESB 10/01/14
P.Semaille-M.RolandESB 10/01/14
P.Semaille-M.Roland
3° source: moteur de recherche Littérature secondaire: organisation de
la littérature primaire, rassemblement et indexation d’articles (Medline, Current Contents, Embase etc).
National Library Of Medecine
http://www.nlm.nih.gov/accès à pubmed, medlineplus
DARE Database of Abstracts of Reviews of Effects http://www.crd.york.ac.uk/crdweb/
ESB 10/01/14
P.Semaille-M.Roland
Des stratégies de recherche
opérateurs booléens
opérateur logique permettant d’associer des notions entre elles et d’élaborer une stratégie de recherche à partir d’ensemble de mots clés. Ils doivent toujours être indiqué en majuscule et en anglais.
AND correspond à « et » : par exemple vous rechercher les traitements du diabète chez l’enfant vous taperez : enfant AND diabète AND thérapeutique. On peut également utiliser « & » pour AND
ESB 10/01/14
P.Semaille-M.Roland
Des stratégies de recherche
opérateurs booléens
OR correspond à « ou » : permet de rechercher des références ou l’un et l’autre des mots exprimant un même concept apparaissent. il permet d'élargir la recherche ou augmenter le nombre de résultats. Exemple : diabète OR régime diabétiqueOn peut également utiliser « + » pour OU
NOT correspond à « sauf »permet d’exclure un ensemble de références du sujet recherché. Exemple : enfant NOT adolescent. On peut également utiliser « - »
ESB 10/01/14
P.Semaille-M.Roland
Des stratégies de recherche
opérateurs booléens
L'astérisque « * » est le symbole le plus couramment utilisé pour remplacer des lettres manquantes.
Rem: la plupart des moteur de recherche utilise par défaut l'opérateur ET lorsque plusieurs mots sont saisis dans un champ de recherche.
ESB 10/01/14
P.Semaille-M.Roland
Des stratégies de recherche
PICO
reformulation de la question clinique permet principalement au médecin de clarifier sa pensée et de trouver plus rapidement l’information adéquate
Patient, Intervention, Comparison, Outcome
ESB 10/01/14
P.Semaille-M.Roland
Des stratégies de recherche
PICO
les patients de plus de 65 ans, traités pour arthrose, présentent-il moins de risques de récidiver un ulcère gastrique sous cox-2 que sous AINS
P : arthrose de la hanche, femme de plus de 65 ans, antécédents d'ulcère gastriqueI : coxibsC : AINS classiquesO : effets secondaires gastro-intestinaux graves (perforation, ulcère, hémorragie)
osteoarthritis, hip AND cyclooxygenase inhibitors AND anti-inflammatory agents, non steroidal AND adverse effects
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Des stratégies de recherche
PICO
Il existe une interface “PICO” pour PubMed en version multilingue : http://babelmesh.nlm.nih.gov/pico.php
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Comment retrouver les termes de recherche médicaux adéquat pour effectuer une recherche via internet ?
Les recherches s’effectuent à l’aide d’un mot-clé, de texte libre, d’un titre ou d’un nom d’auteur. De nombreuses bases de données indexent les articles à l’aide de mots-clés spécifiques ou termes MeSH («Medical Subject Headings»). Ces termes forment un système hiérarchique organisé (arborescence ou thésaurus) de quelque 20.000 termes
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/sites/entrez?db=mesh MeSH bilingue français-anglais : http://ist.inserm.fr/basismesh/mesh.html
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4° source: les revues médicales
Littérature primaire: somme des articles de recherche, de revue, etc.
British Médical Journal (BMJ) : http://bmj.com
New England Journal of Medecine: http://content.nejm.orgAccès aux articles gratuitement 6 mois après publication
Journal of American Medical Association JAMA
http://jama.ama-assn.org
Lancet http://www.thelancet.com/home
Prescrire : http://www.prescrire.org/
Annals of Internal Medicine http://www.anals.org
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Critères de qualité des revues médicales
Pertinence du périodique: Intérêt pour la médecine générale. Intérêt individuel.
Politique éditoriale (critères de Vancouver): Rigueur et sérieux scientifique, Comité de rédaction, Comité de lecture scientifique (révision par les
pairs), Exigences de forme, Pas de biais de publication, critique des mauvais
articles.
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Critères de qualité des revues médicales
Indexation dans une banque de données reconnue (littérature secondaire ou tertiaire).
Indépendance vis-à-vis du secteur marchand. Variété des articles proposés:
Editorial, Articles de recherche, Articles de revue, Méta-analyses, Cas cliniques (case reports), Guidelines, Courrier des lecteurs.
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Lecture critiquegrille de lecture préalable pour tout article
Revue
Titre
Auteur
Résumé
Contexte
JETER LIRE (et CONSERVER)
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Types d’étude Classification selon le temps :
Les études transversales. Les études longitudinales.
Classification selon la nature: Les études qualitatives. Les études quantitatives.
Classification selon les objectifs: Les études descriptives (observationnelles):
Transversales. Ecologiques.
Les études analytiques: Rétrospectives, cas-témoins. Prospectives, de cohortes.
Les études d’intervention.ESB 10/01/14
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Mais…cela coûte cher…
Librairie virtuelle
http://www.cebam.be100 €
(gratuit en 4° master et pour les MGFP)
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P.Semaille-M.RolandESB 10/01/14
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Mais…cela coûte cher…
Le département de médecine générale DMG ULB dispose d’abonnements:
La revue Prescrire http://www.prescrire.org (étudiant 160€, jeunes médecins 220€, autres 290€)
Kaïros Hospitals.be La revue du praticien Patient care Food in action Le journal du médecin
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RECHERCHE EN SOINS DE SANTE PRIMAIRE
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Les multiples aspects de la médecine générale …
1. Dispensateur de soins2. Fonction de communication 3. Fonction de synthèse4. Acteur central dans un réseau de soins5. Acteur de santé communautaire6. Continuité des soins, gardes, urgences7. Gestionnaire de son entreprise
La fonction du médecin généraliste pour le troisième millénaire (FAG 2002)
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Et la recherche dans tout cela?
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Pendant sa pratique quotidienne,
le médecin généraliste se pose des questions,
beaucoup de questions …
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Des questions …qui ont déjà une réponse:
quel est le 1er choix médicamenteux pour cet hypertendu de 73 ans?
dois-je donner des antibiotiques pour une otite chez un bébé de 3 mois?
Domaine des guidelines, de l’EBM, de l’assurance de qualité
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P.Semaille-M.RolandLe cycle de l’assurance de qualité
Identifierles
problèmes
Choisir un autreproblème
Choisir indicateurs et
critèresRéévaluer
Définir et implanter un changement (ACTION)
Décider des priorités et choisir un
problème
Etat de la question
Définir standards
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Des questions …qui n’ont pas encore de réponse:
dois-je dépister le cancer du colon chez cet homme de 62 ans sans aucun facteur de risque?
le port d’un lombostat pourrait-il aider ce lombalgique aigu non sciatalgique et non amélioré depuis 6 semaines par la prise en charge classique?
Domaine de la recherche
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La recherche peut être définie comme une action consciente visant à acquérir une
connaissance plus profonde ou à maîtriser de nouveaux éléments concernant des sujets
scientifiques ou techniques
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La recherche
Clinique et/ou recherche. Induction et/ou déduction. Recherche fondamentale et/ou
appliquée. Recherche quantitative et/ou
qualitative. Recherche traditionnelle, et/ou
opérationnelle, et/ou recherche action.ESB 10/01/14
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La recherche
Par comparaison à la clinique:
Réfutation d’hypothèses Nombre limité d’hypothèses (1-2). Facteur temps moins important.
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La recherche
Clinique et/ou recherche. Induction et/ou déduction. Recherche fondamentale et/ou
appliquée. Recherche quantitative et/ou
qualitative. Recherche traditionnelle, et/ou
opérationnelle, et/ou recherche action.ESB 10/01/14
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Induction et/ou déduction:le triangle de Durkheim
2. Induction d’hypothèses
1. Observations
7. Nouvelles observations
3. THEORIE SCIENTIFIQUE
4. Déduction nouvelles hypothèses
5. La preuve par l’observation
6. Réajustement de la théorie
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La recherche
Clinique et/ou recherche. Induction et/ou déduction. Recherche fondamentale et/ou
appliquée. Recherche quantitative et/ou
qualitative. Recherche traditionnelle, et/ou
opérationnelle, et/ou recherche action.ESB 10/01/14
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La recherche La recherche fondamentale (ou
recherche de base) étudie les phénomènes scientifiques naturels et physiques sans relation directe avec les soins au patient
La recherche appliquée (ou recherche clinique) a toujours à des degrés divers l'individu comme objet/sujet focal d'étude.
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La recherche
Clinique et/ou recherche. Induction et/ou déduction. Recherche fondamentale et/ou
appliquée. Recherche quantitative et/ou
qualitative. Recherche traditionnelle, et/ou
opérationnelle, et/ou recherche action.ESB 10/01/14
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La recherche
Recherche quantitative Recherche qualitative
Dure Molle
Sciences exactes Sciences humaines
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La recherche
Clinique et/ou recherche. Induction et/ou déduction. Recherche fondamentale et/ou
appliquée. Recherche quantitative et/ou
qualitative. Recherche traditionnelle, et/ou
opérationnelle, et/ou recherche action.
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RECHERCHE TRADITIONNELLE
OBJECTIF DIRECT connaissance
RESULTATS universels
SOUS-PRODUITS
TYPE DE PROBLEMES
techniques et/ou sociaux
APPROCHE généralement focalisée
HYPOTHESES généralement statiques
POSITION DES ACTEURS
externe au processus
POSITION DES CHERCHEURS
neutre
ZONE DE RECHERCHE
DUREE variable
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RECHERCHE TRADITIONNELLE
RECHERCHE OPERATIONNELLE
OBJECTIF DIRECT connaissance décision optimale
RESULTATS universels situationnels
SOUS-PRODUITS modèle mathématique universel
TYPE DE PROBLEMES
techniques et/ou sociaux
dimension technique prépondérante
APPROCHE généralement focalisée
systémique
HYPOTHESES généralement statiques
dynamiques
POSITION DES ACTEURS
externe au processus
externe au processus
POSITION DES CHERCHEURS
neutre neutre
ZONE DE RECHERCHE
représentative
DUREE variable variable
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RECHERCHE TRADITIONNELLE
RECHERCHE OPERATIONNELLE
RECHERCHE-ACTION
OBJECTIF DIRECT connaissance décision optimale décision optimale
RESULTATS universels situationnels situationnels
SOUS-PRODUITS modèle mathématique universel
modèle comportemental universel
TYPE DE PROBLEMES
techniques et/ou sociaux
dimension technique prépondérante
dimension sociale et comportementale prépondérante
APPROCHE généralement focalisée
systémique systémique
HYPOTHESES généralement statiques
dynamiques dynamiques
POSITION DES ACTEURS
externe au processus
certains participent au processus
POSITION DES CHERCHEURS
neutre neutre engagée
ZONE DE RECHERCHE
représentative favorable
DUREE variable variable long terme
externe au processus
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Double objectif de la recherche action1. Introduire localement des
changements en vue de résoudre un problème ou améliorer une situation donnée dans un contexte particulier.
2. Produire un « savoir stratégique » : quels sont les effets vraisemblables de
différentes stratégies ? quelles sont les conditions (de contexte et
de processus) qui influencent les effets d ’une stratégie donnée ?
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La recherche-action et le cycle de résolution de problème
Analyse du problème
Inventaire de solutions alternatives
DécisionMise en oeuvre
Evaluation
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Réseaux de recherche
D’ici… Départements de Médecine Générale.
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Recherche au DMG ULB Équipe :
Pascal Semaille: coordinateur général Équipe: Nadine Kacelenenbogen Michel
DejongheJean-Michel thomas Anne-Marie
OffermansMarco Schetgen François
FelguerosoPascal Semaille Benjamin Fauquert Vincent Parmentier Philip Thibaut Naïma Bouali Laurence De May Vinciane Bellefontaine Hélène Blanc….
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Réseaux de recherche
D’ici… Départements de Médecine Générale. Société Scientifique de Médecine
Générale. Médecins-vigies.
Et d’ailleurs Primary Care Research Networks. EGPRN (European General Practice
Research Network).
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Quelques exemples de recherche en SP Recherches cloturées:
Recherche casuistique Etude du suivi par le généraliste des enfants de parents
séparés Évaluation de la couverture vaccinale des MG Inégalités en matière de santé : réalisation d’un plaidoyer
argumenté pour encourager une meilleure prise en compte des inégalités socio-économiques de santé dans l’agenda politique belge et proposer des pistes d’intervention. Collaborations : UGent, Fondation Roi Baudouin.
Devenir et pratiques professionnelles des médecins généralistes en Belgique : évaluation et analyse de l’insertion des médecins généralistes sur le marché du travail et leur profil de carrière surtout à leur point de départ professionnel
…
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Quelques exemples de recherche en SP Recherches en cours: VIF violences familiales: élaboration et dissémination
de recommandations de bonne pratique, formation des professionnels sur le sujet des violences conjugales, des violences envers les enfants et les personnes agées. Collaborations DMG ULB, DMG VUB, Département Sociologie de la santé ULB, SPF Santé Publique.
élaboration d’un module complet type e-learning sur l’apprentissage aux médecins généralistes du recueil des données clinique pendant leur pratique dans leur dossier médical électronique (DMI). Collaboration : CNPQ, SSMG, Domus Medica, UGent
état de la question de l’organisation des soins pour les patients souffrant de maladies chroniques en Belgique. Réponse à l’appel d’offre demandant de démontrer la compétence et l’expérience de l’équipe de recherche. Collaborations : KCE, ESP ULB, DMG ULB, Unité Qualité Erasme (en attente).
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Quelques exemples de recherche en SP Recherches en cours: projet HURAPRIM sur les soins de santé en Afrique et la
migration des professionnels de la santé Africains vers la Belgique. Réalisation d’interviews sous forme d’entretiens semi-structurés. Collaborations : UGent.
« responsabilité sociale des Facultés de Médecine » ; participation au projet de recherche-action visant à identifier et à dépasser les difficultés à mettre en œuvre le « Consensus Mondial sur la responsabilité sociale des Facultés de médecine (OMS 2009) ». Collaborations : 27 universités francophones.
…
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Recherche au DMG ULB Les champs du possible lors de vos études
Initiation à la recherche en 2° master TFE de 4° master et du master
complémentaire en MG Participation à des recherches dans le cadre
du master complémentaire en MG Statut sui-généris (Vadémécum) : § 5.6 sur les
activités médicales spécifiques (« collaboration à la recherche scientifique concernant la médecine générale ou les soins de santé de première ligne dans des centres universitaires de médecine générale ou dans le cadre d’un projet d’association scientifique de médecins généralistes ») compris dans les 38-48 heures de formationESB 10/01/14
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