fres · 2020-01-04 · contribuent à ce développement. en 2012, nous avons encore obtenu de bons...
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FRESRapport Annuel 2012
2 3
Encore et toujours persévérerChez nous, en Europe, l’électricité sort de la prise
de courant. Mais 1,3 milliard d’habitants sur la planète
n’ont pas encore accès à l’électricité, ce qui implique
un mauvais éclairage, pas de télé et aucune possibi-
lité de charger votre téléphone portable, pour ne citer
que quelques exemples. Le peu de lumière émanant
d’une bougie ou d’une lampe à huile n’est pas suffi-
sante pour bien faire ses devoirs ou laisser un magasin
ouvert le soir sans oublier les incendies fréquents et les
problèmes de santé liés à la pollution à l’intérieur des
maisons.
Il faut absolument que cela change, mais le sujet figure
parmi les priorités dans l’agenda politique. L’année 2012
a été choisie comme l’année de “l’énergie durable pour
tous” par les Nations Unies. Selon le rapport internatio-
nal GEA (Global Energy Assessment 2012) faisant auto-
rité, l’approvisionnement énergétique durable est
un des défis le plus urgents.
Depuis plus de dix ans, FRES (Foundation Rural Energy
Services) prend ce défi à bras le corps. Depuis, plus
de 190.000 habitants de cinq pays africains ont accès
à l’électricité (durable), fournie par Yeelen Kura au Mali,
NuRa au Afrique du Sud, Yeelen Ba au Burkina Faso,
FRES Uganda et FRES Guiné-Bissau.
L’arrivée de l’électricité implique bien davantage quela
lumière et la télé, elle constitue également un atout pour
l’économie locale par la création d’emplois, l’amélio-
ration des conditions de vie et l’accès aux moyens de
communication modernes. Les entreprises de FRES
contribuent à ce développement.
En 2012, nous avons encore obtenu de bons résul-
tats, même si cela n’a pas été toujours facile. Au Mali,
six nouvelles centrales solaires ont été mises en service
malgré le coup d’état militaire et la guerre qui était sur le
point d’éclater au nord du pays. FRES a commencé ses
activités en Guinée-Bissau et a su alimenter en élec tri ci-
té ses 250 premiers clients malgré la grande incertitude
politique suite au coup d’état militaire. FRES Uganda a
eu le plaisir d’accueillir son millième client après avoir
vaincu tous les obstacles bureaucratiques. L’entreprise
Yeelen Ba s’est développée de façon spectaculaire.
Malgré la crise économique qui perturbe aussi le travail
de FRES, nous constatons, en 2012, une croissance de
7.200 clients, ce qui fait que plus de 50.000 personnes
supplémentaires ont maintenant accès à l’électricité,
avec des foyers où l’on peut faire ses devoirs le soir,
ainsi que de petites entreprises en mesure d’améliorer
leurs revenus.
Avec plus 24.000 clients et une production d’électri-
cité totale de presque 40.000 équivalents- clients SHS
fin 2011, FRES a atteint sa vitesse de croisière. Mais il y
a encore du travail à faire, car pour l’année 2020, FRES
souhaite augmenter la clientèle desservie à hauteur d’au
moins 100.000 équivalents SHS. Il s’agit là d’une étape
modeste mais importante pour atteindre un approvi-
sionnement en électricité durable pour tous. Dans ce
but, il est essentiel que les entreprises locales devien-
nent également financièrement viables, ce qui nécessi-
tera des efforts. Et nous aurons sans doute encore des
obstacles et des difficultés à surmonter. Il nous faudra
encore persévérer. FRES s’y prendra de façon ciblée,
comme nous l’avons déjà démontré l’année dernière.
Pour conclure: de nombreux spécialistes participent
avec intérêt au travail de FRES. Leur implication est très
précieuse. Ceci vaut également pour l’implication de
nos partenaires et de nos donateurs qui nous ont aidés
à obtenir ces résultats. Nous tenons à remercier toutes
les personnes qui nous ont aidés cette année, d’une
manière ou d’une autre.
Le conseil d’administration,
Annemarie Goedmakers
Serge Leijten
Harry Droog
* Les clients reliés à un mini-réseau (solaire) (souvent des entre-prises) achètent plus de courant qu’un client possédant un SHS (Solar Home System). Un client possédant un mini-réseau (solaire) équivaut à cinq clients-SHS.
4 5
Objectifs et résultats 2012
1ère partie
Fournir l’electricité durable
Domaines clefs FRES
Vision, missions et objectifs
Stratégie
Domaines clefs
Résultats 2012
2ème partie
Activités et les résultats
Yeelen Kura au Mali
NuRa en Afrique du Sud
Yeelen Ba au Burkina Faso
FRES Uganda
FRES Guiné-Bissau
3ème partie
L’organisation et son conseil d’administration
Organisation
Conseil d’administration
Partenaires
Gestion des risques
Acquisition des fonds
Communication
Surveillance financière
4ème partie
Rapport financier
Bilan annuel consolidé 2012
5ème partie
Perspective pour 2013 et au-delà
Perspectives pour les entreprises FRES
Perspectives pour FRES Pays-Bas
Objectifs pour 2013
Compte d’ exploitation 2013
Annexes
Annexe 1: Glossaire
Annexe 2: Système solaire individuel
et mini-réseau solaire
Annexe 3: Monter une nouvelle entreprise
Annexe 4: Notes explicatives sur la fondation
Annexe 5: Declaration de responsabilité publique
(Le Code Wijffels)
Annexe 6: L’indice GRI (Global Reporting Initiative)
Pour les Annexes 2 à 6, voir notre site web www.fres.nl
Table des matières
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73
74
75
77
Rapport du conseil de surveillance Le conseil de surveillance de FRES a pour tâche de
contrôler la politique du conseil d’administration et le
bon fonctionnement de la fondation. Par le biais de ce
rapport annuel, ce Conseil rend compte de l’exercice
de ses fonctions et de ses responsabilités au cours
de l’année 2012.
Le conseil de surveillance 2012 était composé d’Aad
Veenman (président) et de Peter Smink (secrétaire).
Il y avait un poste vacant. Le conseil de surveillance
s’est réuni deux fois en 2012 et a donné son approba-
tion par courriel pour un certain nombre de décisions
du conseil d’administration qui étaient urgentes, mais
qui ne nécessitaient aucune discussion approfondie.
Le conseil de surveillance a assisté le conseil d’adminis-
tration dans les développements concernant la Direction
générale de la coopération internationale du ministère
des Affaires Etrangères des Pays-Bas (DGIS). De façon
unilatérale, la DGIS a mis fin à la coopération qui exis-
tait de façon contractuelle. Une procédure juridique est
en cours.
Le 25 avril 2013, le conseil de surveillance s’est concer-
té et a établi le rapport annuel et le bilan financier annuel
pour 2012, au regard de ce qui avait été décidé par le
conseil d’administration, en présence du cabinet d’audit
externe PwC. Le Conseil a établi les comptes pour 2012
et les a approuvés, après avoir pris connaissance de
l’avis favorable de l’expert-comptable concernant l’an-
née 2012.
Le conseil de surveillance remercie pour leurs efforts
réalisés en 2012 tous les employés, les bénévoles, la
direction de FRES Pays-Bas, les conseils des commis-
saires des sociétés filiales de FRES, et toutes les autres
personnes concernées.
Aad Veenman,
Président
6 7
aux recherches concernant la perte nette (trop) impor-
tante. Deux étudiants sont allés en Ouganda et en
Afrique du Sud pour mener une étude portant sur l’im-
pact socio-économique.
6. L’obtention de 4 millions d’euros en
subventions.
Objectif atteint
Le gouvernement sud-africain (Ministère de l’énergie) a
accordé en 2012 une nouvelle subvention de 3,6 M €
(confirmée par écrit en janvier 2013) concernant la
connexion de 2.000 SHS supplémentaires avant avril
2013 et par la suite 4.000 SHS à l’horizon avril 2014.
7. Nous effectuons des recherches sur l’impact
de l’électrification dans les zones rurales où FRES
est implanté.
Objectif atteint
Depuis le mois d’octobre, le cabinet d’audit PwC a
effectué, en collaboration avec le programme Erasmus,
des recherches sur l’impact socio-économique de
la mise à disposition d’électricité pour les clients des
entreprises filiales de FRES. Au Mali, en Ouganda et
en Afrique du Sud des études préliminaires ont été
menées, suivies, au Mali et en Afrique du Sud, d’une
étude d’impact. Des organisations locales, dont l’ orga-
nisation SNV au Mali, ont mené des enquêtes. Le rap-
port final sera très vraisemblablement publié en mai
2013.
Guinée-
Bissau
Mali
Burkina
Faso
Ouganda
Afrique
du Sud
Les objectifs et résultats de 2012 Pour 2012, l’objectif était pour toutes les sociétés filiales
de FRES d’augmenter le nombre de clients, afin de
parvenir à un total de 24.000 clients. Fin 2012, on
en comptait 24.071. NuRa, FRES Uganda. et l’entre-
prise qui démarrait, FRES Guiné-Bissau ont atteint des
nombres de clients plus élevés que prévu. FRES avait
prévu d’investir 6,3 millions d’euros, elle n’a investi en
fait que 5,9 millions d’euros.
1. L’expansion des entreprises de FRES en Afrique
du Sud, au Mali et au Burkina Faso.
Réalisée partiellement
NuRa, en Afrique du Sud le nombre de clients est passé
de 12.520 à 16.500, ce qui dépasse la croissance nette
prévue de 2.980 clients. 6.042 nouveaux SHS ont été
installés au lieu des 4.792 SHS prévus.
Yeelen Kura au Mali: le nombre de clients a augmenté
de 3.724 à 4.881. Au courant de l’année, l’objectif fixé
à 6.128 clients pour fin 2012 a été révisé à la baisse à
5.242. Ceci s’explique par le coup d’état en mars 2012.
Mais ce nombre s’est également avéré trop optimiste.
La construction de six nouvelles centrales solaires a été
ralentie par le coup d’état, mais au mois d’août, elles
ont pourtant été mises en service. Le nombre de clients
reliés à un mini-réseau solaire a augmenté de 764 à
2.584.
Yeelen Ba au Burkina Faso: le nombre de clients a aug-
menté de 468 à 1.372, un peu moins que le nombre
prévu de 1.500. Au mois d’octobre, le millième client a
été accueilli de manière festive.
2. FRES Uganda recrute 850 clients.
Objecti atteint
Pendant la première année opérationnelle de l’entre-
prise, FRES Uganda a alimenté 1.019 clients
au lieu des 850 clients initialement prévus. Le 2 octobre,
le millième client a été accueilli de manière festive.
3. En Guinée-Bissau l’entreprise FRES a alimenté
ses 250 premiers clients en 2012.
Objectif atteint
FRES Guiné-Bissau a débuté sa première année
sur les chapeaux de roue et a signé un contrat avec
299 clients au lieu des 250 clients prévus.
4. Les prestations financières des entrepri-
ses filiales FRES existantes se sont améliorées
par l’augmentation du nombre de clients et par
l’amélioration de la performance opérationnelle,
comme la réduction du taux de non-recouvrement
et la fidélisation de la clientèle.
Objectifs atteints
La société NuRa a mis en œuvre un plan d’action ayant
pour but de réduire le taux de non-recouvrement y est
parvenu. Le taux de non-recouvrement de 34% à 17%
(fin décembre 2011/2012).
En installant six nouvelles centrales solaires, Yeelen
Kura est devenu moins dépendante des mini-réseaux
alimentés au gazole.
NuRa et Yeelen Kura sont sur la bonne voie pour
atteindre l’autonomie financière et économique.
5. L’objectif fixé d’attirer davantage d’experts pro-
fessionnels bénévoles souhaitant mettre leurs
connaissances de spécialistes au service de
FRES.
Objectif atteint
En 2012, dix personnes non-rémunérées se sont impli-
quées dans les activités de FRES. Elles ont notamment
donné des conseils concernant la façon de traiter les
arriérés de paiement en Afrique du Sud, elles ont fait
une analyse financière de la concession sud-africaine
Solar Vision pour décider s’il était viable de monter une
nouvelle entreprise, elles ont établi un plan de commu-
nication pour la mise en service des six nouvelles cen-
trales solaires au Mali et elles ont fait des recherches
en ce qui concerne la possibilité d’installer des mini-
réseaux solaires/ hydroélectriques au sud-ouest de
l’Ouganda. Au Mali, un employé d’Alliander a participé
Carte de l’Afrique (avec les pays où FRES est implanté)
8 9
1ère partieFournir l’electricité durable
10 11
Vision, mission et objectifsVision
En 2000, les états membres des Nations-Unies se sont
mis d’accord pour faire des progrès significatifs dans
les domaines de la pauvreté, l’éducation, la santé et la
préservation de l’environnement avant 2015. L’accès
à l’électricité est crucial dans ces domaines. En 2012,
1,3 milliard de personnes, soit 20% de la population
mondiale, n’y avaient pas accès. C’est la raison pour
laquelle l’ONU a décrété que 2012 serait l’année de
“L’énergie durable pour tous”.
FRES souhaiterait travailler sur cet objectif de façon
concrète en fournissant aux populations africaines de
l’électricité durable et abordable, générée de préférence
par l’énergie solaire. FRES voudrait contribuer directe-
ment à la lutte contre la pauvreté en créant des emplois,
et en améliorant les conditions de vie dans les pays en
voie de développement. La création de sociétés FRES
est source d’emplois. Pouvoir avoir accès au courant
électrique implique que (plus) de petites entreprises ont
la chance de pouvoir se monter et que les populations
vivent avec un éclairage correct. Le recours à l’énergie
solaire implique moins de pollution dans l’air.
Mission
FRES fait progresser l’électrification dans les pays en
voie de développement en créant de petites entreprises
d’énergie à petit échelle dans des zones dépourvues ou
non alimentées par le réseau électrique national. FRES
procède grâce à une approche entrepreneuriale, qui
garantit que l’électricité soit disponible de façon struc-
turelle. FRES est une petite multinationale dotée de
filiales dans les pays en voie de développement qui sont
activement engagées dans l’électrification des zones
rurales.
Objectifs
FRES a pour but de promouvoir l’électrification dans
les pays en voie de développement, en particulier grâce
au déploiement de l’énergie solaire. Nous avons pour
ambition de fournir de l’électricité de façon durable à
plus de 67.000 clients d’ici à 2017, ce qui n’est qu’une
étape sur la voie que nous nous sommes fixée d’at-
teindre les 100.000 clients en 2020.
Le nombre de clients
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
2010
2011
2012
25.000
20.000
15.000
10.000
5.000
0
Yeelen Kura
2001
4.881
10.000
Sikasso et
Ségou / Mali
SHS, Solar
Minigrids
et diesel
minigrids
NuRa
2001
16.500
32.000
Kwazulu-
Natal / Afrique
du Sud
SHS et Gpl
Yeelen Ba
2008
1.372
8.000
Kénédougou /
Burkina Faso
SHS
FRES
Uganda
2010
1.019
10.000
Mbarara /
Ouganda
SHS
FRES
Guiné-
Bissau
2011
299
4.000
Gabú /
Guinée-
Bissau
SHS
Nouvelles
initiatives
-
3.000
Total
24.071
67.000
Nom de la
société
Création
Clients 2011
Objectifs
clients 2017
Province / Pays
Technique
Les sociétés FRES et leurs résultats *
Domaines clefs FRES
Foundation Rural Energy Services (FRES) fait progresser
l’électrification des zones rurales en Afrique en créant
des entreprises d’énergie commerciales à petit échelle.
Celles-ci fournissent aux ménages et aux petites entre-
prises de l’électricité, générée de préférence par l’éner-
gie solaire, afin de pallier aux besoins en matière
d’éclairage, pour alimenter les radios et les téléviseurs,
recharger les téléphones portables, etc. Par ailleurs,
elle contribue au développement régional, social et
économique.
FRES a été fondée en 2004 et détient désormais en sa
qualité de petite multinationale des filiales au Mali, en
Afrique du Sud, au Burkina Faso, en Ouganda et en
Guinée Bissau. Plus de 190.000 personnes bénéficient
d’énergie durable, sous forme d’électricité en 2012. Pour
la fourniture d’électricité, ces personnes payent un mon-
tant fixe chaque mois (Redevance mensuelle)
Le nombre de clients, foyers et petites entreprises
s’élè ve à plus de 24.000. Cependant, les clients qui
sont connectés à un mini-réseau solaire achètent en
moyenne cinq fois plus de courant électrique par rap-
port à ceux qui disposent d’un système solaire individuel
(Solar Home System). Par conséquent, la production
totale d’électricité correspond à l’équivalent de 40.000
clients équipés d’un SHS à la fin de l’année 2012.
Le siège social de FRES se trouve à Amsterdam.
12 13
Les entreprises locales FRES sont chargées de déve-
lopper la clientèle et d’assurer une bonne gestion opéra-
tionnelle, et ce à long terme. Nous veillons aux progrès
et aux résultats par le biais de la structure de gestion et
de surveillance.
Le principe fondateur sur lequel repose le fonction-
nement des entreprises est que celles-ci acquièrent
leur indépendance financière après une période initiale
de lancement. Les investissements pour leur création
sont supportés par FRES, mais les revenus de la vente
d’électricité doivent couvrir par la suite l’entretien, l’ex-
ploitation et l’amortissement. En fonction de la situation
locale, cette phase peut être atteinte à hauteur de 5 à
8.000 clients. Toute entreprise affiliée à FRES doit s’ef-
forcer de fournir de l’énergie à au moins 10.000 clients.
Il a été convenu avec les sociétés NuRa et Yeelen Kura
que cette autonomie financière devra être effective d’ici
fin 2013.
Afin de s’assurer que le service fourni soit abordable
pour tous, la gestion des dépenses de fonctionnement
doit à tout instant faire l’objet d’une attention particu-
lière, par exemple en renforçant sa position sur le mar-
ché et en fidélisant ses clients. Chaque année, nous
évaluons nos performances dans ce domaine, afin de
tirer les enseignements du passé et de revoir, si besoin
est, notre plan d’activités pluriannuel.
4. La durabilité / la responsabilité de la société
en matière sociale
Le développement durable est l’ADN de FRES.
L’entreprise, du sommet à la base, a pour finalité de
fournir aux populations africaines de l’électricité de
façon durable. A travers les entreprises locales à la ges-
tion et aux employés autochtones, FRES se trouve éga-
lement en position d’employeur. Par conséquent, il est
essentiel à nos yeux de favoriser les bonnes pratiques
en matière d’emploi. Nous nous efforçons d’adopter une
vision à long terme dans la gestion par la société-mère
de toutes les entreprises.
5. La gestion des risques
Afin d’être en mesure de s’assurer un fonctionnement
sans faille et une efficacité optimale, FRES surveille de
très près les opportunités qui s’offrent à la société, ainsi
que ce qui pourrait la mettre en péril. En s’appuyant
sur différentes études, rapports et retour d’expérience,
FRES a pu évaluer ses forces et ses faiblesses, et
mesurer l’impact des opportunités et des menaces. Il en
a résulté la mise en place par FRES d’une politique de
gestion des risques internes et externes.
inverter
generator
battery
$
battery
Solar Home System (SHS) Le mini-réseau solaireStratégiePour atteindre ses objectifs, FRES fonctionne à partir
des cinq principes de base suivants
1. Le soleil comme source d’énergie
FRES considère que la production d’électricité grâce
l’utilisation de l’énergie solaire est la meilleure façon
de fournir à des zones rurales d’Afrique de l’électrici-
té à un coût abordable et à long terme. Nous essayons
de le faire avec des kits photovoltaïques (Solar Home
Systems) ou avec de petites installations produisant de
d’énergie solaire.
A. Solar Home System (SHS)
Les entreprises FRES fonctionnent avec des installa-
tions solaires domestiques, parce que c’est la solution
qui reste la moins chère pour fournir de l’électricité dans
les zones rurales, où les clients vivent éloignés les uns
des autres. Un SHS classique (voir schéma) fournit suf-
fisamment d’électricité pour alimenter plusieurs lampes
et prises de courant, sur lesquelles on peut brancher
une radio, un petit ventilateur, un chargeur de téléphone
mobile ou un téléviseur.
B. Le mini-réseau solaire
Au Mali, FRES construit des centrales solaires qui four-
nissent de l’électricité à la population par le biais d’un
mini-réseau. Parfois, les centrales solaires remplacent
des groupes électrogènes à moteur diesel (très pol-
luants). Cette installation est un petit réseau électrique
auquel les clients peuvent se raccorder dans un rayon
de quelques kilomètres. Si les clients ont des besoins
en électricité plus importants, par exemple pour alimen-
ter une entreprise, un SHS n’aura pas une capacité suf-
fisante. Le mini-réseau solaire peut donc s’avérer être
une solution plus adaptée. Un mini-réseau solaire peut
favoriser le développement des activités commerciales
en zone rurale. Cependant, il ne peut être installé de
façon rentable que lorsque la distance entre les clients
est relativement faible. À l’heure actuelle, la société
Yeelen Kura est la seule au Mali à exploiter des mini-
réseaux solaires.
2. Redevance mensuelle
FRES fonctionne sur le principe de redevance men-
suelle, un modèle commercial normalisé qui peut faci-
lement être réajusté, copié ou développé. Le client paie
un abonnement mensuel pour l’accès à l’éclairage et
à l’électricité. Les entreprises du groupe FRES sont les
propriétaires des installations et prennent en charge les
coûts de remplacement et les frais d’entretien.
Le client a la possibilité de choisir parmi un certain
nombre de forfaits différents, et ce en fonction du
nombre de lampes et de prises de courant. La fac-
ture mensuelle dont s’acquitte le client se fonde donc
sur ses besoins. Le client d’une centrale solaire ou
d’un groupe électrogène fonctionnant au diésel paie
un abonnement pour le raccordement, ainsi que sa
consommation tarifée au KWh. Les dépenses occa-
sionnées par les services rendus grâce au système
solaire individuel ne coûtent ni plus cher, ni moins cher,
au client que les solutions utilisées auparavant (bougies
ou lampe à huile). Les clients peuvent se rendre dans la
boutique d’un électricien près de chez eux pour la four-
niture des services et effecteur leurs paiements.
Les avantages du principe de la tarification à la consom-
mation sont les suivants:
· un investissement initial moindre pour les clients;
· la garantie de l’entretien par la filiale de FRES: le sys-
tème solaire individuel a une durée de vie assez lon-
gue et le client n’a donc pas à débourser des frais de
réparation et/ou de remplacement (auxquels il ne s’at-
tendait pas);
· une certaine facilité pour les clients: ceux-ci n’ont pas
à installer le système eux-mêmes;
· un coup de pouce économique pour la région: créa-
tion d’emplois structurels, là où la société du groupe
FRES forme ses employés;
· un transfert de connaissance dans le domaine des
activités des entreprises.
3. Les sociétés FRES locales indépendantes
FRES a la conviction qu’il est crucial d’atteindre ses
objectifs en faisant appel à l’entreprenariat local dans les
pays en voie de développement, sous la tutelle de FRES
aux Pays-Bas. Un projet a été mis en œuvre pour créer
de nouvelles entreprises FRES (voir en annexe 3).
Proposition de Services et tarifs
Service
level
S1
S2
S3
Description
2 lampes ou 1 prise
2 lampes et 1 prise ou 3 lampes
3 lampes et 1 prise
14 15
Domaines clefsFRES se compose d’une petite organisation aux com-
pétences reconnues aux Pays-Bas et de (cinq) sociétés
locales FRES dans les pays en voie de développement.
Celles-ci sont reliées entre elles par une structure per-
mettant la surveillance, et c’est ainsi que s’opère la
coopération.
Le conseil d’administration (CA)
Le conseil d’administration de FRES dispose de
trois fonctions: Président directeur général (P.D.G.),
Directeur financier (trésorier) et Directeur de l’exploita-
tion (membre/ conseil). Le conseil d’administration fonc-
tionne comme une équipe de direction et se répartit les
tâches. Le conseil d’administration s’acquitte de ses
tâches sur la base du volontariat, et est ainsi en mesure
de ne facturer que les dépenses réellement effectuées.
Le conseil de surveillance (CS)
Depuis 2009, FRES dispose d’un conseil de surveillance
qui exerce son contrôle sur la politique de gestion et sur
la marche générale des affaires au sein de FRES. Le CS
a un rôle de conseil auprès du CA.
La direction et le conseil des commissionnaires
Chaque filiale de FRES dispose de sa propre équipe de
direction et est également épaulée par son propre
conseil des commissaires. C’est aux entreprises elles-
mêmes qu’incombe la responsabilité de la gestion de
l’entreprise et de la réalisation des objectifs fixés. Les
employés des entreprises filiales de FRES en Afrique
sont dirigés par les équipes de direction locales. Leur
fonctionnement est évalué chaque année.
FRES Pays-Bas
Le siège social de FRES à Amsterdam offre un environ-
nement de travail intéressant et socialement respon-
sable, qui permet facilement d’acquérir une expérience
professionnelle et de dirigeant dans un domaine orien-
té vers l’international. Nous travaillons avec une petite
équipe d’employés salariés, complétée par un grand
nombre de bénévoles. Les employés de FRES Pays-
Bas sont sous l’autorité du conseil d’administration.
Des réunions ayant trait au fonctionnement et des entre-
tiens d’évaluation de chaque salarié sont organisés une
fois par an.
L’organigramme de FRES
Conseil de Surveillance
Conseil d’ administration
Conseils de
Commissaires
des sociétés FRES
FRES est actionnaire
FRES agit pour le compte de l’actionnaire Nuon
L’entreprise FRES ou le cartel du personnel de l’entreprise FRES est actionnaire
Résultats 2012Les résultats les plus marquants de l’exercice 2012 de
FRES ont été les suivants
· Le nombre de clients,ménages et petites entreprise.
est passé de 16.718 à 24.071.
· Le nombre équivalents de clients ayant un SHS est
passé de 27.330 à 38.519. (Un client disposant d’un
mini-réseau solaire consomme en moyenne plus de
courant électrique qu’un client disposant d’un SHS
et équivaut donc à 5 clients ayant un SHS).
· La société Yeelen Kura au Mali a réussi à installer
six nouveaux mini-réseaux solaires et de les mettre
en fonctionnement en août, et ce malgré le coup
d’état, et la guerre qui sévissait dans le nord du pays.
La Banque Mondiale a subventionné ce projet, ce
qui porte le nombre de mini-réseaux solaires au Mali
à neuf.
· FRES a nommé un directeur des opérations (à comp-
ter du 1er mars) pour renforcer le fonctionnement et
la méthode de travail sur objectifs des entreprises du
groupe FRES. Par ailleurs, un agent de liaison a été
nommé dans chaque entreprise. L’agent de liaison a
pour rôle d’assurer le relais entre l’entreprise concer-
née et FRES Pays-Bas.
· Les prises de contact et l’interaction entre les entre-
prises FRES se sont développées. Des visites et des
échanges de connaissances ont eu lieu à leur initia-
tive. En février, les dirigeants de toutes les sociétés
se sont rencontrés à Amsterdam lors d’un séminaire
qui a connu un franc succès, et pendant lequel des
mesures ont été prises pour améliorer la planification
des activités des entreprises.
· FRES a investi pour établir de bonnes relations avec
d’éventuels (nouveaux) bailleurs de fonds, tels que
l’ONUDI (Organisation des Nations Unies pour le
développement industriel) et les gouvernements nor-
végien et autrichien. Actuellement, il n’est pas facile
d’obtenir des subventions, d’une part en raison de
la conjoncture économique difficile au niveau interna-
tional, et d’autre part parce que l’accent est mis sur
l’acquisition des compétences (formation initiale et
professionnelle) comme critère de sélection des dos-
siers, ce qui ne correspond qu’en partie aux activités
de FRES.
· La coopération avec l’ONUDI est en évolution posi-
tive. L’ONUDI projette de développer l’électrifica-
tion en zone rurale grâce aux mini-réseaux solaires,
et souhaiterait s’associer à FRES, ce qui montre que
FRES commence à être considérée comme un acteur
majeur dans ce domaine en Afrique de l’Ouest.
· FRES est de plus en plus souvent un interlocuteur
privilégié pour les gouvernements et les bailleurs de
fonds, pour ce qui a trait à l’électrification en zone
rurale et à la mise en œuvre de celle-ci. En l’occur-
rence, les autorités du Burkina Faso ont rencontré
FRES parce qu’elles avaient besoin que l’on fasse état
d’expériences réussies sur le terrain dans d’autres
pays quant à la mise en œuvre de la législation rela-
tive à l’électrification en zone rurale. FRES a animé
un atelier sur le rôle du secteur privé et des ONG
dans la réalisation des objectifs dans le cadre de l’ini-
tiative “L’énergie durable pour tous”, lors du forum
organisé au Ghana par la CEDEAO, la GFSE, le FEM
(Fonds pour l’Environnement mondial) et l’ONUDI
pour parvenir à optimiser les capacité en énergie des
pays. L’Institut des ressources mondiales (WRI) de
Washington et la société néerlandaise Stichting Doen
ont invité FRES à partager ses connaissances et son
expérience en matière de bailleurs de fonds et d’opé-
rateurs en Afrique et en Asie dans un autre atelier
Vous pourrez trouver de plus amples renseignements
sur les résultats pour 2012 de chaque filiale de FRES
dans la 2ème partie de ce rapport annuel.
La structure des actionnaires des filiales de FRES
FRES
100% 80% 80% 100% 100%
20%20%
20%
80%
FRES Pays-Bas
Yeelen Kura
Mali
SSD-FRES
Mali
Yeelen Ba
Burkina Faso
NuRa
Afrique du Sud
REESET
Afrique du Sud
FRES Guiné-
Bissau
FRES Uganda
16 17
2ème partieActivités et résultats
18 19
Yeelen Kura au MaliEn termes de superficie, le Mali est l’un des plus grands
pays d’Afrique de l’Ouest. Le pays compte plus de
15 millions d’habitants et est classé au 175ème rang à
l’Indice de Développement Humain (IDH) 2011 du PNUD
(Programme des Nations unies pour le développement).
Environ 85% des habitants n’ont pas accès à l’électri-
cité. La capitale, Bamako, se trouve dans le sud-ouest
du pays. La situation politique en 2012 aura été pertur-
bée l’armée a organisé un coup d’état dans la capitale
en mars et des rebelles se sont insurgés dans le nord
du pays.
FRES exerce son activité dans les provinces du sud
de Sikasso et de Ségou depuis 2001, grâce à la socié-
té Yeelen Kura. Son siège social est installé à Koutiala.
Yeelen Kura, qui signifie «la lumière nouvelle» en bam-
bara, le dialecte local, fournit de la lumière et du cou-
rant électrique aux ménages et aux petites entreprises
par le biais des systèmes solaires domestiques (SHS).
En outre, l’entreprise fabrique des mini-réseaux solaires
d’énergie et/ou des groupes électrogènes fonctionnant
au diésel. Les mini-réseaux solaires sont alimentés par
des centrales solaires qui ont été construites par Yeelen
Kura ces dernières années.
Les enjeux et les objectifs
Le souhait de Yeelen Kura, c’est d’amener l’électricité
chez plus de 10.000 clients en 2017. A la fin de l’année
2011, 3.724 clients étaient alimentés. En 2012, Yeelen
Kura voulait par conséquent dépasser le seuil des 6.100
clients. Cet objectif a dû être corrigé à la baisse au-des-
sus des 5.200, après le coup d’état du mois de mars.
Cette croissance devait être en grande partie le fait des
nouveaux clients ayant opté pour les SHS et les mini-
réseaux solaires. Les clients ayant choisi un mini-réseau
solaire consomment en moyenne environ cinq fois plus
de courant que les clients fonctionnant avec un SHS.
Les autres défis que la société s’était fixés pour 2012 se
sont avérés être la construction de six nouvelles cen-
trales solaires, l’incitation des clients à effectuer des
paiements ponctuels par le biais d’une expérience
consistant en la pose de compteurs prépayés, et la
poursuite de la professionnalisation de la société et de
ses employés.
Données de base
Année de fondation
Produits & services
Employés
Clients
Commerces d’électricité
Actionnaires
31/12/12
2001
SHS, Solar Minigrids
et diesel-minigrids
51
4.881
15
100% FRES
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
2010
2011
2012
4.500
3.000
1.500
0
2011
934
234
1.598
2011
1.071
764
1.889
2012
1.269
2.584
1.028
Nombre de clients
Sikasso
Mali
L’impact de l’électrification en zone rurale par FRES
FRES contribue directement à la lutte contre la pauvreté, à
créer des emplois, ainsi qu’à l’amélioration des conditions
de vie dans les pays en voie de développement, en rendant
possible la présence du courant chez les particuliers et
dans les petites entreprises. Nous offrons des emplois en
créant des entreprises FRES. Grâce à la présence du cou-
rant, les conditions de vie s’améliorent et (davantage) de
petites entreprises ont la possibilité de se monter. En pri-
vilégiant l’exploitation de l’énergie solaire pour produire
de l’électricité, nous contribuons à ce que les gens utilisent
moins de combustibles fossiles, ce qui profite à l’environ-
nement. Tout ceci conduit à l’amélioration du niveau de
vie, et cela favorise les économies locales dans les zones
rurales.
Les effets positifs que l’on en tire sont, entre autres:
• Une augmentation des activités économiques, même
quand il fait déjà nuit;
• les écoliers peuvent faire leurs devoirs ou lire le soir;
• plus de sécurité dans les rues grâce à l’éclairage public;
• un meilleur éclairage dans les hôpitaux et les écoles;
• un meilleur accès aux moyens de communication tels
que la radio, la télévision et les téléphones mobiles;
• une diminution des problèmes de santé occasionnés par
la fumée des bougies, des lampes à huile ou des groupes
électrogènes fonctionnant au diésel;
• une diminution des risques d’incendie dus à des bougies
ou des lampes à huile qui tombent par terre;
• une diminution de la pollution et des conditions de vie
dans un environnement plus sain;
• Une connexion structurelle et durable à l’énergie.
L’aspect pratique
En Afrique du Sud, de nouveaux magasins et de nouveaux
d’endroits où les gens peuvent charger leurs téléphones
portables ont fait leur apparition dans toute la région où
la société NuRa exerce ses activités. Au Mali, nous avons
également remarqué que le mini-réseau solaire facilitait la
création de nouvelles entreprises dans des villages comme
que Bla et Kimparana, en l’espèce, une entreprise qui pro-
duit des glaces, une boulangerie moderne, une salle infor-
matique pour les enfants et des boutiques où l’on peut se
faire prendre en photo. Des ateliers de menuiserie et de
couture mieux équipés sont apparus. Par ailleurs, les frais
de certains services ont diminué: le prix d’une photoco-
pie, par exemple, a été réduit de 50%, passant ainsi de 100
FCFA (0,15 €) à 50 FCFA. Dans le secteur de la santé, nous
avons assisté à une expansion des soins et à l’arrivée d’un
meilleur, ou nouvel, équipement dans les dispensaires.
Davantage de restaurants, salons de thé, salons de coiffure
avec des tondeuses électriques et cinémas se sont ouverts,
dans la mesure où l’on peut les alimenter avec du courant
issu des SHS.
En collaboration avec le programme Erasmus, PwC a
mené en octobre une étude sur l’impact socio-écono-
mique de l’arrivée du courant électrique pour les clients
des entreprises affiliées à FRES. Au Mali, en Ouganda et
en Afrique du Sud, un état des lieux a été conduit. Celui-
ci a été suivi par une étude d’impact au Mali et en Afrique
du Sud. Les organisations locales, dont la SNV, ont distri-
bué des questionnaires. Le rapport final sera très probable-
ment publié en avril 2013.
Yeelen Kura au Mali
NuRa en Afrique du Sud
Yeelen Ba au Burkina Faso
FRES Uganda
FRES Guiné-Bissau
Les pays où siègent les sociétés FRES
Nombre de clients par produit
Nombre de clients équipé d’un SHS
Nombre de clients connectés
via mini-réseau à l’énergie solaire
Nombre de clients connectés
via mini-réseau alimenté par un
générateur au diesel
20 21
Les employés étaient responsables de la gestion de
toutes les opérations, à savoir l’installation et la mainte-
nance des SHS et des mini-réseaux solaires, des cam-
pagnes de marketing et des ventes, de l’encaissement
des paiements mensuels, ainsi que de la comptabilité.
Les salaires et les conditions de travail
En plus de leur salaire, les employés de Yeelen Kura
bénéficiaient de congés de maternité, de versements en
vue de leur retraite, d’une assurance-vie et de la sécuri-
té sociale. Un employé de FRES exerçant des fonctions
de cadre au Mali touchait en moyenne 50.000 FCFA
(76,00 €) par mois, salaire qui doit être mis en perspec-
tive avec le revenu moyen d’un habitant des campagnes
au Mali qui n’est que de 30.000 FCFA (46,00 €) par
mois. En outre, des primes aux résultats ont été versées
pour motiver les employés. Deux accidents du travail
ont été recensés et 60 jours de congés-maladie ont été
enregistrés.
La formation continue
Six employés ont été formés pour s’occuper des comp-
teurs destinés au paiement à l’avance et 29 autres per-
sonnes ont suivi des formations diverses. Voir aussi
l’intitulé “enquête et échanges.”
Le directeur général de Yeelen Kura était Djibril Séméga.
Il devait rendre des comptes devant le Conseil des
commissaires de Yeelen Kura, qui était composé de:
Rob Costermans, le président; Liliane de Jager,
membre; et Thad Hecker, membre;
Les réunions du Conseil d’administration biannuelles
de Yeelen Kura se sont tenues les 4 mai au Mali et
11 Décembre au Burkina Faso, dans la mesure où il
avait des membres en commun avec celui de Yeelen
Ba. En mai 2012, ce sont les commissaires Rob
Costermans et Liliane de Jager qui ont assisté à la réu-
nion. En décembre, il s’agissait de Rob Costermans et
Thad Hecker.
Cheikh DiakiteEmployé de pharmacie à Mpessoba, au Mali
Cheikh Diakité travaillait à la Pharmacie du Carrefour
à Mpessoba, une ville isolée à l’intérieur du Mali. Voici
ce qu’il nous a déclaré: “Maintenant, la pharmacie reste
ouverte jusqu’ à 10 heures et demi le soir. La pharmacie
était autrefois éclairée par une lampe qui fonctionnait avec
des piles. Cela nous revenait cher parce que les piles devai-
ent être changées tous les deux jours. Et la pharmacie est
désormais mieux éclairée. Maintenant, nous avons aussi
une lampe au-dessus de l’enseigne située à l’extérieur, qui
porte le nom de la pharmacie, de façon à ce que les gens
puissent venir jusqu’à nous dans l’obscurité. Est-ce que
nous utilisons l’électricité pour faire autre chose ? Eh bien
oui, quand je n’ai pas de clients à m’occuper, j’aime bien
regarder des films à la télé!".
Les résultats de 2012
Nombre de clients
La croissance réalisée en 2011 pour ce qui est des
clients détenteurs d’un SHS et d’un mini-réseau solaire
s’est poursuivie en 2012. Cependant, cet effet n’a pas
été aussi fort que prévu, ce qui s’explique en partie par
le coup d’état, qui a contraint FRES à suspendre tem-
porairement le travail sur les chantiers des nouvelles
centrales solaires, afin d’être d’abord en mesure d’éva-
luer la nouvelle situation. En 2012, 1.157 nouveaux
clients ont été raccordés au total. Une augmentation de
la croissance de la clientèle optant pour un SHS a été
constatée à Koutiala, grâce à la livraison de 500 SHS
supplémentaires par Asantys en septembre. Fin 2012,
la société Yeelen Kura comptait 4.881 clients.
Six mini-réseaux solaires
La construction de six centrales solaires, pour les-
quelles un accord de subvention de 1,9 M € avait été
signé en 2011 avec l’AMADER et la Banque mondiale, a
pu se concrétiser en 2012 grâce à l’aide du fournisseur
Asantys. Les centrales électriques ont permis de subs-
tituer en partie l’énergie solaire au diesel et ont alimen-
té en courant une partie des nouveaux mini-réseaux
solaires. À cause du coup d’état, FRES a été contrainte
de stocker les matériaux destinés à la construction des
centrales solaires dans le port de Dakar au Sénégal,
et ceux-ci ne sont arrivés au Mali qu’au mois de juin.
Néanmoins, l’ensemble des six centrales électriques
devaient être opérationnelles dès le mois d’août et de
nouveaux clients ont pu être raccordés. La cérémonie
d’inauguration officielle se tiendra en 2013.
Les conséquences sur le plan financier
En raison des troubles politiques qui agitaient le Mali,
FRES a dû faire face à une augmentation des prix, et en
l’espèce du carburant. En outre, diverses institutions,
dont la Banque mondiale et la Commission européenne,
ont suspendu l’aide économique qu’elles apportaient
à ce pays. En dépit de cela, FRES a pu continuer son
travail, malgré des retards. Le conseil d’administration
n’a pas cessé d’analyser les risques et a pris les pré-
cautions qui s’imposaient pour assurer, dans toute la
mesure du possible, la poursuite des activités.
La recherche et les échanges
Le Directeur des opérations, Thad Hecker, s’est rendu
en mars auprès des sociétés Yeelen Ba et Yeelen Kura
pour se faire une idée du fonctionnement au quotidien
de ces entreprises, et des problèmes auxquels elles
sont confrontées. Plusieurs employés de Yeelen Kura
se sont également rendus en Allemagne en mars, afin
de suivre une formation technique sur les centrales
solaires. Ils ont visité une usine de batteries et plusieurs
fournisseurs de modules et d’onduleurs. Le fournis-
seur Asantys leur a également dispensé une formation
dans les domaines de l’installation, de l’entretien et de
la planification des projets. Jacco Smit, de la société
hollandaise Alliander, s’est penché sur l’efficacité des
mini-réseaux solaires. Il en a conclu qu’il existait nombre
de solutions pour réduire les pertes importantes sur le
réseau et il présentera son rapport final contenant des
recommandations concrètes début 2013.
Le paiement à l’avance
Un grand nombre de clients avaient des arriérés de paie -
ment auprès de FRES. Afin de lutter contre ces arriérés,
une expérience a été menée avec des compteurs pré-
payés, grâce auxquels les clients détenteurs de mini-
réseaux solaires ont réglé le courant à l’avance. L’expé-
rience s’est avérée concluante, dans la mesure où le
paiement des factures est passé de 82% à 99%. FRES
va étendre l’utilisation des compteurs prépayés en 2013.
La foudre
Fin 2012, un coup de foudre a causé des dégâts consi-
dérables sur 15 des panneaux solaires que comptent
les mini-réseaux. Asantys et ses partenaires SolarWorld
ont remplacé les panneaux. Quel beau cadeau de noël
pour FRES et Yeelen Kura.
Les produits, services et tarifs
Les clients possédant un SHS ont réglé une somme
comprise entre 3.815 FCFA (5,81 €) et 9.000 FCFA
(13,75 €) par mois pour les services de Yeelen Kura,
selon l’offre forfaitaire choisi. Les clients ayant un mini-
réseau solaire paient au kWh.
L’organisation, le conseil et la supervision
Au 31-12-2012, 51 personnes travaillaient chez Yeelen
Kura selon les modalités suivantes:
Nombre d’employés
Homme/Femme
Contrat à durée déterminée/indéterminée
Temps plein/partiel
Flux entrant/sortant des hommes
Flux entrant/sortant des femmes
Employés âgés de plus de 55 ans
Homme/femme dans l’équipe de direction
Superviseurs
2011
2011
39
34 / 5
5 / 34
39 / 0
3 / 0
0 / 1
0
5 / 0
11
-
2012
51
46 / 05
10 / 41
41 / 10
15 / 3
0 / 0
0
3 / 0
15
20
22 23
Non-paiement
NuRa connaissait encore un grand nombre de retards
de paiement de la part de ses clients, et dont le recou-
vrement s’avérait impossible pour la majorité .Un plan
d’action avait été élaboré sur la base d’une étude, et a
été mis en œuvre en 2012. NuRa a réussi à circonscrire
le problème de 50% grâce à l’expansion du nombre de
boutiques d’électriciens, à l’achat de camions et motos
en meilleur état pour se rendre chez lesdits clients et
à un règlement plus rapide des litiges. À la fin 2011, le
taux de non-recouvrement s’élevait à 34%, alors qu’en
décembre 2012, ce taux avait été ramené à 16,8%.
Joop Lasseur s’est rendu au siège de NuRa trois fois
pour superviser l’application de ce plan d’action.
Les enquêtes et sondages d’opinion
NuRa a mené une enquête de satisfaction auprès de
sa clientèle et des études de marché concernant les
systèmes fonctionnant soit en courant alternatif soit en
courant continu sur lesquels on pouvait brancher des
téléviseurs couleurs et des lecteurs de DVD, dans la
mesure où cela s’avère déjà possible chez les autres
sociétés FRES. 50% des clients ont répondu qu’ils
étaient satisfaits du système fonctionnant avec du cou-
rant continu. En ce qui concerne les clients qui paient
actuellement une somme réduite pour un système de
faible capacité, la demande pour des systèmes plus
performants était bien réelle, mais pas quand il s’agis-
sait de mettre la main à la poche.
L’échange d’expériences du terrain
En mars, le directeur général Sifiso Dlamini a pris part
à l’ “Electrification Indaba”, congrès national organisé
par le Ministère de l’énergie (DoE) à Durban. En outre,
NuRa a participé à des groupes de travail pour éta-
blir une nouvelle «feuille de route» de l’électrification, en
collaboration avec diverses parties. En octobre, Sifiso
Dlamini s’est rendu en Ouganda pur un échange d’ex-
périences avec l’équipe de FRES. Il a également été
reçu par divers sponsors et relations d’affaires, accom-
pagné de Caroline Nijland, en novembre. Fin 2012, Peter
de Wit, ancien directeur général de FRES Uganda, s’est
attelé à une étude quant aux possibilités de réduire les
dépenses engendrées par l’achat de nouvelles batte-
ries, en augmentant leur durée de vie .Les résultats de
cette étude seront présentés en 2013.
Les produits, services et tarifs
NuRa fonctionne avec des SHS. Les tarifs d’échelon-
nent entre 65 ZAR (5,44 €) and 385 ZAR (32,22 €) par
mois, selon le forfait choisi. Ces forfaits sont établis en
fonction du nombre de lampes et de prises de courant.
NuRa a vendu également du GPL pour remplacer la
cuisson sur un feu de bois.
L’organisation, le conseil et la supervision
Au 31-12-2012, 51 personnes travaillaient chez NuRa
selon les modalités suivantes:
Nombre d’employés
Homme/Femme
Contrat à durée déterminée/indéterminée
Temps plein/partiel
Flux entrant/sortant des hommes
Flux entrant/sortant des femmes
Employés âgés de plus de 55 ans
Homme/femme dans l’équipe de direction
Superviseurs
2011
Les employés étaient responsables de la gestion de
toutes les opérations, à savoir l’installation et la mainte-
nance des SHS et des mini-réseaux solaires, des cam-
pagnes de marketing et des ventes, de l’encaissement
des paiements mensuels, ainsi que de la comptabilité.
Les salaires et les conditions de travail
En plus de leur salaire, les employés de NuRa bénéfi-
ciaient d’une couverture maladie, de versements en vue
de leur retraite,et d’une assurance-vie. Un employé de
FRES exerçant des fonctions de cadre chez NuRa tou-
chait en moyenne 1.884.70 ZAR (157,73 €) par mois,
salaire qui doit être mis en perspective avec le SMIC
s’élevant à 1.375.94 ZAR (115,15 €) par mois en Afrique
du Sud. En fonction du poste occupé ou du contrat,
l’entreprise participe aux frais engendrés par le véhicule
ou le téléphone, paie les congés-maternité et distribue
des actions de la société. Des primes aux résultats et
des actions étaient versées pour motiver les employés.
Les 88 employés ont été soumis à au moins une éva-
luation professionnelle. Dix-sept accidents de travail ont
été recensés, en grande majorité des accidents de moto
dont ont été victimes les employés chargés de l’entre-
tien. On a compté 116 jours d’absence pour maladie,
suite aux accidents.
La formation
On a décerné des certifications qualifiantes dans le
domaine de la prestation de services à quatre-vingt-dix
employés, dix ont obtenu leur brevet de secourisme,
et un employé a été formé à l’entretien des pompes à
essence. Cinq bourses d’études ont été décernées,
2011
76
48 / 28
71 / 5
76 / 0
15 / 15
4 / 6
0
5 / 3
15
2012
88
57 / 31
88 / 0
88 / 0
21 / 12
8 / 5
2
6 / 3
9
23
NuRa en Afrique du Sud L’Afrique du Sud, qui a une superficie d’ 1.219.912 km²,
compte plus de 50 millions d’habitants, dont 50% vit
dans le dénuement, en raison des écarts extrêmes
entre les revenus, ainsi que du chômage. Le pays est
classé au 123ème rang sur l’Indice de développement
humain 2011 du PNUD. 18% de toute la population n’a
pas accès à l’électricité. Pretoria, le Cap et Bloemfontijn
sont les capitales qui se partagent respectivement les
pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire. La situation poli-
tique dans le pays connaît une certaine stabilité.
En Afrique du Sud, FRES fournit de l’énergie aux foyers
et aux petites entreprises grâce à la société NuRa. Son
siège social est situé à Mkuze dans le Kwazulu-Natal,
qui est l’une des provinces les moins développées du
pays. Dans cette région, environ 70% de la population
n’a pas accès à l’électricité.
Les enjeux et les objectifs
Nura a pour ambition d’alimenter en électricité plus de
32.000 clients d’ici à 2017. L’objectif pour 2012 était
de parvenir au chiffre de 15.500 clients. Les défis qu’elle
s’était fixée consistaient en la réduction des arriérés
de paiement qui s’accumulaient (défaut de paiement)
et la poursuite de professionnalisation de la gestion
opérationnelle.
Les résultats de 2012
Nombre de clients
En 2010, un accord de subvention a été signé entre le
gouvernement sud-africain (“Department of Energy ou
DoE”, Ministère de l’énergie, à raison de 80%) et FRES
(à raison de 20%), pour permettre l’installation de 8.000
SHS avant 2012. En avril 2012, l’accord a été prolongé
jusqu’à la fin novembre 2012 et dans le même temps il
a été élargi à raison de 2.000 SHS supplémentaires
installés pendant cette période. La croissance de la
clientèle qui avait débuté en 2011 s’est poursuivie à un
rythme plus soutenu que prévu. Grâce en partie
à l’intensification des campagnes de marketing et aux
efforts consentis pour réaliser des ventes en 2012, l’ob-
jectif de fin de l’exercice fixé à 15.500 clients avait déjà
été atteint en septembre. Fin 2012, NuRa éclairait et
alimentait en courant 16.500 clients. Le Ministère de
l’énergie a promis une nouvelle subvention de 3,6 M €
en 2012. Cette subvention permettra d’installer 2.000
SHS de plus avant avril 2013, et par la suite encore
4.000 à la date butoir fixée à avril 2014.
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
2010
2011
2012
15.000
10.000
5.000
0
Données de base
Année de fondation
Produits & services
Employés
Clients
Commerces d’électricité
Actionnaires
31/12/12
2001
SHS, lpg
88
16.500 SHS
9
80% NUON, 20% REESET
Kwazulu-Natal
Afrique du Sud
Nombre de clients
24 25
Yeelen Ba au Burkina FasoLe Burkina Faso est un pays d’Afrique sub-saharienne
comptant 16 millions d’habitants. Au 181ème sur l’Indice
de développement humain 2011 du PNUD, le pays fait
partie des pays les plus pauvres du monde. 82% des
habitants n’ont pas accès à l’électricité. La capitale est
Ouagadougou.
Au Burkina Faso, FRES fournit de la lumière et du cou-
rant par le biais de SHS aux ménages et aux petites
entreprises par l’intermédiaire de l’entreprise locale
Yeelen Ba. Yeelen Ba exerce ses activités dans la pro-
vince du Kénédougou, une zone comptant plus de
300.000 habitants. Elle se trouve juste de l’autre côté de
la frontière avec le Mali, non loin de la région où Yeelen
Kura est implantée. Les conditions de vie dans les deux
régions voisines sont comparables.
Les enjeux et les objectifs
La société Yeelen Ba ambitionne d’alimenter en élec-
tricité 8.000 ménages et petites entreprises à l’horizon
2017. En 2012, la société s’était par conséquent fixée
comme objectif d’atteindre le nombre de 1.500 clients.
Ses autres objectifs étaient de baisser les tarifs prati-
qués, d’augmentation les limites de consommation de la
clientèle et de professionnaliser davantage les pratiques
de la société.
Les résultats de 2012
Le nombre de clients
Au début 2012, les services et les tarifs de Yeelen Ba
étaient équivalents à ceux de la société Yeelen Kura
dans le pays voisin, le Mali. Les tarifs au Burkina Faso ont
donc été baissés. Cela, ajouté aux efforts de marketing
consentis, a conduit à une augmentation exponentielle
de 63% du nombre de clients pendant les deux premiers
mois de l’année. Le nombre de clients est passé de 468,
fin 2011, à 700 pendant cette période. La croissance
s’est poursuivie et la société a alimenté son 1.000ème
client en août, ce qui a été fêté en grande pompe en
octobre. Fin 2012, Yeelen Ba comptait 1.372 clients.
Les contrats et les investissements
Le contrat passé avec l’Union européenne afin
d’alimenter 3.000 ménages et petites entreprises avant
2011 a été prolongé jusqu’en 2013. En avril, Yeelen Ba a
passé un appel d’offres pour la livraison de 2.000 SHS
supplémentaires. Le contrat a été signé en octobre avec
la société Juwi. Les 1.000 premiers SHS sont attendus
en janvier 2013.
Les échanges
Le responsable des opérations, Thad Hecker, s’est
rendu dans les sociétés, Yeelen Ba et Yeelen Kura, en
Données de base
Année de fondation
Produits & services
Employés
Clients
Commerces d’électricité
Actionnaires
31/12/12
2008
SHS
23
1.372 SHS
7
80% Nuon, 20% FRES
Nombre de clients
1.200
800
400
0
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
2010
2011
2012
Kénédougou
Burkina Faso
entre autres pour passer une licence en informatique de
gestion, en marketing et en comptabilité. Toutes les for-
mations sont organisées en interne et sont payées par
l’entreprise.
Les mesures de prévention contre le VIH/SIDA
L’Afrique du Sud est confrontée de plein fouet au pro-
blème du VIH et du SIDA et NuRa en paie les consé-
quences. Par exemple, l’entreprise doit faire face à des
arriérés de paiement de la part de ses clients. En outre,
certains employés sont atteints par le VIH ou le SIDA, ce
qui se traduit par des absences et des jours de congés-
maladie. Par conséquent, NuRa a lancé un programme
de prévention du VIH. Ce programme a pour but de bri-
ser les tabous qui entourent le VIH et le SIDA et d’amé-
liorer les connaissances en matière de prévention et de
traitement du VIH ou du SIDA. 97% des salariés ont par-
ticipé au programme de lutte contre ces fléaux, dont un
dépistage du VIH/Sida, et pour lequel 69% ont deman-
dé à connaître les résultats. 40% des salariés n’avaient
jamais subi de test de dépistage, et 30% parmi les
employés de ce groupe se sont révélés être effective-
ment contaminés, ce qui leur a donné le droit de bénéfi-
cier du programme de surveillance et de traitement mis
en place par FRES.
Le directeur général était Sifiso Dlamini. Il devait rendre
des comptes devant le Conseil des commissaires de,
qui était composé de: Bart Blokland, le président;
Coen de Ronde, membre; Thad Hecker, membre.
Les trois commissaires se sont rendus au siège de
NuRa en mai pour la réunion biannuelle du conseil d’ad-
ministration, suivie par une seconde visite en novembre
effectuée par Bart Blokland et Coen de Ronde, accom-
pagnés de Frédérique Schlicher, employé. FRES a rem-
pli le rôle d’actionnaire de NuRa au nom de Nuon.
Ruth Dladla Employée de la société NuRa en Afrique du Sud depuis 10 ans
Je ne pense que du bien de la societé NuRa. Cela fait très
longtemps que j’y travaille. Après avoir quitté l’école, j’ai
fait un autre boulot pendant quelques temps, et puis l’en-
treprise NuRa s’est installée. J’acquiers de plus en plus
d’expérience dans mon travail et ça me donne une cer-
taine satisfaction. Les choses ont beaucoup changé au-
jourd’hui par rapport à autrefois. Nous avons beaucoup
plus de filiales et beaucoup plus d’employés et nous tra-
vaillons énormément par SMS entre les différents sites.
Cela fait un sacré changement par rapport au tout début.
Il y a aussi plus d’Africains qui travaillent pour nous et
nous avons un directeur général africain. Cela me rend
très fière, et nous n’arrêtons pas de nous développer, ce qui
nécessite d’embaucher plus de salariés.
Avant, nous avions de gros problèmes de stock. Aujour-
d’hui, nous avons beaucoup plus d’articles en stock pour
répondre à la demande de nos clients. Maintenant, nous
sommes confrontés au défi que représente l’augmentation
de notre clientèle, et cela à beaucoup avoir avec le fait qu’il
faut plus de personnel, et surtout les bonnes personnes
pour assurer le travail. L’achat récent de véhicules pour
chaque comptoir d’électricité a beaucoup amélioré les
choses. Nous sommes maintenant beaucoup plus en me-
sure de faire face aux défis auxquels nous devons faire face
pour servir nos clients.
Mon plus grand succès a été le fait d’avoir été promue de
mon poste précédent en tant que directrice de la planifi-
cation au poste de gestionnaire d’inventaire. Mon poste
actuel est très exigeant, car je dois solutionner un tas de
soucis divers et variés. Je suis très fière d’avoir décroché
ce poste et de la confiance que les dirigeants de NuRa ont
bien voulu m’accorder».
26 27
FRES UgandaL’Ouganda, pays d’une superficie de plus de 240.000
km ², se trouve sur l’équateur en Afrique australe.
30% de la population ougandaise, qui compte plus de
34 millions d’habitants, vivent dans la pauvreté. Le pays
est classé au 161ème rang sur l’Indice de développe-
ment humain 2011 du PNUD. Environ 15% des habitants
ont accès à l’électricité. Pour les habitants des zones
rurales, ce n’est plus que 8%. L’électricité est souvent
limitée aux grandes villes et aux villes qui pratiquent le
commerce le long de l’autoroute. Ce pays démocra-
tique est stable politiquement. Des élections auront lieu
en 2015.
FRES Uganda a été fondée en 2010. Cette société
fournit des services relatifs aux SHS dans l’ouest de
l’Ouganda, dans les districts de Mbarara, Bushenyi,
Rukungiri, et à terme dans celui de Mpigi. Le siège
social est situé à Mbarara. FRES dessert 400.000
ménages et petites entreprises de la région.
Les enjeux et les objectifs
Son objectif est d’atteindre les 9.000 clients à l’horizon
2017. En 2012, FRES Uganda souhaitait par conséquent
compter sur au moins 800 clients.
Les résultats de 2012
Le nombre de clients
Après les dix premiers systèmes expérimentaux installés
en 2011, 590 autres SHS sont arrivés à Mbarara début
2012. Le 500ème client a été reçu avec tous les hon-
neurs en septembre. Pour les petites entreprises, les
SHS sont une alternative durable aux batteries de voi-
tures qu’ils utilisaient auparavant, difficiles à recharger
en raison de l’absence de réseau électrique et les bat-
teries de voiture devaient être changées très souvent.
Après avoir constaté que les nouveaux clients dépas-
saient le nombre escompté, FRES Uganda a passé un
autre appel d’offres. En décembre, le cap du 1.000ème
client a été atteint. L’évènement a été fêté en février
2013. Les premiers magasins d’Energieont été ouvertes
à Bushenyi, Isingiro, Rwampara et Kashaari en 2012. Fin
2012, FRES Uganda comptait 1.019 clients. Son objectif
était donc atteint.
Les contrats et les investissements
Un accord de subvention pour un maximum de
2.750.000 $ US a été signé en janvier avec l’Agence
d’électrification rurale (“The Rural Electrification Agency”
ou REA). L’accord arrive à échéance fin 2013. En fonc-
tion de la taille des systèmes installés, la subvention ne
peut dépasser le plafond de 275 US $ par foyer (ce qui
est suffisant pour un système de 50 Wp) et de 2.000 US
$ pour une entreprise (ce qui est suffisant pour un sys-
tème de 500 Wp). En 2012, la société Stichting Doen
a contribué à hauteur de 300.000 € pour mettre en
place des systèmes en Ouganda. En 2013 et 2014, elle
Données de base
Année de fondation
Produits & services
Employés
Clients
Commerces d’électricité
Actionnaires
31/12/12
2010
SHS
44
1,019 SHS
4
100 % FRES
Nombre de clients
1,000
0
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
2010
2011
2012
MbararaBushenyiRukungiri
Ouganda
Mpigi
mars pour contribuer à améliorer la marche des entre-
prises au quotidien. Dans le cadre de l’initiative impul-
sée l’ONU, “L’énergie durable pour tous”, Yeelen Ba a
été invitée à une réunion pour évoquer les défis que
pose l’électrification en zone rurale dans la région de
Ouagadougou.
Les products, services and tarifs
Les tarifs pour un SHS s’échelonnaient entre 6.050 FCFA
(9,22 €) et 13.875 FCFA (21,15 €), selon le forfait choisi.
L’organisation, le conseil et la supervision
Au 31-12-2012, 51 personnes travaillaient chez Yeelen
Ba selon les modalités suivantes:
Nombre d’employés
Homme/Femme
Contrat à durée déterminée/indéterminée
Temps plein/partiel
Flux entrant/sortant des hommes
Flux entrant/sortant des femmes
Employés âgés de plus de 55 ans
Homme/femme dans l’équipe de direction
Superviseurs
2011
Les employés étaient responsables de la gestion de
toutes les opérations
Les salaires et les conditions de travail
Les employés recevaient un salaire fixe. Le SMIC au
Burkina Faso était de 36.667 FCFA (56,00 €) par mois,
lequel est à mettre en perspective avec un salaire de
51.429 FCFA (78,40 €) par mois pour un emploi à plein
temps sur un poste de cadre chez Yeelen Ba. Cette
société faisait bénéficier ses employés d’une couverture
mutuelle maladie et de la sécurité sociale. On a recensé
50 journées de congés-maladie. Dix-neuf salariés ont
subi une évaluation professionnelle. Pour motiver ses
employés, l’entreprise se servait d’une augmentation
de salaire, de primes échelonnées dans le temps ou
uniques, ainsi que de la promotion en interne.
Le directeur par interim, Emmanuel Sanou, a été nommé
directeur général en avril. Il devait rendre des comptes
devant le Conseil des commissaires de, qui était com-
posé de: Rob Costermans, le président; Liliane de Jager,
membre; Djibril Séméga, membre, au nom de la société
actionnaire Yeelen Kura; Thad Hacker, membre.
Les réunions du conseil d’administration biannuelles de
Yeelen Ba ont eu lieu les 3 mai au Mali et 13 Décembre
au Burkina Faso, dans la mesure où il avait des
membres en commun avec celui de Yeelen Kura. En
mai 2012, ce sont les commissaires Rob Costermans,
Liliane de Jager et Djibril Séméga qui ont assisté à la
réunion. En décembre, il s’agissait de Rob Costermans,
de Thad Hecker et de Djibril Séméga.
2011
16
13 / 3
0 / 16
16 / 0
5 / 4
1 / 0
0
2 / 0
-
2
2012
23
20 / 3
23 / 0
23 / 0
11 / 4
0 / 0
0
3 / 0
-
4
28 29
FRES Guiné-BissauLa Guinée-Bissau, en Afrique de l’Ouest, compte 1,5
millions d’habitants sur plus de 36.125 km ², et est l’un
des pays les plus pauvres du monde, car classé au
176ème rang sur l’Indice de développement humain
2011 du PNUD. Seulement 2,6% de la population ont
accès à l’électricité. La situation politique est instable,
l’armée ayant organisé un coup d’état en avril.
FRES Guiné-Bissau a été fondée en 2012 et fournit des
services relatifs aux SHS. Son bureau est situé dans la
ville de Gabu, qui se trouve dans la province du même
nom, à l’est de la Guinée-Bissau, à la frontière avec le
Sénégal et la Guinée.
Les enjeux et les objectifs
L’objectif est d’atteindre 4.000 clients à l’horizon 2017.
D’après l’accord passé avec l’UE, 3.000 foyers et des
petites entreprises doivent être alimentées en 2015.
FRES Guiné-Bissau souhaitait réaliser l’objectif des 250
premiers clients en 2012. La création de l’entreprise en
tant que telle s’est révélée être un défi.
Les résultats de 2012
Le nombre de clients
Le premier SHS a été installé à Candjufa, à 20 kilo-
mètres au nord de Gabu, le 13 avril. En octobre, un
grand nombre de SHS ont suivi. Fin 2012, 299 clients
ont été raccordés, ce qui fait que l’objectif visé de 250
clients a été atteint.
Les contrats et les investissements
Suite à un appel d’offres, FRES a sélectionné Solar23
comme fournisseur pour la livraison de 1.000 SHS. Un
appel d’offres a été émis pour 1.000 autres SHS fin de
2012. Ces SHS seront installés en 2013.
La prospection
Reinder Bouwmeester et son équipe ont réalisé une
étude de marché dans la région de Gabu.
Les produits, services et tarifs
FRES Guiné-Bissau proposait des services relatifs aux
SHS avec trois offres: 2 lampes ou 1 prise de courant
à 3.815 CFA (5,80 €) par mois, 2 lampes et 1 prise de
courant à 5.890 CFA (8,95 €) par mois, ou encore 3
lampes et 1 prise de courant à 9.000 CFA (13,68 €)
par mois.
Données de base
Année de fondation
Produits & services
Employés
Clients
Commerces d’électricité
Actionnaires
31/12/12
2011
SHS
5
299
4
100 % FRES
Nombre de clients
1.000
300
0
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
2010
2011
2012
Gabú
Guinée-Bissau
versera le même montant jusqu’à ce que la somme glo-
bale de 900.000 € soit atteinte, et ce à condition que
FRES continue de satisfaire aux exigences édictées. En
raison de la forte demande, FRES a choisi Juwi comme
fournisseur par le biais d’un second appel d’offres, pour
fournir 500 SHS à la fin de l’année 2012, en plus des
600 SHS qui ont été livrés en janvier 2012 en vertu du
premier appel d’offres attribué à Solar23. Le fait de col-
laborer avec un organisme de micro-financement local
a permis à FRES d’avoir la certitude que toutes les fac-
tures dues à la suite de l’utilisation des SHS seront
réglées par tous les membres de l’organisme prêteur qui
auront acheté un SHS.
Les produits, services et tarifs
FRES Uganda propose un SHS pour un forfait men-
suel qui varie entre 29.000 UGX (8,42 €) et 47.000 UGX
(13,64 €). Ces tarifs s’appliquaient au début de l’année
2012 pour 3 offres distinctes. Ces tarifs ont ensuite été
revus pour passer à 23.000 UGX (6,67€) et atteindre un
maximum de 58.000 UGX (16,83 €), une offre supplé-
mentaire ayant été ajoutée.
L’organisation, le conseil et la supervision
Au 31/12/2012, 51 personnes travaillaient chez FRES
Uganda selon les modalités suivantes:
Nombre d’employés
Homme/Femme
Contrat à durée déterminée/indéterminée
Temps plein/partiel
Flux entrant/sortant des hommes
Flux entrant/sortant des femmes
Employés âgés de plus de 55 ans
Homme/femme dans l’équipe de direction
Superviseurs
2011
Les employés étaient responsables de la gestion de
toutes les opérations
Les salaires et les conditions de travail
En plus d’un salaire fixe, FRES Uganda fait bénéficier
ses employés d’une assurance santé, de congés-mater-
nité, de versements en vue de leur retraite et d’une
assurance-vie. Deux accidents de la circulation sont
survenus pendant les heures de travail. On a enregistré
55 journées de congés-maladie.
La formation
17 (futurs) employés ont reçu une formation dispensée
par Jean-Peaul Louineau sur le fonctionnement des SHS.
Le directeur général était Peter de Wit. En juillet, Allan
Asignwire a pris ses fonctions, pour succéder à Peter
de Wit en qualité de directeur général, en novembre.
Ils devaient rendre des comptes devant le Conseil des
commissaires de, qui était composé de: André Kuiper,
président; Marjolein Quené, membre; Thad Hacker,
membre.
En juin, les commissaires, Thad Hecker et André Kuiper,
se sont rendus en Ouganda. Il s’en en suivi un autre
voyage en septembre, par les commissaires, Marjolein
Quené et Thad Hecker, et l’agent de liaison, Frédérique
Schlicher, afin de rencontrer le nouveau directeur géné-
ral Allan Asingwire.
2011
10
8 / 2
1 / 9
9 / 1
7 / 0
2 / 0
-
2 / 2
6
-
2012
44
34 / 10
20 / 24
43 / 1
29 / 3
9 / 1
0
3 / 3
3
6*
30 31
CE quE DiSEnt noS paRtEnaiRES SuR FRES
ismaïl oumar touREPrésident Directeur Général d’AMADER
L’énergie durable joue un rôle important dans l’électrifica-
tion en zone rurale au Mali, et la société Yeelen Kura joue
un rôle de premier plan dans l’électrification grâce à l’éner-
gie solaire, à la fois par le biais d’installations individuelles
et de centrales électriques solaires.
La politique énergétique du Mali se focalise sur une élec-
trification rurale de 55%, dont 10% en énergie durable,
d’ici à 2015. La collaboration public-privé avec FRES consti-
tue l’une des pierres angulaires d’un tel chantier. De par
son approche professionnelle et ses compétences, la société
Yeelen Kura représente une alliée dont l’électrification ru-
rale ne saurait se passer. En outre, en optant pour l’énergie
durable, FRES se différencie des autres parties prenantes,
et c’est ce qui constitue très certainement sa force. Les
centrales électriques solaires alimentent en éléctricité les
compagnies dans les zones rurales, ce qui répond parfaite-
ment à notre politique nationale en matière d’énergie.
Il est indéniable que nos clients apprécient les services pro-
posés par Yeelen Kura, lesquels restent encore relativement
coûteux pour une partie de la population, mais nous assis-
tons à une évolution de nos services qui va dans le sens de
la diminution des tarifs.
pallas agterbergDirecteur de la stratégie chez Alliander
Une entreprise néerlandaise de réseau et l’électrification
en zone rurale en Afrique ? Quel est le rapport, me di-
rez-vous, mais détrompez-vous ! La collaboration entre
Alliander et FRES a certes évolué avec le temps, et il existe
une autre raison pour l’expliquer nous avons des choses à
apprendre de FRES.
Une entreprise de réseau telle qu’Alliander évolue dans un
monde en perpétuel changement. La production actuelle
d’énergie a pris certaines orientations, mais c’est sans
compter sur les nouvelles sources d’énergie que l’on dé-
couvre, les aspirations des consommateurs qui changent
et les percées technologiques qui viennent tout chambou-
ler. Alliander ne peut pas se permettre de rater le coche. Et
pour ce faire, nous devons être capables de regarder au-delà
de nos propres limites, à penser d’une autre manière et en
d’autres termes, pour être en mesure de répondre à ces in-
novations. Notre collaboration avec FRES nous donne cette
opportunité. En Afrique, FRES travaille dans un contexte
totalement différent, avec des types d’installations pro-
duisant de l’énergie de façon complètement différente. Les
entreprises filiales de FRES se servent de modèles qui ne
nous sont pas familiers et qui démontrent à quel point les
compétences locales sont importantes. J’estime que FRES
s’inscrit bien dans la culture locale, car elle analyse les
besoins des clients, et adapte ses produits et services en
conséquence. Reconnaître ces modes de fonctionnement
et y participer élargit notre propre façon de penser. Et cela
nous permet de mieux nous adapter aux innovations.
On pourrait en conclure que nous avons des choses à ap-
prendre de l’Afrique!
Mirjam BlaakDéléguée temporaire auprès de l’Ouganda, du Bénélux et de l’UE
Les activités deFRES Uganda favorise l’économie locale.
C’est une contribution inestimable si les populations des
campagnes veulent vraiment atteindre le niveau de déve-
loppent que nous nous avons envisagé pour elles. J’estime
que les initiatives comme celle-ci ne sont pas assez nom-
breuses. Les entreprises occidentales sont trop obnubilées
par les obstacles, alors que c’est en persévérant que l’on par-
vient à faire des progrès. FRES insuffle dans les campagnes
un esprit d’entreprendre qui correspond mieux à celui qui
règne dans les villes. Le simple de fait de pouvoir recharger
la batterie de son téléphone portable est une avancée for-
midable en ce sens.
Wieke Hoge De chez Clifford Chance LLP
Clifford Chance LLP offre des services juridiques, mais
souhaite également participer à la société d’une manière
plus concrète et plus élargie. En conséquence, l’un de nos
objectifs est d’aider 100 000 citoyens du monde à l’horizon
2015, en apportant notre contribution à la “communauté”.
Les activités de FRES répondent bien à ces objectifs: FRES
incite les investissements en Afrique dans les sources
d’énergie durables, ce qui constitue une association très
forte et digne d’intérêt. Nous sommes donc très heureux
de collaborer avec FRES et de pouvoir mettre à son service
les connaissances et l’expérience que nous avons acquises
grâce à notre réseau mondial.
FRES renforce les efforts et l’implication des employés
par une approche multidisciplinaire, en faisant appel par
exemple à de nombreux experts. En procédant de la sorte,
elle accroît considérablement ses chances de réussite en
Afrique. En même temps, FRES s’avère être un organisme
qui apprend à s’adapter aux nouvelles conditions avec sou-
plesse te pragmatisme. Nous sommes donc très honorés de
pourvoir aider FRES à concrétiser la mission qu’elle a en-
trepris, grâce à notre apport en matière juridique.
L’organisation, le conseil et la supervision
Au 31/12/2012, 5 personnes travaillaient chez FRES
Guiné-Bissau selon les modalités suivantes:
Nombre d’employés
Homme/Femme
Contrat à durée déterminée/indéterminée
Temps plein/partiel
Flux entrant/sortant des hommes
Flux entrant/sortant des femmes
Employés âgés de plus de 55 ans
Homme/femme dans l’équipe de direction
Superviseurs
2011
Les employés étaient responsables de la gestion de
toutes les opérations, sans oublier la gestion de l’instal-
lation de SHS et la mise en place du bureau à Gabú.
Le salaire et les conditions de travail
Les quatre employés sous contrat à durée indétermi-
née bénéficiaient également d’une assurance maladie,
en plus de leur salaire. Le salaire moyen d’un employé
de FRES Guiné-Bissau sur un poste de cadre s’élevait à
100 € par mois, qui est à mettre en perspective avec le
SMIC mensuel de 25 € dans ce pays.
La formation
Vingt salariés et sous-traitants ont suivi la formation dis-
pensée par Jean Paul Louineau d’Alliance Soleil pour
l’installation des SHS.
Le directeur général de FRES Guiné-Bissau était
Reinder Bouwmeester. Il devait rendre des comptes
devant le Conseil des commissaires de, qui était com-
posé de: André Kuiper, le président; Thad Hecker,
membre; Caroline Nijland, member.
Le commissaire Thad Hecker, accompagné de la direc-
trice du développement de l’activité, Caroline Nijland, se
sont rendus à FRES Guiné-Bissau en juillet pour la réu-
nion biannuelle du conseil d’administration, afin de ren-
contrer les autorités locales, de visiter le bureau à Gabú
et de discuter de la marche de la société. Thad Hecker
s’est rendu en Guinée-Bissau pour la seconde réunion
du conseil d’administration en octobre.
2012
5
4 / 1
0 / 5
5 / 0
4 / 0
1 / 0
0
-
4
4
32 33
3ème partieL’organisation et son conseil d’administration
34 35
Conseild’administra-tionLe conseil d’administration
Le conseil d’administration de FRES en 2012 était
composé de trois membres, qui étaient tous très
impliqués dans l’entreprise: Annemarie Goedmakers
(PDG / président), Serge Leijten (directeur financier /
trésorier) et Harry Droog (responsable de l’exploitation /
membre du conseil).
Les membres du conseil ont travaillé en moyenne deux
jours par semaine au titre du bénévolat. Le conseil
d’administration s’est réuni 18 fois. Entre autres, les
points suivants ont été abordés:
· la progression des sociétés affiliées à FRES, à travers
les rapports d’évaluation et les rapports financiers;
· les propositions d’investissements pour permettre son
expansion;
· les comptes annuels et le rapport annuel 2011;
· Le plan des activités 2013-2017, ainsi que le plan/bud-
get annuel 2013;
· Le plan d’action de Noura visant à réduire le défaut de
paiement;
· La composition des conseils de commissaires;
· la recherche et mise en place de nouveaux
partenariats.
La Direction générale de la coopération internationale
(DGIS) a rompu unilatéralement le contrat de
coopération, Il en résulte que la réalisation des objectifs
à long terme de FRES est remise en cause. Une
procédure judiciaire est en cours.
En sa qualité de partenaire, Nuon a honoré toutes
ses obligations. Les dépenses du conseil se sont
chiffrées à 3.990 € en 2012. Il s’agit des frais d’appels
téléphoniques et des frais de déplacement aux Pays-
Bas.
Le conseil de surveillance
Le Conseil de Surveillance était composé en 2012 d’Aad
Veenman (président) et de Peter Smink (secrétaire).
Le Conseil de Surveillance s’est réuni deux fois en 2012
(les 27 avril et 31 octobre). Les sujets abordés les plus
importants ont été les suivants:
· les comptes annuels et le rapport annuel 2011;
· Le plan des activités 2013-2017 et le plan/budget
annuel 2013;
· le partenariat et la suspension de la subvention de la
Direction générale de la coopération internationale;
· le conseil de Surveillance pour la coopération.
Le plan des activités 2013- 2017
Notre démarche repose sur un plan stratégique plu-
riannuel. En octobre, le conseil a établi le plan des acti-
vités 2013-2017. Il débouche sur une progression du
nombre de clients de plus de 67.000 en 2017 à 100.000
en 2020. Nous allons surtout tabler sur la croissance
des cinq sociétés déjà existantes, où nous allons axer
notre action sur le contrôle des coûts pour parvenir à
des tarifs abordables. Les entreprises devront acqué-
rir leur indépendance financière, les revenus provenant
des installations chez les clients et de leur alimenta-
tion en électricité devant s’avérer suffisants pour payer
les dépenses d’entretien, de gestion opérationnelle et
financer le remplacement du matériel. La formation des
employés fera l’objet d’une attention particulière. FRES
va travailler à ces objectifs en bonne entente avec les
gouvernements, la Banque mondiale, l’ONUDI, l’UE et
les autres donateurs.
Le suivi et l’évaluation
Les objectifs de cette stratégie et les points de départ
apparaissent dans le plan des activités 2013-2017. Ils
serviront à établir les plans et budgets annuels pour les
entreprises filiales de FRES, ainsi que pour FRES Pays-
Bas. Le suivi, l’évaluation et les corrections éventuelles
se feront de façon continue.
Le Code Wijffels
FRES fonctionne en vertu du code Wijffels, le code
de bonne gouvernance des œuvres de bienfaisance.
La déclaration de responsabilité (voir l’annexe 5 sur
www.fres.nl ) précise la façon dont nous nous acquit-
tions des trois principes fondateurs: la séparation
des fonctions de supervision, de gestion et de direc-
tion, l’utilisation optimale des moyens et le maintien
des meilleures relations possibles avec les parties
intéressées.
L’organigramme détaillé des employés et des membres
du conseil d’administration, ainsi que leur fonctions
com plé mentaires, peuvent être consultés dans l’annexe
4 ( disponible sur www.fres.nl).
OrganisationFRES s’est également attachée en 2012 à bien
répartir les tâches et à optimiser la collaboration et
la communication en interne.
L’organisation et les instances consultatives
Le conseil d’administration de FRES s’est réuni une
semaine sur deux pour examiner des questions de stra-
tégie au sein de la société, ce qui faisait suite à l’évolu-
tion des entreprises du groupe FRES sur le fondement
des rapports mensuels des entreprises locales et le rap-
port d’étape des commissaires.
La direction locale des entreprises affiliées à FRES a
tenu des réunions d’avancement pour faire un point de
façon mensuelle avec leur propre conseil des commis-
saires par le biais de téléconférences. Les commissaires
se sont rendus (deux fois) dans les entreprises.
L’organisation a été renforcée par la nomination d’un
directeur des Opérataions (à compter du 1er mars), ainsi
que d’agents de liaison dans chaque entreprise, ce qui
contribue à améliorer le fonctionnement et à faire préva-
loir l’approche centrée sur les objectifs dans les entre-
prises affiliées à FRES.
Les dirigeants de toutes les sociétés sont venus aux
Pays-Bas du 12 au 18 février pour rencontrer le conseil
d’administration et les commissaires. Tous ensembles,
ils ont visité la centrale électrique solaire Sun Island (qui
appartient à Nuon) à Almere. Des réunions des parties
prenantes très fructueuses ont eu lieu le 5 juin et le 31
octobre.
Les employés de FRES Pays-Bas
Afin de réduire à leur plus simple expression les
dépenses opérationnelles aux Pays-Bas, FRES Pays-
Bas travaille avec un petit noyau de salariés et une
grande équipe très souple et disponible d’experts non
rémunérés. Ces derniers apportent une grande valeur
aux activités de FRES. Les employés de FRES Pays-
Bas exercent leurs fonctions sous le contrôle du conseil
d’administration. Tous les ans, chaque employé est sou-
mis à un bilan professionnel à des fins d’évaluation.
Les employés salariés
Fin 2012, FRES Pays-Bas comptait au total cinq salariés
de nationalités différentes. L’équipe a connu un certain
nombre de changements, à la fois pour des raisons per-
sonnelles, mais aussi parce qu’ils avaient décroché un
autre poste. Un système de récompenses variable a été
mis en œuvre pour certaines fonctions. En 2012, 5.000€
avaient été dégagés pour la formation professionnelle
et la reprise d’études, dont seulement 1.514 € ont été
effectivement dépensés.
Les employés bénévoles
En 2012, une dizaine de personnes ont travaillé pour
FRES au titre du bénévolat. Elles se sont attachées à
nous conseiller quant à la démarche à adopter vis-à-vis
des arriérés de paiement en Afrique du Sud, à faire l’
analyse de la viabilité financière du contrat de conces-
sion de Solar Vision en Afrique du Sud en tant qu’op-
portunité de monter une affaire, à élaborer un plan de
communication pour l’ouverture des six nouvelles cen-
trales électriques solaires au Mali et à prospecter sur le
potentiel offert par les mini- réseaux solaires / hydroé-
lectriques au sud-ouest de l’Ouganda. Un employé de
la société Alliander a réalisé une étude sur la perte nette
très élevée engendrée au Mali. Deux étudiants ont tra-
vaillé sur une étude de l’impact socio-économique en
Ouganda et en Afrique du Sud. Outre les experts et les
étudiants susmentionnés, le conseil d’administration,
les commissaires des sociétés du groupe FRES et les
membres du conseil de surveillance (douze personnes
au total) ont également apporté leur contribution sans
être rémunérés.
Aperçu des employés
Nombre d’employés
Ratio homme / femme
Contrat déterminé / indéterminé
Ratio temps plein / partiel
Nombre d’ETP
Age moyen
Nombre de pigistes
Moyenne de l’absentéisme
2011
3
0 / 3
3 / 0
1 / 2
2.4
38
1
5.2%
2012
5
2 / 3
5 / 0
1 / 4
3.8
44
1
1.0%
36 37
2009 | En 2009, nous avons reçu une subvention de
200.000 € de la part de Hivos, pour créer une entreprise
filiale de FRES Uganda. Hivos aspire à un monde hon-
nête, libre et durable.
2010 | Plusieurs réunions ont été menées avec le gou-
vernement de la Guinée-Bissau, par exemple avec le
Ministère de l’énergie, en vue de monter une nouvelle
entreprise, celles-ci ayant abouti à sa création en 2012.
2010 | En 2010, plusieurs réunions ont eu lieu avec la
Banque mondiale. Pour à la fois, la nouvelle société
affilée à FRES, FRES Uganda, et la construction de six
centrales électriques solaires au Mali, nous avons attri-
bué et / ou reçu les subventions demandées par l’inter-
médiaire des gouvernements concernés.
2010 | Nous étudions les possibilités de coopérer avec
SNV, un organisme en plein essor, en Afrique. En 2012,
cela a conduit à une étude préliminaire et d’impact au
Mali (entretiens).
2010 | Le cabinet d’avocats d’affaires international Allen
& Overy nous a fourni des conseils juridiques en 2010 et
2011 relatifs au nom de marque “FRES” et à nos statuts.
2010 | En 2010 et 2011, le cabinet d’avocats d’affaires
international Clifford Chance LLP a aidé FRES pour la
rédaction d’un accord concernant la livraison, l’installa-
tion et la maintenance respectives de deux, puis de six
autres centrales électriques solaires au Mali. Le cabi-
net Clifford Chance nous apportera de nouveau une
assistance juridique pour mettre en œuvre de nouveaux
projets.
2010 | En septembre, un accord de collaboration a
été signé avec la REF (“Rural Energy Foundation” ou
“Fondation pour l’énergie en zone rurale”). Nous tra-
vaillons dans le même domaine et échangeons mutuel-
lement nos informations relatives aux résultats des
études sur documents. Par ailleurs, nous mutualisons
no sonnées pour ce qui est de la recrutement d’em-
ployés en Afrique.
2010 | La société Waterbedrijf Groningen a fait don
de 150 filtres à eau à FRES en 2010. Nous les avons
répartis entre les entreprises filiales de FRES, ce qui a
constitué le cadeau de Noël des employés. En 2011, les
employés ont procédé à une évaluation destinée à amé-
liorer le fonctionnement des filtres à eau.
2011 | Nous avons sollicité un permis de concession et
une licence pour la nouvelle entreprise filiale de FRES
auprès du gouvernement ougandais. La licence a été
délivrée en 2011, et la société compte actuellement plus
de 1000 clients.
2011 | Le PUM affecte des expatriés chevronnés aux
entreprises et organisations dans les pays en voie de
développement et sur les marchés potentiels, lesquels
peuvent exploiter leur expertise pendant une durée de
deux à trois semaines. En 2012, le PUM a promis de
trouver des coaches pour les directeurs des entreprises
filiales de FRES au Mali, en Ouganda et au Burkina
Faso, lesquels peuvent observer le travail des directeurs
généraux.
2011 | Depuis août 2011, la banque ING apporte sa
contribution à FRES en ne facturant que des frais pour
les virements d’argent, à la fois nationaux et internatio-
naux, ce qui réduit considérablement les dépenses.
2011 | En 2011, la fondation Stichting Doen a accordé
une subvention de 300.000 € par an destinée à
l’Ouganda, avec l’intention de répéter l’opération
pendant 3 ans, à condition que les objectifs fixés
soient atteints.
2011 | En 2011, FRES a conclu des accords avec
Alliander pour consolider leur collaboration en for-
malisant la mise à disposition de compétences et de
connaissances, et en finançant des commissaires
auprès des entreprises filiales de FRES en 2012. Ce
partenariat a également été élargi en 2012, entre autres
choses, dans la mesure où Alliander a pris à sa charge
la contribution annuelle de 75.000 € et le paiement du
salaire du directeur du développement des entreprises
de Nuon pour une durée de quatre ans.
2011 | Nous avons entrepris une collaboration avec la
société Stichting Chimbo, où des bureaux sont dispo-
nibles et qui offre des possibilités d’hébergement en
Guinée-Bissau pour les employés de FRES Pays-Bas.
2012 | En collaboration avec la société locale Daridibó
en Guinée-Bissau, FRES a sollicité une subvention de
2,5 M € et l’a reçu dans le cadre du programme de la
Facilité ACP-UE pour l’énergie.
PartenairesAux yeux de FRES, ce qui importe le plus, c’est de col-
laborer. Nous le faisons par le biais de diverses formes
de collaboration. Vous trouverez ci-dessous la liste de
nos partenaires dans un ordre chronologique,
à compter de l’année où notre partenariat a débuté
2002 | Le ‘Directorate of Minerals and Energy’ ou
DME (“La direction des ressources minérales et éner-
gétiques») du gouvernement sud-africain a signé un
accord à durée déterminée avec NuRa en 2002. Ce
contrat a été transformé en un contrat de concession de
vingt ans pour 8.000 systèmes fonctionnant à l’énergie
solaire en 2004. Un contrat pour 8.000 nouveaux SHS a
été signé, par lequel le gouvernement sud-africain prend
en charge 80% des dépenses, les 20% restant étant à
la charge de FRES. En mai 2012, l’accord a été étendu
à 10.000 SHS, qui devaient être mis en fonctionnement
avant la fin 2012. Une nouvelle promesse doit aboutir à
l’alimentation en courant de 6.000 autres clients déten-
teurs d’un SHS avant avril 2014.
2004 | FRES a été fondé par la société Nuon en 2004.
En 2006, un contrat courant sur une durée de cinq
ans prévoyait que Nuon accorderait une contribution
annuelle à FRES et mettrait un employé à notre disposi-
tion. En décembre 2008, Nuon a conclu un partenariat
public-privé avec FRES et la DGIS (“Direction Générale
pour la Collaboration Internationale”) destiné à assurer la
réalisation des objectifs fixés pour le nouveau millénaire
en Afrique au cours de la période 2008-2015.
2006 | Le gouvernement malien a conclu un accord
avec Yeelen Kura par l’intermédiaire d’ AMADER s’éle-
vant à 2,3 M € pour promouvoir l’électrification en zone
rurale. L’objectif de ce contrat qui consistait à passer
de 1.500 à 5.000 clients n’a pas encore été atteint. En
2009, un accord a été signé, lequel accordait une sub-
vention de 300.000 € pour l’installation de cinq mini-
réseaux solaires. En 2011, un accord de subvention a
été signé avec AMADER / la Banque mondiale pour la
construction de six centrales électriques solaires. Les
subventions ont été remises par la Banque mondiale.
2006 | En 2006, nous avons conclu un accord de colla-
boration avec le Van Sandickfonds ils remboursent les
frais de voyage et d’hébergement des étudiants
néerlandais qui effectuent des recherches dans le
domaine de l’énergie solaire en Afrique.
2006 | Depuis 2006, le cabinet d’experts comptables
PwC (PricewaterhouseCoopers Accountants N.V.) exa-
mine chaque année nos comptes annuels et se pro-
nonce sur leur cohérence avec les rapports annuels des
années précédentes. En outre, les services traitant de
la fiscalité et des ressources humaines du cabinet PwC
ont appuyé notre demande pour obtenir le statut ANBI
(“Algemeen Nut Beogende Instelling”) auprès de l’admi-
nistration fiscale.
La collaboration entre le cabinet PwC et FRES s’est
renforcée en 2012 par une étude (facturée avec des
honoraires réduits) sur l’impact socio-économique des
activités dans les pays ou intervient FRES. Le rapport
final est attendu en mai 2013.
2007 | Grâce à l’Union européenne, un financement de
celle-ci a été obtenu pour monter une entreprise d’élec-
tricité au Burkina Faso, en collaboration avec Nuon,
Yeelen Kura et deux partenaires locaux. Il s’agissait de
l’octroi d’une subvention dans le cadre de la Facilité
ACP-UE pour l’Énergie de plus de 2,1 M €. Cette coo-
pération se poursuivra jusqu’à fin 2013. Dans le cadre
du même programme, une subvention de 2,5 M € a été
promise pour monter une nouvelle entre-prise affiliée à
FRES Guiné-Bissau en décembre 2010.
2008 | Le gouvernement néerlandais, Nuon et la DGIS
(“La Direction générale de Coopération internationale”)
ont chacun promis 10 M € pour nous aider à atteindre
nos objectifs: pouvoir alimenter 100.000 clients en éner-
gie durable (d’ici à 2015, à l’origine). En outre, il a été
convenu que le ministre nous apporterait son soutien
dans les procédures juridiques et administratives dans
les pays où étaient menés des projets, ainsi que pour
décrocher des financements supplémentaires de par-
ties telles que la Banque mondiale. À ce jour, la DGIS a
transféré 2,9 M € et a suspendu toute subvention sup-
plémentaire. En juillet 2012, la DGIS a décidé de mettre
fin au partenariat “DGIS-Nuon-FRES”, parce que la
DGIS considère que FRES n’a pas atteint ses objectifs.
2009 | Nous collaborons avec The Ressource, qui se
trouve à Amsterdam, depuis 2009. Ce partenaire réu-
nit l’offre et la demande sur le marché du travail dans le
domaine de la fiscalité. Trois spécialistes travaillent sans
être rémunérés un jour par mois pour nous conseiller
dans le domaine de la fiscalité des partenariats, la TVA
et les charges salariales.
38 39
Comment tirer parti des opportunités, contrer les
menaces et faire face à ses faiblesses
Il est de la responsabilité du conseil d’administration
de FRES de signaliser et de neutraliser les risques. Afin
d’exploiter les possibilités qui s’offrent à nous et de
contrer l’impact des menaces, nous avons élaboré un
certain nombre de stratégies générales:
· Nous concentrons surtout nos efforts sur le renfor-
cement de notre implantation dans les pays où notre
activité est déjà forte, et nous freinons notre déve-
loppement dans les autres pays. En procédant de la
sorte, nous augmentons l’envergure des entreprises
déjà existantes, ce qui permet d’abaisser les coûts
d’exploitation.
· Nous sommes attentifs aux frais que nos services
représentent pour le client, afin de nous assurer
que ceux-ci restent abordables. Nous réduisons les
dépenses autant que faire se peut en optimisant l’ef-
ficacité de nos services, en faisant des économies
d’échelle par l’alimentation groupée des clients, en
remplaçant les groupes électrogènes fonctionnant au
diésel par des centrales électriques solaires, en fai-
sant appel au paiement par téléphone mobile, etc.
· En choisissant des régions qui ambitionnent de déve-
lopper leurs activités économiques sur les marchés
au-delà de ce territoire, nous réduisons le risque de
se retrouver avec un pouvoir d’achat faible.
· Une réduction importante des coûts sera permise en
centralisant les achats des installations. Les condi-
tions de base qui s’imposent reposent sur le fait
que les installations soient interchangeables et que
nous employions un modèle standard de modules,
une capacité des batteries unique et des régulateurs
similaires.
Certains de ces risques ont bénéficié d’une attention
particulière en 2012. Les autres risques et les mesures
pour y remédier sont examinés plus en détails dans le
plan d’activités pour les années à venir.
1. La poursuite de la croissance
Le ralentissement de l’augmentation du nombre de
clients s’est produit à partir de 2006 et s’est prolongé
pendant quelques années, ce qui pourrait faire courir
le risque à FRES de ne pas atteindre ses objectifs. En
2011, la situation s’est améliorée suite aux effets du plan
d’action pluriannuel qui a été revu en 2010, grâce à des
plans d’exécution plus pointus des entreprises locales
et à la tenue de réunions fréquentes entre le conseil
d’administration et la direction locale. Un rapport men-
suel de gestion rend compte de la progression, ce qui
nous permet de prendre les mesures nécessaires en
temps voulu. La nomination d’un directeur des opé-
rations vise à accroître le sentiment d’urgence dans
les entreprises filiales de FRES. Cependant, la pour-
suite de l’augmentation de la clientèle reste un sujet qui
mérite notre attention et qui nécessite une surveillance
constante.
2. L’indépendance financière
Les entreprises FRES doivent parvenir à l’indépendance
financière dès que possible en ayant un revenu suffi-
sant pour couvrir tous les frais et les coûts de remplace-
ment à moyen et à long terme. Avec un ralentissement
du nombre de nouveaux clients, il existe un risque que
cette indépendance ne se réalise pas. En conséquence,
et en particulier les sociétés Yeelen Kura et NuRa se
sont attachées à réduire des coûts et/ou à développer
les activités les plus rentables dans leur plan d’action.
Par ailleurs, Yeelen Kura a scindé la direction et la ges-
tion de l’entreprise en trois entités correspondant à trois
produits (les SHS, les mini-réseaux solaires et les mini-
réseaux fonctionnant au diésel) pour obtenir une per-
ception plus claire des résultats financiers pour chaque
produit. Nous avons soigneusement suivi la mise en
place volontaire de ce mode de fonctionnement par
le biais de rapports mensuels.
3. Les arriérés de paiement
La société NuRa est confrontée à des arriérés impor-
tants de paiement par ses clients depuis un certain
temps, ce qui constitue une menace pour ses revenus
et son indépendance financière. En outre, un tel com-
portement donne un mauvais exemple aux autres pays
dans lesquels FRES est implantée. NuRa a mis en place
un plan d’action qui prévoit une amélioration structu-
relle. Les arriérés de paiement sont passés de 34% en
décembre 2011 à 17% en décembre 2012, ce qui fait
que l’objectif de leur réduction à 16% en 2012 aura été
presque atteint.
4. L’instabilité politique
Les évènements qui se sont produits en Afrique de
l’Ouest démontrent que la stabilité politique est un
facteur qu’il nous faut prendre en compte. En 2012,
l’instabilité politique était une réalité au Mali et en
Guinée-Bissau. Celle-ci a à la fois un impact potentiel
sur l’augmentation du nombre de clients et des consé-
quences sur les salariés. Il s’agit là de l’un des critères
de sélection retenus par FRES avant de décider de se
Gestion des risquesLes forces et les faiblesses, les opportunités et
les menaces
Il y a de fortes chances que les actions menées par
FRES contribuent à la réussite du projet d’électrification
en zone rurale, mais les risques et les menaces ne
doivent pas pour autant être ignorés. FRES en a tout-
à-fait conscience et essaye constamment d’être très
vigilante quant aux risques, de façon à pouvoir réagir à
temps. Par conséquent, nous avons recensé les forces
et les faiblesses, les opportunités et les menaces pour
ce qui est de l’année 2012. Elles sont résumées dans le
tableau ci-dessous.
Les forces
· Une longue expérience en matière d’électrification des
zones rurales en Afrique.
· Une démarche de prospection approfondie et bien
établie.
· Un réseau bien implanté dans les secteurs du déve-
loppement et de l’énergie solaire à l’international.
· Une équipe compétente favorisée par des membres
du conseil d’administration très impliqués.
· La société applique un système commercial standard,
dont elle se sert comme modèle, car facilement trans-
posable dans différents pays.
· Deux sociétés qui comptent plus de dix ans d’exis-
tence sur un marché où les professionnels aguerris
sont peu nombreux.
· Une grande expérience pour solliciter des subventions.
· Des partenaires de confiance aux Pays-Bas.
· Un solide plan d’activités pour 2013-2017 et des stra-
tégies très pointues élaborées par les sociétés du
groupe FRES pour la réalisation des objectifs fixés.
Les opportunités
· 1,3 milliard d’habitants n’ont pas accès à l’électricité.
· Une plus grande priorité est donnée par les gouver-
nements à l’électrification des zones rurales, entre
autres, pour ralentir l’exode rural vers les villes.
· L’innovation technologique est en marche: des pan-
neaux solaires moins chers, des batteries plus per-
formantes, des ampoules économes en énergie, des
solutions de paiement par téléphonie mobile.
· L’attention internationale est fixée sur les objectifs du
millénaire et sur l’action de l’ONU pour que l’année
2012 soit celle de “L’énergie durable pour tous”.
· Les clients (potentiels) sont sensibilisés au fait que
l’accès durable à l’électricité produite par l’énergie
solaire est réalisable et abordable, et qu’il contribue à
l’amélioration du niveau de vie, ainsi qu’au développe-
ment économique.
· Un réseau de centrales d’achats.
Les faiblesses
· Les entreprises sont réparties sur (cinq) pays diffé-
rents présentant des conditions de base très diverses.
· L’augmentation de la clientèle de certaines entreprises
filiales de FRES est insuffisante.
· Les entreprises du groupe FRES n’ont pas encore
atteint leur point d’équilibre.
· Elles dépendent des subventions.
Les menaces
· Les arriérés de paiement (défaut de paiement).
· Les tarifs appliqués aux clients au Mali ne couvrent
pas les coûts des mini-réseaux fonctionnant au diésel.
· Les dispositions légales destinées à lutter contre la
fraude ne sont pas adaptées.
· L’aggravation de l’économie locale, entre autres, en
raison de récoltes décevantes ou de l’instabilité des
gouvernements en place, ce qui réduit le pouvoir
d’achat des clients, et s’accompagne d’une hausse
du taux de chômage et de la pauvreté.
· Les frais de transport sont plus élevés en raison de la
hausse du prix du carburant.
· Des procédures longues et bureaucratiques de la part
des gouvernements et des bailleurs de fonds.
40 41
Acquisition des fondsPolitique stratégie et objectifs
FRES s’attache surtout à obtenir des subventions de la
part de bailleurs de fonds à l’échelle nationale, des gou-
vernements et des organisations internationales multi-
latérales. En outre, nous nous essayons d’instaurer des
relations avec des entreprises donatrices. Nous recher-
chons des tiers qui nous correspondent en termes de
politique d’entreprise, d’objectifs et de domaine d’acti-
vités. Nous ne répondons aux propositions de subven-
tions que si les conditions dans lesquelles elles nous
seront accordées correspondent à nos décisions straté-
giques, et ce afin d’éviter que la politique de notre entre-
prise ne devienne dépendante desdites subventions.
Les entreprises donatrices et les sponsors nous encou-
ragent en nature ou financièrement.
FRES est une fondation à but non lucratif qui recherche
un financement extérieur pour atteindre ses objectifs.
Nous nous attirons ce financement en collaborant étroi-
tement avec notre sponsor principal Nuon, et désor-
mais avec Alliander, notre nouveau sponsor pluriannuel
depuis 2012, par le renforcement de nos activités de
lobbying et en liant des relations étroites avec les gou-
vernements. FRES a choisi de ne pas avoir recours aux
donations privées.
Nos objectifs
Nous devons investir plus de 46 M € (ce qui inclut les
investissements de remplacement qui dépassent les
5 M €) dans de nouveaux systèmes, afin de dépasser
le seuil des 67.000 clients à l’horizon 2017. Il nous faut
encore obtenir plus de 28 M €.
Nos investissements
Pendant la période de 2001-2012, FRES a investi
un montant total de 32 M € dans ses filiales. De ce
montant, 21,9 M € ont été financés par diverses
subventions et 10,4 M € provenaient de notre capital
propre. FRES travaille sur de nouvelles initiatives visant à
attirer de nouveaux capitaux.
Le total des investissements en 2001-2012
(millions d’euros)
Afrique du
Sud
780.000
10.425.282
4.698.606
1.147.169
17.051.057
Mali
760.000
543.000
4.569.371
3.143.734
770.530
9.786.635
Burkina
Faso
1.283.721
1.573.657
320.904
3.178.282
Ouganda
609.766
510.786
1.120.552
Guinée-
Bissau
598.585
314.715
913.300
Nouvelles
initiatives
58.869
170.707
229.576
Total
760.000
1.323.000
10.425.282
4.569.371
1.882.306
10.399.347
2.920.096
32.279.402
35
30
25
20
15
10
5
0
Fonds propres
et actionnaires
Subventions
Investissements
totaux
2001-2010 2001-2011 2001-2012
mettre au travail dans un pays donné. Si les troubles se
produisent postérieurement à son installation, la sécu-
rité des employés de l’entreprise filiale de FRES devient
notre priorité essentielle.
5. La crise économique dans le monde entier
Le climat économique international délétère affecte
également les activités de FRES. Il s’est avéré être plus
difficile d’obtenir des subventions, parce que les pro-
grammes de l’UE, par exemple, ou de la Banque
mondiale, sont retardés ou reportés. Cette situation
est susceptible de retarder les activités de FRES.
6. Le prix élevé du carburant
En raison du prix élevé du diésel, une grande partie
des dépenses d’exploitation est constituée par les frais
de transport incontournables pour effectuer les tra-
vaux d’installation et de maintenance. Par ailleurs, les
mini-réseaux fonctionnant au diésel font perdre égale-
ment des bénéfices en raison du prix élevé du diésel.
Nous nous attendons à ce que le prix du pétrole conti-
nue à grimper, donc les dépenses occasionnées pour
se rendre sur les lieux n’ont pas fini d’augmenter non
plus. Par conséquent, les entreprises filiales de FRES
cherchent à optimiser les moyens logistiques et le tra-
vail dans les zones qui ont une forte densité de clientèle.
Pour ce qui est des mini-réseaux fonctionnant au
diésel, nous tablons sur l’efficacité et comptons les
remplacer progressivement par des mini-réseaux
solaires. Actuellement, une seule centrale électrique
appartenant à Yeelen Kura fonctionne à 100% au diesel.
7. Comment prévenir la fraude
De temps à autres, FRES est confrontée à des cas de
fraude dans les entreprises locales. FRES se consacre
activement à prévenir et à lutter contre la fraude. La res-
ponsabilité en incombe à la direction et au conseil des
commissaires des sociétés elles-mêmes, mais cette
lourde tâche est supervisée par le conseil d’administra-
tion et le conseil de surveillance, par le biais de la direc-
tion et de la structure de surveillance en place.
8. Le fond de réserve
Le conseil d’administration a instauré un fond de réserve
s’élevant à 250.000 €, dans le cas où les activités de
FRES s’arrêteraient brusquement en partie, ou totale-
ment, pour une raison quelconque. Cela aurait surtout
des conséquences pour FRES Pays-Bas. Grâce à ce
fond de réserve, nous serions en mesure de poursuivre
nos activités seulement à Amsterdam, mais dans de
bonnes conditions.
Yotal des investissements
jusqu’à 2012
ORET / MILIEV
PSOM
Gouvernement de l’Afrique du Sud
Gouvernement du Mali
UE
Partenaires de joint venture
Accord Schokland – contrat de
subvention avec le Ministère des
Affaires Etrangères
Total
42 43
Communi-cationFRES communique avec diverses parties prenantes,
c’est à dire non seulement avec les gens dans les
régions où nous avons fondé des entreprises filiales
de FRES, mais aussi avec les acteurs qui rendent notre
travail possible, comme: les experts travaillant gratuite-
ment, les universités, les bailleurs de fonds, les dona-
teurs et nos partenaires. Nous les tenons informés des
effets de leurs contributions en termes de connais-
sances, de gain de temps et/ou d’argent.
La politique de l’entreprise, sa stratégie et ses
objectifs
Outre la communication pour lever des fonds, FRES
a également communiqué avec les parties prenantes à
d’autres fins, telles que sa réputation et la notoriété de
son nom, le soutien apporté et l’implication dans l’élec-
trification en zone rurale et dans les entreprises filiales
de FRES, ainsi que le transfert de connaissances.
Nous trouvons parmi ces différents acteurs, avec qui
nous communiquons de différentes manières:
· Les membres du conseil d’administration, les par-
tenaires et les employés, qui reçoivent le “Rapport
flash” numérique tous les mois, les tenant informés de
l’évolution de la situation sur le terrain
· deux réunions des parties prenantes ont lieu chaque
année pour les membres du conseil d’administra-
tion, les employés, les commissaires, les partenaires,
les experts, les étudiants et bénévoles. Les dernières
nouvelles et les opportunités offertes aux entreprises
du groupe FRES sont au cœur de ces rencontres;
· tout nouveau donateur privé reçoit une confirmation
d’inscription et des informations complémentaires sur
les résultats de l’année précédente et les objectifs
fixés pour l’année à venir;
· si des points dignes d’intérêt surgissent, les médias
reçoivent un communiqué de presse qui conduit par-
fois à un article publié dans les médias;
· toute personne intéressée peut trouver plus d’infor-
mation sur notre site Internet;
Le règlement des litiges
Si FRES reçoit une plainte, nous la traitons dans un délai
d’un jour ouvrable suivant la réception de ladite plainte.
FRES appelle la personne qui a déposé la plainte pour
proposer une solution. Nous n’avons reçu aucune
plainte en 2012.
Les résultats de 2012
FRES rencontre souvent les gouvernements et les
bailleurs de fonds au sujet de l’électrification en zone
rurale et la mise en œuvre de celle-ci:
· Par exemple, les autorités du Burkina Faso ont ren-
contré FRES parce qu’elles souhaitaient que l’on fasse
état de nos expériences réussies sur le terrain dans
d’autres pays, quant à la mise en œuvre de la régle-
mentation en matière d’électrification en zone rurale.
· FRES a animé un atelier sur le rôle du secteur privé
et des ONG dans la réalisation des objectifs dans
le cadre de l’initiative “L’énergie durable pour tous”,
lors du forum organisé au Ghana par la CEDEAO, la
GFSE, le FEM (Fonds pour l’Environnement mondial)
et l’ONUDI pour parvenir à optimiser les capacités en
énergie des pays.
· L’Institut des ressources mondiales (WRI) de
Washington et la société néerlandaise Stichting Doen
ont invité FRES à partager ses connaissances et son
expérience en matière de bailleurs de fonds et d’opé-
rateurs en Afrique et en Asie dans un autre atelier
avec un groupe restreint.
Le site qui a été lancé au début de l’année 2011 a été
enrichi et maintenu en ligne. En outre, FRES était pré-
sente sur les réseaux sociaux: LinkedIn et Facebook.
Notre communication via Twitter s’est avérée très chro-
nophage et a donné peu de résultats. Par conséquent,
nous avons décidé de suspendre cette activité pour le
moment.
Un article sur les six nouvelles centrales solaires que
Yeelen Kura a installées au Mali est paru dans le maga-
zine Sun & Wind Energy, en janvier.
En février, un article sur FRES et les centrales solaires
au Mali est paru dans le quotidien Het Financieel
Dagblad, accompagné d’un entretien avec Caroline
Nijland (Directrice du développement des entreprises).
En mai, Annemarie Goedmakers (Présidente de FRES)
a fait une présentation lors de la conférence de l’Asso-
ciation Internationale des Investisseurs dans l’Écono-
mie Sociale (“International Association of Investors in
the Social Economy” ou INAISE) à Paris sur le thème
“Comment la finance sociale peut aider à s’attaquer
au changement climatique?”
Les résultats de 2012
Les subventions
Le gouvernement sud-africain (Ministère de l’énergie)
nous a attribué une nouvelle subvention de 3,6 M €
(confirmée par écrit en janvier 2013) pour installer 2.000
nouveaux SHS avant avril 2013, et par la suite 4.000
autres SHS d’ici avril 2014, date butoir.
Il est devenu de plus en plus difficile d’obtenir des sub-
ventions, à l’égard de la situation économique internatio-
nale délicate, qui a pour conséquence de reporter
les décisions ayant trait aux finances. Il n’y a pas eu
d’appel d’offres concret que nous aurions pu solliciter,
ceux-ci étant sans cesse reportés. Par conséquent, il
s’est agi d’une année consacrée à l’évaluation et la sen-
sibilisation, à l’observation et à la planification à l’avance,
au lobbying et au réseautage. Cette année, nous nous
sommes attachés à adopter une vision plus large et plus
affûtée des possibilités de subventions et d’établir de
bonnes relations avec d’éventuels (nouveaux) bailleurs
de fonds, par exemple avec l’ONUDI et les gouverne-
ments norvégien et autrichien.
Les dépenses effectuées pour l’acquisition de fonds
l’ont été en particulier pour obtenir des subventions pour
des projets. En 2012, ces dépenses se sont élevées à
57.753 €, soit 1,6% des fonds acquis. La répartition se
fait au moyen du modèle de répartition C (cf. 4ème par-
tie les comptes annuels). Ici, la date d’enregistrement
est considérée comme le d point de départ.
Les dons provenant des entreprises
Les dons des entreprises se sont élevés à 191.095 €
en 2012. Alliander nous a accordé 75.000 € pour cou-
vrir nos frais de bureaux et a repris à sa charge le
salaire du directeur du développement des entrepises
de Nuon. Ces contributions faisaient partie de l’ac-
cord qui est entré en vigueur en avril 2012 et qui courra
sur une durée de quatre ans. La société néerlandaise
Greenloans, qui fait partie d’ALFAM Crédit à la consom-
mation, a fait don de 10.000 € comme cadeau de Noël
pour couvrir les frais d’installation de FRES Uganda.
Les dons privés
12.380.00 € ont été versés par des donateurs privés,
ce qui inclut notamment la contribution de 847 € et de
3.250 € venant des employés de Nuon, qui choisissent
de ne pas recevoir de prime de Noël, respectivement
en 2011 et 2012, mais aussi les 1.120 € provenant des
(anciens) salariés de Forbo Flooring BV, qui pouvaient
choisir de faire don de leur prime de Noël à FRES fin
2011. Frans van der Loo, ses amis et connaissances ont
recueilli un don de 720 € lors d’une soirée. L’argent pro-
venant des donateurs privés en 2011 a été affecté à la
société filiale de FRES Guiné-Bissau en 2012.
5
4
3
2
1
0
2004
2005
2006
2007
2008
2009
2010
2011
2012
9
8
7
6
5
4
3
2
1
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2005
2006
2007
2008
2009
2010
2011
2012
40
30
20
10
0
2004
2005
2006
2007
2008
2009
2010
2011
2012
Les dons privés (milles d’euros)
Les dons provenant des entreprises (millions d’euros)
Les subventions accordées aux sociétés de FRES
(millions d’euros)
44 45
Surveillance financière La planification et les contrôles
Le conseil d’administration est redevable du travail et
de la qualité des activités menées par FRES, et les cor-
rige si nécessaire. Le cabinet d’audit PwC examine les
comptes annuels et dresse un rapport comptable. Le
cabinet PwC contrôle en particulier le respect des direc-
tives qui s’appliquent aux institutions destinataires de
fonds. Par ailleurs, les bailleurs de fonds jouent un rôle
d’inspecteurs en assurant le suivi et l’évaluation des
résultats des projets. Toutes les entreprises appartenant
à FRES sont inspectées chaque année par un comp-
table en vertu des lois et règlements en vigueur.
La gestion des actifs
Depuis 2009, nous investissons des sommes qui sont
disponibles pendant une durée plus longue (don Nuon)
via un gestionnaire d’actifs externe (la banque ING). De
cette façon, nous obtenons de meilleures rémunérations
de nos actifs que si nous devions placer ces sommes
d’argent sur un compte épargne. L’objectif de ces inves-
tissements est d’obtenir un rendement optimal pour un
profil d’investisseur modérément défensif et qui répond
aux normes éthiques et sociales que FRES impose
quant à la gestion des actifs. Par conséquent, nous
avons signé une convention de gestion d’actifs et élabo-
ré un statut des investissements.
L’horizon d’investissement peut varier de quatre à huit
ans. Les règles de répartition du portefeuille qui s’ap-
pliquent à ce profil de risques disposent que 50 à 70%
des actifs peuvent être fortement rentables, et que pas
plus de 30 à 50% de ceux-ci ne peuvent être inves-
tis dans des valeurs d’entreprises (actions). De 0 à 10%
des actifs demeurent sous forme de liquidités. Afin de
contrôler les risques, le gestionnaire d’actifs est soumis
à une procédure d’investissement parfaitement enca-
drée. Nous investissons nos actifs dans un éventail
diversifié de secteurs et de régions.
Le gestionnaire d’actifs rend compte de ses activités au
conseil d’administration sur le fondement des résultats
réalisés grâce au portefeuille d’actifs au moins trois fois
par an. Le gestionnaire d’actifs mesure les résultats du
portefeuille, les compare au taux de référence et analyse
les écarts de rendement. Au regard de ces résultats,
il est établi si oui ou non la politique d’investissement
doit être modifiée. En outre, une analyse de la durabilité
est effectuée chaque année. Veuillez consulter la 4ème
partie du rapport annuel pour connaître l’évolution de la
valeur du portefeuille de placements.
L’analyse du caractère “durable” du portefeuille
d’investissement
ING Sustainable Investments a effectué deux tests pour
évaluer le caractère “durable” des performances des
entreprises ou émetteurs cotés en bourse. En cas de
test positif, la banque recherche ce que les entreprises
ont fait pour empêcher des activités et des comporte-
ments indésirables. En cas de test négatif, la banque
recherche dans quelle mesure les entreprises s’adon-
nent ou affichent des activités ou des comportements
indésirables dans le cadre du domaine des cas de figure
élaborés pour le test. Il résulte de ces deux tests qu’au-
cune des sociétés n’est retirée du portefeuille.
Caroline nijland
Directrice du développement des entreprises de FRES
FRES est souvent un interlocuteur privilégié des pouvoirs
publics et des institutions. Nous avons su acquérir un
savoir-faire qui compte à leurs yeux, à savoir comment s’y
prendre pour s’attaquer à l’électrification en zone rurale.
Nous sommes de plus en plus en mesure de répondre aux
aspirations des habitants, parce que nous travaillons avec
des entreprises locales FRES, formons au mieux leurs
employés et collaborons avec les autorités locales. En
l’occurrence, nous avons mis en place des services sup-
plémentaires et de meilleure qualité en Ouganda et en
Guinée-Bissau, à partir du moment où nous avons réalisé
qu’il y avait des clients là-bas avec un pouvoir d’achat plus
élevé. La Banque mondiale et l’ONUDI considèrent que les
mini-réseaux solaires constituent une solution d’avenir.
Nous avons une certaine expérience dans ce domaine, et
elles comptent utiliser notre savoir-faire pour mettre en
œuvre une stratégie allant dans le sens de leur développe-
ment. Les gouvernements voudraient promouvoir l’électri-
fication en zone rurale, mais comment doit-on s’y prendre?
Nous pouvons leur faire part de la situation juridique et
financière que nous avons trouvée en débarquant au Mali,
au Burkina Faso et en Ouganda, et leur expliquer quel rôle
FRES a joué pour l’améliorer. Nous pouvons nous reposer
sur notre savoir-faire, car c’est grâce à lui que nous progres-
sons. FRES ne se contente pas de produire de l’électricité
(solaire), mais met en place une dynamique sociale et cono-
mique en développant l’entreprenariat. Et le résultat est
beau à voir!
Le rapport annuel de FRES est paru en mai 2011 (dans
sa version papier et numérique). Des versions anglaise
et française ont suivi en juin. Le rapport annuel a reçu
une note de 7 lors du concours pour le Prix de la
Transparence organisé par PwC, alors qu’il n’avait eu
que 6,5 en 2011. La moyenne pour tous les rapports
annuels présentés (dans la catégorie «détaillés») a été
de 5,9 ces deux dernières années.
Les six nouvelles centrales solaires au Mali étaient opé-
rationnelles en août. Nous avons commencé à organi-
ser et à préparer une cérémonie festive dans le cadre
l’inauguration officielle des nouvelles centrales élec-
triques solaires et de la communication qui s’ensuit.
Cependant, la cérémonie a été reportée jusqu’à nouvel
ordre, en raison de l’agitation politique qui sévit dans
le pays.
Le 20 octobre 2012, Yeelen Ba a fêté son millième client
au Burkina Faso.
À partir d’octobre, le cabinet PwC, en collaboration avec
le programme Erasmus a mené en octobre une étude
sur l’impact socio-économique de l’arrivée du cou-
rant électrique pour les clients des entreprises affiliées
à FRES. Au Mali, en Ouganda et en Afrique du Sud,
un état des lieux a été conduit. Celui-ci a été suivi par
une étude d’impact au Mali et en Afrique du Sud. Les
organisations locales, dont la SNV, ont distribué des
questionnaires. La publication du rapport final est atten-
due en mai 2013.
Plus tôt dans l’année, une réunion des parties prenantes
avait eu lieu le 5 juin. Les deux réunions ont connu une
grande affluence.
Le 15 novembre, le salon “HIERopgewekt” s’est tenu à
Amersfoort, dans le but de faire découvrir les initiatives
énergétiques durables locales ici (aux Pays-Bas). Dans
un atelier appelé “DAARopgewekt”, Caroline Nijland
a présenté les activités de FRES, en plus de celles de la
fondation wakawaka, d’ Hivos et d’ “I-love-windpower”
(“J’aime l’éolien”).
46 47
4ème partieRapport financier
48 49
DÉCLARATION CONSOLIDÉE DES REVENUS ET DES DÉPENSES DE 2012
6 Les revenus
Les revenus provenant de notre propre recherche de fonds
Les revenus de notre propre recherche - personnes privées
Les revenus de notre propre recherche - entreprises
Subventions
Les subventions des gouvernements
Les autres subventions
Les bénéfices provenant des investissements
Les autres revenus
Les revenus des activités de la société Yeelen Kura
Les revenus des activités de la société FRES Uganda
Les revenus des activités de la société FRES Guiné-Bissau
Total des revenus
7. Les dépenses
Les dépenses occasionnées pour réaliser les objectifs
Les dépenses occasionnées pour les sociétés déjà existantes
Yeelen Kura au Mali
Nura en Afrique du Sud
Yeelen Ba au Burkina Faso
Les dépenses occasionnées par l’extension des sociétés
Yeelen Kura au Mali
Nura en Afrique du Sud
Yeelen Ba au Burkina Faso
FRES Guiné-Bissau
FRES Uganda
Les dépenses en vue des nouvelles initiatives
Guinée-Bissau
Bénin
Nouvelles initiatives dans les autres pays
Le reste des dépenses:
Dépenses de Yeelen Kura pour les affaires courantes
Dépenses de FRES Uganda pour les affaires courantes
Dépenses de FRES Guiné-Bissau pour les affaires courantes
Déplacements
Réels 2012
€
913.341
12.380
900.961
1.124.173
824.173
300.000
761.859
1.187.433
993.246
153.907
40.280
3.986.806
53.872
18.497
35.375
-
2.219.411
210.719
-
521.149
718.794
768.749
-
-
-
-
1.789.401
1.128.234
551.192
109.975
4.062.684
Budgetisés 2012
€
5.000
5.000
-
3.391.649
2.891.649
500.000
150.000
-
-
-
3.546.649
500.000
250.000
150.000
100.000
5.452.112
3.152.112
600.000
700.000
500.000
500.000
10.000
-
-
10.000
-
-
-
-
5.962.112
Réels 2011
€
1.081.977
10.522
1.071.455
68.613
68.613
-
243.557
676.440
669.834
6.606
-
2.070.587
466.601
31.027
435.574
-
2.164.727
1.174.231
532.820
292.342
-
165.334
18.563
14.222
4.260
81
980.799
895.413
85.386
-
3.630.690
SOLDE ANNUEL CONSOLIDÉ AU 31 DÉCEMBRE 2012(après répartition du produit)
Actifs
1. Actifs immobolisés
1.1 Actifs immobilisés corporels
1.2 Actifs immobilisées financiers
2. Actifs actuels
2.1 Créances et intérêts courus Revenus
2.2 Actions
2.3 Liquidités
Total
Provisions
3. Réserves
3.1 Le fonds de secours de FRES Pays-Bas
3.2 Les fonds réservés pour des projets à venir
3.3 Les actifs pour alimenter les fonds réservés
4. Les Fonds
4.1 Les fonds réservés provenant des dons Nuon
4.2 Les fonds réservés à Hivos/Ouganda
4.3 Les fonds réservés à l’UE/Guinée Bissau
5. Les dettes à court terme et les revenus
à régulariser
Total
4.268.079
-
2.982.667
4.035.615
750.335
250.000
4.975.335
2.138
4.091.289
-
-
4.268.079
7.768.617
12.036.696
5.227.473
4.091.289
9.318.762
2.717.934
12.036.696
3.428.976
-
826.359
8.557.266
383.390
250.000
3.881.696
2.734
5.375.262
129.516
264.847
3.428.976
9.767.015
13.195.991
4.134.430
5.769.625
9.904.055
3.291.936
13.195.991
31 décembre 2012
€
31 décembre 2011
€
Comptes annuels 2012
50 51
APERçU CONSOLIDÉ DE LA TRÉSORERIE EN 2012
Revenus provenant des personnes privées,
des sociétés, des institutions et des gouvernements
Règlements aux fournisseurs, salariés
et financement des projets
Trésorerie provenant des activités
Intérêts perçus et réalisés, produit
des investissements et solde des dépôts
et des retraits pour investissements
Trésorerie provenant des activités d’exploitation
Dépenses immobilisations corporelles
Acquistion de filiales du groupe
Trésorerie provenant des activités d’investissement
Prêts accordés
Attribtion au compte courant fondation
Revenus provenant des activités de financement
Trésorerie (nette)
Écarts des taux de change et de conversion des
liquidités
Atribution des liquidités
Moyennes du solde au 1er janvier
Attribution des liquidités
Solde des liquidités au décembre 31
4.660.067
-4.724.376
5.108.473-
-
442.000-
-
2012
€
64.309-
5.981.727
5.917.418
5.108.473-
442.000-
366.945
-
366.945
383.390
366.945
750.335
2.290.131
2.174.703-
2.265.445-
-
487.350-
-
2011
€
115.428
1.276.541
1.391.969
2.265.445-
487.350-
1.360.826-
-
1.360.826-
1.744.216
1.360.826-
383.390
SUITE DE LA DÉCLARATION CONSOLIDÉE DES REVENUS ET DES DÉPENSES DE 2012
Déplacements
Les coûts des services de FRES: les dépenses sur les objectifs (1)
L’apport direct aux sociétés déjà existantes
L’apport direct aux sociétés en extension
L’apport direct pour les nouvelles initiatives:
Total des dépenses sur les objectifs
Les coûts des services de FRES: direction et administration
Frais directs
Frais indirects et coûts des investissements
Total des dépenses
Résultats
Les produits de 2012 ont été utilisés come suit
Destination des produits
Attribution au fonds de secours de FRES Pays-Bas
Attribution au fonds de réserve pour les projets à venir
Attribution au fonds de réserve pour financer les actifs
Attribution au fonds relevant du don Nuon
Attribution au fonds Hivos
Attribution au fonds de l’UE - Guinée-Bissau
Réels 2012
€
4.062.684
374.163
205.277
162.124
6.762
4.436.847
135.252
126.511
8.741
4.572.099
585.293-
Réels 2012
€
-
1.093.639
596-
1.283.973-
129.516-
264.847-
585.293-
Budgetisés 2012
€
5.962.112
271.918
149.182
117.822
4.914
6.234.030
153.082
143.994
9.088
6.387.112
2.840.463-
Budgetisés 2012
€
-
980.000-
-
1.860.463-
-
-
2.840.463-
Réels 2011
€
3.630.690
309.650
36.281
242.211
31.158
3.940.340
199.746
114.493
85.253
4.140.086
2.069.499-
Réels 2011
€
-
257.186-
1.562-
2.005.114-
70.484-
264.847
2.069.499-
(1) Les coûts des services de FRES: le total des dépenses consacrées aux objectifs, à la direction et à l’administration de 509.415 €
a légèrement diminué par rapport à l’année passée, où elles représentaient 509.396 €. Le surplus par rapport à la somme de
425.000 € prévue au buget est due à l’augmentation de la masse salariale, en raison de la nomination d’un gestionnaire de l’exploi-
tation.
52 53
Comparaison entre les résultats réalisés en 2012 et le
budget prévisionnel 2012
Les différences entre les chiffres des résultats réalisés et le
budget prévisionnel sont analysées et expliquées ci-dessous
afin de se faire une idée du rapport entre les deux.
Les résultats réalisés actifs au budget 2012
Les recettes provenant des fonds récoltés par nos propres
sociétés
Quand le budget a été établi, un don d’Alliander pour nos
dépenses de bureaux n’a pas été pris en compte. Il s’agis-
sait du premier don dans le cadre de la collaboration entre
Alliander et la FRES, qui a commencé en avril 2012, et il inclut
le salaire de la directrice du développement des sociétés.
Recettes provenant des subventions reçues
Subventions accordées par les gouvernements
Financement du projet au Burkina Faso (UE): Le paiement anti-
cipé que nous devions recevoir sur la subvention accordée par
l’UE de 516.000 € a été réglé avec un peu de retard en février
2012. Dans la mesure où cette subvention avait été promise
au départ en 2012, celle -ci sera comptée pour l’année 2012,
considérant que les dépenses effectuées sur ce paiement anti-
cipé l’ont été en 2012.
Financement du projet de la banque mondiale/du gouverne-
ment malien (Mali): le montant total de cette subvention a été
perçu par Yeelen Kura avec un peu de retard en janvier 2013.
La somme qui a été financée par la FRES pour le projet, à
savoir environ 1,2 million € a été perçue (en partie).
Financement du projet de la banque mondiale/du gouverne-
ment ougandais (Ouganda): au regard du nombre de clients
réalisés, la FRES Uganda fait sa demande de subvention
auprès du gouvernement ougandais.
En 2012, le gouvernement ougandais n’a remis qu’une somme
modique à la FRES Uganda. Le reste des sommes demandées
seront réglées pendant l’année 2013.
Financement du projet en Guinée-Bissau (UE): le rapport de
fond et le rapport financier, qui évoquaient la demande de
paiement anticipé, ont été soumis avec du retard à l’UE en jan-
vier 2013. Nous comptons bien que le paiement anticipé sera
effectivement fait en mai 2013.
Le reste des subventions
Financement du projet au Burkina Faso (Nuon): À la fin de ce
que l’on a appelé « l’engagement Nuon », un avoir d’environ
700.000 € a été dégagé. De cette somme, nous n’avons perçu
en réalité qu’environ 215.000 € de Nuon. De la somme restante
viennent se déduire les sommes perçues à l’avance.
Financement de projets par Stichting Doen: la subvention pro-
mise pour 2012 a été perçue.
Les bénéfices des investissements
Les bénéfices des investissements ont été plus élevés que ce qui
avait été prévu au budget, grâce à des conditions sur les mar-
chés plus avantageuses que l’on escomptait, par rapport à 2011.
Recettes restantes
Elles comprennent les revenus réguliers des sociétés des
entreprises concernées. Elles sont constituées par les béné-
fices réguliers des sociétés concernées, provenant notamment
de la location de SHS.
Pour l’année 2012, Yeelen Kura a accru son nombre de clients
alimentés, mais n’a pas atteint l’objectif visé.
En 2012, La FRES Uganda a connu sa première année d’exploi-
tation complète et a atteint ses objectifs en termes de clientèle.
En 2012, la FRES Guiné-Bissau a commencé ses activités
opérationnelles et atteint ses objectifs en termes de clientèle.
Les résultats réalisés au regard des dépenses sur les
objectifs prévues au budget 2012
Dépenses occasionnées par la gestion courante des socié-
tés déjà existantes
Les dépenses pour la gestion des affaires courantes des
entreprises existantes ont été plus faibles que prévu. En 2012,
les entreprises existantes ont petit -à-petit réussi à financer
leur propres frais de gestion. Par conséquent, la FRES a reçu
des demandes très limitées pour financer la gestion de ces
entreprises, ce qui faisait partie intégrante des objectifs que
la FRES s’étaient fixé, à savoir que les entreprises deviennent
autosuffisantes.
Dépenses consacrées au développement des sociétés
Yeelen Kura
Le projet au Mali a été retardé en raison de la situation poli-
tique au Mali. Néanmoins, Yeelen Kura a installé et ouvert 6
centrales électriques solaires en juillet 2012.
NuRa
NuRa a été en mesure de financer le développement de ses
activités en 2012 en puisant dans sa propre trésorerie. Par
conséquent, la FRES n’a pas reçu de demande de finance-
ment de la part de NuRa pour l’achat de nouveaux systèmes.
La FRES a accordé un prêt relais à NuRa.
Yeelen Ba
Yeelen Ba au Burkina Faso (UE): le contrat pour l’appel d’offres
de l’UE pour la livraison de 2.000 SHS a été signé en 2012 et
une partie des systèmes ont été livrés en 2012.
FRES Uganda
La FRES Uganda a alimenté plus de clients que prévu en
2012. En prévision de 2013, des appels offres ont été lancés
pour la livraison de 1.500 SHS pour atteindre l’objectif des
1.800 clients en 2013. Le premier paiement est intervenu en
novembre 2012. En conséquence, les dépenses ont été plus
élevées que celles inscrites au budget.
FRES Guiné-Bissau
1000 systèmes ont été achetés. Les paiements de ces sys-
tèmes ont tous dû être réalisés en 2012, parce que la livrai-
son a été assurée plus tôt que prévu. En conséquence, les
dépenses sont plus élevées que prévu.
Dépenses restantes
Elles comprennent les dépenses régulières liées à la gestion
des affaires courantes se rapportant à la participation aux
projets, dont les salaires des employés, la location et autres
dépenses. Cette participation n’est pas autofinancée à l’heure
actuelle.
Généralités
Les activités
La FRES a été fondée en 2004 et son siège se situe de par ses
statuts à Amsterdam. La fondation se trouve au 49 Amstel à
Amsterdam. Les activités de La FRES et des filiales du groupe
consistent à réaliser l’électrification en zone rurale dans une
action en faveur du développement durable dans les pays en
voie développement, notamment par l’installation et la gestion
de systèmes autonomes produisant de l’énergie solaire.
Par ailleurs, la FRES a pour vocation de participer à des pro-
jets et des partenariats dans le cadre d’activités qui s’inscrivent
dans la visée globale de de la fondation.
Les relations intra-groupes
Il existe quatre partenariats: Yeelen Kura S.A., la Société de
Services Décentralisés de la FRES (SSD-FRES), FRES Uganda
et FRES Guiné-Bissau. FRES est propriétaire à 100% de toutes
les entreprises, que ce soit directement ou indirectement.
La consolidation
Les transactions inter-sociétés, les bénéfices inter-sociétés, les
créances inter-sociétés et les dettes entre les filiales du groupe
et autres personnes morales comprises dans la consolida-
tion sont éliminés, dans la mesure où les résultats n’ont pas
été réalisés grâce à des transactions avec des tiers externes
au groupe. Les pertes latentes sur les transactions inter-socié-
tés sont également éliminées, sauf dans le cas d’une réduc-
tion spéciale. Les principes d’évaluation des filiales du groupe
et autres personnes morales comprises dans la consolidation
ont été modifiés le cas échéant pour assurer leur concordance
avec les principes d’évaluation en vigueur pour le Groupe.
Le périmètre de consolidation
Cette consolidation comprend les éléments financiers liés à la
FRES, ainsi que les éléments financiers des filiales du groupe
et d’autres personnes morales sur lesquelles il a le dernier mot,
ou dont il exerce la gestion centralisée. Les filiales du groupe
sont des personnes morales sur lesquelles la FRES peut avoir
le dernier mot, de façon directe ou indirecte, car elle possède
la majorité des voies lors des votes ou peut contrôler les acti-
vités financières et opérationnelles de toute autre manière, ce
qui prend également en compte les voies lors des votes qui
peuvent avoir lieu directement à la date de clôture du bilan.
Dans ce cadre, les partenariats ci-dessous entrent dans les
opérations de consolidation de la FRES:
Nom
Yeelen Kura S.A.
FRES Uganda
FRES Guiné-Bissau S.A
En plus des partenariats susmentionnés, FRES détient des
intérêts dans les entités ci-dessous. Celles-ci ne sont pas
actuellement impliquées dans la consolidation, car elles n’ ont
pas, séparément ou conjointement, une grande importance.
Nom
SSD-FRES Bénin S.A.
SSD-FRES
La participation au capital de Yeelen Kura SA a été reprise
auprès d’E.D.F. et de Nuon fin 2008. La FRES a racheté
comme personne morale les parts des parties susmention-
nées pour un montant symbolique de 2 €. Grâce à cette ces-
sion, la FRES a également acquis 20% des actions de la SSD,
ce qui fait qu’elle détient désormais 100% des actions de cette
filiale.
Yeelen Kura est une filiale à 100% de la FRES. Djibril Séméga
en est le directeur général.À compter de 2012, les commis-
saires en sont Rob Costermans, Liliane Naalden et Thad
Hecker. La SSD-FRES n’a pas de conseils d’administrations
distincts. La SSD-FRES possède la centrale électrique solaire
de kimparana.
La FRES Uganda a été fondée en 2010 en qualité de filiale à
100% de la FRES. Allan Asingwire en est le directeur général.
À compter de 2012, les commissaires en sont Majolein quene,
André Kuiper et Thad Hecker.
Siège légal
Mali
Uganda
Guinea-Bissau
Parts dans le
capital placé
100%
100%
100%
Siège légal
Benin
Mali
Parts dans le
capital placé
100%
100% (dont 20%
via Yeelen Kura)
NOTES EXPLICATVES RELATIVES AU BILAN ANNUEL CONSOLIDÉ
54 55
La FRES Guiné-Bissau SA a été officiellement fondée en 2011,
en qualité de filiale à 100% de la FRES. Reinder Bouwmeester
en est le directeur général. À compter de 2012, les commis-
saires en sont André Kuiper, Caroline Nijland et Thad Hecker.
La SSD-FRES Bénin a également été fondée en 2010 en qua-
lité de filiale à 100% de la FRES. La société a été officielle-
ment fondée en 2011, afin de pouvoir prétendre à une zone de
concession et à l’exonération de taxes. Aucune activité n’a eu
lieu en 2012.
Les parties liées
La FRES a été fondée en 2004 par NV Nuon, et a la qualité
de fondation indépendante, ayant son propre conseil d’admi-
nistration. Depuis juillet 2009, le FRES et Nuon ont conclu un
accord de parrainage duquel il ressort que la société Nuon est
considérée comme le sponsor principal de la FRES. Il a éga-
lement été stipulé dans cet accord que Nuon participera au
conseil de surveillance.
En outre, la FRES gère (indirectement) sa filiale NuRa, qui se
trouve en Afrique du Sud, ainsi que Yeelen Ba, au Burkina
Faso. L’actionnaire de ces entités est N.V. Nuon Energy, et par
conséquent, celles-ci ne sont pas officiellement détenues par
la FRES Pays-Bas.
Les transactions importantes avec les parties liées sont préci-
sées, dans la mesure où elles n’ont pas été conclues dans des
conditions ordinaires de marché. Ainsi, la nature et l’ampleur
de la transaction et les autres informations nécessaires pour
en donner un aperçu devront être explicitées. Afin d’être en
mesure d’appliquer les bases et les règles aux fins d’établis-
sement des comptes annuels, il est nécessaire que le conseil
d’administration de la FRES évalue les diverses questions et
que le conseil d’administration procède à des estimations qui
peuvent s’avérer essentielles pour déterminer les montants
qui figureront dans les comptes annuels. S’il était nécessaire
de fournir des explications complémentaires, la nature de ces
évaluations et estimations, et les déclarations qui les accom-
pagnent, figurent dans les notes explicatives des comptes
annuels de remboursement.
Les principes généraux pour établir les comptes annu-
els consolidés
Les principes généraux
Les comptes annuels ont été établis sur le fondement de la
directive 650 relative aux établissements financés par des
subventions, comme cela a été stipulé par le Conseil pour les
rapports annuels. L’objectif de cette directive est de fournir un
compte-rendu des dépenses de l’organisation et de l’utilisation
de l’argent à mettre en perspective avec l’objectif pour lequel
les moyens financiers ont été réunis. Les comptes annuels ont
été établis en euros.
La devise de fonctionnement
Les remises sur les comptes annuels des agences du groupe
sont évaluées en tenant dûment compte de la monnaie de
l’environnement économique dans lequel la filiale du groupe
exerce ses activités principales (la monnaie de fonctionne-
ment). Le bilan annuel consolidé a été établi en euros, qui est
à la fois la devise de fonctionnement, mais aussi celle utilisée
pour calculer les résultats de la FRES.
La conversion en devises étrangères
Les créances, dettes et obligations en devise étrangère sont
converties au taux à la date du solde. Les transactions en
devise étrangère au cours de la période considérée sont enre-
gistrées aux comptes annuels au taux en vigueur à la date de
la transaction. Les écarts de taux résultant de la conversion
à la date du solde sont inscrits dans le tableau des actifs et
des dépenses. Les actifs non-monétaires calculés en devise
étrangère selon le prix d’acquisition sont convertis au taux de
change en vigueur à la date de la transaction.
Nous considérons les activités des filiales du groupe à l’étran-
ger et les participations non consolidées en tant qu’activités
des sociétés à l’étranger, dont la devise de fonctionnement
est différente de celle de la fondation. Afin de convertir les
comptes annuels de ces activités des sociétés à l’étranger,
le taux qui s’applique à la date du solde est utilisé pour les
remises appliquées sur le solde, et le taux de change à la date
de la transaction pour les remises dans le tableau des actifs et
des dépenses. Les écarts de conversion qui apparaissent sont
directement ajoutés ou retirés du capital du groupe.
L’aperçu des mouvements de trésorerie
L’aperçu des mouvements de trésorerie est reporté selon à
la méthode directe. Les moyens financiers dans l’aperçu des
mouvements de trésorerie constituent des liquidités. Les mou-
vements de trésorerie en devises étrangères sont convertis au
taux moyen. Les écarts de taux concernant les moyens finan-
ciers sont affichés séparément dans la présentation des mou-
vements de trésorerie.
Les impôts sur les bénéfices, les intérêts et les dividendes
reçus sont inclus dans les mouvements de trésorerie pro-
venant des activités opérationnelles. Les dividendes versés
sont inclus dans les mouvements de trésorerie provenant des
activités de financement. Le prix d’acquisition des filiales du
groupe qui ont été rachetées est inclus dans les mouvements
de trésorerie provenant des activités d’investissement, dans la
mesure où le paiement a été effectué en moyens financiers.
Les principes relatifs à l’évaluation des actifs et des
passifs
Comparaison avec l’année précédente
Les principes sur lesquels reposent l’évaluation et la détermi-
nation des résultats n’ont pas subi de modifications par rap-
port à l’année dernière.
Les immobilisations corporelles
Les immobilisations corporelles sont évaluées par rapport au
prix d’acquisition, diminué des dépréciations cumulées et, le
cas échéant, en tenant compte des réductions de valeur spé-
ciales. Les amortissements sont calculés sur la durée de vie
économique estimée et sont calculés sur la base d’un pour-
centage fixe du prix d’acquisition, en tenant compte d’une
éventuelle valeur résiduelle. Le calcul de l’amortissement
(dépréciation) démarre au moment de la mise en œuvre. Les
coûts d’acquisition ou de fabrication des immobilisations cor-
porelles liées aux subventions sont réduits, eu égard aux sub-
ventions accordées pour les investissements.
Aucune provision pour gros entretien n’a été dégagée en vue
des dépenses futures occasionnées par de gros travaux de
maintien en état des bâtiments des entreprises. Les dépenses
sont comptabilisées directement dans le résultat.
Les immobilisations corporelles financières
Les créances sur les prêts accordés dans le cadre des par-
ticipations, ainsi que les autres créances, sont indiquées en
tenant compte de leur montant réel lors de la première prise en
compte et sont ensuite évaluées au regard du coût amorti, qui
est égal à la valeur nominale, diminuée des provisions qui sont
jugées nécessaires.
Les réductions de valeur spéciales immobilisations
corporelles
A chaque date de détermination du solde, la fondation s’at-
tache à rechercher s’il existe des indices qui nous amènent à
penser qu’une immobilisation corporelle pourrait être soumise
à une réduction de valeur spéciale. Le cas échéant, la valeur
recouvrable de l’actif est calculée. S’il s’avère impossible de
calculer la valeur de réalisation de l’actif pris individuellement,
la valeur recouvrable est calculée au moyen de l’unité utilisée
pour les mouvements de trésorerie auxquels l’actif correspond.
Une réduction de valeur spéciale survient lorsque la valeur
comptable d’un actif est supérieure à la valeur de réalisation; la
valeur de réalisation est plus élevée que le montant des béné-
fices et que la valeur de l’entreprise.
Les créances et les revenus accumulés
Les créances sont calculées en fonction de leur montant réel
lors de la première prise en compte et sont ensuite évaluées
par rapport au prix d’achat amorti, qui est égal à la valeur
nominale, diminué des provisions nécessaires en cas de non-
applicabilité. Ces provisions sont déterminées sur la base de
l’évaluation des créances prises indépendamment les unes
des autres.
Les actions
Les actions qui font partie du portefeuille commercial sont
comptabilisées selon leur valeur réelle. Leurs variations de
valeur sont affectées directement au chapitre des pertes et
profits. Les obligations portant intérêt achetées qui ne font pas
partie du portefeuille commercial sont évaluées par rapport au
prix d’achat amorti.
Les frais de transaction relatifs aux actions sont évalués en
fonction de la valeur réelle lors de leur première inscription ou
de leur prix d’achat amorti, en tenant compte des variations de
valeur inscrites au chapitre des pertes et profits et sont direc-
tement affectés au chapitre des pertes et profits.
Les liquidités
Les liquidités sont évaluées en fonction de leur valeur nominale
et sont, sauf indication contraire, à la disposition de la fonda-
tion à tout instant.
Les réserves et les fonds
Les réserves sont destinées à être affectés à des projets et,
dans une moindre mesure, aux dépenses d’équipement.
Les réserves de l’actif de financement correspondent aux
moyens financiers de la FRES Pays-Bas qui ont été enregistrés
dans les immobilisations corporelles. Pour savoir plus en détail
d’où proviennent les réserves et les fonds, nous nous ren-
voyons aux notes explicatives sur les capitaux propres.
Les actifs et/ou les passifs restants
Les actifs et passifs restants sont évalués en fonction du prix
d’achat amorti, qui est généralement égal à la valeur nominale.
56 57
1.2 Immobilisations corporelles
Prêt u/g NuRa
ressources totales
s’élevant à 1.000.000 €
Valeur compatble au 1er janvier
Répartition
Prêts accordés
Correctifs aux prêts
des années précédentes
Tranformation du prêt en don
Valeur comptable au 31 décembre
Une demande de prêt sur vingt ans a été accordée par le
concours de Nuon RAPS Utility (NuRa) à compter du 13 sep-
tembre 2010. Cet emprunt a été souscrit pour un montant de
plus de 1 M €, dont 20% serviront au financement de 8000
nouveaux systèmes, les 80% restants seront remis sous forme
de subvention par le Ministère de l’énergie. De ce montant, 1M
€ ont été perçus de façon effective par la FRES fin 2012.
En 2012, une correction des écritures a été effectuée concer-
nant cet argent, car il avait d’abord été enregistré sous une
autre rubrique. Il a finalement été fait don du montant global
du prêt.
En principe, des intérêts annuels sont dus sur ce prêt. Ces
intérêts sont calculés sur le taux Euribor à 12 mois. Eu égard à
la «renonciation d’intérêt », la FRES a décidé de ne pas deman-
der le remboursement des intérêts du prêt susmentionné.
1.3 Notes complémentaires
En 2012 et les années précédentes, les prêts consentis par la
FRES au conseil d’administration de la FRES ont été transfor-
més en dons.
Un aperçu des montants des prêts émis peut être consulté ci-
dessous. Cette liste comprend également les prêts qui n’ont
pas été transformés en don.
Yeelen Kura, Mali
Accordés en:
2009
2010
2011
2012
Total
Les prêts ci-dessus ont été accordés pour l’achat de centrales
électriques solaires, des batteries de rechange, des compteurs
pour le paiement à l’avance et l’extension du réseau, entre
autres choses. Le montant total du prêt susmentionné a été
transformé en don, à l’exception du prêt de 1.223.902 €
accordé en 2012. Yeelen Kura a déjà remboursé (une partie)
de ce montant à la FRES.
Yeelen Ba, Burkina Faso
Accordés en:
2008
2010
Total
Les prêts mentionnés ci-dessus ont été accordés pour les
frais de démarrage et l’achat des SHS. Il nous a ensuite été fait
cadeau du montant total du prêt ci-dessus.
NuRa, Afrique du Sud
Accordés en:
2008
2010
2011
2012
Total
Les prêts indiqués ci-dessus ont été accordés pour accroître
le nombre de SHS, et pour financer le plan d’action contre le
défaut de paiement et le remplacement des batteries, entre
autres choses. Le montant total du prêt ci-dessus a été trans-
formé en don, à l’exception des prêts de 497.350 € et de
442.000 € accordés respectivement en 2011 et 2012. Le prêt
de 2011 a été perçu en 2012. Nous nous attendons à ce que le
prêt de 2012 soit versé en 2013.
FRES Guiné-Bissau
Accordés en:
2011
Total
Le prêt ci-dessus a été accordé pour aider au démarrage des
activités en Guinée-Bissau. Le montant global du prêt sus-
mentionné a été transformé en don.
FRES Uganda
Accordés en:
2012
Total
Le prêt ci-dessus a été accordé pour couvrir les dépenses. Le
montant des crédits accordés s’élève à 1,2 M €. Le montant
global du prêt susmentionné a été transformé en don.
8.100
72.120
80.220
Les principes pour la détermination du résultat
Les recettes
Le solde du décompte des recettes et des dépenses est
déterminé par les revenus de nos fonds propres acquis et par
le reste du revenu, dont il faut déduire les dépenses sur les
objectifs. Les dons sont comptabilisés dans l’exercice au cours
duquel ils ont été reçus. L’argent des héritages est comptabi-
lisé pour l’année pendant laquelle son montant a pu être établi
de manière fiable.
Les dépenses
Les dépenses liées à la gestion des affaires courantes pour
lesquelles un paiement en nature a été perçu sont comptabili-
sées en brut si, et dans la mesure où, ces dépenses peuvent
être quantifiées.
Les variations des taux de change
Les écarts de taux de change qui surviennent lors du règle-
ment ou de la conversion des remises monétaires sont inclus
dans le décompte des recettes et des dépenses de la période
où ils se produisent, sauf s’il est fait application de la compta-
bilité de couverture.
La dépréciation des immobilisations corporelles
La dépréciation comptable des immobilisations corporelles
commence à courir au moment de la mise en œuvre et se
poursuit pendant la durée de vie prévue de l’actif. Les terrains
ne s’amortissent pas.
Les revenus financiers et les dépenses
Les revenus et dépenses fluctuent avec le temps, en tenant
compte du taux d’intérêt effectif des actifs et passifs. Lors
de l’incorporation des frais relatifs aux intérêts, sont pris en
compte les frais de transaction réglés au titredu calcul du taux
d’intérêt effectif pour les prêts accordés. Les dividendes à
recevoir des participations aux bénéfices et des actifs qui n’ont
pas été évalués sur la valeur nette du capital sont comptabili-
sés dès que la FRES a reçu les droits sur ceux-ci.
Les taxes
La fondation n’a ni l’obligation de payer des taxes sur le parte-
nariat, ni de payer les taxes sur le chiffre d’affaires.
La fondation a obtenu le statut ANBI (Algemeen Nut Beogende
Instelling) en 2008.
1.1 Tangible fixed assets
Valeur à l’achat
Dépréciation
Valeur comptable au 1 janvier
Affectations à l’exercice comptable
Dépenses
Subventions reçues et dons
Dépréciation
Total des affectations
Valeur compatble au 31 décembre
Valeur à l’achat
Dépréciation
Total
Pourcentage de dépréciation
Le solde des terrains et des installations concerne les actifs qui ont été obtenus dans le cadre de la reprise de Yeelen Kura à la fin
de l’année 2008, ainsi que les frais de Yeelen Kura après 2008, entre autres choses. Cela a trait à la centrale électrique solaire au
Mali, entre autres choses. En 2012, Yeelen Kura a investi dans des bâtiments, des installations, de l’équipement solaire, du matériel
informatique, ainsi que dans du mobilier de bureau.
Installations
et matériel
de FRES
Guiné-Bissau
-
-
-
651.507
651.507
-
-
-
-
-
10%-33%
Installations
et matériel de
FRES Uganda
67.542
5.144
62.398
486.271
-
51.158
435.113
553.813
56.302
497.511
0%-20%
Terrains et
bâtiments de
Yeelen Kura
et de la SSD
271.981
36.149
235.832
340.677
-
136.342
204.335
612.658
172.491
440.167
20%
Installations
et matériel de
Yeelen Kura
et de la SSD
3.833.456
705.444
3.128.012
3.629.519
1.901.649
1.527.619
200.251
5.561.326
2.233.063
3.328.263
20%
Ordinateurs,
logiciels et
équipement
de bureau
18.706
15.972
2.734
499
-
1.095
596-
19.205
17.067
2.138
Total
4.191.685
762.709
3.428.976
5.108.473
2.553.156
1.716.214
3.392.259
6.747.002
2.478.923
4.268.079
2012
€
-
-
170.000
-170.000
-
2011
€
-
430.000
-430.000
-
247.420
61.623
1.806.444
2.341.620
4.457.107
1.781.060
1.000.000
1.457.350
442.000
4.680.410
1.275
1.275
1.046.011
1.046.011
58 59
2.1 Créances et régularisations
Créanciers
Créances détenues par Yeelen Kura
Créances détenues par FRES Uganda
Frais payés à l’avance
Frais payés à l’avance-Ouganda
Prêt relais NuRa
Subventions
Le reste des créances et des régularisations
Total
La valeur réelle des créances approche la valeur comptable de
celles-ci, compte tenu de leur caractère à court terme, et du
fait que des provisions en cas d’inapplicabilité ont été réunies,
le cas échéant.
La FRES a contracté un emprunt à court terme auprès de
Nuon RAPS Utility (NuRa) pour un montant de 442.000 €, à
compter du 16 octobre 2012. Le prêt sera remboursé en 2013.
Aucun intérêt n’est dû sur le prêt. Le prêt est accordé pour
couvrir la période entre le paiement des créanciers et la récep-
tion de la subvention du Ministère de l’énergie. Les subventions
concernent les subventions qui sont encore à recevoir pour
le financement des projets au Burkina Faso (UE) à hauteur de
78.458 €, au Mali à hauteur de 1.743.433 €, et en Ouganda
pour un montant de 348.353 €.
Les prêts restants concernent des prêts accordés à Yeelen
Kura pour le remplacement des systèmes et l’achat de 500
nouveaux SHS, ainsi qu’un prêt à l’Ouganda visant à combler
le manque de trésorerie dans l’attente du versement des fonds
de la subvention de la part du gouvernement ougandais.
Les demandes de remboursement restantes ont trait à des
avances que la FRES a accordées à des employés qui se ren-
dent ou sont allés en mission, ainsi que des dons de N.V. Nuon
Energy qui n’ont pas encore été reçus à la date de clôture de
l’exercice.
Pour ce qui est des comptes de régularisation, il s’agit des
intérêts de l’année 2012 qui n’avaient pas encore été versés à
la fin de 2012, et qui ont été reçus après la clôture de l’exercice
comptable.
2.2 Titres
Actions
Obligations
Coupon courus
Total
Toutes les titres ci-dessus sont des actions cotées en bourse
et sont à la disposition de la fondation.
En 2009, la fondation a élaboré une politique d’investissement.
Les activités d’investissement sont assurées par ING et sont
suivies par le conseil d’administration de la FRES. Les actions
ont rapporté à un taux de 12,57% en 2012, contre 2,08% en
2011. Le conseil d’administration de la FRES a analysé sa stra-
tégie d’investissement, et a décidé de ne pas y apporter de
modifications.
Le graphique ci-dessous montre l’évolution de la valeur du
portefeuille d’investissement depuis le début et ce jusqu’au 1er
Janvier 2013. Ce graphique indique également les retraits, afin
de pouvoir faire apparaître le rendement par rapport à la date
du début des opérations.
(millions d’euros)
Les liquidités apparaissant dans ce graphique concernent uni-
quement le compte d’investissement en actions. Le graphique
montre que la valeur totale des investissements et des retraits
a augmenté de façon constante. Le capital initial investi de 9
millions d’euros est passé à 11 millions d’euros. Sept millions
31-12-2012
Total
221.063
12.820
19.621
1.748
-
442.000
2.270.244
15.171
2.982.667
> 1 année
-
-
31-12-2011
Total
163.735
23.872
118.550
2.689
2.292
497.350
-
17.871
826.359
> 1 année
-
-
-
-
-
ont été retirés de cette somme par la FRES pour couvrit les
dépenses.
Les retraits susmentionnés ci-dessus comprennent un mon-
tant d’environ 1,6 million qui a été mis à disposition sous forme
de prêts à Yeelen Kura et NuRa. Ces prêts ont été remboursés
à la FRES en 2013.
2.3 Liquidités
Banque ING
Banque ASN
Crédits bancaires Yeelen Kura
Crédits bancaires FRES Uganda
Crédits bancaires FRES Guiné-Bissau
Espèces
Total
Les liquidités sont à disposition. Les liquidités servent à la ges-
tion des entreprises, mais contribuent également à réaliser les
objectifs de la fondation.
3. Les Réserves
3.1 Le fonds de secours de la FRES Pays-Bas
Il s’agit d’un fonds de secours destiné à la FRES – Pays-Bas.
Grâce à lui, il est possible d’assumer les frais de la FRES Pays-
Bas pendant six mois.
Situation au 1er janvier
Produit de l’exercice comptable
conforme à la répartition du produit
Situation au 31 décembre
3.2 Les fonds réservés pour des projets à venir
Ces fonds réservés constituent des finances à destination de
nouveaux projets qui n’ont pas encore été entrepris.
Situation au 1er janvier
Produit de l’exercice comptable
conforme à la répartition du produit
Situation au 31 décembre
3.3 Les actifs pour alimenter les fonds réservés
Le solde est égal à la valeur comptable totale des immobili-
sations corporelles nécessaires à la gestion des affaires de la
FRES - Pays-Bas. Dans la mesure où cette directive ne s’ap-
plique pas à Yeelen Kura et à la FRES Uganda, le solde des
actifs immobilisés de ces personnes morales n’a pas été
comptabilisé dans les fonds réservés.
Situation au 1er janvier
Produit de l’exercice comptable
conforme à la répartition du produit
Situation au 31 décembre
4. Les fonds
4.1 Les fonds réservés provenant des dons Nuon
Ces fonds réservés constituent la partie du don de 10 M € de
NV Nuon Energy qui n’a pas encore été dépensée. Ces fonds
se répartissent de la manière suivante:
Situation au 1er janvier
Nouveau: retrait
Situation au 31 décembre
Le retrait de ces fonds en 2012 concerne notamment les
dépenses engagées pour NuRa et pour l’accroissement de
l’activité de Yeelen Kura. Ces frais sont directement prélevés
sur ces fonds réservés.
4.2 Les fonds réservés de Hivos/Ouganda
Ces fonds réservés proviennent de la subvention qui a été
accordée par Hivos pour le démarrage de l’entreprise
FRES Uganda.
Situation au 1er janvier
Nouveau: retrait
Situation au 31 décembre
4.3 Les fonds réservés de l’UE/Guinée Bissau
Ces fonds réservés proviennent de la subvention qui a été
accordée par l’UE à la FRES Guiné-Bissau. Ces fonds se
répartissent de la manière suivante :
Situation au 1er janvier
Nouveau: retrait
Situation au 31 décembre
31-12-2012
1.649.288
2.348.767
37.560
4.035.615
31-12-2011
2.981.604
5.467.274
108.388
8.557.266
2012
3.881.696
1.093.639
4.975.335
2011
4.138.882
257.186-
3.881.696
2012
129.516
129.516-
-
2011
200.000
70.484-
129.516
31-12-2012
389.476
31.199
275.442
40.874
12.767
577
750.335
31-12-2011
124.555
25.140
218.100
15.273
-
322
383.390
2012
250.000
-
250.000
2011
250.000
-
250.000
2012
5.375.262
1.283.973-
4.091.289
2011
7.380.376
2.005.114-
5.375.262
2012
2.734
596-
2.138
2011
4.296
1.562-
2.734
12
10
8
6
4
2
0
28 / 3 / 09 31 / 12 / 09 31 / 12 / 10 31 / 12 / 11 31 / 12 / 12
Retraits (cum)
Actions
Obligations
Cash
2012
264.847
264.847-
-
2011
-
264.847
264.847
60 61
5. Les dettes à court terme et les revenus à régulariser
Créditeurs de la FRES Pays-Bas
Financements reçus à l’avance:
engagement Nuon
Financements reçus à l’avance:
Nuon UE/BF
Reste de la dette de Yeelen Kura
Reste de la dette de FRES Uganda
Revenus différés
Situation au 31 décembre
Toutes les dettes à court terme ci-dessus ont une échéance
de moins d’un an. La valeur réelle de la dette se rapproche de
leur valeur comptable.
Les sommes reçues à l’avance de Nuon, Engagement
Nuon et de Nuon UE/ BF
Dans un souci de clarté, nous avons choisi de diviser les fonds
qui ont été reçus à l’avance pour les projets concernés à partir
des comptes annuels de 2011.
Les droits et obligations qui ne sont pas présentées
dans le solde
Nous devons régler un loyer annuel pour l’Amstel 49, à
Amsterdam, de 9.600 €. Le bail peut être résilié tous les ans.
La société Nuon s’est engagée envers la FRES pour un mon-
tant de 1.850.000 € au profit des projets en Afrique du Sud, au
Mali et au Burkina Faso. Au 31 décembre 2012, la totalité du
montant avait été utilisé par la FRES.
La DGIS (Direction générale de la Coopération internationale)
a décidé de mettre fin au partenariat dans le cadre du par-
tenariat public-privé avec Nuon et la FRES en juillet 2012 au
motif que, selon elle, la FRES n’avait pas atteint ses objectifs.
La FRES exige que la décision de la DGIS de mettre fin à la
subvention soit déclarée nulle et non avenue et demande que
la durée de la subvention soit étendue. La FRES déclare avoir
respecté ses obligations en matière de subventions, et qu’elle
peut donc prétendre au reste de la subvention qui se monte
à 7,1 million €.
NuRa
Le gouvernement sud-africain a de nouveau prolongé le
contrat de subvention accordé à NuRa pour l’installation
de 6.000 systèmes supplémentaires pour la période de
2012-2014.
Généralités
Les dons sont des revenus qui proviennent de sa propre
recherche de fonds.
La poursuite des activités
En 2012, 6 centrales électriques solaires ont été construites au
Mali. Les nouveaux systèmes SHS ont été achetés afin d’ali-
menter de nouveaux clients en Afrique du Sud, en Ouganda,
au Burkina Faso et en Guinée-Bissau. Au total, 7.200 nou-
veaux clients ont été alimentés en 2012. Cette tendance à la
hausse se poursuit en 2013.
6. Les Recettes et les dépenses
6.1 Les recettes
Les recettes de sa propre recherche de fonds auprès
des personnes privées
Don de leur prime de Noêl
par les salariés de Nuon
Contribution au logement gratuit
Dons privés
Total
Le versement des fonds provenant de donateurs privés à par-
tir de 2011 ont été poursuivis en 2012 pour l’entreprise FRES
Guiné-Bissau.
Les revenus provenant de sa propre recherche de fonds
auprès des entreprises
Les dons d’entreprises peuvent être répartis comme suit:
Paiement du salaire par Nuon
pour l’emploi de la directrice
du développemnt des entreprises
Financement du projet
au Burkina Faso (Nuon)
Contribution par Alliander
aux frais de bureau
Don de la société Greenloans
Total
La société néerlandaise Greenloans, qui fait partie d’AL-
FAM Crédit à la consommation, a fait don de 10.000 € pour
Noël afin de contribuer aux travaux d’installation de la FRES
Uganda.
Subventions des gouvernements
Burkina Faso (UE)
Banque mondiale/
le gouvernement malien
Banque mondiale/
le gouvernement ougandais
Total
Subventions restantes
Stichting Doen (Ouganda)
Total
Les bénéfices provenant des investissements
Intérêts bancaires
Intérêts liés aux obligations
Dividendes
Gains en prix (non) réalisés/
pertes dues aux actions
Gains en prix (non) réalisés/
pertes dues aux obligations
Total
Les bénéfices provenant des investissements
Les liquidités disponibles en 2012 ont été en partie utilisées
dans le cadre des investissements. Les bénéfices qui en ont
découlé ont été comptabilisés dans la rubrique des revenus et
des dépenses financiers. De ce montant des bénéfices pro-
venant de l’investissement de 761.859 €, un montant de - / -
261.143 € a été retiré, car il a été considéré comme n’ayant pas
été réalisé suite aux placements.
Par ailleurs, des liquidités ont été maintenues sur le compte
courant et le compte sous séquestre ouverts en banque.
Le reste des revenus
Les revenus des activités
de la société Yeelen Kura
Les revenus des activités
de la société FRES Uganda
Les revenus des activités
de la société FRES Guiné-Bissau
Total
31-12-2012
186.503
-
-
2.487.360
24.134
19.937
2.717.934
31-12-2011
19.106
494.616
172.365
2.555.140
6.872
43.837
3.291.936
NOTES EXPLICATIVES RELATIVES AUX REMISES DISTINCTES DANS LA DÉCLARATION DEFINITIVE DES REVENUS ET DES DÉPENSES
2012
106.095
709.866
75.000
10.000
900.961
2011
102.552
918.903
50.000
-
1.071.455
2012
300,000
300,000
2011
-
-
2012
993.246
153.907
40.280
1.147.153
2011
669.834
6.606
-
676.440
2012
3.250
3.600
5.530
12.380
2011
3.596
3.600
3.326
10.522
2012
-
239.662
54.407
366.568
101.222
761.859
2011
11.057
197.159
84.597
289.473-
240.217
243.557
2012
350.824
107.648
365.701
824.173
2011
196.234-
-
264.847
68.613
62 63
6.2 Les dépenses
Les dépenses occasionnées pour réaliser les objectifs
Destination
Dépenses
Subventions et contributions
Mandats
Achats et acquisitions
Travail externalisé
Publicité et communication
Dépenses en personnel
Dépenses de logement
Dépenses de bureau et générales
Amortissement et intérêts débiteurs
Total
L’attribution des dépenses aux activités, telles qu’elles ont été présentées dans la déclaration définitive des revenus et des
dépenses, se fait par ordre chronologique.
L’attribution des frais occasionnés par la recherche de fonds se fait au moyen du modèle d’attribution. Avec ce système, c’est
l’heure d’enregistrement qui sert de point de départ. Les frais occasionnés par la recherche de fonds s’élèvent à 57.753 € pour
l’année 2012. À la FRES, les frais occasionnés par la recherche de fonds se composent principalement des dépenses qui sont
faites pour décrocher des subventions pour la réalisation de projets. Les frais occasionnés par la recherche de fonds représentent
1,6% des subventions obtenues.
Yeelen
Kura, Mali
€
18.497
3.004
17.135
1.733
4.008
938
45.314
1.0%
Nura,
Afrique du
Sud
€
35.375
6.497
37.061
3.749
8.669
2.029
93.380
2.0%
Yeelen Ba,
Burkina Faso
€
-
4.076
23.252
2.352
5.439
1.273
36.392
0.8%
FRES
Guiné-Bissau
€
-
3.897
22.231
2.249
5.200
1.217
34.795
0.7%
FRES
Uganda
€
-
5.519
31.478
3.184
7.363
1.723
49.267
1.0%
Yeelen
Kura, Mali
€
1.328.437
2.476
14.125
1.429
3.304
773
1.350.544
28.8%
Nura,
Afrique du
Sud
€
-
5.357
30.557
3.091
7.147
1.673
47.826
1.0%
Yeelen Ba,
Burkina Faso
€
521.149
3.523
20.096
2.033
4.701
1.100
552.602
11.8%
FRES
Guiné-Bissau
€
786.055
1.813
10.339
1.046
2.418
566
802.237
17.1%
FRES
Uganda
€
1.496.054
4.991
28.468
2.880
6.659
1.559
1.540.611
32.8%
Bénin
€
-
68
389
39
91
21
608
0.0%
Nouvelles
initiatives
€
-
689
3.933
398
920
215
6.155
0.1%
Objectif
Sociétés existantes Sociétés en
développement Gestion et
Admin.
€
15.150
86.417
8.741
20.213
4.731
135.252
2.9%
Total 2012
€
4.185.568
-
-
-
57.061
325.478
32.923
76.131
17.819
-
4.694.981
100%
Prévu au
budget 2012
€
5.962.113
-
-
-
47.606
271.545
27.468
63.516
14.866
-
6.387.113
Total 2011
€
3.630.690
-
-
-
26.929
304.197
39.758
60.336
78.175
-
4.140.085
64 65
6.3 La comparaison entre les résultats réalisés et le
budget établi
Le suivi des dépenses en personnel et son amélioration
Grâce à la mise en œuvre du système d’attribution par horo-
dateur, nous avons donné un aperçu de la façon dont les
dépenses ont été réparties. Parallèlement aux frais de person-
nel, les dépenses sont légèrement plus élevées que prévu. Le
nombre d’équivalents temps plein (ETP) au 31 décembre 2012,
était de 3,8 ETP. Ce taux était supérieur à celui de 2,4 de l’an-
née précédente.
En plus de employés à temps plein, un indépendant a travaillé
pour la FRES au 31 décembre 2012. Le nombre d’ETP, l’indé-
pendant compris, s’est élevé à 8 ETP au 31 Décembre 2012.
L’augmentation des frais de personnel en 2012 par rapport
à 2011 est une conséquence directe de l’augmentation du
nombre de salariés.
6.4 Notes explicatives complémentaires
L’aperçu des dépenses sur plusieurs années:
Nous présentons ci-dessous un graphique qui affiche les
répartitions des dépenses lors de l’année écoulée.
(millions d’euros)
Prévu
Réels
Les dépenses et les investissements ont augmenté pro-
gressivement depuis 2008, avec une légère baisse en 2011.
L’augmentation importante des dépenses et des investisse-
ments entre 2011 et 2012 est due à l’achat et à l’installation
de 6 nouvelles centrales électriques solaires au Mali, et au
début des activités opérationnelles des nouvelles filiales de la
FRES en Ouganda et en Guinée-Bissau. En outre, la FRES a
investi dans l’accroissement du nombre des SHS au Mali et
au Burkina Faso. Le point marquant tient au fait que l’augmen-
tation de la clientèle par rapport aux investissements réali-
sés n’était pas au rendez-vous jusqu’en 2010, mais la situation
s’est inversée en 2011 et 2012.
Les dépenses consacrées à la réalisation des objectifs
en pourcentages
Conformément à la directive 650 du Conseil pour les rap-
ports annuels, la note explicative ci-dessous indique un certain
nombre de pourcentages.
Le pourcentage des coûts par objectif
Le pourcentage des frais par rapport aux coûts engendrés
s’élève à 97% en 2012, contre 95% en 2011.
Le pourcentage des frais par rapport aux coûts engendrés est
calculé comme suit : le total des coûts par objectif divisé par la
somme des dépenses. Une partie de la raison pour laquelle le
pourcentage est aussi élevé, ou le pourcentage des coûts est si
faible, repose sur le fait que les membres du conseil d’adminis-
tration et des commissaires exercent leurs activités sur la base
du volontariat. Le pourcentage des coûts de direction et d’ad-
ministration par rapport aux dépenses totales s’élève à 2,9%.
Le pourcentage des recettes par rapport aux coûts
Le pourcentage des recettes par rapport aux coûts s’élève à
291% pour 2012, contre 182% en 2011.
Le pourcentage des recettes par rapport aux coûts est calculé
comme suit. Le total des dépenses consacrées aux objectifs
divisé par les recettes perçues en 2012. Ces recettes ne com-
prennent pas les retraits des réserves qui ont été dépensés sur
les activités en 2012.
Rajouts aux fonds
En fonction des conditions d’attribution des subventions, cer-
taines subventions reçues ont été ajoutées à un fonds réservé.
Par conséquent, l’utilisation de ces subventions est comptabili-
sée dans le chapitre consacré aux fonds réservés.
Le solde des fonds réservés
Fonds réservés au don Nuon
Fonds réservés Hivos/Ouganda
Fonds réservés UE/Guinée-Bissau
Total
Nombre de salariés
Au 31 décembre 2012, 3,8 équivalents temps plein (ETP) tra-
vaillaient pour la FRES, contre 2,4 ETP en 2011. Il n’existe
aucun contrat de travail entre la FRES et ses salariés.
Les émoluments versés aux membres du conseil
d’administration
Les émoluments versés aux membres du conseil d’adminis-
tration sont d’un montant égal à 0 € (et 0 € en 2011). Aucun
prêt, avance ou garantie n’ont été accordés aux membres du
conseil d’administration. Il n’existe aucun contrat de travail
entre la FRES et les membres du conseil d’administration.
2008
2009
2010
2011
2012
7
6
5
4
3
2
1
0
SOLDE SINGULIER AU 31 DÉCEMBRE 2012 (Après répartition du produit)
Actifs
1. Actis immobilisés
Immobilisations corporelles
Immobilisations financières
2. Actifs actuels
Créances et régularisations
Créances sur les filiales du groupes
Actions
Liquidités
Total
Provisions
3. Réserves
Fonds de secours pour FRES Pays-Bas
Fonds réservés pour les projets à venir
Fonds réservés pour financer les actifs
4. Fonds
Fonds réservés au don Nuon
Fonds réservés à Hivos/Ouganda
Fonds réservés à l’ UE/Guinée-Bissau
5. Dettes à court terme et provisions différées
Total
2.138
900.127
637.377
3.528.692
4.035.615
421.253
250.000
4.975.335
2.138
4.091.289
-
-
902.265
8.622.937
9.525.202
5.227.473
4.091.289
9.318.762
206.440
9.525.202
2.734
191.640
517.910
1.214.412
8.557.266
150.017
250.000
3.881.696
2.734
5.375.262
129.516
264.847
194.374
10.439.605
10.633.979
4.134.430
5.769.625
9.904.055
729.924
10.633.979
December 31, 2012
€
December 31, 2011
€
31-12-2012
4.091.289
-
-
9.318.762
31-12-2011
5.375.262
129.516
264.847
9.904.055
66 67
DÉCLARATION SINGULIÈRE DES REVENUS ET DES DÉPENSES DE 2012
6. Revenus
Les revenus provenant des fonds récoltés par nos propres sociétés:
Subventions
Total des revenus
7. Dépenses
Dépenses consacrées aux objectifs
Les coûts de services de FRES consacrés aux objectifs
Apport direct des sociétés déjà existantes
Apport direct pour le développement des sociétés
Apport direct consacré aux nouvelles initiatives
Les coûts de FRES pour la direction et l’administration
Coûts directs
Coûts indirects et coûts dûs aux investissements
Total des dépenses
Résultats
Revenus financiers
Participation au résultats de Yeelen Kura
Participation au résultats de FRES Uganda
Participation au résultats de FRES Guiné-Bissau
Résultats
Réels 2012
€
913.341
650.824
1.564.165
4.185.567
205.277
162.124
6.762
126.511
8.741
4.694.982
3.130.817-
761.859
1.090.378
695.721
2.434-
585.293-
Budgétisés 2012
€
5.000
3.391.649
3.396.649
5.962.112
149.182
117.822
4.914
143.994
9.088
6.387.112
2.990.463-
150.000
-
2.840.463-
Réels 2011
€
1.081.977
68.613
1.150.590
2.919.999
36.281
242.211
31.158
114.493
85.253
3.429.395
2.278.805-
243.557
225.579-
191.328
2.069.499-
Les principes généraux pour l’établissement des
comptes annuels
Les principes généraux
Les comptes annuels singuliers ont été établis en vertu de la
directive 650 relatives aux établissements financés par des
subventions. L’objectif de cette directive est de fournir un
aperçu des dépenses de l’organisation et de l’utilisation des
fonds à mettre en perspective avec l’objectif pour lequel les
moyens ont été recueillis. Les comptes annuels ont été établis
en euros.
Les principes d’évaluation et de détermination des résultats
pour les comptes annuels singuliers et des comptes annuels
consolidés sont les mêmes.
En ce qui concerne les principes de l’évaluation des actifs
et des passifs et l’évaluation chiffrée des résultats, veuillez
consulter la note explicative relative au bilan consolidé des
recettes et des dépenses de la page 6 à la page 9.
Les Immobilisations financières
Les créances restantes
Les autres créances figurant sous les immobilisations des
actifs corporels comprennent des prêts et des obligations qui
sont conservés jusqu’à leur date d’échéance. Ces créances
sont initialement évaluées par rapport à leur valeur réelle. Par
la suite, ces emprunts et obligations sont évalués par rapport
au coût d’amortissement. Les réductions de valeur spéciales
sont déduites du coût d’amortissement et sont directement
comptabilisées dans la déclaration des revenus et dépenses.
Les participations
Les participations dans lesquelles une influence notable peut
être exercée sont évaluées selon la méthode de la mutation
du capital (valeur nette en capital). Lorsque 20% ou plus des
voix peuvent être exercées, l’influence est considérée comme
importante.
Si l’évaluation de la participation en fonction de la valeur du
capital net est négative, celle-ci est évaluée à zéro. Si, et dans
la mesure où la fondation est partiellement ou totalement res-
ponsable des dettes engendrées par sa participation, ou a la
ferme intention de permettre la participation aux seules fins de
payer ses dettes, des dispositions sont prises à cet effet.
Note explicative relative aux remises distinctes dans le
solde
L’immobilistaion des actifs corporels
La répartition des immobilisations des actifs corporels au
cours de l’année 2012 a été la suivante :
Situation au 1er janvier
Dépôt de capital
Participation aux résulttas
Situation au 31 décembre
Les participations dans Yeelen Kura et SSD sont estimées à
zéro au 31 décembre 2012, et ne sont donc pas présentées
séparément dans le bilan des immobilisations corporelles.
Créances envers les filiales du groupe
Les créances envers Yeelen Kura ont été enregistrées dans la
section qui relève des créances envers les filiales du groupe.
Autres notes explicatives du bilan singulier
Pour ce qui est des autres notes explicatives, veuillez consulter
les notes explicatives des remises dans le solde des comptes
annuels consolidés de 2012.
Note explicative relative à la déclaration des recettes et
des dépenses
Bénéfices restants
Pour des explications complémentaires sur la déclaration des
recettes et des dépenses, veuillez consulter la note explicative
relative à la déclaration définitive des recettes et des dépenses
de 2012.
NOTES EXPLICATIVES SUR LE SOLDE ET LA DÉCLARTION DES REVENUS ET DES DÉPENSES
2012
191.640
15.200
693.287
900.127
2011
-
312
191.328
191.640
68 69
Conditions statutaires relatives à la destination des
résultats
Aucune disposition en ce qui concerne la destination des
résultats n’a été prévue dans les statuts.
L’établissement des comptes annuels pour l’exercice
comptable 2012
Les comptes annuels 2012 ont été présentés lors de l’assem-
blé générale du conseil d’administration qui s’est tenue le
22 avril 2013 à Amsterdam, et ont été approuvés par le conseil
de Surveillance le 25 avril 2013.
Proposition de destination des résultats de l’exercice
comptable 2021
En ce qui concerne la proposition de destination des résultats
de l’année 2012 pour un montant négatif de 585.293 €, veuillez
consulter l’aperçu ci-dessous. Le conseil d’administration a
jugé la destination des résultats conforme à la proposition.
Cette proposition accompagne les comptes annuels.
Fonds de secours pour FRES Pays-Bas
Fonds réservés aux projets à venir
Fonds réservés au financement des actifs
Fonds destiné au don Nuon
Fonds destiné à Hivos
Fonds destiné à l’UE/Guinée- Bissau
Conseil d’administration de la FRES
Annemarie Goedmakers
Serge Leijten
Harry Droog
Conseil de surveillance de la FRES
Aad Veenman
Peter Smink
Renseigne-ments com-plémentairesRapport d’audit indépendant
À l’attention du Conseil d’administration de la Foundation Rural
Energy Services
Nous avons procédé à un audit des comptes annuels de la
Foundation Rural Energy Services, qui se trouve à Amsterdam,
pour l’exercice 2012, tels qu’ils apparaissent aux pages 46
à 67, et qui comprennent le bilan et le solde consolidé de la
Fondation au 31 décembre 2012, la déclaration de revenus
pour l’année qui s’est terminée à cette date, ainsi que les notes
constituées par un résumé de la politique comptable et autres
explications.
La responsabilité du conseil d’administration
Le Conseil d’administration est responsable de la prépara-
tion et de la présentation en toute bonne foi de ces comptes
annuels, en vertu de la Directive 650 relative à la rédaction
des rapports annuels par les « organisations de bienfaisance»,
édictée par le Conseil des normes comptables néerlandais.
Par ailleurs, c’est au Conseil d’administration qu’il incombe de
faire procéder à ce contrôle interne considéré comme néces-
saire, afin d’éviter que la préparation des comptes annuels
ne comporte toute anomalie matérielle, résultant soit d’une
fraude, soit d’une erreur.
La responsabilité du cabinet d’audit
Notre rôle consiste à donner un avis sur ces comptes annuels
sur le fondement de l’audit. Nous avons procédé à notre audit
conformément à la loi néerlandaise, tout en respectant éga-
lement les normes d’audit néerlandaises, ce qui requiert que
nous nous conformions aux règles de déontologie, mais aussi
de prévoir et de réaliser l’audit suffisamment à l’avance, afin de
nous assurer, et ce dans la mesure du raisonnable, que ces
comptes annuels ne comportent pas d’anomalie de nature
matérielle.
Un audit consiste à suivre des procédures destinées à vérifier
le caractère avéré des sommes indiquées et des informations
figurant dans les comptes annuels. Le choix des protocoles
est laissé à l’appréciation de l’expert-comptable chargé de
l’audit, et notamment quant à son évaluation des risques
d’anomalies de nature matérielle dans les comptes annuels,
que celles-ci résultent d’une fraude ou encore d’une erreur.
En procédant à ces évaluations du risque, l’expert-comptable
prend en considération le contrôle interne qui est susceptible
d’avoir été exercé par la fondation dans le cadre de la prépara-
tion et de la présentation en toute bonne foi, de façon à mettre
en place les protocoles adéquats, mais pas aux fins de don-
ner son avis quant à l’efficacité du contrôle interne exercée par
ladite fondation. Un audit comporte également une apprécia-
tion quant au caractère approprié des méthodes comptables
retenues et au caractère raisonnable des estimations comp-
tables faites par le conseil d’administration, ainsi qu’une appré-
ciation de la présentation d’ensemble des comptes annuels.
Nous estimons que les éléments probants que nous avons
recueillis sont suffisants et sont assez étayés pour fonder notre
avis suite à l’audit effectué.
Notre avis
Nous confirmons que les comptes annuels donnent une image
fidèle et honnête de la situation financière de la Fondation
Rural Energy Services au 31 Décembre 2012 et de ses résul-
tats pour l’exercice se terminant à cette date, conformément
aux lignes directrices 650 édictées pour la rédaction du rap-
port annuel des « organismes de bienfaisance» par le Conseil
des normes comptables néerlandais.
Déclaration au regard du rapport annuel
Nous avons fait lecture du rapport annuel afin d’en identifier,
le cas échéant, les incohérences matérielles avec les comptes
annuels ayant fait l’objet d’un audit. Sur le fondement de cette
lecture du rapport annuel, nous avons établi que le rapport
annuel est conforme aux informations contenues dans les
comptes annuels, et que le rapport annuel contient toutes les
informations requises par la Directive 650 relative à la déclara-
tion annuelle par les « organismes de bienfaisance» édictée par
le Conseil des normes comptables néerlandais. Nous n’avons
pas vérifié ou examiné les informations contenues dans le rap-
port du conseil d’administration.
Fait à Rotterdam, le 30 avril 2013,
PricewaterhouseCoopers Accountants N.V.
L’original a été signé par
Drs. J. van Hoof RA
Situation au
1er janvier
2012
250.000
3.881.696
2.734
5.375.262
129.516
264.847
9.904.055
Répartition
du produit
2012
-
1.093.639
596-
1.283.973-
129.516-
264.847-
585.293-
Situation au
31 décembre
2012
250.000
4.975.335
2.138
4.091.289
-
-
9.318.762
70 71
5ème partie Perspective pour 2013 et au-delà
72 73
Perspectives FRES Pays-BasFRES Pays-Bas œuvre à la réalisation des objectifs des
entreprises filiales de FRES grâce à une structure de
petite taille, mais solide, située à Amsterdam, ainsi qu’à
un grand nombre de bénévoles, d’experts et de soutiens.
Le conseil d’administration
Le conseil d’administration et le conseil de surveillance
contrôlent l’exécution du plan d’actions 2013-2017.
L’organisation
Nous allons continuer à travailler avec une petite équipe
d’employés permanents et une équipe élargie d’experts
(non rémunérés) et de bénévoles.
Nos partenaires
Nous élargirons encore notre réseau de partenaires,
chacun apportant sa propre contribution en termes
d’argent, de temps et/ou de connaissances, en entrete-
nant de bonnes relations avec eux, grâce aux membres
du conseil d’administration et du conseil de surveillance,
ainsi qu’aux commissaires et aux employés.
La gestion des risques
Le conseil d’administration et le conseil de surveillance
mettront en œuvre en 2013 une politique destinée à
réduire les risques à égard à un certain nombre de
points cruciaux: l’augmentation continue du nombre de
clients, l’indépendance financière des sociétés affiliées à
FRES, le paiement dans les délais requis, et les frais de
déplacement.
Comment obtenir des fonds
Les investissements pendant la période 2013-2017
dépasseront la somme de 46 M €, et il nous reste à
recueillir plus de 28 M €. Nous continuerons à solliciter
des subventions et des dons des entreprises, comme
nous l’avons fait auparavant, aux fins de réaliser nos
ambitions pour la période couvrant 2017-2020. Nous
allons explorer activement d’autres possibilités de finan-
cement en 2013. Nous n’approchons pas directement
les donateurs privés, mais cela se fera peut-être par l’in-
termédiaire de nos partenaires.
La communication
La communication en 2013 se distingue en faisant
connaître davantage la fondation et en suscitant l’intérêt
potentiel d’experts, bénévoles, intervenants, partenaires,
ainsi que du public. Nous allons la poursuivre grâce aux
outils déjà déployés, comme le bulletin numérique et les
réunions des parties prenantes, ainsi que notre site et
notre rapport annuel.
Perspectives pour les entre-prises FRES
En 2017, FRES souhaiterait alimenter en électricité plus
de 67.000 foyers et petites entreprises. En 2020, ce
nombre doit être de 100.000. Conformément au plan
d’actions 2013-2017, toutes les entreprises FRES s’effor-
cent de parvenir à:
· la poursuite de l’augmentation du nombre de clients
et à la fidélisation de leurs clients;
· une amélioration dans les habitudes quant au paie-
ment des factures;
· l’optimisation des procédures de maintenance et des
services à la clientèle;
· la poursuite de la professionnalisation et l’indépen-
dance financière.
Yeelen Kura au Mali
Yeelen Kura a pour objet de franchir le cap des 10.000
clients en 2017, en augmentant le nombre de clients
détenteurs que ce soit d’un SHS ou d’un mini-réseau
solaire. Plus de la moitié des nouveaux clients opteront
pour un SHS. Pour ce faire, nous devons, entre autres
choses, collaborer avec les autorités locales et intensi-
fier les campagnes dirigées vers les populations cibles.
Cette société travaille à acquérir son indépendance
financière, qu’elle devrait atteindre en 2013. Nous tra-
vaillons actuellement sur le projet pilote de compteurs,
pour faire payer les clients à l’avance. Nous sommes sur
le point d’avoir résolu le problème qui fait que les clients
qui fonctionnent avec un mini-réseau au diésel sont
désavantagés par rapport aux autres.
NuRa en Afrique du Sud
En Afrique du Sud, NuRa s’oriente vers son indépen-
dance financière grâce à une augmentation constante
du nombre de ses clients, laquelle indépendance devrait
être atteinte en 2013. Elle poursuivra à se battre contre
le non-paiement, et à s’orienter vers une professionna-
lisation accrue de la société, en surveillant de près les
actions déjà en cours dans le cadre de sa stratégie de
lutte contre les mauvais payeurs. À l’horizon 2017, NuRa
souhaite alimenter plus de 32.000 clients.
Yeelen Ba au Burkina Faso
Le but principal poursuivi par Yeelen Ba est l’augmen-
tation rapide du nombre de ses clients, suite à la baisse
de ses tarifs à la consommation début 2012. L’objectif
qu’elle s’est fixé est d’alimenter en électricité 8.000
foyers et petites entreprises en 2017. En 2013, Yeelen
Ba va se développer en intensifiant ses campagnes de
marketing et en augmentant le nombre de ses clients.
Une étude de faisabilité sur la pertinence d’installer des
mini-réseaux solaires sera menée en 2013.
FRES Uganda
En Ouganda, le nombre de clients dans le voisinage
des quatre lieux de stockage actuels d’énergie sera
augmenté en 2013. Nous concentrons nos efforts
sur la qualité de l’entretien et du service à la clientèle
pour poursuivre notre croissance. Pour ce qui est des
employés, nous travaillons sur des avantages sociaux,
tels que l’assurance maladie et l’assurance invalidité. En
2017, 10.000 clients devront être alimentés en Ouganda.
FRES Guiné-Bissau
Après le succès qu’elle a connu la première année, l’en-
treprise s’attache à parvenir à une croissance plus forte
en 2013. Il nous faut un total de 4.000 clients en 2017.
Les nouvelles initiatives
En plus des cinq entreprises FRES qui existent à l’heure
actuelle, de nouvelles initiatives verront le jour dans
d’autres pays, ce qui devrait nous amener 3.000 nou-
veaux clients en 2017.
Le total pour 2012-2017 de l’augmentation du nombre de clients réalisée et prévue
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
2010
2011
2012
2013
2014
2015
2016
2017
70.000
60.000
50.000
40.000
30.000
20.000
10.000
0
74 75
Compte d’ exploitation 2013
La répartition des recettes
Une partie seulement des recettes que nous enregistrons
se retrouve dans le solde. Elles sont considérées comme
des revenus uniquement si elles engagent des dépenses
concrètes.
Les subventions au titre des projets (engagés*)
Yeleen Ba au Burkina Faso (UE)
Nous comptons sur l’attribution à la FRES en 2013 du qua-
trième paiement anticipé d’un montant de 101.817 € au qua-
trième trimestre de 2013. Il nous restera à percevoir la somme
de 430.770 € pour ce projet. Ce paiement s’effectuera très
probablement au quatrième trimestre de 2014.
FRES Guiné-Bissau (UE)
Nous comptons sur le virement du second paiement antici-
pé pour l’année 2012 d’un montant de 660.000 € par l’UE en
mars 2013.
FRES Uganda (Stichting Doen)
Le second paiement anticipé de la subvention de la part de
Stichting Doen, qui nous a été promis en 2012 nous est payé
en mars 2013.
FRES Uganda (Banque Mondiale)
L’accord de subvention qui a été conclu au titre de la phase 2
de l’ERT( “Energy for Rural Transformation” ou « L’énergie pour
la transformation des campagnes ») avec l’Ouganda/la Banque
Mondiale court jusqu’à mi 2013.Nous espérons que la phase 2
du programme de l’ERT lancé par la banque mondiale sera pro-
longé d’un an. Le gouvernement ougandais règle toujours le
montant de sa subvention correspondant à la période à la FRES
Uganda, après avoir vérifié le nombre de nouveaux clients.
NuRa en Afrique du Sud (gouvernement sud-africain)
En janvier, un nouveau contrat de financement a été signé par
les autorités sud-africaines pour accroître ses activités grâce
à 4.000 nouveaux systèmes. Les autorités sud-africaines
règlent toujours le montant de leur subvention correspondant
à la période à la société NuRa, après avoir vérifié le nombre de
nouveaux clients.
Les subventions au titre des projets (non engages*)
Yeleen Kura au Mali (ONUDI)
En 2013, nous solliciterons deux subventions pour le Mali
auprès de l’agence du NORAD et de l’ONUDI, afin d’être en
mesure de réaliser les investissements nécessaires en 2013,
2014 et 2015.
Les activités opérationnelles des sociétés affiliées
à FRES
Ces recettes contiennent des sommes versées par les clients
de chaque société. Il n’a pas été tenu compte des subventions.
Recettes
Recettes tirées de nos fonds propres
Cotisation sur les coûts de services
Parrainage en nature par les sociétés et les
personnes privées
Dons par les entreprises et privés
Retrait du fond de réserve de destination pour
des projets futurs
Retrait du fond de réserve de destination,
don de Nuon
Bénéfices tirés des investissements
Revenus des subventions pour les projets
(engagés*)
Yeelen Kura, Mali (Banque mondiale)
Yeelen Ba, Burkina Faso (UE/Nuon)
FRES Guiné-Bissau (UE)
FRES Uganda (Stichting Doen)
FRES Uganda (World Bank)
Nura, Afrique du sud (gouvernement
sud-africain)
Revenus des subventions pour les projets
(non-enagés*)
Yeelen Kura, Mali (UNIDO, EU…)
Revenus des activités operationelles
Yeelen Kura, Mali
Yeelen Ba, Burkina Faso
NuRa, Afrique du Sud
FRES Uganda
FRES Guiné-Bissau
Total des recettes
* ceci ne s’applique qu’au budget 2013
2.158.183
75.000
-
3.000
-
1.805.183
275.000
4.161.817
-
101.817
660.000
300.000
300.000
2.800.000
400.000
400.000
4.100.000
900.000
350.000
2.100.000
500.000
250.000
10.820.000
Objectifs pour 2013La FRES s’est fixé les objectifs suivants pour 2013:
1. L’accroissement du nombre de clients pour les
sociétés filiales de la FRES
La FRES s’appuiera sur ses succès de 2012 et ali-
mentera plus de 8.000 nouveaux clients en électricité
(de façon durable) en 2013, ce qui portera le nombre
total de ses clients à plus de 32.000. Nous estimons la
somme investie à cet effet en 2013 à plus de 10,8 M €.
2. L’indépendance financière des sociétés filiales
de la FRES
La performance financière des entreprises affiliées à la
FRES déjà existantes sera améliorée, en mettant l’ac-
cent sur leur indépendance financière, qui pourra se
faire grâce une clientèle plus importante et à la réduc-
tion des coûts, en développant les paiements ponctuels
et en fidélisant davantage leurs clients.
La société NuRa persévérera dans son plan d’action qui
a été lancé en 2012 pour régler le problème du défaut
de paiement.
Yeelen Kura, quant à elle, s’attaquera à la réduction des
coûts désavantageux occasionnés par les mini-réseaux
fonctionnant au diésel, en essayant de trouver une solu-
tion en collaboration avec les autorités.
Toutes deux s’attacheront à poursuivre sur la voie du
développement durable, tant sur un plan financier
qu’économique, d’ici fin 2013.
3. Savoir tirer parti de l’expertise professionnelle
Dans la mesure du possible, nous ferons appel à davan-
tage encore de professionnels chevronnés aux connais-
sances très pointues dans des domaines diversifiés, en
suscitant l’intérêt de personnes souhaitant œuvrer pour
la FRES au titre du volontariat
4. La recherche de subventions
Nous nous attachons à décrocher des subventions à
hauteur de 4 M €.
76 77
Annexe 1Glossaire
Le C.A./C.C. (en anglais: AC/DC) le courant alternatif
est un courant électrique périodique qui change de sens
deux fois par période. Le courant qui alimente les foyers
et l’industrie par l’intermédiaire du réseau électrique est
généralement alternatif. Un convertisseur sert à transfor-
mer du courant alternatif en courant continu.
Le courant continu est un courant électrique unidirec-
tionnel: il circule continuellement dans le même sens.
Les batteries, les panneaux solaires, les piles à combus-
tible et les accumulateurs au plomb sont des exemples
de sources de courant qui fournissent du courant conti-
nu, quand elles sont reliées à un chargeur.
Le statut ANBI (Algemeen Nut Beogende
Instelling) une institution considérée d’intérêt général
par l’administration fiscale n’est pas soumise aux droits
de succession, ni à l’imposition sur les donations pour
les héritages dont elle est bénéficiaire dans le cadre du
dispositif qui sert l’intérêt général. Par ailleurs, un dona-
teur, selon la forme sous laquelle le don s’est fait, a le
droit de déduire le don de son imposition sur ses reve-
nus ou de celui de l’association qu’il constitue avec ses
associés.
Plan d’affaires un plan pour le lancement d’une nou-
velle compagnie FRES ou pour lextension des activi-
tés d’une entreprise déjà existante. Ce projet précise les
éléments suivants:
le choix du partenaire (associé), le nombre attendu de
clients, le public cible de la société sur le point d’être
crée, le calendrier des opérations, l’estimation des coûts
les premières années suivant le démarrage, ainsi qu’un
un projet de financement bien ficelé. Nous présentons
la demande de subvention à destination de la société
concernée, accompagnée de ce plan d’activités.
Zone de concession la zone pour laquelle la socié-
té FRES obtient l’autorisation des autorités locales de
mener à bien ses activités.
La DGIS (Directoraat-generaal Internationale
Samenwerking) la Direction générale de la coopéra-
tion internationale fait partie du Ministère des affaires
étrangères.
Abonnement le client paie une redevance mensuelle
forfaitaire pour pouvoir avoir accès à l’électricité, à hau-
teur de la consommation forfaitaire choisie par le client,
le paiement de ladite redevance lui garantissant l’entre-
tien de l’installation technique dont il a besoin pour ce
faire.
L’IDP (Inspection Development Cooperation &
Policy Evaluations) est le pendant de la Direction
Générale de la Coopération Internationale et du
Développement (DGCID), qui est en charge de l’évalua-
tion au sein du Ministère des affaires étrangères.
Mini-réseau un petit réseau électrique auquel un seul
village peut être relié. Les foyers sont alimentés en cou-
rant grâce à un câble électrique qui circule de maison
en maison.
La responsabilité sociale des entreprises il s’agit
d’un modèle d’entreprenariat qui privilégie la perfor-
mance économique (le profit), tout en respectant le volet
social (les personnes) que l’on maintient dans leur envi-
ronnement naturel originel (la planète).
Défaut de paiement le pourcentage des clients avec
un arrière de paiement depuis au moins trente jours.
Partenariat public-privé (PPP) un accord de col-
laboration entre le gouvernement et le monde des
entreprises.
Conseil des commissaires (“Board of
Commissioners” ou “BoC”) il est en charge de la
surveillance d’une société du groupe FRES.
Conseil de surveillance (“Supervisory Board” ou
“SB”)I
Il assure la surveillance de FRES.
Électrification en zone rurale elle permet l’accès à
l’électricité dans les campagnes.
Forfait chaque société propose plusieurs forfaits, pour
lesquels le volume de l’alimentation en électricité varie.
En fonction du forfait choisi, le client peut se servir d’un
certain nombre de lampes et de prises électriques, ou
encore il paie au KWh, en cas de consommation plus
importante.
SHS (Solar Home System) le modèle le plus répandu
de SHS, ou kits photovoltaïque, comprend une batterie,
La répartition des dépenses effectuées:
Les activités opérationnelles
Ces dépenses concernent l’argent consacré aux activités
opérationnelles au sein des sociétés, ce qui comprend, entre
autres, l’achat sur place de matériaux pour construire des pan-
neaux et des coffres anti vols pour les batteries.
Les frais de remplacement
Yeleen Kura au Mali
En 2013, nous investirons de l’argent dans le remplacement de
pièces détachées destinées aux SHS, ainsi que dans la main-
tenance des réseaux.
NuRA en Afrique du Sud
En 2013, nous investirons de l’argent dans le remplacement et
le renouvellement des SHS.
Yeelen Ba, Burkina Faso
En 2013, il se peut que nous investissions de l’argent dans le
remplacement des pièces détachées destinées aux SHS.
L’extension des sociétés
Yeleen Kura, au Mali
Des investissements d’un montant de 600.000 € sont prévus
pour acquérir de nouveaux SHS, ainsi que d’un montant de
200.000 € pour agrandir le réseau des centrales solaires.
NuRa, en Afrique du Sud
La société Nura installera de nouveaux systèmes en 2013 dans
le but d’accroître sa clientèle. Les investissements s’élèveront à
environ 3.400.000 €, dont 20% seront à la charge de la FRES.
FRES Uganda
Une commande de 1.500 SHS a été passée en 2012 pour
2013, en vue d’atteindre l’objectif qu’elle s’est fixé des 1.800
clients l’année prochaine. En 2013 également, une nouvelle
commande sera passée pour alimenter de nouveaux clients
en 2014.
Yeelen Ba, au Burkina Faso (EU)
1.300 nouveaux systèmes seront facturés en 2013, dans le
cadre du contrat conclu avec l’UE.
FRES Guiné-Bissau
1.000 nouveaux systèmes seront achetés en 2013, dans le
cadre du contrat conclu avec l’UE, afin d’atteindre le nombre
de clients fixé pour 2013.
Les nouvelles initiatives
Plusieurs études de marchés seront menées pour mesurer
l’opportunité de s’attaquer à l’électrification en zone rurale au
Cameroun et au Somaliland.
Dépenses
Coûts de fonctionnement FRES
Coûts de fonctionnement
FRES – dépenses sur les objectifs
Coûts de fonctionnement
FRES – direction et administration
Dépenses occasionnées par les activi-
tés opérationnelles
Yeelen Kura, Mali
Yeelen Ba, Burkina Faso
NuRa, Afrique du Sud
FRES Uganda
FRES Guiné-Bissau
Dépenses de remplacement du matériel
Yeelen Kura, Mali
NuRA, Afrique du Sud
Yeelen Ba, Burkina Faso
Dépenses dues à l’extension des
sociétés
Yeelen Kura, Mali
Nura, Afrique du Sud
FRES Uganda
Yeelen Ba, Burkina Faso (UE)
FRES Guiné-Bissau (UE)
Nouvelles initiatives
Nouvelles initiatives dans d’autres pays
(Bénin, Cameroun, Somaliland)
Total de Dépenses
500,000
300,000
200,000
3,010,000
550,000
160,000
1,700,000
450,000
150,000
400,000
250,000
100,000
50,000
6,900,000
800,000
3,400,000
1,300,000
800,000
600,000
10,000
10,000
10,820,000
78 79
un régulateur et un panneau solaire. Cette installation
produit suffisamment d’éléctricité pour alimenter plu-
sieurs lampes et une ou plusieurs prise(s) de courant sur
laquelle/lesquelles on peut brancher un poste de radio,
un ventilateur, un chargeur de téléphone mobile ou un
téléviseur, avec une autonomie de 4 à 5 heures par jour.
Équivalent client de SHS un client qui est relié à un
mini-réseau (solaire), principalement les compagnies,
consomment plus de courant qu’un client équipé d’un
kits photovoltaïques (SHS). Un client de mini-réseau (so-
laire) équivaut par conséquent à plusieurs clients équi-
pés d’un kits photovoltaïques.
Partie prenante une personne ou une organisation
sous influence ou qui peut influer sur FRES (de façon
positive ou négative).
kWh le kilowatt-heure est une unité de mesure d’éner-
gie correspondant à l’énergie consommée par un appa-
reil de 1.000 watts (1 kW) de puissance, et ce pendant
une durée d’une heure.
Watt peak/crête (Wc/Wp) le watt-crête est une unité
de mesure de la puissance (puissance nominale) des
cellules et modules photovoltaïques d’un panneau so-
laire testée dans des conditions ordinaires (« Standard
Test Conditions » ou « STC »)
Courant électrique solaire électricité produite à partir
de l’énergie solaire.
Annexe 2Système solaire individuel et mini-réseau solaire
Comment fonctionne un Système solaire
individuel (SHS)?
Le modèle de SHS le plus répandu se compose d’un
panneau solaire, d’une batterie et d’un régulateur. Le
panneau solaire produit du courant qui est soit utilisé
directement pendant la journée, soit stocké dans la
batterie, s’il est produit en surplus. Le courant stocké
peut être utilisée dans la soirée. Le régulateur permet
d’obtenir la stabilité du courant (continu).
Les avantages d’un SHS
· l’accès au courant dans les zones qui n’ont pas de
réseau d’électricité, et où aucun réseau électrique ne
sera construit dans un proche avenir;
· une installation rapide et un démontage possible
en cas de construction d’un réseau électrique, par
exemple;
· il nécessite peu d’entretien;
· le système peut être agrandi en fonction des besoins
et/ou le budget du client;
· un SHS est moins coûteux au lumen (unité de mesure
du flux lumineux) ou au kWh que les solutions tradi-
tionnelles (bougies, piles et/ou lampe à huile);
· il n’émet pas de substances nocives.
Les limites que présente le choix d’un SHS
· le nombre d’appareils électriques qui peuvent être
alimentés est limité;
· les appareils très gourmands en courant électrique
ne peuvent y être reliés;
· la cuisson, le chauffage et le refroidissement ne sont
pas possibles;
· il s’agit d’un procédé technologique qui entraîne un
investissement initial élevé.
Comment fonctionne un mini-réseau solaire?
Une centrale électrique solaire au Mali est générale-
ment constituée d’un véritable champ de 235 panneaux
solaires d’une superficie totale de 400 m2. Les pan-
neaux ont une puissance réunie de 50 kWc et peu-
vent produire jusqu’à 73 000 kWh de courant par an.
Chaque panneau solaire produit du courant continu
basse tension, et cette basse tension réunie donne de
la haute tension. Un convertisseur peut transformer le
courant produit en courant alternatif 220 V.
Un mini-réseau électrique solaire achemine le courant
produit vers un certain nombre de maisons et de petites
entreprises dans un rayon de quelques kilomètres. Par
exemple, une seule centrale électrique solaire peut ali-
menter en électricité au moins 250 familles et entre-
prises. Au départ, un grand nombre de mini-réseaux
fonctionnaient grâce à un groupe électrogène équi-
pé d’un moteur diésel, mais la plupart d’entre eux ont
été remplacés par des centrales électriques solaires,
où le groupe électrogène fonctionnant au diesel sert
d’appoint.
Pendant la journée, quand la production d’énergie
solaire est bien supérieure à la consommation effective,
l’énergie est stockée dans de grandes batteries. La nuit,
quand la demande est relativement élevée, mais la pro-
duction est faible, on se sert de l’énergie solaire stoc-
kée dans les batteries : le groupe électrogène d’appoint
fonctionnant au diésel peut produire du courant en plus.
Les avantages d’un mini-réseau solaire par rapport
à un mini-réseau fonctionnant au diesel
· il n’est pas tributaire de la livraison de gazole (ce qui
est crucial pour un pays comme le Mali, qui n’est pas
situé en zone côtière);
· il n’est pas davantage tributaire du tarif du carburant
(en augmentation constante);
· il n’émet aucune particule, et présente donc moins de
risques pour la santé des habitants;
· c’est un moyen technologique propre: aucune éven-
tualité de fuite d’huile, et a fortiori de pollution;
· il ne rejette ni CO2 (gaz carbonique), ni d’oxyde
d’azote, ni de dioxyde de soufre;
· il ne nécessite pas un entretien très suivi;
· il ne produit pas de bruit.
Schéma d’un SHS
Schéma d’un mini-réseau solaire
inverter
generator
battery
$
battery
80 81
Annexe 3Monter une nouvelle entreprise
Phase N°1: la pré-sélection des pays, qui se fait
de trois manières distinctes
· la recherche de marchés potentiels;
· les demandes émanant des gouvernements ou des
ONG;
· la réponse aux appels d’offres qui doivent être lancés
pour alimenter en électricité la région entière.
Phase N° 2: les recherches documentaires
Nous rassemblons le plus d’informations possibles sur
les lois et règlements en matière d’électrification, la fis-
calité, les zones de concession, nos concurrents éven-
tuels et la situation économique dans laquelle se trouve
chaque région d’un pays.
Phase N°3: les études de marché
· Voici ce sur quoi porte une étude de marché:
· le niveau des revenus et les dépenses que repré-
sente l’achat de bougies et de lampes à huile pour les
ménages;
· le potentiel de la zone de concession: il faut qu’il y ait
au moins 10 000 clients potentiels;
· la possibilité de collaborer avec les sociétés, les ONG
et les partenaires locaux;
· la volonté du gouvernement de travailler avec nous,
par exemple, en prenant des dispositions comme
l’exemption des taxes à l’importation ou de T.V.A.
Phase N° 4: l’élaboration d’un plan d’actions
Le plan d’actions doit démontrer que la création de la
nouvelle filiale de FRES est viable. Ce plan contient les
éléments suivants : le nombre de clients auquel on peut
s’attendre, le public cible de la société qui doit être crée,
le calendrier, l’estimation des coûts et des recettes lors
des premières années et un plan de financement bien
étoffé.
Phase N° 5: la prise de décision et la mise en
œuvre
Au vu du plan d’actions, le conseil d’administration
évalue l’opportunité de créer ou non une nouvelle
entreprise dans le groupe FRES. Le conseil d’adminis-
tration présente la décision du conseil de surveillance
pour approbation. Lorsque le financement a été réuni,
nous nommons un directeur général et un conseil des
commissaires. Chaque entreprise débute ses activités
à petite échelle, afin d’évaluer les conditions locales et
d’élaborer la meilleure approche pratique. En procédant
ainsi, il reste possible de limiter les risques financiers.
Phase N°6: le suivi et les réajustements
Un conseil des commissaires supervise la filiale de
FRES. Ce Conseil se réunit deux fois par an dans l’en-
treprise pour évoquer l’évolution de la société. En outre,
il analyse tous les mois par téléphone avec la direction
les choses les plus marquantes consignées au préalable
dans un rapport. Si nécessaire, cette démarche conduit
à réajuster la stratégie et les résultats escomptés.
FRES surveille et évalue les sociétés au regard du
nombre de clients, des coûts par client, de la masse
salariale et des conditions d’emploi par entreprise, des
congés maladie pris par les employés, du nombre et de
la nature des plaintes des clients, des frais généraux et
des dépenses d’investissement pour chaque nouveau
client. Sur ce fondement, les lignes directrices d’une
société subissent des corrections, si celles-ci s’avèrent
nécessaires.
Nous adaptons également la fréquence et la nature des
informations fournies aux besoins de nos partenaires,
financeurs et aux régulateurs en la matière.
Annexe 4 Notes explicatives sur la fondation
Composition du conseil d’administration
Qui
Annemarie Goedmakers
Serge Leijten
Harry Droog
Composition du conseil de surveillance
Qui
Aad Veenman
Peter Smink
(au nom de Nuon)
Rôle
Présidente (PDG)
Trésorier
Membre du C.A.
Période
2009/2014
2010/2015
2009/2014
Possibilité d’une
nvlle
nomination?t
Oui
Oui
Oui
(Autres) fonctions
· Directrice de Goedmakers B.V.
· Présidente de Stichting Chimbo
· Présidente d’Uitvoerend
Comité Daridibó
· Consultant indépendant en
gestion
· Président de la Southern
rowing union
· Conseiller industriel au Stan
Ackermann Instituut
Rôle
Président
Secrétaire
Période
2009/2013
2010/2014
Possibilité d’une
nvlle
nomination?
Oui
Oui
(Autres) fonctions
· Président du
· Comité National Valorisatie
· Président du conseil des com-
missaires près
· TenneT BV
· Membre du conseil des com-
missaires d’Achmea B.V.
· Président du conseil
des commissaires près
SURFnet&SURFmarket B.V.
· Membre du conseil des com-
missaires de Draka Holding N.V.
· Membre du conseil de gestion,
Chef du service financier chez
NV Nuon Energy
· Chef du service des Projets sur
les entreprises produisant de
l’énergie durable chez Vattenvall
AB
· Membre du conseil des com-
missaires de Yellow and Blue
82 83
Les employés
Aperçu pour FRES Pays-Bas en 2010-2012
Salariés
Nombre d’employés
Homme/femme
Contrat à durée
déterminée/indéterminée
Temps plein/partiel
Nombre d’FTEs
Congé de maladie moyenne
Moyenne d’âge
Arrivée/départ
Nombre d’indépendants
Arrivée/départ indépendants
Personnel rémunéré 2012
FRES Pays-Bas
Caroline Nijland – directrice du développement des
entreprises (à compter de 2007)
Conny van der Wilk – directeur administratif (à compter
de mai 2012)
Chris Service – chargé du développement des entre-
prises (à compter de juillet 2012)
Damon Drake – chargé du développement des entre-
prises (de février à juillet 2012)
Frédérique Schlicher-Wijtenburg – agent de liaison
(à compter de 2010)
Merel van Hooft – analyste principal des opérations
(de 2008 à février 2012)
Sabah el Miloudi – agent de liaison indépendante
(à compter de 2011)
Peter de Wit – chef de projets en charge des projets
spécifiques à NuRa en Afrique du Sud et receveur-
arrière du directeur général de FRES Uganda (à compter
de novembre 2012)
Thad Hecker – directeur des opérations (à compter de
mars 2012)
Les directeurs généraux des sociétés filiales
de FRES
Yeelen Kura au Mali – Djibril Séméga
NuRa en Afrique du Sud – Sifiso Dlamini
Yeelen Ba au Burkina Faso – Emmanuel Sanou
FRES Uganda – Peter de Wit (de novembre 2010 à
octobre 2012), Allan Asingwire (à compter de novembre
2012)
FRES Guiné-Bissau – Reinder Bouwmeester
Les employés non rémunérés
Conseil d’administration
Annemarie Goedmakers – présidente directrice géné-
rale (PDG/présidente)
Serge Leijten – chef du service financier (trésorier)
Harry Droog – chef des opérations (membre du conseil
d’administration)
Conseil des commissaires de sociétés filiales de
FRES
Yeelen Kura au Mali
Rob Costermans – président
Liliane de Jager – membre (à compter de mai 2011)
Thad Hecker – membre (à compter de mars 2012)
NuRa en Afrique du Sud
Bart Blokland – président
Coen de Ronde – membre
Thad Hecke – membre (à compter de mars 2012)
Yeelen Ba au Burkina Faso
Rob Costermans – président
Liliane de Jager – membre (à compter de mai 2011)
Djibril Séméga – membre (à compter de juillet 2011)
Thad Hecker – membre (à compter de mars 2012)
FRES Uganda
André Kuiper – président
Marjolein Quené – membre
Thad Hecker – membre (à compter de mars 2012)
FRES Guiné-Bissau
André Kuiper – président
Caroline Nijland – membre (à compter d’avril 2012)
Thad Hecker – membre (mars 2012)
Conseillers et experts
Chris Service – chargé des opérations des sociétés
filiales de FRES, du plan d’activités et des objectifs
de FRES (de janvier 2012 à Juillet 2012)
Frans Nieuwenhout – conseiller en évaluation des
appels d’offres de l’UE (spécifications techniques)
Jacco Smit – en charge du réseau de recherches pour
Yeeken Kura au Mali (à compter d’août 2012)
Jan Boekelman – conseiller en gestion des actifs
Jirin van Santen – chargé de l’évaluation d’Solar Vision
en Afrique du Dud (de juillet à novembre 2012)
Joop Lasseur – chargé d’étude sur le défaut de paie-
ment pour NuRa en Afrique du Sud
2010
6
1/5
6/0
0/5
4,4
2%
36
1/2
1
1/2
2011
3
0 / 3
3 / 0
1 / 2
2.4
5,2%
38
0/3
1
0/3
2012
5
2 / 3
5 / 0
1 / 4
3.8
1%
44
3/3
1
1/0
Nico van Basten – chargé de l’étude de faisabilité
des centrales hydro-électriques à petite échelle,
en Ouganda
Thom Veldkamp (de juillet 2012 à novembre 2012)
Willem Post – ressources humaines (à compter de
juillet 2012)
Stagiaires
Omeshwar Brongersma – étude de l’impact socio-
économique près FRES Uganda (d’octobre à novembre
2012)
Stefan Mißfeldt – étude de l’impact socio-économique
de NuRa, en Afrique du Sud (d’octobre à novembre
2012)
Mandla Sithembiso – étude de l’impact socio-éco-
nomique de NuRa, en Afrique du Sud (d’octobre à
novembre 2012)
Lindokuhle Praiseworth Chonco – étude de l’impact
socio-économique de NuRa, en Afrique du Sud (d’oc-
tobre à novembre 2012)
Msibi Nhlanhla Prince Mlungisi – étude de l’impact
socio-économique de NuRa, en Afrique du Sud (d’oc-
tobre à novembre 2012)
Simon Mugisha – étude de l’impact socio-économique
près FRES Uganda (d’octobre à novembre 2012)
L’organisation: généralités
Le conseil d’administration de FRES se réunit une
semaine sur deux pour évoquer les questions straté-
giques auxquelles est confrontée FRES, ainsi que l’évo-
lution des sociétés de la FRES, et ce au regard des
rapports mensuels sur les entreprises locales et les rap-
ports des commissaires.
La direction locale des entreprises filiales de FRES
procède à l’évaluation des évolutions avec son propre
conseil des commissaires tous les mois par télécon-
férence. Les commissaires se rendent dans les entre-
prises deux fois par an. Une fois par an, le conseil
d’administration de FRES, les entreprises filiales de
FRES et les commissaires se réunissent pour envisager
les objectifs à long terme et la stratégie à adopter.
Le Conseil de surveillance se réunit au moins deux
fois par an et confronte les résultats aux objectifs. Les
assemblées générales des parties prenantes ont lieu
deux fois par an pour toutes les personnes qui jouent un
rôle auprès de FRES Pays-Bas.
Le Conseil d’administration
Le conseil d’administration de FRES représente trois
fonctions: celle de président-directeur général (PDG /
Président), celle de chef du service financier (trésorier) et
celle de la direction des opérations (membre du conseil).
Le conseil d’administration a un rôle de direction et se
répartit les tâches. Le conseil d’administration s’acquitte
de sa tâche sur la base du volontariat et reçoit une
indemnité pour les frais réellement engagés.
Ses responsabilités:
· établir et suivre la mise en œuvre de la ligne straté-
gique de l’entreprise, du budget et des résultats;
· surveiller l’évolution;
· gérer les parties prenantes;
· décider de la nomination et de la fin des fonctions des
employés (salariés et bénévoles);
· récolter des fonds;
· éviter les conflits d’intérêts entre la fondation et
les membres du conseil d’administration et/ou les
employés.
La procédure de nomination /maintien en fonctions:
Les membres du conseil d’administration sont nom-
més par le conseil de surveillance, sur recommandation
du conseil d’administration. Le conseil d’administration
choisit les nouveaux membres du conseil d’administra-
tion, eu égard à leurs connaissances et compétences
spécifiques dans les domaines propres à FRES. Les
membres du conseil d’administration sont nommés
pour une durée de cinq ans et peuvent être nommés de
nouveau à la fin de leur premier mandat.
Le conseil de surveillance (C.S.)
FRES est dotée d’un conseil de surveillance depuis
2009. La tâche du conseil de surveillance est de super-
viser la stratégie de la direction et la bonne marche des
affaires au sein de FRES. Le conseil de surveillance
donne son avis au conseil d’administration.
Ses responsabilités
· Nommer les membres du conseil sur recommanda-
tion de celui-ci et nommer le président du conseil en
fonction;
· procéder chaque année à une évaluation individuelle
des membres du conseil, afin d’assurer le bon fonc-
tionnement de celui-ci;
· nommer un candidat recommandé à un siège au
conseil de surveillance;
· approuver le plan annuel, lequel doit être établi
tous les ans par ledit conseil, ce qui comprend le
84 85
budget, et donc les projets d’investissements et de
financement, ainsi que les modifications qui y sont
apportées;
· approuver les décisions du conseil, à condition que
celles-ci ne fassent pas partie intégrante d’un plan
annuel déjà approuvé;
· établir et signer les comptes annuels.
La procédure de nomination/maintien en fonctions:
Le conseil de surveillance consulte le Président du
conseil sur les grandes lignes du profil d’un candidat
pressenti pour être nommé membre du conseil de sur-
veillance. Le conseil de surveillance désigne un candidat
qui doit être recommandée par le conseil, à moins que
le candidat recommandé ne soit pas compatible avec
la fonction, ou que sa nomination nuise à la composi-
tion du conseil d’administration. Un sponsor principal a
le droit de recommander un candidat au conseil de sur-
veillance. Les membres sont nommés pour une durée
de quatre ans, et ne peuvent être reconduits qu’une
seule fois après leur premier mandat.
Les employés de FRES Pays-Bas
FRES s’efforce de réduire autant que faire se peut les
frais de fonctionnement aux Pays-Bas, en travaillant
avec un petit noyau d’employés permanents (salariés)
et une grande équipe (non rémunérée) d’experts, aux
horaires souples. Ces derniers sont d’un grand secours
dans le cadre des activités de FRES. Les employés de
FRES Pays-Bas sont dirigés par le conseil d’administra-
tion. Un entretien individuel d’évaluation professionnelle
a lieu tous les ans.
Les employés non rémunérés ont une formation dans
un large éventail de domaines. Ils travaillent presque
toujours pour nous de façon temporaire et, comme
c’est le cas pour les salariés, pour assurer une mission
clairement définie. Nous faisons la distinction entre les
experts, les étudiants et les stagiaires et autres béné-
voles. Les experts apportent à FRES des connais-
sances pointues, de l’expérience et des réseaux, les
stagiaires et les étudiants effectuent des recherches
dans différents domaines, et un certain nombre de
bénévoles assurent diverses tâches.
Annexe 5Declaration de responsabilité publique (le Code
Wijffels)
FRES souscrit au code de bonne conduite pour la ges-
tion des organismes de bienfaisance (Code Wijffels) et
se conforme aux dispositions qui s’y trouvent.
1er principe: la séparation entre les attributions
relevant de la surveillance, de la direction et de
l’exécution
FRES est une fondation dont les organes de sur-
veillance, de direction et d’exécution font l’objet d’une
indépendance notoire. Le conseil de surveillance a un
droit de regard sur les orientations du conseil d’admi-
nistration, et veille à ce que celles-ci s’inscrivent dans le
cadre de la stratégie élaborée. Le conseil d’administra-
tion assure la direction de FRES. Les trois membres du
conseil d’administration assurent la direction de la fon-
dation : ils en définissent les orientations stratégiques
et en supervisent la mise en œuvre par le reste de la
société. En outre, le conseil d’administration chapote
l’organisation du travail. Dans les entreprises locales
filiales de FRES en Afrique, le conseil des commissaires
de chaque entreprise assure la surveillance, et les direc-
teurs généraux sont chargés de la gestion de leur entre-
prise et du contrôle du travail de leurs employés.
La surveillance en externe est assurée par le cabi-
net d’audit comptable PwC, la banque ING ( pour la
gestion des actifs et du portefeuille d’investissements
durables), ainsi que par les entreprises privées qui nous
apportent une contribution et les bailleurs de fonds ins-
titutionnels (par le biais d’assemblées générales réunis-
sant les parties prenantes, le rapport annuel et autres
comptes rendus, notamment).
2ème principe: l’optimisation des dépenses par
rapports aux moyens financiers
Nous nous efforçons de mettre à profit au maximum
nos moyens financiers. Un plan d’actions stratégiques
pluriannuel a été élaboré. Ce plan comporte un budget
réparti sur plusieurs années. Nous établissons un plan
annuel et un budget annuel chaque année au regard
du plan d’actions sur plusieurs années, qui est évalué et
réactualisé à la fin de chaque année.
3ème principe: l’optimisation des relations entre
les parties intéressées
FRES collabore étroitement avec les gouvernements
nationaux et les autorités locales, les organismes qui
nous accordent des subventions, les bénévoles, nos
relations dans les autres entreprises et les établis-
sements d’enseignement. Il est très important à nos
yeux de mettre en place une communication de qua-
lité, transparente et qui inspire la confiance. Nous sou-
haitons créer une fondation élargie qui œuvre pour
l’électrification en zone rurale. Par le biais de diverses
réunions et publications (en ligne et sous forme papier),
nous informons nos parties prenantes (grâce aux
assemblées générales de celles-ci, au bulletin numé-
rique, au site Internet www.fres.nl, au rapport annuel et
aux réseaux sociaux). Le rapport annuel et les comptes
annuels peuvent être fournis sur demande et peuvent
être consultés sur notre site.
Les conflits d’intérêts
Les règles pour gérer les situations qui pourraient
conduire à un conflit d’intérêts (Code Wijffels, chapitre
5 §5 alinéa g) ont été stipulées dans le règlement établi
par la direction l’année passée.
Annexe 6L’indice GRI (Global Reporting Initiative)
FRES publie ses comptes annuels en vertu des direc-
tives de la Global Reporting Initiative (GRI), instaurées
en vue d’assurer l’harmonisation dans le monde entier
et la cohérence des rapports d’activités des entreprises
et des organisations dans le cadre du développement
durable. Vous trouverez ici l’indice GRI de FRES attribué
pour son rapport annuel de 2011.
86 87
Colophon
Cet ouvrage a été publié par
FRES (Foundation Rural Energy Services)
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1011 PW Amsterdam
Pays-Bas
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1001 ME Amsterdam
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Rédacteurs
Donja Yzenbrandt (www.donjaenco.nl) et
Frans van der Loo (LOO e-Consult)
Photographie
Archives de FRES
Conception et réalisation
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Impression
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Ce rapport annuel, mais aussi toutes ses annexes et les
rapports annuels précédents, sont consultables sous
forme numérique sur notre site Internet: www.fres.nl
© Juin 2013
Tous droits réservés
Ce rapport annuel 2012 est une traduction du rap-
port annuel néerlandais de Foundation Rural Energy
Services pour l’exercice 2012. Bien que cette traduction
a été préparée avec le plus grand soin, les déviations du
rapport annuel néerlandais pourraient néanmoins surve-
nir tels que les informations contenues dans le présent
rapport annuel peut être mal interprété ou des conclu-
sions différentes peuvent être tirées. Dans ce cas, le
rapport annuel néerlandais 2012 prévaut.
88
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