fiche d ramassage mécanique des algues fraîches
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FICHE D’INTERVENTION
1� Faire porter systématiquement à chaque opérateur(conducteur d’engin et de benne…) un détecteur de gazavec une fonction hydrogène sulfuré, afin d’être informé enpermanence du niveau de risque existant.Les mesures de protection doivent être prévues en amontet connues de tous. Si le détecteur se déclenche, elles sontmises en œuvre.
� Pour les conducteurs d’engins (chargeuse, camion) :la zone de travail des engins doit être balisée et interdite àtoute personne non intervenante (au moins 30 mètres).Tous les engins seront équipés d’une cabine munie d’uneclimatisation.Le travail doit s’effectuer avec les vitres fermées.Dans chaque cabine, le conducteur disposera, a minima,d’un demi-masque filtrant anti-gaz (voir au verso).Le conducteur devra le mettre lorsque le détecteur sedéclenche afin de se protéger et de s’éloigner en sécuritéde la zone de danger. Dans cette situation, la poursuite du travail devra s’effectuer suivant les modalitésdéfinies dans le document unique d’évaluation des risques et dans le plan de prévention.
� Pour les conducteurs de bennes : les bennes doivent être vidées dans le respect du délai de 48 heuresentre le ramassage et le dépôt en zone de traitement (plate-forme de compostage…). Il est déconseillé demettre des bâches hermétiques sur la benne. Pour le dépotage, il est recommandé d’utiliser un système devidage automatique et de se tenir au vent et à distance du dépotoir.
Les détecteurs de gazChaque opérateur susceptible d’être exposé au risqueH2S sera équipé d’un détecteur portatif d’hydrogènesulfuré, situé près des voies respiratoires (col dechemise…).Le détecteur doit être utilisé, conservé et entretenuconformément aux recommandations des fabricants(attention notamment aux fortes chaleurs, à lapoussière, à l’eau…).Les opérateurs doivent impérativement être formés àleur bonne utilisation. Un journal de bord del’historique des incidents sera rédigé et tenu à jour parchaque opérateur équipé d’un détecteur.Ces documents sont tenus à la disposition des servicesde prévention et de contrôle.Les détecteurs doivent faire l’objet d’une attributionindividualisée à chaque salarié pendant toute la phasede travail afin de permettre la traçabilité desexpositions au risque H2S. Un registre permettantd’identifier ces attributions sera tenu.
Caractéristiques des appareilsA Affichage permanent du niveau d’H2S présent dans
l’atmosphère.B Présence de deux seuils d’alarme avec une
indication sonore et visuelle :� Alarme 1 : 5ppm ou 7mg/m3
� Alarme 2 : 10ppm ou 14mg/m3
C Équipé d’une mémoire à capacité suffisante pourenregistrer :� Le journal des anomalies/événements avec la dateet l’heure correspondante.� Les données d’expositions des opérateurs, régléessur une fréquence de l’ordre de 30 secondes.� Sur une période de 15 jours d’exposition auminimum.
D Possibilité de connecter l’appareil à un ordinateurpour récupérer et traiter les données enregistrées.� Ces données permettront notamment de réaliserle suivi des expositions individuelles.
Vérification du fonctionnement des détecteursVOIR FICHE MAINTENANCE N°14
Ramassage mécanique des algues fraîches
Mise à jour janvier 2016
Les appareils de protection respiratoireL’employeur doit fournir ce type d’équipement deprotection individuelle (EPI) dans le respect de laréglementation.Il doit veiller à leur utilisation effective.
Les EPI sont définis à l’article R. 4311-8 du code du travail :“dispositifs ou moyens destinés à être portés ou tenus parune personne en vue de la protéger contre un ou plusieursrisques susceptibles de menacer sa santé et sa sécurité”.
Le recours aux EPI doit être fait en respectant les règlesliées à leur utilisation, à savoir : leur fourniture gratuite(art. R. 4323-95) ; le fait qu’ils doivent être appropriésaux risques à prévenir et aux conditions de réalisationdu travail (R. 4323-91) ; leur maintien en état deconformité (R. 4322-1) ; l’information, la formation dessalariés et l’entraînement au port des EPI (R. 4323-104à 106) ; la durée de leur port (R. 4323-97) ; leurconservation dans un emballage à l’abri des polluantset éloigné d’une source de chaleur entre 2 utilisations.
Tous les EPI doivent comporter le marquage CE quimatérialise la conformité des équipements auxexigences essentielles de santé et de sécurité de ladirective 89/686/CEE.
�Demi-masque filtrant anti-gaz :Les opérateurs disposeront d’un demi-masqueconforme à la norme NF EN 140, muni de filtres anti-gaz A2B2E2K1 conçus selon la norme NF EN 14387 (lescoefficients 1 ou 2 correspondent à la capacité de lacartouche vis-à-vis d’un polluant donné. Plus l’indiceest important plus cette capacité est importante).
Les appareils de protection respiratoire devrontêtre portés dès que le détecteur de gaz émettraun signal indiquant un danger (5 ppm – ne pasrester plus de 15 mn dans la zone) y compris lessituations nécessitant l’évacuation de la zone detravail (10 ppm).
Les bennes avec système de vidage automatiqueLes bennes constituées par deux demies portespeuvent heurter l’opérateur au moment de l’ouverture,en raison de la pression exercée par le chargementd’algues. De plus une partie de ces algues peut à cemoment là tomber au sol et libérer soudainement desquantités importantes de gaz.Nous préconisons en conséquence que les bennessoient équipées d’un système de vidage automatique.
Deux procédés sont envisageables :Ouverture de la porte arrière par des vérinshydrauliques.Déverrouillage du système latéral de sécurité de laporte arrière à axe horizontal, puis levage de la bennepour que la pression ouvre automatiquement laporte arrière. C’est un équipement classique sur lesbennes de travaux publics et agricole.
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n & fabrication Stud
io Hélène Jupin-Pencalet 02 23 37 14 68 – Crédits pho
tos : Gaël Kerbaol / Géraldine Urvois
Mise à jour janvier 2016
Le cahier des charges des cabines pressurisées à air épuré pour engins VOIR FICHE N°15
Balisage et périmètre de sécurité VOIR FICHE N°5
Installation d’une base vie – Organisation des premiers secours VOIR FICHE N°6
ATTENTION ! Après 48h, les algues sont dégradéeset à ce titre doivent être considérées comme desdéchets dangereux.
� Faire porter systématiquement à chaque opérateur(conducteur d’engin et de benne…)un détecteur de gaz avecune fonction hydrogène sulfuré, afin d’être informé enpermanence du niveau de risque existant. Les mesures deprotection doivent être prévues en amont et connues detous. Si le détecteur se déclenche, elles sont mises en œuvre.
� Pour les conducteurs d’engins (chargeuse, camion…) :la zone de travail des engins doit être balisée et interdite à toute personne non intervenante (au moins 30 mètres).Tous les engins seront équipés d’une cabine munie d’un système à filtration à charbon actif et climatisée (chaquebassin de collecte doit disposer d’au moins une cabine équipée d’un système à filtration à charbon actif etclimatisée). Le travail doit s’effectuer avec les vitres fermées y compris lorsqu’il fait chaud, en plein été.
� Dans chaque cabine, le conducteur disposera, a minima, d’un demi-masque filtrant anti-gaz (voir au verso).Le conducteur devra le mettre lorsque le détecteur se déclenche afin de se protéger et de s’éloigner de la zone dedanger, en sécurité dans son véhicule. Dans cette situation, la poursuite du travail devra s’effectuer suivant lesmodalités définies dans le document unique d’évaluation des risques et dans le plan de prévention.L’utilisation d’un chargeur équipé d’un bras télescopique peut permettre d’atteindre les dépôts d’alguesdifficilement accessibles : soit pour enlever mécaniquement le maximum d’algues ; soit pour remuer les tas afinde libérer au maximum les poches de gaz existantes avant un ramassage manuel.
� Pour les conducteurs de bennes : durant le chargement, les conducteurs resteront le plus possible dansleur cabine. Il est déconseillé de mettre des bâches hermétiques sur la benne.Pour le dépotage, il est recommandé d’utiliser un système de vidage automatique et de se tenir au vent et àdistance du dépotoir.
Les détecteurs de gazChaque opérateur susceptible d’être exposé au risqueH2S sera équipé d’un détecteur portatif d’hydrogènesulfuré, situé près des voies respiratoires (col dechemise…).Le détecteur doit être utilisé, conservé et entretenuconformément aux recommandations des fabricants(attention notamment aux fortes chaleurs, à lapoussière, à l’eau…).Les opérateurs doivent impérativement être formés àleur bonne utilisation. Un journal de bord del’historique des incidents sera rédigé et tenu à jour parchaque opérateur équipé d’un détecteur.Ces documents sont tenus à la disposition des servicesde prévention et de contrôle.Les détecteurs doivent faire l’objet d’une attributionindividualisée à chaque salarié pendant toute la phasede travail afin de permettre la traçabilité desexpositions au risque H2S. Un registre permettantd’identifier ces attributions sera tenu.
Caractéristiques des appareilsA Affichage permanent du niveau d’H2S présent dans
l’atmosphère.B Présence de deux seuils d’alarme avec une
indication sonore et visuelle :� Alarme 1 : 5ppm ou 7mg/m3
� Alarme 2 : 10ppm ou 14mg/m3
C Équipé d’une mémoire à capacité suffisante pourenregistrer :� Le journal des anomalies/événements avec la dateet l’heure correspondante.� Les données d’expositions des opérateurs, régléessur une fréquence de l’ordre de 30 secondes.� Sur une période de 15 jours d’exposition auminimum.
D Possibilité de connecter l’appareil à un ordinateurpour récupérer et traiter les données enregistrées.� Ces données permettront notamment de réaliserle suivi des expositions individuelles.
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FICHE D’INTERVENTION
2 Ramassage mécanique des algues après 48 heures
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tos : Gaël Kerbaol / Géraldine Urvois
Les appareils de protection respiratoireL’employeur doit fournir ce type d’équipement deprotection individuelle (EPI) dans le respect de laréglementation.Il doit veiller à leur utilisation effective.
Les EPI sont définis à l’article R. 4311-8 du code du travail :“dispositifs ou moyens destinés à être portés ou tenus parune personne en vue de la protéger contre un ou plusieursrisques susceptibles de menacer sa santé et sa sécurité”.
Le recours aux EPI doit être fait en respectant les règlesliées à leur utilisation, à savoir : leur fourniture gratuite(art. R. 4323-95) ; le fait qu’ils doivent être appropriésaux risques à prévenir et aux conditions de réalisationdu travail (R. 4323-91) ; leur maintien en état deconformité (R. 4322-1) ; l’information, la formation dessalariés et l’entraînement au port des EPI (R. 4323-104à 106) ; la durée de leur port (R. 4323-97) ; leurconservation dans un emballage à l’abri des polluantset éloigné d’une source de chaleur entre 2 utilisations.
Tous les EPI doivent comporter le marquage CE quimatérialise la conformité des équipements auxexigences essentielles de santé et de sécurité de ladirective 89/686/CEE.
�Demi-masque filtrant anti-gaz :Les opérateurs disposeront d’un demi-masqueconforme à la norme NF EN 140, muni de filtres anti-gaz A2B2E2K1 conçus selon la norme NF EN 14387 (lescoefficients 1 ou 2 correspondent à la capacité de lacartouche vis-à-vis d’un polluant donné. Plus l’indiceest important plus cette capacité est importante).
Les appareils de protection respiratoire devrontêtre portés dès que le détecteur de gaz émettraun signal indiquant un danger (5 ppm – ne pasrester plus de 15 mn dans la zone) y compris lessituations nécessitant l’évacuation de la zone detravail (10 ppm).
Les bennes avec système de vidage automatiqueLes bennes constituées par deux demies portespeuvent heurter l’opérateur au moment de l’ouverture,en raison de la pression exercée par le chargementd’algues. De plus une partie de ces algues peut à cemoment là tomber au sol et libérer soudainement desquantités importantes de gaz.Nous préconisons en conséquence que les bennessoient équipées d’un système de vidage automatique.
Deux procédés sont envisageables :Ouverture de la porte arrière par des vérinshydrauliques.Déverrouillage du système latéral de sécurité de laporte arrière à axe horizontal, puis levage de la bennepour que la pression ouvre automatiquement laporte arrière. C’est un équipement classique sur lesbennes de travaux publics et agricole.
ATTENTIONEn cas de risque d’exposition à des concentrationsélevées d’H2S (notamment en cas de décompositionavancée des algues) cela nécessite :� une coordination avec les services de la Préfecturepour définir l’ensemble des moyens à mettre enœuvre ;� le recours à des intervenants particulièrementqualifiés (autres que les intervenants habituels) ;� l’application de procédures spécifiques de gestionde situation à hauts risques.� l’utilisation d’un appareil de protection respiratoireisolant autonome ;
Le cahier des charges des cabines pressurisées à air épuré pour engins VOIR FICHE N°15
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Installation d’une base vie – Organisation des premiers secours VOIR FICHE N°6
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� Faire porter systématiquement à chaqueopérateur un détecteur de gaz avec une fonctionhydrogène sulfuré, afin d’être informé enpermanence du niveau de risque existant. Lesmesures de protection doivent être prévues enamont et connues de tous. Si le détecteur sedéclenche, elles sont mises en œuvre.
� Les opérateurs devront être équipés d’un demi-masque filtrant anti-gaz (voir au verso).� L’employeur devra prendre toutes mesuresd’organisation du travail liées à l’utilisation de cetéquipement de protection individuelle : formation des opérateurs au port des appareils, organisation du travail(durée, temps de pause...) stockage dans de bonnes conditions, entretien…
Les détecteurs de gazChaque opérateur susceptible d’être exposé au risqueH2S sera équipé d’un détecteur portatif d’hydrogènesulfuré, situé près des voies respiratoires (col dechemise…). Le détecteur doit être utilisé, conservé etentretenu conformément aux recommandations desfabricants (attention notamment aux fortes chaleurs,à la poussière, à l’eau…).Les opérateurs doivent impérativement être formés àleur bonne utilisation.Un journal de bord de l’historique des incidents serarédigé et tenu à jour par chaque opérateur équipé d’undétecteur. Ces documents sont tenus à la dispositiondes services de prévention et de contrôle.Les détecteurs doivent faire l’objet d’une attributionindividualisée à chaque salarié pendant toute la phasede travail afin de permettre la traçabilité desexpositions au risque H2S.Un registre permettant d’identifier ces attributionssera tenu.
Caractéristiques des appareilsA Affichage permanent du niveau d’H2S présent dans
l’atmosphère.B Présence de deux seuils d’alarme avec une
indication sonore et visuelle :� Alarme 1 : 5ppm ou 7mg/m3
� Alarme 2 : 10ppm ou 14mg/m3
C Équipé d’une mémoire à capacité suffisante pourenregistrer :� Le journal des anomalies/événements avec la dateet l’heure correspondante.� Les données d’expositions des opérateurs, régléessur une fréquence de l’ordre de 30 secondes.� Sur une période de 15 jours d’exposition auminimum.
D Possibilité de connecter l’appareil à un ordinateurpour récupérer et traiter les données enregistrées.� Ces données permettront notamment de réaliserle suivi des expositions individuelles.
Vérification du fonctionnement des détecteursVOIR FICHE MAINTENANCE N°14
Les appareils de protection respiratoireL’employeur doit fournir ce type d’équipement deprotection individuelle (EPI) dans le respect de laréglementation.
Il doit veiller à leur utilisation effective.Les EPI sont définis à l’article R. 4311-8 du code du travail :“dispositifs ou moyens destinés à être portés ou tenus parune personne en vue de la protéger contre un ou plusieursrisques susceptibles de menacer sa santé et sa sécurité”.
Le recours aux EPI doit être fait en respectant les règlesliées à leur utilisation, à savoir : leur fourniture gratuite(art. R. 4323-95) ; le fait qu’ils doivent être appropriés aux
risques à prévenir et aux conditions de réalisation dutravail (R. 4323-91) ; leur maintien en état de conformité(R. 4322-1) ; l’information, la formation des salariés etl’entraînement au port des EPI (R. 4323-104 à 106) ; ladurée de leur port (R. 4323-97) ; leur conservation dansun emballage à l’abri des polluants et éloigné d’unesource de chaleur entre 2 utilisations.Tous les EPI doivent comporter le marquage CE quimatérialise la conformité des équipements auxexigences essentielles de santé et de sécurité de ladirective 89/686/CEE.
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tos : Gaël Kerbaol / Géraldine Urvois
�Demi-masque filtrant anti-gaz :Les opérateurs disposeront d’un demi-masqueconforme à la norme NF EN 140, muni de filtres anti-gaz A2B2E2K1 conçus selon la norme NF EN 14387 (lescoéfficients 1 ou 2 correspondent à la capacité de lacartouche vis-à-vis d’un polluant donné. Plus l’indiceest important plus cette capacité est importante).Le risque de glissade ou d’enlisement étant nonnégligeable, une attention particulière sera portée au
choix et à l’utilisation de masques dotés d'une bonnefixation. Les masques souillés par une chute doiventêtre éliminés.
Les appareils de protection respiratoire devrontêtre portés dès que le détecteur de gaz émettraun signal indiquant un danger (5 ppm – ne pasrester plus de 15 mn dans la zone) y compris lessituations nécessitant l’évacuation de la zone detravail (10 ppm).
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Balisage et périmètre de sécurité VOIR FICHE N°5
Installation d’une base vie – Organisation des premiers secours VOIR FICHE N°6
ATTENTION ! Après 48h, les algues sont dégradéeset à ce titre doivent être considérées comme desdéchets dangereux.
� Faire porter systématiquement à chaque opérateurun détecteur de gaz avec une fonction hydrogènesulfuré, afin d’être informé en permanence du niveau derisque existant.Les mesures de protection doivent être prévues enamont et connues de tous. Si le détecteur se déclenche,elles sont mises en œuvre.
� Les opérateurs devront être équipés d’un appareilde protection respiratoire assurant un niveau deprotection élevé, compatible avec l’activité physique déployée par les opérateurs. L’employeur devraprendre toutes mesures d’organisation du travail liées à l’utilisation de cet équipement de protectionindividuelle : formation des opérateurs au port des appareils, organisation du travail (durée, temps de pause...)stockage dans de bonnes conditions, entretien…
� Lorsque la valeur de 10 ppm d’H2S est franchie, les opérateurs doivent s’équiper d’une cagoule filtranteanti-gaz de catégorie minimale TH2 à ventilation assistée pour pouvoir continuer le travail. Dans cetteconfiguration les mesures supplémentaires suivantes doivent être prises : surveiller fréquemment le niveaud’exposition à l’H2S (indications affichées par le détecteur) ; travailler groupés.
� Si les valeurs affichées sont supérieures à 50 ppm, les opérateurs doivent évacuer la zone de travailavec leur cagoule filtrante en place et arrêter toute activité.Les dépôts d’algues anciens peuvent former des croûtes avec risque de libérer des poches de gaz lors desmanipulations de tas. VOIR FICHE N°2 et utilisation quand cela est possible d’un bras télescopique sur chargeuse.
FICHE D’INTERVENTION
4 Ramassage manuel des algues après 48 heures
Les détecteurs de gazChaque opérateur susceptible d’être exposé au risqueH2S sera équipé d’un détecteur portatif d’hydrogènesulfuré, situé près des voies respiratoires (col dechemise…).Le détecteur doit être utilisé, conservé et entretenuconformément aux recommandations des fabricants(attention notamment aux fortes chaleurs, à lapoussière, à l’eau…).Les opérateurs doivent impérativement être formés àleur bonne utilisation. Un journal de bord del’historique des incidents sera rédigé et tenu à jour parchaque opérateur équipé d’un détecteur.Ces documents sont tenus à la disposition des servicesde prévention et de contrôle.Les détecteurs doivent faire l’objet d’une attributionindividualisée à chaque salarié pendant toute la phasede travail afin de permettre la traçabilité desexpositions au risque H2S. Un registre permettantd’identifier ces attributions sera tenu.
Caractéristiques des appareilsA Affichage permanent du niveau d’H2S présent dans
l’atmosphère.B Présence de deux seuils d’alarme avec une
indication sonore et visuelle :� Alarme 1 : 5ppm ou 7mg/m3
� Alarme 2 : 10ppm ou 14mg/m3
C Équipé d’une mémoire à capacité suffisante pourenregistrer :� Le journal des anomalies/événements avec la dateet l’heure correspondante.� Les données d’expositions des opérateurs, régléessur une fréquence de l’ordre de 30 secondes.� Sur une période de 15 jours d’exposition auminimum.
D Possibilité de connecter l’appareil à un ordinateurpour récupérer et traiter les données enregistrées.� Ces données permettront notamment de réaliserle suivi des expositions individuelles.
Vérification du fonctionnement des détecteursVOIR FICHE MAINTENANCE N°14
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tos : Gaël Kerbaol / Géraldine Urvois
Les appareils de protection respiratoireL’employeur doit fournir ce type d’équipement deprotection individuelle (EPI) dans le respect de laréglementation.
Il doit veiller à leur utilisation effective.Les EPI sont définis à l’article R. 4311-8 du code du travail :“dispositifs ou moyens destinés à être portés ou tenus parune personne en vue de la protéger contre un ou plusieursrisques susceptibles de menacer sa santé et sa sécurité”.
Le recours aux EPI doit être fait en respectant les règlesliées à leur utilisation, à savoir : leur fourniture gratuite(art. R. 4323-95) ; le fait qu’ils doivent être appropriés auxrisques à prévenir et aux conditions de réalisation dutravail (R. 4323-91) ; leur maintien en état de conformité(R. 4322-1) ; l’information, la formation des salariés etl’entraînement au port des EPI (R. 4323-104 à 106) ; ladurée de leur port (R. 4323-97) ; leur conservation dansun emballage à l’abri des polluants et éloigné d’unesource de chaleur entre 2 utilisations.Tous les EPI doivent comporter le marquage CE quimatérialise la conformité des équipements auxexigences essentielles de santé et de sécurité de ladirective 89/686/CEE.
� Cagoule filtrante anti-gaz à ventilation assistée :Dans la situation d’intervention avec risque importantde dégagement d’H2S (valeur de 10 ppm franchie) letravail ne peut continuer qu’en portant une cagoule àventilation assistée de catégorie minimale TH2 conçueselon la norme NF EN 12941 équipée de filtres de typeTH2 A2B2E2K1.L’air ambiant épuré par des cartouches absorbantes estinsufflé dans une cagoule par un moteur porté à laceinture. Ces ensembles présentent l’avantage d’unebonne étanchéité, y compris pour les salariés portantune barbe ou des lunettes.Ils sont également plus facilement tolérés pour destravaux de longue durée. Ils protègent simultanémentles voies respiratoires et les yeux.Le moteur porté à la ceinture (débit minimum 150 l/mn)
est équipé d’une alarme faible charge et faible débit.Il sera nécessaire de prévoir une alimentation derechange.Les batteries seront rechargées tous les soirs.Les cartouches filtrantes seront stockées dans leuremballage d’origine dans un local non pollué.Elles seront changées chaque jour.Une procédure d’élimination des cartouches usagéesdoit également être définie.
� Appareil de protection respiratoire isolantautonome (APR) :Les opérations de ramassage manuel d’algues vertesen décomposition avancée, susceptibles d’exposer lestravailleurs à des concentrations élevées d’H2S,nécessitent le port d’un appareil respiratoire isolant.L’utilisation de ces appareils est réservée aux serviceset personnes spécialisés dans les interventions àhaut risque.Les APR autonomes à circuit ouvert, à air comprimé, àla demande à pression positive, sont conseillés, avecdemi-masque selon la norme NF EN 14435 ; ou avecmasque complet selon la norme NF EN 137, pourprotéger également les yeux.
ATTENTIONEn cas de risque d’exposition à des concentrationsélevées d’H2S (notamment en cas de décompositionavancée des algues) cela nécessite :� une coordination avec les services de la Préfecturepour définir l’ensemble des moyens à mettre enœuvre ;� le recours à des intervenants particulièrementqualifiés (autres que les intervenants habituels) ;� l’utilisation d’un appareil de protection respiratoireisolant autonome ;� l’application de procédures spécifiques de gestionde situation à hauts risques.
Mise à jour janvier 2016
Balisage et périmètre de sécurité VOIR FICHE N°5
Installation d’une base vie – Organisation des premiers secours VOIR FICHE N°6
� Dans le cadre du ramassage manuel et mécanique, lamise en place d’une signalisation temporaire estnécessaire pour garantir la sécurité des opérateurstravaillant sur le site et celle des usagers.
� Le balisage du chantier doit permettre de délimiter unpérimètre de sécurité autour des opérations deramassage. Il convient de maintenir les tierces personnesà une distance minimale de 30 mètres (risques liés auxmanœuvres des engins et à l’exposition au H2S).
� Que l’intervention soit courte ou longue, fixe oumobile, l’opérateur doit signaler sa présence et sonactivité par une signalisation réglementaire, adaptée audanger, cohérente et lisible.
� La mise en place de la signalisation temporaire doit être adaptée aux circonstances, sans contrainteexcessive à la circulation publique, cohérente et évolutive (dans le temps et l’espace). Elle visera à limiter lescomportements à risques.
FICHE D’INTERVENTION
5 Balisage et périmètre de sécurité
La signalisation du chantier doit comporter
� Une signalisation d’approchePlacée en amont de la zone de chantier, elle renseignel’usager de la situation qu’il va rencontrer, avec unesignalisation de danger (panneau triangulaire) type AK.
� Une signalisation d’indication Constituée de panneaux rectangulaires (type KC ou KD)
� Une signalisation de positionElle délimite la zone d’intervention des agents et constitueune barrière physique de protection pour les usagers.
Elle est matérialisée par un balisage frontal etlongitudinal (cônes, piquets, barrage et rubans). Cesmatériels doivent présenter des caractéristiques defluorescence et de rétro réflexion au minimum
Mise à jour janvier 2016
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io Hélène Jupin-Pencalet 02 23 37 14 68 – Crédits pho
tos : Gaël Kerbaol / Géraldine Urvois
� La signalisation des véhicules Véhicule ou engin travaillant sur la chaussée, seul ousous la protection d’une signalisation d’approche� Un gyrophare de couleur orange� Des bandes rétro réfléchissantes rouges et blanchesde type homologué� Un panneau AK5 doté de trois feux de balisage etvisibles de l’avant et de l’arrière
� La signalisation des agentsToute personne intervenant à pied sur le domainepublic à l’occasion d’un chantier ou d’un dangertemporaire doit revêtir un vêtement de signalisation àhaute visibilité de classe 2 ou 3 afin d’êtreconstamment visible, tant par les usagers que par lesconducteurs d’engin.
� Code du travail, R. 4224-3 : “Les lieux de travailintérieurs et extérieurs sont aménagés de telle façonque la circulation des piétons et des véhicules puissese faire de manière sûre.”� Code du travail, R. 4224-20 : “Lorsqu'il n'est paspossible, compte tenu de la nature du travail, d'éviter deszones de danger comportant notamment des risques dechute de personnes ou des risques de chute d'objets, etmême s'il s'agit d'activités ponctuelles d'entretien ou deréparation, ces zones sont signalées de manière visible.Elles sont également matérialisées par des dispositifsdestinés à éviter que les travailleurs non autoriséspénètrent dans ces zones.”� Code du travail, R. 4323-52 : des mesuresd’organisation sont prises pour éviter que lestravailleurs à pied ne se trouvent dans la zoned’évolution des équipements de travail mobiles.Lorsque la présence de travailleurs à pied estnéanmoins requise pour la bonne exécution destravaux, des mesures doivent être prises pour éviterqu’ils ne soient blessés par ces équipements.� Code du travail, R. 4214-14 : “Lorsque la nature desactivités envisagées est susceptible d’entrainer sur leslieux du travail des zones de danger qui n’ont pu êtreévitées, ces zones sont signalées de manière visible etmatérialisées par des dispositifs destinés à éviter queles travailleurs non autorisés y pénètrent”.� Arrêté du 4 novembre 1993 relatif à la signalisationde sécurité et de santé au travail� Instruction Interministérielle sur la signalisationroutière, Livre I, huitième partie : la signalisationtemporaire, mise à jour par l’arrêté du 11 février 2008.� Un arrêté municipal (qui peut être permanent) doit
être établi pour tout chantier ou interventiond’urgence sur la chaussée.
Mise à jour janvier 2016
Classe 2Gilet, chasuble,polo, tee-shirt
Classe 3Ensemble
pantalon + vesteou combinaison
Accident/Incident nécessitant
L’organisation des premiers secours doit être prévue par l’employeur
l’intervention de secours � Traumatisme,� Blessure,� Enlisement,� Aspiration de substances ou projection sur les
muqueuses ou la peau,� Désorientation ou perte de connaissance en zone
à risque avec impossibilité pour la victime de sedéplacer.
Quoi faire� Sécuriser la zone autour de la victime ainsi que la zone
d’extraction s’il y a eu déclenchement du détecteur.� Extraire la victime de la zone à risque si cela est
possible sans risque surajouté pour les personnes quiinterviennent (port d’EPI si le détecteur s’estdéclenché, organisation d'une chaîne de secours…) ;sinon s’extraire et attendre les secours.
� Se placer dans un endroit à l’abri des gaz s’il y a eudéclenchement du détecteur (ne pas se placer sous levent, rechercher un promontoire…).
� Alerter le 112 en précisant la nature du risque(exposition à H2S), la nature des lésions de la victime,le degré de dangerosité : éventuelles difficultésd’accès à la zone, nombre de victimes, détecteurportatif ayant déclenché l'alarme ou non, etc.
� Les premiers gestes de secours sont à effectuer enfonction de l'atteinte.
� Les moyens nécessaires doivent avoir été prévus dansla base de vie.
La base de vie� Une installation comportant notamment des vestiaires,des lavabos, des cabinets d’aisance et le cas échéant,des douches devra être prévue à proximité des chantiersde ramassage.� Elle comportera un moyen de communication (appeldes secours notamment).� Cette installation devra être convenablement aérée,éclairée et chauffée.� Son nettoyage est quotidien.� Elle est prévue pour l’ENSEMBLE des travailleursintervenant sur le chantier.� Une trousse de secours permettant le traitementinitial des plaies, projection dans les yeux, etc. doit êtredisponible.
FICHE D’INTERVENTION
6 Installation d’une base de vieOrganisation des premiers secours
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Mise à jour janvier 2016
RAPPEL Un protocole de sécurité doit être rédigé etrespecté pour les opérations de chargement et dedéchargement des algues vertes.VOIR PAGE 11 DU CAHIER PRINCIPAL
� Les chauffeurs doivent obligatoirement être formésaux risques liés au transport des algues vertes
� Faire porter systématiquement à chaqueopérateur un détecteur de gaz avec une fonctionhydrogène sulfuré, afin d’être informé enpermanence du niveau de risque existant. Si ledétecteur se déclenche, les mesures de protectiondoivent être prévues et connues de tous.
� Le chargement doit être effectué dans le respect des charges maximales autorisées. L’utilisation d’un pesonmonté sur le godet de chargement peut être utile à cet effet. Le chargement doit être réalisé de préférencesur un sol plan.
� Il est déconseillé de mettre des bâches hermétiques sur la benne.
� Les bennes doivent être vidées dans le respect du délai de 48 heures entre le ramassage et le dépôt en zonede traitement (plate-forme de compostage…).
� Il est déconseillé de mettre des bâches hermétiques sur la benne.
� Pour le dépotage, il est recommandé d’utiliser un système de vidage automatique.
� Une procédure, disponible dans la cabine, doit être prévue en cas d’accident de la circulation.
� Les marquages extérieurs de la benne doivent signaler la nature du risque selon le code en vigueur.
FICHE D’INTERVENTION
7 Transport des algues
Les détecteurs de gazChaque opérateur susceptible d’être exposé au risqueH2S sera équipé d’un détecteur portatif d’hydrogènesulfuré, situé près des voies respiratoires (col dechemise…).Le détecteur doit être utilisé, conservé et entretenuconformément aux recommandations des fabricants(attention notamment aux fortes chaleurs, à lapoussière, à l’eau…).Les opérateurs doivent impérativement être formés àleur bonne utilisation. Un journal de bord del’historique des incidents sera rédigé et tenu à jour parchaque opérateur équipé d’un détecteur.Ces documents sont tenus à la disposition des servicesde prévention et de contrôle.Les détecteurs doivent faire l’objet d’une attributionindividualisée à chaque salarié pendant toute la phasede travail afin de permettre la traçabilité desexpositions au risque H2S. Un registre permettantd’identifier ces attributions sera tenu.
Caractéristiques des appareilsA Affichage permanent du niveau d’H2S présent dans
l’atmosphère.B Présence de deux seuils d’alarme avec une
indication sonore et visuelle :� Alarme 1 : 5ppm ou 7mg/m3
� Alarme 2 : 10ppm ou 14mg/m3
C Équipé d’une mémoire à capacité suffisante pourenregistrer :� Le journal des anomalies/événements avec la dateet l’heure correspondante.� Les données d’expositions des opérateurs, régléessur une fréquence de l’ordre de 30 secondes.� Sur une période de 15 jours d’exposition auminimum.
D Possibilité de connecter l’appareil à un ordinateurpour récupérer et traiter les données enregistrées.� Ces données permettront notamment de réaliserle suivi des expositions individuelles.
Vérification du fonctionnement des détecteursVOIR FICHE MAINTENANCE N°14
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Les appareils de protection respiratoireL’employeur doit fournir ce type d’équipement deprotection individuelle (EPI) dans le respect de laréglementation.
Il doit veiller à leur utilisation effective.Les EPI sont définis à l’article R. 4311-8 du code du travail :“dispositifs ou moyens destinés à être portés ou tenus parune personne en vue de la protéger contre un ou plusieursrisques susceptibles de menacer sa santé et sa sécurité”.
Le recours aux EPI doit être fait en respectant les règlesliées à leur utilisation, à savoir : leur fourniture gratuite(art. R. 4323-95) ; le fait qu’ils doivent être appropriés auxrisques à prévenir et aux conditions de réalisation dutravail (R. 4323-91) ; leur maintien en état de conformité(R. 4322-1) ; l’information, la formation des salariés etl’entraînement au port des EPI (R. 4323-104 à 106) ; ladurée de leur port (R. 4323-97) ; leur conservation dansun emballage à l’abri des polluants et éloigné d’unesource de chaleur entre 2 utilisations.
Tous les EPI doivent comporter le marquage CE quimatérialise la conformité des équipements auxexigences essentielles de santé et de sécurité de ladirective 89/686/CEE.
�Demi-masque filtrant anti-gaz :Les opérateurs disposeront d’un demi-masqueconforme à la norme NF EN 140, muni de filtres anti-gaz A2B2E2K1 conçus selon la norme NF EN 14387 (lescoefficients 1 ou 2 correspondent à la capacité de lacartouche vis-à-vis d’un polluant donné. Plus l’indiceest important plus cette capacité est importante).
Les appareils de protection respiratoire devrontêtre portés dès que le détecteur de gaz émettraun signal indiquant un danger (5 ppm – ne pasrester plus de 15 mn dans la zone) y compris lessituations nécessitant l’évacuation de la zone detravail (10 ppm).
Mise à jour janvier 2016
RAPPEL Les centres de traitement sont des installationsclassées et à ce titre, doivent respecter la réglementationet les procédures afférentes.� Faire porter systématiquement à chaque opérateurun détecteur de gaz avec une fonction hydrogènesulfuré (voir infra), afin d’être informé en permanencedu niveau de risque existant. Si le détecteur sedéclenche, les mesures de protection doivent êtreprévues et connues de tous.� Privilégier les procédés mécaniques lors des opérations de retournement des andains, opérations qui doiventêtre considérées comme des phases de forte exposition potentielle à l’H2S. � Intégrer les bonnes pratiques notamment en disposant d’un stock suffisant en début de saison, destructurant à fort pouvoir ligneux (bois et dérivés) pour assurer un mélange permettant de rester en aérobiose.� Équiper tous les chargeurs d’une cabine avec un système à filtration à charbon actif et climatisation (ycompris en dehors de la saison de collecte). La reprise de tas de stabilisats ou d’algues mal mélangés et enfermentation, peut exposer à des risques majeurs d’intoxication. � Les opérations de maintenance des installations en centre de traitement sont des phases de forte expositionpotentielle à l’H2S : maintenance sur les pompes de relevage, nettoyage des réseaux de séchage (en sortie debox), démontage des canalisations de collecte des lixiviats…� Si les interventions sur le bassin de collecte des lixiviats (vidange du bassin, évacuation des jus sur plate-forme,évacuation des sédiments contenus dans le bassin...) sont partiellement ou totalement sous-traitées à desentreprises spécialisées, l’entreprise intervenante et l’entreprise de traitement des déchets doivent être attentivesau choix des méthodes de travail, au choix des mesures de prévention adaptées (ventilation forcée…) et au choixdes équipements de protection individuelle (appareil respiratoire isolant…). Un plan de prévention doit être rédigé.
FICHE D’INTERVENTION
8 Travaux en centre de traitement
Les détecteurs de gazChaque opérateur susceptible d’être exposé au risqueH2S sera équipé d’un détecteur portatif d’hydrogènesulfuré, situé près des voies respiratoires (col dechemise…).Le détecteur doit être utilisé, conservé et entretenuconformément aux recommandations des fabricants(attention notamment aux fortes chaleurs, à lapoussière, à l’eau…).Les opérateurs doivent impérativement être formés àleur bonne utilisation. Un journal de bord del’historique des incidents sera rédigé et tenu à jour parchaque opérateur équipé d’un détecteur.Ces documents sont tenus à la disposition des servicesde prévention et de contrôle.Les détecteurs doivent faire l’objet d’une attributionindividualisée à chaque salarié pendant toute la phasede travail afin de permettre la traçabilité desexpositions au risque H2S. Un registre permettantd’identifier ces attributions sera tenu.
Caractéristiques des appareilsA Affichage permanent du niveau d’H2S présent dans
l’atmosphère.B Présence de deux seuils d’alarme avec une
indication sonore et visuelle :� Alarme 1 : 5ppm ou 7mg/m3
� Alarme 2 : 10ppm ou 14mg/m3
C Équipé d’une mémoire à capacité suffisante pourenregistrer :� Le journal des anomalies/événements avec la dateet l’heure correspondante.� Les données d’expositions des opérateurs, régléessur une fréquence de l’ordre de 30 secondes.� Sur une période de 15 jours d’exposition auminimum.
D Possibilité de connecter l’appareil à un ordinateurpour récupérer et traiter les données enregistrées.� Ces données permettront notamment de réaliserle suivi des expositions individuelles.
Vérification du fonctionnement des détecteursVOIR FICHE MAINTENANCE N°14
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Les appareils de protection respiratoireL’employeur doit fournir ce type d’équipement deprotection individuelle (EPI) dans le respect de laréglementation.
Il doit veiller à leur utilisation effective.Les EPI sont définis à l’article R. 4311-8 du code du travail :“dispositifs ou moyens destinés à être portés ou tenus parune personne en vue de la protéger contre un ou plusieursrisques susceptibles de menacer sa santé et sa sécurité”.
Le recours aux EPI doit être fait en respectant les règlesliées à leur utilisation, à savoir : leur fourniture gratuite(art. R. 4323-95) ; le fait qu’ils doivent être appropriés auxrisques à prévenir et aux conditions de réalisation dutravail (R. 4323-91) ; leur maintien en état de conformité(R. 4322-1) ; l’information, la formation des salariés etl’entraînement au port des EPI (R. 4323-104 à 106) ; ladurée de leur port (R. 4323-97) ; leur conservation dansun emballage à l’abri des polluants et éloigné d’unesource de chaleur entre 2 utilisations.
Tous les EPI doivent comporter le marquage CE quimatérialise la conformité des équipements auxexigences essentielles de santé et de sécurité de ladirective 89/686/CEE.
�Demi-masque filtrant anti-gaz :Les opérateurs disposeront d’un demi-masqueconforme à la norme NF EN 140, muni de filtres anti-gaz A2B2E2K1 conçus selon la norme NF EN 14387 (lescoefficients 1 ou 2 correspondent à la capacité de lacartouche vis-à-vis d’un polluant donné. Plus l’indiceest important plus cette capacité est importante).
Les appareils de protection respiratoire devrontêtre portés dès que le détecteur de gaz émettraun signal indiquant un danger (5 ppm – ne pasrester plus de 15 mn dans la zone) y compris lessituations nécessitant l’évacuation de la zone detravail (10 ppm).
Mise à jour janvier 2016
Le cahier des charges des cabines pressurisées à air épuré pour engins VOIR FICHE N°15
� L’organisation doit être planifiée de manière à ceque les algues fraîches soient épandues le plusrapidement possible afin d’éviter toute fermentation.
� Faire porter systématiquement à chaqueopérateur un détecteur de gaz avec une fonctionhydrogène sulfuré, afin d’être informé enpermanence du niveau de risque existant.Les mesures de protection doivent être prévues enamont et connues de tous. Si le détecteur sedéclenche, elles sont mises en œuvre.
� La zone de travail des engins doit être baliséeet interdite à toute personne non intervenante(au moins 30 mètres).
� L’épandage doit s’effectuer avec les vitres fermées, les tracteurs doivent donc être équipés de cabines climatisées.
� Le dételage du tracteur chargeur et de l’épandeur doit être effectué en prenant en considération : � Le sens du vent : ne pas placer l’épandeur sous le vent par rapport au tas d’algues,� La topographie du terrain afin d’avoir des possibilités de fuites si le détecteur venait à sonner,� Le conducteur disposera, a minima, d’un demi-masque filtrant anti-gaz (voir au verso).Le conducteur devra mettre son appareil respiratoire lorsque le détecteur se déclenche afin de se protégeret de s’éloigner en sécurité de la zone de danger. Dans cette situation, la poursuite du travail devra s’effectuersuivant les modalités définies dans le document unique d’évaluation des risques et dans le plan deprévention.
Les détecteurs de gazChaque opérateur susceptible d’être exposé au risqueH2S sera équipé d’un détecteur portatif d’hydrogènesulfuré, situé près des voies respiratoires (col dechemise…). Le détecteur doit être utilisé, conservé etentretenu conformément aux recommandations desfabricants (attention notamment aux fortes chaleurs,à la poussière, à l’eau…).Les opérateurs doivent impérativement être formés àleur bonne utilisation. Un journal de bord del’historique des incidents sera rédigé et tenu à jour parchaque opérateur équipé d’un détecteur. Cesdocuments sont tenus à la disposition des services deprévention et de contrôle.Les détecteurs doivent faire l’objet d’une attributionindividualisée à chaque salarié pendant toute la phasede travail afin de permettre la traçabilité desexpositions au risque H2S.Un registre permettant d’identifier ces attributionssera tenu.
Caractéristiques des appareilsA Affichage permanent du niveau d’H2S présent dans
l’atmosphère.B Présence de deux seuils d’alarme avec une
indication sonore et visuelle :� Alarme 1 : 5ppm ou 7mg/m3
� Alarme 2 : 10ppm ou 14mg/m3
C Équipé d’une mémoire à capacité suffisante pourenregistrer :� Le journal des anomalies/événements avec la dateet l’heure correspondante.� Les données d’expositions des opérateurs, régléessur une fréquence de l’ordre de 30 secondes.� Sur une période de 15 jours d’exposition auminimum.
D Possibilité de connecter l’appareil à un ordinateurpour récupérer et traiter les données enregistrées.� Ces données permettront notamment de réaliserle suivi des expositions individuelles.
Vérification du fonctionnement des détecteursVOIR FICHE MAINTENANCE N°14
FICHE D’INTERVENTION
9 Épandage des algues fraîches
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Les appareils de protection respiratoireL’employeur doit fournir ce type d’équipement deprotection individuelle (EPI) dans le respect de laréglementation.
Il doit veiller à leur utilisation effective.Les EPI sont définis à l’article R. 4311-8 du code du travail :“dispositifs ou moyens destinés à être portés ou tenus parune personne en vue de la protéger contre un ou plusieursrisques susceptibles de menacer sa santé et sa sécurité”.
Le recours aux EPI doit être fait en respectant les règlesliées à leur utilisation, à savoir : leur fourniture gratuite(art. R. 4323-95) ; le fait qu’ils doivent être appropriés auxrisques à prévenir et aux conditions de réalisation dutravail (R. 4323-91) ; leur maintien en état de conformité(R. 4322-1) ; l’information, la formation des salariés etl’entraînement au port des EPI (R. 4323-104 à 106) ; ladurée de leur port (R. 4323-97) ; leur conservation dansun emballage à l’abri des polluants et éloigné d’unesource de chaleur entre 2 utilisations.
Tous les EPI doivent comporter le marquage CE quimatérialise la conformité des équipements auxexigences essentielles de santé et de sécurité de ladirective 89/686/CEE.
� Demi-masque filtrant anti-gaz :Les opérateurs disposeront d’un demi-masqueconforme à la norme NF EN 140, muni de filtres anti-gaz A2B2E2K1 conçus selon la norme NF EN 14387 (lescoefficients 1 ou 2 correspondent à la capacité de lacartouche vis-à-vis d’un polluant donné. Plus l’indiceest important plus cette capacité est importante).
Les appareils de protection respiratoire devrontêtre portés dès que le détecteur de gaz émettraun signal indiquant un danger (5 ppm – ne pasrester plus de 15 mn dans la zone) y compris lessituations nécessitant l’évacuation de la zone detravail (10 ppm).
Mise à jour janvier 2016
Dans tous les cas, il est souhaitable de réduire aumaximum les délais de stockage dans les parcelles et dansla mesure du possible ne pas dépasser un temps destockage supérieur à 48 heures.
ATTENTION ! Après 48h, les algues sont dégradéeset à ce titre doivent être considérées comme desdéchets dangereux.
� La zone de travail des engins doit être balisée etinterdite à toute personne non intervenante (au moins30 mètres).
� Tous les engins seront équipés d’une cabinemunied’une climatisation et de système de filtration àcharbon actif.
Organisation du chantierLes algues vertes déchargées dans la parcelle seront stockées un minimum de temps afin de réduireles risques de fermentation et de développement de H2S.Un tracteur + chargeur ou un chargeur télescopique seront utilisés pour effectuer le chargement.Dans la mesure du possible, il est préférable de disposer d’un chargeur spécifique qui effectuera le chargement,ceci afin de limiter les pertes de temps liés aux attelages dételages.Cette disposition permet également de travailler plus facilement avec deux tracteurs + épandeurs quieffectuent l’épandage en alternance dans la parcelle.Une personne équipée d'EPI, d'un détecteur de gaz et de moyens d'alerte doit être disponible en permanencepour venir en aide aux conducteurs d'engins le cas échéant.
� Le dételage du tracteur chargeur et de l’épandeurdoit être effectué en prenant en considération :
� Le sens du vent : ne pas placer l’épandeur sous levent par rapport au tas d’algues,� La topographie du terrain afin d’avoir despossibilités de fuites si le détecteur venait à sonner,� Le conducteur devra mettre son appareilrespiratoire lorsque le détecteur se déclenche afinde se protéger et de s’éloigner en sécurité de lazone de danger.Dans cette situation, la poursuite du travail devras’effectuer suivant les modalités définies dans ledocument unique d’évaluation des risques et dansle plan de prévention.
� Les différents systèmes d’épandage� Les épandeurs dits “grande largeur” avec unetable d’épandage sont généralement utilisés afind’avoir un débit de chantier important et delimiter les passages sur la parcelle.
� Un autre type d’épandeur à hérissons verticauxpermet un travail satisfaisant tout en maîtrisantles doses d’algues vertes épandues.Il est souhaitable que les épandeurs soientéquipés de trappes arrière hydrauliques quipermettent de supprimer les risques de pertesd’algues vertes sur la route lors des changementsde parcelles.
� Les cabines doivent être climatisées afin queles opérateurs travaillent cabines fermées.Dans chaque cabine, le conducteur disposera, aminima, d’un demi-masque filtrant anti-gaz(voir au verso). Le conducteur devra le mettre lorsquele détecteur se déclenche afin de se protéger et des’éloigner en sécurité de la zone de danger.Dans cette situation, la poursuite du travail devras’effectuer suivant les modalités définies dans ledocument unique d’évaluation des risques et dansle plan de prévention.
� Faire porter systématiquement à chaqueopérateur un détecteur de gaz avec unefonction hydrogène sulfuré (voir infra), afind’être informé en permanence du niveau derisque existant. Si le détecteur se déclenche, lesmesures de protection doivent être prévues etconnues de tous.
FICHE D’INTERVENTION
10 Épandage des algues après 48 heures
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Les détecteurs de gazChaque opérateur susceptible d’être exposé au risqueH2S sera équipé d’un détecteur portatif d’hydrogènesulfuré, situé près des voies respiratoires (col dechemise…). Le détecteur doit être utilisé, conservé etentretenu conformément aux recommandations desfabricants (attention notamment aux fortes chaleurs,à la poussière, à l’eau…).Les opérateurs doivent impérativement être formés à leurbonne utilisation. Un journal de bord de l’historique desincidents sera rédigé et tenu à jour par chaque opérateuréquipé d’un détecteur. Ces documents sont tenus à ladisposition des services de prévention et de contrôle.Les détecteurs doivent faire l’objet d’une attributionindividualisée à chaque salarié pendant toute la phasede travail afin de permettre la traçabilité desexpositions au risque H2S.Un registre permettant d’identifier ces attributionssera tenu.
Caractéristiques des appareilsA Affichage permanent du niveau d’H2S présent dans
l’atmosphère.B Présence de deux seuils d’alarme avec une
indication sonore et visuelle :� Alarme 1 : 5ppm ou 7mg/m3
� Alarme 2 : 10ppm ou 14mg/m3
C Équipé d’une mémoire à capacité suffisante pourenregistrer :� Le journal des anomalies/événements avec la dateet l’heure correspondante.� Les données d’expositions des opérateurs, régléessur une fréquence de l’ordre de 30 secondes.� Sur une période de 15 jours d’exposition au mini.
D Possibilité de connecter l’appareil à un ordinateurpour récupérer et traiter les données enregistrées.� Ces données permettront notamment de réaliserle suivi des expositions individuelles.
Vérification du fonctionnement des détecteursVOIR FICHE MAINTENANCE N°14
Les appareils de protection respiratoireL’employeur doit fournir ce type d’équipement deprotection individuelle (EPI) dans le respect de laréglementation.
Il doit veiller à leur utilisation effective.Les EPI sont définis à l’article R. 4311-8 du code du travail :“dispositifs ou moyens destinés à être portés ou tenus parune personne en vue de la protéger contre un ou plusieursrisques susceptibles de menacer sa santé et sa sécurité”.
Le recours aux EPI doit être fait en respectant les règlesliées à leur utilisation, à savoir : leur fourniture gratuite(art. R. 4323-95) ; le fait qu’ils doivent être appropriésaux risques à prévenir et aux conditions de réalisationdu travail (R. 4323-91) ; leur maintien en état deconformité (R. 4322-1) ; l’information, la formation dessalariés et l’entraînement au port des EPI (R. 4323-104à 106) ; la durée de leur port (R. 4323-97) ; leurconservation dans un emballage à l’abri des polluantset éloigné d’une source de chaleur entre 2 utilisations.Tous les EPI doivent comporter le marquage CE quimatérialise la conformité des équipements auxexigences essentielles de santé et de sécurité de ladirective 89/686/CEE.
� Demi-masque filtrant anti-gaz :Les opérateurs disposeront d’un demi-masqueconforme à la norme NF EN 140, muni de filtres anti-gaz A2B2E2K1 conçus selon la norme NF EN 14387 (lescoefficients 1 ou 2 correspondent à la capacité de lacartouche vis-à-vis d’un polluant donné. Plus l’indiceest important plus cette capacité est importante).
Les appareils de protection respiratoire devrontêtre portés dès que le détecteur de gaz émettraun signal indiquant un danger (5 ppm – ne pasrester plus de 15 mn dans la zone) y compris lessituations nécessitant l’évacuation de la zone detravail (10 ppm).
� Cagoule filtrante anti-gaz à ventilation assistée :Dans la situation d’intervention avec risque importantde dégagement d’ H2S (valeur de 10 ppm franchie) letravail ne peut continuer qu’en portant une cagoule àventilation assistée de catégorie minimale TH2 conçueselon la norme NF EN 12941 équipée de filtres de typeTH2 A2B2E2K1.L’air ambiant épuré par des cartouches absorbantes estinsufflé dans une cagoule par un moteur porté à laceinture. Ces ensembles présentent l’avantage d’unebonne étanchéité, y compris pour les salariés portant unebarbe ou des lunettes. Ils sont également plus facilementtolérés pour des travaux de longue durée. Ils protègentsimultanément les voies respiratoires et les yeux.Le moteur porté à la ceinture (débit minimum 150l/mn) est équipé d’une alarme faible charge et faibledébit. Il sera nécessaire de prévoir une alimentation derechange. Les batteries seront rechargées tous les soirs.Les cartouches filtrantes seront stockées dans leuremballage d’origine dans un local non pollué. Ellesseront changées chaque jour.Une procédure d’élimination des cartouches usagéesdoit également être définie.
Mise à jour janvier 2016
Le cahier des charges des cabines pressurisées à air épuré pour engins VOIR FICHE N°15
On entend par vasière un habitat littoral, estuarien ousous-marin constitué de matériaux sédimentés fins nonsableux. Une vasière est d'abord un écosystème riche, àprotéger au mieux, donc il convient de limiter lesinterventions sur ces milieux d'intérêt.Concernant le risque par inhalation, les étudespréliminaires réalisées* n’ont pas permis à ce jour decaractériser suffisamment les émissions gazeuses enfonction des différents types de vasières. Cependant onne peut écarter la survenue de concentrationsimportantes de substances issues de la décompositiond'algues échouées au voisinage des zones de vasières.� Le principal risque sur ce type d’environnement est l’enlisement sur ces zones instables.Outre ce danger intrinsèque, l’enlisement empêche la fuite en cas d’exposition au gaz, majore l’exposition parune respiration accélérée du fait du “stress” ressenti et maintient les voies respiratoires près du sol où lesconcentrations de gaz sont les plus importantes.
� À ce niveau de connaissances, il convient :� de considérer que tous travaux sur ces habitats (ramassage, dévasage, réensablage, pose de corps morts…)sont à risques pour le travailleur� de limiter en conséquence les interventions sur vasières� d’interdire le travail isolé en privilégiant le travail à 2 au minimum compte tenu de la dangerosité des sites� de prendre les mesures nécessaires pour éviter l'enlisement des personnes notamment par l’utilisationd’engins mécaniques chaque fois que l’accessibilité le permet� de prévoir les modalités de secours et sauvetage d'une personne victime d'un accident� pour les interventions nécessaires sur des zones de vasière putréfiées, mettre en œuvre les mesures deprotection collectives et individuelles qui s'imposent pour les opérations au contact des algues déposéesdepuis plus de 48 heures quelle que soit la quantité visible d'algues (voir fiches précédentes).
Deux grands types d’intervention sur vasière sont pratiqués� Les grandes zones vaseuses : le ramassage en surface est à effectuer par des engins télescopiques� Les petites zone vaseuses, où les algues s'incorporent au sédiment à chaque marée et sont de ce faitdifficilement détectables visuellement. Le mélange formant une poche peut être purgé à la fin de l'automne pouréviter que ces zones soient brassées tout l’hiver, ce qui diluerait les algues dans les sédiments.
* ÉTUDE DE L’EXPOSITION AUX GAZ ISSUS DE DÉPÔTS PUTRÉFIÉS EN ZONE DE VASIÈRES http://www.airbreizh.asso.fr/publications/etudeDo
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FICHE D’INTERVENTION
11 Travaux sur vasières
On recommandera� D'utiliser une pelle avec des chenilles en raison dela faible portance des sols.
� et du fait du caractère ponctuel de l’opération et desa dangerosité , d'utiliser la cagoule suivante :� Cagoule filtrante anti-gaz à ventilation assistée :Dans la situation d’intervention avec risque importantde dégagement d’ H2S (valeur de 10 ppm franchie) letravail ne peut continuer qu’en portant une cagoule àventilation assistée de catégorie minimale TH2 conçueselon la norme NF EN 12941 équipée de filtres de typeTH2 A2B2E2K1.L’air ambiant épuré par des cartouches absorbantes estinsufflé dans une cagoule par un moteur porté à la
ceinture. Ces ensembles présentent l’avantage d’unebonne étanchéité, y compris pour les salariés portant unebarbe ou des lunettes. Ils sont également plus facilementtolérés pour des travaux de longue durée. Ils protègentsimultanément les voies respiratoires et les yeux.Le moteur porté à la ceinture (débit minimum 150l/mn) est équipé d’une alarme faible charge et faibledébit. Il sera nécessaire de prévoir une alimentation derechange. Les batteries seront rechargées tous les soirs.Les cartouches filtrantes seront stockées dans leuremballage d’origine dans un local non pollué. Ellesseront changées chaque jour.Une procédure d’élimination des cartouches usagéesdoit également être définie.
Mise à jour janvier 2016
D’autres personnes que celles qui ont en charge le ramassage/transport/traitement des algues vertes, peuvent également être exposées dans le cadrede leur activité professionnelle au risque de dégagement de H2S : moniteursde voile, animateurs de loisirs, entraineur de chevaux de course, mareyeurs,agents des services publics en charge de contrôler diverses réglementationapplicable à l’eau, la nature, la flore…
� Une démarche d’évaluation des risques auxquels ces personnes sontexposées doit être mise en œuvre dans tous les cas.
� Les principes généraux de prévention doivent être respectés.Dans ce cadre il est notamment recommandé : � d’éviter d’exposer ces personnes en les envoyant dans les zones à risqueslorsque ce n’est pas strictement indispensable,� de former les opérateurs à la sécurité,� de réaliser une notice de poste,� d’éviter le travail isolé,� de faire porter systématique aux opérateurs un détecteur de gaz,� d’assurer la traçabilité des expositions,� de respecter les arrêtés municipaux de fermeture des zones dangereuses : ces arrêtés sont pris en fonctiondes dangers existants et s’appliquent à TOUTES personnes, sauf mentions expresses contraires,� de munir chaque opérateur d’un demi-masque filtrant anti-gaz (voir au verso) : il doit le porter sur lui lorsde chaque intervention sur une zone où le gaz H2S est susceptible d’être présent. Lorsque l’alarme du détecteurse déclenche, l’opérateur met en place son appareil d’évacuation afin de se protéger et s’éloigneimmédiatement de la zone de danger. Il est recommandé après évacuation de ne pas reprendre le travail dansla zone dangereuse tant que l’alarme se déclenchera.
Les détecteurs de gazChaque opérateur susceptible d’être exposé au risqueH2S sera équipé d’un détecteur portatif d’hydrogènesulfuré, situé près des voies respiratoires (col dechemise…). Le détecteur doit être utilisé, conservé etentretenu conformément aux recommandations desfabricants (attention notamment aux fortes chaleurs,à la poussière, à l’eau…).Les opérateurs doivent impérativement être formés àleur bonne utilisation. Un journal de bord del’historique des incidents sera rédigé et tenu à jour parchaque opérateur équipé d’un détecteur.Ces documents sont tenus à la disposition des servicesde prévention et de contrôle.Les détecteurs doivent faire l’objet d’une attributionindividualisée à chaque salarié pendant toute la phasede travail afin de permettre la traçabilité desexpositions au risque H2S. Un registre permettantd’identifier ces attributions sera tenu.
Caractéristiques des appareilsA Affichage permanent du niveau d’H2S présent dans
l’atmosphère.B Présence de deux seuils d’alarme avec une
indication sonore et visuelle :� Alarme 1 : 5ppm ou 7mg/m3
� Alarme 2 : 10ppm ou 14mg/m3
C Équipé d’une mémoire à capacité suffisante pourenregistrer :� Le journal des anomalies/événements avec la dateet l’heure correspondante.� Les données d’expositions des opérateurs, régléessur une fréquence de l’ordre de 30 secondes.� Sur une période de 15 jours d’exposition auminimum.
D Possibilité de connecter l’appareil à un ordinateurpour récupérer et traiter les données enregistrées.� Ces données permettront notamment de réaliserle suivi des expositions individuelles.
Vérification du fonctionnement des détecteursVOIR FICHE MAINTENANCE N°14
FICHE D’INTERVENTION
12 Autres activités professionnelles susceptiblesd’exposer aux algues vertes en décomposition
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io Hélène Jupin-Pencalet 02 23 37 14 68 – Crédits pho
tos : Gaël Kerbaol / Géraldine Urvois
Les appareils de protection respiratoireL’employeur doit fournir ce type d’équipement deprotection individuelle (EPI) dans le respect de laréglementation.Il doit veiller à leur utilisation effective.
Les EPI sont définis à l’article R. 4311-8 du code du travail :“dispositifs ou moyens destinés à être portés ou tenus parune personne en vue de la protéger contre un ou plusieursrisques susceptibles de menacer sa santé et sa sécurité”.
Le recours aux EPI doit être fait en respectant les règlesliées à leur utilisation, à savoir : leur fourniture gratuite(art. R. 4323-95) ; le fait qu’ils doivent être appropriésaux risques à prévenir et aux conditions de réalisationdu travail (R. 4323-91) ; leur maintien en état deconformité (R. 4322-1) ; l’information, la formation dessalariés et l’entraînement au port des EPI (R. 4323-104à 106) ; la durée de leur port (R. 4323-97) ; leurconservation dans un emballage à l’abri des polluantset éloigné d’une source de chaleur entre 2 utilisations.
Tous les EPI doivent comporter le marquage CE quimatérialise la conformité des équipements auxexigences essentielles de santé et de sécurité de ladirective 89/686/CEE.
� Demi-masque filtrant anti-gaz :Les opérateurs disposeront d’un demi-masqueconforme à la norme NF EN 140, muni de filtres anti-gaz A2B2E2K1 conçus selon la norme NF EN 14387 (lescoéfficients 1 ou 2 correspondent à la capacité de lacartouche vis-à-vis d’un polluant donné. Plus l’indiceest important plus cette capacité est importante).
Les appareils de protection respiratoire devrontêtre portés dès que le détecteur de gaz émettraun signal indiquant un danger (5 ppm – ne pasrester plus de 15 mn dans la zone) y compris lessituations nécessitant l’évacuation de la zone detravail (10 ppm).
Mise à jour janvier 2016
Exemples de formations dispenséespar le Centre d’Études et de Valorisationdes Algues (CEVA) à Pleubianwww.ceva.fr
Formation à destination de l’encadrementGestion du risque associé aux échouages d’algues�Objectifs :
� Mettre en œuvre les recommandations sécurité données dans le dossier technique algues verteset les fiches de prévention, mis au point par le groupe de travail régional de préventeurs de Bretagne.� Être capable d’intégrer la gestion du risque “Algues vertes” dans les procédures sécurité de l’organisation.Être capable de mettre en place un Plan de Prévention des Risques (PPR).� Savoir intégrer les clauses de sécurité dans un appel d’offre pour les sous-traitants.
�Contenu pédagogique :� Présentation de la matière Algue : types, intérêt, fraîcheur.� Présentation des risques liés aux algues : phénomènes d’échouage massifs.� Rappel de la réglementation et des responsabilités.� Cartographie des risques liés aux marées vertes / rouges.� Méthodes d’évaluation des risques, exemple d’intégration dans un DU Hygiène et Sécurité : études de cas,photos / vidéo.� Méthodes pour la mise en place d’un Plan de prévention des risques : réflexion sur les cas particuliers desparticipants, sous-traitants et appels d’offres.� Mise en œuvre des fiches de prévention publiées par le groupe de travail régional : ramassage ; transport ;stockage / traitement.� Support au PPR : capteurs H2S, ARI (masques à gaz), signalétique, procédures, suivis, bonnes pratiques.� Évaluation de la formation, du formateur et des formés.
�Contenu du dossier remis aux candidats à l’issue de la formation :� Le guide régional des préconisations et mesures de prévention pour protéger les travailleurs exposés.� Fiche INRS H2S.� Exemples de DU, PPP, AO.� Exemples de signalétique.� Liste des contacts dans les organismes de préventions.
� Public concerné : Services techniques des collectivités, Responsable sécurité des entreprises sous-traitantes,Élus des collectivités.
� Pré-requis : Connaissances en gestion et mise en œuvre de moyens techniques.Connaissances de base en hygiène et sécurité.
Durée : 1 jour (6 heures)
FICHE PRATIQUE
13 Formation
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tos : Gaël Kerbaol / Géraldine Urvois
Formation à destination des opérateursOpérations sur algues vertes d’échouage�Objectifs :
� Savoir mettre en œuvre les recommandations sécurité opérationnelles données dans le dossier technique alguesvertes et les fiches de prévention, mis au point par le groupe de travail régional de préventeurs de Bretagne.� Savoir mettre en œuvre le Plan de Prévention des Risques (PPR) de son donneur d’ordre pour la manutentiondes algues d’échouage : assurer sa sécurité, savoir gérer les situations de crise, assurer la sécurité deschantiers.
� Contenu pédagogique :� Présentation de la matière Algue.� Présentation des risques liés aux algues : phénomènes d’échouage massifs.� Rappel de la réglementation et des responsabilités.� Méthodes d’évaluation des risques en opération : études de cas, photos / vidéo.� Mise en œuvre du plan de prévention des risques et des fiches de prévention publiées par le groupede travail régional : ramassage ; transport ; stockage / traitement.� Support au PPR : capteurs H2S, ARI (masques à gaz), signalétique, procédures, suivis, bonnes pratiques.� Évaluation de la formation, du formateur et des formés.
� Contenu du dossier remis aux candidats à l’issue de la formation :� Le guide régional des préconisations et mesures de prévention pour protéger les travailleurs exposés.� Fiche INRS H2S.� Exemples de signalétique.
� Public concerné : Opérateurs des services techniques des collectivités.Opérateurs des entreprises sous-traitantes.
� Pré-requis : Formation des gestionnaires responsables des participants à la gestion du risque algues vertes.Connaissance sur la mise en œuvre de moyens techniques.
Durée : 1/2 journée (3 heures)
Mise à jour janvier 2016
Les détecteurs de gaz� Une station de vérification de même marque que ledétecteur permettra de contrôler :� Quotidiennement et avant emploi, le fonctionnementde l’alarme et le temps de réaction de la cellule.� Tous les 15 jours ou après tout incident (souillure, etc.)le calibrage des détecteurs.En cas d’écart et de toute anomalie, le fournisseur seracontacté pour traiter le problème (re-étalonnage).Vérification : consiste à placer l’appareil en présence d’ungaz de concentration connue (gaz étalon) pour noter letemps et le seuil de déclenchement de l’alarme afin devérifier que les 2 valeurs sont correctes.Calibrage : consiste à régler de manière électronique lezéro et la sensibilité de l’appareil afin qu’il donne laréponse attendue.Étalonnage : détermination de la réponse d’undétecteur exposé à plusieurs gaz étalon à différentesconcentration.
� Les cellules des détecteurs doivent être maintenueset remplacées conformément aux instructions dufabricant.Il est recommandé de créer, par bassin de collecte, uncentre ressource permettant de réaliser ces vérificationsà moindre coût. Cela suppose au préalable d’utiliser parbassin, un modèle de détecteur identique et compatibleavec la station de vérification.
Les filtres des cabines� Le remplacement du filtre à poussières : doit êtreeffectué dès lors que des poussières sont visibles.
� Le remplacement se fait conformément auxrecommandations du fabricant.
� Le filtre P3 est jetable, il ne doit pas être nettoyé.
� Le remplacement du filtre à charbon actif doit sefaire périodiquement (à préciser par le fabricant).En tout état de cause il sera remplacé en début desaison de ramassage et dans le cas où le détecteur degaz portatif du chauffeur se déclenche régulièrement.
FICHE PRATIQUE
14 Maintenance
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tos : Gaël Kerbaol / Géraldine Urvois
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Condition initiale obligatoire :Une climatisation performante est nécessaire.Un mauvais confort thermique incite en effet à ouvrir les fenêtres.
La Carsat Bretagne est à la disposition des entreprises pour vérifiergratuitement la conformité de ce type d’équipement à ce cahier des charges,lors de sa mise en service.POUR EN SAVOIR PLUS : INRS.FR/PUBLICATIONS/FICHE ED 6228
Surpression cabine > 100 Pa
Problématique poussières Filtres poussières : P1 (G4/F5) ; P2 (F9) ; P3 (H13)
Remplacement filtre poussières : si poussières visibles et suivantsrecommandations fabricants. Le filtre P3 est jetable, il ne doit pas être nettoyé.
Option : pour les ambiances très poussiéreuses, un pré filtre à nettoyageautomatique est un plus.
Filière traitement biologique (gaz-poussières) Filtres poussières : P1 (G4/F5) et P3 (H13) à minima
Filtre charbon actif : Type ABEK pour les algues vertes (H2S)Type AK pour le compostage (NH3)
Filtre produit sous assurance qualité et vérifié par un organisme tiers. Essaisuivant la méthodologie décrite dans la norme EN 12941 : 8 heures avecconcentration amont de 500 µg/g (valeur pour l’H2S ou NH3)
Remplacement filtre charbon actif : périodiquement ou au moins toutes les13 semaines (à préciser par le fabricant).
Débit d’air 40 à 120 m3/h
Taux de renouvellementd’air de la cabine
Au moins 30 volumes/heure
Le système ne doit pas interférer avec la vue du conducteur.
L’unité doit résister aux chocs et aux vibrations (filtres inclus) suivantles exigences de la Norme EN 15695-2 :2009 – Paragraphe 3
L’air aspiré doit passer uniquement par les filtres (ventilation d’origine inclus)
La prise d’air doit être située de façon à ce que les gaz d’échappement soientexclus de l’aspiration. Son implantation près de la toiture est un plus.
L’unité doit démarrer automatiquement à la mise en route de l’engin.
Un signal sonore/visuel doit avertir le conducteur :� d’une dégradation des conditions de ventilation (surpression insuffisante),� de la présence de gaz nocifs (détecteur portatif au niveau des voiesrespiratoires). Le fonctionnement du détecteur de gaz (à mémoire) doit êtrevérifié quotidiennement. Son calibrage doit être vérifié tout les 15 jours surun banc test.
FICHE PRATIQUE
15 Cahier des charges des cabines pressuriséesà air épuré pour engins
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15à air épuré pour engins
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Illustrations de ce cahier des charges par des photos de matériel existant
Caisson Brotec “première génération”
Boîtier d'affichage de la pression en cabine(Transelektro et BM Air)
Caisson Brotec “dernière génération” aveccartouche de préfiltration à décolmatage automatique
Boîtier d’affichagede la pression en cabine (Brotec)
Jeu de 3 filtres 600 x 336 mma) Préfiltre poussières – b) Filtre poussières H13 – c) Filtre à charbon actif ABEK
Renseignements fournis par la CARSAT de Bretagne
Fournisseurs de détecteurs� OLDHAM Rue Orfila BP 962 – 62032 Arras Cedex . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 03 21 60.80 10
FAX 01 21 60 26 20
� BW Technologies 515, Avenue de la Tramontane 13600 La Ciotat . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 04 42 98 17 70�FAX 04 42 71 97 05
� DRÄGER Industries 3 Quinquies route de la fédération . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 03 88 40 76 76BP 141 – 67024 Strasbourg FAX 03 88 40 76 67
�MSA de France (matériel de sécurité) ZI Sud BP 90 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 04 74 55 01 5501400 Châtillon S/ Chalaronne �FAX 04 74 55 24 80
Fournisseurs de cabines pressuriséespouvant intégrer une filtration conforme à nos exigences :� BMAir France . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . www.bmair.fr (site de Transélektro) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 07 50 60 63 71
� BROTEC . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . www.brotec-france.fr/produits/brotec-filtration.php . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 04 74 20 58 57
Fournisseurs (non limitative) de bennes avec porte arrière à ouverture automatique� GARNIER-MARREL ZI Terras 53100 Mayenne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 02 43 04 26 20
�FAX 02 43 00 00 37
� THIEVIN ZI rue Riautières 44540 Saint-Mars La Jaille . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 02 40 97 04 79FAX 02 40 97 08 46
� Carrosserie Industrielle Prioult ZA 35133 Romagné . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 02 99 98 98 31FAX 02 99 98 98 32
� Ateliers MAUNEAU 18, rue C. Brison 35530 Servon-sur-Vilaine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 02 99 00 16 64FAX 02 99 00 27 84
� Remorques ROLLAND ZAC Landes 29800 Treflevenez . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 02 98 85 13 40FAX 02 98 21 38 15
� SODIMAC 25 rue du 19 mars 1962 – 22550 Saint-Potan . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 02 96 83 71 52
� CHEVANCE ZI Grâces 22200 Guingamp . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 02 96 43 40 62FAX 02 96 43 66 57
Les listes de fournisseurs ne sont réalisées qu’à titre indicatifet ne représentent en aucune façon une publicité occulte ou avouée.
Les fournisseurs figurant sur ces documents ne sont ni recommandés ni agréés par la CARSAT Bretagne.
Ces listes ne sont pas exhaustives, l’insertion d’un fournisseur est gratuite et n’est pas un droit.
FICHE PRATIQUE
16 Fournisseurs de matériels
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MODÈLE DE DOCUMENT
1 Journal de bord des incidents
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MODÈLE DE DOCUMENT
2 Document de suivi des opérationsà l’usage des donneurs d’ordre
Mise à jour janvier 2016
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MODÈLE DE DOCUMENT
3 Fiche de suivi individuel des expositions H2S
Mise à jour janvier 2016
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