expo "visages d'europe" à feuilleter

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L'expo. organisée dans le cadre de la Fête de l'Europe en 2008 à Asnières, à feuilleter. L’Europe a de multiples visages, comme Asnières, notre ville.27 européens d’Asnières se sont prêtés, chez eux, dans leur intimité, au jeu de l’objectif du photographe Olivier Pasquiers de l’association « le bar Floréal ». Cette exposition témoigne de la richesse humaine de notre ville. C’est grâce à la proximité de Paris qu’Asnières a vu s’installer des hommes et des femmes venus de toute l’Europe, enrichissant nos échanges par la diversité de leurs cultures, de leurs traditions et de leurs parcours. C’est une belle histoire de famille. Nous sommes en Europe, l’Europe est chez nous.Cette exposition itinérante est organisée par la ville d’Asnières-sur-Seine dans le cadre de la Fête de l’Europe 2008.© photos : Olivier Pasquiers. Merci à Valérie Hoppenot (rédaction) et Olaf Mühlmann (direction artistique) pour leur travail bénévole.

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Visages d’Europe

Visages d’Europe

L’Europe a de multiples visages, comme Asnières, notre ville.

27 européens d’Asnières se sont prêtés, chez eux, dans leur intimité, au jeu de l’objectif du photographe Olivier Pasquiers de l’association « le bar Floréal ».

Cette exposition témoigne de la richesse humaine de notre ville. C’est grâce à la proximité de Paris qu’Asnières a vu s’installer des hommes et des femmes venus de toute l’Europe, enrichissant nos échanges par la diversité de leurs cultures, de leurs traditions et de leurs parcours.

C’est une belle histoire de famille. Nous sommes en Europe, l’Europe est chez nous.

Cette exposition itinérante est organisée par la ville d’Asnières-sur-Seine dans le cadre de la Fête de l’Europe 2008.

© photos : Olivier Pasquiers. Merci à Valérie Hoppenot (rédaction) et Olaf Mühlmann (direction artistique) pour leur travail bénévole.

J’ai voyagé... Je viens de passer 10 ans à Los Angeles mais c’est en France que je me sens chez moi. Ici, il y a de la vie, des gens dans les rues, des cafés.

En Pologne, il y avait beaucoup d’entraide, les gens étaient plus accueillants et les maisons toujours ouvertes. Ici, c’est un peu chacun pour soi.

Les cultures différentes, ça nous enrichit. J’étudie l’espagnol. J’aime cette langue, elle chante. Cet été, je projette d’aller en Espagne avec une amie.

Plus qu’européen, je suis avant tout « terrien ». Nous sommes tous les enfants de la terre.Aujourd’hui, c’est notre planète qui est la priorité !

Né à Turin, je suis européen depuis toujours. En Europe, ce qui nous relie tous, c’est la table. Je n’ai pas vraiment choisi la France... J’y ai rencontré l’amour.

Le nationalisme, je trouve ça démodé, ça appartient à une autre époque. J’ai choisi la France pour son style de vie, plus ouvert et joyeux.

J’aimerais que les européens puissent voter à toutes les élections. J’ai eu une énorme déception quand les Français ont voté « non » à la constitution européenne.

Entre nos deux pays, il y a une longue histoire d’amitié. Je suis très contente qu’il n’y ait plus de frontières. Autrefois, le voyage vers la Pologne était très long et contraignant.

Je suis étudiante en médecine. Avec l’Europe, c’est maintenant facile de changer de pays sans perdre ses diplômes. Je vais participer au programme Erasmus. Aujourd’hui, on est tout pareils.

Je vis dans un quartier cosmopolite. J’adore le côté patchwork des choses, couleurs, sons, images... C’est agréable d’entendre parler de nombreuses langues.

Avec une grand-mère suisse, une mère française et un père belge, j’ai été très contente quand on est passé à l’euro, ça nous donne un sentiment d’universalité.

Il y a 18 ans, j’ai suivi mon mari venu travailler en France. La famille, le Portugal me manquent... En Europe, nous ne parlons pas la même langue, c’est tout !

En France, je suis un peu Allemand. En Allemagne, je suis un peu Français . Aux Etats-Unis, je suis européen. Je me sens chez moi ici.

Le Danemark est un pays très protestant. En France, pays laïc, il y a de la place pour tout le monde, on fait ce qu’on veut chez soi !

J’adore la France mais je m’intéresse aussi beaucoup aux autres pays européens. Je ne m’arrête pas à l’actualité française qui est un peu nombriliste...

J’adore la France mais je m’intéresse aussi beaucoup aux autres pays européens. Je ne m’arrête pas à l’actualité française qui est un peu nombriliste...

On a tous grandi avec des cousins, des oncles à l’étranger. J’ai vécu en Asie, au Moyen-Orient. En Irlande, si tu ne partais pas à l’étranger, c’est que quelque chose n’allait pas...

J’ai appris le français à 6 ans. Dans ma famille, c’était la tradition. Je me sens autant bulgare que française. Je prends le meilleur de chaque mais c’est en France qu’est ma vie.

Je n’aurai pas pu habiter une ville nouvelle sans passé. Je suis une « payse de l’Aveyron ». Ici, il y a un manque « du manger, du parler, du vivre ».

En Finlande, à taille équivalente, il y a 10 fois moins d’habitants. Après Paris, je retrouve un peu d’espace à Asnières, j’aime y faire le marché.

D’origine nigérienne, je suis francophone. L’Espagne était un rêve d’enfant, j’y ai vécu 8 ans. Je me sens très unie avec la France et puis chez moi, c’est toujours chez moi !

Avec notre double nationalité, nous sommes un peu plus européens que les autres. Nous sommes tous des latins, dans l’esprit, le style de vie, de réactions.

En Suède, l’écologie est partout. En France, une fois que ça démarre, ça avance vite mais... c’est long à démarrer !

Pas besoin d’être en Irlande pour se sentir Irandais. J’ai enseigné le français en Irlande, maintenant j’enseigne l’anglais en France.

Étrangère, je suis exposée à des questions. Il faut souvent expliquer. Cela facilite les échanges avec des gens qui s’intéressent à d’autres cultures. Les Autrichiens et les Français ont en commun leur grand intérêt pour l’histoire.

J’enseigne le français à des jeunes filles au pair et à des collégiens. Au début, ils rigolent de mon accent. En 3 ans à Asnières, je n’ai pas rencontré grand-monde. Avec les gens d’autres pays, c’est plus facile.

Asnières, c’est un hasard. J’ai eu un coup de foudre pour Paris. Nous sommes sur un territoire nommé Europe mais, historiquement, où commence, où s’arrête la notion d’Europe ? C’est pour le monde que nous trions nos poubelles.

La France a eu une influence sur la majeure partie de mon existence. J’aime l’idée d’habiter une ville en devenir, je me suis très vite impliqué dans la vie de la ville.

Visages d’Europe

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Cette exposition itinérante est organisée par la ville d’Asnières-sur-Seine dans le cadre de la Fête de l’Europe 2008.

© photos : Olivier Pasquiers. Merci à Valérie Hoppenot (rédaction) et Olaf Mühlmann (direction artistique) pour leur travail bénévole.

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