Étude des fonctions à plusieurs variables (geii ma32)

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Graphes, Dérivée partielles, opérateurs vectoriels, intégrales multiples (dont séparables et par changement de variable)

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MA32 (GEII - S3)D - FONCTIONS À PLUSIEURS VARIABLES

F. Morain-Nicolier

frederic.nicolier@univ-reims.fr

2013 - 2014 / URCA - IUT Troyes

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OUTLINE

1. FONCTIONS À PLUSIEURS VARIABLES

2. INTÉGRALES MULTIPLES (DOUBLES)

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1.1. DÉFINITION ET EXEMPLES

I On appelle fonction de plusieurs variables de Rn dans R,d’ensemble de définition D ⊆ R, toute application définiepar :

f : D ⊆ Rn → R

(x1, x2, . . . , xn) → f (x1, x2, . . . , xn)

I La détermination du domaine de définition est essentielle !I Exemples : équations aux dérivées partielles (EDP) :

Schrödinger, Maxwell, propagation des ondes, de lachaleur (Fourier), mécaniqugraphe2xy 1e des fluides(Navier-Stokes), relativité générale, . . .

1. figs/MA32-4.pdf3 / 62

1.1. DÉFINITION ET EXEMPLES

I On appelle fonction de plusieurs variables de Rn dans R,d’ensemble de définition D ⊆ R, toute application définiepar :

f : D ⊆ Rn → R

(x1, x2, . . . , xn) → f (x1, x2, . . . , xn)

I La détermination du domaine de définition est essentielle !I Exemples : équations aux dérivées partielles (EDP) :

Schrödinger, Maxwell, propagation des ondes, de lachaleur (Fourier), mécaniqugraphe2xy 1e des fluides(Navier-Stokes), relativité générale, . . .

1. figs/MA32-4.pdf4 / 62

1.2. GRAPHES

I Soit f : D ⊆ R2 → R, une fonction à deux variables.I graphe : ensembles de points (x, y, f (x, y)).

I y = f (x) : représente une courbe (C) dans le planI z = f (x, y) : représente une surface (S) dans l’espace 3D.

I Difficile à représenterI graphes des sections x = K, y = K et z = K

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1.2. GRAPHES

I Soit f : D ⊆ R2 → R, une fonction à deux variables.I graphe : ensembles de points (x, y, f (x, y)).

I y = f (x) : représente une courbe (C) dans le planI z = f (x, y) : représente une surface (S) dans l’espace 3D.

I Difficile à représenterI graphes des sections x = K, y = K et z = K

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1.2. GRAPHES : EXEMPLE 1

Soit f (x, y) = x2y.

FIGURE : Graphe de fK(y) = K2y

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1.2. GRAPHES : EXEMPLE 1

Soit f (x, y) = x2y.

FIGURE : Graphe de fK(y) = K2y

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1.2. GRAPHES : EXEMPLE 1

Soit f (x, y) = x2y.

FIGURE : Graphe de fK(x) = Kx

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1.2. GRAPHES : EXEMPLE 1

Soit f (x, y) = x2y.

FIGURE : Graphe de f (x, y) = x2y

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1.2. GRAPHES : EXEMPLE 2

Soit f (x, y) = x2 + y2.

FIGURE : Graphe de f (x, y) = x2 + y2

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1.2. GRAPHES : EXEMPLE 2

Soit f (x, y) = x2 + y2.

FIGURE : Graphe de f (x, y) = x2 + y2

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1.2. GRAPHES : EXEMPLE 3

Soit f (x, y) = xe−(x2+y2).

FIGURE : Graphe de f (x, y) = xe−(x2+y2)

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1.2. GRAPHES : EXEMPLE 3

Soit f (x, y) = xe−(x2+y2).

FIGURE : Graphe de f (x, y) = xe−(x2+y2)

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1.2. GRAPHES : EXEMPLE 3Soit f (x, y) = xe−(x

2+y2).

FIGURE : Graphe de f (x, y) = K

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1.3. LIMITE ET CONTINUITÉ

Soit M0 un point du domaine de définition D d’une fonction f àplusieurs variables.

DÉFINITION f est continue en M0 ssi

1. f est définie au voisinage de M0,2. f (M) tend vers f (M0) lorsque M tend vers M0.

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1.3. LIMITE ET CONTINUITÉ

Soit M0 un point du domaine de définition D d’une fonction f àplusieurs variables.

DÉFINITION f est continue en M0 ssi

1. f est définie au voisinage de M0,2. f (M) tend vers f (M0) lorsque M tend vers M0.

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1.4. DÉRIVÉES PARTIELLES - DÉFINITIONS

Comment varient les valeurs de f ?

⇒ Concept de dérivées partielles.

DÉFINITION Soit f (x, y) une fonction définie dans R2, onappelle dérivée partielle de f par rapport à x, lafonction obtenue en dérivant f (x, y) par rapport àx et en considérant y constant.

I On note cette dérivée partielle :

∂f∂x

ou∂

∂xf

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1.4. DÉRIVÉES PARTIELLES - DÉFINITIONS

Comment varient les valeurs de f ?

⇒ Concept de dérivées partielles.

DÉFINITION Soit f (x, y) une fonction définie dans R2, onappelle dérivée partielle de f par rapport à x, lafonction obtenue en dérivant f (x, y) par rapport àx et en considérant y constant.

I On note cette dérivée partielle :

∂f∂x

ou∂

∂xf

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1.5. DÉRIVÉE D’ORDRE SUPÉRIEUR À 1 - THÉORÈME

DE SCHARTZ

I Raisonnons avec deux variables.

I Si les dérivées partielles de f existent et sont dérivables surD, leurs dérivées partielles sont pour f des dérivéespartielles secondes.

I ∂f∂x dérivable⇒ ∂2f

∂x2 et ∂2f∂y∂x .

I ∂f∂y dérivable⇒ ∂2f

∂x∂y et ∂2f∂y2 .

I Attention à la disposition des variables ! !

EXEMPLE f (x, y) = ex ln y + sin(xy).

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1.5. DÉRIVÉE D’ORDRE SUPÉRIEUR À 1 - THÉORÈME

DE SCHARTZ

I Raisonnons avec deux variables.

I Si les dérivées partielles de f existent et sont dérivables surD, leurs dérivées partielles sont pour f des dérivéespartielles secondes.

I ∂f∂x dérivable⇒ ∂2f

∂x2 et ∂2f∂y∂x .

I ∂f∂y dérivable⇒ ∂2f

∂x∂y et ∂2f∂y2 .

I Attention à la disposition des variables ! !

EXEMPLE f (x, y) = ex ln y + sin(xy).

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1.5. DÉRIVÉE D’ORDRE SUPÉRIEUR À 1 - THÉORÈME

DE SCHARTZ

THÉORÈME (de Schwartz)Si ∂2f

∂y∂x et ∂2f∂x∂y sont continues en M = (x, y) alors

∂2f∂y∂x

=∂2f

∂x∂y

⇒ L’ordre des dérivées partielles n’importe pas.

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1.6. DIFFÉRENTIELLES

I Rappelons la notion de différentielle pour une fonction àune variable f (x).

⇒ différentielle de f = produit de la dérivée par la différentiellede la variable :

df = f ′(x)dx.

(Généralisation à plusieurs dimensions)

différentielle de f = somme des produits entre les dérivéespartielles et les différentielles des variables.

I Exemple (à deux variables)

df =∂f∂x

dx +∂f∂y

dy.

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1.6. DIFFÉRENTIELLES

I Rappelons la notion de différentielle pour une fonction àune variable f (x).

⇒ différentielle de f = produit de la dérivée par la différentiellede la variable :

df = f ′(x)dx.

(Généralisation à plusieurs dimensions)

différentielle de f = somme des produits entre les dérivéespartielles et les différentielles des variables.

I Exemple (à deux variables)

df =∂f∂x

dx +∂f∂y

dy.

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1.6. DIFFÉRENTIELLES

I Rappelons la notion de différentielle pour une fonction àune variable f (x).

⇒ différentielle de f = produit de la dérivée par la différentiellede la variable :

df = f ′(x)dx.

(Généralisation à plusieurs dimensions)

différentielle de f = somme des produits entre les dérivéespartielles et les différentielles des variables.

I Exemple (à deux variables)

df =∂f∂x

dx +∂f∂y

dy.

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1.7 ANALYSE VECTORIELLE

C’est l’analyse des champs (i.e. espaces) tensoriels.

I tenseur d’ordre 1 : champ scalaire. À chaque point de l’espaceest associé un nombre (ex. température, pression, . . . ).

I tenseur d’ordre 2 : champ vectoriel. À chaque point del’espace est associé un vecteur (ex. gravité, champélectromagnétique).

I tenseur d’ordre 3 : champ matriciel. À chaque point del’espace est associé une matrice (ex. contraintes, déformation).

On définit des opérations sur ces champs : gradient,divergence et rotationnel.

Très utilisé en électromagnétisme (équations de Maxwell), mécaniquedes fluides, propagation, . . .

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1.7 ANALYSE VECTORIELLE

C’est l’analyse des champs (i.e. espaces) tensoriels.

I tenseur d’ordre 1 : champ scalaire. À chaque point de l’espaceest associé un nombre (ex. température, pression, . . . ).

I tenseur d’ordre 2 : champ vectoriel. À chaque point del’espace est associé un vecteur (ex. gravité, champélectromagnétique).

I tenseur d’ordre 3 : champ matriciel. À chaque point del’espace est associé une matrice (ex. contraintes, déformation).

On définit des opérations sur ces champs : gradient,divergence et rotationnel.

Très utilisé en électromagnétisme (équations de Maxwell), mécaniquedes fluides, propagation, . . .

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1.7 ANALYSE VECTORIELLE

C’est l’analyse des champs (i.e. espaces) tensoriels.

I tenseur d’ordre 1 : champ scalaire. À chaque point de l’espaceest associé un nombre (ex. température, pression, . . . ).

I tenseur d’ordre 2 : champ vectoriel. À chaque point del’espace est associé un vecteur (ex. gravité, champélectromagnétique).

I tenseur d’ordre 3 : champ matriciel. À chaque point del’espace est associé une matrice (ex. contraintes, déformation).

On définit des opérations sur ces champs : gradient,divergence et rotationnel.

Très utilisé en électromagnétisme (équations de Maxwell), mécaniquedes fluides, propagation, . . .

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1.7 ANALYSE VECTORIELLE : GRADIENT

Indique de quelle façon le champ varie dans l’espace. Il estdonc défini à partir des dérivées partielles. C’est un vecteur.

Soit f une fonction à trois variables :

f : D ⊆ R3 → R,(x, y, z) → f (x, y, z).

Le gradient est un opérateur qui s’applique à un champ descalaires et le transforme en un champ de vecteurs :

grad f =

∂f∂x∂f∂y∂f∂z

.

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1.7 ANALYSE VECTORIELLE : GRADIENT

Indique de quelle façon le champ varie dans l’espace. Il estdonc défini à partir des dérivées partielles. C’est un vecteur.Soit f une fonction à trois variables :

f : D ⊆ R3 → R,(x, y, z) → f (x, y, z).

Le gradient est un opérateur qui s’applique à un champ descalaires et le transforme en un champ de vecteurs :

grad f =

∂f∂x∂f∂y∂f∂z

.

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1.7 ANALYSE VECTORIELLE : GRADIENT

Indique de quelle façon le champ varie dans l’espace. Il estdonc défini à partir des dérivées partielles. C’est un vecteur.Soit f une fonction à trois variables :

f : D ⊆ R3 → R,(x, y, z) → f (x, y, z).

Le gradient est un opérateur qui s’applique à un champ descalaires et le transforme en un champ de vecteurs :

grad f =

∂f∂x∂f∂y∂f∂z

.

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1.7 ANALYSE VECTORIELLE : GRADIENT

Le gradient est un opérateur. Il est parfois noté ∇ :

∇ : (R3 → R)→ (R3 → R3),

∇ =

∂∂x∂

∂y∂∂z

.

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1.7 ANALYSE VECTORIELLE : GRADIENT

Pratiquement, le gradient indique la direction de la plus grandevariation du champ scalaire, et l’intensité de cette variation. Parexemple, le gradient de l’altitude est dirigé selon la ligne deplus grande pente et sa norme augmente avec la pente.

FIGURE : Deux exemples de gradients

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1.7 ANALYSE VECTORIELLE : GRADIENT

Pratiquement, le gradient indique la direction de la plus grandevariation du champ scalaire, et l’intensité de cette variation. Parexemple, le gradient de l’altitude est dirigé selon la ligne deplus grande pente et sa norme augmente avec la pente.

FIGURE : Deux exemples de gradients

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1.7 ANALYSE VECTORIELLE : DIVERGENCE

La divergence transforme un champ vectoriel en champscalaire.

Soit F un champ de vecteur :

F =

FxFyFz

div F =

∂Fx

∂x+

∂Fy

∂y+

∂Fz

∂z

div F = ∇.F

Utilisé lorsque des flux sont présents.

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1.7 ANALYSE VECTORIELLE : DIVERGENCE

La divergence transforme un champ vectoriel en champscalaire.

Soit F un champ de vecteur :

F =

FxFyFz

div F =∂Fx

∂x+

∂Fy

∂y+

∂Fz

∂z

div F = ∇.F

Utilisé lorsque des flux sont présents.

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1.7 ANALYSE VECTORIELLE : DIVERGENCE

La divergence transforme un champ vectoriel en champscalaire.

Soit F un champ de vecteur :

F =

FxFyFz

div F =

∂Fx

∂x+

∂Fy

∂y+

∂Fz

∂z

div F = ∇.F

Utilisé lorsque des flux sont présents.

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1.7 ANALYSE VECTORIELLE : ROTATIONNEL

Le rotationnel transforme un champ vectoriel en un autrechamp vectoriel.

Soit F un champ de vecteur :

F =

FxFyFz

rot F =

∂Fz/∂y− ∂Fy/∂z∂Fx/∂z− ∂Fz/∂x∂Fy/∂x− ∂Fx/∂y

rot F = ∇∧ F

Il exprime la tendance d’un champ à tourner autour d’un point.

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1.7 ANALYSE VECTORIELLE : ROTATIONNEL

Le rotationnel transforme un champ vectoriel en un autrechamp vectoriel.

Soit F un champ de vecteur :

F =

FxFyFz

rot F =

∂Fz/∂y− ∂Fy/∂z∂Fx/∂z− ∂Fz/∂x∂Fy/∂x− ∂Fx/∂y

rot F = ∇∧ F

Il exprime la tendance d’un champ à tourner autour d’un point.

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1.7 ANALYSE VECTORIELLE : ROTATIONNEL

Le rotationnel transforme un champ vectoriel en un autrechamp vectoriel.

Soit F un champ de vecteur :

F =

FxFyFz

rot F =

∂Fz/∂y− ∂Fy/∂z∂Fx/∂z− ∂Fz/∂x∂Fy/∂x− ∂Fx/∂y

rot F = ∇∧ F

Il exprime la tendance d’un champ à tourner autour d’un point.

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1.7 ANALYSE VECTORIELLE

Ces opérateurs possèdent certaines propriétés (non démontréesici) :

I rot(grad) = 0I div(rot) = 0I rot(rot) = grad(div)− div(grad)I . . .

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OUTLINE

1. FONCTIONS À PLUSIEURS VARIABLES

2. INTÉGRALES MULTIPLES (DOUBLES)

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2.1. RETOUR SUR L’INTÉGRALE SIMPLE

I L’intégrale simple permet de calculer l’aire délimitée parune courbe plane.

S =∫ b

af (x)dx = lim

∆xi→0∑xi

f (xi)∆xi.

I L’intégrale double va permettre de calculer le volumedélimité par une surface tri-dimensionnelle.

V =∫∫

Df (x, y)dxdy.

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2.1. RETOUR SUR L’INTÉGRALE SIMPLE

I L’intégrale simple permet de calculer l’aire délimitée parune courbe plane.

S =∫ b

af (x)dx = lim

∆xi→0∑xi

f (xi)∆xi.

I L’intégrale double va permettre de calculer le volumedélimité par une surface tri-dimensionnelle.

V =∫∫

Df (x, y)dxdy.

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2.1. RETOUR SUR L’INTÉGRALE SIMPLE

I L’intégrale simple permet de calculer l’aire délimitée parune courbe plane.

S =∫ b

af (x)dx = lim

∆xi→0∑xi

f (xi)∆xi.

I L’intégrale double va permettre de calculer le volumedélimité par une surface tri-dimensionnelle.

V =∫∫

Df (x, y)dxdy.

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2.2. INTÉGRALE DOUBLE : DÉFINITION

V = lim∆xi→0

lim∆yi→0

∑xi

∑yi

f (xi, yi)∆xi∆yi.

On note

V =∫∫

Df (x, y)dxdy. (∗)

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2.2. INTÉGRALE DOUBLE : DÉFINITION

V = lim∆xi→0

lim∆yi→0

∑xi

∑yi

f (xi, yi)∆xi∆yi.

On note

V =∫∫

Df (x, y)dxdy. (∗)

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2.3. MÉTHODE DE CALCULRaisonnons sur

V '∑xi

∑yi

f (xi, yi)∆xi∆yi.

Au final :V =

∫∫D

f (x, y)dxdy. (notation)

V =∫ b

adx∫ y1(x)

y0(x)f (x, y)dy. (ordre de calcul 1 : y puis x)

V =∫ c

ddy∫ x1(y)

x0(y)f (x, y)dx. (ordre de calcul 2 : x puis y)

THÉORÈME Si f (x, y) est continue sur D, quelque soit lepartage, il existe une limite unique V lorsque les∆xi et ∆yi tendent vers 0.

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2.3. MÉTHODE DE CALCULRaisonnons sur

V '∑xi

∑yi

f (xi, yi)∆xi∆yi.

Au final :V =

∫∫D

f (x, y)dxdy. (notation)

V =∫ b

adx∫ y1(x)

y0(x)f (x, y)dy. (ordre de calcul 1 : y puis x)

V =∫ c

ddy∫ x1(y)

x0(y)f (x, y)dx. (ordre de calcul 2 : x puis y)

THÉORÈME Si f (x, y) est continue sur D, quelque soit lepartage, il existe une limite unique V lorsque les∆xi et ∆yi tendent vers 0.

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2.3. MÉTHODE DE CALCULRaisonnons sur

V '∑xi

∑yi

f (xi, yi)∆xi∆yi.

Au final :V =

∫∫D

f (x, y)dxdy. (notation)

V =∫ b

adx∫ y1(x)

y0(x)f (x, y)dy. (ordre de calcul 1 : y puis x)

V =∫ c

ddy∫ x1(y)

x0(y)f (x, y)dx. (ordre de calcul 2 : x puis y)

THÉORÈME Si f (x, y) est continue sur D, quelque soit lepartage, il existe une limite unique V lorsque les∆xi et ∆yi tendent vers 0.

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2.4. EXEMPLES

a) Soit le domaine D = {(x, y) ∈ R : 1 ≤ y ≤ x2, 1 ≤ x ≤ 2},calculons

Ia =∫∫

Df (x, y)dxdy

avecf (x, y) = x2 + y2.

b) Calculons Ib =∫∫

D ex2dxdy, où D désigne l’intérieur dutriangle (0, 0)− (1, 0)− (1, 1

3 ).

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2.4. EXEMPLES

a) Soit le domaine D = {(x, y) ∈ R : 1 ≤ y ≤ x2, 1 ≤ x ≤ 2},calculons

Ia =∫∫

Df (x, y)dxdy

avecf (x, y) = x2 + y2.

b) Calculons Ib =∫∫

D ex2dxdy, où D désigne l’intérieur dutriangle (0, 0)− (1, 0)− (1, 1

3 ).

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2.5. PROPRIÉTÉS DE L’INTÉGRALE DOUBLE

I Linéarité

∫∫D[αf (x, y) + βg(x, y)]dxdy =

α∫∫

Df (x, y)dxdy + β

∫∫D

g(x, y)dxdy.

I Partition du domaine

Si D = D1 ∪D2 avec D1 ∩D2 = ∅, alors∫∫D

f (x, y)dxdy =∫∫

D1

f (x, y)dxdy +∫∫

D2

f (x, y)dxdy.

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2.5. PROPRIÉTÉS DE L’INTÉGRALE DOUBLE

I Linéarité

∫∫D[αf (x, y) + βg(x, y)]dxdy =

α∫∫

Df (x, y)dxdy + β

∫∫D

g(x, y)dxdy.

I Partition du domaine

Si D = D1 ∪D2 avec D1 ∩D2 = ∅, alors∫∫D

f (x, y)dxdy =∫∫

D1

f (x, y)dxdy +∫∫

D2

f (x, y)dxdy.

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2.6. INTÉGRALES SÉPARABLES

Si D est un domaine rectangulaire et parallèle aux axes

et si fest une fonction séparable, ie.

f (x, y) = g(x)h(y)

alors

I =∫∫

Df (x, y)dxdy =

(∫ b

ag(x)dx

)×(∫ d

ch(y)dy

).

I L’intégrale se ramène à produit de deux intégrales simplesI Un changement de variable permet parfois d’obtenir la

séparabilité.

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2.6. INTÉGRALES SÉPARABLES

Si D est un domaine rectangulaire et parallèle aux axes et si fest une fonction séparable, ie.

f (x, y) = g(x)h(y)

alors

I =∫∫

Df (x, y)dxdy =

(∫ b

ag(x)dx

)×(∫ d

ch(y)dy

).

I L’intégrale se ramène à produit de deux intégrales simplesI Un changement de variable permet parfois d’obtenir la

séparabilité.

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2.6. INTÉGRALES SÉPARABLES

Si D est un domaine rectangulaire et parallèle aux axes et si fest une fonction séparable, ie.

f (x, y) = g(x)h(y)

alors

I =∫∫

Df (x, y)dxdy =

(∫ b

ag(x)dx

)×(∫ d

ch(y)dy

).

I L’intégrale se ramène à produit de deux intégrales simplesI Un changement de variable permet parfois d’obtenir la

séparabilité.

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2.6. INTÉGRALES SÉPARABLES

Si D est un domaine rectangulaire et parallèle aux axes et si fest une fonction séparable, ie.

f (x, y) = g(x)h(y)

alors

I =∫∫

Df (x, y)dxdy =

(∫ b

ag(x)dx

)×(∫ d

ch(y)dy

).

I L’intégrale se ramène à produit de deux intégrales simplesI Un changement de variable permet parfois d’obtenir la

séparabilité.

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2.7. CHANGEMENT DE VARIABLES DANS UNE

INTÉGRALE DOUBLESoient ∆ et D de R2 et ϕ une application :

ϕ : ∆→ D

(x, y)→ (s, t)

Soit donc le changement de variables x = x(s, t) et y = y(s, t), ie.

f (x, y) = f (x(s, t), y(s, t)) = F(s, t)

Alors ∫∫∆

f (x, y)dxdy =∫∫

DF(s, t)

∣∣∣∣∂(x, y)∂(s, t)

∣∣∣∣dsdt

où ∂(x,y)∂(s,t) est le jacobien de ϕ :

∂(x, y)∂(s, t)

=

∣∣∣∣∣ ∂x∂s

∂y∂s

∂x∂t

∂y∂t

∣∣∣∣∣

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2.7. CHANGEMENT DE VARIABLES DANS UNE

INTÉGRALE DOUBLESoient ∆ et D de R2 et ϕ une application :

ϕ : ∆→ D

(x, y)→ (s, t)

Soit donc le changement de variables x = x(s, t) et y = y(s, t), ie.

f (x, y) = f (x(s, t), y(s, t)) = F(s, t)

Alors ∫∫∆

f (x, y)dxdy =∫∫

DF(s, t)

∣∣∣∣∂(x, y)∂(s, t)

∣∣∣∣dsdt

où ∂(x,y)∂(s,t) est le jacobien de ϕ :

∂(x, y)∂(s, t)

=

∣∣∣∣∣ ∂x∂s

∂y∂s

∂x∂t

∂y∂t

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2.7. CHANGEMENT DE VARIABLES DANS UNE

INTÉGRALE DOUBLESoient ∆ et D de R2 et ϕ une application :

ϕ : ∆→ D

(x, y)→ (s, t)

Soit donc le changement de variables x = x(s, t) et y = y(s, t), ie.

f (x, y) = f (x(s, t), y(s, t)) = F(s, t)

Alors ∫∫∆

f (x, y)dxdy =∫∫

DF(s, t)

∣∣∣∣∂(x, y)∂(s, t)

∣∣∣∣dsdt

où ∂(x,y)∂(s,t) est le jacobien de ϕ :

∂(x, y)∂(s, t)

=

∣∣∣∣∣ ∂x∂s

∂y∂s

∂x∂t

∂y∂t

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2.8. APPLICATIONS AUX COORDONNÉES POLAIRES

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