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Document numérisé en 2015
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L'ÉGLISE DE PONT-CROIX
VISITÉE
EN DIX MINUTES
EXTÉRIEUR
Historique, - L'église de Pont-Croix, ancienne collé
giale desservie par des chanoines, est dédiée à Notre-Dame
de Roscudon (Tertre du ramier). Aucune légendé connue n'en explique l'origine.
L'église primitive était entièrement romane. Les impor
tantes pa~ties qui en restent à l'intérieur indiquent comme
date de construction la deuxième moitié du xne siècle, vers
1160 ou 1170. Les fondateurs en furent les seigneurs de Pont-Croix,
descendants des anciens thierns, chefs des Bretons venus de l'Ile de Bretagne (Angleterre actuelle) au vè siècle. Au commencement du xme siècle, ils l'agrandirent vers l'Est et
ajoutèrent à la nefromane deux travées ogivales.
Les derniers seigneurs de ~ont-Croix furent Sinquin et son fils Gourmelon. La sœur de .celui-ci, Plezou de Pont
Croix, seule héritière, apporta en dot son riche domaine
à l'héritier des sires de Tyvarlen, en Landudec, au corn·
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mencement du xrve siècle. C'est probablement à l'occasion
de, ce mariage que fut construit le porche.
A la fin du xrv• siècle, la maison de Tyvarlen et Pont
Croix se fondait en celle des Rosmadec, de Telgru<;, par le
mariage d'Alice, héritière de Tyvarlen, avec Jean de Ros
madec. Les Rosmadec, nouveaux seigneurs de Pont-Croix, ache
vèrent de donner à l'église son aspect actuel.
Tour et Flèche, - Dominant tout l'édifice, la flèche,
portée par une base romane, s'élance à une hauteur de
67 mètres. Moins sv~lte que le Creisker de Saint-Pol de
Léon, mais plus harmonieuse dans ses lignes et dans ses
proportions, c'est l'un ·des plus beaux clochers de Bretagne.
Bâti vers 1440, sur les plans des deux flèches qui devaient,
dès cette époque, couronner les tours de Saint-Corentin de
Quimper et qui ne furent qu'amorcées faute d'argent, le
clocher de Pont-Croix servit à son tour de modèle aux deux
flèches actuelles de la Cathédrale, en 1855-56.
Façade méridionale.- La façade méridion;1le résume
les styles et les époques de construction ou de remaniement
de l'édifice. En commençant par le bas : 1o Portail Ouest du xne siècle refait au xme avec fenêtre
ogivale ; porte banale du xvme remplaçant une porte romane
dont les moulures sont encore visibles ;
2o Au Midi : porche rayonnant du xrve siècle ;
3° Pignon et fenêtre flamboyants du xv• ;
4° Porte et fenêtre du xv• dans maçonnerie plus ancienne ;
5o Fenêtre flamboyante du xv• ;
6° Fenêtre flamboyante du xv• dans pignon duxm• ;
7° Chevet polygonal du xvr•.
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Le Porche. - La partie la plus remarquable de l'exté
rieur est le porche de dentelle, chef-d' œuvre de goùt, de
grâce et de légèreté de l'art rayonnant du xrve siècle. Arc
surbaissé d'une étonnante hardiesse au-dessous d'un tympan
très ajouré. Dentelle de pierre des roses appliquées du fronton
principal et des frqntons des contreforts. A l'intérieur,
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remarquable frise de trèfles à trois feuilles d'un dessin très
élégant ; niches avec sièges, séparées par des faisceaux de
colonnettes. Au-dessus de la porte, statuette de Notre Dame
de Roscudon.
INTÉRIEUR
A droite, attenant au mur, très ancren bénitier usé par
le frottement des mains. (On se signe.) Tout l'intérieur de
l'église fut longtemps recouvert d'un badigeon de chaux
renouvelé à la veille de la fête patronale (15 Aoùt). Cette
impression de blancheur avait son cachet. Le débadigeon
nage, commmencé en 1895 par M. Téphany, a été achevé
en 1921 par M. Picart.
La Nef romane (xu• siècle), (à voir du bas de l'église}.
- C'est le plus beau spécimen de l'architecture romane
dans le Finistère. Huit travées qui se continuent par quatre
autres au· delà des gros piliers du transept. Légèreté et
variété des colonnes, faites de faisceaux de 4, 6 ou 8 colon
nettes ; chapiteaux cubiques d'une élégante simplicité. Cin
tres moulurés ornés d'un faisceau de trois baguettes liées et
tcrminéE!s en biseau. Filets verticaux reliés par une corde
lette horizontale, martelés dans la nef. Cette nef a servi de
modèle à de nombreuses églises de la région.
Bénitiers encastrés dans les colonnes et ornés d'un calice :
indiquent probablement des tombes de chanoines au pied
des colonnes.
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Foyer. - Au fond de l'église, à gauche de l'ancienne
porte romane, vaste foyer masqué par les chaises. Rassem
blait peut-être les :pèlerins qui passaient la nuit dans le
sanctuaire. Servait plus probablement à chauffer l'eau de la
cuve baptismale, au temps où le baptême se donnait encore
par immersion à la manière du baptême de Notre-Seigneur
dans le Jourdain. On remarque, en effet, un peu plus haut,
une cuve rectangulaire avec traces de ferrures pour cou
vercle mobile.
Bas-Côté droit inférieur, - Chapelle elu bap~ ti stère. - Cuve baptismale en pierre d'une seule pièce.
Au-dessus, panneau sculpté et baldaquin du xvu• siècle.
Autel avec beau retable Renaissance. En 1450, Jean II de
Rosmadec, partant pour un pèlerinage à Rome, fonde cette
chapelle et la dédie à S. Nicolas, en l'honneur du pape
régnant Nicolas V.
Transept (xv• siècle). - Puissants piliers prismatiques
supportant la tour et la flèche. Ils englobent d'autres piliers
romans moins forts appartenant à la construction primitive.
A remarquer le système ternaire des colonnettes continuées
par des arcs sous la voùte du clocher. L'adjonction de deux
groupes ternaires sur le même plan donne à chaque pilier
quatre faces à six colonnettes, complètes dans l'espace octo
gonal intérieur. De la porte d'entrée, à droite, le coup d'œil
est superbe, mais laisse désirer un vitrail dans la grande
fenêtre d'en face.
Bas-Côté droit supérieur, - A droite, dans l'angle,
porte de l'escalier de la tour. En 1597, pendant les trouble~ de la Ligue, le brigand La Fontenelle s'étant emparé de
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Pont- Croix, les notables se réfugièrent dans la tour. La
Fontenelle les y assiégea, mais l'exiguïté de la porte la
rendait facile à défendre. Le brigand y fit brùler des genêts
verts, pensant étouffer les défenseurs. N'y pouvant réussir,
il leur promit la vie sauve s'ils se rendaient. Quand ils
furent descendus, il les fit pendre dans le cimetière, au côté
Nord de l'église.
Plus haut, belle fenêtre flamboyante du xv• siècle. Au
dessous, enfeu du xrv• siècle. Au mur, statues en bois du
xvm• siècle : la Vierge entre S. Joachim et Ste Anne ;
l'Enfant-Jésus entre S. Joseph et la Sainte Vierge.
Autel de la Sainte-Famille, - Curieux autel en
pierre peinte datant probablement du xn• siècle. La table
repose sur deux colonnes enfermées dans une sorte de cage
aux barreaux obliques. Les chapiteaux, analogues à ceux de
la nef, portent en relief, celui de droite une croix dentelée,
et celui de gauche un olifant suspendu à une pointe d'épée
terminée en fleuron (épée mornée). L'autel est dédié à la
Saint-Famille. Le symbolisme de ses colonnes ct de ses
écussons rappelle probablement le souvenir d'un ancien
seigneur de Pont-Croix qui aurait été aux Croisades et qui
aurait été blessé et fait prisonnier par les Sarrazins.
A droite de l'autel, dans le mur, piscine double du xrve
siècle. Au-dessus, traces d'un ancien enfeu.
Ancien Chœur,- Sur la gauche du bas-côté, la colon
nade romane du xn• siècle se continue par quatre arcades
de même style, mais d'un travail moins soigné. Jusqu'en
1921, les entre-colonnements étaient occupés par des stalles,
souvenir de l'ancienne collégiale. La grille qui fermait le
bas de ce chœur a été conservée entre les piliers Est de la
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tour: L'église primitive du xue siècle devait se terminer à la
dernière arcade romane par un mur droit.
Sanctuaire. ( CoHrte prière aH Saint-Sacrement.) -:-- Au
début du xm• siècl~, le chevet fut reporté plus haut. A la
nef romane s'ajoutèrent les deux arcades gothiques qui limi
tent à droite et à gauche le san~tuaire, Curieux chapiteaux
dont l'ornementation décèle un art commençant. Aux chapi
teaux supérieurs, armoiries brisées par les révolutionnaires.
Dans le carrelage, en avant et près de l'autel, un écu
marque l'emplacement de la tombe des Rosmadec, détruite
pendant la Révolution. L'autel est dominé par une très belle
Assomption en bois doré, œuvre d'un sculpteur du xvn• siècle.
Autel du Rosaire, - A droite, l'église s'élargit au
xrn• siècle de toute la chapelle actuelle du Rosaire. Elle est
éclairée à l'Est par trois fenêtres ogivales, lancette et tiers
point, d'une ornementation encore inhabile et fruste. Au
Midi s'ouvre une grande fenêtre flamboyante qui a dù, au
xv• siècle, remplacer une rose du xrv•. Au-dessous de cette
fenêtre, élégante piscine et enfeux des seigneurs de Tyvarlen. ·
On y retrouve les t;êfles caractéristiques du porche.
VITRAux. - 1° Dans les fenêtres de l'Est, vitraux moder
nes : Apparitions de la Sainte Vierge : a) aux enfants de la
Salette ; b) à S. Dominique et à Ste Catherine de Sienne ;
c) à Bernadette Soubirous, à Lourdes.
· 2° Dans la grande fenêtre flamboyante, magnifique vitrail
ancien rendu presque indéchiffrable par d'inintelligentes
restaurations, dont la dernière, datant de 1923, est impu
table aux Beaux-Arts. Couleurs d'un éclat remarquable, des
sin d'une grande pureté de lignes, détails curieux.
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Deux séries de trois tableaux. En haut : t•r tableau (pan
neau 1, à gauche), L'Annonciation : admirable attitude de
la Vierge. - 2• tableau, Adoration des Bergers : la Vierge
en adoration devant l'Enfant (2• panneau) ; berceau d'osier
de l'Enfant (3• panneau); S; Joseph assis présentant l'Eqfant
aux bergers (4• panneau) ; les bergers avec des présents
(5• panneau). Comme fond des quatre panneaux, des anges
jouant de la harpe, de la guitare, de l'orgue. Remarquer, en
se reculant jusqu'à la grille du chœur, la figure mutine de
l'ange qui joue de la guitare au-dessous du berceau (3• pan
neau). - 3• tableau (6• panneau), La Fuite en Egypte. Des
anges jettent des fruits dans le chapeau de S. Joseph. Le
bœuf accompagne l'âne dans le voyage.
Deuxième série. - t•r tableau (panneau 1) : le donateur
à genoux, un chevalier avec les armes des Rosmadec sur la
poitrine (d'azur à trois pals d'argent), présenté par un saint
évêque. Probablement Alain II de Rosmadec, vers 1530. -2• tableau (panneaux 2, 3, 4 et 5), Les Mages à la Crèche :
2• panneau, indéchiffrable ; 3•, mages à genoux et debout ;,
4•, mage debout; 5•, suite des mages à chevàl. - 3• tableau
(panneau 6) : la donatrice à genoux, présentée par S. Jean
I'Evangéliste, un calice à la main : probablement Jeanne
du Chastel, épouse d'Alain II de Rosmadec. 1
Les panneaux inférieurs sont faits de fragments d'un autre
vitrail représentant les scènes de la Passion (3• panneau) :
Lavement des mains. Ils n'ont été appo'sés là qu'après la
Révolution. Ces panneaux, ainsi que les soufflets du tym
pan, portaient les armoiries des fondateurs et bienfaiteurs
de l'église. Le vandalisme révolutionnaires a détruit en 1792
ces deux pages d'Histoire qu'il eùt été si intéressant de
connaître.
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ScuLPTURES. - A gauche du vitrail, curieuse et vieille
statue de S. Jacques, en chêne. Rappelle, sans doute, la
mort de Guillaume de Rosmadec, tué en 1426, au siège. de
Saint-James (S. Jacques) de Beuvron, en Normandie, en
combattant les Anglais avec Arthur de Richemond.
·Autel moderne adossé à de belles boiseries du xvu• siècle ..
A gauche de l'autel, statue de S. Augustin, en chêne,
provenant de l'ancienne chapelle des Ursulines, quand les
révolutionnaires en firent un temple de la Raison.
En face, magnifique retable de Ste Anne. Statue d'une
admirable expression, entourée de quatre médaillons rap
pelant les principaux épisodes de la vie de la Sainte. Ce
retable est daté de 1673. Œuvre de Jean et Pierre Le Déan,
père et fils, maîtres sculpteurs à Quimper.
A gauche, tableau d'un peintre inconnu du xvu• siècle :
la Sainte Vierge et. l'Enfant-Jésus tendant le Rosaire à
S. Dominique et à Ste Catherine de Sienne, en présence de
Louis XIII, de la reine, du dauphin et du pape S. Pie V.
Chevet.- Ce chevet polygonal, du commencement du
xvr• siècle, constitue une troisième addition à l'église primi
tive. Les trois fenêtres sont occupées par des vitraux moder
nes. Au milieu, couronnement de la Sainte Vierge en pré-' .
sence des Patriarches, des Apôtres, des Confesseurs et des
Martyrs, don de Mme Vesseyre (1884). A droite, l'arbre de
Jessé; à gauche, les Apôtres.
Autel du Sacré- Cœur. - Le caractère des sculp
tures, la présence sur Jes panneaux de l'autel des Sacrés
Cœurs de Jésus et de Marie (dévotion du P. Eudes) indi
quent la première moitié du xvu• siècle. A gauche, statue
de l'Ange Gardien tenant un enfant par la main ; à droite,
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statue de S. Sébastien avec son casque à ses pieds. Don
probable de Sébastien II de Rosmadec, homme de guerre,
gouverneur de la ville de Quimper en 1634 ; orphelin de
père et de mère de bonne heure (1613), fut élevé à la Cour
de Louis XIII (ange gardien).
La Cène.- Au-dessous de l'autel, la Cène chef-d'œuvre
en bois doré, non signé, mais dû, sans doute, au ciseau de
Le Déan, de Quimper. Les Apôtres interrogent le. Maître,
qui a dit: «Un de vous me trahira)), On admirera l'expres
sion des physionomies (Notre Seigneur, S. Jean ... ), la variété
et la vérité des attitudes (Judas à gauche .à moitié levé), le
mouvement général et la pureté classique des lignes. Œuvre
d'inspiration originale, totalement indépendante de la Cène .
de Léonard de Vinci.
A droite et à gauche de l'autel, statues de S. Crépin et
S. Crépinien, .patrons des cordonniers, et de Ste Ursule, de
même provenance que le S. Augustin.
Adossés au maître-autel, panneaux peints en 1658 par Adam Guilpin, peintre à Quimper : ciboire avec anges·
adorateurs; arche d'alliance; Evangélistes: S. Marc, S. Luc
(très remarquable), S. Mathieu.
Bas-Côté supérieur Nord.. - Divisé en deux nefs par
une colonnade romane de même caractère que la néf cen
trale, mais un peu postérieure.
Les faisceaux de baguettes des cintres reposent sur des
têtes en ronde- bosse. Dessins géométriques aux chapiteaux.
Les colonnes supérieures, portées sur des soubassements,
paraissent contemporaines des arcades du sanctuaire (début
du XIIIe siècle).
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Autel de Notre - Dame de Pitié. - Petit autel Renaissance avec joli panneau sculpté représentant une
Pieta entre deux élégantes colonnes torses. Dans la fenêtre,
fragments d'un vitrail ancien. A gauche, piscine romane
mutilée par des remaniements postérieurs.
Aux fenêtres, vitraux moderne~, dons de la famille d'un·
ancien curé, M. Yvenat :S. François Xavier, S. Barthélemy,
S. Augustin et sa mère S1• Monique, S. Alfred. - Au mur,
statue en bois de Notre-Dame des Sept-Douleurs et image
de la Sainte Face.
Transept. - Autel renaissance. - Beau rétable en bois
du xvn• siècle, S. Pierre enchaîné, œuvre probable· de Le
Déan. Cette chapelle fut fondée, comme celle du baptistère,
en 1450, par Jean II de Rosma~ec, avant son pèlerinage au
tombeau des Saints Apôtres, et dédiée à cette intention à/
S. Pierre-aux-Liens. Aujourd'hui, chapelle des Défunts.
Une pieuse coutume veut que le cercueil, avant de quitter
l'église, vienne toucher de ses deux extrémités le- coffre de
l'autel.
Dans l'enfeu, statue moderne de Notre-Dame de Montli
geon. A la grille, tronc pour l'acqtzisition d'zm vitrail pour la
grande fenêtre flamboyante.
Bas-Côté inférieur Nord. - Contre le pilier de la
tour, statue très ancienne et très vénérée de Notre-Dame de
Roscudon en bois doré. Dans le mur, piscine elu xive siècle ; indique le voisinage
d'un ancien autel. - F.enètres romanes remaniées, avec
vitraux modernes :S. Hilarion, Ste Catherine d'Alexandrie
et S. Yves.
Curieuse et très ancienne statue en pierre Ste Anne,
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portant la Vierge enfant, qui tient à la main une sorte de
poupée. Porte romane du xn• siècle donnant sur l'ancien cimetière,
aujourd'hui désaffecté.
Buffet d'orgue du commencement du xvi• siècle, adossé
à l'ancienne sacristie. Colonnes encastrées dans la maçon
nerie. Le haut des travées a été dégagé en 1921.
Dernier coup d'œil à la nef. Prière au Saint-Sacrement et
à Notre-Dame de Roscudon.
QUIMPER, JMPR. DE KERANGAL.
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