developpement durable enquete martroi avril 2011
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Avril
Industriels du Loiret : quelle perception des enjeux du développement durable avez-vous ?
Les responsables d’entreprises interrogés sont issus des secteurs de l’Industrie ( 83 % des interrogés) et du BTP (17 % )
Enquête du Martroi
En partenariat avec
DOSSIER : INDUSTRIELS DU LOIRET : QUELLE PERCEPTION DES ENJEUX DU DEVELOPPEMENT DURABLE AVEZ-VOUS ?
Le thème du développement durable revêt une contradiction forte entre la perception favorable qu’en ont les
dirigeants et leur modeste implication dans la mise en place d’actions dans leur entreprise. Ainsi, dans le Loiret, si plus
de 78 % des dirigeants « industriels» se sentent concernés par le développement durable et estiment qu’il faut enga-
ger une vraie mutation du monde industriel face au contexte actuel, ils ne sont que près de 36 % à être passés à l’acte
dans leur entreprise.
Par ailleurs, le concept de développement durable reste fortement attaché à sa dimension « responsabilité vis-à-vis
des générations futures » et aux aspects écologiques et environnementaux (tri des déchets, recyclage, pollution...).
Rappelons qu’il s’agit d’une démarche qui associe logique économique, responsabilité sociale et environnementale.
Elle s’intègre à tous les niveaux de l’entreprise et peut donc se révéler un levier e�cace pour développer la perfor-
mance de l’entreprise.
L’actualité récente liée à la mise en place de nouveaux engagements pour les entreprises dans le cadre du Grenelle 2,
l’essor de la « croissance verte», les actions visant à mieux connaître le secteur industriel (semaine de l’industrie) ou
les actions visant à promouvoir le développement durable (semaine du développement durable), ont conduit la CCI
du Loiret à réaliser une enquête téléphonique du 07 au 11 mars auprès de 149 dirigeants d’entreprises, pour
connaître leur niveau de sensibilisation au développement durable, identi�er le type d’actions mises en oeuvre, les
di�cultés rencontrées, les résultats enregistrés...
Le développement durable dans l’entreprise : une a�aire de conviction du dirigeant et de business
Des contours qui restent encore �ous pour le dirigeant
des dirigeants sollicités déclarent être personnellement concernés par le développement durable. Ce senti-ment est plus fort pour les industriels (81 % sont concernés) que pour les entreprises du BTP (67 %) . Spontanément, quatre raisons sont évoquées pour expliquer cet intérêt porté au développement durable (par ordre d’importance) : la responsabi-lité vis-à-vis de notre environnement et des générations futures ; les raisons économiques (diminution des coûts) ; les raisons légales ou réglementaires ; pour être dans « l’air du temps »
Près de la moitié des dirigeants interrogés estiment connaître les di�érents aspects que recouvre le développement durable dans l’entreprise.
Parmi eux, seuls 39 % maîtrisent réelle-ment sa composition qui comporte trois piliers : l’environnement, l’économie et le social. Plus la taille de l’entreprise est importante, plus ces di�érents aspects semblent connus par le dirigeant.
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79 %
DOSSIER : INDUSTRIELS DU LOIRET : QUELLE PERCEPTION DES ENJEUX DU DEVELOPPEMENT DURABLE AVEZ-VOUS ?
Le pilier environnemental est le plus souvent cité (dans 94 % des cas), suivi du pilier économique (63 %) et du pilier social (53 %).Nous notons cependant que les chefs d’entreprise du BTP accordent une importance plus marquée au pilier social qu’au pilier économique.
La RSE, une démarche encore peu connue par les entreprises
Niveau de connaissance de la RSE en fonction de la taille de l’entreprise
A titre illustratif, sur le pilier social, seules 20 % des entreprises ont entendu parler des démarches RSE (Responsabilité Sociétale de l’Entreprise). Ces démarches qui visent, pour une entreprise, à « intégrer de manière volon-taire les préoccupations sociales et environne-mentales à leurs activités et leurs relations avec leurs parties prenantes » semblent être connues essentiellement par les établissements de plus de 100 salariés.
La Responsabilité Sociétale de l’Entreprise
La Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) est la contribution des entreprises aux enjeux du développement durable.
La démarche consiste pour les entreprises à prendre en compte les impacts sociaux et environnementaux de leur activité pour
adopter les meilleures pratiques possibles et contribuer ainsi à l’amélioration de la société et à la protection de l’environnement. La
RSE permet d’associer logique économique, responsabilité sociale et environnementale. Véritable démarche de progrès pour les
entreprises qui s’inscrivent dans une démarche de performance globale, elle pousse à remettre en question ses pratiques et incite
à travailler différemment.
Cette démarche fait depuis novembre 2010 l’objet d’une normalisation ISO 26 000 qui présente des lignes directrices pour tout type
d’organisation cherchant à assumer la responsabilité des impacts de ses décisions et activités et en rendre compte.
Pour en savoir plus : http//:www.afnor.org
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Les dirigeants interrogés restent partagés sur le fait que le développement durable soit une oppor-tunité ou une contrainte.
D’une manière générale, les dirigeants de struc-tures de moins de 20 salariés évoquent essentielle-ment des côtés contraignants et plus particulière-ment les di�cultés organisationnelles, humaines et �nancières que cela peut générer.
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A terme, une prise en compte qui génère des opportunités
Les industriels sont plus mitigés sur cette question que les dirigeants du BTP, mais ils favorisent l’idée, à moindre échelle, que ce soit une opportunité (54 % des industriels contre 78 % des chefs d’entreprises du BTP). Cet état d’esprit est justi�é par des raisons économiques (marchés porteurs, nouveaux débouchés, réduction des coûts de fonctionnement), d’image (notoriété renforcée), organisationnelles (optimisation du fonctionnement de l’entreprise) et sociales (amélioration des conditions de travail).
De l’intérêt à l’engagement, une a�aire de conviction
Par rapport au nombre de dirigeants interrogés qui se sentent personnellement concernés par le développement durable, la proportion de dirigeants qui ont réellement engagé cette démarche dans leur entreprise est relativement modeste (36 %). Elle est très faible dans le BTP (13 %) et plus importante dans l’industrie (40 %). La taille de l’entreprise a son importance puisqu’une entreprise sur deux de plus de 100 salariés s’est engagée dans ce type de démarche.
Raisons qui motivent les entreprises à engager
une démarche de développement durable
16,1%
29,5%
26,9%
16,1%
8,7% 12,8%
2,7% Contraintes réglementaires
responsabilité de l'entreprise
Convictions personnelles du dirigeant
Attentes des clients (externes)
Exigences du marché
Le passage à l’acte est conditionné par deux éléments majeurs qui vont de pair : la responsabilité de l’entreprise et la convic-tion personnelle du dirigeant.
Il est important de souligner que dans 100 % des cas, l’engagement de l’entreprise dans une démarche de développement durable se fait dans un contexte où le dirigeant se sent personnellement concerné.
En dehors de ces démarches volontaires liées uniquement aux convictions du dirigeant, la mise en place d’actions est souvent conditionnée par le cadre réglementaire (Grenelles 1 et 2) ou par les exigences du marché (nouvelles attentes des consomma-teurs...). Dans une moindre mesure, les attentes des collaborateurs peuvent en être à l’origine.
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Présentation de la loi Grenelle 2
Promulguée le 12 juillet 2010, la loi portant « l’engagement national pour l’environnement » dite Grenelle 2, correspond à la mise en
application d’une partie des engagements du Grenelle Environnement. Les 248 articles qui composent cet important texte de loi
déclinent des mesures dans six chantiers majeurs :
1.Bâtiments et urbanisme : amélioration énergétique des bâtiments et harmonisation des outils de planification en matière
d’urbanisme.
2.Transport : organisation de transports plus respectueux de l’environnement tout en assurant les besoins en mobilité
3.Energie : réduction des consommations d’énergie et de leur contenu en carbone
4.Biodiversité : préservation de la biodiversité
5.Gouvernance : mise en oeuvre d’une nouvelle gouvernance écologique
6.Risques, santé, déchets : maîtrise des risques, traitement des déchets, et préservation de la santé
Retrouvez l’ensemble des mesures sur : www.legrenelle-environnement.fr
35,4%
18,1%
20,1%
18,1%
8,3%
0,0% 20,0% 30,0% 40,0%
Protection de l'environnement
Politique managériale et sociale
Relations clients / fournisseurs
Pilotage de l'entreprise
Actions au bénéfice de la société civile
La majorité des dirigeants qui ont engagé une démarche de développement durable ont mis en place des actions visant à réduire l’impact de leur entreprise sur l’environnement.
Cela n’est pas surprenant puisque, comme nous l’avons vu précedemment, près d’un quart des dirigeants associent le développement durable aux seules préoccupations environnementales.
Typologie des actions mises en place
Des actions très marquées « environnement »
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Usage et conception éco-responsable des systèmes d’information
Mettre en place une stratégie de développement durable, c’est aussi s’intéresser à l’impact des technologies de l’information et de la
communication sur l’environnement.
En effet, l’engouement du grand public et le développement des applications professionnelles dans le numérique induisent un accrois-
sement des consommations énergétiques qu’il est indispensable de parvenir à maîtriser. Par ailleurs, les technologies communicantes
contribuent à modifier notre façon de vivre et notre organisation, et il convient de limiter et optimiser les systèmes relationnels pour
économiser sur les déplacements par exemple.
Dans son livre blanc publié en janvier 2010 « usage et conception éco-responsable des systèmes d’information », l’AFNOR met en
évidence le levier de la normalisation pour réduire cet impact. Ses recommandations s’adressent principalement aux managers et
professionnels des Système d’Information.
C’est aussi sur le créneau de l’éco-responsabilité des SI que se positionne l’agence conseil Evernity, partenaire de notre enquête, en
apportant une offre complète en terme de pilotage du cycle de vie du SI (management green IT, suivi de programme, mesure et optimi-
sation du SI, aide au choix et au déploiement de solutions techniques éco-responsables, traçabilité des déchets d’équipements
électriques et électroniques, etc).
En savoir plus : www.afnor.org / www.evernity.fr
Dans ce domaine, les PME françaises ne sont pas exemplaires : ainsi, selon la commission environnementale et développe-ment durable de la CGPME, seules 3 482 entreprises sur 2,5 millions sont certi�ées ISO 14 001, ce qui est moins bien qu’en Italie ou en Espagne par exemple (avec respectivement 12 000 et 16 000 entreprises).
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Par ailleurs, 75 % des chefs d’entreprise qui ont mis en place des actions estiment pouvoir les transférer dans une autre entreprise. Les 25 % de dirigeants restants indiquent qu’ils ont mis en place des actions trop spéci�ques à leur entreprise (secteur d’activités, métiers...).
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L’économie verte
Depuis 2009, le concept de « l’économie verte » commence à se développer et à entrer dans les pratiques des dirigeants. Ce
concept vise à concilier la dimension réglementaire, plutôt négative car elle met en exergue la contrainte environnementale et les
risques qu’elle peut faire peser sur l’économie et la croissance, avec la dimension économique qui met en avant les opportunités de
profits liées aux investissements dans les nouvelles éco-activités. Dans ce nouveau modèle, l’industrie doit contribuer, à terme, à
produire des biens et des services écologiques innovants pour répondre aux nouveaux marchés de masse à fort potentiel de
développement sur plsuieurs décennies (équipements, infrastructures et énergie). La transition entre l’économie sous sa forme
actuelle et l’économie verte est un processus à long terme qui risque néanmoins de reposer sur le principe de la « création destruc-
trice ».
Selon un rapport du Cercle de l’Industrie (juin 2010) consacré au rôle de l’industrie dans la croissance verte, la France a longtemps
été en avance parmi les pays européens en engagant, avant la crise, la transition écologique de son économie. Au moment de la
crise, les dirigeants ont ralenti leurs efforts et leurs investissements «verts» pour faire face à leurs difficultés économiques. Pour
relancer leur économie, certains Pays européens ont emboîté le pas à la France. C’est le cas de l’Allemagne qui a accentué ses
efforts (communication et investissements) sur le bâtiment et plus particulièrement sur le volet énergétique et ses bénéfices en
termes d’économies réalisées.
Des actions qui béné�cient à l’entreprise et qui impliquent ses salariés
0,0%5,0%
10,0%15,0%
Des contraintes supplémentaires
Rien du tout
Amélioration de l'image de l'entreprise
Cohérence avec mes convictions …
InnovationsNouveaux clients / Conservation des …
Gains de productivité
Meilleure communication …
Autres
Trois quarts des dirigeants qui ont mis en oeuvre une politique de développement durable font le constat d’éléments positifs.
Outre la cohérence avec les convictions du dirigeant, le retour sur investissement se trouve essentiellement dans l’amélioration de l’image de l’entreprise (pour 17 % des répondants), la création de produits innovants (12 %), le maintien ou l’apport de nouveaux clients (10,2 %) et la meilleure communication au sein de l’entreprise ( 12,2%).
Sur ce dernier point, des dirigeants qui ont mis en oeuvre des actions se félicitent de l’implication positive de leurs salariés.
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73 %
DOSSIER : INDUSTRIELS DU LOIRET : QUELLE PERCEPTION DES ENJEUX DU DEVELOPPEMENT DURABLE AVEZ-VOUS ?
Du responsable au juriste en passant par le déontologue, les métiers du développement durable sont issus des cursus les plus variés
Grandes entreprises, fondations, cabinets de conseil, sociétés de notation, ONG, organisations internationales, nationales et
régionales, ou administrations : les métiers du développement durable se nichent dans tous les coins. Des sociétés comme Rhodia,
Danone, Carrefour et bien d’autres ont créé des cellules dédiées qui gèrent notamment des partenariats de commerce équitable.
D’autres métiers émergent peu à peu, liés au tourisme équitable. Des organismes ou des agences de voyage proposent des séjours
en mettant en place une charte éthique favorisant les ethnies dans les pays en voie de développement. Certaines ONG initient des
programmes de développement durable en partenariat avec des grandes entreprises. La Communauté Urbaine de Dunkerque est
ainsi dotée d’un service de plus de 10 personnes dans le développement durable. Et le concours d’entrée de la fonction publique
inclut le développement durable (cadre, catégorie C). Ces métiers sont souvent issus de cursus standards (vente, communication,
psychologie, droit...) auxquels on a ajouté une dimension sociale et éthique. L’offre de formation dans le domaine du développe-
ment durable est abondante : grandes écoles et universités ont introduit des cursus complémentaires et optionnels à leurs
enseignements généraux. Le développement durable reste une spécialisation réservée aux bac+4 ou +5 minimum.
Les principaux métiers :
Responsable du développement durable : coordonne le bilan social, les politiques d’hygiène et de sécurité, l’environnement et le
gouvernement d’entreprise.
Chargé de mission de l’agenda 21 : étudie et organise les projets liés aux objectifs de l’agenda 21. Programme d’actions pour le
21ème siècle orienté vers le développement durable : lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale, production de biens et de
services durables, protection de l’environnement.
Déontologue : met en place la charte éthique et assure la pérennité des bonnes pratiques de l’entreprise et de ses collaborateurs.
Analyste social : estime et note les pratiques sociales des entreprises.
Consultant : accompagne les entreprises dans leur stratégie de développement durable.
Juriste en développement durable : conseille les acteurs dans leur stratégie de développement durable face à une réglementa-
tion contraignante.
Source : www.cadresonline.com
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Achats responsables : réalité ou greenwashing ?
Le terme Greenwashing trouve son origine dans la contraction des mots green, vert et brainwashing, ou lavage de cerveau. Il est
utilisé pour désigner la politique marketing des entreprises axées sur leurs avancées en termes de développement durable qui ne
s’accompagne pas d’actions réelles en faveur de l’environnement. A la notion de Greenwashing est opposée celle de publicité
éthique.
Selon une étude publiée par le cabinet de conseil en achats AgileBuyer et l’association des anciens HEC, les critères RSE (liés aux
aspects sociaux et environnementaux) sont loin de dominer dans les choix des acheteurs.
Tout d’abord, on constate que la RSE est un objectif pour une partie des acheteurs, mais n’est pas considérée comme stratégique :
37 % du panel interrogé déclarent avoir des objectifs RSE, mais seulement 8 % des répondants annoncent avoir des primes
conditionnées à l’atteinte de ces objectifs. Il s’agit d’ailleurs principalement des Directeurs Achats, sans que cela soit décliné au
niveau des opérationnels.
On notera que les secteurs de la Construction et de l’Agroalimentaire font figure de bons élèves, certainement en raison de la norme
HQE pour le premier, du bio et des exigences des consommateurs pour le deuxième. L’Automobile et la Mécanique se voient décer-
ner un bonnet d’âne, ce qui est d’autant plus dommage qu’il s’agit de secteurs où la part des achats sur le chiffre d’affaires est particu-
lièrement élevée. Une nouvelle raison de se méfier des « voitures vertes » que nous vantent les constructeurs.
Si les primes RSE devraient légèrement augmenter en 2011, les fonctions de management aux Achats envisagent d’avoir moins
d’objectifs RSE pour cette année. Il ne serait alors pas étonnant de constater une perte de vitesse en matière d’achats responsables,
étant donné que pour la majorité des secteurs, la RSE reste un effet de mode.
Source : www.greenit.fr, Nicolas Brunet, le 04/03/2011
Pour progresser, les entreprises déjà impliquées dans le développement durable misent sur cinq clés pour franchir un nouveau cap : 1 - La meilleure gestion des déchets : tri, recyclage, valorisation2 - La baisse des coûts énergétiques : économie d’énergie, technologies propres et sobres, installation de nouveaux modes de chau�age ou de panneaux solaires, achat de véhicules plus respectueux de l’environnement (hybrides ou électriques)...3 - Le développement de partenariats avec fournisseurs « responsables »4 - Le lancement de nouveaux produits5 - La mesure de l’e�cacité et des retombées des actions mises en oeuvre.
Et maintenant, quel nouveau cap franchir ?
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L’économie sociale encouragée par un appel à projets de la Région
La Région Centre lance un appel à projets dans le domaine de « l’innovation sociale » à l’attention de tous ceux qui veulent dévelop-
per des activités économiques favorisant la cohésion sociale et créatrices d’emplois. Une façon de dynamiser l’économie solidaire.
Une enveloppe d’un million d’euros est ouverte pour venir en aide aux porteurs de projets pour renforcer leurs fonds propres, garan-
tir leurs emprunts ou financer des formations. Le projet devra promouvoir des valeurs citoyennes et de solidarité, répondre de
manière pérenne aux besoins des populations, s’inscrire dans une démarche de formation et une optique d’autonomisation. Il devra
en outre renforcer les liens entre les partenaires publics et privés. Les critères d’éligibilité quant à eux sont essentiellement écono-
miques : création d’emplois, solvabilité, innovation, mais font aussi référence à l’utilité sociale et l’ancrage territorial.
Ce que l’on appelle l’économie solidaire et sociale, ESS, représente en région près d’un emploi sur dix. C’est beaucoup et peu à la
fois, c’est en tout cas un secteur qui mérite que l’on s’y intéresse en période de crise. La Région Centre, qui n’est pas la moins bien
notée en la matière (8ème sur 22), compte un taux d’établissement afférant à l’ESS de 11 %.
Mais en parallèle de ces dispositifs d’aide déjà en vigueur, notamment Cap’Asso et les partenariats avec les SCOP et le monde
mutualiste, la Région Centre s’engage dans ce nouveau projet d’aide aux créateurs d’activités économiques proches du social. Les
projets pourront obtenir jusqu’à 90 000 euros de subvention (au mieux 50 % du financement global) sur l’ensemble de la durée du
projet (2 à 3 ans).
Les dossiers de candidature sont à retirer soit à l’Hôtel de Région à Orléans, soit à télécharger sur le site www.regioncentre.fr . Ils
devront être retournés par courrier avant le 16 mai 2011. Une commission les étudiera et les premiers dossiers seront actés dès le
mois de septembre de cette année.
Source : www.orleansinfos.fr, Stéphane de Laage, le 17/03/2011
Pour inscrire leur entreprise dans une démarche de développement durable, 87 % des dirigeants estiment ne pas avoir de besoins particuliers. Pour les 13 % restants, ces besoins sont de trois types : de l’information, de l’accompagnement et des �nan-cements.
Par ailleurs, d’autres leviers existent pour inciter les entreprises à passer au vert. Ainsi, l’Etat peut, au travers de sa politique publique, accompagner les entreprises qui innovent ou investissent dans le vert, favoriser et promouvoir la consommation responsable, durcir le cadre �scal et réglementaire (taxe carbone).
Sur quelles bases inciter les entreprises au développement durable ?
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DOSSIER : INDUSTRIELS DU LOIRET : QUELLE PERCEPTION DES ENJEUX DU DEVELOPPEMENT DURABLE AVEZ-VOUS ?
En conclusion nous pouvons dire que :
La mise en place des actions de développement durable dans les entreprises est fortement conditionnée par les convictions personnelles des dirigeants et par la taille de leur entreprise en termes d’e�ectifs sala-riés.
Les contours du développement durable restent �ous et très marqués par l’impact de l’entreprise sur l’environnement.
La prise en compte du développement durable par les entreprises industrielles est, à terme, inéluctable. Si sa mise en place initiale peut-être perçue comme une contrainte, de fait, elle permet de tirer des pro�ts sur les plans économiques et sociaux et s’inscrit dans la perennité de l’entreprise.
L’incitation des entreprises pour engager ce type de démarche, hormis celle qui tient à la conviction de ses dirigeants et à l’accompagnement des partenaires de proximité, passera certainement par une interven-tion de l’Etat qui peut se traduire par un durcissement du cadre �scal et réglementaire à l’image du Grenelle 2.
Les retombées sont conséquentes pour les entreprises qui auront su évoluer et se positionner sur les mar-chés engendrés par le développement durable.
L’implication des salariés sur ce type de démarche est souvent forte et génère une meilleure communica-tion interne au sein de l’entreprise.
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Performanceéconomique
Performance sociale
Durable
Performanceenvironnementale
Stratégie de développement durable de la CCI du Loiret
1. Informer les entreprises sur les enjeux du développement durable
2. Participer au développement de la performance économique des
entreprises du Loiret :
- En contribuant à améliorer leur performance environnementale
- En contribuant à améliorer leur performance sociale
3. Valoriser les éco-entreprises et les éco-initiatives
4. Intégrer les critères du développement durable dans le fonctionnement de
la CCI du Loiret
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Contact : 02 38 77 77 77 Equipe de production
Chambre de Commerce et d’Industrie du LoiretPôle Connaissances Etudes Marketing
Christine Rouzioux-Goichaudchristine.rouzioux@loiret.cci.fr
Aude Voiementaude.voiement
Mounir Essaadaouimounir.essaadaoui
Billy Jannequinbilly.jannequin
Pôle des Expertises Economiques
@loiret.cci.fr
@loiret.cci.fr
@loiret.cci.fr
@loiret.cci.fr
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Chambre de Commerce et d’Industrie du LoiretPôle Communication et Relations Extérieures
Devenez partenaire d’une enquête du Martroi
@loiret.cci.fr
Sylvia Fromenteaudsylvia.fromenteaud
@loiret.cci.fr
Partenaire : Agence Evernity Systèmes d’information éco-responsables
Jean Guyardjean.guyard@evernity.fr
Pôle Communication et Relations Extérieures
Raphaëlle Ridarchraphaelle.ridarch
Astrid Thomasastrid.thomas
Sébastien Saint Chélysebastien.saint-chely
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