d'inverness...2015/06/02 · circus – la drôle d’exposition (2013), glorieux – du feu...
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le tartan Volume 16, No3, juin 2015 page 1
Notre tissu social Cinq dollars
d'Inverness
le tartan Volume 16, No3, juin 2015 page 2
Notre équipe pour ce journal : Gilles Pelletier
Étienne Walravens
Denys Bergeron
Irène Gingras
Chantal Poulin
Martine Fordin
Conception et montage :
Sylvie Savoie
Illustrations:
Chantal Poulin
Impression :
Invernet Communication
Le prochain numéro :
Volume 16 # 4, août 2015
Date de tombée : 10 août 2015
Livraison à domicile : 20 août 2015
Publicité officielle :
Municipalité d’Inverness
Le Festival du Bœuf d’Inverness La Caisse Desjardins du Sud de Lotbinière
Min. Culture et Communications
Autres publicités :
Pour tous vos besoins, contactez un
membre de l’équipe ou écrivez-nous :
letartan@hotmail.com
Coûts de la publicité :
Pour les résidents Une carte professionnelle : 5 $
Un quart de page : 10 $ Une demi-page : 20 $
Trois-quarts de page : 25 $
Une page entière : 30 $
Abonnement :
Tous les citoyens et citoyennes d’Inver-
ness ayant une adresse postale reçoivent
gratuitement Le Tartan.
Les gens de l’extérieur d’Inverness peu-
vent en tout temps s’abonner au journal
Le Tartan en communiquant par le
courriel du Tartan ou avec Étienne Wal-
ravens.
Abonnement : 25 $ par année
Pour les non-résidents
Une carte prof. : 10 $
Un quart de page : 20 $
Une demi-page : 40 $ Trois-quarts de page : 50 $
Une page entière : 60 $
Antony Biakolo a dit un jour : « Un peuple sans culture
est un peuple sans âme ». Eh bien! Comme vous le cons-
taterez dans cette édition du Tartan, Inverness possède la
plus belle des âmes du Québec.
Une édition tout en culture, c’est ce que l’équipe du Tar-
tan vous propose pour ces débuts de vacances. Le 25
avril, les fermières ouvrent le bal avec leur belle exposi-
tion annuelle. Activité inusitée, le 9 mai un de nos ci-
toyens, Gaston Plante, organise un partage de patates.
Une première réussie. L’ouverture du Musée avec son
thème sur les animaux, le 30 mai, fut suivie en soirée
d’une pré-fête africaine au camping d’Inverness. Comme
si ce n’était pas assez, Mimi nous revient une troisième
année pour son exposition d’art à l’Académie. Toujours
aussi populaire et attrayante. Puis, le 13 juin dernier, le
dévoilement d’un panneau touristique présenté par le
CDÉI permet à plus de 150 citoyens de participer à une
fête familiale en collaboration avec le Musée du Bronze.
Enfin, au moment d’écrire ces lignes, le Musée a plus que
doublé le nombre de visiteurs par rapport à l’année der-
nière, ce qui prouve bien que même dans les régions un
peu éloignées des grands centres, la culture reste un des
meilleurs attraits économiques d’une petite communauté
comme Inverness.
Bonne fête nationale et bonnes vacances !
Gilles Pelletier
Notre numéro ISSN : 1929-9060
Notre équipe a réussi encore une fois grâce à ses collaborateurs :
Raymonde Brassard, Marie-M. De Longueville, Emmanuel Descoutie-
ras, Maude Fortin, France Houle, Claude Labrie, Municipalité d’Inver-
ness, Partenaires 12-18, Sophie Pinel, Gaston Plante, Louise St-Pierre,
Manon Tanguay, Mimi Verro.
À lire dans cette édition:
Pages
3-4 Le rapport d’activités du Musée du Bronze
5 Rendez-vous en art à l’Académie
6 Vernissage de l’exposition au musée
7 Portrait d’artiste: Annie St-Jean
8 Et patati et patata...
9-10 Hors des sentiers
12 Inverness au temps de la mousson
13-14 Une fête sous le signe de la bonne humeur
15-16 L’ARRLJ: le lac Joseph
19-23 Nouvelles communautaires
25-26 Bouillon de famille
le tartan Volume 16, No3, juin 2015 page 3
Musée du Bronze d’Inverness
Rapport d’activités
Le 7 avril 2010 avait lieu une importante réunion de
citoyens, de représentants de la municipalité, de la
MRC et du CLD pour présenter un plan de relance
et de développement du Musée du Bronze. Martine
Fordin et moi, nous sommes ajoutés au conseiller
François Parent pour représenter Inverness au nou-
veau CA qui se donnait cinq ans pour réussir.
Quatre ans plus tard, le 20 mai dernier, la popula-tion d’Inverness était invitée à la présentation du
rapport d’activités du musée pour 2010-2014. Vingt-cinq personnes ont participé à cette ren-
contre qui se tenait à l’école : des citoyens et ci-
toyennes, le maire d’Inverness et celui de Lyster, qui est aussi préfet de la MRC, des bénévoles du
musée, des représentants des fonderies d’Inver-ness et des domaines culturel et touristique de la
MRC de l’Érable. Lors de cette soirée, nous avons
parlé des réussites du musée, des changements apportés, des difficultés, des espoirs, nous avons
répondu aux questions et discuté avec les gens.
Le rapport d’activités rédigé par Roxanne Huard,
qui est disponible pour consultation au musée, porte
sur l’historique du musée, sa mission, les activités
de commercialisation et de promotion, les statis-
tiques d’achalandage, le financement et les cinq ex-
positions thématiques : Soirée de Gala – les grands
trophées (2011), Éros – l’expo qu’on touche (2012),
Circus – la drôle d’exposition (2013), Glorieux – du
feu à la glace (2014). Le Musée du Bronze consi-
dère avoir atteint ses objectifs dans le cadre de la
relance, car il a vu sa clientèle en provenance de di-
verses régions du Québec croître de façon très signi-
ficative, quadruplant presque le nombre de visiteurs
de 2010 à 2013. De plus, chacun des vernissages des
expositions thématiques a attiré plus de 200 per-
sonnes.
Depuis 2012, le circuit du bronze fait la promotion
des attraits du village et offre une visite d’Inverness
et de la région. Les partenaires des visites guidées
du village et des démonstrations de coulée en 2014,
qui ont aussi contribué à l’augmentation significa-
tive des entrées au musée avec la mise en place du
créneau du bronze, sont les galeries Anne Renard et
Denis Gagnon, la Route celtique, la brocante à
France, les restaurants La Cornemuse et Aux 5 Sens
galerie d’art ainsi que le Manoir du lac William.
Faisant partie du plan de relance, le Créneau du
bronze vise à doter tous les artisans du bronze
d’Inverness d’une forte visibilité, à augmenter l’acha-
landage à accroitre les ventes de tous
les acteurs du créneau. Le volet éducatif a pour but
de familiariser avec le bronze les groupes de visi-
teurs dont les écoles. C’est pour cette raison que de-
puis 2014, avec l’achat d’un nouvel équipement, les
démonstrations de coulée par un fondeur spécialisé
sont de retour et les visiteurs peuvent repartir avec
un éclat de bronze.
Le Musée du Bronze est l’une des 6
au fonctionnement par le ministère de la Cul-
ture et des Communications du Québec. Seul lieu de
Par Gilles Pelletier
François Parent, trésorier. Isabelle Frenette, administra-
teur. David Fortier Beauchesne, secrétaire. Éric Véra-
quin, président. Gilles Pelletier, vice-président.
Roxanne Huard, chargée de projet pour les expositions
de 2011 à 2014. Devant, l’animatrice, Martine Fordin,
administrateur. Photo Sylvie Savoie
le tartan Volume 16, No3, juin 2015 page 4
diffusion professionnel en arts visuels sur le
Selon Tourisme Centre-du-Québec, qui couvre la
région qui s'étend entre Bécancour, Drummondville,
Nicolet, Plessisville et Victoriaville, le Musée du
Bronze est l’un des cinq attraits à encourager , le
2e après le V illage Québécois d'Antan de Drum-
mondville.
L’année 2015 débute très très bien avec la nouvelle
exposition Le Bronze et la Bête. L’empreinte d’un
terroir, car depuis l’ouverture du musée, le 30 mai,
on compte déjà 558 visiteurs et déjà des retombées
réelles pour le village dont les restaurants.
Autre nouveauté, cette année le musée accueille
l’exposition « Paysages : Richesse collective rurale »
d’Annie St-Jean, une artiste d’Inverness: preuve que
le musée change, qu’il est ouvert à plus de convivia-
lité. Cette année, tous les citoyens d’Inverness peu-
vent entrer au musée pendant tout le temps de l’ex-
position, soit du 31 mai au 15 octobre, et ce, gratui-
tement.
BIENVENUE À TOUS ET TOUTES !
Si vous êtes intéressés à vous joindre aux bénévoles
du musée ou au CA, faites-nous le savoir !
La collection des Dieux d’Airain, qui appartient au musée et prend de la valeur chaque
année, vise à rendre accessible au grand public des œuvres de sculpteurs reconnus au
Québec et à l’étranger à un coût abordable. Outre la première œuvre, « espoir » de Gé-
rard Bélanger qui est écoulée, la collection regroupe des pièces de Chantal Gilbert, Aris-
tide Gagnon, Armand Vaillancourt, René Derouin, Charles Daudelin et Hélène Labrie,
des sculpteurs reconnus au Québec et à l’étranger.
Espoir (Gérard Bélanger). Photo Musée du Bronze
Une sculpture en bronze en hommage au compositeur André Mathieu
Cette statue représentant le pianiste et compositeur québécois André Mathieu (1929-1968) a été inaugu-
rée au mois de mai sur la rue Sherbrooke Est à Montréal. Au sommet se trouve le buste du pianiste et,
dessous, les instruments de l’orchestre. Sculptée par Céline et Jean-Guy White, cette œuvre de 2,3
mètres et d'environ 900 kg a été réalisée en bronze par la Fonderie d'Art d’Inverness.
le tartan Volume 16, No3, juin 2015 page 5
Des artistes talentueux, des visiteurs de tous les
coins du Québec, le troisième rendez-vous en art
à l'Académie a connu un succès sans précédent.
Je voudrais profiter de l'occasion pour remercier
tous les gens qui ont contribué au succès de cette
exposition d'art de haut niveau. Les gens d'Inverness
peuvent être fiers de leur beau village et des artistes
qui font la renommée de ce haut lieu du bronze au
Canada.
Un gros merci à MM. Denis Gagnon et Alain Do-
rion de l'Atelier du bronze pour l’installation de
l'œuvre de Mme Marie-Claude Demers, le Don Qui-
chotte qui a suscité l'admiration des visiteurs.
Un merci à Mme Mélanie McCrea pour son hospitali-
té et son dévouement à l'évènement.
Un gros merci aussi à la Caisse Desjardins du Sud
de Lotbinière pour son appui et sa confiance envers
les artistes d'Inverness.
M. Denis Douille, sculpteur de bronze, sera l'invité
d'honneur du prochain rendez-vous en art à l'Acadé-
mie qui aura lieu les 4 et 5 juin 2016.
Merci à tous les gens d'Inverness qui se sont dépla-
cés pour venir nous encourager.
Le troisième Rendez-vous en art à l'Académie :
un succès sur toute la ligne
Par Mimi Verro
Rendez-vous en art à l’Académie 2015
Pour sa troisième année, le rendez-vous en art à l’Académie
est en parfaite harmonie avec le soleil radieux. De nombreux
visiteurs sont venus admirer le talent des vingt artistes.
Bronzes et peintures, il y en a pour tous les goûts. L’organisa-
tion soignée dans cette belle bâtisse historique ajoute à la magie.
Les visiteurs sont enchantés de rencontrer des artistes profes-
sionnels venus des quatre coins du Québec.
Soulignons que c’est ici à Inverness que ça se passe! Mon seul
regret peut-être, c’est de n’y être pas allée les années précé-
dentes. Encore une fois bravo à Michelle Verreault, aux artistes
et à tous les visiteurs qui font de ce rendez-vous en art de l’Aca-
démie, un vif succès!
Par Chantal Poulin
Mimi Verro et Hélène Charland,
l’invitée d’honneur. Photo Gilles Pelletier
Aquarelle d’Hélène Charland. Photo Gilles Pelletier
le tartan Volume 16, No3, juin 2015 page 6
Par Denys Bergeron
Vernissage de l’exposition 2015
au Musée du Bronze
30 mai. C’est maintenant un rendez-vous presque
obligé. Une après-midi escortée d’un soleil de
plomb. Wow! Pour célébrer dignement le 20e an-
niversaire du Musée, ils sont une bonne quaran-
taine d’artistes qui avaient laissé vagabonder
leur imaginaire en adoptant l’aluminium, la céra-
mique, le bois, le verre, le grès, la pierre, la pein-
ture, la photographie et… le BRONZE. J’ai failli
l’oublier, celui-là.
C’est que, voyez-vous, cette année, il n’est plus le
seul à trôner dans la fascinante exposition. Première
attraction qui a vraiment du sens sitôt qu’on lève la
tête et qu’on lit le thème de l’exposition 2015 : Le
bronze et la bête, l’empreinte d’un terroir. Un
petit cochon vietnamien d’à peu près un an et demi
est occupé à distraire les visiteurs immédiatement
placés tout près de son enclos. Noter que le cochon-
net ne passera pas son été au village. Ce serait beau-
coup d’honneurs pour un quadrupède de sa race.
Non, son maître, Jean-Philippe Bilodeau de la ferme
des Étoiles, le ramènera pour des visites de groupes.
C’est comme cette poule savante de France-Anne
Blanchet qui aura passé chez nous cette après-midi-
là l’espace d’un conte et… d’une toute petite crotte,
en attendant d’autres visites éclair.
Donc, avant d’avoir pénétré à l’intérieur de l’édifice,
une ambiance était créée. Ne restait que la bienve-
nue souhaitée par le président du c.a. du Musée, Éric
Véraquin, et la palette des autres discoureurs habi-
tuels. Dans la liste des artistes de tantôt, il y a une
photographe spéciale, talentueuse, douée d’un goût
plutôt rare : le retour à la photographie, d’époque,
allais-je dire. On parle de photographie argentique.
Quossé ça? « Emprunté au vocabulaire de la chimie,
le mot argentique fait référence aux minuscules
agrégats d’argent qui constituent les images pro-
duites selon ce procédé. » C’est Wikipédia qui le
dit. Annie St-Jean tiendra sa galerie tout l’été. La
chanceuse. À propos, je brosse un portrait d’Annie
quelque part dans ce numéro du Tartan.
À part ça, madame la Marquise? Eh bien, une quan-
tité considérable d’objets représentant nos amies les
bêtes. Vers les 16 heures, il aura fallu cette douche
d’eau glaciale pour dissiper les derniers curieux res-
tés accrochés aux éclaboussures de bronze de Noé le
fondeur.
L’exposition, c’est jusqu’au 12 octobre. Assemblée devant le musée. Photo Sylvie Savoie
Les artistes qui exposent. Photo Sylvie Savoie
le tartan Volume 16, No3, juin 2015 page 7
Portrait d’artiste: l’exposition d’Annie Par Denys Bergeron
Annie St-Jean est née à Montréal. Mais, après
avoir bourlingué jusqu’en Europe, sans cesse
attirée par les arts visuels, elle est finalement
conquise par le chant des sirènes campagnardes
qui la mènent à Inverness en 2003.
Notre univers rural la fascine. À force d’exaltations
journalières devant les divers paysages qui l’ébahis-
sent, elle a, boursière du Conseil des Arts et des
Lettres du Québec (CALQ), ainsi que de la Confé-
rence Régional des Élus (CRÉ) du Centre-du-
Québec, conçu et réalisé le projet Paysages : Ri-
chesse collective rurale. Ce faisant, elle « a relevé,
dit-elle, le défi d'inventorier, de l'intérieur, la ri-
chesse commune que représente le paysage et en a
acquis une série personnelle de photographies de ce
village et de ses habitants ».
L’exposition 2015 est heureuse de lui avoir fait une
place, et quelle place, dans la Salle Bleue du Musée
du Bronze d’Inverness. Ses photographies argen-
tiques, comme elle les désigne, comprennent deux
volets : le premier, intitulé paysages, explore les as-
pects oniriques et poétiques du paysage en soi. De
splendides tableaux couleur qui livrent toutes leurs
richesses lorsqu’Annie les interprète elle-même : la
fiction et la réalité se métissent d'instincts et de
hasards contrôlés. Les images oniriques à exposi-
tions multiples effectuées sur pellicule photogra-
phique font la singularité de ces œuvres. L'espace
d'exposition est ainsi habité par neufs photogra-
phies de paysage conçues sur le territoire d'Inver-
ness tout au long d'une année entière, au fil des
saisons.
Le deuxième volet, les portraits : ce sont des habi-
tants volontaires d'Inverness qui participent à son
processus de création. Ainsi, Ils sont impliqués
dans une exposition artistique, qui n’est rien d’autre
que leur environnement. Ceux qui se sont prêtés au
jeu ont très tôt noté que le procédé d’Annie est à
mille lieues des appareils photo numériques en
usage de nos jours. Sa caméra nous transporte vers
une époque révolue. Une simple boîte noire percée
d’un trou — un trou d’aiguille— fait office d’ob-
jectif et d’une surface photosensible. « Outre l'es-
thétique pertinente des photographies obtenues,
poursuit Annie, une dimension intime et touchante
en découle grâce aux confidences et aux histoires
confiées lors des rencontres avec les participants.»
Une gigantesque mosaïque formée des 48 portraits
couvre quasiment l’un des quatre murs. Comme
complément : rassemblés dans un livre sur un lu-
trin, les mêmes portraits accompagnés d’une courte
note en regard.
Autoportrait Annie
Annie dans la Salle Bleue du musée. Photo Carl Raymond
le tartan Volume 16, No3, juin 2015 page 8
C’était un samedi de mai nuageux et heureuse-
ment sans pluie. Et au-delà de toute attente, une
vingtaine de personnes étaient venues en explo-
ratrices chercher de nouvelles variétés de
pommes de terre pour l’aventure jardinière,
pour le goût futur et pour la découverte. C’était
un bonheur de les recevoir, souriantes, ouvertes,
chaleureuses devant ce qui était offert. Ce qui
démontre que dans toute communauté, créer
l’occasion de se rencontrer par n’importe quel
moyen peut nourrir tous les lendemains, lier les
contacts et tisser des complicités.
Il ne reste plus maintenant qu’à attendre les récoltes
pour voir de visu et pour déguster ces produits in-
connus tant par leur nom, leur forme que leur cou-
leur et leur saveur. Et que dire de poursuivre cette
découverte dans les années qui viennent? Pour l’ins-
tant, il est possible d’affirmer que la municipalité
d’Inverness est au Québec, au Canada et peut-être
même en Amérique du Nord, celle où des jardiniers
amateurs sèment le plus grand nombre de variétés
de pommes de terre. Merci et bravo.
D’autres variétés
attendent encore
d’être partagées si
des amateurs sont
toujours ouverts à
l’aventure. Peut-
être en mai 2016
pour une récidive.
Et pourquoi pas pour d’autres échanges comme des
trucs de jardiniers, des recettes et des innovations
culinaires que nous pourrions appeler « l’éplu-
chette… de pomme de terre » et partager lors d’une
occasion spéciale? Et pendant ce temps, une dou-
zaine de nouvelles variétés poussent dans mon jar-
din, démarrées par des semences plutôt que par des
tubercules et qui donneront peut-être dans 5 à 7 ans
une variété unique et bien à nous. Espérons.
Bon été.
Et patati et patata...
Par Gaston Plante
Gaston et sa liste de variétés
avec Gaston. Photo Gilles Pelletier
On choisit des patates. Photo Gilles Pelletier
CONGRÈS DE L’AMECQ
L’équipe du Tartan a participé au congrès de l’Asso-
ciation des Médias Écrits Communautaires du Qué-
bec (AMECQ) le 25 avril dernier à Victoriaville.
L’AMECQ compte environ 90 membres dont plusieurs
participaient au concours. Gilles a remporté un prix pour
sa chronique, Une journée sans viande, parue dans Le
Tartan en 2014. Photo: Denys Bergeron, Irène Gingras,
Gilles Pelletier et Chantal Poulin.
À noter que Le Tartan est désormais sur le site de la mu-
nicipalité, il reste quelques détails à compléter.
le tartan Volume 16, No3, juin 2015 page 9
Hors des sentiers: Aimé Gagné
Par Étienne Walravens
Fonder un village dans le nord
de l'Ontario. Croyez-le ou non,
quelqu'un d'ici l'a fait! Le titre
de cette chronique n'aura ja-
mais si bien porté son nom: sor-
tir des sentiers battus.
Il y a un peu plus d'un siècle le
peuple du Québec cherchait de
l'espace vital, les familles étaient
nombreuses. C'est ainsi que la
Nouvelle-Angleterre et le Sud des
Grands lacs, Détroit entre autres,
régions nouvellement industriali-
sées et qui manquaient de bras,
ont accueilli des Canadiens fran-
çais. C'est à la même époque que,
la jonction ferroviaire étant faite
avec le grand Ouest canadien, les
francophones se sont aventurés
plus loin que l'Abitibi, dans les
espaces boisés du nord de l'Onta-
rio.
Le village de Opasatika doit
beaucoup à la détermination d'un
homme de chez nous. Hearst, la
ville la plus proche (30 km vers
l'ouest) avait été établie en 1913
sur le tracé de la voie ferrée trans-
canadienne. Elle reste encore au-
jourd'hui la ville ontarienne ac-
cessible par la route, la plus nor-
dique. Nous sommes à 920 kilo-
mètres au nord de Toronto, à 540
à l'est de Thunder-Bay.
La conquête d'un territoire pour
un peuple aussi croyant commen-
çait toujours par un curé et une
église. C'est ce que les colons
francophones mettent en place
d'abord dans ce « champ de
trembles ». Une première cha-
pelle et un presbytère sont cons-
truits en 1926 sur les conseils de
l'évêque de Hearst.
En 1929 un nouveau curé arrive
dans cette ébauche de paroisse,
c'est Aimé Gagné. Il vient d'être
ordonné en février, à l'âge de 32
ans. Il est né à Ste-Agathe de
Lotbinière. Il prend immédiate-
ment à cœur sa mission, celle de
développer le territoire par
l'exemple. Il est entreprenant et
réalise un travail énorme: il
achète un buldozer – moins cher
que des attelages de chevaux -
pour défricher la terre. Il élève
des animaux, engage de sept à
huit hommes. Il bûche et cultive
tout en instruisant ses paroissiens
des choses de la terre, mais aussi
du ciel. Grand amateur de chasse
et de pêche, il distribue souvent
ses prises aux plus pauvres. Il ter-
mine entretemps la construction
de l'église et du presbytère.
Quelques années plus tard, en
1938, l'église qui lui a coûté tant
de sueur, est réduite en cendres. Il
ne la reconstruira pas, une mésen-
tente parmi les paroissiens empê-
chera d'élever la nouvelle église
au-dessus de ses fondations. Son
courage est remarqué par son
évêque qui le sollicite pour réali-
ser une besogne semblable plus à
l'ouest. Il refuse car son désir le
plus ardent est de s'engager dans
l'armée. Nous sommes en 1941, le
Canada sous l'égide de la Grande-
Bretagne lève une armée dans le
but de rétablir la paix en Europe.
L'abbé Aimé veut traverser
l'Atlantique avec les soldats de
son pays.
Il ne prendra jamais le bateau, il
restera aumônier militaire à la
base de Petawawa à la frontière
du Québec pendant une quinzaine
d'années. Toujours passionné de
chasse, alors qu'il est à l'affût des
chevreuils, un accident le blesse
Voyez-vous aussi
des traits de ressem-
blance entre le ne-
veu, Raymond et
l'oncle Aimé?
le tartan Volume 16, No3, juin 2015 page 10
gravement: un jeune militaire de
16 ans, trop nerveux, lui envoie
une balle explosive dans la
jambe. Soigné par les médecins
militaires, assez expéditifs à
l'époque, il passe à un pouce de
l'amputation. Il demande à être
transféré à Montréal où pratique
le docteur Samson qui a juste-
ment sauvé la jambe de son oncle
Josaphat Dumont blessé dans une
carrière de granit du Vermont. Il
gardera sa jambe même s'il lui
manquait désormais un ou deux
pouces.
La dernière étape de sa vie il l'a
passée en Acadie, un peu au nord
de Bathurst, à Petit-Rocher exac-
tement, dans une grande bâtisse
occupée par une confrérie reli-
gieuse. Toujours aussi audacieux
il partait souvent avec un ami, à
la pêche à la morue sur une cha-
loupe plus que modeste. Rien ne
lui faisait peur, même les grands
vents qui n'annonçaient rien de
bon. Un jour, pris dans une tem-
pête, les deux marins ont dérivé
toute la journée et la nuit. On les
a retrouvés sur la plage à 60
milles de leur port d'attache. Ai-
mé n'en est pas mort et a même
vécu plusieurs années encore. On
ne sait pas s'il est retourné à la
pêche. Il est décédé en 1971 à
l'âge de 75 ans. Il est enterré dans
son village natal Ste-Agathe, au
pied de la croix au centre du ci-
metière.
Pourquoi vous avoir parlé de
quelqu'un de Ste-Agathe? Tout
simplement parce qu'il est le frère
d'Amédée Gagné, c'est-à-dire
l'oncle des Gagné d'Inverness :
Paul-Émile, Raymond, Thérèse,
Joseph-Édouard, André, Albert et
bien entendu, le bedeau, Eugène.
Ils sont tous fiers de leur oncle,
des exploits d'une vie hors de
l'ordinaire. Mais les souvenirs les
plus vivants après tant d'années
restent encore les « tours de ma-
chine » que l'impétueux Mo-
nonque leur faisait faire quand il
revenait voir son frère et la quin-
zaine de neveux admiratifs.
NB: Opasatika est resté un village
très majoritairement francophone.
La population diminue cepen-
dant : les habitants, de 388 en
1991, il n'en restait plus que 288
en 2011 sur un vaste territoire
grand comme deux fois Inver-
ness.
C'est resté un paradis de chasse et
de pêche.
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le tartan Volume 16, No3, juin 2015 page 11
Histoires de mots-14 Denys Bergeron
Une suite de la chronique précédente, en quelque sorte
On peut bien savourer des perles du genre Passe-moi le wrench (clé), il y a une bolt (boulon) qui est slack
(relâchée). Oui, parce que ces anglicismes lexicaux crèvent les yeux et ils sont facilement corrigibles. Mais
d’autres, des anglicismes sémantiques ou des impropriétés, par exemple, le sont beaucoup moins parce
qu’ils ne sont pas perçus comme tels. Ce sont des mots français employés dans un sens propre à l’anglais
ou à une autre valeur française et qui ont connu une évolution différente. De ceux-là surtout, il faut se
méfier parce qu’ils sont bougrement sournois.
A- l’alignement des roues (parallélisme) ;
B- le balancement des roues (équilibrage) ;
C- un cap de roue (enjoliveur), chauffer un char (conduire une voiture) ;
D- les breaks sont encore dessus (les freins sont encore engagés, serrés) ;
E- embarquer dans une auto (monter en auto), un embouteillage (bouchon) ;
F- une rue fermée (rue barrée) ;
G- la grille (calandre) ;
H, changer d’huile (vidanger le carter) ;
L- les licences (plaque d’immatriculation), les lumières (feux de circulation) ;
M- le miroir (rétroviseur), le millage (kilométrage) ;
N- être au neutre (au point mort) ;
P- faire du pouce (de l’autostop) ;
R- la remorqueuse (dépanneuse) ;
S- souffler les pneus (gonfler) ;
T- le trafic (circulation) ;
V- la valise (coffre).
Se rendre au garage ou tout bonnement se balader en auto sont des occasions idéales de faire connaissance
avec ces mots —et combien d’autres! Beaucoup de garagistes et de policiers sont au fait des expressions
convenables. Ils seraient très heureux de voir que nous en savons autant qu’eux.
le tartan Volume 16, No3, juin 2015 page 12
Le samedi 30 mai, ceux qui ont connu l'Afrique se
seraient crus au temps de la mousson. Le prélude à
la Fête africaine a eu lieu au Camping d'Inverness
malgré les pluies diluviennes. Cette soirée bénéfice
a été un succès malgré le mauvais temps.
De braves amateurs se sont pointés aux ateliers de
djembé animé par Mamadou Koita du Burkina Fas-
so et de danse africaine animé par Iris Lindsay du
Québec. Ils ont mêlé leurs battements de mains aux
tambours de la pluie et leurs déhanchements aux
ondulations de l'eau.
Ils ont aussi eu droit à un conte d'Essouma Long, à
du blues africain interprété par Amir Ali de Djibouti
au luth et Iris Lindsay au n'goni et à quelques chan-
sons traditionnelles de Mamadou qui nous a trans-
portés sans équivoque en Afrique de l'Ouest.
L'ambiance de la soirée était à la danse avec le
groupe très festif Magiq Color de Karim Cissé et ses
musiciens originaires du Burkina Fasso, de la Côte
d'Ivoire, du Brésil et du Québec.
Ce n'était qu'un avant-goût de la Fête africaine qui
aura lieu au village d'Inverness les 21, 22 et 23
août. La programmation de cette année sera dévoi-
lée début juillet.
Suivez-nous sur facebook: La fête africaine à Inver-
ness et ou sur notre site:
www.http//feteafricaine.com
Par France Houle
Mamadou Koita (à gauche). Ali Hamir et Iris Lindsay (à droite). Photo André Rival
Autocueillette d’amélanches Ce mois de juillet sera le mois de la récolte des amélanches. Comme nous prévoyons
une belle production, nous ouvrirons notre plantation d’amélanchiers au public pour
l’autocueillette. Une enseigne sera placée au stationnement du Musée pour vous indi-
quer quand vous pourrez descendre et ramasser ce petit fruit encore méconnu mais si
bon, sucré et plein de bons nutriments comme des protéines, des fibres, des vitamines
et regorgeant d’antioxydants. On l’apprête de plusieurs façons, un peu comme on le
fait avec le bleuet.
Voici donc un nouveau petit fruit à votre portée et qui vous permet d’encourager les producteurs locaux.
Chaque cueilleur / cueilleuse recevra une brochure explicative et des recettes qui lui mettront l’eau à la bouche.
Bienvenue à tous et toutes.
Gilles Pelletier et Sylvie Savoie
Gabrielle Pelletier.
Photo Gilles Pelletier
le tartan Volume 16, No3, juin 2015 page 13
Il y en avait du monde au mu-
sée le samedi 13 juin! Le CDEI
et les membres du CA du mu-
sée avaient invité tous les rési-
dents à une activité familiale
pour présenter la nouvelle en-
seigne touristique installée
dans le stationnement du mu-
sée et pour souligner la déci-
sion du musée d’ouvrir gratui-
tement ses portes à tous les ré-
sidents d’Inverness.
Le dévoilement de l’enseigne
touristique d’Inverness a été fait
par monsieur le maire, Michel
Berthiaume, qui a souligné l’inté-
rêt de ce nouveau mobilier urbain
non seulement pour les gens de
passage, mais aussi pour les gens
du village puisqu’il est possible
d’y voir, en un seul coup d’œil,
tous les attraits ainsi que les
commerces susceptibles d’inté-
resser les touristes. Il a de plus
fait remarquer que peu de vil-
lages peuvent s’enorgueillir
d’avoir un bronze d’un artiste
reconnu sur le dessus de leur en-
seigne. Le choix de l’œuvre of-
fert par monsieur Gérard Bélan-
ger a été fait en pensant aux ca-
ractéristiques d’Inverness, village
où il a choisi de venir s’installer
il y a quarante ans et dont la
beauté a inspiré son œuvre.
Le bronze se présente sous la
forme de deux colonnes de
temples qui supportent un arc-en-
ciel d’où est suspendu un trapé-
ziste. Les deux colonnes repré-
sentent la culture vivante à Inver-
ness, l’arc-en-ciel, la nature et le
bonheur d’y vivre, et le trapé-
ziste, la force des habitants et
leur désir de dépassement. Merci
monsieur Bélanger pour ce don
et pour avoir fait d’Inverness un
haut lieu du bronze qui attire au-
jourd’hui le regard sur notre pe-
tite localité.
Tout autour et dedans le musée
Une centaine de personnes ont
animé les pourtours et l’intérieur
du musée au cours de cet après-
midi-là. Elles ont bénéficié de
l’agréable agora située derrière le
musée où leur était offert un
pique-nique aux hotdogs par le
CDEI, de la liqueur et les jus par
les 12-18, et même de la barbe à
papa, par madame Barbe à papa
elle-même, pour le plus grand
plaisir des petits comme des
grands.
UNE FÊTE SOUS LE SIGNE DE LA BONNE HUMEUR Par Louise St-Pierre, présidente du CDEI
La conjointe de Gérard Bélanger,
Hélène Pagé, nous fit une de ces al-
locutions dignes de mention; tout y
était, un peu d’histoire, la motiva-
tion, la détermination et la force de
caractère qui font de ces hommes les
bâtisseurs d’une communauté
comme Inverness. Photo Étienne Walravens
Photo Étienne Walravens
Claude Bisson à la cornemuse et Boness.
Photo Gilles Pelletier
Le bronze de Gérard Bélanger.
Photo Gilles Pelletier
Boness et Martine Fordin, madame Barbe
à papa. Photo Gilles Pelletier
le tartan Volume 16, No3, juin 2015 page 14
La présence de Boness, la mas-
cotte du Festival du bœuf, et les
animaux de la Ferme des étoiles
de Jean-Philippe Bilodeau instal-
lés sous le grand arbre sur le ter-
rain avant du musée ont agrémen-
té la fête tout en faisant un clin
d’œil au thème de l’exposition de
cet été, le bronze et la Bête. D'ail-
leurs, plusieurs ont été fascinés
lors de leur visite du musée par
l’ingéniosité des artistes qui ont
confectionné des animaux avec
des matériaux inusités, et aussi
touchés par la très belle exposi-
tion de photos d’Annie St-Jean
qui a immortalisé la fierté d’ap-
partenance à leur milieu de plu-
sieurs personnages d’Inverness.
Le clou de l’après-midi a sans nul
doute été les performances de
Chance et Marius, les deux poules
apprivoisées de France-Anne
Blanchet qui ont ébranlé le mythe
selon lequel les poules sont un
peu bêtes et sans génie. Il fallait
voir les yeux écarquillés et les
sourires de la vingtaine d’enfants
regroupés devant le petit spectacle
accompagné d’un conte très ap-
proprié raconté par la dompteuse
de poules. Le tout s’est terminé
par une démonstration de coulée
du bronze après laquelle chacune
des personnes présentes a pu par-
tir avec un éclat de bronze comme
souvenir.
Bref, une très belle journée sous
le signe de la bonne humeur et du
bonheur de vivre ensemble.
Merci à tous les bénévoles sans
qui cette activité n’aurait pas pu
se dérouler aussi rondement.
Diane Binette
Luce et Pierrette Bergeron
Sheilagh Brown
Michel Desrochers
Martine Fordin
Richard Laberge
Gilles Pelletier
Michèle Racicot
Étienne Walravens
Sans oublier Olivier Dion
alias Boness
Chance, Marius et France-Anne
Blanchet. Photo Gilles Pelletier
Photo Étienne Walravens
La coulée par le fondeur Noé.
Photo Gilles Pelletier
Vous en avez assez de lire les infos sur les catas-
trophes en environnement, vous devriez vous pro-
curer le livre d’André Belisle « Cinquante ans de
caricatures en environnement ».
Des caricatures qui furent publiées dans les quoti-
diens comme La Presse, Le Devoir, Le Journal de
Montréal et The Gazette. Des caricatures qui font
sourire, mais aussi qui montrent le ridicule des dé-
cisions de nos « décideurs ».
Vous êtes intéressés, vous pourrez vous en procurer
un chez France Houle au 418 453-3028.
le tartan Volume 16, No3, juin 2015 page 15
L’ARRLJ… DÉJÀ 40 ANS POUR LE LAC JOSEPH
Par Maude Fortin, secrétaire ARRLJ
Plusieurs événements mémorables sont survenus
en 1975. Un bref voyage dans le temps permet
de nous rappeler que, parmi ceux-ci, l’année
1975 avait été déclarée « Année internationale de
la Femme » par l’ONU. À l’échelle plus locale,
peut-être que quelques lecteurs se souviendront
que l’Association des propriétaires de chalets du
lac Joseph voyait le jour à Inverness. Par consé-
quent, l’Association souffle, en 2015, les 40 bou-
gies de son existence. Le lac Joseph constitue
pour les riverains et les visiteurs de la région un
milieu de vie extraordinaire qu’il est important
de protéger. C’est pourquoi l’Association a à
cœur de préserver, avec la collaboration de ses
partenaires, la qualité environnementale de ce
magnifique plan d’eau.
D’hier à aujourd’hui…
L’Association a été fondée
par un groupe de riverains
en 1975. À l’époque, les
fondateurs voulaient princi-
palement regrouper les
propriétaires de chalets en
association. Ils souhaitaient
ainsi s’assurer de l’ordre et de la propreté autour des
chalets et dans les environs du lac, maintenir les
chemins dans un état carrossable et favoriser le dé-
veloppement de la faune aquatique.
Au milieu des années 90, constatant la détérioration
constante de la qualité de l’eau ainsi que la baisse du
niveau d’eau en période d’étiage, le conseil d’admi-
nistration de l’époque décida de refondre les règle-
ments généraux de l’Association. C’est ainsi que, en
juin 1997, lors d’une assemblée générale, l’appella-
tion originale est modifiée pour devenir celle qui
prévaut encore aujourd’hui soit, l’Association des
riveraines et riverains du lac Joseph (ARRLJ). C’est
la naissance d’une corporation qui regroupe toute
personne qui réside, de façon permanente ou tempo-
raire, autour du lac Joseph ou de ses tributaires.
Cette nouvelle ère amène l’ARRLJ à formuler des
objectifs qui orientent encore aujourd’hui ses in-
terventions. Les principaux objectifs visés par
l’Association sont de faire régner la bonne entente
entre les riverains, de préserver et d’améliorer la
qualité environnementale du lac Joseph et de ses
tributaires, de mettre en valeur les zones de villégia-
ture et de solutionner aux bénéfices de la collectivité
les problèmes, d‘ordre général, qui touchent le Lac.
Des réalisations dignes de mention
L’Association fait un bilan des plus positifs de ses
quarante années d’existence et est très fière des
nombreux projets réalisés. Mentionnons, à titre
d’exemples, la restauration du seuil naturel du lac
en 2013, l’amélioration de la qualité de l’eau, la
mise en place de bouées afin de préserver les berges
et d’améliorer la sécurité nautique, l’installation
d’une signalisation adéquate autour du lac, la revé-
gétalisation des berges et l’étude éthyologique du
poisson. Pour obtenir plus de détails concernant les
réalisations et les projets de l’Association, il est
possible de consulter son site Web à l’adresse sui-
vante : www.lacjoseph.com
Une mission sous le signe de la coopération
Sur un horizon de quarante ans, il en a coulé de
l’eau sous le pont Mooney. Mais l’Association a su
s’adapter, contre vents et marées, aux différentes
problématiques qui se sont présentées à elle, année
après année, et ce, en essayant toujours de trouver
les meilleures solutions possibles pour le mieux-
être de ses membres. Toutefois, elle ne pourrait as-
pirer à un bilan aussi positif, si elle n’avait pu
compter sur l’engagement bénévole de plusieurs de
ses membres. En effet, au fil des années, plusieurs
bénévoles se sont succédés à différents postes au
sein de l’Association, que ce soit à titre de prési-
dent, de vice-président, de trésorier, de secrétaire,
de membres du conseil d’administration, de respon-
sables de secteurs ou de responsables de dossiers.
le tartan Volume 16, No3, juin 2015 page 16
Cet engagement bénévole soutenu a permis à
l’Association de remplir adéquatement sa mission et
de gérer efficacement les ressources financières
sous sa responsabilité. À cet égard, il est utile de
souligner que les ressources financières de l’Asso-
ciation proviennent principalement des cotisations
des membres et des subventions récurrentes des mu-
nicipalités d’Inverness et de Saint-Pierre-Baptiste.
Ces ressources sont utilisées en majeure partie pour
des projets visant l’amélioration de l’environnement
du lac.
En plus des bénévoles qui s’engagent au sein de
l’Association, cette dernière peut également comp-
ter sur la collaboration de nombreux partenaires
tels que les municipalités d’Inverness, de Saint-
Pierre-Baptiste et de Saint-Ferdinand, l’organisme
GROBEC, la MRC de l’Érable et les différents mi-
nistères intéressés par les dossiers du lac Joseph.
Un positionnement pour l’avenir
L’Association profite de cet anniversaire marquant
pour remercier tous les bénévoles qui se sont enga-
gés au cours des quarante dernières années de même
que l’ensemble de ses partenaires sans qui elle ne
pourrait afficher aujourd’hui un bilan aussi positif.
Elle souhaite ardemment que cette collaboration
puisse se poursuivre, au fil du temps, et même
s’intensifier.
Comme le passé est garant de l’avenir, l’Associa-
tion espère fortement que de nouveaux bénévoles
joindront ses rangs afin d’assurer une solide relève
qui sera en mesure d’entreprendre les nombreux
projets à réaliser et qui contribuera à la poursuite
de sa mission. Les projets ne manquent pas pour
l’avenir si nous considérons l’ambitieux défi que
constitue l’amélioration de la qualité de l’eau du lac
qui demeure sans contredit la grande priorité de
l’Association.
C’est dans le cadre de son assemblée générale an-
nuelle, qui aura lieu le 5 juillet prochain, que
l’Association entend souligner dignement avec ses
membres son 40e anniversaire.
L’Association est persuadée qu’il existe un consen-
sus au sein de la population de la région voulant
que le lac Joseph demeure un endroit prisé où les
résidents et les visiteurs pourront toujours profiter
pleinement d’un lieu de villégiature unique.
BÉNÉVOLES RECHERCHÉS AU SEIN DE l’ARRLJ
L’Association de riveraines et riverains du lac Joseph est à la recherche de bénévoles pour combler certains
postes de responsables actuellement vacants.
Si vous êtes membre de l’Association et disposez de quelques heures de temps libre par mois, vous pour-
riez être intéressé par l’un des postes suivants :
Poste de responsable du chemin des Cèdres à Inverness;
Poste de responsable du chemin Houle à Saint-Ferdinand;
Poste de second responsable du chemin de la Seigneurie;
Poste de responsable des commandites pour le site web;
Poste de responsable du dossier des fosses septiques;
Poste de responsable de revégétalisation;
Poste de responsable de la diagnose du poisson et du registre des prises.
Il est important de rappeler qu’un tel engagement bénévole peut faire une grande différence pour la com-
munauté du lac Joseph. N’hésitez donc pas à offrir vos services selon votre disponibilité et vos intérêts.
Pour plus de détails, vous êtes invité à communiquer avec M. Yvon DesRochers, président de l’Associa-
tion, par téléphone
(au 450 622-5495 ou au 418 453-2242) ou par courriel (yvon.desrochers@hotmail.com).
Pour poser votre candidature, il vous suffit de transmettre un courriel par le biais du site Web de l’Associa-
tion à l’adresse suivante : www.lacjoseph.com
le tartan Volume 16, No3, juin 2015 page 17
Festival des fraises Le dimanche 28 juin 2015
Souper de 16 h à 19 h
Buffet à volonté Salle I.O.O.F. Inverness
12 $
Jambon, salades variées (macaroni, chou, patates, etc.)
dessert: «Strawberry Shortcake»
Bienvenue à tous.
________________________
Aux Fourneaux
Brunchs du dimanche:
les 19 juillet (changement de date), 30 août,
27 septembre, 25 octobre et 29 novembre, de 9 h à 13 h
10,95 $ + taxes Réservation appréciée
Strawberry festival Sunday June 28, 2015
Time: 4 to 7 PM
Place: I.O.O.F. hall Inverness $ 12.00
Ham, variety of salads
Dessert: «Strawberry Shortcake»
Everyone Welcome!!!
________________________
Brunches
Sundays
July 19 (date changed), Aug. 30,
sept 27, oct 25 & Nov 29
$ 10.95 + tax Place: Les Fourneaux d'Inverness
Time: 9:00 AM to 1:00 PM
Reservation appreciated
Les Fourneaux d'Inverness Lisa Dempsey
1813, Dublin, Inverness Qc
Tél: 418 453-2007 / 418 453-2908
le tartan Volume 16, No3, juin 2015 page 18
Les petits trucs d’Irène (suite du mois d’avril)
ALCOOL À FRICTION
Vitres et miroirs. Mélanger 1 bouteille d’alcool à fr iction et ¼ de tasse de vi-
naigre blanc et verser dans un contenant de 4 litres. Remplir d’eau du robinet et
ajouter 1 c à soupe de savon liquide à vaisselle. Verser dans un contenant avec
vaporisateur et nettoyer fenêtres et miroirs.
Silicone. Utiliser de l’alcool à fr iction pour nettoyer le silicone de la baignoire.
Tache d’herbe. Nettoyer avec de l’alcool à fr iction et r incer à l’eau froide.
Téléphone. Utiliser de l’alcool à fr iction pour désinfecter et enlever la saleté de votre appareil télé-
phonique, sans frotter les touches numérotées.
Tiques. Pour retir er les tiques sur un animal, tamponner avec de l’alcool à fr iction.
Vitres et accessoires électriques. Pour laver les vitr es et les accessoires électr iques, mélanger 1 c à
table de savon à vaisselle et 2 c à table d’alcool à friction dans 5 litres d’eau tiède.
Volant de voiture. Passer un chiffon imbibé d’alcool à fr iction sur le volant pour éliminer les saletés
et résidus.
Essuie-glaces. Pour éviter que les essuie-glaces grincent ou bariolent le pare-brise, essuyer chacun des
balais avec un linge imprégné d’alcool à friction ou d’ammoniaque.
Élise Balla, Lauréate du prix du bénévolat Dollard-Morin
Lyster, le 11 juin 2015 - Les administrateurs de Partenaires 12-18 sont heureux de
souligner le titre de Lauréate pour la MRC de l'Érable qu'a reçu Élise Balla d'lnver-
ness, lors du Souper gala hommage du Prix du bénévolat en loisir et en sport Dollard-
Morin, le 4 juin dernier.
Élise Balla, administratrice du Comité 12-18 d'lnverness a été récompensée pour la
qualité de son implication sur son comité jeunesse municipal et dans la vie de sa municipalité. En plus du titre
de lauréate pour la MRC de l'Érable, Élise a reçu un montant de 500 $ pour son Comité 12-18. Ce prix vise à
récompenser un bénévole qui s'est démarqué dans l’organisation d'activités de loisir, de sport et/ou de culture.
Concrètement, Élise s'est impliquée dans la collecte Centraide, une activité de Noël organisée par les opti-
mistes, un brunch organisé en collaboration avec la Résidence Dublin d'lnverness, la Marche du pain Odette-
Doyon ainsi que la collecte de sang Hema Québec. Aussi, en janvier dernier, l'organisme Partenaires 12-18 a
été invité à participer à un souper tournant des Jeunes entrepreneurs Bois-Francs Érable (JEBFE) où elle avait
la responsabilité d'animer une table. Finalement, depuis plusieurs années, Élise s'implique dans le Festival du
bœuf de sa municipalité.
Les administrateurs de Partenaires 12-18 tiennent à remercier Élise pour tout ce qu'elle a
accompli dans la région et à lui souhaiter bon succès dans ses études postsecondaires
qu'elle entreprendra prochainement en techniques de travail social au Cégep du Vieux-
Montréal.
le tartan Volume 16, No3, juin 2015 page 19
LE CERCLE DE FERMIÈRES
Tricot-graffiti
Dans toute la province, les cercles se font « voir »
d'une façon un peu délinquante en tricotant d'éphé-
mères vêtements pour les statues, les grillages, les
arbres ou même les poteaux. Si vous voyagez, faites
attention, partout vous verrez que les Fermières sont
jeunes et ont réussi pour leur siècle d'existence à se
faire remarquer. À Inverness, cherchez, il en a des
preuves un peu partout.
Exposition annuelle
Exceptionnellement
ouverte une journée
entière pour souli-
gner le 100e, l’expo-
sition des travaux
des Fermières a per-
mis aux visiteurs
d'admirer aussi quel-
ques antiquités : ar-
ticles tissés, cousus,
objets de tous les jours comme cette laveuse à bat-
toir qui se passait d'électricité. Elle a eu lieu le 25
avril et a été un véritable succès. En effet, plus de
cent personnes se sont déplacées pour venir admirer
les 217 pièces fabriquées par les 25 exposantes.
Merci à toutes les Fermières qui y ont participé et
félicitations à celles qui ont mérité des prix! Bravo à
madame Lucille Grégoire qui a été élue Artisane de
l’année!
Souper et assemblée générale
Le 10 juin dernier, le Cercle a tenu
son assemblée générale qui a été
précédée d'un agréable souper
Aux 5 sens. Françoise Couture
s'est jointe au conseil à titre de
conseillère #1. À son tour, Denise
Binette a généreusement intégré
le conseil pour l'année. La présidente n'a pas changé,
mais entame un dernier mandat.
Michèle Racicot s'est
mérité une cordiale grati-
tude de la part de toutes
pour les deux années
qu'elle a consacrées aux
Arts textiles.
Boutique Aux Mille et
un Talents
Toutes les artisanes du
Cercle ainsi que les ar-
tistes et artisans d’Inver-
ness sont invités à expo-
ser leurs œuvres pour la
vente à la boutique Aux
Mille et un Talents. Pour
ce faire, ils sont priés de
s’adresser à Michèle Ra-
cicot. Le 19 juin est la
date d'entrée des articles.
Une étudiante, Élise Balla assurera la permanence
de la boutique qui sera ouverte du 21 juin au 6 sep-
tembre. À l'étage: NOUVEAU des articles de Noël!
Vous y êtes tous invités. Vous y ferez des décou-
vertes et pourrez vous procurer, à des prix intéres-
sants, des pièces qui pourraient se révéler de beaux
cadeaux à offrir!
Le congrès provincial aura lieu du 10 au 12 juil-
let au Victorin à Victoriaville. À cette occasion, une
belle exposition ouverte au public est présentée les
vendredi 10 juillet et samedi 11 de 11 h à 21 h.
Ensuite relâche …
Notez qu’il n’y aura pas de réunions du Cercle en
juillet et en août. Elles reprendront en septembre et
se tiendront toujours le 2e mercredi du mois à 19 h
30 à l’école.
Nouvelles communautaires
Par Marie-M De Longueville, prés.
Photo Étienne Walravens
Photo Martine Fordin
Michèle Racicot
Photo Étienne Walravens
le tartan Volume 16, No3, juin 2015 page 20
Festival
Les Fermières prendront bien sûr leurs responsabili-
tés au festival : elles seront à la préparation des sou-
pers, à la boutique d'artisanat et à la confection d'un
char allégorique qui soulignera le centenaire des
Fermières.
Avant cela, n'oubliez
pas de proposer les bil-
lets de loterie du cercle.
Bonnes vacances et au plaisir de vous rencontrer à la
Boutique Aux Mille et un Talents!
La loterie des Fermières,
ce n'est pas ordinaire!
Voyez le panier exposé à l'épicerie.
Les billets sont en vente à l'épicerie
et auprès des Fermières.
Par Emmanuel Descoutiéras
LES POMPIERS
Ces deux derniers mois ont encore été assez mouve-
mentés pour le service : nous avons dû sortir à neuf
reprises sur le territoire de la MRC.
Le 20 avril, nous avons été appelés en renfort pour
une alarme incendie à Lyster.
Heureusement non fondée.
La journée du 21 avril, nous avons dû sortir à 3 re-
prises. Le matin, un feu d’installation électrique sur
le chemin des Chalets. Par la suite, un feu de corde
de bois dans le 5e Rang sur le terrain d’une érablière
causé par un pare-étincelle absent sur le dessus
d’une cheminée d’un évaporateur. Et enfin, une
alarme incendie sur la rue Dublin causée par du si-
rop d’érable oublié sur une cuisinière.
Le 1er mai, un feu de garage à St-Pierre-Baptiste sur
le chemin des Chalets, la cause pourrait être due à
des rénovations.
Le 4 avril, un feu d’herbe à St-Pierre-Baptiste causé
par des cendres chaudes jetées dans le jardin.
Le 27 avril la foudre a eu raison d’un arbre dans le
cimetière du 8e Rang.
Le 27 avril, une alarme incendie à la quincaillerie
BMR d’Inverness.
Le 29 avril, feu de poteau électrique dans le 8e
Rang.
À l'occasion du long congé de la Fête nationale, la
Société de protection contre le feu (SOPFEU) invite
les personnes qui se rendent en forêt à faire preuve
de vigilance au cours des prochains jours.
Même dans la région, les citoyens sont invités à
faire preuve de prudence. Comme on l'a vu récem-
ment, les feux de forêt peuvent aussi survenir dans
le Sud du Québec.
Il est dans la tradition de la Fête nationale et du sols-
tice d'été de faire des feux de joie. La SOPFEU tient
à rappeler que pour en profiter pleinement et en
toute sécurité, il faut s’informer du danger d’incen-
die et garder à l’esprit quelques consignes:
s’informer auprès de sa municipalité de la réglemen-
tation en vigueur; en présence de forts vents, ne pas
allumer; choisir un endroit dégagé loin des fils élec-
triques et des arbres; dégager le tour du feu sur une
largeur d’au moins 5 fois sa hauteur; garder à proxi-
mité des outils et de l’eau et s’assurer de bien
éteindre le feu avant de quitter les lieux.
Dans le Sud du Québec, on est porté à croire que les
feux de forêt représentent un risque dans les régions
ressources. C'est pourtant dans le Sud du Québec
qu'est survenu le plus grand nombre de feux de forêt
cette année. Rappelons qu'au début de mai, un in-
cendie a été allumé sur le mont Saint-Grégoire. Un
feu de camp et l'utilisation de feux d'artifices sont
vraisemblablement à l'origine de cet incendie.
Restons prudents.
le tartan Volume 16, No3, juin 2015 page 21
LES OPTIMISTES
Après la pause du printemps, le
temps est venu de reprendre nos
activités. Bien que peu actif ces
derniers mois, notre Club n’en demeure pas moins
très présent auprès des jeunes de notre localité.
En mars, notre soirée BINGO JEUNESSE a accueil-
li 112 personnes (jeunes et moins jeunes) et remis
pour 600,00 $ en cadeaux. Plus tard dans le même
mois, notre équipe de jeunes représentants pour
L’OPTI-GÉNIES s’est rendue à St-Édouard de
Lotbinière où ils ont très bien performé.
Durant toute l’année scolaire, le Club Optimiste ap-
puie la direction et les enseignants de l’école Jean-
XXIII dans la réalisation de leurs différentes activi-
tés en apportant son support financier, autant pour
les activités culturelles, sportives que les sorties en
autobus.
Le samedi 1er août, notre Club sera l’hôte d’un ras-
semblement des membres de notre zone. À cette oc-
casion plusieurs activités seront au programme
(rallye à pied, visite du musée ou des fonderies, jeux
d’adresse, souper et animation). De plus, nous pro-
fiterons de l’occasion pour souligner la performance
exceptionnelle d’une jeune fille de notre localité.
Nous allons également consacrer du temps à l’orga-
nisation de notre traditionnel souper spaghetti et la
parade du festival du Bœuf. Comme toujours nous
compterons sur votre générosité et votre disponibili-
té pour faire de ces deux activités des réussites.
Comme chaque année, nous renouvelons l’invitation
à toutes les familles d’Inverness à créer leur propre
CHAR ALLÉGORIQUE en usant d’originalité et de
créativité. N’hésitez pas à communiquer avec nous
si vous avez besoin d’informations, il nous fera plai-
sir de vous aider, soit par téléphone au 418 453-
3376 soit encore par courriel :
manon.tanguay@live.ca
Nous souhaitons à tous un bel été et…
soyez prudents sur nos routes.
Optimistement vôtre,
L’ÂGE D’OR
Chers amis du club FADOQ.
Quelques petites notes pour vous tous membres de
notre club FADOQ.
Ce qui s’en vient pour nous¸ c’est notre Journée
Inter-Club au terrain du Festival le 15 juillet pro-
chain. Nous accueillerons les membres d`autres
clubs des environs. Coût : 12,00 $ pour les membres
FADOQ. Venez-vous amuser avec nous. L’accueil
pour 10 h et le dîner à 11 h 30.
Nous jouons toujours à la pétanque les jeudis et
mardis à 18 h 30. Nous aimons beaucoup avoir
beaucoup de monde avec nous. Bienvenue à tous. Il
n’est pas nécessaire de faire partie de la FADOQ
pour y venir.
Bon été à tous, profitez bien du soleil et reposez-
vous. Une petite pensée : « La sagesse, c’est d’avoir
des rêves suffisamment grands pour ne pas les
perdre de vue quand on les poursuit. » Oscar Wilde.
L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE
DE L’ÂGE D’OR ET DU TARTAN
Par Manon Tanguay Par Raymonde Brassard, prés.
Ces assemblées ont eu lieu successivement le ven-
dredi 1er mai à l’école. Photos Sylvie Savoie
le tartan Volume 16, No3, juin 2015 page 22
LE CONSEIL MUNICIPAL
D’INVERNESS EN BREF
Quelques points abordés lors des séances
des 13 avril, 4 mai et 1er juin 2015
soumis à l’attention de la population:
La municipalité d’Inverness a donné le mandat à Mul-
ti Services ST pour le contrat de la tonte de gazon
pour le bureau municipal, le parc, le terrain de
balles…
La municipalité a adopté le second projet du règle-
ment 148-2015 relatif aux usages conditionnels. Un
avis de motion a été donné qu’à une séance subsé-
quente du conseil sera présenté pour adoption le rè-
glement no 149-2015 qui modifie le règlement de zo-
nage no 75 de l’ex municipalité du Canton d’Inver-
ness.
Un avis de motion a été donné qu’à une séance subsé-
quente du conseil sera présenté pour adoption le rè-
glement no 150-2015 qui modifie le règlement de lo-
tissement no 76 de l’ancienne municipalité du Canton
d’Inverness.
Le conseil de la municipalité d'Inverness a accordé
une aide financière de 5 000 $ pour l’année 2015 au
Musée du Bronze. Ce versement est le dernier du plan
de relance établi par le conseil d’administration en
2010.
Le conseil de la municipalité d’Inverness appuie le
projet de Chemin de Saint-Rémi- Sentier de marche et
accepte de payer les frais d’adhésion de 1000,00 $
plus taxes (1149.75 $).
La municipalité d’Inverness donne son appui à la fête
africaine qui se déroulera les 21, 22 et 23 août 2015.
Une lettre d’appui sera adressée aux membres organi-
sateurs afin que ceux-ci soient plus chanceux dans
leur demande de subventions.
La municipalité d'Inverness accepte la proposition de
FT Électrique pour l'année 2015-2016 pour l’entretien
des lumières de rues.
La municipalité d’Inverness s’engage à réserver les
fonds nécessaires pour l’automne 2015 ainsi qu’au
budget municipal 2016 afin d’assurer le démarrage et
le développement d’un projet de « Loisirs collectifs »
à convenir entre les municipalités d’Inverness et de
Laurierville. Spécifions que les modalités du projet de
« Loisirs collectifs » prévoyant l’engagement d’une
ressource en loisir seront détaillées et ratifiées par
protocole d’entente dûment signé entre les parties à
l’automne 2015.
La municipalité d’Inverness accepte l’offre de ser-
vices de Ecce Terra pour un montant de 1350,00 $
taxes en sus pour la préparation d’un certificat de lo-
calisation du terrain de l’édifice municipal.
La soirée hommage des partenaires 12-18 s’est tenue
le samedi 6 juin à 18 h à l’École Jean-XXIII d’Inver-
ness. Lors de cette soirée, sous le thème « Chic & Co-
loré ». Pour respecter le thème les organisateurs
avaient demandé que les participants portent une te-
nue élégante pour le souper. La municipalité d’Inver-
ness a acheté 2 billets pour la soirée au coût de 34 $.
La municipalité d'Inverness a donné un appui finan-
cier Sur le chemin des Artisans pour un montant de
100,00 $.
La municipalité d’Inverness accepte de mandater le
Chemin de St-Rémi de s’occuper de la demande d’ac-
créditation « Village d’accueil –Chemin St-Rémi » à
la CITQ (Corporation de l’industrie touristique du
Québec).
Afin de souligner l’importance de leur « engagement
citoyen », le maire, Michel Berthiaume a remis des
attestations personnalisées aux membres de la Corpo-
ration des Partenaires 12-18 suivants : Audrey Lam-
bert, Véronique Lambert, Armand Balla, Élise Balla,
Vicky Jolin, Line Berthiaume et Mélyssa Bolduc.
Les membres de la Corporation des Partenaires 12-18
suivants étaient absents à la séance du conseil: Mélys-
sa Bolduc et Élise Balla.
Monsieur François Parent est nommé maire suppléant
pour les mois de juillet, août et septembre 2015.
La municipalité d’Inverness implantera une collecte
de matières organiques d’ici mai 2017 afin d’atteindre
les objectifs gouvernementaux d’éliminer l’enfouisse-
ment de la matière organique.
le tartan Volume 16, No3, juin 2015 page 23
La municipalité d’Inverness a procédé à l’embauche
de monsieur Mikael Boucher à titre de coordonnateur
des loisirs et de la culture. La durée de l’emploi totali-
sera 300 heures. L’horaire sera variable selon les be-
soins de la municipalité et étalé sur trois jours par se-
maine. Des frais de déplacement pourront s’ajouter
selon des règles préétablies.
La municipalité d’Inverness a procédé à l’embauche
de monsieur Martin René à titre d’inspecteur munici-
pal adjoint remplaçant selon le règlement en vigueur.
Le conseil municipal a autorisé la présence d’un repré-
sentant municipal lors du dévoilement des gagnants du
concours Employeurs d’Impact qui a eu lieu le 28 mai
2015 à 17 h à l’Espace Sophia au coût de 20,00 $.
Le conseil municipal accepte le paiement du renouvel-
lement du programme « Les Fleurons du Québec » au
coût de 275,00 $ pour une année.
Le conseil municipal d’Inverness a reçu la lettre de
démission de la directrice générale adjointe, madame
Claudette Gagné; démission effective le 6 mai 2015.
La municipalité d’Inverness désire donc remercier ma-
dame Gagné pour ses 12 années de service au poste de
directrice générale adjointe. Nous lui souhaitons la
meilleure des chances dans ses nouvelles fonctions à
la Ville de Plessisville.
La municipalité a adopté le premier projet du règle-
ment 151-2015 relatif aux usages conditionnels modi-
fiant le règlement de zonage no 122 de l’ancienne mu-
nicipalité du village d’Inverness modifiant la limite de
la zone 10 c/ia et certaines conditions particulières à
cette zone.
La consultation publique sur le premier projet de rè-
glement no 151-2015 aura lieu le 29 juin 2015 de 19 h
30 à 20 h à la salle du conseil.
La municipalité veut rappeler à la population le res-
pect du règlement 48-2003 plus particulièrement l’ar-
ticle 2 qui stipule ce qui suit :
Constitue une nuisance tout chien qui :
attaque ou mord une personne ou un autre ani-
mal;
cause un dommage à la propriété d’autrui;
aboie, hurle, gémit ou émet des sons de façon à
troubler la tranquillité des personnes qui rési-
dent, travaillent ou se trouvent dans le voisinage;
se trouve sur un terrain privé sans le consente-
ment du propriétaire ou l’occupant de ce terrain;
est errant;
est atteint d’une maladie contagieuse ou la rage;
est méchant, dangereux, qui attaque ou qui est
entraîné pour attaquer;
est de race bull-terrier, staffordshire bull-terrier,
américain staffordshire terrier, ou chien hybride
issu d’une des races ci-haut mentionnées
(communément appelé pit-bull);
se trouve sur le parc linéaire des Bois-Francs,
accompagné ou non par son gardien;
se trouve dans les places publiques avec un gar-
dien incapable de le maîtriser en tout temps;
salit par des matières fécales la propriété pu-
blique ou privée.
Constitue également une nuisance le fait pour un gar-
dien de ne pas prendre les moyens appropriés pour
nettoyer immédiatement la propriété privée ou pu-
blique salie par les matières fécales de son chien.
COORDONNATEUR EN LOISIRS ET CULTURE
La municipalité d’Inverness est heureuse d’accueillir
monsieur Mikael Boucher à titre de coordonnateur en
loisirs et culture. Monsieur Boucher détient un certifi-
cat en administration des affaires et un diplôme en
techniques d’intervention en loisirs. Monsieur Bou-
cher mettra ses expériences de travail en loisirs desti-
nés aux petites municipalités au profit de notre organi-
sation. Les organismes seront rencontrés prochaine-
ment pour connaître les besoins, s’il y a lieu.
Si vous avez des idées à soumettre, des suggestions
pour la tenue d’activités au Centre récréatif, veuillez
contacter monsieur Boucher par téléphone au 418 453-
2512 poste 4202 ou en personne au bureau municipal
les lundis, jeudi et vendredi de 8 h 30 à 12 h et de 13 h
à 16 h.
le tartan Volume 16, No3, juin 2015 page 24
Nous y sommes enfin ! Le gouvernement du
Québec en collaboration avec l'Ordre des phar-
maciens et le Collège des médecins met en appli-
cation une nouvelle loi (la loi 41) qui définit les
nouvelles tâches dont pourront se prévaloir les
pharmaciens. À par tir du 25 juin 2015 et dans
le but de soulager les urgences hospitalières, six
nouvelles tâches pourront être accomplies à la
pharmacie, et donc six nouveaux services seront
offerts.
Ainsi le pharmacien pourra:
prolonger une ordonnance pour une durée
maximale égale à l'ordonnance d'origine pour
éviter toute interruption de traitement. Le
patient devra tout de même consulter son mé-
decin pour son suivi médical;
prescrire un médicament d'ordonnance pour
certaines conditions mineures définies par la
loi;
demander des tests des laboratoires pour
s'assurer que le traitement atteint les résultats
espérés;
ajuster une ordonnance médicale (forme, po-
sologie ou dose) selon son jugement;
remplacer un médicament par un autre en cas
de pénurie;
prescrire un médicament pour certaines con-
ditions lorsqu'un diagnostic a déjà été établi
par un médecin;
administrer un médicament afin d'en expli-
quer le bon usage.
Ces nouveaux actes constituent pour la pharmacie
québécoise une très grande avancée et j'en suis per-
suadé, seront utilisés et appréciés par toute la popu-
lation. Bien sûr, ces nouveaux actes seront balisés
par la loi, un pharmacien demeurant un pharmacien
et un médecin demeurant un médecin. Ainsi par
exemple, le pharmacien ne pourra pas prescrire
d'antibiotiques à un client atteint de bronchite mais
pourra, par exemple, prescr ire un antibiotique à
une patiente faisant une infection urinaire si celle-
ci en avait une dans la dernière année. Voici une
liste de conditions mineures pour lesquelles vous
pourrez obtenir le service d'ordonnance directe-
ment à la pharmacie: acné, ulcères buccaux, con-
jonctivite allergique, eczéma, érythème fessier, feu
sauvage, muguet, rhinite allergique, cessation taba-
gique, nausées chez la femme enceinte, santé
voyage: diarrhée du voyageur, malaria.
Évidemment, le pharmacien est tenu d'évaluer
chaque cas au meilleur de ses connaissances. Le
pharmacien procédera à la cueillette des renseigne-
ments, appréciera les signes et symptômes et iden-
tifiera les signaux d’alarmes et évaluera si une ré-
elle consultation médicale s'impose.
Nous verrons au cours des prochaines semaines
l'implantation en pharmacie de ces nouvelles me-
sures. Ces activités seront en parallèle avec celles
déjà existantes en pharmacie et un rodage s’impo-
sera au départ. Les journées seront certainement
bien remplies et il se peut que les méthodes de
fonctionnement changent un peu. Cependant,
comme ces nouveaux services répondent à un be-
soin immédiat de la population, il sera très impor-
tant d'y répondre de façon efficace. Pour moi, j’ai
bien hâte de relever ce prochain défi.
Les nouvelles tâches des pharmaciens Par Claude Labrie, pharmacien
Ceci n’est pas une publicité.
C’est un fait! Notre restaurant La Cornemuse, l’un parmi les meilleurs au Québec
est maintenant proclamé le Roi de la poutine de luxe au Québec.
Vous aimez la poutine, vous allez l’adorer.
Vous levez le nez sur la poutine, vous en ferez votre mets favori.
le tartan Volume 16, No3, juin 2015 page 25
Le vélo, c’était la liberté, c’était vital et c’était l’essentiel de nos occupations quoti-diennes pour un minimum de trois saisons par an. Avec le vélo, nous faisions des commissions
pour nos parents, nous passions les journaux, nous
coursions dans les rues, nous transportions nos amis et
surtout nous bravions les interdits. Il n’était pas rare
d’en voir trois ou quatre sur un vélo : un qui pédale
debout, un assis sur le siège ou sur la barre et à l’occa-
sion, sur le guidon. Voici quelques perfor-mances de la nombreuse marmaille de Léo.
Dans les années 50, heureux, les jeunes qui avaient la
chance d’avoir un vélo. Princesse Lise reçut son pre-
mier vélo à l’âge de huit ans. Cela lui prit plus d’un an
avant d’être capable de s’en servir comme du monde
puisqu’elle n’avait aucun sens de l’équilibre. Elle al-
lait à la poste, marchant à côté de son beau vélo de 26
pouces. Vers 19 heures, les gens du village faisaient la
file devant le bureau de poste, situé anciennement
dans la maison de Raymond Bergeron. Le courrier
arrivait par train à Laurierville. Pendant qu’elle atten-
dait son tour, les autres enfants du village profitaient
de son vélo. Mon père lui disait: Prends bien soin de ton vélo et ne laisse pas les jeunes l’utili-ser, car s’ils le brisent, je ne t’en rachèterai pas un autre. Par une belle journée d’été 1952, Lise zigzaguait à
vélo devant le restaurant de Mme Turcotte situé entre la
Cornemuse et la COOP, où quelques garçons, dont
Fernand Turcotte et Lionel Paquet, faisaient la conver-
sation assis sur un banc. Elle piqua du nez se fendant
le menton et perdant sa grosse palette. La dent pen-
douillait par la racine. Lionel ramassa Lise qui tenait
toujours sa dent dans la main et la ramena chez elle à
bord de son véhicule. Maman Irène demanda à Léo
d’aller à Plessisville pour voir le docteur, mais c’était
jour de préparation des élections. Léo avait de la
grande visite à la maison et impossible de quitter les
lieux puisqu’il cabalait (profiler de nouveaux
membres) pour le parti Libéral contre l’Union Natio-
nale. Voyons! Des élections, c’est b’en plus important qu’un menton sanguinolent et une pauvre dent! Donc, Maman colla du mieux qu’elle
put le menton. Elle prit deux cure-dents pour ouvrir la
gencive et replacer la dent. Elle demanda à Lise d’ap-
puyer fortement et elle s’endormit sur le divan. Depuis
ce temps, la dent tient toujours.
Un cadeau empoisonné, pré-
cisent Guy et Lise, puis-
qu’ils avaient reçu deux vé-
los munis d’un panier en
broche. Le message était
clair, ils devaient faire la
livraison pour la boucherie à
l’heure du dîner et au retour des classes. Guy enfour-
cha son premier vélo à l’âge de six ans et contraire-
ment à Lise, c’était comme s’il était né dessus. Bien
plus tard pour fêter son 65e anniversaire, il réalisera
son rêve. Un peu comme Don Quichotte de la Mancha, Guy roulera sur le chemin de Compostelle de la France à l’Espagne sur sa monture Rossinante, son vélo. Il totalisera 1 600 km de peine et de misère
sous une température glacière le matin et torride en
après-midi.
L’été 1952, Hélène, qui avait quatre
ans, voulut montrer son beau tricycle à
grande roue à ses cousins venu de
Montréal. Elle manqua le tournant de la galerie et cul-
buta sur une grosse roche pointue. Pourtant papa lui
avait formellement interdit de rouler en tricycle sur la
galerie de la maison-boucherie.
Dans les années 60 à 70, les enfants du village, dont
les trois mousquetaires Pierrot, Cricri et Daniel
Boone, partaient à vélo faire la tournée des rangs pour
ramasser les bouteilles. Ils en trouvaient à la tonne, car
dans ces années-là, la récupération n’était pas à la
mode. Des tas d’ordures jonchaient le bord des routes
Par Chantal Poulin
Bouillon de famille : le vélo
le tartan Volume 16, No3, juin 2015 page 26
et le côté des maisons : des planches, des bazous, des
pneus empilés ou même un frigo ou un poêle inutile.
Tous les enfants du village se rendaient au magasin
général vendre leurs bouteilles vides. Le propriétaire
n’était pas très heureux quand ils voyaient les garne-
ments, car il fallait tout compter à la main et cela pre-
nait un temps fou et une place énorme. Le marchand
était obligé d’entreposer les lots de bouteilles vides
dans sa cour arrière et, à la nuit tombée, il avait peur
que les enfants reviennent les voler pour les revendre.
Toutefois avec l’argent des bouteilles, les enfants se
rendaient au lac Joseph à environ 5 km pour transiter
le plus gros des pétards car leur vente était interdite au
village à cause de nombreuses plaintes. Que fai-saient les enfants avec des pétards?
Ils les mettaient
entre deux gros
boulons indus-
triels et les lan-
çaient fortement
contre le pavé et
ça faisait BOOM! Ou
encore, ils les
mettaient dans
une cannette de bière remplie de gaz à briquet qu’ils
brassaient puis ils plaçaient une pomme ou une patate
et allumaient le tout pour faire une belle explosion.
Les trois mousquetaires avaient bien essayé d’allumer
des feux d’artifice mais plusieurs ne fonctionnaient
pas. Alors, ils les ont tous ouverts
et mis la poudre dans un tas. Le
souffle de l’explosion envoya Cri-
cri à quelques mètres dans
l’herbe. Même si ses mains, ses
avant-bras, ses sourcils et ses che-
veux étaient brûlés, pas question
d’aller à l’hôpital, car dans le temps, on était fait fort! Papa Léo et maman appelèrent Mme Gertrude
Côté qui enlevait le feu et ils lui ont fait un bandage
de fortune.
Dans les années 75 à 80, ce furent les grandes années
de François, l’Evel Knievel de la famille. Hiver
comme été, sur son vélo BMX, il passait les journaux
sur une roue. Au village, on le reconnaissait par ses
prouesses au volant. Mon père semblait assez confus
face aux exploits de mon frère. Tantôt, il arrivait à la
maison disant qu’un tel ou une telle lui avait dit voir
son fils sur une roue en vélo en montant la côte de
l’auberge et en descendant la même côte. C’est que ça
impressionnait le petit peuple! Plus âgé, il fera les
mêmes exploits sur sa moto. Assis dans le solarium,
mon père s’écriera en apercevant le cascadeur: quelle
sorte de maudit fou que c’est ça, il va se tuer! Bien
souvent l’interlocuteur riant dans sa barbe savait perti-
nemment que c’était François, mais n’osait répondre
quoi que ce soit vu l’air enragé de mon père.
Avec le vélo sur une roue, ça allait, mais avec la moto, ça n’allait pas du tout!
À l’époque, je n’ai jamais pigé comment mon pépé pouvait raisonner!
Je termine en disant que j’ai eu droit à une permission
spéciale de rouler dans la maison avec mon premier
vélo couleur or. Bien vite, je me suis lassée de sa pe-
titesse et j’ai voulu avoir un vélo de grand, c’était
l’année 1971 et j’avais 5 ans. Mes pieds ne touchaient
pas le sol et j’étais plutôt téméraire. Ce qui devait ar-
river arriva et je me suis retrouvée dans les airs avec la
cheville cassée pour tout l’été puisqu’une voiture
m’avait frappée. On m’avait fait un plâtre qui m’arri-
vait pratiquement à la gorge, disons toute la jambe au
complet. J’avais le manche de la tapette à mouche de
propreté douteuse pour me gratter. C’est que ça pi-
quait!
Les premiers essais de petite Marie ne furent guère
concluants. À l’âge de sept ans, elle enfourcha le vélo
de Daniel Boone et prit une bonne débarque en déva-
lant le talus qui surplombait le champ arrière. Elle
s’en sortit indemne.
En tous les cas, dans ces années-là, c’était le bon vieux temps,
c’était le temps des familles aux nombreux enfants, des garnements et leurs pétards,
du bazar de la cour arrière, du cauchemar des égouts à ciel ouvert,
mais le vélo, c’était notre univers!
le tartan Volume 16, No3, juin 2015 page 27
Le 28 mai dernier, Inverness vivait une grande pre-
mière, le passage des premiers marcheurs de longue
distance du Chemin de Saint-Rémi. Pour marquer
cette inauguration, la journée a débuté par une confé-
rence de presse à la salle municipale de Kinnear’s
Mills où a eu lieu l’officialisation du tracé, marquée
par l’apposition des étampes des municipalités partici-
pantes et les signatures d’usage. Le maire, monsieur
Michel Berthiaume, l’agent du loisir et de la culture,
Mikael Boucher, Luc Lemieux, membre du CDEI et
hébergeur, et moi-même, coordonnatrice du Chemin
de Saint-Rémi à Inverness, étions présents. De là, j’ai
pris la route avec les marcheurs, une quinzaine de ki-
lomètres à parcourir pour atteindre Inverness : le Che-
min Craig, le Rang 8 avec la superbe vue panora-
mique et ses champs de pissenlits, le Petit Kinnear’s
où certaines personnes ont même vu des elfes…, puis
la route 267 Dublin pour effectuer la montée finale et
arriver au village au milieu de l’après-midi.
Des retombées bien réelles
Nous avons accueilli 16 marcheurs. Deux sont repartis
avec un chauffeur recruté à Inverness pour leur point
de départ à St-Adrien–de-Ham (car elles marchaient
les 100 premiers kilomètres) et les autres ont passé la
nuit chez nos hébergeurs. L’accueil (Alimentation In-
verness) les a charmés. Jin leur avait préparé de la
salade de quinoa, noix, muffin et croissants sandwich
personnalisé pour leur lunch. Certains ont soupé aux 5
Sens, d’autres à la Cornemuse et des petit déjeuners
on été pris aux Fourneaux d’Inverness. Le Bureau de
poste a vendu de la monnaie de collection, et un
bronze a aussi été acheté. Une marcheuse a décidé de
passer une journée supplémentaire au village où elle a
visité deux maisons à vendre… Pour certains héber-
geurs, cette rencontre avec les marcheurs restera un
moment d’échange inoubliable et, qui sait, peut-être
que des amitiés naîtront.
Le lendemain, les marcheurs ont continué leur route
vers St-Jacques-de-Leeds (Chemin Gosford Nord,
puis le Townline). Sept marcheurs parmi eux feront
42 jours de marche pour arriver au bout du tracé à
Sainte-Florence dans la Matapédia le 4 juillet. Vous
pouvez suivre Le Chemin de Saint-Rémi sur Face-
book.
Le 1er août l’aventure commence pour vrai. Selon les
prévisions, nous pourrions voir venir environ 6 mar-
cheurs par jour, et ce, 7 jours/7, 12 mois par année.
La marche inaugurale visait à mettre en pratique ce
projet qui est en élaboration depuis deux ans. De notre
côté, il nous reste encore des ajustements à faire. De
plus, nous sommes à la recherche d’amis du Chemin
de Saint-Rémi (semblable à Parents secours). Il s’agit
des résidents qui logent le long du Chemin et qui se-
raient disposés à accueillir les marcheurs qui auraient
besoin de se ravitailler en eau et par temps froid, utili-
ser les toilettes, ou faire une petite pause pour se ré-
chauffer. Nous recrutons aussi des conducteurs pour
le transport de marcheurs et/ou de sacs à dos.
L’accueil qu’Inverness réserve aux marcheurs appar-
tient à notre communauté et sachez que nous avons
fait déjà très bonne impression.
Pour toute information ou implication, communiquez
avec Sophie Pinel, coordonnatrice du Chemin de
Saint-Rémi à Inverness au 418 453-2277 ou par cour-
riel à info@invernet.ca
Nouvelles du CDEI et la marche inaugurale
du Chemin de Saint-Rémi Par Sophie Pinel
Le groupe avec le maire d’Inverness
le tartan Volume 16, No3, juin 2015 page 28
DATE
HEURE TIME
ACTIVITÉ/ACTIVITY
LIEU
LOCATION
RESPONSABLE
21 juin au 6
septembre
Boutique Aux Mille et un Talents Route celtique CDÉI
5 juillet Ass. gén. ARRLJ ARRLJ
10-11 juillet 11 h à 21 h Exposition des fermières Victorin, Victo Fermières
15 juillet dès 10 h Journée Inter-Club Terrain Festival FADOQ (Raymonde)
1er août Rassemblement des membres.
Plusieurs activités.
Inverness Optimistes (Manon)
21 au 23 août Fête africaine Chez France Houle France Houle
Jusqu’au 12
octobre
Exposition Le Bronze et la Bête Musée du Bronze musée
Jeudis et
vendredis
18 h 30 Pétanque pour tous village FADOQ (Raymonde)
Merci sincère à nos fidèles commanditaires officiels
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