crues de la loire manon - chlo--

Post on 03-Jul-2015

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Les crues de la Loire

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La Loire a toujours été un fleuve très capricieux et il est sorti de son lit bien des fois ! (à Tours, le Pont Wilson)

Ainsi il y eu plusieurs crues :

Au XVIIIè siècle :

-Celles de 1707 et 1709 ont lieu à la suite d’hivers particulièrement rigoureux. La Loire a gelé et a emporté un pont à Amboise.

- En 1789, la Loire est gelée et la glace atteint 5 mètres de haut pour venir se fracasser sur le pont Wilson à Tours et en détruire une partie. En effet, 5 arches s’effondrent et il faut réutiliser le bac.

Au XIXè siècle :

-En 1846, une première crue est impressionnante.

- Il y a une crue très célèbre en 1856 qui atteint 7 mètres et qui a été dévastatrice.

-En 1866, il y a une nouvelle crue mais elle fait surtout des dégâts sur Orléans. Tours est relativement épargnée.

-En 1895 la Loire était également gelée et la glace dépassait les 5 mètres !

Au XXè siècle

-En octobre 1907 il y avait 4 mètres d’eau entre Nevers et Saumur, heureusement il n’y a pas eu trop de dégâts bien que la population ait largement augmenté par rapport à la crue de 1856.

Le début du XXIè siècle a aussi ses crues comme en 2003

La Loire à Tours en 2003

Cette crue fut terrible, il y eu des morts, énormément de sinistres et des dégâts colossaux.

Tout commence le 1er juin 1856, il est minuit.

Le 2 juin à 6 heures du matin l’eau atteint 4,28 mètres.

Les digues laissent petit à petit place à l’eau, 180 passages sont ouverts jusqu’à Nantes.

Le 3 juin, le fleuve monte à 7,55 mètres à Tours. C’est la plus haute montée des hauts jamais connue. La Loire passe au dessus du canal et s’engouffre dans les quartiers neufs au sud des Boulevard Heurteloup et Béranger. Elle atteint près de 6 mètres derrière l’actuel palais des sports !!

Le Mercredi 4 juin, à 4 heures du matin on entend soudain un bruit incroyable surgir de la Chapelle-sur-Loire, la levée du canal s’écroule et laisse place à un déluge de 5 mètres de haut qui dévale sur les maisons. Elles s’effondrent toutes les unes après les autres…

Dans les maisons, l’eau jaillit de partout : par les trappes des caves, les joints des pierres, par les fentes des murs, les éviers, les toilettes…

Tout est enseveli sous des tonnes d’eau. 80 maisons seront réduites à néant et 1.O14 habitants sur 3.116 seront sinistrés.

1856, sauvetage de 15 personnes, rue de la Dolve à Tours

Les populations sont emportées par le fleuve et les communes organisent l’évacuation des sinistrés comme à Orléans.

Par les élèves de 5e de l’atelier Comenius de l’ Arche du Lude

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