croissance et développement l3 modèle de kaldor, allain

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Croissance et Developpement L3modele de Kaldor, Allain, Kalecki :

les regimes de croissance

M. Clevenot

Universite de Bourgogne

30 mars 2016

M. Clevenot Croissance et Developpement L3 modele de Kaldor, Allain, Kalecki : les regimes de croissance 1 / 36

Rappels sur la question du libre echange

L’ouverture des economies et le libre echange ne vont pas de soi.

La celebre controverse entre D.Ricardo et T.R Malthus a propos de la loisur la liberalisation du commerce des cereales (Corn law’s 1847) exposebien le probleme.

L’ouverture n’est pas neutre sur la repartition des revenus.

L’ouverture du marche des cereales favorise les industriels contre lesproprietaires terriens et la rente fonciere.

L’ouverture conduit a l’arrivee de ble a bon marche du nouveau monde quientraıne une diminution du prix du pain.

Le pain entre pour une part importante dans les depenses alimentaires dessalaries se qui permet de maintenir ou de reduire les salaires fixes par lesindustriels a un niveau qui permet a peine la reproduction de la force detravail.

M. Clevenot Croissance et Developpement L3 modele de Kaldor, Allain, Kalecki : les regimes de croissance 2 / 36

Rappels sur la question du libre echange

L’ouverture des economies et le libre echange ne vont pas de soi.

La celebre controverse entre D.Ricardo et T.R Malthus a propos de la loisur la liberalisation du commerce des cereales (Corn law’s 1847) exposebien le probleme.

L’ouverture n’est pas neutre sur la repartition des revenus.

L’ouverture du marche des cereales favorise les industriels contre lesproprietaires terriens et la rente fonciere.

L’ouverture conduit a l’arrivee de ble a bon marche du nouveau monde quientraıne une diminution du prix du pain.

Le pain entre pour une part importante dans les depenses alimentaires dessalaries se qui permet de maintenir ou de reduire les salaires fixes par lesindustriels a un niveau qui permet a peine la reproduction de la force detravail.

M. Clevenot Croissance et Developpement L3 modele de Kaldor, Allain, Kalecki : les regimes de croissance 2 / 36

Rappels sur la question du libre echange

L’ouverture des economies et le libre echange ne vont pas de soi.

La celebre controverse entre D.Ricardo et T.R Malthus a propos de la loisur la liberalisation du commerce des cereales (Corn law’s 1847) exposebien le probleme.

L’ouverture n’est pas neutre sur la repartition des revenus.

L’ouverture du marche des cereales favorise les industriels contre lesproprietaires terriens et la rente fonciere.

L’ouverture conduit a l’arrivee de ble a bon marche du nouveau monde quientraıne une diminution du prix du pain.

Le pain entre pour une part importante dans les depenses alimentaires dessalaries se qui permet de maintenir ou de reduire les salaires fixes par lesindustriels a un niveau qui permet a peine la reproduction de la force detravail.

M. Clevenot Croissance et Developpement L3 modele de Kaldor, Allain, Kalecki : les regimes de croissance 2 / 36

Rappels sur la question du libre echange

L’ouverture des economies et le libre echange ne vont pas de soi.

La celebre controverse entre D.Ricardo et T.R Malthus a propos de la loisur la liberalisation du commerce des cereales (Corn law’s 1847) exposebien le probleme.

L’ouverture n’est pas neutre sur la repartition des revenus.

L’ouverture du marche des cereales favorise les industriels contre lesproprietaires terriens et la rente fonciere.

L’ouverture conduit a l’arrivee de ble a bon marche du nouveau monde quientraıne une diminution du prix du pain.

Le pain entre pour une part importante dans les depenses alimentaires dessalaries se qui permet de maintenir ou de reduire les salaires fixes par lesindustriels a un niveau qui permet a peine la reproduction de la force detravail.

M. Clevenot Croissance et Developpement L3 modele de Kaldor, Allain, Kalecki : les regimes de croissance 2 / 36

Rappels sur la question du libre echange

L’ouverture des economies et le libre echange ne vont pas de soi.

La celebre controverse entre D.Ricardo et T.R Malthus a propos de la loisur la liberalisation du commerce des cereales (Corn law’s 1847) exposebien le probleme.

L’ouverture n’est pas neutre sur la repartition des revenus.

L’ouverture du marche des cereales favorise les industriels contre lesproprietaires terriens et la rente fonciere.

L’ouverture conduit a l’arrivee de ble a bon marche du nouveau monde quientraıne une diminution du prix du pain.

Le pain entre pour une part importante dans les depenses alimentaires dessalaries se qui permet de maintenir ou de reduire les salaires fixes par lesindustriels a un niveau qui permet a peine la reproduction de la force detravail.

M. Clevenot Croissance et Developpement L3 modele de Kaldor, Allain, Kalecki : les regimes de croissance 2 / 36

Rappels sur la question du libre echange

L’ouverture des economies et le libre echange ne vont pas de soi.

La celebre controverse entre D.Ricardo et T.R Malthus a propos de la loisur la liberalisation du commerce des cereales (Corn law’s 1847) exposebien le probleme.

L’ouverture n’est pas neutre sur la repartition des revenus.

L’ouverture du marche des cereales favorise les industriels contre lesproprietaires terriens et la rente fonciere.

L’ouverture conduit a l’arrivee de ble a bon marche du nouveau monde quientraıne une diminution du prix du pain.

Le pain entre pour une part importante dans les depenses alimentaires dessalaries se qui permet de maintenir ou de reduire les salaires fixes par lesindustriels a un niveau qui permet a peine la reproduction de la force detravail.

M. Clevenot Croissance et Developpement L3 modele de Kaldor, Allain, Kalecki : les regimes de croissance 2 / 36

Rappels sur la question du libre echange

Les profits industriels permettent d’accroıtre l’investissement et depoursuivre l’accumulation du capital sur une base plus large.

Il apparaıt donc que le libre echange semble etre en mesure de luttercontre l’etat stationnaire que craignait tant Ricardo .

Mais cela ne permet pas pour autant d’ameliorer le sort des salaries.

La reduction de la rente fonciere renforce la position des industriels.

L’ouverture des echanges si elle apparaıt globalement positive ne va passans poser des problemes de distribution des avantages retires et conduit ades problemes dans la gestion de la politique economique.

Ces problemes sont decrits par le modele de Mundell Fleming qui illustrel’incompletude de la politique economique en economie ouverte.

Les gouvernements se trouvent face a un nouvel objectif de politiqueeconomique sans pour autant qu’un nouvel instrument n’ait ete cree.

M. Clevenot Croissance et Developpement L3 modele de Kaldor, Allain, Kalecki : les regimes de croissance 3 / 36

Rappels sur la question du libre echange

Les profits industriels permettent d’accroıtre l’investissement et depoursuivre l’accumulation du capital sur une base plus large.

Il apparaıt donc que le libre echange semble etre en mesure de luttercontre l’etat stationnaire que craignait tant Ricardo .

Mais cela ne permet pas pour autant d’ameliorer le sort des salaries.

La reduction de la rente fonciere renforce la position des industriels.

L’ouverture des echanges si elle apparaıt globalement positive ne va passans poser des problemes de distribution des avantages retires et conduit ades problemes dans la gestion de la politique economique.

Ces problemes sont decrits par le modele de Mundell Fleming qui illustrel’incompletude de la politique economique en economie ouverte.

Les gouvernements se trouvent face a un nouvel objectif de politiqueeconomique sans pour autant qu’un nouvel instrument n’ait ete cree.

M. Clevenot Croissance et Developpement L3 modele de Kaldor, Allain, Kalecki : les regimes de croissance 3 / 36

Rappels sur la question du libre echange

Les profits industriels permettent d’accroıtre l’investissement et depoursuivre l’accumulation du capital sur une base plus large.

Il apparaıt donc que le libre echange semble etre en mesure de luttercontre l’etat stationnaire que craignait tant Ricardo .

Mais cela ne permet pas pour autant d’ameliorer le sort des salaries.

La reduction de la rente fonciere renforce la position des industriels.

L’ouverture des echanges si elle apparaıt globalement positive ne va passans poser des problemes de distribution des avantages retires et conduit ades problemes dans la gestion de la politique economique.

Ces problemes sont decrits par le modele de Mundell Fleming qui illustrel’incompletude de la politique economique en economie ouverte.

Les gouvernements se trouvent face a un nouvel objectif de politiqueeconomique sans pour autant qu’un nouvel instrument n’ait ete cree.

M. Clevenot Croissance et Developpement L3 modele de Kaldor, Allain, Kalecki : les regimes de croissance 3 / 36

Rappels sur la question du libre echange

Les profits industriels permettent d’accroıtre l’investissement et depoursuivre l’accumulation du capital sur une base plus large.

Il apparaıt donc que le libre echange semble etre en mesure de luttercontre l’etat stationnaire que craignait tant Ricardo .

Mais cela ne permet pas pour autant d’ameliorer le sort des salaries.

La reduction de la rente fonciere renforce la position des industriels.

L’ouverture des echanges si elle apparaıt globalement positive ne va passans poser des problemes de distribution des avantages retires et conduit ades problemes dans la gestion de la politique economique.

Ces problemes sont decrits par le modele de Mundell Fleming qui illustrel’incompletude de la politique economique en economie ouverte.

Les gouvernements se trouvent face a un nouvel objectif de politiqueeconomique sans pour autant qu’un nouvel instrument n’ait ete cree.

M. Clevenot Croissance et Developpement L3 modele de Kaldor, Allain, Kalecki : les regimes de croissance 3 / 36

Rappels sur la question du libre echange

Les profits industriels permettent d’accroıtre l’investissement et depoursuivre l’accumulation du capital sur une base plus large.

Il apparaıt donc que le libre echange semble etre en mesure de luttercontre l’etat stationnaire que craignait tant Ricardo .

Mais cela ne permet pas pour autant d’ameliorer le sort des salaries.

La reduction de la rente fonciere renforce la position des industriels.

L’ouverture des echanges si elle apparaıt globalement positive ne va passans poser des problemes de distribution des avantages retires et conduit ades problemes dans la gestion de la politique economique.

Ces problemes sont decrits par le modele de Mundell Fleming qui illustrel’incompletude de la politique economique en economie ouverte.

Les gouvernements se trouvent face a un nouvel objectif de politiqueeconomique sans pour autant qu’un nouvel instrument n’ait ete cree.

M. Clevenot Croissance et Developpement L3 modele de Kaldor, Allain, Kalecki : les regimes de croissance 3 / 36

Rappels sur la question du libre echange

Les profits industriels permettent d’accroıtre l’investissement et depoursuivre l’accumulation du capital sur une base plus large.

Il apparaıt donc que le libre echange semble etre en mesure de luttercontre l’etat stationnaire que craignait tant Ricardo .

Mais cela ne permet pas pour autant d’ameliorer le sort des salaries.

La reduction de la rente fonciere renforce la position des industriels.

L’ouverture des echanges si elle apparaıt globalement positive ne va passans poser des problemes de distribution des avantages retires et conduit ades problemes dans la gestion de la politique economique.

Ces problemes sont decrits par le modele de Mundell Fleming qui illustrel’incompletude de la politique economique en economie ouverte.

Les gouvernements se trouvent face a un nouvel objectif de politiqueeconomique sans pour autant qu’un nouvel instrument n’ait ete cree.

M. Clevenot Croissance et Developpement L3 modele de Kaldor, Allain, Kalecki : les regimes de croissance 3 / 36

Rappels sur la question du libre echange

Les profits industriels permettent d’accroıtre l’investissement et depoursuivre l’accumulation du capital sur une base plus large.

Il apparaıt donc que le libre echange semble etre en mesure de luttercontre l’etat stationnaire que craignait tant Ricardo .

Mais cela ne permet pas pour autant d’ameliorer le sort des salaries.

La reduction de la rente fonciere renforce la position des industriels.

L’ouverture des echanges si elle apparaıt globalement positive ne va passans poser des problemes de distribution des avantages retires et conduit ades problemes dans la gestion de la politique economique.

Ces problemes sont decrits par le modele de Mundell Fleming qui illustrel’incompletude de la politique economique en economie ouverte.

Les gouvernements se trouvent face a un nouvel objectif de politiqueeconomique sans pour autant qu’un nouvel instrument n’ait ete cree.

M. Clevenot Croissance et Developpement L3 modele de Kaldor, Allain, Kalecki : les regimes de croissance 3 / 36

Or selon la regle de Tinbergen, les autorites doivent disposer d’autantd’instrument qu’elles possedent d’objectifs.

Les objectifs usuels consistent a etablir un niveau de croissance quipermette de s’approcher de plein emploi,

Le second objectif vise a controler l’inflation,

Le troisieme objectif consiste a controler les termes des changes enassurant l’equilibre externe.

La hierarchie des objectifs peut evoluer a travers le temps.

Pour la France, une inversion importante des objectifs de politiqueeconomique s’est opere dans le courant de l’annee 1983 avec l’abandon del’objectif de l’emploi, pour favoriser ceux du controle des prix et de larestauration de l’equilibre externe.

C’est la strategie dite de � desinflation competitive � poursuivie par lepolitique du franc fort, prolongee par le processus d’integration europeenneavec la creation de l’euro.

M. Clevenot Croissance et Developpement L3 modele de Kaldor, Allain, Kalecki : les regimes de croissance 4 / 36

Or selon la regle de Tinbergen, les autorites doivent disposer d’autantd’instrument qu’elles possedent d’objectifs.

Les objectifs usuels consistent a etablir un niveau de croissance quipermette de s’approcher de plein emploi,

Le second objectif vise a controler l’inflation,

Le troisieme objectif consiste a controler les termes des changes enassurant l’equilibre externe.

La hierarchie des objectifs peut evoluer a travers le temps.

Pour la France, une inversion importante des objectifs de politiqueeconomique s’est opere dans le courant de l’annee 1983 avec l’abandon del’objectif de l’emploi, pour favoriser ceux du controle des prix et de larestauration de l’equilibre externe.

C’est la strategie dite de � desinflation competitive � poursuivie par lepolitique du franc fort, prolongee par le processus d’integration europeenneavec la creation de l’euro.

M. Clevenot Croissance et Developpement L3 modele de Kaldor, Allain, Kalecki : les regimes de croissance 4 / 36

Or selon la regle de Tinbergen, les autorites doivent disposer d’autantd’instrument qu’elles possedent d’objectifs.

Les objectifs usuels consistent a etablir un niveau de croissance quipermette de s’approcher de plein emploi,

Le second objectif vise a controler l’inflation,

Le troisieme objectif consiste a controler les termes des changes enassurant l’equilibre externe.

La hierarchie des objectifs peut evoluer a travers le temps.

Pour la France, une inversion importante des objectifs de politiqueeconomique s’est opere dans le courant de l’annee 1983 avec l’abandon del’objectif de l’emploi, pour favoriser ceux du controle des prix et de larestauration de l’equilibre externe.

C’est la strategie dite de � desinflation competitive � poursuivie par lepolitique du franc fort, prolongee par le processus d’integration europeenneavec la creation de l’euro.

M. Clevenot Croissance et Developpement L3 modele de Kaldor, Allain, Kalecki : les regimes de croissance 4 / 36

Or selon la regle de Tinbergen, les autorites doivent disposer d’autantd’instrument qu’elles possedent d’objectifs.

Les objectifs usuels consistent a etablir un niveau de croissance quipermette de s’approcher de plein emploi,

Le second objectif vise a controler l’inflation,

Le troisieme objectif consiste a controler les termes des changes enassurant l’equilibre externe.

La hierarchie des objectifs peut evoluer a travers le temps.

Pour la France, une inversion importante des objectifs de politiqueeconomique s’est opere dans le courant de l’annee 1983 avec l’abandon del’objectif de l’emploi, pour favoriser ceux du controle des prix et de larestauration de l’equilibre externe.

C’est la strategie dite de � desinflation competitive � poursuivie par lepolitique du franc fort, prolongee par le processus d’integration europeenneavec la creation de l’euro.

M. Clevenot Croissance et Developpement L3 modele de Kaldor, Allain, Kalecki : les regimes de croissance 4 / 36

Or selon la regle de Tinbergen, les autorites doivent disposer d’autantd’instrument qu’elles possedent d’objectifs.

Les objectifs usuels consistent a etablir un niveau de croissance quipermette de s’approcher de plein emploi,

Le second objectif vise a controler l’inflation,

Le troisieme objectif consiste a controler les termes des changes enassurant l’equilibre externe.

La hierarchie des objectifs peut evoluer a travers le temps.

Pour la France, une inversion importante des objectifs de politiqueeconomique s’est opere dans le courant de l’annee 1983 avec l’abandon del’objectif de l’emploi, pour favoriser ceux du controle des prix et de larestauration de l’equilibre externe.

C’est la strategie dite de � desinflation competitive � poursuivie par lepolitique du franc fort, prolongee par le processus d’integration europeenneavec la creation de l’euro.

M. Clevenot Croissance et Developpement L3 modele de Kaldor, Allain, Kalecki : les regimes de croissance 4 / 36

Or selon la regle de Tinbergen, les autorites doivent disposer d’autantd’instrument qu’elles possedent d’objectifs.

Les objectifs usuels consistent a etablir un niveau de croissance quipermette de s’approcher de plein emploi,

Le second objectif vise a controler l’inflation,

Le troisieme objectif consiste a controler les termes des changes enassurant l’equilibre externe.

La hierarchie des objectifs peut evoluer a travers le temps.

Pour la France, une inversion importante des objectifs de politiqueeconomique s’est opere dans le courant de l’annee 1983 avec l’abandon del’objectif de l’emploi, pour favoriser ceux du controle des prix et de larestauration de l’equilibre externe.

C’est la strategie dite de � desinflation competitive � poursuivie par lepolitique du franc fort, prolongee par le processus d’integration europeenneavec la creation de l’euro.

M. Clevenot Croissance et Developpement L3 modele de Kaldor, Allain, Kalecki : les regimes de croissance 4 / 36

Or selon la regle de Tinbergen, les autorites doivent disposer d’autantd’instrument qu’elles possedent d’objectifs.

Les objectifs usuels consistent a etablir un niveau de croissance quipermette de s’approcher de plein emploi,

Le second objectif vise a controler l’inflation,

Le troisieme objectif consiste a controler les termes des changes enassurant l’equilibre externe.

La hierarchie des objectifs peut evoluer a travers le temps.

Pour la France, une inversion importante des objectifs de politiqueeconomique s’est opere dans le courant de l’annee 1983 avec l’abandon del’objectif de l’emploi, pour favoriser ceux du controle des prix et de larestauration de l’equilibre externe.

C’est la strategie dite de � desinflation competitive � poursuivie par lepolitique du franc fort, prolongee par le processus d’integration europeenneavec la creation de l’euro.

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Modele de Kaldor en economie ouverte

Le modele de Kaldor en economie ouverte permet de bien mettre enevidence les problemes que posent l’ouverture pour les autorites quidoivent arbitrer entre differentes options, et pouvant rarement realiserl’ensemble des objectifs simultanement.

A cet egard la politique est clairement � l’art du possible �.

En economie ouverte, les autorites ont au minimum trois objectifs :

1 le controle de l’inflation2 l’equilibre externe, soutenabilite du deficit externe3 maintenir l’economie a proximite du plein emploi des facteurs

Pour les realiser ces trois objectifs simultanement, le gouvernement doitdisposer de trois instruments :

1 une politique monetaire2 politique budgetaire3 et une politique salariales

M. Clevenot Croissance et Developpement L3 modele de Kaldor, Allain, Kalecki : les regimes de croissance 5 / 36

Modele de Kaldor en economie ouverte

Le modele de Kaldor en economie ouverte permet de bien mettre enevidence les problemes que posent l’ouverture pour les autorites quidoivent arbitrer entre differentes options, et pouvant rarement realiserl’ensemble des objectifs simultanement.

A cet egard la politique est clairement � l’art du possible �.

En economie ouverte, les autorites ont au minimum trois objectifs :

1 le controle de l’inflation2 l’equilibre externe, soutenabilite du deficit externe3 maintenir l’economie a proximite du plein emploi des facteurs

Pour les realiser ces trois objectifs simultanement, le gouvernement doitdisposer de trois instruments :

1 une politique monetaire2 politique budgetaire3 et une politique salariales

M. Clevenot Croissance et Developpement L3 modele de Kaldor, Allain, Kalecki : les regimes de croissance 5 / 36

Modele de Kaldor en economie ouverte

Le modele de Kaldor en economie ouverte permet de bien mettre enevidence les problemes que posent l’ouverture pour les autorites quidoivent arbitrer entre differentes options, et pouvant rarement realiserl’ensemble des objectifs simultanement.

A cet egard la politique est clairement � l’art du possible �.

En economie ouverte, les autorites ont au minimum trois objectifs :

1 le controle de l’inflation2 l’equilibre externe, soutenabilite du deficit externe3 maintenir l’economie a proximite du plein emploi des facteurs

Pour les realiser ces trois objectifs simultanement, le gouvernement doitdisposer de trois instruments :

1 une politique monetaire2 politique budgetaire3 et une politique salariales

M. Clevenot Croissance et Developpement L3 modele de Kaldor, Allain, Kalecki : les regimes de croissance 5 / 36

Modele de Kaldor en economie ouverte

Le modele de Kaldor en economie ouverte permet de bien mettre enevidence les problemes que posent l’ouverture pour les autorites quidoivent arbitrer entre differentes options, et pouvant rarement realiserl’ensemble des objectifs simultanement.

A cet egard la politique est clairement � l’art du possible �.

En economie ouverte, les autorites ont au minimum trois objectifs :

1 le controle de l’inflation2 l’equilibre externe, soutenabilite du deficit externe3 maintenir l’economie a proximite du plein emploi des facteurs

Pour les realiser ces trois objectifs simultanement, le gouvernement doitdisposer de trois instruments :

1 une politique monetaire2 politique budgetaire3 et une politique salariales

M. Clevenot Croissance et Developpement L3 modele de Kaldor, Allain, Kalecki : les regimes de croissance 5 / 36

Modele de Kaldor en economie ouverte

Le modele de Kaldor en economie ouverte permet de bien mettre enevidence les problemes que posent l’ouverture pour les autorites quidoivent arbitrer entre differentes options, et pouvant rarement realiserl’ensemble des objectifs simultanement.

A cet egard la politique est clairement � l’art du possible �.

En economie ouverte, les autorites ont au minimum trois objectifs :

1 le controle de l’inflation2 l’equilibre externe, soutenabilite du deficit externe3 maintenir l’economie a proximite du plein emploi des facteurs

Pour les realiser ces trois objectifs simultanement, le gouvernement doitdisposer de trois instruments :

1 une politique monetaire2 politique budgetaire

3 et une politique salariales

M. Clevenot Croissance et Developpement L3 modele de Kaldor, Allain, Kalecki : les regimes de croissance 5 / 36

Modele de Kaldor en economie ouverte

Le modele de Kaldor en economie ouverte permet de bien mettre enevidence les problemes que posent l’ouverture pour les autorites quidoivent arbitrer entre differentes options, et pouvant rarement realiserl’ensemble des objectifs simultanement.

A cet egard la politique est clairement � l’art du possible �.

En economie ouverte, les autorites ont au minimum trois objectifs :

1 le controle de l’inflation2 l’equilibre externe, soutenabilite du deficit externe3 maintenir l’economie a proximite du plein emploi des facteurs

Pour les realiser ces trois objectifs simultanement, le gouvernement doitdisposer de trois instruments :

1 une politique monetaire2 politique budgetaire3 et une politique salarialesM. Clevenot Croissance et Developpement L3 modele de Kaldor, Allain, Kalecki : les regimes de croissance 5 / 36

Modele de Kaldor en economie ouverte

Le modele de Kaldor en economie ouverte permet de bien mettre enevidence les problemes que posent l’ouverture pour les autorites quidoivent arbitrer entre differentes options, et pouvant rarement realiserl’ensemble des objectifs simultanement.

A cet egard la politique est clairement � l’art du possible �.

En economie ouverte, les autorites ont au minimum trois objectifs :

1 le controle de l’inflation2 l’equilibre externe, soutenabilite du deficit externe3 maintenir l’economie a proximite du plein emploi des facteurs

Pour les realiser ces trois objectifs simultanement, le gouvernement doitdisposer de trois instruments :

1 une politique monetaire2 politique budgetaire3 et une politique salarialesM. Clevenot Croissance et Developpement L3 modele de Kaldor, Allain, Kalecki : les regimes de croissance 5 / 36

Dans le modele de Kaldor les prix restent implicite, si bien qu’il reste quedeux objectifs atteindre : le plein emploi et l’equilibre externe.

Ceux-ci ne sont atteignables simultanement que si l’Etat dispose a la foisde l’instrument des changes (regime de change flottant) et d’une politiquesalariale efficace, c’est a dire que les salaires soient flexibles.

Y + X = C + I + M (1)

Cette equation decrit l’equilibre ressources-emplois en economie ouverte.

A moyen terme, on doit avoir un equilibre entre les depenses les ressourcesle PIB (Y) et les exportations (X), et les emplois : la consommation (C),l’investissement (I) et les importations (M).

Pour que cette situation se realise il faut que la balance commerciale soitequilibree par les mouvements de capitaux et reciproquement de facon aobserver l’equilibre de la balance des paiements.

M. Clevenot Croissance et Developpement L3 modele de Kaldor, Allain, Kalecki : les regimes de croissance 6 / 36

Dans le modele de Kaldor les prix restent implicite, si bien qu’il reste quedeux objectifs atteindre : le plein emploi et l’equilibre externe.

Ceux-ci ne sont atteignables simultanement que si l’Etat dispose a la foisde l’instrument des changes (regime de change flottant) et d’une politiquesalariale efficace, c’est a dire que les salaires soient flexibles.

Y + X = C + I + M (1)

Cette equation decrit l’equilibre ressources-emplois en economie ouverte.

A moyen terme, on doit avoir un equilibre entre les depenses les ressourcesle PIB (Y) et les exportations (X), et les emplois : la consommation (C),l’investissement (I) et les importations (M).

Pour que cette situation se realise il faut que la balance commerciale soitequilibree par les mouvements de capitaux et reciproquement de facon aobserver l’equilibre de la balance des paiements.

M. Clevenot Croissance et Developpement L3 modele de Kaldor, Allain, Kalecki : les regimes de croissance 6 / 36

Dans le modele de Kaldor les prix restent implicite, si bien qu’il reste quedeux objectifs atteindre : le plein emploi et l’equilibre externe.

Ceux-ci ne sont atteignables simultanement que si l’Etat dispose a la foisde l’instrument des changes (regime de change flottant) et d’une politiquesalariale efficace, c’est a dire que les salaires soient flexibles.

Y + X = C + I + M (1)

Cette equation decrit l’equilibre ressources-emplois en economie ouverte.

A moyen terme, on doit avoir un equilibre entre les depenses les ressourcesle PIB (Y) et les exportations (X), et les emplois : la consommation (C),l’investissement (I) et les importations (M).

Pour que cette situation se realise il faut que la balance commerciale soitequilibree par les mouvements de capitaux et reciproquement de facon aobserver l’equilibre de la balance des paiements.

M. Clevenot Croissance et Developpement L3 modele de Kaldor, Allain, Kalecki : les regimes de croissance 6 / 36

Dans le modele de Kaldor les prix restent implicite, si bien qu’il reste quedeux objectifs atteindre : le plein emploi et l’equilibre externe.

Ceux-ci ne sont atteignables simultanement que si l’Etat dispose a la foisde l’instrument des changes (regime de change flottant) et d’une politiquesalariale efficace, c’est a dire que les salaires soient flexibles.

Y + X = C + I + M (1)

Cette equation decrit l’equilibre ressources-emplois en economie ouverte.

A moyen terme, on doit avoir un equilibre entre les depenses les ressourcesle PIB (Y) et les exportations (X), et les emplois : la consommation (C),l’investissement (I) et les importations (M).

Pour que cette situation se realise il faut que la balance commerciale soitequilibree par les mouvements de capitaux et reciproquement de facon aobserver l’equilibre de la balance des paiements.

M. Clevenot Croissance et Developpement L3 modele de Kaldor, Allain, Kalecki : les regimes de croissance 6 / 36

Dans le modele de Kaldor les prix restent implicite, si bien qu’il reste quedeux objectifs atteindre : le plein emploi et l’equilibre externe.

Ceux-ci ne sont atteignables simultanement que si l’Etat dispose a la foisde l’instrument des changes (regime de change flottant) et d’une politiquesalariale efficace, c’est a dire que les salaires soient flexibles.

Y + X = C + I + M (1)

Cette equation decrit l’equilibre ressources-emplois en economie ouverte.

A moyen terme, on doit avoir un equilibre entre les depenses les ressourcesle PIB (Y) et les exportations (X), et les emplois : la consommation (C),l’investissement (I) et les importations (M).

Pour que cette situation se realise il faut que la balance commerciale soitequilibree par les mouvements de capitaux et reciproquement de facon aobserver l’equilibre de la balance des paiements.

M. Clevenot Croissance et Developpement L3 modele de Kaldor, Allain, Kalecki : les regimes de croissance 6 / 36

Dans le modele de Kaldor les prix restent implicite, si bien qu’il reste quedeux objectifs atteindre : le plein emploi et l’equilibre externe.

Ceux-ci ne sont atteignables simultanement que si l’Etat dispose a la foisde l’instrument des changes (regime de change flottant) et d’une politiquesalariale efficace, c’est a dire que les salaires soient flexibles.

Y + X = C + I + M (1)

Cette equation decrit l’equilibre ressources-emplois en economie ouverte.

A moyen terme, on doit avoir un equilibre entre les depenses les ressourcesle PIB (Y) et les exportations (X), et les emplois : la consommation (C),l’investissement (I) et les importations (M).

Pour que cette situation se realise il faut que la balance commerciale soitequilibree par les mouvements de capitaux et reciproquement de facon aobserver l’equilibre de la balance des paiements.

M. Clevenot Croissance et Developpement L3 modele de Kaldor, Allain, Kalecki : les regimes de croissance 6 / 36

L’equilibre de la balance commerciale implique l’egalite entre le niveau desexportations et des importations qui correspond a l’equilibre epargneinvestissement.

X = M (2)

I = S (3)

On retrouve l’equation de repartition des revenus salaires, profits.

Y = W + P (4)

L’epargne nationale correspond a la somme de l’epargne des salaries et descapitalistes.

S = sw ·W + sp · P (5)

M. Clevenot Croissance et Developpement L3 modele de Kaldor, Allain, Kalecki : les regimes de croissance 7 / 36

L’equilibre de la balance commerciale implique l’egalite entre le niveau desexportations et des importations qui correspond a l’equilibre epargneinvestissement.

X = M (2)

I = S (3)

On retrouve l’equation de repartition des revenus salaires, profits.

Y = W + P (4)

L’epargne nationale correspond a la somme de l’epargne des salaries et descapitalistes.

S = sw ·W + sp · P (5)

M. Clevenot Croissance et Developpement L3 modele de Kaldor, Allain, Kalecki : les regimes de croissance 7 / 36

L’equilibre de la balance commerciale implique l’egalite entre le niveau desexportations et des importations qui correspond a l’equilibre epargneinvestissement.

X = M (2)

I = S (3)

On retrouve l’equation de repartition des revenus salaires, profits.

Y = W + P (4)

L’epargne nationale correspond a la somme de l’epargne des salaries et descapitalistes.

S = sw ·W + sp · P (5)

M. Clevenot Croissance et Developpement L3 modele de Kaldor, Allain, Kalecki : les regimes de croissance 7 / 36

L’equilibre de la balance commerciale implique l’egalite entre le niveau desexportations et des importations qui correspond a l’equilibre epargneinvestissement.

X = M (2)

I = S (3)

On retrouve l’equation de repartition des revenus salaires, profits.

Y = W + P (4)

L’epargne nationale correspond a la somme de l’epargne des salaries et descapitalistes.

S = sw ·W + sp · P (5)

M. Clevenot Croissance et Developpement L3 modele de Kaldor, Allain, Kalecki : les regimes de croissance 7 / 36

L’equilibre de la balance commerciale implique l’egalite entre le niveau desexportations et des importations qui correspond a l’equilibre epargneinvestissement.

X = M (2)

I = S (3)

On retrouve l’equation de repartition des revenus salaires, profits.

Y = W + P (4)

L’epargne nationale correspond a la somme de l’epargne des salaries et descapitalistes.

S = sw ·W + sp · P (5)

M. Clevenot Croissance et Developpement L3 modele de Kaldor, Allain, Kalecki : les regimes de croissance 7 / 36

Le taux d’investissement :I

Y= v · Y (6)

La population croit au taux exogene n :

N = N0 · e(nt) (7)

La population active est suppose croitre au meme rythme que lapopulation.

Ns = N (8)

La productivite suit un regle de Kaldor-Verdoorn, c’est a dire que lacroissance tire la productivite en raison de l’approfondissement de ladivision du travail.

La constante (a) decrit un etat particulier de l’efficacite de l’economie.

˙PR = a + b · Y (9)

M. Clevenot Croissance et Developpement L3 modele de Kaldor, Allain, Kalecki : les regimes de croissance 8 / 36

Le taux d’investissement :I

Y= v · Y (6)

La population croit au taux exogene n :

N = N0 · e(nt) (7)

La population active est suppose croitre au meme rythme que lapopulation.

Ns = N (8)

La productivite suit un regle de Kaldor-Verdoorn, c’est a dire que lacroissance tire la productivite en raison de l’approfondissement de ladivision du travail.

La constante (a) decrit un etat particulier de l’efficacite de l’economie.

˙PR = a + b · Y (9)

M. Clevenot Croissance et Developpement L3 modele de Kaldor, Allain, Kalecki : les regimes de croissance 8 / 36

Le taux d’investissement :I

Y= v · Y (6)

La population croit au taux exogene n :

N = N0 · e(nt) (7)

La population active est suppose croitre au meme rythme que lapopulation.

Ns = N (8)

La productivite suit un regle de Kaldor-Verdoorn, c’est a dire que lacroissance tire la productivite en raison de l’approfondissement de ladivision du travail.

La constante (a) decrit un etat particulier de l’efficacite de l’economie.

˙PR = a + b · Y (9)

M. Clevenot Croissance et Developpement L3 modele de Kaldor, Allain, Kalecki : les regimes de croissance 8 / 36

Le taux d’investissement :I

Y= v · Y (6)

La population croit au taux exogene n :

N = N0 · e(nt) (7)

La population active est suppose croitre au meme rythme que lapopulation.

Ns = N (8)

La productivite suit un regle de Kaldor-Verdoorn, c’est a dire que lacroissance tire la productivite en raison de l’approfondissement de ladivision du travail.

La constante (a) decrit un etat particulier de l’efficacite de l’economie.

˙PR = a + b · Y (9)

M. Clevenot Croissance et Developpement L3 modele de Kaldor, Allain, Kalecki : les regimes de croissance 8 / 36

Le bloc exterieur : X et M

Les equations d’exportation et d’importation decrivent le bloc exterieur.

X = αx · ˙DM − ex(w − ˙PR − e − ˙CM

)(10)

Le taux de croissance des exportations depend de l’elasticite revenu dureste du monde (αa ), c’est a dire la sensibilite a l’augmentation desrevenus etrangers de nos exportations.

Plus le revenu du reste du monde croıt et plus le niveau d’exportation doitaugmenter, tout chose egale par ailleurs.

Le second element retrace la sensibilite aux prix (ex : elasticite prix desexportations, ˙CM : represente les couts moyens du RDM, w le cout dutravail, le taux de change a l’incertain, ˙PR la productivite du travail

Les etrangers acheteront d’autant plus nos produits que ceux-ci serontcompetitifs. Seule, la competitivite prix est consideree ici.

M. Clevenot Croissance et Developpement L3 modele de Kaldor, Allain, Kalecki : les regimes de croissance 9 / 36

Le bloc exterieur : X et M

Les equations d’exportation et d’importation decrivent le bloc exterieur.

X = αx · ˙DM − ex(w − ˙PR − e − ˙CM

)(10)

Le taux de croissance des exportations depend de l’elasticite revenu dureste du monde (αa ), c’est a dire la sensibilite a l’augmentation desrevenus etrangers de nos exportations.

Plus le revenu du reste du monde croıt et plus le niveau d’exportation doitaugmenter, tout chose egale par ailleurs.

Le second element retrace la sensibilite aux prix (ex : elasticite prix desexportations, ˙CM : represente les couts moyens du RDM, w le cout dutravail, le taux de change a l’incertain, ˙PR la productivite du travail

Les etrangers acheteront d’autant plus nos produits que ceux-ci serontcompetitifs. Seule, la competitivite prix est consideree ici.

M. Clevenot Croissance et Developpement L3 modele de Kaldor, Allain, Kalecki : les regimes de croissance 9 / 36

Le bloc exterieur : X et M

Les equations d’exportation et d’importation decrivent le bloc exterieur.

X = αx · ˙DM − ex(w − ˙PR − e − ˙CM

)(10)

Le taux de croissance des exportations depend de l’elasticite revenu dureste du monde (αa ), c’est a dire la sensibilite a l’augmentation desrevenus etrangers de nos exportations.

Plus le revenu du reste du monde croıt et plus le niveau d’exportation doitaugmenter, tout chose egale par ailleurs.

Le second element retrace la sensibilite aux prix (ex : elasticite prix desexportations, ˙CM : represente les couts moyens du RDM, w le cout dutravail, le taux de change a l’incertain, ˙PR la productivite du travail

Les etrangers acheteront d’autant plus nos produits que ceux-ci serontcompetitifs.

Seule, la competitivite prix est consideree ici.

M. Clevenot Croissance et Developpement L3 modele de Kaldor, Allain, Kalecki : les regimes de croissance 9 / 36

Le bloc exterieur : X et M

Les equations d’exportation et d’importation decrivent le bloc exterieur.

X = αx · ˙DM − ex(w − ˙PR − e − ˙CM

)(10)

Le taux de croissance des exportations depend de l’elasticite revenu dureste du monde (αa ), c’est a dire la sensibilite a l’augmentation desrevenus etrangers de nos exportations.

Plus le revenu du reste du monde croıt et plus le niveau d’exportation doitaugmenter, tout chose egale par ailleurs.

Le second element retrace la sensibilite aux prix (ex : elasticite prix desexportations, ˙CM : represente les couts moyens du RDM, w le cout dutravail, le taux de change a l’incertain, ˙PR la productivite du travail

Les etrangers acheteront d’autant plus nos produits que ceux-ci serontcompetitifs. Seule, la competitivite prix est consideree ici.

M. Clevenot Croissance et Developpement L3 modele de Kaldor, Allain, Kalecki : les regimes de croissance 9 / 36

La competitivite hors prix, par la qualite dans le cadre d’une concurrencemonopolistique par exemple peut etre approxime par les depenses de RDsur l’investissement, la part dans les brevets, etc.

Dans le modele de Kaldor elle ne depend que des prix relatifs quidependent des salaires, de la productivite et du taux de change. comptetenu de la productivite

Si les salaires reels augmentent moins rapidement que les gains deproductivite, les couts salariaux unitaires diminuent ce qui entraıne uneamelioration de la competitivite.

Le taux de change peut venir corriger une faiblesse passagere de lacompetitivite d’un pays.

La reduction des changes permet de reduire le prix des produits et desservices exportees mais elle rencherit le prix des importations et augmenteparticulierement la facture petroliere.

Une devaluation conduit selon le principe de la courbe en J a unedegradation passagere de la balance commerciale

M. Clevenot Croissance et Developpement L3 modele de Kaldor, Allain, Kalecki : les regimes de croissance 10 / 36

La competitivite hors prix, par la qualite dans le cadre d’une concurrencemonopolistique par exemple peut etre approxime par les depenses de RDsur l’investissement, la part dans les brevets, etc.

Dans le modele de Kaldor elle ne depend que des prix relatifs quidependent des salaires, de la productivite et du taux de change. comptetenu de la productivite

Si les salaires reels augmentent moins rapidement que les gains deproductivite, les couts salariaux unitaires diminuent ce qui entraıne uneamelioration de la competitivite.

Le taux de change peut venir corriger une faiblesse passagere de lacompetitivite d’un pays.

La reduction des changes permet de reduire le prix des produits et desservices exportees mais elle rencherit le prix des importations et augmenteparticulierement la facture petroliere.

Une devaluation conduit selon le principe de la courbe en J a unedegradation passagere de la balance commerciale

M. Clevenot Croissance et Developpement L3 modele de Kaldor, Allain, Kalecki : les regimes de croissance 10 / 36

La competitivite hors prix, par la qualite dans le cadre d’une concurrencemonopolistique par exemple peut etre approxime par les depenses de RDsur l’investissement, la part dans les brevets, etc.

Dans le modele de Kaldor elle ne depend que des prix relatifs quidependent des salaires, de la productivite et du taux de change. comptetenu de la productivite

Si les salaires reels augmentent moins rapidement que les gains deproductivite, les couts salariaux unitaires diminuent ce qui entraıne uneamelioration de la competitivite.

Le taux de change peut venir corriger une faiblesse passagere de lacompetitivite d’un pays.

La reduction des changes permet de reduire le prix des produits et desservices exportees mais elle rencherit le prix des importations et augmenteparticulierement la facture petroliere.

Une devaluation conduit selon le principe de la courbe en J a unedegradation passagere de la balance commerciale

M. Clevenot Croissance et Developpement L3 modele de Kaldor, Allain, Kalecki : les regimes de croissance 10 / 36

La competitivite hors prix, par la qualite dans le cadre d’une concurrencemonopolistique par exemple peut etre approxime par les depenses de RDsur l’investissement, la part dans les brevets, etc.

Dans le modele de Kaldor elle ne depend que des prix relatifs quidependent des salaires, de la productivite et du taux de change. comptetenu de la productivite

Si les salaires reels augmentent moins rapidement que les gains deproductivite, les couts salariaux unitaires diminuent ce qui entraıne uneamelioration de la competitivite.

Le taux de change peut venir corriger une faiblesse passagere de lacompetitivite d’un pays.

La reduction des changes permet de reduire le prix des produits et desservices exportees mais elle rencherit le prix des importations et augmenteparticulierement la facture petroliere.

Une devaluation conduit selon le principe de la courbe en J a unedegradation passagere de la balance commerciale

M. Clevenot Croissance et Developpement L3 modele de Kaldor, Allain, Kalecki : les regimes de croissance 10 / 36

La competitivite hors prix, par la qualite dans le cadre d’une concurrencemonopolistique par exemple peut etre approxime par les depenses de RDsur l’investissement, la part dans les brevets, etc.

Dans le modele de Kaldor elle ne depend que des prix relatifs quidependent des salaires, de la productivite et du taux de change. comptetenu de la productivite

Si les salaires reels augmentent moins rapidement que les gains deproductivite, les couts salariaux unitaires diminuent ce qui entraıne uneamelioration de la competitivite.

Le taux de change peut venir corriger une faiblesse passagere de lacompetitivite d’un pays.

La reduction des changes permet de reduire le prix des produits et desservices exportees mais elle rencherit le prix des importations et augmenteparticulierement la facture petroliere.

Une devaluation conduit selon le principe de la courbe en J a unedegradation passagere de la balance commerciale

M. Clevenot Croissance et Developpement L3 modele de Kaldor, Allain, Kalecki : les regimes de croissance 10 / 36

La competitivite hors prix, par la qualite dans le cadre d’une concurrencemonopolistique par exemple peut etre approxime par les depenses de RDsur l’investissement, la part dans les brevets, etc.

Dans le modele de Kaldor elle ne depend que des prix relatifs quidependent des salaires, de la productivite et du taux de change. comptetenu de la productivite

Si les salaires reels augmentent moins rapidement que les gains deproductivite, les couts salariaux unitaires diminuent ce qui entraıne uneamelioration de la competitivite.

Le taux de change peut venir corriger une faiblesse passagere de lacompetitivite d’un pays.

La reduction des changes permet de reduire le prix des produits et desservices exportees mais elle rencherit le prix des importations et augmenteparticulierement la facture petroliere.

Une devaluation conduit selon le principe de la courbe en J a unedegradation passagere de la balance commerciale

M. Clevenot Croissance et Developpement L3 modele de Kaldor, Allain, Kalecki : les regimes de croissance 10 / 36

La competitivite hors prix, par la qualite dans le cadre d’une concurrencemonopolistique par exemple peut etre approxime par les depenses de RDsur l’investissement, la part dans les brevets, etc.

Dans le modele de Kaldor elle ne depend que des prix relatifs quidependent des salaires, de la productivite et du taux de change. comptetenu de la productivite

Si les salaires reels augmentent moins rapidement que les gains deproductivite, les couts salariaux unitaires diminuent ce qui entraıne uneamelioration de la competitivite.

Le taux de change peut venir corriger une faiblesse passagere de lacompetitivite d’un pays.

La reduction des changes permet de reduire le prix des produits et desservices exportees mais elle rencherit le prix des importations et augmenteparticulierement la facture petroliere.

Une devaluation conduit selon le principe de la courbe en J a unedegradation passagere de la balance commerciale

M. Clevenot Croissance et Developpement L3 modele de Kaldor, Allain, Kalecki : les regimes de croissance 10 / 36

Les importations ont un comportement symetrique

Plus le revenu national augmente et plus on aura tendance a importer(αm) elasticite revenu des importations).

Aussi un differentiel de croissance, comme rencontre lors de la relance de1981 a nettement contribue a la degradation de la balance commercialeconduisant a trois devaluations successives en moins de 18 mois.

On aura d’autant plus tendance a importer que les produits etrangers sontcompetitifs - cas des produits electroniques em : elasticite prix desimportations.

M = αm · Y + em ·(w − ˙PR − e − ˙CM

)(11)

Les effets de competitivite prix apparaissent plus lentement alors que leseffets revenus sont immediats.

La balance commerciale se degrade dans une premier temps puis doitenregistrer un retablissement progressif jusqu’a la formation d’un excedent.

M. Clevenot Croissance et Developpement L3 modele de Kaldor, Allain, Kalecki : les regimes de croissance 11 / 36

Les importations ont un comportement symetrique

Plus le revenu national augmente et plus on aura tendance a importer(αm) elasticite revenu des importations).

Aussi un differentiel de croissance, comme rencontre lors de la relance de1981 a nettement contribue a la degradation de la balance commercialeconduisant a trois devaluations successives en moins de 18 mois.

On aura d’autant plus tendance a importer que les produits etrangers sontcompetitifs - cas des produits electroniques em : elasticite prix desimportations.

M = αm · Y + em ·(w − ˙PR − e − ˙CM

)(11)

Les effets de competitivite prix apparaissent plus lentement alors que leseffets revenus sont immediats.

La balance commerciale se degrade dans une premier temps puis doitenregistrer un retablissement progressif jusqu’a la formation d’un excedent.

M. Clevenot Croissance et Developpement L3 modele de Kaldor, Allain, Kalecki : les regimes de croissance 11 / 36

Les importations ont un comportement symetrique

Plus le revenu national augmente et plus on aura tendance a importer(αm) elasticite revenu des importations).

Aussi un differentiel de croissance, comme rencontre lors de la relance de1981 a nettement contribue a la degradation de la balance commercialeconduisant a trois devaluations successives en moins de 18 mois.

On aura d’autant plus tendance a importer que les produits etrangers sontcompetitifs - cas des produits electroniques em : elasticite prix desimportations.

M = αm · Y + em ·(w − ˙PR − e − ˙CM

)(11)

Les effets de competitivite prix apparaissent plus lentement alors que leseffets revenus sont immediats.

La balance commerciale se degrade dans une premier temps puis doitenregistrer un retablissement progressif jusqu’a la formation d’un excedent.

M. Clevenot Croissance et Developpement L3 modele de Kaldor, Allain, Kalecki : les regimes de croissance 11 / 36

Les importations ont un comportement symetrique

Plus le revenu national augmente et plus on aura tendance a importer(αm) elasticite revenu des importations).

Aussi un differentiel de croissance, comme rencontre lors de la relance de1981 a nettement contribue a la degradation de la balance commercialeconduisant a trois devaluations successives en moins de 18 mois.

On aura d’autant plus tendance a importer que les produits etrangers sontcompetitifs - cas des produits electroniques em : elasticite prix desimportations.

M = αm · Y + em ·(w − ˙PR − e − ˙CM

)(11)

Les effets de competitivite prix apparaissent plus lentement alors que leseffets revenus sont immediats.

La balance commerciale se degrade dans une premier temps puis doitenregistrer un retablissement progressif jusqu’a la formation d’un excedent.

M. Clevenot Croissance et Developpement L3 modele de Kaldor, Allain, Kalecki : les regimes de croissance 11 / 36

Determination de l’equilibre en economie ouverte

Dans les faits une derive des prix peut-etre observee (inflation importee).

C’est le schema suivit par la France durant une bonne partie de l’apresSeconde Guerre Mondiale jusqu’en 1983.

A partir des equations precedentes, on va etablir les conditions d’equilibrede plein emploi en economie ouverte.

M. Clevenot Croissance et Developpement L3 modele de Kaldor, Allain, Kalecki : les regimes de croissance 12 / 36

Determination de l’equilibre en economie ouverte

Dans les faits une derive des prix peut-etre observee (inflation importee).

C’est le schema suivit par la France durant une bonne partie de l’apresSeconde Guerre Mondiale jusqu’en 1983.

A partir des equations precedentes, on va etablir les conditions d’equilibrede plein emploi en economie ouverte.

M. Clevenot Croissance et Developpement L3 modele de Kaldor, Allain, Kalecki : les regimes de croissance 12 / 36

Determination de l’equilibre en economie ouverte

Dans les faits une derive des prix peut-etre observee (inflation importee).

C’est le schema suivit par la France durant une bonne partie de l’apresSeconde Guerre Mondiale jusqu’en 1983.

A partir des equations precedentes, on va etablir les conditions d’equilibrede plein emploi en economie ouverte.

M. Clevenot Croissance et Developpement L3 modele de Kaldor, Allain, Kalecki : les regimes de croissance 12 / 36

Determination de l’equilibre en economie ouverte

Dans les faits une derive des prix peut-etre observee (inflation importee).

C’est le schema suivit par la France durant une bonne partie de l’apresSeconde Guerre Mondiale jusqu’en 1983.

A partir des equations precedentes, on va etablir les conditions d’equilibrede plein emploi en economie ouverte.

M. Clevenot Croissance et Developpement L3 modele de Kaldor, Allain, Kalecki : les regimes de croissance 12 / 36

Equilibre sur le marche des biens et des services, epargneinvestissement

A l’equilibre I = S et peut definir l’investissement en fonction de l’epargned’equilibre.

I = W · (sw − sp) + sp · Y (12)

En divisant par Y on obtient le taux d’investissement.

I

Y=

W

Y· (sw − sp) + sp (13)

On sait que IY = v · Y on substitue dans l’equation precedente I

Y par v · Y .

v · Y =W

Y· (sw − sp) + sp ⇐⇒ Y =

W

Y·(sw − sp

v

)(14)

On rappelle l’equation de productivite du travail ˙PR = a + b · Y

M. Clevenot Croissance et Developpement L3 modele de Kaldor, Allain, Kalecki : les regimes de croissance 13 / 36

Equilibre sur le marche des biens et des services, epargneinvestissement

A l’equilibre I = S et peut definir l’investissement en fonction de l’epargned’equilibre.

I = W · (sw − sp) + sp · Y (12)

En divisant par Y on obtient le taux d’investissement.

I

Y=

W

Y· (sw − sp) + sp (13)

On sait que IY = v · Y on substitue dans l’equation precedente I

Y par v · Y .

v · Y =W

Y· (sw − sp) + sp ⇐⇒ Y =

W

Y·(sw − sp

v

)(14)

On rappelle l’equation de productivite du travail ˙PR = a + b · Y

M. Clevenot Croissance et Developpement L3 modele de Kaldor, Allain, Kalecki : les regimes de croissance 13 / 36

Equilibre sur le marche des biens et des services, epargneinvestissement

A l’equilibre I = S et peut definir l’investissement en fonction de l’epargned’equilibre.

I = W · (sw − sp) + sp · Y (12)

En divisant par Y on obtient le taux d’investissement.

I

Y=

W

Y· (sw − sp) + sp (13)

On sait que IY = v · Y on substitue dans l’equation precedente I

Y par v · Y .

v · Y =W

Y· (sw − sp) + sp ⇐⇒ Y =

W

Y·(sw − sp

v

)(14)

On rappelle l’equation de productivite du travail ˙PR = a + b · Y

M. Clevenot Croissance et Developpement L3 modele de Kaldor, Allain, Kalecki : les regimes de croissance 13 / 36

Equilibre sur le marche des biens et des services, epargneinvestissement

A l’equilibre I = S et peut definir l’investissement en fonction de l’epargned’equilibre.

I = W · (sw − sp) + sp · Y (12)

En divisant par Y on obtient le taux d’investissement.

I

Y=

W

Y· (sw − sp) + sp (13)

On sait que IY = v · Y on substitue dans l’equation precedente I

Y par v · Y .

v · Y =W

Y· (sw − sp) + sp ⇐⇒ Y =

W

Y·(sw − sp

v

)(14)

On rappelle l’equation de productivite du travail ˙PR = a + b · Y

M. Clevenot Croissance et Developpement L3 modele de Kaldor, Allain, Kalecki : les regimes de croissance 13 / 36

Equilibre sur le marche des biens et des services, epargneinvestissement

A l’equilibre I = S et peut definir l’investissement en fonction de l’epargned’equilibre.

I = W · (sw − sp) + sp · Y (12)

En divisant par Y on obtient le taux d’investissement.

I

Y=

W

Y· (sw − sp) + sp (13)

On sait que IY = v · Y on substitue dans l’equation precedente I

Y par v · Y .

v · Y =W

Y· (sw − sp) + sp ⇐⇒ Y =

W

Y·(sw − sp

v

)(14)

On rappelle l’equation de productivite du travail ˙PR = a + b · Y

M. Clevenot Croissance et Developpement L3 modele de Kaldor, Allain, Kalecki : les regimes de croissance 13 / 36

Equilibre sur le marche des biens et des services, epargneinvestissement

A l’equilibre I = S et peut definir l’investissement en fonction de l’epargned’equilibre.

I = W · (sw − sp) + sp · Y (12)

En divisant par Y on obtient le taux d’investissement.

I

Y=

W

Y· (sw − sp) + sp (13)

On sait que IY = v · Y on substitue dans l’equation precedente I

Y par v · Y .

v · Y =W

Y· (sw − sp) + sp ⇐⇒ Y =

W

Y·(sw − sp

v

)(14)

On rappelle l’equation de productivite du travail ˙PR = a + b · Y

M. Clevenot Croissance et Developpement L3 modele de Kaldor, Allain, Kalecki : les regimes de croissance 13 / 36

Equilibre sur le marche des biens et des services, epargneinvestissement

Si on se concentre sur la part des salaires fracWY , avec w · N = W avecW masse des salaires. On peut alors definir cette relation : w ·N

Y ⇐⇒ w

(YN )

.

Or comme YN ' Y − N = ˙PR peut remplacer la variation de la

productivite par sa valeur afin d’obtenir l’equilibre sur le marche des bienset des services.

Y =spv−(sp − sw

v

)·(

w

Π0 · (a + b · Y

)(15)

La seconde parenthese represente les couts salariaux unitaires, le rapportdu salaire sur la productivite apparente du travail. du travail.

M. Clevenot Croissance et Developpement L3 modele de Kaldor, Allain, Kalecki : les regimes de croissance 14 / 36

Equilibre sur le marche des biens et des services, epargneinvestissement

Si on se concentre sur la part des salaires fracWY , avec w · N = W avecW masse des salaires. On peut alors definir cette relation : w ·N

Y ⇐⇒ w

(YN )

.

Or comme YN ' Y − N = ˙PR peut remplacer la variation de la

productivite par sa valeur afin d’obtenir l’equilibre sur le marche des bienset des services.

Y =spv−(sp − sw

v

)·(

w

Π0 · (a + b · Y

)(15)

La seconde parenthese represente les couts salariaux unitaires, le rapportdu salaire sur la productivite apparente du travail. du travail.

M. Clevenot Croissance et Developpement L3 modele de Kaldor, Allain, Kalecki : les regimes de croissance 14 / 36

Equilibre sur le marche des biens et des services, epargneinvestissement

Si on se concentre sur la part des salaires fracWY , avec w · N = W avecW masse des salaires. On peut alors definir cette relation : w ·N

Y ⇐⇒ w

(YN )

.

Or comme YN ' Y − N = ˙PR peut remplacer la variation de la

productivite par sa valeur afin d’obtenir l’equilibre sur le marche des bienset des services.

Y =spv−(sp − sw

v

)·(

w

Π0 · (a + b · Y

)(15)

La seconde parenthese represente les couts salariaux unitaires, le rapportdu salaire sur la productivite apparente du travail. du travail.

M. Clevenot Croissance et Developpement L3 modele de Kaldor, Allain, Kalecki : les regimes de croissance 14 / 36

Equilibre sur le marche des biens et des services, epargneinvestissement

Si on se concentre sur la part des salaires fracWY , avec w · N = W avecW masse des salaires. On peut alors definir cette relation : w ·N

Y ⇐⇒ w

(YN )

.

Or comme YN ' Y − N = ˙PR peut remplacer la variation de la

productivite par sa valeur afin d’obtenir l’equilibre sur le marche des bienset des services.

Y =spv−(sp − sw

v

)·(

w

Π0 · (a + b · Y

)(15)

La seconde parenthese represente les couts salariaux unitaires, le rapportdu salaire sur la productivite apparente du travail. du travail.

M. Clevenot Croissance et Developpement L3 modele de Kaldor, Allain, Kalecki : les regimes de croissance 14 / 36

Equilibre sur le marche du travail

La demande de travail est fonction de la variation du PIB et de celle de laproductivite Nd = Y − ˙PR d’ou ˙PR = Y − Nd

De son cote, la productivite suit une loi de Kaldor-Verdoorn, la variationde la productivite depend positivement de la variation du PIB + unetendance a : ˙PR = a + b · Y On peut aisement eliminer le terme de laproductivite pour identifier la variation du PIB :

a + b · Y = Y − Nd (16)

A l’equilibre sur le marche du travail Ns = Nd de plus on suppose que lapopulation active croıt au taux n, taux de croissance de la population.

(a + n) = −b · Y + Y ⇒ Y · (1− b) = a + n⇒ Y =(a + n)

(1− b)(17)

M. Clevenot Croissance et Developpement L3 modele de Kaldor, Allain, Kalecki : les regimes de croissance 15 / 36

Equilibre sur le marche du travail

La demande de travail est fonction de la variation du PIB et de celle de laproductivite Nd = Y − ˙PR d’ou ˙PR = Y − Nd

De son cote, la productivite suit une loi de Kaldor-Verdoorn, la variationde la productivite depend positivement de la variation du PIB + unetendance a : ˙PR = a + b · Y

On peut aisement eliminer le terme de laproductivite pour identifier la variation du PIB :

a + b · Y = Y − Nd (16)

A l’equilibre sur le marche du travail Ns = Nd de plus on suppose que lapopulation active croıt au taux n, taux de croissance de la population.

(a + n) = −b · Y + Y ⇒ Y · (1− b) = a + n⇒ Y =(a + n)

(1− b)(17)

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Equilibre sur le marche du travail

La demande de travail est fonction de la variation du PIB et de celle de laproductivite Nd = Y − ˙PR d’ou ˙PR = Y − Nd

De son cote, la productivite suit une loi de Kaldor-Verdoorn, la variationde la productivite depend positivement de la variation du PIB + unetendance a : ˙PR = a + b · Y On peut aisement eliminer le terme de laproductivite pour identifier la variation du PIB :

a + b · Y = Y − Nd (16)

A l’equilibre sur le marche du travail Ns = Nd de plus on suppose que lapopulation active croıt au taux n, taux de croissance de la population.

(a + n) = −b · Y + Y ⇒ Y · (1− b) = a + n⇒ Y =(a + n)

(1− b)(17)

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Equilibre sur le marche du travail

La demande de travail est fonction de la variation du PIB et de celle de laproductivite Nd = Y − ˙PR d’ou ˙PR = Y − Nd

De son cote, la productivite suit une loi de Kaldor-Verdoorn, la variationde la productivite depend positivement de la variation du PIB + unetendance a : ˙PR = a + b · Y On peut aisement eliminer le terme de laproductivite pour identifier la variation du PIB :

a + b · Y = Y − Nd (16)

A l’equilibre sur le marche du travail Ns = Nd de plus on suppose que lapopulation active croıt au taux n, taux de croissance de la population.

(a + n) = −b · Y + Y ⇒ Y · (1− b) = a + n⇒ Y =(a + n)

(1− b)(17)

M. Clevenot Croissance et Developpement L3 modele de Kaldor, Allain, Kalecki : les regimes de croissance 15 / 36

Equilibre sur le marche du travail

La demande de travail est fonction de la variation du PIB et de celle de laproductivite Nd = Y − ˙PR d’ou ˙PR = Y − Nd

De son cote, la productivite suit une loi de Kaldor-Verdoorn, la variationde la productivite depend positivement de la variation du PIB + unetendance a : ˙PR = a + b · Y On peut aisement eliminer le terme de laproductivite pour identifier la variation du PIB :

a + b · Y = Y − Nd (16)

A l’equilibre sur le marche du travail Ns = Nd de plus on suppose que lapopulation active croıt au taux n, taux de croissance de la population.

(a + n) = −b · Y + Y ⇒ Y · (1− b) = a + n⇒ Y =(a + n)

(1− b)(17)

M. Clevenot Croissance et Developpement L3 modele de Kaldor, Allain, Kalecki : les regimes de croissance 15 / 36

Definition de l’equilibre exterieur

Dans le modele, on ne tient compte que de la balance commerciale. Defait, on interdit l’equilibrage pour les mouvements de capitaux si bien queles exportations doivent toujours etre equivalentes aux importations.

Il s’agit d’une condition tres restrictive mais qui permet de faciliter lescalculs.

Comme BP = BK+BC = 0 et que BK=0, on doit obligatoirement avoirBC = 0 donc M = X. En dynamique c’est M = X d’ou il vient :

αm · Y + em ·(w − ˙PR − e − ˙CM

)= αx · ˙DM − ex

(w − ˙PR − e − ˙CM

)αm · Y + em ·

(w − e − ˙CM

)− em · ˙PR = αx · ˙DM − ex

(w − e − ˙CM

)αm ·Y−em · ˙PR−ex ˙PR = αx · ˙DM−ex

(w − e − ˙CM

)−em ·

(w − e − ˙CM

)αm · Y − (em + ex) · ˙PR = αx · ˙DM − (ex + em) ·

(w − e − ˙CM

)

M. Clevenot Croissance et Developpement L3 modele de Kaldor, Allain, Kalecki : les regimes de croissance 16 / 36

Definition de l’equilibre exterieur

Dans le modele, on ne tient compte que de la balance commerciale. Defait, on interdit l’equilibrage pour les mouvements de capitaux si bien queles exportations doivent toujours etre equivalentes aux importations.

Il s’agit d’une condition tres restrictive mais qui permet de faciliter lescalculs.

Comme BP = BK+BC = 0 et que BK=0, on doit obligatoirement avoirBC = 0 donc M = X. En dynamique c’est M = X d’ou il vient :

αm · Y + em ·(w − ˙PR − e − ˙CM

)= αx · ˙DM − ex

(w − ˙PR − e − ˙CM

)αm · Y + em ·

(w − e − ˙CM

)− em · ˙PR = αx · ˙DM − ex

(w − e − ˙CM

)αm ·Y−em · ˙PR−ex ˙PR = αx · ˙DM−ex

(w − e − ˙CM

)−em ·

(w − e − ˙CM

)αm · Y − (em + ex) · ˙PR = αx · ˙DM − (ex + em) ·

(w − e − ˙CM

)

M. Clevenot Croissance et Developpement L3 modele de Kaldor, Allain, Kalecki : les regimes de croissance 16 / 36

Definition de l’equilibre exterieur

Dans le modele, on ne tient compte que de la balance commerciale. Defait, on interdit l’equilibrage pour les mouvements de capitaux si bien queles exportations doivent toujours etre equivalentes aux importations.

Il s’agit d’une condition tres restrictive mais qui permet de faciliter lescalculs.

Comme BP = BK+BC = 0 et que BK=0, on doit obligatoirement avoirBC = 0 donc M = X. En dynamique c’est M = X d’ou il vient :

αm · Y + em ·(w − ˙PR − e − ˙CM

)= αx · ˙DM − ex

(w − ˙PR − e − ˙CM

)αm · Y + em ·

(w − e − ˙CM

)− em · ˙PR = αx · ˙DM − ex

(w − e − ˙CM

)αm ·Y−em · ˙PR−ex ˙PR = αx · ˙DM−ex

(w − e − ˙CM

)−em ·

(w − e − ˙CM

)αm · Y − (em + ex) · ˙PR = αx · ˙DM − (ex + em) ·

(w − e − ˙CM

)

M. Clevenot Croissance et Developpement L3 modele de Kaldor, Allain, Kalecki : les regimes de croissance 16 / 36

Definition de l’equilibre exterieur

Dans le modele, on ne tient compte que de la balance commerciale. Defait, on interdit l’equilibrage pour les mouvements de capitaux si bien queles exportations doivent toujours etre equivalentes aux importations.

Il s’agit d’une condition tres restrictive mais qui permet de faciliter lescalculs.

Comme BP = BK+BC = 0 et que BK=0, on doit obligatoirement avoirBC = 0 donc M = X. En dynamique c’est M = X d’ou il vient :

αm · Y + em ·(w − ˙PR − e − ˙CM

)= αx · ˙DM − ex

(w − ˙PR − e − ˙CM

)

αm · Y + em ·(w − e − ˙CM

)− em · ˙PR = αx · ˙DM − ex

(w − e − ˙CM

)αm ·Y−em · ˙PR−ex ˙PR = αx · ˙DM−ex

(w − e − ˙CM

)−em ·

(w − e − ˙CM

)αm · Y − (em + ex) · ˙PR = αx · ˙DM − (ex + em) ·

(w − e − ˙CM

)

M. Clevenot Croissance et Developpement L3 modele de Kaldor, Allain, Kalecki : les regimes de croissance 16 / 36

Definition de l’equilibre exterieur

Dans le modele, on ne tient compte que de la balance commerciale. Defait, on interdit l’equilibrage pour les mouvements de capitaux si bien queles exportations doivent toujours etre equivalentes aux importations.

Il s’agit d’une condition tres restrictive mais qui permet de faciliter lescalculs.

Comme BP = BK+BC = 0 et que BK=0, on doit obligatoirement avoirBC = 0 donc M = X. En dynamique c’est M = X d’ou il vient :

αm · Y + em ·(w − ˙PR − e − ˙CM

)= αx · ˙DM − ex

(w − ˙PR − e − ˙CM

)αm · Y + em ·

(w − e − ˙CM

)− em · ˙PR = αx · ˙DM − ex

(w − e − ˙CM

)

αm ·Y−em · ˙PR−ex ˙PR = αx · ˙DM−ex(w − e − ˙CM

)−em ·

(w − e − ˙CM

)αm · Y − (em + ex) · ˙PR = αx · ˙DM − (ex + em) ·

(w − e − ˙CM

)

M. Clevenot Croissance et Developpement L3 modele de Kaldor, Allain, Kalecki : les regimes de croissance 16 / 36

Definition de l’equilibre exterieur

Dans le modele, on ne tient compte que de la balance commerciale. Defait, on interdit l’equilibrage pour les mouvements de capitaux si bien queles exportations doivent toujours etre equivalentes aux importations.

Il s’agit d’une condition tres restrictive mais qui permet de faciliter lescalculs.

Comme BP = BK+BC = 0 et que BK=0, on doit obligatoirement avoirBC = 0 donc M = X. En dynamique c’est M = X d’ou il vient :

αm · Y + em ·(w − ˙PR − e − ˙CM

)= αx · ˙DM − ex

(w − ˙PR − e − ˙CM

)αm · Y + em ·

(w − e − ˙CM

)− em · ˙PR = αx · ˙DM − ex

(w − e − ˙CM

)αm ·Y−em · ˙PR−ex ˙PR = αx · ˙DM−ex

(w − e − ˙CM

)−em ·

(w − e − ˙CM

)

αm · Y − (em + ex) · ˙PR = αx · ˙DM − (ex + em) ·(w − e − ˙CM

)

M. Clevenot Croissance et Developpement L3 modele de Kaldor, Allain, Kalecki : les regimes de croissance 16 / 36

Definition de l’equilibre exterieur

Dans le modele, on ne tient compte que de la balance commerciale. Defait, on interdit l’equilibrage pour les mouvements de capitaux si bien queles exportations doivent toujours etre equivalentes aux importations.

Il s’agit d’une condition tres restrictive mais qui permet de faciliter lescalculs.

Comme BP = BK+BC = 0 et que BK=0, on doit obligatoirement avoirBC = 0 donc M = X. En dynamique c’est M = X d’ou il vient :

αm · Y + em ·(w − ˙PR − e − ˙CM

)= αx · ˙DM − ex

(w − ˙PR − e − ˙CM

)αm · Y + em ·

(w − e − ˙CM

)− em · ˙PR = αx · ˙DM − ex

(w − e − ˙CM

)αm ·Y−em · ˙PR−ex ˙PR = αx · ˙DM−ex

(w − e − ˙CM

)−em ·

(w − e − ˙CM

)αm · Y − (em + ex) · ˙PR = αx · ˙DM − (ex + em) ·

(w − e − ˙CM

)M. Clevenot Croissance et Developpement L3 modele de Kaldor, Allain, Kalecki : les regimes de croissance 16 / 36

Definition de l’equilibre exterieur

On transforme la variation de la productivite ˙PR = a + b · Y

αm · Y − (em + ex) · ˙PR = αx · ˙DM − (ex + em) ·(w − e − ˙CM

)αm · Y − (em + ex) · (a + b · Y ) = αx · ˙DM − (ex + em) ·

(w − e − ˙CM

)Y · ((em + ex) · −b + αm )−a · (em + ex) =

αx · ˙DM − (ex + em) ·(w − e − ˙CM

)Y · ((em + ex) · −b + αm )=

αx · ˙DM − (ex + em) ·(w − e − ˙CM

)+ a · (em + ex)

Y ·(

(em + ex) · −b + αm

)= αx · ˙DM − (ex + em) ·

(w − e − ˙CM − a

)Y =

αx · ˙DM − (ex + em) ·(w − e − ˙CM − a

)((−em + ex) · b + αm )

(18)

M. Clevenot Croissance et Developpement L3 modele de Kaldor, Allain, Kalecki : les regimes de croissance 17 / 36

Definition de l’equilibre exterieur

On transforme la variation de la productivite ˙PR = a + b · Y

αm · Y − (em + ex) · ˙PR = αx · ˙DM − (ex + em) ·(w − e − ˙CM

)

αm · Y − (em + ex) · (a + b · Y ) = αx · ˙DM − (ex + em) ·(w − e − ˙CM

)Y · ((em + ex) · −b + αm )−a · (em + ex) =

αx · ˙DM − (ex + em) ·(w − e − ˙CM

)Y · ((em + ex) · −b + αm )=

αx · ˙DM − (ex + em) ·(w − e − ˙CM

)+ a · (em + ex)

Y ·(

(em + ex) · −b + αm

)= αx · ˙DM − (ex + em) ·

(w − e − ˙CM − a

)Y =

αx · ˙DM − (ex + em) ·(w − e − ˙CM − a

)((−em + ex) · b + αm )

(18)

M. Clevenot Croissance et Developpement L3 modele de Kaldor, Allain, Kalecki : les regimes de croissance 17 / 36

Definition de l’equilibre exterieur

On transforme la variation de la productivite ˙PR = a + b · Y

αm · Y − (em + ex) · ˙PR = αx · ˙DM − (ex + em) ·(w − e − ˙CM

)αm · Y − (em + ex) · (a + b · Y ) = αx · ˙DM − (ex + em) ·

(w − e − ˙CM

)

Y · ((em + ex) · −b + αm )−a · (em + ex) =

αx · ˙DM − (ex + em) ·(w − e − ˙CM

)Y · ((em + ex) · −b + αm )=

αx · ˙DM − (ex + em) ·(w − e − ˙CM

)+ a · (em + ex)

Y ·(

(em + ex) · −b + αm

)= αx · ˙DM − (ex + em) ·

(w − e − ˙CM − a

)Y =

αx · ˙DM − (ex + em) ·(w − e − ˙CM − a

)((−em + ex) · b + αm )

(18)

M. Clevenot Croissance et Developpement L3 modele de Kaldor, Allain, Kalecki : les regimes de croissance 17 / 36

Definition de l’equilibre exterieur

On transforme la variation de la productivite ˙PR = a + b · Y

αm · Y − (em + ex) · ˙PR = αx · ˙DM − (ex + em) ·(w − e − ˙CM

)αm · Y − (em + ex) · (a + b · Y ) = αx · ˙DM − (ex + em) ·

(w − e − ˙CM

)Y · ((em + ex) · −b + αm )−a · (em + ex) =

αx · ˙DM − (ex + em) ·(w − e − ˙CM

)

Y · ((em + ex) · −b + αm )=

αx · ˙DM − (ex + em) ·(w − e − ˙CM

)+ a · (em + ex)

Y ·(

(em + ex) · −b + αm

)= αx · ˙DM − (ex + em) ·

(w − e − ˙CM − a

)Y =

αx · ˙DM − (ex + em) ·(w − e − ˙CM − a

)((−em + ex) · b + αm )

(18)

M. Clevenot Croissance et Developpement L3 modele de Kaldor, Allain, Kalecki : les regimes de croissance 17 / 36

Definition de l’equilibre exterieur

On transforme la variation de la productivite ˙PR = a + b · Y

αm · Y − (em + ex) · ˙PR = αx · ˙DM − (ex + em) ·(w − e − ˙CM

)αm · Y − (em + ex) · (a + b · Y ) = αx · ˙DM − (ex + em) ·

(w − e − ˙CM

)Y · ((em + ex) · −b + αm )−a · (em + ex) =

αx · ˙DM − (ex + em) ·(w − e − ˙CM

)Y · ((em + ex) · −b + αm )=

αx · ˙DM − (ex + em) ·(w − e − ˙CM

)+ a · (em + ex)

Y ·(

(em + ex) · −b + αm

)= αx · ˙DM − (ex + em) ·

(w − e − ˙CM − a

)Y =

αx · ˙DM − (ex + em) ·(w − e − ˙CM − a

)((−em + ex) · b + αm )

(18)

M. Clevenot Croissance et Developpement L3 modele de Kaldor, Allain, Kalecki : les regimes de croissance 17 / 36

Definition de l’equilibre exterieur

On transforme la variation de la productivite ˙PR = a + b · Y

αm · Y − (em + ex) · ˙PR = αx · ˙DM − (ex + em) ·(w − e − ˙CM

)αm · Y − (em + ex) · (a + b · Y ) = αx · ˙DM − (ex + em) ·

(w − e − ˙CM

)Y · ((em + ex) · −b + αm )−a · (em + ex) =

αx · ˙DM − (ex + em) ·(w − e − ˙CM

)Y · ((em + ex) · −b + αm )=

αx · ˙DM − (ex + em) ·(w − e − ˙CM

)+ a · (em + ex)

Y ·(

(em + ex) · −b + αm

)= αx · ˙DM − (ex + em) ·

(w − e − ˙CM − a

)

Y =αx · ˙DM − (ex + em) ·

(w − e − ˙CM − a

)((−em + ex) · b + αm )

(18)

M. Clevenot Croissance et Developpement L3 modele de Kaldor, Allain, Kalecki : les regimes de croissance 17 / 36

Definition de l’equilibre exterieur

On transforme la variation de la productivite ˙PR = a + b · Y

αm · Y − (em + ex) · ˙PR = αx · ˙DM − (ex + em) ·(w − e − ˙CM

)αm · Y − (em + ex) · (a + b · Y ) = αx · ˙DM − (ex + em) ·

(w − e − ˙CM

)Y · ((em + ex) · −b + αm )−a · (em + ex) =

αx · ˙DM − (ex + em) ·(w − e − ˙CM

)Y · ((em + ex) · −b + αm )=

αx · ˙DM − (ex + em) ·(w − e − ˙CM

)+ a · (em + ex)

Y ·(

(em + ex) · −b + αm

)= αx · ˙DM − (ex + em) ·

(w − e − ˙CM − a

)Y =

αx · ˙DM − (ex + em) ·(w − e − ˙CM − a

)((−em + ex) · b + αm )

(18)

M. Clevenot Croissance et Developpement L3 modele de Kaldor, Allain, Kalecki : les regimes de croissance 17 / 36

Equilibre sur les 3 secteurs simultanement =

Equilibre global

Equilibre epargne/investissement, sur le marche des biens et des services :

Y =spv−

(sp − sw

v

)·(

w

Π0 · (a + b · Y

)

Equilibre sur le marche du travail : Y =(a + n)

(1− b)

Equilibre exterieur : Y =αx · ˙DM − (ex + em) ·

(w − e − ˙CM − a

)((−em + ex) · b + αm )

M. Clevenot Croissance et Developpement L3 modele de Kaldor, Allain, Kalecki : les regimes de croissance 18 / 36

Equilibre sur les 3 secteurs simultanement =

Equilibre global

Equilibre epargne/investissement, sur le marche des biens et des services :

Y =spv−

(sp − sw

v

)·(

w

Π0 · (a + b · Y

)

Equilibre sur le marche du travail : Y =(a + n)

(1− b)

Equilibre exterieur : Y =αx · ˙DM − (ex + em) ·

(w − e − ˙CM − a

)((−em + ex) · b + αm )

M. Clevenot Croissance et Developpement L3 modele de Kaldor, Allain, Kalecki : les regimes de croissance 18 / 36

Equilibre sur les 3 secteurs simultanement =

Equilibre global

Equilibre epargne/investissement, sur le marche des biens et des services :

Y =spv−

(sp − sw

v

)·(

w

Π0 · (a + b · Y

)

Equilibre sur le marche du travail : Y =(a + n)

(1− b)

Equilibre exterieur : Y =αx · ˙DM − (ex + em) ·

(w − e − ˙CM − a

)((−em + ex) · b + αm )

M. Clevenot Croissance et Developpement L3 modele de Kaldor, Allain, Kalecki : les regimes de croissance 18 / 36

Implication en termes de politique economique

Sur le marche du travail, l’equilibre determine de maniere exogene par lesparametre a, b et n.pause C’est donc le marche du travail qui fixe le niveau du PIB.

pause Les autres conditions d’equilibre doivent s’ajuster au marche du

travail.pause L’equilibre epargne investissement peut s’obtenir grace a variation

du taux d’epargne.

L’equilibre exterieur peut s’obtenir grace la variation du change en changeflottant. Par contre en change fixe, le seul facteur d’ajustement possibledevient les salaires.

M. Clevenot Croissance et Developpement L3 modele de Kaldor, Allain, Kalecki : les regimes de croissance 19 / 36

Implication en termes de politique economique

Sur le marche du travail, l’equilibre determine de maniere exogene par lesparametre a, b et n.pause C’est donc le marche du travail qui fixe le niveau du PIB.

pause Les autres conditions d’equilibre doivent s’ajuster au marche du

travail.pause L’equilibre epargne investissement peut s’obtenir grace a variation

du taux d’epargne.

L’equilibre exterieur peut s’obtenir grace la variation du change en changeflottant. Par contre en change fixe, le seul facteur d’ajustement possibledevient les salaires.

M. Clevenot Croissance et Developpement L3 modele de Kaldor, Allain, Kalecki : les regimes de croissance 19 / 36

Crise de la zone euro

Ainsi en economie ouverte, avec un change fixe ou une union monetairelorsque les echanges se realisent en majorite dans l’union monetaire ('change fixe) vous n’avez pas d’autre choix que de realiser des devaluationsinternes face a des chocs negatifs de competitivite.

Ceci permet de comprendre la mise en œuvre du CICE, du pacte deresponsabilite et de la tentative realisee avec la loi travail visant aflexibiliser le marche du travail.

Le danger c’est d’organiser la deflation situation a la japonaise ou biensituation qui s’approcherait de la crise de 1929...

ANALYSE DES DIFFERENTS REGIMES DE CROISSANCECONTEMPORAINS

M. Clevenot Croissance et Developpement L3 modele de Kaldor, Allain, Kalecki : les regimes de croissance 20 / 36

Crise de la zone euro

Ainsi en economie ouverte, avec un change fixe ou une union monetairelorsque les echanges se realisent en majorite dans l’union monetaire ('change fixe) vous n’avez pas d’autre choix que de realiser des devaluationsinternes face a des chocs negatifs de competitivite.

Ceci permet de comprendre la mise en œuvre du CICE, du pacte deresponsabilite et de la tentative realisee avec la loi travail visant aflexibiliser le marche du travail.

Le danger c’est d’organiser la deflation situation a la japonaise ou biensituation qui s’approcherait de la crise de 1929...

ANALYSE DES DIFFERENTS REGIMES DE CROISSANCECONTEMPORAINS

M. Clevenot Croissance et Developpement L3 modele de Kaldor, Allain, Kalecki : les regimes de croissance 20 / 36

Crise de la zone euro

Ainsi en economie ouverte, avec un change fixe ou une union monetairelorsque les echanges se realisent en majorite dans l’union monetaire ('change fixe) vous n’avez pas d’autre choix que de realiser des devaluationsinternes face a des chocs negatifs de competitivite.

Ceci permet de comprendre la mise en œuvre du CICE, du pacte deresponsabilite et de la tentative realisee avec la loi travail visant aflexibiliser le marche du travail.

Le danger c’est d’organiser la deflation situation a la japonaise ou biensituation qui s’approcherait de la crise de 1929...

ANALYSE DES DIFFERENTS REGIMES DE CROISSANCECONTEMPORAINS

M. Clevenot Croissance et Developpement L3 modele de Kaldor, Allain, Kalecki : les regimes de croissance 20 / 36

Crise de la zone euro

Ainsi en economie ouverte, avec un change fixe ou une union monetairelorsque les echanges se realisent en majorite dans l’union monetaire ('change fixe) vous n’avez pas d’autre choix que de realiser des devaluationsinternes face a des chocs negatifs de competitivite.

Ceci permet de comprendre la mise en œuvre du CICE, du pacte deresponsabilite et de la tentative realisee avec la loi travail visant aflexibiliser le marche du travail.

Le danger c’est d’organiser la deflation situation a la japonaise ou biensituation qui s’approcherait de la crise de 1929...

ANALYSE DES DIFFERENTS REGIMES DE CROISSANCECONTEMPORAINS

M. Clevenot Croissance et Developpement L3 modele de Kaldor, Allain, Kalecki : les regimes de croissance 20 / 36

Olivier

Ajustement sur le modele de Pasinetti par Olivier Allain

P

K=

Pc

K+

Pw

K(19)

P

K=

1

(sc − sw )· IK− sw

sc − sw· YK

+ r · Kw

K(20)

Kw

K=

SwS

=sw · (Y − Pc)

I=

sw · sc(sc − sw )

· YI− sw

sc − sw(21)

P

K=

1

(sc − sw )· IK

+sw

sc − sw· YK

+ r ·(

sw · sc(sc − sw )

· YI− sw

sc − sw

)(22)

on multiplie l’equation precedente par KY

M. Clevenot Croissance et Developpement L3 modele de Kaldor, Allain, Kalecki : les regimes de croissance 21 / 36

Olivier

Pasinetti

P

Y=

1

(sc − sw )· IY− sw

sc − sw+ r ·

(sw · sc

(sc − sw )· KI− sw

sc − sw· KY

)(23)

Hyp de stabilite = absence d’incertitude r =Pt

Kqu’on substitue dans

l’equation (4)

P

K=

1

(sc − sw )· IK− sw

sc − sw· YK

+P

K·(

sw · sc(sc − sw )

· YI− sw

sc − sw

)(24)

P

K·(

1− sw · sc(sc − sw )

· YI

+sw

sc − sw

)=

1

(sc − sw )· IK− sw

sc − sw· YK

(25)

P

K·(

1− sw · sc(sc − sw )

· YI− sw

sc − sw

)=

1

(sc − sw )· IK− sw

sc − sw· YK

(26)

M. Clevenot Croissance et Developpement L3 modele de Kaldor, Allain, Kalecki : les regimes de croissance 22 / 36

Olivier

P

K·(

1− sw · sc(sc − sw )

· YI

+sw

sc − sw

)=

(I − sw ) · Y(sc − sw ) · K

(27)

P

K·(

(sc − sw ) · I − (sc · sw ) · Y + sw · I���

��(sc − sw ) · I

)=

(I − sw ) · Y���

��(sc − sw ) · K(28)

P

K·(

(sc − sw ) · I − (sc · sw ) · Y + sw · II

)=

(I − sw ) · YK

(29)

P

K·(sc · I −���sw · I − sw · Y − sc · Y +���sw · I

I

)=

(I − sw ) · YK

(30)

P

K·(sc · I −���sw · I − sw · Y − sc · Y +���sw · I

I

)=

(I − sw ) · YK

(31)

M. Clevenot Croissance et Developpement L3 modele de Kaldor, Allain, Kalecki : les regimes de croissance 23 / 36

Olivier

P

K·(sc ·(((((

((I − sw ) · Y

I

)= (

((((((I − sw ) · Y

K(32)

P

K=

1

sc· IK

(33)

M. Clevenot Croissance et Developpement L3 modele de Kaldor, Allain, Kalecki : les regimes de croissance 24 / 36

Olivier

Le modele kaleckien fait l’hypothese que le volume de la production (Q)est determine par la demande tant que l’on atteint pas les limites descapacites de production.

Q ≤ Q Ou Q le niveau de croissance potentielle, lorsque les entreprisesutilisent tout leur capital.

On suppose comme dans le modele de Harrod que les coefficientstechniques sont fixes.

A l’instar de nombreux autres modeles postkeynesiens, les coefficientstechniques de production sont supposes fixes. Sous ces hypotheses, tantque les entreprises produisent en deca de leur pleine capacite (), laproduction est donnee par :

Q = a · L (34)

a : mesure de la productivite du travail supposee constante,L : quantite de travail.

M. Clevenot Croissance et Developpement L3 modele de Kaldor, Allain, Kalecki : les regimes de croissance 25 / 36

Olivier

Le modele kaleckien fait l’hypothese que le volume de la production (Q)est determine par la demande tant que l’on atteint pas les limites descapacites de production.

Q ≤ Q Ou Q le niveau de croissance potentielle, lorsque les entreprisesutilisent tout leur capital.

On suppose comme dans le modele de Harrod que les coefficientstechniques sont fixes.

A l’instar de nombreux autres modeles postkeynesiens, les coefficientstechniques de production sont supposes fixes. Sous ces hypotheses, tantque les entreprises produisent en deca de leur pleine capacite (), laproduction est donnee par :

Q = a · L (34)

a : mesure de la productivite du travail supposee constante,L : quantite de travail.

M. Clevenot Croissance et Developpement L3 modele de Kaldor, Allain, Kalecki : les regimes de croissance 25 / 36

Olivier

Le modele kaleckien fait l’hypothese que le volume de la production (Q)est determine par la demande tant que l’on atteint pas les limites descapacites de production.

Q ≤ Q Ou Q le niveau de croissance potentielle, lorsque les entreprisesutilisent tout leur capital.

On suppose comme dans le modele de Harrod que les coefficientstechniques sont fixes.

A l’instar de nombreux autres modeles postkeynesiens, les coefficientstechniques de production sont supposes fixes. Sous ces hypotheses, tantque les entreprises produisent en deca de leur pleine capacite (), laproduction est donnee par :

Q = a · L (34)

a : mesure de la productivite du travail supposee constante,L : quantite de travail.

M. Clevenot Croissance et Developpement L3 modele de Kaldor, Allain, Kalecki : les regimes de croissance 25 / 36

Olivier

Le modele kaleckien fait l’hypothese que le volume de la production (Q)est determine par la demande tant que l’on atteint pas les limites descapacites de production.

Q ≤ Q Ou Q le niveau de croissance potentielle, lorsque les entreprisesutilisent tout leur capital.

On suppose comme dans le modele de Harrod que les coefficientstechniques sont fixes.

A l’instar de nombreux autres modeles postkeynesiens, les coefficientstechniques de production sont supposes fixes. Sous ces hypotheses, tantque les entreprises produisent en deca de leur pleine capacite (), laproduction est donnee par :

Q = a · L (34)

a : mesure de la productivite du travail supposee constante,L : quantite de travail.

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Olivier

determination des prix

Dans la Theorie generale, Keynes ([1936], p. 251) pretend que son analysen’est pas affectee par le degre de concurrence sur les marches des biens etdes facteurs de production.

Neanmoins, il place son analyse formelle dans le cadre de marchesconcurrentiels (Keynes [1936], p. 35) suivant en cela le premier postulat del’economie classique.

L’apport de Kalecki par rapport a Keynes est de tenir compte de lastructure du marche dans la determination des prix.

Les prix sont determines en fonction des couts de production sur lesquelsest appliquee un taux de marge. C’est la tarification au mark-up quidepend du degre de concurrence.

M. Clevenot Croissance et Developpement L3 modele de Kaldor, Allain, Kalecki : les regimes de croissance 26 / 36

Olivier

determination des prix

Dans la Theorie generale, Keynes ([1936], p. 251) pretend que son analysen’est pas affectee par le degre de concurrence sur les marches des biens etdes facteurs de production.

Neanmoins, il place son analyse formelle dans le cadre de marchesconcurrentiels (Keynes [1936], p. 35) suivant en cela le premier postulat del’economie classique.

L’apport de Kalecki par rapport a Keynes est de tenir compte de lastructure du marche dans la determination des prix.

Les prix sont determines en fonction des couts de production sur lesquelsest appliquee un taux de marge. C’est la tarification au mark-up quidepend du degre de concurrence.

M. Clevenot Croissance et Developpement L3 modele de Kaldor, Allain, Kalecki : les regimes de croissance 26 / 36

Olivier

determination des prix

Dans la Theorie generale, Keynes ([1936], p. 251) pretend que son analysen’est pas affectee par le degre de concurrence sur les marches des biens etdes facteurs de production.

Neanmoins, il place son analyse formelle dans le cadre de marchesconcurrentiels (Keynes [1936], p. 35) suivant en cela le premier postulat del’economie classique.

L’apport de Kalecki par rapport a Keynes est de tenir compte de lastructure du marche dans la determination des prix.

Les prix sont determines en fonction des couts de production sur lesquelsest appliquee un taux de marge. C’est la tarification au mark-up quidepend du degre de concurrence.

M. Clevenot Croissance et Developpement L3 modele de Kaldor, Allain, Kalecki : les regimes de croissance 26 / 36

Olivier

determination des prix

Dans la Theorie generale, Keynes ([1936], p. 251) pretend que son analysen’est pas affectee par le degre de concurrence sur les marches des biens etdes facteurs de production.

Neanmoins, il place son analyse formelle dans le cadre de marchesconcurrentiels (Keynes [1936], p. 35) suivant en cela le premier postulat del’economie classique.

L’apport de Kalecki par rapport a Keynes est de tenir compte de lastructure du marche dans la determination des prix.

Les prix sont determines en fonction des couts de production sur lesquelsest appliquee un taux de marge. C’est la tarification au mark-up quidepend du degre de concurrence.

M. Clevenot Croissance et Developpement L3 modele de Kaldor, Allain, Kalecki : les regimes de croissance 26 / 36

Olivier

le mark-up et determination de la part des profits

p = (1 + θ) · wa

(35)

w : salaire monetaire, θ le taux de marge depend du degre de concurrencesur le marche des biens et sur le marches facteurs (conflit capital travail).

Si on suppose que l’on est en economie fermee et sans Etat, la repartitiondu revenu est realisee exclusivement entre les salaries et les capitalistes.

p · Q = w · L + r · p · K avec r taux d’interet

A partir des equation 1 et 2 on peut ecrire la part des profits ainsi :

π =θ

1 + θ= 1−Ψ (36)

M. Clevenot Croissance et Developpement L3 modele de Kaldor, Allain, Kalecki : les regimes de croissance 27 / 36

Olivier

le mark-up et determination de la part des profits

p = (1 + θ) · wa

(35)

w : salaire monetaire, θ le taux de marge depend du degre de concurrencesur le marche des biens et sur le marches facteurs (conflit capital travail).

Si on suppose que l’on est en economie fermee et sans Etat, la repartitiondu revenu est realisee exclusivement entre les salaries et les capitalistes.

p · Q = w · L + r · p · K avec r taux d’interet

A partir des equation 1 et 2 on peut ecrire la part des profits ainsi :

π =θ

1 + θ= 1−Ψ (36)

M. Clevenot Croissance et Developpement L3 modele de Kaldor, Allain, Kalecki : les regimes de croissance 27 / 36

Olivier

Les profits Π = p · Q − w · L

Par des profits = Πp·Q =

p · Q − w · Lp · Q

= 1− w · Lp · Q

= 1− w · L(1 + θ) · w

a· a · L

1− ��w · �L

(1 + θ) ·��w�a· �a · �L

= 1− 1

(1 + θ)⇒ (1 + θ)

(1 + θ)− 1

1 + θ

�1 + θ − �11 + θ

⇒ π =

1 + θ

)ou bien = 1−Ψ(37)

Ψ part des salaires dans la valeur ajoutee

M. Clevenot Croissance et Developpement L3 modele de Kaldor, Allain, Kalecki : les regimes de croissance 28 / 36

Olivier

Les profits Π = p · Q − w · L

Par des profits = Πp·Q =

p · Q − w · Lp · Q

= 1− w · Lp · Q

= 1− w · L(1 + θ) · w

a· a · L

1− ��w · �L

(1 + θ) ·��w�a· �a · �L

= 1− 1

(1 + θ)⇒ (1 + θ)

(1 + θ)− 1

1 + θ

�1 + θ − �11 + θ

⇒ π =

1 + θ

)ou bien = 1−Ψ(37)

Ψ part des salaires dans la valeur ajoutee

M. Clevenot Croissance et Developpement L3 modele de Kaldor, Allain, Kalecki : les regimes de croissance 28 / 36

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Les profits Π = p · Q − w · L

Par des profits = Πp·Q =

p · Q − w · Lp · Q

= 1− w · Lp · Q

= 1− w · L(1 + θ) · w

a· a · L

1− ��w · �L

(1 + θ) ·��w�a· �a · �L

= 1− 1

(1 + θ)⇒ (1 + θ)

(1 + θ)− 1

1 + θ

�1 + θ − �11 + θ

⇒ π =

1 + θ

)ou bien = 1−Ψ(37)

Ψ part des salaires dans la valeur ajoutee

M. Clevenot Croissance et Developpement L3 modele de Kaldor, Allain, Kalecki : les regimes de croissance 28 / 36

Olivier

Les profits Π = p · Q − w · L

Par des profits = Πp·Q =

p · Q − w · Lp · Q

= 1− w · Lp · Q

= 1− w · L(1 + θ) · w

a· a · L

1− ��w · �L

(1 + θ) ·��w�a· �a · �L

= 1− 1

(1 + θ)⇒ (1 + θ)

(1 + θ)− 1

1 + θ

�1 + θ − �11 + θ

⇒ π =

1 + θ

)ou bien = 1−Ψ(37)

Ψ part des salaires dans la valeur ajoutee

M. Clevenot Croissance et Developpement L3 modele de Kaldor, Allain, Kalecki : les regimes de croissance 28 / 36

Olivier

Sans surprise la part des profits est liee positivement au taux de marge.

On peut identifier le salaire reel et le taux de profits en fonction de la partdes profits

ω =w

p= a · (1− π) (38)

r =π · zv

(39)

ou z represente le taux d’utilisation du capitalQ

Q

et v le coefficient de capitalK

Qlorsque les entreprises produisent a pleine

capacite.

M. Clevenot Croissance et Developpement L3 modele de Kaldor, Allain, Kalecki : les regimes de croissance 29 / 36

Olivier

Sans surprise la part des profits est liee positivement au taux de marge.

On peut identifier le salaire reel et le taux de profits en fonction de la partdes profits

ω =w

p= a · (1− π) (38)

r =π · zv

(39)

ou z represente le taux d’utilisation du capitalQ

Q

et v le coefficient de capitalK

Qlorsque les entreprises produisent a pleine

capacite.

M. Clevenot Croissance et Developpement L3 modele de Kaldor, Allain, Kalecki : les regimes de croissance 29 / 36

Olivier

Sans surprise la part des profits est liee positivement au taux de marge.

On peut identifier le salaire reel et le taux de profits en fonction de la partdes profits

ω =w

p= a · (1− π) (38)

r =π · zv

(39)

ou z represente le taux d’utilisation du capitalQ

Q

et v le coefficient de capitalK

Qlorsque les entreprises produisent a pleine

capacite.

M. Clevenot Croissance et Developpement L3 modele de Kaldor, Allain, Kalecki : les regimes de croissance 29 / 36

Olivier

Sans surprise la part des profits est liee positivement au taux de marge.

On peut identifier le salaire reel et le taux de profits en fonction de la partdes profits

ω =w

p= a · (1− π) (38)

r =π · zv

(39)

ou z represente le taux d’utilisation du capitalQ

Q

et v le coefficient de capitalK

Qlorsque les entreprises produisent a pleine

capacite.

M. Clevenot Croissance et Developpement L3 modele de Kaldor, Allain, Kalecki : les regimes de croissance 29 / 36

Olivier

La baisse du salaire monetaire n’a pas d’influence ni sur le taux de profit,ni sur la part des profits puisque les prix diminuent autant, cela n’a pasd’influence sur le salaire reel.

L’augmentation du aux de profit passe obligatoirement par une hausse dutaux de marge qui implique une baisse du salaire reelle. A condition quellecelle-ci ne soit pas compensee par une baisse du taux d’utilisation ou uneaugmentation du coefficient de capital. Mais dans le modele v est constant.

Le conflit de repartition va influence le taux de marge ainsi que le tauxd’accumulation. Ici, comme dans le modele de Kaldor on suppose l’epargnedes salaries = 0. La fonction d’epargne sur capital s’ecrit ainsi :

g s = sπ ·π · zv

(40)

M. Clevenot Croissance et Developpement L3 modele de Kaldor, Allain, Kalecki : les regimes de croissance 30 / 36

Olivier

La baisse du salaire monetaire n’a pas d’influence ni sur le taux de profit,ni sur la part des profits puisque les prix diminuent autant, cela n’a pasd’influence sur le salaire reel.

L’augmentation du aux de profit passe obligatoirement par une hausse dutaux de marge qui implique une baisse du salaire reelle. A condition quellecelle-ci ne soit pas compensee par une baisse du taux d’utilisation ou uneaugmentation du coefficient de capital. Mais dans le modele v est constant.

Le conflit de repartition va influence le taux de marge ainsi que le tauxd’accumulation. Ici, comme dans le modele de Kaldor on suppose l’epargnedes salaries = 0. La fonction d’epargne sur capital s’ecrit ainsi :

g s = sπ ·π · zv

(40)

M. Clevenot Croissance et Developpement L3 modele de Kaldor, Allain, Kalecki : les regimes de croissance 30 / 36

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La baisse du salaire monetaire n’a pas d’influence ni sur le taux de profit,ni sur la part des profits puisque les prix diminuent autant, cela n’a pasd’influence sur le salaire reel.

L’augmentation du aux de profit passe obligatoirement par une hausse dutaux de marge qui implique une baisse du salaire reelle. A condition quellecelle-ci ne soit pas compensee par une baisse du taux d’utilisation ou uneaugmentation du coefficient de capital. Mais dans le modele v est constant.

Le conflit de repartition va influence le taux de marge ainsi que le tauxd’accumulation. Ici, comme dans le modele de Kaldor on suppose l’epargnedes salaries = 0. La fonction d’epargne sur capital s’ecrit ainsi :

g s = sπ ·π · zv

(40)

M. Clevenot Croissance et Developpement L3 modele de Kaldor, Allain, Kalecki : les regimes de croissance 30 / 36

Olivier

Effet d’une moderation salariale

La hausse du taux de marge aura pour effet d’augmenter la part desprofits π et donc l’epargne.

L’accumulation du capital dans les modeles kaleckiens depend a la fois dutaux de profit courant et du taux d’utilisation du capital

Un meilleur profit permet aux entreprisesd’etre optimistes quant al’avenir dans un univers incertain.le profit constitue la base del’epargne de l’entreprise et favorise l’autofinancementIls constituentun signal positif aupres des marches financiers ce qui facilite lefinancement externe.

M. Clevenot Croissance et Developpement L3 modele de Kaldor, Allain, Kalecki : les regimes de croissance 31 / 36

Olivier

Effet d’une moderation salariale

La hausse du taux de marge aura pour effet d’augmenter la part desprofits π et donc l’epargne.

L’accumulation du capital dans les modeles kaleckiens depend a la fois dutaux de profit courant et du taux d’utilisation du capital

Un meilleur profit permet aux entreprisesd’etre optimistes quant al’avenir dans un univers incertain.le profit constitue la base del’epargne de l’entreprise et favorise l’autofinancementIls constituentun signal positif aupres des marches financiers ce qui facilite lefinancement externe.

M. Clevenot Croissance et Developpement L3 modele de Kaldor, Allain, Kalecki : les regimes de croissance 31 / 36

Olivier

Effet d’une moderation salariale

La hausse du taux de marge aura pour effet d’augmenter la part desprofits π et donc l’epargne.

L’accumulation du capital dans les modeles kaleckiens depend a la fois dutaux de profit courant et du taux d’utilisation du capital

Un meilleur profit permet aux entreprises

d’etre optimistes quant al’avenir dans un univers incertain.le profit constitue la base del’epargne de l’entreprise et favorise l’autofinancementIls constituentun signal positif aupres des marches financiers ce qui facilite lefinancement externe.

M. Clevenot Croissance et Developpement L3 modele de Kaldor, Allain, Kalecki : les regimes de croissance 31 / 36

Olivier

Effet d’une moderation salariale

La hausse du taux de marge aura pour effet d’augmenter la part desprofits π et donc l’epargne.

L’accumulation du capital dans les modeles kaleckiens depend a la fois dutaux de profit courant et du taux d’utilisation du capital

Un meilleur profit permet aux entreprisesd’etre optimistes quant al’avenir dans un univers incertain.

le profit constitue la base del’epargne de l’entreprise et favorise l’autofinancementIls constituentun signal positif aupres des marches financiers ce qui facilite lefinancement externe.

M. Clevenot Croissance et Developpement L3 modele de Kaldor, Allain, Kalecki : les regimes de croissance 31 / 36

Olivier

Effet d’une moderation salariale

La hausse du taux de marge aura pour effet d’augmenter la part desprofits π et donc l’epargne.

L’accumulation du capital dans les modeles kaleckiens depend a la fois dutaux de profit courant et du taux d’utilisation du capital

Un meilleur profit permet aux entreprisesd’etre optimistes quant al’avenir dans un univers incertain.le profit constitue la base del’epargne de l’entreprise et favorise l’autofinancement

Ils constituentun signal positif aupres des marches financiers ce qui facilite lefinancement externe.

M. Clevenot Croissance et Developpement L3 modele de Kaldor, Allain, Kalecki : les regimes de croissance 31 / 36

Olivier

Effet d’une moderation salariale

La hausse du taux de marge aura pour effet d’augmenter la part desprofits π et donc l’epargne.

L’accumulation du capital dans les modeles kaleckiens depend a la fois dutaux de profit courant et du taux d’utilisation du capital

Un meilleur profit permet aux entreprisesd’etre optimistes quant al’avenir dans un univers incertain.le profit constitue la base del’epargne de l’entreprise et favorise l’autofinancementIls constituentun signal positif aupres des marches financiers ce qui facilite lefinancement externe.

M. Clevenot Croissance et Developpement L3 modele de Kaldor, Allain, Kalecki : les regimes de croissance 31 / 36

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L’augmentation du taux d’utilisation conduit a une augmentation del’investissement car les entreprises souhaitent :

conserver une marge de capacite de production pour faire face al’incertitude

la presence de surcapacite constitue une menace pour de nouveauxentrants sur le marche. Cela peut egalement s’expliquer pour desraisons techniques (indivisibilite irreversibilite)

Enfin, l’effet accelerateur, les entrepreneurs investissent en fonctionde la demande pour reduire le tension sur les capacites de production.Le taux d’accumulation s’ecrit ainsi :

g =I

K= γ + γz · z + γr · r (41)

avec γ, γz , γr > 0

M. Clevenot Croissance et Developpement L3 modele de Kaldor, Allain, Kalecki : les regimes de croissance 32 / 36

Olivier

L’augmentation du taux d’utilisation conduit a une augmentation del’investissement car les entreprises souhaitent :

conserver une marge de capacite de production pour faire face al’incertitude

la presence de surcapacite constitue une menace pour de nouveauxentrants sur le marche. Cela peut egalement s’expliquer pour desraisons techniques (indivisibilite irreversibilite)Enfin, l’effet accelerateur, les entrepreneurs investissent en fonctionde la demande pour reduire le tension sur les capacites de production.Le taux d’accumulation s’ecrit ainsi :

g =I

K= γ + γz · z + γr · r (41)

avec γ, γz , γr > 0

M. Clevenot Croissance et Developpement L3 modele de Kaldor, Allain, Kalecki : les regimes de croissance 32 / 36

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On peut faier apparaıtre la part des profits dans l’equationd’accumulation :

g = γ +(γz +

γrv· π

)· z (42)

Pour trouver les conditions d’equilibre on suppose que le taux de profit estfixe de facon exogene.L’equilibre stationnaire est obtenu lorsque l’epargne correspondexactement au montant de l’investissement. Ce qui donne le tauxd’utilisation du capital d’equilibre suivant :

z∗ =v · γ

(sπ − γr ) · π − v · γz)(43)

Le modele est stable a condition que∂g s

∂z>∂g

∂z

M. Clevenot Croissance et Developpement L3 modele de Kaldor, Allain, Kalecki : les regimes de croissance 33 / 36

Olivier

Pour cela on doit avoir le denominateur doit etre positif v · γ pour cela sπdoit etre superieure a γr ce qui implique egalement z∗ > 0.Pour calculer le taux de profit d’equilibre r∗ on doit introduire z∗ dansl’equation 5.

r∗ =π · γ

(sπ − γr ) · π − v · γz(44)

et dans l’equation 9 pour obtenir le taux d’accumulation d’equilibre :

g∗ =sπ · π · γ

(sπ − γr ) · π − v · γz(45)

z∗, r∗ etg∗ sans surprise augmentent avec γ, γz et γr L’investissement estle moteur du cycle economique.

M. Clevenot Croissance et Developpement L3 modele de Kaldor, Allain, Kalecki : les regimes de croissance 34 / 36

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Pour cela on doit avoir le denominateur doit etre positif v · γ pour cela sπdoit etre superieure a γr ce qui implique egalement z∗ > 0.Pour calculer le taux de profit d’equilibre r∗ on doit introduire z∗ dansl’equation 5.

r∗ =π · γ

(sπ − γr ) · π − v · γz(44)

et dans l’equation 9 pour obtenir le taux d’accumulation d’equilibre :

g∗ =sπ · π · γ

(sπ − γr ) · π − v · γz(45)

z∗, r∗ etg∗ sans surprise augmentent avec γ, γz et γr L’investissement estle moteur du cycle economique.

M. Clevenot Croissance et Developpement L3 modele de Kaldor, Allain, Kalecki : les regimes de croissance 34 / 36

Olivier

Pour cela on doit avoir le denominateur doit etre positif v · γ pour cela sπdoit etre superieure a γr ce qui implique egalement z∗ > 0.Pour calculer le taux de profit d’equilibre r∗ on doit introduire z∗ dansl’equation 5.

r∗ =π · γ

(sπ − γr ) · π − v · γz(44)

et dans l’equation 9 pour obtenir le taux d’accumulation d’equilibre :

g∗ =sπ · π · γ

(sπ − γr ) · π − v · γz(45)

z∗, r∗ etg∗ sans surprise augmentent avec γ, γz et γr L’investissement estle moteur du cycle economique.

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Olivier

L’augmentation de sπ reduit les trois variables z,r et g a l’equilibre.

Si les revenus de l’investissement sont plus epargnes cela limitera le tauxd’utilisation, le taux de profit et le taux d’accumulation. C’est le paradoxede l’epargne. Enfin, c’est la demande effective a travers le TUC quidetermine qui determine le volume d’emploi. Le taux de croissance del’emploi est egal a g∗. Le taux de chomage involontaire correspond al’ecart entre le taux de croissance de la population active et le tauxd’accumulation d’equilibre.Pour le modele, une reduction des salaires conduit donc a une reduction del’emploi.L’augmentation des profits liee a la baisse de la masse salariale est plusque compensee par la reduction du TUC. C’est le regime stagationniste desous-consommation.

M. Clevenot Croissance et Developpement L3 modele de Kaldor, Allain, Kalecki : les regimes de croissance 35 / 36

Olivier

L’augmentation de sπ reduit les trois variables z,r et g a l’equilibre.Si les revenus de l’investissement sont plus epargnes cela limitera le tauxd’utilisation, le taux de profit et le taux d’accumulation. C’est le paradoxede l’epargne.

Enfin, c’est la demande effective a travers le TUC quidetermine qui determine le volume d’emploi. Le taux de croissance del’emploi est egal a g∗. Le taux de chomage involontaire correspond al’ecart entre le taux de croissance de la population active et le tauxd’accumulation d’equilibre.Pour le modele, une reduction des salaires conduit donc a une reduction del’emploi.L’augmentation des profits liee a la baisse de la masse salariale est plusque compensee par la reduction du TUC. C’est le regime stagationniste desous-consommation.

M. Clevenot Croissance et Developpement L3 modele de Kaldor, Allain, Kalecki : les regimes de croissance 35 / 36

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L’augmentation de sπ reduit les trois variables z,r et g a l’equilibre.Si les revenus de l’investissement sont plus epargnes cela limitera le tauxd’utilisation, le taux de profit et le taux d’accumulation. C’est le paradoxede l’epargne. Enfin, c’est la demande effective a travers le TUC quidetermine qui determine le volume d’emploi. Le taux de croissance del’emploi est egal a g∗.

Le taux de chomage involontaire correspond al’ecart entre le taux de croissance de la population active et le tauxd’accumulation d’equilibre.Pour le modele, une reduction des salaires conduit donc a une reduction del’emploi.L’augmentation des profits liee a la baisse de la masse salariale est plusque compensee par la reduction du TUC. C’est le regime stagationniste desous-consommation.

M. Clevenot Croissance et Developpement L3 modele de Kaldor, Allain, Kalecki : les regimes de croissance 35 / 36

Olivier

L’augmentation de sπ reduit les trois variables z,r et g a l’equilibre.Si les revenus de l’investissement sont plus epargnes cela limitera le tauxd’utilisation, le taux de profit et le taux d’accumulation. C’est le paradoxede l’epargne. Enfin, c’est la demande effective a travers le TUC quidetermine qui determine le volume d’emploi. Le taux de croissance del’emploi est egal a g∗. Le taux de chomage involontaire correspond al’ecart entre le taux de croissance de la population active et le tauxd’accumulation d’equilibre.

Pour le modele, une reduction des salaires conduit donc a une reduction del’emploi.L’augmentation des profits liee a la baisse de la masse salariale est plusque compensee par la reduction du TUC. C’est le regime stagationniste desous-consommation.

M. Clevenot Croissance et Developpement L3 modele de Kaldor, Allain, Kalecki : les regimes de croissance 35 / 36

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L’augmentation de sπ reduit les trois variables z,r et g a l’equilibre.Si les revenus de l’investissement sont plus epargnes cela limitera le tauxd’utilisation, le taux de profit et le taux d’accumulation. C’est le paradoxede l’epargne. Enfin, c’est la demande effective a travers le TUC quidetermine qui determine le volume d’emploi. Le taux de croissance del’emploi est egal a g∗. Le taux de chomage involontaire correspond al’ecart entre le taux de croissance de la population active et le tauxd’accumulation d’equilibre.Pour le modele, une reduction des salaires conduit donc a une reduction del’emploi.

L’augmentation des profits liee a la baisse de la masse salariale est plusque compensee par la reduction du TUC. C’est le regime stagationniste desous-consommation.

M. Clevenot Croissance et Developpement L3 modele de Kaldor, Allain, Kalecki : les regimes de croissance 35 / 36

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L’augmentation de sπ reduit les trois variables z,r et g a l’equilibre.Si les revenus de l’investissement sont plus epargnes cela limitera le tauxd’utilisation, le taux de profit et le taux d’accumulation. C’est le paradoxede l’epargne. Enfin, c’est la demande effective a travers le TUC quidetermine qui determine le volume d’emploi. Le taux de croissance del’emploi est egal a g∗. Le taux de chomage involontaire correspond al’ecart entre le taux de croissance de la population active et le tauxd’accumulation d’equilibre.Pour le modele, une reduction des salaires conduit donc a une reduction del’emploi.L’augmentation des profits liee a la baisse de la masse salariale est plusque compensee par la reduction du TUC. C’est le regime stagationniste desous-consommation.

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